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13 e Festival du Cinéma Brésilien de Paris du 4 au 17 mai 2011 au cinéma Le Nouveau Latina Relations Presse : Isabelle Buron – 01 40 44 02 33 – 06 12 62 49 23 – [email protected] DOSSIER DE PRESSE Site officiel http://www.festivaldecinemabresilienparis.com

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13e Festival du Cinéma Brésilien de Paris du 4 au 17 mai 2011 au cinéma Le Nouveau Latina

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EDITO Pour cette nouvelle édition, le 13e Festival du Cinéma Brésilien de Paris, qui se déroule du 4 au 17 mai au cinéma Le nouveau Latina, rend hommage à deux grandes personnalités brésiliennes : Jorge Amado et Nelson Pereira dos Santos.

Nous célébrons le centenaire de la naissance de Jorge Amado en présentant quatre films adaptés de ses romans par des réalisateurs de talent et un documentaire qui montre l’auteur sous un nouveau jour.

En partenariat avec l’Union Latine, nous recevons avec les honneurs Nelson Pereira dos Santos et projetons sept grands classiques de sa cinématographie. Comptant parmi les fondateurs du Cinema Novo, ce réalisateur a marqué le cinéma brésilien et mondial : Sécheresse a notamment été primé au Festival de Cannes 1964. Son œuvre vient d’être restaurée et mérite d’être découverte ou revue par notre public cinéphile.

Nous aurons également le plaisir et l’honneur de projeter UPPs (la pacification des favelas) en avant-première mondiale. Ce documentaire donne une première vision au cinéma du travail des Unités de Police Pacificatrices, dont la particularité est d’aborder les favelas de Rio de Janeiro sous un angle qui n’est plus exclusivement répressif. Merci à Ricardo Cota, Adriana Rattes et Sergio Sá Leitao de nous avoir offert cette exclusivité.

Trois grands moments apporteront un nouvel éclairage aux projections : une rencontre avec Nelson Pereira dos Santos, une table ronde autour du travail des UPP et une conférence professionnelle sur les possibilités de tournage qu’offre Rio.

Vous pourrez enfin rencontrer une trentaine d’invités pendant la durée du festival, réalisateurs, producteurs, comédiens ou techniciens lors des débats qui suivent la plupart des projections.

Bon Festival !

Katia ADLER

Directrice du Festival

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La programmation RÉTROSPECTIVE DES FILMS DE NELSON PEREIRA DOS SANTOS - RIO ZONE NORD (Rio Zona Norte) - BOUCHE D’OR (Boca de Ouro) - SECHERESSE (Vidas Secas) - L’ALIÉNISTE (Azyllo Muito Louco) - QU’IL ETAIT BON MON PETIT FRANÇAIS (Como era gostoso o meu francês) - MEMOIRES DE PRISON (Memórias do Cárcere) - BAHIA DE TOUS LES SAINTS (Jubiabá) HOMMAGE À JORGE AMADO - QUINQUIN LA FLOTTE (Quincas Berro D’Água) de Sérgio Machado - TIETA DO BRASIL (Tieta do Agreste) de Carlos Diegues - DONA FLOR ET SES DEUX MARIS (Dona Flor e Seus Dois Maridos) de Bruno Barreto - JORJAMADO AU CINÉMA (Jorjamado no Cinema) de Glauber Rocha - BAHIA DE TOUS LES SAINTS (Jubiabá) de Nelson Pereira dos Santos FICTIONS EN COMPÉTITION - COMMENT OUBLIER (Como Esquecer) de Malu De Martino - CHICO XAVIER de Daniel Filho - MALU A VELO (Malu de bicicleta) de Flávio Ramos Tambellini - 180 DEGRES (180 Graus) de Eduardo Vaisman - SUR LA ROUTE (Além da Estrada) de Charly Braun - PLAY A SONG FOR ME (Os Famosos e os Duendes da Morte) de Esmir Filho - LES PLUS BELLES CHOSES AU MONDE (As Melhores Coisas Do Mundo) de Laís Bodansky - DEROULE (Desenrola) de Rosane Svartman DOCUMENTAIRES - UPPs (La pacification des favelas) de Wagner Novais, Luciano Vidigal, Cadu Barcellos et Rodrigo Felha - Avant-première mondiale - LE MANUSCRIT PERDU (O Manuscrito Perdido) de José Barahona - UNE NUIT EN 67 (Uma Noite em 67) de Renato Terra et Ricardo Calil - RIDEAU DE FUMÉE (Cortina de Fumaça) de Rodrigo Mac Niven - MEMOIRE CUBAINE (Memória Cubana) de Alice de Andrade et Iván Nápoles - CE QUE LA TERRE A DONNÉ, LA TERRE LE REPREND (Terra Deu, Terra Come) de Rodrigo Siqueira - GISELE OMINDAREWÁ de Clarice E. Peixoto - RIO SONATA : NANA CAYMMI de Georges Gachot - LETTRES ET RÉVOLUTIONS (Diário de uma busca) de Flávia Castro - NOEL ROSA – LE POÈTE DE VILA ISABEL (Noel Rosa - Poeta da Vila e do Povo) de Dacio Malta JEUNE PUBLIC - 5 X FAVELA ( 5x Favela, agora por nós mesmos) de Wagner Novais, Rodrigo Felha, Cacau Amaral, Luciano Vidigal, Cadu Barcellos, Luciana Bezerra, Manaíra Carneiro - LES PLUS BELLES CHOSES AU MONDE (As Melhores Coisas Do Mundo) de Laís Bodansky - DEROULE (Desenrola) de Rosane Svartman ÉVÉNEMENTS PARALLÈLES

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FILM D’OUVERTURE – Le 4 mai à 19h00 - RIO ZONE NORD (Rio Zona Norte) de Nelson Pereira dos Santos En présence du réalisateur FILM DE LA CÉRÉMONIE DE REMISE DES PRIX – Le 10 mai à 19h00 - QUINQUIN LA FLOTTE (Quincas Berro D’Água) de Sérgio Machado, d’après Jorge Amado En présence du réalisateur FILM DE CLÔTURE – Le 17 mai à 19h00 - UNE NUIT EN 67 (Uma Noite em 67) de Renato Terra et Ricardo Calil En présence de Ricardo Calil

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RÉTROSPECTIVE DES FILMS DE NELSON PEREIRA DOS SANTOS Sept films du précurseur du « Cinéma Novo » seront présentés lors de cette rétrospective organisée à l’initiative de l’Union Latine.

L’Union Latine se réjouit d’être à l’initiative d’une rétrospective dédiée à Nelson Pereira dos Santos, l’un des plus grands réalisateurs brésiliens, et de pouvoir la présenter au Cinéma Le Nouveau Latina à Paris, dans le cadre du Festival de Cinéma brésilien organisé par Jangada.

La portée culturelle de la filmographie de Nelson Pereira dos Santos est essentielle dans la production cinématographique latino-américaine. Son regard est capable d’avoir l’intuition profonde d’un certain cinéma expérimental, en prenant modèle sur le néoréalisme italien et le cinéma de Roberto Rossellini, dont le point de vue esthétique et anthropologique trouve chez Nelson un langage tropical. La nudité du regard néoréaliste s’arrête ici sur l’extraordinaire richesse humaine et la musicalité de la société brésilienne, entière et segmentée, complexe, au bonheur insaisissable. Pereira dos Santos raconte les mégalopoles brésiliennes de l’intérieur, mais avec des yeux qui voient loin. Il tresse ses histoires, conscient qu’il s’agit de trames à insérer dans le grand tissu du monde.

C’est cette capacité de transposition qui fait écho avec force à la politique culturelle de l’Union Latine, toujours plus tournée vers la recherche du dialogue interculturel, en offrant à chacun un témoignage artistique translinguistique et universel.

Lisa Ginzburg, directrice culturelle de l’Union Latine

Nelson Pereira dos Santos nous fera l’honneur de sa présence au festival du 3 au 11 mai

Une rencontre avec Nelson Pereira dos Santos aura lieu Jeudi 5 mai à 18h30

Maison de l’Amérique Latine 217 Boulevard Saint-Germain - 75007 Paris

Cette table ronde enrichira l'hommage à Nelson Pereira dos Santos en explorant l'œuvre de l'un des plus grands cinéastes brésiliens. Qui est ce précurseur du Cinema Novo ? Quels ont été ses maîtres ? Comment ses films ont-ils influencé le cinéma brésilien ? De Rio Zona Norte à Bahia de tous les saints, c'est une occasion unique d'en savoir plus sur les cinquante ans de carrière d'un réalisateur engagé à la filmographie éclectique.

Avec la participation de Paulo António Paranaguá, journaliste au Monde, de Marie-Christine de Navacelle, ancienne Déléguée du Cinéma du Réel et de Lisa Ginzburg, Directrice culturelle de l’Union Latine.

Rencontre animée par Guiomar de Grammont, écrivain et professeur de philosophie de l’art à l'Université Fédérale d’Ouro Preto et organisée par l’Union Latine, la Maison de l’Amérique latine et l’association Jangada.

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Films présentés RIO ZONE NORD (Rio Zona Norte) 1957 – 86 min – fiction – drame – VOSTF Scénario: Nelson Pereira dos Santos - Montage: Rafael Justo Valverde - Photographie: Hélio Silva - Son: Alexandre Gnatalli et Zé Kéti - Production : Nelson Pereira dos Santos et Ciro Freire Cury - Distribution : Lívio Bruni Avec : Grande Otelo, Paulo Goulart, Jece Valadão, Maria Pétar, Artur Vargas Jr., Edson Vitoriano, Ângela Maria, Iracema Vitória, Haroldo de Oliveira, Erley Freitas, Zé Kéti, Laurita Santos, Sérgio Malta, Malu et Carlos Aquino

Dans une favela du nord de Rio, un pauvre et talentueux compositeur de samba rencontre, au cours d'une soirée, deux professionnels du monde du spectacle qui lui proposent de l'aider à faire connaitre sa musique. C’est alors qu’il va devoir faire face aux injustices sociales qui règnent dans la ville. Inspiré de la vie du compositeur Zé Keti, le film raconte l’histoire d’un compositeur populaire interprété magistralement par Grande Otelo. Avec la participation spéciale de Ângela Maria qui chante le morceau de samba "Malvadeza Durão", devenu un classique. On ne peut pas rester indifférent devant ce film plein d’émotions.

Extrait du film : http://www.youtube.com/watch?v=fUvSc9QkzXw BOUCHE D’OR (Boca de Ouro) 1962 – 102 min – fiction – drame – VOSTF Scénario: Nelson Pereira dos Santos, adaptation de la pièce de théâtre Bouche d’Or de Nelson Rodrigues - Assistant de réalisation : Ivan de Souza - Montage: Rafael Justo Valverde - Photographie: Amleto Daissé - Scénographie : Cajado Filho - Musique: Remo Usai - Producteur: Jarbas Barbosa -Producteur associé : Imbracine et Fama Filmes - Production : Gilberto Perrone, Copacabana Filmes Ltda - Distribution :Herbert Richers Produções Cinematográficas Avec : Jece Valadão, Odete Lara, Daniel Filho, Maria Lúcia Monteiro, Ivan Cândido, Adriano Lisboa, Maria Pompeu, Geórgia Quental, Sulamith Yaari, Wilson Grey

Lorsque se meurt le puissant hors-la-loi "Boca de Ouro" (Bouche d’Or), un journaliste décide d’interviewer son ancienne maîtresse Guigui, afin d’élaborer un portrait de sa personnalité. Mais la fem me lui donne des versions toujours différentes des faits, qui suivent le cours des changements de ses propres sentiments envers cet homme. Nelson Pereira dos Santos accepta l’invitation de Jece Valadão à travailler à la réalisation de Bouche d’Or. Il s’agit là d’une première adaptation d’une pièce de Nelson Rodrigues au cinéma et le film est encore considéré aujourd’hui comme l’un des meilleurs films tirés d’une œuvre de cet auteur. Ce fut un grand succès auprès du public, à ne rater

sous aucun prétexte! Extrait du film : http://www.youtube.com/watch?v=IBdnj0EKs9s

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SECHERESSE (Vidas Secas) 1963 – 105 min – fiction – drame – VOSTF Scénario: Nelson Pereira dos Santos, adaptation du roman Vidas Secas de Graciliano Ramos Montage: Rafael Justo Valverde - Photographie: Luiz Carlos Barreto et José Rosa - Son: Leonardo Alencar - Producteurs: Herbert Richers, Nelson Pereira dos Santos, Danilo Trelles et Luiz Carlos Barreto - Distribution : Sino Filmes Avec : Atila Iório, Maria Ribeiro, Orlando Macedo, Jofre Soares, les enfants Gilvan et Genivaldo Lima

Une famille pauvre, Fabiano, M’dame Vitória, leur deux fils et la chienne Baleia, erre sur les terres arides du Sertão, au Nordeste du Brésil, à la recherche d'un meilleur endroit pour vivre, avec de quoi manger et de quoi travailler. Mais la sécheresse et la misère ruinent leurs espérances. Un classique de la littérature et du cinéma brésilien, considéré comme le chef-d’oeuvre du cinéaste Nelson Pereira dos Santos. Vidas Secas est l’unique film brésilien à être indiqué par le British Film Institute comme l’une des 360 œuvres fondamentales dans une cinémathèque. Prix des Cinémas d’Art et d’Essai et Prix du meilleur film pour la jeunesse, Festival

de Cannes 1964 Extrait du film : http://www.youtube.com/watch?v=yvcCUS3dWV4&feature=related L’ALIÉNISTE (Azyllo Muito Louco) 1969 – 83 min – fiction – comédie – VOSTF Scénario: Nelson Pereira dos Santos, d’après le conte de Machado de Assis, L’Aliéniste - Assistant de réalisation: Luiz Carlos Lacerda de Freitas - Montage: Rafael Justo Valverde - Photographie: Dib Lutfi - Musique: Guilherme Magalhães Vaz - Production: Nelson Pereira dos Santos, Produções Cinematográficas - Directeur de production: Irênio Marques Filho - Co-production : RF Farias - Producteurs associés : Roberto Castro, Medrado Dias, Cesar Thedim - Distribution : Ipanema Filmes ( no lançamento), Regina Filmes (hoje) Avec : Nildo Parente, Isabel Ribeiro, Arduíno Colasanti, Irene Stefânia, Manfredo Colasanti, Nelson Dantas, José Kleber, Ana Maria Magalhães, Gabriel Arcanjo et Leila Diniz

Azyllo Muito Louco est tiré de l'œuvre littéraire de l'écrivain brésilien Machado de Assis, O Alienista, « L’Aliéniste », écrite au XIXe siècle. Nelson Pereira dos Santos réalise une adaptation libre de c ette histoire, à travers celle d'un prêtre catholique qui se rend dans la petite ville de Serafim pour enquêter sur le phénomène de folie. Après y faire construire un asile psychiatrique, celui-ci finit par placer la plupart des habitants dans l’asile… jusqu’à ce que tout devienne hors de contrôle. Prix Luis Buñuel, Festival de Cannes 1970

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QU’IL ETAIT BON MON PETIT FRANÇAIS (Como era gostoso o meu francês) 1970 – 83 min – fiction – comédie – VOSTF Scénario: Nelson Pereira dos Santos - Assistant de réalisation : Luiz Carlos Lacerda de Freitas - Montage: Carlos Alberto Camuyrano - Photographie: Dib Lutfi - Son: Nelson Ribeiro Musique : José Rodrix - Production : Condor Filmes, Nelson Pereira dos Santos, Luiz Carlos Barreto, K.M. Eckstein, César Thedim - Distribution : Regina Filmes Avec : Ana Maria Magalhães, Arduíno Colasanti, Eduardo Imbassahy Filho, Manfredo Colasanti, José Kleber, Gabriel Archanjo, Luiz Carlos Lacerda de Freitas, Janira Santiago, Ana Maria Miranda, João Amaro Batista, José Soares, Maria de Sousa Lima

Brésil, 1554. Prisonnier de Cunhambebe, le chef suprême des Tupinambás, un aventurier français tente de s’incorporer à la culture autochtone en se mariant avec Seboipep, la veuve d'un grand guerrier. Son d estin, cependant, est scellé et il sera bel et bien dévoré lors d’un spectaculaire rituel cannibale. Cette comédie a connu un grand succès auprès du public français, lors de sa sortie en salle en 1970. La rétrospective des films de Nelson Pereira dos Santos sera l’occasion de redécouvrir ce film original. Quinzaine des réalisateurs , Festival de Cannes 1971 En compétition, Festival de Berlin 1971 Meilleur film, Festival de Brasilia 1972

Extrait du film: http://www.youtube.com/watch?v=kIOtLXJl35U&feature=related MEMOIRES DE PRISON (Memórias do Cárcere) 1983 – 185 min – fiction – drame – VOSTF Scénario: Nelson Pereira dos Santos, tiré de l’oeuvre homonyme de Graciliano Ramos - Assistants de direction : Carlos del Pino, Jayme del Cueto, Ney Sant’ Anna, Waldir Onofre, Luelane Correa - Montage: Carlos Alberto Camuyrano - Photographie: José Medeiros et Antônio Luiz Soares - Son: Jorge Saldanha - Producteurs: Lucy Barreto, Luiz Carlos Barreto et Nelson Pereira dos Santos - Production: Produções Cinematográficas L.C.Barreto, Regina Filmes et Embrafilme - Distribution: Embrafilme (à l’époque de la sortie du film), Regina Filmes (aujourd’hui) Avec : Carlos Vereza, Glória Pires, Jofre Soares, José Dumont, Nildo Parente, Wilson Grey, Marcus Vinicius, Fábio Barreto

Soupçonné d’être communiste et d'avoir participé à un mouvement illégal, le célèbre écrivain Brésilie n Graciliano Ramos est détenu par la police de l’État Nouveau (Estado Novo). Il est arrêté le 3 mars 1936 et conduit sans procès au bagne de l'île Grande (Ilha Grande). Malade, mal nourri et enfermé dans une cellule infecte, il continuera tout de même d’écrire pendant ses dix mois d’incarcération. Ce drame biographique de Nelson Pereira dos Santos est une adaptation du livre homonyme de Graciliano Ramos. Grand prix de La Critique Internationale, Festival de Cannes 1984 Grand prix Coral, Festival du Nouveau Cinéma Latino-américain de la Havane 1984

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BAHIA DE TOUS LES SAINTS (Jubiabá) 1985 – 107 min – fiction – drame – VOSTF Scénario : Nelson Pereira dos Santos, adaptation de l’œuvre homonyme de Jorge Amado - Assistant à la réalisation: Ney Sant’ Anna - Montage: Yvon Lemiere, Yves Charoy, Catherine Gabrielidis, Sylvie Lhermenier, Alain Fresnot - Photographie: José Medeiros - Son: Juarez Dagoberto et Jorge Saldanha - Création et production musicale: Gilberto Gil et Serginho - Producteurs: Tininho Fonseca, Roberto Petti, Chico Drumond, Walter Schilke, José Oliosi - Production: Embrafilme – Empresa Brasileira de Filmes S.A.- Distribution: Regina Filmes Avec: Grande Otelo, Charles Baiano, Françoise Goussard, Bethy Faria, Antônio José Santana, Luís Santos de Santana, Tatiana Issa, Romeu Evaristo, Raymond Pellegrin, Zezé Motta, Henri Raillard

Bahia de tous les Saints raconte l'histoire d’amour entre une riche héritière blanche et Antonio Balduíno, orphelin noir de la favela Capa-Negro de Salvador, protégé par le sorcier centenaire Jubiabá, adepte de macumba, la sorcellerie brésilienne. Ce film aux couleurs bahianaises, tiré d’une histoire originale de Jorge Amado, mis en scène par Nelson Pereira dos Santos et accompagné d’une bande-son signée Gilberto Gil, ne peut être qu’un succès ! Afin de trouver des acteurs et des figurants qui puissent représenter la réalité de Bahia, la production du film, au moment du casting, posa des annonces dans les journaux de Salvador à la recherche de gens du peuple qui puissent participer au film. Bahia de tous les Saints marque également le retour de l’acteur Grande Otelo

sous la direction de Nelson Pereira dos Santos. Mostra de Venise 1986 Festival International de Londres 1986

L’Union Latine est une Organisation intergouvernementale qui réunit 36 États de langues et de cultures latines répartis sur quatre continents. Elle se consacre à la promotion et à la diffusion de cet héritage commun à l’heure où la préservation de la diversité linguistique et culturelle constitue une des préoccupations majeures de notre monde contemporain. Elle s’attache notamment à donner une expression visible et un contenu concret à la

solidarité qui doit unir entre eux les membres de la famille latine, en élaborant des actions fondées sur les principes de complémentarité et de subsidiarité, au service d’une vision résolument confiante du rôle de la communauté latine dans le monde d’aujourd’hui. Dans le cadre de sa politique culturelle, l’Union Latine accorde une grande importance à l’industrie audiovisuelle, et en particulier au cinéma, car il s’agit d’un enjeu déterminant pour l’affirmation de la latinité en tant qu’expression de la diversité culturelle. Pour en savoir plus : www.unilat.org

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HOMMAGE À JORGE AMADO Auteur d’une œuvre qui a le plus représenté l’identité brésilienne dans le monde, Jorge Amado révélait, dans ses livres, la délirante pulsation et atmosphère de Bahia, avec un regard profondément humain sur le peuple brésilien. Dans ses années d’exil, la France, qu’il considérait sa deuxième patrie, l’a reçu à bras ouverts. Le Festival du Cinéma Brésilien de Paris veut rendre un juste et mérité hommage au centenaire de cet écrivain Brésilien qui est entré dans la mémoire collective, grâce à ses romans avant tout mais grâce aussi aux adaptations cinématographiques de ses œuvres. Jorge Amado est né à Ilhéus dans l'État de Bahia en 1912. Il est considéré internationalement comme l’un des plus grands auteurs brésiliens. C’est lors de ses études de droit à l’Université de Rio de Janeiro, dans les années 1930, qu’il initie une première entrée dans le communisme. Il continue de s’intéresser à la politique en travaillant notamment comme journaliste. Son œuvre, traduite en 49 langues, aborde les injustices sociales et la politique, tout en montrant la sensualité du peuple brésilien et les dures conditions de vie des communautés noires et métisses de la province de Bahia, où il a presque toujours vécu, mis à part pendant ses années d'exil à Paris, Prague, en Argentine et en Uruguay. Il a su traduire dans ses romans toutes les douleurs de la condition humaine, autant que l’extraordinaire richesse des manifestations populaires de la culture brésilienne. Ce n’est pas étonnant que les personnages intenses et les trames complexes de ses histoires aient inspiré autant d’œuvres cinématographiques. En effet, Jorge Amado est l'auteur qui a été le plus adapté à la télévision brésilienne et au cinéma. QUINQUIN LA FLOTTE (Quincas Berro D’Água) de Sérgio Machado 2010 – 104 min – fiction – Comédie Scénario: Sérgio Machado, basé sur le livre de Jorge Amado Montage: Marcio Hashimoto Photographie: Toca Saebra Son: Beto Villares Producteurs: Walter Salles et Maurício Ramos Production: VideoFilmes, Buena Vista, Globo Filmes Avec: Paulo José, Marieta Severo, Mariana Ximenes, Vladmir Brichta, Flávio Bauraqui, Irandhir Santos, Luis Miranda et Frank Menezes. Avec les participations spéciales de Milton Gonçalves, Othon Bastos, Walderez de Barros et Carla Ribas. Projection spéciale du film pour la cérémonie de remise de prix, en présence du réalisateur, Sérgio Machado.

Salvador Quincas est fonctionnaire et fatigué de la vie qu'il mène. Un soir, il décide de quitter sa famille pour aller faire la fête. On le connaît sous le nom de Quincas Berro D’Agua, Quinquin la flotte, le roi des clochards. Quand il est retrouvé mort dans sa chambre, sa famille décide d'effacer les souvenirs de sa période de voyou et de lui donner un enterrement honorable. Mais ses amis font apparition et décident de l’emmener pour une dernière soirée… mémorable. Né en 1968 à Salvador, Bahia, Sérgio Machado fait ses débuts au cinéma en 1993 en réalisant le court métrage Les Têtes changeantes (« Troca de Cabeças »), avec le très réputé acteur Grande Otelo, premier comédien noir à être devenu célèbre

au Brésil. Il tourne plusieurs documentaires en vidéo et entame sa collaboration avec le metteur en scène Walter Salles en 1996. Il devient ainsi assistant de réalisation et directeur de casting sur Central do Brasil et Le premier jour puis assistant réalisateur et co-scénariste sur Avril Brisé. Il est également co-scénariste du film de Karim Aïnouz Madame Satã et en 2002, avec Maurício Farias, co-réalisateur pour la TV Globo de la mini-série Les Bergers de la nuit (« Pastores da Noite »), basée sur l’œuvre de Jorge Amado. C’est en 2001 qu’il réalise son premier long-métrage, Là où la Terre se termine (« Onde a Terra acaba »), documentaire autour de la vie et de l'œuvre du cinéaste Mário

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Peixoto, qui remporta une quinzaine de prix dans plusieurs festivals au Brésil et dans le monde. Toujours en 2001, il tourne le moyen métrage Agora é Cinza, qui est l’un des trois épisodes de Trois Histoires de Bahia (« Três histórias da Bahia »), long-métrage de fiction présentant trois histoires qui se déroulent pendant le carnaval de Salvador, à Bahia. TIETA DO BRASIL (Tieta do Agreste) de Carlos Diegues 1996 – 140 min - fiction – Comédie Scénario: Carlos Diegues, João Ubaldo Ribeiro et Antonio Calmon, d’après l’œuvre de Jorge Amado Montage: Mair Tavares et Karen Harley Musique: Caetano Veloso Photographie: Edgar Moura Son: Rolf Pardulla Producteurs: Donald Ranvaud et Bruno Stroppiana (Sky Light Cinema), Telmo Maia, Miguel Faria Jr. Co-Producteur: Sonia Braga et Carlos Diegues Producteurs associés: Renata Almeida Magalhães Production: Sky Ligth Cinema Avec: Sonia Braga, Marilia Pera, Chico Anisio, Zezé Motta, Claudia Abreu, Leon Góes, Heitor Mello, Patrícia França, Jece Valadão, Debora Adorno

Sant'Ana do Agreste, un petit village de la région de Bahia, au Brésil. Après 26 ans d'absence, Tieta rentre dans son village natal. Elle en avait été chassée à l'âge de dix-sept ans par son père, après avoir été dénoncée par sa sœur pour avoir couché avec un homme. Le réalisateur Carlos Diegues définit ainsi la trame centrale du film : "Tieta est un film sur la nécessité d’être aimé […] Tieta parle d’une femme qui a été expulsée de sa ville natale lorsqu’elle était adolescente et qui revient 26 ans après, riche et puissante. Le thème du retour est une situation dramatique classique : on le retrouve dans la Bible, chez Shakespeare, chez Dürrenmatt et est toujours lié à un désir de vengeance, à un règlement de comptes. Ce qui est génial dans l’œuvre de Jorge Amado est que Tieta ne revient pas pour se venger, mais pour être aimée ».

Tieta do Brasil marque la première rencontre de Carlos Diegues et Sonia Braga (Tieta) au cinéma. Amis de longue date, ce fut Sonia, qui avait été choisie par Jorge amado pour le film, qui invita Carlos Diegues à la diriger. Dans la ville imaginaire de Sant’Ana do Agreste, décor d’une exubérante brasilianité, se confrontent les contradictions de toujours telles que la cordialité et l’hypocrisie, l’archaïsme et la modernité, le progrès et le manque de civilisation, la violence morale et physique perçue, surtout, par le point de vue de quatre femmes : Tieta (Sonia Braga), Perpétua (Marília Pera), Leonora (Cláudia Abreu) et Carmô (Zezé Motta). Le film se différencie du roman de Jorge Amado, selon la volonté du réalisateur. Tieta do Brasil a connu un fort succès international, que le réalisateur attribue à l’originalité de cette œuvre fortement marquée par la culture brésilienne : « Je ne vois qu’une perspective au cinéma brésilien : être brésilien. Ou nous faisons ce que seulement nous savons faire, ou cela n’a plus de sens de faire du cinéma ». Tieta do Brasil est le 13e long-métrage de Carlos Diegues et sa première expérience d’adaptation cinématographique d’une œuvre littéraire. De même que l’écrivain Bahianais, Carlos Diegues a toujours eu comme motivation principale un profond intérêt pour l’âme brésilienne. Et, de même que chez Jorge Amado, l’œuvre de ce réalisateur est également marquée par de forts personnages féminins, présents dans ses films La grande ville (« A Grande Cidade », 1970), Jeanne la Française (1975), Bye bye Brasil (1980), Xica da Silva (1981), Dias melhores virão (1990). Carlos Diegues est, au côté de Glauber Rocha, Leon Hirszman, Nelson Pereira dos Santos, Joaquim Pedro de Andrade et Ruy Guerra entre autres, l’un des fondateurs du Cinema Novo, qui vise à inscrire le cinéma brésilien dans la conscience nationale. Pionnier, avec notamment Glauber Rocha, de cette "décolonisation" du cinéma, Carlos Diegues commence par saisir la réalité injuste du monde rural, en racontant une révolte de Noirs contre l'esclavage dans Ganga zumba (1964) – thème qu'il reprend vingt ans plus tard dans Quilombo (1984). Les effets bariolés de la stylisation se muent en une forme de théâtralisation à partir de 1968, alors que la dictature militaire pèse sur la production cinématographique. Carlos Diegues pratique alors une "esthétique du murmure", dans le souci de communiquer avec son public. Cette période inégale donne des films à caractère historique (Les Héritiers (« Os Herdeiros », 1969) ou métaphorique (Jeanne la Française, « Joana a Francesa », 1973, avec Jeanne

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Moreau). Travaillant toujours sur des scénarios originaux, il crée une galerie de personnages inoubliables. Xica da Silva, en 1976, atteint les quatre millions de spectateurs et reste l’un des plus grands succès du box-office brésilien. Ses films insistent sur l'exaltation des passions brésiliennes, comme en témoigne son succès Pluies d'été (« Chuvas de verão », 1977). Carlos Diegues semble se réconcilier définitivement avec le spectacle en signant l'un de ses meilleurs films, Bye bye Brésil (« Bye Bye Brasil », 1979), métaphore toujours actuelle d’un pays en pleine mutation. Veja esta canção (1994) et Orfeu (1998) continuent l'exploration du paysage urbain et humain de Rio. En plus de 35 ans d’activité cinématographique, il a développé un parcours professionnel très actif, en tant que réalisateur et producteur, avec des films qui ont marqué le Brésil et l’étranger, présentés dans les festivals internationaux tels que Cannes, Venise, Berlin, New-York ou encore Toronto et distribués en Europe, aux États-Unis et en Amérique Latine. Batailleur infatigable du cinéma Brésilien, Carlos Diegues a toujours été au centre des débats culturels du pays et à la recherche d’alternatives pour la production. Il est, en 2010, membre du jury de la Cinéfondation et des courts-métrages du 63e Festival de Cannes. DONA FLOR ET SES DEUX MARIS (Dona Flor e Seus Dois Maridos) de Bruno Barreto 110 min – 1976 – Fiction – Comédie Scénario: Bruno Barreto, Eduardo Coutinho et Leopoldo Serran, adapté du livre de Jorge Amado Montage : Raimundo Higino Photographie : Murilo Salles Musique : Chico Buarque de Hollanda, Francis Hime Producteurs: Lucy Barreto, Luiz Carlos Barreto et Newton Rique Producteurs associés : Nelson Porto et Paulo Cezar Sesso Avec: Sônia Braga, José Wilker, Mauro Mendonça, Deborah Brillanti

Dona Flor, une très belle jeune femme qui enseigne la cuisine à ses voisins, se marie avec le séduisant et filou Vadinho, qui ne pense qu’à faire la fête, boire et jouer dans les casinos. Cette vie d’excès et ses nuits blanches finissent par l’entraîner vers une mort prématurée, lors du carnaval de 1943. Alors veuve, Dona Flor se remarie avec le Dr. Teodoro Madureira, le pharmacien de la ville, véritable gentleman réservé et honnête avec qui elle va vivre une vie tranquille sans encombre. Mais la passion érotique qu’elle vivait avec son premier mari manque à Dona Flor, car celui-ci était un excellent amant, ce qui valait bien toutes ses erreurs et défauts. Lorsqu’elle fait appel à Vadinho plusieurs fois, l’esprit de celui-ci revient la hanter… jusque dans son lit.

Bruno Barreto est réalisateur, scénariste et producteur. Né dans une famille de producteurs de cinéma, il entre très tôt dans ce milieu professionnel. Il débute sa carrière en 1973, mais c'est avec le film Dona Flor et ses deux maris qu'il remporte un succès international, nommé au Golden Globe du meilleur film étranger en 1979. Après Gabriela en 1983 avec Marcello Mastroianni, et Romance da Empregada qui a été sélectionné au Festival de Cannes en 1987, il s'installe pendant dix ans aux Etats-Unis. Il y rencontre son ex-femme, l'actrice Amy Irving qu'il fera jouer dans quelques-uns de ses films aux côtés de personnalités telles qu’Andy Garcia ou encore Kevin Spacey. Bruno Barreto fait son retour au Brésil pour le tournage du film Bossa Nova et vice versa en 2000. Il réalise en 2008 Rio Ligne 174 (« Última Parada 174 »), qui relate les dernières heures de Sandro Rosa do Nascimento, 22 ans, gamin des rues de Rio de Janeiro et survivant du massacre de Candelária, tué par la police lors d’un braquage dans un bus. Ce film a été choisi par le Ministère de la Culture pour représenter le Brésil lors de la compétition du meilleur film étranger à la cérémonie des Oscars 2009.

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JORJAMADO AU CINÉMA (Jorjamado no Cinema) de Glauber Rocha 36 min – 1977 – Documentaire Assistants de Réalisation: Tizuka Yamasaki et Almir Muniz Photographie: Walter Carvalho, Nonato Estrela et Glauber Rocha Son: Lael Rodrigues Montage: Carlos Cox Production exécutive: Albertino (Tininho) Fonseca Production: EmbraFilm - Setor de Rádio et Televisão/SRTV Avec : Jorge Amado et Zélia Gattai

Jorjamado no Cinema a été réalisé pour un programme télévisé dédié à l’auteur Jorge Amado. Dans ce documentaire, Jorge Amado est filmé dans sa maison, entouré par sa famille nombreuse ; dans une librairie, pendant une session d’autographe de l’un de ses livres ; dans une salle de cinéma de Salvador avant l’avant-première du film Tenda dos Milagres, de Nelson Pereira dos Santos, adapté de son œuvre homonyme. Glauber filme son ami avec beaucoup d’humour et de tendresse. La caméra évolue lentement, sans s’arrêter, avec agilité sur l’écrivain, sa famille, les acteurs et actrices du film de Nelson, et les objets de rituel de candomblé qui

constituent le musée de Jorge Amado. Glauber Rocha, chef de file du Cinema Novo brésilien, a été considéré comme l'un des plus brillants représentants du cinéma politique. En 1963, Le Dieu noir et le diable blond est salué par la critique comme le manifeste de ce "nouveau cinéma" qui traduit les aspirations de la jeunesse brésilienne. Ses images baroques, que sous-tend la dénonciation des inégalités sociales, lui valent bien des honneurs, tant en Europe qu'en Amérique. Les illusions politiques détruites par le coup d'Etat militaire de 1964 trouvent leur description la plus acerbe dans une sorte d'opéra poétique, Terre en transe, en 1967. Antonio das Mortes (1968) est une variation autour du personnage du Dieu noir et le diable blond dans le paysage rural du Nordeste. La critique sociale étendue à l'ensemble du tiers-monde dans les films conçus dans l'exil, comme Le Lion à sept têtes et Têtes coupées (1970), apparaît nettement plus confuse. Glauber Rocha est contesté. D'autant plus que, de retour au Brésil en 1976 après un exil de cinq ans, il fait l'éloge du régime militaire. L'accueil, plus que mitigé, réservé à L'Âge de la terre au festival de Venise, en 1980, achève de le briser. BAHIA DE TOUS LES SAINTS (Jubiabá) de Nelson Pereira dos Santos 1985 – 107 min – fiction – drame (Voir Rétrospective Nelson Pereira dos Santos)

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FICTIONS EN COMPÉTITION Les spectateurs sont à l’honneur : tout au long de la première semaine, ils sont appelés à voter pour décerner le Prix du Public du Meilleur long-métrage de fiction en compétition. Le film gagnant sera récompensé mardi 10 mai à 19h00. Films sélectionnés COMMENT OUBLIER (Como Esquecer) de Malu De Martino 2010 – 100 min – fiction – VOSTF Scénario : José Carvalho - Montage : Pedro Rossi - Photographie : Heloisa Passos - Son : Paulo Ricardo Nunes - Productrice : Elisa Tolomelli - Production : Eh! Filmes Avec : Ana Paula Arosio, Murilo Rosa, Natália Lage, Bianca Comparato

Júlia est professeur de littérature anglaise, elle a 35 ans et s’efforce de reconstruire sa vie après avoir vécu une longue et intense relation amoureuse avec Antônia. Au milieu d’une série de conflits internes et face à la nécessité de se réadapter à une nouvelle vie, elle ne cache pas sa souffrance tandis qu’elle narre ses émotions. Tout au long du film, elle rencontre et se lie à d’autres personnes qui vivent aussi, chacune à sa façon, l’expérience d’avoir perdu quelque chose de très important dans leur vie. Une trame profonde qui parle de personnes communes, qui

cherchent la force de surmonter les souffrances du passé et de se donner une nouvelle chance de rencontrer le bonheur. Malu de Martino est réalisatrice et écrivain. Elle s’est formée en communication sociale à l’Université FACHA (Faculdades Integradas Hélio Alonso) de Rio. Son premier long-métrage, Femmes du Brésil (« Mulheres do Brasil »), réunit sous un seul film cinq récits de cinq femmes vivant dans une région différente du Brésil. Son dernier film Comment oublier est un nouveau portrait de femme, dessiné dans l’intimité de la peine amoureuse. Vente internationale : Europa Filmes / [email protected], [email protected] Bande-annonce : http://www.youtube.com/watch?v=moGBA7Mp3r8 CHICO XAVIER de Daniel Filho 2010 – 125 min – fiction – VOSTF Scénario : Marcos Bernstein - Montage : Diana Vasconcellos, ABC - Photographie : Nonato Estrela, ABC - Son : Carlos Alberto Lopes - Producteurs : Julio Uchôa - Production : Lereby Produções Avec : Matheus Costa, Angelo Antonio, Nelson Xavier, Tony Ramos

Ce film est une adaptation au cinéma de la vie du médium Chico Xavier, qui s’est consacré pendant 92 ans à l’activité médiumnique et philanthropique. Vie perturbée, de combats et d’amour. Ses plus de 400 ouvrages psychographiés ont consolé les vivants, prêché la paix et encouragé la bienfaisance. Phénomène surnaturel ? Supercherie ? Est-ce que les esprits existent ? Pour ses plus fervents admirateurs, il fut un saint ; pour les incrédules, au moins un personnage intriguant.

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Sorti sur les écrans au Brésil l’an dernier, ce film a connu un très grand succès national. Resté en salle pendant 6 semaines, il a remporté le plus fort taux de fréquentation dans son pays pour l’année 2010. Daniel Filho, de son vrai nom João Carlos Daniel, est né à Rio de Janeiro en 1937. Très impliqué dans le milieu cinématographique brésilien, ce fils d’acteur Catalan et d’actrice Argentine a plus d’une corde à son arc : il est acteur, réalisateur, scénariste, producteur pour la télévision et le cinéma. Ces différents rôles lui ont permis de participer aux plus grands succès cinématographiques nationaux tels que, en tant qu’acteur, La plage du désir (« Os cafajestes », 1962 ) de Ruy Guerra, Bouche d’or (« Boca de Ouro », 1963) de Nelson Pereira dos Santos ou encore Tieta do Brasil (« Tieta do Agreste », 1996) de Cacá Diegues, d’après le roman de Jorge Amado ; en tant que co-producteur pour La cité de Dieu (« A Cidade de Deus », 2002) de Fernando Meirelles, qui a reçu quatre nominations aux Oscars ou encore L’année où mes parents sont partis en vacances (« O ano em que meus pais saíram de férias », 2006) réalisé par Cao Hamburger ; en tant que producteur de Orfeu, réalisé par Cacá Diegues en 1999 et en tant que réalisateur des succès populaires A Partilha en 2001 et des comédies Si j’étais toi 1 et 2 (« Se eu fosse você ») en 2006 et 2009. Ayant collaboré plusieurs années pour la plus grande chaine de télévision d’Amérique latine O Globo en tant qu’acteur, producteur et réalisateur, il est rapidement devenu l’un de ses plus éminents producteurs et a réalisé de nombreuses séries télévisées à succès. Il a récemment accepté la responsabilité de directeur artistique de Globo Filmes et a fondé sa propre maison de production pour ses projets personnels au cinéma : la Lereby Production. Ventes internationales : Sony Pictures Entertainment / Downtown Filmes – Julio Uchôa : [email protected] Bande-annonce : http://www.youtube.com/watch?v=UFB9jF7s8dY MALU A VELO (Malu de bicicleta) de Flávio Ramos Tambellini 90 min – 2010 – Fiction – VOSTF Scénario: Marcelo Rubens Paiva - Montage: Quito Ribeiro et Sérgio Mekler - Photographie: Gustavo Hadba - Son: Bruno Fernandes et Álvaro Correia - Producteurs: Flávio Ramos Tambellini - Production: Tambellini Filmes Avec: Marcelo Serrado, Fernanda de Freitas, Marjorie Stiano, Otávio Martins.

Malu à vélo, d’après le roman de Marcelo Rubens Paiva, traite de la complexité d’une relation amoureuse. Le film balance entre l’humour et le drame à travers l’histoire de Luiz Mario, habitué des nuits de São Paulo et bon vivant qui collectionne les affaires amoureuses. Il a à ses pieds toutes les femmes, avec qui il vit des aventures torrides mais sans jamais s’investir émotionellement. Jusqu’au jour où, de passage à Rio de Janeiro, il se passionne éperdument pour la carioca Malu, qui le renverse à vélo. Le couple vit une parfaite romance, qui va être cependant bouleversée par la découverte d’une mystérieuse lettre d’amour. C’est alors que

leur histoire devient sens dessus dessous. La jalousie croissante de Luiz Mario prend le dessus de leur relation. Jusqu’à quel point l’imagination peut affecter une histoire d’amour? Cofondateur de la société Tambellini Filmes, Flávio Ramos Tambellini est l’un des plus importants producteurs du Brésil. Il exerce plusieurs fonctions dans les milieux artistiques et médiatiques, notamment réalisateur pour le cinéma et la télévision ainsi que metteur-en-scène pour le théâtre. Malu à vélo est son troisième long-métrage de fiction adapté d’une œuvre littéraire, après Bufo & Spallanzani réalisé en 2001 d’après le roman de Rubem Fonseca et Le Passager, secrets d’adultes, (“O Passageiro, Segredos de Adulto”) réalisé en 2007 d’après le livre de Cesário Mello Franco.

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En tant que producteur, Flávio Ramos Tambellini est connu internationalement pour avoir co-produit Indiana Jones et le royaume du crâne de crystal de Steven Spielberg, Les Désaccordés (“Os Desafinados”) et L’huître et le vent (“A ostra e o Vento”), de Walter Lima Jr., Mutum de Sandra Kogut, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes en 2007, Terre lointaine (“Terra Estrangeira”) de Walter Salles et Daniela Thomas ou encore Orfeu de Cacá Diegues. Il a également réalisé et produit des documentaires pour le cinéma et la télévision. C’est en 2009 qu’il se lance dans une carrière au théâtre, avec la mise-en-scène de Ces femmes (“Aquelas Mulheres”), avant de revenir au cinéma pour la réalisation de Malu à vélo. Ventes internationales: Media Luna – [email protected] Bande-annonce: http://www.youtube.com/watch?v=dhUyn6CoXdI 180 DEGRES (180 Graus) de Eduardo Vaisman 2010 – 90 min – Fiction – VOSTF Scénario: Claudia Mattos - Montage: Ana Teixeira - Photographie: Thiago Lima Silva - Son: Valeria Ferro - Producteurs: Claudia Mattos, Eduardo Vaisman, Gisela Camara et Luís Vidal Production: Limite Filmes Avec: Eduardo Moscovis, Malu Galli, Felipe Abib

Dans 180º il n’y a ni histoire de trafic, ni de corruption politique ou de la police, les bidonvilles n’y sont pas représentés, pas plus que la misère ou la dureté des sécheresses du pays. 180º n’est pas un drame social. Tourné à Rio de Janeiro, 180° est un drame universel sur les ambitions et les relations humaines. Ce film raconte l’histoire d’Anna, Russell et Bernardo, trois personnages de la classe moyenne de Rio. Dans cette histoire, il n'y a pas de héros ni de méchants, seulement des humains constitués de chair et d'os et, aussi et surtout, de sang, qui misent tout ce qu’ils possèdent dans un jeu passionnel risqué.

Ces trois personnes ont plus de défauts que de qualités et prennent des décisions qui semblent insignifiantes, mais qui peuvent finalement provoquer l’inévitable tragédie qui clôt le film. La narration non linéaire du film invite le spectateur à suivre un étrange casse-tête, dont la solution se trouve autant dans le présent que dans le passé des personnages. Le réalisateur carioca Eduardo Vaisman s’est formé à l’Université Fédérale Fluminense (UFF) et à la New School for Social Research of New York (USA). Son court-métrage Dadá (2002), qui relate la vie de trois jeunes acteurs de la compagnie de théâtre “Nós do Morro”, a reçu le prix du meilleur film et le prix du public au Festival de Rio en 2002 ainsi que le prix du meilleur court-métrage aux Festivals de la Havane (Festival Internacional del Nuevo Cine Latino Americano, Cuba), de Santa Maria da Feira (Festival de Cinéma Luso-Brésilien, Portugal) et au Festival International du Documentaire “It’s all true” (Brésil) en 2002. Il a également réalisé Apartement 601 (“Apartamento 601”, 1992) qui a reçu le prix de la mise-en-scène et le prix de l’interprétation féminine au Festival de Gramado (Brésil) et Dédicaces (“Dedicatórias”, 1997), également primé de nombreuses fois aux Festivals de Rio, Gramado, Brasília et Vitória (Brésil), entre autres. En dehors de ses activités pour le cinéma, il a également réalisé des programmes pour la télévision brésilienne. 180 degrés (“180 graus”) est son premier et très prometteur long-métrage. Ventes internationals : Limite Filmes – Moviemobz : [email protected], [email protected] Bande-annonce : http://www.youtube.com/watch?v=DfMkPc3xLr0&feature=related

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SUR LA ROUTE (Além da Estrada) de Charly Braun 2010 – 85 min – fiction – VOSTF Scénario: Charly Braun - Montage: Fernando Coster et Charly Braun - Photographie: Pablo Ramos et Bruno Alzaga - Son: Alvaro Riet - Producteur: Charly Braun - Production: LynxFilm et Waking Up Films Avec: Esteban Feune de Colombi, Jill Mulleady, Guilhermina Guinle, Gonzalo Torres, Naomi Campbell, Tina Malia.

Sans attentes particulières, Santiago, un Argentin proche de la trentaine, décide d'aller en Uruguay retrouver un terrain qu’ont laissé ses parents, morts tragiquement quelques années auparavant. Il y rencontre à son arrivée Juliette, une jeune belge à la recherche d'un amour passé et d’une nouvelle vie. Le trajet qu’ils entament à deux se transforme en une fugace mais intense traversée. Ils explorent de nouveaux paysages et rencontrent des personnes qui vivent en dehors du temps, comme intemporelles. Ces expériences communes les

rapprochent peu à peu et les installent dans une relation de croissante affinité et tendresse. Charly Braun, à ne pas confondre avec Charly Brown (mais est-ce bien là son vrai nom?) est un jeune réalisateur Brésilien très prometteur. Il innove dès son premier long-métrage, Sur la route (“Além da Estrada”), aussi connu sous son nom espagnol “Por el camino” en sortant des frontières du Brésil : le décor est planté en Uruguay, les acteurs sont étrangers, et la langue parlée est l’espagnol. Le jeune Charly Braun est un habitué du cinéma, déjà connu pour ses prestations en tant qu’acteur dans une série télévisée allemande Diese Drombuschs en 1990, ou encore dans le court-métrage fantastique O Imaginante Quarto da Vovó de Marcela Arantes en 2009 ou dans le très primé long-métrage Mon nom n’est pas Johnny (« Meu Nome não é Johnny »), réalisé par Mauro Lima en 2008. Il a la main mise sur les films qu’il réalise (dont les deux précédents courts-métrages Do Mundo não se leva nada, 2006 et Quero ser Jack White, 2004, ainsi que Além da Estrada), du début à la fin, passant par l’écriture du scénario, le montage et la production de ceux-ci.

PLAY A SONG FOR ME (Os Famosos e os Duendes da Morte) de Esmir Filho 101 min – 2010 – Fiction – VOSTF Avant-première nationale - Sortie nationale prévue le 25 mai - Solaris Distribution Réalisateur : Esmir Filho Scénario : Esmir Filho et Ismael Caneppele Montage : Caroline Leone Photographie : Mauro Pinheiro Jr., ABC Musique Originale : Nelo Johann Son : Martin Grignaschi - Décor : Marcelo Escañuela - Producteurs : Sara Silveira et Maria Ionescu - Production : Deznove som e imagens - Producteurs Associés : Ioiô Filmes Etc., Casa de Cinema de Porto Algre, Patrick SiarettaI, Dueto Filmes - Co-Production : Warner Bros Avec : Henriqué Larré, Ismael Caneppele, Tuane Eggers, Samuel Reginatto, Aurea Baptista, Adriana Seiffert

Tambourine, 16 ans, fan de Bob Dylan, vit des jours paisibles dans une petite ville de campagne au Brésil où il communique avec le reste du monde via Internet. La réapparition de mystérieux personnages le plonge dans d’étranges souvenirs et dans un monde bien au-delà de la réalité. Esmir Filho s’est formé en cinéma à la FAAP en 2004. Il a réalisé plusieurs vidéos pour internet ainsi que divers courts métrages primés. Le court métrage Ímpar Par a ainsi reçu le prix du meilleur film au Festival de Cinéma de Kiev (Ukraine) et de Huelva (Espagne). Alguma Coisa Assim a, pour sa part, emporté le prix du meilleur scénario au Festival de Cannes de 2006, ainsi que les prix de meilleur film dans les festivals de Kiev, Biarritz et Gramado (Brésil), où il a reçu également le

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prix de la mise en scène. Il est un des réalisateurs du célèbre Tapa na Pantera, phénomène sur internet ayant dépassé les dix millions de spectateurs. En septembre 2006, le gouvernement de l’Etat de São Paulo lui décernait le prix Jovem Brasileiro, récompensant des jeunes ayant eu une activité remarquée dans leur domaine. Saliva, son dernier court-métrage, a été sélectionné par la Semaine de la Critique du Festival de Cannes 2007 et a reçu le prix de la mise en scène au Festival de Gramado ainsi que le grand prix du Festival de Courts Métrages de Rio de Janeiro, ce qui le qualifie d’emblée à la sélection pour la course à l’Oscar 2009 du meilleur court-métrage. Son premier long-métrage, Play a song for me (Os Famosos e os Duendes da Morte), a été sélectionné par le programme Petrobras Cultural 2007, bénéficiant ainsi d’une aide à sa réalisation. Le film est produit par DEZENOVE Som e Imagens (Cinema, Aspirinas e Urubus, de Marcelo Gomes ; Durval Discos, de Anna Muylaert ; Bicho de Sete Cabeças, de Laís Bodanzky), qui développe pour ce projet un partenariat avec WARNER BROS. Brasil. Il est un des vingt-cinq projets retenus par le Berlinale Co-Production Market (Festival de Berlin 2008), qui a pour vocation l’obtention de partenaires et investisseurs européens, et le suivi du film pendant toutes les étapes de sa production. Il s’agit du seul projet latino-américain retenu cette année.

LES PLUS BELLES CHOSES AU MONDE (As Melhores Coisas Do Mundo) de Laís Bodansky Également présenté dans la section « jeune public » 2010 – 107 min – fiction – VOSTF Scénario: Luiz Bolognesi - Montage : Daniel Rezende - Photographie: Mauro Pinheiro JR., ABC - Son : Louis Robin - Producteurs: Caio Gullane, Fabiano Gullane, Débora Ivanov et Gabriel Lacerda - Production: Gullane Filmes / Buriti Filmes / Casa Redonda / Warner Bros. Pictures Avec : Francisco Miguez, Fiuk, Denise Fraga, Zé Carlos Machado

Mano a 15 ans, il adore jouer de la guitare, embrasser les filles, faire du vélo, rire et sortir avec ses amis. Lorsqu’un événement survient dans sa famille, il se rend compte que devenir adulte n’est pas une chose simple : être populaire à l’école, la première expérience sexuelle, les relations familiales, les incertitudes, les préjugés et la découverte de l’amour… Au milieu de tant de défis, Mano découvre et invente les plus belles choses au monde.

Laís Bodanzky est née à São Paulo en 1969. Fille du cinéaste Jorge Bodanzky (Iracema – Une transe amazonienne) Laís s’est formée en tant que réalisatrice et scénariste à la FAAP (Fondation Armando Alvares Penteado, école de communication). Ses vidéos (Bia Bai, Desliga Esse Troço !), courts-métrages (Carton Rouge), documentaires (Cine Mambembe, O cinema descobre o Brasil) et longs-métrages (La bête à sept têtes) sont de véritables succès et reçoivent de nombreux prix dans les festivals internationaux (Festival de Rio, New York Film Festival, Festival de la Havane, Festival de Locarno…). Son dernier film Les plus belles choses au monde, portrait honnête et universel de l’adolescence, saura sûrement toucher le public parisien lors de son passage au 13e Festival du Cinéma Brésilien de Paris. Vente internationale : Intramovies / [email protected] Bande annonce: http://www.youtube.com/watch?v=eIGGnj3MBZc

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DEROULE (Desenrola) de Rosane Svartman Également présenté dans la section « jeune public » 2011 – 88 min – fiction – VOSTF Scénario : Rosane Svartman et Juliana Lins Montage : Nataraney Nunes Photographie : Dudu Miranda Son : Valéria Ferro Productrice : Clélia Bessa Production : Globo Filmes Avec : Olivia Torres, Lucas Salles, Vitor Thiré, Daniel Passi.

À 16 ans, la romantique Priscila se retrouve pour la première fois seule à la maison : sa mère part en voyage d’affaire pendant 20 jours. C’est dans ce court espace de temps que sa vie va connaître de grands changements et que les «premières fois» vont pouvoir se produire. C’est aussi le temps qu’elle aura pour conquérir le cœur de Rafa, le garçon le plus mignon du quartier, et pour vivre sa magique et première relation sexuelle. Mais rien ne sera facile et Priscila se rendra compte que les choses ne se passent jamais comme on l’espère. Afin de réaliser ses projets, elle sera aidée de la complicité de son meilleur ami, Caco et devra faire face à

l’opposition de Boca, le garçon le plus naïf de l’école, qui rêve secrètement de devenir son petit ami. C’est au milieu de cette confusion d’hormones, de sentiments et d’attentes que tout roule …et se déroule. Rosane Svartman est cinéaste, réalisatrice pour la télévision et scénariste. Née en 1971 à Memphis aux Etats-Unis, elle part vivre dès l’enfance au Brésil et fait des études de cinéma à l’Université Fédérale Fluminense (UFF). Avec son premier long-métrage Comment être célibataire (« Como ser solteiro », 1997), elle se place dans la tradition des comédies cariocas. Ce film a remporté le prix spécial du jury et le prix de la meilleure interprétation masculine (pour Ernesto Piccolo) au Festival de Brasília. Rosane Svartman a réalisé des courts-métrages, des vidéoclips ainsi que de nombreux programmes et séries pour la télévision. Actuellement, elle partage ses activités entre la télévision et le cinéma. Ventes internationales : Raccord - [email protected] Bande-annonce : http://www.youtube.com/watch?v=qxBiddXrkvs

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DOCUMENTAIRES Films présentés

UPPS (LA PACIFICATION DES FAVELAS) (4x UPP) de Wagner Novais, Luciano Vidigal, Cadu Barcellos et Rodrigo Felha 2010 – 96 min – VOSTF Scénario: Rafael Dragaud Montage: Quito Ribeiro Photographie: Arthur Sherman, Roberto Riva Son: Diogo Fonseca, Daniel Martins Montage du son et mixage: Vinicius Leal, Jesse Marmo Producteurs: Renata Magalhães, Carlos Diegues Production: Luz Mágica

Après 5 x Favela, les cinéastes Wagner Novais, Luciano Vidigal, Cadu Barcellos et Rodrigo Felha ont réalisé ce documentaire sur les Unités de Police Pacificatrices. Ce projet du Secrétariat à la Sécurité Publique de l’État de Rio consiste à mettre en place des postes de police communautaires dans les favelas contrôlées par les narcotrafiquants. En quatre épisodes, chaque réalisateur adopte le point de vue d’un groupe social particulièrement impliqué dans ces processus de pacification, des trafiquants à la police en passant par les habitants, pour aborder l'impact de la pacification et de la

présence des UPP au sein des communautés. Ces jeunes réalisateurs issus de favelas de Rio apportent au film une vision « de l’intérieur » originale, intime et sensible, sur les actions des UPP dans leur communauté. Wagner Novais a étudié le cinéma à l’Université Estácio de Sá. Rodrigo Felha coordonne les cours d’audiovisuel de l’organisation Central Única das Favelas. Cadu Barcellos réalise ici son troisième court-métrage. Luciano Vidigal, lui, s’est d’abord fait remarqué en tant qu’acteur, notamment dans les films La Cité des Hommes et Interdit d’interdire. Il est également écrivain.

La 13e édition du Festival du Cinéma Brésilien de Paris présente l’avant-première mondiale du documentaire

UPPs (la pacification des favelas) Vendredi 6 mai à 19h

en présence de :

Wagner Novais, Luciano Vidigal, Cadu Barcellos, Rodrigo Felha (réalisateurs du film), Renata Magalhães et Carlos Diegues (producteurs du film)

José Mariano Beltrame (Secrétaire à la Sécurité de l’État de Rio de Janeiro) Adriana Rattes (Secrétaire à la Culture de l’État de Rio de Janeiro)

Ricardo Cota (Sous-Secrétaire de la Communication de l’État de Rio de Janeiro) Sérgio Sá Leitão (Directeur de RioFilme – société de distribution de la ville de Rio)

Autres séances : dimanche 15 mai à 12h et lundi 16 mai à 16h30.

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LE MANUSCRIT PERDU (O Manuscrito Perdido) de José Barahona 2010 – 81 min – VOSTF Scénario: José Barahona, avec la collaboration de Francisco Luís Parreira Montage: Carolina Dias Photographie: Marcela Bourseau Son: Pedro de Sá Earp Assistant à la réalisation : Luciano Pérez Fernández (Brésil) Producteurs: Fernando Vendrell (Portugal) et Carolina Dias (Brésil) Production: David&Golias (Portugal) Co-production : Refinaria Filmes (Brésil)

Le film part à la recherche du manuscrit perdu de Fradique Mendes, poète et aventurier portugais du XIXe siècle, menant par la même occasion une réflexion sur la colonisation portugaise au Brésil, sur les origines de la société brésilienne et sur quelques questions sociales contemporaines comme la lutte pour la terre. Réalisateur de plusieurs documentaires depuis 1995, José Barahona s’est formé à l’Ecole Supérieure de Théâtre et de Cinéma de Lisbonne et a complété ses études à Cuba (Escuela Internacional de Cine e TV de San Antonio de Los Baños) et à New York (New York Film Academy), où il a réalisé le court-métrage de fiction: In Life as in Death. En parallèle, depuis 1992, il a travaillé comme ingénieur du son dans divers court et long-métrages, ainsi que des documentaires. De ses travaux les plus

récents en tant que réalisateur se détachent : Vianna da Motta (1999), Cenas Portuguesas (1999), Anos de Guerra – Guiné 1963-1974 (2000), Buenos Aires Hora Zero (2004), et le court-métrage de fiction Pastoral (2004), primé au Fantasporto 2005 et aux Caminhos do Cinema Português de Coimbra, également en 2005. UNE NUIT EN 67 (Uma Noite em 67) de Renato Terra et Ricardo Calil 2010 – 93 min - VOSTF Scénario: Renato Terra et Ricardo Calil Montage: Jordana Berg Photographie: Jacques Cheuiche Son: Valéria Ferro Production exécutive : João Moreira Salles et Maurício Andrade Ramos Co-production: VideoFilmes et Record Entretenimento Avec: Chico Buarque, Caetano Veloso, Gilberto Gil, Roberto Carlos, Edu Lobo et Sérgio Ricardo.

Au Brésil, la période de 1965 à 1972 représente “L’ère des Festival” : des concours de musique organisés par les plus grands studios TV où se présentent des musiciens expérimentés, dans le but d’obtenir une reconnaissance professionnelle et une popularité face à un public enjoué ou bien, au contraire, qui n’hésite pas à huer comme lors d’une finale de football. Une nuit en 67 est une invitation à revivre un festival particulier qui a changé la musique brésilienne et qui a marqué l’explosion du mouvement musical Tropicália, où des noms inconnus comme Caetano Veloso, Gilberto Gil, et Os Mutantes sont devenus des idoles. Ricardo Calil est directeur de rédaction de la revue “Trip”, critique de cinéma pour le quotidien “Folha de São Paulo”. Journaliste, il écrit régulièrement sur des

films et d’autres sujets pour le site “NoMínimo”, la revue “Bravo” et les journaux brésiliens “Gazeta Mercantil” et “Jornal da Tarde”, entre autres. Renato Terra est publicitaire et réalisateur pour le cinéma. Il coordonne actuellement des projets internet pour la revue Piauí.a. Une nuit en 67 est leur premier long-métrage.

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RIDEAU DE FUMÉE (Cortina de Fumaça) de Rodrigo Mac Niven 2010 – 88 min – VOSTF Scénario: Rodrigo Mac Niven Montage: Rodrigo Mac Niven Photographie: Rodrigo Mac Niven Son: Dan Eisenberg, Analog Drink et Solarium Dubfamily Producteur : Rodrigo Mac Niven Co-production: J.R. Mac Niven Produções et TVa2 Produções

Rideau de fumée questionne les politiques actuelles traitant de la drogue dans le monde, insistant sur leurs conséquences politico-sociales dans les pays comme le Brésil et en particulier la ville de Rio de Janeiro. À travers des interviews nationales et internationales avec des médecins, des chercheurs, des avocats, des dirigeants, des agents et des représentants de mouvements civils, le journaliste Rodrigo Mac Niven apporte une vision nouvelle en ce début du 21e siècle, qui rompt le silence et s’interroge sur les discours prohibitionnistes. C’est un documentaire qui traite d’un sujet controversé et qui mérite d’être discuté avec honnêteté. Le projet de réaliser ce documentaire est né chez Rodrigo Mac Niven de sa lecture du livre du journaliste Denis Russo, Maconha (« Marijuana ») qui l’a incité à faire ses propres recherches sur le sujet et à s’interroger sur la complexe

question des drogues, sous tous ses aspects. Rodrigo Mac Niven est journaliste. Il a travaillé en parallèle pour le cinéma et a toujours gardé un pied dans l’audiovisuel, travaillant pour des maisons de production en tant que caméraman, monteur et en post-production pour des programmes de télévision. Il y a 5 ans, il a ouvert sa propre maison de production afin de développer librement ses projets personnels. C’est alors qu’il s’est lancé dans le cinéma documentaire. MEMOIRE CUBAINE (Memória Cubana) de Alice de Andrade et Iván Nápoles 71min – 2010 – VOSTF Scénario : Alice de Andrade Montage : Tainá Menezes, Alice de Andrade Photographie : Iván Nápoles Musique : Pedro Cintra Son : Marcelo Suárez Montage son : Raynier Hinojosa Mixage : Fabien Lacrouts Cazenave Producteurs : Jean-Michel Rodrigo, Camilo Vives, Alvarina Souza e Silva Production : Mécanos Productions, Filmes do Serro, ICAIC Avec : Iván Nápoles, Jerónimo Labrada, Alfredo Guevara, José Massip, Pepín Rodríguez, Julia Yip, Miriam Talavera, Fernando Pérez, Rebeca Chávez, Marta Rojas.

Le film présente les événements les plus marquants de la seconde moitié du XXe siècle, vus à travers la caméra des documentaristes de l'Île, les cinéastes de Cuba. Des frissons de la guerre froide aux solos virtuoses de Bola de Nieve au piano ; de la découverte des camps de la mort au Cambodge à la Révolution des œillets au Portugal ... Durant trois décennies et sous la direction générale du brillant documentariste Santiago Álvarez, les cinéastes talentueux du ICAIC témoignèrent de presque tout. Alice de Andrade présente en 2008 Mémoire Cubaine. Elle avait produit auparavant en 1991 une série de 4 courts- métrages, Nosotros Cubanos. Il a fallu pour ce film rechercher, classer, restaurer une multitude de pellicules, classées au patrimoine de l'Unesco, avec l'aide de la Fédération Internationale des Archives du Film, pour pouvoir, à travers les cinéastes, poser

un regard cubain sur l'histoire du siècle dernier. Pendant 30 ans, de 1960 à 1990, l'Institut Cubain de l'Art et de l'Industrie Cinématographiques sortait toutes les semaines le "Noticiero" de 10 minutes sur les évènements cubains et mondiaux, soit 1493 films et 250 heures d'images. Alice de Andrade est née au Brésil, à Rio de Janeiro, en 1964. Elle est la fille du célèbre réalisateur Brésilien Joaquim Pedro de Andrade (Macunaïma, O padre e a moça …). Après avoir travaillé comme assistante de réalisation pour des films publicitaires, elle se forme en tant que scénariste à l'École Internationale de Cinéma et de Télévision à Cuba (EICTV) en 1992. C'est dans ces années d'apprentissage qu'elle tisse avec Cuba des liens très forts et des amitiés irréversibles. Elle écrit et

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réalise alors une dizaine de films de courts et moyens métrages, plusieurs fois primés dans les festivals nationaux et internationaux. Le Diable à quatre (2004), son premier long-métrage de fiction, a obtenu plus d’une douzaine de prix. Ayant vécu plusieurs années en France, elle a aussi assisté André Téchiné pour le film Passage du Tropique, Jean-Pierre Richard pour la série télévisée française Marie Galante, Pascal Bonitzer pour Encore, Olivier Assayas pour Irma Vep, ou encore Sophie Tatischeff pour le Comptoir de Marie. Après avoir assuré la coordination technique de la restauration numérique des films de son père, elle organise la rétrospective intégrale de ces films restaurés pour la 63ème Biennale de Venise en 2006. Ivan Nápoles est né à la Havane en 1932. En 1960, il commence à travailler comme assistant caméra à l’Institut Cubain de l’Art et de l’Industrie Cinématographiques (ICAIC). À la fin des années 60, il devient photographe pour les informations d’actualité de l’ICAIC Latino-américain. Entre 1960 et 1991, il réalise plus de mille reportages photographiques d’actualités, au côté du grand documentariste Cubain Santiago Álvarez. Il a réalisé d’innombrables autres séries de documentaires photographiques. CE QUE LA TERRE A DONNÉ, LA TERRE LE REPREND (Terra Deu, Terra Come) de Rodrigo Siqueira 2010 – 88 min – VOSTF Photographie: Pierre de Kerchove Son: Célio Dutra Montage: Rodrigo Siqueira Producteurs: Rodrigo Siqueira et Tayla Tzirulnik Production: 7 Estrelo Filmes Producteur associé: Tango Zulu Filmes

Pedro de Almeida, mineur de 81 ans, dirige en tant que maître de cérémonie les funérailles, le cortège funèbre et l'enterrement de João Batista, qui vient de mourir à 120 ans. La cérémonie se déroule dans le Quilombo (ancienne communauté d’esclaves) Quartel Indaiá, dans la région de Diamantina à Minas Gerais. Avec une petite tasse émaillée, il jette les dernières gouttes de cachaça sur le cadavre du défunt, déjà installé dans sa tombe : « Ce que tu voulais est ici! Nous ne l'avons pas bu, celle-là c’est bien la tienne. Pars et ne reviens pas pour me déranger à cause de ça. Que ton voyage se déroule en paix. » Rodrigo Siqueira vient de l’État de Minais Gerais. Cela fait neuf ans qu’il vit à São Paulo, mais a toujours pensé retourner dans sa région d’origine. Jeune réalisateur

de 37 ans, il a codirigé avec Junia Torres Aqui Favela, o Rap Representa en 2003, mais considère Ce que la Terre a donné, la Terre le reprend comme son premier long-métrage. GISELE OMINDAREWÁ de Clarice E. Peixoto 2009 – 71 min – VOSTF Montage: Sueli Nascimento Son: Clarisse Rath Productrice: Sueli Nascimento Production: CTE-SR3-UERJ; INARRA-Imagens, Narrativas e Práticas Culturais/CNPQ-UERJ, DaTerra Produtos Culturais

Gisèle Omindarewá est française et prêtresse du Candomblé (mãe de santo) à Rio de Janeiro. Originaire de la bourgeoisie parisienne (son père était militaire et professeur et sa mère concertiste), elle vit depuis de nombreuses années dans la banlieue populaire de Rio de Janeiro, Baixada Fluminense. Le film essaie de reconstituer le parcours de sa vie à travers les souvenirs de son enfance et de sa jeunesse, de son implication au sein de la résistance française au côté de son père, de son expérience africaine en tant que femme de diplomate envoyée dans les colonies françaises, de son initiation au Candomblé dans les années 1960 et, en particulier, de son rôle en tant que prêtresse. Ce sont des moments intimes de son histoire personnelle, qui croisent la vie collective de la maison de Candomblé de Santa Cruz de la Sierra, à Rio de Janeiro.

Clarice Ehlers Peixoto a longtemps vécu en France. Anthropologue de profession, elle travaille aujourd’hui au Brésil au sein du groupe de recherche et d’études sur la Famille Contemporaine, à l’Université de l’État de Rio de Janeiro (Uerj).

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RIO SONATA : NANA CAYMMI de Georges Gachot 2010 – 84 min – VOSTF Scénario: Georges Gachot Montage: Ruth Schläpfer Photographie: Pio Corradi, Matthias Kälin Son: Balthasar Jucker, Dieter Meyer, Aloysio Compasso Producteur: Georges Gachot Co-production : Schweizer Fernsehen Urs Augstburger, Thomas Beck SSR, SRG idée Suisse, Alberto Chollet Producteurs associés : Idéale Audience, Pierre Olivier Bardet Avec: Gilberto Gil, Milton Nascimento, Antonio Carlos Jobim, Maria Bethânia, João Donato, Mart'nalia, Erasmo Carlos, Sueli Costa, Miùcha, Dorival Caymmi, Dori Caymmi Jr.

Nana Caymmi est considérée par ses pairs comme la « chanteuse des chanteurs » du Brésil. Fille du compositeur hautement emblématique Dorival Caymmi, ex-épouse de Gilberto Gil, muse de Milton Nascimento et amie d'enfance du pianiste classique Nelson Freire, Nana Caymmi est l’un des plus importants témoins de l’histoire de la musique brésilienne de ces cinquante dernières années, durant lesquelles elle a joué le rôle de meneuse. Le film Rio Sonata, qui part à la rencontre de Nana Caymmi, de sa carrière et de son art, est également une réflexion sur la vie musicale brésilienne de ces cinquante dernières années. Georges Gachot est un réalisateur et producteur franco-suisse spécialisé dans les films sur la musique classique. À l’âge de18 ans, il quitte Paris pour étudier à

l'école polytechnique de Zurich. Il développe en même temps sa passion pour la musique en faisant aussi des études de musicologie et de piano. Ses premiers pas dans l'univers du cinéma furent en 1985 quand il devint acteur pour des films publicitaires pour la télévision et le cinéma. Il travaille chez Naxos pour le lancement de clips vidéo destinés à «visualiser» des œuvres musicales du grand répertoire. A partir de 1993, Georges Gachot décide de travailler en freelance dans d'autres catégories de films sur la musique classique. Il développe dès lors son travail dans le domaine des documentaires et des portraits de musiciens et de compositeurs. C’est en 1996 qu’il commence à travailler en tant que producteur. En 2002, il reçoit le prestigieux “Prix Italia” pour son portrait de la pianiste argentine, Martha Argerich. Aussi intéressé par le Cambodge, il réalise 4 documentaires sur les travaux humanitaires du violoncelliste et pédiatre suisse Beat Richner. Dans le film Maria Bethânia musica é perfume (2005) il s’éloigne pour la première fois des musiques classiques et son intérêt pour la musique brésilienne continue avec le film Rio Sonata en 2010. LETTRES ET RÉVOLUTIONS (Diário de uma busca) de Flávia Castro 2010 – 105 min – VOSTF –Brésil, France Scénario: Flávia Castro Montage: Jordana Berg et Flávia Castro Photographie: Paulo Castiglioni Son: Valeria Ferro Producteurs: Estelle Fialon, Flavio Tambellini, Flávia Castro Production: Tambellini Filmes / Films du Poisson Avec : João Paulo Castro, Sandra Macedo, Flávia Castro

4 octobre 1984, Porto Alegre, Brésil. Celso Castro, journaliste et ancien militant trotskiste, est retrouvé mort par balles, chez un homme soupçonné de faire partie d’un réseau d’ex-nazis. Suicide, assassinat, accident ? C’est le point de départ de Flavia, sa fille, pour tenter de reconstituer l’histoire de la vie et de la mort de son père. Entre l’enquête policière et le journal intime, Lettres et révolutions est un voyage dans le temps, où le destin d’une famille et d’une enfant se confondent avec le rêve et les espoirs de toute une génération de militants. D’abord scénariste, Flavia Castro travaille en fiction et documentaire. En 1993, Richard Dindo l’engage en tant qu’assistante réalisateur sur Ché – Journal de Bolivie (Fipa d’Or 1994). Une autre expérience fondatrice suivra, aux côtés de

Philippe Grandrieux sur Le Jeu des animaux. Multipliant les expériences pour le cinéma et la télévision, elle réalise en 2004 un court-métrage, Chacun avec son chacun, primé au Festival de

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Cinema Infantil de Florianopolis. Elle vit actuellement à Rio, ou elle développe un scénario original de long-métrage fiction (aide à l’écriture de la SEC-RIO). Tout en menant en parallèle des travaux d’écriture pour des réalisateurs comme Eduardo Escorel (Os Golpes do Estado Novo) et Roberto Berliner (A Senhora das Imagens, long métrage/fiction). Flavia Castro a terminé en 2010 Lettres et révolutions, son premier long-métrage documentaire en tant que réalisatrice. NOEL ROSA – LE POÈTE DE VILA ISABEL (Noel Rosa - Poeta da Vila e do Povo) de Dacio Malta 2010 – 130 min – VOSTF Scénario: Dacio Malta Photographie : Antonio Luiz Mendes, Rogério Reis Graphisme : Alexandre Murucci, Rudá Pin Scénographie : Marcelo Taranto Musique : Zé Renato Chant : Mariana Baltar Producteur exécutif : Roberto Faissal Avec : Martinho da Vila (narrateur)

Noel Rosa, le poète de Vila Isabel est un documentaire musical conté par Martinho da Vila et rend hommage à l’un des plus importants compositeurs Brésiliens qui, avec sa courte carrière qui a duré à peine sept ans, a laissé au public 227 musiques d’une extraordinaire qualité, dont nombre d’entre elles sont devenues des œuvres majeures qui connaissent encore aujourd’hui le succès. Les cinq épisodes de 26 minutes qui compose ce long-métrage présentent des interviews de 17 artistes, chercheurs, cinéastes, musiciens et professeurs et offrent au spectateur 46 musiques en compagnie de Zé Renato et Mariana Baltar, Chico Buarque,

Zeca Pagodinho, Caetano Veloso, Mart'nália, João Bosco, Paulinho da Viola, Dona Canô - sans parler des archives d'interprétations de Braguinha, Aracy de Almeida, Marilia Baptista, Silvio Caldas et Ismael Silva, entre autres. Il s’agit là, comme le remarque le directeur exécutif Roberto Faissal, d’une rare opportunité de voir réunies autant de personnes importantes de la MPB (Musique Populaire Brésilienne), qui confessent chacune l’importance de Noel Rosa dans leurs vies. Le travail de recherche autour de ce film a duré 20 mois. Il s’est résumé en plus de 60 heures d’enregistrement, elles-mêmes réduites à 2h10 de film. Chaque épisode présente une personnalité de la musique Brésilienne qui rend hommage à Noel en improvisant des vers sur la samba De Babado du poète. Des 46 musiques présentées, huit d’entre elles sont des parodies – une face cachée de Noel, peu connue du public. Ce film a réussi l’objectif qu’il s’est donné d’immortaliser à l’écran la trajectoire et l’œuvre de Noel Rosa. Dacio Malta est un journaliste originaire de Rio de Janeiro, qui a travaillé pour les trois principaux journaux de Rio – O Globo, Jornal do Brasil et O Dia – ainsi que pour le magazine Veja. Il a vécu à Rio et à Brasília, où il a écrit en 1996 un musical sur la vie et l’œuvre du compositeur Luiz Gonzaga Jr. – aussi appelé Gonzaguinha. C’est pour la télévision TV Brasil qu’il réalise en 2010 le documentaire Noel Rosa – Poète de Vila, reportage musical en cinq épisodes.

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JEUNE PUBLIC Programmation élaborée en partenariat avec Caixa Geral de Depositos et Cinélangues Films présentés 5 X FAVELA (5x Favela, agora por nós mesmos) de Wagner Novais, Rodrigo Felha, Cacau Amaral, Luciano Vidigal, Cadu Barcellos, Luciana Bezerra, Manaíra Carneiro 2010 – 103min – Fiction – VOSTF Scénario: Rafael Dragaud Montage: Quito Ribeiro Photographie: Alexandre Ramos Son: Guto Graça Melo Producteurs: Renata de Almeida Magalhães, Carlos Diegues Production: Luz Mágica Produções Audiovisuais Ltda. Avec: Juan Paiva, Pablo Vinícius, Ruy Guerra, Flavio Bauraqui Épisode 1 – Source de revenu – réalisé par Manaíra Carneiro et Wagner Novais.

Maicon (Sílvio Guindane) réalise son rêve en réussissant son examen d’entrée à l’université, mais il se retrouve rapidement préoccupé par des difficultés économiques Lorsqu’il doit acheter ses livres de cours et payer quotidiennement les transports et le déjeuner. Il est alors tenté de vendre de la drogue aux autres étudiants, afin de pouvoir financer ses études.

Épisode 2 – Riz et haricots noirs – réalisé par Rodrigo Felha et Cacau Amaral. Les parents de Wesley (Juan Paiva), dans un besoin d’économies, décident de réduire le menu journalier au riz et aux haricots noirs. Pour l’anniversaire de son père, le jeune garçon, aidé de son ami Orelha (Pablo Vinícius) essaie de se procurer de l’argent afin d’offrir un poulet en cadeau à son père.

Épisode 3 – Concerto pour violon – réalisé par Luciano Vidigal.

Lorsqu’ils étaient enfants, Márcia (Cíntia Rosa), Jota (Thiago Martins) et Ademir (Samuel de Assis) firent un serment d’amitié éternelle. Ayant maintenant chacun la vingtaine, Jota est entré dans le trafic de drogue alors qu’Ademir est devenu policier. L’affrontement des deux pourrait empêcher Márcia, devenue violoniste, de réaliser son rêve d’obtenir une bourse d’études en Europe.

Épisode 4 – Laisse voler – réalisé par Cadu Barcellos. Flávio (Vítor Carvalho), 17 ans, laisse le cerf-volant de son ami s’envoler. Pour le récupérer, il doit aller dans une autre favela, contrôlée par une faction ennemie. Malgré la peur et le danger, il décide tout de même d’aller chercher le cerf-volant.

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Épisode 5 – Allume la lumière – réalisé par Luciana Bezerra. C’est le soir de Noël et cela fait trois jours que la favela est sans lumière. Comme les techniciens de la compagnie d'électricité n’arrivent pas à résoudre ce problème, l’un d’entre eux est enlevé par les habitants. Ceux-ci décident de le garder en otage jusqu'à ce que la lumière revienne.

LES PLUS BELLES CHOSES AU MONDE (As Melhores Coisas Do Mundo) de Laís Bodansky Également présenté dans la section « Compétition Fiction»

DEROULE (Desenrola) de Rosane Svartman Également présenté dans la section « Compétition Fiction»

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DÉBATS >> Table ronde : UPP, une nouvelle police pour les favelas ? Jeudi 5 mai (Horaire et lieu à préciser) Créées en 2008 pour lutter contre la mainmise des trafiquants et milices sur les favelas cariocas, les Unités de Police Pacificatrices cherchent à passer de la seule politique des armes à une mission policière plus globale : collaboration avec les communautés, travail social, éducatif et culturel... Deux ans et demi plus tard, cette table ronde permet de faire le point sur les actions menées et de mesurer le chemin qu'il reste encore à parcourir pour achever l'inclusion des favelas au sein des villes brésiliennes. Avec la participation de José Mariano Beltrame, Secrétaire à la Sécurité de l’État de Rio de Janeiro, Adriana Rattes, Secrétaire à la Culture de l’État de Rio de Janeiro, Ricardo Cota, Sous-secrétaire à la Communication de l’État de Rio de Janeiro, et de l'équipe du film UPPs (la pacification des favelas), les réalisateurs Wagner Novais, Luciano Vidigal, Cadu Barcellos, Rodrigo Felha et les producteurs Renata Magalhães et Carlos Diegues. >> Conférence professionnelle : pourquoi filmer à Rio ? Lundi 9 mai à 11h Au cinéma Le nouveau Latina Si Rio de Janeiro est une destination de vacances prisée, on oublie parfois qu'elle est aussi un lieu de travail idéal ! Cette table ronde présentera les divers avantages d'un tournage dans cette ville aux multiples facettes mais aussi les démarches à entreprendre, les structures à contacter, les aides à envisager... Un tour d'horizon complet qui permettra aux professionnels de l'audiovisuel de préparer au mieux leur déplacement. Avec la participation de Sergio Sá Leitao, Directeur de RioFilme.

- - - EXPOSITION >> Homem Pedra - Photographies de Pedro David Le photographe brésilien Pedro David a reçu le prix Union Latine – Martín Chambi en décembre 2010 pour sa série Homem Pedra.

Voyage onirique au cœur du sertão brésilien, peinture d’un espace où la nature imprime encore son rythme sur l’homme, la série Homem Pedra a tout d’une quête en images : le regard photographique de Pedro David s’immisce dans la matière brute pour ouvrir les horizons du mystère, comme le ferait un chercheur d’or. L’artiste se plaît à définir ce territoire comme « une marmite sur un feu doux », ou encore « un dispositif cosmique » qui

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13e Festival du Cinéma Brésilien de Paris du 4 au 17 mai 2011 au cinéma Le Nouveau Latina

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laisse entrevoir les possibilités fictionnelles du médium photographique. A travers cette expérience esthétique, presque hallucinatoire, Pedro David nous invite à la réflexion en nous conduisant sur les vers de son compatriote Manoel de Barros, qu’il cite en exergue de son travail : « Étant donné que l’importance d’une chose ou d’un être n’est pas due à la taille ou au volume de l’être, mais à la permanence de l’être en son lieu. À la Primauté. Par le biais du primordial il est alors possible de dire que la pierre est plus importante que l’homme »

(Motivations des membres du jury du Prix, composé de Ferrante Ferranti, Lisa Ginzburg, Anne Husson et Louis Mesplé)

Vernissage le 4 mai à 18h30 Du 4 au 17 mai 2011

Salon Rouge (1er étage du Nouveau Latina)

LITTERATURE

Lancement du livre de Laurent Desbois : L´Odyssée du cinéma brésilien de l´Atlantide à la Cité de Dieu, la Renaissance du cinéma brésilien (Editions L'Harmattan)

Laurent Desbois mène une réflexion sur le cinéma brésilien qui vit depuis presque un demi-siècle sur le souvenir du Cinema Novo. De l'histoire d'amour du public brésilien avec son cinéma, dans les années 70 (Dona Flor et ses deux maris, 1976, Bruno Barreto) aux succès internationaux des années 2000 tels que Central do Brasil (Walter Salles, 1998) puis La Cité de Dieu (Fernando Meirelles, 2002) en passant par les comédies érotiques médiocres de la pornochanchada qui discréditèrent pendant longtemps le cinéma national, Laurent Desbois découvre dans ce second volume de la collection un cinéma irrégulièrement productif, chaotique et cahoté, divers et riche de contradictions liées aux soubresauts de la nation.

Lancement en présence de l’auteur Laurent Desbois Samedi 14 mai à 18h

Librairie du cinéma Le Nouveau Latina (1er étage)

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LISTE DES INVITÉS (Sous réserve de modifications) Nelson Pereira dos Santos / Rétrospective Sergio Machado / Quiquin la flotte Eduardo Vaisman /180 Degrès Claudia Mattos / productrice et scénariste 180 Degrès Charly Braun / Sur la route Jill Mulleady / actrice Sur la route Rosane Svartman / Déroule Malu de Martino / Comment oublier Elisa Tolomelli / Comment oublier Ricardo Calil / Une nuit en 67 José Barahona / Le Manuscrit perdu Ana Carolina Dias / productrice et monteuse Le Manuscrit perdu Rodrigo Mac Niven / Rideau de fumée Alice de Andrade / Mémoire Cubaine Georges Gachot / Rio Sonata : Nana Caymmi Flavia Castro / Lettres et révolution Clarice E. Peixoto / Gisèle Omindarewa Dacio Malta / Noel Rosa – Le poète de Vila Isabel Roberto Faissal / Producteur Noel Rosa – Le poète de Vila Isabel Wagner Novais / UPP et 5 x favelas Rodrigo Felha / UPP et 5 x favelas Cacau Amaral / UPP et 5 x favelas Luciano Vidigal / UPP et 5 x favelas Cadu Barcellos / UPP et 5 x favelas Carlos Diegues / UPP et 5 x favelas Renata Magalhaes / UPP et 5 x favelas

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LES PARTENAIRES

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INFORMATIONS PRATIQUES

Lieu Cinéma Le Nouveau Latina 20 rue du Temple - 75004 Paris Métro Hôtel de Ville ou Rambuteau Tarifs entrées Plein tarif: 8,00 euros Tarif réduit: 6,50 euros Tarif scolaires: 4,00 euros Le PASS : le Pass de 10 entrées est à 50 euros ! Il est valable pendant les deux semaines du festival, pour tous les horaires et toutes les séances. Pour le commander à l’avance, merci de nous envoyer un chèque à l’ordre de l’association Jangada, à l’adresse suivante : Association Jangada 46, rue Didot 75014 Paris Nous vous enverrons un mail de confirmation dès réception de votre chèque, donc n'oubliez pas de nous laisser votre mail. Tous les pass sont à retirer au Cinéma Le Nouveau Latina, dès le jour de l’ouverture.

CONTACTS

Festival du Cinéma Brésilien de Paris

Organisation Jangada

46 rue Didot 75014 Paris

Tel : 09 53 14 71 74 [email protected]

http://www.festivaldecinemabresilienparis.com

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Relations Presse Isabelle Buron 17 rue Coysevox

75018 Paris Tel : 01 40 44 02 33 – Cel : 06 12 62 49 23

[email protected] www.isabelleburon.com