Dossiers d'Emploi-Pro : les meilleurs MBA mondiaux

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emploi pro formation REPORTAGE Mastère, Master, Master’s, MBA : le point sur une constellation d’appellations ENQUÊTE Des MS en alternance pour se former (mieux) et à moindre coût INTERVIEW Un chasseur de têtes tire à vue : « Le MBA est un “petit booster de carrière” » les dossiers DEMPLOIPRO www.emploipro.fr TOUT POUR DÉCROCHER LES MEILLEURS MBA MONDIAUX

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Tout pour décrocher les meilleurs MBA mondiaux.

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REPORTAGE Mastère, Master, Master’s, MBA : le point sur une constellation d’appellations

ENQUÊTE Des MS en alternance pour se former (mieux) et à moindre coût

INTERVIEW Un chasseur de têtes tire à vue : « Le MBA est un “petit booster de carrière” »

les dossiersDEMPLOIPRO

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TOUT POUR DÉCROCHER LES MEILLEURS MBA

MONDIAUX

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Mastères Spécialisés (ms) accrédités cge*

Expertise et double compétence :Les clés pour une insertion professionnelle réussie

Skema Business School est une école globale qui, par sa recherche, ses programmes d’enseignement et sa structure multisite (5 campus dans le monde entier) forme et développe les talents de demain.

Les Mastères Spécialisés Skema sont des programmes post-diplôme, à vocation professionnelle et internationale, proposés en formation initiale et continue, à temps complet ou en alternance, en français, en anglais ou bilingue. En réponse aux besoins actuels et futurs des organisations, ces programmes permettent aux participants d’acquérir une spécialisation et/ou une double compétence, de préparer et d’obtenir des certifi cations professionnelles reconnues internationalement, pour être immédiatement opérationnel en entreprise.

2 RENTRÉES ACADÉMIQUES

OCTOBRE 2013 & FÉVRIER 2014

* Conférence des Grandes Ecoles

> Finance> MS Audit, Contrôle de Gestion et Systèmes d’Information (Lille / Paris)

– alternance> MS Ingénierie et Gestion Internationale de Patrimoine (Sophia-Antipolis)

– temps complet

> Marketing> MS Marketing Direct et Commerce Électronique (Lille) – alternance

> Management> MS Management de la Chaîne Logistique Achats (Lille) – alternance> MS Management des Projets et Programmes (Lille) – alternance> MS Management International de l’Hôtellerie co-accrédité Cnam

(Paris/Sophia-Antipolis) – temps complet> MS Management Stratégique du Développement Durable (Sophia)

– temps complet

> Droit> MS Gestion fi scale de l’entreprise (Lille) – alternance

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Edito

C’est peut-être une réflexion qu’il fau-dra avoir dans les dix prochaines années. Voire avant. Mais c’est une démarche que les Français devront se poser (puis y répondre) pour garder leur employa-bilité. La question est simple : pourquoi embaucher un dirigeant pour s’occuper du marché belge (11 millions d’habitants), alors qu’il est possible de nommer un

directeur commercial pour Chengdu (Chine) et ses 9,2 millions d’habitants ? C’est aussi une question qui fonctionne en prenant comme exemple le marché français et une mégalopole comme Séoul et ses 22 millions d’habitants. Pourquoi alors conserver des cadres en Europe alors que les marchés sont en Asie ? Bref, sans vouloir trop plomber l’ambiance, les cadres français ont-ils encore un avenir ? Oui, répondent en chœur historiens, écono-mistes ou autres démographes. Mais, s’ils n’y prennent garde, les managers pourraient, tout comme les ouvriers il y a vingt ans, être les prochains sacrifiés sur l’autel de la mondialisation. Pour éviter cela, la seule planche de salut de notre vieux continent réside dans la formation à haut niveau. Il faut proposer au monde notre matière grise à défaut de proposer des biens de consom-mation. C’est une chance pour l’Europe, et donc pour la France. Chance qui n’est pas assez saisie et promue par nos gouvernants

et leurs gouvernés. L’idée est alors de se prendre en main. Et de se former à haut niveau. C’est-à-dire au degré Master-MBA-Mastère-Bac +5. Les programmes proposés dans ce champ « élevé » de la connaissance sont nombreux. Tant en France qu’ailleurs en Europe, voire dans le monde. Il faut, collectivement, les investir. Ce peut être un formidable outil de promotion so-ciale. Ce peut être aussi la (bonne) façon, en France, de contour-ner un système des hyper grandes écoles qui forment, trop souvent, les enfants des élites. Pour ce faire, il faut oser. Oser partir à l’étranger pour intégrer qui un MBA, qui un Master of science. Il est parfois plus facile de décro-cher un cursus à Harvard ou à Cambridge qu’à Polytechnique ou à Centrale Paris. Pourtant, les deux premières universités sont beaucoup plus cotées, au niveau mondial, que les deux écoles françaises. Il faut donc oser, se lancer et se former au plus haut niveau possible. Ce sera le seul véritable bouclier contre la perte d’employabilité à venir. L’économie demande des gens réactifs. Les mieux formés seront les seuls à pouvoir suivre.

Gwenole GuiomardRédacteur en chef d’emploipro

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Emploi-proSite Internet : www.emploipro.fr Antony Parc II - La Croix de Berny 10, place du Général-de-Gaulle 92160 AntonyTéléphone : 01 77 92 92 92 Fax : 01 77 92 98 64

Directeur de la publication :Christophe Czajka

IMPRESSIONROTO FRANCE IMPRESSION 77185 LOGNESSAS au capital de 37 000 Euros RCS Paris 507 644 482 N° TVA FR 90 507 644 482

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GRAND TÉMOIN

INTERVIEW

REPORTAGE

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Spécial «MBA»Supplément à «L’Usine Nouvelle» n°3336 du 20 juin 2013Numéro d’enregistrement à la Commission paritaire pour les publications non quotidiennes 0712 T 81903Supplément à «L’Argus de L’Assurance» n°7318 du 21 juin 2013Numéro d’enregistrement à la Commission paritaire pour les publications non quotidiennes 0212 T 81380Supplément à «LSA»n°2280 du 20 juin 2013Numéro d’enregistrement à la Commission paritaire pour les publications non quotidiennes 0914 T 84928Supplément à «L’Echo Touristique»n°3073 du 21 juin 2013Numéro d’enregistrement à la Commission paritaire pour les publications non quotidiennes 0612 T 81775Supplément à «Neo Restauration »n° 511 de septembre 2013Numéro d’enregistrement à la Commission paritaire pour les publications non quotidiennes 1116 T 81055

Ne peut être vendu séparément.

Des publications du groupe INFOPRO DIGITAL, Antony Parc II10, place du général-de-Gaulle - 92160 Antony Cedex

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Les cadres français ont-ils encore un avenir ?

Les mieux formés seront les seuls à pouvoir suivre.

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Tout pour décrocher les meilleurs MBA mondiauxEnviron 9 000 candidats prennent la ligne de départ pour le MBA de Harvard. Mais au final, 900 seront choisis pour intégrer ce fameux Master of Business Administration. De notre côté de l’Atlantique, la London Business School retient 1 candidature sur 7. Comment ces élus ont-ils réussi à retenir l’attention de ces écoles ? Voici nos réponses et conseils pour intégrer un des 10 meilleurs MBA dans le monde. P 8

ENQUÊTE

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Des MS en alternance pour se former (mieux) et à moindre coûtLes Mastères spécialisés (MS) en alternance additionnent les sujets de satisfactions. Comme les MS classiques, ils permettent une reconversion ou l’acquisition d’une double compétence. Mais, en plus, ils améliorent l’employabilité et la connaissance de l’entreprise. In fine, ils sont financés par l’employeur. L’alternant est même rémunéré... P 16

« En France, les candidats recrutés dans les MBA sont plus “mûrs” professionnellement »Nul besoin de traverser un océan, faire des milliers de kilomètres, pour suivre un programme MBA de qualité. Certains MBA français, comme celui de HEC, ont de nombreux atouts… à faire pâlir les MBA américains et européens. Philippe Oster, le directeur du développement et des admissions du MBA de HEC, nous explique pourquoi. P 14

Mastère, Master, Master’s, MBA : le point sur une constellation d’appellations Un simple « e » peut faire toute la différence. Un « Master » n’est pas un « Mastère ». Pas plus qu’un « Master spécialisé » n’est un « Mastère spécialisé ». Un « Master of science » couvre des réalités différentes selon que ce diplôme a été décroché au sein d’une école française ou d’une université américaine. Il est temps de faire le point. P 20

« Le MBA est un “petit booster” de carrière »Quand le marché de l’emploi se rétracte, il est tentant de chercher à enrichir son profil. Dans quelles conditions le MBA peut-il valoriser un CV ? Le point de vue de Rose-Marie Ponsot, présidente-fondatrice du cabinet de recrutement Atopos Conseil et vice-présidente de Syntec Conseil en recrutement. P 24

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Brèves

À la Conférence des grandes écoles, on a coutume de dire « le Mastère spécialisé vit et meurt ». Chaque année, de nouveaux MS naissent quand d’autres s’éteignent, faute de succès et d’une réponse à un besoin des entreprises. En regardant de plus près ces spécialisations, cela donne donc une idée des compétences recherchées sur le marché de l’emploi et des appétences des étudiants. À la première place, il y a donc les 201 MS traitant des thématiques de management ou de gestion. Viennent ensuite les 79 MS traitant de la finance, du commerce ou du marketing. Et enfin, sur la dernière marche du podium les 58 MS en commu-nication et systèmes d’information.

MS : les domaines plébiscités

Il n’est jamais trop tôt pour améliorer ses com-pétences et son ana-lyse financière. C’est du moins l’opinion d’une business school chinoise, située à Chengdu, dans la province du Sichuan. Selon une agence de presse locale, Xinhua News Agency, la business school, à l’avis bien tran-ché, propose des MBA pour jeunes chérubins âgés de 7 à 11 ans. L’objectif est de faire progresser leur « financial quo-tient », explique le directeur de l’institut, soit leur capa-cité à comprendre et à gérer l’argent. Mises en situation et jeux appuient cette formation, facturée 30 000 yuan, soit 3 661 euros.

Un MBA pour chérubins

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Les prépas aux MBA, un business florissant

« Tentez de rempor-ter une préparation au MBA. » La proposition alléchante a été tenue le 21 mars dernier, à Bruxelles, lors du Salon QS World MBA Tour. L’heu-reux gagnant du concours aura pu économiser

quelques milliers d’euros. C’est un classique du monde de la forma-tion : quand un programme sélectif se crée, le business des classes préparatoires s’éveille. Le MBA ne fera pas exception. Aux États-Unis, le marché est déjà bien installé. En France, il commence à prendre racine. Il y a le centre parisien Kaplan et ses consultants qui aident les candidats à préparer leur dossier. Comptez entre 990 et 2 160 euros selon le forfait. Il existe le MBA center qui propose des formules complètes avec aide au dossier, entraînement aux en-tretiens, coaching et conseils, pour un prix modique entre 1 350 et 4 200 euros. Le cours Colbert prépare au GMAT (entre 849 et 2 500 euros). Une goutte d’eau, si l’on compare au coût d’un MBA à Harvard ou à l’Insead, que le client de ces centres devrait avoir toutes les chances de décrocher. Ce sont eux qui le disent !

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Les nouveaux MS de la rentrée 2013

Le MaPMod a fait sa rentrée à l’école Mines ParisTech. Ce Mastère spécialisé entièrement dispensé en anglais est destiné aux ingénieurs diplômés qui souhaitent acquérir des com-pétences techniques fortes dans le domaine des matériaux. Le MaPMod n’est pas seul. À la rentrée dernière, 25 nouveaux MS ont fait leur apparition. Cinq

ont été créés dans des écoles de management et vingt dans des écoles d’ingénieurs. Selon les derniers comptes de la Confé-rence des grandes écoles, il existe 429 Mastères spécialisés.

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Gagner en performanceÉtendre sa vision stratégique

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Brèves

Comment trouver un contrat en alternance ? Il suffit d’un smartphone. Pôle emploi a lancé en juin dernier un site mobile rassemblant les offres de contrats de profession-nalisation et d’apprentissage, mais aussi des conseils pour les décrocher et des informations sur les salons et forums sur cette thématique. Voici le sésame pour être connecté : http://m.pole-emploi-jeune.fr

Portrait robot d’un aspirant à un MBA

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Un MS coûte en moyenne entre 6 000 et 20 000 euros. Certes, certaines écoles ont des accords privilégiés avec les banques facilitant l’octroi de prêt étudiant à faible taux. Mais il existe des moyens pour que l’étudiant mette peu ou pas la main à la poche. Il y a les bourses. À l’ESCP Europe, elles permettent une réduction de 25 % à 50 % des frais d’ins-c r i p t i o n . Ou il y a les p a r t e n a -riats avec des entre-prises. À C e n t r a l e Paris, par e x e m p l e , ces der-nières s’engagent à payer tout ou partie de la scolarité de cer-tains élèves.

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Dossier

« Pour intégrer la London Business School, ici le bâtiment principal, les entretiens d’admission se font dans le pays du candidat. Ils sont menés par un ancien du programme travaillant dans le même secteur que l’impétrant », explique David Simpson, directeur des admissions au programme MBA.

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TOUT POUR DECROCHER LES MEILLEURS MBA MONDIAUX

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Dossier

Dans ce monde des Top MBA, il existe des prérequis puis-sants. L’expérience professionnelle en est un. À la London Business School, les candidats retenus ont entre 3 et 8

années d’activité professionnelle. Outre-Atlantique, dans le MBA de Stanford plus précisément, les élèves de la dernière promotion avaient en moyenne un peu plus de 4 ans d’expérience profes-sionnelle derrière eux avant d’intégrer le programme. À l’Insead, les participants ont autour de 5 années d’expérience profession-nelle. Le candidat idéal est aussi un leader ou du moins un leader potentiel, ambitieux. Il doit se donner les moyens de l’être. « Son parcours professionnel doit dénoter une progression de carrière intéressante. Les personnes admises dans notre MBA ont géné-ralement eu une expérience dans le management, ont dû gérer un budget ou des processus », souligne Pejay Belland, directrice du marketing et des admissions à l’Insead. « Elles ont su démon-trer des aptitudes au leadership tant au cours de leur scolarité que dans leur parcours professionnel », renchérit le service char-gé des admissions au MBA de Harvard.

UN EXCELLENT ÉLÈVE, UN LEADER Il doit aussi être titulaire au minimum d’un Bac +3 et faire partie des meilleurs élèves. Ses notes universitaires doivent le prouver. Il a également un excellent raisonnement analytique. Son score

au GMAT le corrobore. À Stanford, le score moyen au GMAT des admis de la dernière promotion est de 730 points (sur 800 points au total). À la Hong Kong UST Business School MBA, il est de 653 points contre 680 points à l’IESE Business School. De plus, il est ouvert sur l’international. L’anglais, il n’a pas tellement le choix, il le maîtrise parfaitement. Il a fait ses études à l’étranger ou y a même exercé un job, voire il travaille au quotidien avec des clients, sous-traitants étrangers. Enfin, il a su convaincre le jury d’admission qu’il apporterait un plus au programme. Comme il est précisé à Harvard, « les élèves du programme apprennent autant les uns des autres que de leurs professeurs ». Autre-ment dit, « la classe idéale accueille des élèves venus de tous les horizons, qu’ils soient géographiques mais aussi profes-sionnels », décrit David Simpson, directeur des admissions au MBA de la London Business School. Mais il ajoute : « L’an der-nier, notre promotion comptait 406 élèves et 62 nationalités. » Voilà à quoi ressemble un candidat admis dans un des 10 meil-leurs MBA mondiaux. Tel est le portrait de cette élite, de ces 10 % soigneusement sélectionnés. Car si, comme le souligne la dernière étude du GMAC, organisme propriétaire et adminis-trateur du GMAT, en moyenne un candidat à un MBA lambda a 1 chance sur 2 d’être reçu, il n’en va pas de même pour les Top MBA. À Harvard, il y a 9 000 postulants pour 900 places. À la Lon-

Environ 9 000 candidats prennent la ligne de départ pour le MBA de Harvard. Mais au final, 900 seront choisis pour intégrer ce fameux Master of Business Administration. De notre côté de l’Atlantique, la London Business School retient 1 candidature sur 7. Comment ces élus ont-ils réussi à retenir l’attention de ces écoles ? Voici nos réponses et conseils pour intégrer un des 10 meilleurs MBA dans le monde.

1/ Harvard Business School (États-Unis)2/ Stanford Graduate School of Business (États-Unis)3/ University of Pennsylvania Wharton (États-Unis)4/ London Business School (Grande-Bretagne)5/ Columbia Business School (États-Unis)

6/ Insead (France-Singapour)7/ Iese Business School (Espagne)8/ Hong Kong UST Business School (Chine)9/ MIT Sloan (États-Unis)10/ University of Chicago Booth (États-Unis)

Les 10 premiers MBA mondiaux (selon le FT) Le Financial times (FT pour les intimes) a publié son classement des meilleurs MBA mondiaux 2013. Le top du top est le MBA de Harvard. Les États-Unis trustent 6 places sur 10 dans ce hit-parade britannique.

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Comment payer la note ? À quelque 80 000 euros la formation, la question du finan-cement est une interrogation centrale. Des bourses, prêts et autres financements par l’employeur sont à votre disposition.

L’addition fait plutôt mal. À Stanford, il y a même de quoi faire une attaque. Les frais de sco-larité du MBA le plus cher du monde s’élèvent à 93 866 dol-lars ou à 97 866 dollars avec l’option « study trip ». C’est sans compter le logement, le couvert, etc. Le total atteint rapidement les 124 000 ou 145 000 dollars (entre 95 000 et 110 000 euros),

et encore c’est le prix pour une année. À Stanford, le MBA dure 2 ans. Inutile de chercher. Pour faire un des 10 meilleurs MBA du monde, il faut au bas mot compter 80 000 euros. Pas vrai-ment à la portée de tous les porte-monnaies. C’est pour cela que les bourses existent. Presque tous les campus en offrent selon deux principaux critères : le critère social et celui du mé-rite. L’Insead souligne ainsi qu’un cinquième des participants de la promotion 2013 en a bénéficié pour un montant moyen de 12 600 euros. Autrement, il y a le prêt. À la London Business School, certains participants s’arrangent avec leur employeur. Ce dernier paie les frais d’inscription et se rembourse sur le salaire de l’employé sur une période fixée. Le participant peut aussi emprunter à taux préférentiel (1,25 %) et sans frais pour remboursement précoce auprès des Anciens. Ce moyen de financement est proposé dans de nombreux campus comme Harvard, l’Insead, la London Business School. L. C.

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don Business School, le candidat a 1 chance sur 7 d’être pris. En 2012, ils étaient ainsi un peu plus de 3 000 sur la ligne de départ. Cependant, parmi eux, seuls 406 ont franchi la ligne d’arrivée.

COMMENT SE DISTINGUER ? Revenons au début de l’histoire, avant même la ligne de départ. Comment ces élus s’y sont-ils pris ? Com-ment ont-ils réussi à se distinguer lors des différentes épreuves de sélection ? Le processus de sélection est assez lourd. Le candidat doit tout d’abord soumettre un dossier d’admission qui comprend différents essays, rendant compte à la fois du parcours professionnel du candidat, de son ouverture internationale, de sa personnalité. Sont aussi reportés les diplômes et notes obtenues lors du cur-sus estudiantin, les scores obtenus aux examens d’anglais et au GMAT. Des lettres de recommandation sont également exi-gées. Ensuite, pour les candidats dont le dossier a été retenu, il y a l’épreuve des entretiens soit auprès d’anciens du programme, soit auprès du corps professoral des MBA. Nicolas Fellus, direc-teur division media à Studyrama, conseille donc au candidat « de

se concentrer sur un à trois établissements. Il faut se préparer au moins une année à l’avance, pour s’imprégner des exercices et prendre le temps de l’introspection. Savoir quels points forts, quels arguments le candidat va mettre en avant pour se distin-guer ».

DU BON SENS : LE GMAT« Harvard cherche des profils très différents [NDLR : c’est le discours de tous les Top MBA]. Il y a les profils atypiques : une

You should speak fluently englishPour suivre les cours d’un MBA, il faut maîtriser totalement l’anglais. Pas un cursus ne déroge à cela.

En top MBA, l’anglais est considéré comme la langue mater-nelle des étudiants. Conclusion : à moins de pouvoir justi-fier d’années d’études ou d’expériences professionnelles à l’étranger, tous les candidats doivent intégrer dans leur dossier d’admission les notes obtenues au TOEFL, TOEIC, IELTS ou Profigency. À défaut d’un score élevé, ce n’est pas la peine de postuler, avertissent les 10 meilleurs MBA au monde. Harvard, par exemple, décourage les candidats potentiels ayant un score en dessous de 109 au TOEFL. Le score maximal est de 120 points. Hors terres américaines, le niveau exigé est aussi élevé. Pour le MBA de HEC, il faut au minimum avoir obtenu 100 points au TOEFL ou 800 points au TOEIC (note maximale 990 points) ou 7,5 (sur 9) à l’IELTS. La Hong Kong UST Business School ne prête pas d’attention au candidat ayant une note inférieure à 7 à l’IELTS. En Espagne, l’IESE fait peu de cas des postulants obtenant moins de 800 points au TOEIC. L. C.

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« Nous demandons à tous nos candidats de passer différents examens pour mesurer leur bon niveau d’anglais. Les cours et discussions en classe se font dans cette langue », pointe le service en charge des admissions au programme MBA de Harvard. Ici, une salle de cours.

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www.emploi-pro.fr ı MBA ı Juin 2013 12

Dossierfemme directrice de marketing au Mozambique par exemple. Et, il y a les profils plus classiques et qui sont plus nombreux : un

homme européen ou d’Amérique du Nord, qui a une expérience de la vente ou dans le conseil. J’étais

dans ce 2e cas de figure. Je pense que mon bon score au GMAT et la qualité de mon anglais à l’oral ont joué dans mon admission.

Je me suis aussi distingué par le projet professionnel. J’étais à la recherche d’une vraie rupture, d’un changement complet de vie,

pourquoi pas créer mon entreprise. La plupart des personnes titulaires d’un MBA continuent par la suite à exercer plus ou moins la même activité qu’ils avaient menée auparavant. Ce n’était pas mon cas », relate Charifs Debs, membre de la promotion 2011 du MBA de Harvard. Pour l’examen du GMAT et les test de niveau d’anglais, il n’y a pas de secret. Il faut s’entraîner. Toutes les personnes admises dans ces Top MBA que nous avons interrogées ont admis s’être préparées à travers des annales, des ouvrages ou des sites Internet. Edward Bouygues, aujourd’hui élève au MBA de la London Business School, est même passé par un centre de pré-paration, le centre Kaplan. « Il fallait que je me remette à niveau en mathéma-tiques. Les ingénieurs sont, sans aucun

doute, plus avantagés dans cette épreuve. Une bonne moitié du test porte sur les mathématiques. La difficulté ne tient pas telle-ment aux questions en elles-mêmes. Il faut surtout être rapide et à l’aise avec un examen qui, pour ma part, ne m’était pas du tout familier », explique le jeune homme. Les conditions peuvent

« Au cours des 10 mois que dure notre programme, nos participants intègrent 80 % du contenu délivré dans les MBA se prolongeant sur 2 ans. Le candidat doit donc avoir un très bon niveau académique », explique Pejay Belland, directrice du marketing et des admission du programme MBA de l’Insead.

Insead et HEC bataillent pour le titre de meilleur MBA français L’Insead est, historiquement, le MBA le plus coté de France. Celui de HEC commence à pointer son nez. D’autres suivent.

Certes, les MBA américains ont encore une certaine longueur d’avance. Dans les palmarès dressés chaque année dans la presse sur les meilleurs MBA dans le monde, ces derniers trustent bien sou-vent les premières places. Néanmoins, les MBA français ne sont pas bien loin. Deux programmes en particulier ne cessent de batailler pour obtenir le titre de meilleur MBA français : l’Insead et HEC. Le pre-mier s’octroie ainsi une 6e place dans le classement 2013 du Financial Times. Le second est 21e. Ici sont évalués la progression salariale des diplômés 3 ans après leur sortie, la diversité du corps enseignant et des promotions, le caractère international du programme, ou encore la qualité de la recherche dans l’établissement. Dans le der-nier classement de The Economist fondé sur les critères d’insertion professionnelle et de salaire, HEC (14e) cette fois, devance l’Insead (19e). Dans les pages de Forbes consacrées aux MBA européens garantissant le meilleur retour sur investissement, l’Insead (2e) repasse devant l’école de commerce (7e). Il y a ensuite les autres : l’EM Lyon (92e meilleur MBA selon le Financial Times, 57e selon The Economist et 17e pour Forbes), l’Edhec (52e selon The Economist), l’École de management de Grenoble (69e d’après The Eco-nomist) et Audencia Nantes (76e selon The Economist).

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Dossierêtre en effet stressantes. Avant de commencer l’épreuve, pour des raisons de sécurité, les candidats se font identifier par les veines de leur main. Leurs empreintes digitales sont analysées. Ils sont filmés tout au long de l’épreuve. Devant un ordinateur, ils répondent aux questions qui apparaissent en cochant une des réponses proposées. Si la réponse est bonne, une question plus difficile apparaît à l’écran. Dans le cas inverse, la question sui-vante est plus facile.

METTRE EN AVANT SA PETITE MUSIQUE« Pour le GMAT, je me suis entraîné sur des forums et grâce à des ouvrages. Ce n’est pas ce qui m’a pris le plus de temps, raconte Guillaume Brua, participant du programme MBA de l’Insead. À l’inverse, j’ai passé beaucoup plus de temps sur les 8 essays, pour décider ce que je voulais mettre en avant, savoir ce qui me distingue. Ce ne sont pas des questions que l’on se pose tous les jours : raconter une expérience où l’on s’est confronté à un choc culturel, rendre compte d’un échec ou d’une réussite. L’exercice nécessite une longue phase de réflexion ». Guillaume Brua a tout d’abord dressé une liste des éléments qu’il voulait faire appa-raître dans les différents essays. Il a commencé à rédiger, puis a laissé reposer, les a fait relire à des proches ou collègues, puis les a repris. Il faut que ces écrits fassent transparaître la person-nalité, le plus du candidat, que la syntaxe soit irréprochable et le texte agréable à la lecture. Daniel Porot, spécialiste de la gestion

carrière, a une astuce pour aider les candidats à la fois dans le cheminement de leur réflexion mais aussi pour customiser leur dossier et se distinguer à l’entretien. Il la nomme la méthode du portfolio. « Le candidat constitue une sorte de book comprenant 8 à 15 pièces. Cela peut être, par exemple, une médaille obtenue lors d’un marathon pour montrer sa persévérance ou un exem-plaire d’une Newsletter réalisée par le candidat membre d’une association en vue de fidéliser les membres. Ces pièces peuvent être jointes au dossier ou apportées lors de l’entretien. Le candi-dat fournit ainsi la preuve de ses qualités : le leadership, la persé-vérance, l’ouverture. »

L’ENTRETIEN : LES 4 WHY Pour l’entretien, il conseille également d’anticiper les questions et de préparer une réponse concise et claire d’une vingtaine de secondes. « Il faut être prêt à la développer sur 2 minutes », ajoute-t-il. L’entretien d’admission se prépare comme un entre-tien d’embauche. Il faut pouvoir répondre à 4 questions : pour-quoi un MBA, pourquoi ce MBA, pourquoi maintenant, et qu’est-ce que j’apporte au programme ? « Je me rappelle que le jury ne laissait rien transparaître et pouvait être assez incisif. Il a repris une ligne de mon dossier : ‘‘Vous dites que vous êtes entrepre-nant, prouvez-le moi dans votre CV’’. Il faut être sûr de soi, ne pas se démonter, sans être prétentieux », conclut Charifs Hebs, ancien du MBA de Harvard. Lucile Chevalier

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Grand témoin

Selon la dernière étude QS Top MBA, la France est le 3e pays attirant le plus grand nombre de candidats aux programmes de MBA. Philippe Oster, le directeur du développement et des ad-missions du MBA de HEC n’est pas étonné. Certains MBA fran-çais, notamment de HEC, pourraient faire pâlir d’envie les pro-grammes d’autres pays du monde.

Lucile Chevalier. Pourquoi préférer un top MBA fran-çais à un MBA américain ? Philippe Oster. En France, les candidats recrutés dans les MBA sont plus « mûrs » professionnellement que les participants sé-lectionnés aux États-Unis. Outre-Atlantique, le candidat retenu est titulaire d’un bachelor (équivalent d’une licence), a travaillé

« En France, les candidats recrutés dans les MBA sont plus “mûrs” professionnellement »

Nul besoin de traverser un océan, faire des milliers de kilomètres, pour suivre un programme MBA de qualité. Certains MBA français, comme celui de HEC, ont de nombreux atouts… à faire pâlir les MBA américains et européens. Philippe Oster, le directeur du développement et des admissions du MBA de HEC, nous explique pourquoi.

Philippe Oster, le directeur du développement et des admissions du MBA de HEC.

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Grand témoin2 ou 3 ans et fait un MBA. Chez nous, à HEC, les participants ont 30 ans en moyenne, sont titulaires d’un Bac +5 et ont 6 années d’expérience professionnelle en moyenne. La qualité du pro-gramme passe aussi par là, par la qualité de la promotion. Chaque candidat apporte son expérience et apprend de celle de son ca-marade. C’est la première raison.

Ensuite, nul besoin de s’exiler pour acquérir une ouverture inter-nationale. Dans notre MBA, 86 % de nos participants sont étran-gers. Nous avons un réseau de 45 000 Anciens travaillant dans 80 pays du monde. Notre programme a une excellente répu-tation sur la scène internationale. Nous le voyons à travers les classements et nos partenariats passés avec de grandes bu-siness school, comme le MIT, Yale, Wharton pour les États-Unis ou la Chinese University of Hong Kong et la SEM – Tsinghua Uni-versity pour l’Asie.

La 3e raison tient à la proximité avec le monde professionnel. Le fait est peu rapporté : la plus grande concentration des sièges de multinationales est en France, dans le quartier de La Défense plus précisément. Je dirai aussi que 11 des patrons du Cac 40 ont été formés à HEC. Ensuite, HEC occupe la 4e place dans le palma-rès du magazine Forbes sur la formation suivie par les 500 plus grands patrons du monde.

Lucile Chevalier. Pourquoi préférer le MBA de HEC à un autre top MBA européen ? Philippe Oster. Les tops MBA européens proposent des évolu-tions de carrière. Nous proposons une transformation. Il y a un mois, la promotion 2013 était à l’école de Saint-Cyr pour tester en situation réelle leurs compétences en leadership et dans la prise de décision. Des équipes de 10 personnes étaient consti-tuées et, en leur sein, un animateur a été désigné. Elles devaient construire un radeau ou un pont pour traverser la rivière. Dans quelques semaines, ils devront organiser de A à Z un événement sportif organisé par l’école. En se confrontant à des situations réelles, les participants entament une réflexion plus profonde qu’ils ne le feraient autrement. Nous pouvons organiser ce genre d’expérience car nous prenons le temps. Notre MBA se déroule sur 16 mois contre 12 mois pour les MBA européens.

Ce temps permet également aux participants soit de partir en échange, de se spécialiser ou de mener un projet en entreprise en 2e partie de programme. Je me souviens d’une de nos anciennes participantes. Elle était professeur de français au Japon et voulait travailler dans le luxe. À la sortie du MBA, elle est devenue direc-trice de produits chez L’Oréal. Une transformation, comme je le disais.

Propos recueillis par Lucile Chevalier

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Enquête

Centrale Paris a déjà accepté 3 candidatures pour son MS Achats-Purchasing Manager in Technology and Industry en alternance.

DES MS EN ALTERNANCE POUR SE FORMER (MIEUX) ET À MOINDRE COÛT

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Enquête

I ls étaient faits pour se rencontrer. Le premier se nomme « Mastère spécialisé ». Il est né en 1983 et son géniteur, la Conférence des grandes écoles, admet l’avoir conçu « pour

répondre à une demande des entreprises françaises qui sou-haitaient recruter des diplômés possédant des compétences dans des spécialisations très pointues, pour des fonctions dans des secteurs très précis ». Depuis, en 30 ans, 80 000 diplômés l’ont adopté. Soit pour acquérir une double compé-tence, soit pour se spécialiser sur un secteur ou un métier ou soit pour se reconvertir. Le projet professionnel est construit. L’objectif est d’acquérir les compétences nécessaires pour décrocher le poste rêvé. La deuxième s’appelle l’« alter-nance ». Elle, aussi, est portée par une vocation de profes-sionnalisation de l’enseignement. L’alternant est formé à la fois en classe et en entreprise. Il fait des allers-retours, 1 semaine à l’école en général et 3 semaines en entreprise. Le MS et l’alternance ont donc des raisons de bien s’entendre. Mais la vraie question est de savoir si ce mariage est réussi. Si suivre un MS en alternance maximise les chances d’une bonne insertion professionnelle. Si le diplômé de cette forma-tion arrive mieux équipé sur le marché de l’emploi.

Un savoir-faire« Les entreprises ne cherchent pas des beaux cerveaux. Elles veulent des résultats », rappelle d’une manière très pro-saïque Éric David, directeur du MS Achats-Purchasing mana-ger in Technology and Industry à Centrale Paris et dirigeant fondateur de la société d’ingénieurs conseils AddValentiam. Autrement dit, ce n’est pas parce que vous connaissez le profil de préférences cérébrales Herrmann – identifiant les différents modes de fonctionnement des individus – que vous serez embauché comme manager. L’important est de l’avoir intégré et mis en pratique. C’est cela qui intéressera le recruteur. Selon une étude du cabinet de conseil Oasys consultants, l’expérience est le 2e critère de recrutement, après la personnalité du candidat. L’employeur regarde si le candidat a conduit une expérience similaire et s’il connaît le secteur. « Quand pour le stage, il existe un débat sur l’em-placement à lui attribuer dans le CV, dans un onglet “stage”, “formation” ou “expérience”. Pour l’alternance, il existe un consensus. C’est une formation et une expérience pro-fessionnelle », observe Éric David. Que l’on va mettre en avant et, si possible, monnayer… Certaines entreprises vont

même jusqu’à comptabiliser l’alternance comme autant de temps d’expérience professionnelle. La SNCF ne le fait pas, mais le cabinet de recrutement Robert Half fonctionne ainsi.

Une transition en douceurD’autres entreprises contactées dans le secteur de la banque et de l’énergie n’ont pas souhaité se prononcer sur le sujet. Les diplômés de MS en alternance constituent une trop faible part de leur recrutement pour qu’il y ait une politique bien dé-finie. Néanmoins, rien n’empêche le candidat de faire un peu de pédagogie lors de l’entretien d’embauche. C’est du moins ce que pense Nathalie Meintzert, manager de la division Ingé-nieurs et Techniciens chez Page Personnel. « L’alternance permet aux jeunes diplômés d’acquérir une expérience ter-rain et des compétences pratiques qu’ils pourront valoriser auprès des recruteurs. Ils ont été présents dans l’entreprise sur une période plus longue que ne l’a été le stagiaire et ont pu avoir l’opportunité de suivre des projets de A à Z ». Ce dis-cours, selon le poste visé, peut même être très convaincant. « Plus la dimension terrain et opérationnelle d’un métier est forte, plus la formation en alternance est valorisée. C’est par-ticulièrement le cas pour des postes en management de pro-duction ou les métiers de la maintenance ou du SAV », ajoute Nathalie Meintzert. Le diplômé d’un MS en alternance arrivera donc mieux équipé sur le marché du travail que son homo-logue d’un cursus classique. Il a eu plus d’occasions de déve-lopper ses compétences pratiques et aurait même mieux appris. « Dans un MS classique, l’élève apprend la théorie pen-dant toute la première moitié du cursus et l’applique ensuite. Dans un MS en alternance, il y a une plus grande souplesse. Le savoir se traduit plus rapidement en savoir-faire. Cela permet d’apprendre sans doute mieux en acquérant les élé-ments théoriques et en les appliquant progressivement, es-time Stéphane Kleinhans responsable académique du MS en alternance Management par la Qualité à la BEM-Kedge. Ces allers-retours entre école et entreprise permettent en outre aux étudiants de mettre en perspective le savoir académique par rapport à la pratique et inversement. L’alternance favo-rise en outre une transition en douceur de la vie estudiantine vers la vie professionnelle. » L’insertion professionnelle dans le cadre de l’alternance débuterait donc dès le début de la for-mation. L’alternant construit peu à peu son rôle professionnel. Le premier exercice auquel sont soumis les participants du

Les Mastères spécialisés (MS) en alternance additionnent les sujets de satisfactions. Comme les MS classiques, ils permettent une reconversion ou l’acquisition d’une double compétence. Mais, en plus, ils améliorent l’employabilité et la connaissance de l’entreprise. In fine, ils sont financés par l’employeur. L’alternant est même rémunéré…

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Enquête

« Sans l’alternance, je n’aurais probablement pas suivi le MS »

Geoffroy Ville était en CDI chez Microsoft et occupait le poste de business developer depuis à peu près un an. Il a souhaité décrocher un MS.

« Je voulais me spécialiser dans l’énergie. Le Mastère spécialisé m’est apparu comme un bon moyen. Sans l’alternance, je ne l’aurais pro-bablement pas fait. Car je souhaitais rester dans le monde de l’entreprise. Je recherchais ce rythme de l’alter-nance. Cet aller-retour entre la pra-tique et la théorie. Je désirais utiliser concrètement ce que j’apprenais en cours. Sans compter que je ne me voyais pas quitter mon CDI, m’arrê-

ter un an, payer les frais de scolarité s’élevant à 13 500 euros. Je me suis alors inscrit au MS en alternance Management et Marketing de l’énergie, proposé par la Grenoble École de Management. McPhy Energy était mon entreprise d’accueil. C’est une start up d’une dizaine de personnes spécialisée dans le stoc-kage de l’hydrogène. Le marché n’est pas mature. Passer 15 mois en entreprise m’a permis justement de suivre l’évolution de ce marché très neuf. Réfléchir sur les approches et l’offre à mettre en place. J’ai pu suivre les projets. Une fois diplômé, j’ai été embauché en CDI comme business développer. » L. C.

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« L’alternant touche une belle rémunération au vu de son temps de présence dans l’entreprise », souligne Jean-Paul Brette, président de Syntec Conseil en recrutement.

Pour Deloitte, l’alternance « est un plus dans l’évolution de carrière » L’alternance ? « C’est indéniablement un atout » pour Pierre Puig, responsable du recrutement chez Deloitte.

« L’alternance renforce le caractère professionnalisant des Mastères spécialisés. Un diplômé de ce type de cursus arrive sur le marché du travail avec une plus grande expérience. Chez De-loitte, nous ne comptabilisons pas la période d’apprentissage ou de professionnalisation comme une année d’expérience. Les al-ternants comme les autres diplômés sont recrutés sous le même statut, celui d’auditeur assistant. Néanmoins, l’alternance joue dans l’évolution de carrière. Elle est, en général, plus rapide. Car au cours de leur année d’apprentissage, ils ont pu exercer davantage de missions qu’un sta-giaire et ils ont vu toutes les étapes du métier de l’audit, toutes ses sai-sons. L’alternance constitue aussi un bon tremplin vers une embauche. Notre première volonté est de capi-taliser sur cette année de formation faite en partie chez nous pour la convertir en CDI. Certes, on ne souhaite pas autre chose pour nos stagiaires. Néanmoins, cela est plus naturel pour l’alternant. Il a été intégré à l’équipe. Il était salarié à part entière et l’engagement est plus fort de part et d’autre dans le cadre de l’alternance. » L. C.

Pierre Puig.

MS management par la qualité de la BEM-Kedge consiste à faire un diagnostic qualité de leur entreprise d’accueil… Un bon moyen dès le départ de les intégrer. « L’exercice les oblige à sortir de leurs bureaux, à aller voir leurs collègues, les salariés d’autres services, à nouer des liens et à se rendre visibles », explique Sté-phane Kleinhans, responsable académique du Mastère.

Un savoir-êtreL’alternant apprend aussi « à se positionner face au corps so-cial de l’entreprise. Quel code vestimentaire adopter ? Quelle attitude doit-il avoir devant un RH, un collègue, un manager ? Il développe ses capacités de communication, son savoir-être, cultive ses compétences comportementales. Il le fait d’autant plus aisément en alternance qu’il n’est pas affublé de l’étiquette “stagiaire”, qu’il est présent sur une plus longue période », ajoute Jean-Paul Brette, président de Syntec Conseil en recrutement, le syndicat des cabinets de recrutement. Il est à la fois étudiant

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Geoffroy Ville.

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Enquête

Quelques MS en alternance Le Mastère spécialisé vous tente mais vous aimeriez effectuer ce cursus en alternance. Voici une liste de quelques MS proposés selon cette forme.

Pour les ingénieurs. l’École Centrale Paris en propose deux. Celui des Achats-Purchasing Manager in Technology and Industry intégra-lement, dispensé en anglais. Autrement, il y a le MS Entrepreneurs proposé en partenariat avec l’Essec. Il s’ouvre aussi aux diplômés en management et a pour objectif de « permettre aux participants d’ac-quérir les compétences essentielles au management des entreprises de croissance en les immergeant dans une start up ou une PME à forte croissance ». Mines ParisTech propose également 5 MS en « temps partagé ». Pour les commerciaux. À l’école de management de Bor-deaux (BEM-Kedge), 2 MS peuvent être suivis en alternance (Mana-gement des achats internationaux et ISLI Global Supply Chain Management) et 3 sont exclusivement en alternance (Gestion global des risques, Management par la qualité et Management des vins et spiritueux). Enfin, la Grenoble École de management laisse la porte ouverte à l’alternance pour la plupart de ses MS : MS management technologique et innovation, MS management des entreprises biotechnologiques entre autres. L. C.

Grenoble école de management propose la plupart de ses MS en alternance.

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et « salarié à part entière » d’une entreprise, comme le souligne le ministère du Travail. Il est lié à elle par un contrat, le contrat de professionnalisation, plus engageant pour l’entreprise que la simple convention de stage. Au titre de ce contrat, « les lois, les règlements et la convention collective lui sont applicables dans les mêmes conditions qu’aux autres salariés », indique le minis-tère. De par ce contrat, « l’employeur s’engage aussi à assurer aux bénéficiaires une formation leur permettant d’acquérir une qualification professionnelle et à leur fournir un emploi en rela-tion avec cet objectif pendant la durée du contrat », poursuit le ministère. Du coup, Antoine Pennaforte, coauteur avec Sté-phanie Pougnet de l’ouvrage Alternance : cultivez les talents de demain aux éditions Dunod et auteur d’une thèse sur l’alternance en entreprise, a pu constater que dans ces conditions d’engage-ment mutuel un cercle vertueux s’engage. « L’entreprise laisse une plus grande autonomie qu’elle ne le ferait à un stagiaire. Il se voit confier des missions plus importantes. C’est extrême-ment valorisant. Cela le pousse à se dépasser, à montrer qu’il a les capacités de décrocher le poste. » L’alternance permet une meilleure acquisition d’un savoir, d’un savoir-faire et d’un savoir-être, trois éléments cruciaux pour une embauche.

La réputation d’une écoleIl y a une cerise sur le gâteau : se payer le nom, la réputation d’une école sans débourser un sou. Les frais d’inscription d’un bon Mastère spécialisé dépassent aisément les 10 000 euros. Le MS Management technologique et innovation de la Grenoble école de management coûte 13 500 euros. Le MS Entrepreneurs, créé conjointement par l’École Centrale et l’Essec, est facturé 16 500

euros. Dans le cadre de l’alternance, c’est l’entreprise d’accueil qui prend en charge les frais d’inscription. Encore mieux. Elle ré-munère son alternant. Cette rémunération « ne peut être infé-rieure à 70 % du SMIC si le bénéficiaire du contrat de profession-nalisation a 21 ans et plus ». Elle « ne peut être inférieure au SMIC ou à 85 % de la rémunération minimale prévue par la convention

ou par l’accord collectif de branche dont relève l’entreprise, si le bénéficiaire est âgé de 26 ans ou plus », ajoute le ministère du Travail. Un moyen de plus pour se sentir réellement salarié et de moins en moins étudiant. Lucile Chevalier

Pour Stéphane Kleinhans, responsable du MS Management par la qualité à la BEM-Kedge, « nos élèves choisissent l’alternance car ils ont envie d’expérimenter, de mettre en pratique les théories apprises en cours ».

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Reportage

Mastère, Master, Master’s, MBA : le point sur une constellation d’appellations

« Prenons un parent qui veut s’assurer de la qua-lité d’un diplôme pour l’inscription éventuelle de son enfant. Il demande à l’école si le diplôme en

question est reconnu par l’État. Elle lui répond par l’affirmative en jouant quelque peu sur les mots : c’est un “cycle Master” ou “un programme de Master” ou encore un diplôme donnant le “niveau Master”. Elle ne ment pas. Il est rassuré. Et pourtant, les deux interlocuteurs ne parlent pas de la même chose. Un “cycle Mas-ter” n’est pas le diplôme national de Master », pose Céline Man-ceau, rédactrice en chef adjointe à l’Etudiant, le magazine référent sur l’enseignement supérieur. Une illustration qui nous plonge en

plein dans le maelström des Masters et de ses homonymes. Voici quelque définitions et conseils pour ne pas perdre le Nord.

Master : un diplôme et un gradeC’est le dernier-né des grades universitaires, il se glisse entre la licence et le doctorat, équivalent à un Bac +5. Mais c’est aussi un diplôme, le diplôme national de Master. Le grade Master est né avec la déclaration de Bologne de 1999, visant à créer un espace européen de l’enseignement supérieur et à « rassembler sous une appellation unique un ensemble de diplômes et de titres, de niveau comparable, délivrés au nom de l’État et bénéficiant de sa

Un simple « e » peut faire toute la différence. Un « Master » n’est pas un « Mastère ». Pas plus qu’un « Master spécialisé » n’est un « Mastère spécialisé ». Un « Master of science » couvre des réalités différentes selon que ce diplôme a été décroché au sein d’une école française ou d’une université américaine. Il est temps de faire le point.

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« La grande évolution à venir des MS tient au fait d’ouvrir des formations à distance. Nous travaillons actuellement sur la définition des critères d’accréditation », confie Éric Parlebas, président de la commission d’accréditation de la CGE.

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Reportage

garantie ». Il garantit donc que la formation a été évaluée par l’État et remplit les différents critères, comme le niveau de recherche et l’exposition aux échanges internationaux. Il assure aussi une visibilité du diplôme au niveau européen. Il ouvre l’accès au grade supérieur : le doctorat. Le diplôme national de Master a aussi été soumis à l’habilitation de l’État et confère automatiquement le grade de Master. « Cette nouvelle dénomination a permis, d’une part, de créer un cycle sur 2 ans. Alors qu’auparavant un étudiant s’arrêtait à la maîtrise (Bac +4). Aujourd’hui, la plupart poursuivent jusqu’au Bac +5. Il estompe aussi la dichotomie entre recherche et professionnalisation qui existait avec le DEA et le DESS », observe Gilles Roussel, président de l’université Paris-Est Marne-la-Val-lée. Le repérage. Le diplôme Master est uniquement délivré par un établissement public, autrement dit les universités ou les écoles ayant un partenariat avec ces dernières. Le grade Master est attribué automatiquement à toutes les formations permettant l’acquisition du titre « ingénieur ». Concernant les écoles de com-merce, il faut consulter le Bulletin officiel de l’Éducation nationale.

Mastère, un « e » en plusC’est un diplôme d’école. Il n’a pas été habilité par l’État ni accré-dité par la Conférence des grandes écoles. Certaines écoles

jouent ainsi sur l’ambiguïté, sans en être inquiétées. Le Code de l’éducation, antérieur à la naissance du Master, spécifie dans son article L. 731-14 que tout responsable d’un établissement d’enseignement supérieur décernant « des certificats portant le titre de baccalauréat, de licence ou de doctorat, est puni de 30 000 euros d’amende ». Le projet sur l’enseignement supérieur qui sera débattu avant l’été prévoit d’ajouter « est puni de la même peine, le responsable d’un établissement qui décerne des diplômes portant le nom de Master, alors qu’il n’a pas été autorisé, dans les conditions fixées par décret, à délivrer, au nom de l’État, des diplômes conférant le grade de Master ». Mais si le Master prend un « e », comme dans Mastère, l’État comme la CGE peuvent dif-ficilement agir.

Mastère spécialisé Le Mastère spécialisé est un nom déposé par la Conférence des grandes écoles. Le diplôme est ouvert à tous les diplômés d’un niveau Bac +5 ou Bac +4 et justifiant de 3 années d’expérience. Il comprend au moins 350 heures de formation. Il a été accrédité pour une durée de 6 ans par la Conférence des grandes écoles et répond à 17 critères tels que la légitimité de l’établissement, la capacité à répondre à un besoin des entreprises, le contenu des

« Certains concours de la fonction publique ne sont pas encore passés à l’ère des Masters et ouvrent l’entrée aux titulaires d’un niveau maîtrise », déplore Gilles Roussel, président de l’université Paris-Est Marne-la-Vallée.

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Reportage

Les recruteurs arrivent-ils à se repérer ? Avec un « e » ou sans « e », spécialisé ou non, les recruteurs saisissent-ils toutes les subtilités des différentes dénominations de diplômes ? Y attachent-ils de l’importance ? Témoignage d’un recruteur.

Il ne serait pas si facile pour les recruteurs de retrouver leurs petits. Master, Mastère ou Mastère spécialisé, les différentes dénominations et leurs ressemblances créent « un véritable flou artistique », estime Julien Weyrich, directeur senior en charge de la division Ingénieurs et Techniciens au cabinet de recrutement Page Personnel. « Pour me repérer, je regarde, entre autres, le nombre d’années d’études, explique-t-il. Par exemple, j’ai reçu un CV d’une personne se présentant comme “ingénieur de Centrale Paris”, mais il n’avait passé qu’une année à Centrale. J’ai creusé. Il s’est avéré qu’il était diplômé d’un Mastère spécialisé. Ce n’est pas la même chose. Il y a la personne qui a passé le concours sé-lectif pour intégrer le Master, qui a passé 3 années dans l’établis-sement et qui est titulaire du titre d’ingénieur. Et il y a l’autre qui, finalement, a suivi un cursus d’un an beaucoup moins sélectif », explique-t-il. Selon lui, dans le cadre du recrutement d’un jeune diplômé, deux critères principaux sont pris en compte : la person-nalité qui le distingue et le diplôme qui rassure. Pour ce dernier critère, il s’intéresse au niveau d’études, mais aussi à la réputa-tion de la formation. « Un Bac +5 issu de HEC est beaucoup plus vendeur qu’un diplôme national de Master obtenu dans une uni-versité peu cotée », indique-t-il. La réputation d’une formation se fonde sur son degré de sélection et le parcours des anciens diplômés. Dans la rédaction d’un CV, il conseille aux jeunes diplô-més « de mettre en avant à la fois leur bagage théorique acquis mais aussi la pratique. Le nom de l’entreprise où le stage a été réalisé joue moins que la qualité des missions ». Concernant les universités, il est parfois un peu perplexe devant les intitulés de diplômes. « Cela donne l’impression que chaque université adopte ses propres dénominations. Certaines, très alambiquées, font penser que le diplômé est sur-spécialisé. Sur cette expertise pointue, il pourrait n’y avoir que 4 postes s’ouvrant chaque année », conclut-il. L. C.

enseignements, la qualité du corps professoral. Seules les écoles membres de la CGE sont habilitées à déposer un dossier. « Le label assure la qualité d’un enseignement, ses débouchés profes-sionnels et un réseau de 70 000 anciens, déroule Éric Parlebas, en charge de la commission d’accréditation à la CGE. Du coup, on est copié et des noms farfelus apparaissent “Master spécialisé” ou “Mastère”. L’Agires fait de la pédagogie auprès des entreprises. Nous diffusons chaque année la liste des MS accrédités. »

Master of scienceLe Master of science est le 2e enfant de la CGE. C’est l’équivalent du MS – le nom a aussi été déposé – avec une particularité : la for-mation se déroule en anglais. À ne pas confondre avec les autres Master of science dispensés dans les universités d’Amérique la-tine ou américaines, par exemple, n’ayant aucun lien avec la CGE.

Il s’agit alors d’un diplôme sanctionnant de une à quatre années d’études supérieures.

Master of Business Administration Il est né dans les business school américaines au début du XXe siècle. Il s’ouvre à un public justifiant de quelques années d’expérience et désireux de combler des lacunes en mana-gement, finance, et gestion, par une (MBA européens) ou deux années de formation (MBA américains). Le nom n’est pas déposé. Néanmoins, il existe des organismes d’accrédita-tion, comme l’AACSB aux États-Unis, l’AMBA au Royaume-Uni ou l’EQUIS en Europe évaluant la qualité des programmes. Et chaque année, plusieurs journaux, tels que Business Week ou le Financial Times, dressent un classement des meilleurs MBA. Lucile Chevalier

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Julien Weyrich de Page Personnel.

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Rose-Marie Ponsot.

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Interview

Quand le marché de l’emploi se rétracte, il est tentant de chercher à enri-chir son profil. Dans quelles conditions le MBA peut-il valoriser un CV ? Le point de vue de Rose-Marie Ponsot, présidente-fondatrice du cabinet de recrutement Atopos Conseil et vice-présidente de Syntec Conseil en recrutement.C’est un constat. Le discours sur les MBA est malheureuse-ment phagocyté par les formateurs et autres dispensateurs de… MBA. Difficile alors de leur faire confiance. Comment pourraient-ils scier la branche (fort lucrative) sur laquelle ils sont assis ? Pour en avoir le cœur net, mieux vaut alors se rapprocher des recruteurs. Mais ils ne sont pas toujours au courant de ces diplômes exotiques. Le mieux est donc de se rapprocher des consultants en recrutement. Ils ont l’immense avantage de pratiquer une cinquantaine de recrutements par an. Un gage de sérieux.

Marie-Madeleine Sève. Pour un salarié, quel est l’in-térêt du MBA ?Rose-Marie Ponsot. Du point de vue des DRH en entreprise, l’acquisition d’un MBA est une stratégie payante pour les pro-fils techniques et scientifiques, ingénieur, juriste, biologiste, pharmacien. Ils ont, en effet, besoin d’un solide apport géné-raliste en gestion et en management et de hauteur de vue afin d’évoluer dans l’organigramme. Ces candidats gagnent alors une double compétence appréciée des recruteurs. Toutefois, la crise ne doit pas pousser ceux qui se sentent dans l’impasse vers un MBA. À mon sens, un chômeur a intérêt à se remettre tout de suite en selle sur le marché du travail et à rester dis-ponible pour tout job éventuel, sauf projet professionnel très cadré.

Marie-Madeleine Sève. Quel est le meilleur moment pour se lancer ?Rose-Marie Ponsot. Lorsqu’on se sent bloqué à son poste, en manque de culture business et prêt à élargir ses respon-

sabilités. Un MBA sera plus profitable après quelques années de carrière, trois ans au moins, mais ce peut être cinq, dix, quinze... L’individu a alors déjà une pratique sur laquelle réflé-chir et travailler. Il n’y a pas d’âge pour reprendre des études. Aujourd’hui, il n’est pas rare de voir des quinquas s’inscrire à un MBA et le réussir. L’idéal, bien sûr, c’est d’être accompa-gné par son entreprise. Le salarié tenté par l’aventure peut d’ailleurs en parler à son DRH pour étudier les opportunités de progression dans la société. S’il y va seul, il lui faut un projet calibré, cohérent avec son CV. C’est cela qui fera la différence pour un recruteur.

Marie-Madeleine Sève. Vaut-il mieux opter pour un MBA généraliste ou un MBA spécialisé ?Rose-Marie Ponsot. Le MBA généraliste permet de décro-cher un diplôme à Bac +5 équivalent à celui d’une grande école. Il donne du crédit au parcours d’un Bac +2, d’un autodidacte, d’un ingénieur en leur permettant d’assimiler un savoir en marketing, en finances, en stratégie et d’acquérir l’envergure d’un futur dirigeant. Le MBA sectoriel permet, quant à lui, une réorientation de carrière, voire un changement de métier. C’est le cas du Wine MBA à Bordeaux, du MBA développe-ment durable à l’EM Strasbourg, du MBA tourisme à l’ESC La Rochelle ou du MBA maritime, transport et logistique à l’EM Normandie. Dans ce type de formation, le rôle du réseau qu’on se construit est capital pour rebondir.

Marie-Madeleine Sève. Le choix de l’établissement est-il déterminant ?Rose-Marie Ponsot. . En France, on a le culte des grandes

« LE MBA EST UN “PETIT BOOSTER” DE CARRIÈRE »

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www.emploi-pro.fr ı MBA ı Juin 2013 26

Interview

« J’ai travaillé avec un autre Français, un Allemand, un Espagnol et une Moldave »Bastien Toulemonde, 41 ans, est directeur délégué de la région Pyrénées et Landes chez ERDF. Il est diplômé du Executive MBA de l’ESCP-Europe en 2011.

« J’avais un projet professionnel précis. Après un parcours d’ingénieur de dix ans chez EDF, surtout sur des jobs opération-nels, je visais un poste de management général. J’ai pris l’initiative d’aller en discu-ter avec mon gestionnaire de carrières. Il m’a soutenu. Mais nous sentions tous deux qu’il me manquait une culture internatio-nale et des compétences en administration d’entreprise pour évoluer. D’où l’idée d’un executive MBA à l’ESCP-Europe. Il pro-pose un programme sur ses cinq campus dont quatre à l’étranger. EDF m’a financé le cursus sur 18 mois en part-time. À charge,

pour moi, d’être sélectionné et de m’organi-ser. J’ai participé à deux voyages d’étude, aux États-Unis et en Inde. Je me suis confronté à des gens différents dans les pays mais aussi dans ma promotion. Pour le projet collectif, j’ai tra-vaillé avec un autre Français, un Allemand, un Espagnol et une Moldave. Chacun avait un fonctionnement très différent. Durant un an, nous avons planché sur le cas réel d’une PME espagnole qui souhaitait pérenniser son activité liée aux énergies renou-velables. Mon principal challenge a été de parvenir à tout gérer en même temps : le job, le MBA et la famille. Mais le jeu en valait la chandelle. J’ai eu une très belle promotion : je suis n° 2 d’une entité régionale de 800 personnes. »

écoles, ce que je déplore. De fait, le différentiel avec des écoles de rang 2 ou 3 n’est pas à la hauteur du prestige et des tarifs prati-qués par celles de rang 1. Le profil des enseignants, les contenus des programmes sont quasiment les mêmes. Nos clients RH sont sensibles à une réputation d’établissement, c’est vrai. Mais l’im-portant, c’est de s’impliquer dans ses études.

Marie-Madeleine Sève. Le MBA est-il un « accélérateur de carrière » comme on l’espère souvent ?Rose-Marie Ponsot. Je dirais plutôt que c’est un « petit booster de carrière ». À profil équivalent, un MBA est naturellement un « plus » aux yeux des recruteurs. Par exemple, entre deux directeurs des ventes candidats à un poste de direction commerciale, je privilégierais celui qui a fait un MBA, quoique l’expertise et l’expé-rience pèsent aussi leur poids. En revanche, ce titre ne permettra pas de prétendre tout de suite à un poste de direction générale. Le MBA n’est pas le sésame qui ouvre toutes les portes. Il apporte simplement le complément de formation théorique nécessaire pour occuper une fonction de dirigeant. Il s’intègre dans un cursus

déjà accompli. Toutefois, le candidat aura montré, grâce à l’obten-tion de son MBA, qu’il s’est donné les moyens de ses ambitions, qu’il est capable de s’investir, qu’il est conscient de ses limites et qu’il a réagi pour les dépasser, avec courage. Autant de qualités personnelles qui le feront sortir du lot à la lecture d’un CV et lors d’un entretien avec un chasseur de têtes ou un DRH.

Marie-Madeleine Sève. Et en termes de rémunération ?Rose-Marie Ponsot. Gare aux illusions. Les écoles font rêver leurs étudiants en leur indiquant des hausses de 20 % à 30 % une fois le diplôme acquis. Et le candidat exige : « Je souhaite 20 000 € de plus par an. » En réalité, la situation est plus contras-tée. En moyenne, l’amélioration du salaire annuel est de 15 %. Tout dépend aussi de la trajectoire. Si le lauréat veut rester dans son entreprise ou s’il part valoriser son MBA à l’extérieur. Dans ce der-nier cas, il peut y avoir une prime au changement. Une chose est sûre, une telle formation transforme les gens. Plus confiants, plus mûrs, mieux armés, ils ne seront plus jamais comme avant.Propos recueillis par Marie-Madeleine Sève

« Je n’avais que le Bac et les recruteurs exigeaient un Bac +5 »Stéphane Lareau, 47 ans, est DG chez Jeweret France. Il est diplômé du MBA management de l’in-novation de Grenoble École de Mana-gement en 2012.« Vendeur, chef de rayon, patron de magasin, responsable de marketing, directeur de l’export puis des achats, responsable de filiale… En 2010, j’avais une carrière déjà riche. Mais après vingt-cinq ans dans la distribution de produits d’équipement de la maison (Habitat, Alli-bert, Curver), j’aspirais à diriger une PME en véritable patron. Ce que n’a pas pu m’offrir mon employeur que j’ai quitté. J’ai prospecté en ce sens. Le hic, je n’avais que le Bac et les recruteurs exigeaient un Bac +5. Un plafond de verre ! Atteint du complexe de l’autodidacte, j’ai mis toutes les chances de mon côté afin de valider ma trajectoire. J’ai opté pour un MBA full time durant un an dans une école bien classée, GEM. J’ai payé le cursus en puisant 25 000 € dans mes économies. J’avais deux inquiétudes : peiner à suivre un rythme intense et décrocher des cours, tous en anglais. Je me suis donc offert une remise à niveau. Après quinze jours en MBA, j’avais trouvé mes marques et j’ai terminé le cursus avec 16 de moyenne. Cela m’a valu une distinction. Tout cela a rassuré mes interlocuteurs chez Jeweret (composants en bois pour la maison) qui m’ont embauché en mars 2013. Grâce au MBA, j’ai développé un esprit de synthèse et je parle désormais le même langage que mes pairs ou parte-naires. »

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Stéphane Lareau.

Bastien Toulemonde.

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