dossier de presse GARUMA - ancre.be · ... hier comme aujourd’hui ... rassemble et divise...

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L’ANCRE - rue de Montigny 122 - 6000 Charleroi - 071 314 079 - info@ancre.be - www.ancre.be GARUMA ! Contact & Infos chargée de communication - Luciana Poletto - [email protected] chargée de production - Gaël Bonci - [email protected] dossier de presse texte ad de bont mise en scène jean-michel van den eeyden

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L’ANCRE - rue de Montigny 122 - 6000 Charleroi - 071 314 079 - [email protected] - www.ancre.be

GARUMA !

Contact & Infoschargée de communication - Luciana Poletto - [email protected]ée de production - Gaël Bonci - [email protected]

dossier de presse

texte ad de bontmise en scène jean-michel van den eeyden

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Garuma! permet de parler de l’illusion de notre monde. Garuma est celui qui fait rêver des mil-lions d’enfants et d’adultes, ici ou ailleurs, hier comme aujourd’hui. Tel un « Maradona », « Ronal-dinho » ou un « Messi », ce personnage incarne pour beaucoup l’espoir nécessaire d’un avenir meilleur. Il représente aussi ce rêve perfide qui pousse l’individu à devenir une star, un héros moderne. Être un héros pour se sortir de la misère ou du simple anonymat, être un héros pour espérer sortir de la fragilité tellement humaine certes, mais si peu rentable. Être un héros pour accéder à la reconnaissance de la cité, à la richesse et au pouvoir. Tout ce qui, dans notre monde, donne l’illusion d’exister.

Ce texte riche de thématiques contemporaines et cette forme atypique proposée recèlent un potentiel de diffusion qui touche et s’oriente vers un public large. Étant donné la fascination du football présente dans toutes les couches sociales nous pouvons voyager du populaire au très mondain sans distinction. En effet, des VIP rooms aux places debout, le football unit tout en divi-sant. Il se propage, rassemble et divise jusqu’à l’affrontement possible entre joueurs et suppor-ters. Aujourd’hui, « réussir » ce pari-là avec cette équipe sur scène est une nécessité dans mon parcours. Il me permet d’aller chercher dans cette adoration et cet engouement pour ce genre de héros, des moments de «théâtre» intenses. Ce texte parle de misère et de notre tragique condition humaine dans une forme farcesque qui contourne toute forme de censure.

Né d’un réel brassage de culture, du Maroc à la Belgique en passant par le Brésil et par la France, ce spectacle se construit dans un esprit de métissage entre jeu(x) d’acteur, chant(s), danse(s) et musique(s). Une construction rythmée, musicale, ainsi qu’une dynamique à la fois festive et tragique sous-tend ce spectacle. Un spectacle créé dans une esthétique où s’entre-mêlent détritus, récupérations, vieilles fripes, cabrio rutilante et «fringues» de marques. Consti-tué d’une équipe mixte qui se retrouve dans la poursuite d’une étape décisive. Une équipe de jeunes artistes d’ici et d’ailleurs qui quittent les bancs de l’école pour s’ouvrir au monde, dans le souci d’y trouver leur place. L’année 2012 mettra à l’honneur le Maroc en Belgique, certes, mais il est certain que la jeunesse du monde arabe fera encore parler d’elle dans les mois à venir. La ballade de Garuma s’inscrit dans ce besoin de changement et d’espoir, ce cri de révolte qui traverse les océans. Ce travail doit donner l’occasion à cette jeunesse belgo-franco-marocaine de prendre possession d’un endroit déshérité et d’y faire vivre un théâtre qui côtoie l’infini, de toucher différents publics, en ouvrant le débat sur des questions inévitables liées aux conditions de vie inégales de nos sociétés contemporaines : lutte contre la pauvreté, la faim et la mortalité infantile, lutte pour la santé maternelle, pour l’égalité des sexes et pour une culture de solidarité.

Jean-Michel Van den Eeydenmetteur en scène de Garuma!

Note d’intention

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1.1 SynopsisGaruma ! est l’histoire de l’ascension sociale d’un jeune gamin d’Amérique du Sud qui se retrouve du jour au lendemain projeté au premier rang mondial, star et millionnaire : un véritable dieu du stade. Amaranta del Pilar, fille de la rue comme Garuma, femme « aussi laide que sa voix est belle », pythie des temps modernes, convoque les personnages de cette histoire pour mieux nous raconter la tragédie de Garuma.

Fernandez Maria Olivares est né et a grandi « sous la chaleur torturante du soleil sud-américain ». Il peuple avec sa mère Mamita, ses frères, ses sœurs et ses autres camarades d’infortune, les rues d’une grande ville du Brésil. Avec son ami de toujours, Pico Calero, il mendie, vole, sniffe de la colle et joue au foot. Un jour, débarque Baracca, entraîneur italien, des promesses plein les poches. Il est venu faire sa provision de jeunes talents du ballon rond. Entre les poubelles, les prostituées, il déniche ainsi Fernandez et Pico. D’entraînements en entraînements, de matches en matches, Baracca tente de faire de ces deux amis des stars du foot. Mais seul l’un des deux en a l’étoffe. Seul Fernandez Maria Olivares deviendra un dieu du ballon rond, sous le nom de Garuma !

On assiste alors à la naissance de la star, puis à son mariage flamboyant avec une bimbo latino, ancienne sœur de la rue, passée par la même mécanique d’ascension sociale, de «propulsion millionnaire» : prostituée, elle s’est faite repérer par un grand danseur argentin et est devenue star du show-business en tant que Reine de la Samba… Deux héros à l’apogée de leur gloire, adulés/convoités. Vivant dans un luxe sans nom, le jeune couple est un «symbole d’espoir pour tous les affamés», la prédiction d’une réussite possible pour tous et toutes. Mais incapable de gérer son succès et sa soudaine fulgurance, Garuma perd pied en tentant de rejeter son passé, sa famille et son ami Pico, comme autant de taches sur son nouveau costume étoilé. De blessures en déchirures, Garuma n’est plus le héros qu’il était. Les «ailes pleines de mazout», l’oiseau s’enlise. L’idole tombe : il doit mourir ! Pico le provoque alors en duel, mais il ne parvient pas à tirer. Amaranta del Pilar, maîtresse de la fable, elle, n’hésitera pas, car «tant que vole le Garuma entre ciel et terres, il y a de l’espoir. Mais s’il commence à ramper dans la boue, comme tout le monde, alors avec quoi allons-nous remplir notre vide ?».

1/ PRéSENTATION DU SPECTACLE

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1.2 Petite note sur la dramaturgieLa ballade de Garuma prend comme figure d’inspiration une star du football brésilien des années 1950-1960 : Manoel Francisco dos Santos, dit Garrincha, nom d’un petit oiseau de la famille des troglodytinés, préférant mourir que de se laisser attraper; le parallèle entre Garrincha et Garuma est réel. Un Garuma est un oiseau de mer, porteur d’espoir pour les marins. Ce récit n’est pas raconté de façon linéaire ou chronologique, la pièce est structurée en «tiroirs». Un texte qui entremêle humour, dérision, lyrisme et cruauté, avec la volonté de confronter de façon abrupte moments tragiques et moments d’euphorie. Un jeu de télescopage entre tragique et flamboyance qui souligne avec force un changement constant entre la fatalité et la fragilité de la vie de tout un chacun.

1.3 Les thématiques de la pièceLa ballade de Garuma, à travers le football, parle du besoin de créer et chérir des héros. La volonté est d’ouvrir un dialogue le plus large possible autour des problématiques mondiales et des questionnements sur le monde tel qu’il se construit. La pièce questionne nos comportements sur le plan individuel et collectif, par le biais d’une mise en lumière des thématiques qui suivent : la question des inégalités sociales, de la pauvreté, du partage des richesses, de l’image de la réussite, des rapports hommes-femmes, de la mortalité infantile. Bref, la misère toujours bien présente dans notre monde.

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2.1 Note sur l’auteur Dramaturge hollandais, Ad de Bont est âgé de 62 ans et a signé à ce jour plus de trente pièces. Son œuvre touche au théâtre pour adolescents, mais il serait réducteur de l’enfermer dans ce registre, tant son écriture et les sujets qu’elle aborde interpellent le monde, toutes origines et générations confondues. Au milieu des années 1970, après quelques années dans l’enseignement, il débute sa carrière théâtrale, à la fois en tant qu’acteur que metteur en scène et qu’auteur. Une carrière dans laquelle il persiste et signe jusqu’à fonder, en 1982, sa propre compagnie, Wederzijds, avec Allan Zipson, acteur et metteur en scène également. Une des singularités de ce groupe théâtral est d’avoir choisi de ne jouer qu’exclusivement dans les écoles, voire de refuser l’idée d’un théâtre en boîte noire. Ses pièces s’ancrent chacune sur une narration claire, aux intonations de démonstrations même parfois renfermant des intentions volontaires de sens à livrer, de questions à partager. Néanmoins, Ad de Bont joue volontiers avec les récits qu’il invente, avec leur chronologie notamment, pour mieux les tisser par bribes et ainsi épaissir leur appréhension. Un certain goût pour l’absurdité et un réel intérêt pour les autres cultures sont deux autres éléments récurrents dans son œuvre. Autant d’aspects d’une personnalité artistique, riche et engagée, que l’on retrouve très clairement dans La ballade de Garuma, pièce qu’il a créée en avril 1990.

2.2 Note sur le metteur en scèneMetteur en scène, acteur et pédagogue, Jean-Michel Van den Eeyden est directeur artistique de L’Ancre depuis 2008. Il a été formé au Conservatoire de Liège dans les classes de Jacques Delcuvellerie et Max Parfondry. En tant qu’acteur, il a travaillé notamment avec Nathalie Mauger, Jean-Claude Penchenat, Michael Delaunoy, Jean-François Noville, As Palavras, Arsenic.

En tant que metteur en scène, il porte un regard aiguisé sur le monde et s’inscrit dans une démarche artistique ancrée dans le réel. Son objectif principal est de sensibiliser les publics aux problématiques de la société contemporaine, comme le dévoilent plusieurs de ses spectacles. Stone, créé en 2005 avec le Théâtre de la Guimbarde et inspiré d’un fait divers, interroge la place de la justice dans les délits des mineurs et leur responsabilité dans la portée de leurs actes.

En 2006, il cofonde avec Yannick Duret, actrice, et Olivier Hespel, dramaturge, le Kollectif Barakha. Push up, de l’auteur allemand Roland Schimmelpfennig est le premier projet de la

2/ PRéSENTATION DE L’éQUIPE DE CRéATION

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compagnie. Cette création interroge le monde du travail et les relations entre des jeunes cadres «dynamiques », prêts à tout pour sauver leurs places et monter activement dans l’échelle sociale. En 2007, Jean-Michel Van den Eeyden est chargé d’ateliers dans différentes écoles supérieures de théâtre en Communauté française. La même année, il est invité par La Charge du Rhinocéros à collaborer au Festival de Théâtre des 4 chemins à Haïti. Il crée en 2009 Mère Sauvage d’après la nouvelle éponyme de Guy de Maupassant dans une adaptation de Paul Pourveur.

En 2010, Un Homme Debout créé avec Jean Marc Mahy poursuit la réflexion déjà abordée dans Stone. Dans le but de sensibiliser des jeunes, mais loin d’adopter une posture moralisatrice, Un homme debout se veut aussi un éventail de pistes sur les alternatives possibles, les issues à la violence et à la justice restauratrice. Dans ce même cadre, il est chargé par le CGRI, en tant que pédagogue invité à l’ISADAC (Ecole Nationale d’Art Dramatique du Maroc), de collaborer au développement du théâtre jeune public dans ce pays.

D’une collaboration entre le Kollectif Compagnie Barakha, la compagnie marocaine Daha Wassa et l’Amin Cie Théâtrale, il met en place aujourd’hui le spectacle Garuma ! Ce nouveau projet trouve à travers cette jeunesse explosive belge, française et marocaine, un projet d’envergure internationale, un projet qui interroge les réalités et les contrastes de notre monde contemporain, un projet sur notre besoin de héros et la nécessité de l’espoir.

2.3 Note sur la Tribu : un collectif d’acteurs- personnagesLa Tribu, c’est une bande qui transforme, le temps d’un match théâtral, un espace ouvert en un véritable terrain de jeu(x). Ça joue dans le terrain vague : ça joue au foot, ça joue de la musique, ça danse, ça joue avec les mots, avec la fiction et la réalité, avec les lieux, avec la fable, avec sa temporalité et avec les publics. Des jeux aussi, comme aux temps de la Rome antique : avec du festif et des morts... Sauf qu’ici, pas de vrais morts, mais une représentation de tout ce qui est sacrifié aujourd’hui (et de tous ceux qui sont sacrifiés aujourd’hui). Pas d’animaux non plus dans cette «arène» (ou presque pas), mais de la danse, de la musique, des chants, des voitures, des dieux et de l’arbitraire, une naissance, un enterrement, un mariage bien arrosé, et des mots... entre autres.

Les brassages de l’histoire et de ses personnages, d’une équipe belge, française et marocaine, des influences du football, du Brésil, et de ces «gueules» de conteurs ambulants font de cette Tribu nomade, une Tribu universelle.

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Le spectacle et ses publicsGaruma ! est un spectacle de plein air, festif, convivial et populaire qui questionne les grandes thématiques sociales de notre monde contemporain. Il a pour particularité de s’inscrire dans l’espace public des citoyens du quartier, sans distinction. Il est d’une grande accessibilité tout en posant un regard acerbe sur notre monde. Ce texte fort et cette forme atypique de théâtre « à ciel ouvert » s’adressent à un public large, étant donné la fascination du football présente dans toutes les couches sociales. Du populaire, au très mondain sans distinction : des VIP rooms aux places debout… L’objectif est aussi de toucher un public qui n’irait pas forcément voir un spectacle au théâtre mais qui sera directement touché par ce spectacle qui vient investir son quartier. Il touchera particulièrement les jeunes qui sont influencés par ces nouveaux héros hyper médiatisés, que nous consommons puis jetons à l’instant même où ils cessent de nous faire rêver…

Un blog en amont de la créationConnectez-vous sur notre blog : Il vous permettra de suivre l’aventure et les avancées du projet. Il sera également le relais entre le Maroc et la Belgique, avec la publication d’informations sur l’évolution de la création, des photos, des vidéos, et autres commentaires informatifs et ludiques. Ce blog sera aussi un espace où les associations pourront valoriser leurs initiatives locales.

La parade avant le spectacle Avant la représentation, nous proposons une parade dans les rues du quartier. Cette parade festive, accompagnée de musiques rythmées de percussions, de chants, d’un mégaphone et de couleurs lumineuses (costumes, drapeaux, T-shirts de football…) invitera les citoyens à suivre le cortège jusqu’au lieu de la représentation.

Des ateliers et des actions en rapport avec le spectacleLa participation des associations du quartier sont les bienvenues : ateliers d’arts, jeux, conférences, etc. pourront être organisées en lien avec notre service culturel et éducatif.

Des animations, un dossier pédagogiqueGaruma ! peut être précédé ou suivi d’une animation ou rencontre avec l’équipe de comédiens-animateurs (5 comédiens marocains, 5 comédiens belges, par équipe de 2) autour des thématiques présentes dans le spectacle. Un dossier pédagogique est également disponible sur demande. Les animations et le dossier pédagogique abordent les questions de Pauvreté / Richesse, la faim, des relations nord Sud, de la condition de la femme, la santé maternelle, l’égalité des sexes, la mortalité infantile, du Héros et l’image de la réussite, de l’Immigration / racisme, le combat pour une culture de solidarité, la nécessité de s’ouvrir sur le monde, le football et tout ce que ce sport peut engendrer.

3/ en plus du spectacle...

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où? Dates / heure ?

Festival au Carré (Mons) Du 7 au 9 juillet à 19h* première en Belgique *

Fontaine-L’Evêque 7 septembre à 18h

Montignies-sur-Sambre 8 septembre à 16h

Marchienne-au-Pont 9 septembre à 16h

Charleroi centre-ville (lieu à définir)

Du 18 au 21 septembre à 19h En collaboration avec le Théâtre de l’Ancre, l’Eden, le Palais des Beaux-Arts

La Louvière 27 septembreAvec le Centre culturel du Centre dans le cadre des fêtes de Wallonie

Tournai Du 1 au 4 octobre Avec la Maison de la culture de Tournai

Bruxelles Du 6 au 8 octobreEn collaboration avec « DABA Maroc 2012 saison artis-tique et citoyenne » et l’Espace Magh

Grigny (Paris) 19 & 20 octobreEn collaboration avec L’Amin Cie théâtrale

4/ calendrier

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créditsD’après La ballade de Garuma d’Ad de Bont | Traduction Claran Wielenga | Mise en scène Jean-Michel Van den Eeyden | Dramaturgie Christophe Laluque | Collaborations artistique et de production Line Guellati et Camille Husson | Assistanats mise en scène & production Hicham Ouaraqa et Anne-Cécile Massoni | Chorégraphie Milton Paulo | Interprétation Rida Benaïm, Zeneb Ennajem, Amin Ghouada, Line Guellati, Camille Husson, Mouhcine Malzi, Louise Manteau, Mathieu Moro, Daniel Schmitz, Yassine Sekkal | Direction technique Antonio Fernandez Reina | Responsable des actions culturelles Pascale Mahieu | Création sonore Daniel Schmitz | Collaboration costumes & scénographie Marjolaine Touzelet | Stagiaire en régie Abdel Bellabiad.

Un projet de K.C. Barakha (Belgique) en étroite collaboration avec Daha Wassa Cie (Maroc), en partenariat avec L’Amin Companie Théâtrale (France) | Production L’Ancre (Charleroi) | Coproduction Manège.Mons | Aide Coopération belge au développement (DGCD Service public fédéral des Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au Développement), Fédération Wallonie-Bruxelles service du théâtre, Ministère de la Culture du Royaume du Maroc, Commission Internationale du Théâtre Francophone, Loterie Nationale (Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles), Wallonie-Bruxelles International, Organisation Internationale de la Francophonie, Commission Communautaire Française | Soutien Halles de Schaerbeek (Daba Maroc 2012 - Saison artistique et citoyenne), Espace Magh, EDEN (Centre culturel régional de Charleroi), PBA (Charleroi), Centre Culturel du Centre (La Louvière), Maison de la Culture de Tournai, Institut français (Rabat-Salé-Kenitra), Théâtre Mohammed V (Rabat), Groupov asbl, Cie Arsenic, Présence et Action Culturelles | Remerciements ESACT (Liège), Théâtre de la Guimbarde, L’ISADAC (Rabat).

Avec le soutien de la Coopération belge au développement – DGD Service public fédéral Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au Développement. www.dg-d.be

Garuma! fait partie du projet DABA MAROC 2012 - Saison artistique et citoyenne.

L’Arche est agent théâtral du texte représenté. www.arche-editeur.com