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Le magazine de Serfim www.serfim.com n 0 24 - Novembre 2010 DOSSIER DéVELOPPEMENT DURABLE éCO3 CHANTIERS : L’OFFRE DéDIéE AUX PROFESSIONNELS DU BTP SERFIM, ENTREPRENEURS PAR NATURE

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écO3 chantIerS : L’Offre DéDIée aux prOfeSSIOnneLS Du btp

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Un enGAGeMent PARtAGÉDepuis ses origines, Serfim inscrit son expansion dans le cadre de valeurs humanistes et s’efforce de concilier différents enjeux : développement économique, protection de l’environnement et responsabilité sociale. L’histoire de Serfim et la nature même de ses activités fondent ces choix. Mais ils résultent aussi d’une vraie dynamique de progrès qui implique toutes nos équipes.À la lecture des pages suivantes, vous constaterez que cet engagement, loin d’être de façade, se concrétise par des initiatives tangibles et souvent innovantes.

Pour Serfim, le développement durable est à la fois l’un des fondements de son identité, un puissant vecteur de cohésion et un territoire permanent d’investigation et d’action.et c’est en poursuivant dans cette voie que nous entendons contribuer à la construction d’un futur porteur de progrès, de qualité de vie et d’espoir pour tous.

Éric Payen, Directeur Général de Serfim une agence Serpol s’ouvre à nantes

en août, pas de relâche pour Serpollet

Serpol vient d’ouvrir une agence à proximité de Nantes. Animée par une équipe de trois personnes, cette nouvelle implantation – la quatrième après Rhône-Alpes, l’Ile-de-France et le Languedoc-Roussillon – a vocation à se développer sur le grand Ouest de la France. « Cette création, précise Olivier Déchelette, Directeur Général de Serfim Dépollution, a été décidée pour répondre aux besoins des entreprises du secteur pétrolier. Notre équipe nantaise a d’ailleurs démarré en septembre le chantier de démantèlement d’une station-service basée à la Rochelle. »

Le mois d’août, synonyme de villes désertées et de farniente a pourtant été un mois plein pour Serpollet qui a travaillé simultanément sur deux importants chantiers à Lyon. L’entreprise est intervenue à la demande d’ERDF, dans le cadre du renouvellement et du renforcement de son réseau HTA, et de RTE, dans le cadre de l’anticipation de la liaison St-Amour-Perrache en 225 KV, pour sécuriser le nouveau quartier de La Confluence.

40 caractères pour préciser la ligne, la destination et le temps d’attente des tramways parisiens, sans parler des incidents survenant sur le réseau, c’est peu ! Parfois même tellement peu que l’exploitant se voit contraint de recourir à des abréviations pour communiquer en direction des usagers. Au risque de rendre l’information incompréhensible… Pour sortir de l’impasse, la RATP a fait appel à Serelec « pour développer des bornes exploitant la technologie LED, plus souple que la technologie LCD des écrans d’information actuels, explique Marc Charrondière, Responsable Informatique et Développement. Avec une surface d’écran similaire, les LEDs permettent d’inscrire davan-tage d’informations, car ils autorisent la diminution de la taille des caractères et le défilement des textes. » Serelec a également prévu d’équiper les bornes d’un module de vocalisation pour communiquer des informations orales aux personnes malvoyantes, par l’intermédiaire de leurs téléphones portables. Aucun voyageur ne restera à quai !

L’événementéco3 Chantiers p. 3 Une offre innovante pour mieux gérer les déchets du BTP

DOSSIer DéveloPPemenT DUraBle p. 4 à 8 Serfim, entrepreneurs par nature

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Satif ajoute une corde à son arcLe 21 juillet dernier, Satif a conclu le rachat de la société For’Ain, spécialisée dans la réalisation de forages d’eau pour arrosage et géothermie. « Son expertise dans le forage d’eau va permettre de redynamiser et de compléter l’offre puits et forages de Satif » se félicite son Président, Jean-François Sallet. Créé en 2004, par Jean-Luc Chevrier,

aujourd’hui Responsable de l’activité “Puits et Forages” chez Satif, For’Ain s’appuie sur une équipe de deux personnes pour réaliser un chiffre d’affaires annuel de 250 ke. Sa clientèle est composée d’agriculteurs et d’industriels, mais aussi de particuliers.

pollutec 2010 : 1 stand, 4 expertisesDu 30 novembre au 3 décembre 2010, à Lyon Eurexpo, Serfim présente son expertise et les derniers résultats de son innova-tion au Salon Pollutec, le rendez-vous mondial des profession-nels de l’environnement. L’accent sera mis sur les solutions pro-posées par les équipes de Serfim Dépollution, Serfim Propreté, Serfim Eau et Serfim Ouvrages d’art, réunies sur un seul et même stand de 150 m2.Rendez-vous, donc, sur le stand 5D274, pour découvrir le savoir-faire de Serfim et dialoguer avec ses experts, dans une ambiance aussi professionnelle que conviviale !

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L’atelier de forage embarqué, composé du compresseur et de la foreuse.

sans décodeurLe tramway, en clair et sans décodeur

écO3 chantIerS

emballages, chutes de matériaux, déblais de tranchées… Chaque année en France, le secteur du bâtiment génère plus de 40 millions de tonnes de déchets qui proviennent de chantiers de construction, de réhabilitation ou de démolition d’ouvrages (source FFB).

Si les outils et les bonnes pratiques pour mieux gérer les déchets sont

connus, leur mise en application reste trop peu répandue. La législation se fait pourtant beaucoup plus pressante. Elle incite les acteurs du BTP a s’en-gager plus avant dans une gestion rationnelle des déchets de chantiers. D’ici 2012, la loi Grenelle 1 prévoit en effet une baisse de 15 % des quantités de déchets stockés ou incinérés. Quant à la Directive cadre déchets, elle va encore plus loin, en imposant de recy-cler 70 % des déchets non dangereux d’ici 2020. « Pour le secteur, les enjeux sont doubles : environnementaux tout d’abord, mais aussi économiques, car réduire la production de déchets peut être synonyme de baisse des coûts » assure Gilles Nantet, Directeur de Serfim Propreté.

Réactivité, conseil et traçabilité pour tousPour accompagner les professionnels du BTP dans ce nouveau challenge, Ser f im Propreté innove et lance une nouvelle of fre dédiée : éco3 chantiers. « En fait, explique Raphaël Gas, Directeur de Serdex, l’une des sociétés de Serfim Propreté, il ne

s’agit pas d’une offre, mais de trois car, selon la nature et la taille du chantier, les problématiques diffèrent. éco3 chantiers se décline ainsi en trois packs : le Pack Express, éco3 + et éco3 HQE. Et pour chacune de ces solutions, nous nous engageons sur trois points essentiels : la réactivité, en garantissant une réponse dans les 24 heures suivant la demande, le conseil personnalisé et la traçabilité totale sur chaque lot de déchets qui nous sera confié. »

Concrètement, le Pack Express est dédié aux pet i ts chant iers ne nécessi tant pas de mobiliser une benne. Il intègre la collecte dans des “big-bags” fournis, l’enlèvement et la valorisation des déchets, ainsi que la pr ise en charge des formalités et la remise d’un bordereau de suivi des déchets.La seconde formule, éco3 +, propose diverses options supplémentaires pour satisfaire les besoins des chantiers d’envergure plus importante : mise à disposition de bennes pourvues d’une signalétique spécifique à chaque type de déchet, formation au tri des équipes intervenant sur le chantier, enlèvement des bennes , acheminement ver s les centres de valorisation de Serfim et reporting détaillé des opérations de recyclage.

À chaque chantier, sa solution tri et valorisationQuant au 3e et dernier pack, il s’adresse plus particulièrement aux chantiers Haute Qualité Environnementale. « Il reprend les éléments constitutifs du pack précédent, en l’enrichissant d’une véritable garantie d’excellence sur le critère traitement des déchets de la norme HQE. Après évaluation du chantier, un expert de Serfim Propreté réalise une analyse approfondie des besoins et formule ses recommanda-tions. Le tri est en outre organisé après que les équipes de chantiers aient été formées et leurs compétences validées par Serfim » conclut Gilles Nantet.Petits ou gros, tous les chantiers du BTP ont désormais leur solution tri et valorisation !

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Les offres éco3 chantiers sont nées d’une réflexion menée en interne sur nos savoir-faire et les attentes de nos clients. Nous nous sommes rendu compte que notre expertise en termes de traitement des déchets et développement durable, unique en Rhône-Alpes, méritait d’être davantage valorisée. Les solutions éco3 chantiers sont 100 % bénéfiques pour nos clients car elles soulignent leur volonté de transparence et leur engagement en faveur d’une meilleure gestion des déchets du BTP.

«

Raphaël Gas Directeur de Serdex

»

l’événEmEnt

« Les packs éco3 chantiers s’inscrivent dans la continuité

des démarches de Serfim en matière de traçabilité, de qualité et

satisfaction totale du client. Notre offre est une valeur ajoutée dans

un secteur d’activité où les normes environnementales sont de plus en plus présentes.

Grâce aux packs éco3 chantiers, les clients sont libérés de ces obligations de traitement

des déchets ; ils ont ainsi la garantie d’un travail parfaitement réalisé et pourront le faire valoir. »

Gilles Nantet, Directeur de Serfim Propreté

L’expertise de Serfim Propreté en chiffresNº 1 en Rhône-Alpes pour le tri et la valorisation des déchets

300 000 m3 de déchets triés par an

9 centres de valorisation en région

90 % à 95 % des déchets valorisés

nous avons tout à y gagner !

TRIER, VALORISER,

une offre innovante pour mieux gérer les déchets du btp

« P our une entreprise, le développement durable, c’est garantir son avenir tout en assumant sa responsabilité d’acteur au sein de la société, résume Olivier Rajon, Responsable Développement de

Serpol et Référent Bilan Carbone® pour Serfim. Cette vision est ancrée dans notre histoire et notre culture. Serfim a depuis toujours la triple ambition d’une croissance rentable, socialement responsable et respectueuse de l’en-vironnement. Pour nous, c’est une dynamique permanente, qui se traduit par des actions très concrètes. »

Un rôle précurseurÀ de nombreux égards, Serfim apparaît comme un pionnier du développement durable. « Pour nous, la protection de l’environnement relève d’une décision stratégique bien antérieure à l’émergence de ce concept. Dès 1983, nous nous sommes diversifiés dans ce domaine en créant Serpol, qui est devenue

l’un des premiers acteurs français dans les métiers de la dépollution des sols et un professionnel reconnu pour sa capacité d’intervention à la suite de pollutions accidentelles. » L’expertise Serfim en matière d’environnement bénéficie à tous les métiers du Groupe. « C’est notamment le cas de la gestion des déchets du BTP, pour laquelle l’offre éco3 Chantiers vient d’être lancée (cf. p. 3). Serfim Propreté a d’abord développé le tri et la valorisation de ces déchets pour répondre aux besoins des entreprises du Groupe, avant de les développer pour les clients. »

Réduction des gaz à effet de serre : un engagement total S’appliquer d’abord à soi-même les principes du développement durable… C’est dans cet esprit que Serfim s’implique dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre. « Nous avons mis en place une stratégie globale, articulée autour de trois axes : une analyse carbone des procédés mis

Serfim, entrepreneurs par natureDéveLOppement DurabLe DOSSIER

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Depuis 1987 et l’apparition du concept de « développement durable » dans le rapport de Gro Harlem Brundtland intitulé Notre Avenir à tous, l’idée a fait son chemin. Dans la plupart des États, elle s’est traduite par le déploiement d’une stratégie nationale impliquant tous les acteurs de la société : élus, citoyens, associations, entreprises… Une stratégie dont l’objectif est d’atteindre un développement équilibré et pérenne dans trois domaines clés : écologique, social et économique.

parce qu’« IL n’eSt D’entreprISe que D’hOmme »…

Pour Serfim, assumer sa responsabilité sociale d’entre-prise, c’est notamment assurer la formation continue de ses collaborateurs. Une volonté qui, depuis 2006, s’est traduite très concrètement par l’ouverture de trois “écoles” : l’Académie de l’Encadrement, l’Université Serfim et l’École des Compagnons. Depuis leur création, elles ont déjà accueilli 322 salariés, tous métiers confondus : soit 27 % de l’effectif global. « Mais ce qui n’est pas mesurable et qui fait toute la dif-férence, souligne Emmanuel Guirand, Responsable des Ressources Humaines, c’est l’état d’esprit irréprochable que génère ces formations, le partage systématique des meilleures pratiques, et la construction de ce socle de valeurs communes à l’ensemble des sociétés et de nos métiers ! »

mbtp S’engage pOur La bIODIverSIté« Chez MBTP, nous mettons un point d’honneur à préserver les espèces, annonce Yann Baillot, Directeur. Pour chaque demande d’exploitation de carrière, un dossier d’études d’impact est réalisé. Le volet de l’étude consacré à la faune et à la flore permet de recenser les espèces protégées éventuellement présentes. Dans le cas où les travaux portent atteinte à l’une de ces espèces, MBTP propose des mesures compensatoires. » Les périodes de nidification, notamment celle du hibou grand-duc, sont au cœur des préoccupations et tout est fait pour maîtriser ce qui pourrait les perturber : nuisan-ces sonores, production de poussières et déboisement. En outre, la qualité des nappes phréatiques est régulièrement contrôlée et les machines sont toujours entretenues sur une aire de béton étanche reliée à un séparateur, afin d’éviter d’éventuelles pollutions par les hydrocarbures. Au terme de l’exploitation, les lieux sont reboisés, fleuris et réaménagés pour devenir des sites propres à laisser s’épa-nouir la biodiversité !

en œuvre dans chacun de nos 6 métiers, une rationalisation de l’usage de l’énergie et une recherche des technologies les plus performantes » explique Olivier Rajon. « Nous avons commencé par des réunions d’information et de partage d’ex-périence sur la problématique du Bilan Carbone®, avec toutes les entreprises volontaires dans cette démarche. Puis, chacune d’entre elles a défini ses objec-tifs et ses moyens pour avancer. »Deux logiciels référents sont utilisés : l’un, le Bilan Carbone® créé par Jean-Marc Jancovici et proposé par l’ADEME, pour les métiers liés à l’environnement ; l’autre, baptisé SÉVE (Système d’Évaluation des Variantes Environnementales) conçu par l’USIRF (Union des Syndicats de l’Industrie Routière Française) pour répondre aux besoins des travaux publics. « SÉVE est un logiciel de compa-raison de la qualité environnementale des offres de travaux, précise Philippe Molin, Chargé d’affaires chez MGB. Il permet aux maîtres d’ouvrages d’intégrer le critère environnemental dans les appels d’offres. Nous avons contribué à l’optimiser en échangeant avec l’USIRF sur les difficultés que nous pouvions rencontrer lors de son application. »

Enrobés tièdes… et moins générateurs de CO2

« Chez MGB, nous avons réalisé nos premières études d’impact environnemental en 2009, dans le cadre d’un marché lancé par le Conseil Général de la Loire, enchaîne Philippe Molin. Le chantier portait sur la réfection de tronçons de routes, au Sorbiers et à La Terrasse-sur-Dorlay. Dans les deux cas, nous avons choisi d’utiliser des enrobés tièdes. MGB maîtrise ce procédé depuis 2007. Par rapport à l’enrobé à chaud, il apporte de sérieux avantages : il consomme moins d’énergie, génère moins de CO2 et diminue aussi la pénibilité du travail des opérateurs. En outre, nous avons réutilisé une partie des fraisats provenant du décaissement de l’ancienne chaussée pour la fabrication du nouvel enrobé : cela limite le transport des matériaux et permet de réaliser des économies d’énergie supplémentaires. »

Ces résultats, MGB les a précisément chiffrés. « Pour le chantier de Sorbiers, par exemple : les travaux concernaient 500 m de voirie, nécessitant 350 tonnes d’enrobés. Notre procédé de fabrication et d’application d’enrobés tièdes a permis une réduction de 9 % des consommations d’énergie et des émissions de carbone. »

Trier et valoriser plutôt que stockerDe son côté, Nantet vient d’achever le Bilan Carbone® de son centre de tri de Francin. Tout a été pris en compte : du transport amont et aval des déchets, en passant par les énergies et matières premières nécessaires à l’exploitation, les déplacements des salariés, le fret, jusqu’aux déchets générés in fine par l’activité. « Le passage de 40 000 tonnes de déchets sur le centre de tri de Francin permet d’éviter la consommation de 4 000 t de C02 par an, grâce à la valorisation et au recyclage des matériaux réceptionnés. Le centre de tri de Francin génère environ 2 000 tonnes de CO2 par an. Soit, à périmètre équivalent, 23 % de moins par rapport à l’enfouissement en centre de

stockage ! » se félicite Olivier Rajon. Pas question pour autant de se contenter de ce résultat. Nantet a depuis lancé diverses actions pour l’améliorer : stages d’éco-conduite pour les personnels, suivi de consommation des engins, optimisation des plannings de collecte, intégration du coût carbone dans le choix des fournisseurs…

Traitement des pollutions in situ : c’est bon pour le climat ! Serpol a, quant à elle, engagé une démarche Bilan Carbone® lors de la dépollution d’un ancien dépôt pétrolier, en Savoie. « Ce site comprenait 5 cuves semi-enterrées de 60 m3, 2 séparateurs d’hydrocarbures et un poste de chargement, précise Olivier Rajon. Le chantier a conduit à l’évacuation des installations pétrolières et de 150 t de terres souillées par des hydrocarbures vers un centre de traitement. Ensuite, nous avons installé une unité de traitement des eaux souterraines, elles aussi souillées par les hydrocarbures. »« Sur la base du logiciel de l’Ademe, la première phase du chantier (démantèlement des installations et excavation des terres polluées par les HC) a généré 10 t de CO2. Les émissions de CO2 liées au transport des terres excavées vers le centre de traitement représentent 30 % de ces émissions. En privilégiant le traitement in situ, Serpol offre à ses clients des solutions permettant une diminution significative de l’impact carbone lié au traitement des terres polluées. Il devrait être possible de diminuer le taux des émissions de carbone de manière notable. »

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Le chantier de Sorbiers.

-20 % De cO2 en 12 anS !Diminuer ses émissions de CO2 de 20 %, d’ici 2020 : tel est l’objectif d’Albertazzi, qui a entrepris de traquer le carbone dans tous les pans de son activité. « Un premier Bilan Carbone® a été réalisé sur l’année 2008, précise Olivier Rajon. Il a permis de caractériser les principales sources d’émissions. Consommations d’énergies, intrants, fret, dépla-cements, déchets générés par l’activité… Tout a été passé au peigne fin ! Par la suite, Albertazzi a défini une série d’actions pour diminuer ses émissions. Les résultats sont là : en un an, les émissions totales de carbone générées par l’activité de la société ont déjà chuté de 12 %. Nous sommes en bon chemin ! »

L’éolien a le vent en poupe En France, la loi Grenelle 1 a fixé l’objectif de 23 % d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie d’ici 2020. Serfim contribue de diverses manières à la réalisation de ce défi… Chez Serpollet.Com, on croit au développement de l’énergie éolienne ! L’entreprise a même spécifiquement chargé l’un de ses collaborateurs du développement de cette activité. « Tout en restant Responsable d’affaires pour les secteurs Isère, Savoie et Haute-Savoie, j’ai été nommé Responsable Énergies Renouvelables, confirme Karim Hammou. La réalisation d’un parc éolien nécessite des réseaux de communication performants entre le poste de contrôle et les installations. C’est là que le savoir-faire de Serpollet.Com peut faire la différence. La synergie avec les entreprises de Serfim nous permet de proposer des solutions complètes. »La réalisation d’un parc pour le compte du développeur de parcs éoliens Eole-res, à Mont-Gimont (Haute-Marne), a mobilisé les équipes de Serpollet et de Serpollet.Com. Les premières ont assuré le terrassement et les tranchées, la mise en place des câbles et la pose des fourreaux. Les secondes ont réalisé le portage et les raccordements des liaisons optiques qui permettent la maintenance et le contrôle à distance des machines, ainsi que le suivi des raccordements et les essais des liaisons HTA. Des chiffres impressionnants : 24 éoliennes de 2 mégawatts chacune, 18 km de tranchées, 19 km de câbles HTA, 24 km de fibres optiques et 39 km de pistes autour du chantier !

Produire de l’énergie… à partir de déchets Avec sa prise de participation à hauteur de 49 % dans le capital de Biovalis, Serpol dispose, elle aussi, d’un atout majeur. « Biovalis est spécialisée dans la conception, la réalisation et l’exploitation de centres de traitement mécano-biologique des déchets ménagers, explique Olivier Déchelette, Directeur Général de Serfim Dépollution. Sa technologie repose sur le tri, le compostage et la méthanisation de la partie organique des déchets. Elle permet de réduire leur impact sur l’environnement, en limitant les quantités de matières organiques admissibles en décharge, tout en produisant de l’énergie (biogaz ou électricité) et un compost répondant à la norme NFU 44 051 (c’est-à-dire adapté à l’épandage agricole). Au final, seuls 40 à 50 % des déchets finissent dans les centres de stockage. » Biovalis a remporté l’appel d’offre lancé par le Sictom des Pays de la Bièvre (Isère). Le projet porte sur des installations traitant 35 000 t de déchets par an. « L’enquête publique est en cours, précise Olivier Déchelette. Les premiers coups de pioche seraient pour début 2011. »

Des énergies renouvelables pour dépolluer la réserve naturelle de Crau Le 7 août 2010, un an après la rupture d’un pipeline dans la réserve naturelle des Coussouls de Crau, la secrétaire d’État à l’Écologie, Chantal Jouanno, est venue constater les avancées de la dépollution. « 20 puits de pompage et

d’écrémage récupèrent 200 L de pétrole par semaine, explique Marc Cardetti, Responsable de l’agence Serpol de Montpellier. En aval hydraulique, 15 autres pompes stoppent le transfert du benzène dans les eaux souterraines. En tout, 50 000 L d’eau sont filtrés à l’heure ! » Pour être plus “écolo” encore, Serpol propose de recourir à l’éolien pour fournir l’énergie des compresseurs utilisés pour l’écrémage du pétrole, mais aussi au solaire pour produire l’électricité nécessaire au fonctionnement du système électronique de télésurveillance. L’étude de faisabilité engagée par Serpol, est aujourd’hui entre les mains de la société d’exploitation du pipeline, dans l’attente d’un feu vert pour installer au plus vite la solution d’énergie renouvelable.

Tarification incitative : une première en Rhône-Alpes avec une collecte en porte à porte D’ici 5 ans, en France, la gestion des déchets ménagers fera l’objet d’une tarification incitative, avec une part fixe et une part variable, cette dernière étant fonction du poids ou du volume de déchets généré par chaque ménage. « Serned couvre l’ensemble des prestations liées à ce nouveau mode de financement, qu’il s’agisse de collecte en porte-à-porte ou en point d’apport volontaire » souligne Richard Chiesura, Responsable d’études et de développement.Pour la collecte “porte-à-porte”, chaque foyer est équipé d’un bac individuel muni d’une puce électronique. Lorsqu’il est collecté, le volume de déchets est évalué et enregistré. Le même principe s’applique à la collecte en point d’apport volontaire, pour laquelle les conteneurs ne s’ouvrent qu’après

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DOSSIER DévElOppEmEnt DuRablE

Sur une surface de 5 hectares, éloignée de toute source d’énergie, une vingtaine de puits de pompage et d’écrémage (premier plan) ont été forés. Une unité de traitement

des eaux (au fond, en bleu) élimine toute trace d’hydrocarbure.

La construction du centre de traitement mécano-biologique des déchets des Pays de la Bièvre devrait démarrer début 2011.

La chance aux jeuneSSerfim s’est fixé pour objectif de compter, au sein de son effectif, un quota moyen de 5 % de personnels employés sous contrat de professionnalisation ou sous contrat d’apprentissage : un objectif supérieur à ce que lui impose la loi pour l’Égalité des Chances. Démonstration de cette volonté d’engagement en faveur de l’insertion des jeunes, chiffres à l’appui :

Indicateurs 2009 SERFIM

Nombre de salariés au 31 décembre 1182

Nombre d’alternants 44

% apprentis / alternants 3,7 %

L’objectif de Serfim est d’atteindre les 5 % de personnels employés sous contrat de professionnalisation ou sous contrat d’apprentissage dans les 2 ans.

reconnaissance d’un badge d’accès fourni à chaque habitant. La facture finale de chaque habitant est composée d’une part fixe, pour contribuer aux frais de service incompressibles, et d’une part variable fonction du poids ou du volume de déchets. Le produit des redevances permet ainsi de financer – en lieu et place de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM) – tout le service relevant de la gestion des déchets : collecte et traitement de la fraction résiduelle, collecte et tri des fractions valorisables, déchèterie, communication, prévention…Serned a notamment accompagné la Communauté de Communes du Territoire de Beaurepaire (Isère) dans la mise en œuvre de ce nouveau mode de financement. « Cette collectivité de 15 communes regroupant 15 000 habitants a choisi une collecte en porte-à-porte, où les déchets sont estimés au volume, explique Richard Chiesura. Nous avons assisté la collectivité à la mise en œuvre concrète de l’ensemble du dispositif. Nous avons également formé notre personnel administratif et de terrain à l’exécution de ce nouveau métier. Véritable relais de communication de la collectivité doublée d’une capacité d’assistance technique, l’implication du personnel est un facteur déterminant pour la réussite d’un tel projet. » Depuis juillet 2010, le système est en phase de test, avec une facturation “à blanc” pour que les habitants s’accoutument au nouveau mode de financement. « Dès la fin de l’année, tout sera en place. Les premières facturations interviendront en 2011, mais les avantages du dispositif apparaissent déjà ! Cette tarification permet une meilleure maîtrise des coûts du service et une responsabilisation des habitants. Sur le territoire de Beaurepaire, après seulement quelques mois de test, ce mode de gestion a permis de réduire de 10 % le tonnage de déchets ! »

Recyclage des déchets de plâtre : une solution… signée Nantet !

À Chambéry, une autre révolution se prépare, grâce aux capacités d’innovation de Serfim. « Jusqu’à ce jour, explique Gilles Nantet, Directeur de Serfim Propreté, seules les chutes de plâtre “propres” pouvaient être valorisées, contrairement au plâtre associé à divers complexes isolants qui était enfoui en centre de stockage. Nous avons donc recherché une solution pour récupérer la part de gypse encore non valorisée. Grâce à la cellule innovation de Serfim et à une collaboration avec le Centre Terre et Pierre, Nantet a pu développer et breveter un nouveau process permettant de séparer les différents constituants. Ce projet a, en outre, bénéficié d’une subvention de l’Ademe, dans le cadre d’un appel à projets portant sur des techniques de tri innovantes. » « Ce nouveau process est totalement innovant, souligne Philippe Welkamp, Chargé de Missions Serfim. Nantet est la seule entreprise à proposer cette solution brevetée, qui a nécessité deux ans de recherche. Le gypse récupéré en fin de process peut directement être réutilisé dans la fabrication de plaques de plâtre : c’est un vrai plus pour la préservation des ressources naturelles ! »Le procédé a déjà séduit la société Placoplâtre® : « Un contrat a été signé courant 2010 avec cette filiale de Saint-Gobain, implantée à Chambéry » conclut Gilles Nantet.

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« En matière de gestion des dé-chets ménagers, notre territoire menaçait d’arriver à saturation. Nous avons donc décidé d’attaquer le problème à la racine et incité

les personnes à trier leurs déchets en mettant une facturation en place en fonction de la présentation de leur poubelle à la collecte. Pour ce faire, nous avons consulté notre prestataire traditionnel pour la col-lecte, Serned. Leur disponibilité et leur investissement ont été des atouts décisifs. Nous apprécions particu-lièrement d’avoir un interlocuteur dédié, toujours pré-sent pour nous et saluons des initiatives telle que la formation des ripeurs qui peuvent ainsi renseigner les habitants sur les modalités de la tarification incitative. Cette implication sur le terrain facilite nos démarches de communication car ce que nous voulons avant tout, c’est sensibiliser les personnes sur leur rôle dans la sauvegarde de l’environnement. »

Emmanuelle Chenu, Responsable technique de la Communauté de Communes du Territoire de Beaurepaire

Témoignage

SerfIm énergIe Se mObILISe pOur La fOrmatIOn et L’empLOI

Parce qu’il n’existait plus de dispositif de formation aux métiers des réseaux électriques en Rhône-Alpes, Serfim Énergie et Télécom, avec d’autres partenai-res, a participé à la construction d’un plateau technique dans l’enceinte du lycée professionnel d’Ambérieu-en-Bugey. « Initié en 2008, le projet s’est structuré autour du Greta Bourg-Ambérieu et a été co-financé par diverses organisations professionnelles, avec deux entreprises de notre branche Énergie : Carret Vettier et Serpollet, explique Emmanuel Guirand, Responsable des Ressources Humaines chez Serpollet. Ces formations sont accessibles aux jeunes en contrat de profes-sionnalisation et aux salariés en poste désireux de développer leurs compétences. Serpollet y contribue très concrètement en mobilisant deux formateurs qui sont monteurs de réseaux électriques expérimentés. »

La formation a été présentée lors du Mondial des Métiers, afin d’attirer les jeunes sur cette profession.

Le magazine de Serfim www.serfim.com

Serfimag est édité par Serfim – Bi-annuel – Diffusion : 3 400 exemplairesDirecteurs de la publication : Guy Mathiolon et Éric Payen – Rédacteur en chef : Christel FèvreConception et réalisation : Publicis Activ Lyon – Photos : Serfim, Sophie GuichardImprimeur : Lamazière – Dépôt légal en cours – Serfim, Serfimag – 2 Chemin du Génie - BP 213 - 69632 Vénissieux CedexPour toute suggestion : [email protected]

DOSSIER DévElOppEmEnt DuRablE

Les eaux usées ne résistent pas aux roseaux

Depuis 2000, des stations de traitement biologique des eaux usées fleurissent dans une centaine de petites localités de l’Alsace à l’Aude. « Fleurir, c’est presque le bon terme, sourit Nicolas Seyve, Ingénieur process et développement d’ERE. Nos stations ont en effet la particularité d’utiliser des roseaux, dont les rhizomes oxygènent l’eau, permettant à des bactéries naturelles de se développer pour se nourrir des eaux usées. »La technique, baptisée RoseauPure®, est la seule à associer filtrations verticale et horizontale, pour augmenter les performances de dépollution. Surtout, les stations RoseauPure® sont belles…, offrant à la vue un paysage de roseaux, sans mauvaises odeurs. Leur exploitation n’exige pas d’énergie. Elle est simple, réclamant uniquement une coupe des roseaux annuelle.Aujourd’hui, après l’épuration des eaux domestiques, ERE s’oriente vers de nouvelles applications, comme le traitement des eaux de lavage des cuves vinicoles.

Démarche ISO 26000 : aLbertazzI S’engageLa norme ISO 26000 est une démarche relative à la responsabilité sociétale des organisations, non certifiable et volontaire, dans laquelle la Direction d’Albertazzi s’est engagée. Au mois de juin dernier, elle a fait réaliser un diagnostic RSE (Responsabilité Sociétale et Environnementale) afin d’iden-tifier les acteurs déterminants pour le fonctionnement quotidien et le bon développement de l’entreprise (en l’occurrence les employés, les familles d’employés, clients et fournisseurs) et d’élaborer un plan d’actions. Lancé au mois de juillet, ce dernier sera déployé par paliers, jusqu’en 2015. Les initiatives mises en place portent notamment sur la communication avec le personnel, l’optimisation des services de secours, un management de proximité et une politique environnementale décuplée, avec par exem-ple, des actions directes sur la politique d’achat matériaux et sélection des fournisseurs.

SerneD, SerpOLLet, SpOrt et SOLIDarIté : 4 S gagnantSSerned et Serpollet apportent leur soutien aux actions éducatives et sportives menées par l’Association Sportive Lyon Duchère en direction des jeunes. Serned contribue ainsi financièrement à la formation des jeunes arbitres de football, tandis que Serpollet sponsorise l’une des équipes du Club. Une façon très concrète de s’impliquer dans la vie de la cité et de manifester sa solidarité à l’égard des générations futures !

L’équipe U19 de Lyon Duchère AS porte haut les couleurs de Serpollet. © S

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La station de Saint-Pierre la Palud, dans le Rhône.