Du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2013 · Alliance Internationale pour la Gestion . de l’Eau de...

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+ Alliance Internationale pour la Gestion de l’Eau de Pluie (IRHA) Rapport d’activités Du 1 er janvier 2013 au 31 décembre 2013 Mise en œuvre du projet Écoles bleues à Palo de Marca, Mexique

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Alliance Internationale pour la Gestion de l’Eau de Pluie (IRHA)

Rapport d’activités

Du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2013

Mise en œuvre du projet Écoles bleues à Palo de Marca, Mexique

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Table des matières

1. Rapport d’activités ............................................................................................................. 3

Pilier n°1 : Formulation et mise en œuvre des projets sur le terrain ............................. 3

Écoles bleues Plus dans la région de Kaski, Népal ................................................................................ 3

Écoles bleues dans la région de Kaolack, Sénégal ................................................................................ 4

Écoles bleues Plus à Palo de Marca, Mexique...................................................................................... 4

Écoles bleues dans la région d’Ikorodu, Nigéria ................................................................................... 5

Écoles bleues à Tamale, Ghana ........................................................................................................... 6

Pilier n°2 : Formation, sensibilisation et transfert de connaissances.................................. 6

Le site internet de l’IRHA et les autres médias sociaux ...................................................................... 6

La Newsletter “bRAINstorming” de l’IRHA .......................................................................................... 6

Publication d’articles sur l’IRHA et par l’IRHA (Annexe 3) .................................................................... 6

Concours Raindrops de Genève .......................................................................................................... 7

Célébration de la Journée mondiale de l’eau en 2013 ........................................................................ 7

Jeunes récolteurs d’eaux de pluie ....................................................................................................... 7

Pilier n°3 : Renforcer le mouvement international des gestionnaires de l’eau de pluie .................. 8

Se rapprocher d’autres organisations.................................................................................................. 8

Le groupe “Journalistes pour RWH” .................................................................................................... 8

Pilier n°4 : Défense de la GePluie..................................................................................... 8

Contribution de la GePluie dans les objectifs de développement durable ........................................... 8

Organisation d’une rencontre internationale ...................................................................................... 9

Approche politique dans les pays où nos projets “Écoles bleues” ont été mis en œuvre...................... 9

2. Rapport financier ....................................................................................................................... 9

3. La voie à suivre ....................................................................................................................... 10

Annexes ......................................................................................................................................... 11

Acronymes

IRHA Alliance Internationale pour la Gestion de l’Eau de Pluie

ONG Organisation non gouvernementale

PEACE Parents - Enfants - Autorités - Communauté - Enseignants

GePluie Gestion de l’eau de pluie

SDC Swiss Agency for Development and Cooperation

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1. Rapport d’activités En 2012, l’Alliance Internationale pour la Gestion de l’Eau de Pluie (IRHA) a entamé la deuxième décennie de ses opérations avec un engagement renforcé et des efforts renouvelés pour œuvrer dans la gestion de l’eau de pluie. Son équipe a été confrontée à une période riche en rebondissements, à la fois difficile et stimulante, et obligée de rassembler ses forces pour satisfaire ses attentes. L’objectif de ce Rapport d’activités est de dresser un aperçu aussi exhaustif que possible des efforts déployés par l’IRHA en 2013 dans le respect de ses quatre piliers.

Pilier n°1 : Formulation et mise en œuvre des projets sur le terrain

Depuis sa création, l’IRHA œuvre à l’amélioration de l’accès à l’eau et à la mise en place d’infrastructures d’assainissement dans les institutions accueillant des enfants. Au-delà de son objectif initial, le programme « Écoles bleues », élaboré en 2005-2006, participe à la création d’un cadre nécessaire à l’épanouissement personnel des jeunes. Tout au long de l’année 2013, de nouvelles “Écoles bleues” ont été implantées en Asie, en Afrique et en Amérique Latine.

Résultats des projets achevés en 2013 :

• 27 “Écoles bleues” • 10 390 enfants et enseignants comme bénéficiaires directs

• Au moins 1 540 000 litres d’eau récoltés dans l’année • 59 nouveaux réservoirs d’eau construits

• 250 toilettes et 150 urinoirs

• 3 063 arbres et 6 potagers plantés

• 18 terrains de volleyball construits

• 5 maçons formés pour construire des réservoirs et des toilettes

• Formations sur les thèmes “Santé et hygiène”, “Protection

environnementale” et “Paix et tolérance” dispensées à tous les enfants

et enseignants

En 2013, l’IRHA et ses partenaires locaux ont concrétisé les projets du sous-programme “Écoles bleues Plus” au Népal et au Mexique. Le projet « Écoles bleues au Sénégal » a aussi abouti. Par contre, le projet a pris du retard au Ghana, avec encore 5 à 10 % du volume des activités initialement prévues pas encore réalisés.

Parallèlement à la mise en œuvre actuelle des projets, les responsables des projets de l’IRHA se sont impliqués dans la préparation du travail de l’année prochaine, en évaluant les prochains projets au Burundi, Burkina Faso et Népal.

Écoles bleues Plus dans la région de Kaski, Népal Sponsorisées par Botza Foundation 4 écoles, 1167 bénéficiaires directs, 16 nouveaux points d’eau, 10 toilettes, 42 urinoirs, 5 maçons formés, 1190 arbres plantés, 4 potagers et 4 terrains de volleyball construits Ce projet s’est achevé en mai 2013 après 15 mois de travaux. C’était le premier projet mis en œuvre dans une région montagneuse et la mention « Plus » qui figure dans son titre souligne les mesures tout à fait spéciales déployées afin de promouvoir la génération de revenus pour la population de l’Himalaya la plus démunie. Le partenaire local, Kanchan Nepal, est une ONG aguerrie en matière de gestion de l’eau et d’assainissement. Même s’il compte plusieurs années à son actif de collaboration avec le gouvernement népalais et des ONG internationales comme Helvetas Swiss Intercooperation, lors des projets « Écoles bleues Plus » Kanchan a été confronté à de nouvelles difficultés, comme le fait de travailler davantage avec des enfants et de diversifier ses tâches. Suite à la construction des 16 nouvelles structures de collecte d’eau de pluie, il y a désormais assez d’eau pour satisfaire les besoins des enfants et des enseignants des écoles concernées. Nouveauté dans cette région : chaque toilette est équipée d’un système pour se laver les mains, alimenté par les eaux de pluie recueillies.

NEST, une autre ONG locale, a rejoint l’équipe en assurant la formation “Paix et Tolérance”. Elle s’est aussi révélée utile pour former les populations les plus démunies des quatre villages à cultiver des légumes dans les serres.

Comme dans tous les projets Écoles bleues, une attention toute particulière a été apportée à la formation des enfants et des populations en matière d’hygiène, de santé, de paix environnementale et de tolérance.

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Dans les Écoles bleues, on n’oublie pas que les enfants ont aussi besoin de jouer. Ainsi, dans nos quatre écoles du district de Kaski, des terrains de volleyball ont été construits à leur intention.

Écoles bleues dans la région de Kaolack, Sénégal Sponsorisées par le Canton de Genève, SIG, HSBC Bank, Fondation Gertrude Hirzel, Bobst SA, SIGPA SA ainsi que neuf cantons suisses 2 écoles, 1180 bénéficiaires directs, 2 réservoirs d’eau de pluie, 26 toilettes, 13 urinoirs, 800 arbres protégés Ce projet a concerné deux écoles de Kahone, près de Kaolack. Alors que les activités dans l’école de Kahone-1 ont débuté en premier et se sont terminées en 2012, dans l’école de Fass-Kahone, elles se sont achevées en 2013.

Notre partenaire local, Caritas Kaolack, a démontré d’excellentes capacités professionnelles non seulement dans la construction de la nouvelle infrastructure, mais aussi dans l’implication de la population en favorisant une meilleure hygiène, le reboisement des environs tout en se focalisant sur la paix et la tolérance.

Les terrains autour des écoles ont été reboisés avec 1149 nouveaux arbres, soit un arbre planté par enfant. Les enseignants et les membres de PACT ont été formés en matière d’hygiène, de protection environnementale, de paix et de tolérance, de concert avec les enfants scolarisés.

Arbres dans la cour de l’école La formation n’est pas réservée aux enfants

Les deux écoles ont organisé l’inauguration de leurs Écoles bleues en mai 2013. L’occasion fut un grand événement pour les deux communautés (Annexe 1). La chaîne de télévision nationale a diffusé l’inauguration en direct, suivie par l’Ambassadeur du Sénégal auprès des Nations Unies à Genève.

Symbole de l’acceptation de notre programme par toutes les parties prenantes : les représentants spirituels des deux communautés, l’imam et le prêtre, se sont exprimés de façon très émouvante au cours de la célébration. Une magnifique preuve de tolérance mutuelle.

Écoles bleues Plus à Palo de Marca, Mexique Sponsorisées par l’IRHA 2 écoles, 133 enfants et enseignants, 4 systèmes de GePluie, 100 000 litres d’eau/an, 6 toilettes, 5 urinoirs, 6 systèmes de lavage de mains, 2 jardins

Palo de Marca est une communauté Mazateca indigène située dans les montagnes Sierra Mazateca, à Oaxaca, dans le Nord-est du pays, 2000 mètres au-dessus du niveau de la mer.

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La majorité des habitants sont des agriculteurs qui labourent le sol et récoltent le maïs, les courges et les haricots et ce, depuis des millénaires. Ils ont un accès irrégulier à l’eau pendant la saison des pluies, tandis qu’à la saison sèche, ils doivent marcher de longues heures pour atteindre un point d’eau potable.

Les enfants avant l’inauguration Repas préparés pour les ouvriers

des réservoirs

Il s’agit du deuxième projet Écoles bleues Plus de l’IRHA, conçu spécialement pour les régions montagneuses. Il fait partie intégrante d’un projet de plus grande envergure couvrant trois communautés de l’état d’Oaxaca. L’IRHA a décidé de travailler dans l’un d’entre eux, Palo de Marca, en guise d’exemple pour la région toute entière.

Ce projet est le fruit de la collaboration avec un membre très fidèle de l’IRHA : l’IRRI (International Renewable Resources Institute) du Mexique. Tirian Mink de l’IRRI a formé les hommes du village sur la construction de systèmes de récupération d’eaux de pluie. Le village tout entier a participé à ce projet : les hommes œuvraient sur les systèmes de gestion d’eau de pluie eux-mêmes tandis que les femmes leur apportaient du café et leurs repas, et les enfants décoraient les nouveaux réservoirs. Le même principe s’est appliqué à la construction des toilettes.

Le projet s’est terminé en août 2013. Depuis, la région toute entière souhaite rejoindre le club des Écoles bleues et se prépare à la phase suivante.

Écoles bleues dans la région d’Ikorodu, Nigéria Sponsorisées par la Fondation Addax & Oryz, Ville de Genève, Fondation STJ, Commune de Plan-Les-Ouattes, SDC Nigeria, Bank Pictet et Fondazione Santa Lucia 2 écoles, 1 550 enfants et 67 enseignants, 4 réservoirs d’eau, 200 000 litres d’ eau/an, 47 toilettes, 18 urinoirs, 1 073 arbres sauvés, 9 maçons formés

Ce projet a été mis en œuvre dans les écoles primaire et secondaire de Luwasa, qui rassemblent 1 550 élèves et 67 enseignants. Il s’est terminé en avril 2013. L’ONG Africa Safe Water Foundation (ASWAF) était notre partenaire local.

Les élèves des deux écoles devant l’un

de leurs nouveaux réservoirs

Avant que le projet ne commence vraiment, les locaux étaient particulièrement insalubres. L’école élémentaire ne disposait d’aucun point d’eau, et seules quatre toilettes existaient pour l’ensemble des élèves et professeurs.

Désormais, les quatre réservoirs d’eau fournissent l’eau nécessaire. Vu que la moyenne des précipitations dans la région est très élevée, les réservoirs se remplissent facilement pendant la saison des pluies garantissant un minimum de 2 litres/personne pendant la saison sèche.

L’assainissement, autrefois très vétuste, est désormais totalement rénové. Des sanitaires séparés pour garçons et filles respectent les directives de l’OMS, en matière de nombre maximum d’usagers.

Le projet de reboisement a impliqué chaque élève en lui faisant planter un arbre, soit dorénavant plus de 1000 arbres plantés dans la cour de l’école.

L’élément essentiel de ce projet a été la formation des comités PACT assurée tout au long du projet pour garantir sa pérennité.

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Écoles bleues à Tamale, Ghana Sponsorisées par Swiss Agency for Development and Cooperation, Service Industriel de la Ville de Fribourg et Citizens of our World

17 écoles, 6047 enfants et 246 enseignants, 33 réservoirs d’eau de pluie, 1 020 000 litres d’eau/an, 161 toilettes, 72 urinoirs

Il s’agit du projet Écoles bleues le plus important à ce jour impliquant 17 écoles, 6412 enfants/personnel enseignant et 2 dispensaires. Suite au succès remporté lors d’un précédent projet à Awiankwanta (Ghana), l’IRHA a de nouveau sollicité l’ONG locale RUWADCP (Rural Women and Deprived Children’s Programme) comme partenaire.

Le projet a commencé en février 2012 avec une fin annoncée en mars 2013. Mais face au volume des bâtiments de l’infrastructure, la mise en œuvre a pris du retard. Ceci s’est encore aggravé par la discordance entre le travail prévu d’un côté et le paiement des versements par les donateurs de l’IRHA de l’autre. D’autres raisons relèvent du manque de professionnalisme dans le travail effectué sur place.

Le projet s’est prolongé jusqu’en novembre 2013. Puis en décembre, la RUWADCP a cessé de travailler. On estime, au vu de la qualité et de la quantité du travail fourni, que seuls 90-95 % des travaux sont désormais terminés. Depuis, l’IRHA est en train d’achever le projet avec un autre partenaire local, chargé de réparer les erreurs commises dans la construction, la formation et le reboisement.

Les réservoirs construits sont opérationnels. Toutefois, il faudra procéder à de

petites réparations sur certains d’entre eux pour stopper les fuites.

Certaines toilettes sont carrelées, sur d’autres il manque le carrelage sur

les murs, d’autres encore sont complètement achevées.

L’IRHA a commencé à collaborer avec des autorités locales et nationales afin de trouver des solutions optimales pour achever le projet et satisfaire les besoins des bénéficiaires.

Pilier n°2 : Formation, sensibilisation et transfert de connaissances

Depuis sa création il y a 11 ans, l’IRHA est devenue une organisation incontournable dans le domaine de la gestion de l’eau de pluie à l’échelle internationale. Son programme de formation et de transfert de connaissances contribue à renforcer sa renommée.

Le site internet de l’IRHA et les autres médias sociaux

• Une moyenne de 540 visites/jour sur son site internet

• 1 116 fans sur Facebook • 250 personnes nous suivant sur Twitter

En 2013, le site web de l’IRHA s’est étoffé et les membres de l’équipe ont orienté différemment le contenu et l’apparence de ses pages. Le site est désormais consultable en français et en anglais.

Le nombre de fans sur la page Facebook de l’IRHA n’a cessé de progresser pour passer de 440 à plus de 1100 en l’espace d’un an. Le nombre d’interactions a, lui aussi, augmenté de façon conséquente. Enfin, le nombre de personnes suivant l’IRHA sur Twitter a presque doublé depuis fin 2011 pour atteindre 250 personnes en décembre.

La Newsletter “bRAINstorming” de l’IRHA

• 6 éditions de bRAINstorming • 2 éditions numériques • Toutes les éditions sont bilingues • Plus de 4242 abonnés

Publiée à la fois en français et en anglais, bRAINstorming vise aussi bien le grand public que les professionnels de la gestion des ressources en eau et en développement. Nous recevons régulièrement des messages de remerciement et d’encouragement de nos abonnés, ainsi que des demandes d’adhésion.

Publication d’articles sur l’IRHA et par l’IRHA (Annexe 3)

• 2 articles sur l’IRHA dans les médias suisses

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• 1 article rédigé par un membre de l’IRHA • 10 articles dans les médias internationaux • 9 articles publiés dans les médias coréens

après l’élection de Suwon City et de son maire comme Membre honoraire de l’IRHA

La célébration de la Journée mondiale de l’eau dans les écoles indiennes et népalaises, l’attribution du statut de membre honoraire à Suwon City ainsi qu’à son maire, mais aussi et surtout les activités de l’IRHA au cours de l’année 2013 ont fait l’objet de 22 articles dans les médias nationaux et internationaux.

Concours Raindrops de Genève

• 749 participations issues de 77 pays différents • Invitée par la Chancellerie de Genève, l’IRHA

a organisé l’inauguration de l’exposition le 21 mars 2013, à la Mairie de Genève

2013 a été une année pleine de réactions positives face au travail de sensibilisation de l’IRHA, essentiellement liées à la 4ème édition de son concours international “Raindrops Geneva Award”. Consacrée aux arts graphiques, cette édition a connu un franc succès avec 200 participants de plus que l’édition précédente. La qualité des affiches et le nombre élevé de participants ont impressionné le jury composé de professionnels en arts graphiques reconnus localement ainsi qu’un représentant de l’administration du Canton.

Ce concours confirme l’importance et la popularité que connaît déjà la récolte des eaux de pluie auprès du grand public.

Célébration de la Journée mondiale de l’eau en 2013

Pour commémorer la Journée mondiale de l’eau en 2013, l’IRHA a collaboré avec deux ONG indiennes, Deepalaya et Project AROEHAN, ainsi qu’avec Kanchan, du Népal. En Inde, nous sommes intervenus dans 14 écoles scolarisant des enfants défavorisés, et au Népal, dans deux écoles. Les enfants ont assisté à la présentation de l’IRHA intitulée “Pour chaque école, une École bleue” (présentation PowerPoint contenant des exemples de récolte d’eaux de pluie ainsi que des Écoles bleues de l’IRHA dans le monde entier).

S’en est suivi un concours artistique sur le thème de “Attrape la pluie”, où les enfants illustraient ce qu’ils avaient retenu sur la récolte des eaux de pluie. Faber-Castell, le fameux fabricant de crayons, de gommes et d’autres outils d’écriture et de peinture, a fourni gratuitement tout le matériel ainsi que les récompenses remises. Les peintures qui ont remporté les prix et les illustrations sur la récolte des eaux de pluie par les enfants figurent dans une newsletter (Annexe 4).

L’intégralité de l’événement en Inde a été gérée à distance depuis Genève par Ritu Prashad qui a identifié et engagé les ONG au préalable, sollicité le sponsor et la participation des médias. Toutes les entités intervenant pour la première fois en tant que partenaires de l’IRHA, pourraient soutenir les

prochains projets Écoles bleues.

Concours dans l’école Jolis dessins illustrant la pluie

dans les yeux des enfants

Jeunes récolteurs d’eaux de pluie . • Rencontrer les élèves d’une école de Genève • Participation aux “Rencontres Alpines”

Les activités de vulgarisation pour promouvoir auprès des jeunes générations l’importance de l’eau de pluie et sa gestion, font, comme toujours, partie de l’engagement de l’IRHA.

Rencontrer une classe d’élèves en Suisse Cette année, pour la deuxième fois, l’IRHA a été invitée par le département pédagogique du Canton de Genève à présenter son travail à une classe d’élèves. Dans l’école André-Chavannes, l’IRHA leur a expliqué l’intérêt de gérer la pluie comme ressource en eau. La discussion qui a suivi a souligné l’importance d’avoir de jeunes gens impliqués dans le développement et les problèmes écologiques.

Participation à l’édition 2013 des “Rencontres Alpines” Le 17 décembre, le cadre tout à fait splendide du « Château des Rubin », qui héberge le Centre de la Nature Montagnarde, a accueilli la 7ème édition de son festival annuel intitulé « Les Rencontres Alpines ». L’eau était placée au cœur de toutes les discussions de la journée.

À cette occasion, l’IRHA a été invitée à présenter son travail en matière de récolte d’eaux de pluie. C’est Carole Josserand qui a animé des ateliers interactifs destinés aux enfants, leur expliquant l’intérêt de la récolte et de l’utilisation de l’eau de pluie.

Cette activité de sensibilisation tout à fait unique en son genre a permis aux enfants de répondre aux questions simples comme « D’où vient la pluie ? » et « Comment s’en servir ? ».

Ensuite, on les a invités à utiliser les fameuses briques de LEGO® pour construire eux-

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Protocole d’accord signé avec la fondation RAIN

mêmes leur propre système de collecte des eaux de pluie. En partant d’une pile de briques de Lego en vrac, ils ont réussi à construire de véritables systèmes de récolte d’eaux de pluie, preuve incroyable de leur capacité à comprendre l’objectif de cet exercice et à construire leur propre maquette.

Pilier n°3 : Renforcer le mouvement international des gestionnaires de l’eau de pluie

138 membres issus de 50 pays différents Promotion du mouvement international des gestionnaires de l’eau de pluie En 2013, impressionnée par le travail de grande valeur effectué par Water Authority à Suwon City, en Corée, l’IRHA a décidé de promouvoir son travail à l’échelle internationale et de choisir la ville et son maire comme membres honoraires.

En octobre, l’IRHA a accueilli une délégation coréenne composée de quatre représentants officiels du service Eau de la ville de Suwon City, et chapeauté un grand nombre d’échanges, dont une visite au Bureau de l’Eau de la ville de Genève avec une présentation de son travail.

Le Maire de Suwon City, La délégation de Suwon City reçoit le certificat

de membre honoraire M. Yeom Tae Young

Faciliter la constitution d’associations GePluie nationales

L’idée a germé en mars 2013, mais ne s’est concrétisée qu’à la fin de l’année. Il s’agissait de créer une association de toutes les ONG existantes, travaillant dans le domaine de la récolte de l’eau de pluie au Népal. En novembre 2013, à Katmandu, la Directrice Exécutive de l’IRHA, Vessela Monta, a assisté à la première réunion constituante du nouveau groupe NeRHA (Nepalese Rainwater Harvesting Alliance). Elle a œuvré avec eux à la rédaction des Articles de l’association et sur le programme des prochaines étapes nécessaires dans cette direction. Les représentants des ONG népalaises ont réclamé à l’IRHA une formation sur la récolte des eaux de pluie (Annexe 2).

Se rapprocher d’autres organisations

Le Rainwater Harvesting Implementation Network (Réseau de mise en œuvre de la récolte des eaux de pluie) est une

ONG expérimentale originaire des Pays-Bas, active en Afrique occidentale, en Éthiopie et au Népal.

En mars 2013, l’IRHA et RAIN Foundation ont signé un protocole d’accord scellant leur volonté commune de collaborer dans un avenir proche. 8

Leur collaboration, entamée fin 2013, est censée se concrétiser en mars 2014 par un séminaire au Sénégal.

Le groupe “Journalistes pour RWH” 25 journalistes originaires de 11 pays différents

L’IRHA a créé la plate-forme Journalists for Rainwater Harvesting pour rassembler des journalistes talentueux autour de la récolte des eaux de pluie. En écrivant des articles sur la récolte des eaux de pluie dans leur rubrique, à l’échelle locale, régionale ou nationale, les

journalistes sont les acteurs privilégiés pour relever cette lourde tâche. Le Responsable de la Communication à l’IRHA oriente et gère leur blog.

Pilier n°4 : Défense de la GePluie Contribution de la GePluie dans les objectifs de développement durable

Addhope Forum 2013 En mai 2013, Addax Petroleum Foundation, en partant d’une idée assez extraordinaire, a réuni quelques parties prenantes (société civile, autorités et donneurs publics et privés) autour de projets concrets de développement en vue d’échanger leurs points de vue et « astuces » respectifs pour garantir la pérennité de ces projets de développement. En échangeant leurs expériences, leurs avis et leurs connaissances, chacun d’entre eux a contribué à générer des informations de grande valeur sur les outils nécessaires pour réussir des partenariats au niveau du développement.

L’événement “Addhope Forum”, d’une très grande qualité, a servi de plate-forme pour analyser la situation et tirer les enseignements appropriés. L’IRHA a été conviée à y participer avec sa présentation “Réflexions au-delà d’un projet abouti”. Sommet de l’eau de Budapest

En octobre 2013, Vessela Monta a été invitée par le Ministère hongrois à participer au Sommet de l’eau de Budapest, où

elle a pu intervenir lors du Forum civil

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consacré à “La GePluie : son rôle pour atteindre les objectifs de développement durable en matière d’eau (SDG) post-2015”. Quelques-unes des conclusions du document rédigé par l’IRHA figuraient dans les présentations finales du Forum civil.

L’IRHA rencontre son Excellence Ramos Horta, lauréat au Prix Nobel

En novembre 2013, son Excellence M. Ramos-Horta, lauréat au Prix Nobel, représentant spécial du Secrétaire général de Guinée-Bissau et ancien Président du Timor Leste, a présidé la 8ème conférence des Rencontres de Genève au Palais des Nations sur les « Complexités de la paix : histoire non

divulguée”. À cette occasion, les membres de l’IRHA ont eu l’immense privilège et l’honneur de le rencontrer et de l’interviewer. Lors de cette rencontre, un grand nombre de sujets ont été abordés, dont le lien entre l’accès à l’eau et la paix, la récolte des eaux de pluie dans les affaires publiques, ainsi que la situation de l’eau et de l’eau de pluie au Timor oriental et en Guinée-Bissau.

Son Excellence a reconnu que vouloir changer les états d’esprit nécessite une vision claire et affirmée, un leadership politique, un budget, une éducation à tous les niveaux et encore plus important, de la patience. Même dans un pays où le Président nettoie les rues de ses propres mains, un pays dont le Dirigeant s’est vu remettre le Prix Nobel de la Paix, le Timor oriental, les problèmes liés à l’eau sont mal solutionnés. “Aucun foyer, pas même le mien, n’utilise des systèmes de GePluie ! » a avoué son Excellence Ramos Horta, en parlant de son pays qui compte pourtant l’une des plus fortes moyennes en matière de précipitations. “L’eau est un don de Dieu offert à l’humanité toute entière ” a-t-il ajouté. “Et pourtant, elle reste encore inaccessible à des millions de personnes dans le monde. Le travail engagé par l’IRHA contribuera à remplir les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), et espérons-le, d’ici à 2030, chaque foyer des pays en développement aura accès à l’eau potable grâce à la récolte des eaux de pluie”.

Organisation d’une rencontre internationale En octobre 2013, IRHA a organisé un séminaire dans l’International Environment House de Genève, traitant des pratiques de GePluie dans les zones urbaines. La délégation coréenne du service Eau de

Suwon City a présenté ses travaux tout à fait impressionnants. Ce séminaire a remporté un franc succès avec plus de 20 participants présents et 78 autres, à l’échelle internationale, en visioconférence. Cette rencontre fut l’occasion pour les professionnels de la

GePluie, les chercheurs, les étudiants et toutes les parties intéressées par le sujet d’échanger et de beaucoup apprendre les uns des autres, ainsi que de leurs riches expériences dans ce domaine, dans un pays doté d’un niveau élevé de technologies et

d’investissements.

Approche politique dans les pays où nos projets “Écoles bleues” ont été mis en œuvre

Rencontre avec la communauté de Katmandu En commençant par l’inauguration du projet “Écoles

bleues” dans la région de Kaski, au Nepal, la visite de Vessela Monta en novembre 2013 s’est achevée sur quelques réunions politiques importantes. Le 21 novembre,

elle a rencontré le groupe d’officiers du Service Eau de Katmandu. “Vous arrivez au bon moment”, a souligné l’un d’entre eux, en expliquant que depuis l’été, une réglementation adoptée par le Conseil de la ville exigeait que chaque nouvelle maison construite sur son territoire dispose d’un système de récolte des eaux de pluie.

Les liens avec la municipalité ont perduré en 2014, afin d’organiser des formations pour les fonctionnaires

impliqués dans de futurs projets en rapport avec la GePluie.

Au Ministère de la planification urbaine du Népal

La deuxième réunion importante a conduit le Directeur exécutif de l’IRHA au Ministère de la planification urbaine du Népal. À la fois très intéressé mais sur sa réserve, le Secrétaire Adjoint responsable du secteur WASH au sein du Ministère du développement urbain, M. Abodh Kishor Mishra, leur a expliqué qu’ils souhaitaient introduire la récolte d’eaux de pluie dans la planification urbaine, mais que pour ce faire, le Gouvernement devait en être convaincu. Ils ont déjà constitué une cellule composée de trois personnes chargées de prouver son efficacité et de présenter les bons résultats économiques obtenus. “Le Gouvernement a besoin de cas concrets”. “À nous de leur fournir”, a répondu Vessela.

2. Rapport financier

Si nous pouvons être fiers à la fois de la quantité et de la qualité de nos actions menées en 2013, nous ne pouvons pas en dire autant de nos résultats financiers. Un simple coup d’œil sur le rapport financier suffit pour se rendre compte que nos levées de fonds n’ont pas été satisfaisantes. On peut se questionner en comparant le volume du travail effectué et les résultats financiers obtenus. Plusieurs raisons à cela. La direction de l’IRHA les a analysées et a pris les mesures nécessaires pour y remédier. Une partie des fonds manquants est couverte par notre capital collecté pour servir dans de pareils cas. Le restant est camouflé dans les projets

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que nous avons élaborés en 2013 mais ne sont pas encore dans « le tube ». Aussi important soit-il, ce problème financier n’est pas un obstacle infranchissable, et constitue en tous les cas une leçon à retenir pour l’avenir.

3. La voie à suivre

“Le monde s’embrase” comme le chantait Charles Bradley. Peut-être pas de vraies flammes encore, mais dans un avenir proche, le monde se réchauffera, les populations et la nature devront faire plus attention à l’eau, et la lutte contre la pauvreté sera plus féroce.

Dans ces conditions, la précieuse eau de pluie, tendrement appelée « eau tombée du ciel » ou « aqueduc du paradis », sera de plus en plus récoltée et utilisée. Et cet avenir-là se prépare dès maintenant. Nous devrions vraiment déployer nos efforts et mettre à profit nos connaissances afin de construire cet environnement plus sensible à l’utilisation des eaux de pluie.

Il est courant d’entendre que la collecte de l’eau de pluie est une autre façon d’accéder à l’eau qui convient uniquement aux régions les plus démunies. Sauf que dans bon nombre de régions du monde, cela reste le seul moyen d’accéder à l’eau. Prenons comme exemple notre Membre honorifique 2013, Suwon City,

communément appelée « la ville de la pluie », dans laquelle les autorités compétentes en matière d’eau ont déjà investi des millions dans les structures de récolte des eaux de pluie ! Leurs prochains projets très ambitieux, destinés à la population, consistent à développer un très grand nombre de petites installations de récolte d’eaux de pluie ; et pour la population de mettre en œuvre un très vaste projet pilote de recharge artificielle ainsi qu’une infrastructure écologique à base de pluies d’orage.

Il s’agit d’un exemple pertinent qui montre bien qu’une bonne gestion de l’eau de pluie n’est pas qu’un moyen alternatif de fournir de l’eau uniquement aux populations les plus défavorisées. De plus en plus de pays développés ont recours à des normes en matière de construction, une exonération d’impôts ainsi que des incitations pour dynamiser cette branche de l’économie « verte ». Grâce à la GePluie, nous parviendrons à diminuer la pression sur les ressources en eau « traditionnelles », les eaux terraines et sous-terraines. La vision à long terme de la Corée du Sud devrait être adoptée dès maintenant partout dans le monde. Notre devoir commun est désormais de transformer le petit nombre de bons exemples en une politique nationale puis internationale. L’IRHA s’est déjà engagée dans ce secteur, et compte poursuivre ses efforts dans la même direction. Genève Mars 2014

Élèves de l’école primaire Palo de Marca les mains au ciel et criant “AGUA DE LLUVIA!!!”

9.0% 30.0%

0.4% 0.8% 1.8%

42.7%

15.39%

Contributions SDC

Support work on Blue Schools & 2-4 pilars Membership fees

Other incomes

Rent office 1-24

Unspent resources

Voluntary contribution

IRHA Incomes 2013 : 643'293 CHF

36%

23%

4% 0%

1%

23%

14%

Staff cost, social charges, insurances

Projects direct costs

Office rent & charges

Acquisitions & communication

Adminitrative & financial costs

Commitment to realize on dedicated resources

Expenditure & voluntary

investments in 2013: 701'503CHF

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Annexes

1. Rapport d’une Mission Permanente du Sénégal auprès des Nations Unies 2. Formation réclamée par la nouvelle Alliance pour la récolte de l’eau de pluie népalaise

(NeRHA)

3. Liste des articles publiés en 2013

4. Célébrations de la Journée mondiale de l’eau en 2013 : newsletter, présentation Powerpoint