DP Flute enchantée

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- DOSSIER PEDAGOGIQUE Mars 2010 LA FLÛTE ENCHANTÉE LA FLÛTE ENCHANTÉE

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DOSSIER PEDAGOGIQUEMars 2010

LA FLÛTE ENCHANTÉELA FLÛTE ENCHANTÉE

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EDITO

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Chers spectateurs,La Flûte enchantée est une oeuvre majeure du répertoire lyrique, composée par legénie Mozart. C’est avec joie que nous vous la proposons durant cinq soirs. Vousêtes ainsi plus de 3500 à assister à ce spectacle. Qui a dit que l’opéra n’était pasun art populaire ?La particularité de cette Flûte est qu’elle réunit de jeunes artistes. Ouvrir notrescène à de jeunes étoiles montantes me paraît primordial. Chaque saison, et de-puis plus de quinze ans, je m’attache à soutenir les jeunes talents !Dans une mise en scène d’Eric Perez, qui avait réalisé la création française du Lacd’Argent de Kurt Weill en 1999 à Massy, les protagonistes évolueront dans ununivers coloré et enchanteur. L’Orchestre maison sera dirigé par Joël Suhubiette quiparticipait également, il y a plus de dix ans, à cette même production. Ces repré-sentations sont possibles grâce au soutien d’un public fidèle et toujours aussi nom-breux, celui de nos partenaires publics - notamment la ville de Massy et son maireVincent Delahaye - et celui de nos partenaires privés. Je les en remercie vivementpour cette confiance accordée.Je vous souhaite un excellent spectacle qui accorde mieux qu'ailleurs, le populaireet le savant, le symbole et l'action, le visuel et le musical.

Jack-Henri SoumèreDirecteur Général

4___ Le compositeur

6___ L’argument

9__ La musique

11__ La flûte enchantée à l’écran

12___ Secrets de production : coiffures et accessoires

14___ La production

21___ L’action culturelle

SOMMAIRE

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Jeudi 18 (20h), samedi 20 (20h), dimanche 21 (16h), mardi 23 (20h) et mercredi 24 mars (20h)

Durée 3h (entracte compris)

OPERA EN 2 ACTESMusique de Wolfgang Amadeus Mozart

Livret d’Emmanuel SchilkanederChanté en allemand, parties parlées en françaisCréation à l’Opéra comique ( 19 janvier 1884)

Direction musicale Joël SuhubietteMise en scène Eric Pérez

Assistant à la mise en scène Damien LefèvreDécors et lumières Patrice Gouron

Costumes Jean-Michel Angays & Stéphane Laverne (Studio Fbg 22-11)Maquilleuse Pascale Fau

Chef de chant Corine Durous

AVECMarion Tassou Pamina

Andréa Giovannini TaminoChristophe Gay / Laurent Arcaro Papageno

Julie Mathevet La Reine de la NuitJean-Claude Sarragosse Sarastro

Dorothée Leclair / Anoushka Lara Première DameSabine Garrone Deuxième DameMélodie Ruvio Troisième Dame

Sarah Laulan PapagenaAlain Herriau / Mathieu Toulouse Sprecher (l’Orateur)

Lionel Muzin MonostatosAgathe Peyrat Premier enfant

Marielou Jacquard Deuxième enfantAlbane Meyer Troisième enfant

Samuel Oddos Premier homme d’armeMathieu Toulouse / Julien Fantou Deuxième homme d’arme

ORCHESTRE DE L’OPERA DE MASSY

Opéra surtitré en françaisSurtitrage Max Rey

En collaboration avec le festival de Saint-Céré 2009

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LE COMPOSITEUR

WOLFGANG AMADEUS MOZART (1756-1791)Né le 27 janvier 1756 à Salzbourg en Autriche. Son père, Léopold, musicien à la cour de l’ar-chevêque de Salzbourg, sait diriger avec sagesse la stupéfiante précocité musicale de son fils.Son influence, tant sur sa vie professionnelle que personnelle,est profonde et ne quittera jamais Wolfgang. À six ans, le petit Mozart a déjà composé un me-nuet, qui sera vite suivi de trois autres ainsi que d’un mouvement de sonate. Toute la jeunessedu prodige se ponctue alors d’enseignements musicaux et de voyages.

Les nombreuses rencontres faites au cours de ces voyages constituent de précieusessources d’influence, comme par exemple la musique particulièrement expressive du clavecinistesilésien Johann Schobert à Paris, ou encore Johann Christian Bach à Londres... La fréquence deces voyages (dont trois en Italie, destination inévitable pour tout musicien aspirant à une re-nommée internationale) est importante jusqu’en 1773. Mais le nouvel archevêque, le Comte Gi-rolamo Colloredo, ne voit pas d’un bon oeil les longs déplacements de Léopold et son fils.

Les rapports avec l’archevêque deviennent de plus en plus tendus, et Mozart, alors âgé d’unevingtaine d’années, s’ennuie à Salzbourg et aspire à l’intense et moderne vie musicale de la ca-pitale. À cette époque, il est en pleine crise d’adolescence et son art se charge de notes dra-matiques intenses. Il décide alors de tenter la grande aventure, l’évasion de «la sauvage villenatale». Ce grand voyage commence en 1777, par les grandes villes allemandes, puis se pour-suit à Paris où Mozart, accompagné de sa mère, espère revivre le succès de son enfance. Ses es-poirs sont déçus, et, le 3 juillet 1778, le malheur s’abat pour la première fois sur le compositeur: sa mère décède. Mozart entame alors un long voyage de retour, au cours duquel il ne rencontreaucune réelle opportunité de travail fixe.Réticent, il rentre à Salzbourg, qui au début de l’année 1779, dans son esclavage épiscopal, luidevient odieuse. Il saisit la chance que représente la commande de l’opéra Idomeneo pour par-tir à Munich.

Idoménée est créé le 29 janvier 1781, au Théâtre de la Résidence de Munich, avec un grand succès. Mais seules deux autresreprésentations sont données avant que l’opéra ne soit retiré de l’affiche. Cette même année, Mozart est appelé à Vienne oùl’archevêque s’est provisoirement installé. Ce voyage est alors l’occasion pour lui de rencontrer toute la cour. Cependant, latension avec l’archevêque reste entière, et ce dernier ordonne à Mozart de retourner à Salzbourg. Cette ultime injonctionpousse le compositeur à présenter sa démission qui est immédiatement acceptée.Débute alors une nouvelle vie pour Mozart. Désormais à son compte, il doit vivre avec les seuls revenus de son travail.

Son père, non seulement mécontent de l’attitude de son fils face à l’archevêque, fait aussi des prévisions alarmantes sur sanouvelle vie. Cependant, la fortune semble sourire à l’audace, et Mozart, notamment grâce à la série de ses concertos pourpiano et orchestre, acquiert auprès des viennois une grande popularité.À ce début plus que favorable vient s’ajouter la commande d’un opéra, plus précisément d’un «singspiel», opéra populairecomique en allemand, L’Enlèvement au Sérail, qui eut à son tour un énorme succès. C’est aussi à cette période que Mozartépouse Constance Weber.

Le succès reste un moment fidèle au compositeur, dont la création, de plus en plus importante, se dépouille du provincialismede Salzbourg, tout en s’enrichissant au fil des découvertes des oeuvres de Haydn, Bach ou Haendel.

À l’approche des années 1790, la chance semble s’écarter du compositeur, qui peu à peu, perd la faveur de la cour. Cette si-tuation ne fait que s’aggraver à la disparition de l’intelligent et moderne Joseph II en 1790. La vie privée de Mozart n’est pasplus heureuse. Ses relations avec Constance se dégradent, souvent déclinées sur le mode de la jalousie. À cette pénible évo-lution s’ajoute la maladie qui plongera Mozart, pour ses dernières années, dans de grandes souffrances.

Cette dégradation n’est en rien néfaste à ses compositions. Au contraire, grand nombre de ses plus beaux chefs-d’oeuvre pro-viennent de cette période. Mais sa situation financière l’oblige souvent à s’abaisser à la création d’humbles musiques de cir-constance.

Il compose cependant, dans sa dernière année, deux opéras : La Flûte Enchantée, représenté le 30 septembre 1791, ainsi queLa Clémence de Titus, créé le 6 septembre. Il compose ce dernier en trois semaines, pour honorer une commande des-

tinée aux festivités du couronnement de Leopold II à Prague comme roi de Bohême.

La dernière oeuvre, et non la moindre, est son fameux Requiem.Cette commande, venant d’un inconnu, trouble

l’esprit de Mozart, déjà dévoré par l’angoisse. Ilest emporté par la mort le 5 décembre 1791.

L’écriture du Requiem est alors complétée parson élève Sussmayer.

Don Giovanni, 2006

Cosi fan tutte, 2009

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SES OPÉRAS- Bastien Bastienne (1768, Vienne)

- Mithridate (1770, Milan)

- Lucio Silla (1772, Milan)

- Le Roi pasteur (1775, Salzburg)

- Idomeneo, Rè di Creta (1781, Munich)

- L’Enlèvement au sérail (1782, Vienne)

- Les Noces de Figaro (1786, Vienne)

- Don Giovanni (1787, Vienne et Prague)

- Cosi fan Tutte (1790, Vienne)

- La Clémence de Titus (1791)

- La flûte enchantée (1791, Vienne)

EMANUEL SCHIKANEDER (1751-1812), librettisteEmanuel Schikaneder, de son vrai nom Johann Joseph Schikaneder, est un acteur, chanteur,metteur en scène, poète et directeur de théâtre né à Straubing le 1er septembre 1751 et mortà Vienne le 21 septembre 1812.

En 1773, il entre dans une troupe de théâtre ambulant, dont il devient ensuite le metteur enscène. Cela le conduit en 1780 à Salzbourg, où il fait la connaissance de Wolfgang AmadeusMozart.

À Vienne il dirige le Kärntnertortheater à partir de 1785 et joue également au Burgtheater. Le30 septembre 1791 a lieu la première de son plus grand succès, La Flûte enchantée, dont il écri-vit le livret pour Mozart. Il participa également à la première en jouant le rôle de Papageno.

Malgré des succès (inauguration du Theater an der Wien, 1801), il connaît des revers de fortuneimportants, est victime d'une maladie mentale, et meurt dans le dénuement.

Il a écrit 55 pièces de théâtre et 44 livrets d'opéra. Il a collaboré avec Sonnleithner au livret duFidelio de Beethoven.

Dessin représentant Emanuel Schikaneder dans le rôle de Papageno.

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__ Pamina, fille de la Reine de la Nuit- soprano__ Tamino, prince - ténor__ Papageno, oiseleur - baryton__ La Reine de la Nuit, - soprano colorature__ Sarastro, grand prêtre du Royaume de la

lumière - basse__ Les trois dames, émissaires de la RdlN

2 soprani, 1 mezzo-soprano__ Papagena, promise de Papageno - soprano__ Sprecher, l’Orateur - basse__ Monostatos, son serviteur maure - ténor__ Les trois enfants__ Deux hommes d’armes - ténor et basse

L’ARGUMENT

LES PERSONNAGES

Avec l'aimable autorisation des Amis du Festival d'Art lyrique d'aix-en-Provence Conception et illustrations : Alyen Marseille

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1930 L'air de Papageno «Ein Mädchen oder Weibchen» fait partie de la bandesonore du film L'Ange bleu de Josef von Sternberg.

1975 La Flûte enchantée adaptation cinématographique chantée en suédois,et réalisée par Ingmar Bergman

1984 Plusieurs airs ainsi qu'un extrait de l'ouverture se retrouvent dans la bandesonore du film Amadeus de Milos Forman. Les paroles sont néanmoins traduites enanglais, en particulier pour l'air de Papageno «Der Vogelfänger bin ich ja» (Oui, je suisl’oiseleur).

1997 L'air de Pamina Ach ich fühl's a été utilisé dans la musique du film Volte-face de John Woo.

2006 La Flûte enchantée adaptation cinématographique chantée en anglais, etréalisée par Kenneth Branagh.

LA FLÛTE ENCHANTÉE A L’ÉCRAN

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SECRETS DE PRODUCTION :

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LA PRODUCTION

Ayant une double formation de comédien et de chanteur, Eric Perez a commencé parinterpréter sur scène des rôles tels que Panatellas dans La Périchole, Figg dans La VeuveJoyeuse, Dédé de Christiné au sein de la compagnie Opéra Eclaté. En 1995, il interprètele rôle de Puck dans la production de La Grande Duchesse de Gerolstein au Théâtre Sil-via Monfort et aux Bouffes Parisiens. Durant les hivers 1998 et 1999, il participe à lacréation et aux tournées de La Belle Hélène dans le rôle de Calchas, ces spectacles étantmis en scène par Olivier Desbordes. Après avoir exploré ces différents aspects du ré-pertoire léger, Eric Perez décide de changer de direction et d’univers. Il aborde le théâ-tre musical et le répertoire de la chanson française, il interprète les poèmes d’Aragon,

Ferré, Caussimon, Queneau, Vian, Prévert, Gainsbourg. Il participe à la création d’un spec-tacle de Jean Gillibert autour de la chanson française à la Vieille Grille. En 2000, pour la création en France du Lacd’Argent, il joue le rôle principal de Séverin sur un texte de Kaiser et une musique de Kurt Weil, dans une mise enscène d’Olivier Desbordes, au Festival de Saint-Céré et en tournée avec Opéra Eclaté. Ce spectacle sera repris en2003 au Centre dramatique de Bourgogne à Dijon et au théâtre Silvia Monfort à Paris avec Francine Bergé et Mi-chel Fau. En 2001, il monte un spectacle sur les premières années de la carrière de Léo Ferré qui s’intitule Grained’Ananar en compagnie du pianiste Roger Pouly. Il reprend ce spectacle en 2006 au Festival de Saint-Céré et entournée. Parallèlement à sa carrière de comédien-chanteur, il se consacre depuis 2001 à la mise en scène. Il est as-sistant d’Olivier Desbordes sur plusieurs opéras, notamment pour Le Brave Soldat Schweik de Kurka créé en 2004,ou Falstaff créé en 2005. Il signe sa première mise en scène en 2003 avec Le Tour d’Écrou de Britten coproduit parMOSAIQUES et présenté à Chalon-sur-Saône et à l’Opéra de Dijon. Il monte ensuite L’Opéra de Quat’sous avec Oli-vier Desbordes à Saint-Céré et au théâtre Silvia Monfort. En 2005, il met en scène Les Dialogues des Carmélitesde Poulenc à l’auditorium pour le duodijon. Ses mises en scènes sont, en 2007, Les Caprices de Marianne d’HenriSauguet et Le Vaisseau Fantôme de Wagner au duodijon. Après Fortunio de Messager à l’Opéra de Fribourg, il meten scène Macbeth de Verdi à l’Opéra de Dijon en mars 2008. En novembre 2008, ila mis en scène Aïda de Verdià l’Opéra de Dijon.

Un jeu !!Un jeu de construction, un jeu de rôles, un jeu d’épreuvesUn jeu de couleurs, un jeu de lumières.Un jeu d’apparences, de transparences.Un jeu de piste, également, où il est aisé de se perdre, où il est aisé de se rencontrer, de s’aimer, de se quitter.La mobilité du décor, du costume.La gaieté. On se cache, on se déguise, on apparaît, on disparaît.On passe de la lumière à l’ombre, de la nuit au jour, de l’espoir au désespoir. On rit, on pleure. On veut vivre, onveut mourir. La mobilité des sentiments.On passe de la transparence à l’opacité.Transparence de l’innocence, de la légèreté, opacité du doute et de l’angoisse.Ils ont tout en main pour réussir le jeu de construction.Ils ont tout en main pour le détruire, pour le rater, pour rater leur vie.Le jeu peut devenir un piège, le décor : une prison.Comment réunir les différents éléments pour créer un bel ensemble ? un bel ouvrage ?Comment assembler les différentes parties de son être pour se construire solidement, sans aigreur et sans regret ?Comment prendre la bonne direction, ne pas se tromper à la croisée des routes ?Les héros de la Flûte ne sont pas seuls, les maîtres du jeu veillent, dans la joie, la complicité, l’amour.Ils sont constamment présents, pour les aiguiller, pour leur montrer les obstacles sur le chemin, pour leur appren-dre à écouter le silence et les battements de cœur.Aiguiller, montrer mais ne jamais faire à leur place.Les héros de la « flûte enchantée » sont jeunes…Ce jeu-là est entre leurs mains qu’ils en fassent bon usage.

LA MISE EN SCENE _ Eric Perez

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Note d’intention

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Né en 1962, dans une famille où l’on pratique la musique, Joël Suhubiette étudie lepiano dès son plus jeune age. Il continue ses études musicales au Conservatoire Natio-nal de Région de Toulouse ou il étudie l’écriture, l’histoire de la musique, l’analyse et oùil fait partit du premier corpus d’étudiants du département de musique ancienne. Aprèsavoir approfondi des études de chant et de direction de chœur, Joël Suhubiette se pas-sionne très vite pour le répertoire choral. Il débute sa carrière professionnelle en chan-tant avec « Les Arts Florissants » de William Christie puis rencontre en 1986 PhilippeHerreweghe et ses ensembles – la Chapelle Royale et le Collegium vocale de Gand –avec lesquels il chantera pendant une douzaine d’années. La rencontre avec ce chef est

déterminante, et lui permet de travailler un vaste répertoire de quatre siècles de musiquevocale. Dès 1990, et pendant huit années, celui-ci lui confie le rôle d’assistant au sein de ses deux chœurs. Paral-lèlement dès 1993, Joël Suhubiette prends la succession du musicologue et chef Jean-Pierre Ouvrard à la directionde l’Ensemble Jacques Moderne, installé à Tours et composé d’un ensemble vocal de chanteurs professionnels etd’un ensemble d’instruments anciens spécialisés dans la restitution du répertoire du XVI° et XVII° siècle. Avec cetensemble Joël Suhubiette explore la polyphonie a capella du XVI° siècle et interprète cantates de Bach, de Buxte-hude, Anthems, et odes de Purcell, Haendel et de Byrd, et le répertoire italien (Monteverdi, Gabrieli, Bassano, Ga-gliano…). En 1997, désireux de pouvoir étendre sa direction aux siècles suivants, Joël Suhubiette fonde le Chœurde Chambre « Les Eléments », composé de 20 à 40 chanteurs professionnels. Joël Suhubiette lui consacre unegrande partie de son activité en explorant la création contemporaine et le riche répertoire du XX° siècle, ainsi quele répertoire romantique a capella et l’oratorio baroque et classique (Bach, Mozart, Brahms, Schubert, Bruckner…).Il crée avec le chœur de nombreuses œuvres de compositeurs contemporains tels que Philippe Hersant, Patrick Bur-gan, Vincent Paulet, Ton That Tiet, Zad Moultaka, Ivan Fedele. En quelques années, le Chœur de Chambre LesEléments devient un acteur important du chant choral professionnel français et est invité à être dirigé par de nom-breux chefs d’orchestre tels que Michel Plasson, Christophe Rousset, Philippe Herreweghe, Christophe Coin, JohnNelson, Emmanuel Krivine, Lawrence Foster, Marc Minkowsk. En 2005, l’ensemble est lauréat du Prix Liliane Bet-tencourt pour le Chant Choral décerné part l’Académie des Beaux Arts, et en 2006, il est consacré « Ensemble del’année » aux Victoires de la Musique Classique. Avec ses deux ensembles, Joël Suhubiette a enregistré une quin-zaine de disques pour Virgin Classics, Hortus, Calliope, Ligia Digital et Naïve, dont un grand nombre ont reçu prixet éloges de la critique. Parallèlement à son activité avec ces ensembles, Joël Suhubiette est fréquemment invitéà diriger d’autres ensembles français pour le répertoire d’oratorio. Il a notamment dirigé l’Orchestre de ChambreNational de Toulouse, L’ensemble Café Zimmerman, Les Folies Françaises, l’Ensemble Baroque de Limoges, l’Or-chestre Baroque Les Passions, Les Percussions de Strasbourg, l’ensemble Ars Nova et prochainement l’OrchestreNational du Capitole de Toulouse. Heureux d’approcher également l’autre répertoire vocal, qu’est celui de l’opéra,il est invité chaque année depuis 1998 par le festival de Saint-Céré et la compagnie lyrique Opéra Eclaté pour di-riger une série d’opéras et œuvres sacrées. En décembre 1999, il a dirigé la création française du Silbersee de KurtWeill à l’opéra de Massy. Depuis 2003, l’opéra de Dijon l’a invité à diriger Don Giovanni, La Flûte enchantée et LesNoces de Figaro de Mozart, plusieurs opéras-comiques d’Offenbach et en janvier 2007 Les Caprices de Marianned’Henri Sauguet. Depuis 2006, Joël Suhubiette est directeur artistique du Festival Musiques des lumières de L'Ab-baye-Ecole de Sorèze (Tarn). En 2007, il a été nommé Chevalier des Arts et Lettres.

LA DIRECTION MUSICALE _ Joël Suhubiette

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NOTE D’INTENTION

« Confier un opéra à toute une équipe de jeunes chanteurs est, autant pour eux que pour l’équipe qui encadre le projet ar-tistique, un défi et une expérience passionnante.De part son grand nombre de rôles, son univers rempli des questionnements du jeune adulte, La Flûte enchantée de Mo-zart semble être un des opéras les plus appropriés du répertoire à cette démarche.D’un point de vue strictement musical, la distribution fait appel à plusieurs types de chanteurs et de formes musicales al-liant des arias les plus virtuoses, aux ensembles, trios, duos. Si l’on est en présence de « grands rôles » comme la Reine dela Nuit, Pamina et Tamino, qui nécessitent une technique et un acquis vocal certains, que l’on ne pourrait confier à des vé-ritables « débutants » sans les mettre en danger, d’autres rôles comme Papageno, Papagena, le sprecher, les hommesd’armes, les trois dames, les trois enfants sont plus accessibles à de jeunes chanteurs solidement encadrés musicalement etscéniquement.La forme musicale des rôles des trois dames et les trois enfants est constamment développée en trio. Elle fait appel à deschanteurs confirmés mais aussi pouvant avoir eu une pratique vocale polyphonique (chœur de chambre, ensemble vocal).La génération des jeunes chanteurs d’aujourd’hui n’hésite pas, contrairement à la précédente, à avoir, à la sortie de leursétudes, une activité professionnelle au sein de meilleurs ensembles vocaux français (Accentus, les éléments, Musicatreizeetc…). certains d’entres eux sont tout naturellement promis à une carrière de soliste. Le trio des trois dames, le duo deshommes d’armes est la porte idéale pour des chanteurs ayant déjà rencontré cette expérience polyphonique et stylistique,comme le trio des trois enfants pourrait être confié à trois jeunes femmes ayant par exemple étudié au sein d’un maitrise

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2010, une nouvelle décennie mythique pour l’Orchestre qui vient tout juste de célébrer ses vingt ans d’existence.Sous la baguette de Dominique Rouits, leur devise est la suivante « La meilleure qualité pour le plus grand nom-bre », honorée depuis leur création. Soutenu principalement par la ville de Massy, le Conseil Général de l’Essonneet la DRAC, il compte parmi l’un des orchestres rassemblant des professionnels de haut niveau d’Ile-de-France, ilévolue vers de nouvelles perspectives, toujours axées sur le dessein de diffuser la musique classique et contempo-raine en Ile-de-France, et créer des événements uniques.

Que ce soit en formation lyrique, symphonique ou musique de chambre, il se veut aussi de promou-voir les jeunes talents en collaboration avec le CNSMDP et l’ENMP. Il accorde tout autant une

place centrale à la voix, oeuvrant avec les différents choeurs du département de l’Essonne.Fort de son expérience lyrique depuis près de quinze ans, l’Orchestre peut désormais se

permettre d’aborder des ouvrages extrêmement complexes. Il est autant plus plé-biscité par les critiques et les différents partenaires.

En résidence à l’Opéra de Massy, il se révèle ce soir comme un orches-tre de fosse pour la représentation de La Flûte enchantée ou en mai

prochain pour Norma.

L’ORCHESTRE DE L’OPERA DE MASSY

Les musiciens : Violons 1 : Guillaume Plays, Dan danilescu, Philippe Morel, Armelle Le Coz, Cécile Wiener, Romain Senac, Darina Maleeva, Stéphane Rullière / Violons 2 :

Constance Moreau, Agnès Martins Da Fonseca, Patricia Leblanc, Serge Prevozov, Patricia Hayot, Stéphane Coueffe, Karine Hayot / Altos : Ghislaine Rouits, Sylvie Vesterman, Fré-déric Mangeon, Serge Raban, Arnaud Limonaire, Anne Krucker / Violoncelles : Raphaële Semezis, Frédéric Loisel, Sarah Hammel, Jean taverne, Antoine Fritsch / Contrebasses : Marie-Christine Dacqui, Pierre Boufil, François Ducroux / Flûtes : Christel Rayneau, Matthieu Romano / Hautbois : Didier Costarini / Clarinettes : Marie-Cécile Courcier, Dominique Vidal,Bruno Cohard / Bassons : Régis Roy, Cécile Jolin / Cors : Jérôme Flaum, Xavier Faure / Trompettes : Thierry Modelin, Gilles Akoka / Timbales : Michel Remy

durant leurs années d’adolescence.Exigence vocale, exigence théâtrale (importance des scènes parlées), et avant tout, ou plutôt pour synthétiser le tout, exi-gence stylistique sont l’objectif principal de l’équipe artistique directrice du projet, pour que cette rencontre débouche surun véritable travail et esprit de troupe. »

Joël Suhubiette

Passionnée par la voix, Corine Durous est nommée chef de chant de l’Opéra de Nantes à 19 ans. Lauréate de laFondation Y. Menuhin, elle sera par la suite chef de chant du Centre d’Études Musicales Supérieures de Toulouse,et sera invitée en tant que tel dans de nombreux théâtres. Au Théâtre des Champs-Elysées, au Théâtre du Châte-let, à l’Opéra Comique, à l’Opéra de Monte-Carlo, de Montpellier, de Bordeaux, de Massy, de Besançon, de Lau-sanne, de Genève, de Madrid ou de Tokyo, elle collabora avec des chefs d’orchestre prestigieux comme PinchasSteinberg, James Conlon, Kent Nagano, Antonello Allemandi, Michel Plasson, Christophe Rousset, Rudolf Bibl. Ellesera également l’assistante de Christophe Rousset dans Mithridate de Mozart, La Cappriciosa Coretta de Martiny Soler, et Antigona de Traetta. Aujourd’hui, elle est pianiste chef de chant à l’Opéra National de Paris, et à la Maî-trise de Radio France. Elle est la pianiste du Choeur de Chambre Les Éléments (Victoire de la musique 2006) aveclequel elle a enregistré un disque autour des Shakespeare Songs (Hortus 2002 Diapason d’or) et un disque Her-sant ( EMI 2003 Choc du Monde de la Musique).

Corine Durous / CHEF DE CHANT

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LES DECORS, LES COSTUMES ET LES LUMIERES

Jean-Michel Angays commence sa carrière à dix-neuf ans, en travaillant avec Marithé et François Girbaud. Sa ren-contre avec Thierry Mugler l’amène à participer à la réalisation des collections de 1990 à 1995. Ses premières in-terventions dans le monde du spectacle, Jean-Michel Angays les a faites pour des ateliers de costumes comme MineVergez, Véronèse et MC93 Bobigny. En 1996, il monte sa propre société et réalise des costumes pour le théâtre,la danse avec par exemple le spectacle Lumière de Maurice Béjart, le cirque, le cinéma et des revues, comme leMoulin-Rouge ou le Paradis Latin. Sa rencontre avec Stéphane Laverne dans les ateliers de Thierry Mugler et leurcollaboration depuis de nombreuses années ont entraîné la création en 2002, de leur atelier de costumes : Fbg 22-11. Leur collaboration les amène dans le domaine de l’opéra avec La Traviata aux Arènes de Vérone, Le VaisseauFantôme de Wagner, mis en scène par Éric Perez au duodijon en 2002, 2005 et 2007. Ils travaillent également dansle domaine du cinéma avec par exemple Arthur I et 2 de Luc Besson, du théâtre et du spectacle vivant avec parexemple Le Soldat Rose de Louis Chédid au printemps 2008. Ils travaillent également pour la publicité et la danseavec Standards de Stéphanie Aubin au Manège de Reims 2004, Le Voyage d’Hiver de Schubert au CNBM en 2006,Allegro Macabre de Francesca Lattuada au Grand Ballet de Genève en 2006, Le Tournoi de Chauvency d’AnneAzéma-Francesca Lattuada à l’Arsenal de Metz en 2007. Pour 2007-2008, il crée les costumes des Contes d’Hoff-mann, mis en scène par Olivier Desbordes ainsi que Aïda mis en scène par Éric Perez pour l’Opéra de Dijon.

Jean-Michel Angays / COSTUMES

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Trois années d’études de stylisme-modélisme à Bruxelles permettent à Stéphane Laverne de travailler tant l’universdu spectacle que celui de la mode. À 19 ans, il crée son premier atelier de costumes, en collaboration avec Marie-Claire Billault : L’Atelier YO. Immédiatement, ils signent leurs premières réalisations pour Atelier Lyrique de Tour-coing La Clémence de Titus de Gluck, pour l’Atelier Lyrique du Rhin Don Juan de Mozart (mise en scène de PierreBara), Buffon au Jardin des plantes, Les Savants et la Révolution à la Cité des sciences pour la compagnie Alain Ger-main. Parallèlement et durant 10 années, Stéphane Laverne mène une collaboration régulière pour les collectionsprêt-à-porter et couture de Thierry Mugler, dont le mythique défilé des 20 ans au Cirque d’hiver, en 1995. Depuis1992, avec Dominique Louis, costumière attitrée de Daniel Mesguish, il travaille à la réalisation des costumes detrès nombreuses productions : La Vie Parisienne à la Comédie Française, Mithridate au Vieux Colombier, Antoineet Cléopâtre au Théâtre de l’Athénée (février 2003), Le Prince de Hambourg (Athénée 2005). Pour le cinéma et latélévision, il collabore également à la réalisation de films et téléfilms dont parmi les plus récents la suite de LaFemme en blanc d’Aline Isserman, avec Sandrine Bonnaire (juin 2002), Double Zéro de G. Pires (costumes Chatoune, 2003), Arthur de Luc Besson (2005) Incontrôlable de Raffy Shart (2005)... C’est également au monde de l’opéraque Stéphane Laverne consacre une part de son temps : Nixon in China (mise en scène Peter Sellars), GuillaumeTell (Opéra de Weimar/Rütli 2004). La rencontre avec Jean-Michel Angays, chez Thierry Mugler et leur collabora-tion depuis de nombreuses années a entraîné la création, en 2002, de leur atelier de costumes : Fbg 22-11. De-puis, ils ont participé à la création de Nuits de folie dernière revue des Folies Bergère (2002), Hollywood dernierspectacle d’Holiday on Ice, Le Tour d’écrou de Britten (mise en scène Éric Perez), L’opéra de Quat’Sous deBrecht/Weill (mise en scène Olivier Desbordes), On ne badine pas avec l’amour (mise en scène Jean Lhermier, Ca-rouge, Suisse) La Traviata pour les Arènes de Vérone (2004), Les Grelots du fou de Pirandello (Vieux Colombier Paris2005),) La Nouvelle Ève (revue de la saison 2005), Les Dialogues des Carmélites (Éric Perez, duoDijon 2005).

Stéphane Laverne / COSTUMES

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Elle débute au Théâtre des Amandiers à Nanterre où elle réalise les créations maquillages de tous les spectacles deJean-Pierre Vincent, en particulier celles de la trilogie Oedipe de Sophocle et des Fourberies de Scapin avec D. Au-teuil. Au Conservatoire de Paris, elle travaille ensuite avec Pierre Vial pour sa mise en scène de La Vie Parisienned’Offenbach puis avec Sylvie Van Cleven pour son spectacle Je te veux construit autour des mélodies d’Erik Satie.Parallèlement, elle réalise des prothèses et des effets spéciaux pour différentes séries télévisées et longs-métragesde cinéma. De nombreux metteurs en scène font appel à elle, comme Daniel Mesguish, Gérard Desarthe, MichelBouquet ou Jean-Michel Rabeu. Elle participe à la création mondiale du Condamné à Mort sur le poème de Genetet la musique de Capdenat, commande d’Etat, en 2000 au Festival de Saint-Céré.Au duodijon, elle crée les maquillages de Rigoletto de Verdi, Cosi fan tutte de Mozart, Eugène Onéguine de Tchaï-kovski (mise en scène M. Fau), Le Brave Soldat Schweik de Kurka, Falstaff, La Traviata de Verdi (mise en scène O.Desbordes), Les Caprices de Marianne (mise en scène. Eric Perez), Tosca (mise en scène M. Fau), Le Roi Carotte (miseen scène O. Desbordes).Elle collabore également avec des maisons de production pour lesquelles elle crée les décors des concerts de Mi-chel Sardou, Yannick Noah, puis de Bénabar au Palais Omnisports de Paris Bercy, de Johnny Hallyday au Stade deFrance, et de la comédie musicale Attention Mesdames et Messieurs aux Folies-Bergères. En 2009/2010, elle assure la scénographie de Tosca aux chorégies Orange et Carmen à Baalbek.

Pascale Fau / MAQUILLEUSE

Concepteur d'éclairages au Palace, Patrice Gouron y rencontre Olivier Desbordes. Très tôt, il se consacre à l'opéraet réalise les lumières de nombreux ouvrages lyriques : Carmen, dans une mise en scène de Jean-Luc Boutté, LesContes d'Hoffmann, Nabucco, Le Roi malgré lui mis en scène par Olivier Desbordes, Faust, mise en scène de RégisSanton. Décorateur de Don Juan, La Traviata, L’Opéra de Quat’sous, L'Italienne à Alger pour le Festival de Saint-Céré, et également créateur de décors et d'éclairages pour l'Opéra de Nantes, l'Opéra de Poznan en Pologne.Pour la compagnie Opéra Eclaté, il signe les décors et lumières de Carmen, La Grande Duchesse de Gérolstein, LaBelle Hélène, La Cambiale di matrimonio de Rossini, mise en scène de Vincent Vittoz, La Tosca mise en scène parRégis Santon et pour l'Opéra de Massy La Flûte enchantée et La Bohème. En décembre 1999, pour l’Opéra deMassy, il réalise la scénographie de la première création en France du Lac d'Argent de Kurt Weill. Au Festival deSaint-Céré, il crée les décors et éclairages de Don Juan, La Vie parisienne et L'Enlèvement au Sérail ainsi que la scé-nographie et les lumières d’Une Carmen arabo-andalouse. Pour l'Opéra de Dijon, il réalise les décors des Contesd'Hoffmann, de La Veuve Joyeuse, de La Grande Duchesse de Gérolstein, de Don Juan dans des mises en scèned'Olivier Desbordes, La Cambiale di Matrimonio dans une mise en scène de Vincent Vittoz, Le Tour d'Ecrou dansune mise en scène d'Eric Perez. Patrice Gouron a signé les décors, costumes et lumières du Brave Soldat Schweik,mis en scène par Olivier Desbordes à l’Opéra de Dijon. Il a signé les décors et les lumières du Roi Carotte d’Of-fenbach, mis en scène par Olivier Desbordes, ainsi que les décors costumes et lumières d’une nouvelle productiond’Un Barbier de Séville de Rossini et Beaumarchais lors de l’édition 2008 du Festival de Saint-Céré. Il a égalementcréé le décor des Contes d’Hoffmann lors de ce Festival.

Patrice Gouron / DÉCORS ET LUMIERES

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Née en 1984, la soprano Marion Tassou intègre la maî-trise de l’opéra de Nantes à l’age de 9 ans où elle faitla découverte du répertoire lyrique et c’est tout natu-rellement qu’elle poursuit son travail au CNR de Nantesauprès de Maryvonne Jaffré. En 2004, elle est admisepremière nommée à l’unanimité du jury au Conserva-toire National Supérieur de Musique et de Danse deLyon dans la classe d’Isabelle Germain et Fabrice Bou-langer, continuant ainsi son parcours à travers l’opéramais aussi à travers la mélodie et le lied. Elle y obtientson Certificat d’Etude Générale à l’unanimité en juin2006. Parallèlement, elle suit l’enseignement de per-sonnalités musicales telles que Donatienne Michel-Dansac, Cécile de Boever et Alain Garichot ainsi quede François Leroux en classes de Maîtres. Passionnéede l’art vocal dans sa diversité, Marion Tassou exploretoutes les possibilités expressives de la voix, de la mu-sique ancienne au répertoire contemporain. Ainsi, elleest amenée à travailler au côté de Marie-Claude Val-lin, Keneth Weiss, Bernard Têtu, les ensembles Cal-liope, Chœur Britten, Musica Nova… En 2007, elle tient le rôle de Suzanne dans Le Secret deSuzanne de Wolf Ferrari mis en scène par Ruth Orth-mann au CNSMD de Lyon et de Vénus dans Le Carna-val et la Folie de André Cardinal Destouches dirigé parHervé Niquet et mis en scène par Jacques Osinsky auFestival d’Ambronay. Elle obtient, en juin 2008, sonprix au CNSMD de Lyon avec la mention très bien àl’unanimité et avec les félicitations du jury.

LA DISTRIBUTION

Marion TassouPAMINA (soprano)

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Andrea Giovannini étudie d'abord l'art dramatique àl'Ecole de Théâtre de Bologne, dont il sort diplômé en1990. ll commence a étudier le chant et l'opéra en1996 et poursuit une carrière dans le théâtre musical àtravers une longue collaboration avec Massimo RomeoPiparo, d'Evita et Tommy à Jesus Christ Super Star etMy Fair Lady. Il fait ses débuts à l'opéra dans le rôle deDanilo de La Veuve Joyeuse, une production de la Fon-dation Toscanini dirigée par Massimo De Bernardt. Il seproduit ensuite à Ferrare sous la direction de C. Desderidans le rôle de Belfiore dans La Finta Giardiniera. Enfévrier 2000, il chante Peer Gynt dans une productiondirigée par Gerd Albrecht et mise en scène par PierPaolo Pacini au Mai Musical Florentin, puis Leopolddans L'Auberge du Cheval Blanc au Festival d'Operettede Trieste et Don Basilio des Noces de Figaro au Théâ

Andréa Giovannini TAMINO (ténor)

tre Verdi. Au Teatro Massimo de Palerme, il chante Al-maviva du Barbier de Séville et Paolino du Mariage se-cret. Il se produit également dans le rôle de Ferrandodans Cosi fan tutte au Théâtre Piccini de Bari, au Tea-tro Piccolo de Milan et en tournée à Madrid et Bilbao.Il revient au Teatro Piccini pour le rôle de Scaramucciodans Ariane à Naxos et une nouvelle fois Danilo auThéâtre Verdi de Salerne. En décembre 2004, il fait sesdébuts dans Ottavio du Don Giovanni de Mozart sousla direction de C. Desderi. Parmi ses récents et futursengagements : Idreno dans Sémiramide dirigé par G.Gelmetti à Rome, Brighella dans Ariane à Naxos à Bol-zano, Rodolphe dans La Bohème pour Opera Ireland,Alfredo dans La Traviata à l'Opéra de Nuremberg, Fen-ton dans Falstaff à Grange Park Opera au Royaume-Uni, le conte de Bosco Nero dans La Vedova Scaltra àl'Opéra de Nice et Montpellier, Edgardo dans Lucia diLammermoor à Dijon, Rinuccio dans Gianni Schicchi àl’Opéra de Massy.

Christophe GayPAPAGENO (baryton)Originaire d’Anjou, Christophe Gay est du CNR deNancy en chant et en musique de chambre, dans laclasse de Christiane Stutzmann. Il a été lauréat duconcours «Les Symphonies d’automne» de Mâcon en2001 dans la catégorie Opéra. Il s’est produit dans LeMessie de Haendel, la Neuvième Symphonie de Beet-hoven, le Requiem de Fauré, La Misa Tango de Luis Ba-calov, notamment avec l’Orchestre National deLorraine, développant ainsi ses qualités d’interprète dustyle oratorio. Il a débuté à l’opéra de Nancy dans IlPrigioniero de Luigi Dallapiccola. En 2003, il chante aufestival de Montepulciano (Toscane) dans la créationmondiale d’Enigma de Detlev Glanert, le rôle du ReCefalo. Lors de la saison 2003-2004, il incarne le rôle-titre dans Der Kaiser von Atlantis de Viktor Ullmann àNancy, puis à la Cité de la Musique à Paris. Par ailleurs,il interprète les rôles de Yamadori et du CommissaireImpérial dans Madame Butterfly à Lille, Amiens,Nantes et Angers.Puis, il a chanté à l’Opéra de NancyIphigénie en Tauride de Glück sous la direction de JaneGlover et Wozzeck de Berg (deuxième apprenti) —rôlequ'il reprendra ensuite à l'opéra de Lille et à Caen—,Andrea Chénier (Mathieu), L’Oie du Caire de Mozart àl’Opéra Comique et en concert, Mors e Vita de Gou-nod avec l’orchestre Colonne, Orfeo (Apollon) au fes-tival d’Aix-en-Provence sous la direction de RenéJacobs, Candide (Maximilian) à l’opéra de Rouen etHérisson (L’Etoile de Chabrier) sous la direction deJohn-Eliot Gardiner à l’Opéra Comique et à Nîmes, DerKaiser von Atlantis (rôle titre)à Caen et au Luxembourg

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Laurent Arcaro a débuté ses études musicales auConservatoire National Supérieur de Musique de Parisdans la classe de chant de Jane Berbié. Entre 1998 et2000, il intègre la classe de Lied d’Ulrich Eisenlohr à laMusikhochschule et le studio-opéra de Mannheim enAllemagne dans la classe de Rudolf Piernay. À Tou-louse, il entre au cycle supérieur du conservatoire etobtient un premier prix de chant à l’unanimité. Pen-dant cette période, il chante sous la direction de Mi-chel Plasson le rôle du Page dans Ahmal et les visiteursde la nuit de G.-C.Menotti. Il est le baron Doupholdans La Traviata sous la direction de J.-Y. Ossonce etchante une création contemporaine pour enfants au-tour des Fables de La Fontaine au Grand Théâtre deTours. Au Staatsoper Stuttgart, on le retrouve succes-sivement dans deux opéras contemporains pour en-fants : Expedition zur Erde de B. König (disque paruchez Deutsche Grammophon) et Der Schweine Hirt deG. Schedel. Au Staatsoper Frankfurt am Main, il estSigismund dans Ein Walzertraum d’Oscar Straus. AuStaatsoper Unter der Linden de Berlin, il chante le rôledu Kapitain Stone dans une opérette de Paul Abra-ham, Die Blume von Hawaï dans une mise en scèned’Andrea Schwalbach. À partir de l’année 2004, ilcommence une collaboration artistique avec le duodi-jon : il commence par chanter le rôle de Papagenodans Die Zauberflöte. En 2005, il reprend de nouveaule même rôle, puis chante dans La Vie parisienne, LeBrave Soldat Schweik et Figaro dans Le Nozze di Fi-garo dans des mises en scène d’Olivier Desbordes. En2006, il est dans Dialogues des carmélites aux côtésde madame Nadine Denize. On le voit aussi dans Or-phée aux enfers et pour la première fois dans le rôlede Figaro du Il Barbiere di Siviglia. En octobre, il étaitFigaro dans Le Nozze di Figaro à Dijon. En novembre,il est Figaro dans il Barbiere di Siviglia à l’opéra de Be-sançon. Il a chanté en tournée dans Le Brave SoldatSchweik et Figaro dans Le Nozze di Figaro, en 2009, ilétait Figaro dans il Barbiere di Siviglia en tournée avecOpéra Eclaté.

Laurent ArcaroPAPAGENO (baryton)

Julie Mathevet fait ses débuts à la Maîtrise de l’Opérade Lyon. Elle travaille ensuite avec Evelyne Brunner,puis se perfectionne auprès de Lionel Sarrazin.Elle chante les rôles d’Eurydice (Orphée aux Enfers) àBordeaux et La Reine de la Nuit (La Flûte enchantée)en concert à Lyon. Elle se produit avec l’OrchestreSymphonique Lyonnais (airs de concert de Mozart, laPassion selon Saint Jean de Bach).En 2006, elle participe à la création de la compagnielyrique Opéra Bastide à Bordeaux avec laquelle ellechante Frasquita (Carmen). Au Théâtre d’Agen, ellechante en 2008 Constance (Dialogues des Carmélites)aux côtés de Guillemette Laurens et Maryse Castetspuis, en 2009, La Reine de la Nuit (La Flûte enchan-tée).En octobre 2008, elle entre à L’Atelier Lyrique del’Opéra national de Paris. Elle y chante Elisetta (Le Ma-riage secret) à la MC93 de Bobigny, mise en scène deMarc Paquien, Le Feu / Le Rossignol (L’Enfant et lesSortilèges) à l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille, miseen scène de Jean Liermier.En concert elle interprète des extraits d’Alcina (Mor-gana) à l’Auditorium du Louvre, d’Ariane à Naxos (Zer-binette) et de L’Enlèvement au sérail (Blondchen) auPalais Garnier avec l’Orchestre de l’Opéra national deParis placé sous la direction de Jean-François Verdier.

Julie MathevetLA REINE DE LA NUIT (soprano)

Très récemment, on a pu l’entendre dans Carmen(Moralès) au Festival de Glyndebourne dans la pro-duction de David Mc Vicar.Parmi ses projets scéniques, signalons Les Contesd'Hoffmann (Hermann et Schlemil) à l’Opéra d’Avi-gnon, Rigoletto (Marullo) à Toulon et Cosi fan tutte(Guglielmo) en tournée en France.En concert, il a ré-cemment chanté dans La Pastorale de Charpentier àHambourg et Braunschweig avec les Talens Lyriquesde Christophe Rousset, ainsi que dans un concert Mo-zart au Festival de Lacoste.Il s’est récemment produitavec grand succès en récital à l’opéra de Nancy.

Après des études de musicologie à la faculté de Tou-louse, Jean-Claude Sarragosse est diplômé du CNIPALde Marseille. Il obtient ensuite un premier prix auConservatoire National Supérieur de Paris dans laclasse de W. Christie. Membre des Arts Florissants (W.Christie) pendant plus de cinq ans, il participera à denombreux concerts et opéras (Atys, Médée, Castor &Pollux...) ainsi qu’à plusieurs tournées internationales(Brésil, USA, Chine, Australie, Canada...). Invité par lesensembles vocaux ou instrumentaux, il chante l’ora-torio (Passions et cantates de Bach, Requiem de Fauré,Brahms ou Mozart, Messie de Haendel, la Création deHaydn, Noces de Stravinsky...) sous la direction de JoëlSuhubiette, Jean Tubery, Françoise Lassere, Jean Mail-let, Philippe Herrewege, Jean-Claude Malgoire, aveclesquels il enregistre de nombreux disques, le dernierétant des motets de Buxtehude avec l’ensemble J. Mo-derne (J. Suhubiette). Passionné par le répertoire de laMélodie et du Lied, il se produit avec la pianiste CorineDurous au Festival de la Médina de Tunis, dans les Al-liances Françaises du Brésil et du Mexique, au Festivalde Saint-Céré, au Mai musical de Perpignan, à la Fon-dation Boris Vian d’Eus ainsi qu’à l’Opéra de Dijonpour un récital de mélodies inédites de Sauguet. C’estavec l’ARCAL (C. Gagneron) ou Opéra Eclaté (O. Des-

Jean-Claude SarragosseSARASTRO (basse)

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bordes) que Jean-Claude Sarragosse aborde le réper-toire de l’opéra ; fidèle à ces deux compagnies natio-nales d’Art Lyrique, il interprète les rôles de Polyphémedans Acis et Galatée de Haendel (Berling/Maillet),Caron et Pluton de l’Orphéo de Monteverdi (Gagne-ron/Lassere), Agamemnon de La Belle Hélène d’Of-fenbach (Desbordes /Trottein), le Comte Des Grieux deManon de Massenet (Desbordes/Trottein), Bobinet deLa Vie Parisienne d’Offenbach, (Desbordes/Durous), LeGénéral Boum de La Grande Duchesse de Gerolstein(Desbordes /Trottein), Masetto du Don Juan de Mo-zart (Desbordes,Perez/Suhubiette), Papageno de laFlûte Enchantée de Mozart (Desbordes/Suhubiette), Fi-garo et Bartolo des Noces de Figaro de Mozart (Des-bordes/Suhubiette), Osmin de L’Enlèvement au Sérailde Mozart (Desbordes, Perez/Suhubiette), Don Al-fonso du Cosi fan Tutte de Mozart (Fau/Verdier), Mar-tino de L’occasione fa il Ladro de Rossini(Jemmet/Spinosi), Palivec et le lieutenant Lukash dansLe Brave Soldat Schweik de Kurka (Desbordes, Perez/Trottein), Pistola du Falstaff de Verdi (Desbordes/Trot-tein), Zuniga de Carmen de Bizet (Desbordes/Trottein),Colas de Bastien et Bastienne de Mozart (Fau/Durous)et le Docteur Grenvil de Traviata de Verdi (Des-bordes/Trottein). Régulièrement invité à l’Opéra deDijon, il y interprète les rôles de Figaro des Noces deFigaro de Mozart, Don Alfonso du Cosi Fan Tutte, Co-line de La Bohème de Puccini, le prince Gremin d’Eu-gène Oneguine de Tchaikovsky, Claudio des Capricesde Marianne de Sauguet, Panatella de La Pericholed’Offenbach. Il interprète les rôles des quatre Diablesdans Les Contes d’Hoffmann d’Offenbach, créationdu Festival de Saint-Céré 2009, ainsi qu’en tournéenationale pour Opéra Eclaté. Il est également Piper-trunk dans Le Roi Carotte d’Offenbach, en tournéenationale en 2008, 2009 et 2010.

Anouschka Lara étudie les langues modernes, la litté-rature, la danse et le théâtre avant de faire des étudesde chant avec Laura Sarti et Annette Thompson à laGuildhall School of Music and Drama (Londres).Elle reçoit son diplôme avec la plus haute mention en2000 et elle poursuit ses études d’opéra à la RoyalScottish Academy of Music and Drama de Glasgowobtenant le Master Diploma avec une haute distinc-tion en 2002.Elle a suivi les cours et classes magistrales de : RudolfPiernay (Festival Heidelberg Frühling), Sarah Walker,Elly Ameling, Michael Chance (Britten-Pears School),Jordi Savall, Montserrat Figueras & Gloria Banditelli(Curs de Musica Antigua a Catalunya), Dominick Ar-gento, Emma Kirkby, Malcolm Martineau, Paul Far-rington & Thomas Allen (The Samling Foundation),Graham Johnson (Young Songmaker Almanac)…Elle se produit en tant que soliste dans différents fes-tivals, oratorios et récitals dans plusieurs pays euro-

Anoushka Lara1ÈRE DAME (soprano)

péens.Lauréate du Worshipful Company of MusiciansAward, elle donne en 2003 son premier récital dans leprestigieux Wigmore Hall de Londres accompagnéepar le pianiste Alexis Delgado avec qui elle donne ré-gulièrement des concerts en tant que duo.Elle s’est produite avec des artistes tels que Maria-JoaoPires, Philippe Huttenlocher, Jeremy Menuhin, DimitriAshkenazy, David Stern (opera fuoco), René Jacobs(Concerto Vocale), Hugo Reyne (Simphonie du Ma-rais), Gabriel Garrido (Elyma), Stephan MacLeod, Mal-colm Martineau, Pascal Bertin, Pedro Memelsdorff(soliste dans son ensemble Mala Punica) et en Suisseelle a travaillé sous la direction de J. Schultsz, L. Gen-dre, Y. Corboz, J. Duxbury, C. Dorsaz, T. Demenga, M.Bosch, N. Casagrande...En opéra, elle interprète les rôles de Calisto (Cavalli),Poussette (Massenet), Pamina (Mozart), Lauretta (Per-golesi), La Blanche Aline (Honegger), Gasparina(Haydn), El Trujaman (De Falla), Astéria (Handel), Da-linda (Handel), Ninfa, Musica, Proserpina (Monteverdi)and La Félicité, Thetis & Diane (Le Ballet des Arts -Lully).

Dorothée Leclair débute le violon à l’âge de 7 ans auconservatoire de Nantes, sa ville natale. Elle intègre en1997 le Conservatoire National Supérieur de Paris,dans la classe d’alto de Bruno Pasquier , puis, son di-plôme obtenu, elle se perfectionne au ConservatoireNational Supérieur de Lyon auprès de Jean-PhilippeVasseur,et se spécialise dans l’interprétation sur ins-truments anciens. C’est au cours de ces annéesd’études que va naître sa passion pour la voix , etqu’elle va ainsi , parallèlement à sa jeune carrière d’al-tiste, développer son potentiel vocal, au ConservatoireRoyal de Mons (Belgique), puis à l’Académie de Mu-sique de Monte-Carlo, pendant qu’elle occupe unposte d’altiste titulaire dans l’orchestre de la princi-pauté… Après une dizaine d’années d’une vie musicale riche

et éclectique en tant qu’altiste au sein d’ensemblesprestigieux, Dorothée Leclair décide de se consacrerplus intensément à sa carrière de chanteuse : elle in-tègre donc le département baroque du ConservatoireSupérieur de Paris, dans la classe de Howard Crook etKenneth Weiss, et se perfectionne notamment au cen-tre de la voix de la Fondation Royaumont (stages avecGérard Lesne), ou auprès de personnalités telles queGuillemette Laurens ou Malcolm King . Au cours deses études vocales, elle interprète notamment les rôlesde Belinda (Didon et Enée de Purcell au théâtre deMonte Carlo), Sangaride (dans Athys de Lully à Parissous la direction de Howard Crook), et participe à unprogramme de madrigaux italiens de Priuli sous la di-rection de Jean Tubery.Elle a collaboré récemment en tant que soliste avec le

Dorothée Leclair1ÈRE DAME (soprano)

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Sabine Garrone achève sa formation au Flanders Ope-rastudio auprès de Rudolf Piernay après avoir suivi sesétudes vocales auprès de Laura Sarti à la GuildhallSchool of Music & Drama de Londres.Elle bénéficiepour ses études du soutien du Mécénat Musical de laSociété Générale et remporte le prix Gabriel Fauré –Déodat de Séverac au Concours International de Mé-lodie Française de Toulouse 2005.Sabine fait ses débuts au festival de Saint-Céré dans lerôle de Nicklausse et de la Mère (les Contes d’Hoff-mann, Offenbach) dirigé par Dominique Trottein, àl’Opéra de Dijon dans le rôle de Suzuki (Madama But-terfly, Puccini) sous la direction de Claude Schnitzler ;au théâtre de La Monnaie à Bruxelles et à l’Opéra Na-tional du Rhin dans le rôle de Georg (Frühlings Erwa-chen, Benoît Mernier) sous la direction de Jonas Alberet Daniel Klejner, où elle est également la doublure deFrau Gabor et Frau Bergman; au Festival de Glynde-bourne dans le rôle de Rosina (Les Fiançailles au Cou-vent, Prokofiev) sous la direction de Vladimir Jurowskiet participe aux scènes du programme Jerwood où ellechante le rôle de Ruggiero (Alcina, Haendel). Ellechante le Pie Jesu du Requiem de Duruflé avec l’Or-chestre Philharmonique de Liège dirigé par PascalRophé et le rôle de Sœur Mathilde (Les Dialogues desCarmélites, Poulenc) sous la direction de Michel Plas-son à Toulouse. Elle se produit également dans des ré-citals en France et à l’étranger et bénéficie del’enseignement de Philip Doghan.

Sabine Garrone2ÈME DAME (mezzo-soprano)

C’est en 1988, à l’age de six ans, que Mélodie Ruviodébute ses études de formation musicale et de flûte àbec à l’ENM de Créteil. Un an après, elle intègre leChœur d'Enfants Sotto Voce sous la direction de ScottProuty. En 2003, après une licence d’espagnol, ellerentre au centre de formation pour jeunes chanteursdu Jeune Choeur de Paris dirigé par Laurence Equil-bey où elle obtient son DEM de chant en 2006. De-puis, elle a interprété de nombreux oratorios en tantque soliste (« Stabat Mater » de Pergolèse, « Via Cru-cis » de Liszt, « Requiem » de Mozart et cantates deBach…). Elle donne plusieurs récitals dont un récitalde lieder dans le cadre du Mois Molière de Versailleset un récital de mélodies françaises à l’Ecole NormaleSupérieure de Paris.En 2007-2008 elle interprète le rôle-titre de la Foliedans Le Carnaval et la Folie de Destouches sous la di-rection d’Hervé Niquet à l’Opéra Comique de Paris, auCapitole de Toulouse, à l’Opéra de Bucarest et àl’Opéra de Varsovie. En 2008, elle chante le rôle de laPaix, de Junon et de Bellone dans Le Ballet des Artsde Lully avec La Simphonie du Marais, sous la directiond'Hugo Reyne (C.D pour Universal-Accord). Elle estégalement soliste du choeur dans King Arthur de Pur-cell avec Le Concert Spirituel, sous la direction d'HervéNiquet en 2008-2009 à l’Opéra de Montpellier, auThéâtre des Champs-Elysées, au Barbican de Lon-dres... Elle travaille également en tant qu’artiste des chœurssous la direction de chefs tels René Jacobs, KazushiOno, Alain Altinoglu, Jean-Christophe Spinosi, DavidLevy, Laurence Equilbey, Françoise Lasserre, MichelOno, Alain Altinoglu, Jean-Christophe Spinosi, DavidLevy, Laurence Equilbey, Françoise Lasserre, Michel Pi-quemal...

Mélodie Ruvio3ÈME DAME (alto)

Capriccio Stravagante (Skip Sempé), en particulierpour l’enregistrement des intermèdes de la Pellegrinaà Bruxelles en mai 2007 (label Paradizo) , et s’est pro-duite avec la Simphonie du Marais (Hugo Reyne) dansun programme d’extraits des Indes Galantes de Ra-meau ,lors de concerts en Vendée de Juillet à Sep-tembre 2007, ainsi que pour le concert anniversairede l’ensemble à la salle Gaveau en novembre 2007.Elle a également enregistré avec ce même ensemble leBallet Des Arts de Lully (à paraître prochainement). Dorothée Leclair participe également en tant que cho-riste à des productions du Concert d’Astrée ( Emma-nuelle Haïm), et Opera Fuoco (David Stern).

Après 10 ans de Piano, Sarah Laulan, soprano, seforme au Chant Lyrique auprès de Sophie Hervé, touten suivant une formation de Comédienne en CycleProfessionnel au CNR de Tours (P. Lebas, C. Joly…).En Janvier 2006, elle intègre l’Atelier Volant : théâtreet musique, au Théâtre National de Toulouse, où elletravaille notamment avec J. Brochen, J. Béres, B.Gacon (clown), A. Bory… Puis elle participe à la créa-tion de plusieurs spectacles : Un ange Passe (cabaret),mise en scène de M.-C. Orry, Oh oui Oh là là, d’aprèsG. Aperghis et R. Dubelski , et Le Commencement dubonheur, de J. Nichet (repris à la MC93). Elle a parti-cipé à divers stages : Le chanteur est un comédien (V.Vittoz et V. Leterme) ; Festival de Monthodon (U. Rei-neman) ; Les Académies Internationales de Nancy,avec S. Hervé, et Maciej Pikulski : Sur son invitation,

Sarah LaulanPAPAGENA (soprano)

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Alain Herriau débute le chant à Stuttgart avec l’Amé-ricaine Freda Herseth en1993. Il entre au Conserva-toire de Rennes en 1994 ainsi que dans les choeurs del’Opéra de Rennes. En 1995, il chante le rôle du 2èmecommissaire dans Les Dialogues des Carmélites de F.Poulenc puis Sciarrone dans Tosca dePuccini ainsi quePasquino dans Don Procopio de Bizet.En 1996, il entre au Conservatoire National Supérieurde Paris. Il obtient son prix de chant avec mention en2000. Pendant ces études, il chante le rôle d’un étu-diant dans Der Jasager de K. Weill au Quartz de Brest,le rôle d’un conspirateur dans Madame L’Archiducd’Offenbach à l’Opéra de Rennes, le rôle de l’Orateurdans La Flûte Enchantée de Mozart à l’Opéra deMassy.Puis il intègre l’Académie Européenne de Mu-sique d’Aix-en-Provence, ce qui lui permet de chanterl’homme d’arme et le deuxième Prêtre dans La FlûteEnchantée de Mozart au Festival d’Aix-en-Provence,au côté de Nathalie Dessay dans une mise en scènede Stéphane Braunschweig.En 2000, il enregistre Marine de Decoust pour la So-ciété Internationale pour la Musique Contemporaine,chante Zaretsky dans Eugène Oneguine de Tchaïkovskià l’Opéra de Rennes. Il obtient un prix spécial du juryau concours international de chant de Marmande etintègre l’opéra studio de Lyon où il chante Gérontedans Le Médecin malgré Lui de Gounod et Kokorikodans Bataclan d’Offenbach. Il part en tournée avec LaFlûte Enchantée de Mozart d’Aix-en-Provence à Pa-doue, Venise et Rouen en 2002. Il chante Jupiter dansOrphée aux Enfers d’Offenbach aux opéras de Reimset de Rouen ainsi que le rôle d’Osmin dans Zaide deMozart à l’Opéra de Rouen et à la Cité de la musique.Il participe à de nombreux oratorios comme la MissaDi Gloria de Puccini ou la Messe de Sainte Cecile deHaydn. Il chante également le rôle de Bob le Noir dansLe Petit Ramoneur de B. Britten dans le cadre de la sai-son de l’Opéra de Lyon. Lauréat du concours MariaCaniglia, il est l’invité du Festival International d’Art

Alain HerriauSPRECHER (baryton-basse)

Lyrique de Miskolc en Hongrie pour y chanter le rôlede Ramon dans Mireille de Gounod en juin 2007. Lasaison dernière, il a été le Grand Prêtre dans La Lé-gende de David de Sassoun à l’Opéra de Marseille, Ce-prano dans Rigoletto à Rouen et le docteur Grenvilledans La Traviata en tournée avec la compagnie OpéraÉclaté.

Matthieu Toulouse débute le chant en parallèle de sesétudes universitaires. Après l'obtention d'un masteren géopolitique, il se consacre entièrement au chantlyrique. Élève au CNR de Toulouse puis à la ScholaCantorum, il y obtient son diplôme supérieur dechant. C’est au sein de l’atelier lyrique dirigé par Na-thalie Spinosi qu’il fait l’expérience de la scène. Il s’yproduit entre autre dans les rôles de Mustapha, de Fi-garo, ou encore de Don Pasquale dans le cadre du fes-tival des voix mêlées des Pavillons-Sous-Bois. Il perfectionne sa connaissance de la mélodie dans lecadre d'un master à la Sorbonne dirigé par FrançoiseTillard. Son affection pour ce genre musical l'amène àse produire régulièrement en récital, notamment à laPéniche Opéra lors de l’Odyssée de la Mélodie. En 2008, il obtient un premier prix d’excellence auconcours international de musique Leopold Bellan.Cette même année, il chante au festival de Saint-Paul-les-Trois-Chateaux le rôle d’Alidoro dans la Ceneren-tola de Rossini mis en scène par Isabelle du Boucher.Du même compositeur, il interprète également la Pe-tite Messe Solennelle, inscrivant ainsi l’oratorio à sonrépertoire. Egalement intéressé par ce genre musical,il chante le Requiem de Mozart en 2007 et 2008, dansle cadre du festival Musique en l’Ile en l’église Saint-Germain-des-Près ainsi qu’en l’église Saint-Louis-en-l’Ile sous la direction de Mark Shepherd et ThéophanisKapsopoulos.

Mathieu ToulouseSPRECHER / (baryton-basse)

2EME HOMME D’ARME

elle s’est produite en Récital lors du Festival Jeunes Ta-lents «De Varsovie à Paris». Elle a aussi chanté en2008 en tant que soliste à Sarajevo, pour la créationde la Comédie Musicale Lyssi (d’E. Breton), ainsi qu’àPoitiers dans Andrea Del Sarto, Opéra de D. Lesur (rôlede Lucrèce), dir. P. Godefroid. A Tours, elle était solistedans le Mass de Bernstein, sous la direction de J.-M.Cochereau.Finaliste du Concours Musique et Langue Française,sous le parrainage notamment de F. Leroux ; elle seproduit au Restaurant Le Bel Canto, à Paris ; enseignele chant à la Faculté. de Musicologie de Poitiers ; etchantera de Janvier à Juin 2009 dans les Chœurs per-manents de l’Opéra de Metz. Elle est en Cycle Spécia-lisé au Conservatoire. du 18° arrondissement (artlyrique : C. Dune), dans la classe de S. Hervé.

Diplômé en art dramatique il travaille très tôt avecDenis Liorca au Centre Dramatique de Franche-Comté. Il a joué tant le répertoire classique (Plaute,Shakespeare (Flute/Tisbé), Molière (Géronte), Cor-neille, Marivaux (Arlequin), Hugo (Flibbertiggibet),Rostand...) que moderne, Labiche (Fadinard), Courte-line, Feydeau, Guitry, Synge, Anouilh, Dostoïevski,Obaldia (le cosmonaute agricole), Albee (Jerry), Vian(le Général James Audubon Wilson de la PétardièreFenouillou), le jeu masqué (Goldoni, Pantalon) et lespectacle burlesque (Garçon, un Kir ! / Fiat Lux). Pa-

Lionel MuzinMONOSTATOS (ténor)

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Après neuf années passées à la Maîtrise de RadioFrance où elle a chanté sous la direction de Toniramon, Kurt Mazur, Myung-Whun Chung, GeoffroyJourdain, Hervé Niquet, Jean Tubéry, elle poursuit sacollaboration avec la Maîtrise en tant que supplémen-taire sous la direction de Toni Ramon puis de SofiJeannin, Hervé Niquet, Vincent Dumestre, Myung-Whun Chung. A chanté également sous la direction de Jean-Marie

Puissant, dans le cadre du Quatuor Féminin de Paris(Tournée en Slovénie pour le projet international «Women singing for Peace » ), dans Douce et BarbeBleue d’Isabelle Aboulker, mise en scène Anne-MarieGros et dans Didon et Enée de Purcell mise en scèneChristian Daumas (rôle de la première sorcière) .Parallèlement à ses études universitaires (Lettres etArts), elle poursuit une formation lyrique dans la classede chant d’Anne Constantin au conservatoire du 9°arrondissement de Paris .

Agathe Peyrat1ER ENFANT

Marielou Jacquard débute le chant à l'âge de 9 ans àla Maîtrise de Radio France, alors dirigée par ToniRamon et participe en 2003 à la production du Tourd'Ecrou de Benjamin Britten avec l'Opéra Eclaté. Elleobtient un diplôme de fin d'études de la Maîtrise en2007, puis un Premier Prix de Formation Musicale auCRR de Boulogne en 2008. Elle suit actuellement des

Marielou Jacquard2EME ENFANT

Albane Meyer commence à étudier la musique à l’âgede 7 ans. Elle intègre la Maitrise de Radio France en1998 alors dirigée par Toni Ramon et obtient en 2007son diplôme de fin d’études. Pendant toutes ces an-nées elle a l’occasion de travailler avec des chefs telsque Kurt Mazur, Myung-Whun Chung, Ricardo Muttiet Herve Niquet. En parallèle, elle pratique le piano auconservatoire.Elle poursuit actuellement son cursus dechant à l'ENM de Pantin et achève ses études de pianoau conservatoire tout en suivant une formation uni-versitaire de biologie médicale.

Albane Meyer3EME ENFANT

Licencié en musicologie de l’Université Paul Valéry deMontpellier, il étudie le chant avec Elène Golgevit, Da-niel Salas puis Tibère Raffalli, tout en se perfection-nant avec le ténor Gilles Ragon. Sa rencontre avecMarie-Paule Nounou lui permet de découvrir le réper-toire baroque au sein des résidences d’été de l’En-semble Vocal Ars Musica pendant les Nuits Musicalesd’Uzès et de participation, régulières aux productionsde l’Ensemble Arianna. Avec le chœur ECUME (grandchœur et chœur d’hommes) il se produit en solistedans Lost in the Stars comédie musicale de Kurt Weillà l’Opéra de Montpellier. Son parcours artistique l’aconduit à interpréter en public la partie de ténor so-liste de la Petite Messe Solennelle de Rossini avec l’En-semble Vocal de Pézenas, de nombreux lieder deSchubert ainsi qu’un rôle de comédien-chanteur auThéâtre du Hangar dans La Vedette (CompagnieJacques Bioulès). Il chante aussi bien la musique an-cienne que celle du XXème siècle et affectionne par-ticulièrement le répertoire de musique de chambre.Ayant intégré les chœurs de l’Opéra d’Avignon depuisla saison 2006, il se voit confier les rôles de Parpignol(La Bohème - Puccini), Giusseppe (La Traviata – Verdi),Premier Prisonnier (Fidelio – Beethoven) Alibey (laChauve Souris – Strauss). En juillet 2007 il donne unrécital en duo avec la soprano Cécile Roux dans lecadre des heures musicales du Festival d’Orange ac-compagné au piano par Stefano Visconti. Il est un despiliers du Chœur Symphonique de l’Orchestre deMontpellier (direction Hervé Niquet) dans lequel il in-tervient régulièrement en soliste ; parmi ses projetsune reprise en récital de Die Schöne Müllerin de FranzSchubert .

Samuel Oddos1ER HOMME D’ARME (ténor)

rallèlement à sa carrière de comédien, sa passion pourl’expression scénique le pousse à s’initier à la dansecontemporaine et aux arts du cirque à l’école d’AnnieFratellini. Par ailleurs, il étudie la technique vocale etl’art lyrique avec Françoise Guinchat. Il chante aussibien l’oratorio la Petite Messe Solennelle (Rossini), leRequiem (Mozart), l’Hymne aux Nations (Verdi) queles “ténors de caractère” (Kekikako de Bataclan, Mé-nélas de La Belle Hélène, le Brésilien de La Vie pari-sienne d’Offenbach, Bertie Basset dans Lady Be Goodde Gershwin, Tibia des Caprices de Marianne de Sau-guet, le Professeur de Médecine du Petit Opéra Thé-rapeutique d’Isabelle Aboulker, Agnelet dans La Farcede Maître Pathelin de Coralie Fayolle. Avant d’inter-préter Séraphin dans Véronique de Messager àl’Opéra d’Avignon début 2009, il jouera à la fin del’année les rôles-titres des Travaux d’Hercule (créé àl’opéra de Rennes) de Claude Terrasse et d’Orphée auxEnfers d’Offenbach à l’Opéra de Metz. Il est Spalan-zani dans Les Contes d’Hoffmann, création du Festivalde Saint-Céré 2009, ainsi qu’en tournée nationalepour Opéra Eclaté.

cours de chant et de théorie musicale au conservatoiredu IXe arrondissement de Paris et à l'ENM d'Issy lesMoulineaux, ainsi que des études de Médiation cultu-relle à la Sorbonne.

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Titulaire d’une Maîtrise d’arts plastiques et d’une Li-cence d’arts du spectacle à la Sorbonne, Julien Fan-thou découvre sa voix tandis qu’il est engagé commeassistant à la scénographie par la Compagnie Le Grain.Il commence alors ses études de chant au CNR deMontpellier puis aux Pavillonssous-Bois ainsi qu’à laSchola Cantorum à Paris où il obtient son Diplôme Su-périeur mention Très bien en 2008. La même année,il reçoit le premier Prix d’Excellence de la FondationBellan. A l’opéra, il interprète Monsieur Fort-Canondans Monsieur Choufleuri à Montpellier, Taddeo dansL’Italienne à Alger au Festival Voix mêlées, puis Mala-testa dans Don Pasquale pour les mêmes et au Festi-val Sorru in Musica en Corse. On a pu égalementl’entendre dans des récitals et comme soliste pour leRequiem de Mozart. De nature curieuse et intrigué parde nombreuses formes du spectacle vivant, Julien Fan-thou se produit aussi en tant que « performer vocal »dans le milieu de la danse contemporaine. Il a participéà plusieurs workshops à la Ménagerie de verre à Pariset est intervenu dans Opera’s Shadows, un spectaclede Claudia Triozzi dans le cadre du Festival Montpel-lier Danse. Au théâtre, il a joué dans Les Autres deJean-Claude Grumberg et Alfred III dans La Visite de lavieille dame de Friedrich Dürenmatt.

Julien Fantou1ER HOMME D’ARME (ténor)

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Mardi 16 mars 2010 _ 19h à l’auditorium

Musicologue et critique musical, Hélène Pierrakos a collaboré avec les revues Le Mondede la Musique, Opéra International, L’Avant-Scène Opéra, Ligne 8 (revue de l’Opéra Na-tional de Paris), etc. et produit des émissions sur les radios : France Musique, FranceCulture, Radio Suisse Romande et Fréquence Protestante (où elle présente depuis deuxans l’émission La Malle à Musiques). Elle est aussi réalisatrice de films documentairessur la musique (Thierry Escaich au miroir de J.S. Bach - 2007 ).

Renseignements et inscriptions au 01 69 53 62 26

La flûte enchantéeHÉLÈNE PIERRAKOS (musicologue)

L’ACTION CULTURELLE

CONFÉRENCE

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Du 12 janvier au 11 mai 2010 _ Mezzanine expositionVernissage de l’exposition le vendredi 15 janvier 2010 à 18h30

Sélection d’oeuvres (affiches, photos, maquettes) du musée de l’Opéra de Vichy sur lethème de la programmation 09/10 de l’Opéra de Massy.Avec l’aimable collaboration de Josette Alviset, directrice du musée et commissaire del’exposition.

Renseignements et inscriptions au 01 69 53 62 26

Carte blanche au Musée de l’Opéra de Vichy

EXPOSITION

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CONTACTS :

SERVICE ACTION CULTURELLE _ OPÉRA DE MASSY - 1, place de France 91300 Massywww.opera-massy.com

MARJORIE PIQUETTE [responsable] _ 01 69 53 62 16 _ [email protected] EUGÉNIE BOIVIN [assistante] _ 01 69 53 62 26 _ [email protected]

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