Durabilité Standards de durabilité: Genève se positionne ...

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Novembre 2021 No 11 Votations fédérales Les citoyens se prononceront le 28 novembre prochain notamment sur la loi Covid. PAGE 3 Durabilité Retour sur les 10 ans des Rencontres du Management durable (RMD) à la HEG-Genève. PAGE 6 Commerce international En lien avec la CCIG, les entreprises pourront explorer les marchés émergents. PAGE 4 Bulletin d’information de la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève www.ccig.ch Genève renforce sa position de leader sur l’élaboration de standards dans le domaine de la durabilité. Mais entre normes, certifications et labels, il peut être difficile de s’y retrouver. Quelles sont les différences, comment bien les utiliser et quelle place pour Genève dans ce domaine ? Standards de durabilité : Genève se positionne comme acteur de premier plan ! commune de Vernier le secrétariat central de l’ISO, plus grand orga- nisme de production de normes au monde. Les normes, un principe directeur guidant la pratique Les normes ISO s’appliquent dans toutes sortes de branches et cou- vrent un large éventail d’activités. Les plus connues concernent notamment le management dans le domaine de la qualité des produits, de la santé et sécurité au travail, ainsi que de la sécurité de l’information. Toutefois, les normes de management environ- nemental et de l’énergie, ainsi que celles relatives à la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) pren- nent de plus en plus d’importance. La conformité à ces normes peut donner un véritable avantage aux entreprises, à la fois pour se distin- guer de la concurrence et pour pré- senter leur candidature à certains appels d’offres. Cependant, si une norme peut guider la mise en œuvre de bonnes pratiques, elle n’atteste pas pour autant de l’application de la norme en question. D’ailleurs, l’ISO ne produit pas de certification ou d’évaluation de la conformité à une norme. Pour obtenir une telle reconnaissance, il faut donc passer par un organisme indépendant, accrédité et impartial. Dans chaque Etat, un service unique est responsa- ble de l’accréditation officielle d’or- ganismes tiers. En Suisse, c’est le Service d’accréditation suisse (SAS) qui atteste formellement de la com- pétence technique d’un organisme à effectuer une certification. Certification, un processus continu de mise en conformité La certification est la procédure par laquelle un organisme tiers accrédité délivre un certificat, attestant de la conformité à une norme. Cette démarche est encadrée par la loi et doit être contrôlée par un organisme indépendant et accrédité. La certifi- cation peut être attribuée autant à un produit (matériau, aliment) qu’à un service (construction écologique, Durabilité Rejoignez la communauté CCIG sur sa page Facebook ! suite page 2 La norme, qui signifie en latin « la règle ou l’équerre », permet de fixer un standard dans un domaine donné et d’établir un consensus sur des critères de qualité vérifiables. Ces normes peuvent être règlemen- taires, auquel cas les entreprises sont tenues par la loi de s’y confor- mer, ou volontaires. Dans ce dernier cas, les normes les plus utilisées sont celles de l’Organisation interna- tionale de normalisation, générale- ment désignée sous le sigle « ISO ». Genève accueille d’ailleurs dans la Pour votre entreprise... l’occasion de faire un geste auquel vos collaborateurs seront sensibles information 022 830 00 50 Fondation sans but lucratif FSMO depuis 1872

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Novembre 2021 No11

Votations fédéralesLes citoyens se prononceront le 28 novembre prochainnotamment sur la loi Covid. PAGE 3

DurabilitéRetour sur les 10 ans des Rencontres du Managementdurable (RMD) à la HEG-Genève. PAGE 6

Commerce internationalEn lien avec la CCIG, les entreprises pourront explorerles marchés émergents. PAGE 4

Bulletin d’informationde la Chambre de commerce,d’industrie et des servicesde Genève

www.ccig.ch

Genève renforce sa position de leader sur l’élaboration de standards dans le domaine de la durabilité. Mais entre normes, certifications et labels, il peut être

difficile de s’y retrouver. Quelles sont les différences, comment bien les utiliser et quelle place pour Genève dans ce domaine?

Standards de durabilité : Genève sepositionne comme acteur de premier plan !

commune de Vernier le secrétariatcentral de l’ISO, plus grand orga-nisme de production de normes aumonde.

Les normes, un principe directeur guidant la pratiqueLes normes ISO s’appliquent danstoutes sortes de branches et cou-vrent un large éventail d’activités. Lesplus connues concernent notammentle management dans le domaine dela qualité des produits, de la santé etsécurité au travail, ainsi que de lasécurité de l’information. Toutefois,les normes de management environ-nemental et de l’énergie, ainsi quecelles relatives à la responsabilitésociétale des entreprises (RSE) pren-

nent de plus en plus d’importance.La conformité à ces normes peutdonner un véritable avantage auxentreprises, à la fois pour se distin-guer de la concurrence et pour pré-senter leur candidature à certainsappels d’offres. Cependant, si unenorme peut guider la mise en œuvrede bonnes pratiques, elle n’attestepas pour autant de l’application dela norme en question. D’ailleurs,l’ISO ne produit pas de certificationou d’évaluation de la conformité àune norme. Pour obtenir une tellereconnaissance, il faut donc passerpar un organisme indépendant,accrédité et impartial. Dans chaqueEtat, un service unique est responsa-ble de l’accréditation officielle d’or-

ganismes tiers. En Suisse, c’est leService d’accréditation suisse (SAS)qui atteste formellement de la com-pétence technique d’un organisme àeffectuer une certification.

Certification, un processuscontinu de mise enconformitéLa certification est la procédure parlaquelle un organisme tiers accréditédélivre un certificat, attestant de laconformité à une norme. Cettedémarche est encadrée par la loi etdoit être contrôlée par un organismeindépendant et accrédité. La certifi-cation peut être attribuée autant àun produit (matériau, aliment) qu’àun service (construction écologique,

Durabilité

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La norme, qui signifie en latin « larègle ou l’équerre», permet de fixerun standard dans un domainedonné et d’établir un consensus surdes critères de qualité vérifiables.Ces normes peuvent être règlemen-taires, auquel cas les entreprises

sont tenues par la loi de s’y confor-mer, ou volontaires. Dans ce derniercas, les normes les plus utiliséessont celles de l’Organisation interna-tionale de normalisation, générale-ment désignée sous le sigle « ISO».Genève accueille d’ailleurs dans la

Pour votre entreprise... l’occasion de faire un geste auquel vos collaborateurs seront sensibles information 022 830 00 50

Fondation sans but lucratifFSMO depuis1872

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évènementiel, tourisme) ou plus glo-balement à un producteur ou à unechaîne d’acteurs. La certification estdonc caractérisée par un processusitératif qui s’inscrit dans la durée. Eneffet, un certificat est généralementdélivré pour une période déterminéeet sa qualité doit être confirmée defaçon régulière. Cela requiert uneréflexion continue d’amélioration dela part de l’entreprise qui s’engagedans un tel processus. Tout d’abord,un bilan doit être effectué, puis uneanalyse et un plan d’action mis enplace en fonction de l’état des lieuxet des objectifs visés. Une fois le cer-tificat obtenu, il fait périodiquementl’objet d’une évaluation, afin deprendre en compte le caractèrecyclique et continu de la certification.

De nombreuses options existent enmatière de certification. Pour uneentreprise, il est nécessaire de sedemander ce qu’elle entend mettreen valeur. En effet, trois catégoriespeuvent être identifiées :• Les certifications globalisantes(EcoEntreprise, B Corp, Entreprisecitoyenne, Engagé RSE) ;

• Les certifications partielles(ISO 9001 – qualité et processus,ISO 14001 – environnement, ISO26001 – développement durable) ;

• Les certifications sectorielles (parexemple en lien avec l’alimenta-tion, la santé, l’informatique)*.

Dans le domaine de l’engagementdes entreprises pour le développe-ment durable, la certification

«EcoEntreprise» rencontre parexemple un grand succès en Suisse.Historiquement liée aux marchéspublics, elle a été développée parl’association apolitique reconnued’utilité publique Ecoparc et rassem-ble un large réseau de partenairessuisses publics et privés. Au niveauinternational, la certification«Engagé RSE» de l’Association fran-çaise de normalisation (AFNOR) ins-crit ses activités sous le contrôle duMinistère français de l’industrie. Aucontraire, la certification «B Corp»est produite par l’organisation indé-pendante à but non lucratif B Lab,dont le siège se trouve aux Etats-Unis. En fonction de leurs besoins,de leur zone d’activité et de leurstratégie, les entreprises pourrontdonc s’orienter vers des certificationsdifférentes. Afin d’identifier celle quiest la plus adaptée, des outils gra-tuits existent pour évaluer leursbesoins et réaliser un premier diag-nostic sur leur situation en matièrede développement durable, tels queBenchmark for the Future.

Le label, un symbole dereconnaissance parfoiscontroverséLe label est une marque visuelleattestant qu’une entreprise respecteun certain nombre de critères.Représenté sous la forme d’un logo,il vise à garantir un niveau de qualitésupérieure au cahier des chargeslégal et à s’assurer de sa reconnais-sance auprès du public. Du côté des

acheteurs, le label leur permetd’identifier immédiatement si leurachat tient compte d’un certainnombre de critères. Cependant, iln’existe aucune réglementationlégale applicable aux labels.L’encadrement des labels est doncdifférent de celui des certifications,dans la mesure où un contrôle parun organisme tiers n’est pas néces-sairement requis. Par conséquent,toute société ou organisation peut enprincipe créer son propre label dequalité. Si le label provient d’unorganisme certificateur, il sera dansce cas contrôlé par un partie tierceindépendante et peut être alors assi-milé à une certification. Si ce n’estpas le cas, il est important pour l’ache-teur de bien connaître le cahier descharges et les modalités d’évaluationpermettant l’obtention dudit label.

Durabilité et finance :la Suisse se profile commeun acteur majeurRécemment, la Suisse a soumis lacandidature de la Ville de Genèvepour accueillir l’un des sièges duConseil des normes internationalesd’information (InternationalSustainability Standards Board, ISSB).Ce nouvel organisme aura pourtâche de définir des normes mon-diales durables dans le domaine dela finance et de l’économie à l’inten-tion des entreprises.

La décision est attendue pour la finde l’année. Elle pourrait bien renfor-cer l’attractivité de Genève commecentre mondial d’établissement destandards durables, particulièrementdans les domaines clé que représen-tent l’économie et la finance. Eneffet, la Ville est déjà à la pointe surles questions de finance durable,notamment avec Building Bridges.Cet évènement, soutenu par laCCIG, réunit près d’un millier d’ac-teurs de la finance durable. Il auralieu cette année du 29 novembre au2 décembre et permettra de déve-lopper en collaboration des solutionspour un système financier durable.n

ÉDIT

OR

IALLa solidarité n’est pas

un menu à la carteAinsi donc, le sort de la loi qui règle les compétences du

Conseil fédéral en cette époque de pandémie sera une foisencore entre les mains des citoyen·ne·s, le 28 novembre pro-chain. Elle comporte la base légale nécessaire à l’instaurationdu certificat Covid mais aussi, et surtout, toute une séried’aides destinées à des publics qui en étaient jusqu’ici exclus :extension de l’aide pour les cas de rigueur, extension des allocations pour perte de gain, extension des indemnités en casde réduction de l’horaire de travail (RHT) et indemnisation desorganisateurs de manifestations publiques.

Sans doute faut-il voir dans l’aboutissement du référendumcontre cette loi une manifestation du sens très aigu des Suissespour leur liberté. Mais ne dit-on pas que la liberté d’un individus’arrête où commence celle des autres? Il est difficilement com-préhensible – et, à dire vrai, il paraît profondément égoïste – devouloir limiter l’aide financière que l’Etat veut – et peut – appor-ter à des personnes n’ayant pas ou peu été aidées jusqu’à pré-sent. On peut tenir au libéralisme économique, au principe de lalibre entreprise et de la subsidiarité de l’Etat sans pour autantrejeter une aide qui intervient dans une circonstance proprementextra-ordinaire. De même, pour le certificat sanitaire. Bien sûr, ilest regrettable de devoir y avoir recours. Mais, à l’heure où unnième variant du variant interroge la communauté scientifique,quel moyen mettre en œuvre pour limiter la dissémination duvirus tout en renouant avec des activités sociales et une vie pro-fessionnelle normale? Personne n’a, à ce stade, trouvé de solu-tion. Celle qui consisterait à laisser faire la nature au risqued’une nouvelle saturation des services d’urgence n’est ni sociale-ment ni économiquement acceptable.

La Chambre a, de longue date, soutenu que la vaccinationétait le seul moyen de sortir de cette crise qui s’éternise. Nousavons la chance que des vaccins aient été développés à unevitesse éclair, utilisons-les ! C’est dans cet esprit que la CCIG alancé une campagne #vacc1. Evidemment, tout le mondeaurait préféré faire sans cette pandémie et son cortège ded’obligations et d’interdictions. Mais le moment est plus quelargement venu d’avancer tous ensemble, fut-ce en faisant lepoing dans notre poche lorsque l’une ou l’autre mesure déci-dée par les autorités nous désagrée. Liberté, responsabilité etsolidarité vont de pair.

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* Par exemple, ISO 22000 pour la sécurité des denrées alimentaires, ISO 450001 pour la santéet sécurité au travail et ISO/CEI 270001 pour la sécurité des systèmes d’information.

VINCENTSUBILIADirecteur général

Les entreprises membres de la CCIG ont accès gratuitement (mais sur récep-tion d’un code) au portail Outils d’analyse de marché développé par leCentre du Commerce International (International Trade Centre – ITC). Ce por-tail est le point d’accès à l’une des bases de données les plus étendues aumonde, sur les statistiques, les données tarifaires, les données sur les investis-sements étrangers directs et les normes volontaires.

Un des cinq outils en ligne, Standards Map, a pour objectif de stimuler lesopportunités de production et d’exportations durables en provenance despays en développement par une meilleure transparence dans les normesvolontaires (ou privées).

Pour en savoir plus : www.intracen.org/itc/analyse-marche/normes-privees/

Un outil gratuit pour les Membres

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3No11 Novembre 2021

Durabilité et négoce : une initiative pionnière d’origine suisse !La finance est un levier important dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030 des Nations Unies et, plus généralement, pour répondre aux enjeux posés par le dévelop-

pement durable. Ce n’est donc pas étonnant que ce soit à Genève, lieu où se côtoient par excellence les institutions financières et internationales, qu’une initiative en

faveur de la durabilité dans le secteur du négoce est née. Le label Climate Neutral Commodity (CNC) soutient l’industrie mondiale des matières premières vers sesobjectifs de neutralité carbone d’ici à 2050. Indépendant, vérifié et audité, ce label permet de répondre à la demande de matières premières décarbonées de manière

transparente et crédible.

En effet, des outils innovants permettent d’obtenir des résultats tangibles sur l’ensemble de la chaîne, de la production à la livraison, avec le contrôle sur un maximum

de données. Fondée par des professionnels du négoce engagés, cette initiative renforce la position de Genève comme acteur de premier plan dans le domaine des inves-

tissements durables. Dans le secteur des matières premières, une réduction des émissions est particulièrement significative du point de vue environnemental. Ce qui

explique d’ailleurs un intérêt tant de la part des acheteurs que des milieux industriels, comme l’explique le co-fondateur de l’initiative CNC Christophe Riedi : «Nombre d’entreprises investissent dans de nouvelles

filières propres, et les plus résilientes seront les plus pérennes». Sur «Parlons économie», l’émission de la CCIG sur Radio Lac, Christophe Riedi annonce : «Notre ambition est à la fois de pousser à l’achat des

matières premières décarbonées et de répondre à la demande des entreprises et institutions financières». C’est une bonne nouvelle pour le secteur des matières premières comme pour Genève, et la CCIG salue

cette initiative pionnière. «Ces entrepreneurs ont adopté un schéma qui répondra aux enjeux environnementaux avec une vision pragmatique» confirme le directeur général de la CCIG Vincent Subilia.

Depuis son entrée en vigueur, la loiCOVID-19 règle les compétences duConseil fédéral et cadre, en cettepériode de pandémie, les questionsayant trait notamment aux droitspolitiques, aux capacités sanitaireset hospitalières, aux indemnitéspour les entreprises (cas de rigueur)ainsi qu’à certains aspects liés àl’assurance perte de gains et l’assu-rance-chômage. Cette loi a réguliè-rement été adaptée par l’Assembléefédérale depuis sa version initiale enseptembre 2020.

Des modifications contestéespar référendumPlus concrètement, le peuple seprononcera sur la modification dela loi intervenue en mars 2021. Encas de refus, ces dernières modifi-cations s’appliqueront jusqu’au 19mars 2022, date à laquelle leurseffets s’éteindront. Ces modifica-tions portent d’abord sur l’exten-sion des aides financières aux per-sonnes n’ayant pas ou peu étéaidées. Le Parlement a décidénotamment des mesures suivantes :• l’extension de l’aide pour les casde rigueur à d’autres entreprises

ayant dû fermer temporairementou ayant subi un important reculde leur chiffre d’affaires en rai-son de la pandémie

• l’extension des allocations pourperte de gain allouées aux per-sonnes exerçant une activitélucrative indépendante ; celles-ciauront droit à une allocationpour perte de gain si leur chiffred’affaires a reculé de 30%(contre 40% auparavant)

• l’extension des indemnités en casde réduction de l’horaire de tra-vail (RHT) de 18 à 24 mois

• l’indemnisation des organisateursde manifestations publiquesd’importance supra-cantonale sices dernières sont annulées pourdes raisons épidémiologiques(« parapluie de protection »).

L’Assemblée fédérale a en outreédicté la base légale nécessaire àl’instauration du certificat COVID.Ce dernier est accessible aux per-sonnes vaccinées, guéries ou tes-tées négatives et peut être requispour les voyages à l’étranger oupour accéder à un certain nombrede manifestations.

Le peuple se prononceraune nouvelle fois sur la loi COVID-19

Des modifications nécessaires et soutenuespar la CCIGLes modifications soumises au peu-ple étendent l’aide économique àde nombreuses entreprises ainsiqu’à nombre d’indépendants.Certains secteurs continuent desubir la crise et nécessitent encoreun soutien financier. Par ailleurs, lamodification portant sur le certificatCOVID facilite les voyages à l’étran-ger et permet la tenue de manifes-tations durant lesquelles certainesrestrictions peuvent être suppri-mées, comme le port du masqueou encore la distance sanitaire.

Aujourd’hui, l’obligation de présen-ter le certificat COVID dans certainslieux est limitée au 24 janvier 2022.Si la situation épidémiologiques’améliore, l’obligation pourraitêtre levée plus rapidement.Toutefois, en cas de refus de la loile 28 novembre, plus aucun certifi-cat ne pourra être délivré au-delà

du 19 mars 2022, bien que ceuxétablis avant cette date resterontvalables jusqu’à leur terme.Cependant, leur utilisation ne seraplus possible en Suisse et leur vali-dité sera caduque à l’étranger, àleur échéance. Sur le plan poli-tique, la CCIG a en particulierœuvré, durant cette crise, pour queles indemnités répondent autantque possible aux préjudices causéspar les restrictions sanitaires etpour que les entreprises de mêmeque les indépendants puissent être

le plus justement indemnisés. Parailleurs, bien que le seul moyen demettre fin à cette pandémie rested’atteindre un taux élevé de vacci-nation, l’utilisation du certificatCOVID permet, dans l’intervalle, unretour provisoire à la normale. Ceciest en particulier valable durant desmanifestations d’envergure et dansun canton comme Genève dont letourisme est axé sur les congrès.C’est pourquoi la CCIG recom-mande sans réserve de voter OUI àla loi COVID-19 le 28 novembre.n

Votation du 28 novembre 2021

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Malgré une large acceptation par le peuple de la loi COVID-19 le 13 juin dernier, un nouveau référendum portant sur des modifications plus récentes du

dispositif légal a abouti. Ainsi, les citoyens suisses se rendront aux urnes le 28 novembre pour trancher une nouvelle fois sur cette loi.

Objet fédéral

Modification du 19 mars 2021 de la loi fédérale sur les baseslégales des ordonnances du Conseil fédéral visant à surmonterl’épidémie de COVID-19 (Loi COVID-19) OUI

Objet cantonal

Loi 12871 modifiant la loi sur les heures d’ouverturedes magasins (LHOM) OUI

Recommandations de vote de la CCIG

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4Novembre 2021 No11

Marchés émergents : terres d’avenirpour les exportateurs?

Commerce international

ET SI NOUS PARLIONS DE VOS SOLUTIONS ÉNERGÉTIQUES ?C’est important, parce que de nouvelles solutions existent pour mieux maîtriser les énergies. Que cela soit pour nos communautés, nos entreprises ou nos villes.

VOTRE FUTUR, C’EST NOTRE PRÉSENT

groupe-e.ch

Aujourd’hui, les pays émergentsreprésentent 60% de l’économiemondiale. Selon les prévisions, ilsdevraient peser près de 70% àl’horizon 2030 et le produit inté-rieur brut de la Chine pourraitdépasser celui des Etats-Unis vers2025, faisant de l’Empire duMilieu la première économiemondiale. A titre indicatif, lesentreprises suisses ont déjàexporté en 2020 deux fois plusvers la Chine et l’Inde que vers lesEtats-Unis. Il est probable que

l’entrée en vigueur de l’accord delibre-échange avec l’Indonésie, le1er novembre 2021, renforceencore cette tendance.

Les opportunités commerciales àdestination des marchés émergentssont donc extrêmement promet-teuses. Et les défis à la hauteur : cul-turellement très variés, sujets à desbarrières d’accès spécifiques etexposant à des risques différents deceux qui sont habituellement ren-contrés sur les marchés européens

ou nord-américains, les pays émer-gents présentent des particularitésqui exigent des exportateurs unepréparation attentive.

En collaboration avec la CCIG, ledépartement IBM (InternationalBusiness Management) de la Hauteécole de gestion de Genève (HEG-GE) invite les entreprises genevoisesà explorer les marchés émergentsd’Asie, d’Amérique latine etd’Afrique et à poser les bases deleur projet d’exportation.n

L’équipe Marchés émergents de la HEG-GE se tient à la dispositiondes entreprises pour :

• délivrer dès l’automne /hiver 2021/22 un «diagnostic-export » en entreprise

puis une courte étude préliminaire de marché, orientée en fonction des

objectifs de l’entreprise ;

• proposer un module de formation de 3 x3 heures (en anglais) introduisant

aux étapes-clés d’un projet d’exportation réussi vers les marchés émergents

– disponible en format pré-enregistré ou en direct dès janvier 2022.

Pour tout savoir sur le Commerce international Deux newsletters du Commerce international ont paru les 13 septembre et 18 octobre derniers. Cette lettre d’informationparaît désormais une fois par mois avec pour but de compiler diverses informations, événements et services intéressant spé-cifiquement les entreprises qui déploient des activités à l’étranger.

Pour s’y inscrire : www.ccig.ch, tout en bas de la page d’accueil, cliquer sur « Inscrivez-vous aux newsletters de la CCIG».

RAPPEL

Ces services sont gratuits pour les Membres de la CCIG Pour une première prise de contact et une réponse rapide, contacter le

professeur Philippe Régnier ou Fabien Cadez, département IBM, HEG-GE :

[email protected], [email protected], tél. 076 375 02 28

Aider les PME à se prémunircontre les cyberattaquesUn accord de collaboration vient d’être signé entre la CCIG et leCyberPeace Institute, dont la mission est de garantir les droits des per-sonnes à la sécurité, à la dignité et à l’équité dans le cyberespace. Fondéen 2019, le CyberPeace Institute est une organisation non gouvernemen-tale (ONG) indépendante et neutre, basée à Genève. L’Institut travaille enétroite collaboration avec les partenaires concernés pour réduire les dom-mages causés par les cyberattaques sur la vie des gens dans le mondeentier et leur fournir une assistance. En analysant les cyberattaques, il meten évidence leur impact sociétal, la manière dont les lois et les normesinternationales sont violées ce qui contribue à faire progresser les com-portements responsables pour faire respecter la paix dans le cyberespace.

Cette convention bilatérale atteste la convergence d’intention entre laChambre de commerce et le lauréat du Prix spécial du Jury 2021.

Pour en savoir plus sur le CyberPeace Institute :https://cyberpeaceinstitute.org

CC

IG

Made51, des cadeauxde Noël qui ont de l’impact ! La CCIG renouvelle son soutien à l’initiative Made51, créée par leHaut Commissariat des Nations Unies (HCR). Cette année, les objetsuniques réalisés par des réfugiés artisans seront proposés, les 14 et 15décembre, à la CCIG.

Le HCR a aujourd’hui sous mandat près de 20millions de réfugiés. Si ces derniers ont besoind’aide, ce sont surtout les moyens de refaireleur vie, de retrouver leur indépendance etleur identité qu’ils recherchent. C’est danscette optique que le HCR a créé Made51, uneinitiative qui met en lien des réfugiés artisanset des entreprises sociales locales.

Cette alliance permet la création, la fabrica-tion et la commercialisation d’objets uniquesde décoration ou de mode, en provenance dumonde entier. Tapis afghans, paniers burun-dais, bijoux somalis ou broderies syriennessont ainsi produits et revendus dans le respectdes standards du commerce équitable.

Sur le point de vente Made51 installé au seinde la CCIG, de magnifiques objets, à tous les

prix, seront proposés aux particuliers et aux entreprises. Ils seront vendus avecun emballage cadeau et une carte personnalisée.

Le catalogue entreprise peut être obtenu en adressant un mail à Made51 àl’adresse [email protected] ou sur le site www.made51.org

GENÈVE INTERNATIONALE

La collection de Noël célèbreles talents et le potentiel deréfugiés du monde entier.Chaque ornement a sa propre signification et estproposé dans un paquetcadeau contenant l’historiquede son design et de l’artisan.

L’association Made51 tiendra également un stand au marché de Noël au Jardin Anglais.

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5No11 Novembre 2021

À Veyrier, 1200 nouveaux logements, un centre commercial de proximité, des services communaux et une école vont être construits sur 12 hectares dans le

cadre du projet des Grands Esserts qui longera la route de Veyrier, à cheval sur la route de Vessy. En raison d’un référendum municipal lancé par un collectif

d’habitants, les Veyrites auront l’occasion de s’exprimer le 28 novembre 2021 non pas sur la réalisation de ce projet mais sur son calendrier.

Si le canton est habitué aux vota-tions mettant en jeu l’avenir de pro-jets d’aménagement – on se sou-vient par exemple de celle sur laGoutte de Saint-Mathieu approuvéeà 64% en juin 2021 – il s’agit cettefois pour la commune de Veyrier dedécider du rythme de réalisationd’une partie des Grands Esserts,plus précisément du plan localisé dequartier (PLQ) des Cirses (voir plan).

En effet, des quatre PLQ qui compo-sent les Grands Esserts, à savoir«Maison de Vessy», « Ferme»,«Beaux-Champs» et «Cirses», les

deux premiers sont en force et«Beaux-Champs» fait l’objet d’unrecours au Tribunal fédéral. Celuides «Cirses» fait quant à lui l’objetd’une procédure de consultation àlaquelle le Conseil municipal deVeyrier a donné un préavis favora-ble : c’est précisément cette décisionqui est attaquée en référendum.

Les référendaires se sont appuyéssur les associations de quartier afinde récolter 1600 signatures. Ilssemblent toutefois isolés politique-ment, seuls les vert’libéraux les sou-tenant ouvertement. Il faut dire que

l’enjeu est faible : il s’agit pour lesréférendaires de retarder la réalisa-tion du PLQ «Cirses » avec pourobjectif une intégration plus pro-gressive des nouveaux habitants.Or, l’ensemble du projet a déjà prisun retard considérable, les travauxne devraient en effet débuter qu’en2022, soit cinq ans après la dateinitialement prévue ! Par ailleurs,même si le référendum devait êtresoutenu par le peuple, il en résulte-rait un préavis négatif de la part dela commune mais cela ne signeraitpas pour autant la fin du projet. Aumême titre que pour la Cité de lamusique, le Conseil d’Etat pourra

tout de même aller de l’avant avecl’aval du Grand Conseil.

Les Veyrites risquent donc de sesentir dupés s’ils pensent se pro-noncer sur la réalisation de ce quar-tier qui sera de toute manièreconstruit. Si la mobilité des 4000nouveaux habitants qui s’installe-ront aux Grands Esserts cristalliseles tensions, on constate que leprojet prévoit une seule place destationnement souterraine par foyeret aucune en surface : la voitureoccupe donc déjà une place réduitedans le projet par rapport à la zonevilla qui jouxte le nouveau quartier

et où la norme est plutôt de deuxvoitures par habitation. Un renfor-cement des lignes de transportspublics devrait également permettrede maîtriser l’utilisation des trans-ports individuels motorisés pour lestrajets pendulaires.

De manière plus large, les tensionsautour de l’émergence de ce projetdes Grands Esserts illustrent unenouvelle fois la difficulté de conci-lier la volonté du canton deconstruire du logement avec celledes habitants qui souhaitent pré-server des espaces et limiter la densification.n

Le calendrier de réalisationdes Grands Esserts remis en cause

Aménagement du territoire

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Plan d’ensemble des Grands Esserts. Le PLQ des Cirses concerne la partie à droite du plan, aunord de la route de Veyrier et à l’est de la route de Vessy.

Source: Com

mune de Veyrier

Dans le reportage, on entend éga-lement Yohann Cormier, chef deprojets à la Fondation pour les terrains industriels de Genève (FTI),ainsi que Patrick Schmutz,d’Energie Durable-Serbeco.n

Industrie-Genève

Une industrie auxeffets lumineux

Pour voir la 26e émission du «Monde de demain »,qui porte sur l’agroalimentaire, cliquez sur : www.tinyurl.com/Lemondededemain26

Le magazine « Le Monde deDemain» diffuse en novembresur Léman Bleu sa 27e émission,qui traitera du thème de l’éner-gie solaire. Cette émission com-prend l’interview en plateau deChristian Brunier, directeurgénéral de SIG.

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6Novembre 2021 No11

«Créer ces Rencontres en 2011était une bonne intuition» s’est féli-cité le directeur de la HEG-GenèveAndrea Baranzini, qui a participéaux débuts de ce concept aux côtésde Nathalie Hardyn, directrice dudépartement politique de la CCIG,et évidemment de Rémy Zinder, ini-tiateur de l’idée en tant que direc-teur du Service cantonal du déve-loppement durable. En tout, 37événements se sont tenus depuislors, autour d’une formule efficacede partage d’expériences d’entre-preneurs.

L’urgence climatique nécessite des mesuresLa première des tables rondes abordait le climat comme enjeustratégique pour les entreprises.Responsable Qualité à Neo Adver -tising, Laura Affolter a démontréque l’engagement dans une straté-gie durable avait permis à cetteagence de communication exté-rieure de décrocher un mandat dansun appel d’offres. « Il faut trouverdes actions pour réduire les émis-sions polluantes de manière perma-nente, et pas uniquement se tour-ner vers des compensationsécologiques», souligne-t-elle. Unemanière de contribuer à faire deGenève une Smart City exemplaire.

SIG est sans doute l’une des entre-prises les plus engagées dans latransition durable. Avec sonProgramme éco21, elle incite parti-culiers et entreprises à réduire leursémissions polluantes, à consommerde façon responsable et à suivreune série d’actions concrètes. «Unencouragement ne suffit pas tou-jours, un accompagnement est sou-vent nécessaire» fait comprendre la

directrice d’éco21, Pascale Le Strat.Au niveau du bâti genevois, lesefforts menés ces dernières annéesont surtout permis de ne pas aggra-ver la situation, mais pas encored’arriver à des réductions significa-tives. «Vu l’urgence climatique, ilfaut penser à renouveler le parcimmobilier vieillissant au lieu deprendre de petites mesures d’effi-cience énergétique».

Longtemps associée à une industriepolluante, l’imprimerie a parfoisbien réussi son virage environne-mental, comme Atar Roto Presse àSatigny. «C’est en découvrant l’im-pact écologique désastreux de cer-taines machines, dont les ordina-teurs, que nous avons décidé d’agirvigoureusement sur la consomma-tion d’énergie» indique NicolasGrand, son directeur projets etdéveloppement. Une démarched’autant plus louable que ce secteura subi de plein fouet la crise pandé-mique et le bouleversement dumétier de l’imprimerie. Une ques-tion du public a permis d’aborder leproblème de l’inflation actuelle desprix des matières premières, quipousserait plutôt à favoriser à termeles pratiques environnementales.Des répercussions sur les clientssemblent par ailleurs inévitables,estiment les panélistes.

La diversité fait la forceLors de la deuxième table ronde, ladiversité en entreprise est abordéepar quatre panélistes. La maisonCaran d’Ache est depuis longtemps«à la pointe» en la matière.Spécialisée dans le matériel d’écri-ture, elle a été l’une des premièresen Suisse à engager des personnesen situation de handicap, issues enl’occurrence des EPI*, indique saprésidente Carole Hubscher.

Les RMD soufflent déjà leurs dix bougies !

Couronnée récemment par le premier Prix de l’Egalité, l’entreprisede services en ressources humainesLoyco avait une certaine légitimité àvenir témoigner. Son co-fondateurChristophe Barman fait partie des110 « Loycomates», des collabora-teurs qui travaillent selon un horaire«à la confiance» et sans hiérarchie.Un coaching initial s’impose,explique-t-il, pour tirer au mieuxprofit de cette liberté inhabituelle etforcément déstabilisante dans laprise de responsabilité. Un minimumde ressources est aussi nécessairepour qu’une petite entreprise puisse« se permettre» ce type de fonc-tionnement. Christophe Barman apoussé plus loin la réflexion : il arelevé la difficulté dans les sociétésà alléger un cahier des charges éta-bli pour une classe salariale élevée,car bien souvent les statuts d’entre-prise mettent en corrélation cestâches avec la rémunération correspondante.

Dans les études d’avocats aussi, onse soucie de diversité. C’est le cas

du moins à Eversheds Sutherland,composée d’un réseau de 3500 spé-cialistes qui véhiculent au quotidiendes valeurs de durabilité. L’un deses associés (par ailleurs trésorier dela CCIG), Olivier Dunant, est fier del’égalité salariale mise en place àplusieurs échelons dans son institu-tion, devançant même les actuellesdémarches des autorités fédérales.

«Credit Suisse a développé unestratégie d’inclusion à tous les éche-lons et pour chaque profil. Unaccompagnement est le plus sou-vent proposé à ceux qui veulentparticiper à l’un des nombreux pro-grammes de l’entreprise» affirmeMaryse Gabbay, la responsablegenevoise Diversity & Inclusion. Unpari pas évident à tenir pour unebanque commerciale de 48000 col-laborateurs issus de tous horizons.Mais le jeu en vaut la chandelle, àen croire Maryse Gabbay, car la pro-ductivité s’en trouve améliorée.Répondant à une question du publicsur la prise en compte des plus de50 ans, elle a cité la récente mise enplace d’un programme d’échangesde compétences à l’interne de labanque entre jeunes et seniors.

Certifier une démarcheresponsableLa dernière table ronde évoquait leslabellisations RSE, processus devenumonnaie courante auprès des entre-prises, même si certaines hésitent àse lancer. Trois sociétés labelliséessont venues défendre le bienfondéde la démarche. Liaudet-Pial, uneentreprise lémanique de canalisa-tions, a porté ses efforts sur soncœur d’activités, en l’occurrence les

réseaux d’eau. «Nous sommesmoins bons élèves concernant notreflotte de véhicules lourds» admetson administrateur délégué ClaudeLelièvre. Liaudet-Pial avait d’abordenvisagé d’obtenir une « simple»certification ISO parmi d’autresavant de bifurquer vers la certifica-tion EcoEntreprise, l’une des pluspoussées en la matière, pour menerla démarche dans son ensemble.Avec neuf apprentis, elle joue àfond la carte de la formation profes-sionnelle. La société lyonnaiseSGAME, spécialisée dans les cartesde transport personnalisées, a étéestampillée «Engagé RSE». C’estl’une des rares entités à avoir inté-gré l’ensemble des normes ISO9001, 14001 et 26000. «Un effortconséquent, mais qui reflète lesvaleurs historiques de qualité pour-suivies depuis des décennies parnotre société familiale», relève saprésidente Guillaumette Lecante.Chez SGAME, les horaires libresintroduits depuis longtemps ontpermis d’accroître la productivité.

Naef Immobilier est sur le pointd’être labellisée B Corp. Pour sondirecteur général Etienne Nagy, « ladémarche se veut avant tout struc-turante dans la gestion interne» decette régie genevoise de 385 colla-borateurs. Chacun d’entre eux estappelé à s’impliquer pour un mêmebut, ce qui n’est pas toujours évi-dent à réaliser. Mais l’investissementconsenti pour le coût de l’audit estrapidement rentabilisé. «Actuel -lement, nous nous impliquons aussidans la gouvernance sociale desécoquartiers genevois», conclutEtienne Nagy.n

Développement durable

Un événement célébré à la HEG-Genève, sur le site de Battelle, a permis de marquer les dix ans des Rencontres du Management durable (RMD) devant

250 participants. L’occasion aussi d’aborder des sujets diversifiés lors de brèves tables rondes.

De gauche à droite, François Sibille, chargé de cours à la HES-GE ; Rémy Zinder, directeur du Service cantonal du développement durable ;Guillaumette Lecante, présidente de SGAME ; Vincent Subilia, directeur général de la CCIG ; Nathalie Hardyn, directrice du département poli-tique de la CCIG ; Olivier Dunant, associé à Eversheds Sutherland ; Nicolas Grand, directeur projets et développement d’Atar Roto Presse ; MaryseGabbay, responsable genevoise Diversity & Inclusion à Credit Suisse ; Andrea Baranzini, directeur de la HEG-Genève ; Carole Hubscher, prési-dente de Caran d’Ache ; Laura Affolter, responsable Qualité à Neo Advertising ; Etienne Nagy, directeur général de Naef Immobilier ; ChristopheBarman, co-fondateur de Loyco.

* Etablissements publics pour I’intégration

«La durabilité, un déterminant essentiel au 21e siècle» constituait le thème évoqué en préambule par SandrineSalerno, directrice de Sustainable Finance Geneva (SFG). Lors de sa création en 2008, cette association s’étaitdonné deux objectifs : faire connaître la composante socio-environnementale de la finance et favoriser la ren-contre entre la finance et les organisations internationales. Les enjeux de biodiversité et d’inégalité sociale ontsurtout connu une accélération ces dernières années. «Même après les Accords de Paris en 2015, le rapport

inquiétant du GIEC sur la hausse des températures n’avait toujours pas été perçu à sa juste valeur» relève Sandrine Salerno.La finance responsable met en jeu trois aspects : ceux du rendement, de la gestion des risques et de l’impact global. En cela,l’événement Building Bridges imaginé par SFG depuis 2017 – et soutenu par la CCIG – cherche à réunir des acteurs com-plémentaires qui œuvraient jusqu’alors côte à côte. Genève a, en tous cas, les qualités pour se positionner comme un pôlemondial des standards de la finance durable.

La finance sera durable … ou ne sera pas

Un DAS pour ancrer la RSE dans l’entrepriseCo-fondatrice des Rencontres du Management durable, la CCIG soutient également financièrement le diplôme de forma-tion continue en Management durable de la Haute école de gestion de Genève.Destinée aux cadres, professionnels et managers appelés à mettre en œuvre une stratégie de bonne gouvernance intégrantles principes du développement durable, cette formation vise à donner au participant les savoirs, les méthodes et les outils luipermettant de fonder une démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE).

Les Membres de la CCIG bénéficient d’un rabais de 15% sur toute inscription au programme complet ou à un module isolé.n POUR EN SAVOIR PLUS : https://tinyurl.com/DasMaDu

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Mezphotographie

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7No11 Novembre 2021

De son côté, la Haute Ecole dupaysage, de l’ingénierie et del’architecture de Genève (HEPIA),en partenariat avec la HauteEcole de Gestion de Genève(HEG), la Fondation pour les ter-rains industriels (FTI) et l’Officecantonal de l’énergie (OCEN),lance un projet de recherchepour lequel l’expertise des entre-prises est sollicitée.

Financé par la plateforme de déve-loppement urbain de la HES-Genève, en partenariat avec l’office

de l’urbanisme, ce projet vise àinvestiguer les potentialités du bâti-ment multifonctionnel à Genèvecomme l’une des réponses possiblesaux défis du développement durablede la ville. À titre d’exemple, unbâtiment multifonctionnel regroupeen un seul volume, différents pro-grammes ou fonctions, tels que deslogements, des commerces, unecrèche ou une école, une salle defitness Cette mixité permet demutualiser des ressources et des ser-vices pouvant minimiser les coûts etréduire l’empreinte écologique.n

Les Membres intéressés à participer au projet de recherche sont priés dese rendre sur le site https://fr.surveymonkey.com/r/ColCCIG. Leurs réponsesresteront anonymes et ne seront utilisées qu’à des fins statistiques.

Les bâtimentsmultifonctionnels :un modèle pourl’avenir ?

Durabilité des villes

Impact du Covid-19 sur les PME La HES-SO lance une enquête sur l’impact du Covid sur les PME. Ellea pour objectif d’analyser les conséquences des mesures prises par lesautorités sur leurs activités et leur performance. Pour ce faire, ellesouhaite s’adresser aux entreprises de Suisse romande par l’intermé-diaire des chambres de commerce.

C’est ainsi que la CCIG remercie les Membres qui voudront bien répondreà cette enquête en cliquant sur : https://tinyurl.com/enquete-impact.

En cas de question sont à disposition :Christina Nicolas, collaboratrice scientifique [email protected] Brender, professeure [email protected]

PANDÉMIE

Un «bon» cadeau de Noël ! Le saviez-vous? Le «Bon Genève» constitue une sorte de porte-monnaie local, utilisable dans plus de 200 boutiques, restaurants etinstituts de soins locaux de Genève.

Autant dire qu’en cette longue sortie de pandémie, c’est un moyen intelli-gent de soutenir l’économie locale. Car avec un seul de ces bons, son déten-teur a accès aux produits ou prestations de commerces en tous genres.L’acheteur, lui, peut choisir la valeur des bons et même les personnaliser àsa guise. À noter que de nouvelles enseignes sont ajoutées chaque semaineà la liste. On le voit, le «Bon Genève» représente donc pour les entrepre-neurs une idée de cadeau de fin d'année utile à remettre à son personnel,sa clientèle ou ses partenaires, tout en soutenant l’économie régionale.

BON GENÈVE

Des cadeaux d’entreprise « localement vôtre» L’Etat de Genève lance lance une opération destinée aux entreprises. Celles-ci ont en effet l’occasion de com-mander, jusqu’au 30 novembre prochain, des «Bons du terroir» avec une réduction de 20%. De quoi offrir descadeaux de fin d’année avec une provenance locale!

Pour en savoir plus : www.geneveavenue.ch/fr/bons-geneve-terroir

BONS DU TERROIR

La 30e édition de la Marche del’espoir a débuté et se poursuivrajusqu’au 20 novembre 2021. Cetteannée, Terre des Hommes Suisse

se tourne vers les entreprises. LaCCIG est partenaire de cetteaction. C’est ainsi que, chaque jeudimidi, des collaborateurs participent à

une sortie collective sous la houlettede Marguerite Bouillet, responsablede projets au Département poli-tique. En voici la preuve !n

La CCIG en marcheMarche de l’espoir

www.lebongeneve.ch

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8Novembre 2021 No11

IMPRESSUM

Bulletin d’information destinéaux Membres de la CCIG.Paraît 12 fois par an, 3800 exemplaires

Responsable d’édition :Alexandra Rys

Rédaction:Mohamed Atiek, Marguerite Bouillet,Fabienne Delachaux, Nicolas Grangier,Béatrice Ojeda, Alexandra Rys,Erik Simonin

Publicité :HP media SA, tél. 022 786 70 00

Conception : ROSS graphic design

Impression : Atar Roto Presse SA, Satigny

Informations : [email protected]

Maison de l’économieBd du Théâtre 4 - 1204 GenèveTél. + 41 (0)22 819 91 11Fax + 41 (0)22 819 91 00www.ccig.ch

ÉDITEUR

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Agenda

Commerce international

Jeudi 18 novembre 2021 de 10h à 11h30 - en ligne

Market Focus : Philippinesn PROGRAMME ET INSCRIPTIONS : agenda.ccig.ch

Covid oblige, la participation

aux événements en présentiel

n’est possible qu’avec un

Certificat Covid. Les inscrits

sont priés d’être masqués pour

se présenter à l’accueil et de se

désinfecter les mains en

entrant à la CCIG. Le masque

pourra être retiré une fois

dans la salle.

Formation Export

Vendredi 3 décembre 2021 de 9h à 16h30 - CCIG

Accords de libre-échangeet origine préférentiellen PROGRAMME ET INSCRIPTIONS : agenda.ccig.ch

Mardi 7 décembre 2021 de 17h30 à 21h30

Four Seasons Hôtel des Bergues Genève

19e Evénement économique :Genève est-elle prêtepour la prochaine crise ?L’événement est réservé aux Membres de la CCIG et à ses invités.

n PROGRAMME ET INSCRIPTIONS : agenda.ccig.ch

Réseautage

Mardi 23 novembre 2021 de 17h30 à 19h 30 - CCIG

17h30 de la Chambren PROGRAMME ET INSCRIPTIONS : agenda.ccig.ch

Réseautage pour lève-tôt

Jeudi 9 décembre 2021 de 7h30 à 9h 30 - CCIG

7h30 de la Chambren PROGRAMME ET INSCRIPTIONS : agenda.ccig.ch

Formation

Jeudi 25 novembre 2021 de 8h à 10h - CCIG

Le réseautage productif :comment rencontrer l’autren PROGRAMME ET INSCRIPTIONS : agenda.ccig.ch

Table ronde

Mardi 30 novembre 2021 de 17h30 à 19h 30 - CCIG

Comment faire deson lieu de travail un havrede sécurité ?n PROGRAMME ET INSCRIPTIONS : agenda.ccig.ch

“BEAUTY LIES IN THE DETAILS OF THE GRANDEST STRUCTURES, AND THE FINEST.” OR A ÏTO,

CRE ATOR OF SHAPES, WE ARS TH E VACH ERON CONSTANTI N PATRI MONY.

PA

RTE

NA

IRES

BRONZE

ARGENT

OR

PLATINE

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