Dossier de presse - Michèle Cirès-Brigand

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MICHÈLE CIRÈS-BRIGAND

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Dossier de presse - Mai 2013

Un mot, une photo retrouvée, une étoffe, un geste, une histoire, un souvenir furtif, un hasard… autant de prétextes à produire. Michèle Cirès-Brigand

Patrons peints, 2013. Encres sur papier japon, 30cm/50cm


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Portrait

Présentation

Sélection d’oeuvresSéries

Projet collectif «Les Sept Combinaisons»

Photoramas (Sélection)

Contacts

p. 3

p. 4

p. 5

p. 17

p.19

p.21

Sommaire

Alleluia, 2011. Photorama.


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Biographie

Michèle Cirès-Brigand est une artiste plasticienne, née en 1952 à Châteauroux. Diplômée de l’École Nationale des Arts Décoratifs de Limoges (1981), elle vit et travaille à Paris depuis 1985.

Elle a enseigné à l’École Supérieure d’Arts de Rueil-Malmaison de 1994 à 2011.

Bourses et résidences

2004 - Bourse photographique de la ville de Paris 2002 - Atelier de sérigraphie, Maison du Peuple, St-Claude, Jura1989 - Séjour à Naples. Institut français1984 - Bourse Fiacre

Expositions personnelles

2013 - Le Hublot d’Ivry-sur-Seine

2012 - De rémanences, rencontre organisée par Artaïs

2011 - La desserte rouge, ferme auberge de la Ville Andon, Plélo, Côtes d’Armor

2008 - Sur mesure, galerie Toutes Latitudes, Vincennes

2002 - Patron taille 39, Maison du Peuple, St Claude, Jura

2001 - Ulysses, Espace Ici, Paris

2000 - Pénélopes, Guéret-Tulle, Artothèque du Limousin

1998 - Des histoires…, galerie EOF, Paris

1997 - Showroom, General Electric Medical Systems Buc, Versailles - Ex voto, Centre Culturel Fabrègue, Saint-Yriex

1996 - Espace Backstage Nouvelles Frontières, Paris

1993 - Actes de naissance, Atelier Ocre d’Art, Châteauroux - Galerie Image en cours, Lyon - Papiers de soi, Art 3, Valence

1991 - Aller-retour, Centre Culturel, Limoges

1990 - Les larmes de Saint-Janvier, galerie Duval-Dunner, Paris - Galerie Art’O, Aubervilliers - Galerie Hangar 028, Paris

1988 - Galerie Duval-Dunner, Paris

1986 - Travail in situ, Centre d’Arts Plastiques, Villefranche-sur-Saône

1981 - Galerie Au Plaisir du Texte, Limoges

Expositions collectives (sélection)

2012 - Atmosphère de transformation 4, Friville-éditions, Espace JFP, Paris

2010 - Atmosphères+, le parcours d’art contemporain, Pays du centre ouest Bretagne

2009 - Les Grandes Vacances, une proposition de Françoise Pétrovitch, Maison d’art Bernard Anthonioz, Nogent-sur-Marne

2008 - Une collection de livres d’artistes, librairie Zadig, Berlin

2007 - Les 7 Combinaisons, musée Calbet, Grisolles2006 - Nuit blanche 2006, diaporama photos, illustration musicale (Ensemble ECCE, François Régis), Paris2004 - Robe/Rêve, Musée des Beaux-Arts de Calais, Lille 2004, Capitale Européenne1999 - Encontros da imagen, Braga, Portugal1997 - Festival Off des Rencontres d’Arles

1987 - Biennale du Livre d’Artiste, Uzerche

1986 - Centre d’art contemporain, abbaye Saint-André, Meymac1984 - Situation 1, Maison de la culture, Orléans- Galerie d’art contemporain, Tours - Artistes et collectionneurs en Limousin, FRAC Limousin - Château de Rochechouart

1983 - Arts plastiques au quotidien, Vendôme - Regard neuf au centre, centre d’art contemporain, Châteauroux

1982 - Germinations, Biennale des écoles d’art, Berlin et Paris

Portrait

Portrait. © Catherine Van den Steen


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MICHÈLE CIRÈS-BRIGANDPrésentation

Cousu d’avance

J’ai grandi dans l’atelier de couture de mon père qui était artisan tailleur. Ce contexte a été une grande source d’inspiration pendant de nombreuses années pour mon travail d’artiste. Je viens de la peinture et de la gravure.

En 1997, j’ai commencé à photographier mon père. Ce fut un déclic important pour la suite de mon travail. La première série de photos, accompagnée de « dessins au fil », se nomme : Le Tailleur. Un mot, une photo retrouvée, une étoffe, un geste, une histoire, un souvenir furtif, un hasard… autant de prétextes à produire.

J’ai un travail intuitif qui démarre toujours à partir du peu. Je m’en saisis, je creuse et j’explore, « mettant à nu les brèches qu’ouvrent les doigts dans le temps figé de l’attente » (Thalia Stefani-dou). Le travail prend forme. Dessins, estampes, photographies, collages, découpes, ex-voto… L’ensemble parle de réminiscences, de mon goût pour les histoires, de l’intime et du quotidien.

Michèle Cirès-Brigand

La Travailleuse, 1997. Photographie argentique, 13cm/18cm


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MICHÈLE CIRÈS-BRIGANDSélection d’œuvres

Série «Les Papiers Cousus»

Dessins cousus, 1998. 21cm/28cm


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Série «Je n’aime pas quitter Paris l’été»

Les Grandes Vacances, 2009. Maison d’Art Bernard Anthonioz. Nogent-sur-Marne


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Série «Je n’aime pas quitter Paris l’été»

26 affichettes, photographies, dessins et textes, 2009. 20cm/50cm


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Série «Ex-Voto»

LES EX-VOTO POSÉS CALMES DE MICHÈLE CIRÈS- BRIGAND

Les ex-voto de Michèle Cirès Brigand sont des petits paquets bien ficelés et en même temps sont des cas; chacun est « un », comme on dit cas particulier, singularité, cas par cas. Ils visent tous à l’immortalité «théorie des objets éternels»; rigoureuse tension en attente, en suspens comme dirait Wittgenstein.

Un morceau d’éternité posé là avec une intention et une attention particulière; intention silencieuse, supra-cognitive et / ou mystique.

Ex-voto suscepto: «suivant le vœu fait» / qu’est-ce qui est fait selon le vœu? si le vœu arrive, se fait, se produit, alors seulement on peut penser, on «doit» penser à l’ex-voto.

Le vœu est une pro-position sur le monde, une «destination», une pré-compréhension ontologique de l’Être comme Un. L’ex-voto de Michèle Cirès Brigand est «ce qui arrive», ce qui est posé là ; une chose pleine sans débord et qui «sur-vient». «C’est la même chose qui arrive et qui se dit». (1)

Tout en restant toujours le geste d’une personne, d’un individu qui s’adresse à l’Éternel, ses petits paquets bien ficelés dans leur silence en attente demeurent et persistent avec leur petit quelque chose de fané… Pinceaux gelés, dorés, enchâssés dans des abris construits à leur intention; une enveloppe durcie, un sarcophage miniature. Cocons légers où l’air se repose, larmes flottées, debout, bien rangées.

Nostalgie sans pesanteur, colifichets plus que fétiches; grigri sans chichi et sans chrome; Michèle Cirès Brigand installe devant nous dans la pénombre ses insignes secrets pour la chambre de velours. L’ex-voto dit tout (ce qu’il dit) en une seule fois; c’est là, c’est dit, c’est tout. Il n’y a pas de remontée du multiple vers l’un, pas de machinerie structurale compliquée.

L’ex-voto est une «donation», c’est une case pleine comme on dit une case vide sans être exactement le contraire.

Tout un monde, ce petit monde des albums et des ménageries, il se tapit au bord de l’image comme on dit au bord du bois.

Le contenu émerge lentement de diffractions exquises en métamorphoses fragiles; elle maîtrise ses fragments et les fait tenir; elle sait se tenir devant et dans son image… L’ex-voto est «ce-qui-vient-de», il n’est pas vraiment signé, il est adressé par une singularité, il n’appartient pas à l’endroit où il est posé.

Les larmes de Saint Janvier, le désert de Kalahari: la magie des noms et des lieux, elle regroupe ce qui lui apparaît proche en gardant un bonheur du recoupement inédit et foisonnant.

Dispositifs compliqués ou simples bricolages, les «pieuseries» sont des détournements d’images pieuses, elle dépose et prépare, elle «répare» en fait des images qui sans elle seraient hors-course.Pétales de roses éclairés d’épines, d’épreuve et de grâce, les ex-voto de Michèle Cirès Brigand sont tout simplement les élus de son regard. Son art est une sorte de jeunesse en filigrane, elle est là toute entière; en effleurant la surface des choses elle touche à l’essentiel.

Jean-Louis VINCENDEAUMars 1997

(1) Gilles Deleuze, Logique du sens

Ex-Voto, 2008


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Série «Ex-Voto»

Ex-Voto, 2008


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Série «Dressing»

Patrons peints, 2008. Papiers gouachés et découpés


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Série «Les Pleuroirs»

Pleuroirs, 2012. Encres sur papier japon, 24cm/32cm


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Série «Grégoria»

GRÉGORIA(Série. Photos numériques 30 x 40 sur alu)

Au départ une photo de famille noir et blanc de 10 cm sur 15, prise par un photographe de rue au début des années cinquante. Une femme d’âge mûr porte un tablier encore humide, sa main droite est posée sur le parapet d’un pont, l’autre tient son sac à main. Elle semble tout juste sortir de son travail, elle est lingère dans un hôtel de Lourdes. C’est ma grand-mère paternelle, je ne l’ai jamais connue et c’est la seule photo d’elle que je possède.

Mon projet consiste à rebondir sur cette image du passé en réalisant une série de portraits de « personnages au tablier ». Le tablier, petite pièce d’étoffe utile et désuète, que l’on noue, que l’on dénoue, qui nous protège. À travers différentes techniques, (dessins, estampes, collages, photos…), je tente de rendre compte de l’intérêt et de l’émotion que me procure l’univers de l’étoffe et du vêtement.

Depuis le début de ce travail, j’ai rencontré une dizaine de personnes qui ont porté pour moi un tablier. Moments ténus où les souvenirs de maison, de cuisine et d’enfance ont une place privilégiée. À partir d’un carré d’étoffe se créent des réminiscences d’émotions anciennes que je tente aujourd’hui de retenir par les images et les mots.

Michèle Cirès Brigand

Grégoria, 2008. Photographie numérique sur aluminium, 30/40cm


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Série «Grégoria»

Grégoria, 2008. Photographies numériques sur aluminium, 30/40cm


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Série «Patrons Peints»

« Une paire de ciseaux est un instrument merveilleux… » Henri Matisse

Patrons Peints

Le métier de mon père, Artisan Tailleur, Hommes et Dames m’a toujours fascinée. Tout ce qui concerne cette activité me plaît et m’interroge. Ce n’est pas forcément l’objet final qui me passionne, mais tout ce qui se passe pendant la réalisation du vêtement: les matériaux, les outils, les gestes, les bruits, l’atmosphère, la façon d’être du tailleur. Les coupons de tissu, le fil, l’aiguille, les ciseaux, la position assise sur une table, le silence, la soli-tude, l’attente… Le temps s’étire.. Le rapport du tissu à l’individu. D’un coupon, l’autre. La magie de la coupe.

Mon langage se construit à partir de l’enchevêtrement des souvenirs lointains que j’ai de l’atelier paternel avec la volonté de rendre hommage et le prétexte de recherches plastiques. J’ai photographié mon père en train de coudre. Et tout son univers. Ce fut mon premier travail photographique. Comment continuer ce travail au-jourd’hui ? Comment exploiter le fil mystérieux, dense et invisible qui me retient à ce passé ? Le tissu, le vêtement m’attirent. Des expositions de Haute Couture que je vais voir au musée de la Mode aux tabliers en cotonnade noire à motifs du marché St Pierre. J’observe attentivement les gens dans le métro. Leurs habits, chaussures et accessoires. Je commente et les relooke en silence. J’aime palper les rouleaux de tissu chez Reine ou Dreyfus. C’est ainsi. Un grand plaisir, une évidence. Mes investigations retombent inexorable-ment toujours dans les mailles du filet. J’invente mes tissus de papier, je dessine des formes de vêtements, je taille et j’assemble. Je cherche, j’explore. Retrouver le geste du « vaillant petit tailleur ».Michèle Cirès Brigand

« Texte veut dire Tissu ; mais alors que jusqu’ici on a toujours pris ce tissu pour un produit, un voile tout fait, derrière lequel se tient, plus ou moins caché, le sens (la vérité), nous accentuons maintenant, dans le tissu, l’idée générative que le texte se fait, se travaille à travers un entrelacs perpétuel ; perdu dans ce tissu—cette texture—le sujet s’y défait, telle une araignée qui se dissoudrait elle-même dans les sécrétions constructives de sa toile. » (Roland Barthes, Le plaisir du texte)

Patrons peints, 2012. 21cm/21cm


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Série «Patrons Peints»

Patrons peints, 2013. 30cm/40cm


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Encres sur pages de livres

Encre sur page de livre, 2013. 12cm/18cm


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MICHÈLE CIRÈS-BRIGANDProjet collectif

«Les Sept Combinaisons»

Les Sept Combinaisons

À l’invitation du musée Calbet, les plasticiennes Françoise Maisongrande et Michèle Cirès Brigand se sont associées au poète et critique d’art Pierre Giquel pour créer sept combinaisons brodées, imaginées et développées par elles autour de sept mots choisis (croire, aimer, s’éterniser, rire, maigrir, créer, lire).

Projet textile, photographique et littéraire, Les Sept Combinaisons est une remarquable tentative de chacun des artistes de broder avec ses outils sur le terrain de l’autre, de construire à trois une oeuvre sensible qui rend hommage à la couture et au corps.

Tissu, 2007. 13/18cm


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MICHÈLE CIRÈS-BRIGANDProjet collectif

«Les Sept Combinaisons»

Photographies numériques sur aluminium, 2007. 30/40cm


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MICHÈLE CIRÈS-BRIGANDPhotoramas

(Sélection)

Champagne-Ardenne

Ce photorama a été réalisé au lycée professionnel hôtelier « La closerie » à Saint-Quay-Portrieux avec les élèves de 1ère Bac Pro Restauration. Collection de gestes, de la fabrication au service. La cuisine est ici un laboratoire, un lieu d’expérimentation où les jeunes sont en devenir.

«Champagne-Ardenne», Photorama 2011. 118 photos couleurmusique : the world is mad, Count Basie

>> VISIONNER LE PHOTORAMA <<

http://www.cires-brigand.fr/ovh/CHAMPAGNE-ARDENNE_1.html


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MICHÈLE CIRÈS-BRIGANDPhotoramas

(Sélection)

Mon beau château

Un château sombre et silencieux dans lequel déambulent deux sœurs. Lieux de mémoire, chargé d’histoires, de mystère et de nostalgie. Les deux jeunes femmes traversent ce temps apparemment figé, posent et se reposent. Happées par l’extérieur et la lumière du monde, elles symbolisent à la fois héritage et futur.

«Mon beau château», Photorama 2009. 56 photos couleur, 6 min.

>> VISIONNER LE PHOTORAMA <<

http://www.cires-brigand.fr/ovh/MON_BEAU_CHATEAU.html


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Michèle Cirès-Brigand

7bis rue Jules Dumien75020 Paris, France

Tel : +33 (0)6 23 16 92 94email : [email protected] web : www.cires-brigand.fr

Dossier de presse : caroline boudehen www.caromaligne.com [email protected]

Crédits photographiques : MCB

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