Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour...

40
n° 179 – mai – éd. Menssana : 24, rue de l’Aude 75014 Paris – ISSN 1279-9157 – Commission paritaire 0912 K 77386 - France : 6 € – Étranger : 6,50 € Dr Gérard Vigneron Les rencontres internationales sur l’EMI Le pèlerinage Comment regardez-vous le monde ? Les groupes de prière

Transcript of Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour...

Page 1: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

n° 17

9 – m

ai –

éd. M

enssa

na : 2

4, ru

e de l

’Aude

7501

4 Par

is –

ISSN

1279

-915

7 – Co

mm

ission

parit

aire 0

912 K

7738

6 - Fr

ance

: 6 €

– Ét

rang

er : 6

,50 €

Dr Gérard VigneronLes rencontres internationales sur l’EMI

Le pèlerinage Comment regardez-vous le monde ?

Les groupes de prière

Page 2: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

n° 179 mai 2013• www.larevuedelaudela.com2

éditorial

www.larevuedelaudela.com • n° 179 mai 2013 2

es diffi cultés innombrables que connaît aujourd’hui notre société sont facteurs d’incertitude, d’inquié-tude. Elles peuvent nous faire penser que nous sommes désarmés et que c’est inéluctable. Désarmés, nous le sommes peut-être si nous ne renonçons pas à notre façon de vivre où le matérialisme continue de jouer son rôle de prédateur favorisant un égoïsme

ravageur. Désarmés, nous le sommes, si nous n’accédons pas à la demande de nos messagers qui sans arrêt, et sans se décourager, nous demandent de prier et de former des groupes de prière.

Certes il est vrai que nous ne sommes pas responsables de la marche de notre planète et beaucoup de choses nous dépassent comme pourraient faire valoir non sans raison ceux qui, le plus sou-vent, ne veulent rien faire.

Sans doute, mais nous avons tous pourtant notre part de respon-sabilité, nous avons participé et participons à ce qui arrive. Nul ne peut s’exonérer de ce fait, même si bien souvent nous n’en avons pas vraiment conscience. Et si nous avons vraiment en nous le désir de suivre un chemin spirituel dans notre vie quotidienne, nous ne pouvons pas rester indiff érents à ce qui se passe comme si nous n’étions pas concernés.

Nous avons tous notre rôle à jouer de la même façon que dans un orchestre chaque musicien en suivant sa partition permet en harmonie avec tous les instruments l’exécution de l’œuvre musicale.

Il faut bien sûr parfois se forcer un peu, accrocher un sourire à ses lèvres, être encore plus attentif aux autres, alors que l’on est tenté par la morosité ou l’envie de prendre du recul, de sortir de la mêlée. Oui, tout cela nécessite, bien entendu, des eff orts de chacun. Mais ce sont eux qui nous aideront à passer le cap et qui justifi ent de garder confi ance en cette nouvelle Terre. ED 07 /04/ 2013

merci de votre soutienPour des raisons faciles à comprendre et qui tien-nent, bien sûr, aux objectifs donnés à cette revue, nous ne bénéfi cions pas comme la plupart des journaux et revues de la « manne » publicitaire qui permet d’équilibrer les comptes. L’existence d’une revue comme celle-ci reste donc un défi que vous pouvez nous aider à relever pour assurer une cer-taine pérennité.

Votre aide peut s’exprimer de diff érentes fa-çons :• par votre abonnement,• en abonnant un proche qui s’intéresse éga-lement aux sujets traités dans La revue de l’Au-delà,• en nous donnant une ou plusieurs adresses de personnes susceptibles de s’abonner et à qui nous adresserons, si possible, un abonnement gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger sur pièces de l’intérêt de nos articles (une parti-cipation de 6 € sera demandée pour un envoi en France, 8€ pour l’étranger),• en prêtant un de vos numéros,• en parlant de cette Revue à ceux qui peuvent s’y intéresser. De toute façon, nous vous remercions de vo-tre soutien et de votre intérêt ainsi que de vos sug-gestions. ∆

est éditée par : MenssanaSarl au capital de 15 000 €Siège social : 24, rue de l’Aude - 75014 Paris Tél. : 06 80 40 21 66 - 01 43 21 31 58Bureaux : Quartier Cabrières - RN 7 - 13 410 Lambesc.Tél. : 04 42 57 12 72e-mail : [email protected] web : larevuedelaudela.comGérant directeur de la publication : Étienne DrapeauDépôt légal à parution : ISSN : 1279-9157Numéro de commission paritaire : 0912 K 77 386Rédacteur en chef : Étienne DrapeauCollaborent à la revue :Jean-Jacques Charbonier, Sylvie Déthiollaz et Claude Charles Fourrier, Edwina Descloux, Bruno Lallement, Anne-Marie Lionnet, Yves Linès, Mireille Drapeau, Jean Prieur.Correspondants : Rosina Riccio (Suisse), So-lange Liberato (Brésil)Mise en pages : David Lee FongIconographie : Mireille DrapeauIllustration : David Lee Fong Impression : Goubault SA44 244 La Chapelle/Erdre

Abonnement : permanencedu mardi (14 h) au vendredi (12 h]. France : 1 an (11 nos) : 54 € - N° : 6 €abonnement de soutien : 50€. Étranger : 1 an (11 nos) : Europe- DOM-TOM : 69 € - N° : 7,50 €abonnement de soutien : 64€Restant du monde : 79 € - N°: 8 €abonnement de soutien : 75 €Règlement : par chèque bancaire, CCP, man-dat poste international à Menssana

Les documents, manuscrits et photos en-voyés spontanément ne sont pas retournés. Δ

éditorial mai 2013

Cette revue a été créée afi n : • 1 d’éveiller, de réveiller ou de faciliter la recherche personnelle pour évoluer et se préparer à notre Au-delà. • 2 de recenser et de diff user avec tout le discernement qui s’impose les informations que l’on peut obtenir sur la survivance (notre devenir) et corrélativement de s’intéresser à l’étude de tous les phénomènes du pa-ranormal qui y sont par défi nition intimement liés et notamment les récits hagiographiques. • 3 de proposer à la réfl exion de chacun une information sur les religions et traditions lui permettant de mieux les connaître, de mieux les compren-dre et d’approfondir sa propre croyance sachant que « tout ce qui monte converge », ainsi que disait le Père Teilhard de Chardin. • 4 de s’intéresser à tout ce qui peut contribuer à valoriser l’équilibre de la personne humaine – tant par rapport à son épanouissement propre (mens sana in corpore sano) qu’à son environnement – car l’homme est un tout et le spirituel est intimement lié à l’humain. Cette approche implique une indépendance naturelle vis-à-vis de toute obédience, qu’elle soit confes-sionnelle ou autre.

Tolérance, ouverture à une réfl exion diversifi ée requièrent aussi que nos colonnes soient ouvertes à des points de vue parfois complémentaires, voire même diff érents. Ce qui constitue une richesse informative ne doit donc pas étonner mais n’entraîne pas nécessairement l’adhésion de la ré-daction à certaines positions propres à leur auteur, ou à sa mouvance, qui reste seul responsable de ses assertions.

Il revient à chaque lecteur d’exercer son propre jugement et d’étayer sa réfl exion à travers l’information proposée. ∆

es diffi cultés innombrables que connaît aujourd’hui

tude. Elles peuvent nous faire penser que nous sommes désarmés et que c’est inéluctable. Désarmés,

à notre façon de vivre où le matérialisme continue de jouer son rôle de prédateur favorisant un égoïsme

L

Page 3: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

www.larevuedelaudela.com • n° 179 mai 2013 3

23 prières Les groupes de prière

24 messages Messages de Père Pio

25 bénédiction Applications pratiques Actualités

26 - François tout simplement - Noté pour vous Protecteur de la nature par Étienne Drapeau

28 vie des associations

29 conférences et médiumnité Mai

34 la vie des animaux Une histoire de chat et d’égout par Étienne Drapeau

35 livre du mois Un certain regard de Pauline Velati et Edith Berman par Étienne Drapeau

36 bonnes feuilles Les portes d’accès à l’Invisible- Un médecin face à l’Invisible du Dr Gérard Vigneron

38 vous…

39 à découvrir

sommaire

03 éditorial

04 Message de Françoise Flamant

05 paroles La sérénité, le courage, la sagesse

06 Georges Morrannier La Science

08 les messagers de l’Invisible Pierre Monnier, Roland de Jouvenel, Georges Morrannier

09 chapeau Les orphelins-apprentis d’Auteuil

10 Rencontre avec… Dr Gérard Vigneron

14 rubrique La médiumnité et… la justice par Étienne Drapeau

16 ORE Le pèlerinage par Jean Prieur

19 chronique Les deuxièmes rencontres internationales sur l’expé- rience de mort imminente par le Dr J.-J. Charbonier

22 le bloc-notes Comment regardez-vous le monde ? par Bruno Lallement

22 message d’Isabelle

16

10

www.larevuedelaudela.com • n° 179 mai 2013 3

Iconographie : documentation Menssana - Iconographie : documentation Menssana - Couverture : Shutterstock © - page 5 : auteur : Pierre Selim- Licence Créative Commons Attribution - Page 9 : auteur : GFrei-halter - Licence Créative Commons Paternité - page 25 : auteur : Ms Tanquel - GNU Free Documentation Licence - Page 29 : Auteur : Roi.dagobert - Licence Créative Commons Attribution - Page 30 : Auteur : Claude Villetaneuse - GNU Free Documentation Licence - page 34 : Auteur : Elena Chochkova - Licence Créative Commons Paternité.

• Dr Jean-Jacques Charbonier [email protected] • Mireille Drapeau [email protected] • Bruno Lallement [email protected]

• Anne-Marie Lionnet [email protected] • Pierre Pradervand [email protected] • La Revue de l’au-delà [email protected]

Cont@cts Internet

35

36

… pour se retrouver !… pour se retrouver !

Page 4: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

n° 179 mai 2013 • www.larevuedelaudela.com4

message

Message de Françoise Flamant Message reçu le 1 er avril 2013 par Étienne Drapeau

Je ne suis pas chargée de vous le faire croire ; je suis chargée de vous le dire.

Bernad� e Soubirous

Quand les hommes sont dans l’amour, tout change pour eux, de nouvelles possibilités s’off rent à eux et l’impossible devient possible. Leur limitation naturelle tend à disparaître et un nouveau monde s’off re à eux. Ceux dont je parle sont des hommes et des femmes (des

saints mais aussi des inconnus) qui en laissant percer leur amour dans tous leurs actes transforment leur environnement et font devenir réalité ce qui paraissait inimaginable. Vous penserez sans doute à mère Teresa, à sœur Emmanuelle, à l’abbé Pierre et à bien d’autres dont Coluche qui ont transformé la vie de beaucoup de gens, aujourd’hui, mais bien entendu à travers les siècles. Pourquoi parler d’eux aujourd’hui ? Pour essayer de vous faire comprendre que ce monde futur dont nous parlons, nous les messagers, est possible et à la portée de votre main… ou plutôt de votre amour.

Tout ce qui a été fait par ceux dont nous venons de parler, d’autres peuvent le faire ! Et, si chacun s’y mettait, la tâche deviendrait plus facile pour abattre ces murailles construites par les appétits de pouvoir, d’égoïsme et même de cruauté. Tout est possible à ceux qui aiment. Dieu en nous créant nous a donné cette force d’amour que chacun porte en soi mais qu’il laisse plus ou moins s’exprimer. Votre problème aujourd’hui est de prendre conscience qu’elle est là, en vous, et que par elle vous pouvez, je le répète, tout changer.

Naturellement, beaucoup sont sceptiques car, en fait, cela les arrange de ne pas faire d’eff orts, de se laisser aller au plus facile, apparemment… Ils ne se rendent pas compte que leur vie changerait du tout au tout et serait mille fois plus agréable s’ils comprenaient cela ! Ils ont pourtant bien des exemples, mais non, cela ne suffi t pas ! Il leur faut pour copmprendre subir les conséquences d’un égoïsme destructeur créant le malheur, la pauvreté, l’indigence autour de vous. C’est une terrible vérité que j’essaie de vous traduire et qui, ici, nous apparaît dans une criante crudité !

On me taxera peut-être d’être utopiste, que l’on ne peut pas changer les gens comme ça, par un coup de baguette magique. C’est bien sûr évident, mais tellement regrettable… C’est faire ce que l’on appelle son son propre malheur…

Quand j’étais sur la Terre, il n’y a pas si longtemps, j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai essayé tout au long de ma vie de dispenser de la joie, de la bonne humeur. Quand, à Amiens, j’ai rempli

ma tâche de médium, j’ai apporté du réconfort physique, moral et spirituel à mes patients. Je leur ai transmis à certains l’espérance d’un monde meilleur où leurs êtres chers vivaient déjà.

Je peux dire que cette période de vie, tout spécialement la dernière, m’a beaucoup apporté et qu’elle a été très heureuse. Je n’avais souvent plus de temps à moi (tu te rappelles, Étienne, combien j’étais active !). Mais oui, donner, me rendait très heureuse. J’aurais aimé continuer, mais j’avais rempli mon contrat et il m’a fallu repartir.

Là où je suis, je suis aussi très heureuse, encore plus heureuse, car dans une grande pléni-tude. Mon seul regret, mon chagrin est de voir cette Terre dans ce triste état, dans une sorte d’abandon où l’amour n’arrive à vivre que diffi cilement.

À travers mes messages, j’essaie de vous transmettre cette sublime vérité : celle de l’amour que je voudrais tant vous voir partager. Je sais que certains d’entre vous ne sont pas insensibles à ces messages ni à ceux de Père Pio. Et je m’en réjouis. Mais il y a tous les autres ! Alors, partagez ! N’hésitez pas. Parlez, agissez, comme je vous le dis si souvent. Nous avons besoin de vous, de votre amour. Si vous preniez conscience de votre puissance !

Mes amis très chers, mes enfants, je vous aime. Vivez dans l’amour. Grandissez. Je vous aime. ∆Françoise

Page 5: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

Faites comme la bougie allu-mée,qui éclaire elle-même et,sans amoindrir sa propre flamme,allume d’autres bougiespour éclairer d’autres endroits.

Mon Dieu,

donnez-moi la sérénité d’accepter

les choses que je puis changer,

le courage de changer celles que je peux,

et la sagesse d’en connaître

la différence

Marc aurèle

Page 6: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

n° 179 mai 2013• www.larevuedelaudela.com6

Georges Morrannier

La Science (Extrait de La mort est un réveil)

Pourquoi tout a-t-il com-mencé. Le néant éternel n’eût-il pas été préfé-rable. Eh bien Non ! Nous tous qui évoluons dans

les sphères supérieures, nous pen-sons que Dieu a fait les choses par amour pour ses créatures. Notre bonheur de vivre est tel, que nous ne voulons pas envisager une seule minute que tout aurait pu être néant. Vous le comprendrez tous, quand vous serez près de nous.

Je donnerai un exemple de l’ac-tion de l’esprit sur la matière dans le travail que fait chacune de nos cellules. La cellule comporte trois parties : le noyau, le cytoplasme et la membrane extérieure. Dans le noyau, la science a découvert, il n’y a pas tellement longtemps, le code génétique, c’est-à-dire l’ensemble des chromosomes qui concentrent toute l’hérédité trans-mise par les parents. Le processus est le même pour toutes les cellules, qu’elles soient humaines, animales ou végétales. Les chromosomes sont formés d’acides que l’on appelle nucléiques ou A.D.N. Les cellules se reproduisent sans cesse en se dédoublant. Une cellule-mère don-nera deux cellules-fi lles et ainsi de suite, en progression géométrique. Cette duplication se fait dans le noyau. Le fi lament initial d’A.D.N. se présente sous la forme d’une spirale hélicoïdale. Cette spirale va se scinder exactement en deux, et chaque moitié va se reconstituer en un entier dans chacun des noyaux des cellules-fi lles. À première vue, pour un scientifi que non averti, le phénomène semble se produire seul. L’A.D.N. paraît travail-ler selon une sorte d’automatisme qui lui est propre. Il n’en est rien. Tout est dirigé par l’esprit. Chaque atome d’A.D.N. comporte un atome spirituel qui conduit l’opération. Les atomes

complément pour créer les noyaux des cellules-fi lles.

La membrane laisse passer toutes les substances chimiques nécessaires à la vie de la cellule. Le cytoplasme, véritable petite usine chimique, va partir de ces substances pour nourrir la cellule et emmagasiner les éléments qui seront nécessaires à l’A.D.N. pour se reconstituer à chaque duplication. Ce sont les enzymes du cytoplasme qui sont chargés de ce travail. Là aussi, c’est la partie spirituelle de l’enzyme qui va entraîner la par-tie matérielle et la diriger vers la substance chimique qu’il a à trans-former. Chaque enzyme va vers la substance qui lui est appropriée. Il ne se trompe jamais. L’esprit le guide sans défaillance.

Le même phénomène se produit pour l’A.R.N., autre acide nucléique dont le rôle a été récemment dé-couvert. Il monte les chaînes de pro-téines qui, entre autres, formeront les enzymes dont nous avons vu le rôle de transformation.

Là encore, c’est la partie spiri-tuelle de l’A.R.N. qui donne l’élan par sa vitesse de rotation. La matière a toujours un rôle à jouer, mais elle est entraînée par l’esprit. Matière

et esprit sont obligatoirement asso-ciés, chacun remplissant sa mission pour que le monde physique vive. Le monde de la matière est nécessaire à la vie du monde spirituel et vice versa. L’un ne peut pas vivre sans l’autre, leur interdépendance est rigoureuse. Pour vivre dans les sphères célestes, il nous faut nécessairement avoir vécu sur la Terre. Et pour cela, il a fallu que l’esprit crée la Terre. C’est ce que symbolise l’échelle que Jacob vit en songe ; les anges qui montent et qui descendent représentent les liens étroits qui relient

spirituels, par leur vitesse de rota-tion, entraînent les atomes d’A.D.N. et le fi lament initial va, sous leur action conjuguée, se diviser en deux demi-fi laments qui reformeront leur

Mon rôle t � entiellement de vous

� pliquer le monde spirituel, sa structure

  s loi s. Georg Mo� annier

et esprit sont obligatoirement asso-

Page 7: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

www.larevuedelaudela.com • n° 179 mai 2013 7

Questions• Les autres terres habitées ont-elles aussi un monde spirituel et des pro-phètes pour le leur annoncer ? Très certainement, toutes les Terres habitées ont suivi le même processus que le nôtre : création lente et progressive, évolution des espèces et évolution spirituelle des humains qui les peuplent. La phy-sique et l’astrophysique ne peuvent pas concevoir les choses autrement. Des prophètes et des fondateurs de religion sont nécessaires par-tout. Il est très clair que, pour notre monde, la progression et révolution sont partout, dans notre vie, dans les sciences, dans la pensée philoso-phique et dans les conceptions reli-gieuses.

À partir du moment où l’on parle d’une humanité située ailleurs, on pense qu’elle évolue comme la nôtre. Partout, les êtres humains naissent, vivent et en «  mourant  » passent dans le monde spirituel qui est lié à leur monde physique. Des rencontres peuvent se faire à ce niveau-là, d’une Terre à l’autre. ∆• Si j’ai bien compris, le monde spi-rituel est en fait imbriqué dans le

votre monde au nôtre, à ce point, qu’un jour, ils ne feront plus qu’un ou presque.

J’ai expliqué que le corps spiri-tuel se forme en même temps que le corps-matière à partir des gènes chromosomiques. Chaque gène possède sa contrepartie spirituelle immanquablement. Bien entendu le processus de duplication des cellules est propre à la matière, bien que dirigé par l’esprit. Les particules spirituelles des gènes s’ajouteront les unes aux autres beaucoup plus simplement. Ce sont des ondes ; elles se groupent naturellement. Ces gènes matériels sont transmis exclusivement par hérédité, les gènes spirituels égale-ment, car on peut vraiment parler de gènes spirituels. C’est l’esprit qui fait son choix, utilisant les uns, mettant les autres en veilleuse. Le guide qui veille sur la gestation de ce nouvel être, a la possibilité de jouer sur la répartition

corps-matière et corps éthérique. Vous comprenez pourquoi ils sont rigoureusement identiques d’aspect, sinon de structure. En même temps que le corps éthérique, une ébauche d’âme va se former en utilisant les ondes de la pensée transmises par les parents, toujours dans les gènes chromosomiques. Je sais que je vais heurter les esprits fermés à toute progression et opposés à la réincar-

nation, en disant que cette âme res-terait à l’état d’ébauche si Dieu ne se chargeait pas lui-même, au moment de la première naissance, de créer une âme venue de sa propre substance, qui sera incorporée au nouveau-né, au moment précis de son apparition dans le monde terrestre. Pour les existences suivantes, cette âme, créée une fois pour toutes, n’aura plus qu’à changer de corps-matière pour parfaire son évolution, en entraînant chaque fois un nouveau corps éthérique. ∆

à suivre

des chromosomes héréditaires, par l’intermédiaire de l’esprit qui obéit à sa pensée. Cela est nécessaire lorsque le destin de cet être sortira de l’ordinaire, par exemple, et aussi dans le cas d’une mission spéciale à prévoir. Le guide a déjà choisi la famille en conséquence, mais il est plus sûr encore de veiller à la répartition des chromosomes.

Que les expérimentateurs terrestres ne cherchent pas (à jouer sur les gènes matériels. Cela va à l’encontre des des-seins de Dieu.

Ainsi se développeront ensemble

nôtre. L’un est magni-fi que et l’autre beaucoup moins… Comment les désincarnés peuvent-ils faire abstraction des hor-reurs perpétrées sur notre terre ?

Eff ectivement, ces deux mondes sont les deux faces d’un tout, l’avers et le revers. Beaucoup de désincar-nés peuvent rester longtemps sen-sibilisés aux diffi cultés terrestres, puisqu’ils voient tout comme nous et qu’ils ressentent les mêmes émo-tions. Peu à peu, ils apprennent à se détacher mentalement de la face matérielle. Tout en vivant à notre niveau spatial, ils peuvent aider les terrestres en détresse et ils le font couramment. À d’autres moments, ils peuvent faire abstraction totale des confl its et des catastrophes de notre monde. C’est le privilège de la pensée et de son pouvoir dans l’Au-delà. ∆

• Depuis plusieurs années, on nousparle de «  mutants  » qui s’emploie-raient à aider l’humanité dans son évolution. De quoi s’agit-il exacte-ment ?

Il n’y a pas de « mutants ». Le terme est impropre. Il n’y a que des êtres

qui évoluent lentement grâce à la réincarnation. Il n’y a pas d’individus spé-cialement chargés de faire avancer l’humanité autres que les prophètes et les grands mystiques.

On ne peut pas dire que le Christ, par exemple, était un mutant. Son évolution spiri-tuelle était terminée lorsqu’il est venu nous dire de nous aimer les uns les autres pour mériter la vie éternelle. Les grands mystiques re-connus ou non par l’Église n’étaient pas des mutants. Comme le Christ ou le Bouddha, ils ont eu à évoluer spirituellement, certainement plus vite que les occupants du sixième plan, mais comme eux par la réin-carnation. Il n’y a pas de mutants autres que tous ceux qui avancent lentement vers les hauts degrés de spiritualité. C’est-à-dire nous tous, prédestinés ou non. ∆

Page 8: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

n° 179 mai 2013• www.larevuedelaudela.com8

les messagers de l’invisible

Roland de Jouvenel

Si vous ne rattachez pas tous vos actes à l’ordre Di-vin, la vie n’est plus qu’une errance.

Le moindre événement est voulu par Dieu, mais Sa raison ma-jeure n’est pas toujours perceptible, d’où le découragement. Cependant, le tout pose comme, une mosaïque.

L’avancement spirituel comporte aussi des retours en arrière, des mon-tées et des redescentes, des ascensions sans supports, sans appuis, les bras en croix.

Tout l’équilibre de vos corps chan-celants est localisé dans votre pensée puisque seule votre foi vous guide L’as-saut du Divin se fait sur des collines sans parapets. ∆

Au seuil du royaume 16 mai 1950

Maman, il faut toujours vivre au dia-pason de son chant le plus pur. Dès que vous vous éloignez de cette harmonie, la «  disloquence  » vous envahit.

Pour ceux qui sont près des anges, la moindre rupture, la moindre fausse note intervenant entre eux et ce plan, les jette dans la tribulation des larmes. Des forces nui-sibles pareilles à des hameçons guettent les âmes errantes, et des courants telluriques tentent de vous empor-ter. Des vibrations éma-nent de chaque esprit, elles s’agglomèrent au-tour de vous et peuvent, si elles sont mauvaises, atteindre votre paix.

Dans le Royaume invisible, que d’impondérables peuvent vous pous-ser dans une voie ou dans une autre ! En réalité, vous disposez de très peu pour vous diriger vers les chemins qui montent. Votre gouvernail est si fragile qu’il se rompt indéfi niment, alors vous

devenez la proie de tout ce que vous ne voyez pas et qui rôde autour de vous.

Le mal est sournois…À votre insu, des nœuds de forces

maudites peuvent se resserrer autour de vous jusqu’à vous étouff er. Comme une aveugle, laisse-toi conduire par moi, sans chercher à comprendre où je te mène. ∆

Au seuil du royaume 21 mai 1950

Pierre Monnier

Je crois que si l’Église montre tant de méfi ance injustifi ée fi ée pour la communion des esprits,

c’est la manière regrettable fable dont elle célèbre l’Ascension qui en est à la fois la cause et le résultat. Il semble que, pour les croyants du siècle, le Christ avait achevé sa mis-sion d’Amour le jour où Madeleine en pleurs rencontra le Ressuscité dans le jardin de Joseph d’Arimathie. L’Église, dont les fi dèles devaient « servir de témoins » à la Rédemp-tion, donnée par Dieu aux hommes dégénérés, l’Église comprend Noël et Pâques, l’Église adore le Sauveur

sur la Croix, mais elle n’a pas saisi toute l’impor-tance du retour de Jé-sus-Christ au milieu des siens, ni son triomphe défi nitif, lorsque ceux qu’il aimait demeu-rèrent «  les regards fi xés au Ciel où le Mes-sie avait disparu. » Je ne veux pas entrer ici en discussion avec certains sceptiques au sujet de

l’ascension du Christ : évidemment, il n’était pas nécessaire qu’il fût éle-vé ainsi pour reprendre sa place à la Droite de Dieu ; mais Jésus s’appli-quait constamment à faciliter la com-préhension de la foi aux hommes simples, qu’il avait choisis parmi tous les autres pour lui rendre témoi-gnage et pour « enseigner les na-

tions ». Ils n’avaient pas encore reçu le Saint-Esprit, qui devait expliquer, rappeler et annoncer le Royaume spirituel ; «  petits enfants  » devant la Sagesse de Dieu, ils n’auraient pas pu se nourrir des aliments solides de la spiritualité révélée et consciente, qui deviendraient bientôt la nourri-ture indispensable pour l’âme. Je l’ai répété maintes fois : le Ciel et la Terre forment un seul univers, et rien ne sépare les esprits, si ce n’estleur condition spirituelle — vêtement composé de tuniques nombreuses, qu’il faut dépouiller les unes après les autres pour révéler la statue qui ressemble à Dieu : «  l’âme purifi ée, obéissante dans l’amour et la par-faite renonciation. » Ces voiles vous aveuglent et vous assourdissent ; ces voiles vous séparent de ceux qui vous entourent… les témoins de « l’amour plus fort que la mort » ∆ Lettres de Pierre

Georges Morrannier

Ce qui distingue les âmes les unes des autres, je le répète, c’est leur qualité, c’est-à-dire

leur niveau d’évolution et par consé-quent, leur degré vibratoire. Ce qui vous sera demandé dans l’Au-delà, c’est de perfectionner votre âme, d’en éliminer les défauts. C’est tout à fait possible, tout vous y aidera, votre guide, vos parents et vos amis, et aussi cette lumière aux ondes d’amour dans laquelle tout baigne et qui est la lumière divine. Il faut que l’âme soit bien basse pour ne pas subir l’infl uence, au plus haut point bénéfi que, du champ divin qui est répandu partout pour nous aider, pour nous réconforter, pour nous apporter sérénité et bonheur. Par conséquent, ce que l’âme perdra peu à peu, ce sont les ondes néga-tives qu’elle avait accumulées sur la Terre. ∆

La totalité du réel

Page 9: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

www.larevuedelaudela.com • n° 179 mai 2013 9

chapeau

Les orphelins apprentis d’Auteuil

La fondation des orphelins apprentis d’Auteuil (appe-lée Fondation d’Auteuil depuis 2002, également connue sous son sigle OAA)

a été créée en 1866 par l’abbé Louis Roussel. C’est une œuvre sociale qui se consacre à l’accueil, la formation et l’aide à l’insertion des jeunes en diffi -cultés sociales. Le champ d’action de la Fondation d’Auteuil reste essentiel-lement en France dans une trentaine de départements où elle dispose de plus de 200 établissements.

Quand il a créé ce qui devait devenir la Fondation, de renommée interna-tionale, aujourd’hui, l’abbé Roussel voulait recueillir des orphelins, les petits vagabonds de plus de 12 ans dont l’État se désintéressait à partir de cet âge. Son but était de leur faire faire leur première communion. Une vieille maison délabrée d’Auteuil per-mettra de les recevoir. Leur nombre augmente rapidement puisque 10 ans après sa création 200 enfants sont ins-truits chaque année à Auteuil. Mais se pose bientôt le problème de l’après, du travail de ces jeunes. Un premier atelier de cordonnerie est ouvert, presque par hasard (l’un des enfants avait vaguement appris ce métier et a transmis son petit savoir à ses cama-rades). D’autres ateliers vont suivre : tailleurs, menuisiers, jardiniers, boulan-gers, imprimeurs, fabrication d’objets religieux. Grâce à l’atelier d’imprimerie il sera possible, en 1874, de lancer un journal La France illustrée qui permet de faire connaître l’œuvre et de donner du travail aux jeunes. L’œuvre est de plus en plus connue et des personna-lités viennent à Auteuil : Pasteur, Victor Hugo et bien d’autres. Le père Roussel mourra en 1897 avec la satisfaction d’avoir pu faire instruire 15 000 enfants.

Ses successeurs n’auront pas la tâche facile. Le Père Brottier qui diri-gera Auteuil de 1923 à 1936 insuf-fl era une nouvelle énergie : plusieurs

établissements sont créés en province et le nombre d’enfants reçus passe de 170 à 1 400. Il sera béatifi é par Jean-Paul II en 1984.

De nombreuses écoles profession-nelles sont créées après la IIe guerre mondiale qui de-viennent écoles tech-niques et entrent dans le système de l’Éduca-tion nationale. L’œuvre se laïcise et se féminise aussi.

La fondation d’Auteuil va prendre de plus en plus d’envergure pour ré-pondre à de nouveaux besoins, à de nouveaux défi s : création d’entreprises d’insertion (1993), création d’ONG Au-teuil International, accueil des mineurs étrangers isolés (2000).

En 2003, elle se réorganise : « afi n de s’adapter aux besoins diversifi és des jeunes, les établissements sont regrou-pés en région selon leur proximité géographique et leur complémenta-rité pédagogique et fonctionnelle », avec éventuellement des partenariats avec des organismes publics ou privés.

Si en 2005, la fondation a accueilli pas moins de 7 700 jeunes, en 2013 leur nombre s’est fortement accru et est passé à plus de 13 000.

Parmi les actions actuelles, il faut citer les chantiers de solidarité inter-nationale. Des jeunes de la Fondation interviennent ainsi au Togo pour aider l’association Vivre dans l’espérance qui est engagée auprès des malades du sida et des orphelins. Ils interviennent aussi au Maroc en partenariat avec trois associations locales pour aider les familles déshéritées.

La fondation s’adapte sans arrêt. Elle a créé divers services dont le SAJF (Ser-vice d’Accueil du Jeune et de sa famille) mis en place en 2001. Il s’agit d’un ser-

vice national d’accueil et d’écoute télépho-nique pour des familles en diffi culté avec leurs enfants ainsi que pour des professionnels en recherche de solutions d’orientation pour des jeunes enfants.

Le Service d’Orien-tation et d’Insertion du Jeune qui est situé à Paris, accompagne les jeunes et leur famille dans l’élaboration de

leur projet d’études ou de leur projet professionnel.

La fondation dispose aussi de plu-sieurs établissements pouvant recevoir des garçons et fi lles de 3 à 11 ans qui ont besoin d’un accompagnement particulier afi n de leur permettre de se réinsérer par la suite dans un cursus ordinaire

La fondation a conçu des maisons de famille qui off rent aux parents ac-cueil, conseils, orientations, soutien, rencontres, afi n de prévenir l’appari-tion de diffi cultés majeures avec leurs enfants ou les aider à surmonter une situation délicate. Il est prévu aussi des lieux permettant aux familles d’enfants placés de retrouver leur enfant le temps d’une journée, d’un week-end ou de vacances scolaires.

La fondation des apprentis et orphe-lins d’Auteuil apporte à notre époque une aide très complète et particulière-ment adaptée aux besoins de jeunes ayant des diffi cultés sociales et à leur famille. Elle mérite le soutien de tous et évidemment un grand coup de chapeau pour tous ses animateurs et éducateurs . ∆

Fondation des apprentis et orphelins d’Auteuil

40, rue Jean de La Fontaine PARIS 75006Tél 08 00 43 45 90htpp://www.apprentis-auteuil-org

Page 10: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

n° 179 mai 2013• www.larevuedelaudela.com10

Entretien avec

Dr Gérard Vigneron

La Revue : Docteur, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?Dr G. V. : Je suis médecin, installé à Cadenet (Vaucluse) depuis bien-tôt 34 ans. J’ai commencé comme médecin homéopathe et, depuis maintenant 14 ans, je pratique l’hyp-nose. Du fait de mon travail, l’écoute de mes patients m’a confronté à des situations un peu particulières qui m’ont amené à m’interroger sur ce que pouvait être la réalité et en par-ticulier celle du monde invisible. Par ailleurs, j’ai vécu des situations per-sonnelles m’amenant aussi à m’in-terroger sur cette autre dimension, qui, à mon avis, représente la partie immergée de l’iceberg, sûrement plus importante que notre réalité quotidienne.

Vous avez perdu un enfant très jeune…Dr G. V. Son départ a été en eff et déterminant dans mon évolution. Je ne m’en suis pas rendu compte immédiatement, parce que j’étais dans la souff rance et ma vie de famille en a été bouleversée. Main-tenant que je porte un autre regard sur le déroulement de ma vie, je pense que cela a eu une infl uence déterminante, même si j’avais déjà des interrogations spirituelles. Cette dimension m’a toujours inter-pellé, mais la mort de mon fi ls m’a sûrement amené à ce que je suis aujourd’hui, j’en suis persuadé. Votre qualité de médecin pratiquant l’hypnose a eu aussi son rôle, par les expériences que vous avez pu vivre !Dr G. V. : J’ai reçu eff ectivement des témoignages de patients, qui dans l’état hypnotique, vivaient des expé-riences étonnantes. Certains ont eu accès à une dimension qui dépasse celle défi nie par l’espace et le temps. Ce type d’expériences m’a amené à pousser plus loin mon questionne-

ment. Mais, au stade où j’en suis, il y a des domaines que j’aborde pru-demment.

Votre livre est le fruit de toute une quête. Comment cela a-t-il com-mencé ?Dr G. V. Par un voyage en Mon-golie, où j’ai reçu les soins d’un chaman. Il a procédé sur moi, à ce que les peuples premiers appellent un recouvrement d’âme. Pour lui, il était évident que la mort de mon fi ls était responsable de la souff rance de mon âme. Alors qu’il ne savait rien de ma vie. Puis je suis allé plu-sieurs fois en Amazonie. Là aussi, j’ai vécu des expériences particulières qui m’ont fait prendre conscience de la présence de mon fi ls, même si je reste en attente d’un contact «  plus tangible  » avec lui. J’ai été aussi particulièrement interpellé par ce qui se passe aux Philippines.

Justement, n’est-il pas un peu étrange qu’un médecin aille étudier les guérisseurs philippins si décriés pourtant ?Dr G. V. Je pense que c’est en s’in-téressant à ce que l’on trouve à la marge de notre champ de compré-hension que l’on peut augmenter notre connaissance. C’est vrai qu’il n’existe pas d’explication rationnelle à ce qui se passe, si ce n’est que les guérisseurs philippins ont peut-être la capacité de matérialiser l’énergie.Je ne suis pas un spécialiste de la fraude mais, dans ce que j’ai pu voir et constater, elle me paraît impos-sible. Nous sommes restés auprès d’Esther pendant trois semaines, avons assisté à ses soins et pouvions suivre tous ses mouvements de très près. Mon expérience pour valable qu’elle soit n’est, à mes yeux, pas suffi sante car il faudrait y consacrer plus de temps pour que de véri-

Le Dr Gérard Vigneron fait partie de cette petite catégorie de médecins qui ne veut pas se limi-ter à une médecine mécaniste. Bien au contraire depuis des années il s’est livré à une quête dans le monde entier pour essayer de mieux comprendre les traditions des peuples pre-miers qui, comme les Anciens de la Grèce antique, étaient et res-tent ouvertes à l’Invisible. Ce qui l’a mené à écrire avec son épouse Transes, médecines du ciel.« Ce que nous appelons les phé-nomènes paranormaux font partie de ce champ d’étude que la science médicale a tou-jours rejeté  », écrit-il dans son deuxième livre Un médecin face à l’invisible.Cette démarche n’est pas spé-culative. Elle a pour but de nous montrer que le monde invisible est plus riche que notre réalité quotidienne. Le médecin s’interroge donc sur l’importance thérapeutique que peut représenter l’accès à cette autre dimension. Une recherche courageuse qui rejoint nécessairement celle de ses confrères qui bataillent depuis des années à propos des NDE . ∆

Page 11: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

www.larevuedelaudela.com • n° 179 mai 2013 11

tables recherches soient menées de façon à vérifi er les eff ets de guérison. Mais encore faut-il que nous puis-sions défi nir la notion de guérison et qu’elle est la part qui en revient à ces phénomènes de matérialisation tant décriés. Nous, Occidentaux nous nous focalisons sur ceux-ci, mais pour eux ce n’est pas le plus impor-tant. Une patiente occidentale ayant un cancer du sein avancé, qui n’a pas régressé malgré les soins d’Esther (ni de ceux de plusieurs guérisseurs assez onéreux d’ailleurs…), s’est atti-rée cette remarque de sa part : « Si tu veux guérir, il faut que tu changes ! » Cela veut dire pour ces guérisseurs philippins que la vraie guérison est spirituelle. Pour nous Occidentaux, le risque est donc grand d’inadéquation entre l’attente que l’on peut avoir et la réponse donnée par le guérisseur philippin. Nous, nous souhaitons une solution pour notre souff rance, alors que pour eux, la guérison s’eff ectue sur un autre plan et ne peut être que spirituelle. Pour obtenir un résultat, il faut donc prier. Ce n’est évident ni pour un médecin, ni pour un occiden-tal. Il est vrai qu’ils passent beau-coup de temps à prier. Chez Esther, à 19  heures, il y avait une heure de prière, puis une autre à 22  heures, et enfi n une dernière à 24  heures, les prières étant toujours faites à genoux.

Vous avez même réussi à réap-prendre à prier avec eux ! Dr G. V. Pour eux, prier c’est simple et évident, pour moi ce ne l’était pas en raison de mon vécu religieux. Je ne fais pas la prière comme eux, mais à ma façon, sous une forme plus méditative, mais en assistant à leurs prières, j’ai pu recréer ce lien inté-rieur.

Dans votre livre, vous emmenez votre lecteur de la Grèce antique jusqu’à la physique quantique et on y découvre une approche de Socrate assez déca-pante…Dr G. V. Ce qui m’a intéressé en reli-sant Platon, c’est la discordance qui existe entre ce que l’on nous apprend dans nos études secondaires et ce que dit réellement Socrate. Même

s’il est considéré comme le père de la philosophie occidentale, si on se plonge dans ses écrits on ne peut être qu’étonné par l’approche très irrationnelle de Platon. J’ai été, en particulier intéressé par l’importance donnée par Socrate à son daïmon qu’il consultait régulièrement. Ensuite j’ai été interpellé par la dimension thérapeutique que pos-sédait Socrate. Dans l’hypnose, pour amener la personne à se libérer de sa souff rance, on emploie une forme de langage que François Roustang (spécialiste de l’hypnose) appelle «  confusionnant  » et que l’on peut rapprocher paradoxalement de la dialectique de Socrate : il faut traver-ser ce moment de confusion pour lâcher ce qui nous fait souff rir et accéder au changement.

Vous parlez aussi des mancies…Dr G. V. Chez les Grecs, considé-rés pourtant comme très évolués, l’oracle est important, et Socrate lui-même va voir la Pythie de Delphes. La compréhension du monde pour eux ne peut pas se faire uniquement à travers cette approche rationnelle qui nous a été enseignée mais à tra-vers celle de l’irrationnel qui permet de pénétrer le monde invisible. Sinon, c’est comme si l’on avait des œillères… Aller voir la pythie permet d’appréhender une autre dimen-sion. Je parle aussi dans mon livre des rituels d’incubation pratiqués par les prêtres d’Apollon qui avaient une fonction à la fois thérapeutique et initiatique. Le malade devait suivre tout un rituel : après une purifi ca-tion, il devait boire un breuvage qu’on appelait l’eau de Léthé pour oublier ce qu’il était et ensuite un autre breuvage, l’eau de Mnémo-syne, pour lui permettre de se rap-peler du contact qu’il aurait avec la divinité. Après il allait dans une grotte où il restait plusieurs jours accompagné d’un prêtre. Dans une sorte de transe douce, comme une sorte de rêverie, soit il rentrait en contact avec une divinité, soit il avait un rêve qui était interprété par le prêtre. Durant cet accompagne-ment, le prêtre faisait des incanta-tions ; ce que l’on retrouve, toutes

proportions gardées évidemment, dans les séances d’hypnose où le thérapeute parle pour accompagner son patient, lui permettant ainsi d’accéder à une autre dimension, à un état de conscience modifi ée.

C’est intéressant, à ces époques anciennes, le thérapeute était aussi un prêtre…Dr G. V. La conception du soin pas-sait par la bonne harmonie des trois dimensions de l’homme : le soma qui correspond au corps physique, la psyché, corps des émotions, et le noûs, la partie spirituelle de notre être. Pour les Anciens, l’individu était en bonne santé uniquement quand ses trois parties de l’être étaient en harmonie.

Vous consacrez pas mal de pages à l’éther, une notion confuse aujourd’hui. Qu’est-ce que l’éther ?Dr G. V. Ether est d’abord un mythe pour les Grecs. Un mythe qui nous renvoie à un « temps hors du temps », celui qui précède toute manifestation. Il représente un Dieu primordial créé en même temps que l’Univers et précède l’apparition de Zeus. Il se situe à l’origine du temps, au niveau de l’essence de toutes choses, avant que le plan de la création n’ait été élaboré. L’Ether ne fait pas partie des 4 éléments fondamentaux constitués par l’air, l’eau, le feu, la terre. Il est considéré le plus souvent comme une espèce d’air, mais la plus pure possible. C’est celui qui est respiré par les Dieux de l’Olympe, contraire-ment à l’air des parties inférieures du ciel qui est réservé aux humains.« Au-dessus des vents, le dieu a placé fl uide et sans pesanteur, l’éther dépourvu de la moindre trace de résidu terrestre », écrit Ovide dans ses Métamorphoses. C’est donc un élément qui fait partie du monde invisible, un milieu immatériel qui sous-tend toute chose et qui devient toute chose. On a beaucoup de diffi -cultés à le défi nir. Puis la notion d’éther a été reprise par la science, avec la notion de champ dans la théorie quantique. Le champ est quelque chose que l’on

proportions gardées évidemment,

Page 12: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

n° 179 mai 2013• www.larevuedelaudela.com12

a du mal à défi nir, mais qui est consi-déré comme le champ d’information par excellence, avant l’apparition de la matière, en deçà de notre monde manifesté. Ce parallèle me paraissait intéres-sant : derrière notre monde concret, existe un champ d’information invi-sible…

Pour vous médecin, peut-on dire qu’il existe une relation entre l’Invisible et l’art de guérir ?Dr G. V. J’en suis persuadé pour diverses raisons, la première m’ayant été apportée par l’hypnose. Dans l’état hypnotique on accède plus facilement à une dimension autre. Elle est certes diffi cile à qualifi er d’après les dires des patients, mais elle apporte un changement thé-rapeutique, chacun n’accédant pas nécessairement, bien sûr, au même palier d’état de conscience modifi é.

Dr G. V. En privilégiant l’approche scientifi que, basé sur l’expérience, notre monde moderne ne s’est-il pas coupé d’une connaissance ances-trale ?Dr G. V. Je ne dirais pas que l’on a privilégié l’expérience, mais une part de l’expérience, la part objec-tivable. On a laissé de côté tout ce qui était subjectif, plus diffi cile à appréhender. Certains des grands scientifi ques pourtant, comme Poin-carré, Kékulé (qui découvrit la for-mule développée du benzène) ont avancé dans leurs recherches grâce à des intuitions ou à certains états de conscience modifi ée même très légers dans lesquels ils accédaient subitement à la solution. Rien à voir alors avec une approche logique et rationnelle.

Vous avez dû aller à Marseille pour la rencontres sur les EMI …Dr G. V. J’y suis allé mais sans pou-voir assister à toutes les interven-tions. J’ai été vivement intéressé par l’information donnée par Moody sur les expériences de morts partagées. Et puis aussi par cette notion que l’on peut très bien vivre ce que l’on appelle jusqu’ici EMI ou NDE sans être pourtant en danger de mort, à travers, par exemple, une séance de

yoga, de méditation ou de certains états de conscience modifi és.

Pensez-vous que le monde médical est en train d’évoluer ?Dr G. V. C’est en quelque sorte le sujet de mon prochain livre dans lequel je vais essayer de démontrer la force de l’esprit sur l’équilibre de la santé, à travers diff érentes tech-niques telles que : l’hypnose, la méditation, la méthode Coué, l’au-tosuggestion ou aussi par d’autres approches comme les soins cha-maniques. Je voudrais montrer que l’esprit, contrairement à ce que nous Occidentaux pensions, mais qui est un peu plus controversé aujourd’hui, peut avoir une action sur le corps. On m’a enseigné que la conscience n’était le fruit que de processus neuronaux. Ce n’est pas possible ! C’est diffi cilement soute-nable, comme le montrent d’ailleurs les NDE, où le sujet fait l’expérience « d’une conscience élargie » diffi cile-ment compatible avec une hypoxie cérébrale (état d’oxygénation insuf-fi sante)… Il apparaît que fi nalement la conscience est plus la source que le fruit des échanges neuronaux. Certes, en France, «  mère de la Raison », nous avons de la diffi culté à abandonner le paradigme domi-nant. Je pense quand même à une évolution possible mais davantage grâce aux patients que par une évolution naturelle du corps médi-cal. Les interrogations apportées par les patients obligent les méde-cins, comme cela a été le cas pour les NDE, à s’interroger et à envi-sager des explications diff érentes de celles jusqu’alors données et enseignées, lesquelles sont limités par un système de croyance, un paradigme. Ce dernier s’achève car il ne peut pas prendre en compte la totalité de l’expérience humaine. Un autre va naître qui va prendre en compte la réalité du monde invi-sible. Jusqu’ici les patients avaient du mal à témoigner, parce qu’ils avaient peur d’être moqués ou ridi-culisés. Comme leurs témoignages sont de plus en plus fréquents, le corps médical est bien obligé de rechercher des réponses. En ce qui me concerne, mon dernier livre

s’inscrit dans cette perspective. Peut-on dire que vous plaidez pour une médecine holistique, celle qui considère l’être humain dans sa glo-balité ?Dr G. V. Tout à fait. Pourquoi suis-je intéressé par les médecines des peuples premiers ? Parce que pour eux justement la médecine est natu-rellement holistique. Notre médecine a développé une hyperspécialisation avec une technicité dans tous les domaines de soins assez étonnante et performante, mais on a mis de côté cette dimension de l’homme que l’on est en train de retrouver. On ne peut pas soigner si l’on ampute le patient de sa dimension spirituelle. Mais il faut ajouter, pour être juste, que l’on a le médecin que l’on choisit et que celui-ci s’intéresse ou non à cette dimension spirituelle. Cette conception de la méde-cine explique la souff rance de nom-breux médecins dont on sait peu que le taux de suicide est le double de la population générale. Ainsi que tous ces cas de « burn out » (épuise-ment), aussi bien pour les médecins des hôpitaux que ceux exerçant en médecine libérale. Cela s’explique par le fait qu’ils se sentent insatisfaits et dépossédés de leur art de guérir. La médecine doit changer sa façon d’appréhender la santé.

Et que faire pour changer la société ?Dr G. V. En tant que médecin, ce qui m’intéresse c’est de permettre au patient de pouvoir exprimer la tota-lité de son potentiel. Si cela se fait, même à petite échelle, la société évoluera.

Une dernière question : l’Au-delà pour vous ?Dr G. V. J’ai acquis la certitude de l’existence de quelque chose d’autre que j’ai du mal aujourd’hui à me représenter et même à défi nir. Mais comme disait Jung : «  Ce n’est pas que je crois, je sais. » Pour moi, c’est une évidence, sinon la vie n’a pas de sens. La vie m’intéresse, parce que je suis persuadé de cette autre pers-pective et que je la pressens. ∆

Site internet :drgerardvigneron.eu

a du mal à défi nir, mais qui est consi-

Page 13: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

www.larevuedelaudela.com • n° 179 mai 2013 13

Mes petits parents chéris,Ne me cherchez pas aux quatre coins de la

Terre. Je suis en vous, avec vous et autour de vous. Je suis votre joie de vivre, je suis le rayon

de soleil, je suis l’Amour qui brûle en votre cœur. Merci pour tout ce que vous faites, merci

pour ce chemin spirituel que vous suivez. Merci d’accepter cette épreuve qui nous unit

véritablement. Je vous aime et je veille sur vous.

Votre petit trésor.

Message reçu pendant la maquette du 8 avril 2013

par Mireille Drapeau

la maquette du 8 avril 2013

vous. Je suis votre joie de vivre, je suis le rayon

Page 14: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

n°179mai2013•www.larevuedelaudela.com14

rubrique

La médiumnité et … la justice par Étienne Drapeau

similaires existent où indéniablement existe un trouble de la jouissance du bien. Mais qui irait s‘en plaindre à la justice ? On préfère s’en aller sans rien dire, jusqu’à ce que la rumeur prévienne le successeur éventuel ou qu’un médium règle enfin le problème. Il arrive parfois qu’un serviteur de l’État vive le phénomène paranormal, ce qui pose moins de problème et permet d’accroître son efficacité. C’est ce qui est arrivé en 1926 à un américain, Mister J. Mac Gil, inspecteur des douanes des États-Unis. Ce dernier fait partie d’une famille dont les membres, paraît-il, recevaient parfois des prémonitions relatives à la mer. À l’été 1926, l’inspecteur vit en rêve un bateau de pêche nommé Carolina chargeant de l’alcool par temps de brouillard. À son réveil, instruit sans doute par l’expérience, il ordonna des recherches sur l’East et la North Rivers, qui se trouvent dans l’estuaire de New York. Effectivement, ses subordonnés découvrirent près de Fulton Fish Market, un bateau de pêche portant le nom reçu en rêve. Il déchargeait du poisson et paraissait tout à fait paisible et insoupçonnable. Une perquisition permit pourtant de découvrir sous vingt-cinq tonnes de poissons une cachette remplie d’alcool de seigle. On ne sait pas si en ces temps de la prohibition, l’inspecteur eut une promotion pour

Personne ne s‘éton-nera que la mé-diumnité puisse avoir dans cer-taines occasions des

confrontations avec le droit ou la justice. On ne s‘étonnera pas davantage de constater que, sui-vant les circonstances, les contacts avec l’Au-delà puissent aussi bien être méconnus que parfois fort bien utilisés, en fonction des endroits et des traditions. Qu’il s’agisse de mai-sons hantées, de guérisseurs-mé-diums ou de recherches de criminels, policiers ou magistrats s‘adaptent, semble-t-il, assez bien de certaines contradictions. Et on peut supposer aujourd’hui qu’il en est toujours ainsi. Voici, tout d’abord, deux cas1

de maisons hantées bien différents. Dans le premier, il s’agit d’un château anglais où, disait la rumeur, un spectre battait du tambour chaque fois que devait mourir une personne de la famille du comte. Celui-ci ayant un jour entendu le bruit du tambour dans sa maison prit immédiatement, une assurance sur la vie à sa femme pour une somme considérable. Peu après Lady Airlie mourut et la compagnie d‘assurance s’étant renseignée se refusa à payer prenant prétexte du tambour. L’affaire fut portée devant les tribunaux et la compagnie fut déboutée et condamnée à payer, les lois écossaises ne reconnaissant pas le surnaturel, comme le rapporta The Daily Chronicle. Dans une affaire un peu similaire, jugée en août 1926 les magistrats italiens ont réagi différemment. Madame Maria Cutinellei avait assigné son locataire M. Giuseppe Tommassini, qui n’avait pas payé son loyer depuis son installation. Elle demandait le paiement de tous les arriérés et l’expulsion de son locataire. Le locataire fit valoir qu’il était de notoriété publique que cette maison était hantée et demanda la

résiliation du bail. Dans ses attendus le juge déclara que la question n’était pas nouvelle dans la jurisprudence. Les manifestations de ce genre étaient, rappelait-il, connues depuis l’Antiquité ; il existait de nombreux traités sur la question, dont celui d‘un cardinal, et de nombreux arrêts avaient été pris en faveur des locataires confrontés à ce type de problèmes, notamment dans le royaume de Naples et en Espagne. Comme le code civil italien stipulait que « le propriétaire est tenu de garantir la jouissance pacifique pour toute la durée de la location », c’est-à-dire la tranquillité d‘esprit, la paix et le calme, le magistrat après avoir passé en revue un certain nombre de cas de manifestations, a conclu à la résiliation du bail, considérant qu’elle était une conséquence fatale retombant sur le propriétaire. En foi de quoi le jugement fut prononcé ainsi : « Attendu que la maison louée par la défense, Mme Cutinellei, est hantée par les esprits, que ces derniers causent de graves ennuis aux habitants de la maison, si bien que le précédent locataire s’était vu contraint de l’abandonner avant terme, que Tommassini ignorait ce fait au moment de prendre possession de la demeure, nous juge de Pomigliano d’Arco, déclarons le présent contrat nul et non avenu. » Il est peu probable que la justice française réagirait aujourd’hui dans le même sens. Et pourtant des cas

Page 15: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

www.larevuedelaudela.com • n° 179 mai 2013 15

son fl air incontestable, et s’il fi t part de ses sources d’information… Quand il s’agit de voyance, la jus-tice se méfi e à juste titre. En 1928, une aff aire fi t du bruit à Londres : Mrs Cantlon, médium connu, et Miss M. Phillimore, secrétaire de la Lon-don Spiritualist Alliance, « tombèrent dans un piège tendu par la police londonienne » et furent poursuivies devant la justice répressive en vertu d’un texte de loi visant les diseurs et diseuses de bonne aventure. Elles furent acquittées, mais avec les frais à leur charge, ce qui, d’après la justice britannique, constituait seulement une sorte de demi-acquittement, une sorte d’avertissement d’avoir à ne pas recommencer, sous peine, cette fois, de condamnation. Cette aff aire a fait du bruit dans la presse britannique amenant certains jour-naux à demander la modifi cation de la loi autorisant de pareilles poursuites. D’autres journalistes ont fait remarquer qu’en cette matière, comme en bien d’autres, il est impossible d’enfermer adéqua-tement la réalité dans des formules et que la faute incombe, non à la loi, mais à l’interprétation erronée qui lui a été donnée, notait la Revue spirite qui rapportait ce mini scandale. Elle reconnaissait par là même la néces-sité de prévenir d’éventuels abus. On en est, aujourd’hui, toujours là. Quand on s‘aventure dans le do-maine criminel, les choses changent. Les policiers, gens pragmatiques par essence, sinon par expérience, savent très bien l’aide que peuvent leur apporter des médiums même s’ils ne s‘en vantent pas, la chose restant souvent mal reçue et aussi pour des raisons de sécurité bien opportunes… Deux exemples suf-fi ront à illustrer cette collaboration qui sest déroulé en Allemagne. Une servante ayant été assassinée, en octobre 1925, à Waltersdorf, près de Hambourg, les soupçons se por-tèrent sur plusieurs hommes. Mais un dénommé Koudlig paraissait être le coupable, car on avait retrouvé des traces de ses pantoufl es dans la maison du crime et il était apparu au cours de l’enquête qu’il avait eu des relations avec la victime. Mme Gun-ther-Geff ers, célèbre voyante de

l’époque fut sollicitée pour apporter son concours. Elle tomba en transe sur les lieux-mêmes du crime et décrivit les circonstances du drame. Une altercation avait opposé Koudlig et la jeune femme enceinte qui lui avait déclaré qu’il était le père de l’enfant qu’elle portait. Kouldig avait nié sa paternité et… lui avait asséné plusieurs coups de marteau sur la tête. Le meurtrier avait ensuite mis le feu à la maison avec une lampe à pétrole pour cacher son crime et prit la fuite en passant par-dessus une haie. Il s‘était rendu chez sa fi ancée, puis était revenu constater l’avancée de l’incendie, était reparti par le bois, s’était arrêtée pour un besoin natu-rel et une autre fois pour bourrer sa pipe… La précision de tous ces détails donnés par le médium fi t que le meurtrier avoua immédiatement son crime, comme en témoigna le juge chargé de l’aff aire. Le même médium contribua à régler une autre aff aire crapuleuse avec une maestria étonnante. Comme dans le cas précédent elle se rendit sur les lieux du crime à Kalouza. Elle s‘allongea à même le sol, dans le sillon du champ de pommes de terre, là où on avait retrouvé le corps de la victime. Puis elle se releva et suivit le chemin tortueux pris par le meurtrier qui lui était totalement inconnu. Devant une maison, elle s’écria « Kalinowski habite ici, il sait tout ! » Dans le pays, habitaient vingt nouveaux ouvriers, dont les noms étaient totalement ignorés par la voyante et son entourage. Kalinowski, cordonnier, fut amené comme principal témoin à charge. De fait, Senderek, l’assassin, était passé chez lui la veille du crime pour une réparation de chaussures. Après cette confi rmation, la voyante se mit à courir avec assurance, malgré la nuit tombante, dans un sentier du sous-bois, jusqu’à l’habitation du meurtrier. Les guérisseurs, aujourd’hui comme hier, se retrouvent souvent devant la justice. Parfois constatant tous les témoignages de malades guéris qui lui sont fournis, le juge se fait clément, et admet sans le dire l’irrationnel. Le cas de ce guérisseur mexicain, M. Macias, reste quand

même assez exceptionnel et s’ap-parente à celui du fameux Edgar Cayce. Âgé de quarante ans, robuste et intelligent, mais peu instruit, il avait tenu depuis son jeune âge un magasin de vente de liqueurs à Guadalajara. Il l’abandonna pour s’occuper de politique. C’est alors que ses facultés médiumniques furent détectées et qu’il ouvrit un cabinet à Mexico. « Dans l’état de sommeil médiumnique, il manifes-tait des connaissances médicales surprenantes et, étant adonné spé-cialement à soigner les cas déses-pérés abandonnés des médecins, obtint de merveilleuses guérisons », rapporta un quotidien de Califor-nie en 1927 : « M. Macias incorpore une entité qui se dit le Dr Jean-Martin Charcot, de la Salpêtrière, décédé en 1893. » Les membres de la Société locale de Psychophy-siologie, qui aidaient le médium, avaient écarté toute possibilité de supercherie. « M. Macias décèle tous les symptômes, indique même un pourcentage de glucose dans les urines d’un diabétique avant toute analyse ; il applique ses médications avec une extraordinaire certitude et obtient des guérisons totales, très rapides, à l’étonnement des spécialistes. Lorsqu’il refuse d’ob-server un malade, c’est qu’il est à la porte du tombeau et qu’aucune force humaine ne peut plus le sauver. L’entité Dr Charcot emploie uniquement les méthodes clas-siques de la médecine, mais avec une science et une certitude que ne saurait atteindre aucun savant vivant. L’attention des médecins de la ville ayant été appelée sur les facultés médicales involontaires de M. Macias, il fut dénoncé au Dépar-temento de Salubridad. » Cet orga-nisme offi ciel se prononça pour la deuxième fois sur son cas : recon-naissant que la médication donnée était parfaitement classique et les guérisons indéniables, il prit le parti d’accorder au médium, « à titre exceptionnel », le certifi cat d’exer-cice de la médecine ! Un cas, vrai-ment tout à fait exceptionnel. ∆1- Les diff érents cas examinés dans cet article ont été relevés dans la Revue spirite parues durant les années 1928 et 1929.

Page 16: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

n° 179 mai 2013• www.larevuedelaudela.com16

ORE (opinion, réfl exion, étude)

Pèlerinages

par Jean Prieur

Ce témoignage est consacré à deux récits de Jean Prieur. Ils concernent Madame Monnier et l‘Impératrice Eugénie.

Toutes les deux, à près de quarante ans d’intervalle, ont vécu le même drame : perdre son fi ls à la guerre. Le prince impérial a été tué par les Zou-lous en Afrique durant la guerre des Boers, et Pierre Monnier, le futur messager, est tombé en Argonne durant la guerre de 1914 -1918.

Toutes les deux ont ressenti, pour des raisons bien diff é-rentes, comme on le verra, l‘in-dicible besoin d’aller se recueillir sur les lieux où ce fi ls avait perdu la vie. Et dans les deux cas, elles ont reçu une aide indiscutable de celui qu’elles pleuraient. Il était vivant et le prouvait. ∆

Les deux pèlerinagesde madame Monnier

(Un récit de Madame Couturier de Chefdubois recueilli par Jean Prieur en 1973)

Quelques mois après la disparition de mon époux, en 1919, une amie me prêta les deux premiers livres

de Mme Monnier : Je suis vivant, pour me donner une consolation à ma douleur. Je les lus avec émotion, ignorant qui en était l’auteur. J’en parlais à une amie protestante qui me raconta qu’elle connaissait très bien Mme Monnier, la maman de Pierre, et elle me proposa de faire sa connaissance.

Nous avons été accueillies avec la plus grande sympathie et la plus charmante simplicité par Mme  Monnier. Je lui demandai la permission de revenir et je la revis souvent dans les quinze années qui sui-virent.

Lorsque je montai pour la première fois les marches de l’hô-tel particulier de la rue de Monceau, que Pierre avait gravies avant son dé-part pour le front, j’étais consciente du privilège que je recevais.

Mme Monnier avait la distinction naturelle, la vivacité du regard et l’ai-sance d’une grande dame. Elle était vêtue de gris ou de mauve, mais très rarement de noir. Ses cheveux blancs

encadraient un visage d’une profonde douceur. Elle était de taille assez grande et élancée, la voix harmonieuse et claire. Tout son comportement montrait une femme très équilibrée et pudique quant

à sa foi religieuse.Je compris qu’elle

savait déjà beau-coup plus de choses sur moi, peut-être plus que moi-même. Je m’en aperçus par la suite, Pierre, son fi ls disparu, avait cer-tainement dû l’éclai-rer sur mes chagrins passés et à venir, car elle m’en donna des preuves.

Elle savait que mon époux était l’un de ces

héros inconnus de 14 -18 qui ont fait le sacrifi ce de leur vie pour la France et le Christ. Nous nous sommes entretenues longuement de cette aff reuse guerre. Elle me parla ensuite de Hitler alors au début de son ascension. Elle évoqua à grands traits l’avenir du nazisme et du peuple allemand subjugué par cette

Pierre Monnier

La résidence de la famille Monnier

Page 17: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

www.larevuedelaudela.com • n° 179 mai 2013 17

avec quelques camarades.En juin 1919, Mme Monnier éprouva

le désir de retourner en pèlerinage sur ces lieux. Elle se rendit donc en Argonne, au ravin des Meurissons.

Un frère d’armes de Pierre, le capi-taine Colin, la pilotait. Après quatre ans, retrouver l’endroit exact était quasiment impossible. Tous deux, découragés, erraient dans ce paysage lunaire : arbres foudroyés, déchique-tés, squelettiques. Aucune végétation n’avait encore repris. « Non, Madame, ce n’est pas là ! » lan-çait le capitaine à Mme Monnier qui lui semblait s’égarer. Mais à présent elle suivait un chemin précis, car Pierre venait à son secours par la voix inté-rieure : « Continue d’avancer dans cette direction jusqu’à ce que je te dise de t’arrêter ».

Mme  Monnier obéissait comme dans un état second. Soudain, elle en-tendit en son cœur : « Maman, c’est ici ! » Le capitaine Colin, qui l’avait rejointe, s’écria stupéfait :

— Mais oui, c’est vous qui avez rai-son. Je reconnais ce carrefour, c’est ici en eff et. Comment avez-vous trouvé ?

— Il était là, il ne nous a jamais quittés.

Le 25 juin 1919, depuis l’Au-delà, Pierre dictait à sa mère le message suivant : « Vous avez raison mon ca-marade et toi : je ne vous ai jamais quittés tandis que vous suiviez notre route des premiers jours, à travers les ruines et la dévastation. Ainsi que je te l’ai dit, une empreinte indélébile demeure de tous les tableaux qui ont impressionné les lieux de la Terre. »

Le pèlerinage del’impératrice Eugénie

Les circonstances qui ont accompagné le phénomène si rare de la voix intérieure de Pierre articulant avec netteté : «  Maman, c’est

ici !  » m’ont été rapportées par une charmante vieille dame, cousine de Mme Monnier et exacte contempo-raine de Pierre. Elle était la petite-fi lle de la comtesse de Pourtales qui fut la grande amie de l’impératrice Eugénie. Dans sa jeunesse, elle fut présentée à l’ex-souveraine qui ne quitta ce monde qu’en 1920, après avoir vécu le même drame que Mme Monnier.

Le 15 juin 1879, Eugénie réfugiée en Angleterre, reçoit deux lettres du prince impérial qui combat en Afrique du Sud sous l’uniforme britannique. Il lui dit qu’il est très satisfait de son sort et que la vie militaire lui plaît de plus en plus. En réalité, il est mort depuis deux semaines. Quatre jours plus tard, un télégramme arrive à Balmoral : la reine Victoria, informée de la tragédie, prie son chambellan lord Sidney de prévenir l’impératrice. Mais il n’en a pas le courage et c’est le duc de Bassano qui doit s’en charger.

« II entre dans la chambre d’Eugé-nie, écrit Claude Dufresne. Tout de suite, la gravité de son visage alerte l’impératrice :

— Mon fi ls est-il blessé ? Je vais par-tir pour le Cap ! s’écrit-elle en bondis-sant de son siège.

— Hélas ! Madame, il est trop tard !

force tyrannique encore mystérieuse. Nous étions alors en 1933.

Enfi n, à l’une de mes dernières visites. M. Monnier me raconta des faits très précis : comment une ex-traordinaire preuve fut donnée par Pierre dans ses messages, pour que son père jusque-là fort sceptique pût enfi n croire au don de sa femme et à la survivance de son fi ls. Pierre, pour le convaincre, lui suggéra de retrouver son corps en Argonne, où il était tombé, en janvier 1915.

Il lui donna le plan du lieu, avec toutes les directives. Il semblait savoir que sa mission ne s’accomplirait que le jour où M. Monnier serait persuadé de la réalité de sa seconde vie et de l’authenticité de ses messages.

En combien de temps Mme Monnier a-t-elle pu réaliser ce projet, avant de pouvoir décider son mari ? Elle ne me l’a jamais confi é, mais il fallait cacher les préparatifs de cette démarche aussi bien à l’autorité militaire qu’aux proches de la famille, pour éviter toutes les indiscrétions.

Elle me raconta que ce fut pour elle une épreuve tellement bouleversante qu’elle ne pourrait jamais la recommen-cer. Sa voix tremblait un peu en me la racontant.

Les difficultés immenses rencon-trées avec les interdictions de s’ap-procher du front, car la guerre durait toujours, même si la bataille s’était éloignée du secteur. Il fallait prendre des contacts clandestins avec les pay-sans de la région ; il fallait s’entendre directement avec eux en dehors de toute autorisation, pour s’approcher de l’endroit où Pierre était tombé

La bataille de l’Argonne Le prince impérial

Page 18: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

n° 179 mai 2013• www.larevuedelaudela.com18

ORE (opinion, réfl exion, étude)

Eugénie a compris. Un grand cri s’échappe de ses lèvres et elle tombe sur le sol, comme foudroyée.  » Elle survécut tou-tefois, elle sur-vivra pendant quarante ans. Le 25 juin 1879, elle écrit à sa mère : «  J’ai aujourd’hui le courage de te dire que je vis encore, car la dou-leur ne tue pas. »

La douleur ne la tuait pas, bien au contraire, elle la galvanisait. À la stupeur des personnes de son entourage, elle décida de se rendre en Afrique du Sud, pour retrouver les traces de son fils, pour prier sur les lieux de son agonie. Elle leur déclara : «  L’idée de voir, de parcourir les dernières étapes de la vie de mon enfant bien-aimé, de me trouver sur les lieux où s’est posé son der-nier regard, dans la même saison,

passer la nuit du 1er juin veillant et priant sur ce souvenir, est un besoin de mon âme et un but dans ma vie… Je ne me fais pas d’illusions, je sais les douleurs qui m’attendent là-bas. »

On représenta en vain à l’ex-impé-ratrice les dangers d ‘une telle expé-

dition, la guerre durait toujours. Finalement la reine Victoria, qui l’avait accueillie après son départ (précipité) de France, accéda à son désir et lui donna comme compagnon de route le géné-ral Wood et son épouse, et deux anciens cama-rades du Prince impérial, Slade et Bigge, mainte-nant capitaines.

Le prince, formé à l’école militaire de Wooiwich, et devenu le lieutenant Louis de Pierrefonds avait demandé à combattre en Afrique du Sud.

On s’embarqua le 28 mars 1880. Le duc de Bassano était du voyage.

Après vingt jours d’une traversée éprou-vante, le petit groupe arriva au Cap, se re-posa, puis reprit la mer, passa à Maritz-burg et se dirigea vers le Zoulouland, toujours en rébellion.

Le soir du 24 mai, le général Wood dit à l’impératrice : « Nous ne sommes plus qu’à quelques milles du but de notre voyage. Nous allons camper dans cette clairière puisque c’est ici que le prince a fait sa dernière halte. Je vais faire dresser votre tente. » Eugénie se coucha, mais elle ne trouvait pas le sommeil. Alors elle fit une chose folle : juste avant l’aube, elle s’habilla en toute hâte et quitta sa tente sans prévenir personne.

«  J’errai ainsi à l’aventure, ne sa-chant où j’allais ; une volonté surna-turelle semblait diriger mes pas. Je me demande comment seule et sans guide, j’ai pu marcher sans trébucher dans des routes ravinées, où j’enfon-çais jusqu’à la cheville…

« J’arrivai après plusieurs heures

de marche à un carrefour où des sen-tiers s’entrecroisaient. Là, je m’arrêtai, indécise. Le spectacle autour de moi était désolé, seuls quelques roseaux s’élevaient dans un coin… La fatigue m’accabla soudain, et dans cette demi-inconscience où j’étais plongée, je sentis tout à coup une bouffée d’odeur envahir mes narines, un par-fum de verveine qui était le parfum préféré de mon pauvre enfant.

« Je crus entendre alors une voix, la voix bien-aimée, qui murmurait à mon oreille : « Ma mère, c’est ici ! »

C’était là, en effet, les officiers britanniques qu’elle alla chercher reconnurent les lieux.

La nuit du 1er juin 1880, premier anniversaire de la mort du prince, Eugénie était agenouillée en ces lieux où, depuis une semaine, elle venait chaque jour. Elle priait à la lueur des cierges qu’elle avait apportés. « Vers le matin, dit-elle, il se passa une chose étrange. Bien qu’il n’y eût pas un souffle de vent, la flamme des bou-gies se coucha comme si quelqu’un

voulait les éteindre, et je lui dis : « Est-ce toi qui es là ? Veux-tu que je me retire ? »

II ne voulait pas qu’elle se retirât, mais en en inclinant la flamme des cierges il signalait sa présence.

L’ex-impératrice avait été favorisée de trois signes d’identité irréfutables : la voix, le parfum et la fl amme du cierge. Elle qui jadis avait tant recher-ché les phénomènes provoqués, et qui avait tant de fois été déçue, venait de vivre un merveilleux phénomène spontané dont le souvenir embel-lirait les nombreuses années qui lui restaient à vivre. ∆

L’impératrice Eugénie

La mort du prince impérial au Zoulouland

Le prince impérial alias Lieutenant Louis de Pierrefons

Page 19: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

www.larevuedelaudela.com • n° 179 mai 2013 19

chronique

Chambon, psychiatre (France), le Dr Eben Alexander, neurochirurgien (États-Unis), le Dr Eyal Goldberger, médecin et homéopathe (Israël), le Dr Bernard Samson, médecin géné-raliste (France). Et bien sûr les Dr Raymond Moody, Éric Dudoit, Jean-Pierre Postel et moi-même le seul intervenant (mis à part Moody) déjà présent aux premières rencontres de 2006.

Le programme de ces 2es Ren-contres aborde de front les ques-tions que se posent ceux qui s’intéressent de longue date à ces phénomènes, comme ceux qui doutent de leur réalité.

Les témoignages d’EMI se ré-vèlent des outils thérapeutiques efficaces pour parler de la mort, aussi bien à des patients en fin de vie qu’à des enfants ou adolescents et le psychologue Éric Dudoit nous a brillamment exposé le travail qu’il effectue en soins palliatifs avec la sophrologue Éliane Lheureux par

Les deuxièmes rencontres internationales sur l’expérience de mort imminente : un pas de plus pour admettre l’existence d’un Au-delà par le Dr Jean-Jacques Charbonier

« La dynamique enclen-chée par le succès des Premières Rencontres Internationales sur l’Expérience de Mort

Imminente, qui ont réuni près de 2000 personnes le 17  juin 2006 à Martigues, a permis de lancer plu-sieurs programmes de recherche dans l’Hexagone et de faire vivre un débat nécessaire sur les enjeux de ces travaux et la richesse de l’EMI », souligne dans son communiqué de presse Sonia Barkallah, organisatrice de ces colloques.

Les 2es Rencontres Internationales sur l’EMI, qui se sont tenues à Mar-seille les 9 et 10  mars 2013 furent l’occasion de faire le point sur l’avan-cée de ces différentes recherches, et surtout d’entendre des témoignages inédits de la part de médecins et scientifiques de premier plan.

Parmi eux, le Dr Jeffrey Long, ra-diologue (États-Unis), le Dr Olivier

cette méthode originale.Le Dr Eyal Goldberg nous a expli-

qué comment la mort était perçue dans sa culture en Israël et nous avons pu noter avec lui les nom-breuses similitudes avec les récits des expérienceurs.

Mais lorsqu’un médecin vit lui-même une expérience de mort im-minente, comment sa pratique en est-elle transformée ? Le Dr Eben Alexander et le Dr Bernard Samson ont vécu une EMI. Le Dr Jean-Pierre Postel a connu quant à lui ce que le Dr Moody appelle une expérience de mort partagée. Ces médecins ont pu nous décrire très précisément et avec beaucoup d’émotion leurs différentes expériences. Expériences qui, somme toute, ont radicalement

Page 20: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

n° 179 mai 2013• www.larevuedelaudela.com20

changé leur façon de vivre et d’envisager la mort.

« Sans tabou ni prosélytisme, les 2es Rencontres sur l’Expérience de Mort Immi-nente souhaitent contribuer à un débat serein au-tour de questions qui fondent notre existence et dont une meilleure compréhension est susceptible d’aider l’huma-nité à franchir les étapes difficiles qui se présentent à elle.  » répète inlassablement Sonia Barkallah pour faire face aux attaques injustifiées de certains qui ont cru voir dans sa démarche une pure action commerciale.

L’ouverture de ces deux jour-nées fut consacrée à un premier plateau de discussion auquel j’ai eu l’honneur de participer pendant plus d’une heure trente. Il posait la question épineuse et essentielle de la définition de la mort. Le journa-liste scientifique Jocelin Morisson a engagé le débat en projetant une in-terview filmée du professeur Steven Laureys, directeur du Coma Science Group à l’Université de Liège, qui soutient l’idée que tout phénomène conscient est indissociable du fonc-tionnement cérébral. Ces patients étaient-ils «  morts  » au cours de l’expérience ? Le Dr Olivier Cham-bon et moi-même avons précisé que la « mort clinique » constatée permet d’affirmer que les patients qui décrivent tous ces récits extraor-dinaires ont bien fait l’expérience de la mort et que si la conscience peut exister sans le corps, c’est bien qu’elle est en mesure d’y survivre avec, qui plus est, des performances accrues. Selon nous, cette hypothèse scientifique valide doit pouvoir être abordée en dehors des cadres reli-gieux et sans a priori dogmatique. Le Dr Moody a souligné avec moi le caractère aléatoire de la définition de la mort qui ne dépend au final

que de nos possibilités de réanima-tion tandis que le Dr Postel a précisé son désaccord avec mes propos consi-dérant que ces patients revenus de ces expériences n’étaient pas « réelle-ment morts » Malgré nos différences d’opinions, nous nous sommes rangés à l’idée qu’en matière de définition de la mort, la chose était loin d’être claire… Et croyez-moi ; quatre méde-cins d’accord au moins sur ce point, c’est toujours ça de pris !

Le deuxième plateau de discussion du lendemain matin fut lui tout aussi animé et passionné. Il visait à présen-ter le début d’un travail de recherche qui repose sur une enquête d’opi-nions que j’effectue avec l’aide d’An-nie Babu une infirmière militante de l’ADMD (Association du Droit de Mourir dans la dignité). Annie Babu a déjà rencontré le professeur Sicard chargé de mission par François Hollande pour améliorer la loi française sur l’euthanasie ; elle lui a exposé notre étude en lui parlant du phénomène EMI. La troisième personne du plateau était un médecin travaillant en soins palliatifs (invitée de dernière minute dont je ne retrouve plus le nom) qui nous a parlé fort pertinemment des relations qu’elle entretenait avec les patients en fin de vie et ses craintes vis-à-vis de l’euthanasie dite « active ». J’ai tenu à dire haut et fort que je me démarque totalement des objectifs de l’ADMD et que je tiens à travail-ler sur ce sujet principalement pour stopper les euthanasies sauvages et clandestines qui empoisonnent nos

services de soins intensifs et de réa-nimation. En effet, régul ièrement, un soignant, un médecin, de sa propre initiative et sans aucune concertation, va stopper la vie d’un comateux en lui injectant en cachette un produit létal. Le phénomène est bien plus impor-tant qu’il n’y parait car personne ne souhaite dénon-

cer un collègue qui risquerait trente ans de prison pour homicide volontaire d’après la législation française en cours. Il est donc urgent de modifier la loi pour stopper ces meurtres scandaleux et quasi quotidiens !

Mais le point central de cette deuxième rencontre fut sans nul doute la conférence très attendue donnée par le Dr Eben Alexander le matin du deuxième jour. Ce neuro-chirurgien en activité depuis 25 ans a travaillé 15 ans au Brigham and Women’s Hospital (Boston, États-Unis), à l’hôpital des enfants, ainsi qu’à l’École de médecine de Boston. Au long de sa carrière universitaire, il a écrit et coécrit plus de 150 cha-pitres et articles dans des revues collégiales, et assuré plus de 200

Page 21: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

www.larevuedelaudela.com • n° 179 mai 2013 21

présentations lors de conférences et pour des centres médicaux dans de nombreuses régions du monde. Il pensait parfaitement savoir comment le cerveau génère la conscience et l’esprit, jusqu’à ce qu’une méningite encéphalite foudroyante le frappe en 2008. Après une semaine de coma, il s’est réveillé avec le souvenir d’une «  odyssée formidable et profonde dans un autre royaume, plus réel que la réalité terrestre ». Venant d’un spé-cialiste reconnu du cerveau, un tel té-moignage est lourd de conséquences pour le modèle d’une conscience qui serait le simple produit de l’activité du cerveau. Son livre Proof of Heaven, éd. Simon and Schuster, 2012, traduit en Français chez Guy Trédaniel par Jocelin Morisson La Preuve du Para-dis a dépassé le million d’exemplaires vendus aux USA dès sa première année d’exploitation.

Mais au total, s’il fallait retenir trois moments essentiels de ces deu-xièmes rencontres internationales sur les EMI, je dirais :

1°) Le témoignage émouvant du Dr Eben Alexander qui nous a démon-tré, preuves scientifiques à l’appui, que sans activité corticale possible, son cerveau «  débranché de toute possibilité cognitive » lui a permis de connaître ce qu’il nomme lui-même « le Paradis ». Cette expérience a trans-formé sa vie. À propos des EMI, il avait à peu près les mêmes convictions que le professeur Steven Laureys et était donc certain que les histoires racon-tées par les expérienceurs étaient de simples hallucinations secondaires à un dysfonctionnement cérébral. Après avoir lui-même connu une EMI, sa position a radicalement changé ; il est maintenant persuadé du contraire et que ce qu’il a vécu était bien réel. Il a décidé de consacrer le restant de ces jours à le proclamer haut et fort.

2°) La déclaration importante du Dr Raymond Moody qui nous a sou-ligné avoir été toujours prudent et sceptique sur l’existence d’une vie après la vie ; c’est-à-dire sans véri-table conclusion certaine (définition philosophique du sceptique) et qu’il était désormais après quarante ans d’étude sur les EMI en mesure d’affir-mer qu’il y avait bien une vie après la mort physique. Il nous a dit avoir

obtenu cette conclusion que depuis quatre années seulement ; 2009. Il lui en a fallu du temps !

3°) Le Dr Olivier Chambon qui est un médecin psychiatre toujours en exercice a fait forte impression en nous déclarant que le contact avec les esprits des défunts était un phé-nomène naturel et normal.

Ces trois points montrent une évolution considérable par rapport à ce qui avait été dit au premier col-loque international sur les EMI de 2006 à Martigues. Celui de Marseille de 2013 restera dans les annales. Il démontre parfaitement qu’au fil de nos connaissances scientifiques l’au-delà devient une réalité de plus en plus difficile à contester.

Merci Sonia Barkallah d’avoir per-mis cette nouvelle mise au point. ∆

Emmanuel RansfordNicole Dron

Page 22: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

n° 179 mai 2013• www.larevuedelaudela.com22

le bloc-notes message

n° 179 mai 2013 • www.larevuedelaudela.com22

Bonjour, ma petite maman !

Il y a longtemps (pour vous !) que le stylo n’avait pas couru sur le papier… pour un message ! Il faut te préserver et penser un peu plus à toi ! Bien sûr que nous sommes toujours là, aussi présents (sinon plus !) pour vous apporter un peu d’espoir, un peu de sérénité et vous « supplier » ( !) de ne plus vous accrocher au passé, aux « vieilles » émotions, aux souvenirs mentaux. Sachez que vous avez une quantité de « bagages » inutiles qui, bien souvent, sont source de remords, de regrets, de culpabilité »… et ce champ énergétique de vieilles sou� rances qui est négatif ! Alors, essayez de briser l’habitude qui vous fait perpétuer les vieilles émotions en vous retenant de vous attarder sur ce passé. Vous ne pouvez pas le changer. Vous ne pouviez faire autrement à ce moment-là (j’y insiste !). Alors, ramenez votre attention à « l’éternel et pur présent ! ». Essayez, aussi, de ne pas (plus) tomber dans le piège de la négativité entretenue par les médias… qui savent bien que ces émotions négatives attirent beaucoup plus que les « bonnes nouvelles ! ». Alors : « au lieu d’accuser l’obscurité, vous faites jaillir la lumière ! ». N’oubliez pas que votre vraie raison d’être ne concerne pas ce que vous faites, mais ce que vous êtes. C’est votre état de conscience qui est important  ! C’est un travail de tous les instants, mais qui, seul, vous apportera la paix, la quiétude ! C’est le véritable but de votre passage sur cette terre (même si ce passage vous semble douloureux, aride !). Encore une fois, sachez que vous n’êtes pas seuls dans ce parcours ! Courage, donc et con� ance !

Haut les cœurs ! Δ Isabelle

Et n’oubliez pas que « le royaume de Dieu est parmi vous ! ». (À re-méditer ?). Vaste programme (beauté, bienveillance, reconnaissance, bonté !) etc.

Isabelle

reçu par Anne-Marie Lionnet (le 21 février 2006)

La plupart des gens ne réalisent pas à quel point leur manière d’être, de penser et d’agir in� uence directement les événements qui se produisent dans leur vie.

On vient de me relater un échange avec une personne qui pourtant suivait ma méthode et avait un problème avec un lien… De � l en aiguille, il a commencé à tout dénigrer. Son esprit était si fi xé sur tout ce qui lui semblait une erreur qu’il ne voyait plus ce qui lui était off ert de vivre à travers cette méthode, les outils qu’il avait pour la première fois pour trans-former sa vie.

Cela m’a rappelé un séminaire auquel j’ai participé. Nous étions des centaines massées dans une pièce, assis par terre sur un coussin. C’est vrai que très vite l’inconfort s’est fait sentir, mais personnellement j’étais trop heureux d’être là pour m’en soucier. Ce que le sage présent sur l’estrade enseignait était si précieux pour mon évolution personnelle et mon accomplissement que la douleur dans le dos que je ressentais, la chaleur étou� ante de la pièce et tous les inconvénients liés à la situation ne pouvaient me priver de ce plaisir. J’étais là pour apprendre et je n’allais pas laisser quelques incon-vénients me gâcher cela. Ce qui ne semblait pas être le cas pour mon voisin qui ne cessait de se plaindre toutes les 5 minutes : « ils auraient pu mieux organiser cette rencontre ; avec cette chaleur c’est impossible d’écouter et regardez moi tout ce monde… » Pendant qu’il était � xé sur tout ce qui n’allait pas il n’écoutait rien, donc ne béné� ciait de rien, il ne pouvait se laisser transporter

par les paroles de cet enseignement dont la dimen-sion n’avait d’égal que son amour de l’humanité. Quand il est sorti il n’a fait que de continuer à se plaindre. Évidemment le résultat de son attitude a été la déception. Pourtant nous étions dans la même pièce, dans les mêmes conditions, mais personnel-lement je suis reparti ravi, j’avais appris beaucoup de choses qui allaient embellir ma vie, je me sentais bien et heureux, certes courbaturé pour plusieurs jours mais j’avais le sentiment de m’être enrichi.Et vous, sur quoi vous � xez-vous dans la vie ? Est-ce

sur tout ce qui ne va pas ou vous déplaît ou sur la chance que vous avez ? N’avez-vous jamais remarqué que tous ceux et celles qui se plaignent tout le temps ne font que récolter ce pourquoi elles se plaignent tout le temps justement, qu’elles semblent même l’attirer. Tandis que les autres ont le sentiment de toujours recevoir et sont heureux de vivre. Alors, vous, comment regardez-vous le monde ? ∆

Comment regardez-vous le monde ? par Bruno Lallement

Page 23: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

www.larevuedelaudela.com • n° 179 mai 2013 23

UNION DE PENSÉE Durant ce mois, nous vous proposons de vous unir en pensée, par la prière, la méditation, la bénédiction ou la pensée positive avec tous ceux qui ont besoin d’aide pour promouvoir davantage de spiritualité dans notre société. ∆

Les groupes de prière Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la ! Saint Augustin Prier, c’ t voir le monde av� l yeux de Dieu. Mère Ter a

23

prières

Il prie bien celui qui aime bien Et l’homme, et l’oiseau, et la bête Il prie mieux, celui qui aime mieux, Toutes choses grandes et petites, Car le Dieu bon qui nous aime A tout créé et aime tout.

Coleridge

À propos des groupes de prièreNous avons à diverses reprises parlé ici des

groupes de prière dont l’importance n’est plus à souligner pour le bien-être de l’humanité. Nos messagers s‘y emploient fréquemment dans leurs messages et Père Pio, quand il était sur Terre, avait eu à cœur de créer des groupes de

prière dans le monde entier. Indéniablement, il faudrait qu’ils se multiplient davantage et les lecteurs de la Revue qui sont à l’écoute des messagers devraient être les premiers à essayer d’en créer ou tout au moins d’y participer, en fonction bien sûr de leurs possibilités. Il faut rappeler ici qu’il n’est pas besoin d’être nombreux pour en créer un.

Trois ou quatre personnes suffisent. Et il n’est pas souhaitable qu’il ait beaucoup plus de 5 à 6 personnes, de façon que la structure reste légère et permette des réunions fréquentes grâce à des déplacements limités. Il est bien évident que chaque groupe qui se constitue le fait dans la liberté la plus grande et n’a de compte à rendre à personne. Il ne s’agit là que de réflexions visant à permettre le plus grand nombre de groupes avec le plus possible de rencontres. C’est

23

pourquoi il peut parfois dans certains cas exister des groupes beaucoup plus importants compte tenu d’une situation particulière. C’est donc à chacun de réfléchir et de voir ce qu’il convient le mieux dans une situation donnée.

Notre demande de création faite dans le dernier numéro a amené plusieurs

lecteurs à se manifester envisageant de se joindre ou de créer des groupes. Nous aimerions pouvoir leur répondre quand il s’agit de donner les adresses où se sont constitués les groupes. En fait, nous n’en savons rien, et si ceux qui existent pouvaient nous faire connaître leur existence nous pourrions répondre beaucoup mieux à de multiples demandes, tout au long de l’année. Par ailleurs, pour ceux qui désirent prendre l’initiative d‘une création, nous avions établi voici quelques années, un document à cet effet avec des responsables de groupes. Nous allons le mettre sur le site de la Revue, après les pages conférences. Ceux qui n’ont pas internet pourront nous le demander par courrier. À tous les groupes présents et futurs nous souhaitons cohésion, discernement et ferveur. ∆

Appel à l ’aide… Appel à l ’aide…• Le site de la Revue accueille de plus en plus de demandes d’aide d’internautes. Certaines sont particulièrement dramatiques et trouvent leur place ici pour que chacun

puisse apporter son soutien par la prière et la bénédiction.

Cette jeune femme vient de perdre son père et a besoin de soutien pour pouvoir faire face à sa douleur… ∆

Écoutons…Soutenons…

Bâtissons…

Page 24: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

n° 179 mai 2013• www.larevuedelaudela.com24

message

En ce dimanche des Rameaux, je m’avance vers vous pour vous accompagner tout au long de cette journée.

Les événements se bousculent autour de vous et vous ressentez le besoin de trouver un

moment de calme et de sérénité vous permettant ainsi d’être en harmonie avec Dieu.

Oui, aujourd’hui est un jour de fête, de liesse et de joie. Il y a 2 000 ans, Jésus entrait dans Jérusalem assis sur un âne. À vous maintenant de ressentir dans vos cœurs cette joie d’il y a 2 000 ans. À vous maintenant d’accueillir Jésus dans votre cœur et de vous ouvrir à son Amour.

Restez dans la joie ! Aujourd’hui est aussi un grand jour pour le nouveau pape Francesco. Il a un fond et un cœur pur, priez pour lui, priez pour l’aider dans sa mission qu’il a à accomplir. Ce n’est pas facile pour lui, il a beaucoup de choses à changer, il a l’Amour universel à installer parmi les chrétiens de la Terre.

Je vous aime et je veille sur vous. Recevez la bénédiction du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Restez dans la Joie, la Lumière de Jésus est dans vos cœurs. ∆

Père Pio de Pietrelcina

Aujourd’hui, nous sommes à la veille du Vendredi Saint. Prépare-toi, préparez-vous à accueillir Jésus dans votre

cœur.Demain, vous allez célébrer la

commémoration de sa crucifi xion. Faites-le en ayant la foi, la paix et l’amour en votre cœur. Faites-le en intégrant véritablement les étapes de son chemin de croix.

Vous ne devez pas prendre à la légère les paroles qui vous sont don-nées. L’enseignement est précieux, il faut le mettre en valeur et intégrer en vous le message qui vous est ainsi délivré.

Oui, mes enfants, préparez-vous à accueillir Jésus en votre cœur. Faites-lui de la place ! Off rez-vous à lui !

Je vous aime. ∆Père Pio de Pietrelcina

En ce jour de Vendredi Saint, je m’adresse à vous pour vous demander : qu’avez-vous fait de votre journée ?

Avez-vous accueilli Jésus en votre cœur ? Lui avez-vous ouvert la porte ? Où êtes-vous resté insensible tout au long de ce jour vacant à vos occupations comme d’habitude ?

Certes, je ne vais pas vous demander de vous fl ageller

ou de vous faire crucifi er. C’est ridicule, insensé et d’une autre époque. Ce n’est pas ainsi que l’on se met en liaison avec Jésus.

Non, ce que j’aimerais vous faire comprendre, le message de ce vendredi saint que je souhaiterais que vous intégriez en vous, c’est l’Amour. Jésus, il y a 2000 ans, a été crucifi é par Amour pour vous. C’est pourquoi je vous demande de l’accueillir en votre cœur, de porter en vous ses souff rances qui sont Amour. De vivre pleinement et entièrement son Amour et sa paix. Jésus vous ouvre le chemin, de la Vérité et de la Vie. C’est par lui et avec lui que vous accéderez au Père. Accomplissez avec son aide, votre vie, votre mission ce pourquoi vous êtes venu sur la Terre. Rétablissez en votre cœur, votre union avec lui et marchez ensemble jusqu’à la demeure qui vous est préparée au ciel.

Oui mes enfants, méditez ces paroles, relisez les paroles de Jésus avec un esprit ouvert à la Véritable Vie. Priez en union de cœur avec toutes les âmes de la Terre.

Recevez la bénédiction du Père, du Fils et du Saint Esprit en votre sein. Soyez bénis. Je vous aime. ∆ Père Pio de Pietrelcina

Pendant ma prière, alors que je viens de terminer un Notre Père et un Je vous salue Marie, je vois apparaître en vision

Père Pio qui me sourit. Il est accompagné de Jésus, de Marie et de Saint Antoine de Padoue. Tout disparaît, tout devient

sombre autour de moi. Au bout de quelques secondes, je vois à nouveau Père Pio. Il est agenouillé, de profi l, en état de prière. Il se trouve sur une petite colline. Apparaît devant lui une croix et Père Pio, toujours en état de prière, lève son regard vers celle-ci. Je le regarde, il est toujours en extase et l’on peut voir, l’instant même, Jésus crucifi é sur la croix ; Marie arrive et se place à gauche de la croix ainsi que saint Antoine de Padoue ; soudain le corps de Jésus devient lumineux et il descend de la croix .

Je suis transportée à ce moment, en un éclair, dans la cathédrale céleste ; je me trouve au fond de celle-ci, dans l’allée centrale ; au premier rang, de-

vant l’autel, sont assis tous les saints, saintes, religieux et religieuses, tous ceux qui ont voué leur vie terrestre à Jésus et à Dieu ; derrière eux se trouvent tous les guides spirituels de chaque âme de la Terre ; Jésus est debout derrière l’autel et devant la croix ; il est lumineux, âgé d’une trentaine d’années, vêtu d’une robe de couleur crème descendant jusqu’aux pieds.

Les messages de Pâques de Père Pio de Pietrelcina

Page 25: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

« Après un grave accident de la cir-culation ayant entraîné un coma d’un mois, mon mari s’est aperçu qu’il pouvait soigner en posant ses mains sur l’endroit douloureux. Des

membres de la famille éloignée de 500 km, lui ont de-mandé s’il pouvait intervenir à distance. Comment faire ? Etant abonnés à la Revue depuis plus de 10 ans,et ayant demandé l’aide de l’Au-delà, il s’est mis à bénir les per-sonnes demandeuses, comme il est indiqué, dans le livre de Pierre Pradervand et les résultats sont positifs. Bien sûr, il ne se fait pas payer les grâces lui étant accordées gratuitement. » Ce mail reçu récemment d’une de nos lectrices ne pouvait pas ne pas être mentionné ici. Il nous montre que la bénédiction peut intervenir dans les cas les plus divers et, bien sûr, sans qu’il soit question de distance. Ce qui compte, c’est l’élan du cœur de la personne qui bénit vers la personne qui est bénie. Peut-être que cet exemple aidera à réfl échir ceux qui n’ont pas encore osé se lancer pour se bénir ou bénir les autres. Et, à cet égard, il serait heureux que tous ceux qui pratiquent la bénédiction nous écrivent pour relater leur expérience. Cela ne pourrait qu’encourager d’autres lec-teurs à faire de même. Bénir c’est bien, aider les autres à bénir, c’est aussi partager, donner de l’amour à autrui. Si Pierre Pradervand avait conservé pour lui sa connais-sance de la bénédiction et n’avait donc pas écrit son livre Vivre sa spiritualité au quotidien, beaucoup n’auraient ja-mais connu la bénédiction et ses bienfaits. Soyons parta-geurs ! ∆ ED

Applications pratiques

Une date à retenir

LE DIMANCHE 5 MAI 2013

Pour notre prochaine rencontre mensuelle du 5 mai, nous vous proposons de bénir les nouvelles associations qui vont se créer dans les prochains mois. ∆

www.larevuedelaudela.com • n° 179 mai 2013 25

www.larevuedelaudela.com • n° 179 mai 2013

Bénédiction

Autour de lui (de son corps) il y a une immense aura de couleur dorée. Sur l’autel est posé un bouquet de lys blanc, il y a aussi plusieurs cierges qui sont allumés. Dans toute la

cathédrale, à chaque extrémité des rangées des bancs sont posés des lys blancs. Des

guides brûlent de l’encens. Padre Pio se trouve à la droite de Jésus, Marie

et saint Antoine de Padoue sont à la gauche de Jésus. Toute l’assem-blée se recueille, prie et chante des Gloria.

Soudain Jésus lève les deux bras vers le ciel et dit :

«  Je bénis la Terre, je bénis chaque âme de la Terre, je bénis

toute vie se trouvant sur la Terre. Puis il continue : « du Nord au Sud, de l’Est à

l’Ouest, je bénis toute la Création. »Et à chacune de ses paroles un faisceau de lumière irra-

die de ses mains et illumine toute l’assemblée ainsi que toute la Terre. Un fl ot d’Amour me transperce et irradie dans mon être tout entier. Cette énergie est tellement forte que j’ai l’impression de me noyer dans un océan de lumière.

Père Pio s’adresse à tout le monde en disant :«  Jésus n’est pas mort, il est ressuscité ! Alléluia.

J’entends une chorale chanter, des cloches sonner et je ressens une immense allégresse. Père Pio continue en disant :

Que la joie de la résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ habite en chacun de vous. Soyez tous bénis, transmettez cette bénédiction autour de vous, maintenez-la en votre cœur. C’est un trésor précieux qui vous est off ert en cette journée pascale. Dieu le Père et son fi ls bien aimé vous aiment de tout leur Amour. et ils dispensent autour de chacun d’entre vous leurs bienfaits.

Oui, Alléluia ! Jésus est bien vivant. Acclamez-le, soyez heureux ! La Terre doit être dans l’allégresse et reconnaître en Jésus son sauveur bien-aimé, le bon berger qui prend soin de son troupeau.

Sur ces paroles, Père Pio bénit toute l’assemblée, la cérémonie est terminée et je réintègre mon corps. Père Pio me dit encore :

« Je déverse en votre âme cette sainte bénédiction pascale, portez-la aux quatre coins de la Terre.

Je vous aime et je veille sur vous.Père Pio de Pietrelcina

Je vous transmets ces bénédictions avec tout l’amour que j’ai reçu. ∆

Mireille Drapeau

Messages reçus par Mireille Drapeau le 24 mars 2013 le 28 mars 2013 le 29 mars 2013le 31 mars 2013

cathédrale, à chaque extrémité des rangées des bancs sont posés des lys blancs. Des

guides brûlent de l’encens. Padre Pio se trouve à la droite de Jésus, Marie

et saint Antoine de Padoue sont à

vers le ciel et dit :

chaque âme de la Terre, je bénis toute vie se trouvant sur la Terre

il continue

Page 26: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

n° 179 mai 2013• www.larevuedelaudela.com26 n° 179 mai 2013• www.larevuedelaudela.com n° 179 mai 2013• www.larevuedelaudela.com26 n° 179 mai 2013• www.larevuedelaudela.com

ZOOM ACTUALITÉS

Pape FrançoisCombien je voudrais une Église

pauvre au service des pauvres. ∆L’Express 21 mars 2013

Pierre Rabbi(Pionnier de l’agroécologie)

La faim dans le monde est un scandale.

(…) Les limites naturelles de la Terre rendent absurde le principe

de croissance économique infi nie. (…) Le temps semble

venu d’instaurer une politique de

civilisation fondée sur la puissance de la sobriété

heureuse. ∆L’Express 27 mars 2013

Simon Baker (Le « mentalist »)

Je médite plusieurs fois par semaine quand je me sens essoré ;

je me force à m’arrêter, je rentre en moi-même, je médite. J’ai appris. Maintenant, je peux le faire tout

seul ∆Paris Match 4/10 avril 2013

actualités

L’événement d’un nouveau pontife constitue indéniablement, en plus de sa portée spirituelle, un événement d’une portée internationale qui justi-fi ait, lors de la messe d’intronisation, la présence des chefs d’État et de gouvernement comme des répre-sentants des diff érentes religions. Le magister de l’Eglise catholique exerce une infl uence directement ou indirec-tement dans le monde entier, même si l’on n’est pas nécessairement d’ac-cord avec ses positions. On a appris beaucoup de choses sur ce nouveau pape qui a déjà éton-né en voulant se faire appeler Fran-çois tout simplement. Son train de vie modeste à Buenos Aires et à Rome, sa bonhommie, sa simplicité, sa spon-tanéité en font un pasteur comme pouvaient l’espérer non seulement les Argentins mais aussi tous ces ca-tholiques vivant dans des pays en voie de développement et beaucoup d’autres…. Son style tranche avec ceux de ses prédécesseurs, comme Jean-Paul II avait surpris en devenant ce voyageur infatigable réunissant dans chaque pays visité des foules énormes. On dit de lui qu’il n’est pas un ré-formateur dans l’âme. C’est peut-être vrai, mais sa simplicité indéniable-

ment tranche est de nature à infl uen-cer le fonctionnement d’une curie qui se voulait hiératique, lourde d’un passé et dont les problèmes ont écla-té sur la place publique. Face à elle, le Pape François pourra s’appuyer sur les cardinaux qui l’ont élu et qui ont voulu un aggiornamento du gou-vernement de l’Eglise. La tâche ne sera sûrement pas facile, la lourdeur de l’appareil, comme on dit, prend ici tout son sens. Mais l’espoir qui s’était manifesté avant même l’élec-tion ne peut que perdurer et gran-dir soutenant les décisons à prendre par le nouveau pontife. A travers ses premiers actes où François a donné l’impression de valoriser ceux qui l’avaient élus, on peut déjà s’interro-ger s’il ne va pas s’appuyer davantage sur eux, d’une façon ou d’une autre, isolant ainsi les prélats désireux de conserver leurs habitudes et leurs pri-vilèges. Sa venue à Catelgondolfo est aussi assez symbolique. La photo des deux papes priant ensemble consti-tue une grande nouveauté. Elle nous rend plus manifeste la décision coura-geuse de Benoit XVI qui par son initia-tive introduit la notion que la charge paple peut être résignée si on n’ a plus la force de l’assumer. Un précé-dent qui pourrait se reproduire et se systématiser. Car la charge d’animer 1,2 milliard de fi dèles est écrasante et l’est d’autant plus à l’âge où souvent les papes sont élus. En tous cas la simplicité du nou-veau pape a touché non seulement les catholiques mais aussi ceux qui ne le sont pas. C’est, il faut l’espérer, une nouvelle image de l’Église qui est train de se dessiner. La petite croix de fer du cardinal est devenue celle du Pape, tout un symbole bien compris des cardinaux dont beaucoup l’au-raient déjà imité. François, le pasteur, cela lui va fort bien et c’est sans doute ce qu’il désire être du plus profond de son être. ∆ n° 179 mai 2013 • www.larevuedelaudela.com26

Françoistout simplement

Page 27: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

www.larevuedelaudela.com • n° 179 mai 2013 27

on en parle

www.larevuedelaudela.com • n° 179 mai 2013

noté pour vous

Amoureux et protecteur de la nature

En Afrique du Sud, Lawrence Antho-ny était devenu une légende et ce qui s’est passé juste après sa mort (le 2  mars 2012) avec ses éléphants, ne pourra que la faire grandir.

Il était né le 17 septembre 1950 à Johannesburg. Son grand père d’origine anglaise était venu travailler dans les mines d’or. Son père était devenu un homme d’aff aires prospère à la tête d’une grosse aff aire d’assurances où Lawrence a d’abord travaillé avant de se lancer dans l’immobilier.

Sa vie a changé quand son amour de la nature et particulièrement du bush africain lui a fait acquérir la réserve natu-relle de ThulaThula (2 6 00 km2). Son rôle de défenseur des animaux s’est parti-culièrement affi rmé et illustré quand il a réussi à éviter à 9 éléphants d’être abattus alors qu’ils avaient brisé leur clôture et se livraient à des dévastations. Il a alors essayé de communiquer avec l’éléphante qui menait le troupeau en lui parlant et par le langage du corps… Finalement, il a réussi à les ramener tous à leur réserve. Il a raconté cette aven-ture dans un livre vraiment passionnant qui s’est appelé naturellement The Ele-phant whisperer, c’est-à-dire l’homme qui murmurait à l’oreille des éléphants, le surnom qui lui avait été donné. Il a créé par la suite l’Organisation de la Terre (en 2003) et a été à l’origine de deux

nouvelles réserves : La biosphère zou-lou Royal dans le Zululand et La Réserve naturelle Maybuye dans le Kwa Ximba.

En 2003, durant la guerre d’Irak, et seule-ment huit jours après ses débuts, il est inter-venu pour sauver le Zoo de Bagdad, enfi n… les 35 animaux survivants (sur près de 700 !) … au prix de mille diffi cultés que l’on peut imaginer facilement pour les protéger avec l’aide de mercenaires, les nourrir et avoir pour faire cela toutes les autorisations des autorités militaires. Cette aventure a fait l’objet de son pre-mier livre : l’Arche de Babylone dont les droits ont été acquis d’ailleurs pour faire un fi lm.

L’homme avait un véritable attache-ment pour la faune de l’Afrique, mais son combat il le menait aussi pour les hommes, les tribus qui vivaient dans les réserves. Il savait qu’il fallait les impli-quer dans cette protection de la nature dans leur propre intérêt, le tourisme leur apportant des revenus décents pour vivre.

Lawrence Anthony a livré aussi un autre combat loin de ses bases pour défendre les derniers rhinocéros blancs au nord de la République démocratique du Congo. C’est l’objet de son dernier livre intitulé Le dernier rhinocéros.

Ce grand protecteur de la nature est décédé d’une crise cardiaque voici donc

François, l’évêque de Rome Vito Mancuso est un théologien très connu et apprécié en Italie. Voici quelques uns de ses remarques sur le nouveau pape (Le Point 21 mars 2013) :- « Il est le premier à se présenter au monde comme évêque de Rome et non comme pape. » - « Le principal obstacle à la réuni-fi cation de tous les chrétiens est la papauté à l’enseigne de l’absolu-tisme. Si en revanche la papauté se comprend en fi délité aux doctrines originales, les orthodoxes, les angli-

cans et une bonne partie des protes-tants seront disponibles à reconnaître une primauté « inter pares. »- « Court et incisif [son pontifi cat] comme celui de Jean XXIII, qui a mis sur pied Vatican II en cinq ans. Après avoir réformé la machine ecclésiale et lancé les grandes réformes, Fran-çois pourrait se retirer à 80 ans passés et laisser la place à un pape jeune peut-être asiatique, comme le cardi-nal philippin Luis Antonio Tagle, pour réaffi rmer le caractère universel de l’Église. ∆• Saint-Suaire : d’après le Pr Giulio Fanti de l’université de Padoue, l’ana-lyse des fi bres prélevées en 1988

un peu plus d’an, le 2 mars 2012. C’est alors qu’il s’est passé un phénomène rare

et sans doute inexplicable. Deux jours après sa mort, plusieurs petits groupes d‘éléphants sont arrivés du fi n fond de la réserve de Thula Thula, en fi le indienne, jusqu’à sa demeure, ayant fait une vingtaine des kilomètres. Les témoins étonnés en ont compté jusqu’à 31. Ils sont restés autour de la demeure deux jours et deux nuits pour ainsi dire sans bouger

et sans manger. Pour sa femme Fran-çoise Malby (une Française) et ses deux enfants, leur étonnement a été particu-lièrement grand et vive leur émotion. Cette manifestation des éléphants mon-trait indéniablement leur attachement à celui qui avait su les comprendre et s’était battu par toute son action pour les défendre. Comment l’avaient-ils su ? C’est un mystère pour tout le monde. D’autant plus, que depuis au moins trois ans, les éléphants ne s’étaient jamais approchés de la maison de Lawrence Antony.

Lawrence Anthony était membre d’innombrables organisations interna-tionales et nationales dont l’Association de l’Afrique du Sud pour l’avancement de la science. Il était persuadé que ce combat pour la sauvegarde de la faune et de la fl ore était aussi celui de la sauvegarde du genre humain. Ce qui ne l’empêchait pas de rester très modeste sur tout ce qu’il avait accompli en Afrique. ∆

montrerait qu’il aurait été tissé entre 3300 et 4400 ans avant J-C ! ∆• C’est une décision novatrice que vient de prendre l’hôpital d’Aix-en-Provence en incluant l’hypnose dans l’approche globale du patient. Il vient de lancer un programme de for-mation qui permettra dans chaque équipe d’avoir un binome médecin-infi rmier référent hypnose. « L’hyp-nose médicale est une aide dans les situations de douleur complexe ou chronique pour lesquelles les soi-gnants ont des moyens médicaux limités », a déclaré la responsable de l’unité de traitement de la douleur de cet hôpital. ∆

27

Page 28: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

n° 179 mai 2013• www.larevuedelaudela.com28

vie des associations

StrasbourgL’association de Strasbourg est

en train de se créer, grâce à ses sept fondateurs et s’appellera Edelweiss. Les démarches sont plus longues que dans le restant de la France, du fait de certaines particularités du droit applicable en Alsace.

La première réunion devrait pou-voir se faire au mois de septembre à Strasbourg.

Les personnes intéressées peu-vent contacter nos amis Rott au 03 88 90 85 85.

ou écrire 13, rue de Bouxwiller 67 330 Obermodern. ∆

DouarnenezL’association Uranie présidée par

Josselyne Guélard organise une Jour-née de rencontre spirituelle le 9 juin 2013 qui se déroulera à l’Hôtel de France, 4, rue Jean-Jaurès à Douarnenez.

Programme 9 h 45 Présentation de l’Association

et de la journée10 h 00 Jean-François Billaudeau : La

communication avec l’Au-delà Pour-

Formulaire des ABONNEMENTS Ce formulaire, ou sa copie, est à adresser à : Menssana - Quartier Cabrières - RN 7 - 13410 Lambesc. Nous vous

remercions de le libeller, si possible, en caractères d’imprimerie, afi n d’éviter les erreurs d’adressage.

❑ Monsieur ❑ Madame ❑ Mademoiselle (Veuillez cocher la bonne mention) Nom et prénom : …………………………………………………………………………………………………

Adresse : ……………………………………………………………………………………………………………

………………………………… E-mail…………………………… Téléphone : ……………………………………… Veuillez trouver ci-joint le montant de l’abonnement pour la France : 1- d’un an (soit 11 numéros) à La revue de l’Au-delà, soit la somme de 54 € ou 36 € si abonnement numérique si abonnement de soutien (par un abonné pour une autre personne) : 50 € ou 30 € si abonnement numérique 2- de trois mois, soit la somme de 6 € si abonnement-découverte (par un abonné pour une autre personne) versée par chèque bancaire ou CCP (libellé à l’ordre de Menssana)

ou si abonnement destiné à l’Europe et DOM-TOM : 69 € (soutien 64 €); restant du monde : 79 € (abonnement de soutien 75 €) ou 8€ (abonnement-découverte), versée par mandat poste international ou virement IBAN. Abonnement numérique tous pays : 36 € - abonnement numérique de soutien : 30 € Cet abonnement débutera avec le numéro de………………2013 Date : …………………………… 2013 Signature :

quoi ? Comment ? ses dangers11 h 15 Pause11 h 30 Josselyne Guélard :Contacts avec nos disparus14 h 30 Dr Jean-Jacques Charbo-

nier : Les 7 bonnes raisons de croire en l’Au-delà

16 h 30 Pause17 h 00 Jean-François Billaudeau

et Josselyne Guélard :Contacts avec nos disparusClôture : 18 h 30Participation : 25 € (20 € pour les

adhérents) - sur réservation.Informations :02 98 92 98 70ou uranie@orange. fr

GrasseL’association Uni-vers tiendra le

dimanche 5 mai 2013 les Deuxiè-mes regards sur l’invisible à l’Amphi-théâtre du Village de Vacances Les Cèdres 34, avenue Saint Exupéry à Grasse.

Programme9 h 00 Christian Bouvard : Pré-

sentation de la Journée9 h 15 Jean-Luc Coquet : Nos pieds,

nos émotions, nos maladies10 15 Pause10 h 30 Dorothée Philippe : La com-

munication avec les animaux11 h 30 Lucienne Bouttier : Le rôle de

nos empreintes émotionnelles dans la recherche de l’unité

12 h 30 fi n de la séance14 h 30 Ode Didier-Pactat : Soins du

corps, soins de l’âme15 h 30 Nicole Dron : Retour de l’Au-

delà : ma NDE16 h 30 Pause17 h 00 Synthèse de la journée avec

les intervenants et débats18 h 00 Josselyne Guélard : Médiu-

mnitéRéservation - participation 35 € -

adhérents : 25 €

Renseignements :Tél. : 06 71 87 70 77www uni-vers. org

Page 29: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

www.larevuedelaudela.com • mai 2013 n° 179 29

29

conférences et médiumnité

G

Mai 2013

AIX-EN-PROVENCEAss. Chaînon des deux mondes • salle sociale du Vil-lage du soleil 450, allée de la vieille ferme • 13 540 Puyricard 14 h 3025 samedi - Chantal Lafont : L’écriture automatique Médiumnité : Chantal Lafont AMBLETEUSEAss. Opale Christal • Salle de l’auberge Sainte Gode-leine, 1878 rue Sainte Godeleine • 62720 Wierre-Eff roy • 15 h 00 Prochaine conférence en juin

ANGERSAss. Bleu-azur • Salle Daviers, 5, boulevard Daviers • Angers • 20 h 0003 vendredi - Jean-Yves Adnot : Les deuils non faits et leurs implications dans notre généalogie AVIGNONAss. Les roses • Salle de la Caserne des pompiers,116, rue de la Carreterie • 14 h 3011 samedi - Annie Eyraud : Le deuil, la mort, étape de croissance de l’être Médiumnité : Claire Méryl

BAZASAss. Cyclamen • Salle des conférences • 14 h 30 Prochaine conférence en juin BEAUSOLEILAssociation Vie et harmonieSalle Annexe - Salle des fêtes - 66, avenue Maréchal Foch • 19 heures31 vendredi - Pascale Lafargue : La réincarnation BÉZIERSAssociation Arche de lumière - Salle Hôtel Ibis• Av. du Viguier • 15 heures05 dimanche - Didier Girault : La médiumnité, contact avec les défunts Médiumnité : Didier Girault

BORDEAUXAss. Trace une diagonale • salle Daguin, Villenave

d’Oron • 14 h 3004 samedi - Anne et Jean-Luc Janiszewski : Sur les traces de nos animaux défunts Médiumnité : José-Manuel

BRESTAss. Le trait d’union - Salle Quai des événements, Les Balises du port, Balise Verte 420, rue Jurien de la Gravière, Brest • 14 h 3011 samedi - Marie-Laure : Les signes que je reçois Médiumnité : Marie-Laure

BRUAY-LA-BUISSIÈRE

1er mai • 15 heures19 dimanche - Jean-Fabrice : La trans� guration Médiumnité : Jean-Fabrice

DOLEAss. La voie des dauphins Salle Mikado •6, rue Sombardier • 14 heures11 samedi - Anne Tu� go : Le pardon Médiumnité : Anne Tu� go

DOUAILe chaînon spiritualiste • Salle de la Chapelle • Maison des associations Salle de la Chapelle rue des Potiers • 15 heures

19 jeudi - Chantal Lafont : L’aura et ses secrets Médiumnité : Chantal Lafont

DOUARNENEZAss. Uranie • Hôtel de France Douarnenez • 15 heures12 dimanche - Pierre Yonas : Au-delà de la mort : la vie Médiumnité : Pierre Yonas DRAGUIGNANAss. Mirabilis • SCI Celilaur • 3, avenue Jean Jaurès •Les Arcs • 14 h 30 Pas de conférence pour le moment

DUNKERQUEAss. Résonance spirituelle • Salle Camping Bois des forts, Chemin Départemental 72 • Route de Steendam • Coudekerque village • 14 h 3005 dimanche - Jean-François Quienart : Channel des guides Médiumnité : Jean François Quienart

ÉVREUXAss. L’Eure céleste • Salle Hôtel Central (ex Balladins)Rue Buzot à Évreux • 14 h 3011 samedi - Alexandra Weil : La perte d’un frère, d’une sœur Médiumnité : Jean-Luc Weil

Centre Augustin-Lesage • Salle Wallard,rue des États-Unis • 15 heures12 dimanche - E. Audegond : Quelles in� uences les vibrations ont sur

notre corps Médiumnité : J-M Faure

CAENAss. Le colibri • Salle ancienne mairie de Venoix, 102 bis, Avenue Henri Chéron, Caen • 14 h 30 04 samedi - Jean-François Billaudeau : La communication avec l’Au-delà, pourquoi et ses dangers Médiumnité : Jean François Billaudeau CAMBRAI

Ass. Le centre spiritualiste Louis Serré • Salle Maréchal - Gare annexe • 15 heures05 dimanche - Martine Klein : La numérologie karmique Médiumnité : Fabienne

CARSAC - AILLACAss. Un autre lien - salle des Associations • À côté de la mairie • 14 heures Prochaine conférence en juin

CHALLANSAss. Horizons Subtils • Salle Viaud - Grand Ma-

rais • 14 h 3004 samedi - Jacqueline Duez : L’homme face aux messages de l’Au-delà

ou d’autres plans Médiumnité : Josiane Vincent CHERBOURGAss. Le message de l’Albatros • Salle du Brick • L’Anse du Brick • 50 330 Maupertus/Mer • 15 h 3025 samedi - Laila del Monte : Les animaux, leur chemin vers l’autre

monde

CLERMONT-FERRANDAss. Les cygnes • Salle du Polydome - Place du

Christelle Dubois

Page 30: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

n° 179 mai 2013 • www.larevuedelaudela.com30

conférences et médiumnité

conférences et médiumnité

GRASSEAss. Uni-vers • Salle de l’Amphithéâtre du Village de Vacances « les Cèdres » • 34, Avenue Antoine de Saint-Exupéry • 20 heures05 dimanche - 2e Journée Regards sur l’invisible26 dimanche - Nicole Dhuin : Spiritualité et matière selon les anges

GRENOBLEAss. Mado • Salle Hôtel Dauphitel Best Western -16, av. de Kimberley • Échirolles • 14 heures25 samedi - Anne Tu� go : Thème non communiqué Médiumnité : Anne Tu� go

IVRY-SUR- SEINEAss. Mes anges spirituels • Espace Saint Martin 199 bis, rue Saint Martin 75003 Paris - Salle Nicolas Rœrich • 14 heures12 dimanche - Témoignage : Lydiana : Expériences médiumniques. Questions et réponses Conférence : Danièle Semelle : Les Temples égyptiens, lieux du sacré Médiumnité : Aram JOUY-LE-CHÂTEL - PROVINSAss. Liah • Salle des associations, rue du Prieuré à Pécy (77 970) • 14 heures Prochaine conférence en juin LANGEAC-BRIOUDEAss. Aurore • Hôtel Interconsulaire • Avenue Léon • Brioude • 20 h 3017 vendredi - Christelle Dubois : Vocation de médium et l’accompagnant de l’âme

au moment du départ Médiumnité : Christelle Dubois LAONAss. Le cygne Blanc • Salle Polyvalente de Verneuil - sur -Serre, Rue du Maréchal Leclerc 02000 Verneuil - sur - Serre • 14 h 0012 dimanche - Christelle Dubois : L’accompagnement de l’âme dans l’Au-delà Médiumnité : Christelle Dubois et Michèle Riff ard

LATOUILLE-LENTILLACAss. l’Après-vie • salle des fêtes de Saint-Jean - 46400 Lespinasse • 14 h 3005 dimanche - Gisèle Guiot : Voies d’intercommunication entre le plan terrestre et le monde invisible Médiumnité : Jean-Michel Faure

LE FAOUËTAss. Signes de vie • Camping Beg Er Roch - 56320 Le Faouët • 15 h 0005 dimanche - Brigitte Dutheil : La vie après la mort LE HAVREAss. L’éphémère • Salle Hôtel Kyriad • Quai Colbert • 14 h 30 Prochaine conférence en septembre

LENSAss. Cercle philosophique et spiritualiste • Salle Espace Bollaërt • route de Béthune • 15 heures05 dimanche - Danièle Semelle : La femme dans les religions Médiumnité : Nicole Bourdier

LILLECercle d’études psychologiques • Salle Hôtel Ibis-gare • 29, avenue Charles Saint-Venant • 15 heures04 samedi - Martine Klein : Le karma ou la responsabilité de notre vie Médiumnité : Thomas

LIMOGESAss. Myositis • Ne m’oubliez pas • salle Chéops 55, rue de l’ancienne école normale d’instituteurs • 20 h 3024 vendredi - Pierre Lasfargeas : La numérologie31 vendredi - Viviane Barois : Peurs et transcendence

LYONAssociation de rencontres spiritualistes Alphonse Bouvier • Salle 7, place des Terreaux • 15 heures05 dimanche - Rose-Marie Curie : Vos anges vous parlent15 mercredi - Laeticia JM : Propos et médiumnité22 mercredi - Jérôme André : Propos et médiumnité29 mercredi - Laetitia JM : Propos et médiumnité

MÂCONAss. Soleil Levant • Amphithéâtre Henri Guillemin •Cours Moreau • 14 h 3004 samedi Mireille et Étienne Drapeau : Père Pio, messager de la Nouvelle Terre Médiumnité : Edwina Descloux et Mireille

Drapeau MARSEILLECEP - Centre d’études psychiques philosophiques et culturelles • Salle 71, rue Sylvabelle 4e étage • 17 heures 13 lundi - Pascal Bouchet : La voie alchimique des roses27 lundi - Renaud : Médiumnité

MONTBÉLIARDAss. Rémanence -Salle Maurice, route de Dung 25420

Bart • 20 heures 15 Prochaine conférence en juin MONTFERMEILAss. Passerelle • salle Hôtel Ibis - Paris-Marne la Vallée- Noisy, 4, allée Bienvenue • Noisy-le-Grand • 14 h 30 Prochaine conférence en octobre MONTMAGNYAss. Cristal • Syndicat agricole - 12, rue Bourgeois - Deuil-la-Barre • 15 heures26 dimanche - Jean Marchadier : Le Tao et le chamane Médiumnité : Annick Hénon

NANCYAss. SEP Salle Raugraff -13, rue des ponts •15 heures Prochaine conférence en octobre

NANTES Ass. Plein ciel • Salle Comité des Floralies 7 • QuaiHenri Barbusse • 14 h 0012 dimanche - Nadine Besdane : Le départ volontaire - le problème spirituel

concernant les suicides Médiumnité : Nadine Besdane :26 dimanche - Danièle Semelle : Saint Expédit, une rencontre particulière

ORANGEAss. Les mimosas • Chapelle Saint Louis • 15 heures 12 dimanche - Michel Pirat : Pourquoi et comment les défunts commu-

niquent-ils avec nous ? Les ondes vibratoires Michèle Thibon : Témoignage de son livre « Maman, je suis au pays

des fées » PARIS• USFIPES • Salle Psyché •15, rue J.-J. -Rousseau • Ier • 15 heures 01 mercredi - Agnès Sauvaget : En chemin vers sa réalisation Médiumnité : Carmen 02 Jeudi - Airald : Portrait d’Allan Kardec et son œuvre Médiumnité : Airald03 vendredi - Michèle Bouju : Le nombre de l’âme Médiumnité : Lydiana04 samedi - Aram et Joëlle : Médiumnité05 dimanche - Chantal Sabria : Les droits de l’âme Médiumnité : Chantal Sabria06 lundi - Laurent Cremadeils : Enseignements spirituels (conférence n°3) Médiumnité : Tarek08 mercredi - Danièle Semelle : Chartres : haut lieu spirituel et symbolique Médiumnité : Tania09 jeudi - Dr Roos : L’ayurvéda, pour vivre en forme et zen Médiumnité : François Gallice10 vendredi - Chantal Lafont : Les vertus de la prière Médiumnité : Chantal Lafont11 samedi - Ariane d’Athis : Mieux se connaître pour mieux aimer Médiumnité : Airald12 dimanche - Marc-Alain Descamps : Les mandalas Médiumnité : Bruno13 lundi - Marina Knerr : La roue des animaux du zodiaque chinois.

Symbolisme et légendes Médiumnité : Peny15 mercredi - Céline Kapfer : De la culpabilité à la mobilisation de soi Médiumnité : Dahlia16 jeudi - Joëlle : Avancer spirituellement, qu’est-ce que ça veut

dire ?

Page 31: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

www.larevuedelaudela.com • mai 2013 n° 179 31

Médiumnité25 samedi - Alain : Médiumnité26 dimanche - Carmen et Bruno : Médiumnité29 mercredi - Tania Médiumnité

• Cercle Nina-Carlo • Salle Hôtel Bedford •17, rue de l’Arcade (VIIIe) • 15 heures05 dimanche - Marie-Emilia Vannier : L’arbre guérisseur Médiumnité : Dahlia et Marie-Louise

POITIERSAss. Passerive • Salle Hôtel du Bois de laMarche. RN 11 Poitiers-sud Ligugé •14 h 3004 samedi - Pascal Clément : Les bols de cristal Médiumnité : Pascal Clément

SAINT-BRIEUCAss. Chrysalide • Salle Hôtel du Chêne vert Plérin • 20 heures24 vendredi - Christ Robert-Werbeck : Comment reconnaître les signes de l’Au-delà Médiumnité : Amandine

SALON-DE-PROVENCEAss. L’Arche • L’Atrium, Espace Charles Trenet (salle no 4) • 14 h 0011 samedi - Michel Pirat : Pourquoi et comment les défunts communiquent

avec nous TOULONAss. Soleil • salle presqu’île, plage duMourillon • 20 h 0004 samedi - Journée17 vendredi - Aimé Vayne : Les trois outils à notre disposition, la pensée, l’amour et l’action TOULOUSEAssociation Source de vie • Toulouse • Hôtel Balladins-

Médiumnité : Joëlle17 vendredi - Sabrina Dumoulin : Passer de l’ignorance à la connaissance pour se

libérer de la souff rance Médiumnité : Anne Tu� go18 samedi - François Gallice : Le chemin de vie après la mort Médiumnité : François Gallice19 dimanche - Carmen et Sylvaine : Médiumnité20 lundi - Anne Lasserre : Médecine et spiritualité pour une nouvelle

approche de la santé Médiumnité : Anne Lasserre22 mercredi - Nicole Dupré : Derrière certains contes, n’y aurait-il pas des

cycles saisonniers ? Médiumnité : Agnès Martine23 jeudi - Catherine Attal : Hygiène de vie anti-âge. Comment vivre

longtemps Médiumnité : Annick Hénon24 vendredi - Serge Boutboul : Comment déployer l’être spirituel que nous

sommes Médiumnité : Michèle25 samedi - Jean Marchadier : L’éveil de la conscience, le nouvel homme (conférence n°2) Médiumnité : Tania26 dimanche - Tarek : Les lignes de la main et la prédestination Médiumnité : Tarek27 lundi - Denise Vaudet et Jeanne Vasseur : Médiumnité29 mercredi - Bernard Berigaud : Cycle : Concentration, visualisation, méditation :

les lois d’attraction, de cause à eff et. La qualité du silence

Médiumnité : Lwiza30 jeudi - Pascal Bouchet : La voie alchimique des roses Médiumnité : Dahlia31 vendredi - Chantal Sabria : L’appel galactique Médiumnité : Chantal Sabria • SFEPP • centre Gabriel Delanne • 22, rue Paulin-Méry XIIIe • 15 heures (sauf mercredi : 18 h 30) 01 mercredi - François Gallice : Médiumnité04 samedi - Michèle : Mademoiselle Lenormand Médiumnité : Michèle05 dimanche - Jacques : Le doute ami et ennemi Médiumnité : Jacques08 mecredi -Sylvaine : Médiumnité11 samedi - Chantal Lafont : La compassion Médiumnité : Chantal Lafont12 dimanche - Serge : Les bonnes raisons de croire en l’Au-delà Médiumnité : Serge15 mecredi - Airald : Médiumnité18 samedi - Danièle Semelle : Incarnation et ré-incarnation tout commence Médiumnité : Sylvaine19 dimanche- Tania : Comment communiquer avec son ange gardien Médiumnité : Tania22 mecredi - Dahlia :

Toulouse aéroport - angle rue Bordebasse - rue René Rey - 31700 Blagnac03 vendredi (20 h 30) - Patrick Lannaud : Les stars et l’Au-delà Médiumnité : Patrick Lannaud05 dimanche (14 h 30) - Patrick Lannaud : Les enfants de l’Au-delà nous parlent Médiumnité : Patrick Lannaud

TOURSAss. Tolérance, connaissance et partage • Grand Hôtel

du Centre - 9, place Maréchal Leclerc • 15 h 0019 dimanche - Jacques Lustik : Pourquoi nous devons nous réincarner Médiumnité : Jacques Lustik

VALENCIENNESAss. Présence et culture • Centre Roland-Tavernier • Salle Grand Hôtel de la Gare • 14 h 3015 mercredi - Annie Lombart : Anges gardiens, guides et êtres de lumière. Quel

est leur rôle ? Médiumnité : Annie Lombart

VANNESAss. reliance - Salle Hôtel Mercure • Parc du Golfe • 14 h 3012 dimanche - Brigitte Dutheil : Voyage dans l’Au-delà - explication scienti� que de mort imminente Médiumnité : Jordhan

VICHYAss. Arc-en-ciel • Salle Aletti • Vichy • 20 heures •24 vendredi - Karine Laillier : La communication animale Médiumnité : Jordhan et Karine

VILLEFRANCHEAss. Chemin de vie • Salle Espace Barmondière • 14 h 3012 dimanche - Jean-Marc Paillot Les enseignements des maîtres de sagesse : d’où venons-nous ? Quel est notre chemin ? Médiumnité

Revue de l’au-delà

Abonnement numérique seulement : 36 € un numéro : 4 € à commander sur le site : wwwlarevuedelaudela.com

Page 32: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

n° 179 mai 2013• www.larevuedelaudela.com32

bon de commande

Anciens numérosDe nombreux lecteurs nous réclament d’anciens numéros de la Revue de l’Au-delà.La plupart sont disponibles et sont envoyés franco de port. (minimum de commande : 10 €)

• Année 1997 (04-05) 06-07-08-10) ............................................................ 3,50 € x = ……… €

• Année 1998 (11-12-13-14-15-16-17-18-19-20-21) .................................. 3,50 € x = ……… €

• Année 1999 (22-23-24-25-26-27-29-30-31) ........................................... 3,50 € x = ……… €

• Année 2000 (32-33-34-35-36-37-38-39-40-41-42) ............................ 3,50 € x = ……… €

• Année 2001 (43-45-46-47-48-49-50-51-52) ........................................ 3,50 € x = ……… €

• Année 2002 (56-57-59-60-64) .................................................................. 3,50 € x = ……… €

• Année 2003 (65-68-69-70-71-72-73-75) ................................................ 3,50 € x .= ……… €

• Année 2004 (76-77-78-79-80-81-82-83-84-85-86) ............................ 3,50 € x = ……… €

• Année 2005 (87-88-89-90-91-92-93-94-95-96-97) ........................... 3,50 € x = ……… €

• Année 2006 (98-99-100-101-102-103-104-105-106-107-108) .......... 5 € x = ……… €

• Année 2007 (110-111-113-114-115-116-117-118-119) ............................ 5 € x = ……… €

• Année 2008 (120-121-122-123-124-125-126-127-128-129-130) ........ 5 € x = ……… €

• Année 2009 (131-132-133-134-135-136-137-138-139-140-141) ........ 5 € x = ……… €

• Année 2010 (142-143-144-145-146-147-148-149-150-151-152) ....... 5 € x = ……… €

• Année 2011 (153-154-155-156-157-158-159-160-161-162-163) ........ 5 € x = ……… €

• Année 2012 (164-165-166-167-168-169-170-171-172-173-174) ........ 5 € x = ……… €

• Année 2013 (175-176-177-178) .................................................................. 5 € x = ……… €

84

49

23

178

Page 33: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

www.larevuedelaudela.com • n° 179 mai 2013 33

Livres à commander à Menssana (port compris) Nous tenons à votre disposition :• Arouna : Histoire de la � n d’un temps - Ed. de Stinville .................................................................. 18 € x…… = ……… €• Pierre Pradervand : Vivre sa spiritualité au quotidien – Ed. Jouvence ...................................... 15,50 € x…… = ……… €• Nadine Zeidler : Tu seras ma voix - Louise Courteau éditrice ..................................................... 19 € x…… = ……… €• James Van Praagh : Ces histoires inachevées - Êd. Le dauphin blanc ...................................... 19€ x…… = ……… €• J-J Charbonier : Les preuves scienti� ques d’une vie après la vie - Êd. Exergue ......................... 19€ x…… = ……… € • J-J Charbonier : La médecine face à l’Au-delà - Guy Trédaniel Éditions ................................... 22, 50€ x…… = ……… €• J-J Charbonier : Les 7 bonnes raisons de croire à l’au-delà - Guy Trédaniel Éditions ........... 21€ x…… = ……… €• Mireille Drapeau : Père Pio, messager de la Nouvelle Terre - Éditions Exergue ...................... 18€ x…… = ……… €

• Georges Morrannier : Les messages – Ed. Sorlot-Lanore Tome 1 ............................................ 20€ x…… = ……… € Tous les autres tomes (2, 3, 4, 5, 6, 7) ..................................................................................................... 23€ x…… = ……… € Tome I : Au seuil de la vérité, Tome II : Après cette vie, Tome III : La mort est un réveil, Tome IV : La science et l’esprit, Tome V : La totalité du réel, Tome VI : L’univers spirituel, Tome VII : Vers L’unité• Roland de Jouvenel : Les messages – Ed. Sorlot-Lanore ............................................................ 17 € x…… = ………€ Tome I : Au diapason du ciel, Tome II : Quand les sources chantent, Tome III : Au seuil du royaume, Tome IV : En absolue � délité, Tome V : Comme un secret, comme une � amme, Tome VI : La seconde vie

Ce bon de commande (pages 32 et 33), sa copie ou votre courrier est à adresser à :Menssana - courrier lecteurs - Quartier Cabrières - RN 7 - 13 410 Lambesc.Nous vous remercions de le libeller en caractères d’imprimerie, a� n d’éviter des erreurs d’adressage.Renseignements : Tél. 01 43 21 31 58 - 04 42 57 12 72 Cocher le(s) numéro(s)/tome(s) concerné(s)

❑ Monsieur ❑ Madame ❑ Mademoiselle (Veuillez cocher la bonne mention)

Nom :…………………………………………………… Prénom :………………………………………………………… Adresse :…………………………………………………………………………………………………………………….. …………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………….. Téléphone :………………….………………………………. Veuillez trouver ci-joint le montant de ma commande, soit la somme de……… €, versé par chèque bancaire ou CCP libellé à l’ordre de Menssana (les prix indiqués sont tous port compris).

Date :……………………… 2013 Total………………

Signature :

un livre !

La seconde vie

Page 34: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

n° 179 mai 2013• www.larevuedelaudela.com34

la vie des animaux Pour mieux connaître et comprendre la vie et l’âme des animaux

Une histoire de chat …et d’égout ! par Étienne Drapeau

Chaussette est un petit chat noir et blanc, comme il y en a sans doute beaucoup, qui a pourtant défrayé la chro-nique en Suisse à la suite

de la malheureuse aventure qui lui est arrivée et qui a étonné de nombreuses personnes par ses péripéties.

Chaussette est un beau chat noir de 7 ans qui se promène naturellement avec ses 4 socquettes blanches, ce qui explique sans doute le nom que lui a donné la famille Crosa qui l’héberge et qui vit à la Tour-de-Peilz, ville située près de Vevey. On peut dire héberger car comme beaucoup de chats, Chaussette mène sa vie en toute indépendance : partant tous les soirs et revenant le lendemain manger et dormir après ses errances nocturnes. Mais, le 6 mars der-nier, Chaussette n’est pas de retour. Au cours de la journée, où la famille espère son retour, l’animal ne donne toujours pas signe de vie, ce qui commence à inquiéter tous ses maîtres, car ce n’est pas dans ses habitudes.

Les jours vont malheureusement se succéder sans que les recherches entreprises, notamment par les deux fi lles Charlotte et Anaïs, donnent un quelconque résultat.

En désespoir de cause, la famille fait appel à deux médiums qui confi rment tous les deux que Chaussette est tou-jours vivant mais sans le localiser, sauf, précision quand même importante mais qui pose problème, qu’il serait sous terre… Madame Crosa va rêver du chat, ce qui n’est pas anodin en cette période, et explique qu’elle l’a vu dans les égouts ! A-t-elle été infl uencée par les dires des médiums ou a-t-elle eu réellement un contact avec le chat, ce qui est déjà arrivé dans des cas simi-laires, toujours est-il que l’on peut se poser la question.

Le 22 mars, cela fait déjà plus de 15 jours que le chat a disparu, et que l’espoir de le retrouver vivant diminue, les choses fi nissent heureusement par s’accélérer. Une voisine du quartier des

Crosa envoie un SMS à M. Crosa lui di-sant qu’elle a vu un chat ressemblant à Chaussette près de la gare. Charlotte est envoyée par son père pour vérifi er s’il s’agit bien de Chaussette, mais mal-heureusement pas de chat en vue. Tou-tefois, en continuant ses investigations, Charlotte entend un faible miaulement qui l’alerte aussitôt. En prêtant mieux l’oreille, elle découvre que ces miaule-ments à peine audibles viennent d’une plaque d’égout, et on dirait bien qu’il s’agit de Chaussette, même s’il reste bien des incertitudes. Mais ces « miau-lements désespérés », comme l’écrit

le journaliste du quotidien suisse Le Matin qui lui a consacré un article, ne viennent-ils pas justement d’un égout comme les médiums l’ont dit ? L’espoir renaît dans son cœur. Il faut vite agir…

Charlotte va appeler tout de suite la police et deux policiers viendront à son secours. On soulèvera la plaque d’égout et Charlotte découvrira Chaus-sette dans la canalisation. Mais, très faible, exténué par un jeûne prolongé, puisqu’il n’a pu tenir qu’en buvant de l’eau, il n’arrive pas à s’extraire, il n’a plus aucune force. Il faudra 45 minutes d’eff orts renouvelés pour arriver à le récupérer.

Ce n’est évidemment pas le beau matou que ses maîtres ont l’habitude de caresser. Son pelage est tout sale, il est exténué n’ayant pas mangé depuis de longs jours (16 exactement !) et en état d’hypothermie ; ses pattes sont à

vif à force d’avoir gratté pour essayer de se sortir de ce piège. Sa maîtresse l’emmènera enveloppé dans son man-teau chez le vétérinaire qui diagnos-tique un état critique. Finalement, il s’en remettra, bien qu’ayant perdu deux kg dans une aventure qui aurait pu lui coûter la vie.

L’histoire, outre qu’elle se termine bien, est intéressante à plusieurs points de vue. D’une part on a réussi à savoir grâce aux deux médiums qu’il était toujours vivant. D’autre part il a réussi apparemment à se manifester dans le rêve de Madame Crosa, ce qui a per-

mis de continuer les recherches. Mais il faut noter aussi ce hasard ou cette synchro-nicité, de la voisine ayant vu un chat qui ressemblait à Chaussette dans le quartier où il se trouvait eff ec-tivement mais qui n’était pas lui. Enfi n, on pourrait

ajouter que ce pauvre chat exténué a réussi à réunir ses dernières forces pour émettre de faibles miaulements afi n de se faire repérer quand il a entendu sa jeune maîtresse l’appeler. Ce qui est une preuve de plus de la relation très forte qui peut unir un animal domes-tique avec sa famille d’accueil. Mais il est vrai que tout le monde sait cela.

Comme a pu dire le père de Char-lotte c’est « un miracle » d’avoir pu retrouver Chaussette. Certes un petit miracle qui s’explique quand même par le courage donné à toute la famille Crosa par un certain nombre d’informations providen-tielles mais pas vraiment rationnelles renforçant leur détermination à prolonger les recherches. Chaus-sette aura sans doute, maintenant plus de circonspection à s’aven-turer la nuit dans son quartier… ∆

Page 35: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

www.larevuedelaudela.com • n° 179 mai 2013 35

Un certain regard est le livre d’une maman, Pauline Velati, qui a voulu por-ter témoignage après la mort de sa petite Cécilia

à l’âge de 3 ans. Ce livre s’adresse à toutes les personnes qui s’interrogent sur le départ d’un enfant et donc plus particulièrement aux parents qui ont dû vivre cette terrible épreuve, car il retrace « le chemin d’amour » parcouru par cette maman à travers la maladie de sa petite fi lle.

Le livre n’est pas très épais, mais cela n’a aucune importance car il est marqué par une authenticité qui ne peut que toucher le lecteur. Avec des mots simples, Pauline Velati retrace son cheminement sans avoir de complai-sance avec qui que ce soit, et encore moins avec elle-même. Elle dit les choses telles qu’elle les a vécues. Ce livre n’est pas la chronique d’une mort annoncée, comme dit Monseigneur Martin, mais le récit d’une « naissance assumée ». D’abord parce que, comme il l’explique, la mort, dans la tradition orthodoxe est appelée « naissance au ciel » et parce que Pauline est devenue une autre femme à l’issue de la grande traversée vécue avec sa fi lle.

À l’âge d’un an, on a diagnostiqué la maladie neuro-dégénérative qui devait emporter Cécilia deux ans plus tard. Cette maladie (la gangliosi-dose) bouleverse ses parents, ébranle les certitudes de sa mère qui, dit-elle, « découvre son ignorance » dans sa perception du monde. Le départ d’un enfant est toujours un catalyseur pour une mutation spirituelle, une épreuve acceptée et sans doute voulue avant notre arrivée sur la Terre, mais dont le vécu révolte par sa pénibilité extrême, sans apporter toujours la réfl exion salutaire.

Pauline Velati a été confrontée pour la première fois à la maladie de sa fi lle lors de ses six mois. Elle est passée d’abord par l’espoir de la gué-rison qui s’est éloignée au fi l des mois,

livre du mois

« la quête de la guérison à tout prix », comme elle l’appelle, en même temps qu’elle ressent l’impression intérieure de se débattre comme une naufragée, confrontée qu’elle est à l’expérience des examens répétés de sa fi lle, aux rapports ressentis diffi ciles avec le per-sonnel hospitalier et à l’éloignement d’un mari seul sur son chemin. Mais c’est aussi, en même temps, la décou-verte des autres enfants malades qui l’amène à s’exprimer avec eux avec une force qui l’étonne, et puis la nécessité de parler avec le grand frère de huit ans pour qu’il ne se sente pas délaissé et qui lui dit cette phrase merveilleuse : « je sais que Cecilia a plus besoin de toi que moi », confi rmation du grand amour qu’il porte à sa petite sœur.

Durant cette période d’allers et ve-nues à l’hôpital, elle retrouve la prière, et rencontre le père Martin, prêtre or-thodoxe de la communauté de saint Michel du Var, qui va l’accompagner sur son chemin d’évolution. C’est lui qui baptisera Cécilia.

Toute sa vie va devenir de plus centrée sur sa petite fi lle, elle n’a plus pour ainsi dire de vie personnelle, mais elle apprend à profi ter de chaque petit instant, et profi te des passages au mo-nastère où elle se ressource.

Elle apprend à vivre. Paradoxe ap-parent, qui montre déjà le parcours déjà eff ectué.

Il lui faudra bientôt accepter l’iné-luctable : le départ prochain de sa fi lle. C’est alors qu’intervient pour elle ce que l’on peut appeler une grâce : Marie, la mère d’un enfant autiste qui pratique la communication d’âme à âme avec son fi ls, accepte de communiquer avec Cécilia qui donne plusieurs messages. Sa fi lle lui exprime toute sa souff rance dans ce corps qui refuse de vivre. Elle lui dit que « cette maladie est un échec » mais en même temps « un formidable tremplin vers l’évolution » et elle lui parle, non pas de sa guérison, mais de sa guérison à elle ! Son père et son frère auront aussi un message. C’est

elle qui les réconforte, qui les encou-rage, nouveau paradoxe, mais seule-ment apparent, car elle sait… Elle sait pourquoi elle est là, elle sait qu’elle va bientôt partir et demande à sa mère d’avoir confi ance, de laisser du temps au temps. Lucidité de l’âme…

Cécilia va partir, mais sa mère a fait du chemin. « Vos enfants ne sont pas vos enfants comme dit Khalil Gibran, et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas. » « Elle n’était pas à moi, écrit-elle. J’ai compris ce que fondamentalement tout parent devrait savoir : elle était une âme incarnée dans ce corps-là, à cet instant-là. »

Cécilia fera un rapide aller et retour dans l’Au-delà et dira dans un message, juste avant de partir défi nitivement : « Ce qui était écrit doit être réalisé, ce qui est programmé doit être. »

Lors de la veillée mortuaire à la mai-son, car sa mère a fait revenir son corps de l’hôpital, elle donnera plusieurs si-gnes de vie à son entourage.

Sa mère devra apprendre à vivre sans Cécilia, mais pourtant sans avoir l’impression d’être séparée d’elle, car, en fait elle découvre que le lien avec sa fi lle est encore plus fort qu’avant.

C’est peut-être grâce à cela qu’elle va se lancer plus tard, dans une asso-ciation afi n d’aider les parents et les enfants malades. Ce qui l’amènera à fréquenter à nouveau les hôpitaux et à déplorer à nouveau le manque de formation parfois du personnel hos-pitalier pas assez préparé à gérer des instants souvent diffi ciles, des instants de crise en fait pour les parents. Elle note aussi l’absence de tout cadre respectable pour accueillir le corps de ceux qui décèdent à l’hôpital.

Aujourd’hui, elle travaille toujours pour donner, mais dans une institution de personnes handicapées.

Elle a fait un chemin magnifi que qu’elle nous a fait partager dans son livre, que certains parents auraient sans doute pu écrire, un livre d’ouverture sur la vie … Un certain regard ! ∆

Un certain regardde Pauline Velati et Édith Bermann

par Étienne Drapeau

Page 36: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

n° 179 mai 2013• www.larevuedelaudela.com36

Les portes d’accès à l’Invisible Dr Gérard Vigneron - Éditions du Châtelet Un médecin face à l’Invisible

« S’absorber et laisser advenir » « Dans son autobiographie, Ma vie :

souvenirs, rêves et pensées, Jung se souvient des longues heures que, dans son enfance, il passait assis à rêver tout éveillé sur son rocher favori. Jusqu’à un certain point, la frontière qui le séparait du rocher commençait à s’évanouir, et il ne savait plus très bien s’il était le ro-cher ou la personne, ni lequel des deux éprouvait ce sentiment. Cette expé-rience rappelle le songe du philosophe chinois Tchouang-Tseu qui, à son réveil, ne pouvait dire s’il était un papillon en train de rêver qu’il était Tchouang-Tseu ou Tchouang-Tseu rêvant qu’il était un papillon.

Nous accédons à d’autres formes de conscience et de relation à l’autre, à des formes plus subtiles et fugaces, au tra-vers d’illuminations, de synchronicités, d’expériences mystiques et de tous ces moments privilégiés où la conscience individuelle se fond en quelque chose qui la dépasse. Par le corps et i’esprit, nous pouvons tous nous abreuver à la même source créatrice qui anime l’atome et l’étoile. »137

Trouver une solution en réfl échis-sant demande souvent un certain temps. Aussi est-il intéressant dans certaines situations de s’ouvrir à l’intuition, de s’absorber dans des instants hors-temps qui vont permettre d’accéder à des informa-tions qui semblent jaillir de nulle part. S’extraire de la réalité qui est donnée par les organes des sens mais aussi par la pensée logique, sans avoir besoin de s’eff orcer à faire quoi que ce soit. Cela peut paraître très diffi cile pour certains et pourtant…

Comment chacun peut-il accéder au Réel ? Il ne fait donc aucun doute que certaines personnes vivent des expériences dans lesquelles elles déve-loppent une perception de la réalité

beaucoup plus riche. Elles semblent alors déployer d’autres facultés qui défi ent la perception de notre monde à trois dimensions.

Mais il en est de même pour cha-cun de nous. Il existe de nombreuses données qui ne sont pas appréhen-dées par nos organes des sens. Aussi plutôt que de focaliser son attention sur les sensations données par ceux-ci, il serait peut-être beaucoup plus inté-ressant de la déplacer sur des moments privilégiés où nous ne percevons plus rien ! Nous pourrions par exemple de venir attentifs à des impressions, des intuitions. C’est alors que nous pour-rions accéder à une autre forme de connaissance. Derrière le brouhaha des bruits que nous connaissons, il existe d’autres sons que, d’habitude, nous ne percevons pas. Pourquoi ne pas étendre cette attention sur ces mo-ments particuliers de rêverie ? Car, à de nombreuses reprises dans la journée, nous faisons des mini-rêves tout en étant éveillés. Pendant ces moments, l’attention se focalise ailleurs mais nous ne savons pas exactement sur quoi. Il semble pourtant qu’ils soient

des moments d’ouverture où le décor de notre vie quotidienne s ’é v a n o u i t . Nous ces-sons pen-dant ce bref instant de jouer la pièce

de théâtre dans laquelle nous avons un rôle précis. En étant un peu plus attentifs à ces instants, nous décou-vrons alors des pensées, des intuitions, qui nous échappent le plus souvent.

« Je quittai Caen, raconte le mathé-maticien Henri Poincaré. Les péripéties du voyage me fi rent oublier mes travaux mathématiques ; arrivés à Coutances, nous montâmes dans un omnibus pour

bonnes feuilles

je ne sais quelle promenade ; au moment où je mettais le pied sur le marchepied, l’idée me vint, sans que rien dans mes pensées antérieures parût m’y avoir préparé, que les transformations dont j’avais fait usage pour défi nir les fonc-tions fuchsiennes étaient identiques à celles de la géométrie non-euclidienne. Je ne fi s pas la vérifi cation ; je n’en aurais pas eu le temps, puisque, à peine assis dans l’omnibus, je repris la conversation commencée, mais j’eus tout de suite une entière certitude. De retour à Caen, je vérifi ai le résultat à tête reposée pour l’acquit de ma conscience. »

Nous savons que de nombreuses énigmes scientifi ques furent résolues dans un état de rêverie au cours duquel une intuition semble jaillir d’un autre monde. La conscience semble donc avoir un éventail de possibilités. Parmi des possibilités qui sont superposées les unes sur les autres, elle en choisit une à un moment donné qu’elle va observer et qui va donc se manifester plus facilement. Dans notre vie de tous les jours, il nous appartient de décider quels sont les choix que nous voulons faire. Nous pouvons nous en tenir à des choses banales, à des expériences déjà connues ou choisir d’actualiser une impression diff use, une idée éton-nante, une sensation particulière…

Ce n’était qu’un rêve…Le temps du sommeil est un mo-

ment privilégié pour quitter ce monde à trois dimensions, et nous permettre de rêver. Quand nous plongeons dans le sommeil, la perception de notre réalité quotidienne s’évanouit. Les organes des sens qui nous donnent une image peu fi able de la réalité s’endorment. C’est alors que «  nous nous libérons entièrement du corps comme de liens qui nous avaient été imposés, et, totalement libérés, nous vivons la vie de la connaissance ».138

Page 37: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

www.larevuedelaudela.com • n° 179 mai 2013 37

bonnes feuilles

N’oublions pas que Plutarque affi r-mait que : « Philosopher, c’est se dégager du corps » et que Xénophon (Cyrop. VIII, 7,21) écrivait : « C’est certainement dans le sommeil que Famé révèle le mieux son caractère divin ; c’est alors qu’elle prévoit l’avenir, sans doute parce que c’est alors qu’elle est le mieux libérée du corps. »

Pendant ce temps de sommeil, nous pouvons entrer alors dans la profondeur insondable du monde des rêves. C’est peut être l’occasion de faire l’expérience d’une autre dimension, qu’il est diffi cile de contacter à l’état de veille.

En Occident depuis le début du XXe siècle et la découverte de la psycha-nalyse par Freud, nous connaissons tous cette approche qui considère le rêve comme un moyen d’accès à des pulsions ou des souvenirs qui ont été refoulés mais qui émergent du fait d’une diminution d’un phénomène de censure pendant le sommeil. Cette façon de considérer les rêves présente un certain intérêt en thérapeutique mais elle n’est d’aucune aide pour répondre au questionnement qui nous intéresse. Aussi est-il plus judi-cieux de considérer l’approche de Jung. Celui-ci a développé la notion d’inconscient collec-tif et a avancé l’hypothèse que l’origine de tous les contenus oniriques n’était pas en rapport uniquement avec l’histoire per-sonnelle du rêveur. Certains de ces contenus sont en rapport avec des structures fondamentales qu’il appela les archétypes et qui émergent dans certains rêves.

Les Grecs, eux aussi, approchaient les rêves de cette façon. Ils considé-raient deux sortes de rêves : ceux concernant des vécus émotionnels, peu intéres- sants à leurs yeux, et les songes qui avaient une dimension transpersonnelle. Ils étaient considérés comme riches d’information pour le rêveur et valaient donc la peine d’être étudiés.

Artémidore d’Ephèse, au IIe siècle de notre ère, a par exemple défi ni dans une sorte de dictionnaire qui se voulait être « une clef des songes » (Oneirocri-ticon), comment reconnaître les rêves qui étaient liés à la réalité présente de ceux liés à la réalité transcendante.

Ainsi dans le Grèce antique, grâce à une étude approfondie des rêves, les prêtres d’Asclépios savaient distin-guer les rêves sans importance des songes qui opéraient une ouverture vers d’autres niveaux de réalité. Cette connaissance s’est maintenue pendant de nombreux siècles et le philosophe Cornélius Agrippa, pouvait dans son ouvrage traitant de la  Philosophie de la Magie naturelle  écrit au début du XVIe siècle, diff érencier les rêves « inu-tiles » des rêves « véritables » : « Par rêves je n’entends pas les imaginations vaines et futiles, car elles sont sans utilité et ne possèdent aucune information sacrée : elles émergent des restes de l’état de veille et des troubles du corps… J’appelle « rêve véridique » celui qui est provoqué par une infl uence céleste dans l’esprit, l’âme ou le corps fantasmatique bien préparés. »

Les Anciens savaient donc repérer parmi les songes ceux qui indiquaient

des voies à suivre pour le rêveur, comme ceux qui apportaient des informations sur les caractéristiques de l’Ailleurs, ce lieu où l’âme du rêveur était sensée aller pendant le sommeil. Car pour eux, le rêve était un moment particulier où l’âme quittait le corps physique et allait aux limites de notre monde, à la rencontre d’autres univers. « Âmes des mortels, sortez, je vous en prie, des corps où vous êtes maintenant plon-gées : au-delà des limites du corps, vous retrouverez aussitôt votre nature. »139

Depuis la plus haute Antiquité jusqu’à nos jours, l’homme a essayé de trouver des moyens pour, non seu-lement garder en mémoire les infor-mations recueillies pendant le rêve, mais aussi apprendre à modifi er son contenu. Parmi ceux-ci fi gurent le rêve lucide. Celui-ci consiste à être conscient

du rêve au moment où il se déroule. Le rêveur bien qu’en état de sommeil sait non seulement qu’il rêve mais qu’il peut aussi acquérir la faculté de modifi er des éléments du rêve. Pour certains, ces rêves lucides permettent d’observer plus facilement le cheminement et l’activité de l’âme «  dégagée de ses liens corporels ». Aussi cette technique qui induit une lucidité dans le som-meil paraît être intéressante pour toute personne qui recherche à atteindre la dimension la plus profonde de l’Être.

Des chercheurs contemporains comme Tholey ont mis en place des protocoles pour apprendre à maîtriser les rêves lucides. Il s’agit de créer une pensée obsédante, avant de s’endor-mir comme par exemple : , Le rêve et les sociétés humaines, p. 293. « Suis-je éveillé et conscient? Suis-je en train de rêver ? ». Peu à peu ce questionne-ment va se prolonger dans la nuit. La

réponse va se traduire par une apti-tude à diff érencier l’état de rêve de l’état de veille. Le rêveur développe alors une capacité cognitive qui per-met de développer un champ de conscience plus large, plus étendu tout en restant dans le sommeil. Il peut alors recueillir des éléments informatifs auxquels il n’avait pas accès dans un état de veille.

Nous avons ainsi la possibilité de développer diff érentes capaci-tés pour cesser de nous égarer dans la réalité du monde sensible. Parmi celles-ci, il y a la transe, un proces-

sus dans lequel la conscience semble nous permettre d’accéder à une autre dimension, riche de potentiels.

La transe« Si les portes de la perception étaient

nettoyées, chaque chose apparaîtrait à l’homme telle qu’elle est, infi nie. » (Wil-liam Blake, Le Mariage du ciel et de l’enfer) Pourrions-nous affi rmer que la transe est un moyen « de nettoyer », c’est-à-dire de donner la possibilité d’ouvrir les portes de la perception ? Peut-être… dans certaines circons-tances.

Dans toutes les cultures, sous toutes les latitudes, l’être humain s’est très vite aperçu que sa conscience « ordi-naire » ne lui permettait d’appréhen-der que des bribes de la réalité. Mais dans le même temps, il a découvert

Page 38: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

n° 179 mai 2013• www.larevuedelaudela.com38

• Vous…extraits de vos lettres, de vos mails

• J’ai à cœur de faire connaître votre revue et le message qu’elle véhicule. C’est le 18e abonnement découverte que j’off re ! Mais je suis médium moi-même et je sais que ma mission est de faire circuler l’info ! Encore bravo pour tout ce que vous faites, continuez, continuons ! On y arrivera ! ∆ (mail)

• Merci pour le message de Pâques du Père Pio. ∆

• Je vous remercie pour les envois. Maintenant que j’ai terminé la lec-ture des livres de Mme Morrannier, et du Dr Charbonier, me voilà tota-lement convaincue de la vie après la « mort ». Il faut dire que j’ai vécu une «  NDE ou EMI  » lors d’un accident vasculaire : j’ai trouvé des explica-tions cohérentes dans ces ouvrages, ainsi que dans la Revue. Vous aurez donc une abonnée de plus le mois prochain. Très belle surprise aussi d’y retrouver Bruno Lallement ! En 2007, j’ai pratiqué l’intégralité de sa méthode et c’est bien grâce à

que la conscience était soumise à des changements incessants. II a appris à reconnaître ces moments particuliers qui défi nissent la transe, dans laquelle il pouvait suspendre son mode de pen-sée habituel pour franchir les fron-tières du monde sensible et découvrir d’autres plans de la réalité.

La transe est donc cette capacité cognitive commune à l’ensemble de l’humanité qui permet de vivre des expériences dans lesquelles on peut diff érencier plus facilement « la réalité non ordinaire » de « la réalité ordinaire ». Des termes qui essaient de défi nir les diff érents niveaux de réa-lité auxquels peut accéder l’homme suivant son état de conscience. L’inté-rêt de la transe résidant dans le fait de minimiser l’accès à notre réalité quotidienne pour découvrir d’autres espaces.

Ce savoir a surtout été développé par les chamans qui ont souvent

été raillés, si ce n’est persécutés par l’homme occidental dont la vision du monde était aux antipodes. Pourtant, eux aussi, ils ont su développer une certaine forme de méthodologie. Elle est évidemment diff érente de celles développées par un esprit rationnel mais permet d’accéder à un genre d’expériences qui, à n’en pas douter, est riche d’eff ets, en particulier dans la sphère de la psyché. Les chamans sont passés maîtres dans l’art de tra-verser les mondes et on retrouve cette fonction de passeur dans toutes les traditions. Car très vite, l’homme a ressenti la nécessité de développer cette capacité, non seulement pour soigner mais aussi pour limiter les eff ets de l’aléatoire en pratiquant la divination. Le chaman semble alors disposer d’autres « organes de percep-tion » qui lui permettent de se libérer de cette réalité régie par l’espace et le temps, une réalité qui n’est qu’un

Vous…

pâle refl et de ce Réel mystérieux, source et fondement de toute chose.

Dans nos pays occidentaux, l’ex-périence de la transe se vit le plus souvent dans une séance d’hyp-nose et l’on parle alors de transe hypnotique. Celle-ci, facilitant cette incursion dans les profondeurs d’une réalité inaccessible à la conscience ordinaire, favorise des processus d’auto-guérison et permet au patient de trouver des solutions thérapeu-tiques diff érentes de celles qu’il avait envisagées jusqu’alors ∆

137. F. David Peat, La pierre philoso-phale, éditions du Rocher. 278

138. Jamblique, Les mystères d’Égypte, éditions Les Belles Lettres.

139. Article de Cari Alfred Meier dans le livre de Roger Caillois et G.E. Von Gru-

lui que j’ai pu retrouver confi ance en moi après infarctus et AVC. J’ai dû prendre ma retraite de la fonc-tion publique à 42 ans, pour tous les médecins  je n’étais plus en état de travailler : grave erreur ! Je suis devenue formatrice de secourisme et maintenant je m’occupe de per-sonnes âgées. Comme quoi, avec la confi ance en soi chère à Bruno, tout est possible… Merci pour cette très belle revue mensuelle, c’est un grand plaisir et un grand réconfort. ∆ (mail)

• Je profi te de cette lettre pour vous dire combien je suis ravie des sujets traités par cette revue. Bravo, de redonner un sens à cette fi n de vie et de donner de l’espoir… J’ai toujours été intéressée par ce sujet - l’avant (l’agonie) - l’après (le passage - les guides- les retrouvailles - l’éner-gie- les ondes- la dématérialisation etc.- le maintenant (les messages- les signes etc.). Jusqu’à présent, j’avais peur de la mort… j’étais juste intéressée. Depuis j’ai perdu mon papa Edmond en septembre  2012 et j’ai vraiment envie de « savoir », de tout savoir. En tout cas, je suis plus sereine sur ce sujet grâce à vos lectures, les confé-

rences, les séances médiumniques. Tout cela me pousse à en savoir tou-jours plus… J’ai hâte que la science, les témoignages, les faits fassent surgir une prise de conscience afi n que l’on puisse parler librement avec ses proches de « l’après ». Main-tenant, que mon père est passé de l’autre coté, j’ai un regret de n’avoir pas parlé de cela. J’attends des signes, une communication. Cela fonctionne pour certains et me sou-lage… et soulage beaucoup de per-sonnes. Heureusement que votre revue existe, elle répond à de nombreuses questions et apporte beaucoup de réconfort… Je fais lire la Revue à deux de mes amies qui n’ont pas l’air de découvrir l’existence de l’Au-delà… ∆ (mail)

• Fidèle lectrice de votre Revue depuis plusieurs années, je dési-rerais créer un groupe de prière. Pouvez-vous m’indiquer la marche à suivre ? Merci de tout cœur pour votre aide et vos conseils. ∆

• Merci pour cette revue qui nous aide à avancer, à comprendre le sens de nos vies et à découvrir le pouvoir de l’amour. ∆

disposer d’autres « organes de percep-tion » qui lui permettent de se libérer de cette réalité régie par l’espace et le

rences, les séances médiumniques.

Pour votre courrier Internet :

e-mail : [email protected]

Page 39: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

www.larevuedelaudela.com • n° 179 mai 2013 39

à découvrir Les livres présentés ici sont à commander à votre librairie.

Un certain regardPauline Velati et Edith Bermann - 16, 70 €

Récit« Ce livre a été écrit à deux mains, dans un dialogue entre Pauline Velati et Edith Ber-mann, psychologue clinicienne.«  Comment pourrais-je vous faire part de ce que j’ai vécu ? Comment vous raconter la relation à ma fi lle ? Ce que l’arrivée de sa maladie a bouleversé en moi et entre nous ? Comment pourrais-je partager avec vous ma transformation intérieure ? J’aimerais vous raconter mon histoire. Le passage de Cécilia a changé la trajectoire de ma vie. Sa maladie

m’a projetée sur un chemin inattendu. La relation que j’ai tissée avec elle m’a ouverte à de nouveaux espaces. Elle a transformé le regard que je portais sur le monde. »

Tels sont les premiers mots de Pauline Velati. Sa fi lle, Cécilia, a passé trois ans parmi nous. Leur parcours est un enseigne-ment. Il nous montre cette autre voie : celle de la réalisation de soi à travers les épreuves de la vie, celle d’une quête d’un bon-heur plus authentique, celle du chemin en soi, pour soi, pour notre liberté et pour celle de l’autre. Souvent l’être humain fuit la souff rance en tentant d’éviter les peines mais peut-être se méprend-il ? Nos douleurs peuvent aussi être un tremplin qui nous met au travail et parfois nous libère. » ∆

Les 3 clés pour vaincre les pires épreuves de la vieDr Jean-Jacques CharbonierGuy Trédaniel éditeur -18 €

« Existe-t-il des clés pour vaincre les pires épreuves de la vie : la disparition d’un être cher, celle de son animal favori, une mala-die grave, un lourd handicap, une blessure aff reuse, la perte de son travail, la ruine… ?

Le bonheur inconditionnel serait-il à la portée de tous ?

Deviendrait-il accessible par trois moyens simples, quelles que soient les conditions d’existence et indépendam-

ment du capital génétique ?L’auteur répond par l’affi rmative à toutes ces questions.

Dégagé de toute contingence matérialiste, l’enseignement proposé dans son ouvrage est inédit et révolutionnaire car il s’appuie sur de longues années de recherche passées auprès des mourants, des comateux et de ceux qui ont connu une expérience de mort provisoire appelée aussi Near Death Expérience (NDE).

Les lecteurs seront surpris d’apprendre que le bonheur inconditionnel existe à l’état quiescent dans chacune de nos personnalités et qu’il est possible de le découvrir. » ∆

Transes, médecines de l’âmeDr Gérard Vigneron et Françoise MarieLe souffl e d’or - 14, 90 €

« La transe chamanique, pratiquée dans les sociétés tra-ditionnelles depuis l’aube de l’humanité, permet de recon-naître et d’accéder à une forme de conscience élargie et à cette si mystérieuse partie de nous-mêmes qu’est l’âme.

Souvent méconnues de nos modes de soins occidentaux, ces pratiques pré-sentent pourtant des similitudes avec celles utilisées par certains thérapeutes pour développer les méthodes de soin, telles que l’hypnose ou la sophrologie.

Cet ouvrage met en relation les diff é-rents états de transe : il étudie à la fois ce qui est commun à chacune d’elle et aussi ce qui diff érencie les diff érents états de conscience, qui recèlent un immense potentiel de guérison.

À travers contes, récits mytholo-giques ou autres témoignages de leur propre expérience, en Mongolie et en Amazonie, c’est un voyage à travers le temps et l’espace que les auteurs nous proposent, afi n de retrouver cette trame du tissage thérapeutique qui a toujours existé, mais que l’approche occidentale de la médecine a négligé.

Une excellente réfl exion qui permet de mieux saisir cette vision en profondeur à laquelle permet d’accéder toute transe et qui s’intéresse à l’homme dans la globalité de son être. » ∆

L’homme qui murmurait à l’oreille des éléphantsMa vie en Afrique auprès d’éléphants sauvagesLawrence Anthony avec Graham SpenceÉditions Les 3 génies - 19, 90 €

«  En pleine guerre d’Irak, sous les bombes, Lawrence Anthonv - le fon-dateur d’Earth Organisation - a risqué sa vie pour secourir les animaux du Zoo clé Bagdad. Le récit de ce courageux sauvetage aura un succès mondial et remportera le Prix Littéraire 30 millions d’Amis 2O10.

Avec ce nouvel ouvrage passion-nant, dont l’action se situe au cœur du bush sud-africain, Lawrence Anthony se dresse cette fois en protecteur des éléphants, avec lesquels il partage une relation tout à fait exceptionnelle.

« L’homme qui murmurait à l’oreille des éléphants » dé-montre à quel point ces animaux sont dotés d’une extrême sensibilité et d’une surprenante intelligence et combien ils doivent être préservés de tous les dangers qui les guettent.

Qu’ils se rassurent, leur ange gardien y veille ! »Reha Hutin Présidente de la Fondation 30  millions

d’Amis. ∆

Lawrence Anthony est un célèbre défenseur de la nature et le fondateur de The Earth Organisation. Il est le premier sud-afri-cain à avoir reçu la médaille du Jour de la Terre pour son travail à Bagdad, médaille précédemment remise à Al Gore. Il a également été récompensé par le Global Nature Fund pour sa contribution à la protection de la nature et de l’environnement.

Membre du Club des explorateurs de New York, il a créé et dirigeait jusqu’à sa mort la réserve d’animaux de Thula Thula en pays Zoulou.

www.larevuedelaudela.com • n°179 mai 2013 39

Page 40: Dr Gérard Vigneron - La Revue de l'Au-delà - … · 2017-04-19 · gratuit de trois mois pour qu’elles puissent juger ... j’ai beaucoup souff ert dans mon corps. Mais j’ai

Ouvrage disponible à La Revue de l’au-delà