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DOSSIER

PÉDAGOGIQUE

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Dossier pédagogique :

Sommaire :

1. DÉMARCHE DE L’EXPOSITION......................................................................................................... 3

Pourquoi une exposition consacrée à l’archéologie de la Grande Guerre ? ...................................... 3

2. LE PARCOURS DE L’EXPOSITION ..................................................................................................... 4

Plan de l’exposition ............................................................................................................................. 4

Un parcours thématique ..................................................................................................................... 5

Quelques découvertes archéologiques majeures présentées dans l’exposition ................................ 7

3. LES DISPOSITIFS DE MÉDIATION DANS L’EXPOSITION : DÉCOUVRIR L’ARCHÉOLOGIE ................ 9

4. L’OFFRE PÉDAGOGIQUE ................................................................................................................ 11

Visites et ateliers au musée ............................................................................................................... 11

Les ressources en ligne ...................................................................................................................... 12

5. POUR ALLER PLUS LOIN : SÉQUENCES PEDAGOGIQUES .............................................................. 13

Proposition pédagogique de TPE pour classes de lycées .................................................................. 13

6. BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE ......................................................................................................... 14

7. PROGRAMMATION CULTURELLE AUTOUR DE L’EXPOSITION ..................................................... 15

Visites guidées ................................................................................................................................... 15

Évènement ........................................................................................................................................ 16

8. PRÉPARER VOTRE VENUE ............................................................................................................. 18

Venir au Musée de la Grande Guerre du pays de Meaux ................................................................. 18

Tarifs pour les groupes scolaires et accueil de loisirs........................................................................ 18

Réservations et devis ......................................................................................................................... 18

Une équipe de médiateurs culturels ................................................................................................. 19

Utiliser le site internet du musée ...................................................................................................... 19

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1. DÉMARCHE DE L’EXPOSITION

L’exposition propose de découvrir une discipline récente, l’archéologie de la Grande Guerre

qui s’est développée depuis les années 1990 grâce aux nombreuses découvertes faites lors du

réaménagement du territoire français.

Résultat du travail des archéologues sur le terrain pendant ces 30 dernières années, elle

présente plus de 300 objets issus des champs de bataille de la Grande Guerre, meurtris par la

guerre et conservés par la terre…

Proposant une approche thématique, cette exposition offre une vision très pertinente et

parfois originale du quotidien du combattant, des pratiques funéraires des soldats et des

mondes souterrains de la Première Guerre mondiale. Les travaux conjoints des archéologues

anthropologues et historiens ont permis de renouveler le regard porté sur la Première Guerre

mondiale, et de compléter les récits et les témoignages de « poilus » en reconstituant une

histoire plus précise.

Pourquoi une exposition consacrée à l’archéologie de la

Grande Guerre ?

L’archéologie n’est pas une discipline naturellement associée à la Grande Guerre, période de

l’histoire assez récente et par ailleurs largement documentée par des sources textuelles et

photographiques. Et pourtant. Depuis quelques années, cette archéologie de notre passé

récent a permis d’éclairer certains aspects du conflit jusque-là ignorés ou mal connus.

Ainsi, elle a fait ressurgir les cicatrices de la guerre disparues dans les paysages que nous

traversons, nous renseignant sur la sophistication des réseaux de tranchées. L’archéologie de

la Grande Guerre a également renouvelé nos connaissances sur les pratiques funéraires. La

fouille des tombes collectives, comme la fosse découverte à Arras qui présente des corps

disposés coude à coude, a confirmé les liens de camaraderie de tranchées évoqués par

d’autres sources. Dernier exemple, l’étude des dépotoirs nous permet aujourd’hui de mieux

comprendre la vie quotidienne des combattants, souligne les conditions de ravitaillement des

armées et éclaire également les différences culturelles de chaque nation engagée dans ce

conflit mondial. Au final, l’archéologie de la Grande Guerre nous fait approcher au plus près

de ce que fut l’expérience combattante de millions d’hommes. Elle redonne parfois une

identité et une sépulture à des soldats enfouis depuis plus de cent ans.

C’est donc pour souligner son importance que le Musée de la Grande Guerre consacre une

exposition à cette nouvelle discipline.

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2. LE PARCOURS DE L’EXPOSITION

Le parcours de visite s’organise autour de quatre grandes thématiques : la Grande Guerre au travers des découvertes archéologiques, la vie quotidienne des combattants à travers l’archéologie, la mort et les destins individuels de soldats, et la présentation de plusieurs sites de fouille majeurs.

Le parcours expose de manière transversale les spécificités de l’archéologie Grande Guerre, et explique de quelle manière elle a pu élargir les connaissances sur ce conflit.

Les dispositifs de médiation et la scénographie participent à rendre le sujet accessible au plus grand nombre.

Plan de l’exposition

III. Histoires individuelles

IV. Des sites de fouille majeurs

II. L’archéologie, reflet d’une boucherie sans nom

I. La Grande Guerre à travers l’archéologie

Dispositifs Jeune Public

Entrée

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Un parcours thématique

INTRODUCTION

L’introduction établit le propos de l’exposition et revient sur la naissance de cette discipline

archéologique du passé récent qui a dû acquérir sa légitimité.

A partir du début des années 1990, l’archéologie préventive s’est développée à l’occasion de

grands chantiers d’aménagement du territoire (autoroutes, TGV, ZAC). Lors des sondages dans

les régions du nord et de l’est de la France, les archéologues redécouvrent de nombreux

vestiges liés à la Première Guerre mondiale.

Ces objets de notre passé récent obligent les archéologues à se confronter à une

surabondance de sources, de témoignages et d’archives, aux analyses des historiens mais

aussi et surtout à l’immense majorité de nos contemporains, pour lesquels la Grande Guerre

est un élément majeur d’une histoire familiale et sociétale.

LA GRANDE GUERRE A TRAVERS L’ARCHÉOLOGIE

Les tranchées dans lesquelles vivent et combattent les soldats pendant presque toute la durée

du conflit sont aujourd’hui un terrain d’investigation privilégié des archéologues. Cette

première partie de l’exposition présente ainsi les vestiges découverts dans le domaine de

l’armement et de l’équipement des soldats et propose par ce biais un regard renouvelé sur le

conflit.

LES ARMES DU PASSÉ

Les fouilles ont ainsi permis de découvrir les installations des soldats dans les tranchées et les

abris souterrains, et ont permis d’élargir les connaissances sur l’évolution des armes et de

l’artillerie de tranchée. L’archéologie nous renseigne notamment sur les modes de fabrication

des armes non règlementaires ou d’armements individuels.

LA VIE QUOTIDIENNE DES COMBATTANTS

La guerre de position et l’enlisement du conflit ont entrainé l’installation à long terme des

soldats sur le front : dans des tranchées ou dans des camps de repos, parfois très organisés.

Les déchets et détritus produits par les millions de combattants ont entrainés la création

d’importants dépotoirs, qui sont aujourd’hui les lieux privilégiés des fouilles archéologiques.

L’étude de ces dépotoirs par les archéologues a apporté de nombreuses informations sur la

vie quotidienne des soldats : leurs équipements individuels, mais aussi leur alimentation, les

conditions d’hygiène, les moyens de distraction comme les jeux ou l’artisanat de tranchée.

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Si beaucoup de ces aspects étaient connus par d’autres sources, la présence de certains objets

sur les champs de fouille vient attester les témoignages de soldats : ainsi, l’étude des vestiges

d’un atelier d’artisanat de tranchée de la ZAC Actiparc d’Arras a permis de mieux comprendre

les modes de fabrication de ces objets.

L’ARCHÉOLOGIE, REFLET D’UNE BOUCHERIE SANS NOM

Cette section du parcours est consacrée à l’un des axes majeurs de recherche de l’archéologie

de la Grande Guerre : la mort quotidienne des soldats. Les corps retrouvés sont souvent à

l’image de la violence du conflit.

Bien au-delà d’une simple analyse scientifique, les sépultures de combattants confrontent les

archéologues à des questions éthiques et au devoir de mémoire. Réalisée au départ par

respect pour ces hommes, l’intervention des archéologues s’est inscrite au fur et à mesure

dans une démarche plus scientifique pour mieux comprendre et renseigner l’histoire de ces

soldats.

ENTERRER SES MORTS

Nombre des combattants tués lors de ce conflit n’ont pas de tombe connue et depuis le début

des années 1990, les archéologues ont été amenés à découvrir de très nombreux corps de

soldats inhumés sur les zones de front. Les sépultures redécouvertes permettent d’étudier la

manière dont les morts étaient enterrés, souvent en fonction des circonstances et selon des

rites funéraires qui vont bien au-delà des simples préconisations des règlements militaires.

HISTOIRES INDIVIDUELLES

L’identification des corps est parfois possible mais reste rare. Parfois, la redécouverte de corps

ou de tombes de soldats a permis de redonner un nom à certains disparus de la Grande

Guerre. Des objets individuels comme des alliances, portefeuilles ou des disques

d’indentification permettent alors de retracer d’émouvants destins de combattants. Certains

corps ont ainsi pu être restitués à leurs familles.

DES SITES ARCHÉOLOGIQUES MAJEURS

Le visiteur pourra retrouver dans cette partie de l’exposition quelques-uns des sites majeurs

fouillés ces dernières années. Ainsi, des photographies et vidéos rendent compte des vestiges

découverts en forêt d’Argonne, à Fromelle, à Arras ou à Carspach.

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Quelques découvertes archéologiques majeures

présentées dans l’exposition

Les sépultures de soldats et les histoires individuelles

LES GRIMSBY CHUMS

A l’entrée de l’exposition se trouve une photographie de la découverte, le 21 mai 2001 d’une

sépulture de plus de 15 mètres de long regroupant 31 corps de soldats britanniques.

Cette découverte est exceptionnelle pour les archéologues en raison du nombre de sépultures

mises côte à côte et de la mise en scène manifeste des 19 premiers corps reliés « coude à

coude » étendus sur le dos et mains jointes sur le ventre.

La présence de badges d’épaules portant la mention « Lincoln » retrouvés dans la sépulture a

permis de rattacher ces soldats au 10ème bataillon du Lincolnshire Regiment engagé dans la

bataille d’Arras du 9 au 13 avril 1917. Ils s’étaient donnés un surnom les « Grimsby chums »,

signifiant « les potes de Grimsby », leur ville d’origine. La manière dont ces hommes ont été

inhumés par leurs camarades est un témoignage fort du lien fraternel qui unissait ces

hommes.

ARCHIBALD MAC MILLAN

Lors de fouille sur la ZAC Actipac d’Arras en 2001, des archéologues ont fait la découverte

d’une sépulture d’un soldat du 15ème bataillon du Royal Scots Regiment, Archibald Mac Millan.

L’identification a été possible grâce à une plaque d’identité non-réglementaire fabriquée dans

un métal non oxydable qui ressemble au modèle de l’armée française. En effet, les plaques

d’identité réglementaires, peu solides, disparaissaient souvent dans la terre. Ces plaques non-

réglementaires fabriquées par les soldats montrent la volonté des combattants de ne pas

tomber dans l’anonymat après leur mort. La War Graves Commission, à la recherche de

descendants éventuels, a pu retrouver le fils d’Archibald Mac Millan, alors âgé de 87 ans. Celui-

ci, né en 1916, n’avait jamais connu son père. Le corps a été inhumé le 9 avril 2003 au Point-

du-Jour military cemetary, à Athies.

D’autres histoires individuelles sont présentées au sein de l’exposition comme celle d’Albert

Dadure, Pierre Grenier ou August Hütten.

Les mondes souterrains de la Première Guerre mondiale

LA FOUILLE DE LA GALERIE ALLEMANDE DU « KILLIANSTOLLEN » A CARPASCH

Lors de travaux d’aménagement routier, les archéologues font la découverte d’une galerie

allemande nommée « Kilianstollen ». En 2011, une fouille préventive exemplaire est menée.

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Les archéologues utilisent les récits et témoignages de la Première Guerre mondiale pour

restituer l’histoire de cette galerie, détruite par un bombardement français le 18 mars

1918. Les soldats qui s’étaient réfugiés à l’intérieur de la galerie sont ensevelis lorsque celle-

ci s’écroule. En 2011, la fouille minutieuse et les études pluridisciplinaires menées vont

permettre de retrouver les corps de ces soldats saisis par une mort violente.

LES CANTONNEMENTS SOUTERRAINS D’ARRAS

Les cantonnements souterrains d’Arras sont au cœur de la stratégie militaire menée par

l’armée britannique entre 1916 et 1918 dans la bataille d’Arras. Aujourd’hui, les archéologues,

à l’aide des informations relevées dans les archives et sur le terrain, ont remarqué que les

galeries avaient fait l’objet de nombreux aménagements. Ces vestiges permettent de

redécouvrir cette bataille.

Les tunneliers néo-zélandais arrivent en 1916 et travaillent dans les galeries pour les agrandir,

connecter les carrières entre elles et les sécuriser. Ces travaux permettent à l’armée

britannique d’être proche des lignes allemandes et de pouvoir surprendre l’ennemi à tout

moment. Les galeries sont bien sécurisées : elles ont des portes anti-gaz à chaque extrémité

et sont équipées d’une charge explosive destinée à exploser en cas de découverte de la galerie

par des soldats allemands. L’intérieur des galeries est très organisée : électrification du réseau,

grande sécurité et relatif confort, une antenne médicale pouvant accueillir 700 blessés environ

est mise en place. Les milliers de graffiti témoignant encore aujourd’hui de la présence des

soldats.

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3. LES DISPOSITIFS DE MÉDIATION DANS

L’EXPOSITION : DÉCOUVRIR L’ARCHÉOLOGIE

Rendre accessible à tous les collections du musée et les expositions temporaires, telle est la

mission de l’équipe de médiateurs culturels.

Plusieurs dispositifs ont ainsi été pensés et mis en œuvre afin de permettre au visiteur d’être

acteur de sa visite.

L’objectif était de faire comprendre les spécificités de l’archéologie consacrée à la Grande

Guerre, tout en permettant de découvrir les différentes facettes du métier d’archéologue par

le jeu et l’expérimentation.

Une projection au sol

Qu’est-ce qu’un champ de fouille ? Comment les archéologues travaillent-ils ? Placée à

l’entrée de l’exposition, une projection-vidéo au sol permet de découvrir le travail des

archéologues sur le terrain de manière simple et pédagogique, par le biais d’images de champs

de fouille, depuis les premiers terrassements jusqu’aux découvertes.

Un parcours sur les métiers de l’archéologie

Présenté sous forme de questions/réponses,

ce parcours ludique ponctue l’ensemble de

l’exposition, afin de présenter les différents

professionnels intervenant lors d’une fouille

archéologique. En effet, loin de l’image de

l’aventurier solitaire que l’on imagine,

l’archéologue travaille en équipe, et fait appel

à de nombreux spécialistes dont le sujet

d’étude est parfois très spécifique : on pourra

ainsi découvrir le travail de l’archéozoologue,

du topographe ou de l’archéo-

entomologiste…

Un bac de fouille numérique interactif

Un bac de fouille accompagné d’une projection permettra à chacun de se mettre dans la peau

d’un archéologue. L’objectif est de creuser méthodiquement à l’aide d’un pinceau et d’une

rasette en reproduisant les gestes d’un archéologue pour retrouver les objets de la Première

Guerre mondiale enterrés dans le bac. Ce dispositif permet à la fois de s’initier à la fouille

archéologique, tout en découvrant des objets emblématiques de la Première Guerre

mondiale.

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« 700 000 », un web-documentaire sur table numérique

Installé sur une grande table numérique, ce web-documentaire consacré aux 700 000 disparus de la Grande Guerre vous propose une expérience immersive sur différentes zones de fouille et vous propose de partir à la recherche des traces des oubliés du conflit. Des vidéos permettent d’accompagner les archéologues pour comprendre comment les hommes vivaient et mouraient pendant la guerre de 14-18.

Un jeu sur la dégradation des objets de fouille

Les fouilles archéologiques permettent de dévoiler des

objets de la Grande Guerre parfois abimés par le temps.

Mais ces dégradations sont dues à différents facteurs

comme la composition du sol ou bien encore la nature du

matériau. Ce jeu a pour vocation d’éclairer le visiteur sur

les raisons et les conséquences de ces altérations en

présentant aux publics des objets issus de différents sites

de fouilles archéologiques. A l’aide des informations

données, le visiteur doit retrouver la zone de fouille dont

sont issus les objets.

Un meuble en plan-relief et l’accessibilité aux personnes non-voyantes

Ce meuble en plan relief permet de découvrir les différents métiers de l’archéologie à partir

des objets emblématiques de ces disciplines. Ce dispositif qui reprend en partie le parcours

sur les métiers de l’archéologie cité précédemment est accompagné d’une audiodescription

afin de rendre l’exposition temporaire accessible au plus grand nombre.

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4. L’OFFRE PÉDAGOGIQUE

Le Musée de la Grande Guerre propose de découvrir l’exposition avec la classe grâce à des

visites et des ateliers spécifiques. Vous trouverez également ici des pistes permettant

d’exploiter la visite dans l’environnement scolaire.

Visites et ateliers au musée

Visite guidée primaire :

Durée: 1h30

Age: 8-12 ans

Cette visite guidée entraîne les jeunes visiteurs dans l’exposition permanente puis l’exposition temporaire. Ce voyage dans le temps met en avant tous les aspects de la guerre de tranchées et permet d’observer de nombreux objets de la vie quotidienne des combattants sur le front (armement, alimentation, hygiène, soins médicaux…) retrouvés par les archéologues aujourd’hui. Les objets issus de fouille archéologiques, mis en regard des collections du musée, permettent de sensibiliser les élèves au passage du temps et à la disparition des empreintes de la guerre.

Visite guidée secondaire :

Durée : 1h30-2h

Niveau : pour les élèves de Troisième et de Première

Cette visite guidée permet d’aborder les spécificités d’une guerre de position et les différents aspects de l’expérience combattante dans les tranchées. La notion de brutalisation du conflit est abordée notamment par le biais des corps retrouvés aujourd’hui par les archéologues. Après une première partie passée dans l’exposition permanente, le parcours se poursuit dans l'exposition temporaire.

Atelier pédagogique « Fouille archéologique »

Durée : 2h

Niveau : Primaire - Collège

Après une visite-découverte de l’exposition temporaire, les élèves sont amenés à comprendre

les méthodes de l’archéologie. Durant cet atelier, les élèves sont initiés aux procédés de fouille

archéologique. Répartis en petits groupes autour de bacs de fouille, ils ont pour objectif de

mettre à jour des objets, puis de les identifier, les analyser et retracer l’histoire…

Les objets découverts permettront de couvrir plusieurs thématiques de la Grande Guerre, en

particulier la vie quotidienne des combattants : alimentation, hygiène, loisirs.

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Renseignements et réservations

Emilie Zanovello : reservation.museedelagrandeguerre@meaux.fr ou 01.60.32.10.45

Les ressources en ligne

En partenariat avec Canopé, le Musée de la Grande Guerre a développé sur l’espace

pédagogique de son site Internet, un dossier dédié à l’exposition De Terre et d’Acier.

Archéologie de la Grande Guerre. Vous pourrez retrouver dans l’espace pédagogique

différents contenus et dossiers documentaires pour travailler avec votre classe.

http://edu.museedelagrandeguerre.eu/

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5. POUR ALLER PLUS LOIN : SÉQUENCES

PEDAGOGIQUES

Proposition pédagogique de TPE pour classes de lycées

Matières concernées : Histoire/Physique-Chimie

Objectifs :

Se familiariser avec les problématiques de l’archéologie de la Grande Guerre :

qu’apporte-telle à la connaissance du conflit ? Quelles nouvelles questions pose-t-elle,

notamment sur le plan éthique ? Par exemple, que faire des nombreux corps des

soldats mis à jour par l’archéologie ?

S’intéresser à la nature des matériaux, leur temps de décomposition, les effets de leur

enfouissement sur le long terme en fonction de la nature des sols, …

Mise en œuvre:

Mise en intrigue : les archéologues ont mis à jour en 2017 le corps d’un soldat de la Grande

Guerre enfoui depuis 1915 en Argonne.

- Les élèves se renseignent sur l’équipement d’un soldat de la grande guerre et

identifient les matériaux : tissus, armes, ... Ils en définissent les caractéristiques.

- Ils déterminent pour chaque objet un temps de décomposition en fonction de la nature

du sol, soulignent les différents types de dégradation selon les matériaux, …

- Ils questionnent également historiquement les objets. Qu’apportent-ils comme

éclairage sur le conflit ?

Idée de production finale

Les élèves produisent un « vrai-faux » carnet de fouilles avec leurs conclusions sur l’état des

matériaux et sur les circonstances de la mort. Elles doivent être remises dans le contexte des

combats en Argonne.

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6. BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE

ADAM Fréderic, Alain Fournier et ses compagnons d’arme, une archéologie de la Grande

Guerre, Editions Serpentoise, Woippy (Moselle), 2006

DESFOSSES Yves, JACQUES Alain, PRILAUX Gilles, L’archéologie de la Grande Guerre, éditions

Ouest-France, collection histoire, Inrap, 2008

[Dir.] DESFOSSES Yves et JACQUES Alain, Quelle archéologie pour les traces de la Grande

Guerre, Colloque de Suippes et d'Arras du 27 au 29 septembre 2007

COLLECTIF, L'archéologie et la grande guerre, revue annuelle d’histoire Noesis, Numéro 2 : 14-

18 AUJOURD'HUI, 1999

COLLECTIF, Images de l'archéologie rurale... en Champagne-Ardenne, bulletin de la société

archéologique champenoise, n°2, 2008

[Dir.] COULEAUD Alexandre, Archéologie de la Grande Guerre, Archéothéma n°35, histoire et

archéologie, 2014

[DIr.] LANDOLT Michaël et SCHNITZLER Bernadette, A l’est du nouveau ! Archéologie de la

Grande Guerre en Alsace et en Lorraine, musée de la ville de Strasbourg, 2013

LANDOLT Michaël, SCHNITZLER Bernadette, LAPARRA Jean-Claude, MOUROT Franck et

LEGENDRE Jean-Pierre, Des tranchées aux musées : l’archéologie pendant la Grande guerre en

Alsace et en Lorraine, 2014

LESJEAN Franck, Etudes marnaises, Tome CXXVI, société d’agriculture, commerce, sciences et

arts du département de la Marne, 2011 (Châlons-en-Champagne)

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7. PROGRAMMATION CULTURELLE AUTOUR DE

L’EXPOSITION

Dans le cadre de sa programmation culturelle, le musée vous propose des rendez-vous liés à

l’exposition.

Visites guidées

Visites guidées des premiers dimanches du mois

7 mai et 3 septembre 2017

14h30 - Durée : 1h30

2,50€

Sur réservation

Suivez les pas des archéologues à la recherche des vestiges enfouis de la Première Guerre

mondiale. Cette visite de l’exposition temporaire vous invite à découvrir des objets de fouille

retrouvés sur le front, et à comprendre comment ces témoignages apportent un nouvel

éclairage sur le conflit et bousculent nos connaissances de la vie quotidienne des combattants

dans les tranchées.

Visites-ateliers en famille L’apprenti archéologue

Vendredi 7 et 14 avril, 2 août 2017

14h30 - Durée : 1h30

Billet d’entrée de l’exposition + 2,50€

Sur réservation

Dès 8 ans

Partez à la découverte des secrets de la Grande Guerre ! Munis d’une truelle et d’un pinceau,

participez à une fouille et retrouvez des objets de 14-18. En s’appuyant sur les indices ainsi

découverts, menez l’enquête et reconstituez l’histoire d’un soldat de la Première Guerre

mondiale.

Visite contée Quand Passé et Présent explorent l’archéologie

Mercredi 5 et 12 avril, 26 juillet, 9 août 2017

14h30 – Durée : 1h

Billet d’entrée de l’exposition + 2,50€

5-7 ans

Venez à la rencontre de Passé et Présent, deux personnages hauts en couleurs qui vous feront

découvrir l’univers de l’archéologie et de la Grande Guerre. Tandis que l’un vous contera la vie

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des soldats, l’autre vous parlera d’aujourd’hui et de ce que l’archéologie permet de

comprendre. Au fil de la visite, un dialogue entre les enfants, le Passé et le Présent s’installe…

Évènement

Journées nationales de l’Archéologie

A l’occasion des Journées Nationales de l’Archéologie 2017, le musée sera entièrement gratuit les 17

et 18 juin ! En partenariat avec l’INRAP, le musée se mobilise pour vous faire découvrir toutes les

facettes de cette discipline.

Samedi 17 juin :

15H - Visite guidée L’archéologie de la Grande Guerre

Visite-conférence par Yves Desfossés, conservateur régional adjoint de l’archéologie en

Champagne-Ardenne.

Durée 1h

Découvrez l’exposition temporaire en suivant un des archéologues qui a inventé la discipline

pour la période 14-18. D’une pratique marginale il y a encore peu de temps, l’archéologie de

la Grande Guerre a peu à peu acquis une vraie légitimité. En apportant des informations sur

la vie quotidienne et les pratiques funéraires, l’archéologie permet de renouveler le regard

sur cet épisode historique récent.

14H30 et 16H30 - Visite contée Quand Passé et Présent explorent l’archéologie

Durée 45 min – dès 5 ans

Venez à la rencontre de Passé et Présent, deux personnages hauts en couleurs qui vous feront

découvrir l’univers de l’archéologie et de la Grande Guerre.

Dimanche 18 juin :

14H30 - Visite guidée De Terre et d’Acier : l’archéologie de la Grande Guerre

Durée 1h

Suivez les pas des archéologues à la recherche des vestiges enfouis de la Première Guerre

mondiale. Cette visite de l’exposition temporaire vous invite à découvrir des objets de fouille

retrouvés sur le front, et à comprendre comment ces témoignages apportent un nouvel

éclairage sur le conflit et bousculent nos connaissances de la vie quotidienne des combattants

dans les tranchées.

14H30 et 16H30 - Visite-atelier en famille L’apprenti-archéologue

Durée 1h30 - dès 8 ans

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Partez à la découverte des secrets de la Grande Guerre ! Munis d’une truelle et d’un

pinceau, participez à une fouille et retrouvez des objets de 14-18.

Retrouvez l’ensemble de la programmation du musée pour les Journées Nationales de

l’Archéologie sur le site dédié : http://journees-archeologie.fr/c-2017/fiche-initiative/3351/Musee-de-la-Grande-Guerre

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8. PRÉPARER VOTRE VENUE

Venir au Musée de la Grande Guerre du pays de Meaux

Rue Lazare Ponticelli - 77100 Meaux

EN VOITURE

Autoroute A4, suivre Meaux RN3 direction Meaux puis Soissons. Parking gratuit de 120 places.

EN TRANSPORT

À 30 minutes de Paris par la Gare de l’Est (ligne P du Transilien) - à 10 minutes de la Gare de

Meaux par les lignes de bus.

- M6, 10 (arrêt Musée de la Grande Guerre)

- 11, 63 et 65 (arrêt Hauts de Chantereine en face du Musée)

Plus d'informations : http://www.museedelagrandeguerre.eu/fr/infos-pratiques/acces.html

Tarifs pour les groupes scolaires et accueil de loisirs

Visite libre : 5,00 € / élève

Visite guidée : Tarif d'entrée + 80 € par groupe

Visite guidée + atelier pédagogique : Tarif d'entrée + 130 € par groupe

Gratuit pour les enseignants

Gratuit pour les accompagnateurs : dans la limite de 1 pour 10

Parking gratuit.

Réservations et devis

Emilie Zanovello : reservation.museedelagrandeguerre@meaux.fr ou par téléphone 01.60.32.10.45 tous les jours de 11h à 15h30.

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Une équipe de médiateurs culturels

L’équipe des médiateurs et le service de réservation du Musée de la Grande Guerre est à votre

disposition pour vous aider à élaborer un projet spécifique adapté à votre groupe.

Médiateurs référents sur l’exposition temporaire De Terre et d’Acier : Stéphane Jonard : stephane.jonard@meaux.fr ou 01.83.69.05.67 Charlotte Delory : charlotte.delory@meaux.fr ou 01.83.69.05.82 L’ensemble de l’équipe de médiation est également joignable : Marie-Priscilla Leterme : marie-priscilla.leterme@meaux.fr ou 01.83.69.05.64 Mélanie Messant-Baudry : melanie.messant@meaux.fr ou 01.83.69.05.65 Pierre Lejeune : pierre.lejeune@meaux.fr ou 01.83.69.05.66

Utiliser le site internet du musée

Nous vous invitons à vous rendre sur la page internet du musée de la Grande Guerre dédiée à

l’exposition De Terre et d’Acier. Archéologie de la Grande Guerre.

http://www.museedelagrandeguerre.eu/fr/expositions-evenements/expositions-

temporaires/de-terre-et-dacier.html