dossier de presse retrospective 2010 -  · Instance consultative des élus: La Commission de Suivi...

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DOSSIER DE PRESSE Rétrospective 2010 Assurer sur tout le territoire essonnien une distribution des secours équitable et de qualité

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DOSSIER DE PRESSE

Rétrospective 2010

Assurer sur tout le territoire essonnien une distribution des

secours équitable et de qualité

PRESENTATION D’UN

ETABLISSEMENT PUBLIC

PERFORMANT

Le SDIS de l’Essonne est un établissement public territorial classé enpremière catégorie1.

Disposant d’une autonomie de gestion et partenaire du Conseil général de l’Essonne, ilparticipe à la politique de sécurité et de solidarité engagée par le département.

Le Sdis 91 est placé sous une double autorité : celle du Président du Conseild’administration pour ce qui concerne son fonctionnement administratif et financier et celledu Préfet et des maires s’agissant de ses missions de prévention et de la mise en œuvreopérationnelle.

[1] Le classement des SDIS, opéré par arrêté du ministre de l’Intérieur, prend en compte la population du département, le budget de l’établissement et les effectifs du corps de sapeurs-pompiers. Les SDIS sont ainsi répartis sur le territoire français : 16 % appartiennent à la 1ère catégorie, 18 % à la 2ème catégorie, 28 % à la 3ème catégorie, 25 % à la 4ème catégorie et13 % à la 5ème catégorie.

Précurseur dans le paysage institutionnel français, le Sdis 91 a initié sadépartementalisation dès 1973 et est à ce jour financé à 98% par le Conseilgénéral de l’Essonne.

Le budget de fonctionnement 2010 réalisé : 95,5 M *

Ce lien resserré favorise la mutualisation d’actions et de moyens tout en permettantune distribution des secours de qualité et équitable, pour tous les Essonniens et unfonctionnement administratif et financier rationnel.

* Chiffres susceptibles de modifications à la marge liées aux ajustements éventuels de fin d’exercice.

Instances délibératives :

Le Conseil d’administration (CA) du Sdis 91 est composé majoritairement dereprésentants élus du Département (44 membres, 22 titulaires et 22 suppléants)mais également de maires ou maires-adjoints. Il a été renouvelé en juin 2008.

Le Conseil d’administration règle par ses délibérations les affaires relatives àl’administration du Sdis 91. Il se réunit en moyenne 4 fois par an et délègue pardélibération l’exercice d’une partie de ses fonctions au Bureau du CA.

Le président du CA, Etienne Chaufour, détient le pouvoir exécutif du Sdis 91.

La gouvernance du Sdis 91 au travers desinstances délibératives et consultatives

Les membres du bureau : Marie-Claire Chambaret, Etienne Chaufour(Président du CA), Pascal Noury (3ème Vice-Président), Maud Olivier (1ère Vice-

Présidente), Dominique Echaroux (2ème Vice-Président) (de gauche à droite)

Instance consultative des élus :La Commission de Suivi des Politiques (CSP) a pour mission d’assurer le suivi des politiques adoptéespar le Conseil d’administration et d’engager de nouvelles réflexions.

Instances consultatives paritaires :

Le Comité Technique Paritaire (CTP) est consulté pour avis sur les questions relatives à l’organisation etaux méthodes de travail.La Commission Administrative Paritaire (CAP) examine les décisions d’ordre individuel liées àl’application du statut.Le Comité Consultatif Départemental des SPV (CCDSPV) donne son avis sur toutes les questionsindividuelles ou collectives relatives aux Sapeurs-Pompiers Volontaires.Le Comité d’Hygiène et de Sécurité (CHS) émet des avis, propositions et recommandations sur lesproblèmes relatifs à l’hygiène et la sécurité au travail des agents.

La gouvernance du Sdis 91 au travers desinstances délibératives et consultatives

Une diversité des compétencesau service de la population

Plus de 3 000 agents (au 31/12/2010)

1 061 Sapeurs-Pompiers Professionnels

1 850 Sapeurs-Pompiers Volontaires

286 Personnels Administratifs, Techniques et Sociaux

La distribution des secours / La prévention des risques /La sensibilisation du public à la prévention

Les missions du Sdis 91

Les différents groupements et services de soutien et de gestion jouent un rôle

prépondérant dans le bon fonctionnement du Sdis et le suivi de ses projets.

Ils veillent notamment à optimiser les moyens opérationnels et matériels par l’acquisition et lamaintenance des équipements (engins, moyens de transmissions, informatique, etc.), àanticiper les besoins de recrutement et de formation des personnels et à assurer la gestionet l’entretien du parc immobilier tout en programmant la construction des nouveaux centresd’incendie et de secours. Ils peuvent également participer au développement du volontariat,à la sécurité des personnes au travail ou encore assurer le pilotage des projets.

Les services de soutien et de gestion

Placer la victime au cœur du dispositif

Le Centre Départemental d’Appels d’Urgence (CDAU)

Plate-forme innovante : Samu et sapeurs-pompiers

Au total : 250 personnes dont 110 opérateurs du Sdis 91

1 500 appels / jour

Une réponse adaptée à chaque situation

M IRAGE* : une technologie de pointeCet outil informatique opérationnel, conçu par le Sdis 91 et le CEA de Saclay, a pour butla collecte sur le terrain et le partage des mesures de radioactivité lors d’un incident nucléairepar le biais d’une plateforme cartographique interactive.

Après avoir été testé avec succès lors de l’exercice du Plan Particulier d’Intervention (PPI)du CEA de Saclay en septembre 2009, M IRAGE a poursuivit son déploiement en 2010 et aété présenté à de nombreuses reprises au niveau national.

M IRAGE a séduit la Direction nationale du Commissariat à l’Energie Atomique, qui envisageun exercice PPI sur son site CEA de Cadarache en 2011, et le Sdis 13. Il sera même utiliséen Essonne en cas de crise.

* Management des Mesures dans le cadre d’Interventions Radiologiques Assistées Géographiquement dans l’Environnement.

En décembre 2010, un trophée a été

décerné aux cadres du Sdis qui ont

participé au développement de cette

technologie à l’occasion du Forum

d’Information sur les Risques majeurs,

éducation et Sensibilisation (IRISés)

organisé par le réseau Idéal.

Une gestion opérationnelle performante

Dans le cadre de sa politique volontariste

d’utilisation des nouvelles technologies enlien avec le raisonnement tactique opérationnel,le Sdis 91 a adopté en 2010 un outil précurseur :la tablette graphique.

La tablette graphique est l’outil indispensable

du chef de Groupe ou du chef de Colonne enopération. Elle peut être utilisée de manièreautonome ou être associée au tableau tactileinteractif équipant les 4 Véhicules Poste deCommandement de Colonne (VPCC).

Elle est unique car interfacée avec le portailExtranet du Sdis 91. Elle donne ainsi un accès

instantané aux documents en ligne (plansETARE, fiches opérationnelles…) et permetd’optimiser la lecture des renseignements.

Volontariat : au cœur de l’actualité

Au niveau national, une proposition de loi vise à donnerau volontariat un cadre plus attractif et protecteur.2011 est également l’année européenne du volontariat.

Au Sdis 91, 4 cellules d’aide à la promotion et au

développement du volontariat ont été crées en 2010.Elles visent à mener localement, et donc au plus près duterrain, des actions (communication, conduiteprospective, etc.) pour assurer le développement de cetengagement au service de la population.

Démarche de Développement Durable

Il s’agit, à terme, de concilier au mieux l’efficacité économique, le progrès

social et la préservation des écosystèmes.

Partenaire de l’Agenda 21 du Conseilgénéral de l’Essonne, le Sdis 91 a lancé en2010 une démarche de développementdurable. Après une phase d’études et laparticipation active des agents del’établissement, un plan d’actions en 8thématiques a été élaboré.

Les 8 thèmes du plan de développement durable : consommer moins et mieuxl’énergie / préserver et enrichir la biodiversité / réduite, trier et valoriser les déchets /diminuer et rationaliser les déplacements / consommer et polluer moins d’eau / développerune politique d’achat responsable / renforcer le Sdis dans son rôle d’acteur de la solidarité/ engager le Sdis dans une démarche d’éco-communication.

En 2010, le Sdis 91 a lancé une campagne de

communication grand public sur 700 abribus du

département pendant 2 semaines.

Elle était destinée à informer la population sur les

valeurs et les objectifs de notre établissement.

Le Sdis 91 s’est affiché sur les routes

Offrir l’opportunité de devenir sapeur-pompier

Au travers de plusieurs actions, notamment du dispositifSapeur-Pompier Volontaire Civil (SPVC) – devenuSapeur-Pompier Volontaire Civique - et de l’option« sécurité – prévention » du baccalauréat professionnelproposé au Lycée Nadar à Draveil, le Sdis 91 permetaux jeunes de se former aux métiers de la sécurité et dese préparer aux concours professionnels.

le Sdis 91 a prévu de recruter 24 SPVC en

2011.

www.sdis91.fr

Développer de nouveaux outils decommunication

www.sdis91.fr

Le site Internet du Sdis 91met en ligneses offres d’emplois (sapeurs-pompiers ;administratifs, techniques et sociaux).

Il publie ses actualités opérationnelles etévénementielles.

Il actualise ses offres de marchéspublics.

Près de 200 000 connexions ont étéenregistrées depuis juin 2008.

CHIFFRES CLES DE L’ACTIVITEOPERATIONELLE

2010

Découpage du département

1 action de secours toutes les 5 minutes

64 819 secours à personne

14 726 sorties diverses

6 119 incendies

4 549 accidents de la circulation

121 risques technologiques

166 fausses alertes

Au 31/12/2010

90 500 interventions en 2010 :

en moyenne chaque jour, 248 opérations de secours

90 500 interventions en 2010

Au 31/12/2010

5,0%0,2%

6,8%

16,3%

0,1%

71,6%

Accidents

Fausses alertes

Feux

Opérations diverses

Risques technologiques

Secours à personne

L’incendie en légère hausse

Les missions de secours à personne, en intégrant les accidents, représentent

environ 77% de l'activité opérationnelle, et enregistre une diminution en 2010, liéeà l'amélioration de la gestion du secours à personne (-1,22% malgré le pic enregistréen décembre suite à l'évènement neigeux) et à la réduction de l'accidentologieroutière (-4,3%).

La lutte contre les incendies, mission traditionnelle des sapeurs-pompiers, est

en légère hausse, malgré une baisse importante des feux de végétation liée auxconditions climatiques estivales.

La hausse des interventions diverses est liée à quelques évènements

climatiques exceptionnels.

97 044 sorties de secours en 2010109000

89219

98037

7556576775

79830

8686687077

91550

98686

93195

9774596520

98404

9783797044

90711

85282

81757

84886

84671

90514 90861

90500

70000

75000

80000

85000

90000

95000

100000

105000

1100001996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

SORTIES DE SECOURS

SINISTRES

Un sinistre (incendie, accident …) peutnécessiter l'engagement de plusieurscentres de secours. Il est comptabilisécomme une sortie de secours pourchaque centre.

Les sorties de secours totalisentl'activité cumulée de l'ensemble descentres engagés pour faire face auxsinistres.

Une distribution des secours efficienteL’activité secours à personne en diminution.Dans le cadre de la convention établie avec le SAMU et conformément aux textesréglementaires, seuls les cas des listes A et B (détresse vitale (A) – interventions nonurgentes sur voie publique ou dans un établissement recevant du public (B)) relèventdes missions des sapeurs-pompiers. Pour les cas relevant de la liste C (interventionsnon urgentes à domicile), les sapeurs-pompiers ne peuvent intervenir qu'à la demandedu SAMU, après régulation médicale et en l'absence d'autre solution (ambulancierprivé, SOS Médecin, ...).En 2010, une modification est intervenue dans le traitement des CRSS (compterendu de sortie de secours), la carence étant définie à l’engagement, la raison desortie ne pouvant plus être modifiée par l’intervenant selon son ressenti. Le nombredes carences correspond donc désormais strictement aux dispositions réglementaireset au nombre d’interventions ouvrant droit à une compensation financière dans lecadre de la convention « carences ».

L'activité incendie est en légère augmentation en 2010 (+4,2% en 2009) après uneforte baisse en 2008 (-8,2 %). Une augmentation sensible des feux de bâtiments estconstatée, liée sans doute à des hivers plus rigoureux. L’augmentation des feux depoubelles (+40%) vient annuler les espoirs d’inversion de tendance entrevus l’annéeprécédente (-28,1%) des phénomènes de violences urbaines, le nombre de feux devéhicules restant stable.

La hausse des interventions diverses est liée à quelques évènements climatiquesexceptionnels. L’augmentation sensible de l’activité (+3,7%) est notamment due auxévénements climatiques violents (tempête) enregistrés en juillet.

Répartition des sinistres par tranche horaire

Rappel de la répartition par tranchehoraire en 2009 – temps forts 8h-20h

0

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

6 000

7 000

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Ce bilan démontre une activitésoutenue et quasiment constante de9h à 22h

LES INTERVENTIONSMARQUANTES DE 2010

Du 14 au 29 janvier 2010, suite au violenttremblement de terre ayant dévasté Haïti,9 sapeurs-pompiers du Sdis 91 sont engagés pourcompléter le renfort zonal Ile-de-France (Essonne,Yvelines, Val d’Oise et BSPP). Leurs missions :renforcer les secours médicaux et la logistique surplace.

Le 14 janvier 2010, départ du détachement

IDF pour Haïti

Une relève a été engagée du 10 au 24 février2010. Au total, ce sont donc 12 sapeurs-

pompiers essonniens dont 3 binômes

médecins et infirmiers qui ont participé aux

opérations de secours.

Le 17 avril 2010, feu d’entrepôt à

Savigny-sur-Orge

48 sapeurs-pompiers (avec les relèves) sont intervenus sur un feu généralisé d’entrepôtà Savigny-sur-Orge. Le bâtiment, comptant 2 niveaux, s’étend au sol sur 300 m . Le feuest éteint au moyen de 5 lances Q2 dont une sur échelle. L’entrepôt contenait des stocksde bouteilles de gaz butane et d’acétylène. Par mesure de sécurité, elles ont été plongéesdans des récipients d’eau pendant 24 heures. L’intervention a duré 21h17.

Le 11 mai 2010, feu d’appartementà Longjumeau

50 sapeurs-pompiers sont engagés sur un feu généralisé d’appartement dans un immeublede 2 étages à Longjumeau. Le sinistre s’est propagé en toiture et à 2 logements contigus.

Le feu est éteint au moyen de 3lances dont une sur échelle. Autotal, 40 personnes ont été

évacuées.

Le 12 août 2010, AVP à Pussay

A 9h33, les sapeurs-pompiers sont engagéssur un accident de la voie publique.3 personnes sont incarcérées.

Après désincarcération, 2 blessés sonttransportés par les hélicoptères du SAMUet de la Sécurité Civile.

Le 30 août 2010, départ de la colonne feux

de forêts au profit de la zone Sud

31 Essonniens, sur une centaine depersonnels des Sdis 91, 95 et 78 ont participéau renfort FDF en Hérault.

Première mission : procéder au noyage delisières pour éviter une reprise de feu etprotéger les habitations.

Le 7 septembre, après retour de la colonne,une relève est envoyée. Elle est désengagéele 10 septembre.

Le 12 septembre 2010, AVP

à Fleury-Mérogis

Le 12 septembre, le CTA-CODIS engage à1h36 les sapeurs-pompiers sur un accidentde voie publique entre 2 véhicules légers.

Le nombre des impliqués est de 5 personnes

dont 1 décédée, 2 victimes état grave et 1victime état léger et 1 indemne refusant sontransport sur un centre hospitalier.

La circulation a été coupée pour permettrel’atterrissage de Dragon 75 pourl’évacuation d’un blessé grave.

Le 14 novembre 2010, feu de toiture dans

un hôtel à Fleury-Mérogis

Le 14 novembre, à 21h30, le CTA-CODIS est alerté pourun feu de toiture situé dans un hôtel à deux étages surla commune de Fleury-Mérogis.

Le sinistre, propagé au dernier étage de la structure, estéteint au moyen d’une lance LDV 500 sur échelleaérienne et d’une lance LDV 500 de plain pied.Il n’a fait aucune victime, les occupants de l’hôtel ont étérelogés.

Les 8 et 9 décembre 2010, épisodes

neigeux en EssonneAu plus fort de l’activité neigeuse, le Nord, le Centre et l’Estde l’Essonne se retrouvent sous plus de 5 à 10 centimètres

de neige collante et lourde. Durant plusieurs heures, desmilliers d’automobilistes se sont retrouvés stoppés sur lesvoies de circulation dans leur véhicule (N118, N104).

Le Centre Opérationnel Départemental d’Incendie et deSecours (CODIS), les 4 Salles de Gestion Opérationnellesde Groupement (SGOG) et le Centre OpérationnelDépartemental (COD) de la Préfecture ont été activés.

Sur le terrain, les équipes du Sdis ont été déployées sur lesprincipaux points de blocage, principalement pour effectuerdes missions de reconnaissance et de soutien logistique

(distribution de repas, de bouteilles d’eau et de couvertures)aux naufragés de la route, avec l’étroite collaboration desunités de la Sécurité Civile de Nogent-le-Rotrou.Le 9 décembre en milieu d’après-midi, 1350 rations avaient

été distribuées, dont environ 1100 durant la nuit sur laN104.

LES EXERCICES NOTABLESDE 2010

Le 4 mai 2010, manœuvre multi-attentats

Baptisée « OMEGA 2010 », la manœuvresimulait 3 attentats à la station Tour Eiffel desBatobus parisiens (75), au Stade de France(93) et au centre commercial Carré Sénart (77).

Les Plans Matriciel Multi Attentats et deGestion du Trafic Zonal ont été déclenchés.Le Centre Opérationnel Départemental

(COD) a été activé en Essonne pour vérifier lefonctionnement de la cellule protection despopulations.

Le Sdis 91 a participé à ce dispositif de grandeampleur hors département avec17 sapeurs-pompiers en renfort du Sdis 77à Carré Sénart.

Le 18 mai, accident sur un

passage à niveau

Cette manœuvre demandait aux sapeurs-pompiersde tester le traitement de l’alerte en suivant cescénario : « accident ferroviaire mettant en

cause un mini-car et une rame RER B Ȉ Gif-sur-Yvette.

Ce sinistre impliquait plusieurs blessés etimmobilisait la rame. Cet entraînement a permis auSdis 91 de mieux connaître les lieux, les accès aupassage à niveau, de réviser les procédures pourintervention sur le réseau RER B et de collaboreravec les services de la RATP.

Du 11 au 13 octobre 2010, manœuvre

zonale Sauvetage-Déblaiement (SD)

niveau 3

50 sapeurs-pompiers du Sdis 91 ont participéà une manœuvre zonale SD de niveau 3,pilotée par la Brigade de Sapeurs-Pompiers deParis (BSPP), sur 2 sites : Saclay (Essonne) etSatory (Yvelines).

Au cœur d’un dispositif interdépartemental de250 sauveteurs, les sapeurs-pompiersessonniens ont testé leurs capacitésopérationnelles, tout en participant à laconstitution d’une colonne « Ile-de-France SD »au profit d’une formation nationale.

FAIRE DE LA SECURITE CIVILEL’AFFAIRE DE TOUS

Des événements de sensibilisation

Journée des agents du Sdis 91 et du CG 91

Le 12 juin, Sdis et Conseil général de l’Essonne se sont rassemblés pour une journée d’animations àl’occasion de la Journée Nationale des Sapeurs-Pompiers. Plusieurs stands et ateliers (métiers,Pompiers-Juniors, Jeunes Sapeurs-Pompiers, volontariat, risques domestiques, gestes élémentaires desecourisme, etc.) ont permis au public de mieux connaître les missions des sapeurs-pompiers.

Route 91 : l’événement sécurité routière, les 11 et 12 septembre

Les 11 et 12 septembre, la base de loisirs de Draveil a accueilli la 6e édition de Route 91 « sur la route,soyons prudents et responsables ». L’objectif de cette manifestation était d’apprendre aux conducteursde deux roues motorisés et aux automobilistes à vivre ensemble sur la route.

Journées Portes-Ouvertes, les 12 et 18 septembre 2010

Les 12 et 18 septembre, les sapeurs-pompiers de Breuillet et Limours ont proposé plusieurs animationsau public : véhicules exposés, ateliers, démonstrations et manœuvres ont permis aux visiteurs dedécouvrir les missions des sapeurs-pompiers et de prendre conscience de la spécificité de ce métier.

Journée de la Sécurité Intérieure, le 9 octobre 2010

Le 9 octobre, la Préfecture de l’Essonne a organisé les Journées de Sécurité Intérieure au centrecommercial de Brétigny-sur-Orge. Le Sdis 91 a profité de cet événement pour présenter ses missions,ses métiers et ses moyens. Des personnels du centre d’incendie et de secours de Brétigny-sur-Orge ontrépondu aux nombreuses questions du public. Plusieurs interventions de type « scène de crime » ontaussi été réalisées, pour montrer les mesures prises par les sapeurs-pompiers.

Les Jeunes Sapeurs-pompiers

L’association des jeunes sapeurs-pompiers a pour objectif d’initier des jeunesau métier de sapeur-pompier et de développer leur esprit de solidarité en leurproposant des activités à la fois physiques, techniques et intellectuelles.

Ces jeunes sont encadrés par des sapeurs-pompiers professionnels et volontaires, unaprès-midi par semaine (mercredi ou samedi). L’aboutissement du cursus de JSP estl’obtention du Brevet national de jeune sapeur-pompier.

La formation se compose de :- l'initiation au secourisme (apprentissage des gestes techniques d'urgence et du sauvetage de personnes),- l'initiation à la lutte contre les incendies et pratique des manœuvres de base,- la protection des biens et de l'environnement (avec formation administrative et juridique),- la pratique du sport.

Président de l’association : Gilles Guitton

2010 : 550 JSP formés

26 sections dans lesCentres d’Incendie et de

Secours

Dans le cadre de « l’École ouverte », une opération spécifique intitulée « Pompiers

Juniors » a été mise en place en Essonne grâce à un partenariat entre l’Éducationnationale et le Sdis 91. En s’adressant directement aux jeunes issus parfois dequartiers sensibles, le Sdis de l’Essonne a pour objectifs de faciliter l’intervention dessapeurs-pompiers dans certains quartiers, responsabiliser les jeunes en leur confiantdes missions, susciter des réflexes citoyens en matière de sécurité et promouvoir de« nouvelles pratiques ».

Les Pompiers Juniors

Sdis 91 : précurseur expérience pilote débutée en 2003 en Essonne

Au total, en Essonne + de 1 300* jeunes formés à la sécurité civile

218 Pompiers Juniors formés en 2010

*chiffre année scolaire 2010/2011

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