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Château Soutard un nouveau départ

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Aymone FABREChâteau Soutard- - [email protected]él +33 (0)6 12 94 22 60

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Fax +33 (0)5 57 74 42 80

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Marie-Stéphane MALBECLettres de châteaux- - -12, rue d’Enghien - 33000 [email protected]él +33 (0)5 56 44 63 50

Fax +33 (0)5 56 44 69 45

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Passer au château Soutard, c’est entrer dans l’Histoire et partager un art de vivre à la française. À l’ombre du clocher de Saint-Émilion, le domaine résonne de l’épaisseur du passé tout en affirmant une vraie modernité. Les vins participent de cet esprit fécond en proposant un style singulier qui affirme le formidable potentiel du « Plateau » calcaire. Acquis en 2006 par l’assureur AG2R La Mondiale, déjà propriétaire des Châteaux Larmande (Grand Cru Classé) et Grand Faurie La Rose (Grand Cru), deux vignobles contigus, le Château Soutard, vient de faire l’objet d’une imposante rénovation. Avec ces importants travaux, menés avec tout le tact et le respect qu’impose ce joyau de Saint-Émilion, le domaine prend un nouveau départ. L’ambition est ici affirmée sans détour : tout mettre en œuvre pour que le château Soutard devienne Premier Grand Cru Classé de Saint-Émilion.

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Château Soutard en bref

Situation

Situé sur cet unique plateau calcaire où tous les grands crus de Saint-Émilion se révèlent, Soutard s’étend sur 27 hectares d’un seul tenant dont 22 hectares de vignobles. Le château flanqué de deux corps de ferme, est atypique pour la région de par sa taille.Construit en 1762, il est positionné au centre du vignoble et orienté nord-sud, il représente véritablement le cœur de la propriété et domine la vallée avoisinante.

ORgAnigRAMME tEChniquE

Directeur d’exploitations & ŒnologueClaire thomas-Chenard

Directeur Technique VigneFrancis Bellet

ResponsableTechnique ChaiVéronique Corporandy

16 ha sur le plateau calcaire

2 ha de coteauargilo-calcaire

4 ha de pied de côte sable-argile

terroir

Cinq siècles d’histoire Soutard entre hier et aujourd’hui

Cinq siècles d’histoire Soutard entre hier et aujourd’hui

Sur quelques vieux papiers notariés remontant au début du xvie siècle, les historiens trouvent les premières traces du domaine. En l’an de grâce 1513, sous le règne de Louis XII baptisé le Père du Peuple, il existait dans la paroisse de Saint-Émilion, une propriété portant le nom de Mayne de Soutard. Il s’agissait d’un bourdieu, un mot gascon qui définissait un domaine constitué autour d’une ferme et d’un moulin. Existait-il de la vigne ? On peut facilement l’imaginer.

L’histoire du domaine retient aussi le nom d’Élie Gréau, une figure locale qui occupait les fonctions d’avocat et de lieutenant de la ville. Toutefois, le vrai départ de Soutard commence avec Jean Coutures, bourgeois et Jurat de Saint-Émilion qui achète la propriété en 1699. Sa descendance va bâtir la réussite et la renommée du château. Habile et entreprenante, sa fille Marie commence par agrandir le domaine puis prend une décision qui fait entrer Soutard dans la cour des grands. Elle décide de construire un château à la mesure de ses ambitions. Le corps principal de la demeure qui affiche un xviiie siècle rigoureux sera bâti entre 1741 et 1762. Pas de fantaisie, la demeure est magistrale mais affiche le dépouillement par des lignes droites et tendues qui rythment les façades, à peine interrompues par un fronton triangulaire. De l’unité et de la couleur de la pierre blonde naît une élégance naturelle qui refuse l’effet pour faire briller une vision du monde harmonieuse et raffinée.

En fils fidèle, Jean Cambret de Faurie poursuivra l’œuvre de sa mère Marie. Il viendra embellir la demeure en créant un parc d’agrément qui apporte un espace de liberté à la propriété. Il se révélera aussi un grand vigneron et un remarquable ingénieur agricole. Aucun doute, l’homme aimait profondément la vigne et le vin. Retrouvant des vieilles méthodes de culture romaines, il fait creuser des sillons dans la pierre calcaire pour y planter de la vigne et devient un ardent défenseur de la vigne plantée en rangs. À cette époque, les pieds de vignes n’étaient pas alignés, ils étaient plantés « en foule » et poussaient de façon anarchique. Dans le même temps, il fait construire des dépendances pour élaborer le meilleur vin possible.

Au xixe, Jean Laveau, un viticulteur surdoué qui fut durant un quart de siècle l’un des plus importants viticulteurs de Saint-Émilion, rachète la propriété et y fait merveille. À sa mort, ses terres sont réparties dans sa proche parenté dont Jeanne du Foussat de Bogeron qui apporte Soutard en dot lorsqu’elle épouse Michel

des Ligneris en 1919. La descendance de cet ingénieur agronome gouvernera les destinées de la propriété jusqu’en 2006.

AG2R La Mondiale, déjà propriétaire des Châteaux Larmande (Grand Cru Classé) et Grand Faurie La Rose (Grand Cru) deux domaines contigus à Soutard, rachète alors la propriété avec l’ambition de voir s’épanouir ce magnifique fleuron.C’est désormais Claire Thomas-Chenard, œnologue, fille d’une famille d’ingénieurs chimistes et d’œnologues depuis quatre générations, qui exerce ses talents sur cette propriété de 27 hectares, dont les contours du vignoble (22 hectares d’un seul tenant) restent inchangés depuis plus d’un siècle.

Les femmes de Soutard

Aucun doute, le monde du vin n’est plus misogyne. Le château Soutard est en effet dirigé par une équipe de charme. Directeur de l’exploitation, Claire Thomas-Chenard a été engagé pour diriger le château Larmande à 27 ans. Héritière d’une longue lignée d’ingénieurs chimistes et d’œnologues, elle n’a pas trahi sa famille. Elle détient en effet un BTS viti et un diplôme d’Œnologie de l’université de Bordeaux. À ses côtes, Véronique Corporandy l’assiste en qualité de maître de chai et Aymone Fabre assure la direction de la communication et du développement.

La Mondiale à Saint-Émilion

En 1990, le groupe mutualiste d’assurance AG2R La Mondiale met un pied à Saint-Émilion en achetant le château Larmande. Depuis son intérêt pour le terroir ne s’est jamais démenti avec les achats successifs du château Grand Faurie la Rose, du château Soutard et tout récemment du château Cadet-Piola. Au total, la compagnie d’assurance possède près de 60 hectares de vigne sur les meilleures terres de Saint-Émilion.

Le Château Soutard entre dans la modernité

Le Château Soutard entre dans la modernité

Respecter l’âme bienveillante de Soutard… Entrer dans un nouveau cycle sans renier ni oublier le passé... Ne pas perturber l’harmonie du lieu… Respecter une

histoire riche et ancienne. Ces points de repère étayaient le projet d’ensemble qui devait rénover les bâtiments du domaine. La compagnie d’assurance devient un maillon qui s’inscrit désormais dans l’histoire souveraine du château Soutard.

Les deux ailes de bâtiments qui prolongent le château ont été entièrement repensées par Fabien Pédelaborde, un architecte bordelais d’origine béarnaise qui démontre un sens évident de la mesure, du respect des matières et du souci du détail. Autour des anciennes écuries ont été aménagés les bureaux et la salle à manger. La vieille forge aux murs percés d’œils-de-bœuf et de petites fenêtres est devenue une galerie de dégustation réservée aux professionnels. Tout en longueur, elle s’ouvre sur un délicieux jardin et se prolonge par la basse-cour, quelques vieux bâtiments qui ont conservé leur charpente d’époque. On doit y remettre des poules pour rappeler que Soutard fut un « bourdieu ».

La seconde aile cache aisément l’ampleur des travaux entrepris durant deux ans. Les bâtiments ont été démontés tuile par tuile, pierre par pierre, les anciennes charpentes ont été préservées et remises en place. La roche calcaire a été creusée sur une profondeur de plus de six mètres pour accueillir le cuvier et les chais. Pourtant, vue de l’extérieur, la construction semble avoir toujours existée. La nouvelle cour de travail où arrive la vendange s’inscrit en effet dans la continuité de la tradition bordelaise en respectant l’histoire du lieu. Une impression qui se confirme en pénétrant dans le cuvier où s’aligne une série de cuves de forme tronconique en inox et en bois. La technique est peu visible mais omniprésente, intégrée dans les murs, les plafonds, les habillages… Pierres blondes, enduits à la chaux, dalles de granit, portes en chêne massif, parquet de bois entourant les cuves, garde-corps en cotte de maille. Des ouvertures ont été inspirées à l’architecte par les balcons des églises basques, à moins que ce ne soit des coursives de bateau. Une harmonie évidente concilie le caractère technique de ce cuvier modèle équipé des toutes dernières technologies et une esthétique discrète et très élégante, admirablement intégrée.

Les nouveaux chais donnent l’occasion de pénétrer dans le sous-sol de Saint-Émilion. Sentir la terre, s’imprégner du calcaire fait désormais partie de la visite. Une pierre blanche et brute, ou travaillée dans les carrières viendra enflammer les émotions du public dans la salle de dégustation souterraine. Bien entendu, le château affirmant le rayonnement du xviiie siècle demeure la pierre angulaire du domaine, le témoin de son histoire et sa part de rêve. Il est désormais mis en valeur par une cour minérale. Des pavés qui se font écrin décrivent un ovale parfait évoquant le médaillon de l’étiquette bordée du fameux collier de perles, emblème du Château Soutard.

Un projet d’œnotourisme à la carte

Un projet d’œnotourisme à la carte

Le château Soutard s’affirme désormais comme un lieu ouvert sur l’extérieur. Recevoir du monde, faire partager un art de vivre français, découvrir la réalité d’un château bordelais composent un programme enthousiasmant pour les curieux et les amateurs. Le château Soutard souhaite diffuser une idée de liberté avec des propositions de programmes à la carte qui permettent de passer un moment privilégié : de jour ou de nuit, dans les vignes, dans les chais ou dans la cuisine en compagnie d’un chef pour préparer une délicieuse cuisine de château et découvrir les subtilités des accords mets et vins… entre amis, entre amateurs éclairés, en amoureux ou en famille… Imaginée comme un prolongement du Château, avec ses plafonds à la française et son aménagement soigné, l’orangerie est destinée à accueillir les visiteurs qui veulent s’attarder après la visite, flâner, feuilleter ou acheter l’un des nombreux ouvrages dédiés au vin. Dans une ambiance charmante de jardin d’hiver, mille objets sur le thème de la vigne sont proposés, tout comme les vins de la maison, que l’on peut même déguster sur place en grignotant quelques spécialités de la région. La philosophie ? Prendre son temps, se poser pour s’imprégner de la magie du lieu.

Un terroir d’exceptionà apprivoiser

Un terroir d’exception à apprivoiserLe « plateau » de Saint-Émilion

Des façades du château orientées nord-sud, des portails dans les quatre directions du ciel, le château Soutard s’affirme résolument comme un domaine cardinal, comme s’il se sentait au centre des choses. Ce n’est pas totalement faux, il occupe en effet le milieu du « plateau » de Saint-Émilion. Si le domaine s’étend sur 27 hectares, le vignoble n’en couvre que 22 : plus de 70% sur le « plateau » composé d’une roche calcaire recouverte d’une mince pellicule de terre, le reste sur des terres plus profondes de nature argilo-calcaires.Entre le clocher de Saint-Émilion et au loin le coteau de Montagne Saint-Émilion, le paysage est magnifique.

Entrepris depuis 2006, un vaste programme d’analyses de sols a révélé la richesse du terroir de Soutard. Quadriller le vignoble pour comprendre les différences de comportement entre les parcelles, c’est le premier chantier demandé par Claire Thomas, directeur du domaine. Une meilleure connaissance de cette terre sublime mais parfois secrète aide à homogénéiser la vigueur et la productivité de la vigne, recette absolue pour l’excellence recherchée dans les vins de Soutard.

Sur ce sol calcaire, c’est le merlot qui domine avec 70% des surfaces plantées. C’est l’âme du vin, un cépage qui lui donne ses rondeurs et ses ondulations. Il est complété par 30% de cabernet franc pour dessiner la trame du vin et asseoir sa structure.

Un terroir d’exception à apprivoiserLes méthodes de travail à Soutard

une culture « naturelle »

Entretenir et enrichir les haies et les murs en pierres sèches ceinturant le vignoble car ils contribuent à la préservation de la faune auxiliaire…Rechercher le naturel… c’est la direction donnée pour le travail de la vigne. Magnifier le terroir, lui apporter le meilleur soin, tout mettre en œuvre pour lui donner envie de produire les meilleurs raisins possibles… À Soutard est appliquée une agriculture raisonnée en « bio » qui ne fait appel qu’à des produits agréés en agriculture biologique, complétée par l’expérimentation depuis 2010, de 12 ha (répartis entre les châteaux Soutard et Cadet-Piola) travaillés en biodynamie.

une culture traditionnelleLes méthodes de culture employées sont traditionnelles et raisonnées selon la nature de chaque parcelle, sol, cépage, porte greffe, âge des vignes…

Au niveau du sol

Recherche d’une alimentation lente, douce et régulière de la vigne.

• travail classique des sols selon la méthode des quatre façons, avec deux chaussages et deux déchaussages ; passage des griffes et disques dans l’entre rang et décavaillonnage manuel• décompaction des parcelles améliorant l’aération du sol et favorisant l’activité aérobie des micro-organismes qui y sont contenus • désherbage par labours ou griffages, aucun herbicide n’est utilisé• travaux de drainages de certaines parcelles, réalisés en 2007 après l’étude de sol, pour capter les résurgences d’eau de source qui s’écoule lentement du plateau calcaire• enherbement naturel ou contrôlé, composé d’essences mellifères (phacélie, mélilot, trèfle incarnat), adapté à chaque parcelle pour compléter le travail du sol dans la recherche de la meilleure expression du terroir

Au niveau du végétal

Les travaux en vert sont effectués manuellement. Ils constituent des choix qualitatifs stratégiques par leur impact direct sur la qualité de la production de chaque parcelle.

• échardage et ébourgeonnage précoces pour éviter notamment la production de raisins inutiles et diminuer l’entassement de la végétation• éclaircissage adapté à chaque pied de vigne• effeuillage précoce côté « soleil levant » au niveau de la zone fructifère pour une bonne aération et un bon ensoleillement des grappes, nécessaires à une bonne maturation et un bon état sanitaire

L’augmentation maitrisée de la surface foliaire du vignoble, accroissant ainsi l’activité photosynthétique et la richesse des raisins.

Le renouvellement régulier du vignoble. Afin que le vignoble de Soutard reste toujours à son meilleur niveau, un plan d’arrachage et de replantation des parcelles étalé sur plusieurs décennies a été mis en place. La nouvelle lecture des sols établie après l’étude de 2006 a ainsi suggéré de déplacer certaines parcelles de cabernets francs situées en pied de côtes vers le plateau.

Château Soutardplan du vignoble

De la vigne au chai, un travail d’orfèvre

De la vigne au chai, un travail d’orfèvreVendanges, vinification et élevage

Le temps des vendanges Ramassées à la main, les grappes sont mises dans de petites cagettes de 10 kilos pour éviter les effets d’entassement. Après un passage par une chambre froide durant une nuit pour homogénéiser la température des grappes autour de 8°, vient l’égrappage. Ensuite, les baies passent le test du tri optique, une machine maligne qui permet d’éliminer les raisins défaillants (circulant sur des cordes, les baies passent devant un faisceau lumineux qui les classe selon leur taille et leur couleur), elle élimine les baies roses ou vertes indiquant un défaut ou un manque de maturité. À l’expérience, elle s’est révélée plus efficace que le tri manuel. Les raisins séléctionnés sont transportés par gravité jusqu’aux cuves à l’aide de cuvons.Cuves bois pour les meilleures parcelles, cuves en inox pour les jeunes vignes, les raisins subissent une macération préfermentaire à froid pendant quatre à cinq jours pour affirmer la couleur et libérer les arômes. La fermentation alcoolique commence ensuite avec des pigeages, des remontages réguliers et automatisés en circuit fermé accompagnés d’une oxygénation parfaitement maîtrisée.

L’élevage, 18 mois en barriques Pour l’élevage, le domaine a retenu une ligne ambitieuse. À chaque millésime, 70% du vin passe dans des barriques neuves fournies par sept tonneliers différents. Une chauffe moyenne des douelles est demandée pour assurer le mariage délicat entre le chêne et le vin. En aucun cas, le bois neuf ne doit marquer le vin. C’est à la fin de l’élevage, au bout de 18 mois qu’ont lieu les assemblages, les vins sont remis en cuve pendant quelques mois avant la mise en bouteilles.

Les vins

Les vins

une montée en puissance « La chance avec les grands terroirs comme Soutard, c’est qu’ils réagissent vite » confie Claire Thomas. Depuis 2006, les travaux entrepris dans les vignes, les soins apportés à la vinification et à l’élevage ont porté leurs fruits : les vins montent en puissance. Le millésime 2007 s’affirme dense et puissant, le 2008 se révèle une réussite et, malgré une horrible grêle qui a laissé le vignoble exsangue, le 2009 confirme l’ascension et la montée en puissance de Soutard. Et les premiers frémissements d’un très prometteur 2010 semblent accompagner ce mouvement irrésistible.Jardins de Soutard est le second vin de la propriété.

Le style du Château SoutardLa terre ne ment pas, elle persiste et signe. Les vins de Soutard portent la divine empreinte du Plateau de Saint-Émilion, un terroir exceptionnel. Une origine qui se traduit par cette exquise impression de velours sur le palais accompagnée par une fraîcheur qui maintient le vin droit malgré une puissance indéniable. Les derniers millésimes définissent un vin qui dessine la pureté, propose un fruité net et tendu en jouant sur la finesse et l’élégance. L’art de vivre français se trouve dans un verre de vin du château Soutard.