RFF ‐ Dossier de presse  Rennes ‐ Brest et Rennes ‐ Quimper   Comité de suivi 8/02/2011   Nouvelle phase, nouveau projet pour atteindre l’objectif des 3 heures  1   

                                                    

DOSSIER DE PRESSE

Comité de suivi du 8 février 2011

Rennes - Brest et Rennes - Quimper

Nouvelle phase, nouveau projet

pour atteindre l’objectif des 3 heures

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Sommaire    Introduction page 3 1 - L’amélioration des liaisons ferroviaires Rennes-Brest et Rennes-Quimper phase 1 page 4 1.1 - La consistance de la phase 1 page 4 1.2 - L’état d’avancement de la phase 1 page 5

1.2.1 - Les suppressions de passages à niveau page 5 1.2.2 - Les travaux ferroviaires page 5 1.2.3 - Les travaux complémentaires de la phase 1+ page 6

2 - Rennes-Brest et Rennes-Quimper : nouvelle phase, nouveau projet page 7 2.1 - Les études exploratoires lancées à l’ouest de Rennes page 7 2.2 - Le débat public, objectif 2013 page 8 2.3 - L’avant-projet du SNIT page 8

Annexes : Les autres projets pour l’amélioration du réseau dans l’ouest page 11

Annexe 1 - Le plan de rénovation du réseau existant en Bretagne et Pays de la Loire page 12 Annexe 2 - L’amélioration de la desserte ferroviaire Brest - Quimper page 13 Annexe 3 - Les projets de Pôles d’Echanges Multimodaux (PEM) page 13

 

Contact presse RFF :

Véronique Poiron (veronique.poiron@rff.fr) - Tél : 02 40 35 92 50 - Port. : 06 86 30 37 71

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La Ligne à Grande Vitesse Bretagne - Pays de la Loire permettra, à sa mise en service, de réduire de 37 minutes les temps de parcours entre Paris et Rennes (1h26 contre 2h03 actuellement), ce gain bénéficiant à toutes les destinations à l’ouest de la Bretagne. Elle apportera ainsi une amélioration majeure pour l’accessibilité ferroviaire de la région.

Ce gain sera complété, dans le même calendrier, par l’amélioration des axes ferroviaires existants entre Rennes et Brest d’une part, et entre Rennes et Quimper d’autre part, permettant d’assurer la diffusion du gain de temps consolidé de la LGV dans toute la Bretagne (programme Rennes-Brest/Rennes-Quimper phase 1).

Ces investissements majeurs permettront une augmentation de la part modale du ferroviaire, le train permettant par exemple d’effectuer l’aller et retour sur Paris dans la journée pour des déplacements professionnels notamment. Les échanges province-province seront également facilités, ainsi que l’accès aux aéroports de Roissy et d’Orly (via l’Interconnexion Sud dont le débat public est actuellement en cours). Une nouvelle phase d’études est lancée, objet de la réunion du comité de suivi du 8 février 2011, afin d’atteindre l’objectif des 3 heures entre Paris et Brest ou Paris et Quimper.

Introduction

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 L’opération de modernisation des liaisons ferroviaires Rennes - Brest et Rennes - Quimper s’inscrit dans l’objectif de relier à terme Paris à la pointe bretonne en 3 heures, en complément de la Ligne à Grande Vitesse Bretagne - Pays de la Loire.

1.1 - La consistance de la phase 1

Par décision ministérielle du 23 août 2005, une première phase d’amélioration des liaisons ferroviaires Rennes - Brest et Rennes - Quimper a été approuvée. Elle comprend 7 tranches fonctionnelles, pour un montant estimé à 310 millions d’euros aux conditions économiques de réalisation, financés à hauteur de 99 millions d’euros par le Fonds européen de développement régional (FEDER).

Cette première phase est en cours de travaux. Elle consiste à adapter l’infrastructure, pour permettre le relèvement de la vitesse sur certaines sections afin d’atteindre 180, 200 ou 220 km/h, grâce à la :

- suppression de 41 passages à niveau. En effet, afin de respecter la réglementation en matière de sécurité routière sur les lignes, le relèvement de la vitesse des trains au-delà de 160 km/h impose la suppression de tous les passages à niveau ;

- réalisation de travaux d’infrastructure : ripage de courbes, renforcement de la voie, adaptation de certains ouvrages d’art, modification de la signalisation ferroviaire, créations de passages dénivelés en gares et haltes ferroviaires.

Les tranches fonctionnelles de la phase 1 :

Sur la ligne Rennes / Brest :

- tranche Tramain - Yffiniac (Côtes-d’Armor) sur 25 km environ ; - tranche Plouagat - Guingamp (Côtes-d’Armor) sur 12 km environ, mise en

service en 2009 ; - tranche Plouaret - Pleyber-Christ (Côtes-d’Armor / Finistère) sur 39 km environ ; - tranche Rennes - Quédillac (Ille-et-Vilaine) sur 36 km environ.

Sur la ligne Rennes / Quimper :

- tranche Lorient - Quimper (Morbihan, Finistère) sur 63 km environ, mise en service en 2006 ;

- tranche Malansac - Questembert (Morbihan) sur 20 km environ, mise en service en 2010 ;

- tranche Auray - Hennebont (Morbihan) sur 22 km environ. Pour cette première phase, le gain de temps attendu est de 4 à 5 minutes sur chacun des axes Rennes - Brest et Rennes - Quimper.

1 - L’amélioration des liaisons ferroviaires Rennes - Brest et Rennes - Quimper phase 1

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1.2 - L’état d’avancement de la phase 1

1.2.1 - Les suppressions de passages à niveau

41 passages à niveau doivent être supprimés en 1ère phase pour permettre des relèvements de vitesse au-delà de 160 km/h.

21 passages à niveau ont déjà été supprimés 15 passages à niveau sont en travaux 5 suppressions sont en cours d’études

1.2.2 - Les travaux ferroviaires

Les travaux sont achevés sur les tranches :

o Quimper - Lorient (ligne Rennes - Quimper) depuis 2006, avec un relèvement de vitesse à 160 km/h ;

o Plouagat - Guingamp (ligne Rennes - Brest) depuis 2009, avec un relèvement de vitesse à 220 km/h ;

o Malansac - Questembert (ligne Rennes-Quimper) depuis septembre 2010, avec un relèvement de vitesse jusqu’à 220 km/h.

Pour les autres tranches, l’achèvement des travaux est prévu :

o Fin 2011 pour la tranche Tramain - Yffiniac (ligne Rennes - Brest) : relèvement de vitesse jusqu’à 220 km/h ; o Fin 2012 pour la tranche Auray - Hennebont (ligne Rennes - Quimper) : relèvement de vitesse jusqu’à 220 km/h ;

o Fin 2013 pour les tranches :

Rennes - Quédillac (ligne Rennes-Brest) : relèvement de vitesse jusqu’à 190 km/h ; Plouaret - Pleyber-Christ (ligne Rennes-Brest) : relèvement de

vitesse jusqu’à 220 km/h.

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1.2.3 - Les travaux complémentaires de la phase 1+

En complément de la Phase 1 et suite à l’abandon du pendulaire, les partenaires ont décidé d’intégrer des opérations complémentaires, permettant d’apporter des gains de temps supplémentaires pour les TGV classiques dès la mise en service de la LGV Bretagne - Pays de la Loire.

Ainsi un programme complémentaire (phase 1+) prévoit :

- un renouvellement de la voie ferrée entre Rennes et Redon programmé en 2014-2015, avec l’augmentation de la capacité par la modernisation de la signalisation (mise en Block Automatique Lumineux BAL) et l’étude de ripages de courbes afin de relever la vitesse ; - des travaux de renforcement des sous-stations électriques de Cesson- Sévigné et de Saint-Avé ;

- des travaux de modernisation de la signalisation sur la section Guingamp- Plouaret (mise en BAL) ;

- l’étude de la modernisation des infrastructures en gare de Rennes, pour permettre le passage en gare à V 90 km/h des trains desservant la pointe bretonne.

L’ensemble de ces études et travaux représente un montant de 66 millions d’euros inscrits à la révision du Contrat de Plan Etat-Région Bretagne (CPER).

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2 - Rennes-Brest / Rennes-Quimper Nouvelle phase, nouveau projet

2.1 - Les études exploratoires lancées à l’ouest de Rennes

Pour atteindre l’objectif des 3 heures entre Paris et Brest ou Paris et Quimper, les réflexions antérieures ont montré que le gain de temps complémentaire (au-delà de la LGV et de la phase 1) ne pourrait pas être obtenu par le matériel roulant, et que l’atteinte de cet objectif ne pourrait se faire qu’à la faveur d’aménagements de sections de lignes nouvelles.

Il s’agit donc d’élaborer une nouvelle conception de la phase 2 de l’amélioration des liaisons ferroviaires Rennes-Brest et Rennes-Quimper, avec deux enjeux :

• une amélioration complémentaire pour l’accessibilité jusqu’à la pointe bretonne ; • une amélioration des temps de parcours entre les principaux pôles bretons.

La première étape dans la démarche d’élaboration de projets a été lancée avec les études exploratoires, actuellement en cours. Il s’agit à ce stade d’approfondir la réflexion sur les fonctionnalités attendues.

Ces études ont vocation à être suivies par les études préalables, qui précèderont la phase de débat public.

Un montant de 3,8 millions d’euros est inscrit à la révision du Contrat de Plan Etat-Région Bretagne, pour conduire les études exploratoires, les études préalables au débat public, la phase de débat public. Les partenaires ont décidé d’y intégrer une provision qui permettra de conduire les études préliminaires dès la fin du débat public.

Les réflexions menées à l’occasion des étapes antérieures du projet d’amélioration des liaisons ferroviaires Rennes-Brest et Rennes-Quimper ou dans le cadre des études exploratoires Nantes-Rennes montrent la nécessité d’une vision globale du développement du réseau à l’ouest de Rennes et de Nantes. Des solutions de mutualisation entre les deux branches Rennes - Brest et Rennes - Quimper, ou entre Rennes - Quimper et Rennes - Nantes pouvant notamment s’avérer pertinentes (réflexions à approfondir dans les étapes à venir). Dans ce cadre, il conviendra bien entendu d’approfondir la réflexion sur le niveau de service ferroviaire attendu : nature et qualité des dessertes, approche globale de la mobilité (TGV/TER/périurbain), cohérence avec les objectifs de développement des territoires desservis… Dans la poursuite de la démarche, RFF veillera à promouvoir une conception de projet :

- en cohérence avec le développement et la gestion du réseau ferré national ; - au service des territoires (enjeux de mobilité, attentes des acteurs, accessibilité des

territoires…), et en partenariat avec leurs acteurs ; - économiquement viable ; - s’inscrivant dans une logique de développement durable et respectueux de

l’environnement, en conformité avec la politique générale de RFF en la matière (en prenant en compte les enjeux environnementaux le plus en amont possible, dans la logique du Grenelle de l’environnement).

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2.2 - La phase de débat public

Pour les grands projets d’aménagement et d’infrastructure d’intérêt national, le maître d’ouvrage organise, sous l’égide de la Commission Nationale du Débat Public (CNDP), un débat public, afin de présenter aux citoyens l’opportunité, les objectifs et les caractéristiques du projet. Dans le cas présent, RFF en tant que maître d’ouvrage, réalise des études préalables qui proposent des solutions contrastées.

Pendant la durée du débat public, la Commission Particulière du Débat Public (CPDP) procède à l’information et au recueil des avis de la population.

L’objectif pour cette nouvelle phase Rennes - Brest et Rennes - Quimper, en lien avec Rennes - Nantes et en fonction des orientations résultant des études à mener d’ici-là, est d’organiser un débat public à l’horizon 2013.

2.3 - L’avant-projet du SNIT La nouvelle version de l’avant-projet de SNIT, mise à la concertation du public en janvier 2011, inclut désormais l’objectif d’atteindre une durée de 3 heures pour la desserte de Brest et de Quimper depuis Paris de façon explicite dans la liste des projets, sur la carte et dans la fiche FER 12.

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Dans la dynamique de la ligne à grande vitesse Bretagne - Pays de la Loire, de nombreux projets d’amélioration du réseau ferré existant sont actuellement en cours d’études ou de réalisation, avec le concours financier de l’Etat, des Régions Bretagne et Pays de la Loire, de l’Union Européenne et des différentes collectivités locales.

RFF déploie son plan de rénovation sur les lignes classiques en investissant près d’un milliard d’euros entre 2007 et 2015 sur les principaux axes ferroviaires bretons et ligériens.

 

ANNEXES - Les autres projets pour l’amélioration du réseau dans l’Ouest

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Annexe 1

Le plan de rénovation du réseau existant en Bretagne et Pays de la Loire

Le plan de rénovation du réseau ferré national 2008-2012 est un projet majeur, sans précédent et indispensable pour continuer à pérenniser les infrastructures et garantir un bon niveau de performance et de services. Il est entièrement financé par RFF. Conformément au contrat de performance signé avec l’Etat, RFF s’est engagé à renouveler au niveau national :

- 4 000 km de voies et 1 500 appareils de voie sur la période 2008-2012 pour un montant de 7,3 milliards d’euros ; - L’objectif industriel sur 2008-2015 est établi à 13 milliards d’euros pour le renouvellement de 6 000 km de voies et 2 500 appareils de voie ; - Les investissements de renouvellement devront être poursuivis à un rythme soutenu jusqu’en 2020-2025.

3.1.1 - En Bretagne Montant investi pour la période 2007-2010 : 154 millions d’euros.

Montant estimé pour la période 2011-2015 : 307 millions d’euros.

Depuis 2007, les deux axes structurants Rennes - Brest et Rennes - Quimper ont bénéficié de travaux importants de renouvellement menés par RFF.

Le chantier 2009-2010 sur l‘axe nord, entre Saint-Brieuc et Brest, a représenté un montant de 60 millions d’euros.

3.1.2 - En Pays de la Loire Montant investi en 2010 : 90 millions d’euros dont 85 pour les sections Savenay - Montoir-de-Bretagne et Savenay - Redon.

Montant estimé pour la période 2011-2015 : 300 millions d’euros.

En 2010, les travaux sur les sections Savenay - Montoir-de-Bretagne et Savenay - Redon ont constitué le chantier de renouvellement de voie le plus important de France depuis 2006.

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Annexe 2 : L’amélioration de la desserte ferroviaire Brest - Quimper

Ce projet a pour objectifs de développer l’offre de transports publics entre Brest et Quimper, dans le département du Finistère et d’améliorer les liaisons de l’ouest de la Bretagne vers le sud jusqu’à Nantes.

Il s’agit pour cela d’adapter l’infrastructure afin de permettre un doublement de l’offre actuelle de transport ferroviaire, ainsi qu’une réduction du temps de parcours à moins d’une heure entre Brest et Quimper.

Le coût de l’opération est de 75 millions d’euros courants actés lors de la révision du CPER (40,5 M€ au titre du CPER et 25,5 M€ hors CPER), financés par l’Etat, la Région Bretagne, le Conseil général du Finistère (participation incluant d’autres collectivités locales) et RFF.

• En 2009 - 2011 : études d’avant-projet

• En 2011 : études projets

• En 2012 - 2013 : phase travaux

Annexe 3 : Les projets de Pôles d’Echanges Multimodaux

Dans la perspective de la mise en service de la ligne à grande vitesse Bretagne - Pays de la Loire, de nombreuses gares font l’objet d’aménagements conséquents, dans le cadre de projets de Pôles d’Echanges Multimodaux (PEM) cofinancés par les partenaires publics.

Il existe 10 projets de PEM concernant les gares nationales en Bretagne et 6 en Pays de la Loire.

En tant que propriétaire foncier, Réseau Ferré de France accompagne les collectivités locales dans la réalisation de leurs projets d’aménagement autour des gares et contribue à la structuration de ces projets.

RFF, concerné par l’action collective de solidarité visant à faciliter le déplacement des personnes à mobilité réduite (PMR), s’est fixé comme objectif de rendre son réseau ferré progressivement accessible à tous, conformément aux objectifs de la loi de février 2005. Ainsi, RFF assure la maîtrise d’ouvrage de la mise en accessibilité des espaces ferroviaires, avec notamment la construction de souterrains, passerelles, l’installation d’ascenseurs, la pose de bandes d’éveil à la vigilance.