Dossier Le Club, Scène et Cinéma, La Côte-St-André

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LE CLUB Scène et Cinéma LA CÔTE ST-ANDRÉ Contact : Compagnie de l’Arbre 511, chemin du Pavé 38260 ORNACIEUX Téléphone : 04 74 54 38 44 [email protected] www.l-arbre.fr/ Projet de L’Arbre

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Présentation du projet de l'Arbre pour le Club, Scène et Cinéma à La Côte Saint-André

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LE CLUBScène et CinémaLA CÔTE ST-ANDRÉ

Contact :Compagnie de l’Arbre

511, chemin du Pavé38260 ORNACIEUX

Téléphone : 04 74 54 38 [email protected]

www.l-arbre.fr/

Projet de L’Arbre

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Sommaire

Introduction :• Origine du projet..………………………………………………………………….….……………………………...p. 3• Les quatre axes du projet..…………………………………………………….….……………..…………….…p. 4

Le contexte local : ressources et contraintes……………………………....p. 5

Le projet de l'Arbre pour Le Club :• Présentation de la structure porteuse du projet…………………………………………..……………..p. 6• Un lieu de diffusion pour tous les publics………………………………………………………..………....p. 7• Un lieu de transmission et d'éducation populaire………………………………………………………...p. 8• Un lieu d'ouverture et de vie culturelle……………………………………………………………..…....….p. 9

Enjeux pour le territoire………………………………...………………..…...…………….p.10• Enjeu social : le lieu du lien• Enjeu culturel : une étape nécessaire dans le processus de la décentralisation culturelle• Enjeu économique : logique de développement endogène du territoire• Enjeu écologique : anticiper le pic pétrolier et penser la transition

Financement …………………………………………………….......................................…..p. 12• Besoins de financement – hors immobilier• Investissement immobilier

Calendrier………………………………………………………………………………..…………….…p. 13

Annexes...............................……………..………………………………………………………….p. 14

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Introduction

Origine du projet

Le Club est actuellement la salle de cinéma de la Côte-Saint-André. Le cinéma le plus proche est à 14 kilomètres (l’Oron, 2 salles, à Beaurepaire) ; les autres cinémas sont à une trentaine de kilomètres (Bourgoin-Jallieu, Voiron).

Mais Le Club est aussi une salle de spectacles de près de 200 places.

Le Club fait partie de la mémoire des habitants de La Côte St-André et des communes environnantes. Nous avons recueilli des témoignages d'un ancien élève du Lycée Hector Berlioz qui assistait chaque année à un spectacle monté par des élèves dans cette salle. Une autre se souvient de la séance de cinéma du samedi, la grande sortie, pour laquelle on s'habillait bien, et de la coiffure extraordinairement élégante de la gérante. Et des anciens se rappellent avoir dansé dans ce qui était alors la salle des fêtes municipale.

Un peu d'Histoire:¤ 1947 : Construction rue Tourtain du cinéma l'Excelsior. Il existe alors un autre cinéma à La Côte-Saint-André : L'Europe (à l'Hôtel

France) où M. Charles débute comme opérateur projectionniste. Embauché par l’Union française du film à Paris comme opérateur de vision, il sera ensuite responsable 7 ans durant du service publicité (expédition des affiches et photos aux 57 salles françaises en Allemagne). En 1956, Monsieur Charles devient gérant d’une salle en Allemagne (zone américaine). Puis il travaille dans plusieurs cinémas en France avant de revenir à La Côte-Saint-André, où il tient un magasin et préside l'Union commerciale. Le cinéma racheté par la mairie de la Côte Saint-André, était devenu une salle des fêtes, accueillant jusqu'à 500 personnes, et proposant occasionnellement du cinéma en 16 mm, jusqu'à la fermeture, pour raisons de sécurité, après le drame de Saint-Laurent-du-Pont en 1969.

¤ 1976 : Le maire de La Côte-Saint-André demande à M.Charles de reprendre l'ancien cinéma. Le cinéma Le Club connaîtra alors son heure de gloire, avec 40 000 entrées à l'année pour 1983 et 1984.

¤ Les propriétaires suivants - M.Mme Latrech à partir de 1993 et M.Arnaud et Mme Pérez depuis 2006 - font vivre le cinéma, et le rénovent de façon à pouvoir accueillir également des spectacles et des concerts : « le Club lyrique » accueille notamment des concerts de l'Ensemble Carpe Diem pour le public scolaire et pour tout public. Le Club assure une programmation « art et essai » et une programmation grand public. Les propriétaires actuels souhaitant vendre le cinéma, dans l’été 2011 l’Arbre leur a fait savoir qu’il était intéressé par l’achat et la gestion du lieu, pour ses propres activités, mais aussi pour mieux asseoir dans le territoire sa vision et sa pratique d’une vie artistique et culturelle implantée, et non importée.

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Les quatre axes du projet

I- La relocalisation de la vie culturelle

Le Club est d’abord une des principales (par sa jauge comme par son histoire) et des plus belles salles de spectacle du territoire de Bièvre-Valloire. Il jouera donc pleinement sa partie dans les saisons artistiques du territoire, dans une perspective économique et écologique de valorisation des circuits courts rapprochant les producteurs et les consommateurs.

II- Le dialogue entre les arts visuels et les arts de la scène

Le Club a vocation à être un lieu qui favorise échanges et liens entre le grand écran et la scène. Tel film y appellera tel spectacle, tel spectacle y fera résonner telle musique, telle musique y invitera telle conférence, telle conférence y convoquera tel film. Pour le plaisir simple, aussi, de s’y retrouver.

III- Une nouvelle circulation de la culture

Le Club veut ainsi contribuer à une nouvelle circulation de la culture (et non plus à sa simple « diffusion catégorielle » comme dans la logique actuelle de l’industrie culturelle) : circulation entre les arts, entre les gens, entre les compagnies, entre les univers – le rural et l’urbain, l’ici et l’ailleurs, l’hier et l’aujourd’hui, le populaire et le bourgeois.

IV- Une résidence pour l'Arbre en Bièvre-Valloire

Le Club sera aussi le premier lieu de diffusion des spectacles de l’Arbre-théâtre d'art pour tous et d’autres formations. La présence d'une équipe artistique implantée durablement sur le territoire, et cependant ouverte à d'autres équipes, est une chance pour la population, invitée à prendre part à une vie artistique riche, créative, ouverte, populaire.

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Le contexte local : ressources et contraintes

¤ vitalité démographiqueCommune de La Côte-St-André : 5 000 habitantsPopulation scolaire de La Côte-St-André : 2 500 élèvesCommunauté de communes : 20 000 habitantsTerritoire de Bièvre-Valloire : 70 000 habitants

Atouts : une population jeune, qui se renouvelle et se diversifieRisques : désœuvrement et/ou déplacements importants pour le travail et les loisirs, mortalité routière, nouvelles attentes Enjeux : développer une offre de loisirs et de culture diversifiée

¤ une vie associative dynamiqueNombreuses associations à visée culturelle et sociale, de pratique sportive ou artistique. Nombreuses troupes de théâtre amateur : Lézarts en scène, La Bièvre du Samedi soir, la troupe théâtrale d'Ornacieux-Balbins...

Atouts : lien social à l'échelle locale, dynamisme et ouverture ; relais pour l'offre de loisir et de culture, les associations représentent un réservoir de partenaires, de bénévoles et de bénéficiaires pour le Club, Scène et Cinéma.Risques : émiettement ou concurrence des propositionsEnjeux : articuler et donner de la lisibilité aux initiatives des acteurs locaux, susciter des interactions et des liens entre les différents publics

¤ des politiques culturelles ambitieuses¤ Communauté de communes de Bièvre-Liers : Saison artistique, accueil d'artistes en résidence, stages, événements en direction de la population, mise en réseau des bibliothèques et construction de médiathèques¤ Pays de Bièvre-Valloire : « Le Pays se livre »¤ Conseil général : Festival Berlioz, Les Allées chantent, Tournées du Chapiteau de l'Isère (Agence iséroise de diffusion artistique), Musée Berlioz...¤ Spectacles décentralisés de la MC2 de Grenoble en partenariat avec des collectivités ou associations locales¤ Dispositifs « Passeurs d'image », « Ecole au cinéma », « Collège au cinéma », « Lycéens et Apprentis au cinéma » en partenariat avec les collectivités locales et territoriales ; dispositif Soprano et Clubs Culture pour les lycéens ; ateliers-théâtre, option audio-visuel au Lycée Ste-Cécile¤ réflexion en cours sur les équipements culturels (construction de salles polyvalentes dans les villages, transformation d'une salle Omnisport en salle culturelle, rénovation à l'étude de l'amphithéâtre du Lycée agricole...)

Atouts : une offre riche et variée, gratuite ou à moindre coût pour les bénéficiaires, sur tout le territoireRisques : pas de grande salle culturelle centrale; importation de produits culturels « urbains » au risque de décourager les initiatives locales et de ne pas toucher la population ; divergence entre culture populaire et culture élitiste. Enjeux : donner des repères à la population pour qu'elle s'approprie l'offre culturelle, créer des liens entre les différents publics, permettre aux artistes locaux d'être acteurs de la vie culturelle locale.

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Le projet de l'Arbre pour le Club

Présentation de la structure porteuse du projet

L'Arbre est une association loi 1901, créée en 2006, ayant pour objet la promotion du spectacle vivant, du dialogue des arts et de la vie culturelle, à partir du territoire où elle s'enracine.

Les cinq branches de L'Arbre :- acteur de beauté, par le dialogue créatif des arts- acteur de rencontres, pour que renaisse un espace culturel euro-méditerranéen- acteur de proximité : l'art est pour tous, personne ne doit s'en sentir exclu- acteur de demain, assumant nos responsabilités de citoyens et d'artistes- acteur de paix, lieu d'expérimentation et d'éducation au vivre-ensemble

L'Arbre est une compagnie qui propose un « théâtre d'art pour tous ». C'est aussi une équipe, composée de professionnels et de bénévoles, au service d'un projet collectif :

ACTE I

L'Arbre adapte de grands récits de la culture euro-méditerranéenne, joue des classiques français et étrangers, crée des spectacles contemporains.L'Arbre mène des ateliers et des créations impliquant des adultes, adolescents, enfants, en lien avec le monde scolaire et le monde médico-social.

ACTE II

L'Arbre veut contribuer à la vie artistique du territoire de La Côte-Saint-André, en initiant un festival permanent : des rendez-vous artistiques réguliers, en lien avec d'autres artistes et acteurs culturels, d'ici et d'ailleurs, pour créer une habitude, un besoin, du désir.

ACTE III

L'Arbre - théâtre d'art pour tous veut faire vivre une salle culturelle en Nord-Isère : un lieu d'échange entre les arts et entre les publics, au cœur du monde rural.

Cette salle existe déjà, c'est Le Club.

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Utilité sociale : un lieu de diffusion pour tous les publics

Finalité du projet Objectifs spéci-fiques

Actions Indicateurs

Garantir à la population une offre culturelle pluridisciplinaire en continu

Assurer une programma-tion cinématographique à La Côte Saint-André

1. programmation art et essai

2. programmation grand public, dont une partie hors les murs par le ciné-ma itinérant Ciné Passion Villages

3. animations et ciné-club

Nombre de spectateursNombre et date des :- Programmations au Club Ciné Passion Villages art et essai sorties nationales

- animations et ciné-clubs

- spectacles de la Compa-gnie de l’Arbre

- spectacles de l’ensemble Carpe Diem

- diffusions d’autres groupes

- représentations program-mées par la CC Bièvre-Liers la commune de La Côte St-André l'AIDA

- représentations d’artistes partenaires de l’Arbre

Nombre de spectateursNombre, date et contenus des programmations thé-matiques des ciné-concerts

Valoriser les ressources artistiques du territoire (ar-tistes locaux )

4. diffusion des spectacles de la cie de l'Arbre

5. diffusion des concerts de l'Ensemble Carpe Diem

6. diffusion d'autres groupes, ensembles et compagnies du territoire – amateurs, professionnels ou en voie de profession-nalisation

Donner la possibilité à la population de s'ouvrir à des artistes extérieurs au territoire.

7. représentations dans le cadre de la Saison cultu-relle de la communauté de communes de Bièvre-Liers

8. représentations pro-grammées par la com-mune de La Côte Saint-André

9. représentations dans le cadre du Festival Berlioz

10. représentations d'ar-tistes partenaires de l'Arbre

Initier des échanges entre les arts visuels et les arts vivants.

11. programmation théma-tique

12. ciné-concerts

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Utilité sociale : un lieu de transmission et d'éducation

Finalité du projet Objectifs spéci-fiques

Actions Indicateurs

Permettre la transmission et l'éducation

Education à l'image 13. Ecole au cinéma

14. Collège au cinéma

15. Lycéens et apprentis au cinéma

16. Séances spéciales dans le cadre de Passeurs d'image ou à l'initiative d'autres acteurs, avec in-terventions de profession-nels

17. Initiation aux pratiques cinématographiques (no-tamment dans le cadre de Passeurs d'image)

18. En lien avec l'option audiovisuel du Lycée Sain-te-Cécile et le cours d'éducation socio-cultu-relle au Lycée agricole : diffusion de productions d'élèves et organisation d'événements

19. Relais de l'action pé-dagogique de la Cinéma-thèque de Grenoble

13, 14, 15

Nombre de séances, nombre de spectateurs

16,17,18

Nombre de séances, nombre de participants

Intervenants, thématiques

19Nombre de séances, nombre de spectateurs

20, 21Nombre et dates des séances, nombre de parti-cipants

Intervenants, thématiques

22, 23Nombre de conventions si-gnées Intervenants, thématiques

24Stages effectués : interve-nants, thématiques

Education artistique 20. Les Apprentis Specta-teurs : cycles de rendez-vous avec le public sco-laire comprenant des spectacles de la cie de l'Arbre et de l'Ensemble Carpe Diem et des échanges avec les artistes

21. Relais de la MJC, de l'Ecole de musique municipale, de l'Académie de l'Ensemble Carpe Diem, et d'événements à portée pédagogiques ini-tiés par les bibliothèques, l'association Musidauphins (Journées musicales) ou la Ligue de l'enseignement.

Formation 22. Location ou mise à dis-position de la salle de pro-jection et/ou de la salle de réunion pour des forma-tions

23. Conférences, accueil d'intervenants à l'issue des projections, débats

24. Formation des béné-voles

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Utilité sociale : un lieu d'ouverture et de vie culturelle

Finalité du projet Objectifs spéci-fiques

Actions Indicateurs

Contribuer au lien social et au rayonnement du territoire

Impliquer la population dans la vie culturelle

25. temps conviviaux à or-ganiser pour chaque évé-nement

26. Engagement des bé-névoles via le travail en commissions dans la mise en œuvre des actions et dans la gouvernance

27. Location ou mise à dis-position de locaux asso-ciatifs, et éventuellement mutualisation de moyens

28. Programmation spéci-fique de spectacles ama-teurs

Nombre et dates des évé-nements organisésNombre de participants

Nombre de bénévoles en-gagés, renouvellement

Nombre et type de partena-riats de mutualisation

Nombre de programma-tions

Nombre de conventions si-gnées Intervenants, thématiques

Nombre de conventions si-gnées Intervenants, thématiques

Nombre d’événements : In-tervenants, thématiques, cultures et pays

Contribuer à la mise en ré-seau des acteurs locaux

29. Location ou mise à dis-position de la salle de pro-jection et/ou de la salle de réunion pour des ren-contres

Encourager l'économie so-ciale et solidaire

30. Location ou mise à dis-position de bureaux pour des réunions de présenta-tion, des formations ou des réunions de travail pour des structures de l'ESS

Encourager l'ouverture in-ternationale du territoire

31. Accueil d'événements à dimension internationale (dans le cadre du Festival Berlioz, de jumelages...)

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Enjeux pour le territoire

Enjeu social : le lieu du lien

Le Club doit être un espace partagé par des publics variés, grâce à la diversité et à la cohérence des propositions. L'adhésion de la population au Club sera rendue possible s'il est un lieu d'accueil des initiatives de la société civile, s'il est ouvert au divertissement grand public comme à des expériences plus rares. Plus que jamais il est nécessaire de bâtir des passerelles entre les différents milieux, afin que les gens ouvrent les yeux sur d'autres modes de vie, d'autres pratiques culturelles, se connaissent et se respectent, afin de susciter de nouvelles interactions pour créer des conditions de convivialité et améliorer le vivre-ensemble.

concert de musique actuelleinitiation au clown

représentation de troupes amateurs

répétition d'un groupe de musique amplifiéespectacle de l'Arbre

spectacle de magie

lieu du lien ciné-concertrencontre internationale

conférence soirée-débat

film grand publicprogrammation « art et essai » « Ecole au cinéma »

ciné-club « Collège au cinéma »festival de courts-métrages

« Lycéens et apprentis au cinéma »atelier de pratique

« Passeurs d'image »

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Enjeu culturel : une étape nécessaire dans le processus de la décentralisation culturelle

La décentralisation culturelle a permis la diffusion d'œuvres de qualité dans des territoires qui n'y avaient pas accès. De Paris aux villes de province, puis des villes à leur périphérie, elle a permis de toucher des publics nouveaux dans une logique de démocratisation, portée par les artistes et par les politiques culturelles. La décentralisation doit à présent être dépassée là où s’est déjà mise à exister localement une véritable vie artistique, créative, ouverte, populaire.

Une des raisons d'espérer pour le monde rural aujourd'hui réside justement dans le lien entre ville et campagne, un lien à réinventer, qui ne doit pas être unilatéral mais à double-sens. Le monde rural peut être aussi un lieu de création, et la ville une périphérie.

Evidemment la relocalisation de la culture ne doit pas être comprise comme une exaltation chauvine des seuls « artistes du coin ». Elle doit permettre d’accueillir des artistes venus d’ailleurs, mais a besoin de ceux qui acceptent de vivre sur le territoire, d’en fréquenter quotidiennement les habitants, et qui ne se contentent pas de passages éclairs et vaguement coloniaux.

Ceux-ci ont aussi pour rôle de désigner ceux-là, d'être une médiation entre la population dont ils font partie et les artistes venus d'ailleurs : dire ce qui est beau.

A terme, il s'agit de trouver d'autres modes d'accès à la culture. On paie, non pas un moment de divertissement ou d'évasion, mais le prix d'un travail dont on est conscient parce qu'on le voit à l'œuvre.

Enjeu économique : logique de développement endogène du territoire

Avec l'augmentation du prix du pétrole, la proximité des lieux culturels devient un enjeu économique pour les publics désirant s’y rendre. Il n’est pas raisonnable pour un territoire qui entend proposer à ses habitants une vie culturelle digne de ce nom d’attendre que les grands centres urbains à sa périphérie procurent les ressources et les équipements culturels dont la population a besoin : l’addition du prix du spectacle ou de la place du cinéma avec le coût du carburant fera renoncer plus d’un habitant à l’activité de spectateur.

Attirer les spectateurs à La Côte-Saint-André plutôt qu’ailleurs, c’est relocaliser des consommateurs, revitaliser un bourg-centre, dynamiser l’économie locale.

L'économie sociale et solidaire mobilise des acteurs qui connaissent le mieux leur milieu. Parce qu'elle articule des principes économiques de production et d'échanges avec des principes de solidarité, au service de l'intérêt général, elle crée, localement, des interdépendances et des interactions. Elle s'inscrit ainsi au rebours d'une logique de développement exogène, favorisée par notamment par des incitations fiscales, et dont le coût est au final supérieur au coût supposé de l'économie sociale et solidaire.

Enjeu écologique : anticiper le pic pétrolier et penser la transition

Le Club, dont la situation est centrale sur le territoire de Bièvre-Valloire, doit permettre aux spectateurs qui se rendent actuellement à Beaurepaire, Bourgoin-Jallieu, Voiron, voire Grenoble ou Lyon, de trouver sur place une offre culturelle de qualité.

Le mouvement qui consiste à relocaliser l’agriculture, avec les Associations pour le maintien d'une agriculture paysanne (Amap) doit être lancé pour la culture. C'est déjà le cas avec les « paniers culture » à Nantes, ou les Associations pour le maintien d'une culture alternative (Amaca) en Provence. La même logique sous-tend le processus : plus c’est près, moins on rejette de CO2. Mais il s'agit surtout, en favorisant les circuits courts, d'instaurer un nouveau rapport de l'homme à son environnement entendu au sens large, et de valoriser le potentiel humain et économique d'un territoire.

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Financement

Besoins de financement – hors immobilier : 145 000 €

Investissements : 125 000 €dont Frais d'établissement : 5 000 €dont Fonds de commerce : 60 000 €dont Aménagements (numérisation) : 60 000 €

Trésorerie : 20 000 €

Ressources : Subvention du CNC : 45 000 € Apport (capital ou apports associatifs) : 40 000 € Prêts (banque, MCAE, Urscop...) : 60 000 €

Investissements - immobilier : 180 000 €dont Frais d'établissement : 15 000 €dont Murs : 165 000 €

Ressources : Apport Subventions d'investissement :

− Commune de La Côte-St-André− Communauté de communes Bièvre-Liers− Pays de Bièvre-Valloire− Conseil général de l'Isère− Région Rhône-Alpes− Ministère de la culture − Ministère de la Jeunesse et de la Cohésion sociale− Fondation de France− autres fondations

Prêts

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Calendrier

I - élaboration du projet - août 2011- janvier 2012- rencontres avec les propriétaires- documentation- premiers contacts avec les collectivités (municipalité, CC, conseil général)- rencontre avec MCAE-Isère Active- rencontre avec la Ligue de l'Enseignement- élaboration et communication en interne du projet associatif

II - validation et promotion du projet - janvier 2012- juin 2012

¤ Outils de communication logo plaquette de présentation diffusion de lettres d'information (février/avril) réunion d'information contacts presse service civique (promotion et diffusion culturelle)

¤ Outils de financement étude de faisabilité et programmation financière (Urscop) plan de financement (MCAE-Isère active) fonds de dotation campagne de soutien, prospection des partenaires publics et privés édition d'un livre aux Editions de l'Arbre

¤ Documentation juridique et technique contacts prestataires (devis) contacts partenaires opérationnels, administrations et professionnels : Ligue de

l'Enseignement, Cinémathèque, CNC, cinémas, notaires, experts-comptables, Service des impôts et des entreprises, Délégation académique à l'action culturelle...

réflexion sur la gouvernance (association/Scic) journées professionnelles, formations (Cref, La Nacre / Cress / GR 38)

III – instauration des conditions d'exploitation – juin 2012-décembre 2012

¤ Mobilisation des partenaires financiers¤ Communication, mobilisation des futurs bénéficiaires¤ Démarches administratives et bancaires¤ Aménagements¤ Mobilisation des bénévoles et mise en place du fonctionnement participatif¤ Formations

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ANNEXE : LISTE DES PARTENAIRES DEJA CONTACTES

MCAE Isère Active. Accompagnement à la création, plan de financement. Contact: Marion Blaise (expertise financement des projets d'économie sociale et solidaire)

Urscop. Etude de faisabilité et accompagnement à la création en cours. Contact: Nicolas Guingand, consultant.

la Cress. Formations/Accompagnement (Fonds social européen). Contact avec la Cress : Claire Damery et Julie André.

Ligue de l'Enseignement Isère. Contact: Franck Présumey (Directeur de la Ligue de l'Enseignement-Fol38), Bruno Thivillier (Directeur du cinéma Le Méliès), Myriam Zerkaoui (Service Education Culture). L'Arbre étant affilié à la Ligue de l'Enseignement bénéficie de la mise à disposition d'un volontaire en service civique. Collaboration envisagée avec le Méliès ou avec l'Urfol (Ecrans mobiles. Jean-Philippe Sicaud, délégué cinéma).

Fondation de France. Appel à projets 2012: Initiatives solidaires, territoire et emploi.

CNC. Service de l'exploitation. Contact: Catherine Boucher (aide automatique), Hakima Haddouti (dossier administratif), Aminata Bâ (soutien sélectif).

Ville de La Côte Saint-André. Une subvention de 6 000€ est actuellement versée pour l'actuel cinéma. Participation au dispositif “Passeurs d'images” avec le CCAS. Contact : Jacky Laverdure (Maire), Véronique Libman (Adjointe à la culture), Elisabeth Nicoud (Adjointe aux affaires sociales). Pour le CCAS : Karim Hayoune (animateur), Stéphanie Moussougan (directrice). Pour l'Ecole de musique municipale : Olivier Pandraud (professeur de musiques amplifiées).

Communauté de communes de Bièvre-Liers. Contact : André Barral-Baron (Vice-président à la culture), Pauline Rosabrunetto (chargée de développement culturel), autres élus : Emmanuelle Villanueva, Stéphanie Vandenberghe, Cécile Marmonnier, Rolande Favre, Jean-Pierre Rabatel... Actuelle mandature consacrée à l'édification de 2 médiathèques. Réflexion en cours sur l'aménagement de l'amphithéâtre du lycée agricole. Festival de courts-métrages amateurs organisé dans un gymnase en 2011.

Communauté de communes de Bièvre-Est. Contact : Christine Mainguenaud (élue, organisatrice de Ticket Culture), Anne Willemez (directrice médiathèque). Réflexion en cours sur les relations avec le cinéma itinérant et sur les frais de transport pour les sorties scolaires.

Pays de Bièvre-Valloire (dans le cadre du CDDRA): Gaëtane Jambu (chargée de mission), André Barral-Baron (élu au syndicat mixte). Le Contrat de développement avec la région implique une action au niveau des services à la population (notamment offre de loisirs et de biens culturels), revitalisation des bourgs-centres, lutte contre la mortalité routière, encouragement de l'emploi et de l'économie sociale et solidaire. Une vaste étude sur les équipements culturels doit être engagée.

Conseil général de l'Isère. Contact : Gaël Astier (ex-direction de la culture et du patrimoine), Jean-Luc Gailliard (référent cinéma), Laurent Dumaz (Maison du territoire de Beaurepaire), Gaëlle Egidio (chargée de mission à la Maison du territoire de Beaurepaire). Encourager les actions menées par les acteurs locaux est un des axes majeurs du cg pour les prochaines années. Le Conseil général intervient en relais des collectivités locales.

AIDA – Agence iséroise de diffusion artistique, en charge du Festival Berlioz (directeur Bruno Messina). Non contacté à ce jour, mais en lien avec la mairie de La Côte Saint-André, intéressé a priori à réintégrer “Le Club” dans le programme du Festival Berlioz

Région Rhône-Alpes. Intervient en relais des collectivités locales. Contacts : Cédric Pelissier, Lionel Chalaye, Carole Fournel.

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DRAC. Intervient en relais des collectivités locales. Contact : Antoine Trotet.

La Nacre : formations, accompagnement. Demande d'information auprès de David Berthelot.

Délégation à l'action culturelle du rectorat de l'académie de Grenoble (DAAC). Contact : Guy Cherqui (inspecteur en charge de l'action culturelle), Sylvie Mollière (conseillère spectacle vivant/cinéma-audio-visuel), Sylvie Passet (conseillère éducation musicale).

Lycée Polyvalent Hector Berlioz à La Côte Saint-André. Contact : Yves Thomas (professeur de lettres-histoire, pour “Les Apprentis Spectateurs”), Daniel Fournier (professeur-documentaliste, référent pour “Lycéens au cinéma”), autres professeurs impliqués dans des dispositifs d'échanges internationaux, Nathalie Siol (CPE, référente pour le Foyer socio-éducatif et pour les sorties ciné des internes). Ouverture d'une option théâtre en 2012.

Lycée Sainte-Cécile / Collège St François, La Côte Saint-André. Contact: M.Gautier (directeur), Mme Thiot (directrice adjointe), Laurence Noblet (responsable de l'option audiovisuel), Yann Flandrin (intervenant cinéma)

Lycée agricole, La Côte Saint-André. Contact: Jean-Yves Collin (professeur d'éducation socioculturelle à l'origine d'un festival de courts-métrages avec des élèves)

Collège Jongkind, La Côte Saint-André. Contact: Evelyne Marguet (professeur-documentaliste). Atelier théâtre. Egalement: Collège de Saint-Siméon de Bressieux (contact : Samia Curto), autres collèges du territoire, partenaires actuels ou potentiels du dispositif “Collège au cinéma”.

Ecoles de La Côte Saint-André et de la Communauté de communes, et d'au-delà, partenaires actuels ou potentiels du dispositif “Ecole au cinéma”. Contact: Elisabeth Nicoud (directrice école Brezins), Gabrielle Dutruc (directrice école Penol)

Associations locales, autres partenaires envisagés :Association Villa Sainte-Cécile. Détenant actuellement le fonds de commerce et la licence d'exploitation du cinéma. Partenariat artistique et opérationnel depuis fin 2010 avec la compagnie de l'Arbre, en résidence à la Villa en 2011-2012 ; actions de diffusion de proximité (Les Vendredis de l'Arbre à la Villa, Salons des libres Danseurs, Apprentis Spectateurs) avec l'Ensemble Carpe Diem. Contact : Jean-Pierre Arnaud (propriétaire de la Villa Sainte-Cécile et co-propriétaire du cinéma Le Club), Rémi Arnaud (Président).

Ensemble Carpe Diem. Partenariat en cours pour la communication et collaboration artistique ponctuelle ; l'ensemble est déjà intervenu au Cinéma Le Club pour des concerts, concerts-spectacles, ciné-concerts et enregistrements. Contact : Jean-Pierre Arnaud (directeur artistique), Juliette Magniez (administratrice).

La Cinémathèque, Grenoble. Conseils techniques, réflexion en cours sur une “cinémathèque hors les murs” au cinéma Le Club. Contact: Guillaume Poulet (directeur), Laurence Noblet (référente pédagogique).

Acrira: association des cinémas de recherche indépendants de la région alpine. Contact: Catherine Cassaro (coordinatrice)

E-changeons. Association ayant pour objet la création de liens à travers des activités diverses sur le territoire de La Côte Saint-André (projet de café associatif...). Contact : Pascal Chomat, Christophe Marion-Gallois, Delphine Marion-Gallois (membres du bureau)

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Le Mamba Vert. Association de jeunes ayant monté un festival sur notre territoire, intéressés par les initiatives locales pour revitaliser le milieu rural, et notamment par le Club, Scène et cinéma. Contact : Jérémy Eymonnet (responsable projet)

Cap Culture. Organisation d'événements culturels. Contact : Evelyne Marguet (Trésorière).

Adelys. Activités culturelles à Saint-Siméon de Bressieux. Contact: Sylvie Bouvier-Rambaud (présidente)

Les Passeurs. Collectif artistique ayant déjà travaillé sur le territoire en lien avec la population. Contact: Yves Beal (poète, formateur, a proposé sa collaboration)

Ciné-Passions-villages. Cinéma itinérant en milieu rural, actuellement en conflit avec le gérant du cinéma Le Club qui n'accorde pas l'autorisation nécessaire pour les séances dans les villages voisins. Demande de partenariat dans une logique de complémentarité. Contact : Alexia Arnaud

Cinéphilia. Association à l'origine d'un festival de courts-métrages amateurs en partenariat avec la Communauté de communes de Bièvre-Liers en 2011. Contact : Laurence Noblet.

Ecole de la paix, Grenoble. Education à la violence et au vivre-ensemble. Actions pédagogiques, “ciné-paix”, expos... Réflexion amorcée sur un partenariat qui ne serait pas une simple délocalisation des événements initiés à Grenoble. Contact : Denis Denjean

Centre inter-peuples, Grenoble. A participé à l'animation d'une projection-débat en mars 2012, autres collaborations envisagées. Contact: Marc Ollivier

Musidauphins, association qui fait le lien entre les scolaires et la musique sur tout le département, organise notamment régulièrement des Journées musicales à La Côte Saint-André, avec qui l'Arbre a été en contact pour l'organisation pratique d'ateliers à la Villa Sainte-Cécile. Contact: Paule-Catherine Dreyfus.

Office de tourisme de Bièvre-Valloire. Communication. Contact : Delphine Marion-Gallois (directrice), René Perrot (président)

Bièvre-Valloire Economique et Social – participation de l'Arbre à la réflexion tout juste amorcée sur les équipements culturels et l'économie sociale et solidaire. Contact: Bernadette Truchet (présidente, qui a contacté la Cress justement pour une formation à l'ESS)

Autres établissements de La Côte Saint-André a priori intéressés pour des sorties de groupe ou l'organisation d'événements en lien avec le Club (contact avec des bénéficiaires ou membres du personnel): Apajh. Accueil de jour à La Côte Saint-André pour personnes handicapées ; Fondation d'Auteuil (Foyer et Maison d'enfants à caractère social), Maison des Tisserands (Mecs), Ehpad Le Grand Cèdre et l'Eden (contact: José Hernandez, directeur, et Audrey Puel, directrice adjointe)