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Dossier de presse - Musée Jacquemart-André 1

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Dossier de presse - Musée Jacquemart-André 1

2 Dossier de presse - HammershØi, le maître de la peinture danoise

Vilhelm Hammershøi, Intérieur. Strandgade 30, 1901, huile sur toile, 66 x 55 cm Francfort-sur-le-Main, Städel Museum, propriété du Städelschen Museums-Verein e.V. © Städel Museum - ARTOTHEK

SOMMAIRE

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE

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PRÉFACE DE BRUNO MONNIER, PRÉSIDENT DE CULTURESPACES Page 8

PARCOURS DE L’EXPOSITION

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REPÈRES CHRONOLOGIQUES

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L’ÉQUIPE DU PROJET ARTISTIQUE

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LE MUSÉE JACQUEMART-ANDRÉ - INSTITUT DE FRANCE

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CULTURESPACES, PRODUCTEUR ET RÉALISATEUR DE L’EXPOSITION Page 27

MÉCÈNE DE L’EXPOSITION

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VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE

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AUTOUR DE L’EXPOSITION

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INFORMATIONS PRATIQUES

4 Dossier de presse - HammershØi, le maître de la peinture danoise

Au printemps 2019, le musée Jacquemart-André et Culturespaces organisent une exposition consacrée au grand maître de la peinture danoise, Vilhelm Hammershøi (1864-1916). Pour la première fois depuis 20 ans, des œuvres mystérieuses et poétiques du peintre seront réunies à Paris.

UNE RÉTROSPECTIVE DU MAÎTRE DE LA PEINTURE DANOISE Découvert à Paris au Petit Palais en 1987 puis à Orsay en 1997, Hammershøi fascine par ses peintures représentant, dans des gammes de gris et de blanc, des intérieurs vides et subtils où figure parfois la silhouette d’une femme de dos.

HAMMERSHØI : SILHOUETTES DU QUOTIDIEN, ATMOSPHÈRES ÉTRANGES “Rendre une visite à l’artiste chez lui, c’est comme pénétrer à l’intérieur de l’un de ses tableaux”, rapporte un article de 1911 à propos de Vilhelm Hammershøi (1864 – 1916). Le peintre a en effet choisi comme sujet de la plupart de ses œuvres son environnement quotidien et les membres de son cercle intime. De tempérament taciturne, il représente dans ses toiles un monde à son image, baigné d’un étrange silence. Hammershøi joue avec ses intérieurs pour les dépouiller et refuse toute interaction avec son modèle que le spectateur surprend dans une infinie rêverie solitaire. C’est à la découverte de cet univers mystérieux que vous invite l’exposition : en illustrant les liens de l’artiste avec sa famille et ses amis, artistes eux aussi, elle éclairera l’œuvre de Hammershøi d’un jour nouveau.

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Les tableaux exposés, dont une partie n’a pas été présentée à Orsay en 1997, évoquent l’ensemble de l’œuvre de Hammershøi et son atmosphère profonde et mystérieuse. Hammershøi a passé sa vie entière dans un cercle restreint qu’il n’a eu de cesse de représenter : ses modèles sont sa mère, sa sœur, son frère, son beau-frère et quelques amis proches. Ses œuvres représentent également Ida, son épouse, que l’on retrouve dans nombre des intérieurs qui l’ont rendu célèbre.

HAMMERSHØI FACE À SON CERCLE PROCHE Le musée Jacquemart-André abordera l’art de Hammershøi dans une perspective nouvelle en illustrant ses liens avec les artistes de son entourage. Pour la première fois, cette rétrospective permettra de confronter ses œuvres à des tableaux de son frère Svend Hammershøi, de son beau-frère Peter Ilsted et de son ami Carl Holsøe. Cette mise en regard soulignera leurs affinités, leurs différences et le génie singulier de Vilhelm Hammershøi, l’artiste de la solitude, du silence et de la lumière.

DES PRÊTS EXCEPTIONNELS Une quarantaine d’œuvres révéleront l’univers mystérieux et poétique de l’artiste. Des œuvres inédites issues de l’Ambassador John L. Loeb Jr. Danish Art Collection, rarement exposées lors des grandes rétrospectives internationales dédiées au peintre seront présentées pour la première fois en France. L’exposition présentera également des prêts provenant de grands musées du Danemark et de Suède tels que le Statens Museum for Kunst et la Hirschprungske Samling de Copenhague, le Nationalmuseum de Stockholm et le Malmö Konstmuseum, mais aussi du musée d’Orsay et de la Tate de Londres ainsi que de collections particulières. Des œuvres majeures illustreront toutes les facettes du travail de Hammershøi, des premiers portraits aux nus, en passant par les vues d’architecture et les paysages, et bien sûr l’extraordinaire série d’intérieurs aujourd’hui célèbre.

Commissariat : Jean-Loup Champion, historien de l’art Pierre Curie, conservateur du musée Jacquemart-André.

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Vilhelm Hammershøi, Intérieur avec un jeune homme lisant (Svend Hammershøi), 1898, huile sur toile, 64,4 x 51,8 cm Copenhague, Den Hirschsprungske Samling. Photo : The Hirschsprung Collection, Copenhagen

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PRÉFACE DE BRUNO MONNIER, PRÉSIDENT DE CULTURESPACES

Dans l’intimité de l’énigmatique Vilhelm Hammershøi

Découvert à Paris en 1997 à l’occasion de la rétrospective organisée par le musée d’Orsay, l’art de Vilhelm Hammershoi n’a fait l’objet d’aucune exposition en France depuis cette date, malgré un intérêt croissant pour ce peintre, que beaucoup considèrent comme le Vermeer du XXe siècle. Cela fait donc plus de vingt ans que le public parisien n’a pu admirer les œuvres de ce grand maître de la peinture danoise et Culturespaces est fier d’être à l’initiative de la nouvelle exposition d’envergure qui lui est consacrée au musée Jacquemart-André.

Comment expliquer la fascination que provoquent aujourd’hui les tableaux de Hammershøi après avoir si souvent fait scandale en leur temps ? Les thèmes qu’il explore – portraits, paysages, quelques nus et surtout ses célèbres intérieurs – sont pourtant ceux qui retiennent l’attention de ses contemporains, mais il leur donne une coloration toute personnelle, mystérieuse et poétique. De tempérament taciturne, Hammershøi représente dans ses toiles un monde à son image, baigné d’un étrange silence.

C’est à la découverte de cet univers aussi intime qu’énigmatique que vous invite l’exposition. Elle réunit quarante œuvres de Hammershøi, confrontées pour la première fois à quelques tableaux des artistes qui lui ont été les plus proches : son frère Svend, son beau-frère Peter Ilsted et son ami Carl Holsøe. Grâce aux prêts inédits de l’Ambassador John L. Loeb Jr. Danish Art Collection et aux prêts exceptionnels de grands musées européens et de collections particulières, toutes les facettes du travail de Hammershøi nous sont tour à tour dévoilées. L’exposition met ainsi en lumière toute la modernité de cet artiste qui a excellé à représenter une solitude dans laquelle chaque spectateur se reconnaît.

Je tiens à remercier tout particulièrement les commissaires de l’exposition, Monsieur Jean-Loup Champion, fin connaisseur de l’art danois des XIXe et XXe siècles, et Monsieur Pierre Curie, conservateur du Musée Jacquemart-André.

Tous mes remerciements vont également à Son Excellence Madame Kirsten Malling Biering, Ambassadeur du Danemark en France, qui a accordé son patronage à l’exposition, nous offrant ainsi l’occasion de renforcer les excellentes relations qui unissent nos deux pays.

Bruno Monnier,Président de Culturespaces

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PARCOURS DE L’EXPOSITION

SECTION 1. HAMMERSHØI ET LES SIENS Dès son plus jeune âge, Vilhelm Hammershøi montre de grandes dispositions artistiques. Il étudie à l’Académie des Beaux-Arts de Copenhague à partir de 1879, avant de rejoindre en 1883 les Frie Studieskoler (Ateliers indépendants), créés l’année précédente par Tuxen et Krøyer comme une alternative novatrice à l’enseignement conservateur de l’Académie. Conforté par cette double formation, le talent de Hammershøi trouve sa pleine expression dans l’art du portrait. Ses tableaux se distinguent par l’utilisation d’une palette restreinte, la force des compositions et leur atmosphère mélancolique. En 1890, Hammershøi fait le portrait de sa fiancée Ida, sœur de son ami Peter Ilsted (Copenhague, Statens Museum for Kunst). La jeune femme semble absente, comme si l’artiste refusait d’attribuer toute psychologie à son modèle. L’apparente simplicité de ce portrait, qui se découpe sur un fond neutre, dénote une radicalité qui tranche avec le goût de l’époque pour les compositions détaillées. Une même indépendance vis-à-vis des conventions picturales se dégage des autoportraits à l’air décidé que Hammershøi réalise sur toile dans les années 1890 (Copenhague, Statens Museum for Kunst) ou sur papier (Paris, Fondation Custodia, Collection Frits Lugt).

Vilhelm Hammershøi, Portrait d’Ida Ilsted, future femme de l’artiste, 1890, huile sur toile, 106,5 x 86 cm Copenhague, Statens Museum for Kunst © SMK Photo/Jakob Skou-Hansen

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En 1895, Hammershøi représente son épouse Ida entourée de ses deux belles-sœurs, à gauche Ingeborg Ilsted, femme de Peter Ilsted, et à droite Anna Hammershøi. Ces Trois jeunes femmes (Ribe Kunstmuseum) ne sont réunies les unes aux autres que par la position de leurs genoux, comme si elles formaient un motif décoratif sans autre forme d’interaction. Bien que représentées dans le même espace, elles semblent isolées, chacune absorbée dans ses pensées, vivant sa propre existence dans un monde de silence.

La modernité de Hammershøi apparaît évidente dans ses Cinq portraits (Stockholm, Thielska Galleriet), une toile monumentale qu’il considère comme son œuvre maîtresse et qui fait scandale lors de sa première exposition en 1902. Cette réunion d’artistes proches de Hammershøi n’a rien d’une soirée festive. De nouveau, aucune interaction ne relie les personnages dont les regards fixent chacun une direction différente. L’impression d’étrangeté est renforcée par le clair-obscur qui construit une vision nocturne presque lugubre.

1. Vilhelm Hammershøi, Trois jeunes femmes, 1895, huile sur toile, 128 x 167 cm Ribe Kunstmuseum Danemark. Photo: ©Ribe Kunstmuseum 2. Vilhelm Hammershøi, Cinq Portraits, 1901-1902, huile sur toile, 190 x 300 cm Stockholm, Thielska Galleriet. Thielska Galleriet/Tord Lund

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SECTION 2. PREMIERS INTÉRIEURS, UNE EMPREINTE PERSONNELLE La précoce vocation artistique de Vilhelm Hammershøi a été encouragée par sa mère, Frederikke, qui, jusqu’à sa mort en 1914, a conservé toutes les coupures de presse le concernant. Elle tient une place importante dans la vie de son fils qui, très jeune, réalise deux portraits d’elle. Peint en 1886, le premier (collection particulière) reprend la composition du célèbre portrait de la mère de James McNeill Whistler conservé au musée d’Orsay, preuve tangible de l’admiration que Hammershøi portera toute sa vie à l’artiste américain. Trois ans plus tard, il représente sa mère de trois-quarts sur un canapé, en train de tricoter (Stockholm, Nationalmuseum). L’intérêt de l’artiste pour ces gestes du quotidien, également suggéré dans d’autres œuvres de jeunesse, comme Femme debout (Ambassador John L. Loeb Jr. Danish Art Collection) et La Boulangerie (Schleswig, Stiftung Schleswig-Holsteinische Landesmuseen Schloss Gottorf), va s’affirmer tout au long de sa carrière. Ces toiles précèdent l’Intérieur avec un jeune homme lisant pour lequel son jeune frère Svend a posé : comme souvent, Vilhelm a choisi pour modèle l’un de ses proches.

Vilhelm Hammershøi, Intérieur avec un jeune homme lisant (Svend Hammershøi), 1898, huile sur toile, 64,4 x 51,8 cm Copenhague, Den Hirschsprungske Samling. Photo : The Hirschsprung Collection, Copenhagen

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À l’instar de Hammershøi, son ami Carl Holsøe et son beau-frère Peter Ilsted aiment à représenter des intérieurs, thème en vogue auprès des jeunes peintres danois au tournant du XXe siècle. Si leurs sujets sont identiques, l’impression qui se dégage de leurs compositions est très différente. Alors qu’une mystérieuse mélancolie émane des toiles de Hammershøi, peintes dans une subtile gamme de gris, les tonalités douces et un peu éteintes dans lesquelles travaillent Holsøe et Ilsted confèrent à leurs œuvres une atmosphère plus chaleureuse et rassurante.

La clarté souvent froide qui baigne les tableaux de Hammershøi laisse place chez Holsøe à une lumière diffuse, effleurant l’arrière-plan qui met en valeur le raffinement d’un appartement bourgeois (Ambassador John L. Loeb Jr. Danish Art Collection). Dans Mère et enfant d’Ilsted (Ambassador John L. Loeb Jr. Danish Art Collection), la pièce, plus sommairement meublée, accueille la tendresse de cette scène familiale. Présenté dans le pavillon danois lors de l’Exposition Universelle de 1900, le second Intérieur d’Ilsted (Paris, musée d’Orsay) fut acheté par l’État français, alors qu’aucune des onze peintures présentées par Hammershøi ne trouva acquéreur. Aujourd’hui, l’esthétique plus radicale de Hammershøi s’impose à nos regards contemporains.

1. Carl Holsøe, La Femme de l’artiste dressant la table, 1884-1888, huile sur toile, 73 x 65 cm Ambassador John L. Loeb Jr. Danish Art Collection © TX0006154704, registered March 22, 2005 2. Peter Ilsted, Intérieur, 1896, huile sur toile, 69 x 69 cm Paris, musée d’Orsay. Photo © RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski

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SECTION 3. ENTRE RÊVE ET RÉALITÉ, LE PAYSAGE Lors de la première moitié du XIXe siècle, les peintres de l’âge d’or danois ont particulièrement excellé dans l’art du paysage. Hammershøi s’inscrit dans cette tradition, tout en lui donnant un sens et une atmosphère bien différents. Le paysage qu’il peint à seize ans où s’étire en diagonale une file d’arbres dans la campagne (Ambassador John L. Loeb Jr. Danish Art Collection), est dans la lignée de ses illustres prédécesseurs, mais les tableaux suivants ne présenteront pas la même connexion avec la nature. L’artiste y introduit une nette distanciation, les transformant en paysages intérieurs.

Bien que Hammershøi ait choisi des sites typiques du Seeland, qui avaient inspiré avant lui de nombreux artistes danois, il en supprime tout détail pittoresque. Sous des ciels d’une luminosité argentée, de lointaines lignes d’horizon, scandées de quelques arbres, se dessinent sans aucune présence humaine. Les paysages de Hammershøi tendent vers l’abstraction en évitant tout détail qui pourrait attirer l’attention du spectateur et en augmentant la part du ciel, comme dans le Paysage, Lejre (Nationalmuseum de Stockholm) ou dans la vue de Refsnæs (Stockholm, Thielska Galleriet), qu’il a peinte pendant l’été 1900 dans cette région que lui avait fait découvrir son frère Svend. De même, l’arrière-plan semble souvent se dissoudre et disparaître pour faire apparaître plus distinctement les arbres qui se profilent sur la ligne centrale du tableau (Paysage, collection particulière).

Vilhelm Hammershøi, Paysage (vue de Refsnœs), 1900, huile sur toile, 63 x 78 cm Stockholm, Thielska Galleriet. Thielska Galleriet/Tord Lund

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SECTION 4. PAYSAGES CITADINS, LE TEMPS SUSPENDU Dans ses tableaux représentant des architectures, Hammershøi procède avec la même radicalité. Il dissout les détails dans une sorte de brume, comme le montre la comparaison inédite de deux vues de l’église Saint-Pierre de Copenhague, l’un des plus anciens monuments du centre de la ville. Hammershøi n’y représente ni les maisons adjacentes de ce quartier très peuplé, ni la moindre figure humaine dans la rue. Seule l’église occupe la scène, avec son clocher et un arbre aux branches dénudées. Dans la toile de l’Ambassador John L. Loeb Jr. Danish Art Collection, elle se détache assez nettement sur un ciel gris bleu, alors qu’elle se fond dans un ciel gris brun dans la variante du Statens Museum for Kunst de Copenhague.

Une même lumière voilée imprègne la vue de L’École juive de Guilford Street (Schleswig, Stiftung Schleswig-Holsteinische Landesmuseen Schloss Gottorf) peinte quelques années plus tard pendant le séjour de Hammershøi à Londres, en 1912-1913. On y trouve aussi, au premier plan, des arbres squelettiques, l’un des motifs qu’affectionne l’artiste. La tonalité très bleue de ce tableau accentue la sensation froide et, comme dans tous les paysages urbains de Hammershøi, l’ensemble donne l’impression d’une ville fantôme.

Dans les Ruines du château de Koldinghus peint par son jeune frère Svend (Kolding, collection of Museet på Koldinghus), l’influence de Vilhelm Hammershøi est prégnante. Il s’agit là aussi d’un paysage hivernal, dont le premier plan est envahi par d’inquiétants arbres effeuillés. La proximité stylistique des deux artistes est cependant tempérée, chez Svend, par l’utilisation de tons plus chauds pour la tour du château et le ciel et par un goût pour le pittoresque, totalement absents des compositions de Vilhelm.

1. Vilhelm Hammershøi, Église Saint-Pierre, Copenhague, 1906, huile sur toile, 78 x 51,5 cm Ambassador John L. Loeb Jr. Danish Art Collection © TX0006154704, registered March 22, 2005 2. Vilhelm Hammershøi, Église Saint-Pierre, Copenhague, 1906, huile sur toile, 133 x 118 cm Copenhague, Statens Museum for Kunst © SMK Photo/Jakob Skou-Hansen 3. Vilhelm Hammershøi, L’École juive de Guilford Street (Londres), 1912-1913, huile sur toile, 51 x 41,5 cm Schleswig, Stiftung Schleswig-Holsteinische Landesmuseen Schloss Gottorf © Stiftung Schleswig-Holsteinische Landesmuseen Schloss Gottorf

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SECTION 5. UN NOUVEAU REGARD SUR LE NU Le thème du nu, marginal dans la production de Hammershøi, constitue sans doute la facette la moins connue de son œuvre. Comme les autres thèmes abordés par l’artiste, il s’inscrit dans la tradition des peintres de l’âge d’or danois. Comme il en a l’habitude, Hammershøi détourne les modèles anciens pour projeter sur la toile une vision toute personnelle du sujet, dans une palette restreinte dominée par des tons de gris. Ainsi, les nus sensuels des artistes de la première moitié du XIXe siècle font place à des études d’un dépouillement presque clinique.

Si le petit Modèle (M. David Kell et Mme Marie Dahl Kell) est une œuvre précoce, Hammershøi a peint l’essentiel de ses nus dans la dernière partie de sa carrière. Ces œuvres sont exécutées d’après des modèles vivants, mais on ignore l’identité de ces femmes au visage absent (Nu, Bruun Rasmussen) ou incliné (Nu à mi-corps, Malmö Konstmuseum).

Les Trois Études de nu féminin du Malmö Konstmuseum sont des esquisses préparatoires à deux tableaux que Hammershøi réalise en 1909 et 1910, dont le monumental Nu féminin de la Davids Samling de Copenhague. Dans ces toiles, Hammershøi se livre à une représentation sans idéalisation des corps, traités dans des gris très froids. Le travail sur la lumière renforce l’aspect sculptural de ces figures qui se détachent sur un fond neutre, rapidement brossé dans des tons de gris.

Vilhelm Hammershøi, Nu féminin, 1910, huile sur toile, 172,5 x 96,5 cm Copenhague, Davids Samling © Pernille Klemp

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SECTION 6. L’ART DE L’ÉPURE Les appartements que Hammershøi va successivement occuper avec son épouse Ida, et plus particulièrement celui situé au 30, Strandgade où ils vivent de 1898 à 1909, sont pour l’artiste une source inépuisable d’inspiration.

C’est en effet dans ses pièces qu’il a peint l’extraordinaire série d’intérieurs qui a fait sa célébrité. Les demeures des familles danoises aisées sont alors richement meublées et décorées, comme on peut le voir sur les photographies d’époque. Le goût de Vilhelm et Ida Hammershøi est plus sobre : leur mobilier est disposé avec parcimonie et ils choisissent avec attention les tableaux, objets et livres qui viennent agrémenter leur logement. L’appartement de Hammershøi est pour lui plus qu’un cadre de vie, c’est un véritable atelier.

Les pièces qu’il habite deviennent tout à la fois le cadre et le sujet de nombreuses compositions où les lignes jouent un rôle fondamental, comme la lumière. En comparant les photographies de l’appartement de l’artiste avec ses œuvres, on s’aperçoit qu’il procède en peignant à une sélection : omettant de représenter certains éléments de décor, il dépouille volontairement ses intérieurs de tout détail superflu, saisissant ainsi un motif dans sa globalité.

Vilhelm Hammershøi dans le salon de Bredgade 25, vers 1912 The Royal Danish Library © The Royal Danish Library

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SECTION 7. SILHOUETTES DU QUOTIDIEN, ATMOSPHÈRES ÉTRANGES Parmi les jeunes artistes de l’avant-garde danoise, c’est Carl Holsøe qui, le premier, expose publiquement un intérieur, faisant connaître ce genre dans lequel son ami Vilhelm Hammershøi va rapidement s’imposer. Alors que les œuvres de Holsøe distillent une certaine idée du bonheur domestique (ARoS Aarhus Kunstmuseum), il émane des intérieurs de Hammershøi, pourtant habités par des silhouettes familières, une certaine étrangeté.

Y figure presque exclusivement la femme de l’artiste, que l’on aperçoit le plus souvent de dos, comme dans l’Intérieur avec une femme debout (Ambassador John L. Loeb Jr. Danish Art Collection) qui offre un parfait résumé de l’art de Hammershøi. Dans ces intérieurs, Ida pose comme un modèle et non pour un portrait, même lorsqu’elle est de face et parfaitement reconnaissable. Il s’agit pour Hammershøi de saisir une silhouette, absorbée dans sa tâche ou dans ses pensées, et dont les gestes semblent suspendus.

D’une toile à l’autre, l’artiste procède à d’infinies variations autour d’un même motif, vu sous différents angles. Visible dans une encoignure derrière Ida dans l’Intérieur avec une femme arrangeant des fleurs dans un vase (Ambassador John L. Loeb Jr. Danish Art Collection), le poêle en métal typiquement nordique est également présent à l’arrière-plan de l’Intérieur de 1899 conservé à Londres (Tate). Cette composition crée une sensation d’étouffement tant par le cadrage que par la position de la femme appuyée contre la table. Cette table ronde en acajou occupe aussi une place importante dans l’Intérieur, Strandgade 30 peint la même année (Ambassador John L. Loeb Jr. Danish Art Collection).

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1. Vilhelm Hammershoi (1864-1916), Intérieur avec une femme debout, n.d, huile sur toile, 67,5 x 54,3 cm Ambassador John L. Loeb Jr. Danish Art Collection © TX0006154704, registered March 22, 2005

2. Vilhelm Hammershøi, Intérieur avec une femme arrangeant des fleurs, 1900, huile sur toile, 40 x 30 cm Ambassador John L. Loeb Jr. Danish Art Collection © TX0006154704, registered March 22, 2005

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Une même impression d’enfermement émane de l’Intérieur avec une femme de dos du Nationalmuseum de Stockholm, où Hammershøi y joue sur les lignes verticales et horizontales. Seul le miroir ovale vient rompre cet ordonnancement, mais il ne reflète que le vide. Tout aussi mystérieuse est la célèbre toile Hvile du musée d’Orsay. Si son titre suggère le repos, tout comme le léger affaissement de la silhouette vue de dos, le cadrage resserré semble au contraire bloquer ses mouvements.

Peint à la même période, Cour, Strandgade (Ambassador John L. Loeb Jr. Danish Art Collection) n’est pas tout à fait un intérieur puisqu’il représente la cour de l’immeuble où vit Hammershøi, vue d’une fenêtre de l’appartement. À la fenêtre opposée est penchée Ida, coiffée d’un foulard blanc sur la tête. Le visage incliné, elle dérobe une nouvelle fois son regard qui nous échappe, de même que la signification des intérieurs énigmatiques de son époux.

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1. Vilhelm Hammershøi, Hvile dit aussi Repos, 1905, huile sur toile, 49,5 x 46,5 cm Paris, musée d’Orsay, achat avec la participation de Philippe Meyer, 1996. Photo © RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / René-Gabriel Ojéda 2. Vilhelm Hammershøi, Intérieur avec une femme de dos, 1898, huile sur toile, 51,5 x 46 cm Stockholm, Nationalmuseum, Suède, don de Karia Manwaring Robertson en mémoire de sa mère, Florence Löwenadler, 1946 Photo: Nationalmuseum 3. Vilhelm Hammershøi, Cour, Strandgade 30, 1905, huile sur toile, 75 x 63 cm Ambassador John L. Loeb Jr. Danish Art Collection © TX0006154704, registered March 22, 2005

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SECTION 8. POÉSIE DU VIDE ET DE LA LUMIÈRE Hammershøi peint La Porte blanche, son premier intérieur vide en 1888 dans l’appartement de son ami Karl Madsen, peintre, historien de l’art et futur directeur du Statens Museum for Kunst de Copenhague. On y distingue déjà, dans un angle, le poêle, motif récurrent chez l’artiste. Dans ce tableau expérimental conservé en collection particulière, c’est de la porte qui lui donne son titre que provient toute la clarté. Le contraste avec la pièce plongée dans l’obscurité est plus tranché que dans les compositions plus tardives où les jeux de lumière gagneront en subtilité et en minutie. Hammershøi réalise ses tableaux lentement, par petites touches, ce qui lui permet de transcrire sur sa toile les infimes variations de la lumière. Qu’il s’intéresse à son éclat sur des surfaces mates, comme une nappe ou une porte (Intérieur, Strandgade 30, Paris, musée d’Orsay), ou à ses reflets à travers une fenêtre, il s’attache à en décrire toutes les vibrations. Sans quitter son appartement, il passe ainsi d’un austère intérieur parcouru par une lumière géométrique (Rayon de soleil dans le salon, III, Stockholm, Nationalmuseum) à la représentation d’une fenêtre projetant sur le sol un doux halo (Intérieur, rayon de soleil sur le sol, Londres, Tate). Sa technique s’appuie sur une palette restreinte, qui passe par d’innombrables nuances de gris, quelquefois teintées de jaune.

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1. Vilhelm Hammershøi, La Porte blanche (Intérieur au vieux poêle), 1888, huile sur toile, 61,7 x 54,3 cm Collection particulière 2. Vilhelm Hammershøi, Rayon de soleil dans le salon, III, 1903, huile sur toile, 54 x 66 cm Stockholm, Nationalmuseum, Suède. Photo: Erik Cornelius/Nationalmuseum

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La lumière semble absorber la réalité des objets, pour mieux en restituer l’essence, comme dans l’Intérieur avec un pot de fleurs, Bredgade 25 du Malmö Konstmuseum. Plus meublé que d’autres, cet intérieur dépourvu de toute présence humaine dégage cependant une forme de sérénité.

On pourrait croire, à étudier l’impression d’immobilité qui émane de ses œuvres, que Hammershøi est toujours resté au même endroit, peignant inlassablement les mêmes intérieurs, alors qu’il a beaucoup voyagé et qu’il a plusieurs fois déménagé ; comme si l’artiste était resté imperméable aux lieux visités et aux gens rencontrés, et qu’il n’avait jamais voyagé que dans son propre univers. Immobile, immuable, suspendue dans l’espace et dans le temps, l’œuvre de Hammershøi nous surprend encore aujourd’hui.

Vilhelm Hammershøi, Intérieur avec un pot de fleurs, Bredgade 25, 1910 - 1911, huile sur toile, 78,5 x 71 cm Malmö Konstmuseum, Suède © Vilhelm Hammershøi /Matilda Thulin / Malmö Art Museum

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15 mai 1864 : Naissance à Copenhague, Ved Stranden 2, de Vilhelm Hammershøi, deuxième fils du marchand Christian Hammershøi (1828-1893) et de Frederikke, née Rentzmann (1838-1914) dans un immeuble appartenant à son grand-père l’armateur C. F. Rentzmann.

1872 : Vilhelm Hammershøi étudie le dessin avec Niels Christian Kierkegaard qui fut un élève de C. W. Eckersberg à la Kunstakademiet (Académie royale des Beaux-Arts), jusqu’en 1876.

1877-1878 : Il étudie auprès de Carl F. Andersen et de Holger Grønvold qui fut un élève d’Henri Lehmann à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Il prend des leçons de peinture avec Frederik Rhode et Vilhelm Kyhn.

1879 : Il est admis en octobre au cours préparatoire de l’Académie et il y étudie jusqu’en avril 1884. C’est là qu’il rencontre Carl Holsøe, Peter Ilsted, J. F. Willumsen, qui resteront ses amis jusqu’à sa mort.

1883 : il étudie à la De frie Studieskoler sous la direction de P. S. Krøyer.

1885 : Il participe pour la première fois à l’exposition de printemps de l’Académie à Charlottenborg et au concours pour le Prix Neuhaus de l’Académie avec Portrait d’une jeune fille, qu’il n’obtient pas malgré les protestations de nombreux artistes. Il visite Berlin et Dresde. Frederikke Hammershøi commence son premier scrapbook consacré à Vilhelm Hammershøi qu’elle continuera jusqu’à sa mort en 1914.

1887 : Il fait un voyage en Hollande (Amsterdam, Haarlem, La Haye, Rotterdam) et en Belgique (Anvers, Bruges, Bruxelles).

1888 : Le tableau de Vilhelm Hammershøi Jeune Fille cousant est refusé par le jury de l’ex-position de Charlottenborg, mais il est montré dans une exposition de protestation avec toutes les œuvres refusées. Il est alors acheté par le dentiste Alfred Bramsen (1851-1932) qui deviendra le principal collectionneur, mécène et biographe du peintre. Pendant l’été, Vilhelm Hammershøi séjourne à Lingby au nord de Copenhague chez le peintre et historien de l’art Karml Madsen. Il y peint son premier « intérieur ».

1889 : Séjour à Paris à l’occasion de l’Exposition Universelle, où il expose quatre tableaux.

VILHELM HAMMERSHØI : REPÈRES CHRONOLOGIQUES

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1890 : Hammershøi se fiance avec Ida Ilsted, sœur de son camarade à l’Académie Peter Ilsted et fille du marchand J. P. Ilsted.Le jury de l’exposition de Charlottenborg refuse son tableau Intérieur de chambre, ce qui est une raison supplémentaire pour le peintre Johan Rhode, ami de Hammershøi, de créer « Den frie Udstilling » (La Libre Exposition) sur le modèle du Salon des Refusés parisiens, à laquelle Hammershøi participe. En juillet, le critique français Théodore Duret se rend à Copenhague où il admire ses peintures qu’il découvre chez Alfred Bramsen, Karl Madsen et chez ses parents. 1891 : Hammershøi participe en tant que membre fondateur à la première exposition de Den frie Udstilling. Il part avec Ida pour Paris, en passant par la Hollande et la Belgique. Ils louent un appartement avenue Kléber et verront très souvent J. F. Willumsen déjà installé à Paris. Hammershøi se rend fréquemment au Louvre, en particulier pour copier un bas-relief grec archaïque. Il rencontre le marchand Durand-Ruel ainsi que Théodore Duret qui s’intéresse à sa peinture. 1892 : Retour à Copenhague où le couple s’installe à Rahbecks Allé dans le quartier de Frederiksberg. 1893 : Christian Hammershøi, père de l’artiste, meurt le 27 avril. Vilhem Hammershøi reçoit une bourse de l’Académie pour voyager et visite Florence, Fiesole, Sienne, Padoue, Venise et Vérone. 1894 : Il expose son grand tableau Artemis à Den frie Udstilling au printemps. 1895 : Sur une commande du luthier Emile Hjorth, Hammershøi peint le portrait de groupe Trois Jeunes Femmes.

1897 : Serge Diaghilev achète deux tableaux de Hammershøi (qui n’ont pas été retrouvés à ce jour). Le couple Hammershøi part pour Londres en octobre et y séjourne jusqu’en décembre.

1898 : Hammershøi déménage en septembre dans l’appartement où il peindra le plus d’intérieurs, à Strangade 30 au premier étage.

1900 : Exposition rétrospective de Hammershøi au Kunstforeningen (Société des Arts de Copenhague). Alfred Bramsen dresse la première liste de ses œuvres. 1901 : Hammershøi commence son grand tableau Cinq Portraits, qu’il expose à Den frie Udstilling (La Libre Exposition) l’année suivante.

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1903 : À Copenhague, par l’entremise d’Alfred Bramsen, il fait la connaissance du pianiste anglais Leonard Borwick qui l’introduit dans les milieux artistiques britanniques.

1905 : Visite du marchand Paul Cassirer qui achète plusieurs de ses peintures. Une exposition monographique de Hammershøi est organisée à Berlin.

1907 : Exposition monographique de Hammershøi à Londres à la galerie Van Wisselingh et participation à la grande Exposition danoise (Guildhall Exhibition). Ida et Vilhem partent pour l’Italie mais sont arrêtés par la police de Florence par erreur, ayant été pris pour des faussaires. Choqués, ils repartent le jour même pour Copenhague.

1909 : Hammershøi est admis comme membre de l’assemblée générale de l’Académie. 1911 : Il reçoit le Premier Prix de 10 000 lires à L’Exposition Internationale d’art de Rome.

1912 : Le Musée des Offices à Florence lui commande un autoportrait pour la fameuse collection des autoportraits d’artistes. 1914 : Frederikke Hammershøi meurt le 11 juin. Vilhem Hammershøi souffre déjà d’un cancer de la gorge. 1915 : Très malade, il peint son dernier tableau, aujourd’hui dans une collection particulière.

1916 : Il meurt le 13 février à l’hôpital municipal de Copenhague. Les obsèques ont lieu à l’église de Frederiksberg où son cercueil est porté par ses amis, dont Carl Holsøe et Peter Ilsted. Une exposition commémorative a lieu au Kunstforeningen (Société des Arts de Copenhague).

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L’ÉQUIPE DU PROJET ARTISTIQUE

COMMISSARIAT

PRODUCTION ET RÉALISATION

Jean-Loup Champion est historien de l’art et commissaire d’expositions. Spécialiste de sculpture occidentale du XIXe et XXe siècles, il a surtout publié sur la sculpture romantique française et dirigé les ouvrages Mille peintures des Musées de France (1993) et Mille sculptures des Musées de France (1998). Il a beaucoup étudié et collectionné l’art danois du XIXe et XXe siècles. Il a été commissaire de plusieurs expositions dont il a dirigé les catalogues : Gaston Lachaise 1882-1935, Roubaix, La Piscine-Musée d’Art et d’Industrie André Diligent (2003); Henry de Waroquier sculpteur (1881-1970) aux musées de Roubaix, Lons-le-Saunier, La Rochelle, Mont-de-Marsan (2013-2014) ; Un siècle d’or de la peinture danoise. Une collection française, Roubaix, La Piscine-Musée d’Art et d’Industrie André Diligent et Le Havre, Musée d’art moderne André Malraux (2013-2014) ; Jean-René Gauguin (1881-1961) sculpteur et céramiste, Roubaix, La Piscine-Musée d’Art et d’Industrie André Diligent et Paris, Maison du Danemark (2014) ; Le trésor de Naples. Les joyaux de San Gennaro, Paris, Musée Maillol (2014).

Pierre Curie est conservateur en chef du patrimoine. Spécialiste de peinture italienne et espagnole du XVIIe siècle, il a également travaillé sur celle du XIXe siècle français au Musée du Petit Palais où il a commencé sa carrière de conservateur. Par la suite chargé du domaine de la peinture à l’Inventaire général, il a co-rédigé et conduit le Vocabulaire typologique et technique de la peinture et du dessin (paru en 2009). Nommé responsable de la filière peinture du département restauration du Centre de recherche et de restauration des Musées de France en 2007, il a coordonné et suivi quelques grandes restaurations de tableaux des musées nationaux (Léonard de Vinci, Titien, Rembrandt, Poussin…). Actuellement directeur de la Revue de l’Art, Pierre Curie est conservateur du musée Jacquemart-André depuis janvier 2016.

Pour monter cette exposition, Milly Passigli, Directrice déléguée de la programmation, Agnès Wolff, Directrice de la production culturelle, Eléonore Lacaille, Responsable des expositions pour le musée Jacquemart-André, Amélie Carriere, Régisseur des expositions du musée Jacquemart-André, Aude Chaufourier, Chargée de projet, et Livia Lérès, Chargée de l’iconographie au sein de Culturespace.

SCÉNOGRAPHIEHubert le Gall, designer français, créateur et sculpteur d’art contemporain, réalise des scénographies originales pour de nombreuses expositions, et notamment au musée Jacquemart-André avec Rembrandt intime (2016), De Zurbarán à Rothko, la collection Alicia Koplowitz (2017), Le jardin secret des Hansen, la collection Ordrupgaard (2017), Mary Cassatt, une impressionniste américaine à Paris (2018) et Caravage. Amis et Ennemis (2018). Pour cette exposition, Hubert le Gall a conçu une scénographie raffinée, dont la sobriété fait écho aux intérieurs énigmatiques de Hammershøi.

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LE MUSÉE JACQUEMART-ANDRÉ - INSTITUT DE FRANCE

Ouvert au grand public depuis plus d’un siècle, le musée Jacquemart-André, demeure de collectionneurs de la fin du XIXe siècle, abrite de nombreuses œuvres d’art portant les signatures les plus illustres :

• l’art de la Renaissance italienne : Uccello, Bellini, Mantegna, Della Robbia… • la peinture flamande : Rembrandt, Hals, Ruysdaël… • la peinture française du XVIIIe siècle : Boucher, Chardin, Fragonard, Vigée-Lebrun…

Sont présentés également des éléments de mobilier significatifs du goût d’Édouard André et de Nélie Jacquemart pour les arts décoratifs. Cet ensemble unique, tant par la qualité que par la diversité des oeuvres qui le composent, bénéficie de conditions d’accueil et de visite exceptionnelles qui le rendent accessible à tous. Avec plus de quatre millions de visiteurs depuis sa réouverture en mars 1996, le musée Jacquemart-André est l’un des premiers musées de Paris.

Cet hôtel et ses collections apparaissent aujourd’hui comme le témoignage qu’a voulu laisser à la postérité ce couple fortuné et sans descendance, qui a voué sa vie à l’art.Légataire de ce bien en 1912, en même temps que l’abbaye royale de Chaalis achetée par Nélie Jacquemart dix ans auparavant, l’Institut de France s’emploie depuis à respecter ses volontés testamentaires et à faire connaître au plus grand nombre ses collections rassemblées avec passion. Les époux André ont rassemblé en quelques décennies près de 5 000 oeuvres, dont beaucoup sont d’une qualité exceptionnelle. Le couple, puis Nélie Jacquemart seule après la mort de son mari, a su faire appel aux plus grands antiquaires et marchands, parcourir le monde à la recherche de l’objet rare, dépenser des sommes considérables pour des oeuvres de maîtres, sacrifier des pièces de second ordre – et parfois même les renvoyer au vendeur – afin de respecter un choix d’excellence, qui fait de l’hôtel Jacquemart-André un musée de rang international.

Présidence de la Fondation Jacquemart-André : Alain Pasquier, membre de l’Institut. Conservation du musée Jacquemart-André : Pierre Curie, conservateur, et Hélène Echiffre, assistante de conservation.

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- 2018 : Caravage à Rome. Amis et Ennemis - 2018 : Mary Cassatt, une impressionniste américaine à Paris - 2017 : Le jardin secret des Hansen, la collection Ordrupgaard- 2017 : De Zurbaran à Rothko - Collection Alicia Koplowitz - Grupo Omega Capital- 2016 : Rembrandt Intime- 2016 : L’Atelier en plein air - Les Impressionnistes en Normandie - 2015 : Florence, portraits à la cour des Médicis - 2015 : De Giotto à Caravage, les passions de Roberto Longhi - 2014 : Le Pérugin, Maître de Raphaël - 2014 : De Watteau à Fragonard, les fêtes galantes - 2013 : Désirs & Volupté à l’époque victorienne

- 2013 : Eugène Boudin- 2012 : Canaletto – Guardi, les deux maîtres de Venise- 2012 : Le Crépuscule des Pharaons- 2011 : Fra Angelico et les Maîtres de la lumière- 2011 : Dans l’intimité des frères Caillebotte, Peintre et Photographe- 2010 : Rubens, Poussin et les peintres du XVIIe siècle - 2010 : Du Greco à Dalí. Les grands maitres espagnols de la collection Pérez Simón- 2009 : Bruegel, Memling, Van Eyck… La collection Brukenthal- 2009 : Les Primitifs Italiens. Chefs-d’œuvre de la collection d’Altenbourg- 2008 : Van Dyck

Dernières exposition produites par Culturespaces au musée Jacquemart-André :

Créé en 1795, l’Institut de France a pour mission de proposer aux cinq Académies qui y travaillent (française, inscriptions et belles-lettres, sciences, beaux-arts, sciences morales et politiques) un cadre harmonieux pour remplir leur mission de perfectionnement des lettres, des sciences et des arts, à titre non lucratif. Grand mécène, il encourage la recherche et soutient la création à travers la remise de prix, de bourses et de subventions (plus de 23 millions d’euros distribués chaque année par le biais de ses fondations abritées). Placé sous la protection du président de la République, il est également le gardien d’un important patrimoine, à commencer par le Palais du quai de Conti, quatre bibliothèques dont la bibliothèque Mazarine, ou encore de nombreuses demeures et collections qui lui ont été léguées depuis la fin du XIXe siècle. Parmi elles se trouvent le château de Chantilly, l’abbaye de Chaalis, le musée Jacquemart-André, le château de Langeais, le manoir de Kerazan ou encore la villa Kérylos.

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CULTURESPACES, PRODUCTEUR ET RÉALISATEUR DE L’EXPOSITION

Avec plus de 28 ans d’expérience et 4 millions de visiteurs par an, Culturespaces, créé en 1990 par Bruno Monnier, est le premier opérateur privé dans la gestion complète de monuments, musées et centres d’art. Depuis 2012, Culturespaces est aussi l’un des pionniers dans la création de centres d’art numériques et d’expositions numériques immersives.

Les sites mis en valeur et gérés par Culturespaces :- l’Atelier des Lumières à Paris (en 2018),- le musée Maillol à Paris (depuis 2016),- l’Hôtel de Caumont - Centre d’Art, Aix-en-Provence (depuis 2015),- les Carrières de Lumières aux Baux-de-Provence (depuis 2012),- la Maison Carrée, la Tour Magne et les Arènes de Nîmes (depuis 2006),- le musée d’Art et d’Histoire et le Théâtre antique d’Orange (depuis 2002), - la Cité de l’Automobile à Mulhouse (depuis 1999),- le musée Jacquemart-André à Paris (depuis 1996),- le Château des Baux-de-Provence (depuis 1993),- la Villa Ephrussi de Rothschild, Saint-Jean-Cap-Ferrat (depuis 1992).

Culturespaces prend en charge la mise en valeur des espaces et des collections, l’accueil des publics, la gestion du personnel et de l’ensemble des services, l’animation culturelle, l’organisation des expositions temporaires ainsi que la communication nationale et internationale des sites. Conscient que le patrimoine doit être préservé pour les générations futures, Culturespaces participe également chaque année au financement de programmes de restauration des monuments et des collections qui lui sont confiés.

Culturespaces, ayant pour objectif de se centrer sur l’expérience du visiteur pour développer la démocratisation culturelle, met en place une politique d’excellence dans l’accueil des publics : ouverture 7 jours sur 7, audioguides gratuits, applications de visite, livrets-jeu et wifi gratuits, offre tarifaire réduite pour les familles, les jeunes et les seniors.

Plus d’infos sur www.culturespaces.com

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MÉCÈNE DE L’EXPOSITION

LES FONDATIONS VELUX soutiennent l’exposition Hammershøi, le maître de la peinture danoise au musée Jacquemart-André à Paris. La subvention est destinée spécifiquement à la recherche scientifique, à la médiation et au travail pédagogique autour du projet. LES FONDATIONS VELUX espèrent que ce mécénat contribuera à mieux faire connaître et apprécier ce peintre danois dans le monde, ainsi que son talent pour interpréter et peindre la lumière. LES FONDATIONS VELUX sont composées des deux fondations philanthropiques VILLUM FONDEN et VELUX FONDEN. Parmi les domaines de subventions, elles soutiennent la recherche technique et scientifique ainsi que des projets environnementaux, sociaux et culturels au Danemark et à l’international.

Les deux fondations ont été établies par l’Ingénieur Villum Kann Rasmussen - le fondateur de VELUX et d’autres entreprises dans le groupe VKR, dont la mission est d’apporter lumière, air pur et un meilleur environnement dans la vie quotidienne de chacun.

www.veluxfoundations.dk

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VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE

1. Vilhelm Hammershøi, Portrait d'Ida Ilsted, future femme de l'artiste, 1890, huile sur toile, 106,5 x 86 cm Copenhague, Statens Museum for Kunst © SMK Photo/Jakob Skou-Hansen

2. Vilhelm Hammershøi, Trois jeunes femmes, 1895, huile sur toile, 128 x 167 cm Ribe Kunstmuseum Danemark. Photo: © Ribe Kunstmuseum 3. Vilhelm Hammertashøi, Autoportrait, 1895, pierre noire sur papier ocre, 24,20 x 22,9 cm Paris, Fondation Custodia, Collection Frits Lugt. Photo : Fondation Custodia, Collection Frits Lugt, Paris 4. Carl Holsøe, La Femme de l’artiste dressant la table, 1884-1888, huile sur toile, 73 x 65 cm Ambassador John L. Loeb Jr. Danish Art Collection © TX0006154704, registered March 22, 2005 5. Peter Ilsted, Intérieur, 1896, huile sur toile, 69 x 69 cm Paris, musée d'Orsay. Photo © RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski 6. Vilhelm Hammershøi, Intérieur avec un jeune homme lisant (Svend Hammershøi), 1898, huile sur toile, 64,4 x 51,8 cm Copenhague, Den Hirschsprungske Samling. Photo : The Hirschsprung Collection, Copenhagen

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7. Vilhelm Hammershøi, Rayon de soleil dans le salon, III, 1903, huile sur toile, 54 x 66 cm Stockholm, Nationalmuseum, Suède. Photo: Erik Cornelius/Nationalmuseum

8. Vilhelm Hammershøi, Intérieur. Strandgade 30, 1901, huile sur toile, 66 x 55 cm Francfort-sur-le-Main, Städel Museum, propriété du Städelschen Museums-Verein e.V. © Städel Museum - ARTOTHEK 9. Vilhelm Hammershøi, Cour, Strandgade 30, 1905, huile sur toile, 75 x 63 cm Ambassador John L. Loeb Jr. Danish Art Collection © TX0006154704, registered March 22, 2005 10. Vilhelm Hammershøi, Intérieur avec une femme arrangeant des fleurs , 1900, huile sur toile, 40 x 30 cm Ambassador John L. Loeb Jr. Danish Art Collection © TX0006154704, registered March 22, 2005 11. Vilhelm Hammershoi (1864-1916), Intérieur avec une femme debout, n.d, huile sur toile, 67,5 x 54,3 cm Ambassador John L. Loeb Jr. Danish Art Collection © TX0006154704, registered March 22, 2005

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12. Vilhelm Hammershøi, Hvile dit aussi Repos, 1905, huile sur toile, 49,5 x 46,5 cm Paris, musée d'Orsay, achat avec la participation de Philippe Meyer, 1996. Photo © RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / René-Gabriel Ojéda

13. Carl Holsøe, Intérieur, femme lisant, 1886, huile sur toile, 59 x 60 cm ARoS Aarhus Kunstmuseum © Ole Hein Pedersen, belong to Aros Artmuseum 14. Vilhelm Hammershøi, Intérieur, Strandgade 30, 1904, huile sur toile, 55,5 x 46,4 cm Paris, musée d'Orsay, donation de Philippe Meyer, 2000. Photo © RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / Adrien Didierjean 15. Vilhelm Hammershøi, Intérieur. Coin de salle à manger, Strandgade 30, 1899, huile sur toile, 64,5 x 58,1 Londres, Tate : offert en mémoire de Leonard Borwick par ses amis par l’intermédiaire du Art Fund, 1926 © Tate, London 2014

16. Vilhelm Hammershøi, Intérieur, Strandgade 30, 1899, huile sur toile, 66 x 54 cm Ambassador John L. Loeb Jr. Danish Art Collection © TX0006154704, registered March 22, 2005

17. Vilhelm Hammershøi, Intérieur avec une chaise Windsor, 1913, huile sur toile, 73,5 x 54 cm Ambassador John L. Loeb Jr. Danish Art Collection © TX0006154704, registered March 22, 2005

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18. Vilhelm Hammershøi, L’École juive de Guilford Street (Londres), 1912-1913, huile sur toile, 51 x 41,5 cm Schleswig, Stiftung Schleswig-Holsteinische Landesmuseen Schloss Gottorf © Stiftung Schleswig-Holsteinische Landesmuseen Schloss Gottorf

19. Vilhelm Hammershøi, Église Saint-Pierre, Copenhague, 1906, huile sur toile, 78 x 51,5 cm Ambassador John L. Loeb Jr. Danish Art Collection © TX0006154704, registered March 22, 2005 20. Vilhelm Hammershøi, Église Saint-Pierre, Copenhague, 1906, huile sur toile, 133 x 118 cm Copenhague, Statens Museum for Kunst © SMK Photo/Jakob Skou-Hansen 21. Vilhelm Hammershøi, Paysage de Virum près de Frederiksdal, été, 1888, huile sur toile, 26 x 45 cm Ambassador John L. Loeb Jr. Danish Art Collection © TX0006154704, registered March 22, 2005

22. Vilhelm Hammershøi, Intérieur avec une femme de dos, 1898, huile sur toile, 51,5 x 46 cm Nationalmuseum, Stockholm, Suède, don de Karia Manwaring Robertson en mémoire de sa mère, Florence Löwenadler, 1946 Photo: Nationalmuseum

23. Vilhelm Hammershøi, Nu féminin, 1910, huile sur toile, 172,5 x 96,5 cm Copenhague, Davids Samling © Pernille Klemp

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24. Vilhelm Hammershøi, Intérieur avec un pot de fleurs, Bredgade 25, 1910 - 1911, huile sur toile, 78,5 x 71 cm Malmö Konstmuseum, Suède © Vilhelm Hammershøi /Matilda Thulin / Malmö Art Museum

25. Vilhelm Hammershøi, Paysage (vue de Refsnæs),, 1900, huile sur toile, 63 x 78 cm Stockholm, Thielska Galleriet. Thielska Galleriet/Tord Lund 26. Vilhelm Hammershøi, Cinq portraits, 1901-1902, huile sur toile, 190 x 300 cm Stockholm, Thielska Galleriet. Thielska Galleriet/Tord Lund 27. Vilhelm Hammershøi, La Porte blanche (Intérieur au vieux poêle), 1888, huile sur toile, 61,7 x 54,3 cm Collection particulière

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28. Vilhelm Hammershøi dans le salon de Bredgade 25, vers 1912 The Royal Danish Library © The Royal Danish Library

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LE CATALOGUE

Pour accompagner l’exposition Hammershøi, le maître de la peinture danoise, Culturespaces et le Fonds Mercator publient un catalogue de 176 pages réunissant l’ensemble des œuvres présentées au musée Jacquemart-André. En illustrant les liens de l’artiste avec ses proches, cet ouvrage nous invite à pénétrer davantage dans l’univers poétique et mystérieux de Hammershøi.

En vente à la librairie-boutique du musée et en ligne sur www.boutique-culturespaces.com.

LE HORS-SÉRIE CONNAISSANCE DES ARTS

Le hors-série de Connaissance des Arts propose une plongée dans l’œuvre fascinante de Hammershøi et nous emmène à la découverte de la scène artistique danoise au tournant du XXe siècle.

En vente à la librairie-boutique du musée et en ligne sur www.boutique-culturespaces.com.

LE JOURNAL DE L’EXPO - BEAUX-ARTS MAGAZINE

Le « Journal de l’expo » Beaux-Arts magazine lève le voile sur les tableaux énigmatiques de Hammershøi et évoque les différentes facettes de son art.

En vente à la librairie-boutique.

LA VISITE COMMENTÉE SUR SMARTPHONES ET TABLETTES

Cette application disponible en français et en anglais vous permet de découvrir les plus belles œuvres de l’exposition grâce à une vingtaine de commentaires audio et la bande-annonce de l’exposition. Une visite en très haute définition avec une profondeur de zoom exceptionnelle !

L’AUDIOGUIDE

Un audioguide proposant une sélection d’œuvres majeures est disponible en deux langues (français et anglais).

POUR LES PLUS PETITS : LE LIVRET-JEUX

Remis gratuitement à chaque enfant (7/12 ans) qui se rend à l’exposition, ce livret est un guide permettant aux plus jeunes d’observer, de manière ludique, les œuvres majeures de l’exposition à travers différentes énigmes.

AUTOUR DE L’EXPOSITION

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ADRESSE Musée Jacquemart-André158 boulevard Haussmann, 75008 Paris Métro : Lignes 9 et 13, stations Saint-Augustin, Miromesnil ou Saint-Philippe-du-Roule RER : Ligne A, station Charles de Gaulle-Étoile Bus : Lignes 22, 43, 52, 54, 28, 80, 83, 84, 93

HORAIRES 14 mars - 22 juillet 2019 Ouvert tous les jours de 10h à 18h. Nocturne le lundi jusqu’à 20h30 en période d’exposition.

LE CAFÉ JACQUEMART-ANDRÉInstallé dans l’ancienne salle à manger du couple, le Café Jacquemart-André est l’un des plus beaux salons de thé de Paris. Ouvert du lundi au vendredi de 11h45 à 17h30 et de 11h à 17h30 le dimanche pour le brunch (jusqu’à 14h30)

TARIFS Plein tarif : 14,5 € l Tarif réduit : 11,5 € Tarif senior : 13,5 € l Tarif jeune (7-25 ans) : 9,5 Offre famille (2 adultes + 2 jeunes) = 42 €

CONTACT PRESSE Damien Laval, Claudine Colin Communication [email protected] T. +33(0)1 42 72 60 01 / 06 07 09 66 59

WEB www.musee-jacquemart-andre.com #ExpoHammershoi

INFORMATIONS PRATIQUES

Musée Jacquemart-André facebook.com/MuseeJacquemartAndre

@jacquemartandre instagram.com/jacquemartandre @jacquemartandre twitter.com/jacquemartandre

PARTENAIRES

158 bd. Haussmann - 75008 ParisOuvert tous les jours, de 10h à 18hNocturnes le lundi jusqu’à 20h30 www.musee-jacquemart-andre.com

CONTACT PRESSEClaudine Colin Communicationdamien [email protected] T. +33(0)1 42 72 60 01