DOSSIER DE PRESSE - Les Voutesparcourrons avec eux un moment de notre histoire, de 1984 à 2009...

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DOSSIER DE PRESSE

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  • DOSSIER DE PRESSE

  • ORGANISATION

    PRÉSENTATIONDU FESTIVAL ....................................p.3

    LA 14ème ÉDITIONEN QUELQUES LIGNES....................p.4

    FOCUS EST

    QU’EST-CE QUE L’EST?.................p.5

    SÉANCE LITUANIENNESOIRÉE D’OUVERTURE...............p.6SVELTANA BASKOVA...................p.7CINEFANTOM..............................p.8SÉANCE HONGROISE..................p.9ARTUR ARISTAKISYAN..............p.10

    COMPETITIONINTERNATIONALE

    JURY...........................................p.11 FILMS .......................................p.12

    SÉANCES SPÉCIALES

    SEXE-POLITIQUE-SUPER 8..........p.15MARCEL HANOUN.......................p.16STRIGIFORME..............................p.16

    ÉVÉNÉMENTS PÉRIPHÉRIQUES

    L’AVANT-GARDE TCHÈQUE........ p.17

    JEUNES RÉALISATEURS SERBES 2007-2012......................................p.17

    MEREJKOWSKY PAR MEREJKOWSKY.....................p.18

    SOIRÉE DE CLÔTUREDZORDZ VASINGTON.................p.19NOC-MARCEL-A...........................p.19

    CONTACTS.........................................p.20PARTENAIRES....................................p.20PROGRAMME ET HORAIRES............p.21LES LIEUX & TARIFS..........................p.21

    CONTACT PRESSE

    Daphné HÉRÉTAKIS06.78.41.82.25

    Angelica CUEVAS PORTILLA06.64.24.09.10

    [email protected]

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    Le Festival des Cinémas Différents et Expérimentaux de Paris : une longue histoire entre le Festival International du Jeune Cinéma d’Hyères dans les années 1970 et Paris à la fin des années 1990, un public curieux et enthousiaste, et des films venus du monde entier. Depuis 1999, le programme du Festival se veut chaque année éclectique, géographiquement et thématiquement divers, exigeant. Il s’est imposé comme un rendez-vous majeur, un lieu de rencontres et d’échanges privilégié pour tous les acteurs du cinéma expérimental en France et dans le monde. Il fut et il reste le lieu où se croisent toutes les formes de cinématographies alternatives et indépendantes. Cette ambition se traduit dans des programmes compétitifs couvrant un spectre de formes narratives et documentaires différentes, passant par le film abstrait. Pour cette 14ème édition nous avons mis l’accent sur les foyers créatifs de l’Est. Deux soirées organisées en collaboration avec le Centre Tchèque et le Centre Culturel de Serbie, ainsi que 6 focus au cours desquels nous rencontrerons des cinéastes de l’Est, constituent l’armature de notre thématique. Les focus permettront de situer les films dans une perspec-tive historique. La compétition internationale offrira quant à elle un inventaire de la création cinématographique actuelle. De cette façon, nous inviterons le spectateur à penser chaque œuvre dans son rapport aux traditions qui traversent le cinéma expérimental. Traditions contre lesquelles nous luttons afin de privilégier l’originalité. Nous arrachons les films un par un du confort, des habitudes et de la répétition de formules éprouvées, menaçant partout d’inhiber les forces créatives et le plaisir du spectateur.

    présentation du festival

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    - TROIS ÉVÉNEMENTS PÉRIPHÉRIQUES précéderont l’ouverture du festival.Le 6 décembre, au Centre TchèqueLe 7 décembre, au Centre Culturel de SerbieLe 8 décembre, chez Pierre Merejkowsky.

    - Le « FOCUS EST» sera présenté en 6 programmes. Invités : Arturas Jevdokimovas avec un programme de films réalisés en Lituanie, Svetlana Baskova et Artur Aristakisyan pour 2 séances monographiques, les frères Buharov pour un programme hongrois. Nous reviendrons en 2 volets sur la « trajectoire » protéiforme de CineFantom, une structure d’édition alternative qui produit, distribue, et met en valeur le cinéma parallèle Moscovite.

    - COMPÉTITION INTERNATIONALE : 57 œuvres pour la plupart inédites en France ont été retenues. Présentées dans 9 programmes, elles témoigneront de la diversité et de l’ingéniosité des démarches cinématographiques actuelles.

    - TROIS SÉANCES SPÉCIALES ponctueront le festival.La séance STRIGIFORME présentera les travaux récents de cinéastes du Collectif Jeune Cinéma ayant participé au comité de sélection ou faisant partie du jury du festival ainsi qu’un film de Laurence Chanfro disparue cette année.La séance Marcel HANOUN sera dédiée à ce grand cinéaste lui-aussi disparu cette année.Les cinéastes Colas Ricard et Alice Heit animeront deux séances « SEXE, POLITIQUE ET SUPER 8 »

    SOIRÉE DE CLÔTURE:Une Performance de Džordž Vašington (Croatie).Une Séance « Noc Marcel-a » (prononcer : Notch Marcella) sera l’occasion de redécouvrir les films d’Ex Yougoslavie programmés au Festival International du Jeune Cinéma d’Hyères en 1983 par Marcel Mazé. Une façon pour nous de prolonger son travail de programmateur-découvreur malgré sa douloureuse absence.

    la 14ème édition en quelques lignes :

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    FOCUS E

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    QU’EST-CE QUE L’EST?La 14ème édition du Festival international des cinémas expérimentaux et différents de Paris est construite autour d’une thématique « Est ».Qu’est-ce que l’Est ?Sans doute un souvenir. Celui d’une époque où, lorsqu’on parlait d’Est, on résumait dans l’étroitesse de ces trois lettres de vastes étendues géographiques et les régimes politiques des pays qu’elles contenaient. L’Est, c’était pour beaucoup la culture administrée que le mélange rarement bien dosé entre idéologie et connaissance des faits plaçait sous le signe d’un mot terrible : censure. L’Est, sous cette ancienne forme, n’existe plus depuis vingt ans. Il a été incorporé dans le grand système des échanges avec son espace culturel libéralisé. Nous ne cherchons ni à le recréer, ni à l’étudier pour en faire l’éloge ou la cri-tique. Nous avons souhaité multiplier les liens avec des foyers créatifs qui nous étaient jusque-là un peu moins familiers et observer comment l’histoire culturelle s’y sédimente. Nous espérons créer les conditions d’un « décentrement », ou l’adoption momentanée du regard des autres pour mieux se voir nous-mêmes.

    Frédéric TACHOUDirecteur du Festival

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    FOCUS E

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    Séance LITUANIENNEMARDI 11 DÉCEMBRE 2012, 20HSÉANCE SUIVIE D’UN COCKTAIL

    Ce programme, qui couvre vingt années, a quelque chose de plus que cette simple dimension temporelle. Durant ces deux décennies, d’importants changements se sont produits dans la vie des lituaniens, dans leur manière de vivre, leur philosophie, leurs traditions, leurs coutumes, etc. Le cinéma expérimental a survécu à l’évolution socio-politique entraînée par le passage du communisme au capitalisme ; et il survit encore aujourd’hui malgré le fait qu’il évolue dans une société de consommation (le nombre important de films diffusés en 16mm en est une preuve). Les films lituaniens traitent le plus souvent de ce difficile cheminement, d’une solitude tant collective qu’individuelle, entre deux mondes, deux moments, deux états.

    Countryman, Deimantas Narkevičius, 2002, 19’, 16mmMemories From An Un-Beated Childhood, Julius Ziz & Louis Benassi, UK, 2012, 15’, 16mm Meditations, August Varkalis, 1999, 27’, 16mmEarth of the Blind, Audrius Stonys, 1992, 28’, DigitalFilm About an Unknown Artist, Laura Garbštienė, 2009, 11’, 16mm

    LES FILMS:

    © Earth of the Blind

    © Country Man © Earth of the Blind © Film About anUnknown Artist © Meditations

    SOIRÉE D’OUVERTURE

    Séance présentée par Arturas Jevdokimovas

    Arturas Jevdokimovas est un réalisateur lituanien né en 1966. Il est diplômé du Conservatoire de Vilnius en tant que réalisateur et il a continué ses études de réalisation à la Theatre School de Géorgie.

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    FOCUS E

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    Svetlana BASKOVAMERCREDI 12 DÉCEMBRE 2012, 20H (en sa présence)

    Le film traite des relations compliquées et souvent paradoxales dans le monde de la musique classique. Le personnage d’Alexandre Maslaev représente le chef d’orchestre, une sorte de Mozart moderne, vautré dans la corruption, le plagiat, la cupidité. Alors qu’il est devenu un compositeur de renom, il perd complètement son don et achète cyniquement de nouvelles compositions à des jeunes auteurs, pour les jouer ensuite sous son propre nom. Le chef d’orchestre n’en a pas encore fini de payer à chacun sa dette.

    On pourrait penser que l’œuvre cinématographique de Svetlana Baskova tient essentiellement à son art de metteur en scène. Autrement dit, un art longuement affiné et entretenu par le théâtre puis le cinéma, consistant dans le pouvoir de faire s’incarner êtres et choses dans d’autres êtres et d’autres choses dont les vies sont ajustées aux limites d’un cadre narratif. Mais il faut se rendre à une autre évidence, l’art de Svetlana Baskova est fondamentalement un art de cinéaste. La circulation du récit entre plusieurs régimes de représentation, de la transparence à la stylisation la plus extravagante, prouve que toutes les dimensions du cinématographique sont articulées dans une composition absolument cohérente. Le talent repose ici sur la capacité à conduire la perception du spectateur jusqu’à ce haut niveau d’unité esthétique en s’appuyant sur des moyens déroutants de simplicité.

    MOZARTRussie, 2009, 92’, Digital

    Svel

    tana

    Bas

    kova

    Svetlana BASKOVA est née en 1965 à Moscou. Après des études à l’académie d’architecture, elle travaille à partir de 1990 comme artiste indépendante. En quelques films (L’Éléphant vert - 1999, La Tête - 2003) elle s’est affirmée comme une cinéaste d’avant-garde importante. Une rétrospective lui a été consacrée au festival de Rotterdam en 2005 dans le cadre du thème “passé récent et futur proche : le cinéma russe parallèle”.

    © Mozart

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    METASTASIS, Frères Aleinikov, 1984, 16’ REVOLUTIONARY SKETCH, Frères Aleinikov, 1987, 7’30THE SEVERE ILLNESS OF MEN, Frères Aleinikov, 1987, 10’TRAKTORA, Frères Aleinikov, 1987, 13’NANAYNANA, 1985, 8’LABOUR AND FAMINE, Ewgenij Kondratev, 1985, 5’STONEWIND, Ewgenij Kondratev, 1995, 5’GENESIS OF CINEMA. HORIZONTAL PRIMITIVISM., Ewgenij Kondratev, 1998, 10’HELLO TO THE NEW YEAR, Ewgenij Kondratev, 1998, 10’MOZG (CERVEAU), Andrey Silvestrov, 2009, 70’

    LES FILMS:

    Voilà presque trente ans que Cine Fantom produit, montre et soutient à travers son ciné-club et sa revue, un cinéma russe “très alternatif ”, ou plutôt faudrait-il dire, “parallèle”. Né en 1985 sous la forme d’un samizdat, c’est à dire d’une revue publiant à l’insu des autorités des textes interdits, Cine Fantom devint rapidement un “Club” rassemblant le milieu foisonnant de la création artistique indépendante et underground de Moscou et de Saint-Pétersbourg (à l’époque, Leningrad). Il émerge dans la même période que le Parallel Cinema, mouvement fondé en 1987 par Igor et Gleb Aleinikov, regroupant sous ce label toute une vague de films et de cinéastes refusant de se conformer aux canons professionnels du cinéma de l’Union Soviétique de l’époque. Plus qu’un genre en soi, le Parallel Cinema vise à la destruction de toutes les règles esthétiques et morales traditionnelles au bénéfice d’un cinéma à taille humaine, ramené aux mesures de l’individu, allant aussi loin que l’audace de ses créateurs. Les films, influ-encés par le conceptualisme et le mouvement nécro-réaliste de cette période, sont inventifs, délirants, parfois drôles et parfois sombres, tous imprégnés d’humour noir et d’absurdisme. Mais attention, il ne s’agit pas uniquement d’histoires sans queue ni tête au look punk ou rock’n’roll. Sous son aspect loufoque, artisanal et amateur, se cache un véritable esprit insurrectionnel et subversif. Cette programmation sera l’occasion de découvrir les œuvres de quatre réalisateurs et artistes fondamentaux du Cine Fantom : Igor et Gleb Aleinikov, Ewgenij Kondratiev et Andrey Silvestrov. Nous parcourrons avec eux un moment de notre histoire, de 1984 à 2009 comme une sorte d’introduction aux vastes chemins non balisés de la filmographie russe alternative. Cine Fantom reste aujourd’hui encore une structure de référence sur la scène cinématographique Moscovite, publiant régulièrement une revue, distribuant ses films et organisant des projections toutes les semaines dans ses locaux. Le « spectre » du cinéma se porte bien et la bonne nouvelle est qu’il ne risque pas de mourir aussitôt : Cine Fantom, ad vitam aeternam!

    FOCUS E

    ST TrajectoireCINE FANTOMVENDREDI 14 DECEMBRE, 20HAUX VOÛTES

    © Revolutionary Sketch, © Genesis of Cinema,© Labour and Famine

    © Metastasis © Stonewind © Nanaynana

    Séance présentée par Svetlana BASKOVA

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    FOCUS E

    ST

    Oneheadword Protection, Igor and Ivan Buharov, 2006, 6’45 Mothmilk, Igor and Ivan Buharov, 2009, 8’30Goodbye Mama, Igor and Ivan Buharov, 1996, 5’Rudderless, Igor and Ivan Buharov, 2010, 30’Cassette, Peter Lichter, 2011, 9’30Maya, Kata Juhász, 2010, 8’Before Dawn, Balint Kenyeres, 2005, 13’

    LES FILMS:

    Ivan et Igor BUHAROV, nés en Hongrie au début des années 1970, sont “devenus frères” en 1993. Depuis, ils ont co-réalisé trois long-métrages en super 8 et de nombreux courts. Leurs films n’ont pas beaucoup voyagé à l’ouest. Une génération avant, les maîtres du cinéma underground Hongrois qui les ont influencés étaient tout aussi négligés. Il y a un air « d’auto-censure » chez les Buharov ; à l’époque d’un art globe-trotteur et entrepreneur, ils reflètent un temps où les artistes utilisaient le cinéma avec l’espoir de toucher largement la société et nourrir les racines de leur propre culture.

    CINÉMA DIFFÉRENTHONGROISJEUDI 13 DÉCEMBRE À 20H AU VOÛTES(en présence des frères Buharov)

    © Oneheadword Protection © Goodbye Mama

    © M

    othm

    ilk

    © Rudderless

    Les cinéastes hongrois ont chacun leur façon d’appréhender les tensions qui parcourent leur pays et leur époque. Un passé qui ne passe pas, un futur qui ne vient pas, c’est bien à des temps suspendus qu’ils ont affaire – il suffit de tomber, en plein centre de Budapest, sur une statue à l’effigie de Ronald Reagan glorifiant le « sauveur de l’Europe de l’Est » pour s’en convaincre. Le programme proposé par les frères Buharov prouvera, si cela est encore nécessaire, la vivacité du cinéma de recherche hongrois contemporain. Citons entre autres Cassette de Péter Lichter (2011) et Maya de Kata Juhász (2010).

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    FOCUS E

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    Artur ARISTAKISYANUn Endroit sur terre (Mesto na zemle)2001, RUSSIE, 122’, 35mmSAMEDI 15 DÉCEMBRE, 20H, AU VOÛTES

    - En sa présence

    “Ceci n’est pas un film qui provoque une discussion ou une exaltation intellectuelle. (…) C’est un exercice, un essai cinématographique. Après l’avoir vu, il empêche la possibilité même de se complaire dans une illusion collective. Avec notre film, les spectateurs restent désorientés étant donné qu’il n’y a aucun indice ou chemin. Ils viennent voir la projection pour obtenir un frisson intellectuel mais se retrouvent au lieu de ça sur les bancs de l’école. Et il n’y a rien à faire a part commencer à ruminer. Mais ils ne peuvent pas s’y mettre parce que pour cela ils auraient besoin d’un système intellectuel prédéfini et bien coordonné. Un système que le film se refuse à fournir”

    Un Endroit sur terre est la fresque d’une utopie en huit-clos. Les membres d’une communauté vivent à Moscou dans l’immeuble où avait auparavant vécu Mikhail Boulgakov. Ce lieu n’est relié au monde que par les descentes de police et les mendiants qui viennent y trouver refuge. Pourtant, ses membres entendent partager le sexe librement et en faire le fondement d’une nouvelle solidarité. Le film expose la fabrique des relations humaines, la mise en place de configurations sociales impensées et refoulées... Là où son premier long métrage Paumes (1993) esquissait un portrait de lui-même au fil des sillages des mendiants solitaires qu’il suivait comme leur ombre, Pour Aristakisyan, ce film est un non-retour :

    “Notre film empêche les gens de nier leur réticence à changer en se cachant derrière des démonstrations d’intelligenceinterprétatives du film. Il ne leur permet plus de continuer à prétendre qu’ils ignorent le changement qu’on attend d’eux.”

    Synopsis: Une communauté hippie à Moscou qui entend redistribuer l’amour physique dans la société. Une communauté humaine assiégée pendant l’attaque de Léningrad. Une réflexion quasi mythologique sur la cité réelle et la Cité rêvée.

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    JURY INTERNATIONALVassily BOURIKAS (Grèce), Réalisateur de courts-métrages et d’émissions d’actualités en Angleterre, Grèce et Belgique. Il est aujourd’ui programmateur pour plusieurs festivals Européens, tels que la Viennale, Underdox, Images or Views of Alternative Cinema.

    Masha GODOVANNAYA (Russie), cinéaste, artiste plasticienne et enseignante en cinéma, est née à Moscou en 1976. Elle étudie la musique et le domaine de l’édition, avant de partir aux Etats-Unis pour faire des études de cinéma et intégrer l’Anthology Film Archives. Pendant plusieurs années, elle se consacrera à la programmation de cycles cinématographiques dans différentes institutions culturelles et festivals et réalise parallèlement ses propres films.

    Emmanuel LEFRANT (France), cinéaste né en 1975. Il a étudié le cinéma à la Sorbonne Nouvelle où il a commencé un travail de recherche sur le cinéma abstrait. Il a ensuite passé plusieurs années au Québec où il a fondé un groupe de recherche (kinesthésique PHYLM) travaillant sur la dimension sonore dans l’art. De retour à Paris en 2004, il travaille à nouveau la performance avec un collectif qu’il fonde 2000. En parallèle, il est depuis 2007 le directeur de Light Cone.

    Nataša PETREŠIN-BACHELEZ (Slovénie) est commissaire d’exposition et critique indépendante basée à Paris et Ljubljana. Elle co-dirige un séminaire à l’EHESS sur les pratiques artistiques et le travail de curateur. Elle a publié des articles sur les nouveaux médias dans nombreux catalogues d’exposition et magazines d’art, et contribue à la revue online ARTMargins : Contemporary Central and Eastern European Visual Culture (UC Santa Barbara). Elle a récemment été invitée à organiser une exposition au festival Transmediale.08 à Berlin. Elle est co-directrice des Laboratoires d’Aubervilliers.

    Robert TODD (Etats-Unis) est peintre et cinéaste, il est aussi enseignant à Boston depuis 1985. Réalisateur intéressé par la poésie du matériel non fictionnel il produit constamment des court métrages qui résistent à toute catégorisation. Son travail a été montré dans plusieurs pays, et a reçu des nombreux prix.

    Johanna VAUDE (France) a étudié les arts plastiques à l’université (1994-97) où elle a commencé à réaliser des films expérimentaux. Ce genre de cinéma lui offre toute liberté d’expression pour traduire, par l’hybridation plastique, ses voyages et expériences sensoriels. Les créations de la cinéaste sont saluées, ses films sont projetés en Europe, en Asie et en Amérique du Nord et des rétrospectives lui sont consacrées à la Cinémathèque française, le festival Côté Court de Pantin, Pesaro Film Festival en Italie, MK2 Beaubourg, Traverse Vidéo, Festival des Cinémas Différents... En 2005, le magazine « Court-Circuit » réalise un portrait de l’artiste pour la chaîne TV Arte.

    COMPÉTI

    TION

    INTERNA

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    COMPÉTITION INTERNATIONALE DU MERCREDI 12 AU SAMEDI 15 DECEMBRE AUX VOÛTES

    COMPÉTI

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    INTERNA

    TIONALE

    Sélection de vidéos et films expérimentaux et différents réalisés en 2011-2012 et répartis en 9 programmes. Le Jury International décernera plusieurs prix proposés par Andec Filmtechnik, Asimages, Lowave, Mediacapture, Re:Voir, Paris Expérimental.

    PROGRAMME 1 (mercredi 12 décembre, 16h)PORTRAIT DE LA PLACE VILLE MARIE, Alexandre Larose, Canada, 2011, 3’20, 16mmOR ANYTHING AT ALL EXCEPT THE DARK PAVEMENT, Théodora Barat, France, 2011, 5’30CORPO PRESENTE, Marcelo Toledo et Paolo Gregori, Brésil, 2011, 75’

    PROGRAMME 2 (mercredi 12 décembre, 18h)LIGHTS, Tom Chimiak, Royaume-Uni, 2011, 2’19NEW HIPPIE FUTURE, Dalibor Baric, Croatie, 2011, 4’04ANTERO, José Alberto Pinto, Portugal, 2011, 18’ TANT QUE LE DIABLE EXISTERA..., Aliénor Vallet, France / Congo, 2012, 14’WEST: WHAT I KNOW ABOUT HER, Kathryn Ramey, Etats-Unis, 2012, 20’, 16mmVEXED, Telcosystems, Pays-Bas, 2012, 28’50

    PROGRAMME 3 (mercredi 12 décembre, 22h)REVISIONS, Chris Oakley, Royaume-Uni, 2011, 8’30ORO PARECE, Anja Dornieden et Juan David Gonzalez Monroy, Allemagne, 2011, 6’, 16mmFOOTBALL, Ana Husman, Croatie, 2011, 14’45ETERNAL FLAME, Neasa Terry, Royaume-Uni, 2012, 4’11L’ENQUETE DU MYSTERE IMPOSSIBLE, Christophe Frémiot, France, 2011, 11’39LEXIQUE DYSLEXIQUE, Derek Woolfenden, France, 2012, 43’

    Vexed ; Tant que le diable existera ; Or anything at all... ; West: what i Know about her ; New Hippie Future ; Corpo Presente ; Football ; Antero.

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    COMPÉTI

    TION

    INTERNA

    TIONALE

    PROGRAMME 6 (jeudi 13 décembre, 22h)DANSER AVEC GRISELIDIS, Véronique Hubert, France, 2012, 5’29THE ACTION, David Matarasso, France, 2012, 3’30WITH-ME-NOT-ME, Olivia Ciummo, Etats-Unis, 2011, 5’15201.2FM, Dénes Ruzsa, Hongrie, 2012, 5’35THE SIREN, Laura Jean Healey, Royaume-Uni, 2012, 4’27CYBER ZOMBIE, Bruno Pogacnik, Croatie, 2012, 5’12XXX!, Dietmar Brehm, Autriche, 2011, 8’ΧΧΧΙΙΙ, Theophanis de Lezioso, Grèce, 2012, 8’, 16mmENCULÉ, Les Ballets Russes, France, 2012, 7’NOUS SOMMES CARNAVAL, Arnaud Gerber, Allemagne / France, 2012, 34’17

    PROGRAMME 4 (jeudi 13 décembre, 16h)LA TERRE, Vincent Le Port, France, 2012, 8’25THE SOUND OF BREATHING, Erin Celeste Weisgerber, Canada, 2012, 6’, 16mmIN LEI E NEL RIFLESSO, Maurizio Mercuri, Italie, 2011, 7’46POSTCARDS, Anj Persona - Dmitry Trofimov, Russie, 2012, 8’30TREMBLE, Rodolphe Olcèse, France, 2012, 45’

    PROGRAMME 5 (jeudi 13 décembre, 18h)LAPSE, Micheline Durocher, Canada, 2011, 1’48NARC, MWoods, Etats-Unis, 2011, 5’58SO CERTAIN I WAS, I WAS A HORSE, Emilie Serri, Canada, 2011, 11’ANNEE ZERO - VISAGEITE, Jacopo Natoli, Italie, 2012, 4’33LUMIERE JAUNE, Antoine Racine et Léa L’Espérance, Canada, 2011, 20’33UNE PASSION, Thomas Jenkoe, France, 2011, 6’44LES AIMANTS, Cerise Lopez, France, 2011, 11’30POOR PEOPLE MUST DIE, Slawomir Milewski, Pologne, 2011, 23’10

    Danser avec Griselidis ; Narc ; Lapse ; XXX! ; So certain I Was I ... ; The Sound of Breathing, The Action ; XXXIII.

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    PROGRAMME 7 (vendredi 14 décembre, 16h)ULU UMIL EEK, Guy Trier, France, 2011, 3’42AFRIKKA, Matti Harju, Finlande / Royaume-Uni, 2011, 8’53GLUCOSE, Mihai Grecu et Thibault Gleize, France, 2012, 7’18LES DERNIERS HOMMES, Quentin Brière Bordier, France, 2012, 55’30

    PROGRAMME 8 (vendredi 14 décembre, 18h)KEEP MY PIC SISTER, Bilsu Hacar, Turquie, 2012, 1’PANIC ROOM, IP Yuk-Yiu, Hong-Kong, 2011, 6’30CCCP, Marija Linciute, Lituanie, 2012, 20’11FLOTTER DANS LE NOIR, Wang Lingjie, France, 2011, 6’36TERRES VAINES, Augustin Gimel et Brigitte Perroto, France, 2012, 11’DÉRIVES, Cécile Ravel, France, 2012, 16’42MUSEUM OF REVOLUTION, Beate Hecher et Markus Keim, Allemagne / Italie, 5’37MY FINGERS GREW AND STUCK TO THE ASPHALT, Vida Mehri, Iran, 2011, 17’40

    PROGRAMME 9 (samedi 15 décembre, 18h)THE NEVEREND STORY (1: MEMENTO MORI), Alex Moeller, Etats-Unis, 2011, 5’ZOUNK!, Billy Roisz, Autriche, 2012, 6’IMAGES DE L’EAU, Philippe Cote, France, 2012, 10’52, Super 8RITOURNELLE, Christopher Becks et Peter Miller, Allemagne, 2012, 3’40, 16mmMIRAMEN, Khristine Gillard et Marco Rebuttini, Belgique, 2011, 22’LAST PORTRAIT, David Varela, Espagne, 2011, 10’23STROBOGRAMM, Flora Watzal, Autriche, 2011, 2’POMEGRANATE FOR EVE, Nikolay Yakimchuk, Russie, 2012, 25’

    COMPÉTI

    TION

    INTERNA

    TIONALE

    The Neverend Story ; ; Les derniers hommes ; Dérives ; Flotter dans le noir ;Museum of Revolution ; Afrikka ; My Fingers grew and stuck... ; Images de l’eau.

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    Presque Fou , Treiz, 5’, 2010Person’na, Jen Debauche, 13’, 2002Pursuit of Sacredness, Ricardo Leite, 8’, 2008La Manivelle, Lilith Soror, 30’, 2012

    LES FILMS (séance de 14h)

    Blanc, Lilith Soror, 5’, 2012Noir, Anonyme, 9’, 2010Rouge, Alice Heit, 13’, 2012Magma, Alice Heit, 17’, 2012Céphalie, Colas Ricard, 18’, 2012

    LES FILMS (séance de 16h)

    Colas Ricard est un programmateur, cinéaste, vidéaste et critique né en 1971. Il est diplômé de l’École de cinéma ESAV de Toulouse et des Beaux-arts d’Épinal. Ses films ont été diffusé dans de nombreux festivals comme Premiers Plans à Angers, Vidéoformes, ou encore aux Rencontres des Arts Électroniques.

    séance présentée par Colas Ricard & Alice Heit

    Le super 8 est fou. Faut-il être fou pour tourner encore en super 8 aujourd’hui ? Il faut être fou pour ne pas tourner en super 8 aujourd’hui ! Et qui sait si travailler en super 8, n’est pas une manière de dialoguer avec la folie, ou de la tenir à distance, une manière aussi de trouver un mode d’expression qui n’est pas forcément centré sur la parole. Le super 8, dans son dispositif de projectioncinématographique, draine avec lui toute la puissanceimaginaire du cinéma, et en même temps toute sa puissance de mémoire vive. Qu’il nous emmène vers la folie ou qu’il nous en préserve, le super 8, plus que jamais aujourd’hui, est vivant.

    SEXE, POLITIQUEET SUPER 816 DÉCEMBRE 2012 À 14H AUX VOÛTES

    SÉANCES

    SPÉCIALE

    S

    Alice Heit est créatrice textile, dessinatrice, cinéaste, née en 1981. Elle est diplômée de l’Atelier National d’art Textile et de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des métiers d’art, à Paris. Ses travaux textiles ont été exposés de nombreuses fois à Paris, et son premier court métrage en super 8 a été présenté aux Etats Généraux du film documentaire de Lussas en août 2012.

    © Blanc © Noir © Rouge

    © Presque fou

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    SÉANCES

    SPÉCIALE

    S

    Marcel HANOUNLa Nuit claire

    15 DÉCEMBRE 2012 À 22H AUX VOÛTES1979, France/Suisse, 90’, 35mm

    Marqué dans sa jeunesse par le cinéma de Robert Bresson, Marcel Hanoun rend hommage à son maître avec son premier long métrage, Une simple histoire (1958). Simple : une femme et sa fillette tentent de survivre dans la ville froide.

    Sobre à ses débuts, dans son style et ses référents, Hanoun, bientôt fasciné par la peinture flamande dont il s’imprègne lors du tournage de L’Hiver (1969), agrandit son champ artistique et le teinte de baroque acclimaté à sa sensibilité.Avec La Nuit Claire (1979), il s’attaque au mythe d’Orphée ou, plutôt, comme à son habitude, au cinéaste Hanoun en prise avec les multiples représentations cinématographiques, théâtrales, et autres, de cette allégorie. Pour Hanoun, le mythe d’origine sert de prétexte, d’émulation à son inventivité plastique.

    Plus peut-être que dans ses films antérieurs, Hanoun met, ici, à chaque instant, le spectateur face à un travail en gestation, et à une jouissance sans cesse renouvelée : nous voyons les musiciens répéter, les acteurs se maquiller, une voix-off donner des instruc-tions, des gens regarder un écran.

    Raphaël BASSAN

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    © La Nuit claire

    SÉANCE STRIGIFORME

    15 DÉCEMBRE 2012 À 16H AUX VOÛTESCette séance comprend des films réalisés par les membres du Collectif Jeune

    Cinéma ayant participé au comité de sélection et des films réalisés par des membres du jury du festival. Elle se concluera par un film de Laurence Chanfro - une cinéaste de la coopérative du CJC qui nous a quittés cette année.

    ACCORDS À CŒUR, Frédérique Devaux, France/Algérie, 2012, 14’ON/OFF, Yves-Marie Mahé, France, 2012, 2’47SILENCES, Gérard Cairaschi, France, 2012, 11’30PAULINE À LA PLAGE, LES AUTRE DANS LE COULOIR, Yves-Marie Mahé, France, 2011, 1’4540, Masha Godovannaya, Russie, 2010, 10’08LABYRINTHE, Yves-Marie Mahé, France, 2011, 1’25TRÉSORS, Orlan Roy, France, 2012, 21’SOCIALISTE, Yves-Marie Mahé, France, 1’30UNDERGROWTH, Robert Todd, Etats-Unis, 12’LES SCIEURS, Laurence Chanfro, France, 2005, 4’30

    LES FILMS:

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    © Une Promenade sans but

    L’histoire de l’avant-garde cinématographique tchèque, ou du cinéma expérimental, se démarque par deux spécificités. D’une part, une évolution discontinue due notamment aux changements sociaux et historiques qui eurent lieu en Europe centrale au cours du 20ème siècle, de l’autre, un certain retard par rapport aux mouvements analogues en Europe et outre-At-lantique. Dans notre aperçu, nous suivrons notamment la lignée de films qui virent le jour parce qu’un besoin personnel de s’exprimer ou le désir de rechercher des moyens d’expressions cinématographiques originaux les motivaient.

    L’ Avant-garde tchèque(années 1930 - 1990) 6 DÉCEMBRE 2012, 20Hau Centre Culturel Tchèque

    ÉVÉNEM

    ENTS

    PÉRIPHÉ

    RIQUES

    Une Promenade sans but, Alexander Hackenschmied, 1930, 8’La Lumière perce les ténèbres, Otakar Vávra & František Pilát, 1930, 4’L’Œil magique, Jiří Lehovec, 1939, 9’Les Bulles de savon vivantes, Irena & Karel Dodal, 1936, 2’Structures informelles, Petr Skala, 1969, 5’Catharsis, Miroslav Janek, 1977, 13’L’Educateur de peur, Pavel Marek & Roman Včelák, 1989, 15’Neo–B, Martin Blažíček, 1997, 5’Test, Martin Blažíček, 1997, 2’

    LES FILMS:

    Le programme se conclura par une projection 16mm du film Adam Kadmon (1993, 27’) de Martin Čihák & Jan Daňhel avec un accompagnement musical live par Kryštof Mařatka.

    Synopsis du film : Un film sur la polarité du paysage corporel et sur la mise en place d’une forme essentielle par l’intermédiaire de la lumière et de la matière cinématographique.

    Tradition filmique et innovation cinématographiqueUN NOUVEAU REGARDUne sélection de films de jeunes réalisateurs serbes (2007-2012)7 DÉCEMBRE 2012 à 20H au Centre Culturel de Serbie

    Que ces films aient été réalisés dans des cadres« officiels » comme la Faculty of Dramatic Arts ou dans le plus « original » Academic Film Center, produits par des institutions officielles ou non-officielles, faits par des professionnels ou des non-professionnels, sur celluloïd ou en digital, ces films et ces vidéos résistent à tous clichés de l’art. Alternatifs ou classiques, ils font tous partie de l’histoire du cinéma. En Serbie, aujourd’hui, une nouvelle histoire est en train de s’écrire. La prochaine vague est représentée par Ana Jelić, Andres Denegri, Boško Prostran & Isidora Ilić (Doplgenger), Mane Žuđelović, Miloš Tomić, Ognjen Glavonić, Stefan Ivančić... et ce n’est que la partie émergente de l’iceberg !

    Séance présentée par Dunja JELENKOVIC

    OVER BELGRADE, Andres Denegri, 4’ 25’’, 2011JIMMY, Ognjen Glavonić, 21’, 2008SCRAP MATERIAL, Stefan Ivančić, 16’, 2011SPITTED BY KISS, Miloš Tomić, 11’, 2007RAYBAN MELTDOWN, Mane Žuđelović, 15’, 2011SURPLUS, Boško Prostran & Isidora Ilić, 6’, 2008WEIRD – FUNNY - SCARY STORIES, Ana Jelić, 11’, 2012

    LES FILMS:

    © Rayban Meltdown ; Spitted By Kiss

    Séance présentée par Martin Čihák

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    ÉVÉNEM

    ENTS

    PÉRIPHÉ

    RIQUES

    8 DÉCEMBRE 2012 À 20HChez l’auteur

    Pierre MEREJKOWSKYpar Pierre MEREJKOWSKY

    Pierre Merejkowsky, membre de la Coopérative du CJC, propose une séance de projection dans sa chambre, lieu de vie. A cette occasion sera présenté sur l’écran de son ordinateur son film « que faire ? »Ainsi que les films proposés dans leur ordre d’arrivée et à l’issue d’un vote non majoritaire.

    Pierre Merejkowsky : “Vous défendez donc le principe de l’esprit des catacombes informelles, c’est-à-dire que le message de la liberté vient de la marge qui n’est pas obligée de se positionner dans une fonction réelle, c’est certainement très généreux de votre part, mais n’est ce pas un danger? En effet en remettant en cause, l’affectif, le politique, le cinéma, le sociologue, l’universitaire, la constitution de groupes syndicaux, ou artistiques qui œuvrent comme vous pour une société débarrassée de son auto mutilation, est ce que vous ne rejoignez pas les tenants du libéralisme qui luttent contre toute remise en cause collective et est ce que vous ne risquez pas de provoquer votre propre destruction?Pierre Merejkowsky : Mon statut de cinéaste radical m’interdit de me livrer à toute forme d’auto promotionPierre Merejkowsky (menaçant) : J’attends votre réponse. Nous attendons votre réponse et je vous prie de réponse séance tenante à cette question. Dans le cas contraire j’aviserais.”

    Entretien avec Pierre Merejkowsky par Pierre Merejkowsky

    Que faire?France, 2007, 75’

    Synopsis : Dans l’ancienne Russie, à l’aube de la révolution bolchévique, les Tolstoïens, les Narodniki, ont quitté leur famille. Loin des salons, loin des amours faciles, sans un regret, ils ont abandonné les études du piano classique, ils sont partis à la campagne. Ils attendaient d’une rencontre avec les Moujiks, le déclenchement de la Révolution universelle. Aujourd’hui dans notre société parisienne, les nouveaux Narodniki cherchent à s’écarter du chemin artistique que balise le respect des convenances de leur classe sociale. Des poubelles de Zalea Tv (Stalingrad) aux rives glacées de la Neva à St Petersbourg (Lenin-grad), en passant par la centrale nucléaire de Chinon, Pierre Merejkowsky entame un exil intérieur dans le Grand Nord de la Russie, dans cette terre chargée du passé de ses dissidents héroïques qui avaient rompu avec le nihilisme de la folie occidentale.

    Réservation : [email protected] Pierre Merejkowsky

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    16 DÉCEMBRE 2012 à partir dE 18h aux Voûtes

    SOIRÉE DE CLÔTURE

    18H / DÉBAT PUBLIC DU JURY INTERNATIONAL ET REMISE DESPRIX AUX LAURÉATS20H /PERFORMANCE DE DZORDZ VASINGTON Dynamique interne d’une figue se faisant attaquer par les bactéries à l’aube

    Une danse présentée par Džordž Vašington (danseur venu d’un Pays de l’Est) accompagné par Emmanuel Lefrant au projecteur 16 mm et Mathieu Touren au son.

    …encore un spasme chimique déchire les plastes déjà entamés par les enzymes, et les polyphénoloxydases en diffusent pour commencer ma descente en douceur. Pendant longtemps je reviens à moi ; à l’endroit de la blessure je ne sens rien, alors que ma chair, ma peau et ma tige sont comblées par une fatigue infinie et fraîche. Le ciel est de nouveau en haut, mais déjà violet. Pendent que je dormirai, si cette fois je n’ai pas exagéré, les polyphénols oxydés et les gommes tisseront avec les restes de bactéries et de ma peau blessée une cicatrice brune et rugueuse. A l’aube, une goutte de rosée s’y condensera. Si par contre j’ai exagéré, les levures transformeront mon jus en alcools et terpènes : ma douce chair périra dans le parfum. Volatilité ! Mais c’est l’avenir, et je suis une figue.

    20h30 / LA NUIT DE MARCEL « Noc Marcel-a » Au cours d’une nuit d’été mémorable à Split, au début des années 1980, Marcel Mazé découvrait le cinéma d’avant-garde indépendant d’ex-Yougoslavie. En 1983, il consacrait à ces œuvres, notamment celles produites dans le cadre du Kino Klub Split, un programme spécial au Festival International du Jeune Cinéma d’Hyères. Nous proposons de revivre ce moment, grâce à l’aide de Branko Karabatić, directeur du Split Film Festival, qui fût lui aussi de « cette nuit-là ». Avec le concours du Kino Klub Split, il a digitalisé la plupart des films (originellement tournés en Super 8) et nous offre généreusement la possibilité d’en jouir sans limites.

    FÊTE DE CLÔTURE COCKTAIL

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    DIRECTEURFrédéric Tachou

    COMITÉ DE PROGRAMMATION COMPÉTITIONGérard Cairaschi, Angélica Cuevas Portilla,Frédérique Devaux, Orlan Roy,Yves-Marie Mahé, Gloria Morano, Fabien Rennet

    COORDINATION DU FESTIVALDaphné Héré[email protected]

    COORDINATION PRESSEAngelica Cuevas [email protected]

    PRESIDENTE DU CJCLaurence [email protected]

    ADMINISTRATION DU CJCJulia [email protected]

    STAGIAIRES ASSISTANTS À LA COORDINATIONVictor [email protected]

    Hélène [email protected]

    PARTENAIRES DU FESTIVAL

    - Le Centre National de la Cinématographie - La DRAC Île-De-France- Le Conseil Régional Île-de-France- La Ville de Paris

    - Le Centre Culturel de Serbie- Le Centre Tchèque- l’Institut Hongrois

    - Paris Expérimental- Re:Voir- Lowave- As’Image- Andec Filmtechnik- Media Capture

    ÉQUIPE ET CONTACT DU FESTIVAL

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    PROGRAMME et HORAIRES

    CentreTchèque18 rue Bonaparte75006 PairsMétro : Saint-Germain-des-Prés(ligne 4)

    Les Voûtes19 rue des Frigos75013 ParisMétro : Bibliothèque François Mittérand (ligne 14)RER C

    Centre Culturel de Serbie123, rue Saint-Martin75004 ParisMétro : Hôtel de Ville (ligne 1,11) Châtelet (Ligne 1,4,7,11,14) Rambuteau (ligne 11)

    Les Voûtes:séance 2€, soirée 5€, Pass 12€Catalogue : 2€ (offert avec le tarif soirée ou l’achat du Pass festival)

    ÉVÉNÉMENTS PÉRIPHÉRIQUES : ENTRÉE LIBRE

    TARIFS:

    LIEUX et TARIFS

    Mercredi 5 Jeudi 6 Vendredi 7 Samedi 8 Dimanche 9 Lundi 10

    20h 20h

    L'avant-garde cinématographique tchèque

    (1930-1990)Centre Culturel Tchèque

    20h

    Un nouveau RegardJeunes réalisateurs

    serbes (2007-2012)

    Centre Culturel de Serbie

    20hMerejkowsky à Domicile

    chez Pierre Merejkowsky

    20h 20h

    Mardi 11 Mercredi 12 Jeudi 13 Vendredi 14 Samedi 15 Dimanche 16

    14h 14h 14h 14h 14h 14h

    Sexe, Politique et Super 8 (I)

    16h 16h

    PROGRAMME 1

    16h

    PROGRAMME 4

    16h

    PROGRAMME 7

    16h

    Séance Strigiforme

    16h

    Sexe, Politique et Super 8 (II)

    18h 18h

    PROGRAMME 2

    18h

    PROGRAMME 5

    18h

    PROGRAMME 8

    18h

    PROGRAMME 9

    18h

    Débat Jury

    20h

    Dans la Gueule du volcan (Séance Lituanienne)

    20h

    Svetlana Baskova Mozart

    20h

    Cinéma Différent Hongrois

    20h

    Séance CineFantom (I)

    20h

    Artur AristakisyanUn Endroit sur terre

    20h

    Performance Vasington+

    Noc Marcel-A

    22h

    COCKTAIL D'OUVERTURE

    22h

    PROGRAMME 3

    22h

    PROGRAMME 6

    22h

    Séance CineFantom (II)

    22h

    Marcel HanounLa Nuit claire

    22h

    COCKTAIL DE CLÔTURE

    COMPÉTITION INTERNATIONALEFOCUS EST

    SÉANCES SPÉCIALES

    ÉVÉNEMENTS PÉRIPHÉRIQUES

    ÉVÉNEMENTS PÉRIPHÉRIQUES - LES 6,7 et 8 DÉCEMBRE 2012

    FESTIVAL DU 11 au 16 DÉCEMBRE 2012 AUX VOÛTES