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© Illustration : Arnaud Cremet / graphisme : www.albanederenne.com DOSSIER DE PRESSE

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renseignements : 04 74 22 83 83 www.monastere-de-brou.fr

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Dossier De presse

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Dossier De presseQuel chantier ! Des bâtisseurs aux restaurateurs 2017

sommaire

1. La construction du monastère royal de Brou et l’organisation générale d’un chantier à la fin du Moyen Âge - La maîtrise d’oeuvre et la maîtrise d’ouvrage - L’organisation du travail

2. Des bâtisseurs aux restaurateurs, découvrir et expérimenter les métiers - Les maçons - Les tailleurs de pierre et sculpteurs - Les menuisiers - Les charpentiers - Les tuiliers et couvreurs de sol - Les couvreurs

3. Les restauration du monastère royal de Brou - Chronologie - Restaurations et politiques patrimoniales

4- programmation culturelle

5- Crédits

6- informations pratiques

7- Le monastère royal de Brou

8. La Ville de Bourg-en-Bresse

9. Le Centre des monuments nationaux

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Communiqué de presse

À l’occasion des travaux de restaurations du bas-côté sud de l’église, le Centre des monuments nationaux et la Ville de Bourg-en-Bresse présentent au monastère royal de Brou Quel Chantier ! Des bâtisseurs aux restaurateurs, du 8 juillet au 31 décembre 2017. Cette exposition propose une immersion au coeur des différents chantiers du monastère royal de Brou, depuis sa construction jusqu’aux dernières restaurations.

Bâti en pierre du Revermont, en brique de la Dombes, en bois de la forêt de Seillon, proche de Bourg-en-Bresse, le monastère royal de Brou est l’émanation du territoire qui l’a vu naître.

Au gré des ateliers des artistes et artisans, petits et grands sont invités à découvrir les métiers de maître d’œuvre, maçon, tailleur de pierre, sculpteur, charpentier, couvreur, peintre-verrier...

Des échantillons permettent de toucher les matériaux du monument : bois, tuiles, pierres... Les outils et leurs utilisateurs sont mis en situation, notamment par des supports numériques. La construction d’une voûte, le montage d’une charpente, ou encore la mise en plomb de vitraux n’auront plus de secrets pour les visiteurs !

Les restaurations anciennes et actuelles sont aussi présentées. Elles permettent de comprendre les enjeux des chantiers et de constater que les techniques qui ont permis l’édification du monastère royal de Brou et de tant d’autres monuments, sont encore bien vivantes. Depuis plus de 150 ans, ouvriers et entreprises œuvrent, sous la conduite des architectes en chef des Monuments Historiques et la maîtrise d’ouvrage de l’État, du Centre des monuments nationaux et de la Ville de Bourg-en-Bresse, à préserver et restaurer le monument pour le plaisir de tous.

Un ensemble remarquable de vitraux provenant de la co-cathédrale Notre-Dame de Bourg-en-Bresse est visible pour la première fois depuis plus d’un siècle. Un peu antérieurs à ceux de Brou (1507-1515), ils sont restaurés vers 1850 puis déposés en 1870.

Un nouvel espace est ouvert au public pour accueillir cette exposition, la procure, l’ancien magasin à provisions du monastère, dans le bâtiment Est du 3e cloître.

Exposition réalisée par le Centre des monuments nationaux et la Ville de Bourg-en-Bresse, en partenariat avec l’IUT Lyon Claude Bernard, avec le soutien de la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, du Conseil départemental de l’Ain et le mécénat exceptionnel des Amis de l’orgue et de la co-cathédrale Notre-Dame.

CoMMiSSARiAt : Magali Briat-Philippe, conservateur, responsable du service des patrimoines et Pierre-Gilles Girault, administrateur, assistés de Marie-Pascale Fruchard, stagiaire

iNFoRMAtioNS PRAtiQUES : - Entrée comprise dans le droit d’entrée du monument : plein tarif 8 €, gratuit pour les – 26 ans.- Monument ouvert à la visite de 9h à 18h du 1er juillet au 30 septembre puis de 9h à 12h et de 14h à 17h à partir du 1er octobre. Attention ! Derniers accès à la billetterie 30 minutes avant la fermeture et évacuation du monument 15 minutes avant la fermeture.

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1. La construction du monastère royal de Brou et l’organisation générale d’un chantier à la fin du Moyen Âge

Le monastère royal de Brou, fondé en 1505 par Marguerite d’Autriche (1480-1530) est bâti avec une extraordinaire rapidité, jusqu’à sa consécration en 1532. La fondatrice, nommé régente des Pays-Bas, suit le chantier à distance depuis sa cour de Malines (Belgique), produisant un grand nombre de sources écrites, conservées notamment aux archives départementales du Nord, à Lille, et aux archives départementales de l’Ain, à Bourg-en-Bresse.Le chantier, qui fait vivre pendant 25 ans une main d’œuvre nombreuse, est une chance pour Bourg-en-Bresse, ville florissante du duché de Savoie mais à l’écart des grands axes commerciaux.

La Maîtrise d’ouvrageLa Maîtrise d’œuvretout chantier résulte de la pensée combinée d’un maître d’ouvrage et d’un maître d’œuvre. Le maître d’ouvrage, commanditaire de l’édifice, donne les grandes orientations (tant budgétaires qu’artistiques) du projet, qui sera réalisé par le maître d’œuvre. Sur le chantier médiéval, le maître d’œuvre dirige la construction. Souvent artisan lui-même, il est formé sur le terrain. il maîtrise l’économie du chantier, assure la coordination entre les différents corps de métiers et choisit les matériaux avec le maître d’ouvrage.

À Brou, Marguerite d’Autriche, maître d’ouvrage, s’assure d’abord de pourvoir aux dépenses de la construction du monastère. Elle négocie son douaire, c’est-à-dire sa rente de veuve, de manière à ce qu’il couvre les dépenses, qui augmentent sans cesse. À partir de 1517, le budget annuel est de plus de 12 000 florins. Par ailleurs, l’archiduchesse envoie régulièrement des hommes de confiance sur place pour lui rendre compte de l’avancée des travaux.

Les deux premiers « prix-faicts » (contrats) du monastère en mars 1505 et 1506 confient le chantier aux maîtres maçons bressans Amé de Rougemon et Claude Chardon. il s’agit alors d’un projet modeste.En 1509, Marguerite d’Autriche décide d’être elle aussi inhumée dans l’église du monastère de Brou et donne plus d’ampleur à sa fondation. Elle recrute un « solliciteur des œuvres », Jean Lemaire de Belges. Celui-ci est chargé de concevoir et de coordonner le projet. il recourt à un artiste prestigieux, Jean Perréal, qui travaille aussi pour la cour de France. tous deux sont congédiés en 1512.

C’est finalement Louis van Boghem, architecte bruxellois, qui dessine et coordonne la construction de l’église. Jan van Roome, dit Jean de Bruxelles, est payé en 1516 pour plusieurs « patrons » (modèles) des tombeaux. Un autre artiste bruxellois, resté anonyme, dessine les vitraux du chœur.

Construction de la Madeleine de Vézelay. Sous la direction de Berthe, femme de Girard de Roussillon. Histoire de Charles Martel et de ses successeurs, 1463, Bruxelles, Bibliothèque royale Albert 1er / Ms. 6, f. 554v © Bibliothèque royale de Belgique.

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L’organisation du travaiLSur le chantier, la vie quotidienne s’organise autour des loges, petits ateliers où les ouvriers se regroupent par corps de métier. ils y prennent leurs repas, s’y reposent, y travaillent par mauvais temps et y entreposent outils et épures. Lieu d’entraide et de transmission des savoirs, la loge a un rôle social fort.La journée de travail se calque sur le rythme solaire - le cadran solaire aurait été mis en place sur le parvis dès le début du chantier. (il arrive toutefois qu’on travaille de nuit, en cas de besoin.) La journée de travail est donc longue l’été, et réduite l’hiver. Le chantier tournant alors au ralenti, Louis van Boghem rentre parfois auprès de sa famille à Bruxelles pour un mois ou deux. L’activité de sculpture continue cependant, à l’abri des loges chauffées. Les ouvriers pouvaient être payés au forfait, à la journée ou à la pièce. Le forfait, généralisé avant l’arrivée de van Boghem, est ensuite limité à l’extraction de la pierre et à la charpente. Le système à la journée est mis en place par Van Boghem. Le salaire est inférieur en hiver, la journée étant plus courte qu’en été. Les revenus annuels de Van Boghem s’élèvent à 500 francs, Conrad Meit, également très bien payé, 8060 gros en 1532. Un maçon quant à lui, gagne en moyenne 1250 gros par an, sur une base de 250 jours travaillés.

Voir - Maquette du chantier de construction du monastère Régis Picavet, atelier Lythos, 1996, Échelle : 1/87e, Commande de la Caisse nationale des Monuments Historiques et des Sites.

Cette maquette est une reconstitution de l’état d’avancement du monastère vers 1525. Les bâtiments monastiques autour des trois cloîtres sont terminés et l’église est en cours de construction, de l’est vers l’ouest comme le veut la tradition. Les différents corps de métier s’affairent : les charpentiers vérifient au sol l’assemblage d’une des « fermes », grands triangles en bois qui constituent la charpente, des tailleurs de pierre font de même pour une fenêtre…

- Modélisation en 3d de la construction du monastère.

Cette modélisation, diffusée en vidéo sur écran et également consultable en version interactive sur tablette tactille, restitue les phases de la construction du monastère entre 1505 et les ultimes finitions de 1548.© Université Lyon-Claude Bernard, IUT d’informatique de Bourg-en-Bresse

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2. des bâtisseurs aux restaurateurs.découvrir et expérimenter les métiers

Le chantier fourmille d’ouvriers aux compétences diverses. Chaque corps de métier est hiérarchisé. Les « maîtres » (par exemple maître charpentier) assument des fonctions importantes. Les ouvriers qualifiés sont libres, organisés, bien rémunérés (à la journée ou à la tâche) et itinérants. La main d’œuvre locale, les manœuvriers, hommes ou femmes, représentent la majeure partie des travailleurs. Le compagnonnage prend forme et le chantier est le lieu privilégié de la formation des apprentis.

Les archives nous permettent d’identifier le nom de certains ouvriers, même si beaucoup restent anonymes. Parmi eux, on compte des bressans : Antoine Coucon, verrier, Benoît Fuma, serrurier, Louis Bernard, Pierre Godet et Claude Rodet, charpentiers, Pierre Davut, Jacquemin Ferry et Philibert Gavardy, couvreurs, Benoît Balichon dit Cristin, Claude Brosset, Guillaume Laurendet et Pierre Perrin, maçons, Pierre terrasson, menuisier ; et des lyonnais : Jean Rolin, tailleur d’images, Henriet Bertrand, maître-maçon et Antoine Noisin, peintre-verrier ; ou bourguignons et comtois, comme thibaut Landry de Salins, sculpteur, et Jean Boachon, peintre-verrier, originaire de Langres établi à Bourg mais travaillant aussi à Lyon. Nous ignorons le nombre total d’ouvriers.

Leurs techniques qui ont permis l’édification du monastère royal de Brou et de tant d’autres monuments, sont encore bien vivantes. Les restaurateurs les perpétuent aujourd’hui. Au gré du parcours, le public est invité à comprendre comment les ouvriers travaillent, avec quels outils, quels matériaux. Des supports numériques, des reconstitutions, des échantillons, l’accompagnent dans cette découverte.

Visionner Les Bâtisseurs du Moyen Âge et Pascal Waringo, maître d’œuvre Georges Borowicz, ASCAP Vidéo Poissy, 2016, 10’38’

Les Maçonsils montent les murs, maîtrisent l’assemblage d’ouvrages complexes en pierre taillées : remplages de fenêtre, voûte ainsi que différents types de blocage (remplissage des murs). Disposant les blocs préparés par les tailleurs de pierre les uns sur les autres, les maçons les scellent avec du mortier. Sa préparation est l’affaire des gâcheurs. ils mélangent de la chaux, de l’eau et du sable afin d’obtenir une colle efficace. Ce sont également les gâcheurs qui réalisent les enduits.

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Leurs outils à manipuler : équerre, pige (bâton gradué où sont reportées les unités de mesure du chantier), niveau à plomb.Zoom sur le niveau à plomb. Un fil à plomb fixé à une équerre permet au maçon de vérifier l’horizontalité des murs. Le plan est horizontal lorsque le fil à plomb s’aligne avec le trait noir du niveau. L’aplomb est trouvé lorsque la direction du fil à plomb est perpendiculaire au plan de l’horizon.

Voir Engins de levage et échafaudages

Cette modélisation d’une cage à écureuil, ancêtre de notre grue moderne, illustre la façon dont les matéireux sont déplacés sur un chantier. Au Moyen Âge, le chantier se mécanise peu à peu. Profitant des progrès de l’ingénierie militaire, les engins de levage se perfectionnent.Réalisation : Théo Labaume

La voûte d’ogive

Grâce à cette maquette, cet élément emblématique de l’architecture gothique n’aura plus de secret. on peut remarquer les grands cintres de bois arrondis fabriqués au préalable par les charpentiers. ils suivent la courbure des arcs et s’appuient sur le sommet des murs et des piliers. Les maçons placent d’abord au sommet la clé de voûte, qui maintiendra bloquées les deux portions de l’arc. Puis ils posent et scellent au mortier les autres pierres.Réalisation : Société Nouvelle Barberot, 1996

Les taiLLeurs de pierre et scuLpteurs

Les tailleurs de pierre donnent forme à la pierre. Leur travail consiste à équarrir (tailler un bloc pour en faire un parallélépipède), dégrossir (mettre le bloc à la taille voulue par rapport aux besoins du chantier) et épanneler (préparer le travail du sculpteur en éliminant la pierre en excédent afin d’en obtenir le profil et la forme) les blocs de pierre.

Les sculpteurs sont appelés « ymagiers » au Moyen Âge. ils sculptent tant les éléments ornementaux que figuratifs. La plupart d’entre eux sont spécialisés dans un domaine : visages, décor végétal, etc. Préalablement à la réalisation, les sculpteurs préparent des modèles : esquisses, maquette à échelle réelle, en plâtre ou en argile, qu’ils soumettent aux maîtres d’œuvre et d’ouvrage. Leurs outils : marteau têtu, marteau taillant ou grain d’orge, boucharde, polka, chasse, broche ou pointerolle, compas, massette cintrée, maillet, ciseau, gradines, gouges, rifloir, gratte-fondZoom sur le marteau taillant. Appelé aussi grain d’orge, il permet d’enlever des épaisseurs de pierre tendre en excédent par petits éclats de surface. Après ce dégrossissage, il sert à aplanir la face d’un bloc en arasant les aspérités par des petits coups serrés et précis.Collection MRB

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Zoom sur le ciseau : il permet de dégrossir et d’aplanir une face, de faire des tailles de ciselures, décoratives et des évidements.Prêt de la Société nouvelle Barberot

Les pierres des sculpturesLe choix des pierres pour les sculptures des tombeaux est particulièrement délicat. Marguerite d’Autriche souhaite en effet le meilleur pour l’œuvre de sa vie. Les soubassements et les dalles funéraires sont taillés dans de la pierre noire, appelée aussi « marbre noir » provenant de carrières belges (Dinant et peut-être theux, ou en tout cas une carrière proche de Liège) et suisse (Saint-triphon, canton de Vaud, dans l’ancien diocèse de Lausanne). Celui provenant de Dinant transite par Châlons-sur-Saône. Un marchand de Fagnères (Marne) est également impliqué dans le transport du « marbre noir ».Pour la petite statuaire, Jean Lemaire de Belges, qui dirige le chantier de 1509 à 1512, préconise l’albâtre de Saint-Lothain (Jura), proche du marbre par son aspect et déjà utilisé au XVe siècle pour les tombeaux des ducs de Bourgogne à Dijon. Le marbre blanc de Carrare, près de Pise en italie, est réservé aux parties les plus prestigieuses des tombeaux.

Toucher

Les echantillons de pierres -Saint Augustin, Daniel Esmoingt, 2007

regarderClefs de voûte aux emblèmes de Marguerite d’Autriche

La finesse et la variété des sculptures est étonnante, compte tenu de la grande hauteur à laquelle elles devaient être vues. Provenant de la chapelle de Marguerite d’Autriche Les clefs de voûte de la chapelle particulière de Marguerite ont reçu une polychromie, qui les rend encore plus somptueuses. S’il n’est pas certain que ce soit là la polychromie d’origine, il s’agit en tout cas d’une peinture ancienne. Quatre clés de voûtes récemment restaurées par Adrien Gaillard sont exposées.

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VisionnerLa sculpture au temps jadisReproduction d’une statue du Musée d’Art et d’Histoire de Fribourg, Suisse, Jean-Marc Giossi, 4’44’’, © Musée d’Art et d’Histoire de Fribourg, Jean-Marc Giossi

Les Menuisiers Les menuisiers façonnent les huisseries et le mobilier liturgique (stalles, lutrins...). ils taillent également les manches des outils lorsque les fers sortent de la forge. Le forgeron est quant à lui au cœur du chantier, il réalise et répare les clous, les gonds et les fers des outils au quotidien.

ManipulerReconstitution de stalle (à l’automne) Réalisation : Patrick Bernard et Gilles Duquet (MRB) 2017, chêne

Les charpentiersSpécialistes de l’art de la charpente, ils sont également présents sur différentes étapes du chantier. ils sont ainsi sollicités pour la fabrication des cintres en bois, indispensables aux maçons pour monter les voûtes, pour la réalisation des échafaudages et des engins de levage ainsi que pour le façonnage des manches des outils et des épures des tailleurs de pierre.

Leurs outils à toucher : bisaigüe (pour dresser les bois et exécuter des assemblages de charpente), herminette (hache à long manche et à fer à recourber), varlope (rabot), doloire (sert à aplanir une pièce de bois et enlever les aspérités), tarière (pour percer les poutres de trous étroits et profonds), compas.Zoom sur la bisaigüe. Cet outil se compose d’un côté d’un grand ciseau qui permet de dresser la surface d’une pièce ou de tailler un tenon, et de l’autre d’un bédane (plus épais que le ciseau) qui sert à tailler les mortaises.

VoirMaquette partielle de la charpente de l’église de BrouÉtablissements Richard, 1996, chêne, échelle : 1/10e

Le bois Le chêne utilisé pour les charpentes et la menuiserie des stalles provient de la forêt de Seillon voisine. il est complété par du sapin provenant du Bugey, surtout employé pour les besoins du chantier (échafaudages, cintres).

Toucher Élément de charpente de l’église de Brou du XVIe siècle Chêne

il s’agit probablement le tronçon d’un poinçon (élément vertical de la charpente). on y voit le système d’assemblage par tenon et mortaise.

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Les tuiLiers et couvreurs de soL installés à proximité d'une carrière de terre et d'une réserve de bois pour pouvoir alimenter leurs fours, les tuiliers peuvent cuire dans un même four les tuiles, les carreaux de pavement et les briques nécessaires à la construction. Au Moyen Âge, le métier de carreleur n'existe pas encore. La pose du pavement est assurée par les maçons qui placent les carreaux sur un lit de mortier.

Le pavement du chœurUn somptueux dallage vernissé et figuré ornait le chœur de l’église. on marchait alors sur un décor coloré qui contrastait avec la bichromie des tombeaux. Posé vers 1531-1532, il fut en grande partie effacé par le frottement des pas dès le XViie

siècle. 200 carreaux sont aujourd'hui conservés dans des musées français, sur un total de 8000 à 9000 carreaux à l’origine.

s’immergerDispositif de réalité virtuelle 3D

Les visiteurs peuvent parcourir le chœur de l'église avec son pavement reconstitué en immersion virtuelle 3D et le tombeau en bronze des Gorrevod. Accès dans la « dépense », au rez-de-chaussée du deuxième cloître, du lundi au vendredi jusqu’au 31/08 de 10h à 12h.Réalisation : Lise Baron, Université Claude-Bernard-Lyon 1 et Monastère royal de Brou

Les couvreurs Placés sous l'autorité du charpentier, les couvreurs posent les tuiles sur le lattis de la toiture. ils sont chargés de l'étanchéïté du toit. Ce sont eux qui moulent les feuilles de plomb qui viennent protéger la charpente et les voûtes des intempéries. De plus, ils préparent et posent les gouttières qui collectent les eaux de pluie.

Toucher Couverture en tuiles vernissées. Tuilerie Blache, 1998

Cette reconstitution partielle d’une toiture permet à chaque de visiteur de voir de très près et de toucher les emblématiques tuiles de l’église. Ce sont des tuiles plates à crochet, vernissées de quatre couleurs (vertes, ocre rouge, brunes ou jaune clair). il en a fallu plus de cent cinquante mille pour couvrir les toits de la nef et du chœur! Les couvreurs disposent les tuiles selon une trame dessinant des losanges polychromes, en commençant par poser les rangs inférieurs de tuiles pour remonter ensuite vers le faîtage. les visiteurs sont invités à manipuler et poser quelques tuiles.

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Les verriers et peintres-verriersLes feuilles de verre, matière première du vitrail, sont préparées par les verriers. teintées dans la masse, elles sont ensuite découpées, peintes et recuites puis serties dans un réseau de plomb par un peintre-verrier dans son atelier. L'assemblage des différents panneaux qui constituent le vitrail se fait sur place. Le vitrail peut alors jouer son rôle de clôture et d'éclairage de l'édifice.

Leurs outils : balai blaireau ou ebouriffoir, putois, brosse à filet, palette de grisailles, diamant, pince à gruger, lingotière, couteau à plomb, marteau de montage, étireur de plomb, fer à souderZoom sur le diamant. C’est une pierre biseautée qui permet au maîtreverrier de couper la feuille de verre très finement, sans appuyer. Le diamant creuse un petit sillon sur la surface de la feuille de verre, le maître-verrier n’a plus qu’à la plier.Don de Jean-Jacques Fanjat

VoirTable de verrier et reproduction d'un carton

Le peintre-verrier propose d'abord une maquette dessinée à échelle réduite au commanditaire de l'édifice qui doit l'approuver. À partir de ce projet, le peintre-verrier réalise un carton à grandeur réelle du vitrail. Cette « table de verrier » est une planche de bois sur laquelle sont portées toutes les informations nécessaires à l'exécution. À partir de ce carton, le peintre-verrier peut se lancer dans le découpage des feuilles de verre.Carton reproduit par Arnaud Crémet

s’amuser- Vitrail représentant Marguerite d’Autriche.

Les enfants, mais aussi les grands , sont invités à reconstituer un vitrail représentant Marguerite d'Autriche. Réalisation : Gilles Duquet, 2017. Bois, plastique

Visionner- Les gestes du patrimoine. La restauration des verrières de la Sainte-Chapelle de Paris. Le travail du vitrail. Aymeric François, 2010, 4'42'' © Centre des Monuments Nationaux

- Sancta Capella Extrait d'un film sur la restauration des verrières de la Sainte-Chapelle de Chambéry, Georges Auzolat, Histoire d'images, 2002, 5', © Histoire d'images, Gaz de France, Conseil général de la Savoie

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Les vitraux* provenant de Notre-Dame de Bourg

Cet ensemble provient de l'abside de la co-cathédrale Notre-Dame à Bourg-en-Bresse. Leur réalisation se situe entre 1507 et 1515. Certains artistes verriers ayant travaillé à Notre-Dame ont probablement été ensuite employés à Brou entre 1525 et 1531. Le même style se retrouve également sur les vitraux des églises de Saint-Julien sur Suran (Jura) et Jasseron (Ain).très endommagés en 1793 lors de la destruction du clocher, ils sont restaurés et complétés vers 1850, puis retirés dès 1870 et remplacés par des vitraux d'Eugène oudinot en 1873 (toujours en place à ce jour). Hormis quelques fragments dans les parties hautes, une seule verrière complète du XVie siècle a subsisté au sein de l'église dans la chapelle des saints Crépin et Crépinien.Ces vitraux, visibles pour la première fois depuis plus d’un siècle, témoignent ainsi à la fois de l’art des mâitres verriers du XVie siècle, des techniques de restaurateurs du XiXe et d’un remontage archéologie du XXie.

Les scènes exposées sont, de gauche à droite : La Naissance de la Vierge*, Présentation de la Vierge au temple, Annonciation, Visitation, Nativité et Annonce aux bergers, Le Départ des Rois Mages, Roi Mage**, Présentation de Jésus au temple, Circoncision de Jésus, Jésus parmi les docteurs, Entrée de Jésus dans Jérusalem* (Zachée perché dans un arbre), Dormition (Mort de la Vierge), Assomption (Ascension de la Vierge au ciel) Monastère royal de Brou, Ville de Bourg-en-Bresse, sauf * collection privée et MRB, ** collection privée.

* Vitraux appartenant à la Ville, inscrits à l'inventaire des Monuments historiques, restaurés par Jean-Jacques Fanjat (Lyon). Restauration financée par la Ville de Bourg-en-Bresse, avec l'aide du département de l'Ain, de la DRAC Auvergne-Rône-Alpes et le mécénat exceptionnel des Amis de l'orgue Notre-Dame.

Dépôt de trois panneaux provenant d'une collection privée.

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3 - Les restaurations du monastère royal de Brou

chronoLogie

28 août 1505 Marguerite d’Autriche pose la première pierre du monastère.1513 Début de la construction de l'église.22 mars 1532 Consécration de l'église1539 Dégradation de certains vitraux (côté nord) par la grêle.1547 Premières réparations des toitures du chœur et des chapelles Juin 1557 De nombreuses dégradations sont opérées. Le plomb du système d’écoulement des eaux est réquisitionné pour la fabrication d’armes lors du siège de Bourg1659-1661 Campagnes de réparations des moines Augustins de la congrégation de France1759 transformation de la silhouette générale de l’église avec une toiture mansardée, par l’architecte Michel-Antoine Perrache1789 Classement « monument national » de l'église grâce à l'intervention de thomas Riboud, ainsi sauvée de la destruction. Elle sert d’entrepôt à paille et à foin.1791 installation d'une prison pour les prêtres réfractaires1794 Décapitation du clocher et fonte du tombeau en bronze des Gorrevod. Disparition de deux putti de l'enfeu du tombeau de Marguerite de Bourbon.1802 Réquisition par le département de la Guerre pour transformation en caserne.1810 Dépôt de mendicité et hospice pour aliénés.1823-1826 installation du Séminaire diocésain de l'Ain. Restaurations et aménagements par l’architecte Voyer sous l’autorité de Mgr Raymond Devie. L'église est rendue au culte.1842-1851 Restaurations de Louis Dupasquier, architecte diocésain (tour du clocher, façades et intérieur de l'église).1856 Dupasquier retrouve l'entrée du caveau lors du dépavage du chœur.1862 Classement « Monuments historiques » de l'église et des deux premiers cloîtres1881-1891 travaux de Charles Laisné, architecte attaché à la commission des monuments historiques (rejointement des murs, restauration des contreforts, de la toiture...).1886-88 Restaurations sous la direction de tony Ferret (façade, vitraux...)1891 travaux à l'intérieur de l'église (suppression de la chaire, remplacement des grilles protégeant les tombeaux...) et sur les toitures des chapelles par Paul Goût, architecte en chef 1907 Départ du Séminaire, après la loi de séparation des l'Églises et de l'État1922 ouverture à la visite et installation du musée municipal dans le monastère.1926 Réfection de l'ensemble des toitures par l'architecte Paul Gélis1935 Classement Monument historique du troisième cloître

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1939 Mise en sécurité des bâtiments, avec dépose des vitraux en prévention des bombardements.1940-1950 travaux pour faire disparaître les transformations successives, notamment dans les cloîtres.1953-1958 Remise en état des couvertures et des verrièresAnnées 1970 Aménagement des abords du monastère (jardin, parvis...) 1994-1999 Rétablissement de la toiture et du grand comble de la nef dans leur état d'origine, sous la conduite d'Eric Pallot, architecte en chef des monuments historique2000-2006 Restauration de la façade ouest, sous la conduite d'olivier Naviglio, architecte en chef des monuments historique2008-2010 travaux sur le bas-côté nord et la façade nord du transept, sous la direction d'olivier Naviglio.2012-2013 Restaurations de la façade nord-est, du chevet et des toitures des chapelles du chœur, sous la direction d'olivier Naviglio. Dépose et nettoyage des vitraux du chœur.2017-2018 travaux sur le bas-côté sud et restaurations des appartements de Marguerite d'Autriche, toujours sous la direction d'olivier Naviglio.

restaurations et poLitiques patriMoniaLes

L’inscription du monastère royal de Brou parmi des « monuments à conserver aux frais de la Nation » dès 1791, près de cinquante ans avant la première liste des Monuments historiques établie par Prosper Mérimée (1840), en fait un témoin précoce de l’émergence de la notion de patrimoine.

En 1914, La Caisse nationale des monuments historiques est créée pour réunir des fonds destinés à financer la restauration des Monuments historiques propriétés de l’État. Le Centre des monuments nationaux (CMN) qui lui a succédé depuis 2000 a pour mission d’assurer la conservation et l’ouverture au public de 100 monuments classés. Depuis 2007, sa compétence s’est élargie à la maîtrise d’ouvrage des travaux sur les monuments. L’État puis le CMN ont ainsi assuré les travaux de restauration et d’aménagement du monument afin de le remettre dans son état d’origine. L’intervention la plus emblématique est la restitution de la charpente et de la toiture en tuiles vernissées de la nef (1994-1999), poursuivie depuis par les restaurations de la façade, des charpentes et toitures des bas-côtés nord puis sud et du chevet.

Depuis la cession par l’État, en 1922, d’une partie des bâtiments à la Ville de Bourg-en-Bresse pour y établir son musée, la Ville assure l’entretien et les restaurations de deux cloîtres et du bâtiment des moines. Aujourd’hui, la Ville participe aux travaux d’accessibilité du CMN et s’engage dans un programme de rénovation. La Ville assure également l’entretien, la restauration et la valorisation d’autres monuments lui appartenant : Hôtel Marron de Meillonnas (centre d’art contemporain H2M), église co-cathédrale Notre-Dame, chapelle de la Madeleine, et la chapelle des Jésuites...

Relevé de la fa çade, Louis Dupasquier, XiXe siècle, © Ville de Bourg-en-Bresse, médiathèque E. & R. Vailland, fonds Dupasquier.

travaux de restauration Bas-côté nord - 2010

travaux de restauration Chevet - 2012

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4 - programmation culturelleVisites commentéesDimanches 29 octobre, 12 novembre et 17 décembre à 15h

en familleDimanches 16 et 30 juillet, 6 et 20 août à 16h

Enfants et parents sont invités à découvrir et expérimenter les métiers de maître d’œuvre, tailleur de pierre, verrier ou encore charpentier !À partir de 6 ans.

Jeune public Monument jeu d’enfants. Les bâtisseurs du Moyen ÂgeSamedi 21 et dimanche 22 octobre

Différents ateliers permettent aux enfants d’expérimenter les métiers d’un chantier. Un jeu de société les invite à construire leur monastère… tous les coups sont permis pour finir le premier !Atelier taille de pierresamedi et dimanche à 10h et 14h30

Atelier corde à 13 nœudssamedi et dimanche à 11h et 16h

À partir de 10 ans. Dans le cadre des Journées nationales de l’architecture.

5 - créditsRéalisation : Ville de Bourg-en-Bresse et Centre des monuments nationauxPierre-Gilles GiRAULt, administrateur ; Magali BRiAt-PHiLiPPE, conservateur, responsable du service des patrimoines ; Lucie GoUiLLoUX, responsable du service des publics ; Nicolas BoUiLLEUX, responsable de la communication et du mécénatCommissariat : Magali Briat-Philippe et Pierre-Gilles Girault, assistés de Marie-Pascale Fruchard, stagiaireConception et réalisation de la scénographie : Matthieu Lotoi, responsable de l’équipe technique, Patrick Bernard, Gilles Duquet, Morad JaloutRégie des œuvres : Romuald tanzilli, régisseurCommunication et relations presse : Nicolas Bouilleux, assisté de Céline Helleringer, et Alambret communicationAdministration-Comptabilité : Carmen Deblander et

Françoise Aujoulat Médiation : Lucie Gouilloux, Jérôme Pontarollo, Edwige thilletCréation du visuel : Arnaud CrémetGraphisme : Albane DerenneTraduction français-anglais : Anne Schweitzer, La Rose des ventsSous-titrage et égalisation du son des vidéos : Cathy Gimenez, Des rêves en couleursModélisation 3D : Lise BaronApplications multimédia : Bruno tellez et Jean-Philippe Farrugia, maîtres de conférence, Université Lyon-Claude Bernard, iUt d’informatique de Bourg-en-Bresse, Kévin Warez, stagiaireRestauration des vitraux déposés de Notre-Dame de Bourg : Jean-Jacques FanjatRestauration des clefs de voûte de Brou : Adrien Gaillard

travaux de restauration Chevet - 2012

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Monastère royal de Brou, 63 boulevard de Brou, 01000 BoURG-EN-BRESSEtel : 04 74 22 83 83Fax : 04 74 24 76 [email protected] www.monastere-de-brou.fr

tarifs Billet compris dans le droit d’entrée du monument• plein tarif : 8 € • tarif réduit : 6.5 € • gratuit pour les moins de 26 ans, ressortissants de l’Union européenne, les demandeurs d’emploi, les bénéficiaires du RMi-RSA, les personnes handicapées et leur accompagnateur (sur présentation d’un justificatif en cours de validité de moins de 6 mois). La liste complète des exonérations et des réductions est disponible à l’accueil du monument.

accès par l’autorouteSortie Bourg-en-Bresse n° 7. A39 depuis Dijon (157 km) et Besançon (177 km), A40 depuis Mâcon (35 km) ou Genève (110 km),A42 depuis Lyon (70 km)

par le traintGV direct Paris/Bourg-en-Bresse, direction Genève et Annecy (2h depuis Paris, 1h30 depuis Genève.) thalys : 4h de Bruxelles et 2h de Roissy. À 1h de Lyon.

par le busDepuis la gare SNCF de Bourg-en-Bresse : lignes 1, 2, 3 ou 8. Arrêt Place Carriat. Puis, ligne 5. Arrêt église de Brou.

6 - informations pratiques

#bresse #bourgenbresse #quelchantier

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7 - Le monastère royal de BrouFille de l’empereur Maximilien de Habsbourg et petite-fille du dernier grand duc de Bourgogne, Charles le téméraire, Marguerite d’Autriche est veuve à 24 ans de Philibert le Beau (1480-1504), duc de Savoie. Elle décide alors de bâtir aux portes de Bourg-en-Bresse le monastère royal de Brou pour abriter trois somptueux tombeaux (ceux de Philibert le Beau et de sa mère, et le sien propre). Nommée en 1506 régente des Pays-Bas pour le compte de son père puis de son neveu l’empereur Charles Quint, elle suit depuis la Belgique ce chantier exceptionnel, rapidement mené (1505-1532), où elle envoie les meilleurs maîtres d’œuvre et artistes de toute l’Europe.Le monastère royal de Brou est constitué de bâtiments monastiques, qui s’articulent autour d’une église et de trois cloîtres. L’église est un chef d’œuvre du gothique flamboyant, unique en France (par son style bruxellois). Elle s’imposera à vous par sa remarquable toiture de tuiles vernissées « à la bourguignone ». À l’intérieur, vous serez frappés par la magnificence de son décor très bien conservé. outre la beauté des sculptures, des vitraux, des stalles, du jubé – l’un des rares conservés en France, vous admirerez, disposés dans le chœur, les tombeaux monumentaux de Marguerite d’Autriche, de Philibert le Beau et de sa mère Marguerite de Bourbon. Les fastes du gothique flamboyant s’épanouissent à profusion dans cette dentelle de pierre. Ce ne sont que cannelures, niches, pinacles, arcatures, archivoltes festonnées, feuilles de choux frisés... formant un exceptionnel ensemble artistique à l’aube de la Renaissance.Les bâtiments monastiques ont été édifiés pour loger les moines augustins chargés de prier pour les princes enterrés dans l’église. Vous admirerez l’ampleur et la beauté des trois cloîtres à galeries basses et hautes, les vastes salles capitulaires, le réfectoire et les anciennes cuisines voûtés d’ogives. À l’étage votre visite se poursuivra dans les spacieuses cellules abritant aujourd’hui un musée de Beaux-Arts et d’arts décoratifs.Le monastère royal de Brou s’investit auprès des publics afin de les sensibiliser à l’art, l’archéologie et l’architecture, grâce à des visites, ateliers et stages. il propose des expositions temporaires d’art ancien ou contemporain et chaque été une programmation de spectacles vivants, dans le cadre du festival À la folie... pas du tout.Le Centre des monuments nationaux et la Ville de Bourg-en-Bresse gèrent, conservent, promeuvent et font vivre le monastère royal de Brou.

8 BoNNes raisoNs D’aLLer au MoNastère royaL De Brou !ҩ Un chef d’œuvre du gothique flamboyant parfaitement conservé

ҩ Le partage d’une histoire d’amour éternelle

ҩ La dentelle de pierre des fastueux tombeaux

ҩ Une éblouissante toiture de tuiles vernissées

ҩ L’ampleur et l’originalité des trois cloîtres à galeries hautes et basses

ҩ Un musée de beaux-arts aux collections riches et variées du Moyen-Âge à nos jours

ҩ Un monument au cœur de l’Europe à l’aube de la Renaissance

ҩ Le Monument Préféré des Français -2014

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8 - La ville de Bourg-en-BresseLa Ville de Bourg-en-Bresse intervient dans le domaine de la culture au titre de la clause générale de compétence des collectivités territoriales, laquelle leur permet d’initier des politiques culturelles dès lors qu’il en va de l’intérêt de leurs territoires. Jean-François DEBAt est maire de la Ville de Bourg-en-Bresse. Guillaume LACRoiX est maire-adjoint en charge de la culture.

Au cœur du projet de l’équipe municipale reconduite en 2014 figurait, dès 2008, le choix de réaffirmer que le service public de la culture constitue un vecteur essentiel de cohésion sociale entre les habitants du territoire, un vecteur permettant de concourir au dynamisme économique, de fonder l’attractivité durable du territoire, de favoriser l’épanouissement des individus par un accès effectif à la culture prise dans sa diversité de formes, de disciplines et de pratiques.

Le dispositif « Les chemins de la culture » constitue la concrétisation de cette ambition. il renouvelle les modalités d’accès à la culture, et permet de faire de la Ville de Bourg-en-Bresse, à l’échelle régionale, un haut lieu de culture pour tous.

Pour mettre en œuvre ses missions de service public culturel et sa politique publique de la culture, la Ville de Bourg-en-Bresse dispose de services en régie directe réunis au sein de la direction des affaires culturelles : il s’agit du réseau de lecture publique (constitué de 3 bibliothèques/médiathèques), du Monastère royal de Brou, du service actions culturelles/H2M espace d’art contemporain, des archives municipales.

En outre, la Ville de Bourg-en-Bresse détermine et co-finance, à plus forte part, les missions de service public déléguées à l’EPCC théâtre de Bourg-en-Bresse ainsi qu’à la Scène de musiques actuelles « La tannerie ». Enfin, elle soutient et coopère avec plus de 70 associations et opérateurs culturels locaux, entreprises, et acteurs des politiques éducatives et sociales notamment.

Au final la Ville de Bourg-en-Bresse intervient, directement ou indirectement, en matière de création, de diffusion, de production, d’éducation culturelle et artistique, de médiation culturelle et artistique, d’action culturelle, dans les domaines du patrimoine, des arts visuels, du spectacle vivant et du livre.

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9 - Le centre des monuments nationaux

Monuments placés sous la responsabilité du Centre des monuments nationaux pour être ouverts à la visite :Nouvelle aquitaine Grotte des Combarelles,Abri de Laugerie-Haute, Abri de Cap-Blanc, Grotte de Font-de-Gaume, Site archéologique de Montcaret,Gisement de La Ferrassie, Gisement de La Micoque, Abri du Poisson, Grotte de teyjat, Gisement du Moustier, tour Pey-Berland à Bordeaux, Abbaye de La Sauve-Majeure, Grotte de Pair-non-Pair, Château de Cadillac, Château de Puyguilhem, tours de la Lanterne, Saint-Nicolas et de la Chaîne à La Rochelle, Château d’oiron, Abbaye de Charroux, Site gallo-romain de Sanxay. auvergne-rhône-alpes Château de Chareil-Cintrat, Cloître de la cathédrale du Puy-en-Velay, Château d’Aulteribe, Château de Villeneuve-Lembron, Château de Voltaire à Ferney, Monastère royal de Brou à Bourg-en-Bresse, trésor de la cathédrale de Lyon. Bourgogne-Franche-Comté Château de Bussy-Rabutin, Abbaye de Cluny, Chapelle des Moines de Berzé-la-Ville, Cathédrale de Besançon, et son horloge astronomique. Bretagne Maison d’Ernest Renan à tréguier, Grand cairn de Barnenez, Sites mégalithiques de Carnac, Site des mégalithes de Locmariaquer. Centre-Val de Loire Crypte et tour de la cathédrale de Bourges, Palais Jacques Cœur à Bourges, tour de la cathédrale de Chartres, Château de Châteaudun, Château de Bouges, Maison de George Sand à Nohant, Château d’Azay-le-Rideau, Cloître de la Psalette à tours, Château de Fougères-sur-Bièvre, Château de talcy. Grand est Château de La Motte tilly, Palais du tau à Reims, tours de la cathédrale de Reims. paris Arc de triomphe, Chapelle expiatoire , Colonne de Juillet –Place de la Bastille, Conciergerie, Domaine national du Palais-Royal, Hôtel de Béthune-Sully, Hôtel de la Marine, Hôtel de Brienne, Musée des Plans-Reliefs, Panthéon, Sainte-Chapelle, tours de la cathédrale Notre-Dame. ile-de-France Château de Champs-sur-Marne, Château de Jossigny, Château de Maisons, Villa Savoye à Poissy et sa loge, Domaine national de Rambouillet, Domaine national de Saint-Cloud, Maison des Jardies à Sèvres, Basilique cathédrale de Saint-Denis, Château de Vincennes. occitanie Château et remparts de la cité de Carcassonne, tours et remparts d’Aigues-Mortes, Fort Saint-André de Villeneuve-lez-Avignon, Site archéologique et musée d’Ensérune, Forteresse de Salses, Site archéologique de Montmaurin, Château d’Assier, Château de Castelnau-Bretenoux, Château de Montal, Abbaye de Beaulieu-en-Rouergue, Château de Gramont. Hauts-de-France Colonne de la Grande Armée à Wimille, Villa Cavrois, Château de Coucy, Château de Pierrefonds, tours et trésor de la cathédrale d’Amiens. Normandie Château de Carrouges, Abbaye du Mont-Saint-Michel, Abbaye du Bec-Hellouin. pays-de-la-Loire Château d’Angers, Maison de Georges Clemenceau à Saint-Vincent-sur-Jard. provence-alpes-Côte d’azur Place forte de Mont-Dauphin, trophée d’Auguste à La turbie, Site archéologique de Glanum, Hôtel de Sade, Château d’if, Abbaye de Montmajour, Monastère de Saorge, Cloître de la cathédrale de Fréjus, Abbaye du thoronet, Fort de Brégançon, Villa Kérylos

Sites archéologiques de Glanum et de Carnac, abbayes de Montmajour et du Mont-Saint-Michel, châteaux d’if et d’Azay-le-Rideau, domaine national de Saint-Cloud, Arc de triomphe ou encore villas Savoye et Cavrois, constituent quelques-uns des 100 monuments nationaux, propriétés de l’Etat, confiés au Centre des monuments nationaux.Premier opérateur public, culturel et touristique avec près de 8,6 millions de visiteurs par an, le Centre des monuments nationaux conserve et ouvre à la visite des monuments d’exception ainsi que leurs parcs et jardins. ils illustrent, par leur diversité, la richesse du patrimoine français. S’appuyant sur une politique tarifaire adaptée, le CMN facilite la découverte du patrimoine monumental pour tous les publics. Son fonctionnement repose à 80 % sur ses ressources propres issues notamment de la fréquentation, des librairies-boutiques, des locations d’espaces ou encore du mécénat. Fondé sur un système de péréquation, le Centre des monuments nationaux est un acteur de solidarité patrimoniale. Les monuments bénéficiaires permettent la réalisation d’actions culturelles et scientifiques sur l’ensemble du réseau.Après l’ouverture au public du Fort de Brégançon en 2014 et de la Villa Cavrois restaurée en 2015, le CMN assure désormais la gestion de la Villa Kérylos, propriété de l’institut de France, et prépare, à Paris, l’ouverture à la visite de la colonne de Juillet pour 2018 et de l’Hôtel de la Marine pour 2019.

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