a suivreFestivités de fin d’année

vie ÉCONOMiQue Terres de légendes

HisTOire eT MÉMOireCompagnie des Archers

information et vie municipalen° 22 • décembre 2012 - janvier 2013

dOssier

Défijeunesse

2

À suivre À saiNT-PauL Festivités de fin d’année 03Magasin solidaire 04Téléthon 04Cinéma 05Soutien responsable 05Repas des ainés 05Brèves 05

rÉTrOsPeCTive Salle Fontaine 06CCAS 06Exposition MTT 07Restauration de l’orgue 07Festival du film 07Semaine du goût 07Brocante juniors 07Semaine des droits de l’enfant 07

GeNs d’iCi Portraits 08

dOssier Politique jeunesse 093 questions, 3 réponses 11

vie MuNiCiPaLe Réunions de chantier 12Propreté 12Chantiers 12

vie ÉCONOMiQue La truffe 13

exPressiON Groupes politiques 14

HisTOire Compagnie des archers 15

s O M M a i r e

Magazine municipal d’information / Directeur

de publication : Jean-Michel Catelinois / Maquette :

Kaligram / Service communication Ville de Saint-Paul-

Trois-Châteaux / Rédaction : Agence ELC2 et Service

communication de la ville de Saint-Paul-Trois-Châteaux /

Photographies : Agence ELC2 / Service communication /

A. Poirier / Distribution : Ville de Saint-Paul-Trois-

Châteaux / N°22 / décembre 2012 / Tirage : 4 500 ex. /

Réalisation : GRAPHOT 26130 Saint-Paul-Trois-Châteaux. /

Impression : Imprimerie De Rudder 84000 Avignon.

Toutes les infos sur internet :www.ville-saintpaultroischateaux.fr

ÉdiTO

Si vous ne recevez pas le magazine dans votre boîte aux lettres signalez-le au Guichet unique de la mairie.

et de joie. Cela prend bien entendu encore plus de sens lorsqu’arrivent les fêtes de Noël. Des bons cadeaux sont offerts aux aînés et sont exclusivement utilisables dans les commerces de la ville. D’autres activités et d’autres aides sont proposées aux Tricastins au travers d’actions autour de la santé et de la solidarité…Nous avons également achevé cette année 2012 dans l’aboutissement d’un magnifique projet : la réhabilitation totale de la salle Fontaine. Un nouvel équipement a vu le jour. De grande qualité et multidisciplinaire, cette salle Fontaine deuxième génération accueillera une programmation culturelle mise en place par la ville, des propositions artistiques émanant du tissu associatif très dynamique de la commune, des conférences etc. Les Tricastins auront ainsi à leur disposition un bel espace. Ces projets aboutis, et bien aboutis, ne doivent cependant pas nous faire oublier que la naissance de tels équipements reste très difficile. Les budgets se serrent de plus en plus, y compris pour des communes comme la notre. C’est donc l’avenir de nos villes qui est en jeu… C’est pour cela que nous préparons nos budgets dès le mois d’octobre. Chaque dépense est maîtrisée, chaque investissement est calculé au plus juste. Nous sommes cependant heureux de voir que nous avons œuvré depuis 2008 pour le bien-être et l’amélioration du cadre de vie de nos concitoyens.

Nous voilà déjà à la fin de l’année 2012. Tout est passé à toute allure ! Nous allons donc clôturer cette année en beauté, comme il se doit, notamment grâce aux animations de Noël. Celles-ci vont faire vivre la ville au rythme des fêtes de fin d’année. De belles illuminations rendent nos rues chaleureuses et magiques. Le marché de Noël marquera le début de ces animations, un spectacle sera proposé aux petits de maternelle le 18 décembre, des châteaux gonflables amuseront petits et grands, et le feu d’artifice du 21 décembre sera l’apogée de ces festivités aussi belles que joyeuses.Au-delà de ces fêtes familiales, il ne faut pas oublier qu’une partie de la population n’a pas les moyens d’offrir de cadeaux de Noël à ses enfants. Une partie de nos concitoyens n’a pas la possibilité de s’offrir un repas de Noël. Nous œuvrons toute l’année pour que les personnes les plus fragiles aient accès à un peu de chaleur

Le mot du maire

> Jean-Michel CatelinoisMaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux

Bonnes et heureuses fêtes

de fin d’année !

Vœux du maire et de la

municipalité

Vendredi 11 janvier 2013 à 19 h

à la salle Fontaine

Venez nombreux !

Le maire en compagnie Laurent Gerra lors de l’inauguration de la salle Fontaine

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À suivreÀ saiNT-PauLles événements à ne pas manquer

15 au 23 dÉCeMbre Festivités de fin d’année

Comme toujours, le Pôle animation de la ville s’est démené pour inventer une nouvelle façon de célébrer les fêtes. Cette année, les animations programmées vont plaire à tous les âges. Lumières.

Marché de Noël Les festivités commenceront avec le Marché de Noël le dimanche 15 décembre. Plus de cinquante exposants vous attendent sur les trois places du centre ancien : Castellane, Marché et Esplan. « Cette année, pas de stands dans les rues » explique Caroline Dives, pilote de la manifestation au Pôle animation. « La jonction entre les places sera assurée par les animations musicales de la Lyre tricastine et Festiv’ Drôme Tropical. »

Des animations tout en rebond !Cette année, une semaine d’animation concentrée va faire bondir petits et grands. De gros châteaux gonflables vont s’installer place de la Libération du 15 au 23 décembre. Enfants, adolescents, adultes sont invités à s’y jeter, y glisser, y sauter, s’y enfoncer… et tout ce qu’ils pourront inventer ! « Comme la semaine qui précède Noël est une semaine d’école, nous avons organisé des séances les après-midi avec les scolaires » explique Caroline Dives. Le soir, vers 18 h ou 19 h, la disco jump, une piste de danse très particulière, accueillera des soirées à thème : soirées MTI, fluo, tempête de bulles, barbe à papa… de quoi rendre fous tous les âges !

Parades et merveillesLa traditionnelle parade de Noël parcourra les rues le 19 décembre, jour de la très attendue Descente du Père Noël depuis le clocher de la cathédrale. Tout aussi impressionnants, des

échassiers et des cracheurs de feu, invités par Ateliers et Vitrines, feront rêver les enfants le samedi 22. La veille, le vendredi 21, les écoliers auront fêté les vacances lors du feu d’artifice organisé à la Grande Prairie.

Tombola des commerçants Du lundi 3 décembre au samedi 5 janvier, Ateliers et Vitrines organise sa tombola de Noël en partenariat avec le garage Peugeot et la municipalité. A gagner : une voiture Peugeot 107 ! Les billets, sans obligation d’achat, sont délivrés chez les commerçants signalés par une banderole. Le gagnant sera désigné par tirage au sort lors d’un repas dansant le 16 février.

Renseignements : Ateliers et Vitrines,  Mme Durand, 04 75 04 56 54

En musique !Après les chants de Noël de l’UNRPA le 13 décembre à 14 h à la salle Pommier, l’Ensemble Choral du Tricastin donne son concert de Noël le 16. Au programme : Musiques autour de Vivaldi. Rendez-vous à 17 h à la Salle Fontaine. Tarifs : 18 € (15 € pour les places achetées à l’avance).

Renseignements :  M. Darbouret, 06 33 05 24 27.

Un Noël pour petits et grands

brèves

A noter !Le centre ancien sera fermé à la circula-tion et au stationnement lors du marché de Noël le samedi 15 décembre. Les places Castellane, du Marché et de l’Esplan se-ront interdites de stationnement à partir du jeudi 13 décembre à minuit en raison de l’installation des animations.

Bons de NoëlA l’occasion des fêtes de Noël, le CCAS offre, comme chaque année, un chèque-cadeau de 30 € aux personnes de plus de 65 ans. Utilisables dans les commerces tricastins participant à l’opération, ceux-ci seront remis en main propre à leur destinataire début décembre par les élus municipaux.

Vacances de Noël en famille Les enfants pourront passer leurs vacances de Noël à la maison, en famille. Les vacances de Noël verront la fermeture de tous les lieux d’accueil des enfants. Ces vacances débutant cette année par le réveillon du 24 décembre, les enfants auront ainsi tout le loisir de découvrir et de savourer leurs nouveaux jouets. La Maison de l’Enfance ouvrira néanmoins ses portes les 2, 3 et 4 janvier aux enfants de moins de 4 ans.

Renseignements :  Maison de l’Enfance, 04 75 97 49 11.

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À suivreÀ saiNT-PauL les événements à ne pas manquer

7 eT 8 dÉCeMbre Téléthon

Oser vaincre ensemble !durant le Salon des peintres et, le mercredi 5 décembre, un tournoi de bridge, au profit du Téléthon, et ouvert à tous, a lieu au gymnase Plein Soleil de 14 h à 18 h. Vendredi 7 décembre à partir de 19 h, un repas-spectacle est organisé à Saint-Paul 2003, suivi d’une soirée dansante (20 €/adulte ; 12 €/enfant. Contact et réservation auprès du Pôle animation de la Ville au 04 75 04 55 87). Samedi 8 décembre, la Farandole du Téléthon donne rendez-vous

à toute la famille pour le record de la plus grande farandole humaine et solidaire. Aucune inscription n’est nécessaire, il suffit d’être là et de donner la main à son voisin. Rendez-vous à partir de 10 h 30 place de la Libération où des animations et des stands sont prévus : vin chaud, crêpes, promenade à poney, animation musicale…

*Le Bi-cross Club reversera également au Téléthon une partie des engagements perçus lors de sa compétition du 15 décembre.

Pour faire un don, composez le 3637 depuis votre téléphone ou allez sur le site Internet www.telethon.fr

Un seul impératif : venez nombreux !

A l’occasion du 26e téléthon français, la plupart des associations tricastines et la Ville de Saint-Paul-Trois-Châteaux s’associent pour faire de ce moment une fête du partage et de la solidarité. Plusieurs initiatives* sont prévues les 7 et 8 décembre, mais aussi lors de la semaine qui précède. Ainsi, du 25 novembre au 2 décembre, l’ACT organise une tombola

Partage Plus, 22 chemin du Dr Jean Pradelle (après la Villa Augusta et la maison de l’enfance), 04 75 04 74 34

ressOurCerie Ouverture d’un magasin solidaire

Pensez partage !ici afin de financer les actions de l’association ou l’envoyer directement en Roumanie et Bulgarie pour doter les plus démunis. Une initiative intelligente, écologique et solidaire. Si vous voulez faire de la place dans vos placards ou dans le garage, et au lieu de tout jeter d’un coup à la déchetterie, pensez « ressourcerie » et solidarité : pensez Partage Plus ! Et si vous êtes un fameux chineur, vous pourrez peut-être dénicher dans ce magasin la perle rare, car on y trouve de tout : frip’, vêtement neuf, vaisselle, meubles, déco, mais aussi de l’artisanat issu du commerce équitable…

Notre société prospère offre à la plupart d’entre nous des conditions de vie plus qu’acceptables. Revers moins glorieux, notre attitude consumériste qui nous fait accumuler, parfois au-delà du raisonnable, des tas d’objets, de vêtements, de matériel. A l’autre bout de l’Europe pourtant la pauvreté sévit toujours et ce qui nous semble normal à nous paraît parfois là-bas exceptionnel. C’est pourquoi Partage Plus a monté sur Saint-Paul un magasin solidaire voulant fonctionner comme une « ressourcerie ». L’idée est simple : récupérer tout ce qui est en bon état, mais qui finira sans doute à la poubelle ou à la déchetterie, pour le revendre à moindre prix

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À suivreÀ saiNT-PauL

ÉCONOMie Avance remboursable à taux zéro

Soutien responsableLe Centre Communal d’Action Sociale de Saint-Paul-Trois-Châteaux crée un nouvel outil d’accompagnement des personnes en situation de fragilité financière : l’avance remboursable à taux zéro.

Créée par délibération du Conseil d’Administration du 16 octobre 2012 et effective depuis le 1er novembre, cette aide, plafonnée à 500 euros remboursable en 10 mois, répond à des critères précis et s’appuie sur le travail mené par les Conseillères en Économie Sociale et Familiale (CESF). Les bénéficiaires sont des Tricastins en difficulté financière temporaire à qui une avance, et pas un don, permet de reprendre pied. Chantal Condomine, directrice du CCAS, explique : « Au départ, les élus s’étaient orientés vers le micro-crédit. Mais, après examen des propositions des établissements financiers, il s’agit en réalité d’un produit bancaire parmi d’autres, conduit et géré par les banques sans possibilité d’accompagnement par le CCAS. Ça ne répondait pas aux objectifs : le CCAS ne souhaitait ni un dispositif qui conduirait à une logique d’endettement, ni une aide qui serait perçue par les bénéficiaires comme de l’assistanat, mais une aide concrète et un accompagnement à l’autonomie. »

CiNÉMa Travaux d’accessibilité

C’est pas du cinémamalentendants de profiter des films avec un dispositif d’audiodescription et de casques suramplifiés. » Accessibilité encore avec la pose de signaux lumineux au nez des marches d’escaliers. Accessibilité toujours avec la mise aux normes PMR (Personnes à Mobilité Réduite) des sanitaires. « La déconstruction des anciennes installations a lieu le 6 décembre. Un jeudi, jour de relâche. » Les finitions en peinture seront réalisées par les services municipaux. Livraison attendue

le 13 décembre. Enfin, la Ville va effectuer la réfection de la surface du parking et des abords immédiats de l’équipement. Opérations d’accessibilité et de confort, pour un cinéma au bénéfice de tous.

*Le montant des travaux d’accessibilité s’élèvent à environ 47.000 €, dont 40.000 € sont subventionnés par le Centre National du Cinéma.

Si la bibliothèque numérique aura profité du Festival du film pour être officiellement ouverte, le renouvellement du stock de lunettes 3D est aujourd’hui livré. Un peu moins de 200 paires, dont une cinquantaine adaptées à la morphologie des plus petits. Par ailleurs, le cinéma engage des travaux considérables en matière d’accessibilité*. En mairie, Jean-François Aubert explique : « Nous allons mettre en place un système qui permettra aux malvoyants et aux

brèves

Fichier intempéries Avec les grands froids comme avec les grandes chaleurs, les personnes les plus fragiles, seniors, personnes isolées ou han-dicapées, peuvent se retrouver dans des situations où une main tendue, un service au quotidien peuvent s’avérer vitaux. Le CCAS dispose, pour répondre à ces situa-tions, d’un fichier intempéries sur lequel il est possible de s’inscrire tout au long de l’année. Une veille qui permet d’alerter l’en-tourage et les services compétents en cas d’urgence. Service gratuit.

Renseignements :  CCAS, 04 75 04 49 03

L’anim’bus anime le Resseguin ! Le mercredi 19 décembre, l’Anim’bus de l’AFI Centre Social sera présent au Square de la Maison Forte, dans le quartier du Resseguin de 14 h à 16 h 30, pour une fête de fin d’an-née avec les habitants. Cette fête s’inscrit dans le cadre des animations de proximité qui ont lieu depuis plus de trois ans dans ce quartier. Au programme : jeux, maquillage pour petits et grands, décoration du square et autres animations surprises suivies d’un grand goûter avec boissons chaudes et friandises. Participation libre et gratuite.

Renseignements :  AFI Centre social, 04 75 96 65 20.

20 dÉCeMbre Repas des aînés

Ça swingue à Saint-Paul !

Chaque année, la Ville de Saint-Paul-Trois-Châteaux organise pour les séniors un repas convivial et festif à l’occasion des fêtes de fin d’année. Tous les Tricastins de 63 ans et plus sont concernés et invités à participer au Repas de Noël des Ainés qui se tiendra cette année le jeudi 20 décembre 2012 à 12 h à l’Espace Saint Paul 2003. Le menu Surprise du chef sera servi au son entraînant de l’accordéon de Patrick Licasale pour un après-midi dansant et très swing. Les inscriptions sont gratuites et se font au Guichet unique de la mairie sur présentation d’une carte d’identité et d’un justificatif de domicile jusqu’au 11 décembre.

Renseignements : Foyer restaurant Joie de vivre, 04 75 96 60 51 - joiedevivre@mairie-saintpaultroischateaux.fr

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rÉTrOsPeCTive retour sur ce qui s’est passé à Saint-Paul

ÉvèNeMeNT Salle Fontaine

Equipé d’un matériel son et lumière de très grande qualité et relooké, cet espace dédié aux associations et à la culture s’est rempli dès le matin d’un flot de visiteurs. Après deux ans de travaux, la salle Fontaine a accueilli toute la journée les Tricastins désireux de découvrir ce nouvel équipement. L’inauguration officielle, qui s’est déroulée sous le parrainage de Laurent Gerra, a eu lieu à 18 h. Cette cérémonie a été suivie par un spectacle époustouflant, où petits et grands se sont émerveillés de la virtuosité d’interprètes de cirque et de théâtre. La troupe de Call me Maria a animé les foules, a déchaîné des tonnerres d’applaudissements et a, peut-être, suscité des vocations d’acrobates, grâce à un décor de bar des années 50 encore plus vrai que nature ! C’est aussi cela, la magie d’une salle capable d’accueillir des spectacles d’une telle qualité !

Le 24 novembre, cette salle fraîchement inaugurée a accueilli Nolwenn Leroy venue interpréter son dernier album, Bretonne. La salle était comble. Plus une seule place disponible pour s’adonner aux sonorités celtes et modernes proposées par cette chanteuse aux multiples facettes.

A noterNon seulement la ville de Saint-Paul-Trois-Châteaux dispose d’une magnifique salle de spectacle, mais elle crée aussi, dans l’optique de redynamiser la vie culturelle locale, un espace destiné à l’accueil de toutes les manifestations. Cet espace, qui regroupe les salles Fontaine, Pommier et Girard, se dénomme désormais Espace de la Gare. Inutile de chercher un quai ou une locomotive. L’ancienne gare de la ville, située justement à cet endroit, a disparu depuis des dizaines d’années !

Nouvel espace, nouvelle offre culturelle !

Le 23 novembre, les Tricastins ont pu prendre possession de leur nouvelle salle Fontaine.

Semaine des droits de l’enfant du 19 au 22 novembreCette année, la célébration de la Convention Internationale des Droits de l’enfant s’est déroulée du lundi 19 au jeudi 22 novembre. Au programme, saynètes de l’Improdrome à la MJC, flashmob avec les jeunes ambassadrices de l’UNICEF, exposition d’une fresque réalisée par les enfants avec la MJC, l’AFI et la Maison de l’Enfance, mais surtout adoption de poupées « les frimousses » réalisées par les enfants du Tricastin sous la conduite des animateurs des structures périscolaires et extrascolaires de la ville au bénéfice de l’UNICEF (1 poupée = 2 € = vaccination d’un enfant).

Semaine du goût En octobre, la Semaine du goût était l’occasion de mettre à l’honneur la gastronomie, fleuron de l’identité locale. La Maison de la truffe et du Tricastin a proposé tous les jours des ateliers et des dégustations sur des thèmes exotiques ou régionaux.

Le palais des Tricastins, jeunes et seniors, a lui aussi été gâté : le Syndicat mixte de restauration collective avait prévu des menus spéciaux pour les régaler tout au long de la semaine.

eN breF

Programmation culturelleCes deux premiers spectacles seront bien entendus suivis d’une programmation culturelle éclectique et à destination de tous les Tricastins. Au programme des mois à venir : de la musique, avec le concert de Voca People et celui de Superbus, du théâtre, du cirque, de la danse… De quoi apporter un nouveau souffle à une vie culturelle déjà riche des propositions des associations. La ville ne pouvait pas se contenter de laisser ce domaine de côté. La réalisation d’une saison culturelle portée par la municipalité est un élément positif et un vecteur de dynamisme pour la cité.

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rÉTrOsPeCTive

PaTriMOiNe Restauration de l’orgue

CiNÉMa Le festival du film a 25 ans

L’orgue Boisselin de la Cathédrale est parti en restauration. Conçu au XVIIIe siècle et classé Monument Historique, il va bénéficier d’une rénovation d’environ 18 mois. En attendant, la cathédrale résonnera des notes d’un orgue de remplacement acquis par la commune. Fabriqué par Humbert Chalmin, un passionné d’orgue, il a fallu une semaine de travail pour le remonter. Pour lui laisser le temps de s’adapter à son nouvel environnement, son inauguration aura lieu le vendredi 7 décembre, ainsi qu’une exposition en mairie.

Ca y est, l’équipe du Festival du film a soufflé sa 25e bougie ! Une semaine de rencontres, de chaleur, de longs et de courts-métrages… Avec une fréquentation encore en hausse : 2 196 spectateurs et 2 433 élèves !Palmarès de la compétition de courts métrages :• Prix de la ville : Facteur humain de Thibault

Le Texier• Prix de l’Animation de la Distillerie

Eyguebelle (jury professionnel) : Tempête dans une chambre à coucher de Juliette Marchand et Laurence Arcadias

• Prix des Jeunes : Le Cri du homard de Nicolas Guiot

• Prix du Public : Le Sens de l’orientation de Fabien Gorgeart.

• Prix Festivals Con-nexion : La poudre d’Yvan Delatour.

Départ de l’orgue

Festival du film

aCTiONs COLLeCTives Animées par le CCAS

d’astuces qui arment les bénéficiaires d’outils et de réflexes indispensables. Des documents réalisés collectivement formalisent et synthétisent l’ensemble de ces conseils précieux autant que pratiques.Autre action partenariale, à destination des enfants cette fois, « Planète & Santé » bénéficie d’un engagement collectif à travers l’implication d’un professeur de l’école primaire du Pialon, d’une Conseillère en Économie Sociale et Familiale et d’un encadrant de chantier d’insertion professionnelle à Ancre. Chaque jeudi matin, les élèves de la classe apprennent le rapport entre alimentation et santé et sont sensibilisés aussi bien à l’hygiène de vie qu’à la préservation de l’environnement. Les ateliers interactifs se déroulent tantôt en classe, tantôt sur une parcelle du jardin d’insertion professionnelle ou sur d’autres lieux d’activité. Un programme qui rencontre un intérêt tel que, déjà, des parents ont émis le souhait de pouvoir en bénéficier à leur tour.

Le Centre Communal d’Action Sociale coordonne et anime plusieurs actions en partenariat avec les acteurs socio-éducatifs du territoire.

A l’AFI-Centre social, l’Atelier Consom’acteur « Penser malin » permet de développer ses compétences dans un contexte de crise économique qui ajoute à la fragilité des situations. Les premières séances sont ainsi consacrées à déjouer les pièges de la grande distribution entre décodage d’étiquettes et techniques d’influence d’achats utilisées par les grandes enseignes. Des temps permettent aussi de mieux connaître ses droits en tant que consommateur (gestion budgétaire, rapport aux banques…). Les séances suivantes abordent les questions des modes de paiement et des crédits, des énergies et des éco-gestes, lutte contre le gaspillage et maîtrise des charges, avec le concours de l’association Droit Info Logement. Autant

Autonomies accompagnées Artistes de Saint-PaulTout le mois de novembre, la Maison de la truffe et du Tricastin mettait à l’honneur la vitalité artistique locale en présentant quatre artistes tricastins.

Quel mélange étonnant que la cohabitation de créateurs si différents ! Que ce soit leur âge, leur domaine de prédilection ou leur univers, rien ne semblerait rapprocher Danièle Vasa, Stéphanie Lehu, Robert Moran et Jean Valentin. Et pourtant !

« L’exposition avait un fil conducteur » raconte Mélinka Charras de la Maison de la truffe et du Tricastin. « Toutes les œuvres exposées avaient un rapport avec le terroir. » Qu’ils aient choisi le surréalisme fantastique, la photographie, la porcelaine ou les caricatures, cette exposition a permis de montrer que nos artistes sont tous imprégnés de l’amour de notre Tricastin.

« Tous les quatre sont vraiment des passionnés, c’était merveille de les voir se présenter leur travail, échanger… Cette diversité a donné une saveur particulière à cette exposition, extrêmement enrichissante. »

exPOsiTiON

Robert Moran Jean Valentin

Danièle Vasa Stéphanie Lehu

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des Tricastins qui font la villeGeNs d’iCi

Aurélie Quartuccio Marcher sur les eauxÀ 28 ans, Aurélie Quartuccio, entraîneur du Cercle Nautique Tricastin, nage depuis toute petite. Elle est même tombée dans le bain, au sens littéral. « C’est parce que j’ai failli me noyer en plongeant dans le grand bassin avant de savoir nager que mes parents m’ont inscrite à des cours. Je ne suis jamais sortie de l’eau depuis » explique-t-elle en riant. Compétitrice depuis son neuvième anniversaire, son parcours s’auréole notamment d’une finale B au 200 mètres 4 nages en championnat de France élite tandis que sa passion des bassins l’a menée des clubs du Nord de la France, d’où elle est originaire, à un sport-études à Dunkerque, avant d’évoluer six ans à Montréal. Elle débarque ensuite dans la Drôme, passe son diplôme de maître-nageur-sauveteur en 2008 et travaille au Club de Romans jusqu’à juillet de l’année dernière. « Et puis un jour le président du club tricastin m’appelle pour remplacer l’entraîneur. La proposition est séduisante, j’accepte ». Depuis, à temps plein, avec l’appui d’un second entraîneur, Julien, elle entraîne tous les groupes. Ceux dédiés à la compétition comme « les espadons ou les requins », les groupes école de natation avec « les étoiles de mer, les tortues, les poissons », les loisirs et Maîtres/Masters. Au total, près de 300 nageurs et nageuses de 6 à 77 ans. « Le club a aujourd’hui un niveau départemental. Mon but, c’est de les monter en interrégional, voire en national minime et cadet ». Entre un bébé tout récent et son travail, il reste un tout petit peu de temps à Aurélie pour garder la tête hors de l’eau.

Quentin RouxCourage et dévouementC’est un enfant du pays. Né à Montélimar, Quentin Roux grandit et vit à Saint-Paul-Trois-Châteaux avec son frère et ses parents. Comme la plupart des garçons de sa génération, il fréquente les écoles et collèges de la ville puis le lycée à Pierrelatte. Depuis deux ans maintenant, c’est à Avignon qu’il poursuit ses études via un BTS de comptabilité. Comme beaucoup de jeunes gens aussi il aime se retrouver entre potes au Caprice ou à la Pizza du Rond Point, aller au Cinéma. « C’est vrai que Saint-Paul n’a pas tous les atouts d’une grande ville mais pour les jeunes c’est quand même bien vivant » explique-t-il. Mais à 17 ans, Quentin a quelque chose que d’autres n’ont pas : le courage et le dévouement. Deux qualités qu’il a héritées de son père et de son oncle, tous deux pompiers à la caserne de Saint-Paul. « Aider les gens et porter secours sont des réflexes ancrés chez moi. M’engager un jour en tant que pompier était une évidence » raconte le jeune homme qui a intégré le Centre de secours Pierre Bergès, dans le Quartier les Fouges, voici deux ans. Et depuis, Quentin cumule les missions. « Les situations sur lesquelles nous intervenons sont toujours délicates, et certaines marquent durablement par leur violence » témoigne la jeune recrue. Pourtant dès le lendemain, il faut retourner à la vie civile. Aller deux jours par semaine à Avignon suivre les cours, et « effectuer du mieux que je peux » un stage au service comptabilité de la Ville. Car Quentin, son emploi du temps bien garni, restera en mairie deux années pour apprendre son métier et ne s’en plaint pas : « L’ambiance ici est super ! »

Émilie MorierTrois fois plus sport !Entre 6 et 7 h de natation, 2 et 4 h de vélo, et 1 h de course à pied. Tel est le menu sportif hebdomadaire, sans compter les compétitions du week-end, d’Émilie Morier, une jeune Tricastine de 15 ans. Il faut dire que pour obtenir le titre de Championne de France Minimes de triathlon en 2012, et celui de Championne de France Minimes de duathlon en 2011, il n’y a pas d’autres alternatives que de s’entraîner tout le temps, toujours, et par tous les temps. Un rythme et une rigueur qui ne s’opposent pas au plaisir. « Au Tricastin Triathlon Club (TTC), où je m’entraîne depuis 2004, les coachs et les entraîneurs nous apportent beaucoup, et pas seulement du point de vue technique. Ils font toujours attention à ce que rien ne se fasse dans la contrainte. C’est ce qui me pousse à donner le meilleur de moi-même, ce qui satisfait la sportive que je suis. » Sportive, Emilie l’est, pour ainsi dire, depuis toujours. Elle découvre ce sport à 5 ans : « Je suivais ma grande sœur qui a 5 ans de plus que moi dans les compétitions. En l’encourageant, je rêvais d’avoir déjà 8 ans, l’âge requis pour intégrer un club en tant que poussin » raconte Émilie. Quand elle intègre le TTC, ses premières compétitions sont couronnées de succès, et à chaque fois, la petite monte sur le haut du podium. Sa vocation était née et, dernier succès en date, la jeune fille scolarisée en 2de au lycée Gustave Jaume de Pierrelatte vient d’être sélectionnée dans l’équipe de France de Triathlon pour participer aux Youth, une compétition internationale à destination des cadets. Allez Émilie, tout Saint-Paul est avec toi !

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dOssier

rePOrTaGe Défi jeunesse

« Agir pour la jeunesse, c’est agir avec elle » résume Stéphanie

Bakhtar à propos de la politique jeunesse qu’elle conduit au nom

de l’équipe municipale. Une volonté qui s’illustre au

travers de multiples actions, en témoignent la création du Point

Information Jeunesse, du Conseil municipal jeunes ou du Forum Jeunesse, ainsi que le soutien

continu apporté aux associations œuvrant dans ce domaine.

D’autres chantiers mis en œuvre au quotidien illustrent une

ambition commune : garantir aux jeunes Tricastins les conditions

d’exercice de leur citoyenneté. Panorama.

Citoyenneté appliquéeDes jeunes au service des plus jeunesL’année dernière, quatre jeunes en service civique volontaire intervenaient dans deux écoles de Saint-Paul au service du mieux vivre ensemble. Une action qui s’inscrivait dans une inquiétude générale quant à la dégradation du climat au sein des groupes scolaires. Le dispositif baptisé « mieux vivre à l’école » était animé par deux jeunes au Pialon et deux autres à Plein Soleil sur la base de jeux participatifs et de projets citoyens. Ont vu le jour notamment : une fresque autour

des valeurs de la solidarité avec les CE2 et CM1 et du jardinage avec les CP-CE1. Ceux-ci ont ensuite réalisé des cartes postales à partir des photos de leurs récoltes, vendues à l’occasion de la fête des mères au profit de l’association « Romain pas à pas ». Troisième action issue de cette intervention au long cours : un concours de parcours de billes. Autant de projets issus directement des propositions du Conseil municipal jeunes (lire plus loin). L’étude, menée à l’issue de cette intervention, semble témoigner d’un certain apaisement des tensions et d’un retour au calme dans les cours d’école.

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dOssier

rePOrTaGe Défi jeunesse

Une action reconduiteCette année scolaire (2012-2013), la ville de Saint-Paul-Trois-Châteaux accroît le dispositif du service civique volontaire proposé par Unis Cité en accueillant six jeunes, tous de la région : Noémie, Nicolas et Zoé, Cyril, Céline et Laura. Ils fonctionnent par binôme : deux à Plein Soleil, deux au Resseguin, et deux au Pialon. Chaque équipe agit à travers des jeux participatifs et des projets citoyens pendant les temps périscolaires et de pause méridienne.La coopération avec les agents de l’action périscolaire municipale s’enrichit puisque chaque jeune volontaire est désormais parrainé par un agent, « pour mieux associer toutes les équipes au dispositif » souligne Sylvie Colonna, responsable du service Jeunesse scolaire. Le programme, intitulé les « néo-citoyens », vise à faire adopter huit compétences citoyennes aux enfants : responsabilité et respect ; égalité et tolérance ; entraide et coopération ; confiance en soi et autonomie.

Des jardins du Resseguin aux écolesLes six jeunes de la saison 2012-2013 ont commencé en octobre par un « chantier de cohésion », comme c’est toujours le cas au démarrage des missions d’Unis Cité, pour que le groupe se connaisse et puisse ensuite travailler en équipe à des objectifs communs. « Ils ont eu pour mission de rafraîchir certains bancs de la ville puis de préparer des parcelles de jardin du Resseguin. » Un travail qui a nécessité l’emploi d’un tractopelle et des heures de dépierrage et de désherbage. De quoi resserrer les liens. Les parcelles seront utilisées par les élèves du Lycée agricole dans le cadre d’un projet de jardin verger pour lequel les jeunes d’Unis Cité ont proposé des suggestions de mise en place et d’aménagement au travers d’esquisses. Aujourd’hui, les six engagés volontaires interviennent dans les écoles en portant les valeurs humanistes auprès des générations suivantes. Des exemples à suivre et à méditer.

LyCÉe aGriCOLeA cheval sur l’éducationLe Lycée agricole de Saint-Paul est connu pour son architecture mariste et la statue de la Vierge à son entrée. Mais si vous y entrez, vous y découvrirez un établissement scolaire hors du commun. Ici, 350 élèves se forment aux métiers du cheval, du paysage et de l’environnement, de la 4e au bac. Et avec un taux de réussite aux examens

bien supérieur aux moyennes nationales, certains cursus étant couronnés de 100 % de réussite depuis plusieurs années, les candidatures pour intégrer l’établissement affluent de tout le quart Sud-Est de la France. L’établissement compte par ailleurs une classe de 2de générale « Sports de pleine nature et environnement » à effectif réduit. Autre particularité, depuis 2005, l’équipe pédagogique développe une méthode d’enseignement adaptée aux élèves diagnostiqués dyslexiques avec un certain succès.

Pour tout savoir sur les filières et les métiers, www.ecole-cheval-paysage.org

Mieux coordonner

Entre les offres proposées par la médiathèque, les animations musées, les activités ados d’été à Saint Paul 2003, les ateliers d’improvisation théâtrale à l’AFI-Centre social, les multiples projets portés par la MJC (théâtre, par exemple), les informations mises à disposition par la ville, le PIJ, la Mission Locale, les animations, les concerts, ou les festivals, il est parfois difficile de s’y retrouver.

Si le diagnostic réalisé par Rémi Pajès, étudiant à la ville de Saint-Paul de mai à juillet 2012, montre que tous les champs de la jeunesse sont couverts à Saint-Paul, pour autant la difficulté à coordonner et rendre mieux lisible l’ensemble des outils mis à disposition des jeunes est soulignée.

Aussi les réflexions en mairie s’orientent-elles désormais vers la formalisation d’une mission d’animation jeunesse dédiée à la coordination de cette politique multiforme. En attendant, comme disait un Tricastin croisé sur son Bmx, « franchement, on est quand même bien, ici. »

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dOssier

Stéphanie Bakhtar Adjointe à la jeunesse

Quel bilan tirez-vous du premier Conseil municipal jeunes qui vient d’achever son mandat ? Le premier Conseil municipal jeunes était composé de 17 conseillers élus pour 2 ans, scolarisés sur les 4 écoles élémentaires et le collège de la commune, accompagnés par un animateur. Il faut souligner leur diversité, qui ferait pâlir d’envie plus d’une assemblée : 9 filles, 8 garçons ; tous les quartiers et milieux familiaux socioprofessionnels représentés ; un conseiller souffrant de handicap. Le tra-vail avec eux aura été intense, constructif, avec de nombreuses contributions traduites concrètement par la Ville. C’était un exercice éminemment pédagogique. Ils se sont parfois plaints de donner des orientations sans pou-voir les mettre en œuvre eux-mêmes : ils ont appris la différence entre les missions d’un élu et les métiers des services. Ils ont fait de la politique, en somme, c’est-à-dire fabriqué de l’intérêt général. J’en profite pour tous les remercier. Quelles évolutions pour le second CMJ, dont les élections ont lieu le 13 décembre ?Le dispositif s’orientera peut-être différem-ment. Ce sont les candidats, puis les élus, qui font le dispositif : le rythme de travail, les commissions, les projets sont fonction de leur volonté, de leur disponibilité. Aujourd’hui trois d’entre eux souhaitent renouveler leur mandat. Les autres, conscients de l’investis-sement nécessaire, se concentrent sur des enjeux plus immédiats. C’est tout à leur hon-neur que de ne pas vouloir cumuler les res-ponsabilités pour les assumer pleinement.Dans le magazine, de juin 2011, nous évoquions le bilan de votre action. De futurs chantiers vont-ils être engagés ?Oui, les études préalables à plusieurs projets seront lancées comme le skate-park ou le city-stade. Pour le reste, nous nous attelons à améliorer encore les outils et à les rendre plus lisibles. Le site internet de la ville y contri-bue d’ailleurs. Enfin, d’autres préoccupations nous animent : la mobilité, la formation, l’emploi. Mais ces questions ne relèvent pas du seul champ de l’action locale, loin s’en faut, et des leviers doivent être trouvés en lien avec les autres collectivités et les politiques natio-nales.

3 questions, 3 réponses à :

Autres jeunes engagés volontaires, les élus du Conseil municipal jeunes ont conclu un mandat, commencé le 14 décembre 2010, par une présentation de leur bilan le 19 novembre à 20 h, devant d’autres élus, ceux du Conseil municipal.

Au chapitre des projets proposés par le CMJ et mis en œuvre par la Ville, on compte, en matière de loisirs, la réhabilitation du skatepark (avec une étude prévue), un terrain de sport libre (création d’un city stade), et plus d’animations (relance du carnaval avec la MJC). En matière d’urbanisme, ils souhaitaient participer au réaménagement des abords du collège : cela a été le cas, avec une très forte sollicitation du Conseil général de la Drôme. En matière d’environnement, ils plaidaient pour des actions de sensibilisation de la population à la sauvegarde de la planète, chose faite par l’intermédiaire des jeunes en service civique qui ont animé des campagnes de sensibilisation aux écogestes. Ils proposaient également d’améliorer la promenade des jardins : un jeu de piste, pensé par eux et réalisé avec l’aide d’une stagiaire, Mlle Gerbelot, est déposé à l’Office de Tourisme et sert aujourd’hui aux touristes à la découvrir à travers ses plantes. Le CMJ s’est également préoccupé de solidarité avec le vœu que des actions envers les plus défavorisés soient menées : c’est le cas avec la Brocante juniors devenue solidaire depuis 2011 puisqu’elle reverse une partie des recettes à l’association « Romain pas à pas » et à l’Unicef ; c’est encore le cas avec l’intervention d’Uni Cités reconduite en 2013 dans les écoles ; c’est toujours le cas avec le lancement d’une soirée dansante solidaire certes balbutiante, au profit des Restos du cœur, mais qui a déja permis de lever des fonds. Enfin, ils auront participé activement à la vie de la commune

à travers les actions menées dans le cadre de la sécurité routière, celles liées au label Ville amie des enfants de l’Unicef, ou à la semaine du développement durable. Les ambitions étaient hautes, le travail intense. Ils sont trois à se représenter. Les autres ne briguent pas de second mandat. Loin d’être déçus par l’exercice, bien au contraire, mais conscients de l’investissement personnel que le mandat exige, avec sur l’année près d’une réunion tous les deux mois sans compter leur participation aux actions mises en place. Un exercice d’apprentissage de la citoyenneté, comme le souligne Lola : « En devenant conseiller municipal jeune, j’ai découvert qu’il y a beaucoup d’étapes à passer avant qu’un projet se réalise. » Ou Romain : « Etre conseiller m’a appris à connaître le fonctionnement de la municipalité. Peut-être que je pourrai donner des conseils aux futurs conseillers. » C’est la prise de responsabilité qui aura marqué Lou qui avoue avoir « vécu une expérience amusante, j’ai mis en place des actions solidaires. On a appris le respect de l’autre. On s’est responsabilisé », comme pour Soukayna : « En devenant conseillère municipale jeune, j’ai aimé assumer des responsabilités et parler des projets. J’ai envie de continuer. »Pour tous, satisfaction du devoir accompli et accomplissement personnel : « Génial ! On a créé une ville meilleure et j’ai surmonté ma timidité », confie Angélina tandis que Coleen déclare avoir « aimé rendre service » et que Stéphanie analyse les enrichissements personnels aussi : « Une belle expérience qui m’a aidée à surmonter ma timidité et qui m’a appris ce qu’est la citoyenneté. »Et Benjamin de résumer pour tous la fierté de leur mandat : « J’ai aimé divulguer mes idées et parler des idées des autres. J’ai été fier d’être conseiller. » Les prochaines élections du CMJ ont lieu le 13 décembre. À vos bulletins, jeunes citoyens.

Conseil municipal jeunes : bilan de mandat

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rÉuNiONs de CHaNTier

Octobre bouge

Les travaux, les chantiers témoignent d’une ville qui bouge, se transforme, améliore son cadre de vie. Mais les temps de chantiers ne sont pas sans générer des contraintes, des difficultés ou des nuisances. Un besoin d’information, d’explication s’avère souvent précieux. C’est avec cette volonté que la Ville s’est livrée à l’exercice de véritables réunions de chantier avec les riverains concernés, sur site, conduites par Jean-Michel Catelinois. Ainsi le réaménagement de la place de Lubac (le 19 octobre), les travaux de l’impasse Jean Perrin (le 12 octobre), ceux de la rue Marie Mauron (le 26 octobre) et chemin de la Valette (le 5 octobre) ont pu être discutés en compagnie d’habitants venus poser des questions sur les délais, sur les éventuelles difficultés de circulation générées, l’étendue ou la nature des interventions. Pour répondre à ces interrogations légitimes, outre le maire lui-même, les réunions ont pu compter sur la présence de Tahar Sellal, adjoint aux travaux, de Marietta Mignet, directrice du Pôle voirie, et de la Police municipale.

Entre  la  fin  de  cette  année  et  le début  de  la  prochaine,  plusieurs travaux  démarrent  ou  s’achèvent. Revue de chantiers.Les très importants travaux du rond-point des Carriers seront terminés juste avant Noël tandis que la réfection de la voirie, rue Bonne rue, interrompue pour cause de découverte de mosaïque (voir éditions précédentes) s’engagera en janvier 2013. « Le revêtement final aura le même aspect que celui de la rue des Grandes Fontaines » explique-t-on au Pôle voirie. « En attendant, pour pouvoir profiter sereinement des fêtes de fin d’année, nous allons procéder à l’installation d’un bicouche (revêtement provisoire), ce qui va permettre de rouvrir la rue aux cheminements. »Enfin les travaux prévus pour revaloriser la truffière historique, extrêmement complexes, commenceront au début de l’année nouvelle pour une réception attendue à la fin du printemps.

aCTuaLiTÉ Chantiers

Poursuite de chantiers

Il n’est jamais inutile de rappeler et éclaircir les consignes de tri, indispensables à la préservation de l’environnement. « Aujourd’hui, confie Jennifer Thomas, ambassadrice du tri, on trouve trop souvent des films plastique, comme les emballages de pack de bouteilles d’eau minérale par exemple, ou du papier ménager, type Sopalin. Or ces produits ne sont pas recyclés, et leur présence conduit au refus des sacs jaunes. Cela génère des pertes environnementales et financières au préjudice de tous. « Si vous avez un doute, il ne faut pas hésiter à nous appeler » explique-t-elle. Autre rappel à l’intérêt général, apporté par Jennifer Thomas : « Les containers sont la propriété de la Ville de Saint-Paul-Trois-Châteaux, et à ce titre il est rigoureusement interdit de les emporter avec soi lorsque l’on déménage sur Saint-Paul ou ailleurs. On sait par exemple que l’un de nos containers se trouve aujourd’hui en Normandie ! Là encore, si vous déménagez, il faut nous contacter. »

Dernière précision importante, le service de ramassage des encombrants est réservé aux personnes âgées, isolées, à mobilité réduite, ou présentant des difficultés majeures pour déposer leurs encombrants en déchetterie. Il s’agit d’un service public local indispensable pour les Tricastins les plus fragiles, que les autres ne doivent pas solliciter inutilement.

Pour toutes ces questions, une réponse : Jennifer Thomas au 06 50 69 98 46

eNvirONNeMeNT Propreté

Petits efforts, grands effets

vie MuNiCiPaLe ce que le Conseil municipal décide

Jennifer Thomas

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TerrOir Poids économique de la truffe

Avec 3780 hectares comptant 2653 propriétaires de parcelles sur 120 communes, le territoire de Drôme Sud qui s’étend de Montélimar à Buis-les-Baronnies constitue le premier bassin trufficole d’Europe*. Une richesse en savoir-faire, de terres et d’hommes, qui représente 16 % de la surface agricole regroupant le Tricastin, le Pays de Grignan et l’Enclave des Papes. Pour autant, la truffe est plus affaire de passion que d’affaires. Cavage d’un mythe.

Terres de légendes

vie ÉCONOMiQue

L’impossible rêveEric Solier, président du syndicat des trufficulteurs, explique : « Ce qui est le plus frappant, au-delà des chiffres, c’est que nous constituons le seul territoire qui regroupe tous les acteurs de la filière : producteurs, courtiers, transformateurs, conserveurs, métiers de bouche… et de fait, consommateurs. Et ici cela a toujours été le cas. » Du circuit court avant l’heure en quelque sorte. « En 2011, la France produisait 40 tonnes de truffes dont 30 tonnes dans notre région. Tout le monde sait aujourd’hui que le Périgord relève du marketing. La vérité est ici. »Si la mélano ou la brumale génèrent des retombées économiques très importantes, ne serait-ce qu’en termes de tourisme gastronomique, il est bon d’éclaircir quelques mythes qui ont la vie dure : « Aujourd’hui, je ne connais personne qui vit de la seule production de truffes. Il s’agit toujours d’un complément pour les agriculteurs, souvent indispensable, mais jamais une ressource principale. » D’autant que la truffe, versatile et passionnelle, ne se prévoit pas. Impossible en effet de calculer sa rentabilité : « une parcelle donnera aussi bien 2 kilos à l’hectare que 50 concentrés sur 1000 mètres carrés. Ajoutez à cela un démarrage de production au bout de quinze ans en moyenne et une durée de vie limitée qui doit s’accompagner de soins... Imaginer être millionnaire avec la truffe est un rêve impossible » souligne Éric Solier en souriant.

Zones protégées« Bien sûr le drame de Grignan a secoué tout le monde. Mais bien avant cela, les questions de sécurité allaient croissantes. Ce pourquoi nous avons poursuivi un très important travail avec les producteurs, les élus locaux et la gendarmerie : refonte de la signalétique (truffière protégée et panneaux propriété privée) et Fiche réflexe en cas de problèmes (qui appeler, etc.) font partie des outils mis en œuvre. Comme la modification du Code des Forêts qui extrait la truffe des autres champignons pour en faire un objet juridique à part entière. Autant de dispositions qui permettent désormais des poursuites au pénal. Mais cette peur des vols, devenus des opérations criminelles organisées plutôt que du maraudage, a conduit à intensifier la fréquence des récoltes, à pousser les chiens, pour ne rien laisser traîner. Un manque de patience qui épuise les terres, les hommes et les bêtes. Ce qui participe de la baisse de production qu’on constate ces dernières années, avec en parallèle une demande qui augmente. »

Pérennité de la production et des savoir-faireCette question de la gestion du terroir constitue un enjeu majeur. Pour assurer la continuité et la pérennité de la production trufficole, « nous travaillons à l’établissement d’un diagnostic très précis de l’état des parcelles, et à la mise en place d’aide et de conseils aux propriétaires de parcelles non exploitées. » Il s’agit aussi pour Éric Solier et le Syndicat d’agir pour « garantir la traçabilité des produits sur les marchés aussi bien que dans les assiettes. » Un réflexe d’information qui progresse notablement. D’autres batailles, à l’échelle européenne, attendent les trufficulteurs avec la lutte contre les arômes de synthèse que certains voudraient voir possibles. « La truffe n’a jamais été une industrie et ne doit pas le devenir pour conserver son caractère d’origine**. C’est celui-là qui donne du goût à nos omelettes. »

Découvrir et dégusterMarché aux truffesTous les dimanches jusqu’à mi-marsPlace de l’EsplanJournée pour découvrir la truffe noire du TricastinTout l’hiver sur réservation à la MTT

*Sources : Étude conduite par le Centre Régional de la Propriété Forestière Rhône-Alpes**Le prochain numéro du magazine présentera les travaux réalisés par la Ville sur la truffière historique.

Eric Solier

Conseil municipal> Mardi 18 décembre Débat d’orientation budgétaire

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exPressiON des groupes politiques

Créé en 2009 sur proposition de la Municipalité, il est composé actuellement de 19 membres, âgés de plus de 65 ans, reconnus pour leur compétence, afin d’engager dialogue et solidarité et de transmettre leur savoir acquis tout au long de leurs engagements dans la vie locale soit comme anciens élus, soit comme membres actifs dans les associations. Les Sages doivent participer au développement de la cité par leur expérience, c’est un espace de citoyenneté par la démocratie participative. Les Municipalités leur proposent des missions de réflexion sur ses projets à plus ou moins longue échéance. Les Sages ont un rôle de réflexion, de propositions, mais pas décisionnel ! Leurs réunions sont soit plénières en présence du Maire ou d’un Adjoint qui les missionne pour des projets, soit seulement entre membres. Malheureusement à St Paul contrairement à la plupart des villes de France, le Maire ou son Adjoint s’invitent régulièrement aux réunions, ce qui empêche toute discussion libre. Les comptes rendus de réunions sont régulièrement repris ou tronqués par l’Adjoint en charge et les propositions restent sans suite…….En définitive le Conseil des Sages n’est pas reconnu par la Municipalité (création purement symbolique et démagogique au même titre que l’ensemble des comités consultatifs), ce qui démotive la plupart de ses membres. Contrairement aux autres Comités de Sages dans d’autres communes. Le comité à Saint Paul n’est jamais partie prenante dans les réflexions municipales (mis à part l’Agenda 21) ; aucune mention de leur dévouement n’est faite dans la revue municipale depuis 2009 ; d’où une impression d’inutilité, mais au service de la propagande du Maire.

Les élus d’Opposition : Martine Duriaud, Raoul Garcia, Vanina Gilot, Fabien Limonta, Annie Roux, Michel Seux.

- Intercommunalité futureLes Maires de nombreuses communes, lors des Conseils Municipaux, informent et échangent avec les conseillers municipaux sur les orientations possibles de la future intercommunalité.A Saint Paul, aucune information complémentaire depuis la communication laconique du groupe majoritaire dans le magazine municipal de juin 2011.J’utilise bien le mot « information », ne pouvant espérer des « échanges » dans le cadre d’un fonctionnement démocratique et encore moins une « démarche participative et contributive ».

- EPA Maison de l’EnfanceLa nouvelle Directrice a été nommée après avoir été choisie sans aucune concertation ni avec la commission permanente existante ni avec le Conseil d’Administration.De plus, elle n’a pas été autorisée, par la Présidente, à rencontrer l’ancien Directeur pour des échanges professionnels.Je profite de cette tribune pour souhaiter une bonne retraite à l’ancien Directeur, Jean Cirillo, ce qu’aucun élu majoritaire n’a fait (Monsieur le Maire était absent au dernier CA !). Je le remercie pour la qualité du service rendu, les compétences mises en œuvre depuis le démarrage du projet « Maison de l’Enfance ».

- Organisation - PersonnelLe Conseiller Prévention du Centre de Gestion a remis ses rapports d’inspection présentant des dysfonctionnements dans la gestion des ateliers et dans l’organisation des équipes.La liste de diffusion de ces rapports doit être étudiée (les documents seront diffusés ou pas dans le 1er semestre de l’année prochaine).Pourquoi ces sujets ne seraient-ils pas abordés en commission ?

Gérard Clerc - Conseiller Municipal

D’une durée prévue de 18 mois et d’un coût de 3,7 Millions €, le chantier du Groupe scolaire du Resseguin avance bien. Nous avons tous souffert du retard pris pendant plusieurs mois mais l’enjeu en vaut largement la peine. La reconstruction de l’Ecole maternelle et de la cantine est en cours. Elle sera suivie de la réhabilitation complète de l’Ecole élémentaire. La municipalité s’attache, après la concertation préalable aux travaux, à informer les futurs usagers et les parents d’élèves en organisant des rencontres de suivi de chantier. Les nouveaux locaux devraient être opérationnels à la fin de l’année 2013. Les enfants pourront alors laisser les locaux modulaires à leur vocation d’Accueil de Loisir Sans Hébergement et nous aurons dans ce quartier un groupe scolaire moderne, plus grand, aux normes « p.m.r. » et classé « haute qualité environnementale ». Il clos un cycle de chance pour tous nos petits Tricastins, celui de la rénovation complète de toutes nos écoles publiques, toutes municipalités confondues, depuis 10 ans.Cet arrêt du chantier a pû inquiéter et cela est bien normal mais certains dans l’opposition municipale d’oublier d’écouter ce qui est dit dans les conseils municipaux ou les commissions municipales et de poser des questions étonnantes. Alors voici un rappel à bien méditer :

Lancée en décembre 2009, la procédure de concours restreint pour la passation du marché de maîtrise d’œuvre a conduit le jury prévu par le concours à retenir le projet de l’équipe « Chabal architectes ». Le Conseil municipal par une délibération du 6 juillet 2010 a donc attribué le marché de maîtrise d’œuvre C’est cette délibération qui a été contestée par le Préfet et par un des cabinets d’architectes écartés par le choix du jury. Le recours de l’architecte a été rejeté par le Tribunal administratif. Celui du Préfet a conduit à l’annulation de la délibération du Conseil municipal au motif d’un défaut de motivation pour justifier le choix du Cabinet d’architectes et aussi au motif que dans la liste des membres du Jury les représentants des Architectes des départements voisins figuraient ès qualité et pas sous leur nom personnel. Mr le Maire a bien expliqué tout cela en conseil municipal, en plus du fait que la ville de St Paul a été reconnue comme ayant mis en place les procédures les plus transparentes possibles par le choix du concours avec jury. ET que les mêmes décisions prises auparavant ont été validées à l’identique.

Les 22 Conseillers de la Majorité municipale

Mise au point sur un chantier qui avance bien

Conseil des sages Opacité encore…

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Des champions, un palmarèsLes années 80 sont celles de compétiteurs tels que Jacques Bergeret, Dominique et Jean-Michel Chastenet ou Éliane Darmanin pour les plus jeunes, Joëlle Coquel, Alain Bloque ou Michel Bouillon pour les adultes, les années 90 celles de Mélanie Barrat et Cindy Hilaire dont le jeu favori était de battre tous les records de France les uns après les autres (certains sont d’ailleurs encore aujourd’hui inégalés, ou de René Gesiberger qui a débuté le tir à 60 ans et qui a tout raflé en compétition, au grand dam de ceux qui s’entrainaient depuis des années. En 1991, la Ville attribue à la Compagnie les anciens locaux techniques qui permettent l’installation d’une salle de tir à 18 mètres, et en 1993 l’agrandissement des locaux est voté en conseil municipal qui permet aux tireurs de s’entrainer à plus longue distance, jusqu’à 30 mètres. Ce sont ces mêmes locaux qu’occupe le club aujourd’hui.

Des présidents historiquesEn 1997, pour la première fois depuis sa création, le président change. Gilbert Amiel laisse la place à Daniel Ballarin (1997-1999), puis Rémi Imbert (1999-2008) et enfin Régis Dubois (2008-2011). En 2011, Jean Barrat est élu à ce poste et c’est à lui qu’est revenu l’honneur de célébrer cette année les 40 années d’existence de la Compagnie. Exposition photos, jeux autour de l’arc et, bien entendu, apéritif dinatoire étaient organisés. Mais la fête passée, le sport n’est pas oublié et aujourd’hui, le club affiche un palmarès à rendre fier plus d’un Tricastin puisque la Compagnie des Archers a obtenu un titre régional en individuel et l’équipe dame d’Arc classique est montée en deuxième division nationale, figurant désormais parmi les 50 meilleures équipes de France.

* Emile Chastenet : Lire son récit sur le site Internet de la Com-pagnie des Archers : http://archersdutricastin.info

HisTOire eT MeMOire

Du Kyùdo au tir à l’arcInitialement, ce sont plusieurs moniteurs du Judo Club qui, pour parfaire leur mental, estimèrent judicieux de s’adonner au Kyùdo, art martial japonais proche du tir à l’arc occidental et dont le principe est de solliciter un minimum de tension musculaire et un maximum d’énergie spirituelle, dans un geste esthétique, résultat d’une chorégraphie travaillée, codifiée. Si au final le projet n’aboutit pas tel quel, il emballe une partie des effectifs du Judo Club qui se mobilise avec Gilbert Amiel, alors membre du bureau du Judo Club et bientôt premier président de la Compagnie des Archers. Selon Emile Chastenet*, un des membres fondateurs de la Compagnie, c’est dans l’arrière salle du café de Paris que se tient l’assemblée générale constitutive et qu’est élu le bureau provisoire, le 19 mars 1972. Après cela, c’est l’histoire d’une poignée de passionnés qui vont défricher des terrains, construire des buttes de tir, et même réhabiliter un vieux laboratoire des Maristes, situé en sous-sol et d’une longueur d’environ 30 mètres. Idéal pour tirer ! Les années qui suivent voient le club évoluer, avec dès 1977 l’organisation d’au moins trois concours officiels chaque année, et en 1978 l’indépendance complète de la Compagnie vis-à-vis du Judo Club.

Avant qu’elle ne soit déclarée en Préfecture de Nyons voilà 40 ans, le 24 mars 1972, l’association la Compagnie des Archers avait déjà une histoire. Aussi loin que remonte la mémoire des membres du club, c’est en 1969 que naît ce qui deviendra plus tard, en grandissant, en murissant, le club tel qu’il est aujourd’hui.

coup d’œil sur notre passé

Quand les Tricastins décochent une flèche

COMPaGNie des arCHers Un club né il y a 40 ans

Gilbert Amiel, président fondateur (1969-1997)

Les différentes disciplines pratiquées

• Tir en salle à 18 m : l’archer décoche 2 séries de 10 volées de 3 flèches. C’est la discipline idéale pour apprendre et progresser.

• Tir en salle à 30 m, ou FITA* Olympique : l’archer décoche 2 séries de 6 volées de 6 flèches. C’est la discipline des concours internationaux.

• Tir campagne : exercée en extérieur uniquement, c’est la discipline la plus difficile car elle se pratique sur terrain accidenté. L’archer dispose de 3 flèches qu’il réutilise pour atteindre 24 cibles disséminées sur le site.

*FITA : Fédération Internationale de Tir à l’Arc

du au

décembre 2012

15 23

Marché de Noël

le 15 décembre

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Feu d’artifi ce | 18h15

le 21 décembre

Animations dans la villeActivités pour les enfants Évènements et spectacles | Marchés et saveursIdées cadeaux et gourmandises

RenseignementsGuichet unique en mairie

04 75 96 78 78Programme complet sur

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