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DOSSIER PEDAGOGIQUE Concert d’ouverture de saison des Musiciens du Louvre • Grenoble donné lors des Journées Européennes du Patrimoine, rejoué à l’occasion de deux concerts scolaires Salle Olivier Messiaen, Couvent des Minimes, Grenoble Pour les écoles primaire mardi 13 octobre 2009 - 14h-15h Pour les collèges mercredi 14 octobre - 10h-11h

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DOSSIER PEDAGOGIQUE

Concert d’ouverture de saison des Musiciens du Louvre • Grenobledonné lors des Journées Européennes du Patrimoine,

rejoué à l’occasion de deux concerts scolaires

Salle Olivier Messiaen, Couvent des Minimes, Grenoble

Pour les écoles primairemardi 13 octobre 2009 - 14h-15h

Pour les collèges

mercredi 14 octobre - 10h-11h

Sommaire

Le Couvent des Minimes p. 3

Le programme du concert p. 4

Pistes CD p.5

Les instruments p. 6

Les compositeurs p. 8

Les musiciens p. 11

L’Atelier des Musiciens du Louvre • Grenoble p. 13

Les Musiciens du Louvre • Grenoble p. 14

Bibliographie p. 15

Le Couvent des Minimes - Grenoble

L’ordre religieux des Minimes, fondé en 1435 par Saint François de Paule, s’est installé à Saint Martin d’Hères à la fin du XVème siècle et à Grenoble en 1646. Il existe donc deux convents des Minimes dans l’agglomération grenobloise. Celui de Grenoble a une histoire tumultueuse : il a autrefois abrité de nombreux

locataires. L’histoire commence en 1646 après l’autorisation de Louis XV accordée à l’Ordre des Minimes de s’installer au cœur des vieux quartiers de Grenoble. La vie du Couvent des Minimes a été rythmée par le défilé de ses différents pensionnaires: tantôt habité par les religieux de 1646 à la Révolution en 1793, tantôt occupé par l’armée de 1808 sous Napoléon à la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1901, le Couvent des Minimes a ensuite été transformé en chambres pour étudiantes en 1918.Aujourd’hui il abrite, outre le Foyer Etudiant – Résidence Internationale, les Musiciens du Louvre • Grenoble et l’Observatoire des Politiques Culturelles mais aussi des associations telles que BABEL (promotion des langues vivantes) et LOCOMOTIVE (aide aux enfants atteints de cancer et de leucémie). La chapelle, quant à elle, est devenue l’actuelle salle de concerts «Olivier Messiaen».

p. 3

Programme

Franz Joseph Haydn (1732-1809) Trio londonien en do majeur version avec flûte, violon et violoncelle Hob. IV.1 10’00

Jean-Philippe Rameau (1683-1764)Pièces de clavecinExtraits : L’Entretien des Muses 5’50 Menuets I et II 3’21 La Poule 5’48 Musette en Rondeau 2’20 Tambourin 1’13

George Frideric Handel (1685-1759)Concerto grosso en sol majeur 7’05

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)Quatuor avec flûte en ré majeur K 285 14’02

Johann Sebastian Bach (1685-1750)Ouverture n°2 en si mineur pour flûte et cordesExtraits : Sarabande 3’39 Rondeau 1’39 Polonaise 3’10 Menuet 1’18 Badinerie 1’28

p. 4

Pistes CD

Attention, le concert pour les scolaires présentera des extraits de ce programme.

George Frideric Handel: Concerto grosso en sol majeur English baroque soloists, dir. John Eliot Gardiner Erato 1981 1 Largo et staccato- Allegro 3’07 à noter: le luth dans l’introduction; 2 Adagio- Allegro 4’34 Noter le contraste entre l’adagio (de 0’ à ’58) et l’allegro

Wolfgang Amadeus Mozart: Quatuor avec flute en ré majeur, K. 285 Grauwels, Gonriak, Declerck, Dewez Brilliant classics, 1989 3 Allegro 6’46 Quatuor =« musique de chambre » (petites formations, jusqu’à 8 instruments) 4 Adagio 2’24 Dans ce mouvement, la flûte est accompagnée par les autres instruments en « pizzicati », c’est à dire en pinçant les cordes. 5 Rondeau 4’14 Noter le caractère joyeux et enlevé, les dialogues entre instruments. Franz Joseph Haydn : Trio londonien en ut majeur 6 allegro moderato 6’14 7 Andante 2’58 8 Finale vivace 2’08

Johann Sebastian Bach : suite orchestrale en si mineur n°2 La Stravaganza de Köln, dir Andrew Manze Brilliant classics 1994 9 Ouverture 11’20 10 Rondeau 1’53 11 Sarabande 2’59 12 Polonaise 3’58 13 Menuet 1’18 14 Badinerie 1’21

Jean-Philippe Rameau : Pièces de Clavecin Kenneth Gilbert Archiv production 1977 15 L’entretien des muses 4’56 16 La poule 3’08 Noter le caractère évocateur 17 Musette en rondeau 2’27 18 Tambourin 1’25

Rameau : Les Indes galantes, suite d’orchestre La chapelle royale, dir Philippe Herreweghe Harmonia mundi 2000 19 danse des sauvages 1’56

Repères historiques : Bach, Handel et Rameau sont des musiciens de l’époque baroque (1600-1750)Mozart et Haydn sont des musiciens de l’époque classique (1750-1800) p. 5

Instruments à cordes frottéesLa famille des cordes frottées comporte quatre instruments, du plus petit au plus grand et du plus aigu au plus grave : le violon, l’alto, le violoncelle et la contrebasse. Ils sont issus des vièles qui existaient au Moyen-Âge. Les quatre cordes de cet instrument sont frottées par un archet composé de crin de cheval pour produire le son des notes jouées par la main gauche du musicien.

ClavecinLe clavecin est un instrument à cordes pincées (comme le luth, la harpe, la guitare) et à clavier (comme le piano). Il peut mesurer jusqu’à 2,30 mètres de long et 0,90 mètres de large. Quelle que soit leur forme ou leur taille, tous les clavecins ont le même mécanisme : quand on appuie sur le devant de la touche, l’autre extrémité se soulève, et actionne un petit crochet de roseau qui va pincer la corde. Les clavecins de facture française ont le plus souvent deux claviers, que l’on peut utiliser ensemble ou séparément pour obtenir des variations supplémentaires du timbre et de la puissance.

Flûte traversièreInstrument à vent de la famille des bois, la flûte traversière doit son nom à la manière dont on la tient: sur la droite et horizontalement. Elle produit un son doux et mélodieux. C’est pour cela qu’elle a souvent eu une fonction de soliste dans l’orchestre. Au tout début, la flûte traversière était fabriquée en bois mais désormais, depuis le XIXème, elle est plutôt faite en métal.Elle est composée de trois parties séparables :- la tête ou l’embouchure : la bouche du musicien souffle de l’air au bout de l’embouchure.- le corps : c’est sur le corps que le musicien appuie sur les clefs afin de produire les notes. - la patte : elle prolonge le corps.Le son est donc produit par le soufflement du musicien dans l’embouchure, l’air est ensuite directement dirigé dans la colonne d’air. C’est à ce moment là que le musicien appuie sur les différentes clés qui bouchent ou laissent passer l’air. C’est ce qui produit les notes.

Les instruments

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Concerto GrossoComme son nom l’indique, le concerto grosso (pluriel : concerti grossi ) relève de la tradition italienne. Il désigne une forme musicale composée pour un ensemble ayant un effectif important. Ce terme apparaît pour la première fois en 1670. Il naît sous la période baroque et disparaît avec elle. Surtout pratiqué en Italie et en Angleterre, ce genre vient à la fois de la musique vénitienne à doubles choeurs et de la Suite de danses. Dans le concerto grosso, les instruments solistes, la plupart du temps deux violons et un violoncelle, sont regroupés en « concertino » et répondent au « ripieno » c’est-à-dire les autres cordes.

Suite de danses ( ou Suite)Forme de l’époque baroque comportant plusieurs pièces individuelles. Elle fut progressivement délaissée pour la sonate et la symphonie apparues plus tardivement.Son schéma habituel comprend quatre mouvements :1.Allemande : temps modéré (origine : allemande)2.Courante : tempo vif (origine : française)3.Sarabande : temps lent (origine : espagnole)4.Gigue : tempo vif (origine : anglaise)D’origine française, la suite connut une large diffusion en Europe, surtout en Allemagne, en Italie et en Angleterre.

Opéra-balletGenre lyrique du XVIIIème siècle, l’Opéra-Ballet est une pièce de pur divertissement. Les intrigues, appelées « entrées » sont simplifiées à l’extrême pour laisser place à la danse. Le thème de prédilection de ce genre musical est le sentiment amoureux. C’est André Campra (1660-1744) qui composa l’un des premiers opéra-ballet : L’Europe Galante. Devant un tel succès, Jean-Philippe Rameau écrit Les Indes Galantes qui reste un des chefs d’oeuvre de ce genre.

Composition à partir de livretsDe l’italien « libretto » qui signifie « petit livre », le livret est un texte littéraire, presque toujours en vers, qui complète une oeuvre musicale (opéra, opérette, oratorio, ballet, comédie musicale). Il est publié séparément de la musique. Il contient néanmoins des dialogues chantés et des indications de mise en scène. Il est donc souvent écrit par quelqu’un d’autre que le compositeur lui-même. Parfois un couple librettiste-compositeur peut se former. Citons pour exemple Lully et Quinault ou encore Mozart et Lorenzo Da Ponte. Mais attention, le livret n’est pas toujours écrit avant la musique. Certains compositeurs comme Richard Wagner écrivent leurs propres livrets.Malgré tout le travail dramatique et littéraire fourni par les librettistes, la notoriété du compositeur prit le pas sur celle du librettiste. La question la plus importante dans l’opéra demeure « prima la musica, dopo le parole » (d’abord la musique, après les mots) ou « prima le parole, dopo la musica » (d’abord les mots, après la musique).

Les Indes GalantesLes Indes Galantes est l’œuvre la plus connue de Jean-Philippe Rameau avec ses Pièces pour clavecins. Elle illustre en effet le genre de l’opéra-ballet par excellence. Créée le 28 août 1735 à partir d’un livret de Louis Fuzelier, elle comporte quatre entrées : elles suivent des aventures amoureuses dans plusieurs pays « exotiques » (Turquie, Perse, Empire Inca, Amérique du Nord). Ces « Indes galantes » symbolisent en réalité l’époque légère et vouée aux plaisirs de la cour. Rappelons qu’à

l’époque, la littérature (la Philosophie des Lumières) et la musique utilisaient leur art comme prétexte pour parler des fastes de la cour. p. 7

Les compositeursGeorge Frideric Handel (1685-1759)250ème anniversaire de sa mort

Compositeur allemand, né la même année que Johann Sebastian Bach ! Tout jeune, il est pris sous la protection du Duc de Saxe, impressionné par ses dons musicaux, qui se charge de compléter son éducation musicale. A cette époque, les musiciens

étaient au service des personnes riches et influentes (princes, ducs, ou archevêques). Il entre à l’Université de Halle en 1702. Il apprend à jouer de nombreux instruments : orgue, clavecin, violon et hautbois, et à composer des oeuvres. Malgré l’interdiction de son père qui souhaitait qu’il eut « un vrai métier », George Frideric Handel travaille la musique et devient violoniste et claveciniste dans l’orchestre du Théâtre de Hambourg où sera donné son premier oratorio, La Passion selon saint Jean ; il y découvre le monde de l’opéra : chant, décors, danse, machinerie, et en compose quarante-deux. Son premier opéra, Almira, représenté en 1705, est très bien accueilli. Il séjourne en Italie (Rome et Naples) ; il y compose d’autres opéras (Agrippina), des oratorios (Il Trionfo del tempo y del Disinganno), de la musique d’église latine et plus d’une centaine de cantates italiennes. Il part pour l’Angleterre en 1710, où il composera la plupart de ses grandes oeuvres. Il y compose Rinaldo en quinze jours : c’est le premier opéra italien écrit pour une scène londonienne. Il compose des musiques pour les cérémonies et les fêtes royales (Water music), ainsi que ses oratorios dont le plus célèbre est Le Messie, créé à Dublin. Les représentations lui valent un triomphe immédiat. En 1752, il devient quasiment aveugle, mais continue à diriger ses oratorios jusqu’à la fin de sa vie.

Johann Sebastian Bach (1685-1750)

Compositeur allemand de l’époque baroque dont il symbolise l’apogée. On date d’ailleurs le début de l’époque classique à partir de sa mort en 1750. Son œuvre marque à la fois le sommet et l’aboutissement de la musique baroque. Il eut une influence

majeure dans le développement de la musique occidentale grâce à sa maîtrise de nombreux instruments (orgue, clavecin, violon, alto). Il est reconnu comme étant le maître incontesté du contrepoint. Issu d’une grande famille de musiciens, il reçut très tôt une première éducation musicale par son père puis il fut initié à la musique religieuse. Orphelin à 10 ans, il fut recueilli par son frère qui le forma aux claviers. Par la suite, il fit de grandes études grâce auxquelles il devint érudit de toutes les cultures musicales européennes. Au total, il sillonna huit villes allemandes qui marquèrent les grandes étapes de sa vie. C’est à Weimar qu’il composa ses premières grandes œuvres pour orgue et pour clavecin. Mais c’est à Coethen qu’il atteignit le sommet de son art dans le domaine de la musique instrumentale. A Leipzig, il fut nommé Cantor de l’église Saint-Thomas. Il y écrivit ses chefs-d’œuvre de musique sacrée (Oratorios et Passions), et grâce à la protection de l’Electeur de Saxe, sa Messe en si mineur.

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Jean-Philippe Rameau (1683-1764)

Il est le fils de l’organiste dijonnais Jean Rameau. A l’âge de 18 ans, le jeune Jean-Philippe, peu doué pour les études, décide d’embrasser la carrière de musicien. Il part alors pour l’Italie où il ne reste que quelques mois. De retour en France, il est

nommé maître de chapelle à la cathédrale de Clermont en 1702 après un bref passage en Avignon. En 1709, il succède à son père comme organiste à la cathédrale Notre-Dame de Dijon. Passionné par les études théoriques, il décide de retourner à Paris à partir de 1722. Cette même année, il publie son célèbre Traité d’harmonie. En 1727, il entre au service du fermier général Le Riche de la Pouplinière. C’est là qu’il fait la connaissance de l’abbé Pellegrin et de Voltaire qui lui fournissent ses premiers livrets d’opéra. C’est aussi là qu’on donne en concert son premier opéra Hyppolyte et Aricie avant qu’il ne soit donné en version scénique à l’Académie royale de musique en octobre 1733 alors qu’il vient d’atteindre l’âge de 50 ans. A partir de cette date et jusqu’à sa mort en 1764, tragédies lyriques, opéras-ballets, pastorales, ballets bouffons et comédies lyriques se succèdent rapidement : Les Indes Galantes (1735), Castor et Pollux (1737), Dardanus (1739), Les Fêtes d’Hébé ou les Talens lyriques (1739), Platée (1745), Zoroastre (1749), Les Boréades (qu’on répétait au moment de sa mort et ne fut pas représentée). L’originalité de Rameau réside non seulement dans la vitalité de sa musique, mais aussi dans la transformation qu’il fit subir aux éléments hérités de ses prédécesseurs : Lully, Destouches, Mouret, Montéclair et surtout Campra.

Franz Joseph Haydn (1732-1809) 200ème anniversaire de sa mort

Compositeur autrichien de l’époque classique, contemporain de Mozart. Le jeune Joseph Haydn a été sensibilisé à la musique par son père qui chantait en s’accompagnant à la harpe, le soir en rentrant du travail. A huit ans, Haydn est petit chanteur

(soprano) à la Cathédrale Saint-Etienne de Vienne ; c’est là qu’il fera ses études musicales.Comme Purcell et Handel, Haydn va bénéficier de la protection d’une puissante famille : les princes Esterhazy, au service desquels il restera toute sa vie. Libéré des contraintes matérielles, il a pu composer un très grand nombre d’œuvres, dont 104 symphonies! Mozart et Haydn ont exercé l’ un sur l’autre une influence réciproque.

En 1797, il présente la composition de son oratorio La Création l’une de ses plus grandes œuvres, digne héritage de Handel, qui le font reconnaître par toute l’Europe comme plus grand compositeur vivant. L’écrivain grenoblois Stendhal, de son vrai nom Marie-Henri Beyle (1783-1842), était d’ailleurs présent à sa messe funéraire.

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Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)

Compositeur allemand, grand maître de l’opéra, son nom évoque le génie, la virtuosité et une grande maîtrise technique. Virtuose du violon et du piano, il a produit une œuvre importante qui embrasse tous les genres musicaux de son époque. Il a notamment porté

à un point de perfection au concerto *voir page 12, à la symphonie * et à la sonate * qui devinrent les principales formes de la musique classique. Dès l’âge de trois ans, il manifesta des dons musicaux et fit de la composition à partir de 5 ans. Son père, soucieux de lui donner la meilleure formation musicale mais aussi d’en tirer profit, l’emmène en tournée en Europe : Munich, Vienne, Augsbourg, Mannheim, Mayence, Francfort, Bruxelles, Paris... A Mannheim il découvre l’orchestre de la cour du Prince-électeur Karl Théodor considéré comme le meilleur d’Europe ; à Paris, il subit l’influence de Johann Schobert. Il rencontra à Londres en 1764 Jean-Chrétien Bach, maître du style galant. Mais c’est l’Italie qui lui apporta le complément indispensable à son éducation dramatique. Il y composa ses premiers quatuors à cordes et ses premiers opéras : Mithridate, Re di Ponto. C’est aussi l’époque de ses premiers succès. Il revient alors à Salzbourg où il compose beaucoup. A 17 ans, il a déjà signé deux cents œuvres. Nommé organiste de la cour, la commande d’Idoménée lui permet de se libérer de l’emprise de son père. Il épouse alors Constance Weber. Ensuite, la découverte de l’œuvre de Bach va profondément marquer son style où le contrepoint * prend désormais une grande place. Il connaît un grand succès mais ses dettes s’accumulent car il mène un grand train de vie.La dernière année de sa vie, hantée par la présence de la mort, voit naître ses ultimes œuvres : La Flûte Enchantée et son célèbre Requiem resté inachevé.

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Les Musiciens

Florian Cousin flûtesTitulaire du Diplôme National d’Etudes Supérieures de Musique (CNSMD de Lyon) obtenu en 2002 grâce à l’enseignement de Philippe Bernold, Florian Cousin se perfectionne auprès de Jacques Zoon au Conservatoire de Genève où on lui décerne un Diplôme de Soliste. Parmi ses professeurs, citons Claude Lefebvre, Pierre Dumail, Jean-Christophe Falala, Vincent Cortvrint. En juillet 2000, il est invité à l’Académie d’été de Villecroze où il suit les cours d’Emmanuel Pahud. C’est en 2001 qu’il s’intéresse à la pratique sur instruments anciens et bénéficie alors de l’enseignement de Jan de Winne à Lyon, puis de Serge Saitta à Genève. Soucieux d’aller à la rencontre de nouveaux publics, il organise en 2002-2003, les Journées de la Musique afin de faire découvrir à un public néophyte, un éventail large de la musique classique, par l’intermédiaire d’interprétations enthousiastes de jeunes musiciens professionnels.

Simon Dariel violonIl apprend le violon au CNSMD de Paris, mais aussi à la Hochshule für Musik und Theater de Munich. Il obtient en 1970 un premier prix en Musique de chambre. Il participe à des concerts avec l’Ensemble Instrumental de France sous la direction de Jean-Pierre Wallez, et travaille aussi avec Anne-Marie Nicolas. Après avoir rejoint l’Ensemble Instrumental de Grenoble, il joue dans l’Orchestre des Musiciens du Louvre • Grenoble depuis ses débuts, et participe aux nombreux enregistements de l’Orchestre.

Laurent Lagresle violonOriginaire de Haute-Savoie, Laurent Lagresle fait ses études de violon au Conservatoire de Genève, dans la classe d’Ayla Erduran où il obtient son diplôme de fin d’études, puis son premier prix en 1989. Parallèlement, il obtient un diplôme de musique de chambre dans la classe d’Apath Geretz (en quatuor). Il est membre de plusieurs orchestres à Genève : l’Orchestre de Chambre, le Collegium et l’Orchestre de Lancy, et de 1986 à 1991, devient professeur de violon au Conservatoire d’Annemasse. En 1991, il obtient sur concours la place de violon cosoliste 2e catégorie à l’Ensemble Instrumental de Grenoble et depuis 1996, pratique un double répertoire sur instrument baroque avec Les Musiciens du Louvre • Grenoble et sur instrument moderne en récital, quatuor ou orchestre de chambre.

Geneviève Staley-Bois violonOriginaire d’Angers, elle y fait ses études et obtient un premier prix de violon et de solfège. Elle poursuit son parcours musical au Conservatoire du Xème arrondissement de Paris où elle obtient un premier prix en classe d’excellence au bout d’un an. Elle entre ensuite au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon dont elle sort en 1989 avec un premier prix de violon et de musique de chambre. Elle travaille alors à l’Opéra de Lyon avec John Eliot Gardiner et Kent Nagano, et participe à de nombreux enregistrements. En 1994, elle accède par concours au poste de chef d’attaque des seconds violons de l’Orchestre de chambre de Grenoble. Elle poursuit depuis avec les Musiciens du Louvre•Grenoble une carrière sur instrument moderne ou baroque, suivant le répertoire abordé.

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Nadine Davin altoElle commence ses études au Conservatoire National d’Aix-en-Provence. Elle obtient une médaille d’or d’alto et de musique de chambre. C’est au CNR de Rueil-Malmaison qu’elle obtient les premiers Prix d’Excellence et de Virtuosité avec les félicitations du Jury dans la classe de Colette Lequien. Nadine Davin entre ensuite au Conservatoire National Supérieur de Lyon où elle obtient un 1er Prix d’Alto et de musique de chambre en 1990 dans la classe de Tasso Adamopoulos. Durant ses études, elle obtient la Bourse du Kiwanis Lyon Club –année 89, lui permettant de financer une partie de ses études et de faire des concerts avec Gérard Caussé dans le cadre de la salle Molière à Lyon. C’est en 1991 que Nadine Davin auditionne pour Marc Minkowski et devient alto solo des Musiciens du Louvre • Grenoble. Elle travaille également sous la baguette de Philippe Herreweghe, Christophe Coin, William Christie, Franz Brüggen, Daniel Harding, Emmanuel Krivine. Nadine Davin a participé à de nombreuses tournées internationales et enregistré plus d’une trentaine d’oeuvres.

Pascal Gessi violoncelleNé à La Rochelle dans une famille de musiciens, Pascal Gessi fait ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon, où il obtient les premiers prix de violoncelle et de musique de chambre dans les classes de Reine Flachot et d’Alain Meunier. Il est invité à Paris pour suivre les Master Class de Paul Tortelier. En 1987, il se voit décerner à l’unanimité le diplôme d’honneur de musique de chambre par l’Académie Internationale de musique de Turin dans la classe de Sergiù Celibidache. Il se produit depuis avec Les Musiciens du Louvre • Grenoble, en quatuor, en trio (Trio Séraphin), en sonate, en France et en Europe, notamment aux côtés de Jean Estournet, Michel Moraguès, Tatania Nicolaeva, Xavier Philipps, Jacques Rouvier… Pascal Gessi participe aux mardis de la musique de chambre au grand auditorium de Radio France et réalise de nombreux enregistrements de musique française chez SKARBO et PAVANE. Depuis 1988, il est violoncelle solo de l’Orchestre de Chambre de Grenoble et, depuis l’arrivée de Marc Minkowski et des Musiciens du Louvre, se produit aussi bien sur instrument ancien que sur instrument moderne.

André Fournier contrebasseIl débute ses études au conservatoire d’Aix-en-Provence et obtient en 1968 un premier prix de contrebasse dans la classe de Pierre Deleclusse. Il entre au conservatoire supérieur de Paris et en 1972 obtient dans la classe de Gaston Logerot un premier prix. Cette même anné, il intègre l’orchestre de chambre de Grenoble au poste de contrebasse solo sous la direction de Stéphane Cardon puis en 1996, avec les Musiciens du Louvre • Grenoble dans le répertoire baroque.

Francesco Corti clavecinIl est né en 1984 à Arezzo (Italie). Issu d’une famille de musiciens, il étudie l’orgue et la composition au Conservatoire Morlacchi, puis le clavecin au Conservatoire Supérieur de Musique de Genève, et à Amsterdam où il vient d’achever ses études. Il a participé à de nombreuses Master Class dans de hauts lieux musicaux tels que la Zomerakademie de Haarlen, l’Académie musicale de Villecroze et l’Académie de Sienne où il a reçu un diplôme du mérite. En 2006, il a obtenu le premier prix de clavecin au Concours international Bach de Leipzig, et l’année suivante, le second prix au Conmusique de chambre.

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L’Atelier des Musiciens du Louvre • Grenoble

L’ Atelier est un volet de l’activité de l’orchestre Les Musiciens du Louvre • Grenoble qui joue le rôle d’une rampe d’accès vers les grands concerts de la saison de l’Orchestre. Son action territoriale vise au développement des publics les plus larges et les plus divers en proposant notamment des projets musicaux de

haute qualité artistique aux spectateurs les plus isolés du Département de l’Isère et de la Région Rhône-Alpes, avec le souci permanent de mettre en valeur le projet artistique de l’Orchestre.

Les différents projets de l’Atelier menés par l’association des musiciens permanents et intermittents de l’Orchestre ont pour articulation et objet :

• La mise en valeur de la musique et des registres baroque, classique et romantique sur instruments d’époque avec notamment la redécouverte du répertoire français du XIXème siècle sur instruments d’époque.

• Des projets musicaux, de formats souvent originaux, adaptés à une diffusion dans et hors des réseaux ou des publics habituels de la musique classique.

• Des projets pédagogiques à destination du jeune public et/ou à destination des élèves des conservatoires et des écoles de musique du Département de l’Isère et de la Région Rhône-Alpes.

• Des projets de formation professionnelle à destination des conservatoires et écoles de musique du Département de l’Isère et de la Région Rhône-Alpes.

• Des projets de sensibilisation et d’éveil musical.

• Des créations scéniques légères (pour une diffusion en tournée régionale).

• La vulgarisation de la musique de chambre.

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Les Musiciens du Louvre • Grenoble

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Fondés en 1982 par Marc Minkowski, les Musiciens du Louvre • Grenoble s’inscrivent dans le renouveau de la musique ancienne en France. L’ensemble s’illustre

originellement dans le baroque français et propose une relecture remarquée des œuvres de George Frideric Handel. Progressivement, l’opéra prend une part croissante dans l’activité de l’orchestre et le répertoire s’élargit vers d’autres univers : Claudio Monteverdi, Christoph Willibald Gluck, Wolfgang Amadeus Mozart. Ce cheminement les conduit naturellement à aborder le répertoire classique et symphonique avec une prédilection pour la musique française du XIXème siècle. Ils participent dès lors à des projets dans un répertoire plus tardif, Offenbach en particulier, et ont entrepris récemment plusieurs tournées, en Europe de l’Est, en Asie et aux Etats-Unis, et cette année au Japon. Le troisième enregistrement Hommage à Sainte Cécile pour le label Naïve est à paraître à l’automne.Implanté à Grenoble depuis 1996, l’Orchestre s’est enrichi en 2005 de l’Atelier des Musiciens du Louvre • Grenoble.

Marc Minkowski directeur artistique

Bassoniste de formation, il aborde très jeune la direction d’orchestre avant de se perfectionner aux Etats-Unis auprès de Charles Bruc au sein de la Pierre Monteux

Memorial School. En 1982, il fonde Les Musiciens du Louvre • Grenoble et s’attache à la défense du répertoire des XVIIème et XVIIIème siècles. Ses interprétations récentes sur instruments d’époque dans les productions d’Iphigénie en Tauride de Christoph Willibald Gluck (1714-1787) à l’Opéra de Paris, Carmen de Georges Bizet (1838-1875) ainsi que Die Feen de Richard Wagner (1813-1883) au Châtelet ont été particulièrement remarquées.En mars 2008, il a été nommé directeur musical du Sinfonia Varsovia, et en septembre 2009, il ouvre la nouvelle saison de l’Opéra de Paris sous la direction de Nicolas Joël avec une Nouvelle production de Mireille.

Les Musiciens du Louvre • Grenoble Bibliographie

L’Orchestre des instruments à la musique chez Albin Michel Jeunesse

Wolfgang Amadeus Mozart chez Gallimard Jeunesse collection Découverte des musiciens (prix : 13 €)

Georg Friedrich Haendel chez Gallimard Jeunesse collection Découverte des musiciens (prix : 13 €)

Jean-Sébastien Bach chez Gallimard Jeunesse collection Découverte des musiciens (prix : 13 €)

L’éducation musicale à l’école élémentaire : du CP au CM2 (2 CD audio) d’Agnès Matthys chez les Editions Retz

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Contact

L’Atelier des Musiciens du Louvre • GrenobleElise Coury, Responsable de l’Atelier

Les Musiciens du Louvre • Grenoble1 rue du Vieux-Temple

BP 3046 - 38816 Grenoble cedex 1Tél : 04 76 42 43 09

Mail : [email protected]

www.mdlg.net

Ce dossier pédagogique a été réalisé par Clémentine Aracil pour L’Atelier des Musiciens du Louvre • Grenoble, Agnès Pernot, Conseillère Pédagogique en éducation musicale (Académie de Grenoble).

La répétition scolaire est organisée en partenariat avec l’association Les Musidauphins.

Les Musiciens du Louvre • Grenoble sont subventionnés par la Ville de Grenoble, le Conseil général de l’Isère, la Région Rhône-Alpes et le Ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Rhône-Alpes).