Dossier$documentaire Questions de travail - recitus.qc.ca · septembre 14, 2012 « L’ouvrier et...
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septembre 14, 2012
T-‐2 : Le clergé et le suffrage fémininT-‐1 : Le mariage
I -1 : représentationpolitique des femmes
I -2
: Bik
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T-‐3 : Le salaire
I - 4
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I - 5 : vote dans les provinces
I - 6 : Femme au foyerI -
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I - 8 : Pauline et Françoise
I - 1 : titre
T-‐1 :titre
T-‐4 : La contraception T-‐5 : Allocations familiales
Dossier documentaire
T-‐6: Féminisme T-‐8 : CPE T-‐9 : Équité salariale T-‐10 : Le salaire des femmes T-‐11 : Le droit de vote
T-‐12 : Charte des droits T-‐13 : Des femmes à l'université
M-1: titre
M-2: Vidéo Femme et société
M-1: Ligne du tempsDroits des femmes
I - 9 : L'éducation
Questions de travail
I - 10 : Fécondité
1- Choisir une des questions suggérées ou en proposer une autre2- Distribuer le dossier documentaire en version papier aux élèves3- Utiliser le navigateur de documents pour identifier les documents pertinents selon les recommandation des élèves4- Glisser - déposer les pastilles des documents pertinents dans la page "Questions"5- Analyser les documents et vérifier en quoi ils contribuent à répondre à la question
Con
sign
es
Question 1 << Nommer des résultats des revendications et luttes des femmes pour plus de droit?Question 2 << Quel est le rôle traditionnel des femmes à l'époque?Question 3 << Quel sont les obstacles rencontrés par les femmes dans leur lutte pour
l'obtention du droit de vote?
septembre 14, 2012
T - 1 : Le mariage
« Le mariage enlève la femme à la douce tutelle des parents, mais c’est pour la mettre sous la protection et dans la dépendance de son mari. On lui abandonne naturellement toute l’autorité pour les choses domestiques, mais c’est tout. En échange des joies réservées, elle rencontre dans le mariage des devoirs nouveaux, des obligations rigoureuses, mais non une indépendance impossible. La femme n’est pas faite pour commander, mais pour obéir à l’époux qu’elle a librement choisi : telle est la loi du mariage. »
Docteur Georges Surbled, La vie à deux, 1918.
T - 2 : Le clergé et le suffrage féminin
« Nous ne sommes pas favorables au suffrage politique féminin : 1) parce qu’il va à l’encontre de l’unité et de la hiérarchie familiale; 2) parce que son exercice oppose la femme à toutes les passions et à toutes les aventures de l’électoralisme; 3) parce que, en fait, il nous apparaît que la très grande majorité des femmes de la province ne le désire pas; 4) parce que les réformes sociales, économiques, hygiéniques, etc., que l’on avance pour préconiser le droit de suffrage chez les femmes, peuvent être aussi obtenues grâce à l’influence des organisations féminines en marge de la politique ».
Cardinal Villeneuve, 7 mars 1940 (À la recherche de mes racines, p. 597)
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« L’ouvrier et l’ouvrière du début du [20e] siècle ne connaissent aucune sécurité d’emploi. Le travail est irrégulier et le chômage fréquent. [...] Le salaire est généralement fort bas, sauf pour les ouvriers très qualifiés qui sont en mesure d’obtenir plus. Les femmes et les adolescents reçoivent des salaires dérisoires1, bien inférieurs à ceux des hommes. »
1. Dérisoires : très faibles, ridicules.Louise CHARPENTIER et autres, Nouvelle histoire du Québec et du Canada, Montréal, CEC, 1985, p. 286.
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T - 3 : Le salaire des femmes et des enfants
T -‐ 4 : Contraception et avortement
Elles (les femmes) ont également milité pour la légalisation de l’avortement et
ont commencé à utiliser la pilule anticonceptionnelle. La commercialisation
de la pilule contraceptive joue un rôle déterminant dans l’émancipation sexuelle et sociale.
Source : les femmes / Sociétés et Territoires / http://primaire.recitus.qc.ca/sujets/13/groupes-sociaux/3974
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T - 5 : Allocation familiale
En 1945, le gouvernement fédéral instaure une nouvelle mesure visant à aider les familles à subvenir à leurs besoins : les allocations familiales. Après plusieurs hésitations et sous la pression des groupes féministes, les chèques d'allocation familiale sont versés à la mère de famille, ce qui constitue un gain important pour les femmes. Cette situation permet à la mère de gérer de l’argent et d’obtenir une certaine indépendance face à son conjoint.
Source : Récit univers social / http://www.lignedutemps.qc.ca/t645/lecture
T-‐6 : Féminisme
Le féminisme est un ensemble d'idées politiques, philosophiques et sociales cherchant à promouvoir les droits des femmes et leurs intérêts dans la société civile. Il s'incarne dans des organisations dont les objectifs sont d'abolir les inégalités sociales, politiques, juridiques, économiques et culturelles dont les femmes sont victimes.
Source : Wikipédia / http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9minisme
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T-7 : Le droit de vote
Les Québécoises doivent attendre jusqu’en 1940, en pleine Deuxième Guerre mondiale, pour obtenir le droit de vote… 24 ans après les femmes de l’Ouest du Canada. À la suite des efforts constants des féministes qui se sont rendues chaque année au parlement pour l’exiger, le gouvernement du Québec, alors dirigé par le premier ministre Adélard Godbout (1892-1956), accorde finalement le droit de vote aux femmes. Il faut dire aussi que l’appui des femmes est encore plus nécessaire pour la production du matériel de guerre en remplacement des hommes qui sont au front.
Source : RÉCIT de l'univers social / http://www.lignedutemps.qc.ca/t645/lecture
T-‐8 : Centre de la petite enfance, les garderies à 5 $
Les centres de la petite enfance (ou CPE) sont des institutions québécoises consacrées à la garde et à l'éducation de jeunes enfants. Ce sont des personnes morales à but non lucratif ou des coopératives gérées par un conseil d'administration composé d'au moins deux tiers de parents utilisateurs des services de garde1. Ces centres sont subventionnés par le Ministère de la Famille et des Aînés du gouvernement du Québec. [...]
Les garderies subventionnées ont incité près de 70 000 mères à occuper un emploi en 2008, ce qui se traduit par une hausse du taux d'emploi global au Québec de 1,78 %, et une hausse du PIB de 5,1 milliards de dollars 2
Source : Wikipédia / http://fr.wikipedia.org/wiki/Centre_de_la_petite_enfance
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T-‐9 : Équité salariale
Le principe de l'équité salariale va plus loin que celui stipulant « un salaire égal pour un travail égal », puisqu'il exige « un salaire égal pour un travail différent mais équivalent ».
L'équité salariale réfère au droit des personnes qui occupent un emploi à prédominance féminine (aussi appelé emploi féminin ou emploi traditionnellement occupé par des femmes) de recevoir une rémunération égale à celle obtenue par les personnes qui occupent un emploi à prédominance masculine (aussi appelé emploi masculin ou emploi traditionnellement occupé par des hommes) équivalent, c'est-‐à-‐dire de même valeur.
Source : Commission de l'équité salariale : http://www.ces.gouv.qc.ca/apropos/equite.asp
T-‐10 : Le travail des femmes
M. Francoeur (Montréal-‐Dorion): Sans vouloir interrompre cette intéressante discussion, je me permets d'attirer l'attention du ministre sur le trop grand nombre de femmes et filles qui prennent la place des hommes. La Commission devrait enquêter sur l'envahissement des femmes dans tous les domaines, ce qui a pour effet d'enlever de l'ouvrage aux pères de famille. Il en résulte aussi que les patrons, pour payer moins cher, emploient des femmes au détriment des pères de famille ou encore s'en autorisent pour payer les hommes moins cher, car l'échelle de salaires des femmes est généralement plus basse que celle des hommes en raison, apparemment, de leur production inférieure. Il y a là une situation anormale à laquelle il faudra certainement remédier. Je suggère que la Commission ait les pouvoirs d'enquêter sur cette situation.
L'honorable M. Arcand (Maisonneuve): Les attributions de la Commission se limitent au salaire, mais quand les patrons auront à payer les femmes de façon raisonnable, peut-‐être qu'ils préfèreront employer des hommes.
Source : Assemblée nationale, Séance de l'Assemblée législative, Cahier n°52, 11 février 1932, pages 598-‐601
http://www.assnat.qc.ca/indexweb/Recherche.aspx?cat=ex&Session=rd18l1se&Section=sujets&Requete=598-‐601&Hier=Femme_Salaire%20minimum_Bill%20204_598-‐601
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T-‐11 : Le droit de vote des femmes à l'Assemblée nationale
M. Plante (Montréal-‐Mercier): Il semble étrange, qu'après les preuves multiples que la femme a données de son intelligence et de son entente des questions sociales et politiques, il soit nécessaire d'argumenter sur ses qualifications comme électrice. [...]
M. Bélanger (Lévis): [...] Nous admirons nos mères, nos soeurs, nos femmes et nos filles, parce qu'elles sont fidèles aux traditions de Marguerite Bourgeois, Jeanne Mance et toutes nos grandes héroïnes qui n'avaient pas besoin du droit de vote pour jouer un grand rôle.
[...] "Les femmes sont comme une page de musique." Il y a des rondes, des noires, des blanches. (Rires). Il ne manque qu'une chose: il n'y a pas de silence. (Nouveaux rires). Le fait de refuser le droit de vote aux femmes ne constitue pas une infériorité pour elles. Elles ne sont pas les seules à être privées de ce droit. La loi électorale dit, dans le premier article, que les juges [...] n'ont pas le droit de vote. L'article deux dit: N'ont pas le droit de vote également: les sauvages. (Rires) Les femmes ne sont pas inférieures parce qu'elles sont sur le même pied que les juges.Source : Assemblée nationale / Séance de l'Assemblée législative / Cahier n°36, 20 janvier 1932, pages 394-‐405
http://www.assnat.qc.ca/indexweb/Recherche.aspx?cat=ex&Session=rd18l1se&Section=sujets&Requete=394-‐405&Hier=Femme_Droit%20de%20vote_Bill%20153_394-‐405
T-‐12 : DROIT À L'ÉGALITÉ DANS LA RECONNAISSANCE ET L'EXERCICE DES DROITS ET LIBERTÉS
10. Toute personne a droit à la reconnaissance et à l'exercice, en pleine égalité, des droits et libertés de la personne, sans distinction, exclusion ou préférence fondée sur la race, la couleur, le sexe, la grossesse, l'orientation sexuelle, l'état civil, l'âge sauf dans la mesure prévue par la loi, la religion, les convictions politiques, la langue, l'origine ethnique ou nationale, la condition sociale, le handicap ou l'utilisation d'un moyen pour pallier ce handicap.
Source : Charte des droits et libertés du Québec
http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=2&file=/C_12/C12.HTM
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T-‐13: Des femmes à l'université
En 1888, l’Université McGill, une université anglophone de Montréal, remet les premiers diplômes de baccalauréat à des femmes. Cette université n’admet cependant les femmes qu’à la Faculté des arts et à l’École normale (institution où l’on forme les futurs enseignants et enseignantes). Les autres facultés leur sont fermées. Dans les milieux francophones, les femmes sont autorisées à écouter certaines conférences, mais ne peuvent poursuivre d’études supérieures. En 1914, Annie MacDonald-‐Langstaff (1887-‐1975) devient la première diplômée de la Faculté de droit de l’Université McGill et la pionnière d’une longue bataille qui s'échelonnera jusqu'en 1941 pour que les femmes obtiennent le droit de pratiquer la profession de juriste.
Source : RÉCIT univers social / http://www.lignedutemps.qc.ca/t645/lecture
I - 1 : La représentation politique des femmes
septembre 14, 2012
Source: Yank, the Army Weekly/ Wikimedia Commons/ 19 octobre 1946
I - 2 : Un bikini en 1946
Source: Anonyme/ Wikimédia Commons / Licence: Creative Commons (by-sa)
I - 3 : La cuisinière (1954)
septembre 14, 2012
Source: Anonyme/ Monde en images/ 21444 / Licence: Creative Commons (by-nc-sa)
I - 4 : Infirmière de colonie soignant des enfants dans une clinique médicale (1928)
I - 5 : Le droit de vote aux femmes a été accordé à différentes dates dans les provinces canadiennes
Source : Service national du RÉCIT de l'univers social / Licence : Creative Commons (by-nc-sa)
septembre 14, 2012
I - 6 : Le travail de la femme au foyer
Source : Collection numérique de la Bibliothèque nationale du Québec / Revue d'un autre siècle,
no. 3057 - L'opinion publique, Vol. 2, no. 44, pp. 532 (2 novembre 1871)
Je fabrique des bombes et j'achète des obligations
Bibliothèque et Archives Canada / C-091437
septembre 14, 2012
I - 8 : Pauline Marois (parti Québecois) et Françoise David (Québec Solidaire)
Source : Wikipédia, Louperivois, Yanik Crépeau
http://www.cirano.qc.ca/icirano/public/pdf/webevents201009_etat_de_la_situation.pdf
I-‐9 : Les femmes à l'université