DP Gerhard Richter - Musée du Louvre · 2012-06-04 · Gerhard Richter, Dessins et travaux sur...

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Dossier de presse Exposition 7 juin au 17 septembre 2012 Aile Denon Salles 9 et 10, 1er étage, Gerhard Richter Dessins et aquarelles, 1957 - 2008 Relations presse : Coralie James [email protected] Tél. : 01 40 20 54 44 / Fax : 54 52 Direction de la communication Anne-Laure Béatrix [email protected]

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Dossier de presse Exposition 7 juin au 17 septembre 2012 Aile Denon Salles 9 et 10, 1er étage,

Gerhard Richter Dessins et aquarelles, 1957 - 2008

Relations presse : Coralie James [email protected] Tél. : 01 40 20 54 44 / Fax : 54 52 Direction de la communication Anne-Laure Béatrix [email protected]

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Sommaire

Communiqué de presse page 3 Biographie page 5 Préface par Henri Loyrette page 6 Textes extraits du catalogue page 7 Publication page 9 Liste des œuvres exposées page 10 Visuels disponibles pour la presse page 12 Lettre du mécène page 16

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Communiqué de presse Exposition Du 7 juin au 17 septembre 2012 Aile Denon Salles 9 et 10, 1er étage,

Direction de la communication Contact presse Anne-Laure Beatrix Coralie James [email protected] - Tél. : 01 40 20 54 44 / Fax : 54 52

À l’occasion de la rétrospective itinérante de Gerhard Richter à la Tate Modern (6 octobre 2011 - 8 janvier 2012), à la Nationalgalerie de Berlin (12 février - 13 mai 2012) et de sa venue au Centre Pompidou (6 juin - 24 septembre 2012), le musée du Louvre présente une centaine d’œuvres sur papier dans les salles Mollien du département des Arts graphiques. Né en 1932 à Dresde, Gerhard Richter est formé aux Beaux-Arts de sa ville natale. Il fuit en 1961 la RDA et s’installe à Düsseldorf où il reprend ses études artistiques. Il est l’un des peintres les plus importants de ces cinquante dernières années. Il a ainsi représenté la RFA à la Biennale de Venise en 1972. De ses premiers monotypes ELBE, paysages à l’encre noire datés de 1957, à ses encres sur papier de la série NOVEMBER de 2008, en passant par ses dessins de la série HALIFAX, griffures nerveuses au crayon des années soixante-dix, l’exposition au musée du Louvre donne, pour la première fois en France, pleinement la mesure de l’œuvre graphique de Gerhard Richter. Monotypes, encre de chine, mine de plomb, et aquarelles retracent ainsi, entre coulures hasardeuses de couleurs, monochromies de noirs et de gris, et spontanéité d’un trait acéré, griffé ou bien effacé, l’approche très singulière que Gerhard Richter a du dessin. Un exemple parfait de «non-dessin», très loin des caractéristiques habituelles attribuées à ce medium. En effet Gerhard Richter s’est longtemps méfié de l’aspect artisanal, personnel, et esthétique du dessin. Cette crise du dessin, perçu comme trop artistique, est survenue chez plusieurs artistes en Europe après la guerre, et a permis de renouveler de façon radicale la perception traditionnelle de cette technique. L’exposition révèle la diversité, la continuité et la place particulière qu’occupe le dessin au sein de l’œuvre d’un des artistes les plus importants du XXe siècle. Commissaires de l’exposition : Marie-Laure Bernadac, conservateur général, chargée de mission pour l'art contemporain au Louvre, assistée de Aurélie Tiffreau.

Gerhard Richter Dessins et aquarelles, 1957 - 2008

Informations pratiques

Lieu Les œuvres sont exposées dans les salles 9 et 10, 1er étage, Aile Denon. Horaires Tous les jours de 9h à 17h,45, sauf le mardi. Nocturnes, mercredi et vendredi jusqu’à 21h30. Tarifs Accès avec le billet d’entrée au musée : 10 €. Gratuit pour les moins de 18 ans, les moins de 26 ans résidents de l’U.E., les enseignants titulaires du pass education, les demandeurs d’emploi, les adhérents des cartes Louvre familles, Louvre jeunes, Louvre professionnels et Amis du Louvre, ainsi que le premier dimanche du mois pour tous. Renseignements www.louvre.fr

Gerhard Richter. 7.1991 n° 91136. Encre de Chine sur papier, 1991. Kunstmuseum Winterthur © ADAGP © Kunstmuseum Winterthur.

Cette exposition a été réalisée grâce au soutien du Fonds Canson® pour l’Art et le Papier.

Gerhard Richter est représenté par la galerie Marian Goodman. Au Centre Pompidou, l’exposition « Gerhard Richter. Panorama » est présentée du 6 juin au 24 septembre.

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Publications Catalogue de l’exposi on Gerhard Richter. Dessins et aquarelles, 1957 - 2008 Texte de Dieter Schwarz, directeur du Kunstmuseum de Winterthur. Coédition Dilecta / musée du Louvre éditions. Bilingue (F/A), 96 pages, 25 euros.

A l’auditorium

Conférence Vendredi 22 juin à 18h30 A part la peinture: les dessins de Gerhard Richter par Dieter Schwartz, directeur du Kunstmuseum de Winterthur. Que signifie une pratique du dessin dans les années 1960, dans un contexte largement marqué par le graphisme Pop de Roy Lichtenstein et le décentrement du dessin développé par Cy Twombly ? Les rares dessins que propose Gerhard Richter à partir de 1964 – et auxquels s’ajoutent plus tard des aquarelles et des huiles sur papier – naissent par groupes, avec des intervalles longs et voulus. Dans sa pratique graphique, Richter évite toute identification avec ses modèles, tout en tenant compte de leur présence. Non loin de Joseph Beuys et de Blinky Palermo, il contribue à renouer avec la tradition romantique. Examinés en rétrospective, les dessins de Richter se révèlent être la contrepartie muette de sa peinture. Cinéma Vendredi 22 juin à 20 h 30 Gerhard Richter – Painting de Corinna Belz, All., 2010, 97 min, coul., vostf. Corinna Belz a filmé le peintre Gerhard Richter dans son atelier au printemps et à l’été 2009 alors qu’il travaillait à une série de toiles abstraites de grand format. Elle nous donne à voir, dans une grande sobriété, le rapport très particulier de l’artiste à sa peinture, un work in progress prodigieux dans lequel nous voyons Richter construire et déconstruire, contempler et interpeller, adopter et rejeter des œuvres qui, de fait, deviennent l’élément central du film.

Gerhard Richter. Elbe 2./30 . Encre de Chine sur papier, 1996. Kunstmuseum Winterthur © ADAGP © Kunstmuseum Winterthur.

Gerhard Richter 3.1.1978, (25). Aquarelle sur papier ligné, 1978. Kunstmuseum Winterthur © ADAGP © Kunstmuseum Winterthur.

Gerhard Richter. Häftling / Prisoner 28.5.1998 (98-5). Graphite sur papier, 1998. Kunstmu-seum Winterthur © ADAGP © Kunstmuseum Winterthur.

Le Fonds Canson® pour l'Art et le Papier a pour ambition de promouvoir et de soutenir les artistes contemporains qui utilisent le papier comme support de leurs créations.

www.fondscanson.com

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Accrochage Salle d’actualité du départements des Arts graphiques Faire abstraction du noir. Choix de dessins obscurs pour Gerhard Richter Une sélection de dessins des collections du Musée du Louvre et du Musée d’Orsay est présentée pendant toute la durée de l’exposition Gerhard Richter, Dessins et travaux sur papier dans les salles du musée du 7 juin 2012 au 17 septembre 2012 (Aile Denon, salles 9 et 10, 1er étage). L’œuvre dessiné de Gerhard Richter est des plus divers. Bien souvent, et clairement, il investit la perspective, désigne un cadre, contourne l’objet, figure la personne, construit le plan, trace la ligne, hache le trait, condense la couleur ou la soumet aux lois fondamentales de la pétrographie. Mais tout aussi souvent depuis la fin des années 1960, et à l’opposé, il s’éloigne de l’homme et des lieux, réfute l’explicite, glisse à la surface d’une obscurité étrangère à la graphie, égare dans le noir la figuration, entre dans des zones grises, fondues, balayées, brossées, irisées, sans autre éclat que celui, ponctuel, lunaire, d’un infini qui est un à peu près. Ce dessin là est un flou et un flux, un paysage vague et vaste comme la mer. La grisaille, l’ombre, les ténèbres y font abstraction. Cette nuit où l’obscur est translucide et où la lumière est opaque appartient à un romantisme sans époque, propre aux siècles de brouillard. Certains dessinateurs, puisant parfois à la palette de la mélancolie, en ont eu, d’une autre manière, une vision avant Richter : c’est un clair-obscur hermétique chez Elsheimer, une aura spectrale chez Joseph Parrocel (au XVIIe siècle), un lyrisme fugace à contre-jour chez Corot, un contraste serein sous le pinceau de Manet, une brume dense chez Bonvin, la pénétration d’un mystère chez Juncker (au XIXe siècle). Frédérick Juncker, comme Gerhard Richter plus tard, mais à petite échelle, charge, frotte, gratte. Son dessin est négatif. Il travaille la lumière sur son envers. Ce qui est enténébré compose avec ce qui est contraire. Voyez les feuilles des dessins destinées à la gravure. Leurs versos sont frottés de pierre noire. Ce sont, faits de main d’homme, de rudimentaires papiers carbone, qui doivent permettre le report du tracé de l’avers. Les travaux sur papier de Gerhard Richter, quand ils sont informels, en retrouvent la facture élémentaire : ce qui était un procédé de transfert donne désormais corps au dessin.

Eugenio LUCA, Paysage, RF 54776, départe-ment des Arts graphiques, musée du Louvre. © Musée du Louvre.

Frederick JUNCKER, Paysage, département des Arts graphiques, musée du Louvre. © Musée du Louvre.

Girolamo MIRUOLI Verso d'une étude d'ange frotté pour le transfert, Inv. 26244, départe-ment des Arts graphiques, musée du Louvre. © Musée du Louvre.

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Textes extraits du catalogue « Gerhard Richter, dessins et aquarelles, 1957- 2008 ». Coédition Dilecta / musée du Louvre éditions.

Préface Par Henri Loyrette

DESSINS DE GERHARD RICHTER  

Dans le cadre de sa politique de dialogue avec les artistes contemporains, le musée du Louvre souhaitait, depuis plusieurs années, inviter Gerhard Richter afin de rendre hommage à l’un des plus grands peintres vivants dans un contexte patrimonial. C’est donc tout naturellement que nous avons décidé de nous associer à la rétrospective organisée par le Centre Pompidou, la Tate modern de Londres et la National Galerie de Berlin. Dans un premier temps, nous avions imaginé présenter une sélection de ses tableaux dans le département des peintures ; mais lors de nos rencontres et discussions avec l’artiste, il lui est apparu que la confrontation de ses œuvres avec les collections du Louvre n’était pas justifiée. En effet pour un artiste qui expérimente depuis toujours le deuil de la peinture, n’a cessé de déconstruire les modes de représentation classique et de questionner de manière novatrice les fondements de l’activité picturale, (support, facture, geste, couleur, reproduction mécanique) ses tableaux ne pouvaient dialoguer directement avec la peinture ancienne. C’est donc l’artiste lui-même qui, en toute clairvoyance, a décliné cette proposition au profit d’une exposition de ses dessins. Cette part méconnue, et jamais montrée en France, de son travail est pourtant révélatrice non seulement de sa méthode de travail, mais aussi de ses diverses « décisions » artistiques. C’est donc avec un grand plaisir et un profond intérêt que le département des Arts graphiques a consacré, pour la première fois, les salles Mollien, à la présentation quasi rétrospective de l’œuvre graphique d’un artiste vivant. Monotypes, encre de chine, mine de plomb et aquarelles de 1957 à 2008 retracent ainsi, entre coulures hasardeuses de couleurs, monochromies de noirs et de gris, et spontanéité d’un trait acéré, griffé ou bien effacé, l’approche très singulière que Gerhard Richter a du dessin. Un exemple parfait de « non-dessin », très loin des caractéristiques habituelles attribuées à ce medium. En effet Gerhard Richter s’est longtemps méfié de l’aspect artisanal, personnel, et esthétique du dessin. Cette crise du dessin, perçu comme trop artistique, est survenue chez plusieurs artistes en Europe après la guerre et elle a permis de renouveler de façon radicale la perception traditionnelle de cette technique. Je tiens donc à remercier tout particulièrement l’artiste d’avoir conçu ce projet, ainsi que Marian Goodman et le Fonds Canson pour l’Art et le Papier, qui nous ont apporté leur généreux soutien tant pour l’exposition que pour le catalogue.

Henri Loyrette Président-directeur du musée du Louvre

 

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Extraits du catalogue Textes de Dieter Schwarz

ANALOGIE D’ATTITUDES ET DES POSSIBLES DESSINS ET AQUARELLES DE GERHARD RICHTER  

Jusqu’à la rétrospective consacrée à ces œuvres en 1999, seul un cercle restreint d’amis savait que Gerhard Richter travaillait également le dessin et l’aquarelle, car ses travaux sur papier apparaissaient à peine dans les collections des musées, pas plus que dans ses nombreuses publications. Richter en parlait de façon plutôt distanciée, disant qu’il ne savait pas dessiner. Ce doute quant à ses capacités remontait a l’époque de ses études, où il avait pour la première fois dessiné d’après photographies et non d’après modèles, avec mauvaise conscience, car il se rendait bien compte qu’il s’agissait d’une faute à l’égard de la pratique traditionnelle. Mais ne pas pouvoir ou ne pas vouloir dessiner signifiait bien davantage : contrairement à la peinture, qui avait quelque chose d’artisanal, de réglementé, ce pour quoi l’on organisait un atelier, contrairement à la préservation officielle d’un tableau dans lequel les divers stades du travail avaient trouvé leur conclusion, le dessin était quelque chose qui ne se laissait pas fixer dans un déroulement prévisible. (…) Il est émouvant de penser qu’il existe un tel domaine dans l’esprit d’un artiste particulièrement reconnu pour la constance, l’expressivité objective et le pouvoir gestuel de son travail. Seules les peintures abstraites des dernières décennies laisseraient supposer une analogie avec l’œuvre peinte de Richter, et que l’apparence réglée et contrôlée pourrait bien n’être que la surface de quelque chose de totalement inconcevable et insondable. Le dessin est traditionnellement associé à des notions comme l’état d’âme et la sensibilité, qui n’étaient pertinentes, parmi les artistes allemands de la génération de Richter, que pour un Blinky Palermo. Et ces notions revenaient puissamment, comme un refoule, qui pendant de nombreuses années n’aurait joué aucun rôle, dans l’œuvre de Richter. Atmosphère et musicalité des tableaux, aquarelles et dessins apparaissaient soudain très proches. Il ne s’agit pas là d’une lecture a posteriori, comme le prouve une de ses premières œuvres, connue seulement depuis peu. Il s’agit d’une liasse de trente-et-une feuilles datant de 1957, intitulée ultérieurement Elbe, que Richter avait a l’époque offerte a un ami artiste. Ce sont là des travaux à l’encre noire, qui se distinguent de toutes ses autres œuvres connues exécutées pendant ses années passées à Dresde, où il explorait les possibilités d’expression sur toile et papier permises en RDA. Ces travaux avaient été réalisés à l’occasion d’un cours de gravure. Comme ces techniques intéressaient peu Richter, il avait simplement joué avec le rouleau encreur. De façon imprévue, cela fit surgir ce qui était, à l’Académie, réprouvé comme formaliste, à savoir une forme ingénue d’abstraction. En ce temps–là, à Dresde, il était difficile pour les artistes d’avoir accès à l’art contemporain pratiqué à l’Ouest et c’est véritablement par hasard que Richter en vint à cette manière de faire, alors qu’il s’amusait avec le matériel à disposition. Avant cela, en développant des photographies en chambre noire, il avait déjà pris plaisir à expérimenter avec des produits chimiques et du papier photographique, pour modifier les tirages. Le jeu avec le cylindre encreur produisait désormais des résultats analogues. Ces essais exploratoires rappellent les procédés surréalistes, qui remplacent les décisions de l’artiste par d’autres facteurs, comme par exemple dans les frottages et grattages de Max Ernst. L’intention des Surréalistes, qui était d’ouvrir la voie à l’inconscient à l’aide de ces techniques, était étrangère à Richter. Son objectif était plutôt de retrouver dans des images figuratives ou abstraites les atmosphères que l’on perçoit en observant des paysages. La notion d’œuvre d’art abstraite, en tant que peinture d’état d’âme est en contradiction avec les principes du Modernisme, consistant a composer l’œuvre à partir d’elle-même, et d’elle seule, car l’état d’âme reflète quelque chose qui existe en-dehors du tableau, et qui y pénètre. Dans le processus de création, et dans leur aspect, les feuilles dues aux cylindres encreurs ne sont pas seulement proches des peintures abstraites de Richter, mais en particulier à un cycle de travaux à l’encre sur papier, qui est daté de novembre 2008.

Textes extraits du catalogue « Gerhard Richter, dessins et aquarelles, 1957- 2008 ». Coédition Dilecta / musée du Louvre éditions.

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Dans ces deux cas, Richter renonce aux présupposés théoriques ou formels et s’en rapporte à l’écoulement continu de la vie, comme l’indique le titre Elbe. Il s’agit tout aussi peu d’une découverte de formes non représentatives ; il laisse la forme émerger du processus de travail - non pas par simple abstinence, mais par manipulation optimiste, comme l’enseignait John Cage. Cela revient non seulement à appliquer des traits et des tâches de couleur, mais tout autant à en enlever - travail positif autant que négatif. Répétition et décomposition de formes, comme on le voit déjà dans Elbe, masquage, superposition et irruptions illusionnistes de couches de couleur reviennent dans d’autres dimensions dans les feuilles de November. Il n’y a pas de différences fondamentales dans l’attitude du peintre vis-à-vis de ces travaux ; dans Elbe on retrouve encore une timidité dans son rapport libre avec le matériau, mais November est l’œuvre d’un artiste chevronné, qui s’y dévêt de son expérience et de son savoir, pour aboutir à quelque chose d’inédit. Ces deux cycles d’œuvres circonscrivent le cadre chronologique dans lequel il faut considérer les dessins et aquarelles de Richter. Naturellement, il est clair que ces travaux ne possèdent pas la continuité et la densité qui caractérisent la peinture. Ce sont des moments singuliers de dessin qui comptent, et non l’élaboration d’une œuvre. (…) Nommé en 1978 professeur invité au Nova Scotia College of Art and Design à Halifax, au Canada, Richter travailla sur cent vingt-huit photographies d’un tableau, montrant une toile peinte sous les angles les plus divers, et confrontant ainsi le fait pictural aux innombrables possibilités de l’interprétation. (…) Il explora donc les possibilités de la traduction d’un medium à l’autre: dessiner un tableau pour en obtenir des représentations dérivées, qui font apparaître le non-représentatif de façon étonnamment concrète ; des aquarelles comme modèles de la peinture, laquelle est ensuite retraduite en aquarelle. De la période d’Halifax date enfin un second groupe de dessins, qui déploie une sorte de souvenir de l’abstraction moderniste. On y voit apparaître des modèles d’image abstraits, sans que l’on y perçoive encore la conviction des avant-gardes quant à la concordance entre modelé et réalité. Mais leur mélancolie n’est pas défaitiste et la matérialisation du dessin exprime une conscience de soi sans prétention. Les feuilles à l’aquarelle de couleurs lumineuses des années 1980 ne sont pas de simples versions des tableaux en plus petits formats : cette technique rarement employée dans l’art contemporain permettait à Richter d’effectuer des allées et venues spontanées entre création orientée et surgissement incontrôlable, ce que ne permettait pas un travail sur toile plus lent. Au milieu des années 1980, ses travaux d’aquarelle et de dessin atteignirent leur point culminant ; tandis que ses œuvres ne furent ensuite poursuivies que de façon sporadique, elles s’élargirent plus tard à des travaux à l’huile sur papier et à des photographies. La dernière séquence de dessins, la plus ample, se situe entre avril et juin 1999 : elle se traduit par des mouvements linéaires, dérives de l’écriture, des surfaces systématiquement divisées, structurées de diverses manières, des espaces illusionnistes constitués de couches de graphite estompées, de paysages polymorphes et transparents aux horizons lointains, d’apports méthodiques dans les modèles graphiques comme la hachure. Les strates de l’image constituées indépendamment les unes des autres se superposent, s’assemblent un moment, puis se re-dispersent, sans être réunies. Tout se joue dans un petit format perceptible d’un seul coup d’œil, qui se prête à la notation directe. La forme intime de ces feuilles indique que Richter se rattache à une tradition déterminée, où l’on ne trouve pas qu’Ingres, avec l’intérêt scrupuleux qu’il porte à la maîtrise du tracé et la distance qu’il observe vis-à-vis de sa propre manière. On y découvre aussi, dans les dessins figuratifs, le souvenir de Menzel, à savoir la clarté plutôt que l’accent, l’indifférence par rapport à ce qui est prétendument important ou non - qu’il n’y ait ni début, ni fin, mais uniquement l’inéluctable nécessité de poursuivre. Il n’y a là aucun savoir sur lequel travaillerait Richter, car il se concentre sur ce qui devient perceptible dès que l’on dessine ou que l’on peint. Comme le dit Richter, il ne peut s’agir que de cette production semi consciente, semi-fortuite, « parce que ce qui apparaît dans l’imprévu et qui passe tous les contrôles conscients sans se faire remarquer, possède déjà en puissance une qualité supérieure ».

Dieter Schwarz traduit par Denis Griesmar

Textes extraits du catalogue « Gerhard Richter, dessins et aquarelles, 1957- 2008 ». Coédition Dilecta / musée du Louvre éditions.

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Gerhard Richter est né en 1932 à Dresde en Allemagne, il vit et travaille à Cologne. Entre 1952 et 1956, il étudie aux Beaux-Arts de Dresde. Seulement un an après avoir obtenu son diplôme, Gerhard Richter produit une série de 31 linogravures rassemblées sous le titre de Elbe. Ces monotypes mélan-coliques et de relativement petits formats (29,5 x 21 cm), ont été placés sous la garde d’un ami alors que Gerhard Richter fuit la RDA, en 1961. Ce n’est qu’un demi-siècle plus tard, en 2008 qu’il récupère de nouveau son œuvre. Cette série, précurseur des recherches picturales à venir de l’artiste, opère un glissement subtil du paysage à l’abstraction. Sa particularité réside dans l’utilisation d’un rouleau en caoutchouc pour sa réalisation. En 1959, Gerhard Richter se rend à la deuxième édition de la Documenta, manifestation perçue en RDA comme un redoutable « instrument de propagande » de la création à l’Ouest. Il y découvre les œuvres de Ernst Wilhelm Nay, Jackson Pollock, Jean Fautrier et Lucio Fontana dont les tableaux, l’artiste le reconnaîtra rétrospectivement, constituent une des raisons qui le poussent à quitter l’Allemagne de l’Est. Dans les années soixante, Gerhard Richter commence à peindre des toiles réalistes, des paysages ou des portraits en noir et blanc, à partir de ses propres photographies ou celles d’amateurs anonymes, qu’il nomme les Photo-peintures. En 1961, il s’installe en Allemagne de l’Ouest, où il décide de reprendre ses études et s’ins-crit à l’académie des Beaux-Arts de Düsseldorf. Il y fait la connaissance de Sigmar Polke, Konrad Fischer-Lueg et Manfred Kuttner, avec lesquels il collabora intensivement. En mai 1963, les quatre artistes organisent une manifestation collective qui préfigure une action entreprise en octobre de cette même année par Konrad Fischer-Lueg et Gerhard Richter sous l’appellation de « démonstration pour le réalisme capitaliste ». Ainsi Gerhard Richter prend la tête du « Réalisme Capitaliste », une variante du Pop Art. Sa première exposition personnelle a lieu en 1964, à la Galerie Schmela à Düsseldorf. En 1966, il réalise sa première Farbtafel qui n’est autre qu’un nuancier agrandi. Décomposés en de nombreuses parcelles chromatiques égales, les Farbta-feln constituent pour ainsi dire le pendant abstrait de ses travaux figuratifs. Dans les années soixante-dix, il alterne entre figuration et abstraction, avec des peintures de paysages ou de portraits et des natures mortes ; ce sont les Peintures Abstraites. De plus, il crée des œuvres qui sont à la frontière de la peinture, de la sculpture et de l’architecture, pour lesquelles il emploie le verre (4 Glasscheiben, 1967 ou Acht Grau, 2002). Gerhard Richter représente en 1972, la RFA à la Biennale de Venise avec ses 48 Portraits. Cette série de peintures photo-réalistes, est constituée de portraits de 48 écrivains, scientifiques, compositeurs et autres personnalités connues. A plusieurs reprises, Gerhard Richter s’inspire des maîtres anciens, conscient de sa connexion à l’histoire de l’art et cependant soulignant le fossé infranchissable qui le sépare des traditions du passé. En 1973 et suite à son séjour vénitien, il réalise ainsi une série ayant pour sujet l’Annonciation de Titien (Scuola Grande de San Rocco, 1535), dans laquelle l’image se dissout progressivement. Plus tard, marquant le passage des années soixante aux années soixante-dix, ses nombreux tableaux de paysages montagneux et de marines se réfèrent à la peinture romantique de Caspar David Friedrich. Enfin, en 1994, l’artiste s’inspire délibérément de La Liseuse à la Fenêtre de Vermeer (1657-59) avec Reader. En 1978, il réalise une série de soixante-six dessins, qu’il nomme Halifax. En effet, entre 1964 et 1999, Richter fait preuve d’un engagement inlassable pour le dessin, ce qui est dû en partie à son scepticisme profond envers ce medium. Deux grandes commandes publiques allemandes ont été passées à Gerhard Richter : Commandée pour le Reichstag de Berlin en 1999, à l’occasion du retour du Parlement dans la capitale d’origine de l’Allemagne, Richter a réalisé une monumentale peinture murale émaillée, intitulée Noir-Rouge-Or. Pour la cathédrale de Cologne en 2007, les vitraux agencés tels des pixels, se composent d’environ 11 500 carreaux de verre de 72 couleurs. Certaines des couleurs ont été disposées de façon aléatoire, tandis que d’autres ont été minutieusement choisies en fonction au contexte architectural.

Biographie de l’artiste

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Publications Gerhard Richter Dessins et aquarelles / Watercolors and Drawings, 1957-2008 Catalogue de l’exposition Préface de Henri Loyrette. Texte de Dieter Schwarz, directeur du Kunstmuseum de Winterthur. Coédition Dilecta / musée du Louvre éditions. Bilingue (F/A). À l’occasion de la rétrospective itinérante de Gerhard Richter à la Tate Modern (oct. 2011 - janv. 2012), à la Nationalgalerie de Berlin (fév. - mai 2012), et de sa venue au Centre Pompidou (juin - sept. 2012), le musée du Louvre présente plus d’une centaine d’oeuvres sur papier dans les salles Mollien du département des Arts graphiques. De ses premières linogravures ELBE datées de 1957, paysages à l’encre noire laissant présager son passage à l’abstraction, à ses récentes huiles sur papier où la matière s’étire et se superpose comme sur ses toiles récemment présentées à la Galerie Marian Goodman à Paris, en passant par ses aquarelles, l’exposition du Louvre donne pleinement la mesure de l’oeuvre graphique de Gerhard Richter, de sa diversité et de sa permanence tout au long de son immense carrière. Né à Dresde en 1932, Gerhard Richter étudie à l’Académie des Beaux-Arts de sa ville natale. Ses premiers travaux s'inspirent des photographies de presse et d’amateurs qu’il collectionne. Il est également influencé par les peintures abstraites de Pollock et Fontana. Son oeuvre a été récompensée par de nombreux prix (prix Arnold Bode à la Documenta de Cassel en 1981, prix Oskar Kokoschka à Vienne en 1985…). En 1972, il a représenté la RFA à la Biennale de Venise.

Coédition : éditions Dilecta / musée du Louvre éditions. Pages : 96 Langue : français/anglais Format : 20 x 24 cm Relié, dos toilé ISBN : 979-10-90490-14-7 Publication : 14 juin 2012 Prix (TTC) : 25 euros

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Elbe 1957, 31 images, rouleau d’impression sur papier / rollerprint on paper, Kunstmuseum, Winterthur, Suisse Untitled (66/11), 1966, pierre noire sur papier / graphite on paper, Kunstmuseum, Winterthur, Suisse E. With Child (67/3), 1967, pierre noire sur papier / graphite on paper, Kunstmuseum, Winterthur, Suisse Oberkasseler Brücke, 1969, encre sur papier / ink on paper, collection particulière, Cologne, Allemagne R/72, grau, 1972, huile et stylo à bille sur papier / oil and ball pen on paper, collection particuliere, Cologne, Allemagne R/72, gelb rot grau, 1972, huile et stylo à bille sur papier / oil and ball pen on paper, collection particulière, Cologne, Allemagne Study for the Presentation of Grey pictures (75/2), (73/3), 1975, stylo à bille et pierre noire sur papier / ball pen and graphite on paper, collection particulière, Cologne, Allemagne Study for the Presentation of Grey pictures (75/3), 1975, stylo à bille et pierre noire sur papier / ball pen and graphite on paper, collection particulière, Cologne, Allemagne Study for the Presentation of Grey pictures (75/4), 1975, pierre noire, stylo à bille et collage sur papier / graphite, ball pen and Collage (with oil paint) on paper, collection particulière, Cologne, Allemagne Museum for 1000 large pictures (75/1), 1975, encre sur papier / ink on paper, collection particulière, Cologne, Allemagne

Liste des œuvres exposées

After Abstract Picture (76/5, 76/6), 1975, encre de Chine sur papier / China ink on paper, Kunstmuseum, Winterthur, Suisse Picture and Mirror Closed Off With Glass Pane, 1976, pierre noire sur papier / graphite on paper, collection particulière, Cologne, Allemagne Study for « Glass Pane » and « Double Glass Pane » (76/10), 1976, stylo à bille sur papier / ball pen on paper, collection particulière, Cologne, Allemagne Picture and Mirror, 1976, pierre noire sur papier / graphite on paper, collection particulière, Cologne, Allemagne Study for « Glass Pane » (77/4, 77/5), 1977, stylo à bille et pierre noire sur papier / ball pen and graphite on paper, collection particulière, Cologne, Allemagne Study for « Glass Pane » and « Double Glass Pane », 1977, stylo à bille et pierre noire sur papier / ball pen and graphite on paper, collection particulière, Cologne, Allemagne Halifax (27/66), 1978, crayon sur papier / pencil on paper, Kunstmuseen, Krefeld, Allemagne Study for the Presentation of Pictures, 1978, stylo plume sur photocopie / fountain pen on photocopy, collection particulière, Cologne, Allemagne Untitled (78/16, 78/19, 78/20, 78/21), 1978, pierre noire sur papier / graphite on paper, Kunstmuseum, Winterthur, Suisse 2.1.1978 (21, 22), 1978, aquarelle sur papier / watercolor on paper, Kunstmuseum, Winterthur, Suisse

3.1.1978 (24, 25), 1978, aquarelle sur papier ligne / watercolor on lined paper, collection particulière, Winterthur, Suisse Model for abstract painting, 4.5.1978, 1978, aquarelle sur papier / watercolor on paper, collection particuliere, Winterthur, Suisse 5.1978, 1978, aquarelle et pierre noire sur papier / watercolor and graphite on paper, collection particulière, Winterthur, Suisse After Abstract Picture, 5.1978, (78/35), aquarelle, stylo à bille et feutre sur papier / watercolor, ball pen and felt pen on paper, Kunstmuseum, Winterthur, Suisse Hatching Studies, 1979, stylo à bille et graphite sur papier / ball pen and graphite on paper, collection particulière, Cologne, Allemagne Study for Mirror, 1981, encre de Chine, stylo à bille et gouache sur photocopie / China ink, ball pen, and gouache on photocopy, collection particulière, Cologne, Allemagne 4. 4. 1983 (2, 3), 1983, pierre noire sur papier / graphite on paper, Kunstmuseum, Winterthur, Suisse 8.12.1984, 1984, aquarelle sur papier / watercolor on paper, emprunt permanent d’une collection allemande, Courtesy Kunsthalle Emden, Allemagne 4.5.1984, 1984, aquarelle sur papier / watercolor on paper, collection particulière, Cologne, Allemagne

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23.5.1984, 1984, aquarelle sur papier / watercolor on paper, collection particulière, Cologne, Allemagne 27. 8. 1985 (1), 1985, pierre noire sur papier / graphite on paper, Kunstmuseum, Winterthur, Suisse 20.9.1985, 1985, pierre noire sur papier / graphite on paper, Collection particulière, Zurich, Suisse 20.12.1985 (85/20), 1985, pierre noire sur papier / graphite on paper, collection particulière, Zurich, Suisse Study for the Presentation of Pictures, 1986, pierre noire sur photocopie / graphite on photocopy, collection particuliere, Cologne, Allemagne 28.2.1986 (2), 1986, pierre noire sur papier / graphite on paper, Kunstmuseum, Winterthur, Suisse 18.10.1988, 1988, pierre noire sur papier / graphite on paper, Kunstmuseum, Winterthur, Suisse 23.12.1989, 1989, pierre noire sur papier / graphite on paper, Kunstmuseum, Winterthur, Suisse Studies for a Portrait Bust of Isa Genzken, 7.12.1990 (90/23), 1990, pierre noire sur papier / graphite on paper, Kunstmuseum, Winterthur, Suisse 6.2.1991 (97), 1991, aquarelle sur papier / watercolor on paper, Kunstmuseum, Winterthur, Suisse Ball, 15.6.1991 (91/9, 91/10, 91/11), 1991, encre de Chine sur papier / China ink on paper, Kunstmuseum, Winterthur, Suisse 7.1991 (91/34, 91/35, 91/36), 1991, encre de Chine sur papier, Kunstmuseum, Winterthur, Suisse

7.1991 (91/24), 1991, encre de Chine sur papier / China ink on paper, Kunsthalle Emden – Stiftung Henri und Eske Nannen und Schenkung Otto van de Loo, emprunt permanent d’une collection allemande Ball, 11.6.1991, 1991, encre de Chine et pierre noire sur papier / China ink and graphite on paper, collection particulière, Zurich, Suisse 2 Balls, 12.6.1991, 1991, encre de Chine sur papier / China ink on paper, collection particulière, Zurich, Suisse St. Moritz, 16.12.92, 1992, stylo à bille sur papier / ball pen on paper, collection particulière, Cologne, Allemagne 3.5.1993 (1, 2), 1993, pierre noire sur papier / graphite on paper, Kunstmuseum, Winterthur, Suisse 21.8.1993, 1993, pierre noire sur papier / graphite on paper, collection privee, Zurich, Suisse S. With Child, 3.10.1995 (95/2), 1995, pierre noire sur papier / graphite on paper, Kunstmuseum, Winterthur, Suisse S. With Child, 4.10.1995, 1995, pierre noire sur papier / graphite on paper, Kunstmuseum, Winterthur, Suisse 15.2.1996 (1, 2, 3), 1996, pierre noire sur papier / graphite on paper, Kunstmuseum, Winterthur, Suisse Prisoner, 28.5.1998 (98/4, 98/5), 1998, pierre noire sur papier / graphite on paper, Kunstmuseum, Winterthur, Suisse 31.5.1999 (99/38), 1999, pierre noire sur papier / graphite on paper, Kunstmuseum, Winterthur, Suisse

1.6.1999 (99/41), 1999, pierre noire sur papier / graphite on paper, collection particulière, Cologne, Allemagne 1.6.1999 (99/42), 1999, pierre noire sur papier / graphite on paper, Kunstmuseum, Winterthur, Suisse 5.5.1999 (99/33), 1999, pierre noire sur papier / graphite on paper, collection particulière, Cologne, Allemagne 31.5.1999 (99/39), 1999, pierre noire sur papier / graphite on paper, collection particulière, Cologne, Allemagne 31.5.1999 (99/40), 1999, pierre noire sur papier / graphite on paper, Kunstmuseum, Winterthur, Suisse 5.5.1999 (99/32), 1999, pierre noire sur papier / graphite on paper, collection privée, Zurich, Suisse 4.5.1999 (99/26, 99/29), 1999, pierre noire sur papier / graphite on paper, collection particulière, Cologne, Allemagne 27.4.1999 (1, 2, 5), 1999, pierre noire sur papier / graphite on paper, collection particulière, Cologne, Allemagne Drawings I, II, III, from Set of Four Drawings, 2005, pierre noire et fusain sur papier / graphite and charcoal pencil on paper, Dépôt en vue d’un don, Collection de Donna et Howard Stone, The Art Institute of Chicago November, 2008, 27 feuilles recto et verso, encre sur papier / ink on paper, collection particulière, Cologne, Allemagne

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Visuels de l’exposi on

Gerhard Richter, Dessins et aquarelles, 1957 - 2008 Du 7 juin au 17 septembre 2012 Les visuels sont libres de droit avant, pendant et jusqu’à deux mois après la fin de l’exposition. Ils peuvent être utilisés uniquement dans le cadre de la promotion de l’exposition. Toute reproduction des œuvres des artistes référencés à l’ADAGP doit faire l’objet d’une demande d’autorisation préalable auprès de l’ADAGP : 01 43 59 09 79 et les droits d’auteur devront être acquittés auprès de cet organisme. Merci de mentionner le crédit photographique et de nous envoyer une copie de l’article :

1. Gerhard Richter. 7.1991 (91/36) Encre de Chine sur papier, 1991, 23,9 x 33,7 cm Kunstmuseum Winterthur, Inv. Nr Z 1991.36. © ADAGP © Kunstmuseum Winterthur

2. Gerhard Richter. Elbe (2/30) Encre de Chine sur papier, 1996, 29,5 x 21 cm

Kunstmuseum Winterthur. © ADAGP

© Kunstmuseum Winterthur

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3. Gerhard Richter. Zeichnung II Crayon sur papier, 2005, 151 x 102 cm. Chicago, Art Institute © ADAGP

5. Gerhard Richter. Häftling / Prisoner 28.5.1998 (98/5) Graphite sur papier, 1998. 29 x 24 cm. Kunstmuseum Winterthur, Inv. Nr Z 1999.2. © ADAGP © Kunstmuseum Winterthur

4. Gerhard Richter. Elbe (1/30) Encre de Chine sur papier, 1957. 29,5 x X21 cm. Kunstmuseum Winterthur © ADAGP © Kunstmuseum Winterthur

6. Gerhard Richter. Elbe (24/30) Encre de Chine sur papier, 1996, 29,5 x 21 cm. Kunstmuseum Winterthur © ADAGP © Kunstmuseum Winterthur

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9. Gerhard Richter.3.1.1978 (25) Aquarelle sur papier ligné, 1978. 20,8 x 14,7 cm Kunstmuseum Winterthur, © ADAGP © Kunstmuseum Winterthur

7. Gerhard Richter. 2.1.1978 (22) Aquarelle sur papier, 1978. 14,8 x 21 cm Kunstmuseum Winterthur, © ADAGP © Kunstmuseum Winterthur

8. Gerhard Richter.4.5.1984 Aquarelle sur papier. 1984. 23,7 x 33,7 cm Collection part. Cologne © ADAGP © Gerhard Richter

10. Gerhard Richter. Kugel/Ball, 15.6.1991 (91/9) Encre de Chine sur papier, 1991. 16,5 x 23,9 cm. Kunstmuseum Winterthur, Inv. Nr Z 1996.33. © ADAGP © Kunstmuseum Winterthur

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Le Fonds Canson pour l’Art et le Papier s’engage aux côtés du musée du Louvre pour célébrer Gerhard Richter, l’un des artistes les plus importants de ces cinquante dernières années. Cette exposition est unique, car elle présente pour la première fois en France une centaine d’œuvres sur papier de l’artiste et permet de révéler de façon magistrale une partie moins connue de son travail, ainsi que son engagement inlassable pour le dessin. Ce partenariat s’inscrit dans l’objectif du Fonds Canson pour l’Art et le Papier de soutenir l’art contemporain, de promouvoir le travail sur papier et de continuer à faire vivre ce lien privilégié que la papeterie entretient avec les artistes, tels Van Gogh, Degas, Matisse, Maillol, Picasso ou encore Ingres, depuis sa fondation en 1557 par la famille Montgolfier. L’action principale du Fonds est de récompenser un artiste émergent qui travaille avec le papier, en lui remettant le Prix Canson, décerné par un jury issu du monde de l’art. Cette nouvelle initiative s’inscrit dans la continuité du soutien que Canson apporte déjà au département des Arts Graphiques pour la numérisation de sa collection d’œuvres sur papier, pour la rénovation de son site Internet et fait suite à l’organisation conjointe avec le musée du Louvre de l’exposition « Le Papier à l’œuvre» en 2011.

Stéphane Hamelin

Président du groupe Hamelin et du Fonds Canson ® pour l’Art et le Papier

Le Fonds Canson ® pour l’Art et le Papier Le Fonds pour l’Art et le Papier a été créé en janvier 2010 avec le soutien de Canson, qui souhaite continuer à faire vivre et à développer ce lien qui existe entre la marque et les artistes depuis plus de 450 ans. Il a pour ambition de promouvoir et de soutenir les artistes émergents qui utilisent le papier comme support de leur création et qui contribuent à en faire un medium vivant et contemporain. Il décerne le Prix Canson, attribué par un jury de personnalités du monde de l’art et de la culture, à un artiste dont l’œuvre témoigne d’une véritable recherche dans l’univers de l’Art et du Papier, quelque soit sa technique de prédilection : dessin, peinture, collage, sculpture … (à l’exclusion de la photographie pure). Le Fonds Canson pour l'Art et le Papier fait par ailleurs découvrir le travail des nominés, et surtout du lauréat, en lui offrant une visibilité médiatique importante et en l'exposant, notamment dans de grandes foires d'art internationales. En 2011, le jury du Prix Canson, présidé par Gérard Garouste, a récompensé un artiste néerlandais, Ronald Cornelissen, que le Fonds a exposé à Slick11 en octobre 2011 et à Slick Brussels en avril 2012. www.fondscanson.com Canson Leader mondial sur le marché des Beaux-arts, Canson fabrique des papiers pour le dessin, le pastel, l’aquarelle, l’huile, l’acrylique, les arts graphiques, l’édition d’art,... Montval ®, Mi-Teintes ®, C’à Grain ®… sont devenues les références mythiques des plus grands artistes aux quatre coins de la planète. Présent dans plus de 120 pays dans le monde et synonyme d’excellence, Canson commercialise aussi une gamme de papiers scolaires, avec la célèbre pochette, une gamme de produits pour l’édition d’art et photographie numérique, Canson Infinity, et une gamme de loisirs créatifs. Canson fait partie depuis 2007 du groupe Hamelin, leader européen des articles de fourniture scolaire et de bureau (Oxford, Elba). Canson est une marque enregistrée, propriété de la société Canson. www.canson.com

Mécénat