Dr Christian FORTEL Dr Thierry HOUSELSTEIN

27
MACSF MACSF Bonnes pratiques médico-légales en radiologie Dr Christian FORTEL Dr Thierry HOUSELSTEIN

Transcript of Dr Christian FORTEL Dr Thierry HOUSELSTEIN

Page 1: Dr Christian FORTEL Dr Thierry HOUSELSTEIN

MACSFMACSF

Bonnes pratiques médico-légalesen radiologie

Dr Christian FORTELDr Thierry HOUSELSTEIN

Page 2: Dr Christian FORTEL Dr Thierry HOUSELSTEIN

MACSF

0

500

1000

1500

2000

2500

2016 2017 2018 2019 2020

101 94 100 85 60

1616

22072079 2081

2107

Nombre de sinistres Nombre de sociétaires

4,8 %

6,25 %

4,1 % 2,8 %4,25 %

Un risque mesuré

2

1 réclamation tous les 22 ans et demi

JFR 2021

MACSF / FNMR

Page 3: Dr Christian FORTEL Dr Thierry HOUSELSTEIN

MACSF

14 sociétaires ayant 3 réclamations et plus déclarées

0

50

100

150

200

250

300

350

1 réclamation 2 réclamations 3 réclamations 4 réclamations 5 réclamations

305

45

12 1 1

3

Sociétaire = centre de radiologie privé

JFR 2021

MACSF / FNMR

Page 4: Dr Christian FORTEL Dr Thierry HOUSELSTEIN

MACSF

Essentiellement des mises en cause de sociétaires exerçant à titre libéral en cabinet ou centre de radiologie privé

4

Plus de 82% de sociétaires exerçant exclusivement à titre libéral mis en

cause

62% des réclamations implique un sinistre qui a eu lieu dans un cabinet

ou en centre de radiologie privé

62%

29,8%

7%1% 0,2%

82,5%

Libéral

Remplaçant

Libéral mixte

Hospitalier avecsecteur privé

Hospitalier

Salarié

JFR 2021

MACSF / FNMR

Page 5: Dr Christian FORTEL Dr Thierry HOUSELSTEIN

MACSF

22 % des réclamations concernent un examen scanner TDM

5

97

87

58 56 53

30

21 20

8 6 4

JFR 2021

MACSF / FNMR

Page 6: Dr Christian FORTEL Dr Thierry HOUSELSTEIN

MACSF

Une importante proportion des réclamations concerne l’abdomino-pelvien (26,1%)

6

115

83

66

4237 37 33

8 8 7 4

44

33

11

11

8

5

3

TDM

Echographie

Radiologie…

IRM

Imagerie…

Radiothérapie

Injection sous…

Ab

do

min

o-p

elv

ien

JFR 2021

MACSF / FNMR

Page 7: Dr Christian FORTEL Dr Thierry HOUSELSTEIN

MACSF

L’erreur d’interprétation est le premier motif de réclamation (65% des EI)

7

266

5337

25 239 9 5 4 2 2 2 2 1

JFR 2021

MACSF / FNMR

Page 8: Dr Christian FORTEL Dr Thierry HOUSELSTEIN

MACSF

Focus sur le 1er évènement indésirable retrouvé : l’erreur d’interprétation

8

68 réclamations pour erreur d’interprétation dans les suites

d’un examen scanner TDM et 67 réclamations pour erreur

d’interprétation dans les suites d’une imagerie conventionnelle68

67

44

37

34

8

7

1

0 10 20 30 40 50 60 70 80

TDM

Imagerie conventionnelle

Mammographie

Echographie

IRM

Ponction sous imagerie

Echodoppler

Médecine nucléaireEr

reu

r in

terp

réta

tio

n

JFR 2021

MACSF / FNMR

Page 9: Dr Christian FORTEL Dr Thierry HOUSELSTEIN

MACSF

Trois principales procédures : Amiable (31%), Civile (30%) et CCI (29%)

9

31% 30% 29%

4% 3% 2% 0,7% 0,3%

JFR 2021

MACSF / FNMR

Page 10: Dr Christian FORTEL Dr Thierry HOUSELSTEIN

MACSF

Des réclamations majoritairement favorables

10

Issue favorable Issue défavorable

78%

22%

79% de dossiers terminés (345 dossiers) : -> 269 issue favorable (78%)-> 76 issue défavorable (22%)

21% de dossiers en cours (95 dossiers) : -> 30 en cours (en attente organisation expertise)-> 23 en cours avec un RE favorable-> 40 en cours avec un RE défavorable

En cours En cours REfavorable

En cours REdéfavorable

3023

42

JFR 2021

MACSF / FNMR

Page 11: Dr Christian FORTEL Dr Thierry HOUSELSTEIN

MACSF

Dans 40 % des réclamations, le radiologue est mis en cause parmi plusieurs acteurs

11

40%

60%

Mise en cause parmi plusieurs acteurs

Radiologue seul mis en cause

175 dossiers dans lesquels le sociétaire radiologue est mis en cause parmi plusieurs acteurs :

- 94 avec un exercice en cabinet ou en cabinet de radiologie privé, - 67 en clinique, - 14 à l’hôpital ou en GIE public

265 dossiers dans lesquels le sociétaire radiologue est seul mis en cause :

- 178 avec un exercice en cabinet ou en cabinet de radiologie privé, - 63 en clinique, - 23 à l’hôpital ou en GIE public,- 1 en Association

JFR 2021

MACSF / FNMR

Page 12: Dr Christian FORTEL Dr Thierry HOUSELSTEIN

MACSF

Le principal motif de réclamation est le défaut/retard diagnostic

12

76 dossiers fautifs

A noter qu’il a été retenu une faute du radiologue ainsi qu’une faute d’un ou plusieurs autres praticiens dans 29 dossiers (soit plus du

1/3 des dossiers fautifs)

Défaut/Retard diagnostic

Défaut de prise en charge

Maladresse/défaillance technique

Faute déontologique

40

19

16

1

JFR 2021

MACSF / FNMR

Page 13: Dr Christian FORTEL Dr Thierry HOUSELSTEIN

MACSF

Cas cliniques

JFR 2021

MACSF / FNMR13

Page 14: Dr Christian FORTEL Dr Thierry HOUSELSTEIN

MACSF

Cas N°1 : les faits

JFR 2021

MACSF / FNMR14

Patient 61 ans, DNID, hépatite B, foie stéatosique, troubles psy

Juillet 2016 : TDM pour douleurs abdominales. « survenue d’une réaction allergiqueau produit de contraste immédiat à l’injection, à type d’éternuements et de difficultésrespiratoires (Iomeron 350)». Hospitalisation 24 H « œdème de la luette, rougeur desmembres et du thorax, œdème du visage », « le signaler au médecin traitant etcontre indication à l’injection d’iode, en attendant la consultation avec unallergique ». Pas de consultation dans les suites

2018 : cytolyse, demande de TDM par le médecin traitant « il présente unehépatopathie biologique (le patient a fait une réaction allergique à l’iode en 2016) »

Lors de la prise de RDV par téléphone, la secrétaire sollicite l’avis d’un radiologue ducentre, lequel propose une prémédication à prendre avant l’examen

Envoi d’une ordonnance avec le rdv du TDM

Page 15: Dr Christian FORTEL Dr Thierry HOUSELSTEIN

MACSF

Cas N°1 : les faits

JFR 2021

MACSF / FNMR15

12/10/2018 :

Le patient se présente en ayant pris son traitement anti allergique (Clarityne)

La manipulatrice refait l’interrogatoire en cabine et rapport au radiologue une notion dechaleur, palpitations et sueurs lors du précédent TDM

Le radiologue confirme la réalisation de l’acte et l’injection après avoir vérifier la prise dutraitement anti allergique

Réalisation du TDM sans difficulté

Immédiatement après le TDM, le patient tousse, demande à aller aux toilettes, chute ausol inconscient

Intervention du radiologue. Mise en place d’un scope dont les électrodes ne fonctionnentpas. Brassard de tension également en panne

Prise en charge par le réanimateur de la clinique

Décès quelques heures plus tard. Choc anaphylactique retenu (taux Tryptase sérique)

Page 16: Dr Christian FORTEL Dr Thierry HOUSELSTEIN

MACSF

Cas N°1 : l’expertise

JFR 2021

MACSF / FNMR16

Expertise CCI / discussion expertale

Notion « d’allergie » lors du TDM de 2016 connue, portée à la connaissance duradiologue ?

Indication de TDM ?

Indication de TDM avec injection ?

Le radiologue pouvait-il se fier aux informations recueillies par la manipulatrice ?

Que penser du traitement anti-histaminique ?

Le radiologue devait-il recueillir d’autres informations avant l’acte ?

Pouvait-on injecter le même produit de contraste ?

Que penser des dysfonctionnements de matériel ? Quelles conséquences ?

Page 17: Dr Christian FORTEL Dr Thierry HOUSELSTEIN

MACSF

Cas N°1 : Les conclusions

JFR 2021

MACSF / FNMR17

Réaction allergique à un produit de contraste iodé : accident iatrogène

Accident iatrogène survenu du fait d’une prise en charge inadaptée, le produit enquestion n’ayant jamais dû être injecté

Le dommage (décès) est en lien avec un acte médical inadapté et non conformeaux bonnes pratiques

Le patient était particulièrement exposé à un risque d’accident anaphylactique

Précédente réaction d’hypersensibilité immédiate (2016)

Prévention par Clarityne inefficace dans ce cas

Risque de récidive compris entre 11 et 45 %

Le radiologue n’a pas respecté les bonnes pratiques en injectant au patient unproduit de contraste iodé sans rechercher d’infos plus précises sur la réaction de2016. Il n’y avait aucune urgence à réaliser ce TDM. Perte de chance totale

Page 18: Dr Christian FORTEL Dr Thierry HOUSELSTEIN

MACSF

Cas N°2 : les faits

JFR 2021

MACSF / FNMR18

Patient 66 ans, retraité

ATCD :

DID, tabagisme, IMC 36, HTA, dyslipidémie, SCA + stent IVA, ACFA, insuffisance rénale

Cholécystectomie, néo plancher buccal

Découverte en juillet 2015 d’un anévrysme de l’aorte thoracique de 80 mm

Après bilan, intervention en deux temps (debranching puis endoprothèse) maissurvenue d’un AIT au décours de l’artériographie des TSA

13/09/2015 : pontage carotido sous clavier; suites simples

30/09/2015 : endoprothèse couverte thoraco- abdominale

Post op : douleurs dorsales + paraplégie

IRM post op : hyper signal de l’extrémité du cône médullaire

Prise en charge en rééducation, récupération partielle (para parésie)

Page 19: Dr Christian FORTEL Dr Thierry HOUSELSTEIN

MACSF

Cas N°2 : l’expertise

JFR 2021

MACSF / FNMR19

Diagnostic, stratégie thérapeutique, réalisation des actes conformes aux

règles de l’art et aux bonnes pratiques cliniques

Survenue d’une complication (ischémie médullaire, paraplégie) rare mais

non exceptionnelle

Information :

Artériographie initiale : OK, conforme, claire, loyale et adaptée

Pontage carotido sous clavier : OK, conforme, claire, loyale et adaptée

Endo prothèse aortique : le formulaire signé correspondait à un consentement pour un

anévrisme de l’aorte abdominale dont les complications ne sont pas identiques. Le patient

ne garde pas souvenir d’avoir reçu une telle information …

Néanmoins, pas d’alternative thérapeutique

Risque de complication vitale spontanée de 40%

Page 20: Dr Christian FORTEL Dr Thierry HOUSELSTEIN

MACSF

Cas N°2 : l’avis CCI

JFR 2021

MACSF / FNMR20

Stratégie mise en œuvre, les actes pratiqués et la prise en charge des complications sont conformes aux

règles de l’art ainsi qu’aux bonnes pratiques

Rôle protecteur préalable d’un pontage carotido sous clavier

Informations pré opératoires adaptées, l’intéressé ayant eu plusieurs consultations avec les praticiens

concernés et a signé à chaque fois un consentement éclairé

Accident médical non fautif

« L’indemnisation de tels accidents médicaux est assujettie à une condition d’anormalité du dommage au

regard de l’état de santé du patient comme de l’évolution prévisible de celui-ci ainsi qu’à une condition

de gravité (Art D; 1142 – 1) »

Au total :

La paraplégie présentée n’est pas une conséquence plus grave que celle à laquelle il aurait été

probablement exposé en l’absence de mise en place de l’endo prothèse

Ischémie médullaire (paraplégie) de fréquence 2 à 4%, suffisamment faible pour qu’anormalité

s’applique

Indemnisation mis à la charge de l’ONIAM

Page 21: Dr Christian FORTEL Dr Thierry HOUSELSTEIN

MACSF

Cas N°3 : les faits

JFR 2021

MACSF / FNMR21

Patiente 33 ans, enseignante physique chimie

ATCD :

Syndrome néphrotique stabilisé depuis l’âge de 19 ans, retard de croissance, RGO, allergies diverses

Syndrome douloureux pelvien en 2001 (kyste ovarien fonctionnel + myome sous-muqueux)

Mai 2006 : métrorragies liées au myome sous-muqueux

Décision d’embolisation ; confiée à un radiologue en ce sens ; information ?

Consultation anesthésique : RAS / Bilan bio : anémie, fonction rénale N; confirmé par un avis néphrologue

Geste le 8 juin 2006 en centre de radiologie vasculaire et interventionnelle

Ponction art fémorale droite, 4 F, deux séries de clichés avant et après embolisation

« Les artères utérines gauche puis droite sont embolisées à l’aide de micro particules calibrées bio

compatibles et résorbables, sans incident ni accident, avec une bonne dé vascularisation finale »

Suites marquées par des douleurs inguinales droites + gêne à la marche

Long bilan : atteinte du nerf génito- fémoral droit avec constitution d’un névrome post ponction

Page 22: Dr Christian FORTEL Dr Thierry HOUSELSTEIN

MACSF

Cas N°3 : l’expertise

22

Indication logique, prise en concertation entre le gynéco et le radiologue interventionnel

Geste réalisé sans problème particulier (CRO, < 1 H, 2 films, bon résultat sur le myome)

La prévention de la principale complication (hématome du point de ponction) a bien été réalisée (compression

pendant 10 mn + pansement compressif, traçabilité). Les suites n’ont pas montré d’hématome

Information :

Atteinte neurologique constitutive d’une complication exceptionnelle et non décrite dans la littérature

Complications mentionnées : douleurs pelviennes, syndrome post-embolisation, complications vasculaires,

infection, embolie pulmonaire, complications tardives (expulsion, aménorrhée, infertilité, décès ..)

Aucune information sur une éventuelle complication neurologique

Info consultation anesthésique : « toutes les informations médicales relatives à son hospitalisation »

Info du radiologue : document type remis mais contesté, complication neuro non mentionnée, info orale

Schéma au dos d’un courrier du GO adressant la patiente

« je lui explique la technique, les résultats ainsi que les exceptionnelles complications »

« Accident médical non fautif, non prévisible, un aléa thérapeutique. Le pourcentage de survenue d’une telle

complication est inconnu puisque non décrit dans la littérature; complication extrêmement rare »

JFR 2021

MACSF / FNMR

Page 23: Dr Christian FORTEL Dr Thierry HOUSELSTEIN

MACSF

Cas N°3 : l’avis CCI

JFR 2021

MACSF / FNMR23

La ponction de l’artère fémorale droite nécessaire à l’embolisation des fibromes utérins est

responsable de l’atteinte neurologique; Il existe un lien de causalité direct et certain entre

l’acte et le dommage

L’intervention était licite et a été conforme aux règles de l’art. Toutes les précautions ont

été prises par l’opérateur. Aucune maladresse fautive ne peut être retenue

Il n’est pas démontré que la patiente a été informée des risques d’hématome au point de

ponction ou d’atteinte neurologique. Les complications neurologiques n’ont cependant jamais

été décrites

La patiente ne pouvait se soustraire à une intervention

Mais à l’époque l’embolisation n’était qu’une option thérapeutique (myomectomie sous coelio)

Au vu des connaissances de l’époque, aucune perte de chance de pouvoir choisir une autre intervention

(myomectomie) ne peut être retenue dans la mesure où les risques connus à l’époque orientaient vers le choix de

l’embolisation (hospitalisation plus courte et morbidité plus faible)

La complication non décrite dans la littérature relève d’un accident médical mis à la

charge de la solidarité nationale (conséquences anormales …)

Page 24: Dr Christian FORTEL Dr Thierry HOUSELSTEIN

MACSF

Cas N°4 : les faits

JFR 2021

MACSF / FNMR24

Patient 32 ans, chauffeur de bus

ATCD : splénectomie traumatique

Décembre 1999 :

Fracture ouverte 1/3 inférieur tibia gauche (stade II Cauchoix) + fracture fermée fémur gauche

Enclouage centromédullaire verrouillé tibia + fémur 4 jours plus tard

Changement de clou tibial en avril 2000 + ablation névrome N fibulaire superficiel

Reprise activités décembre 2000

Juillet 2001 : nouvelle exérèse du névrome fibulaire gauche / ana path OK

Août 2005 : échec tentative d’ablation des clous

Septembre 2011 : traumatisme face antérieure jambe gauche; écho : hématome sous cutané

profond (jambier antérieur), à contrôler par IRM

Novembre 2011 : IRM : formation de signal hématique, en sablier, s’insinuant dans la

membrane inter osseuse tibial péronière

Page 25: Dr Christian FORTEL Dr Thierry HOUSELSTEIN

MACSF

Cas N°4 : les faits

JFR 2021

MACSF / FNMR25

Décembre 2011 : avis chirurgien vasculaire : hématome non compressif

Janvier 2012 : avis chirurgien ortho : syndrome de loge chronique sub aigu.

Aponévrotomie sous cutanée (février 2012) ; masse oblongue 5 x 2 cm, intra

musculaire. Ana path : rhabdomyosarcome …

Multiples avis et prise en charge en centre spécialisé

Amputation de jambe et chimiothérapie

Métastases pulmonaires

Décès en mars 2014

Mise en cause de tous les intervenants sur la base d’un retard au diagnostic

Page 26: Dr Christian FORTEL Dr Thierry HOUSELSTEIN

MACSF

Cas N°4 : l’expertise

JFR 2021

MACSF / FNMR26

Pour le radiologue (ayant réalisé l’échographie le 20 septembre 2011)

Diagnostic correct d’un hématome sous cutané profond

Proposition d’IRM également conforme face à la taille de cette lésion

IRM réalisée 5 semaines plus tard mais non imputable au radiologue même si à l’origine

d’une perte de chance

Cependant, la taille de la lésion et sa localisation auraient dû éveiller des soupçons et faire

demander une biopsie en urgence mais celle-ci n’a pas été demandée non plus par un

chirurgien vasculaire puis un orthopédiste

Pas de responsabilité du radiologue

Retard au diagnostic global de 7 mois / Perte de chance globale de 50 %

Pour le chirurgien orthopédiste

Retard au diagnostic de 2 mois et 12 jours soit un tiers de perte de chance (17 %)

Page 27: Dr Christian FORTEL Dr Thierry HOUSELSTEIN

MACSF

Contacts

[email protected]

01 71 23 75 30

JFR 2021

MACSF / FNMR27