DU MARCHÉ L'immobilier séduit toujours autant · Le SNRT participe également avec la Direction...

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Date : N 36/2016 Pays : France Périodicité : Parution Irrégulière Page de l'article : p.36-42 Page 1/7 BARNES 1504337400506 Tous droits réservés à l'éditeur LES PRIX ET LES RENDEMENTS DU MARCHÉ L'immobilier séduit toujours autant P our Arnaud Dewachter, delegue genéral de l'Association fran- çaise des societes de placement immobilier (Aspim), « la collecte globale historiquement élevée des SCPI et des OPCI grand public confirme la complémentarité commerciale de ces vehicules qui différent par leurs caractéristiques techniques et fiscales En outre, ce succes démontre auss< bien le besoin des menages en epargne longue que la confiance de ces derniers dans ces fonds immobiliers qui benefi cient du label dû a la directive AIFM Ces nouveaux capitaux contribuent en contrepartie a financer les besoins immobiliers de plus en plus varies et modulables des entreprises et menages de notre pays Ils nourrissent donc un cercle durablement vertueux pour notre economie» L'année record des SCw et de belles perspectives 2015 est une nouvelle annee record pour les SCPI de rendement dont la capitalisation totale dépasse les 30 mil- liards d'euros depuis le troisieme tri- mestre 2015 La collecte se poursuit a un rythme dynamique, confirmant le succes des solutions d'investissement dans la pierre-papier Selon l'Aspim au cours des six premiers mois de 2015 les societes civiles de pla- cement immobilier ont bénéficie d'une collecte nette totale de 1 86 milliard d'euros, en augmentation sensible par rapport a la même période de 2014 (- 47,5%) qui constituait déjà un record historique Cette f orte hausse se remarque dans toutes les catégories de ces fonds immobiliers On remarque la tendance durablement élevée de cette collecte depuis quatre ans A compter de 2012, la collecte nette des SCPI au premier semestre a toujours ete superieure a 1,1 milliard ATTRACTIVE RECORD DES SCPI ET OPCI GRAND PUBLIC AU PREMIER SEMESTRE 2015 SCPI: 166 SCPI gérées par 27 groupes Capitalisation: 34,98 milliards d'euros Collecte nette: 1857,24 millions d'euros. Transactions sur le marché secondaire: 318,66 millions d'euros (soit 0,91 % de la capitalisation) Retraits non compensés: 7,9 millions d'euros Collecte brute: 2 183,87 millions d'euros (soit 6,24% de la capitalisation) Augmentation de capital: 1 8c millions d'euros par 51 SCPI de 24 groupes de gestion OPCI grand public: 11 OPCI grand public gérés par 8 groupes Capitalisation: 3,28 milliards d'euros. Collecte nette : 1 246,3 millions d'euros. Source Chiffres cles au 30 u n 2015 (statistique* Aspim l&f)

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LES PRIX ET LES RENDEMENTS

DU MARCHÉ

L'immobilier séduittoujours autantP

our Arnaud Dewachter, deleguegenéral de l 'Association fran-çaise des societes de placementimmobilier (Aspim), « la collecte

globale historiquement élevée desSCPI et des OPCI grand public confirmela complémentarité commerciale deces vehicules qui différent par leurscaractéristiques techniques et fiscalesEn outre, ce succes démontre auss< bienle besoin des menages en epargnelongue que la confiance de ces derniersdans ces fonds immobiliers qui beneficient du label dû a la directive AIFM Cesnouveaux capitaux contribuent encontrepartie a financer les besoinsimmobiliers de plus en plus varies etmodulables des entreprises et menagesde notre pays Ils nourrissent donc uncercle durablement vertueux pour notreeconomie»

L'année record desSCw et de bellesperspectives2015 est une nouvelle annee recordpour les SCPI de rendement dont lacapitalisation totale dépasse les 30 mil-

liards d'euros depuis le troisieme tr i-mestre 2015 La collecte se poursuit aun rythme dynamique, confirmant lesucces des solutions d'investissementdans la pierre-papierSelon l'Aspim au cours des six premiersmois de 2015 les societes civiles de pla-cement immobilier ont bénéficie d'unecollecte nette totale de 1 86 mil l iardd'euros, en augmentation sensible par

rapport a la même période de 2014 (-47,5%) qui constituait déjà un recordhistor ique Cette forte hausse seremarque dans toutes les catégories deces fonds immobiliersOn remarque la tendance durablementélevée de cette collecte depuis quatreans A compter de 2012, la collectenette des SCPI au premier semestre atoujours ete superieure a 1,1 milliard

ATTRACTIVE RECORD DES SCPI ET OPCI GRAND PUBLIC AU PREMIER SEMESTRE 2015

SCPI:166 SCPI gérées par 27 groupes

Capitalisation: 34,98 milliards d'euros

Collecte nette: 1857,24 millionsd'euros.

Transactions sur le marchésecondaire: 318,66 millions d'euros(soit 0,91 % de la capitalisation)

Retraits non compensés:7,9 millions d'euros

Collecte brute: 2 183,87millions d'euros (soit 6,24%de la capitalisation)

Augmentation de capital:1 8c millions d'eurospar 51 SCPI de 24 groupesde gestion

OPCI grand public:11 OPCI grand public géréspar 8 groupes

Capitalisation: 3,28 milliardsd'euros.

Collecte nette : 1 246,3millions d'euros.

Source Chiffres cles au 30 u n 2015 (statistique* Aspim l&f)

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d'euros Au 30 juin 2015 la capital:sation globale des SCPI approchaites 35 milliards d'euros (34977 millions)en hausse de 6 3% par apport au31 decembre 7014 date a laquelle levolume des SCPI avait franchi pour latoute premiere fois le seuil des 30 millards d eurosPour rappel le volume global des SCPIa ete multiplie par 4 43 par rapport a1999 3,04 par rapport 2004 et 1 84 parrapport a 2009

> Un marché secondaireactifAvec 3187 mil l ions d euros de partséchangées au cours du premier seméstrede2015 le marche secondaire dessocietes civiles de placement immobiher conna î t une evolution notable(+30 2%) par rapport aux six premiersmois de I exercice précèdent Rapporteau total de la capitalisation ce marchereste toutefois peu actif avec un tauxde rotation semestriel des parts mferieur a 1 % (O 91 %)S il est traditionnellement peu «profonc»le marche des parts de SCPI ne souffretoutefois d aucun problème de liquidite au 30 ju n 2015 les parts enattente de cessions dcs SCPI a capitalfixe se Iim talent a 80 56 mill ons d euroset les retraits non compenses des SCPIa capital variable a seulement 7 97 millions d euros

CAPITALISATION ET COLLECTE DES SCPI EN 2014^^^^^^__^^^^^___^^^^^^__^^^^^^^^__^^^^^_^^^^=^^_^^_^^^^^=Catégorie

BureauxCommercesSpécialiséesDiversifiées

I Total Immobilier d'entrepriseMalraux

Renovation

Borloo populaireRobien et Robien recentreGirardinZone de revitalisation ruraleScellier et Sellier BBC

Déficit foncier

Duflot

Autres SCPI^^^^^^^^^ •̂«•̂ •••••̂ •̂̂ •̂ ^^^^^^ •̂•̂ ^^^^

Total Immobilier résidentiel

Capitalisation 2014f «n MO

2220519

4640,72

331,48

2019 52

T^ 29196,91

34018

6694

9751

59347

100,33

1204

1826,66

18670

87,12

362,30_^^^^^^^^^^^_^^^^^^— ̂ -^^^^^^^_

3673,26

Collecte nette 2014(en MC)

1823,92437,22154 03315,63

2730,8062,49

-

-

-

-

-

-

8426415611,48

i ^^^^^^^^^^__^^_^^^_^^^^^^^^^_|

199,79Total général des SCPI 32870,16 2930,59

[es OPCI grand publicprennent leur placeLorganisme de placement collectifimmobilier (OPCI) accessible au grandpublic confirme de son cote sa remarquable montee on puissance ccnstatee depuis 2011La collecte nette globale des six premiers mois de I annee se monte a124630 mil l ions d euros contre

b é fc M • -i'i fil 11 -

813 32 millions d euros sur I ensemblede I exercice 7014 La mobilisation desgrands reseaux de banques et decompagnies d assurance expl que laprogression de la collecte de ce fondsd investissement immobilier pr ncipalement distribue sous forme d unitesde compte de contrats d'assurancevieAu 30 juin 2015 la cap tal isat ion desOPCI grand publ e se montait a3 28 mil l iards d euros en hausse de6057% par rapport a la fm 2014(2 04 milliards d euros)

Depuis le 1e juillet 2012, les performances des societes civiles de placement immobilier sont évaluées al'aune de trois nouveaux criteres mis en place parl'Association française des societes de placementimmobilier (Aspim), plus a même de refléter l'attractivite du placementLe TOP ou taux d'occupation financiere doit donnerune meilleure visibilité sur I attractive locative desbiens détenus sous le regime de la SCPI Pour le cal-culer, il faut diviser l'ensemble des loyers perçus, ainsique les indemnités compensatrices par le potentiellocatif global, c'est-à-dire le montant des loyers si l'en-semble du patrimoine est loue Si les biens ne sont pasoccupes, c'est la valeur locative de celui-ci, tel qu'es-timé par la societe de gestion, qui remplace le poten-tiel locatif global En instaurant une formule de calcul

unique pour exprimer la performance locative, te TOPdoit permettre une comparaison plus juste de l'attrac-tivite des différentes SCPI Le DVM ou taux de distri-bution sur valeur de marche sert lui a évaluer le ren-dement des SCPI en divisant les revenus sur une annéepar le prix moyen de la part Ainsi, ce sont les revenuset le prix moyen sur une annee complète qui sont prisen compte, et non pas seulement les revenus et le prixau 31 decembre, comme cela était le cas auparavantEnfin, le DVP ou taux de distribuable sur valeur dupatrimoine évalue les SCPI selon leurs derniers resul-tats, et non en fonction de leurs performances passées,pour obtenir une appréciation plus juste de la qualitéde la performance Le DVP s'obtient par la division duresultat distribuable au titre d'une annee par la valeurde la réalisation de la SCPI de 'annee précédente

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tes résidencescfe tourisme,mission qualitéD'après la lettre du Syndicat nationaldes residences de tourisme (SNRT),l'année 2015 devait être une anneede reference pour le tourisme tresbonne activite que ce soit en loisirs-l'été s'est prolonge jusque fm octo-bre-, ou en villes ou l'actvite a etesoutenueLes attentats de Paris et leurs repercus-sions dans le monde entier sont venusnous rappeler la fragilite de l'économietouristique annulations a Pans, annu-lations de groupes britanniques a lamontagne Maîs le secteur des resi-dences de tourisme, premier hébergeura la montagne, est reactif Conscientsdes atouts de leurs produits, les exploi-tants ont beaucoup travaille ensembleen 2015 pour conforter la pérennité deleurs outils de travail Ils sont convaincusque cela passe par une meilleure com-munication avec les investisseurs unecharte de bonnes pratiques relationspropriétaires a été élaborée et remiseaux pouvoirs publics et aux fédérationsde proprietaires, fin novembreLe SNRT participe également avec laDirection generale des entreprises(DGE), la Direction génerale de laconcurrence, de la consommation etde la repression des fraudes (DGCCRF)et les proprietaires a un groupe de tra-vail qui analyse les différentes etapesdu montage d'une residence de tou-risme pour rappeler la loi et faire despropositions d'améliorations aux diffé-rents niveauxEnfin, en interne, les exploitants travail-lent avec les promoteurs et les commer-cialisateurs sur l'économie même dumontage pour sécuriser les loyersCes différents chantiers devraient per-mettre d'améliorer les conditions d'ex-ploitation des residences de tourismeen 2016Sur le plan immobilier, les principauxobjectifs du secteur restent la renova-tion du parc existant, et un developpe-ment maîtrise Les residences de tou-

risme ont atteint l'âge de la maturité etse doivent de mieux faire connaître leurveritable identité, leurs réalisations etla place qu'elles ont prises dans ledeveloppement de l'industrie touris-tique La qualite des exploitants est plusque jamais la cle de voûte de ce mar-che L'exploitation des residences detourisme procure 20000 emplois directset environ 30000 emplois indirects Aurythme actuel, leur construction procure15000 emplois supplémentaires, soit untotal de 65000Le patrimoine évalue a 30 mi l l iardsd'euros est finance en grande partie parl'épargne privee, le parc appartenant a85% a des particuliers, 5% a des exploi-tants individuels et 10% a des investis-seurs institutionnels

Les residences de tourisme et héber-gements assimiles représentent 21 %du parc de l'hébergement commercialen «dur», contre42% en hôtellerie clas-sée (1 229000 hts), 26% en meubles(752000lits réferences en agences) et8% en villages de vacances (245000lits) Plus de deux mille trois cents rési-dences sont construites en France,representant plus de 775000 litsCe sont les premiers hébergeurs a lamontagne

> Des attraits indéniablesDu point de vue de l'investisseur immo-bilier, la residence de tourisme repré-sente tout d'abord un investissementavantageux, notamment grâce a- un apport de capital moins lourd quedans les formules traditionnelles d'in-vestissements immobiliers prix initialmoins eleve en bénéficiant de la recu-peration de la TVA, souvent d'une

avance sur loyer et dans certains casd'une reduction d'impôt (Censi-Bou-vard etc),- l'absence de contraintes de gestionle promoteur se charge des formalitésliées a la vente et organise l'exploitationpour assurer un seuil minimum de ren-tabilité net de toutes charges de ges-tion courante,- l'utilisation personnelle la possibilitéde disposer de son bien ou d'un bienéquivalent, plusieurs semaines par anNi hôtel ni club, la residence de tou-risme est pour l'occupant une formuled'hébergement prêt-a-vivre, garantis-sant la qualite et le confort tout en pré-servant l'indépendance Line formuleastucieuse développée fortementdepuis quèlques annees, grâce a sesatoutsS'il y a aujourd'hui plus de 14 millionsde clients, la repartition en est la sui-vante- 50% de familles en vacances (un tauxqui peut même atteindre 90% enpériode scolaire) qui apprécient uneintimité préservée,- 20% de sejours entre amis, notam-ment des couples et des bandes d'amisqui s'y succèdent pour profiter des acti-vites sportives et se retrouver ensemble,sans contrainte,-10% de seniors qui l'apprécient toutel'année pour le tourisme, les activitesculturelles, maîs aussi la tranquillité etla securite de la formule Sans oublierles prix doux en basse saison,- 20% d'hommes d'affaires, maîs aussi

, CHIFFRES CLES DESRESIDENCES DE TOURISME

Les résidences de tourisme,ce sont :2303 résidences191 965 appartements791 246 lits

Taux d'occupation (sur 9 mois):63,2%

Durée de séjour moyenne:4,3 jours

Pourcentage de clients étrangers:25,2 vo

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des personnalités reception 24 heuressur 24, salles de seminaire, telephoneacces Internet, réservation de specta-cles, services a la carte Autant de ser-vices qui fidélisent le voyageur d'af-faires, dont le taux de frequentationatteint en ville les 50%Egalement, certaines personnalitéstel les qu Elton John ou ZinedmeZidane, boudent les grands palaces etchoisissent les residences de tourismeautant pour leur commodité que pourleur discrétion,- 25% de clientele étrangère, attiréeprincipalement par les villes et les sportsd'hiver et qui vient en majorité d'Eu-rope Par ordre décroissant ce sont lesvacanciers belges, allemands, italiensbritanniques, hollandais

Ehpad, un secteurà développerAccroissement de la popjlation, progres de la medecine et ameliorationdes conditions de vie aidant, l'espé-rance de vie des Français ne cesse des'accroître et, selon les derniers chiffresde l'Insee, se situait a 78,2 ans pour leshommes et pres de 84,9 ans pour lesfemmes Conséquence le viei l l isse-ment de la population est inéluctableEn 2020, plus de 20% de la populationdevrait avoir plus de 65 ans, contre6,4% en 2005, et 9% plus de 75 ans,contre 8% en 2005Toujours selon I Insee, 900000 per-sonnes sont aujourd'hui dépendantesmaîs 1,2 million devraient l'être a I ho-rizon 2040 La canicule de l'été 2003 a,d'ailleurs, cruellement rappelé qu'il n'yavait pas que des seniors dynamiqueset bien portants, maîs un certain nom-bre de personnes âgees pour lesquellesla solidarite familiale n'avait malheureu-sement pas joue son rôle Pas plus quela solidarite collective, d'ailleursAdapter les logements au handicap ettrouver des aides a domicile (cuisine,menage, par exemple) apportent évi-demment un soutien temporaireMaîs la dependance augmentant avec'âge, il est difficile d'échapper a la mai-

son de retraite

> Un manque cruelde chambresSur la décennie, il manque 100000 litsen residences pour personnes âgeesLes besoins sont si importants que c'estsans doute un des marches les plussécurisants pour l'investisseur D'où l'in-térêt d' investir sur ce segment desEphad, qui reste, malgre tout, tresconfidentielLouverture d'un tel etablissement, quiest médicalise, reste contingentée etnécessite des autorisations administra-tives lourdes, notamment de la Ddass(direction departementale des affairessanitaires et sociales) L'investisseur nerisque donc pas de problèmes

Dans un Ehpad, c'est-à-dire une resi-dence offrant des services paramédi-caux, l'investisseur est assure d'obtenirun revenu régulier, en prevision de saretraite, par exemple ll acheté unechambre dont la superficie fait le plussouvent entre 20 et 25 rn , parfois plusLe ticket d'entrée se situe entre80000 et 110000C HT en fonction desregions La chambre, louée meublee aune personne âgee dépendante, estconfiée par bail a un exploitant pourune duree qui var ie de neuf a douzeans L investisseur se trouve a nsi placesous le regime du loueur en meubleprofessionnel (LMP) ou du loueur enmeuble non professionnel (LMNP) avecles avantages qui sont lies a ces deuxstatuts

> Une forte rentabilitéLa rentabilité est un élément essent eldans un invest issement Ehpadpuisqu'elle est en regle generale plusélevée que sur des investissements

locatifs traditionnels Dans un contexteou les rentabilités locatives sont plutôta la baisse, l'investissement sous statutde loueur en meuble dans un Ehpadprend encore plus de sens la renta-bilité procurée par un bon bail com-mercial permet a l'investisseur d'éco-nomiser nombre de charges liées al'exploitation de son investissementet endossées par le gestionnaireCette rentabilité est alors bien supe-rieure a des rentabilités immobilieresclassiques f inales, apres déductiondes frais de gestion, des frais d'entre-tien et de l'ensemble des chargesdites locatives De plus, la rentabilitéd'une operation en Ehpad s'entendnette de fiscalité immobiliere sur unetres longue période, a la differencede la plupart des autres investisse-ments immobiliers locatifs dépendantdu regime de droit commun des reve-nus fonciersEnfin, l ' invest issement en Ehpad,comme tout investissement immobilier,fait jouer a plein l'effet de levier lie aucredit et permet a l'investisseur d'ob-tenir un rendement interne fort intéres-sant au regard des sommes qu'il a réel-lement immobil isées On peut enattendre environ 4%

Les résidences pourseniors, expansionà venirLes residences avec services poursen io rs ciblent les individus âgésd'environ 75 ans désireux de bénéfi-cier de la plus grande autonomie etde conserver une véritable vie priveedans un cadre sécurisant gardien-nage 24 heures sur 24, telesurveil-lance, logements équipes d'une son-nette d urgence, et dans certainesrésidences, presence d'une gouver-nante La palette de services à la cartepeut être plus ou moins large restau-ration, coiffeur, pédicure, salle com-mune de loisirs, animations, accom-pagnement en voiture, assistancepour les tâches administratives, ser-vice d'entretien >

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Les logements individuels a la venteou a la location vont généralementdu studio jusqu'au trois-pieces Le for-mat le plus fréquent est un deux-pièces de 40 m2

Même si sa part reste faible, le secteurdes residences pour seniors compareaux autres types d hebergement desti-nes aux personnes âgees trouve pro-gressivement sa place dans ce paysagerésidentiel il devrait même progresserde 55% a l'horizon 2015, passant de374 a 580 unites, pour un total de50DOO logementsA plus long terme, a fin 2020, plus dequatre cents residences seniorsdevraient entrer en exploitation Celapermettrait alors d'atteindre mille uni-tés a la fin 2020, pour un total de83000 logements En plein essor, cemarche attise les convoitises Seuls laqualite de l'exploitant, son savoir-faireet son antériorité sur le marché permet-tent la pérennisation du modele Eneffet, ce « menage a trois » - entendezpar la investisseur occupant et exploi-tant- ne peut fonctionner que si lesresidences tournent, affichent un tauxd'occupation maximal et sont doncrentables La taille minimale d'une resi-dence est de quatre-vingts logementsde façon a pouvoir absorber les coûtsde fonctionnement Comme il s'agitavant tout d'un bien immobilier, sonemplacement est donc pr imordial ,d'autant qu'on sait que les occupantssont des personnes âgees moins aisé-ment mobiles La residence doit doncêtre en ville, bien desservie par destransports proche des commerces etdes professionnels de sante

> Une alternative crédibleau domicile « historique »Pour Xerfi-Precepta (etude «Les resi-dences seniors a l'horizon 2020 - Linmarche très attractif en quête de légi-timité»), la residence se pose commeune alternative crédible au domicile« historique » dans les phases de mobi-lite choisie- « facultative » ll s'agit notamment derepondre a des envies de conforts natu-rel (attractivites des littoraux, des lieuxtouristiques, de l'Ile-de-France, de la

campagne et ses terroirs ) et maté-riel/immobilier (amenagement et sur-face de l'espace de vie) émanant deseniors «act i fs» (60 74 ans environ)C'est le cas, par exemple, des villagesde maisons, comme Les Villages d'Or,Les Senionales village ou les Hameauxde campagne,-«preveni r» Ce type de mobil iterepond a une volonté de rompre un iso-lement et de renouer un lien social,ainsi qu'a un besoin de securite maté-rielle et physique (notamment apress'être fait mal ou peur) Les seniors«fragilises» (cœur de cible de la plupartdes concepts résidence pour seniors)localisés dans des zones pén-urbaines,voire rurales, et soucieux de se rap-procher du centre des v i l les ou decentres-bourgs sont réceptifs a desoffres immobilieres remplissant de telscriteres L'exemple est celui des resi-dences d'appartements local iséesen centre-ville proposées par la majeurepartie des operateurs du marchedes residences seniors, maîs aussi despetits villages de maisons repondant ades besoins ruraux comme les villagesSairenorD'après cette même etude, tandis quele montant moyen mensuel de laretraite d'un Français s 'établ i taujourd'hui a environ 1 300€, les resi-dences pour seniors proposent destarifs en location a partir de 550C parmois pour les residences seniors nou-velle generation « tout a la carte » et apartir de 900€ pour les residences

seniors nouvelle generation avec soclede services Dans les residences seniors«ancienne generation» en syndic decopropriete, les loyers tout compris nesont jamais inférieurs a 2000€

Les résidences pourétudiants, une fortedemandeLes residences services pour étudiantsrepondent a la penurie de logementsa laquelle sont confrontés les jeunesCe placement immobilier gere par unesociete spécialisée procure un rende-ment annuel de l'ordre de 4,5%Implantées pres des universités et desgrandes ecoles, ces residences sontconstituées essentiellement de studiosd environ 18-20 rn A la difference d'unlogement vide dans un programmebanalise, les investisseurs acquièrent unlogement meuble dans une residenceavec services Le gardiennage, une sallede petits-déjeuners, éventuellementune salle de sport ou une laverie consti-tuent les services qui facilitent la vie desétudiants Lexploitation de la residenceest confiée a un bailleur professionnelpar bail commercial pendant neuf aonze ans C est lui qui gere l'établisse-ment et verse les loyers a l'investisseur,déduction faite des frais et de sa margecommerciale Avant d'investir, il fautdonc vérifier son antériorité et sa sur-face financiereA priori évident maîs pas toujours res-pecte, I emplacement de la residence

Comment quantifier l'impact environnemental d'un bien9 Les acquéreursy sont-ils sensibles aujourd'hui? La réponse est dorénavant positive Engrande couronne, un bien dont l'étiquette est A ou B a 95% de chancesde se vendre 1 à 70/i plus cher qu'un bien dont l'étiquette est D, touteschoses égales par ailleursA l'inverse, un bien situé à Paris avec une étiquette F ou G peut subir unedécote de 1 à 3% Chaque lettre du diagnostic de performance energé-tique (DPE) a un impact moyen de 5 sur les maisons en province, et d'àpeine 3% sur les appartements et sur tes biens situés en Ile-de-France!Pour l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe),la valeur verte représente de 5 à 22% de la valeur vénale (en rénovation)et elle représente environ 5,5% du coût de construction (soit en moyenne,13500t par appartement).

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doit être proche d'un lieu d'études etdisposer d'un bon reseau de transportsen commun En investissant dans uneresidence services pour étudiants, lespart icu l iers ont acces au statut deloueur en meuble non professionnel(LMNP), en Bouvard ils ont droit a unereduction d'impôt de 11 % pour lesinvestissements réalises en 2016, dansla limite d'un montant annuel d'inves-tissement limite a 300000C, tout enpouvant également récupérer la TVA autaux de 20% ayant greve le prix d'achat

Bonne santépour les bureauxAvec pres de 709900 rn commerciali-ses sur ce seul trimestre, le marchefrancilien des bureaux achevé l'annéesur sa meilleure performance depuisfm 2012, selon l'analyse du departe-ment Recherche de Cushman & Wakefield dans sa derniere note de conjonc-ture « Cles du marche de bureaux enIle-de-France» Ce tres bon resultatpermet d'afficher un volume annuel detransactions de 2,2 millions de metrescarres en hausse de 1 % par rapport a2014 Apres un premier semestre diffi-cile, cette remontée spectaculaire desvolumes de commercialisation s'ex-plique, in fine par la conjonction dedeux facteurs- une tres bonne tenue du marche pari-sien et plus particulièrement de celui duquartier central des affaires (UCA) Lacapitale, toujours tres en vogue auprèsdes entreprises concentre ainsi949000 m' de bureaux places, soit43% de la performance regionale LeUCA conserve sa bonne dynamiquesur le créneau des petites et moyennessurfaces et termine l 'année sur unvolume de 449000 rn de bureaux places(+18% d'une annee sur l'autre)- le retour en grâce de la boucle suddu croissant ouest Suivant une annee2014 en demi-teinte (153000m2), cemicromarche revient sur le devant dela scene avec un volume annuel detransact ions proche de 293000 m2

Avec neuf mouvements sur des sur-faces supérieures a 5000mJ dont trois

(OCDE, La Poste et Accor) de plus de30000 m2, la boucle sud retrouve sonrang dans le classement des territoiresattractifs pour les entreprises Onobserve la même tendance positive surle secteur pen-Defense ou, la encoreles grands mouvements ont fait toutela differenceA l'inverse, les autres secteurs, commeLa Defense (141 DOO rn places) ou encorela premiere couronne (183000 rn commercialises) ont vu leurs resultats baisserd'une annee sur l'autre (respectivement41% e t - 2 2 % ) et ce principalement

faute de transactions d'envergurePeu de changements sont a releverquant aux valeurs locatives faciales detransactions de bureaux neufs ourestructures sur le marche francilienOn notera la progression des loyers aParis UCA (+3% en un an), ou la penuriede bureaux de classe A tire les valeurs ala hausse, alors que sur les autres arron-

TOP 10 DES QUARTIERSDE BUREA"

Pourcentage des recherchesà Paris

1 Saint-Lazare: 18%2. Etoile - Champs Elysées: 17,5%3. Pyramides - Opéra - Bourse 11,5%4 Malesherbes - Monceau - Pereire: 9%5. Sentier-Châtelet: 8%6 République. 7%7.Cadet - Poissonnière 6%8. Bastille: 3%9. Convention - Montparnasse : 3 %iodation: 2,5%Source bureauxlocaux corn

dissements ou secteurs, l 'heure estencore aux ajustements a la baisseCote bureaux de seconde main, lamoyenne francilienne enregistre unehausse de 3% qui s'explique par lepositionnement de plus en plus fré-quent des utilisateurs sur des surfacesde facture récente tant a Paris que dansle croissant ouest, ou encore en pre-miere couronne est Ces valeurs bcatives faciales sont toujours accompa-gnées par des franchises de loyer del 'ordre de 22% en moyenne, ces«incentives» varient de 15 a 30% duloyer fac ia l se lon les micromarchesconsidères

> Le quartier central desaffaires (QCA), hyperactifLhyper activite du marché du QCAparisien fait fondre l'offre immédiate,tombée a seulement 308000 m" fin2015 ( -17% d une annee sur l'autre)Cette contraction des disponibilités estle marqueur tant du marche parisienque de celui La Defense (362000 n¥ enrepli de 11 % sur l'année), ou l'absencede livraisons de nouveaux immeublespermet a l'offre existante de se résor-ber La tendance est identique en bou-cle sud (-10% en un an) et sur le secteurde Neuilly-LevalloisAilleurs les disponibilités immédiatesde bureaux sont plutôt stables et lestaux de vacance continuent de présenterun contraste saisissant entre Paris (4,6%),La Defense (11 %) ou le croissant ouest(12,5%) La reprise des l ivraisons debureaux en 2015 (1,1 million de metrescarres) va être suivie par un nouveaurepli des 2016 (840000 m2 attendus,»

Date : N 36/2016

Pays : FrancePériodicité : Parution Irrégulière

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BARNES 1504337400506Tous droits réservés à l'éditeur

> maîs seulement 281 000 rn encore dis-ponibles) Aux 810000 rn de bureauxde premiere main actuellement vacantss'ajoute un million de metres carres enchantier et livrables entre 2016 et 2018Cette offre neuve ne suffira pas a couvrirles besoins des uti l isateurs, grandsconsommateurs de ce type de surfaces,instrument privilégie dans la rationali-sation de leurs coûts d'occupation

Le lux? esten pleine formeDans le monde, on compte 34 millionsde mil l ionnaires, dont 123800 per-sonnes au patrimoine de plus de 50 mil-lions de dollars et 45000 personnes quidétiennent plus de 100 millions de dol-lars En un an, leur nombre a augmentede 2 6 mill ions dans le monde, selonl'étude annuelle du Boston ConsultingGroup sur la richesse mondialeFace a la toute-puissance de Londreset New York, Paris résiste et conserveune place de choix dans le coeur desinvestisseurs internationaux, notam-ment en raison de ses prix moins élevéset qui ont récemment baisse en quatreans ils ont perdu environ 15% pour lesbiens d'une valeur superieure a 1 milliond'euros et jusqu'à -25% pour les bienssuperieurs a 4 millions d'euros« Contrairement aux autres grandescapitales, Paris ne subit pas de variationsmajeures a la hausse ou a la baisse,aucun risque de bulle ne se profile, lesregles qui caractérisent son marche nesont pas spéculatives et ne dépendentni de la Bourse, ni d'excès de construc-tion», indique Thibault de Saint-Vincent,président de Barnes, une spécialise dansles biens de prestige2015 marque la reprise du marcheimmobilier en nombre de ventes (+20%globalement) La conjoncture econo-mique et fiscale moins floue, des condi-tions de taux d'intérêt faibles et des prixmesures ont permis ce regain d'activitéDans ce contexte 2016 se presente aumieux et le début d annee s'annoncedéjà sur une tendance toujours positiveMême si certains phénomènes politico-économiques risquent de perturber le

marche s'ils devaient s'accentuer (chutedes prix du petrole entraînant la fragili-sation des clients du Golfe, attentats,etc ), Paris reste l'une des regions les plusattractives au monde, y investir dans l'im-mobilier demeure une valeur sûrePresque tous les segments de marchesont concernes par cette reprise, etmême les biens d exception ont béné-ficie du retour de certains étrangers(Américains, Sud-Américains, ressortis-sants du Moyen-Orient, Pays de l'Est,Chinois ) 2015 a vu le retour d'uneclientele de plus en plus fortunée, avecdes budgets souvent superieurs a10 millions, voire au-delà de 20 millionsd'euros Les clients d'origine chinoise,singapourienne, indonésienne, ma îsaussi malaisienne, sont de plus en plusnombreux a souhaiter realiser desinvestissements immobiliers a Pans,symbole d'un art de vivre et de la qua-lite de la pierreMaîs les exigences sont tres précisesune vue dégagée, une villa privee etsécurisée ou un emplacement sur uneavenue a l'abri des regards, des pres-tations de haut standing de beauxvolumes (superficies comprises entre400 et 800 m2), et une façade d'immeu-ble ainsi que des parties communes detres belle factureLes biens recherches par cette clientelesont des hôtels part culiers ou des mai-sons contemporaines, situes dans lesVl6, VIIe, VIII" et XVI- arrondissements, et

vendus dans une fourchette de prixcomprise entre 8,5 et 15 millions d'eu-ros Seul bémol, ces biens sont rares etn'offrent pas toujours les criteres deconfort, de services et d'équipementsauxquels est habituée la clientele inter-nationale haut de gamme Paris doitaussi soigner son image du luxe et duprestige dans I immobilier

> Lieux de villégiatureLes adresses de villégiature sont égale-ment tres courues, même si la clientelese fait plus pointilleuse La Côte d'Azurredevient a t t rayante le depart desRusses et des Italiens a mis a mal le mar-che Maîs grâce a un retour a des prixraisonnables, Barnes constate unereprise des transact ions sur la Côted'Azur, a Saint Tropez et Cannes depuisle premier trimestre 2015La montagne séduit toujours, même sile temps des prix atteignant des som-mets est révolu Les Russes, prêts a payertout a n'importe quel prix, sont partisLes Anglais reviennent, maîs plus exi-geants Les biens les plus prises tien-nent leur valeur, ma îs doivent êtreuxueux, spacieux, dans un etat irrépro-chable et au goût du jour Sachant quedans une station, trois personnes surquatre sont des non-skieurs, la detenteet le bien-être sont privilégies Un cha-let sans piscine interieure sans espacesoin, dote d'une decoration désuète netrouve que difficilement preneur ' .