DOSSIERS - axa.fr · Édito:2 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016 Faites vivre votre...

19
DOSSIERS PATRIMONIAL Succession : ce que les héritiers devraient savoir FINANCIER L'innovation aux États-Unis UN AUTRE REG’ ART CONSEILS AUX COLLECTIONNEURS INITIATIVES LE FONDS AXA POUR LA RECHERCHE RENCONTRE AVEC... LAURENCE BOONE N°12 - NOVEMBRE 2016 SOMMAIRE INTERACTIF

Transcript of DOSSIERS - axa.fr · Édito:2 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016 Faites vivre votre...

Page 1: DOSSIERS - axa.fr · Édito:2 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016 Faites vivre votre magazine et partagez vos impressions Un QR Code accompagne chacune des grandes rubriques

DOSSIERSPATRIMONIAL

Succession : ce que les héritiers

devraient savoir

FINANCIERL'innovation

aux États-Unis

UN AUTRE REG’ARTCONSEILS AUX COLLECTIONNEURS

INITIATIVESLE FONDS AXAPOUR LA RECHERCHE

RENCONTRE AVEC...LAURENCE BOONE

N°1

2 -

NO

VEM

BR

E 2

01

6

SOMMAIRE INTERACTIF

Page 2: DOSSIERS - axa.fr · Édito:2 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016 Faites vivre votre magazine et partagez vos impressions Un QR Code accompagne chacune des grandes rubriques

Édito

:2 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016

Faites vivre votre magazineet partagez vos

impressions

Un QR Code accompagne chacune des grandes rubriques du magazine. Il vous permet de : > noter les articles > laisser un commentaire > poser directement une question

Pour cela, il vous suffit de scanner le QR Code qui vous intéresse et de vous laisser guider.

DOSSIERFINANCIER

:15

DOSSIERPATRIMONIAL

:09UN AUTRE REG’ART:24

TENDANCES & OPPORTUNITÉS:04

:30INITIATIVES

:34RENCONTRE AVEC...

Sommaire

:04 :24

:09

:34

:15

:30

:3GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016

LE MAGAZINE DE LA GESTION PRIVÉE D’AXAaxa.fr

ISSN 2256-6082DÉPÔT LÉGAL : NOVEMBRE 2016

Achevé de rédiger le 12 octobre 2016

ÉDITEUR DE LA PUBLICATIONGIE AXA FRANCE

DIRECTEUR DE LA PUBLICATIONOLIVIER MARIÉE

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION/DU PROJETCORINNE CALENDINI

LE MAGAZINE EST RÉALISÉ PAR L’ÉQUIPEMARKETING DE LA GESTION PRIVÉE D’AXA FRANCE

REMERCIEMENTSVANESSA ALIBERT, EDOUARD BOCCON-GIBOD,

LAURENCE BOONE, PHILIPPE BOUCHET, GWENAËLLE BOUCLY, FRANCK CARUSO,

ISABELLE CHAYIA-BONNIN, CAROLINE DE COMBARIEU, SÉVERINE CORDELIER FIAULT, OLIVIER COTELLI,

IVANA DAVAU, HORTENSE DENIS DE SENNEVILLE,FLORIAN GRANCOLAS, FLORENCE ET DANIEL GUERLAIN,

SOPHIE LAGARRIGUE, DIDIER LOMBARD, NOELANI MENEI, ALEXIS MULLIEZ, BORIS PEVZNER

BERTRAND SAVOURÉ, GRÉGOIRE SENTILHES, JAMES T. TIERNEY, ISABELLE URBAH, HÉLÈNE VALVERDE, SOPHIE VIGNEAU,

PATRICE VIOT-COSTER

DIRECTION ARTISTIQUECORINNE, CRÉATIONS GRAPHIQUES

IMPRESSIONLE RÉVEIL DE LA MARNE

Avertissement :Les informations, données financières et recommandations figurant sur ce document ne sauraient constituer ni une offre d’achat, de vente ou de souscription d’instruments financiers, ni une offre de commercialisation d’instru- ments financiers. AXA France décline toute responsabilité dans l’utilisation qui pourrait être faite de ces infor-mations et des conséquences qui pourraient en découler. Toute reproduction, copie, duplication ou transfert sous quelques formes que ce soit, concernant tout ou partie de ces informations, données financières ou recommandations figurant sur ce document sont stricte- ment interdits. Les performances passées ne préjugent pas des performances à venir.

AXA France Vie : Société anonyme au capital de 487 725 073,50 €310 499 959 R.C.S. Nanterre. AXA Assurances Vie Mutuelle : Société d’assurance mutuelle sur la vie et de capitalisation à cotisations fixes - SIREN 353 457 245. Sièges sociaux : 131, Terrasses de l’Arche - 92727 Nanterre Cedex.AXA France Vie est mandataire exclusif en opérations de banque d’AXA Banque N° ORIAS 13005764 (orias.fr). Coordonnées de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) : 61, rue Taitbout - 75009 Paris. Le délai des procédures de recours et de réclamation et les coordonnées du service dédié sont disponibles sur les sites axa.fr pour l’assurance et axabanque.fr pour la banque.

Référence : 953379 - 11/2016Crédits photos : Studio Lafour - Bernard Matussière iStockphotos/Getty images - Shutterstock

Les premiers trimestres de l’année n’ont pas été de tout repos sur le plan économique et politique. Au moment où nous publions ce magazine, nous ne connaissons pas le résultat des élections aux États-Unis. Mais leur impact futur nous a amené à vous proposer dans notre dossier financier un focus sur la première puissance économique mondiale. Nous avons choisi de nous intéresser à l’innovation dans cette terre d’entreprenariat. C'est pourquoi il est toujours intéressant dans le cadre d’une diversifi-cation pertinente et d'une prise de risque conforme avec vos objectifs personnels, d’investir dans les actifs de ce pays.Les articles de notre rubrique « tendances et opportunités » vous présentent deux de nos nouvelles offres : le contrat luxembourgeois Lifinity Europe et NextStage Croissance, la première unité de compte investie en capital- investissement et accessible dans les contrats de la Gestion Privée d’AXA. Sur le plan patrimonial, notre dossier répond aux différentes questions légitimes qu’un héritier peut se poser au moment de la succession. Appuyé par le témoignage d’un expert, et réalisé par l’Ingénierie Patrimoniale de la Gestion Privée, ce dossier ne manquera pas de vous donner de précieux éclairages.Vous êtes collectionneur ou vous souhaitez le devenir ?« Un autre Reg’Art » vous invite à la rencontre de M et Mme Guerlain, deux amoureux du dessin contemporain, et vous donne quelques conseils pour protéger, conserver et gérer votre collection. Parce que la nature même de notre métier d’assureur consiste à protéger nos clients et leurs biens, AXA a lancé il y a bientôt 10 ans une initiative de mécénat scientifique. Notre rubrique « Initiatives » consacrée au Fonds AXA pour la Recherche et à ses 500 chercheurs vous permettra d’en com- prendre plus encore les enjeux et les bénéfices.Enfin, nous sommes heureux de vous présenter l’analyse de Laurence Boone, nouvelle Chef Économiste du Groupe AXA et Directrice de la Recherche d’AXA Investment Managers sur l’environnement économique.En partenariat avec AXA Millésimes, nous vous invitons à profiter d'une sélection de grands vins à des conditions exceptionnelles, que vous découvrirez à l'intérieur du magazine.

Bonne lecture !

POUR NOUS DONNERVOS IMPRESSIONS

SUR L’ENSEMBLEDU MAGAZINE

scanner le QR Code

CORINNE CALENDINI : DIRECTEUR DE LA GESTION PRIVÉE D’AXA

Page 3: DOSSIERS - axa.fr · Édito:2 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016 Faites vivre votre magazine et partagez vos impressions Un QR Code accompagne chacune des grandes rubriques

TENDANCES & OPPORTUNITÉS | Actualités financières

Le Luxembourg est un marché de croissance qui répond à une forte attente de la clientèle patrimoniale en termes de sécurité renforcée de l'épargne, de diversification des actifs et de mobilité internationale...Quelle analyse en faites-vous ?Corinne Calendini - Effectivement en 2015, la collecte sur l'assurance-vie luxembourgeoise s'est élevée à 21 Mds et la prévision à horizon 2020 est projetée à 30 Mds de collecte, selon une étude FITCH. 8 Mds sont en provenance de la France, avec un taux d'unités de compte à 70%. Cette dernière information témoigne bien de ce que recherchent les sous- cripteurs en allant au Luxembourg : d'abord une diversification financière de leurs actifs. Sur la question de la sécurité renforcée, il faut rappeler que le Luxembourg dispose du "triangle de sécurité", seul dispositif légal de protection des actifs. Une convention de dépôt tripartite garantit la sépa- ration juridique des actifs du client, d'abord au sein de la compagnie d'assurance puis au sein de la banque dépositaire. Enfin, le "super privilège", spécifique au Luxembourg, prévoit qu'en cas de défaillance de l'assureur et/ou de la banque dépositaire, le souscripteur prime sur tous les autres créanciers.

La gamme de la Gestion Privée d'AXA s'enrichit d'une offre luxembour- geoise. Il était temps !C.C. - En fait, AXA disposait histori-quement d'un contrat. Nous avons souhaité faire évoluer notre offre qualitativement et l'adapter au nouvel environnement, avec la création de ce nouveau contrat et d'une entité dédiée AXA Wealth Europe. Après une période d'observation, nous faisons le choix de redimensionner notre offre sur le marché luxembourgeois et de disposer d'une nouvelle proposition de valeurs axée sur la qualité de service en phase avec les attentes de nos clients et les nouveaux standards de marché.Aujourd'hui, le Luxembourg, un des derniers pays à bénéficier d'une nota- tion AAA, souhaite être exemplaire en matière de transparence fiscale. A ce titre, il est désormais en pointe sur les échanges d'informations dès 2017 ; il a en quelque sorte devancé l'appel et c'est un signal fort.Sur ces bases nouvelles, notre offre Lifinity Europe entend se positionner sur les meilleurs standards de marché et se démarquer par ses engage- ments forts en matière de service. Concrètement, le contrat pourra être valorisé dans différentes devises (Euro, Dollar, Franc suisse, Livre sterling) ; son univers d'investissement va inté- grer le fonds euros1 d'AXA France (réassuré à 100%), des Fonds Internes Dédiés et Collectifs, et plus de 200 Fonds externes. Le contrat va

également s'ouvrir progressivement au Private Equity.En résumé, nous pouvons dire qu'il s'agit d'une offre multi-devises, multi- gestions et multi-options.

Pouvez-vous détailler la promesse de service que propose cette nouvelle offre ?C.C. - Nous sommes convaincus que la qualité de service est au centre de la satisfaction de nos clients en Gestion Privée. Au-delà des éléments essentiels à une offre de qualité, tels qu'un fonds en euros robuste et l'accès à la multi-gestion financière, il est nécessaire de proposer un niveau de service élevé. Par exemple, cha- cune des demandes fait l'objet d'un accusé de réception sous 2h avec information du délai nécessaire à leur traitement, les réorientations d'épar- gne parvenues avant 12h sont traitées le jour même. En cas de rachat partiel urgent, le virement est initié sous 72h. Enfin, pour permettre la plus grande autonomie dans la gestion, le volet digital de l'offre n'a pas été omis : la valorisation, les dernières opérations effectuées et tous les documents clés seront consultables depuis l'espace client. Au premier semestre 2017, il sera possible d'effectuer ses réorien-tations en ligne. Ce sont sur ces dimensions d'expertise, de profes-sionnalisme et de service que nous souhaitons positionner l'offre Lifinity Europe.

Lifinity Europe,l'offre de la Gestion Privée d'AXA

au LuxembourgInterview de Corinne Calendini, Directeur de la Gestion Privée d'AXA

PROPOS RECUEILLIS PAR DIDIER LOMBARD : GESTION PRIVÉE D’AXA

:4 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016 :5GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016

1. Le fonds euros n'est accessible qu'aux seuls résidents fiscaux français.

2. Dans les mêmes conditions que le contrat de capitali- sation de droit français.

A qui s'adresse cette offre luxembour- geoise ?C.C. - L'offre luxembourgeoise est disponible en contrat d'assurance-vie ou de capitalisation pour les person- nes physiques et pour les personnes morales2. Outre les résidents fiscaux français, le contrat est proposé, à ce stade, aux résidents belges et luxem- bourgeois... et bientôt à d'autres nationalités !Accessible à partir de 300 K€, ce contrat est plus particulièrement adapté pour nos clients recherchant

une grande souplesse de placement et l'accès à un large choix tant en termes de supports de placement que de devises du contrat. Il s'agit aussi d'une solution pertinente pour ceux qui privilégient une protection ren- forcée de leur épargne au travers du « triangle de sécurité » que nous avons évoqué précédemment.L'atout principal réside toutefois dans la portabilité du contrat. En effet, la solution luxembourgeoise est flexible car elle offre des avantages en cas de mobilité internationale, tant pour nos

clients qui sont amenés à vivre hors de France que pour ceux qui, actuel- lement à l'étranger, vont revenir y vivre. Si le changement de résidence fiscale peut nécessiter une adaptation du contrat aux règles de la nouvelle destination, il pourra perdurer et conserver son antériorité dans un environnement juridique différent. Nos Conseillers en Gestion de Fortune et notre équipe d'Ingénierie Patrimo- niale sont évidemment mobilisés pour accompagner nos clients dans leur réflexion.

RETOUR AUSOMMAIRE

Page 4: DOSSIERS - axa.fr · Édito:2 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016 Faites vivre votre magazine et partagez vos impressions Un QR Code accompagne chacune des grandes rubriques

TENDANCES & OPPORTUNITÉS | Actualités financières

Le Private Equity, ou capital- investissement, est votre métier. Pouvez-vous nous dire quels intérêts vous voyez à s’intéresser à cette classe d’actifs ?Grégoire Sentilhes - Les Entreprises de Taille Moyenne (ETM) rentables, réali- sant entre 10 M€ et 500 M€ de chiffre d’affaires, sont le cœur de la straté- gie d’investissement de NextStageAM, alors qu’elles ont été les oubliées de la stratégie industrielle de la France depuis 1975. Cette faiblesse handi- cape notre pays dans un environne- ment économique mondialisé marqué par l’émergence de la 3ème révolution industrielle, où il faut savoir se pro- jeter de manière innovante et agile. Les ETM de demain sont aujour- d’hui des PME mal irriguées en capitaux propres. Elles ont donc un véritable besoin de fonds propres, et non de dettes, pour innover et grandir. De leur côté, les investisseurs ont ainsi accès à une classe d’actifs

traditionnellement sous-représentée, avec de réelles perspectives de crois- sance reposant sur la capacité d’accélération des ETM et porteuses de sens économique.

À l’heure où le CAC 40 est rythmé par les publications de résultats trimes- triels, le Private Equity a vocation à investir sur le long terme et se récon- cilier avec le temps réel de dévelop-pement des entreprises. Il s’agit là d’une façon très différente d’investir au capital des sociétés. Pouvez-vous nous en dire davantage ?G.S. - Les entreprises du CAC 40 parti- cipent au rayonnement de la France. Mais les 28 800 ETM en France, en 2014, employaient 2,8 millions de salariés et représentaient 28% du PIB. Les ETM du Mittelstand allemand représentent 37% du PIB et emploient 6,9 millions de salariés. Donner du temps aux entrepreneurs sur le long terme est une stratégie qui porte ses

fruits, ce qui est différentiant face à des stratégies à court terme. Les entrepreneurs de talent ont plus que jamais besoin de « capital patience » pour devenir les champions de leurs marchés. Notre valeur ajoutée est d’apporter, dans le temps, les moyens nécessaires et de travailler active- ment avec un entrepreneur et son équipe, pour accélérer sa croissance autour de l’intégration de l’innovation sur son cœur de métier et sa capacité à s’internationaliser.

Quelles tendances vous paraissent porteuses aujourd’hui et pourquoi ?En quoi NextStageAM croit fortement en terme de business ?G.S. - Pour tirer avantage de la 3ème révolution industrielle, la France doit investir sur sa transformation autour d’une croissance intelligente et quali- tative. Notre conviction : les ETM de croissance rentables, agiles et capa- bles de se positionner dans l’économie du 21ème siècle, autour de 4 grandes tendances de fond, grâce aux talents de leurs entrepreneurs seront les grandes gagnantes. Ces tendances dans lesquelles nous croyons sont les suivantes : l’économie portée par la valeur de nos émotions et la qualité de l’expérience client, la montée en puissance de l’économie « à la deman- de et du partage », l’Internet industriel qui permet d’intégrer de l’intelligence en amont et en aval du processus de production, et l’émergence d’une éco- nomie positive (ou croissance verte) plus respectueuse d’un environne- ment qu’elle contribue à régénérer.

Mobilisez votre épargne pour investir dans l'économie réelle

Interview de Grégoire Sentilhes, Président de NextStageAM

PROPOS RECUEILLIS PAR DIDIER LOMBARD : GESTION PRIVÉE D’AXA

:6 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016 :7GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016

La Loi Macron pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques d’août 2015 a permis à NextStageAM, en collaboration avec AXA, de donner naissance à la pre- mière unité de compte en capital- investissement, dans le cadre d’un contrat d’assurance-vie. Comment est née cette co-réalisation et que permet-elle concrètement pour les épargnants ?G.S. - Les taux bas affectent le rende- ment des contrats en fonds euros (2,3% en 2015 en moyenne) et l’État français cherche les moyens pour renforcer l’investissement de long terme en France (alors que l’éco- nomie réelle est financée à 92% en dettes et seulement à 8% en inves-tissements). « L’enjeu est d’orienter l’épargne vers les ETM », comme l’avait souligné une tribune écrite par Thierry Orthmans, un grand entrepreneur reconnu, et moi-même, publiée dans l’Opinion en mars 2015. Un dialogue actif tant avec l’Elysée puis avec le Ministère de l’Économie et avec AXA s’est ensuite noué et a débouché sur la proposition de l’inté- gration de l’article 137 dans la Loi Macron pour la croissance votée le 6 août 2015. Cet article permet aux souscripteurs d’un contrat d’assurance-

vie existant, d’allouer et d’investir, dans le cadre d’un contrat en unités de compte, dans un véhicule de capital- investissement. Pour répondre au besoin de liquidité, les souscripteurs peuvent bénéficier de la remise en titres en cas de demande de rachat ou de décès (décret d’application du 19 janvier 2016, de l’article 137 de la Loi pour la croissance). Les équipes d’AXA Wealth Management et AXA France ont constitué avec NextStageAM

un groupe de travail dès janvier 2016 pour se positionner comme les leaders sur ce marché de l’assurance-vie en unités de compte de Private Equity qui devrait permettre d’orienter entre 12 et 24 Mds€ supplémentaires vers l’investissement en France. NextStage Croissance, le 1er véhicule permettant de souscrire des unités de compte en capital-investissement en assurance-vie, s’appuyant sur la Loi pour la croissance, a été lancé par Emmanuel Macron alors Ministre de l’Économie, Thomas Buberl, CEO d’AXA, et moi-même en tant que Président de NextStageAM, le 5 juillet dernier à Bercy. Étaient également présents deux entre- preneurs d’ETM championnes de leurs marchés, Philippe Benquet, Président de Acorus et Olivier Raulin, Président de la société Adopt.

NextStageAM - Un des pionniers du capital développement en France depuis 2002Agréée par l’AMF en 2002, NextStageAM est une Société de Gestion indépen- dante basée à Paris, cofondée par Grégoire Sentilhes, Président, et Jean-David Haas, Directeur Général. Depuis sa création, NextStageAM a levé plus de 487 M€.En décembre 2015, NextStageAM a remporté le Gold Award du meilleur acteur de capital-développement en Europe.

POUR NOTERCES ARTICLES OU

POSER UNE QUESTIONAUX AUTEURS

scanner le QR Code

L'unité de compte NextStage Croissance est accessible dans tous les contrats d'assurance-vie et de capitalisation de la Gestion Privée d'AXA.

RETOUR AUSOMMAIRE

Page 5: DOSSIERS - axa.fr · Édito:2 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016 Faites vivre votre magazine et partagez vos impressions Un QR Code accompagne chacune des grandes rubriques

SuccessionDossier Patrimonial

:8 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016 :9GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016

L'offre Drouot Estate

Valorisez et protégez votre patrimoine

Développez votre patrimoine

Réduisez votre fiscalité

Nous concevons le cadre de vos investissements en cohérence avec vos objectifs mis en exergue lors de la phase d'étude.

Investissez dans des biens d'exception

Utilisez le démembrement de propriétécomme outil de valorisation patrimoniale

Investissez dans des actifs à rendement élevé

Accédez à une gestion traditionnellement réservée à des investisseurs institutionnels

Sélectionnez vos investissements au regardde votre situation fiscale et patrimoniale

Structurez le financement de vos investissements et le mode de détention

Investissements de plus-value

Investissements de rendement

Investissements fiscaux

RETOUR AUSOMMAIRE

Page 6: DOSSIERS - axa.fr · Édito:2 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016 Faites vivre votre magazine et partagez vos impressions Un QR Code accompagne chacune des grandes rubriques

:10 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016

DOSSIER PATRIMONIALSuccession

:11GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016

ISABELLE CHAYIA-BONNIN : DIRECTEUR DE L’INGÉNIERIE PATRIMONIALE - GESTION PRIVÉE D’AXASÉVERINE CORDELIER FIAULT : INGÉNIEUR PATRIMONIAL - GESTION PRIVÉE D’AXAALEXIS MULLIEZ : INGÉNIEUR PATRIMONIAL - GESTION PRIVÉE D’AXA

Ce que les héritiers devraient savoir...

À la tristesse de l'annonce d'un décès s'ajoutent des questions pratiques pour les héritiers. Réponses à quelques interrogations légitimes...

Comment un héritier peut-il savoir s’il est bénéficiaire d’une assurance-vie ou d’un testament ?Rappelons que pour être valable, il suffit qu’un testament soit écrit à la main, daté et signé. En effet, aucune obligation de publicité ou modalité de conservation n’est imposée. Pourtant, pour éviter sa disparition et assurer l’application de ses dernières volontés, il est vivement conseillé de déposer son testament chez un notaire et de demander que mention de ce dépôt soit faite au Fichier Central des Dispositions de Dernières Volontés (FCDDV), organisme qui sera toujours interrogé par le notaire chargé d’une succession.Il faut savoir que toute personne munie de l’acte de décès du défunt peut interroger le FCDDV, via le site www.adsn.notaires.fr, pour savoir si celui-ci a pris des dispositions. Lui seront communiqués, non pas le con- tenu du testament, mais l’existence d’une inscription au fichier et surtout le nom et l’adresse du notaire qui le détient.De la même manière, toute personne qui pense avoir été désignée bénéfi- ciaire d’un contrat d’assurance-vie peut interroger l’ensemble des assureurs, après le décès de l’assuré, par l’inter-médiaire d’un organisme habilité à cet effet, l’Agira (Association pour la Gestion des Informations sur le Risque en Assurance - 1 rue Jules Lefebvre, 75431 Paris Cedex 09). A noter que l’Agira ne répondra que si la personne a été nominativement désignée.

Un héritier doit-il déclarer les cadeaux reçus d’un parent défunt ? Les présents d’usage (somme d’argent, bijoux, voiture...) ne doivent pas être déclarés par les héritiers car ils échap- pent aux droits de succession et ne sont pas pris en compte dans le cadre du règlement de la succession. Toutefois, pour cela, le cadeau doit avoir été en rapport avec le train de vie et le patrimoine du donateur et avoir été consenti à l’occasion d’un évènement marquant de la vie de l’héritier (Noël, anniversaire, mariage, succès à un examen...). À défaut, un co-héritier ou l’administration fiscale pourrait tenter d’en demander la requalification en don manuel, le premier dans le but d’appré- hender une part plus importante de l’actif successoral, la seconde pour réclamer sa dîme le cas échéant.Attention donc à ce que trop de géné- rosité ne soit pas source de conflit familial futur.

AttentionSi le bénéficiaire dissimule au notaire l'existence d’un don, il pourrait être poursuivi pour recel successoral, avec pour conséquence la confiscation du bien donné.

LE SAVIEZ-VOUS ?Lorsqu’un don manuel portant sur une somme d’argent est « rappelé » à une succession, il sera fiscalement pris en compte pour sa valeur nominale indé- pendamment de l’utilisation qui en a été faite. En revanche, civilement, c’est bien la valeur au jour du décès de l’actif acquis le cas échéant au moyen de la somme donnée qui devra être retenue pour déterminer la part de chacun des héritiers.

1. Lorsque celui-ci s’est produit en France métropolitaine (1 an s’il a lieu ailleurs).

2. Taux applicable aux demandes réalisées en 2016.

3. Le bénéficiaire du paiement différé peut toutefois être dispensé du paiement des intérêts si les droits de succession sont calculés sur la valeur imposable au jour de la succession de la pleine propriété des biens recueillis en nue-propriété.

4. Taux applicable aux demandes réalisées en 2016 mais qui peut être réduit des 2/3 (soit un taux à 0,6%) lorsque la part taxable reçue par l’héritier excède 10% de la valeur de l’entreprise ou du capital social ou lorsque globalement plus d’un tiers du capital est transmis.

Quelles sont les modalités de paie- ment des droits de succession ?Les héritiers doivent en principe payer les droits de succession au comptant au moment du dépôt de la déclaration de succession qui doit intervenir dans les 6 mois du décès1.Toutefois, moyennant le paiement d’intérêts au taux actuel de 1,9%2, les droits pourront être acquittés en plusieurs versements égaux sur une

période maximale d’un an, voire de 3 ans lorsque l’actif de la succession sera composé pour 50% au moins de biens non liquides (immeubles, valeurs mobilières non cotées, objets d’art...). Ce paiement fractionné devra être demandé à l’administration fiscale accompagné d’une garantie suffisante. Si l’héritier reçoit des biens en nue- propriété, le paiement des droits correspondant à la valeur imposable de la nue-propriété pourra être différé moyennant le paiement d’intérêts3 jusqu’à ce qu’il en devienne plein propriétaire.

LE SAVIEZ-VOUS ? Il existe une solidarité pour le paie- ment des droits entre les co-héritiers sauf ceux qui sont exonérés de droits de succession. En revanche, il n’y a pas de solidarité entre héritiers et légataires, même universels, ni entre légataires entre eux.

Les héritiers d’un chef d’entreprise bénéficient-ils d’un régime particulier ?Lorsqu’un héritier reçoit plus de 5% du capital d’une entreprise non cotée, le paiement des droits peut être différé pendant 5 ans (versement annuel des seuls intérêts du crédit au taux de 1,9%4) puis, à l’expiration de ce délai, être fractionné sur 10 ans à raison de 1/20ème tous les 6 mois assorti d’un intérêt exigible semestriellement. Par ailleurs, il convient de rappeler que même si le défunt n’a pas pris d’engagement de conservation dans le cadre d’un pacte Dutreil permettant une exonération de 75% sur la valeur

de l’entreprise familiale transmise, les héritiers pourront néanmoins, dans certains cas, demander à bénéficier de l’exonération. Ils pourront alors hériter de l’entreprise familiale en réduisant le coût fiscal de la transmission sous réserve notamment de conserver les titres reçus pendant 4 ans.

Un héritier peut-il utiliser un actif successoral sans avoir recours à un partage ? Lors du règlement d’une succession, les héritiers renoncent souvent à pro- céder au partage des actifs : > soit car ils décident de rester en indivision jusqu’au décès de leur parent survivant usufruitier afin que celui-ci conserve la jouissance de tous les actifs de la succession ; > soit tout simplement du fait du coût du partage (2,5% des actifs partagés lorsqu’un acte s’impose, ce qui sera toujours le cas en présence de biens immobiliers).

Revers de la médaille, en l’absence de partage, aucun acte important ne pourra se faire sans un accord unanime des indivisaires.A condition de l’anticiper, il est cepen- dant des situations dans lesquelles un successible pourra se voir attribuer un actif successoral sans avoir recours à un partage. Ce sera le cas par exemple d’un conjoint survivant bénéficiaire d’une donation au dernier vivant bien rédigée qui pourra choisir les actifs successoraux qu’il souhaite se voir attribuer, en dehors de tout partage, ou du bénéficiaire d’un legs particulier quand bien même la valeur du legs excèderait ses droits (à charge néan- moins pour lui de verser une soulte).

RETOUR AUSOMMAIRE

Page 7: DOSSIERS - axa.fr · Édito:2 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016 Faites vivre votre magazine et partagez vos impressions Un QR Code accompagne chacune des grandes rubriques

:12 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016

DOSSIER PATRIMONIALSuccession

:13GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016

OBLIGATIONS DÉCLARATIVES INDIVIDUELLES DES HÉRITIERS EN MATIÈRE D'ISF

OBLIGATIONS DÉCLARATIVES DES HÉRITIERS EN MATIÈRE D'ISF AU NOM DU DÉFUNT (PATRIMOINE NET > 2,57 M€)

Un héritier doit-il déclarer à l’ISF les biens dont il a vocation à hériter ?En cas de décès d’un parent entre la date de dépôt de la déclaration d’ISF (juin) et le 31 décembre de la même année, les héritiers du défunt devront, s’ils sont redevables de l’ISF, inclure dans leur déclaration de l’année sui- vante (déclaration IR ou ISF si leur patrimoine net est supérieur à 2,57 M€) les biens dont ils ont hérité.Si la succession n’était pas encore réglée au jour du dépôt de la décla- ration d’ISF, les montants à déclarer5 devront être estimés avec l’aide du notaire de la succession, à charge pour l’héritier de produire ensuite une déclaration rectificative en fonction des biens réellement reçus et des impôts effectivement acquittés.En revanche, si le décès intervient entre le 1er janvier et la date de dépôt de la déclaration (ISF ou IR), la déclaration sera faite par les héritiers au nom du défunt. Celle-ci devra être déposée dans les 6 mois du décès si le patrimoine net taxable du défunt excédait 2,57 M€ ou, dans le cas contraire, dans le délai habituel de dépôt de la déclaration des revenus. Les héritiers pourraient toutefois confier ces obligations déclaratives au notaire en charge de la succession si celle-ci n’était pas liquidée à la date à laquelle la déclaration devrait être déposée.

Un héritier est-il responsable du défaut de déclaration ou des déclarations ISF erronées de son parent défunt ?Les héritiers pourraient être tenus responsables de l’absence de déclaration ou des déclarations incomplètes ou insuffisantes déposées par le défunt avant son décès et par suite des redressements effectués par l’adminis-tration fiscale au titre des années soumises à contrôle. Par exemple, en cas de décès en 2017, le fisc pourrait demander aux héritiers un complément de droits au titre des années 2014 à 2017, voire revenir jusqu’à 2011 en cas d’absence de déclaration ou d’omission de biens dans les déclarations établies par le défunt6.Il conviendra le cas échéant d’apprécier l’opportunité de déposer des déclarations rectificatives au nom du défunt. En cas de dépôt, le supplément d’ISF acquitté par les héritiers au nom du défunt pourra être pris en compte au passif de la déclaration de succession.

5. Quote-part indivise et droits de succession y afférents.

6. L’administration pourrait même remonter jusqu’à 2007 s’il existait des avoirs sur des comptes ou des contrats d’assurance-vie étrangers.

POUR NOTERCE DOSSIER OU

POSER UNE QUESTIONAUX AUTEURS

scanner le QR Code

Si le notaire est amené à accompa- gner ses clients dans les événements heureux de la vie (mariage, donation, acquisition...), il est également présent dans les moments plus douloureux comme le règlement de la succession d’une personne proche.Au-delà des formalités administra-tives liées au décès, la disparition d’un proche implique aussi de régler la transmission de son patrimoine, avec comme ligne d’horizon le dépôt dans les 6 mois de la déclaration de succession.Pour autant, le règlement d’une succes- sion ne doit pas s’envisager sous le seul angle fiscal : les questions civiles et patrimoniales sont essentielles pour assurer la meilleure protection du sur- vivant du couple, éviter de créer des tensions au sein de la famille et faire les bons choix entre les différentes options qui s’offrent à chacun, qu’elles soient prévues par la loi ou par les dispositions prises par le défunt.Renoncer à la succession pour enri- chir ses propres enfants ? Cantonner

LE RÔLE DU NOTAIRE DANS LE RÈGLEMENT D'UNE SUCCESSION

attestations ou certificats d’héritier qui permettront une bonne gestion du patrimoine pendant le règlement de la succession.

3. Établissement de la consistance de la succession : liquidation du régime matrimonial, évaluation de l’actif et du passif, prise en compte des donations consenties du vivant du défunt.

4. Finalisation du choix des héritiers : acceptation ou renonciation à la succession, modulation éventuelle des droits des héritiers.

5. Calcul et paiement de l’impôt de succession et dépôt de la déclara- tion de succession dans les 6 mois du décès.

6. Organisation du patrimoine entre les héritiers : convention d’indivision, organisation de l’usufruit, partage successoral.

la libéralité reçue pour que le solde profite aux autres héritiers ? Ne pas exercer son action en réduction d’une libéralité qui porte atteinte à sa réserve héréditaire ? Ou inversement, deman- der une compensation à un héritier qui aurait trop reçu ? Demander un droit viager d’occupation de la résidence principale ? Le notaire maniera tech- nicité juridique et pédagogie pour accompagner les héritiers dans des choix engageants pour l’avenir.Finalement, le règlement de la succes- sion se déroulera autour des grandes étapes suivantes : 1. L’ouverture du dossier : réunion de

la famille, information, recherche de testaments...

2. Signature des premiers actes et notamment l’acte de notoriété qui identifie les droits de tous les héritiers. Le notaire pourra alors délivrer des

Témoignage d’expertBERTRAND SAVOURÉ : NOTAIRE - VICE-PRÉSIDENT DU GROUPE ALTHÉMIS

01/01/2017 15/06/2017

15/06/2016 01/01/2017

15/06/2018

15/06/2017

31/12/2017Mars 2017

Décès

Août 2017

Délai de dépôt de la déclaration d'ISF

par les héritiers au nom du défunt

Obligation déclarative individuelle incombant à chacun des héritiers sur

leur patrimoine personnel incluant les biens transmis par le défunt

Déclaration par les héritiers des biens reçus ou d'une estimation des biens reçus

si la succession n'est pas réglée au 15 juin 2017

6 mois

ISF

ISF ISF

RETOUR AUSOMMAIRE

Page 8: DOSSIERS - axa.fr · Édito:2 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016 Faites vivre votre magazine et partagez vos impressions Un QR Code accompagne chacune des grandes rubriques

AB LOW VOLATILITY EQUITY

RÉSISTER DANS LES BAISSES, LA CLÉ DU SUCCÈS?La volatilité actuelle est probablement amenée à durer. Mais nous pensons que ce serait une erreur de sortir des actions : cela rendrait d’autant plus diffi cile l’atteinte d’objectifs fi nanciers légitimes.

Pour les investisseurs de long terme, une alternative consiste à investir dans un portefeuille d’actions générant une moindre volatilité. En perdant moins durant les baisses de marché, le portefeuille peut repartir à chaque fois d’un point de départ plus élevé quand les marchés remontent à nouveau. Répété plusieurs

fois, le phénomène fi nit par créer une stratégie gagnante, comme le montre le fonds AB Low Volatility Equity Portfolio.

QUALITÉ, STABILITÉ ET PRIXLa recette de notre équipe de gestion? Qualité, stabilité et prix. En se concentrant sur des sociétés de qualité démontrant une forte stabilité fi nancière au moment où leur action peut s’acheter à un prix attractif, notre équipe a réussi à subir seulement 62% des baisses et à capter 87% des hausses depuis le lancement du fonds.

ÉVOLUTION DE 10 000 USD

USD

(mill

iers

)

AB SICAV I Low Volatility Eq A $ Acc MSCI World USD (indice représentatif des actions mondiales)

910111213141516

Dec 12 Jui 13 Jan 14 Jui 14 Jan 15 Aoû 15 Fev 16 Aug 16

Les performances passées ne garantissent en aucune manière les résultats futurs.Au 31 août 2016Date de lancement du fonds : Low Volatility Equity Portfolio Parts A, net de frais de gestion—12 décembre 2012Source: AB, MSCI et Morningstar Direct

NOTATION MORNINGSTAR™Parts A

¹

AB LOW VOLATILITY EQUITY

Encours du fonds: USD 435 million | Codes ISIN: Part A USD – LU0861579265, Part A EUR H – LU0861579778

ABglobal.com

1 Noté par rapport à 2803 fonds de la catégorie Global Large Cap Blend Equity, sur la base des performances corrigées du risque.

Cette information est publiée par AllianceBernstein Limited, 50 Berkeley Street, London W1J 8HA, société immatriculée en Angleterre sous le numéro 2551144. AllianceBernstein Limited émet ce document sur autorisation et régulation de la FCA (Financial Conduct Authority – n° de référence 147956) du Royaume Uni. Ce document est à l’usage exclusif des clients professionnels. Il est fourni à titre d’information uniquement et n’est pas conçu pour servir de document d’offre ou de démarchage, ou de document de référence pour un contrat d’achat ou de vente de valeurs mobilières, de produits ou d’autres instruments, ou pour permettre à AllianceBernstein d’engager ou d’organiser une transaction de quelque nature qu’elle soit du fait des informations qu’il contient. Les points de vue et opinions exprimés dans ce document s’appuient sur les prévisions internes d’AllianceBernstein et ne doivent pas être considérés comme une indication de l’évolution future du marché. Les performances passées ne garantissent en aucune manière les résultats futurs. Ces informations ne sont pas destinées à être diffusées auprès du public.

La valeur d’un investissement peut s’apprécier ou se déprécier et les performances passées ne sont ni une indication ni une garantie quant aux résultats futurs. Certaines juridictions limitent la vente des parts des fonds AllianceBernstein ou entraînent des conséquences fi scales préjudiciables. Ce document est destiné exclusivement aux personnes se trouvant sous une juridiction où les fonds et les parts correspondantes sont enregistrés ou qui peuvent en toute légalité les recevoir. Avant d’investir dans des parts d’un fonds AllianceBernstein, il est recommandé aux investisseurs d’étudier le prospectus complet actuel, ainsi que le Document d’information de l’investisseur clé et derniers états fi nanciers du fonds. Des exemplaires de ces documents, y compris du dernier rapport annuel et, s’il a été publié après, du dernier rapport semestriel, peuvent être obtenus gratuitement auprès d’AllianceBernstein (Luxembourg) S.A.R.L., en se rendant sur le site www.abglobal.com ou auprès du distributeur local dans chaque juridiction habilitée à distribuer le fonds.

En date du 31 août 2016. © 2016 Morningstar, Inc. Tous droits réservés. Les informations présentées ici (1) sont la propriété de Morningstar; (2) ne peuvent être ni copiées ni diffusées, et (3) ne sont pas garanties comme étant exactes, complètes ou à jour. Ni Morningstar ni son fournisseur de contenu ne peuvent être tenus responsables des préjudices ou pertes résultant de l’utilisation de ces informations. Les performances passées ne garantissent en aucune manière les résultats futurs.

Le logo [AB] est une marque de service et AllianceBernstein® une marque déposée d’AllianceBernstein utilisée avec l’autorisation de son détenteur, AllianceBernstein L.P.

© 2016 AllianceBernstein L.P.

:14 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016 :15GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016

Dossier FinancierL'innovation aux États-Unis

RETOUR AUSOMMAIRE

Page 9: DOSSIERS - axa.fr · Édito:2 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016 Faites vivre votre magazine et partagez vos impressions Un QR Code accompagne chacune des grandes rubriques

:16 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016

DOSSIER FINANCIERL'innovation aux États-Unis

:17GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016

De l'innovation dans les sociétés américainesJAMES T. TIERNEY : DIRECTEUR DES GESTIONS AB CONCENTRATED US EQUITY, ABFRANCK CARUSO : DIRECTEUR DES INVESTISSEMENTS, ACTIONS À FORTE CROISSANCE AUX ÉTATS-UNIS, AB

Dans les laboratoires de l'entreprise situés près de Portland aux États-Unis, les ingénieurs de Nike ont modifié le processus de fabrication des chaus- sures de sport. Environ 1 000 kilomè- tres au Sud, à Sunnyvale en Californie, Intuitive Surgical construit des robots capables d’effectuer des opérations chirurgicales. Sur la côte Est, à Norwalk dans le Connecticut, le groupe Priceline est à l'avant-garde d'une révolution dans le tourisme du 21ème siècle.Quel est le point commun entre ces sociétés américaines si différentes ? Toutes les trois illustrent la culture de l'innovation aux États-Unis, qui incite les entreprises à créer en permanence de nouveaux biens et services suscepti- bles de changer le monde. En période d'incertitude économique et de profits limités, les entreprises qui font preuve d'innovation représentent, pour les acteurs qui investissent dans les actions américaines, un levier important de croissance, de rentabilité et de retour sur le capital investi.

Une terre d'entreprenariatTout au long de leur histoire, les États-Unis ont été animés par l'esprit d'entreprendre. Depuis le paraton- nerre de Benjamin Franklin au 18ème

siècle jusqu'à l'avion des frères Wright en 1901 et, plus récemment, la créa- tion d'Internet, bon nombre d'inven- tions révolutionnaires sont nées aux États-Unis. Aujourd'hui, ce pays est un de ceux qui déposent le plus de brevets au monde et classe 16 de ses universités parmi les 20 premières en matière de recherche dans le monde. Il a attiré 72,3 Mds$ en capital-risque en 2015, soit près de la moitié à

l'échelle de la planète, selon Ernst & Young. Les États-Unis tirent égale- ment parti de l’immigration, avec des populations venant du monde entier pour vivre leur rêve. En octobre 2015, la Maison-Blanche a publié A Strategy for American Innovation, un document qui formule des recommandations pour préserver l'avance des États-Unis sur ses concurrents. Le Président Barack Obama y déclare : « Nous savons que le pays qui mise tout sur l'inno- vation aujourd'hui sera la première économie mondiale de demain. C'est une position à laquelle les États-Unis ne peuvent renoncer ». Malgré le fossé idéologique entre les candidats à l'élection présidentielle, le successeur d'Obama va poursuivre une politique privilégiant l'innovation, car c'est une valeur qui transcende les clivages politiques.

L'innovation, un levier de croissance Les investisseurs qui veulent bénéfi- cier de la croissance doivent investir aujourd'hui dans les entreprises qui innovent. Avec une croissance écono- mique mondiale ralentie et des sociétés de l’indice S&P 500 qui enregistrent des gains proches de leurs sommets historiques, il est de plus en plus difficile de trouver des entreprises capables d'augmenter leurs profits sans prendre de risques importants. Dans un tel environnement, nous esti- mons que les investisseurs doivent rechercher des entreprises dont les capacités d'innovation ne sont pas vraiment comprises par les marchés et qui, par conséquent, affichent un po- tentiel de développement significatif à long terme.

L'innovation ne se limite pas à la techni- que. Nike en est un exemple frappant. Lorsque nous nous sommes inté- ressés à l'entreprise en 2015, nous avons découvert des innovations en matière de fabrication qui semblaient pouvoir augmenter considérablement le potentiel de croissance et de gains de l'entreprise. Nike a mis en place une nouvelle technologie de fabri- cation automatisée, baptisée Flyknit, qui a nettement simplifié la conception des chaussures de sport. Cela a permis de réduire à seulement 2 le nombre de pièces à coudre par chaussure (contre 37 auparavant), de réduire le poids de 290g à 160g et d’augmen- ter le prix de vente de 95$ à 150$. Elle permet aussi aux clients de personnaliser leurs commandes très facilement. Nike peut ainsi rappro- cher sa production de ses clients aux États-Unis et dans le monde, tout en réduisant les coûts d'expédition, les droits de douane et les prix. Notre étude montre que des innovations comme celles-ci transforment le modè- le économique de Nike et pourraient doper sa rentabilité. Selon nous, de nombreux analystes sous-estiment vraiment l'ampleur des bénéfices que ces innovations pour- raient générer pour Nike à long terme. Pourquoi ? Parce que ces change- ments prennent plusieurs années pour se traduire par une hausse du béné- fice net, et les analystes en investis- sement ne voient pas aussi loin. Identifier le potentiel d'innovation pré- cocement permet aux investisseurs d'engranger des bénéfices au moment où les autres rattrapent leur retard.

RETOUR AUSOMMAIRE

Page 10: DOSSIERS - axa.fr · Édito:2 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016 Faites vivre votre magazine et partagez vos impressions Un QR Code accompagne chacune des grandes rubriques

:18 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016

DOSSIER FINANCIERL'innovation aux États-Unis

:19GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016

Chirurgie robotique Analyser les tendances à long terme est essentiel pour identifier les inventions capables de durer. De nombreux changements sont à l'œuvre dans le secteur médical, mais les processus d'autorisation et l'adoption par les utilisateurs peuvent prendre plusieurs années. En 1999, Intuitive Surgical a présenté son premier produit Da Vinci, baptisé ainsi d'après le nom du célèbre inventeur du 15ème siècle. Ces robots médicaux de pointe offraient une vision futuriste de la chirurgie micro-invasive, avec des machines apportant aux chirurgiens une souplesse et une précision inédites. Cette technologie a suscité un véritable engouement auprès de son public ces cinq dernières années, avec des taux de croissance à deux chiffres. Selon nous toutefois, cette révolution n'en est qu'à ses prémisses. Aujourd'hui, 70% des opérations médicales robotisées sont effectuées aux États-Unis, ce qui augure d'un véritable relais de croissance dans les autres pays. Par ailleurs, nous prévoyons une croissance significative de la robotique dans les actes de chirurgie générale, comme les hernies, les opérations colorectales et les opérations thoraciques, où les robots n'interviennent encore que très peu (voir graphique).

L'avenir du tourismeLa croissance par l'innovation se rencon- tre aussi dans le secteur du tourisme. De 2010 à 2015, les revenus des hôtels aux États-Unis ont progressé de 7% par an (taux de croissance annuel moyen), surpassant la croissance du produit intérieur brut d'environ 2%. Pendant ce temps, ce secteur enregistre une hausse continue des réservations en ligne, qui en représentent désormais 38%, contre 29% en 2010. Ce sont les agences de voyages en ligne qui tirent le mieux leur épingle du jeu, avec une croissance annuelle du chiffre d'affaires de 16% contre 12% pour les sites web d'hôtels.Priceline possède le plus large panel d'hôtels grâce à une sélection de sites web comme booking.com, kayak.fr et agoda.com. Ces actifs Internet contien- nent 82 millions d'avis sur les hôtels et

Chirurgie robotisée Chirurgie peu invasive Chirurgie classique

Prostate

Tumeurs malignes

Tumeurs bénignes

Colorectale

Hernie ventrale

Thorax

LA CHIRURGIE ROBOTISÉE : UN POTENTIEL IMPORTANT

ont permis à Priceline d'accroître sa part de marché chez les agences de voyages en ligne à 47% contre 28% pour son principal concurrent.Cette société s'est révélée innovante à plusieurs niveaux : dans sa collabo-ration avec les hôtels pour optimiser les taux d'occupation, dans la façon dont elle attire les touristes hors des marchés nationaux, et en proposant des sites web dans plusieurs langues. Au final, Priceline a enregistré une croissance fulgurante, tant sur le nombre de clients que de ses actifs immobiliers depuis 2011 (cf schéma). Et avec sa dernière offensive sur le marché des locations de vacances, un marché de 100 Mds$ dont seulement 10% est accessible en ligne, l'entre- prise se positionne sur de nouvelles sources de croissance prometteuses.

PRICELINE : UNE DYNAMIQUE VERTUEUSE ENTRE VISITES CLIENTS ET CROISSANCE DES ACHATS IMMOBILIERS

Nous estimons que cette démarche doit s’avérer rentable. En effet, les premiers à identifier des tendances durables dans les différents secteurs parviennent souvent à surmonter les défis macro-économiques et la vola- tilité des marchés. Les entreprises ainsi sélectionnées peuvent jouer un rôle de premier plan dans la généra- tion d'une croissance de qualité, et générer des gains importants pour les investisseurs qui cherchent à concentrer un certain esprit d'innova- tion dans leur portefeuille d'actions américaines.

Les opinions exprimées dans ce document ne corres-pondent pas à une étude, un conseil d'investissement ou des recommandations d'achat, et ne reflètent pas nécessairement l'avis de toutes les équipes de gestion de portefeuilles d'AB. AllianceBernstein Limited est agréé et réglementé par le Financial Conduct Authority au Royaume-Uni.

Les précurseurs de croissanceCes sociétés ne sont que quelques exemples qui illustrent les processus d'innovation à l'œuvre sur le marché américain. Mais identifier les meilleu- res entreprises innovantes, avec des modèles économiques et des capa- cités d'exécution durables, n'est pas chose facile. Les investisseurs doivent analyser les avancées scientifiques et technologiques, les contraintes régle-mentaires, la dynamique du marché, l'environnement concurrentiel et la ca- pacité d'une entreprise à transformer concepts et brevets en produits et en flux de revenus viables. En intégrant tous ces facteurs dans leur équation, les investisseurs peuvent élaborer des modèles originaux permettant d'iden- tifier les entreprises présentant un potentiel de croissance supérieur.

Visiteurs (en millions) Biens immobiliers (en milliers)

Taux de croissance +27%

Taux de croissance +28%

2011

100

0

200

300

400

500

2012 2013 2014 2015

460

300

Source : AB, comScore, Piper Jaffray, company filings

RETOUR AUSOMMAIRE

Page 11: DOSSIERS - axa.fr · Édito:2 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016 Faites vivre votre magazine et partagez vos impressions Un QR Code accompagne chacune des grandes rubriques

:20 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016

DOSSIER FINANCIERL'innovation aux États-Unis

:21GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016

La quête de rendement est un exercice de plus en plus difficile ; pourquoi aller chercher du rendement aux États-Unis ?Le marché des obligations spéculati- ves à Haut Rendement1 aux États-Unis est l’un des plus vastes2 avec une taille proche de 1,4 trillion$3. Il compte plus de 1 000 émetteurs et la taille de ce marché a plus que doublé en 10 ans. Il offre donc une très grande diversité de secteurs, d’émetteurs et d’émissions. C’est aussi un marché liquide et très dynamique, puisqu’on compte, en moyenne, près de 200 nouvelles émis- sions par an. Pour vous donner quel- ques exemples, les sociétés Novelis, Bombardier, Reynolds, T mobile ou Altice se refinancent sur le marché des obligations spéculatives à Haut Rendement aux États-Unis.

Que pensez-vous de la croissance américaine ?Depuis 2015, la croissance économi- que aux États-Unis reste relativement soutenue, stimulée par la consomma- tion des ménages, la faiblesse des

taux d’intérêt, le dynamisme des créa- tions d’emplois, et cette amélioration devrait se poursuivre selon nous.Dans l’ensemble, nous pensons que l’environnement macro-économique reste porteur et que les entreprises américaines se portent bien, ce qui soutient la performance du marché des obligations spéculatives à Haut Rendement.

Quelle est l’attractivité de la dette spéculative à Haut Rendement améri- caine aujourd’hui ?D’un point de vue conjoncturel, le marché américain présente des oppor- tunités. Avec un « rendement estimé4 » à 6,4% (à fin août 2016), le marché des obligations spéculatives à Haut Rende- ment américain reste l’un des rares marchés où l’on peut encore aspirer à des rendements attrayants, en contre- partie d’un risque accru de perte en capital. Rappelons-nous qu’une OAT (obligation d’état française) à 5 ans a un rendement de - 0,33% et que des entreprises comme Renault offrent un rendement de 0,3% à 5 ans.

Quels sont selon vous les principaux risques reliés à l’économie et au marché américain des obligations spéculatives à Haut Rendement ?Aujourd'hui, quand on parle de ce type de risques, on parle principalement de trois éléments :1. L’incertitude liée aux élections : nous

pensons que le résultat des élections aura un impact sur les marchés.

2. La remontée possible des taux direc- teurs de la Banque Centrale d’ici la fin de l’année : nous pensons que la probabilité d’une hausse des taux de la FED d’ici la fin de l’année est clairement plus forte suite aux dis- cours successifs cet été de plusieurs

membres de la Banque Centrale. Mais l’impact sur les marchés devrait être limité étant donné :i) l’extrême lenteur attendue de la

hausse actuelle,ii) la claire volonté des banques

centrales de ne pas entraver l’économie actuellement, et

iii) le niveau absolu des taux qui restent à des plus bas histo- riques, limitant l’impact attendu sur l’économie à moyen terme.

3. Les risques sur les secteurs de l’énergie : le marché du Haut Rende- ment américain finançait une large proportion d’entreprises d’extrac- tion de pétrole aux États-Unis et de services associés. La baisse des prix du pétrole a relancé un cycle de défaut, qui est cependant limité pour l’instant à ce secteur (et au charbon). Nous pensons que la remontée des prix et leur stabilisation autour de 50$ le baril est une bonne nouvelle pour l’éco- nomie et la santé du secteur, mais

FLORIAN GRANCOLAS : RESPONSABLE SPÉCIALITÉS PRODUITS OBLIGATAIRES, AXA INVESTMENT MANAGERS

Pourquoi aller chercher du rendement aux États-Unis ?

Source : AXA IM et Bloomberg à fin août 2016.1. Les obligations spéculatives sont des emprunts émis par des sociétés dont le niveau d’endettement est élevé. Elles

présentent donc le risque de ne pas pouvoir rembourser leurs dettes.2. Par rapport aux autres marchés régionaux d’obligations spéculatives à Haut Rendement.3. Basé sur l’indice BofA ML US High Yield.4. Rendement estimé de l’indice BofA ML US High Yield sur la base d’un modèle. Ce niveau de rendement n’est pas

garanti, et reste soumis aux mouvements de marché. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures.

5. Flux de trésorerie.

celui-ci reste hautement corrélé à la volatilité des prix de l’or noir... Les autres entreprises cependant se portent très bien selon nous et bénéficient de conditions de finance- ment particulièrement attractives.

Que pensez-vous de l’augmentation récente des taux de défaut ?Les taux de défaut sont effectivement en train de remonter. Comme indiqué précédemment, la quasi-totalité des défauts est liée aux secteurs de l’énergie et du charbon. En effet, ils ont souffert des conséquences de la chute des prix du pétrole et des matières premières depuis 2 ans. En excluant

ce secteur à la problématique bien identifiée aujourd’hui, nous nous atten- dons à des taux de défaut qui restent très bas – autour de 1 - 2%. Si les entre- prises américaines ont tendance malgré tout à augmenter leur levier depuis quelques années, c’est surtout parce qu’elles bénéficient de condi- tions de financement toujours plus attractives, ce qui n’impacte pas la génération des « cash flows5 ».Le taux de défaut est inhérent au marché de la dette à Haut Rendement, c’est pourquoi il faut une bonne connaissance locale et spécialisée de ce marché et des outils d’analyse appropriés.

AXA IM bénéficie d’une des équipes de gestion les plus réputées sur le Haut Rendement américain.13 gérants de portefeuilles et analystes dédiés au Haut Rendement américain mettent leurs compétences au service de la gestion des fonds. Ils ont en moyenne 15 ans d’expérience et gèrent déjà plus de 27 Mds$ d’actifs.AXA IM n'a subi que 5 défauts dans ses portefeuilles contre 497 sur le marché (comparaison réalisée par rapport à l’indice JPMorgan Us High Yield Broad Market, représentatif du marché à Haut Rendement américain entre 2002 et 2016).

Ce document est exclusivement conçu à des fins d’information. Il ne constitue ni un élément contractuel, ni un conseil en investissement. Il a été établi sur la base d'informations, projections, estimations, antici-pations et hypothèses qui comportent une part de jugement subjectif. Ses analyses et ses conclusions sont l’expression d’une opinion indépendante, formée à partir des informations disponibles à une date donnée. Ainsi, compte tenu du caractère subjectif et indicatif de ces analyses, nous attirons votre attention sur le fait que l'évolution effective des variables économiques et des valorisations des marchés financiers pourrait s'écarter significativement des indications (projections, estimations, anticipations et hypothèses) qui vous sont communiquées dans ce document. En outre, du fait de leur simplification, les informations contenues dans ce document peuvent n’être que partielles. Elles sont susceptibles d'être modifiées sans préavis et AXA Investment Managers n’est pas tenu de les mettre à jour systématiquement. Toutes ces données ont été établies sur la base d’infor-mations rendues publiques par les fournisseurs officiels de statistiques économiques et de marché. L’ensemble des graphiques du présent document, sauf mention contraire, ont été établis à la date de publication de ce document. Les destinataires de ce document s’engagent à ce que l'utilisation des informations y figurant soit limitée à la seule évaluation de leur intérêt propre en considération des stratégies visées. Toute reproduction partielle ou totale des informations ou du document est soumise à une autorisation préalable expresse de la Société.AXA Investment Managers Paris – Tour Majunga – La Défense 9 – 6, place de la Pyramide – 92800 Puteaux. Société de gestion de portefeuille titulaire de l’agrément AMF N° GP 92-08 en date du 7 avril 1992 S.A au capital de 1 384 380 euros immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Nanterre sous le numéro 353 534 506.

POUR NOTERCE DOSSIER OU

POSER UNE QUESTIONAUX AUTEURS

scanner le QR Code

RETOUR AUSOMMAIRE

Page 12: DOSSIERS - axa.fr · Édito:2 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016 Faites vivre votre magazine et partagez vos impressions Un QR Code accompagne chacune des grandes rubriques

:22 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016 :23GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016

1. L’alpha est un coefficient qui mesure l'excédent de performance, positif ou négatif, réalisé par un portefeuille d'actions ou de titres par rapport à ce que son risque pouvait justifier. Une valeur positive de l'alpha indique une rentabilité du fonds ou du portefeuille supérieure à celle de son marché et inversement.

DOSSIER FINANCIERL'innovation aux États-Unis

Générer de la performancegrâce au Big DataIVANA DAVAU : RESPONSABLE DISTRIBUTION BLACKROCK FRANCE

L'un des symboles de l'ère numérique actuelle réside dans l'explosion du volume de données produites et, de plus en plus, exploitées. Comment cette révolution du « Big Data », qui nous arrive des États-Unis, contribue- t-elle à remodeler le paysage de la gestion d'actifs ?

Le Big Data constitue une excellente opportunitéChez BlackRock, ce qui nous importe réellement sur le plan de l'investisse- ment, c'est la façon dont nous pouvons utiliser ces données pour générer de l'alpha1. Le volume croissant d'informations disponibles rend les processus de recherche des gérants d'actifs plus complexes, mais offre à ceux qui possèdent les compétences et les infrastructures nécessaires une formidable opportunité d'obtenir un avantage concurrentiel en termes d'accès à l'information.

Analyse du Big DataL'analyse du Big Data nous aide à mettre en place des indicateurs économiques plus efficaces, qui pour- raient nous donner des indications concernant les perspectives des marchés actions, des secteurs et des économies dans leur ensemble.Naturellement, les gérants fondamen- taux et quantitatifs considèrent depuis longtemps les analystes comme une source d'informations très riche. L’analyse d'un individu peut s'avérer, de façon quasi certaine, plus perti- nente que celle d'un algorithme, mais le cerveau humain fonctionne moins rapidement.

Le Big Data - informations contenues dans les emails, recherches internet et réseaux sociaux notamment - contient des renseignements sur le comportement humain mais ceux-ci sont beaucoup moins structurés que les données numériques que les analystes sont habitués à manipuler. Les outils propres au Big Data, tels que l’extraction de contenu (le « web scraping »), l'intelligence artificielle ou le traitement automatique du langage naturel, ainsi qu'un nouvel état d’esprit, sont nécessaires pour traiter l'explosion du volume d'informations.

Dans un univers qui génère en moyenne 4 000 rapports de courtage par jour composés de 36 000 pages rédigées dans 53 langues, on peut considérer que l'analyse de texte auto- matisée est une nécessité et non un luxe pour les gérants qui souhaitent en extraire un maximum de substance.La méthode traditionnelle permettant d'intégrer le point de vue des analys- tes dans le processus d'investisse- ment consiste pour les gérants à lire seulement quelques rapports sélec- tifs. La technologie actuelle du Big Data consiste à extraire des textes multilingues pour exploiter la totalité des rapports d'analystes et en tirer les informations nouvelles qui pour- raient potentiellement avoir une inci- dence sur le marché.De plus, les informations précieuses et prospectives contenues dans les conférences téléphoniques peuvent désormais être retranscrites en temps réel et déchiffrées par ordinateur. Toutes les informations écrites sus- ceptibles de renfermer des réflexions pertinentes, comme les rapports annuels, les démarches réglemen-taires, les articles de presse, les livres, les tweets et les billets de blogs, constituent autant d'opportu- nités permettant de bénéficier de cette approche.

Performance durable Nous sommes fermement convaincus qu'une culture de la Recherche alimen- tée par les données, reposant sur une base scientifique et au fait des progrès technologiques, pourrait générer dura- blement de la performance.

Mais nous commençons à peine à comprendre l'étendue de ce que peut nous révéler l'association des données et de la vision humaine sur les marchés. S'ils souhaitent générer une perfor- mance durable, les gérants d’actifs doivent se résoudre à obtenir, ana- lyser et comprendre l'univers sans cesse croissant des données. Ceux qui négligeront cet aspect risquent fort de rater le train du Big Data dans un contexte de l'investissement en perpétuelle évolution.

en quelques mots

Présence dans+ de 30 pays

Une large gamme de fonds communs de placement investis sur l’ensemble des marchés financiers

1988fondation de la société

4 890 Mds$d'encours sous gestion

12 700employés

Source : BlackRock, données au 30 juin 2016

Publié par BlackRock Investment Management (UK) Limited (entité autorisée et réglementée par la Financial Conduct Authority). Siège social enregistré au 12 Throgmorton Avenue, London, EC2N 2DL. Société enregistrée en Angleterre sous le numéro 2020394. BlackRock est une marque commerciale de BlackRock Investment Management (UK) Limited. Ce document est destiné aux clients professionnels (dont la définition est donnée dans le Règlement de la FCA) et aucune autre personne ne doit y prêter foi. Publié par BlackRock Investment Management (UK) Limited (entité agréée et réglementée par la Financial Conduct Authority). Siège Social : 12 Throgmorton Avenue, Londres, EC2N 2DL. Tél. : 020 7743 3000. Immatriculé en Angleterre sous le numéro : 2020394. Dans votre intérêt, les appels téléphoniques sont généralement enregistrés. BlackRock est une dénomination commerciale de BlackRock Investment Management (UK) Limited. La performance passée ne préjuge pas de la performance future. La valeur des investissements et le revenu en découlant peuvent baisser comme augmenter et ne sont pas garantis. L’investisseur n’est dès lors pas assuré de récupérer son investissement initial. Les niveaux et les assiettes d’imposition peuvent varier au fil du temps. Toute recherche utilisée dans ce document a été fournie et ne peut être utilisée que par BlackRock à ses propres fins. Les résultats de cette recherche ne reflètent pas nécessairement l’opinion d’une société du groupe BlackRock ou d’une de ses entités et il n’existe aucune garantie quant à leur exactitude. Ce document n’est pas destiné à être invoqué comme une prévision, une recherche ou un conseil en investissement. Il ne constitue pas une recommandation, une offre ou une sollicitation d’acheter ou de vendre des titres ou d’adopter une quelconque stratégie d’investissement dans un pays où une telle offre, sollicitation ou distribution serait illégale ou dans lequel la personne faisant une telle offre ou adressant une telle sollicitation n’y serait pas habilitée, ou bien dans lequel il serait illégal de faire une telle offre ou d’adresser une telle sollicitation à son destinataire. La responsabilité de connaître les lois et règlements en vigueur dans votre pays de résidence vous incombe.© 2016 BlackRock, Inc. Tous droits réservés. BLACKROCK, BLACKROCK SOLUTIONS, iSHARES, CONSTRUIRE AVEC BLACKROCK, SO WHAT DO I DO WITH MY MONEY et le logo i stylisé sont des marques commerciales déposées ou non de BlackRock, Inc. ou de ses filiales aux États-Unis ou ailleurs. Toutes les autres marques commerciales appartiennent à leurs propriétaires respectifs. RSM-5015

2014

Email

Facebook

Google

Youtube

Skype

InstagramTwitter

WordpressWhatsapp

2013

2012 139memails

79kpublications

690krecherches

+25heures

370kminutes

3.4kphotos

98ktweets

347kposts

20mdsmessages

168memails

2.5mpublications

2mrecherches

100heures

1.4kminutesd’appel

3.6kphotos

278ktweets

1.1kposts

31mdsmessages

3.3 millionsde publications

2.7 millionsde recherches

120 heures devidéos téléchargées

1.4 millions deminutes d’appel

67 k de photos téléchargées

342 kde tweets

1.4 kde posts

50 milliardsde messages

204 millionsd’emails envoyés

ce qui se passeen 60 secondesen ligneSource : Internetlivestats, Econsultancy, CNN, Omee Inc,

Center for Learning and Teaching, 2014

RETOUR AUSOMMAIRE

Page 13: DOSSIERS - axa.fr · Édito:2 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016 Faites vivre votre magazine et partagez vos impressions Un QR Code accompagne chacune des grandes rubriques

Un autre reg’ARTISABELLE CHAYIA-BONNIN : DIRECTEUR DE L’INGÉNIERIE PATRIMONIALE D'AXAGESTION PRIVÉE - RESPONSABLE DU DÉVELOPPEMENT DE L’OFFRE ART

GESTION PRIVÉE - DÉVELOPPEMENT DE L’OFFRE ARTHÉLÈNE VALVERDE : CONSEILLER EN GESTION DE FORTUNE D'AXA

Florence et Daniel GuerlainPortrait de deux amoureux du dessin contemporain

:24 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016

Un autre reg’ART | Portrait

:25GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016

| Conseils aux collectionneurs

C’est une histoire de tradition, de famille, de passion... La famille Guerlain a tou- jours collectionné l’Art de son époque. C’est donc naturellement que Daniel et Florence Guerlain ont façonné, depuis plus de 30 ans, une collection qu’ils ne nomment pas eux-mêmes. C’est Yves Lecointre, Directeur du FRAC de Picardie qui donnera un thème à la collection : « La présence et l’absence du corps ».Collectionneurs d’Art (peinture, photo- graphie, sculpture), ils ont tissé un lien particulier avec le dessin, incarnant à la fois la grande tradition classique

et la plus audacieuse modernité. Le dessin est raffiné, jamais ostentatoire. Il est le premier geste de l’artiste. C’est un moyen d’expression qui va toujours à l’essentiel. Un dessin, à l’image de son auteur, ne peut pas être parfait, cela est son charme. C’est une œuvre sur laquelle on ne peut pas revenir, figeant sur le papier la beauté du geste. Florence et Daniel Guerlain souhaitent honorer le statut d’œuvre que le dessin assume aujourd’hui. Engagés dans la création contemporaine, ils lancent en 2006 le Prix du Dessin Contemporain, géré par la Fondation Guerlain créée

plus tôt, en 1996. Un jury, composé de 9 collectionneurs internationaux, distingue chaque année, lors du Salon du Dessin, un lauréat parmi une sélec- tion de 3 artistes. Les sélectionnés sont français ou internationaux mais entretiennent tous un lien culturel par- ticulier avec la France. Le lauréat pour 2016 est Cameron Jamie, artiste amé- ricain qui vit et travaille à Paris.En 2012, afin de conserver l’unicité de leur collection et lui donner une plus grande visibilité, le couple réalise une donation de 1 200 dessins au Musée National d’Art du Centre Georges Pompidou. Cette institution représente pour eux l’ouverture d’esprit et la diversité, à l’image du dessin, qui en raison de la multiplicité des supports offrent à l’artiste un large champ de créativité. La collection qui réunit des œuvres de plus de 200 artistes d’une trentaine de nationalités, voyage et témoigne à l’étranger de la passion de ces deux amoureux du dessin. Elle sera exposée à Reykjavik en 2017 après avoir été présentée au Musée d’Art Moderne Kunsten à Aalborg au Danemark en 2016. Pour Florence et Daniel Guerlain, une collection se construit à partir de ren- contres, de sensations face aux œuvres et de coups de cœur. Collectionner c’est être curieux et ouvert, se laisser aller, regarder sans a priori et écouter ses sentiments.

Bien gérer sa collection grâce à Collectrium

de 7 millions de ventes aux enchères. Le client peut obtenir ainsi une esti- mation de ses œuvres.Enfin, Collectrium Hub Service réfé- rence les professionnels de confiance. En un seul clic, vous pouvez vous connecter aux personnes les plus compétentes du marché pour répon- dre à vos besoins.

Quels sont les challenges auxquels vous devez faire face ?B.P. - Le rythme de l’innovation reste très élevé dans le secteur digital. Nous devons donc continuellement amélio- rer nos services à raison de 2 mises à jour par mois, notamment grâce aux remarques de nos clients. C’est aussi un défi de développer un outil numé- rique aussi performant tout en restant simple d’utilisation et élégant.

Quelles sont vos ambitions ?B.P. - Nous souhaitons encore complé- ter Collectrium afin qu’il réponde à tous les besoins des collectionneurs.Par exemple, nous avons développé des modules de formation pour initier nos utilisateurs à la prévention, la restauration. Nous allons également créer une bibliothèque numérique pour mettre en contact collectionneurs privés et musées afin de faciliter la recherche et les prêts d’œuvres pour expositions.

Collectrium est une plateforme de gestion des collections d’objets d’art et précieux à destination des collectionneurs et des professionnels. Elle permet de référencer les œuvres sur une interface digitale. Innovante, elle mise sur la simplicité et l’inventaire, une bonne pratique promue par les assureurs. Boris Pevzner, fondateur de Collectrium, nous a accordé une interview.

Quel est votre parcours ? Boris Pevzner - Je suis un « entrepre- neur en série » : Collectrium est la 4ème société que je crée. Expert dans le domaine de la confidentialité des données personnelles, chacune des entreprises que j’ai fondées était en lien avec la sécurité informatique. Dès 2001, Centrata - ma première société - était pionnière des solutions sécurisées pour les informations stockées sur le cloud.

Pourquoi avoir créé Collectrium ?B.P. - Passionné d’Art, j’ai perçu très vite que le monde de l’Art commençait à adopter les nouvelles technologies. J’ai donc pensé à une plateforme mobile destinée à tous les collection- neurs, ainsi qu’aux professionnels. Cet outil permet de gérer les inven- taires en toute sécurité. Ainsi, toutes vos informations (les factures, les attes- tations d’authenticité, les descriptifs des œuvres) sont disponibles à tout moment, où que vous soyez.

Quelle est la différence avec les autres plateformes existantes ?B.P. - Notre préoccupation majeure est la sécurité de l’information et de la vie privée de nos clients. C’était notre priorité lors de la conception de nos systèmes de sécurité qui sont testés chaque année par des cabinets d’audit technologique. De plus, l’interface offre aux clients un ensemble très complet de services. Collectrium Vault permet l’inventaire sécurisé des œuvres tandis que Collectrium Data est une base de données compilant les résultats de plus

RETOUR AUSOMMAIRE

Page 14: DOSSIERS - axa.fr · Édito:2 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016 Faites vivre votre magazine et partagez vos impressions Un QR Code accompagne chacune des grandes rubriques

:26 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016

Un autre reg’ART | Conseils aux collectionneurs

:27GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016

Photographies et œuvres sur papier (dessin)Il est préférable de toujours orienter l’œuvre de manière à ce qu’elle ne soit pas exposée directement aux rayons du soleil. Lorsque vous manipulez vos photographies, assurez-vous que vos mains soient propres ou munies de gants afin d’éviter d’y déposer des résidus gras qui pourraient détériorer votre œuvre.

Mobilier Éviter de poser des meubles anciens sur un plancher chauffant. Une fois par an, il est conseillé d’appliquer une cou- che de cire en pâte de qualité afin de nourrir et polir votre mobilier. Pour l’en- tretien, un chiffon doux et sec suffit.

Témoignagede Florence et Daniel Guerlain« Ce n’est pas parce que le dessin est peu cher qu’il n’en est pas moins précieux. La diversité des moyens gra- phiques utilisés dans le dessin fait de chaque œuvre une pièce particulière, qui requiert une conservation spéci- fique. Le crayon, le fusain sont fragiles, même la pointe Bic peut réserver des surprises. Le pigment assurément ne doit jamais être exposé à la lumière et doit même être caché de la lumière. Une surexposition peut entrainer une disparition du trait sur le papier. Nous avions exposé un dessin fait avec des pigments de fleurs près d’une fenêtre et, sans s’en rendre compte, le dessin s’est dégradé lentement au fur et à mesure des années. Lorsque nous l’avons montré à un spécialiste, il était trop tard ».

Protéger et préserver sa collection

Bijoux Vos bijoux doivent être rangés dans un coffre-fort après avoir été portés. Il est important de les estimer réguliè-rement car la valeur de marché au détail des métaux précieux et pierres précieuses peut fluctuer.

Œuvres sur toile et bois Pour éclairer vos peintures, il est préférable d’utiliser uniquement des dispositifs qui n’émettent pas de chaleur. Éviter le stockage en cave, garage ou grenier, la température et l’humidité n’y sont pas optimales. La poussière qui recouvre vos tableaux doit être retirée à l’aide d’une brosse fine et très souple. Le recours à un professionnel est vivement conseillé.

L’Art est fragile, il faut donc être vigilant sur ses conditions de conservation. Saviez-vous que l’eau est une des causes les plus fréquentes de détérioration des œuvres d’art ? Viennent ensuite les dommages accidentels, puis le vol et l’incendie, plus rares, mais dont les effets peuvent être désastreux. Quelques mesures de précautions élémentaires confiées par AXA ART…

« La prévention des sinistres passe par une visite de risques, proposée par AXA ART. C’est là qu’intervient la double compétence en art et en assu- rance. En effet tout est centré sur l’objet d’art, sa nature, sa sensibilité. L’approche ne sera pas la même, selon qu’il s’agisse d’une collection de peintures anciennes, d'une instal- lation d’art contemporain, ou encore des pièces d’art premier ou d’archéo- logie. Notre expérience, la connais- sance des objets et la multiplicité des situations que nous avons rencontrées nous permettent d’apporter les conseils les plus adaptés.

L’expert AXA ART juge avec l’œil du connaisseur et instaure un véritable dialogue, une relation de confiance avec les clients, amenant par là un service d’accompagnement ».

PHILIPPE BOUCHET : DÉLÉGUÉ ARTISTIQUE ET SOUSCRIPTEUR SENIOR CHEZ AXA ART

En assurant ma collection, je vais me faire connaître auprès de l’administration fiscale...FAUX L’obligation pour les assureurs opérant en France d’alimenter un fichier nomi- natif recensant les assurés protégeant plus de 15 000 € de valeur totale a été supprimée en 2004.

Assurer ma collection coûte cher...FAUXPar exemple chez AXA ART, pour assurer votre collection il ne vous en coûtera que 500 € par an jusqu’à 200 000 € d’objets d’art, et 1 000 € par an en Tous Risques et sans franchise jusqu’à 500 000 €, avec le contrat ArtOne.

Assurer ma collection est compliqué...FAUXIl existe des solutions simples avec des primes forfaitaires, à l’image d’ArtOne. Lors de la visite de risques, tous les points sont envisagés et les professionnels répondent concrètement à vos interrogations. En cas de sinistre, une assurance haut de gamme prendra tout en charge et vous n’aurez à vous soucier d’aucun détail.

L’assurance des collectionsQuelques idées reçues autour de l’assurance des œuvres d’art.

RETOUR AUSOMMAIRE

Page 15: DOSSIERS - axa.fr · Édito:2 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016 Faites vivre votre magazine et partagez vos impressions Un QR Code accompagne chacune des grandes rubriques

tailorMade

:28 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016

Rendez-vous d’artChaque semaine, le Barter Paris Art Club qui organise pour ses membres des visites et des soirées dans tous les lieux qui font le monde de l’Art, nous livre sa sélection des événe- ments à ne pas manquer.Barter vous propose 4 visites.

une expositionCentre Georges PompidouRené Magritte La trahison des imagesdu 21 sept. 2016 au 23 janv. 2017

un muséeMusée Jacquemart-AndréExposition Rembrandt Intimedu 16 sept. 2016 au 23 janv. 2017

un salonSalon du Dessin 2017 Palais Brongniart, Parisdu 22 au 27 mars 2017

une galerieGalerie PerrotinTakashi Murakamidu 10 sept. au 23 déc. 2016

POUR NOTER CES ARTICLES OU

POSER UNE QUESTIONAUX AUTEURS

scanner le QR Code

Gérer une collection c’est un subtil mélange de passion et de raison, de raison et de passion. Passion parce qu’un véritable collec-tionneur veut d’abord satisfaire son œil avant de contenter le regard des autres. Une véritable collection se remarque immédiatement car elle sort des sen- tiers battus, loin d’être un assemblage

L’œil d’Edouard Boccon-GibodDirecteur Général de Christie’s France

de trophées. Et cette originalité ne peut être que le fruit d’une ambition passionnée. Raison car un véritable collectionneur doit savoir s’arrêter avant de commettre le geste de trop, c’est-à-dire acheter en pensant aux spéculations plutôt qu’au goût, plus-value potentielle plus que patrimoine.Le véritable collectionneur se remarque car proportionnellement, la qualité de son jugement artistique est toujours supérieure à la taille de son portefeuille. Alors comment concilier passion et raison, le feu et l’eau ? Bien sûr, il n’y a aucune recette miracle mais juste quel- ques conseils habituellement répétés. Parmi ceux-ci, j’en choisirais deux : > Élargir ses centres d’intérêts et donc le champ de sa collection en travail- lant les correspondances entre artistes en remontant ou en descendant le temps par exemple. Le jeu de piste des filiations ou des paternités est aussi bien une stimulation intellec- tuelle rarement prise en défaut qu’une

diversification des risques toujours bienvenue : si la cote des artistes ne peut pas monter en permanence, à l’inverse le risque d’un déclassement généralisé est minime. > Écouter les conseils des profession- nels du marché de l’Art. Artnet et/ou Artprice c’est bien, mais un chiffre est rarement autre chose que la photographie du brouillard. Rien ne remplace une mise en perspective, une analyse dynamique du marché ou simplement une confrontation esthé- tique. Écouter n’est en revanche pas obéir mais c’est sans doute le préalable à la compréhension de ses propres envies.

Enfin, pour conclure, il faut toujours garder en tête qu’une gestion de collection sera d’autant plus réussie qu’un principe de plaisir l’emportera sur un principe de contrainte.Le collectionneur se reflète toujours dans sa collection !

Un autre reg’ART | Conseils aux collectionneurs

:29GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016

« tailorMade » est une solution haut de gamme car la flexibilité qu'elle propose permet de s’adapter à chaque style de vie, à travers des garanties nouvelles et des plafonds élevés d’indemni- sation.« tailorMade » permet une protection globale puisqu’avec un contrat unique les clients peuvent assurer à la fois leur résidence principale, leur(s) rési- dence(s) secondaire(s) non seulement en France mais aussi dans l’Union Européenne, et ce en parfait accord avec l’environnement réglementaire local. Le contenu général et les œuvres d’art sont par ailleurs couverts dans le monde entier. AXA ART continue bien sûr d’accompa- gner ses clients à travers des conseils

AXA ART innove avec sa nouvelle Tous Risques Habitation « tailorMade » pour accompagner l’art de vivre de la clien- tèle haut de gamme.Afin de répondre au mieux aux besoins de la clientèle haut de gamme, toujours en recherche de plus de garanties et de souplesse, AXA ART lance une nouvelle solution d'assurance habitation en Tous Risques baptisée « tailorMade », c’est-à-dire « sur mesure ».« tailorMade » est une offre destinée exclusivement aux particuliers et s’adapte aux situations personnelles les plus variées pour couvrir les besoins en assurance habitation y compris protection juridique, cyber risques, et assistance des clients mais aussi de leur famille.

et de la prévention, et se positionne en véritable partenaire de long terme. Sa gestion de sinistre internalisée, garante d’une parfaite indemnisation, est reconnue pour son sérieux et sa fiabilité. Le client haut de gamme est ainsi vraiment au cœur des préoccu-pations d’AXA ART.Ce produit innovant sera d’abord lancé en France, en Allemagne, en Belgique et au Royaume-Uni, puis en Espagne, en Italie, aux Pays-Bas et en Suisse début 2017.

RETOUR AUSOMMAIRE

Page 16: DOSSIERS - axa.fr · Édito:2 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016 Faites vivre votre magazine et partagez vos impressions Un QR Code accompagne chacune des grandes rubriques

:30 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016 :31GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016

InitiativesLe Fonds AXA pour la Recherche

La connaissance partagée et approfondie des risques auxquels nous sommes confrontés est à la base de la mission de protection du Groupe AXA. En 2007, il a créé le Fonds AXA pour la Recherche, comptant 500 chercheurs et doté de 200 M€ jusqu’à 2018, une initiative de mécénat scientifique globale et unique.

NOELANI MENEI : AXA RESEARCH FUND, AXA GROUP

Soutenir la recherche aujourd'hui,pour mieux nous protéger demain

LES MISSIONS DU FONDS AXA POUR LA RECHERCHE

ATTIRER, SÉLECTIONNER ET SOUTENIR DES PROJETS DE RECHERCHE FONDAMENTALE

D'EXCELLENCE SUR LES RISQUES

ENCOURAGER LES CHERCHEURS SOUTENUSÀ NOURRIR LE DÉBAT PUBLIC, POUR CONTRIBUER

À MIEUX GÉRER OU PRÉVENIR CES RISQUES

Environnementaux(CHANGEMENTS CLIMATIQUES,

ALÉAS NATURELS,

URBANISATION ET RÉSILIENCE,

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE...)

À travers une politique d'animation et d'engagement

de la communauté de boursiers envers un large public et

dans les médias.

En favorisant les échanges et la diffusion des connaissances scientifiques au sein de la société civile, afin d'éclairer le processus de prise de décisions sur les problématiques liées aux risques.

Pesant sur la vie humaine(LONGÉVITÉ, PANDÉMIES,

INFORMATIONS MÉDICALES,

SYSTÈMES DE SANTÉ...)

Socio-économiques(RISQUES MACRO-ÉCONOMIQUES

ET FINANCIERS, CONFIDENTIALITÉ DES

DONNÉES ET SÉCURITÉ INFORMATIQUE,

COMPORTEMENTS À RISQUES,

RISQUES SOCIO-POLITIQUES...)

S'il existe une industrie au monde qui a pour principale préoccupation d'inscrire sa vision, sa stratégie, ses priorités dans le long terme, c'est bien l'assurance et la gestion d'actifs. La nature même de notre métier, qui consiste à protéger nos clients, leurs proches, leurs biens, contre des risques potentiels mais incertains, exige que nous consacrions du temps et des moyens à développer la connaissance et à renforcer la compréhension et la prévention de ces risques. Et qui est plus en mesure d’accélérer cette connaissance que la communauté scientifique ?En pariant ainsi sur la force motrice du progrès scientifique et sur la cons- truction d'approches de long terme fondées sur une bonne compréhension du monde et une gestion intelligente du risque, nous espérons finalement contribuer à construire, ensemble, un avenir meilleur.Le Fonds AXA pour la Recherche sou- tient donc l’innovation académique via des partenariats de recherche d’excel- lence dans le monde entier. Il fournit aux chercheurs les moyens et la liberté de mener à bien leurs travaux, leur per- mettant ainsi d’explorer de nouvelles pistes. Les bourses sont accordées

« En lançant cette initiative, notre Groupe a exprimé au plus haut niveau l'objectif noble de l'assurance ».

Thomas Buberl - Directeur Général d'AXA

« C’est un engagement qu’AXA veut poursuivre et approfondir, non seulement parce que cela s’inscrit parfaitement dans la mission sociétale qu’AXA s’est donnée, mais également pour nous aider à nous adapter aux nouveaux besoins et attentes de nos clients ».

Thomas Buberl - Directeur Général d'AXA

sur des critères purement académi- ques, au terme d’un processus de sélection strict et transparent, via des appels à candidatures ou des comités de sélection ; ce processus est garanti par un Conseil Scientifique composé majoritairement de chercheurs de renom, et présidé par le Professeur Tom Kirkwood (Université de Newcastle, Royaume-Uni).Au-delà du soutien financier, le Fonds AXA pour la Recherche accompagne les chercheurs dans leurs efforts de vulga- risation et mobilise le réseau profes-sionnel et de communication d’AXA pour aider les scientifiques à aller plus loin dans le partage de leurs connais- sances avec une audience plus large.

CINQ MODES DE FINANCEMENT SONT UTILISÉS POUR SOUTENIR LES CHERCHEURS D'EXCELLENCE DE LA FAÇON LA PLUS PERTINENTE

DES CHIFFRES QUI DÉMONTRENT LE SUCCÈS DU FONDS AXA POUR LA RECHERCHE DEPUIS 2007

PROMOTION DU DIALOGUE ENTRE LE MONDE ACADÉMIQUE ET LA SOCIÉTÉ

SOUTIEN À L'INNOVATION ACADÉMIQUE

Chaires.........

JUSQU'À 3 M€

Soutiens ad-hocpour des actions de dissémination

par les boursiers du Fonds AXA pour la Recherche

.........

JUSQU'À 40 K€

Prix AXA.........

JUSQU'À 250 K€

Bourses post-doctorales.........

JUSQU'À 130 K€

Partenariatsde recherche

.........

JUSQU'À 225 K€

492PROJETS SOUTENUS

4 185CANDIDATURES REÇUES

200 M€ENGAGÉS D'ICI 2018

149 M€ENGAGÉS

.........

38%RISQUES PESANT SUR LA VIE HUMAINE

.........

35%RISQUES SOCIO-ÉCONOMIQUES

.........

27%RISQUES ENVIRONNEMENTAUX

51NATIONALITÉS DE

CHERCHEURS PRÉSENTS

DANS 33 PAYS

UNE COMMUNAUTÉ DE RECHERCHE DYNAMIQUE ET ENGAGÉE

2 000+RELECTEURS ACADÉMIQUES

DE 38 PAYS

LES BOURSIERS SOUTENUS PAR LE FONDS S'IMPLIQUENT ACTIVEMENT DANS LE PARTAGE

DE LEURS CONNAISSANCES LORS DE CONFÉRENCES, ATELIERS D'EXPERTS ET DANS LES MÉDIAS

CRÉÉ EN

2007

Au 31 décembre 2015

RETOUR AUSOMMAIRE

Page 17: DOSSIERS - axa.fr · Édito:2 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016 Faites vivre votre magazine et partagez vos impressions Un QR Code accompagne chacune des grandes rubriques

imposées à l’exécutif pour exercer son autorité politique. Cependant, ils ont aussi leurs spécificités propres, déter- minant selon le Professeur Chwieroth des différences dans leur fragilité aux crises financières.Afin de comprendre quels pays sont les plus à risques et comment ils réagiraient en cas de crise financière, le Professeur étudiera les quatre types de régimes autoritaires actuels en prenant pour exemple la Russie (régime autoritaire dirigé par un seul individu), le Koweït (monarchie dirigée par une famille royale), la Chine (régime dirigé par un parti unique) et le Chili (ancien régime militaire). En situation de crise financière, les dirigeants politiques peuvent avoir des réactions très diffé- rentes selon la nécessité, ou au contraire, l’absence de nécessité, de consulter un large groupe d’acteurs - la consultation pouvant constituer un obstacle à une réaction rapide et efficace.En dernier lieu, le Professeur Chwieroth proposera une approche historique de cas concrets, de la fin du 19ème siècle à nos jours. Ses travaux contribueront à mieux comprendre la fréquence et la sévérité des crises financières, et les processus à long terme qui en décou-

Environ deux-tiers des pays du monde sont des régimes non démocratiques, dont certains pèsent dans des décisions internationales par leur participation au G20. Cependant, concernant l’impact des crises financières, les recherches actuelles portent principalement sur les pays démocratiques, entraînant un déficit de connaissances dans un monde où pays développés et émergents sont liés financièrement, que ce soit par la mondialisation, les investissements ou encore les flux migratoires.Vivement préoccupé par la fragilité financière de nombreux pays non dé- mocratiques, le Professeur Chwieroth dirigera un projet innovant : l’étude comparative des réactions et réponses de différents types de régimes non démocratiques en situation de crise financière.Il entend déterminer si certains types de régimes non démocratiques sont davantage exposés à la vulnérabilité financière et si cette vulnérabilité tend à renforcer les régimes autoritaires existants ou à accélérer la transi- tion vers un régime démocratique.Les régimes non démocratiques pos- sèdent des caractéristiques commu- nes, telles que l’absence d’élections libres et équitables ou les contraintes

PROFESSEUR JEFFREY CHWIEROTH : LONDON SCHOOL OF ECONOMICS

INITIATIVES | Le Fonds AXA pour la Recherche

difficiles à prédire (tel coût de transac- tion sera-t-il considéré comme raisonna- ble ou prohibitif ? L’investisseur sera-t-il seulement au courant de l’opportunité ?), autant de « frictions » qui entourent les produits financiers, encore peu modé- lisées et pourtant essentielles à capturer pour rendre compte des acti- vités du marché dans son ensemble. Il existe aussi des risques dus au fait qu'une population hétérogène d'inves- tisseurs réagit à des signaux différents. Certains peuvent mal interpréter un signal du marché et par exemple réagir de manière excessive à un signal positif et s'engouffrer dans une action irrationnelle, avec pour effet d'aug- menter les cours pour tous les investisseurs. D'autres peuvent tout simplement réagir à des signaux tout à fait différents. Une telle diversité dans les réactions du marché n’est pas sans conséquences, comme par exemple un changement dans les investissements des entreprises. Le Professeur Dumas s'attache à mesurer l'impact de ces facteurs sur la crois- sance économique. La plus grande question consistera à savoir comment les régulateurs peuvent réduire les effets négatifs de cette spéculation sans avoir des répercussions sur l'en- semble de l'économie. Pour permettre à un gouvernement de tenter de réguler et limiter les risques de volatilité des marchés, il est d'abord nécessaire d'en comprendre les causes. Comme le souligne le Professeur Dumas, certaines questions essentielles n'étaient pas posées en 2007, à la veille de la crise économique : qui sont les agents avec qui sont conclues les transactions ? Pourquoi adoptent-ils tel comportement et agissent-ils de manière rationnelle ?

Le philosophe Jean-Paul Sartre a dit : « l'enfer, c'est les autres ». Et s’il en était de même pour les risques finan- ciers ? Pour le Professeur Bernard Dumas, ce facteur est souvent négligé : « Je suis convaincu que le cours de la bourse fluctue plus que ne peuvent le justifier les seuls aléas de l'économie » dit-il. « Il existe un risque généré par l'intervention des autres personnes sur le marché ». Par leurs décisions parfois irrationnelles, les personnes génèrent des risques pour les autres investisseurs. En s’appuyant sur des méthodes empiriques, le Professeur Dumas s'attachera à décrire ces caractéristiques du marché qui sont autant d'« imperfections » créant de l’incertitude pour les investisseurs. Associés aux modèles innovants, que développe le Professeur Dumas, capa- bles de représenter le comportement dynamique des agents individuels, ces travaux pourraient amener un équilibre souhaitable sur les marchés financiers. Les décisions des investisseurs sont tributaires de nombreux paramètres

PROFESSEUR BERNARD DUMAS : UNIVERSITÀ DEGLI STUDI DI TORINO

:32 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016 :33GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016

Quand la crise financière touche les sociétés non démocratiquesPrix AXA « Risques systémiques dans les sociétés non démocratiques : quels sont les déterminants des conséquences politiques à long terme ? »

Le Fonds AXA pour la Recherche soutient près de 500 projets de recherche dont des programmes de Chaire dans des universités de renom qui se voient offrir les moyens d’attirer des professeurs internationaux de premier plan – notamment grâce à des dotations en capital. Les Prix AXA quant à eux récompensent des chercheurs en milieu de carrière faisant preuve d’un potentiel d’innovation extrêmement élevé dans leurs domaines afin d’accélérer ainsi le rythme de leurs recherches.Sur l’ensemble des projets de recherche, nous avons mis en lumière deux d’entre eux : le Prix du Professeur Chwieroth et la Chaire du Professeur Dumas ont été sélectionnés en 2015 ; ils permettront d’améliorer la connaissance des risques financiers.

lent dans les pays non démocratiques. Le Professeur Chwieroth pourra ainsi aider les décideurs à réagir à de futu- res crises transnationales.

Les travaux du Professeur Chwieroth dans le cadre du Prix AXA prendront fin en octobre 2019. Le Fonds AXA pour la Recherche recevra chaque année un rapport faisant état de l’avancée des recherches et des potentiels résultats afin notamment d’informer les parties prenantes du projet et les experts AXA travaillant sur les mêmes sujets.

POUR NOTERCES ARTICLES OU

POSER UNE QUESTIONAUX AUTEURS

scanner le QR Code

Comprendre le comportement dynamique et irrationnel des investisseurs pour mieux faire face aux risques financiersChaire AXA sur les risques socio-économiques des marchés financiers

À travers une prise en compte exhaus- tive de la diversité au sein même de la population concernée, son approche innovante du problème contribuera à la mise au point de modèles plus vastes et dynamiques de l'équilibre des marchés financiers. Cette contribution aux outils économiques pourrait non seulement avoir des implications pour les régulateurs, mais également mener à des applications dans de nombreux domaines associés aux marchés boursiers, comme les défauts de paie- ment, les taux de crédit, les retraites, l'immobilier ou le marché du travail. Le Professeur Dumas pense que, dans un avenir proche, nous pourrions consacrer autant de ressources infor- matiques à la modélisation des marchés financiers que nous en consa- crons aujourd'hui aux sciences du climat. Ce projet contribuera à ce que le Professeur Dumas et ses homolo- gues puissent atteindre cet objectif, en alliant connaissances et outils inno- vants mis à la disposition de tous.

Les travaux de recherche de la Chaire AXA prendront fin en novembre 2025. Le Fonds AXA pour la Recherche recevra chaque année un rapport faisant état de l’avancée des recherches et des potentiels résultats afin notamment d’informer les parties prenantes du projet et les experts AXA travaillant sur les mêmes sujets.

RETOUR AUSOMMAIRE

Page 18: DOSSIERS - axa.fr · Édito:2 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016 Faites vivre votre magazine et partagez vos impressions Un QR Code accompagne chacune des grandes rubriques

:34 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016 :35GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016

POUR NOTERCET ARTICLE OU

POSER UNE QUESTIONÀ L’AUTEUR

scanner le QR Code

L’actualité macro-économique est particulièrement riche entre Brexit, taux bas, élections américaines… Quelle est votre vision pour la fin de l’année ?Laurence Boone - Les sujets sont nombreux, effectivement. Si l’on devait résumer la situation en peu de mots, en dépit du Brexit, les perspectives de l’économie mondiale sont à peu de choses près inchangées. Exception faite naturellement du Royaume-Uni et dans une moindre mesure de l’Europe. Selon nous, la croissance mondiale en 2016 devrait rester modérée, aux alentours de 2,7%. Le risque politique est bien entendu plus fort qu’aupa- ravant, ce qui ajoute un peu plus d’incertitude sur ce qu’il pourrait se passer d’ici à la fin de l’année. En conséquence, les politiques monétai- res mondiales devraient rester accom- modantes et prudentes. Néanmoins, elles ne peuvent pas tout ; il sera beau- coup attendu des nouveaux gouverne-ments qui vont être élus entre maintenant et la fin de 2017, particu-lièrement sur le projet européen.

Où en est la croissance mondiale ?L.B. - Les principales économies mon- diales continuent de progresser, en dépit d’un ralentissement du commer- ce mondial, à l’image des États-Unis dont l’économie est principalement tirée par les ménages avec un marché du travail vigoureux. Les marchés émergents continuent également de croître et devraient voir les taux de croissance augmenter, avec la sortie de récession du Brésil et de la Russie. La croissance européenne reste soutenue par la consommation et les dépenses publiques. Pour qu'elle devienne plus vigoureuse, les gouver-nements de la zone euro devront

progresser sur le projet européen : consolider ses faiblesses et redonner une vision de son futur qui donne confiance aux investisseurs.Si les actions des banques centrales ont permis de limiter les conséquen- ces de la grande crise financière et surtout les craintes de déflation, elles ne peuvent pas tout. Nous allons assis- ter à un tournant sur les 6 prochains mois, avec notamment une probable remontée des taux par la FED dès la fin de l’année et peut-être encore l’an prochain, à un rythme qui dépendra des actions du nouveau gouverne- ment et de la stabilité des marchés internationaux.

Que dire des élections américaines ? L.B. - L’élection présidentielle amé- ricaine et celle du Congrès des États-Unis auront lieu le 8 novembre 2016. Comme vous le savez, Donald Trump, le candidat du parti républicain, affrontera Hillary Clinton qui représen- tera le parti démocrate. Au moment où nous parlons, les candidats sont au coude à coude.Les projets économiques des deux candidats divergent largement. Hillary Clinton propose une politique assez classique, combinaison de hausses des dépenses (essentiellement dans l’éducation, la santé, les infrastruc-tures, la recherche et la hausse du salaire minimum) financées par une hausse équivalente des impôts, prin- cipalement par l’augmentation de l’imposition des plus hauts revenus. Donald Trump défend lui un program- me plus agressif, à l’image de sa campagne, fait de simplification et d’allégement de la fiscalité, de la possible mise en œuvre de restric- tions fiscales des échanges, et enfin d’un arrêt des politiques migratoires.

Les deux programmes ne sont pas précis mais suggèrent tous les deux un stimulus fiscal pour élever la crois- sance de court terme. Deux inconnues : le financement de ces programmes, l’impact sur les taux et conséquem- ment les conclusions que pourra en tirer la FED.Quel que soit le Président élu, le travail législatif pourrait être compliqué par le renouvellement du Congrès (Chambre des Représentants et Sénat). Selon toute probabilité, la Chambre des Représentants devrait rester majoritai- rement républicaine. A l’inverse, le renouvellement du tiers du Sénat pourrait conduire à une majorité démo- crate. Si le Congrès restait mixte, cela limiterait la marge de manœuvre du futur Président en matière fiscale.

Pour finir, voyez-vous d’autres risques à surveiller d’ici à la fin de l’année ?L.B. - Le principal, hors les élections dont nous venons de parler, sera celui du référendum italien. Il est à craindre qu’un « non » entraîne une période d’incertitude politique, synonyme de volatilité notamment pour les banques italiennes (certaines devraient lever du capital après le référendum). Un « oui » créerait un soulagement certai- nement perceptible sur les marchés, avec la promesse de poursuite des réformes en Italie.

Propos recueillis le 10/10/2016

Laurence BooneChef Économiste, AXA GroupDirectrice de la Recherche, AXA Investment Managers

PROPOS RECUEILLIS PAR DIDIER LOMBARD : GESTION PRIVÉE D’AXA

Rencontre avec...

Laurence Boone a rejoint le Groupe AXA en mars 2016. Sa mission est d’éclairer le groupe et ses entités sur les scénarios économiques et financiers les plus probables à court, moyen et long termes, ainsi que sur les risques qui pourraient affecter le bilan du groupe et sa stratégie.De 2014 à 2016, elle a été conseillère spéciale auprès du Président de la République Française pour les affaires économiques et financières multilaté- rales et européennes, en charge des négociations avec le G20 et des rela- tions avec les institutions de l’Union Européenne, de ses États membres et du FMI.Précédemment, elle occupait la fonc- tion de « Managing Director » et Chef Économiste Europe chez BofA Merrill Lynch Global Research, après avoir été Chef Économiste France de Barclays Capital. Laurence Boone est titulaire d’un Doctorat d’Économétrie Appliquée de la London Business School, d’un D.E.A. d’Analyse Quantitative et de Modélisation, d’un Master d’Économie de Paris X Nanterre, et d’un Master d’Économétrie de Reading University au Royaume-Uni.

RETOUR AUSOMMAIRE

Page 19: DOSSIERS - axa.fr · Édito:2 GESTION PRIVÉE MAGAZINE N°12 - NOVEMBRE 2016 Faites vivre votre magazine et partagez vos impressions Un QR Code accompagne chacune des grandes rubriques

Dans le contexte économique actuel,il serait sans doute judicieux de confierla barre à des professionnels...

Une gestion de vos unités de compte*pilotée par des experts financiers

Contactez votre interlocuteur AXA habituelpour connaître toutes les opportunitésoffertes par la Gestion Sous Mandat

* Selon contrats d’assurance vie éligibles et montant minimum de souscription.

Ce document ne constitue ni un élément contractuel, ni un conseil en inves-tissement. Du fait de leur simplification, les informations contenues dans ce document sont partielles. Elles peuvent être subjectives et sont susceptibles d’être modifiées sans préavis. La responsabilité d’AXA France ne saurait être engagée par une prise de décision sur la base de ces informations, ni en cas d’erreur.

Optez pour la GestionSous Mandat

RETOUR AUSOMMAIRE