DU AU NOVEMBRE 2016 - tourisme93.com · November x Compé-s enfin ... D’ADEL ABIDIN I IRAK I...

19
Au cinéma LE TRIANON Place Carnot 93230 Romainville DU 4 AU 15 NOVEMBRE 2016 Infos & réservations : www.noisylesec.fr I www.cinematrianon.fr Festival du film franco arabe Noisy le Sec PHOTO DU FILM HALAL LOVE DE ASSAD FOULADKAR DE NOISY-LE-SEC 5 e ÉDITION PARRAINÉE PAR LE RÉALISATEUR COSTA-GAVRAS En partenariat avec

Transcript of DU AU NOVEMBRE 2016 - tourisme93.com · November x Compé-s enfin ... D’ADEL ABIDIN I IRAK I...

Au cinémaLE TRIANON Place Carnot 93230 Romainville

DU 4 AU 15NOVEMBRE 2016Infos & réservations :www.noisylesec.fr I www.cinematrianon.fr

Festival du film franco arabeNoisy le Sec

PHO

TO D

U F

ILM

HA

LAL

LOV

E D

E A

SSA

D F

OU

LAD

KAR

DE NOISY-LE-SEC 5e ÉDITION PARRAINÉE PAR LE RÉALISATEUR COSTA-GAVRAS

En partenariat avec

L’ÉDITO DE LA

URENT RIVO

IRE,M

AIRE D

E NO

ISY-LE-SEC

Madam

e, Monsieur,

Pour la 5e année consécutive, N

oisy-le-Sec se met à l’heure du ciném

a avec cette nouvelle édition du Festival du film

franco-arabe de Noisy-le-Sec, en

partenariat avec la Ville d’Amm

an en Jordanie, l’Ambassade de France

et l’Institut Français de Jordanie, la Royal Film C

omm

ission de Jordanie.

Avec un parrain de renomm

ée mondiale, le réalisateur C

osta-Gavras, le

Festival de Noisy-le-Sec poursuit son installation dans le paysage culturel

national et international.

Lors des 4 premières éditions, le public est venu toujours plus nom

breux découvrir des œ

uvres cinématographiques venues de tous les pays du

Maghreb et du M

oyen-Orient. Les réalisateurs, acteurs, producteurs, de

toutes nationalités nous ont fait découvrir leurs cultures à travers leurs œ

uvres : Timbuktu nom

iné aux Césars, prix du m

eilleur film étranger

aux Oscars, Fatim

a, César du m

eilleur film en 2016, ont été projetés à

Noisy-le-Sec avant leur succès.

Pour la 2e année consécutive nous serons associés à l’Institut du M

onde Arabe, qui renouvelle ainsi son soutien à notre program

mation.

En effet, le Festival de Noisy-le-Sec continue de proposer autant

« d’avant-premières », de film

s inédits, de courts-métrages —

cette année en partenariat avec l’Institut des C

ultures d’Islam —

de rencontres avec des acteurs, des réalisateurs…

Vous le savez, Noisy-le-Sec est une ville de culture, résolum

ent ouverte sur le m

onde. Les événements qui secouent notre pays com

me le m

onde nous incitent toujours davantage à être un pont entre les cultures pour favoriser la com

préhension, la découverte et les échanges.

Alors à vous tous, venez découvrir, échanger, apprendre durant ces 12 jours riches en ém

otions !

Bon Festival à toutes et à tous.

Laurent RivoireM

aire de Noisy-le-Sec

Vice-président de la Métropole du G

rand Paris

LE MO

T DU PARRA

IN

COSTA

-GAVRA

SQ

uarante sept ans après la sortie de son mythique

thriller Z, Costa-Gavras continue à s’engager et à

dénoncer le cynism

e de ceux

qui se veulent les

maîtres du m

onde.

Le goût de Costa-G

avras pour les faits politiques et historiques apparaît dès son deuxièm

e film, Un hom

me de trop, consacré

à la Résistance — une période qu’il explorera de nouveau dans

Section spéciale en 1975 — m

ais c’est avec son troisième film

, Z (1969), réquisitoire contre la dictature des colonels en G

rèce, qui lui a valu l’O

scar du meilleur film

étranger et le prix du jury à C

annes, qu’il se forge une réputation de grand cinéaste engagé. Parm

i cette série de films politiques, citons encore

L’Aveu (1971), qui revient sur les procès staliniens, offrant à M

ontand, traqué et torturé, un de ses rôles les plus marquants, État de siège (Prix Louis Delluc 1972),

qui évoque les agissements de la C

IA en Amérique latine, M

issing avec Jack Lemm

on, sur la disparition d’un journaliste am

éricain après le coup d’État d’Augusto Pinochet au Chili, qui a reçu la Palm

e d’Or

à Cannes en 1982, ou encore Hanna K sur le conflit du Proche-O

rient, et le très controversé Amen,

César du M

eilleur scénario en 2003, dans lequel il dénonce le silence du Vatican sur l’extermination

des juifs. Ces dernières années, le réalisateur franco-grec a abordé d’autres sujets et réalise des film

s plus sociaux, com

me Le Couperet (2005) et Le Capital (2012), critiques de la société capitaliste.

Mais pour lui « tout est lié. O

n ne peut pas dissocier le social, l’économique, du politique. Je pense

que tout est politique » analyse-t-il. Engagé, C

osta-Gavras l’est aussi en faveur du ciném

a : aujourd’hui Président de la Ciném

athèque pour la seconde fois, il se bat pour la sauvegarde du ciném

a, pour montrer les film

s et pour défendre les cinéastes privés de liberté.

« Parrainer le Festival du film franco-arabe de N

oisy-le-Sec, c’est lui donner ma

caution, comm

e cinéaste et comm

e citoyen. Le monde arabe, cette entité plurielle,

diversifiée, a besoin de nous montrer ses im

ages, loin des préjugés et des visions m

édiatiques stéréotypées. Les réalisateurs ont la lucidité et le recul nécessaires pour nous offrir une vision plus « objective » de ce m

onde en plein changement.

Notre quotidien se noie sous les inform

ations de ce qui nous divise ; aller au Festival du film

franco-arabe, c’est une belle manière de voir ce qui nous unit. »

Costa-Gavras / PA

RRAIN

DU

FESTIVAL

23

5595

Rifqi Assaf est un réalisateur et scé-nariste jordanien dont plusieurs film

s ont été prim

és : The View, Am

man

in Red comm

e écrivain et réalisa-teur, puis com

me scénariste pour les

courts-métrages The Last Patch et A

Cold Morning in N

ovember (prix

du jury et prix du public à la Com

pé-tition de courts-m

étrages jordaniens / FFFA 2014) et enfin The Parrot, vainqueur du prix Robert Bisch. The Curve est le prem

ier long-métrage

de Rifqi Assaf. En phase de produc-tion, le film

a obtenu un soutien du Jordan Film

Fund et du Arab Fund for C

ulture and Arts.

RIFQI A

SSAF

JORDAN

IE | 2015 | 1H21

ARABE SOUS-TITRÉ FRAN

ÇAISAVEC

ASHRAF BARH

OUM

, FATINA LAYLA, M

AZEN M

OUADAM

, ASH

RAF TELFAH

Trois âmes déplacées se lancent dans un voyage à travers la

Jordanie tout en discutant de leur passé trouble, de leurs craintes et de leurs espoirs pour l’avenir. Radi est jordanien d’origine palesti-nienne. Solitaire, il vit reclus dans son m

inibus. Un peu malgré lui,

il prend en charge Laila, d’origine syrienne, récemm

ent divorcée et qui veut rejoindre Dam

as. Ils rencontrent Sami, un artiste libanais

en panne de voiture…

Impressionnant prem

ier film de Rifqi Assaf, une m

éditation lyrique sur le voyage perpétuel qu’est l’exil et une plongée au cœ

ur de cette partie du M

oyen-Orient.

THE CURVE (A

L MO

NATA

F)D

E RIFQI A

SSAF

EN PRÉSEN

CE DU RÉALISATEUR

Vendredi 4 novembre à 19h30

5

Soiréed’ouverture

en présence de

COSTA

-GAV

RAS

PARRA

IN du FESTIVA

L

EN AVA

NT-PRO

GRA

MM

E :

PROJEC

TION

DE C

OU

RTS-MÉTRA

GES PRIM

ÉS PAR LE JU

RY LO

RS DU 22

E FESTIVAL DU

FILM FRA

NC

O-A

RABE D’A

MM

AN

(JO

RDANIE), EN

PRÉSENC

E DES RÉALISATEURS : = STA

TEMEN

T N°1 DE KARAM

ABU ALIY Prix du jury Docum

entaire= W

HERE IS A

L-RABEE DE M

URAD ABU AISHEH

Y Prix du jury Fiction

LE PROPH

ÈTE D

E ROG

ER ALLERS

Samedi 5 novem

bre à 13h45et m

ercredi 9 novembre à 14h30

ÉTATS-UNIS I 2015 I FILM

D’ANIM

ATION

I 1H30 I VF

Sur l’île fictionnelle d’Orphalese, Alm

itra, une petite fille de huit ans, rencontre M

ustafa, prisonnier politique assigné à résidence. Contre

toute attente, cette rencontre se transforme en am

itié. Ce m

ême jour,

Mustafa est libéré pour être escorté au bateau qui le ram

ènera vers son pays natal. Sur son chem

in, Mustafa partage ses poèm

es et sa vision de la vie avec les habitants d’O

rphalese. Almitra, découvrant

que les gardes ont menti à son am

i, va faire tout son possible pour le sauver.

Adaptation libre du recueil de poèmes de l’écrivain libanais Khalil

Gibran, ce long-m

étrage articule neuf paraboles autour de l’histoire du poète M

ustafa, emprisonné pour son goût de la liberté. Intro-

duites par les paroles du personnage, ces séquences oniriques nous plongent dans des univers aussi divers que le sont ses réalisateurs, puisque chaque histoire est dessinée par un artiste différent, de Joan Sfar (Le chat du Rabin) à Bill Plym

pton (Les amants électriques), en

passant par Tomm

Moore (Le chant de la m

er). Eblouissant, poétique et foisonnant, ce film

interroge et émeut tout à la fois.

6

CON

TRE-POUVO

IRSD

E MA

LEK BENSM

AIL

RENCO

NTRE AVEC LE RÉA

LISATEURSam

edi 5 novembre à 16h15

Malek Bensm

aïl est né à Constan-

tine (Algérie) en 1966. Très tôt il a tourné des film

s en Super 8. Depuis ses études en ciném

a à Paris et sa form

ation aux studios Lenfilm

à Saint-Pétersbourg, il s’est consacré à la réalisation de docu-m

entaires. Tous ses films sont liés à

l’histoire de son pays. Applaudis par la critique, ses film

s ont reçu des prix dans de nom

breux festi-vals autour du m

onde. Son dernier long-m

étrage, La Chine est encore loin (2010) a rem

porté le Grand

Prix du Dokfilmfestival de M

unich et le Prix du Jury au Festival des 3 C

ontinents. Avant cela, Alié-

nations (2004) lui avait valu le Library Aw

ard au Festival du Ciné-

ma du Réel et le Prix M

agnolia au Festival de Shanghaï.

MA

LEKBEN

SMA

ÏL

ALGÉRIE I FRAN

CE I DO

CUM

ENTAIRE I 2016 I 1H

37ARABE SO

US-TITRÉ FRANÇAIS

Après vingt années d’existence et de combats pour la presse indé-

pendante algérienne, Malek Bensm

aïl pose sa caméra au sein de la

rédaction du célèbre quotidien El Watan, nécessaire contre-pouvoir

à une démocratie vacillante, à l’heure où Bouteflika s’apprête à

briguer un quatrième m

andat. Une rencontre avec celles et ceux qui font le journal, leurs doutes, leurs contradictions, leurs soucis perm

anents de faire, chaque jour, un journal libre et indépendant. Une réflexion sur le travail et la pensée journalistique.

Malek Bensm

ail filme des hom

mes et des fem

mes qui continuent de

s’indigner, d’interroger les zones sombres de leur pays, l’Algérie,

rivalisant d’imagination pour poursuivre leur travail d’investigation, de

journalistes, tout simplem

ent. Au mom

ent où en Algérie les journalistes subissent de nouvelles pressions, ce film

est plus que jamais d’actualité.

EN AVA

NT-PRO

GRA

MM

E : = LA

NU

IT DU

DO

UTE DE FAYÇ

AL BAGH

RICH

EFRAN

CE-ALG

ÉRIE I 2016 I 6 MN

I VO

Regard sur des souvenirs d’enfance liés à la télévision.C

ourt-métrage proposé par La G

alerie et l’Institut des Cultures d’Islam

(ICI), Paris (voir p. 22)

7

Dès9 ans

MO

I JE SUISAVEC LA M

ARIÉEDE A. AUG

UGLIARO

, G. DEL G

RANDE ET K. SO

LIMAN

AL NASSIRY

RENCO

NTRE AVEC TA

REQ A

LJABR

, MEM

BRE DE L’ÉQUIPE DU FILM

Samedi 5 novem

bre à 18h30

Italien, il est monteur et réalisateur.

Il travaille pour Sky et Discovery.

Italien, il est écrivain et journaliste free-lance. En 2006 il a fondé l’observatoire Fortress Europe qui recense toutes les tragédies qui surviennent en M

éditerranée.

Syrien palestinien, il est poète, cri-tique littéraire et dessinateur. Il vit à M

ilan depuis 2009.

Tareq Aljabr, italo-syrien, est poète et traducteur.

AN

TON

IOA

UG

UG

LIARO

GA

BRIELED

EL GRA

ND

E

KHA

LEDSO

LIMA

N A

L N

ASSIRY

TAREQ

ALJA

BR

PALESTINE, ITALIE I 2015 I DO

CUM

ENTAIRE I 1H

38ARABE SO

US-TITRÉ FRANÇAIS

De l’Italie à la Suède, à travers les frontières blindées de l’Europe, un poète palestinien, un journaliste italien et un groupe de Pales-tiniens et de Syriens débarqués à Lam

pedusa pour fuir la guerre, im

aginent un stratagème : un faux cortège nuptial avec ses époux et

ses invités. Quel policier s’aviserait de perturber la noce en dem

an-dant leurs papiers d’identité aux m

embres du cortège ? Raconté en

prise directe, le voyage se déploie d’un pays à l’autre, se jouant des confins interdits pour devenir un film

. Moi, je suis avec la m

ariée (Io Sto con la Sposa) est une histoire vraie incroyable et ém

ouvante qui a eu lieu de M

ilan à Stockholm entre le 14 et le 18 novem

bre 2013.

5

EGYPTE I 2016 I 1H

55 I SORTIE N

ATION

ALE LE 14 DÉCEMBRE

ARABE SOUS-TITRÉ FRAN

ÇAISAVEC

LAILA ELOUI, M

ENA SH

ALABY, BASSEM SAM

RA

Y Sélection Festival de Locarno 2016

Yehia est chef cuisinier. Avec son fils Refaat, passionné de recettes et de saveurs, et son cadet G

alal, coureur de jupons, ils préparent des banquets pour des cérém

onies de fête. Lors d’un mariage pay-

san orchestré par Yehia et ses fils, au cours duquel se dévoileront des am

ours secrètes, un homm

e d’affaires de la région et sa riche épouse proposent de racheter leur com

merce. �Devant le refus de

Yehia, la proposition tourne à la menace...

On suit les préparatifs d’un m

ariage dans la province égyptienne, qui sera une fête de l’am

our dans toute sa sensualité, les couples se reform

ant au gré des vrais désirs, qui prennent le pouvoir. Avec des actrices belles com

me à H

ollywood, des num

éros de danse comm

e à Bollyw

ood, le film est un spectacle réjouissant, sidérant. En parlant

d’amour, de sexe et de nourriture, Yousry N

asrallah a dit vouloir célébrer les plaisirs de la vie qui racontent les hom

mes et les fem

mes

depuis toujours, envers et contre tout. Un hymne à la liberté dont la

radicalité se savoure dans l’allégresse générale.

LE RUISSEAU,

LE PRÉ VERT ET LE DOUX VISA

GE

DE YO

USRY N

ASRA

LLAH

Samedi 5 novem

bre à 21h

8

EN AVA

NT-PRO

GRA

MM

E : = CO

VER-U

P ! D’ADEL ABIDIN I IRAK I 2014 I 4 M

N

Clin d’œ

il à la célèbre scène de Marilyn M

onroe dans le film Sept ans de

réflexion. Court-m

étrage proposé par La Galerie et

l’Institut des Cultures d’Islam (IC

I), Paris (voir p. 22)

SOLO

DE D

AN

SE O

RIENTA

LE(AVAN

T LE FILM)

PAR M

YRIAM

SORIG

NET

Spectacle et invitation à la danse pour un m

oment de partage avec

le public par la danseuse, cho-régraphe et professeur de danse orientale, M

yriam Sorignet. Initiée

dès son enfance à la danse clas-sique, elle découvre la m

usique orientale égyptienne, le oud, la derbuka, le kanoun…

Oum

Kalsoum

, Farid el Atrach et tant d’autres…

sa poésie, la culture qui s’y rattache, et se prend d’am

our pour ses danses. Sa danse se dis-tingue par la dim

ension théâtrale qu’elle y apporte, l’ém

otion et l’authenticité de ses créations cho-régraphiques, en lien intim

e avec la m

usique.

9

AVAN

T-PREMIÈRE

FILM IN

ÉDIT

Réalisateur né en 1976, à Tunis, en Tunisie, M

ohamed Ben Attia

est détenteur d’un D.E.S.S en

Com

munication audiovisuelle. Il

a été formé à l’atelier d’écriture

« Sud Ecriture » (Tunis). Ben Attia réalise son prem

ier court-métrage

Romantism

e : deux comprim

és m

atin et soir en 2005. Réalisé en 2006, Com

me les autres (Kif

Lokhrim, Poulain d’argent au Fes-

paco 2006), est son second court- m

étrage. Après Mouja (W

ave), sélectionné à C

inemAfrica 2011

de Stockholm, il réalise Loi 76

(2011), son quatrième court-m

é-trage, puis Selm

a (2013).

MO

HA

MED

BEN ATTIA

TUNISIE, BELG

IQUE, FRAN

CE I 2016 I 1H

28SO

RTIE NATIO

NALE LE 28 DÉCEM

BREARABE SO

US-TITRÉ FRANÇAIS

AVEC M

AJD MASTO

URA, RYM BEN

MESSAO

UD,SABAH

BOUZO

UITA

Y O

urs d’Or du m

eilleur acteur pour Madj M

astouraY Prix de la M

eilleure Première œ

uvre - Berlinale 2016

Kairouan en Tunisie, peu après le Printemps arabe. H

edi est un jeune hom

me sage et réservé. Passionné de dessin, il travaille sans

enthousiasme com

me com

mercial. Bien que son pays soit en pleine

mutation, il reste soum

is aux conventions sociales et laisse sa famille

prendre les décisions à sa place. Alors que sa mère prépare active-

ment son m

ariage, son patron l’envoie à Mahdia à la recherche de

nouveaux clients. Hedi y rencontre Rim

, animatrice dans un hôtel

local, femm

e indépendante dont la liberté le séduit. Pour la première

fois, il est tenté de prendre sa vie en main.

Produit par les frères Dardenne, Hedi est le portrait très attachant d’un «m

onsieur-tout-le-monde» qui rêve d’une autre vie que la

sienne, une métaphore, aussi, d’une Tunisie sur laquelle a soufflé un

vent de liberté, et qui comm

e son personnage, ne sait pas toujours quoi en faire. Un film

tunisien de Moham

ed Ben Attia avec un acteur étonnant, M

ajd Matsoura.

HEDI

DE M

OH

AM

ED BEN

ATTIAREN

CON

TRE AVEC LE COM

ÉDIEN M

AJD M

ASTO

URADim

anche 6 novembre à 19h

11

TIMG

AD

DE FA

BRICE BEN

CH

AO

UC

HE

RENCO

NTRE AVEC LE RÉA

LISATEURDim

anche 6 novembre à 16h

Fabrice Benchaouche est né à Paris d’un père algérien et d’une m

ère franco-belge. Il réalise son prem

ier court-métrage Tout l’uni-

vers qui est sélectionné à Cler-

mont-Ferrand et plusieurs festivals

en France et à l’étranger (St Petes-bourg, Dram

a, il reçoit la mention

Ours d’or au festival d’Ebensee).

Auparavant il a été producteur exécutif sur d’im

portantes produc-tions publicitaires pour la France et l’étranger après avoir été assistant réalisateur. En 2003, il coproduit avec sa société Fada Productions, un court-m

étrage Un petit service qui réunit à l’écran Sergi Lopez, M

anuel Poirier et Tony Gatlif. Dif-

fusé par France 3, ce film sera

sélectionné à Cannes dans la

sélection Un Certain Regard. Fa-

brice Benchaouche a réalisé son prem

ier long-métrage, Tim

gad co-écrit avec Aziz C

houaki.

FABRICE

BENCH

AO

UCH

E

FRANC

E I 2016 I 1H40 SO

RTIE NATIO

NALE LE 28 DÉCEM

BREARABE SO

US-TITRÉ FRANÇAIS

AVEC SIR H

AMED AG

OUM

I, MO

UNIR M

ARGO

UM,

MYRIEM

AKHEDDIO

U

Lorsqu’il foule le sol algérien, Jamel, archéologue français d’origine

algérienne, vient pour effectuer des fouilles sur les sublimes ruines

romaines du village de Tim

gad. Le passé s’offre à lui, et le présent lui tom

be dessus lorsqu’il est propulsé entraineur de foot de l’équipe locale, «La Juventus de Tim

gad». Des gamins qui jonglent avec un

quotidien chiche, qui n’ont ni maillot ni chaussure, m

ais dribblent avec talent. Entre vestiges antiques et plaies des luttes récentes, Jam

el découvre sur ce terrain les racines tortueuses et les jeunes pousses d’une Algérie qui se rêve réconciliée…

et championne de foot.

Chronique facétieuse et touchante d’un village algérien, où chacun,

entre foot, ambition ou rêve personnel, tente de pousser son pion et

ce, malgré les obstacles et les dissensions de tout ordre.

EN AVA

NT-PRO

GRA

MM

E : = H

ORS-JE DE M

OUFIDA FEDH

ILATUN

ISIE I 2014 I 7 MN

I VO

Dans un quartier populaire de Tunis, les enfants sont invités à écrire leurs rêves sur les m

urs.C

ourt-métrage proposé par La G

alerie et l’Institut des Cultures d’Islam

(ICI), Paris (voir p. 22)

10

AVAN

T-PREMIÈRE

AVAN

T-PREMIÈRE

Dès10 ans

HA

LAL LO

VED

E ASSA

D FO

ULA

DKA

RDim

anche 6 novembre à 14h

et mardi 8 novem

bre à 20h30

Assad Fouladkar est né en 1961 à Beyrouth. Après des études de théâtre au Liban, il séjourne aux États-Unis où il obtient une m

aî-trise de ciném

a et travaille comm

e producteur indépendant pour la chaîne câblée Arab Am

erican TV. Durant cette période, il écrit et réalise plusieurs courts-m

étrages et docum

entaires, dont Kyrie Eleison. Au Liban, il présente à la radio une ém

ission hebdomadaire

sur le cinéma, et travaille com

me

critique de cinéma. Il a par ailleurs

réalisé des vidéos institutionnelles et des séries pour la télévision et enseigne le scénario et la produc-tion de film

à l’Université de Kaslik et à la Lebanese Am

erican Univer-sity. Il est le réalisateur de Q

uand M

ariam s’est dévoilée.

ASSA

DFO

ULA

DKA

R

LIBAN I 2016 I 1H

35ARABE SO

US-TITRÉ FRANÇAIS

AVEC DARIN

E HAM

ZÉ, RODRIG

UE SLEIMAN

, BERLIN BADR

Halal love, l’am

our « halal » dans le Beyrouth d’aujourd’hui. Les destins croisés d’hom

mes et de fem

mes qui tentent de vivre leur

amour et leur désir sans entraver les règles de l’islam

. Awatef recrute

une deuxième fem

me pour l’aider à satisfaire son m

ari trop aimant,

Mokhtar a besoin de m

arier son ex-femm

e avec un autre homm

e pour pouvoir l’épouser à nouveau, pour la quatrièm

e fois. Loubna, fraîchem

ent divorcée, peut enfin se marier avec son véritable am

our, m

ais seulement à court term

e, depuis qu’il a une famille…

Assad Fouladkar livre une comédie où la farce sociale et l’absurde

font bon ménage.

5

Scénariste, réalisatrice et produc-trice, M

arie-Castille M

ention-Schaar s’associe à Pierre Kubel et Frédéric Bourboulon pour créer la société de production Vendredi Film

. En 2009, elle scénarise la com

édie La Prem

ière étoile, puis se lance en solo et réalise son prem

ier film,

Ma Prem

ière fois (2012). La mêm

e année sort en salles Bow

ling. Pour son troisièm

e long-métrage, Les

Héritiers, elle met en scène la pré-

paration d’une classe de seconde d’un lycée de C

réteil qui participe, sous la houlette de leur professeur d’histoire, au concours national de la déportation.

MA

RIE-CASTILLE

MEN

TION

-SCHAAR

FRANC

E I 2016 I 1H45

AVEC SAN

DRINE BO

NN

AIRE, NO

ÉMIE M

ERLANT,

CLO

TILDE CO

URAU

Sonia, 17 ans, a failli comm

ettre l’irréparable pour «garantir» à sa fam

ille une place au paradis. Mélanie, 16 ans, vit avec sa m

ère, aim

e l’école et ses copines, joue du violoncelle et veut changer le m

onde. Elle tombe am

oureuse d’un «prince» sur internet. Elles pourraient s’appeler Anaïs, M

anon, Leila ou Clara, et com

me elles,

croiser un jour la route de l’embrigadem

ent… Pourraient-elles en

revenir ?

La cinéaste Marie-C

astille Mention-Schaar s’intéresse à la radicali-

sation d’adolescentes qui n’étaient en rien prédestinées à partir au com

bat... Sujet brûlant, mais passionnant que la cinéaste appro-

fondit avec une grande justesse et une grande force. Un film que

parents et jeunes doivent voir.

LE CIEL ATTENDRA

DE MA

RIE-CASTILLE M

ENTIO

N-SCH

AA

RREN

CON

TRE AVEC LA RÉA

LISATRICELundi 7 novem

bre à 20h30Autres séances du film : lundi 7 nov. à 14h, mardi 8 nov. à 18h, jeudi 10 nov. à 16h et ven. 11 nov. à 12h

EN AVA

NT-PRO

GRA

MM

E : = TH

E STORY

TELLER DE KATIA KAMELI

FRANC

E-ALGÉRIE I 2012 I 12 M

N I VO

Un klaïqua, conteur de rue lié à une tradition marocaine ancestrale,

interprète dans le théâtre Royal de Marrakech les dialogues d’un

classique de Bollywood.

Court-m

étrage proposé par La Galerie et

l’Institut des Cultures d’Islam (IC

I), Paris (voir p. 22)12

13

Dès13 ans

LA VA

CHE

DE M

OH

AM

ED H

AM

IDI

Mercredi 9 novem

bre à 18h30 Autres séances du film : Lundi 7 nov. à 16h et jeudi 10 nov. à 14h

Fatsah Bouyahmed, fils d’un ou-

vrier algérien kabyle parti travailler en France, voit le jour à Béjaïa en 1971. Fatsah Bouyahm

ed grandit ensuite à Aubervilliers. Il apprend le m

étier d’acteur en suivant les cours du Théâtre-école Étincelles d’Aubervilliers ; le m

etteur en scène C

arlo Boso le prend sous son aile et lui fait intégrer la com

pagnie théâtrale du M

ystère Bouffe. En 2006, Jam

el l’invite à rejoindre la troupe du Jam

el Com

edy Club. Au

début des années 2010, il gagne en notoriété grâce à son travail avec Jam

el Debbouze, qui lui

confie, lors du Marrakech du rire

le rôle récurrent d’un personnage de régisseur lunaire. Il apparaît parallèlem

ent au cinéma aux côtés

de Michaël Youn, de Kev Adam

s, ou du trio des Kaïra. Le tournage de N

é quelque part (2013) lui perm

et de faire la connaissance du réalisateur M

ohamed H

amidi.

C’est ensem

ble qu’ils écrivent La Vache.

FATSAH

BO

UYA

HM

ED

FRANC

E I 2016 I 1H32

AVEC FATSAH

BOUYAH

MED, LAM

BERT WILSO

N,

JAMEL DEBBO

UZE

Y Prix spécial du jury - Prix d’interprétation pour Fatsah Bouyahm

ed Festival du film

de Comédie de l’Alpe d’Huez 2016

Fatah, petit paysan Algérien, n’a d’yeux que pour sa vache Jacque-line qu’il rêve d’em

mener à Paris, au salon de l’Agriculture. Lorsqu’il

reçoit la précieuse invitation devant tout son village ébahi, lui qui n’a jam

ais quitté sa campagne, prend le bateau direction M

arseille pour traverser toute la France à pied, direction Porte de Versailles. L’occasion pour Fatah et Jacqueline d’aller de rencontres en sur-prises et de vivre une aventure hum

aine faite de grands mom

ents d’entraide et de fous rires.

Un voyage inattendu et plein de tendresse dans la France d’au-jourd’hui. Un conte de fées, optim

iste et réconciliateur.

5

FRANC

E I 1991 I 55’ I DOC

UMEN

TAIREARABE SO

US-TITRÉ FRANÇAIS

La voix de Oum

Kalsoum se confond avec l’histoire de l’Egypte

contemporaine. En cinquante ans de carrière, les m

oyens techniques et les régim

es politiques se sont succédés, mais elle n’a jam

ais cessé de régner. En tant que fem

me, elle était un personnage de rom

an. Une pauvre paysanne s’élevant du plus bas de l’échelle jusqu’à occuper cette position céleste. Et cette prom

otion sociale fulgurante n’était pas seulem

ent due au seul fait de sa voix, mais aussi à sa

force de caractère et à son orgueil. Elle parlait aux princes comm

e à l’hom

me de la rue. C

elle qu’on avait surnomm

ée « la quatrième

pyramide » était bien plus qu’une chanteuse, elle était un m

ythe.

Un portrait de la chanteuse égyptienne Oum

Kalsoum, qui continue

d’être une idole dans le monde arabe et m

ême au-delà.

OUM

KALSO

UMD

E SIMO

NE BITTO

NCO

NCERT H

OM

MA

GE À

OUM

KALSO

UMM

ercredi 9 novembre à 21h

14

EN AVA

NT-PRO

GRA

MM

E : Découvrez avant le film

, l’interview film

ée de l’acteur principal FA

TSAH

BOU

YAH

MED

, réalisée par un groupe de jeunes, dans le cadre d’un atelier organisé par Le Trianon et encadré par Réjane M

ouillot, pendant les vacances scolaires. Les jeunes présenteront leur film

.15

AVAN

T LE FILMCO

NCERT

HO

MM

AG

E ÀO

UM

KA

LSOU

MA

vec AÏCH

A RED

OU

AN

E (chant et qânûn),H

ABIB YA

MM

INE (riqq)

et SOFIA

NE N

EGRA

(oud)

De renomm

ée internationale, la diva m

arocaine Aïcha Redouane a revivifié l’école m

usicale de l’art du m

aqâm arabe et fondé

l’ensemble al-Adw

âr avec le com-

positeur libanais Habib Yam

mine.

Tous deux ont réalisé de nombreux

albums et com

positions sur la poé-sie soufie arabe. De Paris à N

ew

York, de Fès à Baku, elle voue son art au service du dialogue inter-culturel et spirituel pour la Paix. Ils se sont associés pour l’heure au m

usicien tunisien Sofiane Negar

pour cet homm

age particulier à la grande O

um Kalsoum

.

Dès10 ans

DIVINES

DE H

OU

DA

BENYA

MIN

ALundi 7 novem

bre à 18h,jeudi 10 novem

bre à 18h30 et lundi 14 novembre à 14h

Diplôm

ée de L’ERAC

, Houda

Benyamina se form

e à la réalisa-tion grâce à l’association 1000 visages, qu’elle a fondée en 2006 pour dém

ocratiser le cinéma.

C’est avec cette structure qu’elle

réalise son premier court-m

étrage M

a poubelle géante. Son moyen-

métrage Sur la route du paradis,

a été primé dans de nom

breux festivals. Divines est son 1

er long- m

étrage. « J’ai tenu, parce que c’est un fait, à ce que la diversi-té ne soit pas un événem

ent dans m

on histoire, et qu’elle soit univer-selle. Je parle de gens en prise avec leurs ém

otions et qui font avec les m

oyens du bord. J’ai vou-lu donner chair à cette jeunesse trop souvent stéréotypée et m

é-connue, dans toute son hum

anité, belle et laide. Divines est une tra-gédie, m

ais l’humour et la vie sont

au centre du film, que je voulais

lumineux. » H

ouda Benyamina.

HO

UD

ABEN

YAM

INA

FRANC

E I 2016 I 1H45

AVEC O

ULAYA AMAM

RA, DÉBORAH

LUKUMUEN

A,JISC

A KALVANDA

Y Cam

éra d’or - Quinzaine des réalisateurs

Festival de Cannes 2016

Dans un ghetto où se côtoient trafics et religion, Dounia a soif de pouvoir et de réussite. Soutenue par M

aimouna, sa m

eilleure amie,

elle décide de suivre les traces de Rebecca, une dealeuse respectée. Sa rencontre avec Djigui, un jeune danseur troublant de sensualité, va bouleverser son quotidien.

Les deux gamines de Divines de H

ouda Benyamina ne ressem

blent qu’à elles-m

êmes : un tourbillon blagueur, inspiré, électrisant, em

-porté à pleine vitesse du com

ique au tragique, de la chronique sociale au polar haute tension. C

et étourdissant mélange des genres

récupère et brasse tous les clichés qui traînent au pied des cités, pour en faire quelque chose d’étonnam

ment neuf, frais et singulier.

5

Réalisatrice et productrice palesti-nienne, née en 1959 à Am

man,

Jordanie. Elle suit des études de ciném

a à l’Université de San Fran-cisco aux États-Unis. Début des années 80, elle s’installe au Liban. Docum

entariste et productrice, elle a co-réalisé avec son m

ari, le cinéaste libanais Jean-Khalil C

hamoun, plu-

sieurs films sur les effets de la guerre

au Liban, ainsi que sur la résistance palestinienne, notam

ment du point

de vue des femm

es et des enfants, parm

i lesquels Sous les décombres

en 1983, Fleur d’Ajonc et Femm

es du Sud Liban en 1986, Beyrouth, G

énération de la Guerre en 1988.

Les Enfants du feu, un film sur l’In-

tifada, en 1990. Rêves suspendus en 1992. En 1995, elle réalise le portrait d’une fem

me palestinienne,

leader politique : Hanan Ashrawi,

une femm

e de son temps, et en

1998, elle filme Les Enfants de

Chatila. En 2007, elle signe Trente trois jours. En 1994, M

aï Masri

et Jean-Khalil Cham

oun fondent « N

our Productions ».

MA

Ï MA

SRI

PALESTINE, FRAN

CE, JO

RDANIE I 1H

43 SO

RTIE LE 4 JANVIER 2017

ARABE SOUS-TITRÉ FRAN

ÇAISAVEC

MAISA ABD ELH

ADI, RAIDA ADON

, KARIM SALEH

Layal, une jeune palestinienne se fait arrêter et incarcérer dans une prison israélienne hautem

ent sécurisée où elle donne naissance à un bébé. Luttant pour survivre et élever son nouveau-né derrière les barreaux, elle est tiraillée entre son instinct de m

ère, son désir de résistance et les décisions difficiles qu’elle doit prendre.

Tourné dans une prison jordanienne, 3000 nuits est inspiré par des histoires vraies. Aussi intelligent et sensible que les docum

entaires de la réalisatrice, ce film

est d’autant plus magnifique qu’il choisit

de filmer la résistance de son héroïne pour conserver son hum

anité, envers et contre tout. Un grand film

!

En collaboration avecl’Association France Palestine Solidarité

3000 NUITS

DE M

AÏ M

ASRI

ÉCHA

NG

E AVEC LA RÉA

LISATRICE PAR SKYPE

EN PRÉSEN

CE DE LA TRA

DUCTRICE MA

RIA H

AN

EAJeudi 10 novem

bre à 20h30

1617

AVAN

T-PREMIÈRE

Dès13 ans

Né en 1986 à Alger, H

assen Ferhani co-anim

e le ciné-club de l’association C

hrysalide à Alger de 2003 à 2008. Dans le cadre du projet de Katia Kam

eli Bledi in Progress, il réalise Les Baies d’Alger sélectionné en com

pétition officielle par plusieurs festivals internationaux. En 2008, il participe à la form

ation d’été de la FEM

IS et réalise un court docum

entaire Le vol du 140. De-puis 2009, il travaille com

me assis-

tant réalisateur tout en développant ses projets personnels. Il coréalise, en 2010, un film

documentaire

Afric Hotel. Tarzan, Don Quichotte

ont été présenté à Visions du Réel et au FID de M

arseille ainsi qu’au FFFA 2013 de N

oisy-le Sec lors duquel il a obtenu le Prix du Jury du M

eilleur film

documentaire.

Saad Chakali est l’auteur de

plusieurs textes dans des revues électroniques (objectif-ciném

a.com

, et cadrage.net) et papier (Vertigo, Eclipses et Im

ages do-cum

entaires), il anime la rubrique

« Des nouvelles du front cinéma-

tographique » du blog d’Alterna-tive Libertaire 93. Saad C

hakali est assistant de conservation à la M

édiathèque Edouard-Glissant du

Blanc-Mesnil.

HA

SSEN FERH

AN

I

SAA

D CH

AKA

LIALG

ÉRIE, FRANC

E I 2016 I DOC

UMEN

TAIRE I 1H40

ARABE SOUS-TITRÉ FRAN

ÇAIS

Dans le plus grand abattoir d’Alger, des homm

es vivent et travaillent à huis-clos aux rythm

es lancinants de leurs tâches et de leurs rêves. L’espoir, l’am

ertume, l’am

our, le paradis et l’enfer, le football se racontent com

me des m

élodies de Chaabi et de Raï qui cadencent

leur vie et leur monde.

Dans ce petit théâtre humain où le dram

e cède souvent la place à la com

édie romantique, voire au pur burlesque, H

assen Ferhani obtient des tém

oignages d’une profondeur magnifique. « Dans m

a tête y a un rond-point. Avec quatre-vingt-dix-neuf chem

ins. Et je ne sais pas lequel prendre ».

DAN

S MA

TÊTE UN RO

ND-PO

INT

DE H

ASSEN

FERHA

NI

DÉBAT AVEC SAA

D CHA

KALI, CRITIQ

UE DE CINÉM

AVendredi 11 novem

bre à 14h15

19 19

MA

INTEN

AN

TILS PEUVEN

T VENIR

DE SA

LEM BRA

HIM

IREN

CON

TRE AVEC LE RÉALISATEUR

Vendredi 11 novembre à 17h30

Né en 1972 à Londres, Salem

Brahim

i est un producteur et réa-lisateur franco-algérien, diplôm

é de l’EDH

EC. Après avoir coréali-

sé un long-métrage docum

entaire sur le Festival Panafricain d’Alger de 2009, il réalise Abd El Kader, un docum

entaire sur l’Emir Abdelk-

ader. Il a par ailleurs produit des longs-m

étrages de fiction et des docum

entaires (entre autres Mon

Colonel de Laurent Herbiet en

2006, Cartouches Gauloises de

Mehdi C

haref en 2007, tous deux coproduits avec KG

Productions, Eden à l’O

uest, de Costa-G

avras (2009) et Selves and O

thers d’Em

manuel H

amon.

SALEM

BRAH

IMI

ALGÉRIE, FRAN

CE I 2015 I FIC

TION

I 1H35

AVEC AM

AZIGH

KATEB, RACH

IDA BRAKNI

ARABE SOUS-TITRÉ FRAN

ÇAIS

Y Prix du Jury - Festival de Dubaï 2015

Fin des années 1980 en Algérie : le socialism

e se meurt et l’is-

lamism

e d’importation afghan plonge le pays dans la tragédie:

200 000 morts. Sur injonction de sa m

ère, Nouredine épouse la

belle Yasmina. Avec elle, il apprendra l’am

our, la famille, la résis-

tance. Malgré l’horreur. M

ais rien n’échappe à la violence islamiste.

Cerné par les terroristes, N

ouredine serre sa fille contre lui aussi fort qu’il l’aim

e. À en mourir.

Adapté du roman éponym

e d’Arrezki Mellal, coscénariste du film

, M

aintenant ils peuvent venir est le troisième long-m

étrage du produc-teur Salem

Brahimi. Le rom

an comm

e le film s’attachent surtout à la

face intime de personnages confrontés à l’irruption des sem

eurs de m

ort islamistes. Dans un pays qui prend l’eau, face à cette violence

au quotidien, le film raconte les efforts de N

ouredine et des siens pour ne pas perdre pied, apprendre à rester en vie et résister, seuls, à l’horreur de cette tragédie qui frappe tout un pays. Un rappel salu-taire et puissant dans ces tem

ps troublés par le terrorisme.

5

Karim Dridi débute sa carrière au

cinéma en réalisant des courts-m

é-trages. Ses prem

iers films révèlent

déjà ses thèmes de prédilection :

la boxe, les différences culturelles et les inégalités sociales. En 1994, il réalise son prem

ier long-métrage,

Pigalle, sélectionné au Festival de Venise. Un an plus tard, il aborde le sujet sensible de l’im

migration avec

Bye-bye, en compétition officielle à

Cannes, dans la section Un certain

regard. Trois ans plus tard, Karim

Dridi fait parler de lui avec Hors jeu. En 1999, Dridi réalise un long- m

étrage musical, Cuba Feliz, en

homm

age à Cuba et à la m

usique sous toutes ses form

es. Retour à Paris en 2001, et plus précisém

ent dans le 13

e arrondissement, pour Fureur,

qui traite du métissage culturel et

des relations inter-comm

unautaires. Après une longue absence, Karim

Dridi est de retour en 2008 avec le long-m

étrage Khamsa, qui s’in-

téresse à la comm

unauté gitane de M

arseille. En 2009, il dirige le couple M

arion Cotillard/G

uil-laum

e Canet dans Le Dernier vol,

romance en plein désert du Sahara.

KARIM

DRID

I

FRANC

E I 2016 I 1H48

AVEC SO

FIAN KH

AMM

ES, FOUED N

ABBA, ZINE DARAR

Y Sélection O

fficielle - Festival de Cannes 2016

Chouf, ça veut dire «regarde» en arabe. C

’est le nom des guetteurs

des réseaux de drogue de Marseille. Sofiane, 24 ans, brillant étu-

diant, intègre le business de son quartier après le meurtre de son

frère, un caïd local. Pour retrouver les assassins, Sofiane est prêt à tout. Il abandonne fam

ille, études et gravit rapidement les échelons.

Aspiré par une violence qui le dépasse, Sofiane découvre la vérité et doit faire des choix.

Percutant et incisif, au carrefour du drame social et du thriller, ce

film nuancé et efficace est peut-être la plus grande réussite de Karim

Dridi. Il révèle le jeune acteur Sofian Kham

mes dans un rôle am

bigu et difficile.

CHO

UFD

E KARIM

DRID

IREN

CON

TRE AVEC LE RÉALISATEUR

Vendredi 11 novembre à 20h45

Autres séances du film : dimanche 13 nov. à 11h et mardi 15 nov. à 16h

2021

FILM IN

ÉDIT

LE FESTIVAL FA

IT LA

PART BELLE

AU

X COURTS

MÉTRA

GES !

Samedi 12 novem

bre à 15h45

La Fémis célèbre cette année ses 30 ans. Le Festival du

film franco-arabe invite la Fém

is à fêter cet anniversaire au ciném

a le Trianon.

Depuis sa création en 1986, la Fémis form

e chaque année environ 50 étudiants à 10 m

étiers du cinéma : réalisation, scénario, produc-

tion, image, décor, m

ontage, son, création de séries TV, distribution de film

s et exploitation de salles de cinéma. L’école produit environ

200 courts-métrages par an. O

uverte sur le monde, La Fém

is forme

des étudiants de tous les continents dont des étudiants du Maghreb,

du Proche et du Moyen-O

rient qui suivent son cursus et deviennent ensuite des professionnels du ciném

a. Son université d’été, déve-loppée en partenariat avec le M

inistère des Affaires Étrangères et Développem

ent International depuis 1989, forme égalem

ent des jeunes réalisateurs de cette partie du m

onde.

= M

ÉMO

IRES AN

ACH

RON

IQU

ESDE ASM

AE EL MO

UDIRM

AROC

I ANIM

ATION

I 2013 I 10’’Entre le passé, le présent et le futur, Asm

ae, une petite fille de 10 ans, se souvient de fragm

ents de sa vie, de son oncle Mezouk et

de la mém

oire anachronique de son pays le Maroc

= SO

UBRESA

UTS (M

KH

OBBI FI K

OBBA

)DE LEYLA BO

UZIDTUN

ISIE I FICTIO

N I 2011 I 22’

Dans ces grandes maisons de la petite bourgeoisie tunisienne,

quand un drame survient, on le cache.

= U

N CIN

ÉMA

MU

ETDE M

EYAR AL-ROUM

ISYRIE I DO

CUM

ENTAIRE I 2001 I 30’

Un réalisateur retourne dans son pays tourner un film, m

ais la censure fait échouer son projet. Il film

e alors des cinéastes, dé-crivant l’im

pact du régime sur leur œ

uvre.

= D

RARI

DE KAMAL LAZRAQ

MARO

C I FIC

TION

I 2011 I 39’C

asablanca, Ghali et M

ohamm

ed. Chronique d’une am

itié entre deux jeunes hom

mes issus de m

ilieux sociaux opposés.

PROJEC

TION

4 COURTS

MÉTRAG

ESD

E FIN D

’ÉTUD

ES

EN PRÉSEN

CE

DES

RÉALISA

TEURS

LA FÉM

IS A 30 A

NS

LE FESTIVAL FA

IT LA

PART BELLE

AU

X COURTS

MÉTRA

GES !

Venez découvrir les films en com

pétition et votez pour votre court-m

étrage préféré ! Les film

s sélectionnés correspondent à la thématique du festival et

témoignent des liens entre les deux cultures, par leur thèm

e, la nature de la production et/ou du financem

ent, la composition de

l’équipe.Quatre prix

seront décernés : deux prix du jury vien-dront récom

penser la meilleure fiction et le m

eilleur documentaire.

Deux prix du public viendront également récom

penser la meilleure

fiction et le meilleur docum

entaire. Les lauréats du concours seront récom

pensés par des chèques cadeau de 500�€ chacun. Ils seront égalem

ent invités à la 23e édition du Festival du film

franco-arabe d’Am

man en Jordanie en juin 2017 pour y présenter leur film

.

REMISE D

ES PRIX et PRO

JECTION

DES FILM

S PRIMÉS, en

présence des réalisateurs, dimanche 13 novem

bre à 17h.

Proposés par La Galerie, centre d’art contem

porain de N

oisy-le-Sec et l’Institut des Cultures d’Islam, Paris

Cette année, La G

alerie, centre d’art contemporain de N

oisy-le-Sec s’associe à l’Institut des C

ultures d’Islam (IC

I) pour proposer un programm

e de films

d’artistes. Ces film

s courts seront diffusés en début de certaines séances du festival. Ils perm

ettront au public du festival de découvrir la richesse, la variété et la densité des créations des artistes du m

onde arabe aujourd’hui.

DÉCO

UV

REZ :

= LA

NU

IT DU

DO

UTE DE FAYÇ

AL BAGHRIC

HE I FRANC

E-ALGÉRIE I 2016 I 6 M

N I VO

projection avant le film C

ON

TRE-POUVO

IRS (p.7)= CO

VER-U

P ! D’ADEL ABIDIN I IRAK I 2014 I 4 M

Nprojection avant le film

LE RUISSEAU, LE PRÉ ET LE DOUX VISAG

E (p.9)= H

ORS-JE DE M

OUFIDA FEDHILA I TUN

ISIE I 2014 I 7 MN

I VO

projection avant le film TIM

GAD (p.10)

= TH

E STORY

TELLER DE KATIA KAMELI I FRAN

CE-ALG

ÉRIE I 12 MN

I VOprojection avant le film

HALAL LOVE (p.12)

L’Institut des Cultures d’Islam

à Paris est un centre d’art contemporain dédié à la création et la diffusion des cultures

contemporaines en lien avec le m

onde musulm

an. ww

w.institut-cultures-islam

.orgLa G

alerie, centre d’art contemporain de N

oisy-le-Sec, propose tout au long de l’année des expositions d’artistes reconnus ou ém

ergents ainsi que des ateliers, rencontres, débats et une grande diversité d’événements propres à

découvrir la création en train de se faire. lagalerie-cac-noisylesec.fr

VENEZ

VOTER PO

URLES FILM

S ENCO

MPÉTITIO

N

COURTS-M

ÉTRAG

ESEN

COM

PÉTITION

PROG

RAM

ME DE VIDÉO

SD’A

RTISTES DU

MO

ND

E ARA

BE

Samedi 12 novem

bre à 13h45 ENTRÉE LIBRE

2223

10949 FEMM

ESD

E NA

SSIMA

GU

ESSOU

MREN

CON

TRE AVEC LA RÉA

LISATRICESam

edi 12 novembre à 18h15

Après des études d’histoire à la Sor-bonne et une brève incursion dans le journalism

e, Nassim

a Gues-

soum passe près d’une année en

Algérie. C’est là-bas que naît son

désir de cinéma. Après un M

aster 2 en C

inéma docum

entaire, elle réalise son prem

ier court-métrage,

Naïm

. À travers le portrait de ce jeune travesti algérien se dessinent des thém

atiques qu’elle continuera d’explorer : celle de l’identité, du rêve et de la difficulté d’être soi. N

assima écrit 10949 fem

mes,

qu’elle développera au sein de deux ateliers : à la G

reenhouse dans le cadre du program

me

Euromed Audiovisuel, puis à l’ate-

lier documentaire de la FEM

IS. 10949 fem

mes est son prem

ier long-m

étrage documentaire.

NA

SSIMA

GU

ESSOU

M

ALGÉRIE, FRAN

CE I 2014 I DO

CUM

ENTAIRE I 1H

15ARABE SO

US-TITRÉ FRANÇAIS

AVEC N

ASSIMA H

ABLAL, BAYA TAOUM

IYA LARIBI, NELLY FO

RGET

À A

lger, Nassim

a Hablal, héroïne oubliée de la révolution algé-

rienne nous raconte son histoire de femm

e dans la guerre, sa lutte pour une A

lgérie indépendante. Charm

ante, enjouée et ironique elle nous em

mène à la rencontre de Baya et N

elly d’autres résis-tantes. A

insi l’Histoire se reconstitue plus qu’elle ne s’écrit à la

manière d’une grand-m

ère qui parlerait à ses petits-enfants. Chaque

année, la réalisatrice lui rend visite, ainsi naît une relation permet-

tant une rare intimité.

10949 femm

es parle de l’Algérie du passé, un film sur les fem

mes,

mais c’est un récit contem

porain et universel, qui met à l’épreuve

cette question : qu’est-ce que la liberté ? Quel est son prix ? Q

uelle ém

otion que de découvrir Nassim

a Hablal, charism

atique héroïne de la Révolution algérienne ! Un destin bouleversant raconté par une personnalité captivante.

Née en 1966, Khadija Al-Salam

i vit actuellem

ent à Paris où elle est directrice du C

entre comm

unica-tion et culture du Yém

en. Réali-satrice de film

s documentaires,

elle a été remarquée pour son

engagement, avec U

ne étran-gère dans sa ville, au Festival international du film

sur les droits hum

ains de Genève, en 2005,

film récom

pensé par plusieurs prix internationaux. Pleure, ô reine de Saba ! est son prem

ier livre, écrit en collaboration avec son m

ari, C

harles Hoots.

KHA

DIJA

AL-SA

LAM

I

YEMEN

, EAU, FRANC

E I 2014 I 1H36

ARABE SOUS-TITRÉ FRAN

ÇAISAVEC

REHAM

MO

HAM

MED, RAN

A MO

HAM

MED,

IBRAHIM

AL ASHM

ORI

Y Prix du m

eilleur film au Festival de Dubai 2014

Une petite fille entre dans une salle de tribunal, regarde le juge droit dans les yeux et lui dit : « je veux divorcer ». Elle s’appelle N

ojoom,

elle a dix ans, elle a été mariée de force à un hom

me qui a 20 ans

de plus qu’elle, et elle s’est échappée. Mais au Yém

en, il n’y a pas d’âge légal pour se m

arier. Moi N

ojoom, 10 ans, divorcée est un

magnifique plaidoyer pour toutes ces filles qu’on a voulu rendre

femm

e trop tôt et pour leur droit à décider de leur vie.

Exceptionnel : l’un des tous premiers film

s tournés au Yémen, par une

réalisatrice yéménite, auteure de nom

breux documentaires engagés.

Moi N

ojoom, 10 ans, divorcée, est égalem

ent un film très personnel

pour la cinéaste qui, à l’âge de 11 ans, a été forcée par son oncle d’épouser un hom

me de vingt ans son aîné. Elle aura le courage de

se rebeller et de demander le divorce. Son parcours hors du com

-m

un, l’amènera à défendre et sensibiliser à travers son ciném

a, aux droits des fem

mes et des enfants qui luttent pour leur liberté.

MO

I, NO

JOO

M,

10 ANS, DIVO

RCÉED

E KHA

DIJA

AL-SA

LAM

IREN

CON

TRE AVEC LA RÉA

LISATRICESam

edi 12 novembre à 20h30

Autre séance du film : mardi 8 nov. à 14h

FILM IN

ÉDIT

2425

PERSON

AL A

FFAIRS

DE M

AH

A H

AJ

ÉCHA

NG

E PAR SKYPE AVEC LA

RÉALISATRICE

Dimanche 13 novem

bre à 13h45

Maha H

aj a grandi et vit à Na-

zareth. Elle a écrit le scénario du long-m

étrage post-apocalyptique Existence. Elle a égalem

ent écrit et réalisé le court-m

étrage Oranges

et le documentaire W

ithin these w

alls. C’est à N

azareth qu’elle travaille en tant que scénariste, script doctor et chef décoratrice. Personal A

ffairs est son premier

long-métrage.

MA

HA

HA

J PALESTIN

E I 2016 I 1H30

SORTIE N

ATION

ALE EN 2017

ARABE SOUS-TITRÉ FRAN

ÇAISAVEC

AMER H

LEHEL, M

AÏSSA ABED EL HADI,

MAH

MO

UD SHAW

AHDEH

Y Sélection officielle Un certain regard - Festival de Cannes 2016

Nazareth : un vieux couple vit au rythm

e de la routine quotidienne. À Ram

allah, de l’autre côté de la frontière : leur fils Tarek voudrait rester un éternel célibataire, leur fille est sur le point d’accoucher, son m

ari garagiste décroche un rôle au cinéma, alors que la grand-

mère perd le N

ord… Entre-tem

ps, en Suède, le fils aîné attend leur visite. C

hacun vaque à ses occupations, entre mom

ents de plaisir et désaccords, rêves et désillusions. C

ertains souhaitent partir, d’autres rester, m

ais tous ont des histoires personnelles à régler…

Om

or Shakhsiya, premier long-m

étrage de la palestinienne Maha

Haj, se présente com

me la chronique légère des anicroches ordi-

naires, au sein d’une famille arabe vivant des deux côtés de la

frontière israélo-palestinienne. Et entre deux plans, deux histoires, se dessinent les tensions ou les aspirations de ceux qui vivent à cette frontière.

Fils du grand violoniste Houcine

Mouftakir (dit Budra), M

ohamed

Mouftakir fait d’abord des études

à l’Université de Casablanca en

littérature anglaise avant de suivre des cours de réalisation et d’écri-ture de scénario, notam

ment en

France. Il travaille pendant cinq ans en tant qu’assistant de réa-lisateurs. Après plusieurs stages en France, puis en Allem

agne où il vit pendant plusieurs années, et enfin en Tunisie, il réalise des courts-m

étrages : L’Om

bre de la m

ort (2003), La Danse du foetus (2005), Chant funèbre (2006), Fin du m

ois (2007) et Terminus

des anges (2008). En 2010, son prem

ier long-métrage, Pégase,

remporte de nom

breux prix au Festival de Tanger.

MO

HA

MED

M

OU

FTAKIR

MARO

C, FRAN

CE I 2015 I 1H

52ARABE SO

US-TITRÉ FRANÇAIS

AVEC YO

UNES M

EGRI, M

OUN

A FETTOU, ILYAS EL JIH

ANI

Dans les premières années du règne d’H

assan II, Houcine, fan

de son nouveau roi, est le chef d’un orchestre populaire. Lui et sa fem

me, H

alima, habitent dans la m

aison de famille de celle-ci,

une maison anim

ée, aux personnages hauts en couleurs qui vivent au rythm

e de l’orchestre et de ses danseuses traditionnelles, les C

hikhates. Les musiciens-hom

mes de cet orchestre bien particulier

sont parfois obligés de se faire passer pour des aveugles afin de pouvoir jouer dans les fêtes uniquem

ent réservées aux femm

es, organisées par des fam

illes marocaines conservatrices.

Com

édie populaire aux accents de fable avec le jeune Mounir qui

semble confondre ses rêves et la réalité et une fam

ille explosive où tout est possible. O

n rit, on est ému, on ne se lasse pas de ce petit

monde qui se débrouille à sa façon dans le M

aroc d’aujourd’hui.

L’ORCH

ESTRE DES AVEUGLES

DE M

OH

AM

ED M

OU

FTAKIR

Dimanche 13 novem

bre à 17hAutre séance du film : lundi 14 novembre à 16h30

2627

SoiréeRem

ise des prix

en présence de

COSTA

-GAV

RAS

PARRA

IN du FESTIVA

L

EN AVA

NT-PRO

GRA

MM

E : REM

ISE DES PRIX

DU CO

NC

OURS DE C

OURTS-M

ÉTRAGES

& PROJECTIO

N D

ES FILMS PRIM

ÉS en présence des réalisateurs et des m

embres du jury

AVAN

T-PREMIÈRE

26

LES FEMM

ES DU BUS 678D

E MO

HA

MED

DIA

BLundi 14 novem

bre à 18h30

Après des études comm

erciales, M

ohamm

ed Diab travaille deux ans dans une banque am

éricaine. Puis il décide de s’orienter vers le ciném

a, et reprend des études à la N

ew York Film

Academy. Il in-

tervient ensuite comm

e scénariste et participe à ce titre à l’écriture de plusieurs film

s qui rencontrent le succès, dont El G

ezira (The Island) considéré com

me l’un des plus

grands succès comm

erciaux du ci-ném

a égyptien. Pour son premier

long-métrage com

me réalisateur,

il s’est inspiré d’un fait de société réel, datant de 2008 : le prem

ier procès intenté par une fem

me en

Égypte pour harcèlement sexuel.

Son deuxièm

e long-m

étrage, Clash (Eshtebak), aborde le sujet de l’intégrism

e musulm

an dans un thriller, et a été présenté au festival du film

de Cannes, en sélection

officielle, en ouverture de la caté-gorie Un certain regard.

MO

HA

MED

DIA

B

ÉGYPTE I 2012 I 1H

40ARABE SO

US-TITRÉ FRANÇAIS

AVEC N

AHED EL SEBAÏ, BUSH

RA ROZZA, N

ELLY KARIM

Fayza, Seba et Nelly, trois fem

mes d’aujourd’hui, aux vies totale-

ment différentes, s’unissent pour com

battre le machism

e impuni qui

sévit au Caire dans les rues, dans les bus et dans leurs m

aisons. Déterm

inées, elles vont dorénavant s’opposer à ceux qui les humi-

liaient.

Inspiré de faits réels, le film croise les destins. Récits parallèles,

nerveux, captivants, efficaces… C

’est intense, mais sans la m

oindre com

plaisance. Un film alarm

ant, lucide, mais résolum

ent ouvert à l’espoir.

À sa sortie de l’École nationale d’adm

inistration, Denis Bauchard a m

ené une longue carrière diploma-

tique, qui l’a conduit notamm

ent à s’intéresser au m

onde arabe. Il a été attaché financier pour les pays des Proche et M

oyen-Orients, m

inistre conseiller, chargé des questions éco-nom

iques à la mission perm

anente de la France auprès des N

ations Unies, am

bassadeur en Jordanie puis directeur d’Afrique du N

ord et du M

oyen-Orient au M

inistère des Affaires étrangères. Il a été pré-sident de l’Institut du m

onde arabe. Il est actuellem

ent conseiller pour le M

oyen-Orient à l’Institut français des

relations internationales.

DEN

ISBA

UCH

ARD

ÉGYPTE, FRAN

CE I 2016 I 1H

37ARABE SO

US-TITRÉ FRANÇAIS

AVEC N

ELLY KARIM, H

ANI ADEL, TAREK ABDEL AZIZ

Y Sélection officielle - Festival de Cannes 2016

Y O

uverture de Un Certain regard Festival de Cannes 2016

Le Caire, été 2013, deux ans après la révolution égyptienne. Au

lendemain de la destitution du président islam

iste Morsi, un jour

de violentes émeutes, des dizaines de m

anifestants aux convictions politiques et religieuses divergentes sont em

barqués dans un fourgon de police. Sauront-ils surm

onter leurs différences pour s’en sortir ?

Après Les fem

mes du bus 678, M

ohamed Diab explore les dif-

férentes perspectives de la guerre civile égyptienne. Percutant et efficace, d’un suspense haletant, ce huis-clos frappe par sa réussite technique et son courage politique.

CLASH

DE M

OH

AM

ED D

IAB

DÉBAT AVEC DENIS BAUCHARD

, CON

SEILLER POUR LE M

OYEN

ORIEN

TLundi 14 novem

bre à 20h30Autre séance du film : mardi 15 novembre à 18h

2829

LES AUTRES

RENDEZ-VO

USD

U FESTIVA

L

À L’IN

STITUT

DU

MO

ND

E ARA

BE

TOUR DE FRA

NCE

DE RA

CH

ID D

JAÏD

AN

IAVA

NT-PREM

IÈRE REN

CON

TRE AVEC LE RÉALISATEUR

Mardi 8 novem

bre à 20h

FRANC

E I 2016 I 1H35

SORTIE N

ATION

ALE LE 16 NO

VEMBRE

AVEC G

ÉRARD DEPARDIEU, SADEK, LOUISE G

RINBERG

Far’Hook est un jeune rappeur de 20 ans. Suite à un règlem

ent de com

pte, il est obligé de quitter Paris pour quelques temps. Son

producteur, Bilal, lui propose alors de prendre sa place et d’ac-com

pagner son père Serge faire le tour des ports de France sur les traces du peintre Joseph Vernet. M

algré le choc des générations et des cultures, une am

itié improbable va se nouer entre ce rappeur

plein de promesses et ce m

açon du Nord de la France au cours

d’un périple qui les mènera à M

arseille pour un concert final, celui de la réconciliation.

C’est avec un grand sens de l’hum

our et du pittoresque que Tour de France évoque une rencontre im

probable entre deux mondes qui

au mieux s’ignorent, au pire se détestent, à travers les personnages

interprétés par le rappeur Sadek et l’icône du cinéma français G

é-rard Depardieu. C

omm

e pour Rengaine, Rachid Djaïdani choisit de m

êler cinéma, m

usique et peinture et il le fait magnifiquem

ent bien !

BIO / RA

CHID

DJA

ÏDA

NI

À 24 ans, Rachid Djaïdani est embauché en tant qu’assistant régie sur

le film La Haine de M

athieu Kassovitz. Il se lance dans la boxe anglaise et devient cham

pion d’Ile-de-France, puis décide de devenir acteur. Il assure des petits rôles au ciném

a et à la télévision, comm

e dans Ma

6-t va cracker. Il entre dans la troupe théâtrale de Peter Brook et part en tournée m

ondiale pendant cinq ans. Son premier rom

an paraît en 1999, “Boum

koeur”, best-seller, qui raconte la vie quotidienne des ha-bitants d’une cité. Il publie ensuite “M

on nerf”, en 2004, et “Viscéral”, en 2007. Parallèlem

ent à son travail d’écrivain, Rachid Djaïdani réa-lise un long-m

étrage documentaire, Sur m

a ligne. En 2010, il réalise La Ligne brune, puis en 2011, Une heure avant la date, une w

eb série pour Arte TV. C

’est en 2012, et après 9 années de travail, qu’il finalise Rengaine, film

sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs au

Festival de Cannes 2012 qui crée l’événem

ent.

INSTITU

T DU

MO

ND

E ARA

BE

1 rue desFossés-Saint-Bernard

Place Moham

med V

75005 Paris(M

étro Jussieu ou

Cardinal Lem

oine)

ENTRÉE LIBRE dans la lim

ite

des places disponibles

SUR RÉSERVATION

À :

tourdefrance@im

arabe.org

D’UNE PIERRE DEUX CO

UPSD

E FEJRIA D

ELIBAM

ardi 15 novembre à 14h EN

PRÉSENCE DE TATA

MILO

UDAet à 20h30 SLA

M DE TATA

MILO

UDAAutre séance du film : mardi 8 nov. à 16h

Fejria Deliba a débuté sur les planches avec Antoine Vitez. Elle fut l’une de La Bande des quatre de Jacques Rivette ou Zouina dans Inch’allah dim

anche de Yamina

Benguigui, remportant de nom

-breux prix d’interprétation. Elle est L’Aziza dans le clip de Balavoine, ou la fem

me qui s’ém

ancipe du poids des traditions pour Rachida Krim

. À la télévision et au cinéma

chez Jean-Claude Brisseau, O

livier Assayas, Sólveig Anspach, M

ehdi C

haref, Cédric Kahn, O

livier Du-castel et Jacques M

artineau... Au côté de Leïla Bekhti, elle tourne dans Tout ce qui brille... Son court-m

étrage Le Petit chat est m

ort, remporte de nom

breux prix.

FEJRIA D

ELIBAFRAN

CE I 2016 I 1H

23AVEC

MILO

UDA CH

AQIQ

, BRIGITTE RO

ÜAN, C

LAIRE WAUTH

ION

, SAM

IR GUESM

I, ZINEDIN

E SALEM, SLIM

ANE DAZI

Zayane a 75 ans. Depuis son arrivée en France, elle n’a jamais

dépassé les frontières de sa cité. Un jour elle reçoit une lettre lui an-nonçant le décès d’un hom

me qu’elle a connu, autrefois, en Algérie.

Le temps d’une journée, elle part récupérer une boite que le défunt

lui a légué. Pendant son absence, ses onze enfants se réunissent dans son appartem

ent et découvrent un pan de la vie de leur mère

jusque-là ignoré de tous…

Le premier long-m

étrage de l’actrice Fejria Deliba emploie un

secret de famille com

me prétexte pour laisser transparaître la force

des femm

es éduquées dans la culture arabe. Personne, surtout, ne peut résister à M

ilouda Chaqiq, devenue reine du slam

et du Jamel

comedy club sous le nom

de Tata Milouda ! Sa force tranquille, sa

fierté et son français si personnel font merveille.

3031

Soiréede clôture

SPECTACLE SLA

M DE TATA M

ILOUDA

EN AVA

NT-PRO

GRA

MM

E

Venue de son petit village marocain pour faire des m

énages, c’est en France et à 50 ans que Tata M

ilouda réalise le rêve de toute sa vie : apprendre à lire et à écrire. Elle découvre le pouvoir de l’écriture, com

mence à assem

-bler des m

ots pour témoigner de la vie isolée des fem

mes des cam

pagnes, de la douleur de l’ém

igration, suit les ateliers d’écriture d’un certain Grand

Corps M

alade… et devient une valeur m

ontante du slam francophone. C

’est ainsi que son histoire incroyable a com

mencé…

Depuis, épaulée par le m

usicien Tarik Chaouach, Tata M

ilouda parcourt les routes et les plateaux télé pour tém

oigner et partager son équipée artistique. 30

LES AUTRES

RENDEZ-VO

USD

U FESTIVA

L

MÉD

IATH

ÈQU

E

ROG

ER-GO

UH

IER

MA CHAM

BRE SYRIENN

ED

E HA

ZEM A

LHA

MW

IREN

CON

TRE AVEC LA PRO

DUCTRICE N

ATHA

LIE COM

BE Sam

edi 5 novembre à 18h

LE PIANO

ORIEN

TALD

E ZEINA

ABIRA

CH

EDCO

NCERT DESSIN

ÉSam

edi 12 novembre à 18h

SYRIE I FRANC

E, LIBAN, ALLEM

AGN

E I 2014DO

CUM

ENTAIRE I 1H

09FRAN

ÇAIS ET ARABE SOUS-TITRÉ FRAN

ÇAIS

Hazem

Alham

wi, peintre et vidéaste syrien, se réfugie dans sa

chambre où il dessine pour résister psychologiquem

ent à la dic-tature. Il évoque son enfance et l’itinéraire de son pays jusqu’en 2012, à travers des anecdotes et souvenirs personnels, ainsi que des interview

s de ses compatriotes film

és dans la clandestinité. M

a chambre syrienne est un tém

oignage sensible qui éclaire les origines de la guerre civile et brosse le portrait d’une génération bâillonnée. Troué de silences, ce docum

entaire n’en est pas moins

éloquent. Les nombreux dessins crayonnés par l’auteur qui ponc-

tuent le film traduisent le désir m

uet mais obsessionnel de liberté.

Zeina Abirached et Stéphane Tsapis proposent un concert dessiné adapté d’un rom

an graphique : Le Piano Oriental. Dans ce dernier,

Zeina Abirached met en m

iroir son histoire et celle de son arrière grand-père, inventeur du piano quart de ton, perm

ettant de jouer la m

usique orientale. Le récit tisse des correspondances entre la m

usique et les deux langues maternelles de l’auteur, l’arabe et le

français, et crée ainsi des ponts entre l’Orient et l’O

ccident. Tandis que s’égrènent les notes de piano, le dessin apparaît et bientôt l’alchim

ie du pianiste et de la dessinatrice ressuscite le Beyrouth d’avant la guerre. Un voyage graphique et m

usical tout à fait envoûtant.

DÉD

ICACE D

E L’ALBU

M LE PIA

NO

ORIEN

TAL

PAR Z

EINA

ABIRA

CHED

Auditorium de la

médiathèque

3 rue Jean-Jaurès

NO

ISY-LE-SEC

ENTRÉE LIBRE

réservation au01 49 42 67 19

LES AUTRES

RENDEZ-VO

USD

U FESTIVA

L

RESTO’BA

RD

U TRIA

NO

N

INSIDE O

UTD

E JRSam

edi 5 novembre

de 11h30 à 18h

GLO

BE DIGG

ER SPÉCIAL

JORDA

NIE

ÉMISSIO

N RA

DIOSam

edi 12 novembre de 15h à 20h

Avec le camion photographique, JR délocalise son im

primerie dans

la rue en offrant aux passants la possibilité de participer à une perform

ance de collage à l’échelle d’une place ou d’un quartier. Les portraits sont im

primés et collés in-situ, avec la com

plicité de l’artiste. En avril 2013, JR avait investi ainsi Tim

e Square à New

-York et plus récem

ment la Som

erset House à Londres et Rio. C

’est la prem

ière fois que le camion photographique Inside O

ut est installé en dehors de Paris (M

K2 Bibliothèque et Palais de Tokyo) et ce sera à N

oisy-le-Sec sur le parvis de la médiathèque Roger G

ouhier pour tirer le portrait des N

oiséens et les exposer sur le sol et les murs

extérieurs de la médiathèque !

ww

w.insideoutproject.net

Globe Digger est une ém

ission radio programm

ée par LeMellotron.com

, w

eb radio parisienne petite sœur de radio N

ova. Concoctée par les

journalistes Vax et Gino, l’ém

ission explore à chaque fois un pays différent et le visite en m

usique. Un voyage à la découverte des sons des villes et de la culture locale, avec com

me objectif de ram

ener les tracks les plus inédits.

Pour le FFFA 2016, G

lobe digger explore la Jordanie, pays de naissance du FFFA

et réalise une émission spéciale en direct du

Resto’Bar du Trianon.

ww

w.lem

ellotron.com

JR

3 rue Jean-Jaurès

NO

ISY-LE-SEC

PARV

IS DE LA

MÉD

IATH

ÈQU

E

ROG

ER-GO

UH

IER

3233

PROGRAMMATION DES SÉANCES FESTIVAL DU FILM FRANCO-ARABE DE NOISY-LE-SEC 5e ÉDITION

TARIF UNIQUE : 3,50 € AP : avant-premièreAchat des places en ligne

sur www.cinematrianon.fr Séancesévénementielles Rencontre Séance

à l’IMA

DU 4 AU 15 NOVEMBRE 2016P.5 / THE CURVE 1h21 vo SOIRÉE D’OUVERTURE AVEC LE RÉALISATEURP.6 / LE PROPHÈTE 1h30 vf P.7 / CONTRE-POUVOIRS 1h37 vo AVEC LE RÉALISATEURP.8 / MOI JE SUIS AVEC LA MARIÉE 1h38 vo AVEC UN RÉALISATEUR P.9 / LE RUISSEAU, LE PRÉ VERT ET LE DOUX VISAGE 1h55 vo AP - DANSE ORIENTALEP.10 / TIMGAD 1h40 vo AP AVEC LE RÉALISATEURP.11 / HEDI 1h28 vo AP AVEC LE COMÉDIEN P.12 / HALAL LOVE 1h38 vo

P.14 / LA VACHE 1h32 + INTERVIEW FILMÉE DE L’ACTEUR

P.13 / LE CIEL ATTENDRA 1h45 AVEC LA RÉALISATRICE

P.15 / OUM KALSOUM 55mn vo CONCERT HOMMAGE À OUM KALSOUMP.16 / DIVINES 1h45 P.17 / 3000 NUITS 1h43 vo AP SKYPE AVEC LA RÉALISATRICE

P.20 / MAINTENANT ILS PEUVENT VENIR 1h35 vo AVEC LE RÉALISATEURP.21 / CHOUF 1h48 AVEC LE RÉALISATEURP.22 / COURTS-MÉTRAGES EN COMPÉTITION ENTRÉE LIBRE

P.19 / DANS MA TÊTE UN ROND-POINT 1h40 vo AVEC LE CRITIQUE SAAD CHAKALI

P.24 / 10949 FEMMES 1h15 AVEC LA RÉALISATRICEP.25 / MOI NOJOOM 10 ANS DIVORCÉE 1h35 AVEC LA RÉALISATRICEP.26 / PERSONAL AFFAIRS 1h30 AP SKYPE AVEC LA RÉALISATRICEP.27 / L’ORCHESTRE DES AVEUGLES 1h52 vo REMISE DES PRIX ET PROJECTION DES COURTS-MÉTRAGES PRIMÉSP.28 / LES FEMMES DU BUS 678 1h40 vo P.29 / CLASH 1h40 vo AVEC DENIS BAUCHARD

P.31 / TOUR DE FRANCE 1h35 AP AVEC LE RÉALISATEURÀ L’INSTITUT DU MONDE ARABE

P.30 / D’UNE PIERRE DEUX COUPS 1h23 SLAM TATA MILOUDA

JE 10

14h

16h

18h30

20h30

ME 9

14h30

18h30

21h

MA 8

20h3018h

14h

20h

16h

LU 7

16h

14h20h30

18h

DI 6

16h19h14h

SA 5

13h4516h15

18h30

21h

SA 12

13h45

18h15

20h30

VEN 4

19h30

VE 11 DI 13

12h

17h3020h45

14h15

11h

13h45

17h

LU 14 MA 15

14h

16h

18h14h

20h30

16h3018h3020h30

P.32 ET P.33 / LES AUTRES RDV DU FESTIVAL : INSIDE OUT DE JR / MA CHAMBRE SYRIENNE / LE PIANO ORIENTAL

P.23 / 30 ANS DE LA FÉMIS COURT-MÉTRAGES 1h15 AVEC LES RÉALISATEURS 15h45

INFO

SPRATIQ

UESADRESSECiném

a Le TrianonPlace C

arnot - 93230 Romainville

Accès bus : 129, 105, 322, 318. Arrêt Carnot

INFO

RMATIO

NS

01 83 74 56 00

RETROUVEZ TO

UTE LA PROG

RAMM

ATION

SUR w

ww.noisylesec.fr

ww

w.cinematrianon.fr

et suivez-nous sur FacebookFestival du film

franco-arabe de Noisy-le-Sec

TARIF U

NIQ

UE = 3,50 ¤

Achat des places à l’avance conseillé sur w

ww

.cinematrianon.fr ou à la caisse du Trianon

HO

RAIRES D’OUVERTURE

Les portes et la caisse du cinéma ouvrent 30 m

navant le début de chaque séance.

3414h

Horaires d’ouverture :

du mardi au dim

anche de 12h à 23h

Tél. 01 83 74 56 10

PARTENAIRES DU FESTIVAL

INST

ITU

TIO

NN

ELS

MÉD

IAS

ENTR

EPRI

SES

africulturesw w w . a f r i c u l t u r e s . c o m

africulturesw w w . a f r i c u l t u r e s . c o mafriculturesw w w . a f r i c u l t u r e s . c o m

créa

tion

grap

hiqu

e : w

ww.

ehde

sign.

fr

DE NOISY-LE-SEC 5e ÉDITION