Dossier secteur sauvegardé

Ministère de la Culture et de la CommunicationDirection Générale des Patrimoines

Bureau de la protection et de la gestion des espaces

Commune de LECTOUREDépartement du Gers

Étude préliminaire à la délimitation du Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur

1Ville de Lectoure - Etude préliminaire à la délimitation du Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur - 31 Mars 2016

SOMMAIRE

I - PRESENTATION GENERALE a - Situation géographique et présentation générale............................................................. b - Vues contemporaines........................................................................................................ c - Un patrimoine riche, varié et exceptionnel pour la période médiévale et XVIIIe siècle...... d - Rapport au paysage.......................................................................................................... e - La Ville ancienne en chiffres et illustrations qui la caractérisent.......................................

II - ENVIRONNEMENT a - Milieu physique................................................................................................................. b - Agriculture, forêt, unités paysagères................................................................................ c-Protectiondespaysages,fauneetflore,risquesetnuisances.........................................

III - CONTEXTE DEMOGRAPHIQUE ET ECONOMIQUE a - Caractérisation de la population....................................................................................... b - Logement et foncier.......................................................................................................... c - Vacance, vétusté, commerce et artisanat.........................................................................

IV - APPROCHE HISTORIQUE a - 2 200 ans d’histoire.......................................................................................................... b - Cartographie et vues anciennes....................................................................................... c - Permanence de l’occupation du site................................................................................. d-EvolutiondesfortificationsdelaVille...............................................................................

V - SERVITUDES ACTUELLES a - Les objectifs du PADD..................................................................................................... b - Le PLU et ses objectifs ................................................................................................... c - Les servitudes au titre des Monuments Historiques et des Sites.................................... d - La ZPPAUP...................................................................................................................... e-LagestiondelaZPPAUPetlesdifficultésrencontréesenCentreAncien......................

VI - PREMIERES ANALYSES PATRIMONIALES, ARCHITECTURALES ET URBAINES a - Approche archéologique par grandes périodes............................................................... b - Archéologie du bâti........................................................................................................... c - Richesse et diversité du patrimoine architectural protégé................................................ d - Patrimoine architectural non protégé exceptionnel........................................................... e-Identificationdesvégétaux............................................................................................... f - Espaces publics............................................................................................................... g - Premières approches des remaniements à envisager...................................................... h - Inadaptation de l’offre de logement à la demande contemporaine................................... i - Dénaturations, destructions et ventes................................................................................ j - Un ensemble urbain remarquable.................................................................................... k - Les entrées de Ville........................................................................................................... l-Parkings,stationnementetfluxdecirculation.................................................................... m - Analyse architecturale...................................................................................................... n - Ethnologie et patrimoine immatériel..................................................................................

VII – PAYSAGES NATURELS ET URBAINS a - Paysage naturel du bassin concerné................................................................................ b-Paysageurbainsignificatif................................................................................................ c - Détails d’aménagements urbains et d’architecture...........................................................

VIII - ACTIONS COMMUNALES a - Gestion actuelle des demandes d’autorisations, périmètre OPAH, intervention ANAH et actions complémentaires.................................................................................................. b - Inventaire du Patrimoine................................................................................................... c - Animations culturelles et touristiques................................................................................ d - Appartenance à un ou plusieurs groupements de communes, jumelage ........................ e - Les actions qui valorisent la Commune............................................................................

IX - SYNTHESE Proposition de délimitation avec plan ..........................................................................................

Copyright photo Ville de LectoureInventaire général Région Midi-PyrénéesLa Dépêche du Midi

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p23p24p25p26 à p30p31p32 à p34p35p36p37p38 et p39p40p41p42p43

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PRESENTATION GENERALE

En France...

... dans la Région Languedoc Roussillon – Midi-Pyrénées...

- Située à 35 km au sud d’Agen et à 35 km au nord d’Auch,- dans le Canton de Lectoure et dans l’arrondissement de Condom,- ville moyenne de 3 753 habitants et 4 172 en double compte (2 623ème ville au niveau national), -d’unesuperficiede85km²soitunedensitéde22954,05m²parhabitantetde43,57habitantsaukm²,- deuxième Commune la plus vaste du Département du Gers.

a - Situation géographique et présentation générale

...et dans le Département.

Le territoire communal

LECTOURE

Plieux

L’Isle Bouzon

Magnas

Castelnau d’ArbieuPauilhac

Terraube

Marsolan

Lagarde-FimarconCastéra-Lectourois

Saint-Avit-FrandatCastet-Arrouy



Les Pyrénées en toile de fond

b - Vues contemporaines

L’effet de proue

Silhouette de la Ville depuis une parcelle de vigneL’artère principale dominée par la Cathédrale Saint-Gervais

Castet-Arrouy


PRESENTATION GENERALEc - Vues contemporaines

Un carrelot

Une ruelleUne rue transversale

Un autre exemple de rue transversale


PRESENTATION GENERALEc - Un patrimoine riche, varié et exceptionnel pour la période médiévale et XVIIIe siécle

La tour d’Albinhac XIVe siècle

Les toitures

Les balcons XVIIIe siècle

Une calade décorative de l’Hôtel de Bastard XVIIIe siècle

Une console XVIIIe siècle

Un rez- de-chaussée médiéval

Une gargouille médiévale

Une porte XIVe siècle



De l’extérieur vers l’intérieur....

De l’intérieur vers l’extérieur....

Vue côté nordVue côté sudVue côté ouest du belvédère du Grand Bastion du Château

d - Rapport au paysage

De part une situation en éperon dominant la vallée du Gers, la plupart des rues orientées nord-sud s’ouvrent sur le paysage.De la même manière, la Cité trônant sur son éperon rocheux, est repérable de très loin, quel que soit le point d’arrivée.



705 habitants

1 000 immeubles environ dont 52 vacants

20 hectares 664 parcelles dont 600 bâties

e - La Ville ancienne en chiffres et illustrations qui la caractérisent

3,2 km de remparts

Marché hebdomadaire Fête du Melon Marché de nuit


ENVIRONNEMENTa - Milieu physique

- Géographie Deux zones pédologiques différentes • vallées du Gers et de la Lesquère constituées de terres limono-argileuses appelées boulbènes, • et coteaux et plateaux constitués de terres argilo-calcaires plus ou moins profondes.

- Relief Altitude minimum : 68 mètresAltitude maximum : 223 mètres Altitude moyenne : 146 mètres environ. Relief particulier sous la forme • d’un vaste plateau légèrement vallonné dans sa partie orientale, • de la large vallée du Gers et ses terrasses, à l’ouest.

- Données hydrologiques Le Gers qui traverse le territoire communal du Sud vers le Nord, est alimenté par 8 ruisseaux affluents.La Ville est riche en nappes phréatiques qui alimentaient les puits et compte de nombreuses sources.Grâce à des forages entre 900 et 1 000 mètres, des eaux chaudes ont permis à Lectoure de devenir une Ville Thermale.

Le relief en coupes


ENVIRONNEMENT ENVIRONNEMENTb - Agriculture, forêts et unités paysagères

- Agriculture

- Essences végétales

Surface boisée de 339 ha soit 4 % delasuperficiecommunaletotale.

Boisements surtout présents en partie basse (fonds de vallées) et dans cer-taines zones humides.Composés principalement de peuple-raies, localisées dans la vallée du Gers et de forêts fermées de feuillus, sur les coteaux.Certains massifs boisés sont particuliè-rement structurants dans la composition paysagère et ont été protégés en tant qu’Espaces Boisés Classés (EBC) dans le PLU.

131 exploitations agricoles dont 95 professionnelles sachant que 20 % des agriculteurs de Lectoure ont une autre activité. 152 chefs d'exploitation et co-exploitants et 225 actifs familiaux. La proportion des différentes tranches d’âge reste stable avec une très faible proportion de moins de 40 ans qui ne peut assurer le renouvellement de la population

agricole. La tranche des plus de 55 ans est très importante avec près d’un tiers des agriculteurs et un quart de cette tranche qui a plus de 65 ans. La moyenne d’âge des agriculteurs se situe autour de 50 ans.

La surface agricole utilisée par les exploitations est de 6 750 ha dont 6 354 ha de terres labourables et161hadesuperficietoujoursenherbe.Depuis 1998, le nombre d'exploitations a diminué de 50 (données source Agreste Gers).L’occupation du sol est dominée par les zones agricoles souvent irriguées : cultures de céréales, oléagineux, prairies, légumes de plein champ (melons, ail..) et également vergers.L’élevage bovin a fortement diminué (moins de 200 bovins viande) et il n’y a plus d’exploitation lai-tière. Seuls les élevages de volailles et palmipèdes se développent avec une production annuelle de 28 000 animaux.LeterritoiredeLectoureestinclusdansplusieurszonesd’IdentificationGéographiqueProtégéeetd’Appellation d’Origine Contrôlée.5 exploitations produisent selon le mode biologique.7 exploitations agricoles ont une activité de tourisme rural et 13 exploitations pratiquent la vente directe(palmipèdesgras,chapons,vins,fruits,légumes,fleursetporcs).

Lectoure se situe dans la zone de production du Haut-Armagnac, pousse rapière, Floc de Gascogne, vins de pays des Côtes de Gascogne, rouges, blancs ou rosés, canard gras et tous ses dérivés, foie,confit,magret,volaillesfermières,ail,melon,autantdedomainesquiparticipentdel’économiedu territoire et de sa renommée.

Tunnels de Melon Rangs de vigne

Vue sur la Ville depuis un champ de céréales situé au nord


ENVIRONNEMENTc - Protection des paysages, faune et flore, risques et nuisances

- Faune

Milouins, bécassines des marais, tadornes de belon, hé-rons cendrés et autres oiseaux migrateurs savent trouver calme et tranquillité sur les bords des lacs mais aussi sur les étangs Présence du faucon hobereau, pic mar qui affectionne les fu-taies de chênes, grèbe castagneux, genette d’Europe, aigle botté, lièvre d’Europe, alouette Lulu, rainette, triton marbré, aigrette garzette, hirondelle de rivage, milan noir.• Insectes : grand capricorne, entre autres• Poissons : la lamproie de planer• Reptiles : la cistude d’Europe (petite tortue amphibie)• Chauves-souris• Visons d’Europe • Loutres d’Europe...

- Flore

Richeetdiversifiéeavecunlargeéventaildeplantes.Adonis (« Goutte de sang »), myosotis, coquelicots ou pavots rouges, orchidées (Orchisàfleurslâches,dactylorhizaincarnat,dactylorhizadeFuchs).

-ZNIEFF:spécificitédeLectoure

2 ZNIEFF de 1ère génération (56,35 hectares), 2 de 2ème génération (69,54 hectares) et une de 2ème génération intitulée « ensemble de tulipes et messicoles de Marsolan à La Romieu » qui couvre 3 317,82 hectares et 3 communes dont Lectoure.

Diversité végétale, intérêt botanique national lié en particulier à la présence de Nigella gallica (Nigelle de France) en compagnie d'autres plantes messicoles, large gamme d’habitats et de flore.

- Risques et nuisances

-Risqueliéauphénomènederetrait-gonflementdesargiles- Risque d’exposition au plomb- Risque de contamination par les termites- Risque sismique très faible- Pas de risques inondation, ni technologiques- Pas de nuisances de voie bruyante- Traitement des déchets assuré ainsi que leur collecte avec tri sélectif depuis 2002

Orchis Pyramidale

Cistude d’Europe

Vison d’Europe

Limodore à feuilles avortées

Adonis « Goutte de sang »

Nigella gallica

Localisation des ZNIEFF


ENVIRONNEMENT CONTEXTE DEMOGRAPHIQUE ET ECONOMIQUEa - Caractérisation de la population

- Sur la Commune (3 753 habitants contre 3 950 en 1968)1 751 hommes dont 934 de 20 à 64 ans et 2002 femmes dont 960 de 20 à 64 ans.1 268 sont encore célibataires, alors que 1 718 sont mariés, 405 sont veufs et 360 divorcés. 1 060 familles dont 558 sont des couples sans enfants, 229 ont un enfant, 161 ont deux enfants, 52 ont trois enfants et 8 familles ont quatre enfants ou plus.451 hommes et 694 femmes de 64 ans et plus (22 % de la population). La population a baissé de 197 habitants sur une période de 44 ans, soit une évolution négative de 4,99 % entre 1968 et 2012. Lors du dernier recensement en 2013, et pour la première fois depuis fort longtemps, elle a augmentée (+ 200 habitants).478 habitants ont emménagé à Lectoure en 2012 dont 221 qui y habitaient déjà, 121 nouveaux habitants qui viennent du Gers, 33 de la Région Midi Pyrénées, 93 d'une autre région, 5 des départements d'outre-mer et 5 de l'étranger.

- Dans le Centre Ancien (données subjectives)Majoritairement des retraités, des personnes de 50 ans et plus, des jeunes en recherche d’emploi ou démarrant un premier travail, peu de couples avec enfants, personnes vivant seules.

- Les classes sociales sur la Commune La classe défavorisée des 10 % les plus pauvres de la population perçoit moins de 8 134 € par an et par ménage soit 169 ménages.La classe ouvrière des 30 % de la population dont le revenu est inférieur au revenu médian mais est supérieur au 10 % les plus pauvres, perçoit moins de 19 613 € par an et par ménage soit 508 ménages.La classe moyenne des 40 % de la population dont le revenu est situé dans une fourchette entre -20 % et + 20 % par rapport au revenu médian, perçoit entre 19 613 € et 35 728 € par an et par ménage soit 678 ménages.La bourgeoisie, soit les 20 % de la population dont le revenu est supérieur à celui de la classe moyenne, mais inférieur au 10 % les plus riches, perçoit entre 35 728 € et 54 640 € par an et par ménage soit 339 ménages.Enfinlaclasseprivilégiée,soitles10%delapopulationdontlerevenuestleplusélevé,perçoitplusde54640€par an et par ménage soit 169 ménages.Letauxdefoyersnonimposésestde56,37%etlerevenufiscalmoyende19059€.DansleCentreAncien,onobservedesécartstrèsimportantsdeniveaudevie(moyensfinancierstrèsfaiblesoutrès élevés). Le taux de chômage qui porte sur la population active de 15 à 64 ans est de 9 % : 1 301 actifs en emploi, 184 chômeurs et 616 inactifs (hors retraités).


CONTEXTE DEMOGRAPHIQUE ET ECONOMIQUEb- Logement et foncier

- Sur la Commune2 223 logements (2006 en 1999) dont 1 710 en résidences principales (1 604 en 1999) et 153 soit 7 %, en résidences secondaires (155 en 1999). Sur l'ensemble de ces logements, 1 649 sont des maisons et 566 des appartements.1 066 propriétaires occupants437 locataires privés135 locataires HLM71 logés à titre gratuitEntre 2006 et 2012, 19 logements construits par an.

- Dans le Centre Ancien (données subjectives)Beaucoup de volets fermés notamment au-dessus des commerces du fait d’un accès unique desservant rez-de-chaussée et étages.

Un îlot du nord de la Ville

Logements en Ville


CONTEXTE DEMOGRAPHIQUE ET ECONOMIQUEc - Vacance, vétusté, commerce et artisanat

- Mutation du foncier sur la Commune- 228 ménages ont emménagé depuis moins de 2 ans soit 473 personnes- 264 ménages ont emménagé depuis 2 à 4 ans soit 566 personnes- 261 ménages ont emménagé depuis 5 à 9 ans soit 574 personnes- 957 ménages ont emménagé depuis plus de 10 ans soit 1 892 personnes

277 ménages habitent Lectoure depuis 10 à 19 ans. 266 ménages sont à Lectoure depuis 20 à 29 ans. 413 ménages sont là depuis 30 ans et plus1 066 résidences principales sont occupées par leurs propriétaires contre 573 qui sont louées. 135 sont louées en logements HLM et 71 des résidences principales sont occupées à titre gratuit250 logements vacants en 2011Les nouveaux arrivants sont en moyenne 2,07 par ménage et emménagent dans un logement de 3 pièces. Ils sont 65 % à acheter leur logement et 31 % à louer

- Dans le Centre Ancien (données subjectives)

Des hôtels particuliers occupés par des personnes aisées vivant à demeure ou pas, côtoient des immeubles très modestes transformésenappartementsdesuperficieplutôtréduiteBeaucoup de propriétaires engagent de lourds travaux de restauration (rénovation de toitures …), phénomène relativement récentUne rotation importante au niveau de l’occupation des appartements à louer.

- Commerce et artisanat

Activité industrielle, artisanale, commerciale et agro-alimentaire repartie sur quatre sites. Activité commerciale principalement regroupée dans le Centre Ancien et plus particulièrement sur l'artère centrale Rue Nationale, même si quelques autres commerces ont investi les abords immédiats de la Ville.Un marché avec de nombreux commerçants ambulants organisé tous les vendredis dans la Rue Nationale. Lectoure, Station Thermale, a vu ouvrir de nouveaux commerces en lien avec cette clientèle (décoration, art de la maison, antiquaires …). La Ville par ailleurs, s’est investie dans l’accueil de métiers d’art et organise chaque année en novembre, « Les Rencontres avec les Métiers d’Art» qui s’accordent très harmonieusement à la richesse de son patrimoine.

L’économie de la Commune est axée en priorité sur le développement touristique qui ne cesse de progresser. Dotée d’un Centre Thermal et d’un patrimoine prestigieux, la Ville comptabiliseplusde45000visiteursquiontfranchi laportedel’OfficedeTourisme,soitune fréquentation de plus de 200 000 visiteurs, se plaçant dans le peloton de tête des villes les plus visitées du Gers. La Municipalité n’a de cesse que de favoriser un tourisme des 4 saisons,afindedynamiserencorecesecteurvitalpourlaCommune.


APPROCHE HISTORIQUE

L’une des trois villes antiques du Gers

Un XVIIIe siècle prospèreGrandeur et décadence d’une riche

Cité médiévale

Renaissance et guerres de Religion

Les XIXe et XXe sièclesentre agriculture et

tourisme

A l’époque celtique, le promontoire rocheux est occupé par un oppidum. 2 siècles avant notre ère, les Lactorates établissent une Ville de 5 à 10 000 ha-bitants, Lactora, près du Gers, au croi-sement des voies Bordeaux-Narbonne et Agen-Saint Bertrand de Comminges. A partir du IVe siècle, les guerres et les invasions se multipliant, les Lactorates regagnent l’ancien oppidum, qu’ils renforcent d’un rempart encore conser-vé.

La première mention de l’Evêché de Lectoure date du VIe siècle. Aux ducs de Gascogne (864 -1032), succède le duc d’Aquitaine. En 1273, l’évêque Gé-raud de Monlezun conclut un paréage avec Edouard Ier, roi d’Angleterre. Les nouveaux remparts de la Ville sont en-suite édifiés et la charte de coutumede Lectoure est rédigée en 1294. Les Comtes d’Armagnac prennent posses-sion de la Ville au milieu du XIVe siècle et construisent un château à l’extrémité de l’éperon, faisant de Lectoure le siège deleurComté.AlafinduXVe siècle, la Ville est conquise par Louis XI.

Le milieu du XVIe siècle est tourmenté par les guerres de religion : influencépar les foyers voisins de propagation, les habitants prennent rapidement le parti de la Réforme. La Cathédrale est partiellement détruite en 1561.

C’est une période d’essor économique, essentiellement dû au tannage et à l’agriculture.LaVillesepared’édificesimposants et de riches demeures. La bourgeoisie s’enthousiasme pour les idées révolutionnaires et dans le deuxième Bataillon des Volontaires du Gers, s’enrôlent les « Illustres » de Lectoure dont Jean Lannes, le plus célèbre.

Le XIXe siècle connaît la création du chef-lieu d’arrondissement, de la gare de voyageurs, mais aussi le déclin des foires et marchés. Au XXe siècle, l’agriculturesediversifieets’intensifie.Quelques unités industrielles s’installent mais l’essor principal revient au secteur tertiaire. Le XXIe siècle est résolument tourné vers la sauvegarde du patrimoine, le tourisme et le thermalisme.

a - 2200 ans d’histoire


APPROCHE HISTORIQUE APPROCHE HISTORIQUE

b - Cartographie et vues anciennes

LaplusanciennereprésentationdelaVillefiguresurleplan de Lectoure en Gascogne. Le plan de Tassin repré-sentepoursapart,l’étatdesfortificationsquelquesan-nées plus tard. De la très riche collection de cartes postales conservée aux Archives Municipales, 2 vues prises depuis le milieu de la Rue Nationale, l’une vers l’est, l’autre vers l’ouest qui caractérisent le Centre Ancien au début du XXe siècle.

Plan de Lectoure par Tassin, dans les années 1630 (Archives municipales de Lectoure, cote-1S1)

Plan de Lectoure en Gascogne, XVIIIe siècle, qui serait l’état de la VillefinXVIe - début XVIIe siècle (copie aux Archives municipales de Lectoure, cote-1S2)

Lectoure sur la carte de Cassini, 2e moitié du XVIIIe siècle.

Plan « napoléonien », 1824 (Archives départementales du Gers, 3P LECTOURE 57)

La partie est de la rue Nationale, carte postale du début du XXe siècle (Archives municipales de Lectoure, cote 15Fi18).

La partie ouest de la rue Nationale, carte postale du début du XXe siècle (Archives municipales de Lectoure, cote 15Fi19).


APPROCHE HISTORIQUEc - Permanence de l’occupation du site

Ces 2 vues aériennes, l’une du milieu du XXe siècle et l’autre contemporaine, démontrent que le site a très peu évolué.LeparcellaireactuelesttrèsprochedeceluidelavillenouvellequiseconstruitdèslafinduXIIe siècle ou le milieu du XIIIe siècle. Le château des vicomtes de Lomagne et la cathédrale sont déjà présents à chaque extrémité de l’éperon. Les remparts sont érigés en 1282 et jusque dans les années 1330, de hautes demeures en pierre sont construites de part et d’autre de l’axe principal. Une tren-taine a été recensée à ce jour et on suppose que des échoppes en bois bordaient la rue, alors que les jardins étaient situés à l’ar-rière. Les quartiers populaires, caractérisés par un parcellaire binaire, se situent en périphérie, près des remparts. Ils sont plus développés au sud. C’est dans le quartier de Guilhem-Bertrand qu’a été conservée la plupart des venelles localement appelées « carrelots ». Au cours de cette période, le faubourg Saint-Gervais se développe à l’est. La suppression des couverts en bois de la rue principale et l’alignement des logis en dur qui les remplacent datent du XVIIIe siècle. On conserve la plupart des constructions médiévales situées derrière ces logis et c’est sur leurs jardins que l’on construit les dépen-dances, accessibles par une rue arrière parallèle à la rue principale. En 1759, la construction de l’hôpital sur les ruines du château cause la démolition du grand bastion qui le séparait de la ville. On voit sur le cadastre « napoléonien » que l’éperon est encore sans issue en 1824. C’est en 1840, seulement, que l’on perce le rempart sud au niveau de l’hôpital pour permettre le passage de la route nationale 21.

Vue aérienne sud-est, 1925-1950 (Archives municipales, cote 1S3-6)

Vue aérienne sud, 2015.

Vue satellite du Centre Ancien (extrait de www.geoportail.fr)

Hypothèse de restitution schématique de l’organisation du front bâti médiéval sur la rue principale. Extrait du rapport de présentation de la ZPPAUP, 2004 (P. Cadot - M. Sartre - G. Séraphin - H. Sirieys)


APPROCHE HISTORIQUE APPROCHE HISTORIQUE

d - Evolution des fortifications de la Ville

Enraisondesguerresdereligionetpours’adapterauxprogrèsdel’artillerie,lesfortificationssontgrande-ment remaniées au cours du XVIe siècle. Le grand bastion situé à l’entrée de la ville, la tour de l’angle nord-est des remparts (Corhaut), le boulevard de l’angle sud-est (Hountélie) datent de cette époque. Toutes les portes sont construites ou reconstruites au cours de cette période, en même temps que le bastion séparant le château de la ville.C’est au cours du XVIIIe siècle que l’on détruit toutes les portes et que l’on transforme les fossés, longeant le rempart est, en jardins.

LeCentreAncien,plande1818conservéauxArchivesmunicipales(sérieS)surlequell’OfficedeTourismeaajouté le nom des anciens quartiers et des anciennes portes.

Etatsupposédesfortificationsavant1473(Etudepréalableàlarestaurationdesremparts,S.A.R.L.A. Le Pavillon Architectures, 2005).

Etatsupposédesfortificationsavant1633(Etudepréalableàlarestaurationdesremparts,S.A.R.L.A. Le Pavillon Architectures, 2005).


SERVITUDES ACTUELLES

Réalisation d'un éco quartier

Zones de développement situées en coeur d'îlots prévues dans le PLU

Renforcer l'offre en logements collectifs et sociaux

Limite zone agricole et secteur de développement (Gérer l'interface urbanisation et agriculture)

TRANSPORT-CIRCULATION-ACCESSIBILE

Aménagement de la route de Tané en voiemixte (voiture, vélo, piéton)

Aménagement d'un rond point d'entrée deville Est

Créer des limites à l'urbanisation

Orientations d'aménagement

Réalisation d'un plan d'accessibilité

Mise en sécurité de la rue Alsace Lorraine

Mise en place d'un cheminement piétonnier

LES ORIENTATIONS DU PADD A L'ECHELLE DU BOURG

UN DEVELOPPEMENT URBAIN COHERENT ET MESURE

N

Création d'une zone commerciale et artisanale

Coeur de Ville à forte valeur patrimoniale à préserver et mettre en valeur

Prendre en compte les objectifs de la ZPPAUP

Mise en place d'un PRI (Programme de Restauration Immobilière) au centre bourg

a - Les objectifs du PADD

• Conforter et valoriser le Centre Ancien• Permettre le développement économique• Gérer le développement urbain futur• Préserver les sites remarquables et le patrimoine• Protéger les zones agricoles, l’environnement et le paysage

Le Petit

Tané

Le Boulouch

La Boubee

Au Carrat

Lescharite

Trepou

2

1

Zone de loisirs des "Trois Vallées"

RN 21

RD 23

RD 7

RN 21

RD 7

Prise en compte de la zone inondable du Gers

Préservation des éléments du patrimoine au titrede l'article L123-1-7° du code de l'urbanisme

Maintien et confortement des zones d'activités

Maintien de la base de loisirs des Trois Vallées

Confortement du pôle d'équipements et deloisirs sur le secteur de Boulouch

1

2

Prise en compte des ZNIEFF

Protection des espaces boisés

Protection du patrimoine : site inscrit et site classé(le centre ancien, moulin de La Motte, promenadedu bastion)

Protection des espaces agricoles

Localisation indicative des sièges d'exploitations agricoles et protection decertaines fermes à valeur patrimoniale

LES ACTIVITES ECONOMIQUES

7 -

Extension urbaine future de la ville

Protection patrimoniale du Coeur de Ville historique et du Faubourg

Confortement des secteurs urbains constitués

LE DEVELOPPEMENT URBAIN

Hameau développé modérément

Continuité des trames vertes écologiquesMaintenir les coulées vertes

Création d'une zone commerciale et artisanale

ORIENTATIONS DU PADD A L'ECHELLE DE LA COMMUNE

LE PATRIMOINE

L'AGRICULTURE

L'ENVIRONNEMENT ET LE PAYSAGE

Ville de LECTOURE Plan Local d'Urbanisme P.A.D.D .E c h e lle : n ée a n t

N


SERVITUDES ACTUELLESb - LE PLU et ses objectifs

4 grandes catégories de zones comprenant différents secteurs qui se différencient par le corps de règles applicable : • la Zone Urbaine (U)• la Zone à Urbaniser (AU)• la Zone Agricole (A)• la Zone Naturelle (N)

- Les principaux objectifs du PLU •Identificationdelazoneagricole(zoneA)•ldentificationetreconnaissancedesensemblesbâtisdel’espaceagricoleetruralenfonctiondeleur vocation •ldentificationetpréservationdesélémentsdupatrimoinebâtiremarquableauseindel’espacerural • Meilleure protection des boisements massifs existants au moyen d’EBC pour préserver les cou-lées vertes, corridors écologiques et éléments végétaux structurants du paysage • lntégration en zone Urbaine U de secteurs de développement urbain récents

- Les objectifs du prochain PLU

AfinderépondreauxexigencesactuellesdelaloiportantEngagementNationalpourl’Environnement(loin°2010-788du12juillet2010,dite«GrenelleII»),leConseilMunicipallorsdesaséancedu22décembre2015, a prescrit la révision du PLU avec pour objectifs :- d’élaborer un projet de territoire communal équilibré et solidaire,- de préserver les espaces naturels et agricoles en priorisant la gestion économe de l’espace,- de préserver la biodiversité des écosystèmes, restaurer les continuités écologiques, valoriser et aménager les paysages avec la prise en compte des schémas de cohérence écologique (trames vertes et bleues),- de traduire dans les documents du PLU, les principes des plans territoriaux pour le climat permettant d’offrir un cadre de vie de qualité (réduction des gaz à effet de serre),-demaîtriserledéveloppementdel’habitatenpriorisantladensificationetl’utilisationdesespacesrésiduelsd’urbanisationavecmixitésociale,- de poursuivre la dynamique d’équipements collectifs,- de soutenir localement la dynamique économique notamment commerciale, industrielle et touristique, - de soutenir l’activité agricole,- de favoriser le développement des technologies numériques,- de prévenir les risques et optimiser les ressources naturelles,- de maîtriser les consommations d’énergie, améliorer les performances énergétiques notamment à partir de sources renouvelables,- de revitaliser le Centre Ancien et mettre en valeur les entrées de ville,- d’assurer la préservation et la valorisation du patrimoine local • en garantissant la préservation, voire la valorisation des paysages structurants, • en protégeant et valorisant les sites d’intérêt paysager, •enpréservantetvalorisantlepatrimoinebâti:miseenplacedemesuresspécifiquesdeprotectionpourlessecteursbâtisanciensavecidentificationdessecteursd’enjeuxpatrimoniauxetinstaurationdu permis de démolir (valorisation du patrimoine bâti dans le cadre des réhabilitations) •enidentifiantetprotégeantlepatrimoinearchéologiquecommunal,- de valoriser et préserver le tronçon du GR 65 qui traverse la Commune, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO au titre du bien culturel en série «Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France».

A travers ces objectifs, le PLU prépare la mise en place du Secteur Sauvegardé.

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Intitulé Date arrêtéCL ouISMH

Cathédrale Saint Gervais en totalité Cl MH 6 avril 1897 et 31 octobre 1912

c - Les servitudes au titre des monuments historiques et des sites

Escalier de l’ancien Evéché avec sa rampe en fer forgée Inv MH

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Inv MH

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5 février 1927

Tour du Bourreau 23 avril 1947

41, Grand Rue : les 2 salles voûtées décorées de peintures muralesàleurspartiessupérieures,figurantsurlaparcellen°1441,sectionMducadastre 6 janvier 1959

Hôtel de Bastard Castaing : portail d’entrée sur rue, façades, toitures et ses communs, terrasse et jardin, hall d’entrée et escalier avec sa cage, 6 pièces du rez de chaussée avec leur décor de gypserie

8 octobre 1984

Fontaine Diane du XIIIe siècle 11 décembre 1925

Chapelle des Carmélites, décor intérieur Inscription par arrêté du 9 mai 1996

Ancien Couvent des Cordeliers Inscription par arrêté du 26 mai 1999

Ancienne Tannerie Royale (hors périmétre Secteur Sauvegardé)

22 février 2006

Promenade du Bastion

Site Classé au titre des ar-ticles L 341 – 1 et suivants du Code de l’En-vironnement

arrêté du 20/08/1932

Ensemble urbain formé par le Centre Ancien(mur d’enceinte de la ville)

Site inscrit 23 novembre 1981

Périmètres de protection autour des Monuments Historiques

Monuments Historiques en noir, Site Classé en vert et Site Inscrit en rouge

Ville de Lectoure - Etude préliminaire à la délimitation du Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur - 31 Mars 2016


Date arrêté

6 avril 1897 et 31 octobre 1912


d - La ZPPAUP

Mise en place en 2005, elle a pour objectif de renforcer les protections particulières par une seule protection cohérente de zones, d’assurer la préservation de l’architecture d’ensemble de la Ville, de ses abords, des visions de l’extérieur vers la Ville ou de la Ville vers l’extérieur.Dans les zones couvrant le Centre Ancien, ont été répertoriés les immeubles bâtis et non bâtis remarquables,oùlerèglementfixelesconditionsderéalisationetd’obtentiondesautorisationsconcernant l’aspect des immeubles, constructions et aménagements, l’ABF délivrant un avis conforme.

Localisation des immeubles bâtis et non bâtis répertoriés. Monuments Historiques en noir, immeubles bâtis répertoriés en rouge, immeubles bâtis non répertoriés en gris, cours répertoriées en beige et jardins répertoriés en vert.

Plan de délimitation et de zonage. Zone 1a : la Ville historique, Zone 1b : le Faubourg, Zone 2 dont la constructibilité est gérée par le PLU, Zones 3 et 3a naturelles

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SERVITUDES ACTUELLESe - La gestion de la ZPPAUP et les difficultés rencontrées en Centre Ancien

Laprincipaledifficulté rencontréeestde faire respecter le typedematériaux.10ansaprèssonadoption, on voit encore trop d’entreprises installer de la tuile canal (celle autorisée) sur le versant de toiture visible depuis la rue, et de la tuile romane sur l’autre versant. De même, en ce qui concerne les menuiseries, seul le bois est autorisé mais parfois remplacé par du PVC. Depuis l’entrée en vigueur de la ZPPAUP, en 2005, une dizaine de dossiers de contentieux ont été adressés au Procureur de la République et sont restés sans suite, malgré les relances de la Commune.

Face à ce constat, la Commune -d’unepartaconfiéàunagentassermenté,lecontrôledestravaux,- et d’autre part a mené des actions de médiation auprès des habitants et des entreprises, avec mise en place d’une Charte Qualité impliquant tous les acteurs de la construction et de l’immobilier.

AVANT

AVANT

APRES

APRES

Volet roulant, parabole, climatiseur : un exemple de travaux contraires au réglement de la ZPPAUP, réalisés sans autorisation.



PREMIÈRES ANALYSES PATRIMONIALES, ARCHITECTURALES ET URBAINES

Première découverte d’une élévation quasi complète (4,60 m) du rempart antique en 2012, suite à un travail de terrassement. Ici, l’opus-mixtum en partie haute.

L’archéologie a établi que la ville antique n’avait pas occupé le site de la Ville actuelle mais s’était développée sur son versant méridional et sur les moyennes terrasses du Gers en contre-haut du Hameau de Pradoulin. Les vestiges d’un réseau viaire découvert sous l’emprise de la zone artisanale, ont permis d’en laisser supposer les grandes orientations sans pour autant livrer le détail de la Cité occupée entre le Ier et le IIIe siècle. Dominant la villa antique, l’oppidum où s’est établie la ville actuelle fut occupé antérieurement, dès la Préhistoire, mais ne semble pas avoirfocalisél’habitat.Rienn’exclutcependantquedestemplesetunefortificationsusceptibled’assurer un refuge aux habitants aient pu, dès l’antiquité, précéder la ville médiévale, au sommetdusite.Desvestigesdefortificationsdécouvertsàl’entréedufaubourgdelaVille,leconfirmentetmontrentquel’oppidumoccupaituneétenduedoubledecelledelavillemédiévale.D’importants puits funéraires ont d’ailleurs été découverts sur le site de Lamarque, à l’est de la Ville.Le site de la chapelle de Saint-Gény coïncide vraiment avec la première implantation de la Cathédrale de Lectoure qui est attestée au début du VIe siècle, époque à laquelle l’agglomération était encore pour l’essentiel établie sur les vestiges de la ville antique. Une nécropole l’accompagnait.

Lemusée archéologique EugèneCamoreyt de Lectoure est identifié comme tel à partir de1540, suite à la découverte fortuite des autels de culte dits "tauroboliques" (II-IIIe siècles), du fait deleurreprésentationdel'animalsacrifié(taureauoubélier).Utilisésenréemploidanslemurd'enceinte de la ville antique, ceux-ci sont mis au jour sous le chœur de l'actuelle cathédrale Saint-Gervais. Cette collection de 22 pièces, la plus importante après celle de Rome, constitue encore aujourd'hui l'attraction incontournable du Musée Archéologique municipal.

a - Approche archéologique par grandes périodes

ZPPA (Zone de Présomption de Prescriptions archéologiques), Atlas des Patrimoines, Ministère de la Culture.

Les vestiges de la ville antique, extrait du rapport de présentation de la ZPPAUP, 2004 (P. Cadot - M. Sartre - G. wSéraphin - H. Sirieys)

Une voie médiévale découverte lors d’un sondage archéologique en 2010.

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Depuis 2009, une mission d’Inventaire du Patrimoine a été mise en place en partenariat avecleConseilRégionaldeMidi-Pyrénées.Lefinancementsefaitàpartségalesetleservicerégional«ConnaissanceduPatrimoine»assurelecontrôlescientifique.La mission a pour but essentiel d’accompagner la gestion de la ZPPAUP dont le cœur est le Centre Ancien. Le Service mène aussi des recherches sur le bâti civil médiéval. L’objectifprincipalestderecenserlesédifices,desavoirquandilsontétéconstruits,selonquels modes et pour quel usage. La profusion de découvertes de décors peints dans les intérieurs a tout naturellement induit cet autre thème de recherche, d’autant plus que la période est très large (du XIIe au XXe siècle) et que les sujets sont de qualité, certains très complexes à interpréter.

b - Archéologie du bâti

Un plafond peint du XVIe siècle

Une voûte peinte du XIIIe siècle

Un lavabo du milieu du XIIIe siècle

Les résultats des campagnes de datation par dendrochronologie 2011 et 2014 sur la carte de situation du bâti civil médiéval recensé (rouge = recensement ZPPAUP 2004 / noir = recensement Inventaire 2009-2015)



PREMIÈRES ANALYSES PATRIMONIALES, ARCHITECTURALES ET URBAINES PREMIÈRES ANALYSES PATRIMONIALES, ARCHITECTURALES ET URBAINES

c - Richesse et diversité du patrimoine architectural protégé

Leshuitédificesprotégésducentreancienconcernentl’architecturecivile(unemaisonmédié-vale, un hôtel particulier, l’Evêché), l’architecture publique (une fontaine), militaire (la dernière tour conservée des remparts) et religieuse (la Cathédrale et deux couvents).

Architecture civile (maison médiévaledun°41RueNationale)...

... publique (Fontaine Diane)...

... et militaire (Tour du Bourreau)

Un exemple d’architecture religieuse : le Carmel



d - Patrimoine architectural non protégé exceptionnel

- Présentation généraleL’intérieur des immeubles d’une grande richesse architecturale, demeure dépourvu de toute protection malgré les réglements au titre des MH et de la ZPPAUP.C’est le cas du Château des Comtes d’Armagnac (XIVe - XVIesiècle),del’Evêché(finXVIIe siècle), de l’ancien Hôpital (XVIIIesiècle)etdelamaisonduclarinettistePolycarpeSourbès(finXIXe siècle).

L’ancien Hôpital (XVIIIe siècle) Chapelle de l’ancien Hôpital (XVIIIe siècle)

Maison du clarinettiste PolycarpeSourbès(finXIXe siècle).

Evêché(finXVIIe siècle)Le Château des Comtes d’Armagnac (XIVe - XVIe siècle)



- Le bâti civil médiévalLe rapport de présentation de la ZPPAUP avait mis au jour 26 maisons médiévales, situées de part et d’autre de la rue principale, sans autre précision sur leur datation, leur forme, leur distribution, leur mode de construction … En 7 ans et en visitant une centaine d’intérieurs, le Service de l’Inventaire duPatrimoineabienprogressésurlesujetet11édificessupplémentairesontétédécouvertsportantle total à 37, sachant qu’il en reste encore bien d’autres à découvrir. Les deux campagnes de datation par dendrochronologie ont permis d’établir une période de construction de ces hautes maisons en pierre allant des années 1250 aux années 1330. Il fut étonnant dedécouvrirquecesédificesontétéconservéssurplusieursniveaux,jusqu’àquatre,ainsiquelesandrones (venelles d’écoulement des eaux usées). De nombreux éléments de confort subsistent dans les intérieurs.Enfin, l’hypothèsedeséchoppesenboisbordant la rueaégalementpuêtreconfirméeparladécouvertedecavesetdefosses-silosensous-soldufrontderue.

Le bâti civil médiéval recensé (rouge = recensement ZPPAUP 2004 / noir = recensement Inventaire 2009-2015)

Tour d’Albinhac

Tour Grande



Les silos à grains

Quelques intérieurs



- Les Couvents

La mission d’Inventaire a permis de mieux connaître l’intérieur des couvents ou anciens couvents et d’enredécouvrircertains,morcelésàlaRévolution.Eneffet,ilétaitdifficilederetrouverl’église,lecloîtreoulesbâtimentsconventuels.SeulsleCarmeletl’anciencouventdesCordeliersbénéficientd’une protection MH, partielle.

L’Eglise des Carmes devenue église paroissiale du Saint-Esprit

Les vestiges de l’Eglise des Cordeliers

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- Les hôtels particuliersLe Centre Ancien recèle neuf hôtels particuliers. Seuls deux sont protégés et partiellement seulement. Ils sont pourtant tous remarquables, particulièrement par la qualité de la pierre-de-taille, des décors peints, des stucs (localement appelés « gypseries ») et des escaliers à rampe en fer forgé.Lesbellesdemeures,elles,n’ontpasétéprécisémentquantifiées.Ilenexistedesdizainesetdesdizaines et leur qualité n’a parfois rien à envier à celle des hôtels particuliers.



PREMIÈRES ANALYSES PATRIMONIALES, ARCHITECTURALES ET URBAINES PREMIÈRES ANALYSES PATRIMONIALES, ARCHITECTURALES ET URBAINESe - Identification des végétaux Les platanes d’orient Avant 1820, un maillage de platanes d’orient est planté dans le grand parterre de l’ancien Evêché (actuellement Mairie), probablement selon les souhaits duMaréchalJeanLannes,acquéreurdel’édificeen1800.Ilresteaujourd’huicinqexemplairesdecesarbresbicentenaires,d’unecirconférencemoyennede 3m50.

-Maillages et allées de marronniers : Ancien évêchéAvant 1820, un maillage de marronniers est planté dans le grand parterre de l’ancien Evêché (actuellement Mairie), probablement selon les souhaits du Maréchal Jean Lannes. Depuis, le lieu porte le nom de «Jardin des Marronniers» bien que ces derniers aient disparu, remplacés par une allée de 12 mar-ronniers au milieu du XXe siècle.

Plan « napoléonien », 1824 (Archives départementales du Gers, 3P LECTOURE 57)

Marronnier

Platanes d’orientJardin des Marronniers

Vue aérienne du Jardin des Marronniers



f - Espaces publics

Les espaces publics participent à la qualité du paysage urbain, en particulier dans un contexte bâti dense, où ils constituent des « respirations » nécessaires.La presque totalité des places du Centre Ancien sont distribuées par la Rue Natio-nale dont elles constituent des excroissances. La Rue Nationale, axe majeur de la Ville, offre les caractères de ce qu’il était convenu de nommer une « rue droite » au Moyen Âge.Deuxédificesessentiels,laCathédrale et l’Hôpital, lui-même résolument classique, ferment les perspectives de la Rue, impliquant les façades riveraines dans leurs abords.

Les voies secondairesRues longitudinales secondairesLe paysage de ces rues est fréquemment banalisé par la médiocrité des entrées de garages, aménagés dans les anciennes remises. Certaines séquences de calades, liées aux caniveaux latéraux sont conservés. Dans le cas des rues les plus étroites, des caniveaux centraux ont été mis en place. Les deux ponceaux de brique sur les rues Soulès et Corhaut font partie des images pittoresques de la Ville.

Les Rues de traversesUne dimension paysagère singulière et caractéristique des villes perchées comme Lectoure est donnée par ces fenêtres cadrées sur le paysage. L’horizon étant éloigné, ce sont davantage des fenêtres « plein ciel » que des vues cadrées sur le paysage environnant. Dépourvues de trottoirs, en raison de leur relative étroitesse, ces rues sont parfois dotées de seuils horizontaux ou à emmarchements.

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PREMIÈRES ANALYSES PATRIMONIALES, ARCHITECTURALES ET URBAINES PREMIÈRES ANALYSES PATRIMONIALES, ARCHITECTURALES ET URBAINESLes carrelotsCaractéristiques des quartiers sud, ces ruelles qui mesurent parfois moins de deux mètres de largeur sont inaccessibles aux véhicules, ce qui favorise la privatisation deleuroccupation(fleurissement,mobilier).Enl’absencedetrottoirs,ellessontaptes à recevoir des caniveaux centraux. Certaines d’entre elles, traversant l’an-cienne ligne d’enceinte, y sont dotées d’escaliers.

Les andronnesLes venelles séparatives, liées à l’écoulement des eaux de toitures et des eaux usées et non accessibles sont parfois conservées entre parcelles voisines ou à l’arrière de certaines bandes parcellaires. Elles constituent le plus souvent des ves-tiges du parcellaire originel et de la voirie médiévale.

Les places publiques et les parvis

La Place du Général de Gaulle et la Place BartonA l’extrémité Est de la Rue Nationale, le parvis de la Cathédrale (Place du Général de Gaulle) de dimensions modestes, n’en est qu’un simple élargissement. La pré-sence de l’Hôtel de Ville (ancien Palais Episcopal) contribue à en faire aujourd’hui la place majeure de la Ville. La Place Barton occupe l’emplacement de l’ancien cimetière. Elle borde la face Nord de la Cathédrale et s’intercale pour sa part, entre deux séries de bâtiments adosséesàlanefdel’édifice.

La Place Boué de Lapeyrère (ancienne Place d’Armes)La Place d’Armes, situé à l’Ouest de la Ville, est implantée de la même manière mais elle est beaucoup plus grande ; l’enveloppe bâtie qui l’encadre n’est pas ho-mogène, le vide central est entouré par une plantation régulière de tilleuls et sert de parking.Mieux constituées que les précédentes, elle dessine un carré presque régulier.

Le parvis de la HalleEtabli au milieu géographique de la Rue Nationale, le carrefour constitué par la tra-versée de la Rue du 14 Juillet et de la Rue Montebello à laquelle correspondaient deuxdesportesprincipalesdelaVille,marquaitlecentredelaVille,magnifiéautrefoisparl’implantationd’unédificeemblématique,lamaisoncommune(1594).Le parvis de la Halle subira en 2016 un aménagement visant à le recomposer et à le mettre en valeur.

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Les places de curetage

Trois places nouvelles du Centre Ancien résultent de curetages récents opérés sans grande précaution et restés inachevés. Il s’agit de la Place de l’Europe, de la Place des Remparts (aménagées après incendie) et du parvis de la Tour d’Albin-hac. Dans les trois cas, les immeubles démolis pour dégager l’espace nécessaire à la construction de l’espace public ont laissé derrière eux des arrachements ou des murs latéraux aux maçonneries brutes.

Un seul parc, le jardin de l’Evêché (2)

Les places créées sur d’anciens jardins (1)Les parkings situés entre le rempart nord et la rue Jules de Sardac (3)

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g - Première approche des remaniements à envisager

Aucune zone de la Ville ne semble délaissée : il s’agit plutôt de cas ponctuels répartis sur le Centre Ancien. L’ImpassePéricermériteraituneréhabilitationcomplèteafindemettreenvaleurl’alignementdefa-çades médiévales unique sur la Ville.La Place de l’Europe et le parking de la rue Dupouy, résultant tous deux d’un curetage, auraient eux aussi besoin d’une mise en valeur, en cohérence avec le bâti qui les entoure.

Les « carrelots » privatisés, parfois bien visibles depuis la rue, servent aujourd’hui de petite cour ar-rière plus ou moins bien entretenue où l’on stocke vélos, poubelles ... comment améliorer leur aspect ? est-il possible de les réintégrer au domaine public ?

Impasse Péricer

Un espace débarras de ce « carrelot »

Ce«carrelot»parcouruparunfilàlingeaccro-ché en zig-zag

Carte de situation des «carrelots» conservés (en rouge les «carrelots» fermés et en noir ceux qui appar-tiennent au domaine public)



h - Inadaptation de l’offre de logement à la demande contemporaine

LeCentreAnciensedésertifiecarilnerépondplusàlademandeactuelle,surtoutàcelledesfamilles.Il manque d’espaces publics familiaux (jeux pour enfants) et d’espaces privés adaptés : terrasses, jar-dins, garages, places de parking. La taille des logements est aussi très inférieure ou très supérieure à ce qui est recherché et la plupart nécessite de très couteux travaux de restauration.



i - Dénaturations, destructions et ventes

La ZPPAUP est récente et de nombreuses dégradations, contre lesquelles elle ne peut plus rien, avaient déjà eu lieu avant sa mise en place : percement de portes de garage dans les remparts et les façades anciennes, unités externes de climatisation en façade, volets roulants et fenêtres en PVC … Nombre de maisons bordant la rue Nationale ont vu leurs étages délaissés par l’annexion des accès (escaliers) par les commerces installés en rez-de-chaussée.De plus, les vitrines des boutiques dénaturent souvent la façade du premier niveau.


Des portes de garage percées dans le rempart

Rarissime papier peint panoramique des années 1810, déposé puis vendu en 2010

Maison effondrée en 2014

Un plafond peint XVIe découvert en 2012 et détruit en 2014

Dénaturation du rez-de-chaussée d’un immeuble par l’installation d’une banque



j - Un ensemble urbain remarquable

L’effet de proueIl résulte d’une conjugaison entre relief et architecture. Le Château et l’ex Hôpital qui s’y sont adossés, implantés à l’extrémité même du plateau confèrent à cette pointe du relief, relativement étroite, un vo-lume considérable en dépit de la disparition des tours du Château. Cet effet de proue reste perceptible dans l’appréhension de la silhouette, en particulier dans les vues distantes offertes depuis la vallée du Gers, au nord-ouest. Il est cependant amoindri aujourd’hui par la tranchée routière et sa logique de giratoire, venues décapiter la proue de l’ensemble urbain en sectionnant l’ancienne esplanade du Château.

La silhouette urbaineLaVilleenseconformantaureliefduplateau,présenteunprofilparticulierendosd’âne.L’étagementdesfaçadesetdestoituresquirépercuteleprofildusubstratgarantiparl’homogénéitédespentesetdumatériau de couverture et par la stricte hiérarchie des volumes construits, étoffe la silhouette de la Ville, marquant la différence avec les villes perchées « plates ». La verticale imposante du clocher semble ancrer l’ensemble bâti sur son socle naturel.

L’effet d’acropole

L’effet de proue

Silhouette versant nord. Le versant nord est « indemne » de constructions et l’environnement rural de la Ville est préservé.

Leversantsudestdifférent.D’unepartlaconfigurationdusitenepermetpasdelepercevoirdemanièreglobale, à la différence du versant nord. D’autre part, ce versant a subi les effets banalisants d’une urbanisation diffuse qui en a amoindri la qualité et quelque peu brouillé la perception, même si la mise en place de la ZPPAUPyamisfin.

Les glacis



- Lecture urbaine : trame urbaine

LamorphologiedelaVilleestenapparencecelled’unbourgmédiévalplanifié,bipolaire.Entreles 2 pôles structurants que constituent le Château établi à la pointe du site, en position de vigie et l’église, établie à la tête du site, en position de défense, la Ville limitée par le relief et par son enceinte, s’est développée de part et d’autre d’un axe viaire majeur en respectant la régularité d’un tracé en apparence préconçu mais complexe. Pour autant, l’axe principal de la Ville, originellement en impasse, et le réseau secondaire de rues parallèles qu’il a engendré, évoque l’organisation des villes linéaires fondées par l’autorité ecclésiastique et connues sous l’appellation de «sauvetés». L’absence de transversales marquées, résultat de l’adaptation du réseau viaire au relief, constitue également un caractère propre.

- Organisation parcellaire

Des maisons à 2 corps sur cour constituent sur l’arrière des fronts bâtis linéaires dominant des séries de jardins, qui occupent des parcelles longues d’une soixantaine de mètres sur une dizaine de largeur. Dans le détail de son organisation parcellaire, il apparaît que la structure actuelle du tissu urbain a sensiblement évolué depuis le Moyen-Âge. Les vestiges de venelles conduisent à supposer que la trame parcellaire originelle a subi tantôt des redivisions, tantôt des regroupements et que ces changements se sont accompagnés d’une réorientation générale des volumes bâtis et de leurs toitures : des toits à faîtage parallèle à la rue auraient remplacé les anciennes toitures à faîtage perpendiculaires à la rue dont certains exemples sont conservés (Hôtel d’Albinac). On constate par ailleurs que les vestiges de la ville médiévale semblent avoir totalement disparu des fronts bâtis limitant la rue principale. Ces anomalies suggèrent à titre d’hypothèse qu’un noyau urbanisé primitif a pu s’établir dans la partie centrale du noyau urbain actuel, lespartiesendurdesédificesriverainss’établissantàdistancedel’axeprincipal,sur2 fronts bâtis, symétriques. Des couverts ou des avant-corps en charpente peut-être de faible hauteur dans certains cas, auraient abrité les commerces et les habitations sur le front de rue. Une telle hypothèse est suggérée par les représentations connues de l’ancienne maison commune et de l’ancienne sénéchaussée demême que par la configuration particulière del’anciencouventdesCordeliersdontlagranderosesuggèrequel’édificeétaitprécédésurlarue par un bâtiment de moindre hauteur.

Trame urbaine et organisation parcellaire


Ancienne Maison Médiévale, devenu maison commune en 1594, implantée en retrait de la rue et précédée par des couverts.

Le plan cadastral napoléonien (1824) montre que ce dispositif se reconduisait sur les édi-ficesvoisins(anciennesprisons)oùiladonnélieuultérieurementàunetentatived’ordon-nancement en arcades.



k - Les entrées de Ville

Saint-Gény

Lemassifsituéàl’entréedevillesudconstituelapremièrevitrinequienannonçantetidentifiantlaCité perchée sur son promontoire, invite le visiteur à la découvrir.Composé d’une porte antique, paré de fleurs de couleur blanche variant suivant les saisons(Hespéris,Pavots,MyosotisetGauras)etponctuédequelquesfleursteintéesderouge(Sauges,Emilia Sagittata), il fait référence à l’ancienne Cité Gallo-Romaine et aux tauroboles, sacrificeaucoursduquelonégorgeaitun taureaupoursepurifierdesonsang.RappelonsqueLectourepossède une des plus importantes collections de tauroboles, unique en Europe, exposés au Musée Archéologique.

Le Cours Gambetta

L’entrée de ville est qui a été entièrement transformée avec aménagement d’un giratoire, d’aires et de cheminements piétonniers sécurisés, offre aux visiteurs un avant-goût de la beauté et du dynamisme de la Cité, contribuant à son attractivité.Fontaine à l’emplacement de l’ancien abreuvoir, entourée d’un muret et fontaine aux Béliers avec plantations de zones humides, symbolisent la Ville d’eau.De l’autre côté de laRN 21, d’énormes potées fleuries et un alignement d’une luxuriante végétationdiversifiéedanslemassifquiséparelacontre-alléedesservantlescommerces,constituentunmagnifiquedécor.



Les entrées de Villel-Parkings,stationnementetfluxdecirculation

Parkings Limitation du nombre de voitures en stationnementRéalisation de plusieurs parkings à proximité immédiate du Centre AncienPiétonisation de l’artère principale à l’étude

Flux de circulationDans le Centre Ancien (intra-muros), la circulation est interdite aux poids lourds de plus de 3,5 tonnes, sauf livraisons, ainsi qu’aux véhicules de transport en commun.Les heures de livraison• du lundi au jeudi : de 6h00 à 10h00• le vendredi : de 15h00 à 18h00• le samedi : de 6h00 à 10h00• du mardi au jeudi : de 10 h 00 à 12 h 00.


Zonage voirie pour tous

Tracé de la RN 21



Les entrées de Villem - Analyse architecturale

Identificationdestypescaractéristiques1- Maisons médiévales (jusqu’à 3 étages)2 - Maisons simples de la périphérie type « maisons d’artisans »3 et 4 - Demeures XVIIIe et XIXe à un ou deux étages5 - Hôtels particuliers6 - Organisation des cours intérieures des parcelles bordant la rue principale, avec ou sans galerie (ouverte ou fermée) sur le côté.

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Les entrées de Villen - Ethnologie et patrimoine immateriel

Les danses gasconnes Le rugby

La gastronomie

La Gastronomie notamment autour du canard de barbarie et mulard. Le savoir-faire de l’élevage, du ga-vage, de la découpe et de la mise en conserve («french paradox»), l’armagnac, le melon de Lectoure...

Le dialecte gascon et ses traditions orales

Valorisation de la langue et de la culture gas-conne

La littérature (poètes et écrivains gascons)

Les poèmes de Pey de Garros et les légendes de Jean-Fran-çois Bladé (Magistrat, historien et folkloriste gascon de la 2e moitié du XIXe siècle) revivent lors des visites de la Ville, des ateliers de la bibliothèque mu-nicipale et des représentations de l’Association « Lecture à voix haute »Une deuxième nature dans le Gers.Elles sont perpétuées par l’Association

des « Troubadours de Lomagne »



PAYSAGES NATURELS ET URBAINS

Les entrées de Villea- Paysages naturels du bassin concerné

Terre riche et «ronde» aux terroirs agricoles opulents et aux “vieilles pierres“ chargées d’histoire, le territoire est marqué par la modernisation d’une agriculture qui a brusquement changé d’échelle. Une «Analyse paysagère de la Commune de Lectoure» a été réalisée par le bureau d’études ECTARE en novembre 2000. Ses auteurs, dans une première approche, divisent le territoire communal en deux grands ensembles avec d’un côté, la vallée du Gers (plaine et coteaux) et de l’autre, un vaste plateau agricole plus ou moins vallonné. Le paysage est structuré par la géomorphologie, la cité de Lectoure y occupant une place centrale.

- La structure paysagère

Le maintien de l’activité agricole et la relative commodité d’exploitation des parcelles a permis la conservation de larges espaces ouverts.



Les entrées de Villeb-Paysagesurbainssignificatifs

Lectoure partage les caractères des grandes agglomérations médiévales en acropole connues au-jourd’hui sous la dénomination de « villes perchées ». La Ville fortement implantée sur l’ancien oppi-dum s’impose par sa valeur de « site ». Plusieurs caractères conjugués participent à la force du site urbain :- la qualité et la nature des limites bâties : l’effet d’acropole qui caractérise le site urbain est condition-né par la franchise et la netteté des fronts bâtis et des parois, posés en couronnement sur un relief de versants. Ce couronnement est constitué tantôt par l’enceinte urbaine, tantôt par les escarpements calcaires qui suppléent par endroit à l’ouvrage de défense, la couleur claire des maçonneries ou des roches contrastant nettement avec le couvert végétal des glacis naturels ;- la qualité et la nature des glacis : la seconde composante essentielle de l’effet d’acropole réside dans la nature des versants, jouant le rôle de glacis au-devant de l’enceinte ;- l’effet de proue si particulier.

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Les entrées de Ville

c - Détails d’aménagements urbains et d’architecture

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L’entrée côté Rue Nationale,de l’Hôtel de Goulard qui accueille le Centre Thermal

Un ponceau

Détail de la galerie de la Maison des CariatidesPortail de l’Eglise Saint-EspritLa Place d’Armes devant le Centre Thermal

La Place du Général de Gaulle Ville de Lectoure - Etude préliminaire à la délimitation du Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur - 31 Mars 2016


ACTIONS COMMUNALES

Les entrées de Villea - Gestion actuelle des demandes d’autorisation, périmètres OPAH, intervention ANAH et actions complémentaires

Le Service Urbanisme réalise la pré-instruction des demandes d’autorisations, l’instruction ayant été déléguée depuis 2013, à la Communauté de Communes de la Lomagne Gersoise (CCLG). Cette mesure a permis une collaboration plus étroite entre agents des 2 structures et une analyse des dossiers en amont pour éviter les refus. Sur tout le périmètre de la ZPPAUP, le Service Urbanisme et le Service Patrimoine travaillent en étroitecollaborationpourlarédactiondesavis.Ilenestdemêmepourles66édificesrépertoriésdans le cadre du PLU.

- Périmètre OPAH

La CCLG se propose en partenariat avec l’ANAH, le Conseil Départe-mental du Gers, la Région Languedoc-Roussillon - Midi-Pyrénées et le Pays Portes de Gascogne, d’engager sur 3 ans à partir de 2016, une OPAH-RR(revitalisationrurale),dispositifspécifiqueauxterritoiresruraux cumulant vieillissement de la population, paupérisation et dé-croissance démographique.Actions complémentaires de mises en valeur du patrimoine architectu-ral, abondées par la Commune et la CCLG : • une opération « façades », • une opération d’aide pour la pose de menuiseries bois,• l’accompagnement de travaux d’économie d’énergie – abondement de l’éco-chèque, • une prime pour la sortie de vacance.

Détail de la galerie de la Maison des Cariatides


ACTIONS COMMUNALES


b - Inventaire du Patrimoine

Un Inventaire préliminaire du Patrimoine de la Commune a été mené par le service régional dans les années 1970. Depuis 2009, cette mission a été reprise en partenariat avec la Mairie et le Conseil Régional de Midi-Pyrénées qui se partagentlefinancementàpartségales,leservicerégional«ConnaissanceduPatrimoine»assurantlecontrôlescientifique.Si son objectif essentiel réside dans l’accompagnement de la gestion de la ZPPAUP, la Municipalité a souhaité y adjoindre un voletopérationnelpourquelathéorieserveàlapratique.L’expérimentationdecetteméthodequiallieinventairescientifiqueet mise en œuvre opérationnelle a fait de Lectoure une ville-pilote en Midi-Pyrénées.

Ce travail de connaissance approfondi a permis d’éclairer les décisions des élus et des services administratifs en ce qui concerne la restauration et la réhabilitation du patrimoine bâti.L’inventaire systématique îlot par îlot est mené jusque dans les intérieurs car la démarche de conseil dépasse les limites de la réglementation et ses conclusions ont permis de juger de la pertinence d’une évolution vers un Secteur Sauvegardé. Parallèlement à l’étude systématique, des études ponctuelles permettent de suivre les demandes d’autorisation de travaux.Enfin,unefiche-conseilderestaurationdesfaçades,validéeparunarchitectedupatrimoine,estremiseauxpropriétairessurdemande.Un programme de recherche sur les thématiques dégagées (le décor peint, le bâti civil des XIIIe /XIVe siècles …) nécessite desétudesplusfinespouvantbénéficierd’analysesdendrochronologiques(datationdesbois)ouderelevésd’architecture.Ce programme fait progresser la connaissance de la Ville, mais aussi l’histoire de la construction au niveau national.Cet Inventaire, outre ses apports en matière de connaissances, participe à la mise en valeur de la Ville (avis sur les aménagements urbains et les restaurations), à la médiation auprès des habitants et des visiteurs (signalétique piétonnière diversifiée,maquettedelavilleetsondiaporama,espacesmuséographiquestelsqueleTrésordelaCathédrale,parcoursde découverte, visite virtuelle de la Cathédrale, ouverture au public de propriétés privées, publication de documents d’accompagnementàlavisite,enrichissementdesvisitesguidéesproposéesparl’OfficedeTourisme).Par le biais de conférences et publications, il contribue aussi à la renommée de la Cité.

Etat d’avancement de l’inventaire en 2016

Une notice type de 6 pages (20 illustrations)

Exemple de panneau d’interprétation d’un espace public : la fontaine Hountélie.

Les notices sont accessibles à tous sur http://patrimoines.midipyrenees.fr

Etat d’avancement de l’Inventaire au 1er janvier 2016 :297 notices architecture (149 intra-muros soit 24 % des 600 parcelles bâties)177 notices mobilier4 479 illustrations


ACTIONS COMMUNALES ACTIONS COMMUNALES


c - Animations culturelles et touristiques

Associations culturelles : 27Associations sportives : 28Autres : 25Evènements culturels :Festival Pyrotechnique le 1er week-end de septembre qui met en valeur la Cité Historique.LaCommuneorganisedenombreusesmanifestationstrèsdiversifiéesparmi lesquellesleSalonduLivreJeunesse, lesRepas des Associations sur la Promenade du Bastion, en juillet et en août, plusieurs concerts dans la Cathédrale ou à l’Eglise Saint-Esprit, un spectacle de danse de l’Opéra de Paris, la Foire de la Saint-Martin qui attire 30 000 visiteurs sur 3 jours, les Rencontres avec les Métiers d’Art, la Fête de la Lumière en novembre et décembre qui enregistre une fréquentation grandissante, des expositions. Par ailleurs, elle soutient bon nombre d’évènements :• l’Eté Photographique, de renommée internationale qui a lieu en juillet et en août,• la Fête du Melon organisée par l’Association de Promotion du Melon de Lectoure, parrainée par Marc LAVOINE,• la Féria du Melon, organisée par le Club Taurin,• en alternance, des marchés de nuits, vide-grenier-brocante, soirée des producteurs et des vignerons organisés tous les lundis en période estivale par l’Association des Commerçants et Artisans Lectourois (ACAL) …Par ailleurs, la Commune s’associe chaque année aux Journées du Patrimoine de pays et des moulins, aux Journées Européennes du Patrimoine et à la Nuit des Musées.

Les Plus Beaux Détours de France - 2008

Sites VTT-FFC 1998

Station Classée de Tourisme 2011

Halte sur le Chemin de Saint-Jacques de Compostelle : 1987

4 fleurs : 2014Village d’accueilSoho Solo : 2008 Station Verte de

Vacances : 1989

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ACTIONS COMMUNALESd - Appartenance à un ou plusieurs groupements de communes, jumelage

Lectoure appartient au Pays Portes de Gascogne qui regroupe 160 communes et 5 communautés de communes (56 000 habitants) et à la Communauté de Communes de la Lomagne Gersoise qui compte 43 communes sur les cantons de Fleurance, Lectoure, Miradoux, Condom et Saint-Clar et dont le siège social est à Fleurance (20 356 habitants).Elle lui a délégué tout récemment sa compétence tourisme.

La Ville adhère au SIDEL présidé par le Maire de Lectoure : créé en 1973, le Syndicat Intercommunal de la Lomagne regroupe aujourd’hui 58 communes (Can-tons de Fleurance, Lectoure, Saint Clar et Miradoux). Il a la compétence de la collecte des déchets ménagers sur ce territoire.

Le SIDEL Rivières pour sa part, assure la gestion des cours d’eau.

Lectoure adhère au SIVOM qui effectue pour le compte des communes, des travaux de pelle, de camion …

LaVilleadhèreauSIAEPprésidéparleMairedeLectoure:l’usinedetraitementdel’eaupotable,situéeàLectoureetinauguréeen2012,bénéficiedesdernièrestechniques de traitement, en parfaite conformité avec la loi sur l'eau et avec les contraintes découlant d'un site touristique.

Lectoure est jumelée depuis octobre 1981 avec la Ville de Saint-Louis (Haut-Rhin) qui compte plus de 20 000 habitants.C’est une histoire de cœur qui unit les habitants de Lectoure à ceux de Saint-Louis depuis l’exode dont les 2 Villes ont commémoré avec beaucoup d’émotion, le 70e anniversaire en 2009. Les Associations des «Amis de Lectoure» et des «Amis de Saint-Louis» organisent régulièrement des rencontres, les participants étant logés chez l’habitant. Un massif a été créé à Lectoure par le Service des Espaces Verts de la Ville de SAINT-LOUIS et chaque année, les deux Villes procèdent à des échanges de divers produits.

Jumelage

Périmètre du Pays Portes de Gascogne...

de la CCLG...

du SIDEL...

... du SIAEP

Maison accueillant le Centre d’Art et de Photographie, propriété de la Ville de Saint-Louis



ACTIONS COMMUNALES ACTIONS COMMUNALESe - Les actions qui valorisent la Commune

L’OfficedeTourismeproposeplusieurscircuitsdevisitedontnotamment• visite du cœur de ville• visite des Hôtels Particuliers• visite de la Cathédrale avec montée au clocher, du Musée d’Art Sacré, du Musée Archéologique, des Salles Maréchal Lannes, Boué de Lapeyrère et Pharmacie• parcours des Métiers d’Art• parcours découverte des Expositions de l’Eté Photographique• visite de la Tannerie Royale•circuitdesrempartsauxflambeaux• balade contée.La plupart de ces visites sont suivies d’une dégustation des produits du terroir.L’OfficedeTourismemetégalementàdispositiondesaudio-guidespourpermettreauxvisiteursdedécouvrirlaVilleensoloainsi que des plaquettes d’information.Le Village des brocs : l’ex Hôpital accueille une multitude de brocanteurs et des artistes au rez-de-sol. Cette initiative originale et inédite dans le Gers attire plus de 150 000 visiteurs chaque année.Le Guide de découverte de la Cité Historique, réalisé par les Services de la Mairie, qui est à la vente, propose une visite commentée.La Ville par ailleurs, s’est investie dans l’accueil de métiers d’art (relieuse, brodeuse, ferronnerie …) et organise chaque année en novembre Les Rencontres avec les Métiers d’Art qui s’accordent très harmonieusement avec la richesse de son patrimoine.

Rencontres avec les Métiers d’Art

Village des BrocsVisite guidée

Balade contée

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a- Proposition de protection et de mise en valeurEn un peu plus de 10 ans, la ZPPAUP a permis de sauvegarder l’enveloppe des immeubles de la Ville (façades et toitures), les paysages et de sensibiliser les habitants à la valeur de leur patri-moine. Même si on relève encore des infractions au règlement de la ZPPAUP, on observe grâce autravaildefondquiaétémené(informations,visitesthématiquesorganiséesparl’OfficedeTourisme, charte de qualité, relations propriétaires - Chargée de l’inventaire et Chargée de l’ur-banisme, …), des comportements différents par rapport aux travaux soumis aux autorisations du droit du sol (discussions préalables, prise en compte des préconisations …).Mais et il faut bien le souligner, c’est surtout la Mission d’Inventaire qui a mis à jour un patrimoine totalement méconnu jusqu’alors, celui qui est situé à l’intérieur des immeubles qui doit impérati-vement et rapidement faire l’objet d’une protection pour éviter dégradation ou disparition, comme constaté trop souvent. Or, seul le Secteur Sauvegardé peut répondre à cette impérieuse nécessi-té.

b- Proposition argumentée de délimitation d’un périmètreLa Mission d’Inventaire a permis de démontrer que le patrimoine à protéger à l’intérieur des immeublesseconcentredansl’enceintefortifiée,justifiantquelesecteursauvegardéenadoptele périmètre. En effet, c’est toute la ville neuve qui s’est construite sur l’éperon entre le XIIIème et le début du XIVème siècle qui est concernée, ses maisons aristocratiques comme ses quar-tiers d’artisans situés en périphérie (leurs « carrelots ») et bien sûr, les remparts, fossés compris. L’ensemble est homogène et historiquement cohérent, d’un bout à l’autre du site.

Il est ainsi délimité au nord par l’Avenue du Souvenir Français et le Boulevard du Nord, à l’ouest par les Allées Montmorency, au sud par l’Avenue Ville de Saint-Louis, le Boulevard Jean Jaurès, le Boulevard du Midi et la Rue Claude Ydron, et à l’est par le Chemin de Saint-Clair et la Rue Barbacane. Il couvre ainsi 20,6 hectares et comprend la totalité des parcelles de la ville ancienne (664 dont 600 bâties).Par contre, le paysage qui reste un élément majeur de la mise en valeur de l’éperon, doit être im-pérativement protégé. Dès que la ZPPAUP ne pourra plus produire ses effets, le PLU patrimonial sera mis en place avec un règlement identique. Il en va de même pour le patrimoine extra-mu-ros,situédansl’empriseactuelledelaZPPAUP.LePLUpatrimonialengloberaaussilesédificesremarquables qui ont été répertoriés à la campagne dans le cadre de la dernière révision du PLU etquibénéficientdéjààcetitre,d’uneprotection.

c - OrientationsLa mise en place d’un Secteur Sauvegardé intra-muros s’accompagnera d’actions de médiation auprès de la population déjà préparée du fait de l’existence de la ZPPAUP, et un CIAP sera im-planté dans une Salle du Palais Episcopal où seront présentés des éléments patrimoniaux ras-semblés par le Service de l’Inventaire (escalier en vis, volets cloutés, plaques de cheminée…).Letravailcommencéauniveaudel’identificationdespropriétairesdelogementsinsalubrespourluttercontrelemanqued’entretienouvacantsseraintensifiéetdesrencontresprogramméespourtenterdetrouverdessolutionsnotammentdesortiedevacanceavecincitationsfinancièrespar le biais de l’OPAH – RR Communautaire.

La Commune se propose aussi de mettre en place au moins une Opération de Restauration Immobilière (ORI) sur un îlot du Centre Ancien pour adapter l’habitat aux pratiques modernes et contribuer ainsi à sa revitalisation.De nombreux autres projets sont en outre programmés dont notamment le réaménagement de la Place Daniel Seguin et des abords de la Halle Polyvalente, la réfection de plusieurs rues, celle du Boulevard du Midi avec mise aux normes d’accessibilité, réouvertures de « carrelots » fer-més… selon un plan pluriannuel d’aménagement d’ensemble.La mise en place du Secteur Sauvegardé donnera à Lectoure une nouvelle dimension qui lui permettra de mieux protéger et valoriser son extraordinaire patrimoine, de redynamiser son com-merce,quiconforterasonimageetsonattraittantpourfixerdenouvellespopulationsquepourrenforcer son économie touristique.

C’est pourquoi, la Commune sollicite le passage en Commission Nationale des Secteurs Sauve-gardés, lors de sa prochaine séance.

SYNTHÈSE


Dossier secteur sauvegardé

Documents

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