Dossier de Presse

Du 26 octobre 2016 au 23 janvier 2017 à Marseille, le

MuCEM accueille l’exposition CAFÉ IN, en coproduction

avec la Fondation Malongo.

L’exposition s’articule autour de cinq grandes séquences.

À travers de nombreux textes, objets et documents

graphiques, dont une grande partie est issue de la

Collection MALONGO, elle permet de découvrir le

café dans toutes ses dimensions, de la plantation à la

tasse. Une aventure humaine et culturelle à l’image de

l’entreprise MALONGO, une plongée dans l’histoire et

l’actualité du café.

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DU 26 OCTOBRE AU 23 JANVIER 2017

Deux cents kilomètres séparent Nice de Marseille. Deux cents kilomètres entre le siège des Cafés MALONGO, sur le site de Carros, et le Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM), à l’entrée du Vieux Port. Il aura fallu un peu plus de dix ans pour les parcourir. Lorsque les deux équipes se rencontrent, la Fondation MALONGO n’existe pas et la première pierre du MuCEM n’a pas encore été posée. Pourtant les premiers échanges intellectuels, entre Jean-Pierre Blanc et Ondine Bréaud, pour les Cafés MALONGO, et Michel Colardelle, Jean-Pierre Dalbéra et Mireille Jacotin, pour le MuCEM, sont déjà fructueux. Très vite s’impose l’idée d’une coproduction pour l’organisation d’une grande exposition consacrée au café. Une cohérence pour la ville de Marseille, qui a vu débarquer les premiers sacs de ces grains exotiques, au mitan du 17e siècle, et pour le torréfacteur niçois installé depuis 1934 à Nice. D’emblée, entre les deux parties, le café est envisagé dans sa globalité, comme fruit de la terre, comme denrée, comme plaisir, comme monnaie d’échange et de commerce, comme objet de sociabilité et de culture.

En 2006, la création de la Fondation Malongo permet de mettre en avant le café et sa culture sous toutes ses formes. C’est le cas notamment de la collection MALONGO, un ensemble unique composé de plusieurs milliers d’objets, et qui ne cesse depuis de s’enrichir. De son côté, le MuCEM sollicite différents experts MALONGO pour des séminaires organisés à Marseille et à Aix-en-Provence avec l’Institut d’Ethnologie Méditerranéenne, Européenne et Comparative (IDEMEC), portant sur certaines pratiques sociales liées au café.

Pour aller encore plus loin, l’ensemble des médiateurs et équipes du MuCEM ont reçu une formation au café, dispensée par le département Formation de Malongo. Des plants de caféiers à la récolte de la cerise, des différents crus à la dégustation, tous les aspects techniques, olfactifs et gustatifs du café ont été abordés.

Le projet d’une grande exposition sur le café se concrétise finalement par la signature d’un accord

de coproduction entre les deux institutions, la Fondation MALONGO et le MuCEM, en janvier 2013,

avant même que le Musée ne soit ouvert au public.

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Malongo et le Mucem main dans la main

Un travail dans lequel toute l’entreprise a été impliquée puisqu’à deux reprises, le projet a été présenté aux salariés : une première fois en avril 2013 par Mireille Jacotin, conservatrice en chef du MuCEM, une deuxième fois, en septembre 2015, par Jean-Michel Djian, commissaire général de l’exposition, et Mireille Jacotin, commissaire adjointe. L’exposition CAFÉ IN occupe 1 200 m². Au fil du temps, celle-ci a constitué un catalogue unique d’objets divers, témoignage de l’histoire du café et de la manière dont il a été produit, commercialisé et mis en scène à travers les âges : cafetières, torréfacteurs, affiches publicitaires et services à café.

« Plusieurs raisons nous ont encouragés à nous lancer dans cette aventure avec le MuCEM, explique Jean-Pierre Blanc, directeur général des Cafés MALONGO et vice-président de la Fondation MALONGO. Je citerai en premier lieu la satisfaction de pouvoir concrétiser plusieurs années de travail conjoint autour du café, approché ici en tant que sujet d’anthropologie culturelle. »

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Nous y voilà ! Trois ans après la signature de l’accord de coproduction entre

la Fondation MALONGO et le MuCEM, l’exposition CAFÉ IN voit le jour.

Voyage au cœur du grain de café

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Le parcoursVue du ciel, l’exposition CAFÉ IN ressemble à une

plantation de café stylisée : trois grandes allées

comme autant de rangs de caféiers avec, au centre,

une salle de projection en forme de grain de café.

L’immersion est immédiate.

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Du caféier à la tasse, l’exposition a pour volonté d’éveiller la curiosité du visiteur et de créer une véritable rencontre avec un produit consommé quotidiennement mais dont on connaît peu l’histoire.

L’exposition est structurée autour de cinq grandes séquences : une légende de l’humanité, une histoire de cités, une question de qualité, une logique de marché et une affaire de convivialité.

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L’originalité de cette séquence réside dans une succession de tableaux qui viennent ponctuer le parcours de l’exposition. De Mocha à La Havane, en passant par Vienne, New York, Marseille et Paris, le visiteur déambule à travers les cités qui ont fait l’histoire du café. Une balade illustrée par des textes, des cartes postales et des objets uniques, anciens ou contemporains. La Fondation MALONGO prête pour l’occasion une gravure du XVIIIe siècle représentant une vue du Port de Mocha, une ancienne carte postale représentant des bédouins préparant le café aux portes de La Mecque, une série d’affiches publicitaires venant du Brésil et de la ville de Sao Paulo, ainsi qu’une gravure Le Barbe bleue de Rio Claro (1838), une gravure vénitienne du XVIIIe siècle, Si trae d’arabo, gran nera bevanda, et une gravure, Le vendeur de café par les rues, mais aussi une gravure de Daumier pour mettre Paris à l’honneur. Par ailleurs, l’un des clous de cette séquence sera sans nul doute la sculpture de Roberto Fabelo, artiste cubain contemporain. Baptisée Cafédral, elle représente une cathédrale faite d’un empilement de cafetières en aluminium.

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Cinq grandes séquences

1 Une légende de l’HumanitéÀ travers des textes et des documents d’arts graphiques, d’Hérodote à Balzac, en passant par la célèbre cantate du café de Jean-Sébastien Bach, cet espace veut comprendre d’où le café tire sa légendaire réputation. La Fondation MALONGO contribue largement à cette entreprise avec un fragment de lettre de marchand datant de la fin du XVe siècle, Della storie e natura del caffe (1731), l’ouvrage de Develly «Histoire pittoresque du Café» (1836), mais aussi un moulin à café de voyage ayant appartenu à Napoléon Ier. La séquence se termine dans une black box où sont projetées les «Histoires courtes de Pierre Massia», une série de vidéos produites par MALONGO.

2 Une histoire de cités

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Ici sont évoquées les habitudes de consommation et leur évolution. Des mots-clefs ponctuent la séquence : «aimer», «café concert», «caricature», «moulins», «café et garçons de café», «politique», «se rencontrer». Pour illustrer ce propos, un immense cabinet de curiosités a été mis en place, riche en cafetières et moulins de toutes les époques, en tasses et en services à café, encadrés par une série de gravures dont celles de Daumier issues de la Collection MALONGO, tout comme le Traité du café, du thé ou du chocolat (1685). La séquence se termine dans une reproduction de l’intérieur du café L’Ami Butte de Paris, avec un mobilier orginal et une ambiance olfactive reproduite grâce à une quatrième borne créée par le laboratoire Technicoflor.

3 Une question de qualité

4 Une logique de marché

5 Une affaire de convivialité

Au moyen de trois bornes olfactives et d’œuvres contemporaines, cette séquence aborde le café sous toutes ses sens, de la plantation à la tasse. Développées en exclusivité pour l’exposition grâce au mécénat des laboratoires Technicoflor en collaboration avec les équipes MALONGO, les bornes permettront de saisir les subtilités olfactives d’une fleur d’arabica, ainsi que les différences entre un Arabica et un Robusta torréfiés. Dans un décor sur-mesure réalisé avec sacs de jute, grilloirs et brûloirs, on trouvera aussi des herbiers de plusieurs variétés de caféiers sous plexiglass, deux œuvres contemporaines de l’artiste Kounellis, des photos d’Erick Bonnier, de Reza, et un texte d’André Charrier.

Le café est le deuxième produit le plus exporté et la première boisson consommée dans le monde. Partant de ce constat, cette séquence s’intéresse à tous les rouages économiques liés au marché et à la production de café. Dans l’immense black box en forme de grain de café, elle aborde notamment les questions liées au commerce équitable, aux différentes manières de produire et de vendre du café, mais également aux questions marketing liées à ce produit, à travers l’évolution de la publicité. Mappemonde, affiches publicitaires, spots vidéos, objets marketing et de design viendront éclairer le visiteur.

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Un programme* sur mesure En marge des cinq grandes séquences de l’exposition CAFÉ IN, différents membres des équipes

Malongo et de la Fondation Malongo apporteront leur regard et leur expertise sur le café

dans toutes ses dimensions. Ils le feront notamment en participant à plusieurs conférences.

Une conférence concert avec le festival « Vive Voix » le 28/10

Une inauguration grand public festive avec une course de garçons de café le 29/10 à 15hUn temps fort cinéma avec GARÇONS ! de Claude Sautetet COFFEE AND CIGARETTES de Jim Jarmusch

Autour de l’exposition : une université populaire du café chaque vendredi et/ou samedi (hors vacances), et dans 10 cafés marseillais partenaires.

Un Café Show le dimanche 30/09 avec une lecture de l’académicien et médecin Jean-Christophe Rufin, une création culinaire du chef étoilé Pierre Gagnaire

Un débat sur le thème « Pourquoi buvons-nous du café ? » animé par Jean-Michel Djian, avec Jean-Pierre Blanc et le Padre Francisco Van Der Hoff.

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* programme détaillé sur demande

Cette boutique éphémère est un lieu d’échange

chaleureux pour rêver autour de l’univers

du café. Elle fait la part belle aux différents

modes de préparation, de l’incontournable

expresso à l’étonnante cafetière à dépression,

sans oublier la célèbre filtration, à chaud ou

à froid.

Le Comptoir des Raretés par Malongo

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Boutique installée spécialement pour l’exposition, elle invite à la découverte des plus beaux terroirs caféiers du monde. Ce corner dédié propose à la vente des crus parmi les plus prisés, issus de petites plantations et récoltés à la main, suivant des méthodes agricoles ancestrales. Une gamme de produits d’exception.

À travers son atelier de torréfaction, Malongo fait découvrir les principes de cette étape clé. Lente et traditionnelle, la méthode à l’ancienne permet de cuire les grains à cœur afin qu’ils puissent révéler la finesse de leurs arômes et de leurs saveurs. Réalisée sous les yeux des clients, elle offre un spectacle magique, sublimé par les effluves enivrants du café mis à griller. Les équipes Malongo accompagnent l’ensemble des visiteurs dans le choix du café correspondant à leur critères, en prédosé, en grains ou moulu.

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La Fondation Malongo : un pont entre les hommes et les idées

Administrée par des spécialistes de différents domaines, historiens, agronomes, philosophes et spécialistes du monde des arts, elle s’engage sur des projets en lien avec l’agriculture (aide aux producteurs, formation, éducation) et la recherche scientifique. Elle fait également valoir le patrimoine, matériel et immatériel, notamment au travers de la Collection Malongo, qu’elle gère depuis 2010, mais aussi l’art, dès lors qu’ils sont liés au café.

Partenaire privilégié d’institutions culturelles et scientifiques participant à l’approfondissement des connaissances sur le café, la Fondation Malongo développe ses actions à de multiples échelles. Bien plus qu’un organe de mécénat, elle se veut un lieu de rencontres et d’échanges, elle crée du lien en favorisant des passerelles entre les disciplines, entre différents acteurs, structures et institutions venus de tous les horizons. Enfin, elle engage ses valeurs au sein même de l’entreprise, en veillant à ce que tout le personnel ait connaissance des projets en cours, et en lui facilitant l’accès à la culture.

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Inaugurée en 2006, la Fondation Malongo fut la

première fondation d’entreprise créée par une PME

en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Elle a pour

objectif de développer et de mettre en avant la

« culture du café ».

La Fondation Malongo contribue à l’édition de livres et de films et s’est par ailleurs ouverte au design, notamment au travers d’un grand concours, lancé en 2007. Chaque année, il permet ainsi à des étudiants et à de jeunes professionnels du design, de participer à une réflexion sur un thème donné, en lien avec les nouvelles façons de consommer le café ou d’envisager son avenir, tout en stimulant leur créativité. Un véritable défi théorique et technique.

La Fondation Malongo s’engage enfin dans le soutien à la création contemporaine, en défendant de nombreux projets, en France comme à l’étranger. C’est le cas de l’opération « Los Caminos del Café », à Cuba, centrée sur la réhabilitation d’un patrimoine archéologique caféicole classé par l’Unesco, au cœur duquel a été lancée une résidence d’artistes.

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MALONGO █

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DU 26 OCTOBRE AU 23 JANVIER 2017DE 10H À 20H

Commissaire général de l’exposition :

Jean-Michel Djian, journaliste et écrivain

Assistante commissariat :

Manon Desplechin

Scénographe :

Jacques Sbriglio, architecte

L’ensemble de la recherche scientifique de l’exposition est assuré par :

Mireille Jacotin, commissaire adjointe de l’exposition et conservatrice au MuCEM, assistée de Françoise d’Allemagne

Exposition réalisée en coproduction avec la Fondation Malongo et en partenariat avec TechnicoFlor.

Comité scientifique :

Ondine Bréaud-Holland, Alfred Conesa, Pierre Gagnaire, François Georgeon, Sylvette Larzul, Gérard-Georges Lemaire, Jean-Christophe Rufin, Michel Tuchscherer, Patrick Viveret

Boutique :

Le comptoir des raretés – Fort Saint-Jean Crédits photo : ©MuCEM ©Lisa Ricciotti

Architectes Rudy Ricciotti et Roland Carta

MUCEM7 Promenade Robert Laffont13002 Marseille www.mucem.org

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