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lesresistances.france3.fr
Épisode PARIS – CENTRE – BOURGOGNE Le combat pour le progrès et la liberté
DOSSIER DE PRESSE
Les Résistances Paris – Centre -‐ Bourgogne -‐ 2 -‐
K’ien productions, l’Institut national de l’audiovisuel (INA) et les antennes régionales de France 3 donnent la parole aux derniers témoins de l’armée des ombres dans « Les Résistances : la désobéissance est le plus sage des devoirs ».
Cette collection de 8 web-documentaires, labellisée 70ème anniversaire de la Résistance, s’enrichit d’un nouvel épisode consacré aux régions Ile-de-France, Centre et Bourgogne à partir du 08 mai 2016.
Plus de 2h de films et de témoignages inédits, étoffés de documents interactifs, éclairent l’épisode, « Les Résistances, Paris-‐Centre-‐Bourgogne ». Ce dernier révèle comment, de Paris à Orléans et de Tours à Macon, la Résistance a pris des airs d’insurrection. Quand cheminots, imprimeurs ou policiers, Juifs, Français et étrangers, tous ont pris part à la réussite de ce combat mené pour le Progrès et la Liberté.
L’épisode « Paris-‐Centre-‐Borgogne » a été réalisé par Yves Maillard et Vianney Lambert.
Il a été soutenu par le Centre National du Cinéma et de l’image animée, Ciclic -‐ Région Centre-‐Val de Loire (en partenariat avec le CNC), la SNCF, l’Office Nationale des Anciens Combattants et a reçu le concours de Réseau Canopé, partenaire pédagogique.
Rendez-vous sur : lesresistances.france3.fr
Twitter: @lesresistances
Facebook:https://www.facebook.com/webdoclesresistances
Paris | 6 mai 2016
Communiqué
Les Résistances Paris – Centre -‐ Bourgogne -‐ 3 -‐
LA COLLECTION LES RESISTANCES La désobéissance est le plus sage des devoirs
« Les Résistances » est une collection de 8 web-‐documentaires régionaux
sur les Résistances en France pendant l’Occupation.
A travers les 8 web-‐documentaires, les internautes pourront (re)découvrir l’histoire de la Résistance
locale en France à travers les portraits, les témoignages et les actions de plus de 200 résistants de toutes les régions françaises. Au service de la transmission de cette histoire, plus de 120 minutes cumulées de vidéos ont été réalisées pour chaque web-‐documentaire, auxquelles s’ajoutent de
nombreux contenus en interactivité : documents (archives) papier, photos, fiches informatives.
Cette première collection de web-‐documentaires sur la Résistance est une nouvelle manière d’écrire et de transmettre l’Histoire au service du devoir de mémoire. Elle transmet des fragments de mémoires singulières, en faisant émerger une image de la diversité, celle des hommes et des
femmes, pour la plupart les jeunes sans grades de la Résistance, quelques soient leurs origines sociales, Français ou étrangers ayant défendu notre liberté.
Portée par la parole simple et directe de ces humbles de la bravoure, cette collection interroge le sens de l’engagement et l’esprit de la Résistance.
Cette collection de web-documentaires est labellisée 70ème anniversaire de la Résistance.
Elle a reçu le Prix du Jury dans la catégorie « Web-documentaire » lors du Web Program Festival en mars 2015 et son auteur, Jan Vasak, le prix SCAM 2015 des nouvelles écritures.
Co-‐produit par K’ien productions, l’Ina et les antennes régionales de France 3, « Les Résistances » a
été réalisé avec le soutien du Centre National du Cinéma et de l’image animée, de la SNCF, de l’Office Nationale des Anciens Combattants et Victimes de Guerre et le concours de Réseau
Canopé, partenaire pédagogique.
Les Résistances en chiffres 8 épisodes
+ de 20 heures de films + de 200 témoignages de Résistants
+ de 80 éclairages historiques par 16 historiens + de 500 documents interactifs dont 100 fac-‐similés authentiques
+ de 25 fiches pédagogiques
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Chaque nouvel épisode vient enrichir le web-‐documentaire, en dévoilant les spécificités de sa région :
-‐ Plus de 120 minutes de films témoignages -‐ Six films longs de 10 à 15 minutes permettent de décrire l’histoire régionale de la résistance et de la mettre en perspective avec l’histoire nationale de cette période, mais aussi de raconter en profondeur le parcours d’un Résistant ou une action, une spécificité de la Résistance locale. Ces films forment une cohérence historique et géographique. -‐ Dix-‐huit à vingt-‐quatre films courts de 3 à 7 minutes sont proposés en interactivité des films longs. Des témoignages, archives et interventions d’historiens permettent d’aller plus loin et mettent en lumière les spécificités de la Résistance locale. De nombreux contenus en interactivité des films -‐ Documents d’archives : tracts, affiches, procès-‐verbaux, papiers de Résistants,…, -‐ Galeries de photo d’époque, -‐ Fiches informatives : information historique et faits de la Résistance, biographie de Résistants, présentation de musées et de lieux de mémoire, -‐ Interviews d’historiens -‐ Carte interactive avec lieux de mémoires
Pour les scolaires, des parcours pédagogiques avec le Réseau Canopé Réseau Canopé s’est mobilisé pour accompagner les enseignants des collèges et des lycées dans l’utilisation de la plateforme web lesresistances.france3.fr. Pour chacun des huit épisodes de la collection web-‐documentaire, des professeurs d’histoire, tous missionnés en services éducatifs de musées de la Résistance ou d’Archives, ont conçu un parcours collège et un parcours lycée.
Les élèves, guidés par leurs professeurs pourront ainsi utiliser avec discernement les ressources multimédias de ce support innovant afin de développer les connaissances et les compétences définies par les nouveaux programmes d’enseignement en histoire mais aussi en matière d’éducation aux médias et à l’information et de renforcement de la citoyenneté.
Différents outils pour accroître la viralité et l’interactivité ont été mises en place : - Un module de brèves a été développé pour permettre de publier, dans un calendrier, une brève périodique sur un événement ayant eu lieu à cette date, durant l‘occupation.
- Un quizz permettant une approche ludique et un accès aux contenus à destination des plus jeunes. - Un compte Facebook (https://www.facebook.com/webdoclesresistances) et Twitter (@LesResistances) ont été ouverts et seront animés par les équipes régionales de France 3.
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La collection « Les résistances » découpe la France en 8 épisodes :
- Corse - Limousin : Région Limousin (Creuse, Haute-‐Vienne, Corrèze), la
Dordogne et l’Indre. - Du Nord à la Vendée : Région Basse-‐Normandie (Manche,
Calvados, Orne), Région Haute-‐Normandie (Seine-‐Maritime, Eure), Région Bretagne (Finistère, Cote d’Armor, Morbihan), Région Pays de la Loire (Mayenne, Sarthe, Loire-‐Atlantique, Maine-‐et-‐Loire, Vendée), Région Nord-‐pas-‐de-‐Calais (Nord, Pas-‐de-‐Calais) et la Somme.
- Des Alpes à la Méditerranée : Région PACA (Hautes-‐Alpes, Alpes-‐de-‐Haute Provence, Alpes-‐Maritimes, Var, Bouches-‐du-‐ Rhône, Vaucluse) et Région Rhône-‐Alpes (Ain, Ardèche, Drôme, Isère, Loire, Rhône, Savoie, Haute-‐Savoie).
- Paris -‐ Centre – Bourgogne : Région Ile-‐de-‐France (Paris, Hauts-‐de-‐Seine, Seine-‐Saint-‐Denis, Val-‐de-‐Marne, Yvelines), l’Oise, Région Bourgogne (Yonne, Nièvre, Saône-‐et-‐Loire, Côte d’Or) et Région Centre (Eure-‐et-‐Loir, Loir-‐et-‐Cher, Loiret, Indre-‐et-‐Loire, Cher / Sans l’Indre).
- Du Poitou aux Pyrénées : Région Midi-‐Pyrénées (Ariège, Haute-‐Garonne, Hautes-‐Pyrénées, Gers, Lot, Tarn-‐et-‐Garonne, Tarn, Aveyron), Région Aquitaine (Pyrénées-‐Atlantiques, Landes, Gironde Lot-‐et-‐Garonne) et Région Poitou-‐Charentes (Charente-‐Maritime, Charente, Vienne, Deux-‐Sèvres).
- Du massif central à la Méditerranée : Région Auvergne (Allier, Puy-‐de-‐Dôme, Cantal, Haute-‐Loire) et Région Languedoc-‐Roussillon ( Gard, Lozère, Hérault, Aude, Pyrénées Orientales).
- Des Ardennes au Jura : Région Alsace (Haut-‐Rhin, Bas-‐Rhin) ; Région Lorraine (Moselle, Meuse, Vosges), Région Champagne-‐Ardenne (Marne, Aube, Haute-‐Marne), Région Franche-‐Comté et l’Aisne.
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LE WEBDOCUMENTAIRE LES RESISTANCES, PARIS – CENTRE – BOURGOGNE
Le combat pour le progrès et la liberté
L’Ile-‐de-‐France, le Centre et la Bourgogne ont leur histoire de la Résistance portée par des héros inconnus.
Pour la première fois, une plateforme interactive et pédagogique, initiée par les antennes régionales de France 3, donne la parole à ces derniers témoins de l’armée des ombres et explore les fonds d’archives historiques.
Une photographie 2.0 de la Résistance au cœur de la France occupée
Plus de 140 minutes de films nous plongent en Ile-‐de-‐France, dans le Centre et en Bourgogne, trois régions défaites et envahies, soumises à l’occupant allemand dès 1940.
À Paris, où se concentrent la majorité des administrations allemandes, une lutte se prépare dans la clandestinité la plus totale. Dans le Centre et en Bourgogne quelques-‐uns se lèvent, recrutent et préparent le combat. Ils seront appelés à soutenir un soulèvement pour rendre au pays sa capitale outragée, brisée, martyrisée.
De Paris à Orléans, de Tours à Macon, la Résistance prend des airs d’insurrection. Cheminots, imprimeurs ou policiers, Juifs, Français et étrangers, tous prennent part à la réussite de ce combat mené pour le Progrès et la Liberté.
Des documents inédits enrichissent votre expérience interactive : -‐ Animation 2D d’une valise radio pour l’émission et la réception de messages codés -‐ Fac-‐similé du premier statut des juifs annotée de la main de Philipe Pétain -‐ Fac-‐similé d’un manuel du faussaire dissimulé sous la couverture d’un livre -‐ Le journal défense de la France présentant des photos de prisonniers dans les camps -‐ Galerie de photos amateurs clandestines de Paris sous l’Occupation par un policier parisien,…
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Fiche technique
La Résistance dans les régions Ile de France, Centre et Bourgogne
http://lesresistances.france3.fr/documentaire-‐pcb
À partir du -‐ Plus de 120 minutes de films -‐ De nombreux contenus interactifs
Produit par David Kodsi
Conçu par Jan Vasak
Auteurs -‐ réalisateurs : Yves Maillard et Vianney Lambert
Conseillers historiques : Charles Riondet et Benoît Verny
Musique originale : Pablo Pico
Conception du site : UZIK
Coproduction : France Télévisions, KIEN Productions, Ina
Avec le soutien :
-‐ du Centre National du Cinéma et de l’image animée
-‐ Ciclic-‐Région, Région Centre-‐Val de Loire, en partenariat avec le CNC
-‐ de la SNCF
-‐ de l’Office Nationale des Anciens Combattants
-‐ Avec le concours de Réseau Canopé, partenaire pédagogique.
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6 films longs :
Réalisation Yves Maillard -‐ Paris, Centre et Bourgogne, le combat pour le Progrès et la Liberté -‐ Robert Endewelt, Dans la section juive de la Main-‐d’œuvre immigrée parisienne -‐ Roger Grenier, Libérer Paris, reconstruire la France -‐ Marcel Jaurant-‐Singer, Un espion de Churchill en mission en Bourgogne
Réalisation Vianney Lambert
-‐ Jean Chaunvin, Photographier l’Occupation en Touraine -‐ Albin Chalandon et André Plagnol, De Paris à Orléans, le maquis Lorris
19 films courts témoignage :
Réalisation Yves Maillard -‐ Hubert Cloix, Un maquisard du Morvan (Nièvre) -‐ Roland Vaillant, L’imprimerie clandestine (Paris) -‐ Jacqueline Fleury-‐Marié, La déportation d’une résistante (Yvelines) -‐ Ivan Denys, Un lycéen parisien en Résistance (Paris) -‐ Bernard Langevin, Résistance à Henri IV (Paris) -‐ André Bessière, Du collège à Auschwitz (Paris) -‐ Paulette Ayot, La double vie d’une mère célibataire (Paris) -‐ Roland Cléry, Les émissions radio d’un enfant (Paris) -‐ Charles Pegulu de Rovin, La prise de l’Hôtel de ville de Paris (Paris)
Réalisation Vianney Lambert
-‐ Paul Renaud, Les cyrards de Lorris (Loiret) -‐ Bernard Chalopin, Entrer au maquis Lorris (Loiret) -‐ Serge Martin, Le massacre de Maillé (Indre-‐et-‐Loire) -‐ Jack Vivier et Gerard Roy, Les tourangeaux évadés de France (Indre-‐et-‐Loire) -‐ Michel Duru, Héros ou terroristes ? L’entrée en résistance (Loir-‐et-‐Cher) -‐ Maurice Renaudat, Paysans et ouvriers, les Francs-‐tireurs et partisans du Cher (Cher) -‐ Georges Gourci, La révolte d’un paysan (Eure-‐et-‐Loir) -‐ Raymond Casas, Les voyous libèrent Blois (Loir-‐et-‐Cher) -‐ Émilienne Noé, dénoncée pour 250 francs (Côte-‐d’Or) -‐ Séraphin Effernelli, La guerre du rail en Saône-‐et-‐Loire
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4 extraits de films d’archive
-‐ « La campagne des V » – Extrait d’émission radiophonique de la France Libre – 1941 (INA) -‐ Robert Quint, cheminot du dépôt de Bobigny – Extrait de l'entretien réalisé le 25 octobre 2013 (Collection sonore Rails et histoire)
-‐ Montoir, quatre ans après – Extrait de France libre actualité, 30 novembre 1944 (INA) -‐ Francis Porret filme Paris sous l’Occupation – Extrait d'un document amateur (MRN)
12 interventions d’historien
Réalisation Yves Maillard « La minute de Charles Riondet »
-‐ La libération de Paris -‐ Le SOE, Special Operations Executive -‐ Photographier sous l’occupation -‐ Les cheminots dans la Résistance -‐ Les Francs-‐tireurs et partisans de la Main-‐d’œuvre immigrée -‐ L’affiche rouge, propagande contre la Résistance -‐ Vers la reconstruction, l’épuration
Réalisation Vianney Lambert « La minute de Charles Verny »
-‐ Marc O’Neil, un héros atypique -‐ La ligne de démarcation, du fait à l’acte de résistance -‐ Le recensement des Juifs de France -‐ La rafle du Vel d’Hiv, de la collaboration à la déportation -‐ Dans les camps du Loiret, août 1942
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Biographie des réalisateurs
Yves MAILLARD
Qu’il s’agisse de réaliser des documentaires ou de collaborer à l’émission La carte aux trésors (de 1995 à 2009 en tant que rédacteur en chef et réalisateur), Yves Maillard a toujours cultivé le plaisir de la rencontre, le goût du patrimoine et de l’histoire et l’envie de transmettre.
Pour lui, derrière chaque paysage se cachent des hommes, des histoires, dont nous avons toujours à apprendre. Ses documentaires La dernière quille, Beffrois du Nord géant de pierre, un monde sans satellite, destin au bout du pied, Deux vies Inuits portent un regard sensible sur des parcours individuels qui interrogent le monde contemporain et mettent en exergue l’homme face à la société, son histoire, son environnement.
Yves dirige depuis maintenant deux ans la collection Les Résistances, la désobéissance est le plus sage des devoirs.
Vianney LAMBERT
Vianney Lambert, originaire de la Région Centre, s'est orienté, après une formation universitaire en histoire, vers la réalisation de films documentaires.
Ses films racontent des femmes incarcérées dans une maison d'arrêt, les traces de la Première Guerre mondiale, les résidents d'une maison de retraite, l'exil et la solitude… Ils sont toujours en lien avec son histoire personnelle et naissent d'une rencontre, d'un lieu familier ou d'une histoire familiale.
Vianney Lambert utilise souvent l'image argentique et l'image d'archive. Il aime utiliser le Super-8 ou le 16 mm comme ce fut le cas pour les films, Matricule 1141 ou l'Homme qui n'a pas d'heure. Il aime également travailler à partir d'archives cinématographiques et audiovisuelles (Suzanne, Regarder vers les images de Seigneur, Orléans ou l'utopie d'une télévision impossible)
Vianney Lambert collabore également avec d'autres réalisateurs. Ce fut le cas avec Vincent Reignier en 2013, pour son film Attention Fragile, avec Jean-Gabriel Périot en 2012 pour Nos jours absolument doivent être illuminés, ou encore avec Xavier Liébard et Jean Raymond Garcia pour la série documentaire Jeunes Pousses, en 2007.
Par ailleurs, Vianney Lambert accompagne depuis une dizaine d'années des ateliers de réalisation documentaire. Il intervient avec des élèves d'option cinéma-audiovisuel et d'élèves de lycées techniques, mais aussi avec des adultes dans le cadre d'actions spécifiques de réinsertion. À travers ses ateliers, il établit toujours des connexions entre son travail de réalisation et les interventions pédagogiques dont il a la charge.
Enfin, Vianney Lambert travaille également sur d'autres formes audiovisuelles. Il réalise avec Lucas dal Cortivo les 12 clips de l'album de Matthieu Malon, Un jour peut-être, sorti en 2014 et celui de Boogers en 2015, Running in the Flame.
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Résumés des films Les films longs
Paris, Centre et Bourgogne, le combat pour le Progrès et la Liberté Ce film revient sur les spécificités de la Résistance dans les régions Ile-‐de-‐France, Centre et Bourgogne. S’y entremêlent les voix des nombreux témoins de l’épisode web-‐documentaire « Paris, Centre et Bourgogne ».
Au matin du 14 juin, les Allemands entrent dans une capitale fantôme. Comme un prélude à quatre années d’occupation, le flot des réfugiés venant du Nord et de Paris traverse le Centre et la Bourgogne. Dans cette France défaite, soumise, voire acquise à l’occupant, beaucoup sont abattus ; certains réagissent. Née d’initiatives individuelles, la Résistance se structure par le jeu des solidarités sociales et professionnelles. Étudiants et lycéens de Paris, cheminots bourguignons, paysans du Cher, les engagements les plus diverses nourrissent les maquis, ceux du Morvan et du Loiret, et annoncent l’insurrection parisienne. Jean Chaunvin, Photographier l’Occupation en Touraine
Depuis septembre 1940, les troupes d’occupation allemandes ont interdit la photographie en plein air. Or, Jean Chauvin, étudiant à la faculté de médecine de Tours, demeure déterminé à conserver des traces tangibles de cette période exceptionnelle. Il fixe sur la pellicule de son Kodak tout ce qui retient son attention. Bombardements, manœuvres allemandes, stigmatisations raciales, le jeune homme à l’objectif prend tous les risques pour en témoigner. Albin Chalandon et André Plagnol, De Paris à Orléans, le maquis Lorris
L’histoire du maquis Lorris commence à Paris, en 1943. Albin Chalandon, alors âgé de 22 ans, intègre l’Organisation de Résistance de l’armée (ORA). Sa mission est de former militairement de jeunes aspirants à Saint-‐Cyr des classes préparatoires des lycées parisiens. Parmi eux, André Plagnol, élève de 17 ans au lycée Janson-‐de-‐Sailly.
Le mouvement est décapité et Albin Chalandon se retrouve seul, à la tête d'un groupe d’une vingtaine de jeunes hommes, « ses Cyrards ». Ensemble, ils partent en forêt d’Orléans, créer le maquis Lorris. Robert Endewelt, Dans la section juive de la Main-‐d’œuvre immigrée parisienne Jeune Juif du Xe arrondissement de Paris, Robert Endewelt vit la montée du fascisme avec inquiétude. La défaite française face à l’Allemagne nazie et l’arrivée des troupes d’occupation à Paris assoient ses craintes et celles de ses camarades des Jeunesses communistes. Ensemble, ils s’engagent pour lutter. Au sein de la section juive de la Main-‐d’œuvre immigrée (MOI), Robert Endewelt se démène pour protéger les siens des rafles antisémites. En revanche, il ne peut rien pour son camarade Henri Krasuki, ni pour le groupe Manoukian qui tombent dans les filets allemands. Sans eux, il prépare la Libération de Paris.
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Roger Grenier, Libérer Paris, reconstruire la France Entré en résistance alors qu’il est étudiant, Roger Grenier doit à l’un de ces heureux hasards de la période d’occupation de côtoyer un milieu intellectuel qui l’invite à la résistance des mots. Celle dont l’arme est la plume. Après les épisodes mouvementés de l’insurrection parisienne, auxquels il participe activement, Roger Grenier intègre aux côtés d’Albert Camus la rédaction du journal Combat. C’est en tant que chroniqueur judiciaire qu’il suit les procès de l’épuration, devenant l’un des témoins privilégiés du processus de reconstruction de la France d’après-‐guerre. Marcel Jaurant-‐Singer, Un espion de Churchill en mission en Bourgogne A l’âge de 22 ans, Marcel Jaurant-‐Singer décide de rejoindre Londres et le très britannique Special Operations Executive, un service d’action répondant directement aux ordres de Churchill. Garçon réfléchi plus que téméraire, il est parachuté en Bourgogne avec un objectif : y mettre le feu. La région est à la croisée des plus grands axes de chemins de fer, et de son contrôle dépend le bon fonctionnement de la stratégie alliée. A la marge de la Résistance française, Marcel Jaurant-‐Singer multiplie les sabotages les plus astucieux pour déstabiliser l’occupant.
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Les films courts
Hubert Cloix, Un maquisard du Morvan (Nièvre) Agent de liaison pour le réseau Vengeance, Hubert Cloix reçoit l’ordre de rejoindre le Morvan où l’attend le maquis Bernard. Point stratégique où doit s’effectuer la jonction des deux armées débarquées, le Morvan est aussi la cible des Allemands. Le 12 août 1944, une terrible offensive est lancée à Crux-‐la-‐Ville. Hubert Cloix y voit mourir trente de ses amis. Roland Vaillant, L’imprimerie clandestine (Paris) Dans la rue du Bourg-‐Tibourg, où son père tient l’imprimerie familiale, Roland Vaillant est mis à contribution d’une action aussi risquée qu’importante : l'impression de journaux clandestins. Parmi les grands titres qu’ils confectionnent, deux ont particulièrement marqué la résistance parisienne : Défense de la France et Témoignage chrétien.
Jacqueline Fleury, La déportation d’une résistante (Yvelines) A Versailles, la famille de Jacqueline ouvre son foyer à la désobéissance. A 16 ans, Jacqueline est Résistante ; elle est déportée à 20 ans avec sa Maman au camp de Ravensbrück. Un cruel enfer qui laisse à Jacqueline le souvenir des femmes torturées, du travail forcé et enfin de la route hallucinante de la marche de la mort. Ivan Denys, Un lycéen parisien en Résistance (Paris) Le 11 novembre 1940, alors que toute manifestation patriotique est interdite, un bruit se repend au lycée Janson-‐de-‐Sailly : un rassemblement se préparerait sur la place de l’Etoile. Ivan Denys, élève de 3ème, décide de s’y rendre avec ceux qui devaient devenir ses camarades de lutte au sein du Front national lycéen.
Bernard Langevin, Résistance à Henri IV (Paris) Bernard a 14 ans lorsque son grand-‐père, le physicien Paul Langevin, est arrêté par la Gestapo. La Résistance n’est alors plus seulement une option, mais un devoir. Sous la coupe de Jean Poperen, il rejoint un triangle communiste avec lequel il inonde la capitale de tracts patriotiques. Comme tous les membres de sa famille et beaucoup de ses amis, Bernard Langevin est arrêté en 1943.
André Bessière, Du collège à Auschwitz (Paris) Collégien au lycée Turgot à Paris, André Bessières intègre la Résistance. Sans rien dire à ses parents, et sous couvert de pratiquer la gymnastique, il assure ses missions de liaison et de propagande. Plusieurs fois en danger, André tente de rejoindre la France Libre, mais il est arrêté en chemin. Il est transféré à Compiègne avant d’être déporté à Auschwitz.
Paulette Ayot, La double vie d’une mère célibataire (Paris) De retour à Paris après un exode éreintant, Paulette, mère-‐célibataire de 20 ans, recherche un emploi. L’entretien qu’elle passe au Ministère du travail n’est pas banal. C’est à un quiproquo qu’elle doit son entrée dans le groupe Plutus, un réseau de Résistance spécialisé dans la production de faux papiers au sein des administrations publiques. Roland Cléry, Les émissions radio d’un enfant (Paris) Scout, fils d’officier passé à la Résistance à Londres, qui mieux que Roland Cléry pourrait remplir les missions radio dont le réseau militaire Kléber à cruellement besoin pour transmettre des messages ?
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À 14 ans, connaissant le morse, il se voit confier un poste récepteur-‐émetteur. Le jeu du chat et la souris commence entre l’adolescent et les services allemands du contre-‐espionnage.
Charles Pegulu de Rovin, La prise de l’Hôtel de ville de Paris (Paris) Au matin du 19 août 1944, Charles Pegulu de Rovin, 18 ans, ne veut plus faire de figuration. Il enfile un bleu de travail, s’arme d’un petit revolver et rejoint à pied la Préfecture, puis l’Hôtel de Ville où l’insurrection est en marche. Dans le bureau du Maire, où il tient la garde, on négocie les termes de l’après-‐guerre, mais dehors les chars allemands tiennent encore le parvis.
Paul Renaud, Les cyrards de Lorris (Loiret) Paul Renaud est de ces cyrards recrutés à Paris par l’Organisation de Résistance de l’armée. Arrivé en forêt d’Orléans, le jeune homme de 18 ans est fait instructeur. Il forme les jeunes hommes du secteur de Thimory désireux de rejoindre Lorris et son maquis. Avec eux, il assure des missions de guérilla et prend la route de Paris où commence l’insurrection.
Bernard Chalopin, Maquis Lorris, les sangliers sortent du bois (Loiret) En décembre 1943, le jeune Amillois Bernard Chalopin entre dans la Résistance. L’Organisation civile et Militaire (OCM) dont il dépend, est un réseau gaulliste, mais pour Bernard la politique n’a pas d’importance. Il veut se battre. C’est dans la forêt d’Orléans que se constitue le maquis Lorris. Les armes, les camarades, les combats, mais surtout la montée vers Paris enthousiasment le jeune artisan adolescent. Serge Martin, Le massacre de Maillé (Indre-‐et-‐Loire) Dans la douceur d’un matin d’été, une division SS pénètre dans Maillé. Ce 25 août 1944, 124 des 500 habitants de ce petit village d’Indre-‐et-‐Loire sont assassinés par les Allemands. Parmi eux, les parents, les frères et les sœurs de Serge Martin, dix ans.
Jack Vivier et Gerard Roy, Les tourangeaux évadés de France (Indre-‐et-‐Loire) Originaires de Tours, Jack Vivier et Gérard Roy suivent un chemin identique : celui de la France libre par les Pyrénées hostiles. Partis de leur commune à quelques mois d'intervalle, les deux évadés connaissent la faim, la peur, le froid, la vermine et la saleté. Leur détermination a raison des épreuves et en franchissant les Pyrénées ils retrouvent le chemin de la liberté. Michel Duru, Héros ou terroristes ? L’entrée en résistance (Loir-‐et-‐Cher) En 1943, Michel Duru est, comme beaucoup de jeunes Blésois, acquis à la propagande vichyste. Pour lui, les Résistants sont des terroristes, des voleurs et des bandits. Mais la rencontre d’un homme, membre du Parti communiste éveille sa conscience. Il rejoint le groupe de Résistants de la Chaussée-‐Saint-‐Victor. Maurice Renaudat, Paysans et ouvriers, les Francs-‐tireurs et partisans du Cher (Cher) A Saint-‐Georges-‐sur-‐le-‐Près, Maurice Renaudat distribue des journaux et tracts communistes pour le compte du Front national. Outre l’Humanité clandestine, c’est toute une presse régionale qu’il diffuse, souvent destinée aux paysans et aux ouvriers berrichons qui, ensemble, formeront les FTP (Francs-‐tireurs et partisans) du Cher.
Georges Gourci, La révolte d’un paysan (Eure-‐et-‐Loir) Georges Gourci a 18 ans lorsque les difficultés de ravitaillement dues à l’Occupation l’incitent à la Résistance. Après de petits sabotages réalisés en solitaire, il rejoint le maquis de Plainville qui, depuis juin 1944, s’est installé dans une grotte près de Nogent-‐le-‐Rotrou. Formé aux armes, il part libérer la ville en août 1944.
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Raymond Casas, Les voyous libèrent Blois (Loir-‐et-‐Cher) À Blois, Raymond Cassas intègre les FTP (Francs-‐tireurs et partisans), ceux que la propagande appelle les voyous, les terroristes. Après la libération de Blois et le front de Lorient, Raymond Casas reçoit la croix de guerre et se voit proposer un avenir dans l’armée. Mais le Sergent Casas refuse de réprimer en Indochine ce qu’il défendait en France. Émilienne Noé, Dénoncée pour 250 francs (Côte-‐d’Or) Pendant 45 jours, Emilienne et sa famille installent et ravitaillent une vingtaine de maquisards dans une grotte aménagée de Lusigny-‐sur-‐Ouche. Tous les matins, Emilienne rassemble le courrier des maquisards et enfourche sa bicyclette pour assurer les liaisons. Suite à une dénonciation, le maquis est attaqué, la famille est arrêtée, Emilienne et sa sœur sont déportées.
Séraphin Effernelli, La guerre du rail en Saône-‐et-‐Loire En Saône-‐et-‐Loire, où ses tribulations l’ont amené, Séraphin Effernelli retrouve un ami engagé dans la Résistance communiste. Ensemble, les deux Lorrains montent un groupe FTP (Francs-‐tireurs et partisans) à Brancion. Les hommes de ce maquis atypique deviennent spécialistes en sabotage. Avec l’aide des cheminots, ils apprennent les techniques de déraillement et mettent le département à feu et à sang.
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Films d’archives La campagne des V -‐ INA En 1941 commence la bataille des V. La section belge de Radio Londres appelle ses citoyens à tracer des V de la victoire sur tous les murs du pays. Célébrée par la chanson « la Campagne des V » de Victor de Laveleye, le mot d’ordre trouve un véritable écho en France occupée. Robert Quint, cheminot du dépôt de Bobigny -‐ Rails et Histoire Dans un entretien sonore, Robert Quint, ancien cheminot parisien, revient sur les sabotages réalisés au dépôt de Bobigny, tout au long de l’Occupation. Interrogé sur la grève du 10 août 1944, il se remémore cet événement qui devait annoncer l’insurrection de Paris. Montoir, quatre ans après -‐ INA Quatre ans après la poignée de main entre le Maréchal Pétain et Adolph Hitler, France Libre actualité revient à Montoir-‐sur-‐Loir, petite commune du Loir-‐et-‐Cher dont le nom rime désormais avec « collaboration ». Francis Porret filme Paris sous l’Occupation -‐ MRN Auteur de la plus grande collection d’images filmées à Paris sous l’Occupation, Francis Porret, projectionniste d’Enghien-‐les-‐Bains, rejoue pour la caméra ses procédés de tournages clandestins. Ces explications précèdent les premières minutes de son film monté après la Libération.
Les Résistances Paris – Centre -‐ Bourgogne -‐ 17 -‐
Films courts historiens, « la minute de … »
La libération de Paris (Charles Riondet) Événement hautement symbolique par sa dimension nationale, la Libération de Paris fait depuis 1943 l’objet d’une préparation des plus minutieuses. Pour lui donner la forme d’une insurrection populaire, la Résistance travaille à mettre les Parisiens en condition. Des grèves du 14 juillet 1944 aux premiers coups de feu, une véritable montée en puissance scénarisée se joue dans la capitale. Le SOE, Special Operations Executive (Charles Riondet) Le Special Operations Executive (SOE) est un service secret britannique mis en place à l’été 1940 par Churchill. Son rôle est d’encourager et favoriser la subversion et le sabotage dans les territoires occupés par les Allemands. Photographier sous l’occupation (Charles Riondet) En zone occupée, il est interdit de photographier en plein air. Seuls les photographes professionnels bénéficient d’une autorisation délivrée par les services de propagande. Pourtant, largement utilisé pour les missions de renseignement de la Résistance, l’objectif est aussi appelé à jouer un rôle de témoin. Témoin d’une période dont on ne garde que peu d’image. Les cheminots dans la Résistance (Charles Riondet) Connus pour la grève insurrectionnelle à l’origine de libération de Paris, les cheminots n’ont pas attendu 1944 pour s’engager du côté de la Résistance. Sabotage dans les dépôts, participation aux déraillements ou encore transmission de renseignements aux instances nationales, ils sont un groupe socio-‐professionnel essentiel pour la lutte contre l’occupant. Les Francs-‐tireurs et partisans de la Main-‐d’œuvre immigrée (Charles Riondet) Considérés par beaucoup comme les maîtres en résistance armée, les combattants de la Main-‐d’œuvre immigrée (MOI) sont surtout connus à travers la réputation du groupe Manouchian. Si l’assassinat d’officiers allemands est la spécialité de ces groupes de Résistants étrangers ou juifs, ils s’illustrent aussi dans des activités de renseignement et le sauvetage des personnes menacées d’arrestation en raison de leur naissance ou de leur engagement. L’affiche rouge, propagande contre la Résistance (Charles Riondet) Réalisée par les services de propagande allemands, l’affiche rouge est placardée dans tout Paris lors du procès du réseau Manouchian en février 1944. Elle représente une des plus grandes opérations de propagande nazie contre la Résistance. Une opération tenue en échec par la créativité de certains Résistants qui en détourne le message.
Vers la reconstruction, l’épuration (Charles Riondet) Un halo de violence s'attache à la période de l'épuration. Exécutions sommaires, procès iniques, lynchages et tontes conduits par des cortèges haineux. L'image d'une épuration manquée nous habite. C’est pourtant sur cette période trouble que se reconstruit le nouvel ordre républicain. Un ordre fondé sur le mythe d’une France résistante et combattante, une France qui s’est libérée d’elle-‐même.
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Marc O’Neil, un héros atypique (Benoît Verny) Cadre de la Résistance parisienne affiliée à l’Organisation civile et militaire et désigné chef des maquis de Zone nord, Marc O’Neil est une figure incontournable de la période. C’est sous le commandement de cet homme, dont les contemporains soulignent la beauté des traits et l’indépendance de caractère, que se constitue le maquis Lorris. Un maquis à l’image de son chef : atypique et mémorable. Passer la ligne de démarcation (Benoît Verny) Faits de désobéissance ou actes de résistance, la ligne de démarcation est le lieu d’observation privilégié des pratiques clandestines et déviantes sous l’Occupation. D’initiatives personnelles naissent de véritables organisations de passages clandestins qui servent aussi bien le marché noir, que la Résistance et les évasions. Le recensement des Juifs de France (Benoît Verny) La persécution nazie trouve écho dans la logique d’exclusion du régime de Vichy. Le sort des Juifs de France en est le plus tragique exemple. Aussi criminelles qu’efficaces, les listes de recensement des israélites sont établies par les commissariats français sur la base de l’auto-‐déclaration. Ce sont ces mêmes listes qui rendront possibles les rafles. La rafle du Vel d’Hiv, de la collaboration à la déportation (Benoît Verny) De la rafle du Billet en mai 1941 à celle du Vel d’hiv, Benoît Verny retrace l’histoire de la participation des administrations françaises à la déportation massive des Juifs. Si Paris en est le théâtre le plus spectaculaire, ces rafles ont aussi durablement marquées la mémoire du Loiret où se trouvent les camps de transit de Pithiviers et Beaune-‐la-‐Rolande. Dans les camps du Loiret, août 1942 (Benoît Verny) A l’été 1942 se déroule dans les camps de Pithiviers et Beaune-‐la-‐Rolande une scène des plus cruelles : la séparation des mères juives et de leurs enfants. Les unes sont déportées et, pendant six semaines, 4 000 enfants sont livrés à eux-‐mêmes attendant, eux aussi, leur envoi vers la mort. Reprenant à son compte l’expression de Serge Klarsfeld, Benoît Verny décrit cette scène comme « le paroxysme de la solution finale en France ».