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Magazine municipal d’informations locales N o 135, janvier 2004 0,60 Willy Vainqueur AUBERMENSUEL ENVIRONNEMENT OBJECTIF : UNE VILLE MIEUX NETTOYÉE ESCRIME Wassila Redouane Saïd-Guerni Championne de France Samedi 20 décembre, au stade Coubertin, Wassila licenciée au cercle municipal d’escrime est devenue championne de France de fleuret. (P. 20) D.R. Un bon plan pour la propreté Plus de moyens et une réorganisation du travail des équipes du Nettoiement, Aubervilliers s’engage dans un plan ambitieux pour améliorer la propreté. dispositif soutenu par Plaine Commune qui a fait de cette question une priorité à traiter dans toutes les villes de l’agglomération. (P. 14) MUNICIPALITÉ Evénement A l’occasion du conseil municipal du 18 décembre, la démarche quartier a été renforcée et la majorité élargie. (P. 12 & 13) VŒUX Bonne année Le maire Pascal Beaudet et la municipalité vous présentent leurs meilleurs vœux pour l’année 2004. Willy Vainqueur

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Magazine municipal d’informations locales No 135, janvier 2004 ● 0,60 €

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AUBERMENSUELENVIRONNEMENT ● OBJECTIF : UNE VILLE MIEUX NETTOYÉE

● ESCRIME

Wassila Redouane Saïd-GuerniChampionne de FranceSamedi 20 décembre, au stade Coubertin, Wassila licenciée aucercle municipal d’escrime est devenue championne de France de fleuret. (P. 20)D

.R.

Un bon plan pour la propretéPlus de moyens et une réorganisation du travail des équipes du Nettoiement,Aubervilliers s’engage dans un plan ambitieuxpour améliorer la propreté. dispositif soutenupar Plaine Commune qui a fait de cettequestion une priorité à traiter dans toutes les villes de l’agglomération. (P. 14)

● MUNICIPALITÉ

EvénementA l’occasion du conseil municipal du 18 décembre, la démarche quartier a été renforcée et la majorité élargie. (P. 12 & 13)

● VŒUX

Bonne année

Le mairePascalBeaudet et lamunicipalitévousprésententleursmeilleursvœux pour l’année2004.

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Aubervilliers au quotidienNoël solidaireRemise du Drapeau d’honneur européenIncendie du 77, rue Henri Barbusse : tous les habitants sont relogésThérèse Bonetto : la centenaire du LandyTéléthon 2003 : 20 000 € recueillis sur toute la villeLe RMA : une machine à exclure ?Visite de l’entreprise Inter RoutageLes 10 ans de l’appartement gérontologique les Quatre-SaisonsUne antenne du CNAM au CorbusierCarnet(p. 3 à 9)

L’édito de Pascal Beaudet(p. 3)

ImagesDécembre à Aubervilliers(p. 10 et 11)

Vie municipaleLe conseil municipal du 18 décembre(p. 12 et 13)

Aubervilliers au quotidienLe nouveau plan propreté pour 2004(p. 14)

IntercommunalitéLes Courneuviens votent pour Plaine CommuneDe nouvelles voies pour la Porte d’Aubervilliers(p. 15)

DébatL’avenir de l’écoleLe courrier des lecteurs(p. 16)

Tribune(p. 17)

CultureLes Rencontres xénophiles d’EthnoartCabaret théâtreTCA : deux pièces au programmePortrait : Nouredine Kamala,professeur de hip-hop(p. 18 à 19)

SportLe centre médico-sportifWassilla Redouane Saïd-Guerni : Championne de France d’escrimeCombat libre avec l’ASJABasket : des nouvelles et des anciens(p. 20 et 21)

Aubervilliers mode d'emploiLe recensement 2004Le programme du StudioLe programme des Seniors(p. 22)

AUBERMENSUELN°135, janvier 2004Edité par l’association Carrefour pour l’infor-mation et la communication à Aubervilliers, 7, rue Achille Domart, 93308 AubervilliersCedex. Tél. : 01.48.39.51.93Télécopie : [email protected] de la publication : Guy DumélieDirecteur de la rédaction : Alain GermainRédactrice en chef : Marie-Christine FontaineRédacteurs en chef adjoints : Maria Domingues et Frédéric MedeirosRédacteur : Alexis Gau Directeur artistique : Patrick DespierrePhotos : Willy VainqueurSecrétaire de rédaction : Marie-Christine FleurietMaquettiste : Zina Terki PSD publicité : 01.42.43.12.12Numéro de commission paritaire : 73261Dépôt légal : janvier 2004

Sommaire

2 ● A U B E R M E N S U E L n° 135, janvier 2004A N N O N C E S

L’équipe

d’Aubermensuel

vous présente

ses meilleurs vœux

pour l’année

2004

A U B E R M E N S U E L n° 135, janvier 2004 ● 3A U B E R V I L L I E R S A U Q U O T I D I E N

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SOCIAL ● Les initiatives de décembre en direction des plus fragilisés

Des festivités solidaires

Près de 1 200 personnes âgéesont pu profiter du tradition-nel Banquet des Seniors,organisé sur deux jours, les

17 et 18 décembre, à l’initiative duCentre communal d’action sociale(CCAS). Avec un changement de

taille par rapport à l’an dernier àl’espace Rencontres : les festivités sesont déroulées dans une grande sallemagnifiquement décorée au sein dusite EMGP, près de la Porte d’Auber-villiers. Un changement de décor quia ravi les participants, d’autant que

Une bonneet heureuseannée 2004

● Par Pascal Beaudet,maire d'Aubervilliers

EN CE DEBUT

DE MOIS DE

JANVIER, je sou-haite, comme ilest de coutume,formuler desvœux pour lanouvelle année.

Ma première pensée va à celles etceux que la vie malmène, lesoubliés de la société, les exclus dutravail, du logement, des droitssociaux.

Pensant à eux, je veux remerciertous les professionnels, les béné-voles qui leur tendent la main etleur apportent un peu de récon-fort.

Je pense à celles et ceux qui auxquatre coins du monde connais-sent les affres de la guerre, qui sontmaintenus sous le joug des dicta-tures de toutes natures.

A ceux que la canicule de l’été aarraché à leurs familles et qu’il nefaut pas oublier afin que de telsdrames ne se reproduisent plus.

A ceux qui après les dégâts desincendies estivaux ont vu leursbiens ravagés par les inondations etpour lesquels notre conseil munici-pal a voté le 18 décembre une sub-vention.

Mais la vie ce n’est pas que dumalheur comme en témoignent lessourires des enfants devant les illu-minations de fin d’année sur laplace de la Mairie.

C’est aussi les dizaines de béné-voles mobilisés pour le dix-septiè-me Téléthon.

C’est le plaisir de recevoir enmairie plus de 3 000 de nos aînéspour leur remettre le cadeau duconseil municipal, les 1 200 convi-ves au banquet des seniors, lesNoëls dans les crèches, la remise duDrapeau d’honneur à notre villepar le Conseil de l’Europe, la ren-contre avec les personnes souffrantd’un handicap à l’occasion des fêtesde fin d’année.

C’est l’association Rires d’enfantsfêtant Noël à l’école Babeuf, les100 ans de Madame Bonetto quej’ai félicitée au nom de tous lesAlbertvillariens.

C’est ma rencontre avec lesmusulmans d’Aubervilliers lors duRamadan, celle avec les Albertivil-lariens de confession juive pour laFête des lumières.

Tous ces rendez-vous, ces rencontres avec la populationd’Aubervilliers sont comme desrepères dans une société riche deses diversités, respectueuse desautres, bâtie sur les valeurs républi-caines qui nous permettent devivre ensemble.

A toutes, à tous, je souhaite unebonne et heureuse année 2004dans un monde privilégiant la paixet l’amitié entre les peuples.

Ce que j’en pense

Un verre de chocolat dans une main,un sablé dans l’autre, Slavisa et Sanjaregardent les enfants assaillir le clown,sculpteur de ballons. « On a été invité à venir chercher des bons d’achat,c’est vraiment sympa de penser auxchômeurs, reconnaît Slavisa, 23 ans.Moi je suis intérimaire, je sais que je retravaillerai d’ici peu mais pour ceuxqui n’ont rien et pas de famille c’estpeut-être le seul Noël qu’ils auronteu… » Les 8 et 9 décembre derniers, la municipalité avait invité près de 9 000 personnes (environ 7 000 sansemplois et 2 000 titulaires du RMI) àvenir retirer des bons d’achat (de 23 à55 € suivant la composition de la famil-le), valables dans quasiment toutes lesmoyennes et grandes surfaces de laville, des places de théâtre et de cinéma.Accueillis à l’espace Rencontres par lepersonnel du CCAS, les Albertivillariensconcernés ont également pu déguster

pâtisseries et boissons chaudes dansune ambiance musicale. Sensible à lasituation difficile et précaire de toutesces familles, le maire Pascal Beaudet apassé l’après-midi du 9 à bavarder avecces administrés. Certains ont fait part deleur situation de mal-logés, d’autresont esquissé de timides demandes de travail ou critiqué le montant des bonsd’achat… Certains en ont profité pourfaire connaissance tout simplement. « Vous faites beaucoup plus jeune quesur les photos », l’a félicité Nacima, une jeune Albertivillarienne venue en compagnie de deux copines, Elisabethet Samira. « On voulait aussi vous direque la décoration de la mairie et de laplace était superbe, c’est vraimentsplendide ! » L’Europe, l’intercommuna-lité et la jeunesse ont été au cœur decette conversation à bâtons rompusentre l’ancien instituteur et ces jeunesfilles qui auraient pu faire partie de sesélèves… M. D.

A une époque où le chômage, l’individualisme et les exclusions de tous types causent de gros dégâts à l’âme des plus faibles, il est essentiel que la période des fêtes de fin d’année fassent rimer festivités

et solidarité. C’est dans cet esprit que la municipalité et le CCAS ont déployé leurs efforts au mois de décembre, pour les demandeurs d’emploi de la ville, les seniors et les personnes handicapées.

des ramassages en car ont pu atténuerle relatif éloignement. Ce fut aussil’occasion pour une partie d’entre euxde rencontrer le nouveau maire, Pas-cal Beaudet, accompagné de CarmenCabada-Salazar, maire-adjointe déléguée aux Personnes âgées, et de

Josette Dupuis, maire adjointe délé-guée à l’Action sociale.

Par ailleurs, 3 209 cadeaux de Noëlont été offerts aux personnes âgées dela ville, lors des deux jours de distri-bution organisées en mairie par leCCAS. Alexis Gau

Sur scène, le magicien fait sortirde ses manches des rubans detoutes les couleurs. Fasciné, ungroupe d’enfants ne quitte pas

des yeux les mains expertes. MichelBerri les fait venir à ses côtés pour lenuméro suivant. A l’espace Ren-contres, pas loin de 500 personnessont attablées. Aujourd’hui, c’est fête.Un Noël avant l’heure organisé par lamunicipalité et le CCAS pour les per-sonnes handicapées et leurs familles.Avec distribution de cadeaux pourpetits et grands et goûter dansantassuré par les Tremplins de la chan-son. Sophie ne boude pas son plaisir :« L’ambiance est sympa, la salle joli-ment décorée et les gâteaux sont superbons ! Ça ne fait pas du tout truc decharité, c’est important. »

● Le Noël des personnes handicapées

« Pas un truc de charité ! »● La réception pour les sans emplois

GOÛTER ET CONVERSATIONS À BÂTONS ROMPUS

Pour le maire Pascal Beaudet, cettesolidarité est essentielle : « Dans cepays, les handicapés ne sont pas bientraités. Manque de places dans les éta-blissements spécialisés, difficultés descolarisation, peu de moyens pourdévelopper une politique de maintienà domicile, baisse de l’APA... Il y aloin du discours officiel qui fait duhandicap une cause nationale à l’enga-gement d’actes concrets. Pour sa part,Aubervilliers dispose de plus d’équipe-ments que la moyenne des villes. Et lamunicipalité poursuivra dans ce sens,notamment pour rendre les lieuxpublics plus accessibles. Idem pour leréseau RATP, nous allons en discuteravec la régie. » Une interventionappréciée par l’assistance. Puis la dansea repris ses droits… F. M.

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AMITIÉ INTERNATIONALE ● Aubervilliers a fait honneur à son drapeau européen

L'Europe à construire comme la ville : ensemble

Succès de participation pour la réception et la soirée festive organisées à l'occasion de la remise du Drapeau d'honneur européen, le 12 décembre dernier.

Si au plus haut de ses instancespolitiques la constructioneuropéenne avance, tantôt àpas de géants, tantôt à recu-

lons, sur le terrain en revanche elle estpratiquée d'un autre pied.

Sereinement, au fil des ans, lespeuples européens en ont fait aussiune réalité incontournable. Ainsiqu'une source d'engouement, demobilisation. Notamment en ce qui concerne la jeunesse. De Gênes àParis, les forums sociaux de ces der-nières années en attestent. On l'a

encore vérifié à Aubervilliers le 12 décembre dernier : la remise à laVille du Drapeau d'honneur euro-péen, distinction qu'elle a reçu duConseil de l'Europe, a donné lieu àune réception à l'Hôtel de Ville et àune fête à l'espace Rencontres qui onttoutes deux connu un fort succès departicipation.

Les élus municipaux, dont le mairePascal Beaudet et le sénateur JackRalite, les personnalités de la ville, lesassociations, le monde scolaire et del'enfance n'ont pas manqué ce ren-

Un voyage guidé par des mem-bres de l’association Vacanceset loisirs éducatifs a emmené

quatre jeunes Albertivillariens auLiban. Un chemin plein de surprises.

« Ma grande découverte, expliqueNadir, c’est d’avoir compris que lesArabes ne sont pas tous musulmans.Certains sont chrétiens, comme lesmaronites ». L’écran installé sur l’estra-

de du foyer protestant, entre sapin deNoël, panneaux couverts de photos etbroderies palestiniennes, diffuse unedes neuf cassettes. Les films ont étérapportés du séjour de dix jours auLiban organisé par l’associationVacances et Loisirs éducatifs d’Auber-villiers, pendant les vacances de laToussaint. « Nous avons souhaitépoursuivre un travail mené sur la réso-

lution des conflits, explique Tim Rose,animateur de l’association fondée parle foyer protestant voici 50 ans. Ce futnotre fil rouge au Liban, pays de mixi-té culturelle profondément atteint parles années de guerre. Dans ce pays queje connais bien pour y avoir travaillétrois ans, nous avons suivi le cours del’histoire et les gens qui tentent devivre ensemble. »

Devant un public attentif réuni le13 décembre, les images projetéesmontrent Axelle, Etienne, Aude,Habib, Hélène, Tim et les jeunesAlbertivillariens Nadir, Salwa, Davidet Vincent durant leur périple. Atta-blés dans une salle de conférenceautour d’un professeur de théologie,ou bien au pied de Notre-Dame duLiban en haut des rues de Beyrouth.On les voit également sous les filsélectriques anarchiques des rues deNahr Ibared. Dans le camp de réfu-giés palestiniens, ils accompagnent unjeune membre d’association puis dis-cutent avec un chrétien repenti aprèsles massacres.

« Dans ce camp provisoire vieux decinquante ans, certains disent qu’onleur vole leurs rêves : les jeunes cher-

Solidarité● L’UNION COMMUNAUTAIRE

POUR LE DÉVELOPPEMENT EN HAÏTI (UCDH)

A l’occasion du bicentenaire de l’indépendance d‘Haïti, l’associationUCDH organise un concert spectacledimanche 18 janvier 2004, de 16 hà 22 h, à l’espace Renaudie. Vous y découvrirez aussi la cuisine haïtienne.Les bénéfices de cette initiative serviront à scolariser desenfants démunis.> Espace Renaudie30, rue Lopez et Jules Martin.Contact : Lorange Castor au 06.18.75.62.79

● AVEC LE SECOURS POPULAIREInondations dans le sud-est de la France Le Secours populaire lance une grandesouscription financière pour venir en aide aux sinistrés. Vous pouvez adresser vos dons au :> Secours populaire françaisFédération de Seine-Saint-Denis1, place du 11 Novembre 191893011 Bobigny cedexCCP 22 632 54 P ParisPréciser « Urgence Sud Est »

● DES PERSONNALITÉS ÉTRANGÈRES DE MARQUE

Pascal Beaudet, maire de la ville, a reçule Drapeau d'honneur européen des mains de Wolgang Behrendt, parlementaire allemand représentant le Conseil de l'Europe. Pour l'occasion, le maire avait invité ses homologues des villes – jumeléesou non – partenaires d'Aubervilliers. En mairie, il y avait donc à ses côtésPeter Röhlinger, maire d'Iéna, JosephWirges, maire du quartier d'Ehrenfeld à Cologne. Ainsi que Ladji Traoré, secrétaire général de région et maire-adjoint de Selibaby (Mauritanie),qui a offert à l’espace Rencontresun message d’espoir : « L’Europe pourl’Afrique à laquelle aspirent les peuplesdu Sahel, ma région natale,c’est une Europe qui préserve la paix,la croissance économique,la préservation de l’environnement,la diversité humaine dans un mondeglobalisé, divers et toujours solidaire »,a-t-il expliqué à l’assistance.

● DE NOMBREUSESSTRUCTURES PARTICIPANTES

A l'espace Rencontres, différents spectacles (sportifs, musicaux ou dedanse), expos, poèmes et un film ont été présentés par les maisons de l'enfancePaul Bert, Saint-Exupéry et Solomon, les lycées d'Alembert et Wallon, le collège Péri, des lycéennes d'Empoli(Italie), la section gym du CMA,l'association serbe le Polet,l'association espagnole El hogar extremeño en Paris, Auberbabel, le CICA, les Seniors d'Aubervilliers, le Conservatoire, l'Accordéon club et Indans'cité.

Vite dit

Foule de personnalités lors de la réception à l’Hôtel de Ville. Foule de participants, dont de nombreux jeunes, côté scène et côté public à l’espaceRencontres. A Aubervilliers, l’Europe rassemble.

dez-vous et lui ont donné la vitalitéqu'il méritait.

Au milieu de la foule qui avaitenvahi l'espace Rencontres, le mairePascal Beaudet ne cachait pas sa satis-faction : « L'important, c'est qu'il y aici rassemblés des Albertivillariens de tous âges : des enfants, des ados,des adultes, des personnes âgées. Çatombe bien ! Comme la ville, l'Euro-pe est à construire avec tout le mon-de, toutes les populations, ensemble.Il faut remercier les enseignants, lescentres de loisirs, les associations,

pour le travail produit ce soir qui leura demandé des semaines de prépara-tion. Cette réussite est la leur. »

Alexis Gau

INITIATIVE ● Découverte, paix et réconciliation

Liban si loin, si prochechent surtout à travailler et à man-ger », rapporte un des voyageurs.David, 18 ans, a été frappé parl’accueil généreux malgré la modestiedes hôtes. Salwa, 28 ans, salariée aufoyer des jeunes travailleurs, rapportela vision de Beyrouth encore abîméeaprès les bombardements et de la vieapparemment semblable à celle dureste du pays. Quant à Vincent, étu-diant de 28 ans, il se souvient surtoutdes ex-membres de la milice chrétien-ne et des musulmans à présent réunis.« J’ai compris au final, que tout lemonde a eu du sang sur les mainsmais tente de trouver une voie deréconciliation ».

Pour donner une suite au voyage,les projets d’aide et de lien ne man-quent pas : recueil de fonds pouraider les habitants à réaliser un film,montage croisé de scènes de jeunesd’ici et de là-bas…

Gwénaël le Morzellec

● VACANCES ET LOISIRS EDUCA-TIFS D’AUBERVILLIERS (VLA)

Foyer protestant 195, av. V. Hugo. Tél. : 01.43.52.14.58

Le groupe de jeunes de VLA à Baalbek dans la vallée de la Bekaa.

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INCENDIE ● Tous les habitants de l’immeuble ont été relogés en moins d’un mois

«Il faut bien tourner la page...la vie continue... »

Deux mois aprèsl’incendie qui acondamnéprovisoirement leurimmeuble, les 66familles du 77 de larue Henri Barbusseont retrouvé un toit.Une vingtaine d’entre elles ont pu être relogées àAubervilliers, dont 7 par l’OPHLM.

On est encore dans les car-tons mais le moral estrevenu au beau fixe, assu-re Corinne Honoré en

poussant une boîte sous l’escalier deson nouvel appartement de La Mala-drerie. Depuis le 7 novembre, date àlaquelle leur immeuble a été évacuésuite à un incendie, et pendant prèsd’un mois, Corinne, son compagnonHervé Duprès, leurs deux filles, lechien et le chat ont été hébergés par des amis qui leur ont ouvert leurs portes spontanément. Commeeux, six autres familles ont bénéficié d’un logement dans le parc HLM de la ville. « Pour nous, natifsd’Aubervilliers, c’était viscérale depouvoir y rester », assure cette mèrede deux enfants également scolariséssur la ville.

Cette volonté de rester à Aubervil-liers s’est affirmée dès les premièresréunions entre les locataires sinistréset leur bailleur, la Régie Immobilière

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LES ÉCHAFAUDAGES SONT EN PLACE,les appartements sont étayés et tousont été déménagés avant la fin dumois de décembre. Les différentesexpertises sont achevées et le rapportdu bureau d’études Sechaud & Bos-suyt est entre les mains des décideursde la RIVP et des experts de sescompagnies d’assurances. « Tout aété soigneusement passé au crible,explique Christian Silvain, sous-directeur de la construction à laRIVP. Nous avons débuté les consul-tations pour déterminer quelles

seront les entreprises qui intervien-dront. Sauf contretemps, nous avonsde bonnes raisons d’espérer démarrerles travaux avant la fin du mois dejanvier. »

Confié à la maîtrise du bureauSechaud & Bossuyt, cet importantchantier de reconstruction devraitdurer au moins neuf mois.

PORTRAIT ● Thérèse Bonetto, la centenaire du Landy

« Cent ans, pourquoi pas deux cents ? »La vieille dame finit de faire

son lit, l’œil gris bleu, la cheve-lure grise et abondante. La

démarche est un peu hésitante maispas de canne : « Je n’en ai pas besoin,ce sont les vieux qui prennent descannes ! »

Alors, cent ans ? « Oui, et alorspourquoi pas deux cents ? », s’excla-me-t-elle.

En effet, Thérèse Bonetto a fêté sescent ans, le 18 décembre dernier. Elleest née le lendemain de l’exploit desfrères Wright, pionniers de l’aviation.Deuxième enfant d’une familled’émigrés italiens, du Piémont. Elleest née rue Henri Murger dans lequartier du Landy, qu’elle n’a jamaisquitté, juste pour déménager dans larue voisine, le passage de la Justicepuis rue Emile Augier où elle habitedepuis 73 ans.

Petite fille, elle va à pied à l’école

des enfants. La vie se poursuit « ellen’a pas été toujours belle », c’est la vie modeste d’une famille ouvrièrerythmée par les fêtes familiales. Lessouvenirs serrent le cœur de Thérèse,les larmes coulent un peu, mais elle se reprend en maîtresse femme qu’elle fut.

Aujourd’hui, son plus grand désirest de rester dans sa maison. Son filsvit à ses côtés, veille sur elle. Veuvedepuis 1990, la solitude lui pèseencore plus depuis la disparition de sadernière amie. Alors Thérèse aimeplusieurs fois par jour ouvrir la grilleet observer la rue, la vie extérieure.

Samedi 20, elle est allée au restau-rant avec toute sa famille, ses petits-enfants et arrière-petits-enfants.

Le matin, elle a reçu la visite de sonancien voisin, Pascal Beaudet, devenumaire d’Aubervilliers

Marie-Christine Fontaine

Edgar Quinet, alors toute neuve, pasde route le long du canal, mais deschèvres et des moutons. Elle reste sco-larisée jusqu’à l’âge de 12 ans, puis sefait embaucher dans une usine rue duLandy où elle trie les douilles d’obus.Ensuite, elle devient ouvrière chezViandox comme ses sœurs.

Son grand plaisir, aller au dancingau Pont Tournant ou même à Pierre-fitte, toujours à pied, « j’allais commeje pouvais ». Elle y rencontre sonmari, un Italien arrivé en France àl’âge de 20 ans, elle se marie en 1924,un fils naît, André. Ensuite, elleaccueille au foyer sa nièce orphelinequ’elle élève comme sa fille.

Elle reste au foyer pour s’occuper

de la Ville de Paris (RIVP). « La pre-mière semaine, on a eu beaucoup demal à convaincre les gens d’accepterdes relogements ailleurs, même surParis, explique Lilia Rhimbold de laRIVP. Par la suite, les gens ont accep-té d’aller voir et tous ont fini parsigner un bail. »

Une cellule de crise efficaceLa perspective de perdre son envi-

ronnement familier, ajouté au trau-matisme du sinistre lui-même a, àjuste titre, profondément affecté laplupart des 66 familles. « Il a falluaccepter de tout laisser sur place et dequitter le logement très vite, se sou-vient Corinne. Ma fille Lucie étaitdans tous ses états, elle ne pensait qu’ànos animaux restés dans l’apparte-ment… Je n’oublierai jamais lesheures qui ont suivi, c’était commeun cauchemar dont on ne s’éveillejamais… » Très vite, la cellule de crisemise en place par la municipalité per-mettra de faciliter les démarches auxsinistrés tout en les accompagnant auquotidien.

Deux mois plus tard, la situations’est stabilisée et chacun a trouvé oùse loger jusqu’à la fin des travaux de réhabilitation de l’immeuble. « Dans quelques années, cela nousfera des souvenirs, sourit Corinne. Iln’y a pas eu de victime, alors il fautreprendre le dessus, après tout la viecontinue… » Ce sentiment, unebonne partie de ses anciens voisins lepartagent. C’est tout à l’honneur deces familles à qui le maire, PascalBeaudet, a rendu un hommage publicen saluant « la dignité avec laquelleelles ont fait face à cette épreuve. »

Maria Domingues

● Le 77 Henri Barbusse

Un immeuble en chantier

Olivier, Elodie, Corinne, Lucie et le chien Max se sont reconstitués un cadre de vie.

Les travaux devraient débuter dès ce mois-ci.

Le maire Pascal Beaudet, BernardOrantin, maire-adjoint, sont venusféliciter Thérèse Bonetto qui a fêtéses cent ans entourée de sa famille.

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SOLIDARITÉ ● La mobilisation a permis de recueillir plus de 20 000 euros à travers toute la ville

Le 7e Téléthon d’AubervilliersVente de

gâteaux et det a b l e a u x ,

démonstrationsde gym, demodern’jazz, dekaraté, de hip-hop, de qwan ki

do, tour de chants,randonnée à travers laville… Le dernierTéléthon a permis

de vérifier la fidélité d’Aubervilliers àcette grande cause humanitaire.

Grâce à une mobilisation toujoursplus importante de sa population,

Aubervilliers a recueilli plus de 20 000 € qui seront reversés à l’Asso-ciation française de lutte contre lesmyopathies.

Auparavant, il aura fallu la mobili-sation des membres de l’associationAubervilliers pour le Téléthon et celled’une centaine de bénévoles pendantdeux mois de préparation et quatrejours de présence non-stop, pour par-venir à cette somme conséquente. Ici,tout avait commencé bien avant lagrande mobilisation nationale.

> Le jeudi 4 décembre, en mairie,une vente aux enchères d’œuvres d’artoffertes par des artistes d’Aubervilliers

Le 5 décembre, Dave figurait au programme du concert donné

en l’église Notre-Dame-des-Vertus.

Les enfants de lamaison de l’enfanceSaint-Exupéry ontversé une partie dubudget qui leur estalloué pour leursactivités. C’était lejeudi 4 décembre, àl’espace Renaudie.

Fidèles à toutes les manifestations de solidarité,les gymnastes du CMA étaient présentes au gymnase Guy Moquet en compagnie du Karaté pour tous et du Qwan Ki Do.

Rendant hommage à la formidablemobilisation des bénévoles, le maire,Pascal Beaudet, a organisé une réceptionen leur honneur le mercredi 17 décembre.

Le samedi 6, bravantle froid glacial,

les habitants de la citéFirmin Gémier

ont récolté près de 2 300 €.

et d’ailleurs, présentée par le peintrePhélix Ludop, a rapporté 8 840 €.

> Le vendredi 5, l’église Notre-Dame-des-Vertus ouvrait grandes sesportes pour un tour de chants variésqui a attiré près de 400 personnes.Les chanteurs Dave, Jean-Luc Lahayey ont côtoyé les artistes locauxcomme Sylvana, les Jeunes Talentsd’Aubervilliers ou encore la compa-gnie Lyrico.

> Le samedi 6, le gymnase GuyMoquet se transformait en centre dedons et lieu de spectacle permanentde 14 h à 24 h. Rue Firmin Gémier,le fidèle collectif d’habitants de la cité

Elle a enchanté tout le mondeavec sa jolie voix.

La chanteuse Sylvana étaitprésente deux jours d’affilé. ▼

Ils étaient là l’an passé, ils sont revenus sans se faire prier. Les danseurs de hip hop ont exécuté leur chorégraphie sous l’œil critique de leur maître à danser, Nourdine Kamala.

Cerise sur le gâteau, la venue de la championne du MondeMuriel Hurtis, au gymnase Guy Moquet, a suscité une viveémotion.

du même nom proposait ses habituelset néanmoins délicieux gâteaux etautres douceurs contre quelqueseuros.

> Le dimanche 7, les sectionshandball et basket-ball du CMA sollicitaient la générosité de leurpublic venu assister à leur match. Surla dalle du marché du centre-ville,une association de rollers proposaitune initiation à tous les enfants âgésde 7 à 77 ans…

Toutes ces initiatives sont à rappro-cher d’autres, plus discrètes mais toutaussi remarquables. A la Maladrerie,la maison de l’enfance Saint Exupéry

a versé 216 € à l’association locale, àJules Vallès-la Frette, une poignéed’habitants du comité de quartier avendu des gâteaux devant la boutiqueet recueilli plus de 200 €, en centre-ville, des bénévoles du centre munici-pal de santé ont réalisé une très belleexposition sur les maladies géné-tiques…

Parce qu’il nous est difficile de citertout le monde, que tous ceux qui sesont mobilisés, sans être ici nommés,soient remerciés.

Maria Domingues

Le 4 décembre, grand succès pour la vente aux enchères

qui a rapporté 8 840 €.

SOCIAL ● La mise en place du RMA suscite de nombreuses inquiétudes

Une machine à exclure ?Le gouvernement a fait passer à marcheforcée une loi créant le revenu minimumd’activités (RMA). Ce texte concernedirectement les allocataires du RMI (2 900 à Aubervilliers) qui risquent d’êtretransformés en main d’œuvre à très bonmarché sans réelles garanties d’insertion.

Applicable dès le 1er janvier,cette réforme controverséesuscite l’hostilité de la plu-part des associations de

lutte contre l’exclusion. De quois’agit-il ? Dans un même mouve-ment, le gouvernement a décidé de sedébarrasser de la gestion du RMI enla confiant aux Départements et demodifier la nature de ce dispositif desolidarité qui bénéficie à 1,1 millionde personnes. En lançant l’idée d’unRMA, le ministre aux Affaires socialesFrançois Fillon avait déclaré « vouloirfavoriser l’insertion des allocataires enincitant les entreprises à les recruter ».

A priori, l’initiative pouvait semblerséduisante. Le masque est tombéquand les dispositions du projet ontété connues. « Ce texte est un jolicadeau de Noël… pour le Medef »,s’indigne Muguette Jacquaint, ladéputée communiste d’Aubervilliers-La Courneuve qui a ferraillé contre leprojet à l’Assemblée nationale.

Que prévoit-il concrètement ? Dedonner des subventions aux em-ployeurs qui recruteront des per-sonnes au RMI depuis deux ans surdes postes à mi-temps payés sur labase du Smic horaire. Une associationde chômeurs a fait le calcul : « Uneentreprise pourra faire travailler cinq

A U B E R M E N S U E L n°135, janvier 2004 ● 7A U B E R V I L L I E R S A U Q U O T I D I E N

• Sans oublierles agendas, la revue de presse .

L’équiped’Albertivivous présentent sesmeilleurs vœuxpour l’année

2004Pour nous contacter : 01.48.39.51.93 ou [email protected]

AU SOMMAIRE :

• Les centres de loisirsmaternels à la Cité des Sciences

• L’Europe à Aubervilliers

• Le Kaléïdoscope de 2003

numéro

62

A voir :au Studio lorsdes séances de cinéma, àl’Hôtel de Ville,dans les établis-

sements scolaires, au bâtimentadministratif, au service desArchives, à la boutique des associa-tions.Vous pouvez également emprunterune cassette VHS dans les biblio-thèques municipales, à la boutiquedes associations ainsi que dans

toutes les boutiquesde quartier.

Magazine vidéod’informations locales

La mission locale d’Aubervil-liers fait partie des 49 mis-sions locales lauréates de la

Fondation Dexia en réponse àl’appel à projets national lancé parcelle-ci sur le thème « Inventonsavec des jeunes de nouvelles voiesd’accès à la citoyenneté ».

La mission locale souhaite, dans lecadre de son projet intitulé « Vivonsl’Europe », permettre à des jeunesAlbertivillariens, inscrits à la missionlocale, de mieux comprendre la poli-tique et les institutions européenneset de mieux connaître les filières deformation professionnelle et les

métiers existants dans les différentspays de l’union.

Un voyage de 3 jours est organisé,avec la visite du Parlement européenà Bruxelles et la rencontre des dépu-tés européens. Ce voyage se prépare-ra, avec les participants, au coursd’un atelier de découverte des métierset de la citoyenneté européenne.

Le projet se déroulera en janvier2004.> Si vous êtes intéressé par ce pro-jet, vous pouvez dès à présentcontacter la mission locale au01.48.33.37.11 (demandez Virgi-nie Reynaud ou Fabienne Canut).

« Vivons l’Europe »Pour découvrir...

...métiers

.... ou formations m i s s i o n l o c a l e

Auber v i l l i e r s

RMAstes pour le prix d’un Smic. »Quand on sait que les entreprises

susceptibles de recruter des RMIstessont celles qui recourent déjà massive-ment aux emplois à bas salaires, on imagine les dégâts que cela peutprovoquer dans des secteurs commel’hôtellerie-restauration, les services à la personne ou la grande distribu-tion. La tentation y sera forte de procéder à des licenciements pourprofiter d’une main d’œuvre encoremeilleur marché.

Le salaire d’une personne au RMA sera inférieur au seuil de pauvreté

Ces nouveaux chômeurs devien-dront, à leur tour, des RMAstes réem-bauchables sur des sous-contrats. Uncercle vicieux au seul bénéfice d’uneflexibilité qui produira de la richessepour les uns… et de la pauvreté pourles autres. L’employeur qui bénéficierad’une subvention de 362 € par RMAne déboursera de sa poche qu’uncomplément de salaire de 183 €.Cerise sur le gâteau, les cotisationspour la retraite et le chômage neseront assises que sur ce complément.Autrement dit, en travaillant un an,l’allocataire ne validera qu’un tri-mestre pour sa retraite !

Le seuil de pauvreté est à 551 €pour une personne seule. Avec sonsous-contrat, le RMAste en gagnera545. Le moins que l’on puisse direc’est que ce dispositif ne le sortira pasde la précarité. Véritable trappe pourles bas salaires, il risque même d’ycondamner beaucoup d’autres.

Peut-on refuser un RMA ?Reste une question : les RMIstes

seront-ils obligés de signer cescontrats d’activité ? Officiellement,cette obligation ne figure pas dans letexte de la loi. Mais en le lisant deplus près, une menace figure entre leslignes : « Si l’action d’insertion n’estpas respectée du fait du bénéficiairede l’allocation, la procédure de sus-pension est alors applicable » (article20). Mesure qui peut donc être priseen cas de refus d’un RMA. En fait,tout dépendra de l’interprétation dutexte qu’en feront les Départements.Du côté de la Seine-Saint-Denis et del’antenne albertivillarienne du dispo-sitif RMI, on se veut rassurants : « Dans le 93, nous travaillons dansune vraie logique d’accompagnementsocial. Et il n’est pas question deremettre en cause ce principe. »

Au moins une bonne nouvelle...Frédéric Medeiros

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Urbanisme● APPEL A POINT DE VUEL’élaboration du PLU constitue unepériode de concertation privilégiée.La municipalité a souhaité que tous leshabitants participent à la définition del’avenir d’Aubervilliers. L’appel à point devue proposé courant janvier 2004 est undes éléments de cette concertation. Lequestionnaire doit permettre de recueillirvotre ressenti de la ville d’aujourd’hui etvotre perception d’un futur de qualité.Faites parvenir vos réponses avant le 25 février 2004 en les déposant en mairie, dans les boutiques de quartier ou dans les différents lieux publics.Votre participation est essentielle.

Social● 2 NOUVELLES BORNES VITALEVous pouvez désormais mettre à jourvotre carte Vitale à la clinique de la Roseraie et à la polyclinique l’Orangerie.La mise à jour est utile en cas de déménagement, naissance, maternité,mariage, fin de prise en charge à 100 %…Utiliser la carte Vitale chez tous les professionnels de la santé permet unremboursement sous 5 jours. > 0820 904 193Du lundi au vendredi de 8 h 30 à 17 h

● AIDE A DOMICILEL’association Oriflamme propose aux personnes âgées ou handicapées garde à domicile sur Paris ou région parisienne.Personnel qualifié pour votre confort. Garde 24 h/24 h et week-end (min. 2 h)>Tél. : 01.48.34.96.77 ou 06.85.12.71.79

● DISPOSITIF RMI

117, rue André Karman.

Tél. : 01.53.56.05.10

Après la réduction del’indemnisation des chômeurs au titre de l’ASS (Allocation desolidarité spécifique), le gouvernement s’attaque au RMI.

AlbertiviJeunesse Vite dit

8 ● A U B E R M E N S U E L n° 135, janvier 2004A U B E R V I L L I E R S A U Q U O T I D I E N

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ENTREPRISE ● Le comité de quartier Sadi Carnot-Firmin Gémier visite Inter Routage

Un réaménagement très appréciable

Au terme d’unevaste opérationd’extension qui lui a permis de se développer,d’embaucher et deréduire les nuisancesqu’elle générait,l’entreprise InterRoutage a ouvert ses locaux au mairede la ville et aucomité de quartier.

Programmer une visite d'entre-prise en pleine semaine et àl'heure du dîner, c'est forcé-ment un pari audacieux.

Mais, primo, il s'agit d'Inter Routage,entreprise située à l'angle de la rue desEcoles et de la rue André Karman,bien connue des riverains pour lesgros camions qu’elle attire... Secun-do : « Nous n'avions pas le choix,s'excuse Gérard Pouzoulet, le prési-dent, auprès des visiteurs. En journée,c'est une vraie fourmilière, cela auraitposé des problèmes de sécurité. » Et,tertio, ici visiblement les paris auda-cieux n'effraient pas.

Ce soir frisquet de novembre, le pari est réussi : accompagnés par Pascal Beaudet, maire de la ville, Bernard Vincent et Eric Plée, maires-adjoints et élus du quartier, environcinquante habitants ont fait le dépla-cement, auxquels se sont égalementjoint des salariés de l'entreprise, dontcertains habitent Aubervilliers.

Née en 1980, filiale depuis 1996du groupe Quebecor (n°1 mondialde l'imprimerie), Inter Routage s'estspécialisée dans l'envoi de documents

en grand nombre. Ses clients : desentreprises de presse (pour les abon-nements), de marketing (pubs per-sonnalisées), de vente à distance(envoi des catalogues). Ses atouts : unsavoir-faire humain et des outils ultraperformants, que ce soit dans le trai-tement et la gestion de bases de don-nées (14 millions d'adresses inexactesen mémoire qui permettent d’épurerles mailings qui lui sont confiés), quedans la préparation des envois (façon-nage, étiquetage, emballage et mêmepré-triage façon La Poste...).

Rapidité et précision extrêmesA l'intérieur, les locaux en grande

partie désertés pour la nuit respirentla productivité. A l'étage, grandessalles à l'américaine et petits bureauxaux cloisons transparentes se succè-dent, avec autant d'ordinateurs qu'il ya de postes de travail. En bas, les ate-liers, où tournent ces machines touten longueur qui mettent des docu-

ments sous film, qui les brochent, lesplient, avec une rapidité et une préci-sion extrêmes. Et, bien sûr, les quaisde déchargement pour les va-et-vientde camions.

Un va-et-vient qui ne pose plustrop de problèmes aujourd'hui, maischaque participant sait que cela n'apas toujours été le cas ! On se sou-vient de ces bouchons monstres quiremontaient parfois jusqu'à l'avenuede la République, liés à l'activité d'Inter Routage. Gérard Pouzoulet lereconnaît volontiers. Cela valorised'autant plus le pari audacieux, lancéen 1999, qui a permis à la fois dedévelopper l'activité de l'entreprisetout en diminuant les nuisances pourle quartier. Au passage, s'adressant àPascal Beaudet, il tient à soulignerl'action de la Ville pour faciliter cetteextension (« un soutien sans lequelrien n'aurait été possible ») qui néces-sitait l'acquisition d'une frichemitoyenne à l'état de terrain vague.

Au final, l'entreprise a gagné 2 700 m2 de surface, ce qui lui a permis de se doter de quais pouvantaccueillir 5 semi-remorques à la fois(avec une cour pour manœuvrer),mais aussi un parking en sous-sol, dela place pour des bennes afin de trierles déchets... Elle est aussi passée de119 salariés permanents à 171, gaintrès appréciable dans une ville meur-trie par le chômage. En plus de l'amé-lioration du cadre de vie dans le quar-tier, essentiellement en termes de nui-sances sonores et visuelles (plus deterrain vague).

Car en terme d'encombrements,l'amélioration est bien moins nette. « Maintenant, ce n'est plus à caused'Inter Routage, mais du feu installépar la Ville de Paris devant le foyerafricain, boulevard Félix Faure », esti-me une riveraine en aparté. A quandune visite dans ce petit bout oubliédu XIXe arrondissement ?

Alexis Gau

L'appartement gérontologiqueLes quatre-saisons, situé rueTrevet, vient de fêter sondixième anniversaire. Une

journée festive a été organisée à cetteoccasion le mois dernier. Au pro-gramme : repas amélioré suivi despectacles où des petits groupes d'artistes ont offert du chant lyriqueaccompagné à l'accordéon, du cirquethéâtral, de la chanson, à la trentainede personnes présentes.

Parmi elles, la quasi-totalité desquinze résidents actuels (de 70 à 99 ans 1/2), quelques-uns de leursproches, des élus municipaux dontJosette Dupuis, adjointe au mairedéléguée à l’action sociale, et CarmenCabada-Salazar, adjointe au mairedéléguée aux personnes âgées, desmembres du conseil d'administrationdu CCAS, qui gère la structure. Et,

bien sûr, l'équipe d'encadrement des Quatre-saisons, composée dunouveau directeur Franck Ybert(infirmier et gérontologue de métier),de cinq auxiliaires de vie, d'un cuisi-nier et de deux veilleurs de nuit.

Visiblement soudée, l'équipe offreune ambiance volontiers familiale àcette structure qui accueille des per-sonnes âgées semi-valides ou dépen-dantes sur un mode un peu particu-lier. Ici, on n'est ni dans une maisonde retraite ni dans un foyer loge-ments. « C'est un niveau intermédiai-

ANNIVERSAIRE ● Les Quatre-saisons ont fêté leurs dix années d'existence

Vieillir en autonomie bien entourée

Entreprises● L’AGENDA DE LA CCIPLa gestion des risques d’inondationdes entreprises en Seine-Saint-DenisLundi 12 janvier 2004, de 8 h à 12 hEn présence de la Direction départe-mentale de l’Equipement, de la préfecture de Paris, de la Fédérationfrançaise des sociétés d’assurance.> Chambre de Commerce

et d’Industrie de Paris 93191, av. Paul Vaillant Couturier.93000 BobignyTél. : 01.48.95.10.67

Visites● AVEC ET VOILÀ LE TRAVAILDe nouvelles entreprises ouvrent leursportes au public> FedExMardi 20 janvier, 18 h 30> Paris Hélicoptère, Le BourgetLundi 26 janvier, 14 h> Etude des objets en fer avec le Bureau du patrimoine.Mercredi 4 février, 17 h> Centre horticole, Aulnay-sous-BoisMardi 10 février, 14 h> Inscriptions à l’avanceComité départemental de tourismede la Seine-Saint-DenisTél. : 01.49.15.98.98www.tourisme93.comTarif : 4

● OFFICE DU TOURISMEL’Office du tourisme intercommunal a désormais un site Internet : www.saint-denis-tourisme.com où vous trouverez les sites à visiter, lesparcs et jardins, les manifestations cultu-relles... des 7 villes de la communauté.

Bénévolat● BOURSE DES VOLONTARIATSPlusieurs associations recherchent despersonnes pour de l'accompagnementscolaire, de la lecture aux enfants, de ladistribution, de l'apprentissage du fran-çais, du secrétariat. Si vous avez descompétences dans l'un de ces domaineset l'envie d'investir une partie de votretemps libre, nous contacter.> Boutique des associationsTél. : 01 48 39 51 03

● RÉPERTOIREDES ASSOCIATIONS

Le Service de la vie associative met àjour le répertoire des associationsayant leur siège social ou une activitépermanente à Aubervilliers. Si votreassociation n'apparaissait pas dans lesprécédentes éditions, que vous avezchangé d'adresse ou que vous venez decréér votre association, faites-vousconnaître.> Boutique des associations7, rue du Dr. Pesqué. Tél. : 01.48.39.51.03

Vite dit

Jeudi 4 décembre, élus et habitants sont venus visiter l’entreprise Inter Routage et les réaménagements opérés.

Depuis 10 ans, l’appartementgérontologique accueille des personnes âgées semi-validesou dépendantes en favorisant au maximum leur autonomie.

re : on maintient les personnes enautonomie mais avec beaucoup deservices autour. C'est le principe dufoyer logements mais avec pensioncomplète et animations », résumeFranck Ybert.

L'idée est de préserver pour chaquerésident le maximum d'indépen-dance : chacun a sa chambre avecsalle de bains et kitchenette indivi-duelles, sa propre boîte aux lettres,son téléphone... Mais aussi son méde-cin, son infirmier, son kiné habituel.En complément, les auxiliaires de vie aident chacun à la mesure de cequ'il ne peut plus faire seul. Tout enfavorisant l'autonomie dans tous lesdomaines encore possibles : toilette,ménage, entretien du linge...

Une idée qui a déjà dix ans et quireste tout à fait moderne.

Alexis Gau

A U B E R M E N S U E L n° 135,janvier 2004 ● 9A U B E R V I L L I E R S A U Q U O T I D I E N

Formation● AVEC LE GRETAL’organisme propose une formation de technicien de vente de produitsmultimédia : mention complémen-taire du 19 janvier au 9 avril 2004, qui se déroulera au lycée Le Corbusier.Elle est ouverte aux salariés et deman-deurs d’emploi titulaires d’un baccalau-réat professionnel commerce ou ventereprésentation ou baccalauréat techno-logique spécialisé action et communica-tion commerciale ou 3 ans d’expérience.> Inscriptions au 01.49.37.92.55Greta industriel 93Espace Faure - 114, bd Félix Faure.Inscriptions en cours.

● AVEC LA CITÉ DES MÉTIERSLa Cité des métiers est un espaced’information et de conseil ouvert à toutpublic pour choisir son orientation, trouver une formation, un emploi, changer sa vie professionnelle, créerson activité. Elle propose une documen-tation en libre service, des entretiensapprofondis sans rendez-vous avec des spécialistes de l’orientation scolaireet professionnelle, de la formation, de l’emploi et de la création d’activité.> Cité des métiers30, avenue Corentin Cariou, Paris 19e

Du mardi au vendredi de 10 h à 18 h, le samedi de 12 h à 18 h.Internet : www.cite-sciences.frServeur vocal : 01.40.05.85.85

● GUIDE DES FORMATIONS CCIPL’édition 2004 du Guide des formationsproposées par la Chambre de Commerceet d’Industrie de Paris vient de paraître.Plus de 150 filières sont proposées parvoie scolaire traditionnelle ou en alternan-ce. Du restaurateur au futur manager ouprofessionnel des métiers de l’image,à chaque vocation sa formation.> Disponible dans les établisse-ments de la CCIP ou au Bureau pour l’information et l’orientation professionnelle (Biop), tél. : 01.55.65.60.00

Quartiers● VALLÈS-LA FRETTEL’association Vivre ensemble le quartierVallès-La Frette organise un loto,dimanche 25 janvier 2004 à partir de 14 h à la boutique.De nombreux lots récompenseront lesvainqueurs dont un lecteur DVD, un fourmicro-ondes, une radio cassette laser.Chaque carton sera vendu 2,50 €, les 3,6 €. Ouvert à tous, sauf aux enfants nonaccompagnés.Nouvelles activitésDeux ateliers découvertes scientifiques sont proposés par l’association Lespetits débrouillards, aux enfants de 7 à10 ans et de 10 à 13 ans chaque samedi de 14 h à 17 h 30.> Un atelier lecture est animé par desfemmes bénévoles du quartier, chaquemercredi de 15 h à 17 h.> Boutique34, rue Hémet.Tél. : 01.48.33.58.83

● ROBESPIERRE-COCHENNEC-PÉRIConseil de quartierMardi 13 janvier 2004 à 19 hEcole BabeufSente des Prés ClosTél. : 01.49.37.16.71

● LANDY-PLAINE-MARCREUX-PRESSENSÉ

Conseil de quartierMercredi 14 janvier 2004 à 20 hEcole maternelle Doisneau7-11, rue Gaëtan Lamy.Tél. : 01.48.34.12.30

Financement● FONDS D’INITIATIVES LOCALESVous avez un projet susceptible d’êtrefinancé par le le FIL (Fonds d’initiativeslocales). Vous pouvez déposer votredemande avant le vendredi 30 janvier2004, 17 h. Un comité de gestion estprévu le lundi 9 février pour examen desdossiers.> Service Contrat de ville7, rue Achille Domart (2e étage)Tél. : 01.48.39.50.12

Vite dit

Southampton (Grande-Bretagne),elle obtient le diplôme de l’Institutd’Etudes politiques de Lille puis unDESS d’économie de l’aménagementet du développement local. Stagiaire àPlaine Commune, puis au GIP-GPV d’Aubervilliers-LaCourneuve, elle a participé à la miseen place de la Gestion Urbaine deProximité sur le quartier Vallès-LaFrette. Cette jeune femme a choisi detravailler en région parisienne sur unposte en prise avec les réalités quoti-diennes.

Conseils de quartier

Le conseil municipal du 18 décembre a votéla création de conseils de quartier calquéssur la démarche quartier et les comitésconsultatifs. > Quartier Paul Bert Président : Jean-François MoninoPrésident suppléant : Reyhald LecluzeNouvelle présidente suppléante : Patricia Combes-LatourNouvelle coordonnatrice : Nathalie Incorvaia

y a fait toute sa scolarité, et y habitesans discontinuer. Elle est titulaired’un DEUG de lettres et civilisationsétrangères, mention italien, et d’unelicence de psychologie. Elle a préférécependant vivre sa passion : la cultureet le théâtre. Intermittente du spec-tacle, comédienne, metteuse en scène,elle a été entre autres fondatrice de lacompagnie Etincelles. Elle a animédes réalisations culturelles collectivesavec des publics de jeunes oud’adultes. Albertivillarienne trèsimpliquée dans la vie locale, toujoursactive et militante, elle est aussi la nouvelle vice-présidente de l’association pour le Forum Social àAubervilliers.

MÉLISSAREMOUE,24 ans, est la nou-velle coordonna-trice du quartierR o b e s p i e r r e -Cochennec-Péri.

Originaire d’Angers, cette jeunefemme a une solide formation uni-versitaire. Après une année à la facultéde Sciences sociales et politiques de

QUARTIER ● Du nouveauNouvelles

coordonnatricesde quartier

HÉLENEBLANCHARD,22 ans, est la nou-velle coordonna-trice du quartierLandy-Pla ine-Marcreux-Pres-

sensé. Originaire de Saint-Etienne,elle est titulaire d’un diplôme de l’Institut d’Etudes politiques de Grenoble et d’un DESS développe-ment et expertise de l’économie socia-le. Elle est aussi une sportive accom-plie. Elle a choisi la région parisiennepour sa première expérience profes-sionnelle.

NATHALIEINCORVAIA,40 ans, est la nou-velle coordonna-trice du quartierPaul Bert. Née àAubervilliers, elle

FORMATION ● Un centre d’enseignement du Cnam ouvre ses portes au Corbusier

Les Arts et Métiers à Aubervilliers

Le célèbre institut de formation pour adultes inaugure sa première antennedépartementale à Aubervilliers. Hébergé dans les locaux du lycée Le Corbusier,

ce centre d’enseignement délivrera des cours du soir dès janvier.

Depuis quelques années, le Conservatoire nationaldes Arts et Métiers(Cnam) a développé, en

plus de son implantation parisienne,un réseau de centres dans toute l’Ile-de-France. A l’exception, jusque-là,de la Seine-Saint-Denis. Le manqueest désormais comblé. Et c’est àAubervilliers que le Cnam a choisi des’installer.

Les premiers cours du soir ontdébuté le 5 janvier. Les formations sedéroulent dans les locaux du Corbu-sier. A l’heure où les lycéens quittentles lieux, de nouveaux élèves plus âgésprennent possession des lieux. Il fautdire que le site est idéal. L’établisse-ment vient d’être refait à neuf. Uninvestissement de 33 millions d’eurosen a fait l’un des lycées les plusmodernes de la région. Du coup, lescandidats aux formations du Cnambénéficient de salles d’informatique etde labos de langues au top.

Des diplômes reconnusDans un premier temps, le centre

intéressera les actifs (salariés, deman-deurs d’emploi, artisans ou professionslibérales) qui souhaitent actualiserleurs connaissances ou développerleurs compétences en comptabilité, en économie et gestion, en droit desaffaires, en anglais ou en informatique.En cours du soir ou en stage pour un niveau bac, bac + 2 ou bac + 4.

Un des atouts de l’antenned’Aubervilliers : proposer un certificatprofessionnel Comptable unique etassistant de comptabilité et un certifi-cat de compétence Contrôle de ges-tion (niveau bac et bac + 2) sur descycles courts de 300 heures. « Desdiplômes reconnus et recherchés

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notamment par les petites et moyen-nes entreprises », souligne-t-on ducôté du Cnam. Autre avantage, lesauditeurs d’Aubervilliers pourrontbénéficier, le cas échéant, d’un com-plément de formation au Cnam deParis. Soit en y allant, soi via unenseignement par le net.

Jean-Léon Thomas, le directeur ducentre, tablait sur 150 élèves dèsl’ouverture du site. Le chiffre estatteint et une deuxième session com-mencera en mars. « Dans l’avenir,

nous comptons aussi développer desformations d’ingénieurs », indique-t-il.

A terme, Yves Boëte, qui est à l’ori-gine de cette implantation, espère 1 000 élèves à l’année. « Pour suivreun enseignement de base de 180 heu-res, il faut compter 298 € de droitsd’inscription. Soit moins de 15 % dela valeur de la formation, le restantétant subventionné par le Conseilrégional. A noter que des conventionssont possibles avec les employeurs. »

Toujours au chapitre de la forma-

● RENSEIGNEMENTSTél. : 01.48.33.15.64

L’inauguration du centre d’enseignement du CNAM s’est déroulée le 11 décembre en présence du maire Pascal Beaudet.

tion pour adultes, le lycée Le Corbu-sier accueille aussi désormais le GretaIndustriel qui vient de déménager duboulevard Félix Faure (Aubermensuely reviendra). De quoi former un pôlecomplémentaire puisque cet organis-me s’adresse, lui, aux personnes deniveau bac, 3e, BEP et CAP.

Frédéric Medeiros

> Quartier Villette Quatre-Chemins Présidente : Liliane BaluPrésidente suppléante : Mériem DerkaouiNouveau président suppléant : Jean-Jacques Karman> Robespierre-Cochennec-PériPrésident : Daniel GarnierPrésidentes suppléantes : Laurence Grare, Evelyne YonnetNouvelle coordonnatrice :Mélissa Remoue> Maladrerie-Emile DuboisPrésidente : Nathalie BuissonPrésidentes suppléantes : Josette Dupuis, Elisabeth Eyraud> Vallès-La FrettePrésidente : Carmen CaronPrésidentes suppléantes : Denise Saulnier,Malika Ahmed> Firmin Gémier-Sadi CarnotPrésident : Bernard VincentPrésidents suppléants : Anne Vanessa Kélébé, Eric Plée> Centre ville-Victor HugoPrésidente : Claudine PejouxPrésidents suppléants : Sophie Mathis, Bernard Orantin> Landy-Plaine-Marcreux-PressenséPrésident : Jacques SalvatorPrésidents suppléants : Lucien Marest,Abderrahim HafidiNouvelle coordonnatrice : Hélène Blanchard

10 ● A U B E R M E N S U E L n° 135, janvier 2004I M A G E S

Quelques Noëls dans la villeComme tous les ans à cette période, la villeprend un air de fête.L’occasion aussi pour les associations, les bénévoles, les professionnels de proposer desmoments conviviauxet festifs qui font un peu oublier les difficultés de la vie quotidienne.

DEUX ÉTUDIANTES DE WALLON ONTORGANISÉ POUR LES FÊTES DE NOËL

UNE ANIMATION COMMERCIALE

Du 8 au 20 décembre 2003, deux étudiantes enBTS Action commerciale au lycée Henri Wallon,Touria Chetouani et Naïma Boulaghmoudi, ontorganisé une animation commerciale, placéesous le signe de la magie de Noël, au sein dumagasin de jouets La Grande Récré. Ainsi, lepublic avait à sa disposition un stand PhotoPère Noël afin d’immortaliser cet instant. Onpouvait également y découvrir des standsMaquillage et Création pour que les enfantsaient la possibilité de laisser libre cours à leurimagination et passer d’agréables moments ences périodes de fêtes. Les responsables ontégalement mis au point deux événements : unconcours de dessins adressé aux enfants âgésde 2 à 12 ans en partenariat avec Mac Donaldset un buffet permettant au public de dégusterles spécialités de Noël de l’enseigne Paul.

Mercredi 17 décembre. Grand défilé spectacle organisé par les partenairesdu quartier Maladrerie-Emile Dubois.

Vendredi 18. Les collégiens de 3e du collège Saint-Joseph ont offert un après-midi chaleureux à des personnes âgées et handicapées.

Lundi 8. Les petits des crèches municipales étaient invités à assister au spectacle « Voyage en Ballonnie » à la Maisonnée.

Samedi 13. Fête de Noël de l’association Rires d’enfants à l’école Babeuf.

Vendredi 12. Noël avant l’heure à l’espace Renaudie avec la fête de find’année de la maison de l’enfance Saint Exupéry.

Du 13 au 24 décembre. Marchés de Noël et animations musicales sur la place de la Mairie.

Mercredi 17. C’est aussi la fête de quartier du Landy. Ils se sont tousretrouvés au centre Roser.

Lundi 22. Grâce à sa bourse aux jouets, les bénévoles d’Epicéas ont offertun vrai Noël aux bénéficiaires de l’épicerie solidaire et à leur famille.

Photos : Willy Vainqueur

Fin d’année à AubervilliersJa

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A U B E R M E N S U E L n°135, janvier 2004 ● 11I M A G E S

Dans le cadre d’échanges bilatéraux, le club municipal d’Aubervilliers a reçu desreprésentants de la FSGT algérienne ausiège de l’association, le 11 décembre.Accueillie par les membres du bureau et laprésidente du CMA, Claudine Vally, la délégation a ensuite été invitée à visiter la capitale et à dîner. Cette rencontre avaitpour premier objectif de réaffirmer leséchanges sportifs entre le CMA et des villes

algériennes pour les années 2004 et 2005.On sait déjà que les footballeurs du CMAFSGT iront à Bab-el-Oued au mois de mai et qu’ils accueilleront leurs homologues enseptembre. Avant, la section féminine du volley recevra des joueuses de Constantineau mois de juin. Ces échanges relèventd’une longue tradition de solidarité du CMAavec les sportifs étrangers.

M. D.

Samedi 29 et dimanche 30 novembre. Remise de livres cadeaux par la municipalité aux 1 871 élèves de CP, CE1 et Clin, à l’espace Rencontres.

Mardi 9 décembre. Une nouvelle campagne des Restaurants du cœurdémarre. Les bénévoles vont donner de leur temps jusqu’au mois de mars.

Vendredi 12. A la galerie Art’O, vernissage de l’exposition « D’un monde à l’autre » réalisée par l’associationKialucera, l’Angi et l’école Jules Vallès. (Exposition visible jusqu’au 30 janvier)

Vendredi 5. La Sainte Barbe, patronne des sapeurspompiers, est fêtée dans la tradition au centre de secours d’Aubervilliers.

Vendredi 5. A l’espace Rencontres, l’association Assirems’est mobilisée une nouvelle fois pour recueillir des fonds

pour créer une bibliothèque intercommunale en Kabylie.

Photos : Willy Vainqueur

Une délégation algérienne

▲▲

La majorité mL A V I E M U

12 ● A U B E R M E N S U E L n° 135, janvier 2004

CONSEIL MUNICIPAL ● Séance du 18 décembre

Lucien Marest (PCF)Il aura fallu sixmois pour concré-tiser le souhait dumaire Pascal Beau-det que toutes lescomposantes degauche se rassem-

blent. Le groupe communiste n’a pasété unanime. Des voix inquiètes sesont fait entendre. (…) Un objectifmajeur nous a poussé : nous avons lacertitude qu’à laisser la gauche diviséesans rien faire pour la réunir, nousprendrions la responsabilité histo-rique de laisser sans défense la popu-lation, singulièrement les plus dému-nis, aux mains d’une droite inspiréepar le MEDEF, dont certainesoptions sécuritaires font plus penser àl’extrême-droite. (…) Si les plusdémunis, qui font confiance majori-tairement à la gauche à chaque élec-tion, considèrent qu’ils sont pris enotage dans des querelles qu’ils necomprennent pas, si la droite conti-nue à s’attaquer aux intérêts popu-laires et démocratiques, vers qui setourneront les déçus de la gauche ?

Déjà la droite prépare les électionsde 2004. Après avoir agité le chiffonrouge de l’insécurité qui lui a si bienréussi ainsi que son extrême en 2002,on peut se demander si on ne nousrefait pas le même coup cette annéeen agitant le voile de l’intégrisme.

Or s’il y a bien une lutte contrel’intégrisme dont les communistessont comptables, c’est l’intégrismelibéral qui détruit les acquis, entassedans les mêmes villes toutes les ségré-

gations, pendant que dans les villes dedroite on refuse de construire deslogements sociaux. (…)

La majorité des élus communistesconsidèrent comme le maire qu’il estindispensable de dépasser ce qui divi-se et privilégier ce qui rassemble. (…)

Jacques Salvator (PS)Le conseil est invi-té d’une manièretrès formelle à seprononcer sur lamise en placed’une démarchequartier dans le

cadre de la loi relative à la Démocratiede proximité. A l’évidence, ce n’estpas de cela dont il est question. (…)C’est dommage pour la démocratie(...) pour ce moment politique quiaurait mérité d’être réellement débat-tu, expliqué et accepté. (…) Nommerdes adjoints pour développer ladémocratie participative pourrait êtrea priori une bonne idée. (…) La vraiequestion est ailleurs : celle de l’accueildu groupe Faire mieux à gauche dansla majorité municipale.

Dès le printemps dernier, les socia-listes d’Aubervilliers avaient demandéau Parti communiste de clarifier sesintentions (…) certains que cettequestion se poserait à brève échéance.(…) Il nous semblait de bon sensd’associer cet élargissement à la dési-gnation d’un nouveau maire, etd’ouvrir le débat sur les modalités, lecontenu et les garanties d’applicationdes engagements de mars 2001. (…)

L’arrivée du groupe Faire mieux àgauche au sein du bureau municipalne peut être sérieusement traitée audétour de ce débat. (…) Que le Particommuniste cherche à mettre fin àun affrontement interne qui le divisedepuis tant d’années est une bonnechose. (...) Nous ne pouvons accepterqu’il le fasse sans prendre garde auxaccords pris avec ses partenaires socia-listes et aux engagements sur l’avenird’Aubervilliers. (…)

La ville doit impérativement redres-ser ses finances pour retrouver desmoyens d’action, en particulier dansle domaine social. C’est une raisonsupplémentaire qui nous fait regretterla forme coûteuse de cette réconcilia-tion : plus de 150 000 € par an. (…)

Jean-François Monino (Verts)Cette nouvelledonne correspondmieux à la réalitépolitique locale.Elle nous apparaîtcomme une réelleopportunité. A

condition toutefois que l’expressiondes différentes sensibilités au sein decette majorité ne se transforme pas enquerelles de chapelles. Un débat n’estriche que s’il se place sous l’intérêtgénéral. A l’oublier, on verse facile-ment dans la caricature politicienne.Les Albertivillariens ne nous pardon-neraient pas ce genre de dérive à unmoment où nous subissons de pleinfouet les effets de la politique Raffa-rin. Jouant sur les peurs, la droite au

pouvoir a instrumentalisé le thème del’insécurité pour capter l’attention desFrançais tandis que se met en placetout un train de mesures inspiré duMEDEF. (…) Au nom de quoirogne-t-on sur les aides aux chômeursen fin de droit ? Quel principe prési-de à la mise en place d’un RMA, quiva instituer la précarité au seul profitd’employeurs subventionnés. (…)L’affaire du voile est symptomatiquedu manque de volonté réelle de cegouvernement d’investir dans les ban-lieues : il légifère sur les effets d’unrepli identitaire lié à la frustrationsociale, mais se garde bien de fairetomber les murs des ghettos. (...) LaSeine-Saint-Denis et notre ville pâtis-sent de cette logique qui, si l’on n’yprend garde, les condamnera à unerelégation permanente. C’est pour-quoi nous devons résister en faisantpreuve de cohésion. (…)

Abderrahim Hafidi (PRG)Les municipales demars 2001 se sontdéroulées dans unclimat politiquelocal où la gauchen’a pas réussi à ras-sembler toutes ses

composantes, notamment la sensibili-té communiste. Lors de l’installationde l’équipe municipale après une vic-toire à l’arraché, le Parti Radical deGauche a publiquement exprimé leregret de cette dispersion. (...) Depuis,notre pays a vécu un véritable séismepolitique le 21 avril 2002 avec l’élimi-

nation du candidat de la gauche. AAubervilliers, notre majorité plurielle maintient, cahin-caha, le capde l’union, et en perspective des com-bats à venir, elle doit rassembler toutesses forces. (…) Les Radicaux issusd’une légendaire tradition républicai-ne et humaniste estiment que l’art dela politique passe par le compromis,que l’action publique doit être au service de la République, que le tempsest venu pour une mutualisation desénergies dans le respect de la singulari-té de chacun. La nouvelle configura-tion peut être l’occasion d’une nouvel-le dynamique féconde et d’un sursautqualitatif dont notre commune agrandement besoin. (...) Les radicauxdemandent ce soir à toute la Gauchede faire le choix de l’espoir.

Malika Ahmed(ex-Mouvement des Citoyens)

Fidèle à mes enga-gements et à mesaspirations de voirtoutes les compo-santes de la gaucheassumer leurs res-ponsabilités au

sein de la ville, je ne puis qu’approu-ver l’union possible aujourd’hui. J’aitoujours œuvré à travers mes diversesinterventions, dès le premier jour demon élection, afin que l’équipemenée par Jean-Jacques Karman, quireprésente 22 % de la population decette ville d’après les résultats de mars2001 ne soit pas écarté de la gestiondes affaires municipales. (...) Je voterai

L’assemblée communale a élu quatre maires-adjointssupplémentaires, dont deux issus du groupe communiste Faire mieux à gauche, qui intègre ainsi la majorité municipale.

Le fait marquant de cetteséance du conseil municipalaura bien sûr été l'élargisse-ment de la majorité munici-

pale, qui a intégré Jean-Jacques Kar-man et ses amis du groupe commu-niste Faire mieux à gauche. Une sour-ce de satisfaction pour le maire PascalBeaudet qui, dès son élection en marsdernier, avait souhaité cet élargisse-ment, « parce que je crois que lagauche n'a rien à gagner dans la divi-sion, mais surtout pour mettre enœuvre avec plus de pertinence et deforce le contrat municipal passé avecla population en 2001 », a-t-il expli-qué en préambule.

Tout un symbole : c'est en s'ap-puyant sur la démarche quartier, filrouge du programme municipal, quecet élargissement a été rendu possibletechniquement. En effet, il semblait à la fois compliqué et difficile dedemander à tel ou tel adjoint en placede quitter son poste pour permettred'élargir la majorité. Or, la loi Vaillantsur la démocratie de proximité offreaux villes qui mettent en place des

conseils de quartier la possibilité de sedoter d'adjoints au maire supplémen-taires, pour assumer cette charge detravail en plus. La municipalité sou-haitant de toute façon utiliser cettepossibilité nouvelle – comme l'a faitSaint-Denis il y a quelques mois –elle en a en quelque sorte profité pourfaire d'une pierre deux coups.

Une nouvelle respirationpour la démarche quartier

« Ce choix n'est pas un choix d'op-portunité qui permettrait unique-ment d'élargir la majorité municipale.Il permet de recalibrer l'activité muni-cipale et de donner une nouvelle respiration à la démarche quartier, enpassant des comités consultatifs auxconseils de quartier », a précisé PascalBeaudet.

Sans surprise, cette justification n'apas suffi à un certain nombre d'élus(voir déclarations ci-dessous), essen-tiellement de droite ou du groupe PS,mais aussi quelques élus communisteset apparentés. Les reproches princi-paux : le fait qu'un sujet d'importan-

● Les interventions des groupes politiques du conseil municipal (extraits)

ce comme la démarche quartier puisseêtre utilisé comme prétexte ; que cetteunion nouvelle trahisse les électeursqui eux ont voté pour des listes dis-tinctes ; son coût (150 000 €).

Au final, les groupes Union pour unMouvement Populaire (UMP) etUnion pour un Nouvel Aubervilliers(UNA) ont annoncé leur refus de par-ticiper au vote, le groupe des élussocialistes et républicains et ClaudinePejoux (Personnalité) ont voté contre,Reynald Lecluze (Parti communiste)s'est abstenu.

Soutenus par la majorité des élus du conseil, Sophie Mathis (Verts),Abderrahim Hafidi (Parti radical degauche), Jean-Jacques Karman etPatricia Latour (Faire mieux à gauche)ont été élus adjoints au maire etentrent donc au bureau municipal.Par ailleurs, Marc Ruer (Faire mieux àgauche) a été nommé conseiller muni-cipal délégué.

Compte rendu réalisé par Alexis Gau

Photos : Willy Vainqueur

Avec l’élection de Jean-Jacques Karman et de Patricia Latour au poste d’adjoints au maire, le groupe communisteFaire mieux à gauche intègre la majorité municipale.

municipale s’élargitU N I C I P A L E

A U B E R M E N S U E L n° 135, janvier 2004 ● 13

● L’intervention du maire, Pascal Beaudet (extraits)

Dès mon élection à la responsa-bilité de maire, j’ai souhaitérassembler l’ensemble de la

gauche afin de mettre en œuvre leplus efficacement possible le contratmunicipal. En juin dernier, j’ai infor-mé la population de notre ville decette volonté de dépasser par le dia-logue et le respect mutuel les diver-gences et les points de blocage. (…)

Que personne ne s’y trompe, tousles problèmes qui ont émaillé la viepolitique de notre ville au cours de ladernière décennie ne sont pas régléspour autant. D’ailleurs, je ne deman-de à personne de renoncer à ce qu’ilest. Notre conseil est composé defemmes et d’hommes dont les convic-tions politiques et les conceptions desociété sont différentes mais qui sur certaines questions peuvent serejoindre et agir ensemble. (…)

En ce qui concerne l’actuelle majo-rité composée de communistes, socia-listes, Verts, radicaux, personnalités,nous avons passé avec la populationde notre ville un contrat qu’à la suitede Jack Ralite j’entends respecter.

Ce respect des engagements pris nesignifie pas le statu quo tant sur lesformes concrètes de la mise en œuvredu programme municipal que de sescontenus, dès lors que le sens desmesures prises est conforme à la trameélaborée ensemble en 2001.

En proposant au groupe Fairemieux à gauche de rejoindre la majori-té, je n’ai d’autre ambition que de ren-forcer la pluralité de cette majorité etde lui donner plus de force pour résis-ter à la politique de récession de ladroite au pouvoir.

Nous avons des divergencesd’appréciation et d’approche de cer-tains problèmes, comme en ont entreeux les autres composantes de la majo-rité ou celles de l’opposition. (…)

En choisissant de privilégier ce quinous est commun et de travailler auxrapprochements de nos points de vuesur certaines questions comme le loge-ment social, la démocratie locale ou lafaçon de mieux associer la populationà la gestion de la ville, j’ai choisi la voiede la raison et de l’intérêt des Alberti-villariens.

Je n’ai qu’une exigence, qui vautpour l’ensemble des composantes de lamajorité municipale : travailler avecrespect, loyauté et esprit de responsa-bilité au sein d’une équipe riche de sadiversité mais qui poursuit le mêmeobjectif d’être au service d’Aubervil-liers et de ses habitants. A celles etceux qui s’interrogent sur la pertinencede mon choix, je veux leur dire que jeporte un regard lucide sur la complexi-té de la démarche engagée. (…)

Ce que je vous propose n’est pas unrenoncement à l’esprit d’ouverture quiimprègne depuis toujours le travail duconseil municipal mais d’écrire avectoutes les forces de gauche, représen-tant plus de 60 % des électeurs, unenouvelle page de l’histoire de notreville dans la continuité de ce qui a déjàété réalisé. (…)

donc favorablement l’arrivée del’équipe menée par Monsieur Kar-man. Je trouve néanmoins dommageet dommageable que d’autres compo-santes de la gauche n’aient pu êtresatisfaites, dans la mesure où chacunet chacune d’entre nous représenteégalement une partie de l’électorat denotre ville.

Jean-Jacques Karman(Faire mieux à gauche)

Les 26,5 % d’élec-teurs que nousavons rassembléslors des dernièresélections munici-pales et certainesrevend ica t ions

pressantes de la population sontaujourd’hui pris en compte dans lecadre de l’accord d’élargissement duBureau Municipal. Cela n’est possibleque par l’attitude réaliste du nouveaumaire. Nous, groupe communisteFaire mieux à gauche, nous n’avonspas changé. Nous avons proposél’accord que nous venons de signerentre les deux tours des électionsmunicipales, le lendemain du 2e touret lors du départ de notre ancienMaire. (...) L’accord que nous venonsde passer aujourd’hui est très impor-tant pour la vie de la populationd’Aubervilliers. (...) C’est aussi unaccord de respect mutuel. (...) Iln’efface pas nos approches politiquesdifférentes. (...)

Le Maire nous confie trois respon-sabilités importantes. (...)

Mon acceptation est accompagnéede trois conditions : un audit sur lesfinances de la ville sera réalisé ; aucu-ne action municipale touchant d’unemanière ou d’une autre les financesde la ville ne peut être décidée sansl’avis de l’adjoint aux finances ; (...) jeconserve mon droit à l’expressionpublique de divergences éventuelles.

Slimane Dib (UMP)Les élections de cesoir, fondées sur laloi sur la démocra-tie de proximité,ont vocation à ren-forcer l'équipe à latête de l'exécutif de

notre ville. Oui, il y a lieu d'engagerce processus louable de proximitéplus approfondi que nos concitoyenssouhaitent et espèrent. (…) Ce quinous gêne, c'est que l'utilisation decette loi est faite avant tout pourcontenter une composante réfractairede votre organisation politique. (…)Comment allez-vous expliquerdemain à nos concitoyens que votreadversaire d'hier est devenu votre collaborateur d'aujourd'hui. (…)

Pour y répondre, vous n'allez decesse d'évoquer la nécessaire uniondes forces de gauche mais à quel prix,celui de l'incompréhension des Alber-tivillariens, celui de la violation par lemépris du pacte électoral républicainqui vous lie d'avec les électrices etélecteurs de votre prédécesseur.

Nous en sommes à la deuxième,après votre désignation en cours de

mandat au poste de maire et il mesemble que cette succession d'incom-préhension et de mépris va compro-mettre sérieusement et durablementl'avenir de cet exécutif local. (...) LeParti communiste a-t-il peur des len-demains qui déchantent ? (...)

La loi sur la démocratie de proxi-mité a surtout vocation à endosser lacasaque de la consolidation du virtuelet de l'espoir. Sachez qu’elle ne pren-dra pas, parce que les Albertivillariensaspirent au changement. (…)

Thierry Augy (UNA) Vous nous réunis-sez ce soir pour despoints à l’ordre dujour qui ont leurimportance dans lecadre de la gestionde la ville. Vous

nous réunissez surtout pour masquerl’intégration de Monsieur Karmandans l’exécutif municipal. Tous ceuxqui sont ici ont encore en mémoire ladéchirure qui s’est opérée entre la listede Monsieur Ralite et la liste de Mon-sieur Karman. Deux gauches, maisdeux gauches différentes. Deuxvisions de la société. Et aujourd’hui,ces deux visions très différentes ont eula volonté de se rassembler. Je croisque ce n’est pas respecter la volontédes habitants d’Aubervilliers. C’esttrahir ceux qui ont voté pour chacunde vous. C’est masquer les difficultésde la gauche, en particulier du particommuniste sur cette ville pour, à tra-vers une façade, tenter de recoller les

morceaux d’un édifice déjà par terre.Après l’élection d’un Maire par le

conseil municipal, sans qu’il ait étéchoisi par les habitants, aujourd’huivous nous présentez un spectacle bienmalheureux pour tout le monde. Cen’est pas cela qu’attendent les Fran-çais, ce n’est pas cela qu’attendent noshabitants. Faire élire par un conseilmunicipal 4 nouveaux mairesadjoints relève du mépris des électeurset ne peut être que perçu par chacuncomme une énième manœuvre.

Le groupe que je représente ici nes’associera pas à ce dévoiement de ladémocratie et donc ne participera pasau vote.

Françoise Giulianotti(Auber-Progrès)

L’intégration dansla majorité muni-cipale d’un groupeminoritaire n’estque la conclusiond’une année 2003mouvementée. (...)

Ce fut tout d’abord l’élection surprised’un nouveau maire. Aujourd’hui cesont 4 nouveaux adjoints que l’onnous propose d’élire. L’adjonction deces 4 adjoints au Bureau municipal,postes qui sont exclusivement réservésà la majorité est une opération poli-tique afin de préparer les prochainesmunicipales. Croyez-vous que lesAlbertivillariens vont s’y retrouver ?

Ces élections me paraissent bienloin de leurs préoccupations quoti-diennes.

Abderrahim Hafidiet Sophie Mathis

ont été élusmaires-adjoints,

sans modifier lesresponsabilités

qu’ils exerçaienten tant que conseillers

municipauxdélégués.

La municipalitéMaire : Pascal Beaudet, PCFCoordination du travail municipal 1er adjoint : Gérard Del-Monte, PCF Gestion du patrimoine communal 2e adjoint : Jacques Salvator, PSJeunesse - Politique de la Ville3e adjoint : Jean-François Monino, VertsCirculation - Sécurité routière Stationnement 4e adjoint : Josette Dupuis, PCFAction sociale et Solidarité5e adjoint : Carmen Cabada Salazar, PSRetraités - 3e âge - Gérontologie6e adjoint : Lucien Marest, PCFCulture et Relations internationales7e adjoint : René François, PersonnalitéCommunication - Vie associative - Citoyenneté - Vie des quartiers 8e adjoint : Bernard Vincent, PSPrévention et Sécurité des personnes et des biens - Police municipalePrévention spécialisée9e adjoint : Laurence Grare, PCFSanté - Prévention sanitaire et Handicapés10e adjoint : Mériem Derkaoui, PCFSports11e adjoint : Evelyne Yonnet, PSAménagement - Urbanisme - Habitat12e adjoint : Eric Plée, PCFPersonnel - Administration générale - Evaluation des services rendus à la popula-tion - Restauration sociale collective -Enseignement secondaire et supérieur13e adjoint : Bernard Orantin, PCFRelations publiques - Informatique14e adjoint : Brahim Hedjem, PS Emploi - Insertion Formation professionnelle15e adjoint : Sophie Mathis, VertsEcologie urbaine - Economie solidaire16e adjoint : Abderrahim Hafidi, PRGEnfance17e adjoint : Jean-Jacques Karman,Faire mieux à gauche (PCF) Finances18e adjoint : Patricia Latour, Faire mieux à gauche (PCF)Enseignement maternel et primaire.

Conseillers municipaux déléguésMalika Ahmed, Personnalité, (ex-MDC)Petite enfance - Nouvelles technologiesNathalie Buisson, PCF LogementJacqueline Sandt, PS Commerce et artisanatMarc Ruer, Faire mieux à gauche (PCF)Suivi des questions de la proprété

Suite à la déclaration de Jean-JacquesKarman, le maire a repris la parole pourpréciser d’une part qu’au sein de lamajorité tous les adjoints sont à égalité,que d’autre part les finances de la villene nécessitent aucun audit.

14 ● A U B E R M E N S U E L n° 135,janvier 2004I N T E R C O M M U N A L I T É

QUALITÉ DE VIE ● Aubervilliers et Plaine Commune donnent la priorité au nettoiement

Un plan propreté renforcéPlus de moyens et une réorganisationdu travail deséquipes duNettoiement,Aubervilliers s’engagedans un planambitieux pouraméliorer lapropreté. Unnouveau dispositifsoutenu par PlaineCommune qui a faitde cette questionune priorité à traiterdans toutes les villesde l’agglomération.

Ceux qui étaient gaminsdans les années 70 se sou-viendront des Beurks à latélé. Plus récemment, ce

sont les vignettes Crados qui ont faitfureur dans les cours d’école. DesBeurks ou des Crados, il y en a par-tout. Il y en a même un qui som-meille en chacun de nous. En joggingou en costume-cravate, jeune oumoins jeune, il balance par terre unpapier gras alors qu’une poubelle est àtrois mètres. Il laisse son chienprendre ses aises sur le trottoir. Etc. « Quand on voit l’état de certainesrues quelques heures après leur net-toyage, il y a de quoi être mécon-tent », constate Henri Clément, leresponsable du nettoiement sur lacommune. « Les gens n’ont mêmepas le temps de les voir propres. Ducoup, ils râlent. Et ils ont raison. »

Sauf que tout le monde estd’accord pour dire que la ville n’estpas assez propre… et tout le mondeen rejette la faute sur les autres ! Unpeu plus de civisme ne ferait de mal àpersonne. Campagnes de sensibilisa-tion, interventions dans les écoles, cevolet éducatif ne sera pas absent duplan propreté que la Ville et PlaineCommune viennent de mettre enplace conjointement. Un travail quiportera ses fruits sur le long terme.

Pour autant, très clairement, le dis-positif vise à améliorer la situation dèsmaintenant. La ville est plus salie.Alors, il faut plus et mieux la nettoyer.Le maire Pascal Beaudet l’annonçaitrécemment dans Aubermensuel.

Toutes les rues nettoyées quotidiennement

Concrètement, qu’est-ce qui chan-ge ? Henri Clément détaille : « Doré-

● Un service pour les entreprises, les commerçants et artisans

Professionnels, faites collecter vos déchets industriels

Une volonté de transparence

Pour que chacun puisse juger dutravail accompli par les équipes

du Nettoiement, d’épaisses bro-chures ont été distribuées dans lesboutiques de quartier. Pour chaquesecteur concerné, elles recensent,rue par rue, les heures d’interven-tion pour le balayage manuel, lesjours de passage des engins méca-niques, les circuits d’intervention le week-end, etc. Un documentcomplet mais facilement lisible,consultable par tout habitant. En cas de réclamation, les habi-tants sont invités à téléphoner au01.48.34.80.39 (de 7 h 30 à 12 het de 13 h 30 à 17 h). « On sedéplace systématiquement », préci-se Henri Clément. Un courrierpeut également être adressé àl’Unité territoriale Propretéd’Aubervilliers, Hôtel de Ville, 2, rue de la Commune de Paris. Le dispositif sera évalué sur les prochains mois et fera l’objet deréajustements si nécessaire

Comment se débarrasser

de vosencombrants

Votre vieille télé vient de rendrel’âme, votre frigo ne descend

plus en dessous de 20°C, lemoment est venu de s’en séparer.Mais pas n’importe comment !Larguer un de ces « monstres »(électroménager ou meubles maispas de gravats ou de produits dan-gereux) au pied de votre immeubleest interdit. Cela s’apparente à dudépôt sauvage. A moins que vousne le déposiez la veille des jours oùa lieu le ramassage des encom-brants dans votre quartier. La pro-cédure à suivre est très simple.Auparavant, il vous fallait fixer unedate d’enlèvement avec le servicedes Déchets (avec parfois troissemaines de délai). Aujourd’hui, laville est systématiquement qua-drillée avec deux passages mensuelspar quartier. Il suffit donc de savoirquand se font les tournées pour cequi concerne votre rue (les jourssont toujours les mêmes, parexemple, le premier et dernier ven-dredi du mois).

● RENSEIGNEMENTSTél. : 0.800.07.49.04 (appel gratuit)

DéchetterieGratuite pour les particuliers et

très abordable pour les profes-sionnels, la solution déchetteriepermet de se débarrasser de déchetsencombrants ou salissants (gravats,reliquats de chantier). Un centre devrait ouvrir à terme àAubervilliers. En attendant, ladéchetterie la plus proche est àSaint-Denis.

● QUAI DE SAINT-DENIS ETOILES (face au 25 bd de la Libération). Ouverte du lundi au samedi de 8 h à 19 h et le dimanche de 8 h à 16 h.

navant, toutes les rues sont nettoyéesquotidiennement par un cantonnier(80 % des voies précédemment). Enplus, elles bénéficient d’un passagehebdomadaire d’une balayeuse etd’une laveuse mécanique (deux rota-tions par semaine sur le centre). Lesgrands axes qui traversent plusieursquartiers et qui concernent donc plu-sieurs antennes propreté (il y en aquatre sur la ville) sont désormais net-toyés sur toute leur longueur enmême temps. En cas de panne d’unengin, du personnel supplémentaireintervient immédiatement pour finirmanuellement la rue entamée.

Les équipes commencent le travail à7 h 15 du matin et une permanenceest assurée le week-end pour intervenirsur les secteurs prioritaires (autour desstations de métro, des marchés, dans lecentre, etc.). En ce qui concerne lesdépôts sauvages, la fréquence d’enlève-ment a également augmenté. A pré-sent, six camionnettes quadrillenttoute la ville chaque jour. « A signaleraussi qu’une équipe de six inspecteursde salubrité est chargée de retrouver lespollueurs. Une tâche pas évidentemais qui donne des résultats. Si l’indé-licat est identifié, il se voit facturerl’enlèvement du dépôt au prix fort :

● LE NETTOIEMENT EN CHIFFRES

120 agents30 tonnes de déchets collectéeschaque jourQuatre antennes sectorisées (Centre-ville, Heurtault, Maladrerie, Villette/Quatre-Chemins)Une unité d’intervention pour lesespaces extérieurs de l’OPHLM13 balayeuses et laveuses1 200 corbeilles à papier installées en deux ansPassage quotidien dans toute laville pour ramasser les dépôts sauvages.

● RENSEIGNEMENTSTél. : 0.800.07.49.04 (appel gratuit)

300 € le m3. Un tarif qui en a dissuadéquelques-uns de recommencer.

Reste, malgré tout, un point noir :la zone industrielle autour de la Ported’Aubervilliers. Là, les volumes sonttrop importants pour intervenir avecles moyens habituels. « Avec PlaineCommune et en collaboration avecSaint-Denis, nous envisageons demettre sur pied une unité territorialequi s’occuperait spécifiquement de laPlaine », indique Henri Clément.

Des efforts supplémentaires donc.Mais, bien évidemment, tout cela nedonnera des résultats durables que sila population y met aussi du leur…

Désormais, la ville entière bénéficie d’un passage hebdomadaire des balayeuses et des laveuses.

Les industriels le savent, la loiimpose une réglementation trèsstricte en matière d'élimination

des déchets dont la charge revient « à la personne (ou à l'établissement)qui les produit ou les détient ». Il estdonc interdit, sous peine de fortesamendes, de s'en débarrasser en lesstockant sur le domaine public.

En dessous de 1 100 litres parsemaine, pas de problème, ces déchetsd'activités (non toxiques et non dan-gereux) sont ramassés via la collectedes ordures ménagères. Au-delà, l'en-treprise doit faire appel à un servicespécialisé. Soit en sollicitant un prestataire privé, soit en passant uneconvention avec la communauté

d’agglomération. En effet, depuisl’année dernière, Plaine Communepropose ce service aux entrepreneurs,artisans et commerçants.

12,50 € le m3 enlevéQu’est-il proposé dans ce contrat ?

La mise à disposition de conteneurssupplémentaires (de 240 à 750 litres,identifiés par des macarons bordeaux)et un ramassage hebdomadaire régu-lier (deux, trois ou quatre passages parsemaine). Pour pouvoir en bénéficier,l’entrepreneur devra s'acquitter d'uneredevance d'un montant forfaitaire de 12,50 € du m3 collecté. Un tarifvolontairement peu élevé. A titred’exemple, un bac supplémentaire de

340 litres collecté trois fois par semai-ne reviendra qu’à 165 € par trimestre.

Le signataire de la convention s'en-gage à payer la redevance, trimestriel-lement et à terme échu. D'une duréede trois ans, le contrat est résiliablepar lettre recommandée à sa dateanniversaire.

Articles : Frédéric MedeirosPhotos : Willy Vainqueur

RÉFÉRENDUM ● Les Courneuviens ont voté pour Plaine Commune

Bienvenue voisins !C’est désormais officiel, La Courneuve va rejoindre la communauté d’agglomérationqui réunit déjà Aubervilliers, Saint-Denis,Epinay, Pierrefitte, Villetaneuse, Stainset l’Ile-Saint-Denis. Une arrivée qui se feraau 1er janvier 2005.

C’est un oui franc. Le 7 décembre, à l’occasiond’un référendum d’initiati-ve locale organisé par

la municipalité de La Courneuve,78,31 % des votants se sont pronon-cé en faveur du rattachement de leurville à Plaine Commune. Avant laconsultation qui n’avait qu’une valeurconsultative, le maire, Gilles Poux(PCF), s’était engagé à suivre le choixde sa population quel qu’il soit.

Le 18 décembre, le conseil munici-pal a donc officiellement fait acte decandidature pour intégrer la commu-nauté d’agglomération. Un an dedélai sera nécessaire pour préparercette arrivée effective au 1er janvier

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A U B E R M E N S U E L n°135, janvier 2004 ● 15I N T E R C O M M U N A L I T É

AMÉNAGEMENT ● Projet pour un nouveau pont et une avenue Victor Hugo requalifiée

De nouvelles voies pour la Porte d’Aubervilliers

création de ce centre. Si tout sedéroule comme prévu, le premierpermis de construire sera délivré enjanvier 2005.

Le quartier qui émergera surd’anciennes friches industrielles seradoté de nouvelles voies et la rue de la

En juin, deux nouvelles enquêtespubliques porteront sur la construc-tion d’un centre commercial et sur lesinstallations classées. En octobre, laCDEC (Commission départementalesur les équipements commerciaux)sera amenée à se prononcer sur la

A lors que l’enquête publi-que sur la révision duPlan d’occupation des solsvient à peine de s’achever,

une nouvelle concertation sur le futurquartier Canal-Porte d’Aubervilliersva débuter. Cette fois, il s’agit dedébattre du projet de requalificationde l’avenue Victor Hugo et de la créa-tion d’un nouveau pont sur le canal.

Avouons-le, il n’est pas toujoursfacile de suivre le déroulé des opéra-tions en ce qui concerne la Ported’Aubervilliers. Vu l’ampleur du projet, rien moins que la création àl’horizon 2007 d’un nouveau quartierde 17 hectares à la frontière de la ville,les procédures d’urbanisme à suivresont nombreuses et complexes. Dansce dossier phare, qui est porté à la foispar Aubervilliers et par Plaine Com-mune, un échéancier a été fixé. Ils’étale sur plus de deux ans, c’est letemps nécessaire pour affiner lesfuturs aménagements dans lesmoindres détails, concerter la popula-tion et obtenir les autorisations pourdémarrer des travaux.

Deux nouvelles enquêtes publiques en juin Plus de la moitié du chemin a déjà

été fait. Et la dernière partie s’engage.Les conclusions du commissaire-enquêteur sur la révision du POSseront dévoilées le 20 janvier. Dans lafoulée, Plaine Commune devraitapprouver le dossier de réalisation dela Zone d’aménagement concerté.

Le gros point noir, c’est l’avenueVictor Hugo. La circulation y est déjàpénible, on imagine ce que cela pour-rait donner avec un flux d’automo-biles supplémentaire. Techniciens et habitants tomberont aisémentd’accord sur la nécessité de requalifiercet axe. La question est de savoircomment. Comment concilier laplace de la voiture, celle du bus dontil est prévu qu’il dispose d’un couloirprotégé, et celle du stationnementindispensable pour le maintien del’activité économique dans le secteur ?Il faut le dire, les difficultés actuellessont principalement le fait des gros-sistes et de leurs livraisons qui empiè-tent sur l’espace public. L’idéal seraitsans doute que tout ou partie de cetteactivité déménage sur la zone indus-trielle et soit remplacée par desbureaux. Reste à les convaincre. Desscénarios sont à l’étude.

L’autre voie dont il faudra discutern’existe pas aujourd’hui. En fait, ils’agit d’un pont qui serait construitdans le prolongement de la rue PierreLarousse et qui permettrait de relier le secteur de la Villette au nouveauquartier. Une ouverture qui auraitl’avantage de délester le pont deStains et qui faciliterait l’accès deslieux pour toute la partie est de laville. Un aménagement essentielpuisque l’endroit a vocation à devenirun espace de loisirs, de commerces et de promenade fréquenté parl’ensemble de la population.

Frédéric Medeiros

2005. Avec huit villes membres, Plaine Commune dépassera alors labarre des 300 000 habitants (307 530exactement). Une taille imposantequi ne devrait plus évoluer sauf siSaint-Ouen se décide un jour àrejoindre une union qui, désormais,s’étend sur l’ensemble du bassind’emploi et d’habitat du nord-ouestdu département.

Comme à Stains et à l’Ile-Saint-Denis en 2002, la municipalité de La Courneuve avait choisi d’ouvrir lescrutin aux habitants de nationalitéétrangère (1/4 de la population). « C’est un référendum qui engagel’avenir de la ville. Il nous apparaîtjuste que tous ceux qui y vivent puis-sent en décider », expliquait GillesPoux. Illégale au regard des textesactuels, la délibération de la munici-palité portant sur l’organisation duréférendum avait été annulée par letribunal administratif saisi par le préfet. Les élus de La Courneuven’ont pas voulu céder pour autant. « Même sans valeur juridique, ce

scrutin avait bien plus de sens commeça », indique l’un eux. Un avis visible-ment partagé puisque 700 habitantsde nationalité étrangère ont glissé un bulletin dans l’urne. Au total, 4 000 personnes se sont exprimées.

Le choix de La Courneuve a été

salué comme il se doit par les villes del’agglomération. Notamment du côtéd’Aubervilliers qui voit d’un très bonœil sa voisine immédiate s’installer àla table commune. Une sorte derééquilibrage de la carte qui permettrade faire avancer des dossiers spéci-

4 000 personnes, dont 700 habitants de nationalité étrangère, se sont exprimé lors du référendum organisé à La Courneuve le 7 décembre dernier.

L’avenue Victor Hugo, actuellement très encombrée, devra être réaménagée en profondeur pour permettre la desserte du nouveau quartier.

Gare refaite et élargie à 30 mètres servira d’axe principal. Reste, en péri-phérie de Zac, à revoir les accès dufutur quartier. C’est l’objet de laconsultation qui va être menée cesprochaines semaines auprès de lapopulation via les comités de quartier.

fiques à cette partie sud du territoire.Comme le devenir du conservatoirede musique, les perspectives de pro-longement de la ligne 12 du métrovers La Courneuve ou le projet derequalification de la RN2.

Frédéric Medeiros

16 ● A U B E R M E N S U E L n° 135, janvier 2004D É B A T

Enseignement● CLASSES DE NEIGEA Saint-Jean d’AulpsLe 1er séjour aura lieu du vendredi 16 janvier au jeudi 5 février.Il concerne les classes de CM1/2 de Sylvie Jeannin, école Babeuf ; de CM1 Bde Stéphanie Peyronneaud, école Eugène Varlin ; de CM2 A de Julie Bot,école Joliot Curie ; de CM2 C de ArnaudLeduc, école Jules Vallès.Le 2e séjour aura lieu du mercredi 17mars au mardi 6 avril.Il concernera les classes de CM1 A de Leila Ouni, école Jules Guesde ; de CM1 A de Laurent Beulier, écoleCondorcet ; de CM1 A de Flavia Michel,école Albert Mathiez ; de CM2 B deMariama Sadio, école Honoré de Balzac ;de CM1 A de Najata Eddardi, école Victor Hugo ; de la CLIS de Jean-PaulLacour, école Victor Hugo ; de CM2 A deDominique André, école Firmin Gémier.Au total 236 élèves bénéficieront deces classes de neige.

Enfance● AGENDA DES FRANCASL’association des Francas de Seine-Saint-Denis a édité son agenda 2004.Bilingue (français-anglais), il est illustrépar les 128 affiches lauréates duconcours d’affiches sur les droits del’enfant. Cette année, le concours étaitinternational. 6 747 participants issus de 12 pays ont réalisé 1 995 affiches surle thème « Un monde à partager, desdroits à faire bouger ».> FrancasTél. : 01.41.60.13.00www.francas93.ass.frPrix : 6 € (plus frais de port)

Orientation● 28e SALON DE L'ADREPL’Adrep aide les familles et les 15-20 ans à répondre aux questions :prépa, Deug, BTS, alternance... ? Quels sont les métiers d’avenir ? Des conseillers d’orientation, des profes-sionnels, les chambres de commerce...informent sur les filières, l’enseignementsupérieur et la vie professionnelle.> Espace ChamperretPorte de ChamperretVendredi 30 janvier (13 h - 18 h 30)Samedi 31 janvier (10 h - 18 h)Tarif : 5 €

Vite dit INITIATIVE ● Jusqu’en février, le débat national sur l’avenir de l’Ecole se poursuit

Un débat qui vient d’en hautLuc Ferry en a fait une grande opération de communication. Faut-il ou non y participer ?

Les avis sont partagés. D’autant que le questionnaire proposé donne à certains la sensation que tout est joué d’avance.

Pour Serge, prof depuis 20 ans,la question a été vite tran-chée : « J’ai décidé de boycot-ter ce pseudo débat. Ferry

nous dit qu’il doit servir à alimenterun projet de loi sur l’Ecole prévupour la fin de l’année. Je n’y crois pas.Tout est joué d’avance. Des proposi-tions, on en a fait au printemps, etaucune n’a été retenue ! »

C’est vrai que quand on lit la pla-quette du ministère... Luc Ferry abeau signer un texte où il évoque une initiative « élaborée en touteindépendance et de manière plura-liste », la suite laisse un peu perplexe.Surtout quand on découvre le détaildu questionnaire qui sert de base à laconcertation. Quand, sous le chapitre « Faire réussir les élèves », il est évoquéune meilleure organisation de l’orien-tation. Quand, sous le chapitre « Définir les missions de l’Ecole », ilest souligné qu’il faut mieux prendreen compte la diversité des élèves et, àla suite, qu’il faut améliorer l’organi-sation de la voie professionnelle, lepoint d’interrogation a l’air de pureforme. Et d’aucuns voient derrière cesaffirmations déguisées la mort pro-grammée du collège unique.

Une initiative qui n’a pasattiré les foules

Malgré ces soupçons, certains ontvoulu donner leur avis. « C’est quandmême une occasion de s’exprimer »,indique cette maman dont le fils est à l’école élémentaire Firmin Gémier.Une vingtaine de personnes ici, unetrentaine là, le « grand débat natio-nal » n’a pas drainé les foules. Commece 9 décembre au collège Jean Moulinoù l’assistance est plutôt réduite.N’empêche, la discussion s’avère inté-ressante. Sans doute parce que les par-ticipants débordent vite du question-

naire auquel ils sont censés répondrepour évoquer la vie du collège.

Claude, professeur de français,s’interroge sans tabou : « Aujourd’hui,on accorde trop de place à l’éducationet pas assez à l’instruction. Prendrevingt minutes pour expliquer à desélèves comment se tenir en classe, c’estautant de temps de perdu pour trans-mettre des connaissances. » Ce rapportdifficile à l’autorité, ce quotidien faitde recadrages permanents, Clauden’est apparemment pas le seul ensei-gnant à le vivre mal. Des pistes pouraméliorer la situation ? Renforcer letravail d’équipe et réduire la taille du

collège pour y développer des rapportsplus humanisés. C’est le souhait desprofs, c’est aussi celui des parents.Même si « cela pose immanquable-ment la question des moyens. Unsujet que ne veut justement pas aborder le gouvernement », relève EricPlée, le maire-adjoint à l’Enseigne-ment. « Surtout qu’il vient de réduireles fonds sociaux pour les élèves dontles familles sont en difficulté », précisela directrice de la Segpa.

« Il faudrait mettre en place un système de péréquation pour que laSeine-Saint-Denis, le département leplus jeune de France, et donc celui

qui représente le plus l’avenir, bénéfi-cie d’un investissement soutenu de lapart du reste du pays », imagine àhaute voix, Mériem Derkaoui, ladéputée suppléante d’Aubervilliers.

Autre intervention, celle de laconseillère générale Nathalie Buissonqui plaide pour qu’une plus grandeplace soit donnée aux parents au seinde l’école. Blandine, une maman, luidonne raison : « On nous laisse tropdevant la porte. »

C’est Maïmouna, une élève de 3e,qui a le mot de la fin : « On a besoind’être plus soutenu pour réussir. »

Frédéric Medeiros

Parmi les différentes rencontres, celle qui s’est déroulée au collège Jean Moulin. Intéressante parce qu’elle adébordé du questionnaire de Luc Ferry pour s’intéresser à la vie concrète de l’établissement.

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Courriers des lecteursA propos

des poubellesSI J’AI BIEN COMPRIS L’ARTICLE : « Dunouveau pour les poubelles » parudans Aubermensuel n° 134 à proposdes privilégiés qui bénéficient de laprestation de sortie et de rentrée desconteneurs (la copropriété où je résidebénéficie de cette prestation actuelle-ment).

L’article précise « financée par la taxesur les ordures ménagères qui est payéepar tout le monde, cette prestation neprofitait qu’à une partie de la ville ».Donc suite à cette décision d’annulercette prestation, la copropriété prenddes dispositions ce qui se traduit parune charge supplémentaire importantede 2 652 € (17 400 F) annuellementsupportée par 12 usagers.

Soit !!! Mais normalement le coût de la taxe sur les ordures ménagèresdevrait être diminuée du fait de cetteprestation supprimée.

Alors à quand la réduction de lataxe ? Ou autre suggestion : Générali-ser cette prestation à l’ensemble desusages de Plaine Commune.

V. B.Rue Hélène Cochennec

Comme l’indiquait l’article d’Aubermen-suel, Aubervilliers a la particularitéd’être la seule ville de la communautéd’agglomération à bénéficier de la sortieet de la rentrée des conteneurs. Il estaussi exact que seule une partie de laville est concernée par cette prestation. Pour autant, cela ne justifie pas quecette prestation ne soit plus assuréedans l’avenir.C’est pourquoi nous avons demandé àPlaine Commune d’examiner la possibili-té de maintenir ce service, voire de legénéraliser aux autres villes, ou si cetteprestation ne pouvait pas être mainte-nue, qu’elle soit compensée par la nonaugmentation de la taxe d’enlèvementdes ordures ménagères. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés des suites à donner à ce dossier.

La municipalité

La place au véloA LA SATISFACTION DE VOIR CE PRO-JET en cours de réalisation, je m’inter-roge de la place que l’on a prévuepour la circulation et le stationne-ment des vélos. Les plans des travauxmentionnent un couloir de bus ensite alterné. Les vélos y auront-ilsaccès ? Dans le numéro de décembre

d’Aubermensuel, dans l’article consa-cré à ce sujet, il n’est à aucun momentmentionné l’intérêt de certains Alber-tivillariens (même en minorité) à uti-liser d’autres moyens de locomotionroutier que le bus ou la voiture. Ilserait pourtant adapté d’en parler encette période.

A. D. Passage des Roses

Concernant l’avenue de la République,les couloirs de bus en site propren’auront pas vocation à être utilisés parles cyclistes. Contrairement aux artèresparisiennes qui sont d’une largeur suffi-sante pour accueillir des couloirs àdouble usage, cette solution n’était pasenvisageable à Aubervilliers. La RATP estime à 4,5 mètres la largeurnécessaire d’un couloirpour qu’il puisse êtreemprunté en sécurité à lafois par des bus et desvélos. Pour en réaliser decette dimension sur l’ave-nue de la République, ilaurait fallu sacrifier unepartie des trottoirs audétriment des piétons etdes devantures commer-ciales. Nous n’avons pasfait ce choix. D’autant qu’à

une piste cyclable sur une voie trèsempruntée, nous préférons l’option plussécure d’un itinéraire bis pour les vélosqui viendrait se greffer en parallèle desgrands axes. C’est une de nos préoccu-pations pour les années à venir. Lavolonté municipale de rééquilibrerl’espace public au profit de tous lesmodes de déplacements (et plus exclusi-vement de l’automobile) s’inscrit dansune vision à long terme. A la fin du mois, une première esquissede ce que pourrait être un itinéraire de pistes cyclables sera présentée auxélus. Sa mise en place se fera au fur et à mesure des réaménagements devoirie.

Jean-François Monino, maire-adjoint aux Transports, à la

Circulation et à l’Environnement

Vite ditSUITE DES TRAVAUX

AVENUE DE LA RÉPUBLIQUE

Deux nouvelles tranches de travauxcommenceront en janvier. A partir du 6 et jusqu’au 29 mars (60 jours) : de la rue Karman à la rue des Citéscôté impair. A partir du 28 janvier au 23 mars (40 jours) : de la rue desCités à la rue Barbusse côté impair.Une nouvelle phase d’abattage estégalement prévue (50 arbres). Les replantations interviendront au printemps.Pour informer la population sur lestravaux en cours, le bus-expo de Plaine Commune stationnera Place dela Mairie les samedis 17 et 24 janvierde 9 h 30 à 12 h 30. Par ailleurs, un comité de suivi du chantier seramis en place avant la fin du mois. Avec des élus, des techniciens et des habitants (deux représentants dechaque conseil de quartier traversépar l’avenue).

● CORRECTIFDans le dossier d’Aubermensuel (n° de décembre) consacré à l’ave-nue de la République, les illustra-tions de la requalification ont étéréalisées par l’agence E.N.X pour lecompte de Plaine Commune.

A U B E R M E N S U E L n°135, janvier 2004 ● 17L A T R I B U N E

● Élus communistes et républicains● Groupe communiste Faire mieux à gauche

Pour Aubervilliers !

Le maire communiste Pascal Beaudet et le groupe com-muniste et républicain d’un côté, Jean-Jacques Karmanet le groupe communiste « Faire mieux à gauche » de

l’autre, ont exprimé le souhait de « faire bouger les choses » etde faire renaître l’espoir en recherchant les bases pour une ges-tion commune, dans l’intérêt de la population d’Aubervilliers.

Ce n’est un secret pour personne qu’il existe, depuis desannées, deux groupes communistes au sein du Conseil muni-cipal d’Aubervilliers. Les raisons de leur existence propre nesont pas artificielles. Elles sont liées à des analyses et desapproches différentes de la réalité de notre ville et de la poli-tique nationale, différences que chacun a pu constater lors desélections.

La non-constitution d’une liste d’union de toute la gauchelors des élections municipales, a abouti à ce que le groupe com-muniste « Faire mieux à gauche » soutenu par la Gauche Com-muniste et Convergence Démocratique, représentant 26,5 %des électeurs, se retrouve dans l’opposition municipale.

Cette situation n’est satisfaisante que pour la droite dont lesreprésentants nationaux, en accord avec la communauté européen-ne, s’acharnent contre les acquis populaires et démocratiques.

Cette initiative, de recherche un accord, est fondée sur leréalisme. Chacun connaît les positions des uns et des autres.Après plusieurs rencontres, nous avons considéré, ensemble,qu’il y avait assez de points de convergences pour passer unaccord de gestion, notamment sur les questions d’un logementpour tous, de la démocratie et des finances locales, tout enenrichissant le « Contrat municipal ».

Cet accord de gestion n’efface pas les approches politiquesdifférentes. Chacun garde sa personnalité, son originalité et saliberté d’exprimer ses positions.

Compte tenu de la répartition des responsabilités après lesdernières élections municipales, il n’est pas possible d’appli-quer, aujourd’hui, la proportionnelle au bureau municipal.Donc, l’élargissement du bureau municipal au groupe com-muniste « Faire mieux à gauche », se fera sur la base de 2 maires adjoints et de 1 conseiller municipal délégué. La règlede l’égalité entre tous les maires adjoints et les groupes de lamajorité, sera respectée. Les deux groupes communistess’engagent à être respectueux et loyaux entre eux dans le cadrede la gestion de la ville.

Cet accord politique a pour seul but de mieux répondre auxattentes des habitants. Nous pensons qu’il favorisera notre tra-vail commun pour l’avenir de notre ville.

Aubervilliers le 16 décembre 2003Le groupe communiste et républicain

Le groupe communiste « Faire mieux à gauche »

● Élus socialistes et républicains

Le droit de choisir l’avenirLORS DU DERNIER CONSEIL MUNICIPAL, lesélus socialistes et républicains ont demandéla création d’une mission d’information surl’avenir du Fort d’Aubervilliers, en applica-tion de la loi sur la démocratie de proximitéde février 2002. Les interrogations qui por-tent sur le projet de vélodrome, sur le Méta-

fort, sur les jardins ouvriers, et sur la décontamination del’ancienne caserne militaire inquiètent bon nombre de nosconcitoyens. Il est devenu indispensable de mettre à plat toutesles informations disponibles, d’interpeller fermement l’Etat etl’ensemble des partenaires concernés, pour revaloriser un terri-toire de 26 hectares aujourd’hui inexploité.

Nous portons cette revendication depuis des années. Aprèsavoir obtenu la dépollution du Fort d’Aubervilliers, l’article 8de la loi précitée nous donne l’opportunité d’imposer ce débatau Conseil municipal.

Avec cette initiative nous souhaitons créer une prise deconscience et préparer l’avenir d’un quartier rénové, mêlantactivités, habitat diversifié, équipements culturels et sportifs,jardins ouvriers et parc urbain. Ce nouveau quartier pourraitdevenir une véritable entrée de ville, ouverte sur le nord, sur laSeine-Saint-Denis, en complémentarité avec la Porte d’Auber-villiers, ouverte sur Paris.

En ce début d’année, les élus socialistes et républicainsJacques Salvator, Carmen Cabada-Salazar, Bernard Vincent,Brahim Hedjem, Jacqueline Sandt, Jacques Monzauge, DeniseSaulnier, Daniel Garnier, Elisabeth Eyraud et Hanne-VanessaKélébé, se joignent à moi pour vous adresser, à toutes et tous,des vœux de bonheur personnels et familiaux.

Evelyne YONNETMaire-adjointe déléguée à l’urbanisme et à l’habitat

Vice-présidente de l’OPHLM

● Les Verts

Dur pour les faibles, faible pour les plus forts

AU NOM DE QUOI ROGNE-T-ON SUR LESAIDES AUX CHOMEURS en fin de droit ?Quel principe préside à la mise en placed’un RMA (revenu minimum d’activité)qui obligera des gens à travailler dans uneprécarité institutionnalisée au seul profitd’employeurs subventionnés pour exploiter

cette main d’œuvre quasi gratuite ?Pourquoi supprime-t-on des fonds qui permettent de payer

la cantine à des lycéens et à des collégiens dont les familles sonten grande difficulté ?

Pourquoi a-t-on liquidé les emplois jeunes ?Je pourrais poursuivre la liste, elle est longue comme le bras.

Pour justifier ces mesures antisociales, le gouvernement avancedeux arguments. Le premier est d’ordre conjoncturel : à caused’un contexte économique défavorable, le budget de l’Etatdoit être resserré. Le deuxième participe d’une vision structu-relle : il s’agirait de remettre au goût du jour la valeur travaildans notre société pour lui redonner sa compétitivité.

Ce discours est parfaitement hypocrite. D’une part parceque le contexte difficile n’empêche pas certains cadeaux fiscauxaux catégories les plus privilégiées.

D’autre part, parce que la France, selon les dernièresenquêtes, demeure l’un des pays les plus productifs de la pla-nète avec un salariat dont le rapport coût/technicité s’avère desplus intéressants pour les employeurs.

La réalité est plus triviale. Imprégnés d’une culture néo-libé-rale érigée en dogme, Raffarin et les siens sont durs pour lesfaibles et faibles pour les plus forts.

L’affaire du voile est d’ailleurs symptomatique du manquede volonté réelle de ce gouvernement d’investir dans les ban-lieues. Il légifère sur les effets d’un repli identitaire engendrépar la frustration sociale mais se garde bien de faire tomber lesmurs des ghettos.

Vous en voyez beaucoup des Français d’origine maghrébineou africaine vivre dans les beaux quartiers ?

Cette droite au pouvoir est la première à défendre un certaincommunautarisme !

Notre ville, la Seine-Saint-Denis pâtissent de cette logique.Subissent une politique qui, si l’on n’y prend garde, lescondamnera à une relégation permanente.

Souhaitons-nous une année 2004 de résistanceJean-François MoninoPrésident des élus Verts

● Auber Progrès Alliance des générations

Meilleurs vœux à tous AU NOM DU GROUPE « Auber Progrès,Alliance des générations », je vous adressetous mes meilleurs vœux, que 2004 voitcesser l’exode des anciens Albertivillariens.Que chacun trouve du bonheur et que lamorosité ambiante qui règne sur notre ville,disparaisse peu à peu. Comme à l’accoutu-

mée, il n’est pas possible, aux responsables de groupe de laminorité, de bénéficier des cartes de vœux fournies à la majori-té municipale. Chacun ici, de ce fait, pourra constater lemanque de démocratie.

Pour ce qui est de la morosité ambiante, le problème ducommerce local est un sujet de préoccupation. Prenons le mar-ché du centre et la rue Ferragus, devenue piétonne les jourssans marché : c’est un parking de surface. La rue Ferragus estmorte. Lors de la construction de la nouvelle halle, nous étionspleins d’espoir…

Or que constate-t-on aujourd’hui ? Les règles d’hygièneeuropéennes (soi disant impossibles à respecter sous l’anciennehalle), ne le sont pas sous la nouvelle : marchandises nonsituées dans des comptoirs réfrigérés. Parfois, il n’y a pas quede l’alimentaire sous le marché couvert (contrairement à ce quim’a été répondu lors du conseil municipal d’octobre). Achaque marché nous rencontrons dans les allées des « mar-chands » de faux Lacoste, sacs, ceintures et montres de faussesmarques. Doit-on le tolérer ? Lors de la précédente mandatu-re, la pensée dominante était de relever le niveau commercialdu marché central. Où en est-on aujourd’hui ?

Dans un prochain article, je reparlerai de l’activité commer-ciale locale.

Françoise Giulianotti

● Union du nouvel Aubervilliers

J’ai fait un rêve :Aubervilliers en Province

LA VIE EST DURE EN BANLIEUE PARISIENNEmais particulièrement à Aubervilliers cartous les jours nous subissons les attaquesliées à un cadre de vie déplorable.Notre ville pour certains quartiers n’a pasévolué depuis la libération. C’était il y a 58 ans.

La propreté de notre ville est tout aussi déplorable. Nous lerépétons à chaque fois que nous pouvons nous déplacer dansles artères de notre commune.

Les difficultés sociales, de logements, pour trouver desplaces en crèche, sont autant d’éléments qui créent des pertur-bations et un stress grandissant pour chacun des habitants denotre ville.

Cela peut changer. D’autres l’ont démontré il y a déjàquelques années. Issy les Moulineaux, en bordure de Paris,était une ville de banlieue sur laquelle personne ne se retour-nait. Elle est devenue une ville économique qui a su générerdes emplois et laisser la possibilité à tout citoyen, quel que soitson niveau de vie, de pouvoir se loger.

A Aubervilliers nous pouvons faire évoluer notre ville petit àpetit en quelques années. Pour cela il faut changer de politiqueet il faut faire que chacun ait son espace de vie et que chacunretrouve les marques de la vie en société. C’est cela la vie deprovince, la vie provinciale, c’est la solution anti stress et nouspourrons la trouver si nous avons une vraie volonté politique àAubervilliers.

Le Groupe Union du Nouvel Aubervilliers est là pour cela.J’AI FAIT UN CAUCHEMAR : AUBERVILLIERS…N’a plus aucun édile au conseil municipal élu par le peuple !L’apparition de 4 nouveaux maires adjoints va coûter

230 000 € soit 1 500 000 F par an à la commune déjà finan-cièrement exsangue.

L’Union du Nouvel Aubervilliers vous présente ses meilleursvœux et souhaite à

Chacun d’entre vous une excellente année 2004.Dr Thierry Augy

● Groupe UMP

Adversaire d’hier…collaborateur d’aujourd’hui

EN CE DÉBUT DE NOUVELLE ANNÉE 2004,nous vous présentons nos vœux lesmeilleurs, de santé et de réussite ainsi qu'àvos proches, en ayant une pensée particuliè-re à nos concitoyens les plus démunis, à nosAnciens, à celles et ceux à mobilité réduite,hospitalisés ou bien seuls.

Le dernier Conseil municipal de l'année 2003 a adopté leretour de J.-J. Karman et de sa première colistière P. Latourau sein de la majorité municipale.

L'intégration de cet opposant d'hier à ladite majorité estincompréhensible pour nos concitoyens car empreinte d'illo-gisme et surtout de discrédit politique conséquent pour lamajorité actuelle.

J.-J. Karman qui a combattu Jack Ralite aux électionsmunicipales dernières, en contestant l'exécutif local en placedans sa campagne électorale, n'a cessé de décrier, de vilipendercette majorité actuelle et passée en dénonçant le bilan de cettedernière, preuve à l'appui.

Maintenant, J.-J. Karman l'adversaire caractérisé d'hier estdevenu le collaborateur d'aujourd'hui.

A cet effet, il dispose d'une délégation de pouvoir attachéeaux finances de la ville excusez du peu signée du maire alorsqu'il a dénoncé la politique exercée par ladite majorité.

Il semble que le mal de vivre d'être dans l'opposition adominé sur ses convictions et idées.

Dans cette affaire, la volonté des électeurs de cette majoritéest encore flouée car ils n'ont pas voté pour un ralliementaprès un peu moins de trois ans de J.-J. Karman, ni le chan-gement de maire en cours de mandat.

Les électeurs de J.-J. Karman n'ont pas voté eux égalementpour un ralliement à l'exécutif local.

Alors dans ce brouhaha épais de politique politicienne, dejeux de théâtre, de trahisons, nonobstant l'expression de lavolonté populaire, c’est-à-dire vous. Je vous laisse juge de cequ'aspire notre ville pour l'avenir.

A vous de choisir ?Slimane DIB

Pdt du groupe Union pour un Mouvement Populaire

Cette tribune des groupes politiques du conseil municipal est placée sous l’entière responsabilité de leurs auteurs, tant au plan éditorial qu’au plan légal. Elle ne saurait donc engager celle de la rédaction.

18 ● A U B E R M E N S U E L n°135, janvier 2004C U L T U R E

Après l’Inde du Sud, mise à l’honneur lors de sa première Rencontre xénophyle, l’association Ethnoart vous propose d’aborder les rivages de l’Argentine, via ses musiques,

ses traditions, ses arts… C’est le 25 janvier prochain à l’espace Renaudie.

DÉCOUVERTE ● Ethnoart vous invite au voyage et à la réflexion

Les Rencontres Xénophiles

Son costume aux couleurs cha-toyantes accroche la lumièretout comme ses longs cheveuxbruns. Sous le regard fasciné

et admirateur du public, la danseuseaux pieds nus ondule gracieusementsur la scène de l’espace Renaudie. Cetaprès-midi du 7 décembre, l’Inde duSud s’y est installée, y déployant sesmusiques, ses traditions, ses cou-tumes... Il y a là des stands, des inter-venants, des documentaires qui défi-lent sur un écran, le tout entrecoupéde mets délicieux proposés au pre-

mier étage et d’intermèdes musicauxet dansés au rez-de-chaussée.

C’est à Ethnoart, une jeune associa-tion d’Aubervilliers, que l’on doitcette escapade indienne. « C’est notrepremière Rencontre Xénophile,explique Martine Mounier, la prési-dente. Le principe est de mettre àl’honneur une culture, l’enjeu estcelui d’offrir une palette assez vaste de points de vue et d’éléments decette culture, dans toute sa complexi-té… » Et le but avoué de toutes cesrencontres rôdées à Montreuil l’année

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Les petites danseuses de l’association des Tamouls d’Aubervilliers participaient à la première Rencontre xénophile.

● ETHNOART77, rue des Cités.Tél. : 06.87.26.43.36www.ethnoart.org-ethnoart@voilà.frAdhésion : 7 €> PROCHAINE RENCONTREDimanche 25 janvier à partir de 16 hThème : L’ArgentineEspace Renaudie27, rue Lopez et Jules Martin.Tarif : 10 €, 6 € (Albertivillariens,demandeurs d’emploi, étudiants), gratuitpour les - de 12 ans et les + de 65 ans.

● PROCHAIN RENDEZ-VOUS Mardi 13 janvier à 20 h 30 > Bar-restaurant La 3e mi-temps 113, rue H. Barbusse. Entrée libre. > Compagnie pour l’artisanat des menteurs 30, rue Heurtault. Tél. : 01.49.37.22.15

● Cabaret Théâtre

Combattre les a priori

Au bout du comptoir, lepatron a les yeux rivés surses « drôles de clients »...Engoncés dans leur vaste

tunique, ils ont vraiment l’air suspect,sans parler de leurs propos. « Je neveux pas d’un compagnon enhaillons, je préfère rester seul avecmon idiotie à moi qui est sacrée ».Lumière. Jeudi 11 décembre, laCompagnie pour l’artisanat des men-teurs avait transformé la salle du caférestaurant La 3e mi-temps en cabaretpour s’entendre, avec la bénédictiondu patron, Bruno Chabbert. Ce soir-

là, on y a traité des discriminations engénéral, et des a priori en particulieren alternant contes et discussions.

Après les premiers sketches assuréspar quatre comédiens, Délia Sartor(qui a peaufiné le concept et joué duviolon), Grégory Manias, SébastienRabbé et Fréderic Deverville, Michaëla pris la relève : « Qu’est-ce que l’apriori dans notre vie quotidienne ? »C’est au tour de la salle de s’animer. Ily a là une vingtaine de spectateursattablés, pleins de bonne volonté. « C’est la peur », lance un anonyme. « C’est le cloisonnement, comme mon

dernière : « Contribuer au développe-ment de la connaissance de l’autre etagir pour un monde égalitaire et soli-daire entre hommes et femmes detoutes origines culturelles. »

Un beau sacerdoce pour lequel lesmembres d’Ethnoart se dévouent,tous talents confondus. Ils sont pho-tographes, réalisateurs, peintres, jour-nalistes, conteuses, anthropologues,sociologues ou globe-trotters…

Réunis au sein d’Ethnoart, ils par-tagent les locaux d’une autre associa-tion, La Villa mais d’ici, qui héberge

« J’ai découvert un jour un disque de Memphis Slim. Depuis ce temps, j’en aientendu et aimé des formes de jazz. Mais quand j’ai besoin d’un petit coup de pouce, c’est vers le blues que je metourne. Ce profond sentiment de bien-être, j’ai eu envie de le partager, et ça a donné Little Lou… »Assis par terre, adossés aux livres,debout contre les rayonnages, les enfantsécoutent Jean Claverie leur raconter la naissance de Little Lou, petit pianiste à la peau d’ébène qu’il fait vivre à traversses bandes dessinées. Le 29 novembre dernier, à l’occasion de la sortie des dernières aventures deson jeune héros, Jean Claverie était depassage à Aubervilliers pour une séancede vente-dédicace très animée dans leslocaux de la librairie Les mots passants. Après une brève présentation de son

parcours, Jean Claverie s’est mis à la batterie. Accompagné d’une formation dejazz, l’auteur de Little Lou a offert auxheureux auditeurs un authentique concertdigne des bastringues de la Nouvelle-Orléans. Emoustillés par l’ambiance, certains ontesquissé quelques pas de danse, d’autresse risquant à reprendre en chœur desclassiques… Ce n’est qu’après tout cecharivari musical que Jean Claverie s’est attelé à ce pourquoi il était venu :signer et dédicacer son dernier albumLittle Lou, la route du Sud, édité chez Gallimard, dont une représentante étaitprésente. Il a fallu beaucoup de volontéau public pour s’extraire de la chaleureu-se atmosphère des Mots passants. Seuleconsolation, partir à la recherche de LittleLou, sur la route du Sud.

M. D.

● LIBRAIRIE LES MOTS PASSANTS

Vendredi 30 janvier2004 A 17 h 30 : Michèle Sully,une Albertivillarienne,dédicace son ouvrageL’impasse des Cerisiers a le blues, une comédiethéâtre sur la vie d’un petitimmeuble. A 19 h 30 : Soirée Slamet poésie. 2, rue du Moutier.Tél. : 01.48.34.58.12

Concerts● AVEC LE CNRVendredi 23 janvier à 20 h 30,CNR La Courneuve (av. G. Péri)La tradition de la transcription, de Ravel,Prokofiev, Manuel de Falla, Stravinsky.Tarifs : 9 €, 6 € (tarif réduit)Vendredi 30 janvier à 20 h 30Eglise St Lucien La Courneuve(rue du Chevalier de la Barre)L’Europe des XIXe et XXe siècles revisitée de Rutters, Schumann, Gounod, Puccini, P. Casal...)Entrée gratuite> Réservations : 01.48.11.04.60 ou 01.43.11.21.10

Arts plastiques● AVEC LE CAPAExpositionsGauguin-Tahiti, samedi 10 janvier à 15 h au Grand PalaisBotticelli : de Laurent le Magnifique àSavonarole, dimanche 1er février à 20 h,musée du Luxembourg> Inscriptions au CapaTarif : 15 €

Stage de peinture à l’huileAvec le peintre Léna Golovina.> Renseignements et inscriptionsCentre d’arts plastiques C. Claudel27 bis, rue Lopez et Jules Martin. Tél. : 01.48.34.41.66Date limite des inscriptions : 29 janvierTarifs : 64 et 68 € (+ chassis : 4,96 €)

Rencontre● REPAS LINGUISTIQUE

PORTUGAISSamedi 10 janvier en soirée, 41, rue LécuyerL’association Auberlabel en collabora-tion avec les Laboratoires d’Aubervilliersorganisent un repas linguistique pourréunir les personnes qui s’intéressent au portugais, qui l’ont appris ou dontc’est la langue maternelle. La soiréecommence vers 18 heures pour les personnes voulant participer à la préparation du repas ou suivre un petitentraînement linguistique.> RéservationsTél. : 01.43.52.10.91Frais : de 5 à 7 €

Vite dit

une douzaine d’autres structures asso-ciatives et culturelles.

Martine, la présidente, est régisseu-se et technicienne du spectacle. Diplômée en ethnologie, commed’autres membres de l’association, elle accorde une grande importance à l’approche ethnologique et ludi-que de ces Rencontres xénophiles. « Nous sommes plusieurs à avoirconstaté que le savoir acquis à l’uni-versité s’arrête aux portes de celle-ci,explique cette intermittente du spec-tacle. Pour le partager avec les autres,nous avons mis au point des rendez-vous avec les cultures du Monde oùl’on prend le temps de se découvrir ». C’est pourquoi le premier occupaitune partie de l’après-midi dudimanche 7 décembre.

Rassurée par le succès de cette première initiative à Aubervilliers,Ethnoart vient de recevoir le soutienet l’accord de la municipalité pourorganiser ses cinq prochaines initia-tives mensuelles, à l’espace Renaudie,moyennant une modeste contribu-tion financière.

Maria Domingues

● Jean Claverie aux Mots passantsSur la route du blues

histoire à New York dans Harlem,confie une voisine de table, habitantedu quartier. On ne m’y acceptait pascomme blanche ». A l’autre bout de lasalle : « Quand on voyage on estmoins fermé ». Une jeune femmeassure : « Ce n’est pas qu’une questionde couleur puisqu’on n’écoute pas lejeune parce qu’il est jeune, l’étrangerparce qu’il n’est pas d’Aubervilliers… »

Au fil de la soirée, un texte deJacques Brel accompagné au violon,un sketch télévisé de Desproges etquelques sketches d’un humoristecaustique L’Emmerdeur viendrontponctuer les débats. Cette premièreinitiative de la Compagnie pour l’arti-sanat des menteurs avait reçu le sou-tien du service municipal de la vieassociative. Le pari a été lancé de pro-poser un épisode par mois, avec unenouvelle idée mais toujours sur mêmethème : les discriminations.

Gwénaël le Morzellec

A U B E R M E N S U E L n° 135, janvier 2004 ● 19C U L T U R E

THÉÂTRE ● Marguerite Duras et Bernard-Marie Koltès au programme du TCA

Deux pièces pour le prix d’une

Du 15 janvier au 15 février, pour uneplace achetée auTCA (9 €), une placesupplémentaire voussera offerte pourassister à l’un desspectacles des troisautres théâtres del’agglomération(Saint-Denis, Epinayet Stains). Uneopération menée parPlaine Commune. A Aubervilliers,l’occasion de voirdeux grandes pièces.

Q ui était réellement Margue-rite Duras ? On connaîtd’elle la version grand public avec L’Amant en

best-seller. Vu aussi à la télé des annéesPivot, l’égérie à col roulé des milieuxlittéraires branchés. Entre les deux, lavérité est probablement ailleurs. Avantd’être une icône, Duras a été un jeuneécrivain exigeant et sensible. Unauteur qui s’essaie à des genres diffé-rents, y compris au théâtre. Du 3 jan-vier au 1er février, Didier Bezace, ledirecteur du TCA, a choisi deremettre en lumière une de ces pièces,Le Square, écrite en 1955. L’histoire dedeux personnages, un homme et unefemme, qui se croisent dans un jardinpublic, engagent une discussion, seracontent et commentent le monde.Deux individus sans occupation fixe,disponibles pour regarder se faire et sedéfaire le temps. Elle, garde les enfantsd’une autre. Lui, est un vague voya-geur de commerce.

« Les pièces que je mets en scèneont quasiment toutes pour pointcommun de confronter les “petits” à

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“L’Histoire”, explique Didier Bezace.Ce texte, malgré sa sophistication, estd’une nature très populaire qui abor-de les questions que les “petites gens”se posent face au monde, devant cequi les écrase ou devant ce qui les fait vivre ».

Hervé Pierre et Clotilde Molletinterprètent les deux personnages.Mais le rôle principal est tenu par la discussion qui se lie. Une entité àpart entière où s’affirment des idées,des constats et des envies. « Margueri-te Duras a su créer une conversationqui, en soi, est un acte de vie.Comme une résistance avant l’heureaux propos vains qui ont envahi lesécrans de télévision. » Il y est beau-coup question du bonheur et de saquête. Hommes d’aujourd’hui,emplis de vide cathodique, cela nousparle-t-il encore ?

Avec Denis LavantNon, aurait peut-être répondu

Bernard-Marie Koltès s’il n’était pasmort. L’étoile filante du théâtrecontemporain français est un astre

noir qui brille toujours. Pour s’enconvaincre, il suffira d’aller voir sapièce la plus connue, Dans la solitudedes champs de coton, du 23 janvier au12 février sur les planches du TCAdans une mise en scène de FrankHoffman avec Bernard Ballet etDenis Lavant (Les Amants du PontNeuf au cinéma, Ubu Roi au théâtre).Si vous ne connaissez pas Koltès, préparez-vous à un choc. Bienvenuedans un monde sans issue de secours.Un monde où chaque être humainsouffre de ne pas être l’autre, de restertoujours inachevé. Où la solitude estla conséquence d’un échange impos-sible : entre celui qui ne consent pas à nommer son désir et celui qui nedéfinit pas son offre. Un texte impa-rable dans un décor de lumières fra-giles et d’ombres significatives.

Frédéric Medeiros

spectacle à Renaudie en février. Entre-temps, une caméra de TF1 va lesuivre pour l'émission 7 à 8. Puis, cetété, il emmènera cinq de ses danseurspour représenter la France au Parle-ment de la Jeunesse organisé par leCirque du Soleil, qui se dérouleracette année à Sidney. « Mais ceux quine seront pas allés en Australie pour-ront m'accompagner au Japon enoctobre. Et après il y aura aussi leCanada... », rassure-t-il.

Il les informe aussi qu'il vient demonter une association, Ethnix-dream, pour obtenir plus facilementdes salles afin de développer l'activitéhip-hop, mais aussi la Capoeira dontest spécialiste son frère Khalifa. Etqu’à force de se démener, il commen-ce enfin à être bien soutenu locale-ment. En aparté, il ne cache pas qu’ila trouvé le temps long pour obtenircette reconnaissance, mais n’en tireaucune rancœur, préférant se focalisersur son objectif : « Mon but, c'est quela réussite de mes élèves motive lesautres jeunes ». Pas de place pourl’amertume dans cet esprit civiquedébridé.

Alexis Gau

Nourdine Kamala.

● RÉSERVATIONSThéâtre de la Commune2, rue Edouard Poisson.Tél. : 01.48.33.16.16

DANSE ● Un spectacle de hip-hop en préparation

« Je veux aller très loin avec vous »

Exposition● D’UN MONDE À L’AUTRELes associations Kialucera, l’Angi etl’école Jules Vallès exposent des portraits, images, masques, regardsd’enfants... jusqu’au 30 janvier.Du lundi au vendredi de 10 h à 19 h, le samedi de 14 h à 17 h. Entrée libre.> Galerie Art’O9, rue de la Maladrerie.Tél. : 01.48.34.85.07

● JOUER AVEC DES CHOSESMORTES

Une œuvre-exposition de l’artiste Boris Achour. Sur 240 m2, un ensembled’objets de natures et de tailles inatten-dues autour du thème du divertissementpopulaire (jeu télé, kermesse, parcd’attraction) et des projections devidéos. Ambiance surprenante garantie !Jusqu’au 31 janvier, du mercredi ausamedi de 14 h à 19 h. Tarif : 3 €> Laboratoires d’Aubervilliers41, rue Lécuyer.Tél. : 01.53.56.15.90

Théâtre● RECHERCHE COMÉDIENNESL’association de théâtre Joséphine Périrecherche deux femmes amateurs oupas : une âgée de 20 et 30 ans, l’autrede 45 à 55 ans souhaitant intégrer unetroupe pour jouer une pièce de théâtrede type comédie.> Contact : JoséphineTél. : 06.99.99.40.41

● REPRÉSENTATIONHistoire de dire, une représentationthéâtrale à l’initiative de l’associationKialucera, samedi 24 janvier à 20 h,à l’espace Renaudie.Une réflexion collective en collaborationautour des questions d’immigration,d’insertion et d’exclusion dans le cadredu projet Mémoire d’hier et d’aujourd’hui.> Espace Renaudie27, rue Lopez et Jules Martin.Tél. : 01.48.34.90.62

● COURS DE THÉÂTREL’association La Compagnie pour l’Artisanat des Menteurs proposent descours de théâtre pour adultes, le vendredide 20 h à 23 h. Tarif : 2 €/h + adhésion> ContactTél. : [email protected]

Vite dit

Le Square de Marguerite Durasqui sera suivi de Dans la solitudedes champs de cotonde Bernard-Marie Koltès.

Actuellement en résidence à l'espace Renaudie, Nourdine Kamala prépare un spectacle avec des jeunes de la ville, dont il compte aussi exposer le talent aux quatre coins de la planète.

Espace Renaudie, un soir dedécembre. Sur le parquet,une douzaine de jeunesexercent sagement leur art :

la danse hip-hop. Sur fond musical derythmes saccadés, l'ambiance est stu-dieuse. En solo, ou par deux ou trois,chacun travaille sa spécialité. Dans uncoin, un garçon fait ses assouplisse-ments, variant grand écart et contor-sions impressionnantes. Dans unautre, une fille teste des figures debreak. Au milieu, certains se succè-dent pour exécuter des vrilles sur la

tête et autres trucs dingues qui défientles lois de la pesanteur. Et quand unexploit est en cours, des lueurs dansles regards autour trahissent l'impa-tience de faire mieux encore. Plusloin, deux gars s'entraînent à combi-ner des pas et des enchaînements synchronisés.

Le tout fait déjà office d'un bienagréable spectacle : au talent épous-touflant de ces jeunes, s'ajoute laforce de leur autodiscipline. La preuve : « Il est où, Nourdine ? » « Ilarrive ! » Quand le prof n'est pas là,les élèves dansent quand même. Çan'étonne pas le principal intéressé : « Je les ai prévenus à l'avance. Pourprogresser, il faut beaucoup d'effortsphysiques... » Et puis, il y a son auto-rité. Il n'a pas besoin de lever la voix,son niveau technique, et surtout l'affection et l'immense respect qu'il apour les « p'tits » sont largement suf-fisants. « Je veux aller très loin avecvous », insiste-t-il en leur évoquantl'horizon 2004.

D'abord le fruit de la résidence : letravail de ces dix-huit jeunes, sur unechorégraphie de Nourdine intituléeComme un rêve, donnera lieu à un

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SANTÉ ● Près de 1 500 Albertivillariens consultent en médecine sportive

Surveiller la santé des sportifsEntre lesconsultations ducentre médico sportifet celles detraumatologiesportive dispenséesau centre Pesqué, ce sont plus de 1 500 Albertivillariensqui bénéficient,chaque année, d’un suivi spécialisé.

Les sportifs sont forcémentdes personnes en forme et en bonne santé. « Faux,rétorque Bernard Petit, doc-

teur compétent en médecine sportiveet responsable du centre médico-sportif d’Aubervilliers. Au contraire,la pratique régulière d’un sport va vite révéler un problème qu’une viesédentaire mettra des années à faireémerger. » Néanmoins, on est loind’avoir tordu le cou à cette croyancepopulaire. Bon nombre de sportifs(deux tiers à Aubervilliers) continuentde pratiquer sans avoir subi de testsd’aptitude, les seuls à pouvoir déter-miner si tel enfant ou adulte peutpratiquer l’équitation ou le football.

Pourtant, à Aubervilliers, il existeun centre de médecine sportive,ouvert il y a plus de 30 ans, où l’on

CHAMPIONNE DE FRANCEL’escrimeuse Wassila Redouane Saïd-Guerni a remporté son premier titre de championne de France au fleuret, samedi 20 décembre au stade Coubertin. Sous les yeux de son époux,Djabir, champion du monde algérien du800 m, l’Albertivillarienne s’est imposéeface à la tenante du titre, Adeline Wuillè-me (15 à 14). Souvent dans le carré detête, pas toujours récompensée de sesefforts, la sociétaire du CM Aubervilliersvient de franchir une étape décisive et méritée. Cette réussite, Wassila la partage avec son entraîneur et maîtred’arme, le grand Olivier Belnoue.Aubermensuel adresse ses félicitationsau couple Saïd-Guerni qui a magnifique-ment marqué l’année sportive 2003 etreviendra plus longuement sur cet événement dans sa prochaine édition.

M. D.

LES JUDOKAS FÊTENT NOËLExhibitions, assauts amicaux, chocolatet autres friandises… Les enfants dela section Judo du Club municipald’Aubervilliers ont joyeusement fêtéNoël, comme il se doit, sur le tatami du Dojo Michigami. Cette année, le CMA avait invité d’autresclubs à se joindre à ce goûter festif. De ce fait, près de 250 jeunes étaientprésents le samedi 20 décembre aucomplexe Manouchian où les adultesbénévoles du club leur ont assuré un accueil chaleureux. Une bien joliemanière de débuter les vacances scolaires et de terminer l’année, avantde reprendre l’entraînement dès le 5 janvier sous la férule de maître Plombas.

M. D.

● CENTRE DE MÉDECINE SPORTIVEConsultations sur rendez-vous Mercredi et vendredi de 17 h à 19 h15-13, rue Firmin Gémier (entrée par le parking du stade)Tél. : 01.48.34.22.80

peut passer ces tests. Installé à l’entréedu parking du stade André Karman,ce lieu, à la fois sobre et accueillant, sese résume à trois espaces distincts : lasalle d’attente truffée d’affiches contrele tabac, la maltraitance, les excès…,le secrétariat et le cabinet du médecin.C’est là, occupant la moitié de lapièce, que sont installés les différentsappareils. Il y a là un spiromètre danslequel on souffle et qui permet demesurer la ventilation pulmonaire, unélectrocardiogramme 3 pistes, deux

ergocycles (vélos), un monitoring etdes montres cardiofréquencemètresqui mesurent la fréquence cardiaque.« On est bien équipé pour recevoir lessportifs qui souhaitent surveiller leursanté », reconnaît Bernard Petit.

La consultation se déroule en troistemps : un interrogatoire sur les anté-cédents et les objectifs de la personne,des questions essentiellement liées ausport pratiqué et un examen médical.

A la suite de cet examen complet,le médecin délivre, ou pas, un certifi-

cat d’aptitude. « Je ne donne jamaisde certificat de complaisance, assureBernard Petit. Mon rôle est de dépis-ter des petites pathologies qui pour-raient s’aggraver à la suite d’effortssoutenus. » Et de citer l’exemple d’unenfant qui souhaitait faire de l’athlé-tisme. « J’ai décelé une malformationde la colonne vertébrale, non seule-ment je n’ai pas délivré de certificat,mais j’ai alerté les parents que j’aiorienté vers d’autres spécialistes… J’aisu que ce jeune garçon avait fini par

subir une opération… » Entièrement à la charge financière

de la commune, le centre de médeci-ne sportive est ouvert, deux soirs par semaine, sur rendez-vous. « Enthéorie, tempère gentiment Sylvie Lourenço qui tient le planning etassure l’accueil. Dès qu’il y a de lalumière, on voit arriver les footbal-leurs, les handballeurs... » Bonne pâte,le Dr Petit ne leur ferme jamais saporte, quitte à dépasser largement leshoraires prévus. » Normal, je suis làpour eux... Et puis la prévention passeaussi par le dialogue et l’écoute… »

En 2003, il ne restait plus que 400 centres de ce type pour toute laFrance, dont 40 en Seine-Saint-Denis. On les a vu fermer, les unsaprès les autres, au gré des change-ments de municipalité. Il y a peu, unenouvelle est venue tempérer ceconstat pessimiste. Sur proposition deJack Ralite, ancien maire d’Aubervil-liers et toujours sénateur, le Sénatvient de voter un amendement quipermettrait aux consultations effec-tuées en centre de médecine sportived’être remboursées par la Sécuritésociale.

Faut-il y voir le frémissement d’un début de prise de conscience del’importance d’inciter les sportifs,alias les citoyens, à mieux surveillerleur santé ? On n’ose y croire.

Maria Domingues

Sous le regard attentif du docteur Petit, Tamara, 13 ans, danseuse classique, mesure ses capacités pulmonairesgrâce à un appareil de spirométrie.

● Gymnastique

Noël avec les gymnastesStand de maquillage, atelier

perles fines, gâteaux et chocolatà gogo…

Ce samedi 13 décembre, les grandsde la section gymnastique du CMAs’étaient mis en quatre pour leurspetits. A l’occasion des fêtes de find’année, près de 200 personnesétaient réunies pour un après-midirécréatif où démonstrations, dégusta-tions et jeux libres se sont succédé.

L’apparition du Père Noël a soulevél’enthousiasme des enfants, notam-ment au moment où il s’est mis à lancer des bonbons à la cantonade.Après une joyeuse bousculade, il a finipar s’installer dans un coin de la sallepour y procéder à une distribution deboîtes de chocolats à tous les jeunesgymnastes de la section.

Grâce à la mobilisation sans faille

des bénévoles, parents et dirigeantsconfondus, cette célébration de Noëla ravi tout le monde et laissé un excel-lent souvenir aux invités, notammentà Mériem Derkaoui, la maire-adjoin-te aux sports, qui s’est félicité « del’excellente organisation et de l’am-biance chaleureuse » qui a régné toutau long de l’après-midi.

Egalement présente, la présidentedu CMA, Claudine Vally, n’a quasi-ment rien perdu du programmequ’elle a suivi dans les gradins encompagnie du président de la section,Henri Lourenço.

Les poches bien garnies, les yeuxmaquillés, à peine fatigués, les enfantssont rentrés à la maison en se jurantbien qu’on les y reprendrait l’annéeprochaine.

M. D.

Images

● CMA BASKET

Des nouvelles, des anciens

A U B E R M E N S U E L n° 135, janvier 2004 ● 21S P O R T S

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Dans les gradins du gymnaseManouchian, les retrou-vailles sont chaleureuses.

Certains ne s’étaient pas revus depuisau moins 20 ans, d’autres ont gardédes contacts. Ce sont les « anciens »du basket, comme les nomme ClaudePoitrenneau, 68 ans, dont 30 ansd’histoire avec le Club municipald’Aubervilliers.

Ce samedi 6 décembre, une dizained’entre eux s’étaient donné rendez-vous à l’occasion du match de basketopposant les filles d’Aubervilliers à celles de l’AS Villeurbanne. « On a localisé une trentaine d’anciens

Magistrale démonstration de projection exécutée par Stéphane Chaufourier(en rouge) et Jean-Louis Alberch (en l’air !)

A égalité à la mi-temps, le CMA basket a pourtantconcédé lavictoire face aux joueuses de Villeurbane, le 6 décembre.Ce qui relègueles filles à la 7e place du tableau.

joueurs et joueuses des années 70,explique Claude. Il y en a en Bre-tagne, au Mexique, à Belfort, dansl’Oise… » Evelyne Severac et PauletteDelgado, les seules « anciennes » pré-sentes, se souviennent bien de leurvoyage « en Tchécoslovaquie pourreprésenter la France… et aussi dutitre de Championnes de Paris avec le CMA. »

Côté garçons, il y a là Eric Monta-bord, Christian Godbillon, MichelDelblond, Dominique Plaisance etRaymond Jegonday, l’ancien entraî-neur de José Rosa, l’actuel coach desfilles du CMA. Tous ont les yeuxrivés sur le match très disputé quelivrent les Albertivillariennes. « On ad’excellents souvenirs du basket àAubervilliers, reconnaît Claude, quihabite toujours la ville. C’est pourcela que ceux qui le pouvaient ontrépondu à son invitation.

Après le match, déçus par la défaitedes Albertivillariennes, mais heureuxde s’être retrouvés, les « anciens » sesont fixé un autre rendez-vous « auxbeaux jours et autour d’une bonnebouffe, comme avant, lorsqu’on allaitmanger ensemble après les matchs. »

Si vous avez fait partie de cettejoyeuse bande et que vous souhaitezles revoir, contactez Claude Poitre-neau au 01.48.33.34.16.

M. D.

COMBAT LIBRE ● Avec l’association sportive de la jeunesse d’Aubervilliers

Une école de volonté Combat libre, lutte et grappling sont les nouvelles disciplines proposées par l’ASJA. Des pratiques encadrées

par deux sportifs de haut niveau : Stéphane Chaufourier et Jean-Louis Alberch.

Afond les gars, on tient aumental, ensemble ! » Sur lestapis du gymnase HenriWallon, muscles et souffle

sont soumis à rude épreuve. La séanced’entraînement de « lutte-grappling-combat libre » vient de démarrer àcent à l’heure pour une vingtaine depratiquants. Si la lutte est assez répan-due, le grappling est moins connu.C’est un dérivé où l’on a le droitd’immobiliser à l’aide de clés (prises)les membres inférieurs et supérieurs,contrairement à la lutte où c’est inter-dit. Le combat libre permet en plusles projections, les coups de pieds, lespoings et les genoux.

Répondre à une demande

Mises en place depuis le 6 octobre,ces trois disciplines dépendent del’Association sportive de la jeunessed’Aubervilliers (ASJA). Plus connuepour son activité footballistique,l’ASJA continue de s’intéresser deprès aux jeunes en difficulté. « Il y aquelque temps, on a rencontré ungroupe qui posait des problèmes devoisinage dans le quartier, expliqueCyril, directeur de l’ASJA. Lors de cepremier contact, ils ont exprimél’envie de s’extérioriser à travers lapratique d’un sport de combat…L’idée a germé de mettre sur pied unesection lutte car on a la chance d’avoirStéphane Chaufourier, un sportif dehaut niveau au sein de l’ASJA. C’étaitnotre gardien de but il y a dix ans ! »

Fort de cet atout, le club obtientdeux créneaux hebdomadaires auprèsdu service municipal des sports etl’activité peut démarrer. Quelques-

uns des jeunes pressentis ont déjàfranchi la porte du gymnase, semêlant aux autres lutteurs aux car-rures impressionnantes. Pour le secon-der, Stéphane s’est adjoint le concoursd’un ami, Jean-Louis Alberch. Chacu-ne de leurs démonstrations de grap-pling ou de combat libre est un spec-tacle où le mélange de souplesse, deforce et de technique se traduit par laneutralisation immédiate et efficace

te du Golden Trophy, Jean-Louis aaussi été vice-champion de France deKick boxing en 1999. L’addition deleurs talents rend leur complémenta-rité exemplaire.

Pour Stéphane, père de famille de29 ans, enfant d’Aubervilliers, cettediscipline lui a enseigné que « quandon veut on peut ». Pour lui, la lutte estune « formidable école de volonté quipeut aider à surmonter les obstacles dela vie… » Une chose est sûre, les courssont à l’image de l’homme, sérieux,costaud, sans fioriture et sympa…

Maria Domingues

Stage d’initiationStage d’initiationau rockau rock

Samedi 10 janvier 2004Samedi 10 janvier 2004De 15 h à 17 hDe 15 h à 17 h

L’association Indans’cité met en place un stage d’initiation au rock dans

ses salles de danse. Ce stage est ouvert à tous à partir de

18 ans.

Au programmeAu programmeinitiation aux pas de base et travail en couple.

Participation Participation 10 euros.

Les inscriptions se font sur place ou par téléphone Les inscriptions se font sur place ou par téléphone au 01.48.36.45.90.

de l’adversaire. Il faut dire que leurpalmarès respectif est lui aussi impres-sionnant.

Troisième des championnats deFrance de lutte en 2001, Stéphaneprépare ceux de 2004, après être arri-vé en finale de l’Open de Paris etavoir gagné un tournoi internationalde grappling en Allemagne. Vain-queur du grand tournoi le To Hot toHandle en Hollande en 2003, finalis-

● LUTTE, GRAPPLING, COMBAT LIBRE

Les lundi et jeudi de 19 h à 21 hGymnase Henri Wallon139, rue Henri Barbusse. Renseignements au 01.48.39.17.14

● NUMÉROS UTILESPompiers :18 Police : 17 Samu : 15Centre anti-poison : 01.40.37.04.04SOS Mains : 01.53.78.81.12Urgence yeux : 01.40.02.16.80Urgence gaz : 01.48.91.76.22Accueil des sans abri : 115

● PHARMACIESDimanche 4 janvier 2004, Bodoh, 74, av. J. Jaurès à Pantin ; Nguyen, 103, bd Pasteur à La Courneuve.Dimanche 11 janvier, Hong-Tuan Ha, 1, place P. Verlaine à La Courneuve ;Vidal Duvernet, 146, rue J. Jaurès à Pantin.Dimanche 18, Gutierres, 2, rue des Cités ; Van Heeswyck, 156, rue D. Casanova.Dimanche 25, Nguyen Than Huong, 79-81, av. de la République ; Razafindramonja, 7, rue Alexis Léonor à Saint-Denis. Dimanche 1er février, Ortiz, 2, rue E. Quinet à La Courneuve ; Raoul, 47 ter, rue Sadi Carnot .

Santé● ASSOCIATION ALZHEIMERL’association propose un accueil mensueldes familles (information, documentation,groupes de paroles) le 3e lundi dechaque mois, de 14 h 30 à 16 h 30.> Centre Constance Mazier4, rue Hémet.Correspondance17, bd de l’Ouest, 93340 Le RaincyTél. : 01.43.01.09.66

AnciensCombattants

● GALETTE DES ROISLa FNACA (Fédération nationale desAnciens Combattants en Algérie, Maroc,Tunisie) organise sa galette des rois,dimanche 18 janvier 2004 à partir de 14 h > Espace Rencontres10, rue Crèvecœur.Ambiance musicale assurée.

Utile

22 ● A U B E R M E N S U E L n° 135, janvier 2004A U B E R V I L L I E R S M O D E D ’ E M P L O I

RECENSEMENT ● A partir de 2004

Le recensement nouveau est arrivéLa méthode de recensement de la population française change des enquêtes annuelles

se substituent au comptage traditionnel qui se déroulait tous les 7 à 9 ans.

Selon des modalités prévues parla loi sur la « démocratie deproximité », le recensement dela population est modifié à

compter de janvier 2004. Dans lescommunes de plus de 10 000 habi-tants, l’opération sera désormaisannuelle et sera effectuée sur unéchantillon d’adresses d’environ 8 %

des logements. Selon l’INSEE, lesprogrès de la statistique permettentde passer de la méthode traditionnelledu comptage exhaustif à des tech-niques de sondages.

Ainsi, à partir du jeudi 15 janvier,un agent recenseur se présentera àvotre domicile, si vous faites partie del’échantillon de logements recensés

cette année. Attention, si toutes lespersonnes d’un même immeuble sontconcernées, les autres habitants de lamême rue ne le sont pas forcément.

Cet agent est un membre du per-sonnel communal et volontaire. Il seramuni d’une carte officielle tricoloreavec sa photographie et portant lasignature du maire. Il vous remettra

des documents à remplir : une feuillede logement, un bulletin individuelpour chaque personne vivant habituel-lement dans le logement ainsi qu’unenotice explicative. Il pourra aussi sinécessaire vous aider à compléter cedocument. Il reviendra ensuite récupé-rer les différents bulletins.

Pour permettre le bon déroulementde cette opération, la municipalité amis en place un dispositif particulier :les jours de marché : mardi, jeudi,samedi de 9 h à 12 h, à partir dumardi 20 janvier, une permanencesera assurée par le service de l’Obser-vatoire de la société locale, au rez-de-chaussée de la mairie de 9 h à 12 h.Vous pourrez demander de l’aide oudéposer vos bulletins.

Une boîte destinée à recevoir vosdocuments complétés sera aussi dis-ponible à l’accueil de la mairie. Unnuméro Vert gratuit sera à votre dispo-sition tous les jours de 9 h à 12 h et de14 h à 17 h : 0 800 099 927 (répon-deur en dehors de ces horaires), vouspourrez poser toutes vos questionsrelatives au recensement.

La participation à cette opérationde recensement est obligatoire. Laconfidentialité des renseignementsfournis est assurée et aucun croise-ment de fichiers n’est autorisé. Lesrenseignements collectés et étudiéspermettront d’adapter les politiquesnationales et locales aux besoins déce-lés (crèches, écoles, logements, etc.).Votre réponse est donc importante etindispensable. M.-C. Fontaine

Cinéma● LE STUDIO2, rue Edouard PoissonHoraires au 01.48.33.46.46

● Semaine du 7 au 14 janvierLe Seigneur des anneauxLe retour du roiDe Peter Jackson USA - 2003 - 3 h 15 - VOAvec Elijah Wood, Orlando Bloom, Ian McKellen, Liv Tyler, Viggo Mortensen.

Jeux d’enfantsDe Yann SamuellFrance - 2003 - 1 h 33Avec Marion Cotillard, Guillaume Canet,Thibaud Verhaeghe, Joséphine Lebas-Joly.

● Semaine du 14 au 20 janvierAprès vousDe Pierre SalvadoriFrance - 2003 - 1 h 50Avec Daniel Auteuil, José Garcia, Sandrine Kiberlain, Maryline Canto.

Blind ShaftDe Li YangChine - 2003 - 1 h 32 - VOAvec Li Yixiang, Wang Shuangbao, Wang Baoqiang, An Jing, Zhenjiang.

● Semaine du 21 au 27 janvierMa vie sans moiDe Isabel CoixetEspagne - 2003 - 1 h 42 - VOAvec Sarah Polley, Amanda Plummer,Scott Speedman, Mark Ruffalo.

Happy EndDe Amos KollekFrance - 2003 - 1 h 28 Avec Audrey Tautou, Justin Theroux,Jennifer Tilly, Jenna Lamia, Cathy Curtin.

● Semaine du 28 janvier au 3 févrierLostin TranslationDe Sofia CoppolaUSA - 2003 - 1 h 42 - VO

Avec Bill Murray, Scarlett Johansson,Anna Faris, Giovanni Ribisi.

UzakDe Nuri Bilge CeylanTurquie - 2002 - 1 h 50 - VOAvec Muzaffer Ozdemir, Mehmet EminToprak, Zuhal Gencer Erkaya.Prix d’interprétation masculine et Grand prix du Jury Cannes 2003

Les sentimentsDe Noémie LvovskyFrance - 2003 - 1 h 34 - V0Avec Nathalie Baye, Jean-Pierre Bacri,Isabelle Carré, Melvil Poupaud.

● Soirée exceptionnelleLundi 2 février à 20 hCiné-concert avec l’ensemble vocalSequenza 9-3 sous la directionde Catherine Simonpietri,en présence de la réalisatrice.Réservation obligatoire

● PETIT STUDIO2, rue Edouard PoissonHoraires au 01.48.33.46.46

● Semaine du 7 au 13 janvierLe monde de NémoDe Andrew Stanton et Lee UnkritchUSA - 2003 - 1 h 45, version françaiseFilm d’animation en 3D. A partir de 5 ans.

● Semaine du 14 au 20 janvierPrincess BrideDe Rob ReinerUSA - 1987 - 1 h 38, version française Avec Robin Wright, Cary Elwes.. A partir de 6 ans Spécial Ecole et cinéma

● Semaine du 28 janvier au 3 févrierLa prophétie des grenouillesDe Jacques Remy-GirerdFrance - 2003 - 1 h 30Dessin animé. A partir de 5 ans.

Association des Seniors d’Aubervilliers

Pour vous permettre de mieux évaluer les difficultés et la fatiguedes sorties proposées, nous avonsélaboré, par pictogramme, une clas-sification des niveaux de difficulté :❉ facile❉ ❉ quelques difficultés❉ ❉ ❉ difficile

● SORTIES DU MOIS DE JANVIERJeudi 15 janvier 2004Le Musée du vin (XVIe) ❉ ❉Visite guidée du Musée de Passy.Initiation à l’œnologie avec dégusta-tion de vins.Prix : 21,50 €Départ : 13 h 30 de l’Assos.Renseignements à l’Assos.

Jeudi 22Le Louvre : département des Anti-quités mésopotamiennes ❉ ❉ ❉Visite guidée puis temps libre pourflâner dans la galerie du Carrousel.Prix : 16,50 €Départ : 14 h de l’Assos.Renseignements à l’Assos.

Jeudi 29Du côté de chez Fauchon ❉ ❉ ❉Visite guidée de l’église de la Made-leine, de son quartier puis goûterchez Fauchon.Prix : 24 €Départ : Assos., 13 h ; club Finck, 13 h 15 ; club Allende, 13 h 30Renseignements à l’Assos.

● SORTIES DU MOIS DE FÉVRIERJeudi 5Le d’Artagnan (60) ❉Déjeuner et récital : années 60, disco,chanteurs du millenium…Prix : 42 €Départ : Assos., 10 h 30 ; club Finck,10 h 45 ; club Allende, 11 hInscriptions dans les clubsles mardi 6 et mercredi 7 janvier.

● VOYAGESCroatieCircuit de 8 jours, pension complète(boisson non incluse).Du 28 mars au 4 avrilTarif : 945 € (base 20/29) 30 placesInscriptions à partir du 9 janvier.AndalousieCircuit de 8 jours, pension complète(boisson non incluse).Du 3 au 10 maiTarif : 870 € (base 20/24) 25 placesInscriptions à partir du 14 janvier.Italie : MaioriSéjour de 8 jours, pension complète(boisson incluse).Du 25 mai au 1er juinTarif : 841 € (base 24/34) 30 placesInscriptions à partir du 16 janvier.NorvègeCircuit de 8 jours, pension complète(boisson non incluse).Du 21 au 28 juinTarif : 1 361 € (base 20/24) 20 placesInscriptions à partir du 5 mars.

Arêches Beaufort Fête de la transhumanceSéjour de 4 jours, pension complète(boisson incluse).Du 10 au 13 octobreTarif : 313 €Inscriptions à partir du 5 mai.LouisianeCircuit de 10 jours, pension complè-te (boisson non incluse).NovembreTarif : 1 570 € (base 20/29) 25 placesInscriptions à partir du 3 mars.La brochure des voyages est dispo-nible à l’Assos. et dans les clubs.

● TEMPS FORTS DANS LES CLUBSLundi 12 janvier : La chorale la Clefdes chants au club Croizat.Mercredi 21 janvier : La sécuritéroutière au club Allende.Vendredi 23 : grand Loto au clubFinck.

● LES CLUBSClub S. Allende25-27, rue des Cités.Tél. : 01.48.34.82.73Club A. Croizat166, av. Victor Hugo.Tél. : 01.48.34.89.79Club E. Finck7, allée Henri Matisse.Tél. : 01.48.34.49.38Les clubs sont ouverts du lundi au vendredi de 10 h 15 à 17 h 15.

Programme des activités de l’association 15 bis, av. de la République. Tél. : 01.48.33.48.13. e-mail : [email protected]

Ouvert au public du lundi au vendredi de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 17 h (fermé le premier lundi matin de chaque mois)

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A U B E R M E N S U E L n°135, janvier 2004 ● 23A N N O N C E S

Propreté● COLLECTE DES DÉCHETS

TOXIQUES DES MÉNAGESUn véhicule spécifique, stationné dansdifférents quartiers de la ville, vous permet de déposer vos déchetstoxiques. Ce dernier les achemineraensuite vers un centre de traitementspécialisé et agréé. Les déchets acceptés : restes depeintures, batteries, piles, solvants, produits d’entretien... Ne sont pas acceptés : les déchetsdes entreprises, comerçants, artisans, ni les pneus, médicaments, bouteilles de gaz, produits radioactifs et à based’amiante. Le stationnement du véhicule est prévucomme suit :> marché du centre : 4e mardi dumois, de 9 h à 12 h 30> rue du Moutier : 4e mardi du mois, de 13 h 30 à 17 h> marché du Montfort : 2e vendredi du mois, de 13 h 30 à 17 h.

Nouveauxhoraires

● TRIBUNAL D’INSTANCELes nouveaux horaires de réception du public sont les suivants : du lundi auvendredi de 9 h à 12 h 30 et de 13 h 30à 16 h 30. Pour les dossiers de nationali-té : du lundi au jeudi de 9 h à 12 h.> Square StalingradTél. : 01.48.33.76.38

● MAISON DE JUSTICEET DU DROIT

Les nouveaux horaires de réception dupublic sont les suivants : le lundi de 8 hà 18 h, les mardi et mercredi de 8 h à 13 h et de 13 h 30 à 17 h 30, le jeudi de 8 h à 13 h et de 13 h 30 à 19 h, le vendredi de 9 h à 16 h 30.> 21, rue Bernard et Mazoyer.Tél. : 01.48.11.32.24

Santé● L’ASSURANCE MALADIE

EN LIGNEDes téléconseillers de la Caisse primaired’assurance maladie vous renseignentsur vos dossiers et vos droits, sur la protection sociale, les formalités pourchangement de situation, la couverturemaladie universelle… ; facilitent vosdémarches administratives ; proposentdes rendez-vous.> Un numéro d’appel unique0820 904 193Du lundi au vendredi de 8 h 30 à 17 h> Un site Internetwww.bobigny.ameli.fr

Social● ALLOCATIONS FAMILIALESUn nouveau numéro de téléphoneA partir du 27 janvier 2004, la Caissed’allocations familiales change de numé-ro de téléphone. Désormais il faudracomposer le : 0820 25 93 10

● RÉFORME DES RETRAITESLa Caisse nationale d’assurance vieillesse met à la disposition des salariés du privé un numéro d’appelnational pour obtenir toutes les réponsesaux questions soulevées par la réformedes retraites (départs anticipés, rachatde cotisations…).> 0 825 809 789www.retraite.cnav.fr

● RETRAITE COMPLÉMENTAIREVous envisagez de prendre votre retraitedans les prochains mois, vous désirezpréparer votre retraite complémentaire,appelez le CICAS au 01.48.20.17.67.Un dossier vous sera envoyé et un rendez-vous fixé.> Permanence avec RVCentre administratif31-33, rue de la Commune de ParisMardi de 9 h à 11 h 45 et de 13 h 30 à 16 h.

Utile

24 ● A U B E R M E N S U E L n° 135, janvier 2004A N N O N C E S

Petites annonces● DIVERSDame habitant le centre-ville (Mairie), garde-rait enfant à partir d’1 an, 18 € la journée. Tél. : 06.09.53.43.78

Vends Pentium II I 800 MHZ complet 680 € à débattre : onduleur : 40 €, portablePanasonic débloqué : 85 € avec notice, chargeur, batterie. Tél. : 06.07.61.18.02

Vends sèche linge : 100 € ; congélateur 5 tiroirs : 180 € ; 2 fauteuils Voltaire : 108 €.Tél. : 06.19.15.53.45

Vends canapé 3 places convertible Pelletey,velous de Gênes + 2 fauteuils très confor-tables : 150 €. Tél. : 01.43.52.20.63

Echange de savoir : jeune femme recherchecours de couture en échange de cours informatique/français ou simplement visite àdomicile. Tél. : 01.48.34.03.28

☛ Attention ! Les lecteurs qui souhaitentfaire paraître une petite annonce dans leprochain numéro d’Aubermensuel doiventimpérativement l’envoyer avant le 22 dumois en cours. Libeller les prix en euros.

Rencontre avec les ancienssamedi 17

janvier 2004, à 16 heures,

réfectoire de l’écoleRobespierre.

Qui se souvient de Félix,

Carmen, Paquita, Alain,

Muguette, « Tito », Jean-

Jacques, Charlie et de

bien d’autres vaillants et

vaillantes rencontrés lors de

nos sorties à Arradon,

Piscop, Autry… et de nos

activités manuelles, cultu-

relles et artistiques ?

C’est pour en parler que

cette rencontre festive est

organisée.

● ECOLE ROBESPIERRESente des Prés Clos.

Tél. : 01.49.37.15.43

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(10 numéros par an)

à l’ordre du CICA

7, rue Achille Domart

93300 Aubervilliers

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