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lucy kimstubborn doubles

27 avril - 16 juin 2017

galeriepact.com - info@galeriepact.com70 rue des Gravilliers 75003 Paris

Mardi - Samedi de 11h à 19h

pact@galerie_pact

dossier de presse

pact avec Jennifer Nelsonhistorienne de l’art et poétesse

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pact est heureux de présenter « Stubborn Doubles », première exposition de l’artiste Lucy Kim en Europe. Visible du 27 avril au 16 juin 2017, l’exposition est présentée en collaboration avec Jennifer Nelson, historienne de l’art, critique et poétesse, nous livrant à l’occasion un essai à propos de l’œuvre singulière de l’artiste américaine

Dans « Stubborn Doubles », chaque œuvre amène deux différents éléments à se rencontrer, et à n’exister qu’en un seul objet. Son procédé créatif reprend l’idée chère au courant surréaliste que l’usage de juxtapositions surprenantes permet de rompre les habitudes de l’esprit.En compressant ces contradictions en une seule expérience visuelle, le spectateur est invité à une approche tactile et physique de la vision.

Le double nous parle alors de la multiplicité présente dans une seule entité : extérieure, comme la dualité de l’esprit et du corps, mais aussi intérieure comme dans les théories freudiennes du ça, du moi et du surmoi.

Le mot « Stubborn » lui, nous parle d’obstination, dans la répétition acharnée d’une image comme dans l’insistance de l’autre dans tout, particulièrement dans nos perceptions de nous-mêmes et de la nature. Il évoque aussi notre habitude persistante à penser de manière binaire, habitude obsolète face à ces œuvres hybrides et polysémiques.

L’intérêt de ces dualités réside finalement dans l’apparition inattendue de similarités. Ainsi, par exemple, les grappes de raisins peintes sur des empreintes de choux vont partager implicitement leurs couleurs naturelles vertes et violettes.

L’artiste a entrepris ses recherches sous plusieurs genres, tant au travers de natures mortes qu’au travers du portrait, comme dans ses récents travaux actuellement exposés au ICA de Boston et au NYU-IFA (New York). Là, la contradiction se trouve dans la nature de l’œuvre : un portrait fait office d’un motif de « papier-peint ». La multiplication du sujet seul va à l’encontre du rôle même du portrait, sensé traduire l’essence du sujet qu’il représente. Par extension, le même principe s’applique ici aux éléments organiques dont seul « la peau » a été gardée. Quelque soit leur genre, les œuvres de Lucy Kim traitent des questions de la nature et de la mortalité dans la représentation.

---Lucy Kim (née 1978 à Séoul, Corée du Sud) vit et travaille à Boston, Massachusetts, USA.Elle est diplômée d’un BFA en peinture de la Rhode Island School of Design en 2001, puis d’un Master of Fine Arts (MFA) en peinture à la Yale School of Arts en 2007. Kim a remporté le Carol Schlosberg Memorial Prize, le Boston Artadia Award, ainsi que le James and Audrey Foster Prize.Ses oeuvres ont notamment été présentées à l’Institute of Fine Arts de New York, l’ICA de Boston, la Lisa Cooley Gallery, Tiger Strikes Asteroids et à la Laconia Gallery. Son travail est inclus dans la collection de la Fondation Kadist à Paris.---

Stubborn Doubles27.04 - 16.06, 2017

lucy kim

Communiquéde presse

pact avec jennifer nelson, historienne de l’art & poétesse

Lucy Kim Stubborn doubles, Vue d’exposition, Galerie pact, Paris, 2017

© Gregory CopitetCourtesy pact and the artist

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Maintenir visuel le visible : connaissant les doubles-têtus de Lucy Kim

La nature morte est un genre concernant la capacité de l’art à connaître. Ou, si vous ne croyez pas à la possibilité que les choses inanimées ou les concepts abstraits puissent connaître : les natures mortes sont des outils pour la connaissance humaine. Ce n’est pas simplement que ce genre pictural (pensez aux vieux maîtres hollandais ou à Chardin) documente une certaine apparence des objets, qu’elle enregistre le visible et l’identifiable et donne accès au visuel et à la présence (pensez à Georges Didi-Huberman). Au moins à partir de la réflexion de Svetlana Alpers, les gens ont pu voir que la nature morte utilise la même rhétorique que les sciences qui l’accom-pagnent, et peut-être même quelques-unes de ces mêmes technologies. Une nature morte reflète ce que sa culture considère être le domaine de la connaissance, son épistème. Il y a bien d’autres façons de comprendre l’œuvre de Lucy Kim comme doublage. Iconogra-phiquement parlant, les pièces procèdent souvent par juxtaposition de figures de base : raisins / choux, oiseau / chou, etc. Au niveau du format, chaque bas-relief nécessite déjà le double engage-ment de l’œil (surface) et du corps (profondeur, texture). Kim renforce cette dualité. L’artiste produit des bas-reliefs qui sont des peintures, leurs niveaux iconographique et figural mélangés ; ou elle utilise des moules tridimensionnels issus d’objets indépendants, moules qu’elle aplatie ensuite et assemble en mosaïque. Dans ces doublages, ce travail fait écho à l’exposition concomitante de Kim à ICA de Boston à l’occasion de l’exposition du Foster Prize 2017, où ses pièces font appel au genre du portrait.

Mais le doublage le plus intéressant de cette exposition, peut-être le plus têtu, est le doublage compliqué des œuvres de chaque connaissance produite au travers du genre de la nature morte. Dans le cas, disons, d’une nature morte du XVIIe siècle, la toile préparée fonctionnait comme base, plus ou moins neutre, à partir de laquelle on commençait à peindre. Aujourd’hui, nous sommes probablement trop fières de nos différences individuelles et nos facultés critiques pour croire aux bases neutres. Cependant, une toile préparée était au moins un élément commun, un support standard sur lequel chacun pouvait ensuite former sa connaissance sous la double forme d’un côté des observations visibles d’objets identifiables et de l’autre de leur visibilité picturale, excessive. La toile préparée était un espace rituel discret aidant les deux types de connaissance, l’identification et la présence, à aller de pair.

Comme d’autres peintres qui ont abandonné la vieille toile standard, Kim a ses raisons. Ces raisons sont particulièrement puissantes, même si pas nécessairement liées aux ingrédients matériaux de ses « supports » sculpturaux, résine uréthane, fibre de verre, et époxy. Plus intéressant encore, ses surfaces en bas-reliefs—faits de plastique moulé d’après de vrais objets, puis manipulés—impliquent les bases mêmes de la nature morte : le concept d’image « d’après nature », ad vivum. Le moule en tant que format pousse jusqu’à ses limites le concept d’enregistrement ou de témoignage, paradoxe central et moteur de la nature morte. Parfois cet effet est subtil, comme lorsque les moules sont assemblés ; parfois le résultat est plus évident, comme lorsque les motifs séparés, en mosaïque, rompent avec le format rectangulaire de la nature morte. Dans les deux cas, ce n’est pas juste une question de distorsion ou d’aplatissement d’un moulage tridimensionnel. De façon plus profonde, Kim peint sur les limites de ce que l’art est capable d’enregistrer.

essai de Jennifer Nelson

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Les œuvres de Kim défient la fantaisie épistémologique aujourd’hui centrale : la simulation. S’étant longuement échappé du domaine de l’art, le désir de la simulation a apprivoisé le domaine de la science. Pourquoi connaître au travers des analyses ou des synthèses, ces fallacieuses punaises de la cognition humaine, quand on peut simplement recréer le réel ? Qu’elle soit transcrite, dans des interfaces de réalité virtuelle ou construite selon une forme asymptotique dans des algorithmes peuplés par des données encore plus nombreuses, la simulation vient substituer la connaissance, ou au moins ses bases.

Kim qualifie d’« agressif » ses surfaces, particulièrement les moulages-choux. Elle a raison. Ces moulages sont l’antithèse des impressions 3-D ; ils interviennent dans le fantasme d’un transfert net, bien programmé à chaque point d’un quadrillage infinitésimal. Chaque surface annonce que la base de toute connaissance des choses ne pourra plus être une simulation parfaite. Les transferts les plus directs, moulés d’après le réel, sont les plus lourdement encadrés et manipulés—comme ils le devraient.

Cette exposition réinsère l’action individuelle et artistique dans le cadre de la connaissance. La confusion d’une multitude de surfaces auto-évidentes, aux côtés de la répétition pseudo-algorithmique d’une forme distordue, réagit contre le mythe de la simulation et célèbre une connaissance chaotique.

Jennifer Nelson est une historienne de l’art, critique d’art, poétesse et professeur.Elle enseigne actuellement au School of the Art Institute of Chicago et est spécialisée dans l’histoire de l’art en Europe du 15ème au 17ème siècle. Elle est titulaire d’un bachelor en littérature du Harvard College, d’un master en histoire de l’art de l’University College of London, d’un Master of Fine Arts en Poésie à la New York University et d’un doctorat en histoire de l’art de l’université de Yale.

Ses travaux de recherche en histoire de l’art sont régulièrement publiés dans le Journal for Medieval and Modern Studies, le Sixteenth Century Journal, sur caa.reviews, ou encore Source : Notes in the History of Art et dans le Journal for Cultural and Religious Theory. Elle est aussi l’auteur de deux recueils de poésie, Aim at the Centaur Stealing Your Wife (UDP, 2015) et Civilization Makes Me Lonely (gagnant du Prix Sawtooth, Ahsahta, 2017).

à propos de l’auteur

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Lucy Kim Drift (Bird and Mirror), 2017

172,5 x 122 x 6,5 cm. - 68 x 48 x 2.5 in.Oil, acrylic, flashe, urethane resin, epoxy, fiberglass on dibond panel

© Gregory CopitetCourtesy pact and the artist

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C.V lucy kimNée en 1978 à Séoul, Corée du Sud. Vit et travaille à Cambridge, Massachusetts, USA.

education20072001

MFA Peinture et Printmaking, Yale University School of Art, New Haven, Connecticut

BFA Peinture, Rhode Island School of Design, Providence, Rhode Island

solo shows2017

20152010

Stubborn Doubles, Galerie pact, Paris, France

2017 James and Audrey Foster Prize Exhibition, organized by Dan Byers and Jeffrey De Blois - Institute of Contemporary Art Boston, Boston, Massachusetts

Lucy Kim : Rejuvenate and Repeat, organized by Adam Dunlavy, Connor Hamm, Sarah Mallory and Blanca Serrano Ortiz de Solorzano for the Great Hall Exhibition Series, Institute of Fine Arts, New York University, New York

A Parrot in a Bell, Lisa Cooley, New York

Lucy Kim and Jee Soo Lee, Tiger Strikes Asteroid, Philadelphia, Pennsylvania

2001 Yale University, Norfolk Summer Program, Norfolk, Connecticut

2005 Dan Bruce/Lucy Kim, Munson Williams Proctor Arts Institute, Utica, New York

group shows2016 Alice Channer, Lucy Kim, Anne-Mie Van Kerckhoven, Ingrid Wiener, Lisa Cooley,

New York

2015 Next Wave Art, Brooklyn Academy of Music, Brooklyn, New York (Comission)

James and Audrey Foster Prize Exhibition, Institute of Contemporary Art, Boston, Massachussets

Boston Artadia Awardees, deCordova Sculpture Park and Museum, Lincoln, Massachusets

2014 Bien Ou Bien ?, MonChéri, Brussels, Belgium

Khar Pidda - A Tribute, organized by Michele D’Aurizio and Gea Politi, Flash Art NY Desk, New York

We Play at Paste, Lisa Cooley, New York

2013 Me Time, Laconia Gallery, Boston, Massachusetts

The Sacred and Profane Love Machine, organized by Karla Wozniak, OyG Projects, Queens, New York

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2011 Chain Letter, Samson Projects, Boston, Massachusets

Texture.txt, organized by Leeza Merksin an Yevgeniya Baras Rex, Queens, New York

The Finishers, organized by Ethan Greenbaum and Eric Gleason, Wassaic Projects, Wassaic, New York

2010 Mind Sets 2010, Gallery at Haskins Research Lab

2009

2008 Artcrush, presented by Jenny Jaskey Gallery, Philadelphia, Pennsylvania

Inaugural Group Exhibition, Cabernet Initiative, Brooklyn New York

2007 A Bell Is A Cup Until It Is Struck, organized by Kevin Zucker, RISD-Memorial Hall Gallery, Providence, Rhode Island

MFA Thesis Exhibition, Yale School of Art Gallery, New Haven, Connecticut

James and Audrey Foster Prize, Institute of Contemporary Art, Boston, Massachusetts

Osciallte Wildly, organized by Karla Wozniak and Linnea Paskow, Vaudeville Park, Brooklyn, New York

The Highlights, Clemente Soto Velez Cultural Center, New York

The Best Rapper Alive, organized by Pete Deevakul, Bushwick Starr, Brooklyn, New York

prix et résidences

2015 James and Audrey Foster Prize (granted as part of the collaborative kijidome), Institute of Contemporary Art, Boston, Massachusetts

2007 MacDowell Colony Artist-in-Residence, Peterborough, New Hampshire

Carol Schlosberg Memorial Prize, Yale School of Art, New Haven, Connecticut

2014 Artadia Award, Boston, Massachusetts

2005 Skowhegan School of Painting and Sculpture, Skowhegan, Maine

2002 Studios Midwest Visual Artist Residency Program, Galesburg, Illinois

2000 Ellen Battell Stoeckel Fellowship-Yale Norfolk Summer Program, Norfolk, Connecticut

1999 George Alden Scholarship-Rhode Island School of Design, Providence, Rhode Island

2017

2012 Squeeze Machine, organized by Jacob Rhodes, Field Projects, New York Tops, organized by Sun You, Open Space, Long Island City, Queens, New York of White, Nuartlink, Westport, Connecticut

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2014 Vasey, George. “MEET: Korean-Born artist Lucy Kim.” Kaleidoscope. Issue 20, Winter.

2013 McQuaid, Cate. “Degradation to delicacy.” The Boston Globe. 29 October.

McQuaid, Cate. “Fine alternative: uplifting show from the ‘bottom rung.’” The Boston Globe. 29 October.

Dinaro, Matthew. “Me Time.” Metro Boston. 4-6 October.

Cardon, Stephanie. “Welcome to kijidome.” Big Red & Shiny. 9 October.

Quirk, Brian, Cardon, Stephanie, Godfrey, Shane, and Elkinton, Meg. “Lucy Kim: All Is Not What It Seems.” Big Red & Shiny. September Issue. (Essay and Video Profile)

Crawford, Emily. “Lucy Kim and Jeesoo Lee.” Philadelphia Weekly. 1 December.

Brensilver, David A. “Mindsets: Research Reimagined.” The Arts Paper. December.

Kim, Lucy, and Leeza Meksin. “Art Crimes.” The Highlights. May.

Balco, Cat, and Debbie Hesse. “Mind Sets: Artists and Scientists Collaborate.” Exhibition Catalogue.

Meksin, Leeza. “That Thing – On the Works of Lucy Kim, Sakura Maku, S. Billie Mandle and Wilfredo Ortega.” Culturehall. Issue 39

2010

2006 Kim, Lucy. “Staircase.” Palimpsest: Yale Literary and Arts Journal. Volume 4.

presse2017 Harrington, Leah. “A Whole Culture: The Institute of Contemporary Art, Boston’s 2017

Foster Prize.” Brooklyn Rail. April 2017.

McQuaid, Cate. “At the ICA, two shows that embrace the body in many forms.” Boston Globe. February 24.

2016 Dickson, E. Jane. “Collectors and Collections: Valeria Napoleone.” Christie’s Magazine. March-April.

2015 Greenberger, Alex. “Lucy Kim.” Art News Magazine. April Issue.

Campbell, Andrianna. “Critic’s Pick: Lucy Kim at Lisa Cooley.” Artforum.com, February.

Kim, Lucy. “Powdered Melanin and Powdered Beta-Carotene...” White Zinfandel, Issue VI. (Commission)

2014 Collection in Focus: Works by Women, organized with Caitlin Julia Rubin, Rose Art Museum at Brandeis University, Waltham, Massachusetts

comissariat d’exposition2013-2015

Cofondatrice de la collaboration d’artistes et project space kijidomeBoston, Massachusetts

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2013 Press Release, Ella Kruglyanskaya at Kendall Koppe Gallery, Glasgow, Scotland

Catalogue Essay, Karla Wozniak – This Weather is Cosmic, Gregory Lind Gallery, San Francisco, California

écrits2017 “She was Warned: An interview with A.K. Burns” by Lucy Kim and Sarah Montross,

Big Red and Shiny, March 20.

collections publiquesThe Kadist Foundation, Paris, France

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expositions institutionnelles en cours

à l’Institute of Fine Arts, New York University, New York, USA

Rejuvenate and Repeat - 11 avril à mi-septembre 2017

« L’institute of Fine arts de la New York University ouvre ses portes à Rejuvenate and Repeat, un projet spécialement commissionné par l’Université et réalisé par la sculpteure et peintre Lucy Kim. Rejuvenate and Repeat fait partie d’une ambitieuse série d’expositions personnelles dédiée aux artistes féminines. Les expositions sont accueillies dans le Great Hall de l’historique Duke House. (…)

L’exposition de Lucy Kim reflète l’importance de l’instinct de préservation à une époque incertaine. Rejuvenate and Repaeat présente une sculpture peinte, haute d’environ 6 mètres, inspirée de l’histoire et de l’architecture de la Duke House. L’œuvre massive, spécialement conçue pour le lieu, plonge au centre de la cage d’escalier principale du Great Hall de l’Institut. Elle est composée de motifs d’oiseaux et de maïs en bas-relief, jouant subtilement avec les figures drapées en plâtre, les bas-reliefs végétaux, le bois, et le fer forgé de la demeure.

Doris Duke, héritière et philanthrope qui fut autrefois considérée comme l’une des femmes les plus riches d’Amérique, offrit la Duke House à l’Institut en 1958. En l’absence d’héritiers, elle légua sa fortune à sa fondation éponyme afin de veiller à la préservation de son engagement vis-à-vis des arts, de la nature et de l’environnement, de la protection de l’enfance et de la recherche médicale. C’est adossé à l’histoire et à l’héritage de Doris Duke que l’œuvre de Lucy Kim brouille les limites entre abstraction et mimesis, peinture et sculpture, image et objet, beauté et laideur. Ce procédé implique le coulage d’un objet dans du plastique après avoir créé des déformations au cours du procédé de moulage, avant de finalement peindre par-dessus. Il en résulte une « image-forme » monumentale qui est à la fois imposante, délicate, artisanale, combinée, imitative et obscure. »

Communiqué de presse du site de l’IFA

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Institute of Contemporary Art, Boston, Massachusetts, USA - 15 février au 9 juillet 2017James and Audrey Foster Prize Exhibition 2017

« Le prix James and Audrey Foster est la clé des efforts du ICA (Institute of Contemporary Art de Boston) pour favoriser et reconnaître des artistes prometteurs de la région de Boston. (…) L’édition 2017 de l’exposition présentera le travail de Sonia Almeida, Jennifer Bornstein, Lucien Castaing-Taylor et Véréna Paravel, et Lucy Kim – artistes travaillant à une échelle nationale ou internationale dont le travail n’a bénéficié que de peu de visibilité à Boston. Dans des médias aussi divers que ceux de la peinture, sculpture, impression, film et vidéo, et explorant un large champ de thèmes et sujets, chacun des artistes engagent le corps humain dans une approche tactile de ses résonnances psychologiques, historiques et culturelles. Chaque artiste présentera un corps de travail, ou un groupe d’œuvres, exposé pour la première fois à Boston »

Communiqué de presse du site de l’ICA

Visite virtuelle du studio de l’artiste : https://www.youtube.com/watch?v=flBPDKtotFg

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Lucy Kim Dr Eric Lander - Geneticist 1, 2016

Oil paint, acrylic paint, urethane resin, epoxy, fiberglass, wood frame234 x 152 x 8 cm. - 92 x 60 x 3 in.

© Tony LuongCourtesy pact and the artist

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Lucy Kim Dr. Melissa Doft - Plastic Surgeon 1, 2016

Oil paint, acrylic paint, urethane resin, epoxy, fiberglass, wood frame234 x 152 x 8 cm. - 92 x 60 x 3 in.

© Tony LuongCourtesy pact and the artist

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est l’acronyme de nos initiales : Pierre-Arnaud (Doucède) et Charlotte Trivini.

est aussi le reflet de notre engagement à diffuser le talent d’artistes émergents pas ou peu visibles en France, qu’ils soient ou non déjà reconnus à l’étranger.et notre intérêt pour les pratiques artistiques hybrides et avant-gardistes.

fait également référence à notre manière de concevoir chaque exposition comme un pacte artistique. En effet, chaque show fera l’objet d’un dialogue enrichissant :

Soit à travers l’intervention d’une personne extérieure à l’art contemporain, dont le travail ou la réflexion est en corrélation avec le thème de l’exposition (mathématicien, danseur, chirurgien, réalisateur etc.)

étymologie & philosophie

Soit avec une œuvre d’un autre artiste ayant inspiré la série exposée (issue du second marché ou prêtée par une galerie ou un collectionneur, cette œuvre historique présentée au sein même de l’exposition pourra être une œuvre d’art contemporain comme d’art moderne, brut, tribal etc.)

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expositions à venir en 2017

fred forest22 juin - 5 août Exposition en parallèle au Centre Georges Pompidou (forum -1)du 11 juillet au 28 août 2017

dorian gaudin & justin meekel7 septembre - 13 octobre

group show «Tu es métamorphose» :zoe barcza, ivana basic, hannah levy, lucy kim, sarah meyohas 19 octobre - 1er décembre

Jacques Zana14 décembre 2017 - 12 janvier 2018

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hors les murs

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infos pratiques

70 rue des Gravilliers75003 Paris

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Charlotte Trivinicharlotte@galeriepact.com+33 (0)6 27 01 08 66

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