dossier d'accompagnement au spectacle renseignements

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Service Culture l Spectacle vivant

Communauté d'Agglomération de La Porte du Hainaut, Site Minier de Wallers-Arenberg Rue Michel Rondet BP 59-59135 Wallers-Arenberg l 03 27 19 04 43

DOSSIER D’ACCOMPAGNEMENT AU SPECTACLE

LES OMBRES BLANCHES l Compagnie Nathalie Pernette DANSE l Classes de CE1 CE2 CM1 CM2

© Philippe Laurençon

Mercredi 09 novembre 2016 l séance scolaire à 10h

Jeudi 10 novembre 2016 l séance scolaire à 10h

Salle Nelson Mandela l HORDAIN

Durée : 50 minutes

RENSEIGNEMENTS Elsa Lebas, Chargée des actions culturelles

03 27 09 91 45 l [email protected]

Marie Durigneux, Médiatrice culturelle

03 27 19 04 43 l [email protected]

http://www.agglo-porteduhainaut.fr/Culture/

mailto:[email protected]

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SOMMAIRE

LE SERVICE CULTURE .................................................................................. 3 ACCOMPAGNER DES ENFANTS AU SPECTACLE ................................... 4 LE SPECTACLE ............................................................................................. 6 LES PHOTOS ................................................................................................. 7 NOTE D’INTENTION ..................................................................................... 8 À L’ORIGINE DU SPECTACLE..................................................................... 9 À PROPOS… .............................................................................................. 10 LA COMPAGNIE ....................................................................................... 12 LES PISTES D’EXPLOITATION ..................................................................... 13 POUR ALLER PLUS LOIN ............................................................................ 14

[Document réalisé sur la base du dossier de la compagnie]

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LE SERVICE CULTURE

Depuis sa création en janvier 2001, le service Culture / Spectacle vivant de la Communauté

d’Agglomération de La Porte du Hainaut s’engage à diffuser des spectacles de qualité afin

que le public puisse y avoir accès sur l’ensemble du territoire de La Porte du Hainaut.

Investissant principalement salles des fêtes, salles polyvalentes et gymnases, il propose, dans

ces lieux ré-inventés pour accueillir les spectacles, de découvrir des formes innovantes, parfois

surprenantes, favorisant toujours des moments de rencontre, d'émotion et de plaisir à partager.

Un volet de son action concerne le jeune public, notamment par la proposition de séances

scolaires à destination des écoles du territoire. Cette programmation offre aux enseignants la

possibilité de travailler autour d’un spectacle et le service Culture se propose de les

accompagner dans cette démarche.

Accompagnateurs, ce dossier est une piste à la fois informative et pratique pour préparer votre

venue au spectacle. Nous espérons qu’il vous guidera avant, pendant et après la

représentation. Parce que voir, entendre, écouter, regarder, apprendre, comprendre, sont des

notions d’apprentissage qui ne sont pas si simples pour la plupart des enfants, surtout si c’est la

première fois qu’ils assistent à cette expérience sensorielle.

N'hésitez pas à vous rapprocher de l’équipe du service Culture / Spectacle vivant pour être

orientés ou informés.

Parce que votre ressenti et le regard que vous portez sur les propositions artistiques sont

essentiels, nous vous invitons à partager vos réflexions sur les spectacles. Vos impressions sont

donc les bienvenues.

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ACCOMPAGNER DES ENFANTS AU SPECTACLE

Aller voir un spectacle doit d’abord être un plaisir !

Il est important de le choisir avec soin en respectant notamment les âges indiqués par les

compagnies.

Devenir spectateur est un apprentissage. Apprendre à regarder un spectacle, à l’analyser, à

le critiquer, n’est pas chose aisée mais c’est en apprenant à le faire que l’on cultive sa

capacité à rêver, à s’exprimer et à s’approprier l’art. Il s’agit de se préparer à un moment de

vie, de débat, et de construction de l’échange social.

« Le théâtre est encore un des lieux où on n’est pas puni quand on ne comprend pas – ce qui

est bien parce qu’on a le droit de ne pas comprendre – où on n’est pas puni parce qu’on

n’aime pas – ce qui est bien parce qu’on a le droit de ne pas aimer – et surtout où l’on peut

voler quelques connaissances. » Philippe Meirieu, chercheur et écrivain spécialiste des

sciences de l'éducation et de la pédagogie.

La découverte du spectacle est fondée sur une forme de spontanéité, sur la capacité que

chaque enfant aura de s’émerveiller et d’entrer dans un univers différent de son quotidien. La

notion de plaisir est fondamentale pour l’apprentissage et pour le bon déroulement de la sortie

culturelle.

AVANT LE SPECTACLE La préparation de la sortie au spectacle n’est qu’une étape préalable qui doit mettre en

appétit, cultiver le désir de voir des spectacles.

Ce dossier d’accompagnement est pensé comme un outil sur lequel vous pouvez vous

appuyez pour préparer votre classe.

Donner envie en lisant ensemble le programme, en mettant le visuel du spectacle en avant,

en annonçant le titre du spectacle que vous allez voir...

Rassurer certains enfants, cette sortie au théâtre est peut-être la toute première !

Il est alors nécessaire d’aborder avec les enfants ce qui se passe dans une salle de spectacle

: l'accueil, l'espace destiné au public, le silence, le noir, les lumières, la musique, les sons, les

artistes, les applaudissements... Il faut préparer un enfant qui n’a jamais vu de spectacle au

« noir total » ; rassurer les tout-petits sur ce moment est essentiel pour prévenir de toute peur.

Pour les plus grands, cela leur donnera des repères et facilitera leur concentration.

Il est également tout aussi important de bien préparer et sensibiliser les personnes

accompagnant (ATSEM, parents, etc.) cette sortie au spectacle.

PENDANT LE SPECTACLE La lumière va s’éteindre dans la salle :

les discussions doivent cesser pour être attentif au spectacle et ne pas déranger les

artistes et les autres enfants

on peut rire, pleurer ou même avoir peur au théâtre et c’est normal !

La présence de l’accompagnateur est importante pour les enfants et votre rôle l’est tout

autant pour le bon déroulement de la représentation. Il faut laisser les enfants en profiter. Ce

n’est pas grave si un enfant décroche. Il ne faut intervenir qu’à partir du moment où ils

dérangent les autres enfants ou ce qui se passe sur scène. Bien répartis dans la salle, les

accompagnateurs peuvent faire les « gros yeux » ou des signes compréhensibles par les

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enfants, bien moins bruyants que les «Chhuuuutt!!» (qui gênent souvent plus que les réactions

des enfants !)

JUSTE APRÈS LE SPECTACLE Le spectacle est le lieu du débat. Un groupe se déplace pour assouvir sa curiosité et découvrir

un spectacle. C’est donc ensemble que l’on essaiera de comprendre les choses, de se les

expliquer et d’argumenter son jugement.

Il est important de considérer qu’il n’y a pas de mauvaise perception d’un spectacle, ni de

« bon » point de vue car il existe plusieurs lectures d’un spectacle. La perception de chacun

est intéressante. L’adulte devra permettre la circulation de la parole entre les enfants, la

formulation d’avis, laisser entendre que l’on peut aimer ou ne pas aimer le spectacle, que l’on

peut ne pas être d’accord.

C’est en multipliant ces expériences, en familiarisant les enfants avec la sortie au théâtre, qu’ils

développeront leur esprit critique.

Il est important de susciter chez les élèves des réactions à ce qu’ils ont vu, par toutes sortes de

moyens, jeux ou exercices. Après le spectacle, il convient de recueillir les commentaires et les

remarques des enfants. Vous pouvez par exemple tout noter au tableau.

Par ailleurs, pour poursuivre le travail autour de ce qui a été vu, entendu et ressenti pendant le

spectacle, plusieurs outils peuvent être le support de leurs réactions :

Quand je pense au spectacle, je me souviens de...

On peut engager une discussion avec les enfants volontaires en demandant à chacun quel

moment du spectacle l’a le plus marqué. Les enfants peuvent ensuite débuter des phrases par

« j’ai aimé ce spectacle parce que » et « je n’ai pas aimé ce spectacle parce que ». On peut

poursuivre en parlant du thème du spectacle, des différents personnages, de la présence ou

non d'objets, de costumes, de mouvements dansés, de musique.

Les enfants peuvent revenir sur le spectacle en dessinant, en notant ce qu'ils ont vu (formes,

couleurs, matières,...) ou entendu (voix, bruits, musiques, textes...), en racontant leur propre

histoire du spectacle.

La création d’un carnet de bord dans lequel les élèves réunissent leurs productions permet de

ritualiser et d’apprivoiser l’entrée des élèves dans un monde symbolique riche d’échos intimes

et collectifs. Il permet également aux enfants de construire des repères personnels.

Par groupe, à l'aide du dessin, du collage, de la peinture, de l'informatique, vous pouvez

également leur proposer de réaliser une nouvelle affiche qui pourrait remplacer l'affiche

originale.

Si vous le souhaitez, il est possible d’écrire une lettre au metteur en scène, au comédien ou au

personnage, le service Spectacle Vivant de la Porte du Hainaut pourra lui transmettre.

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LE SPECTACLE

LES OMBRES BLANCHES l Compagnie Nathalie Pernette DANSE l Classes de CE1 CE2 CM1 CM2


Chorégraphie : Nathalie Pernette assistée de Regina Meier |Danseurs : Lisa Guerrero, Vincent

Simon | Costumes : Fabienne Desflèches | Scénographie : Daniel Pernette | Collaboration

artistique accessoires et magie : Thierry Collet assisté de Romain Lalire

Entendez-vous les fantômes ? Mais aussi les revenants, âmes en peine, feux follets et autres

petits monstres sympathiques ? Nathalie Pernette chorégraphie l’entre-deux mondes,

inquiétant, calme et drôle.

C’est une histoire de fantômes. On entend des chuchotements et des coups sourds tapés

derrière les murs, on voit des meubles et des objets se déplacer tout seuls. Et cela ne fait même

pas peur ! Juste des sensations qui nous glacent joyeusement le sang ou nous caressent les

narines. Dans une pénombre chaude et capricieuse, les deux danseurs partent à la rencontre

des disparus, donnant vie à un ballet d’ombres portées et de corps flottants. Nous sommes

conduits au cœur du fantastique, invités à redonner forme à ces disparitions insaisissables qui

nous fascinent.

Les Ombres blanches tisse un lien entre les vivants et les disparus, convoque le surnaturel, quasi

indispensable à chacun de nous pour mieux surmonter nos peurs.

Bande-annonce du spectacle : https://www.youtube.com/watch?v=jeIT_r3nQO4

https://www.youtube.com/watch?v=jeIT_r3nQO4

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LES PHOTOS


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NOTE D’INTENTION

« Avec Les Ombres blanches, l’envie fut de passer en revue et en mouvement toutes les

facettes connues et moins connues des fantômes et autres spectres, de créer un « monde

entre deux mondes » ; irréel, lisse et accidenté, grave et drôle aussi, où les lois des corps et des

objets sont bousculées.

Par le mouvement émergent des corps flottants, apparitions brumeuses et silencieuses, des

chorégraphies de tête et de main privées de corps.

La danse modèle des êtres à la présence calme et inquiétante, mais versatile : capable

d’écouter les murs, d’observer un Autre, d’entrer tendrement en contact avec lui, de chercher

la distance ou d’oser la menace… Des états de corps extraordinaires.

Les objets et les meubles se déplacent inexplicablement et les présences se révèlent parfois

par un doux chuchotement ou des coups sourds frappés derrière les murs et les portes… Un

espace hanté.

L’espace est plongé dans une pénombre chaude et capricieuse, qui se découvre

régulièrement, mettant en valeur dans une succession de vignettes dansées un détail, une

chaise en mouvement, la danse hypnotique de quatre mains, un ballet d’ombres portées ou

une incandescence… Une lumière palpable.

Faire partager l’insaisissable : gisants en mouvement, apparitions poignantes, la légèreté d’un

parfum, un « éclat de mémoire », un danger, une presque immobilité… Un spectacle entre

suggestion, évocation et impression. »

Nathalie Pernette

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À L’ORIGINE DU SPECTACLE

« Animale, pièce avec cinquante souris, La Maison, chorégraphie pour une cuisine magique,

La Peur du loup, entre rêve et cauchemar... Depuis plus de six ans, je poursuis un travail de

création pour jeunes et moins jeunes résolument tourné vers le bizarre, des univers sombres et

inquiétants, à la limite du fantastique, peuplés de personnages souvent « à la marge »…

Se servir de la fiction, donc d’une intervention, de mensonges, pour raconter des histoires de

peurs, de morts vivants ou de fantômes, est-ce bien raisonnable ?

Il semble que ce procédé qui convoque le surnaturel soit indispensable, quasiment vital à

chacun, que l’on soit grand ou petit.

Le monde du fantastique tourne autour de l’angoisse, des monstres, des sosies, des

cauchemars, de la folie, des métamorphoses mais surtout de la mort, qui résume le tout.

On ne peut pas vivre dans le monde réel, fait de vivants visibles, sans songer aux défunts et aux

mondes invisibles : ceux-ci constituent un prolongement de l’évocation de la mort et de la

crainte qu’elle nous inspire.

J’avoue une fascination, née dans l’enfance, pour les cimetières et les cryptes, les tombeaux

et les gisants, les cabanes ou maisons abandonnées, dans lesquelles j’inventais mille peurs et

autant d’histoires délicieuses, peuplées de fantômes, spectres, feux follets, âmes en peine et

revenants…

Ces espaces, souvent étrangement paisibles, proposent d’infinis jeux de clairs obscurs,

d’ombres et de pénombres.

Ils sont aussi régulièrement balayés d’un souffle, d’un craquement ou d’un bruit plus massif,

évidemment incompréhensible.

Il y a là enfin une véritable beauté de l’objet, du meuble ou monument abandonné.

Immobile, mais toujours vivant : il me semble toujours que la pierre, le fer, l’étoffe ou le bois

pourrait respirer ; que derrière la surface et la poussière affleure le mouvement. »

Nathalie Pernette

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À PROPOS…

De la danse Née de... l'observation des fantômes, elle se compose de trois qualités de corps que la

chorégraphie combine à l'envie :

- Un mouvement au ralenti d'une grande densité, qui s'avance comme un nuage épais.

- Une danse fluide comme une étoffe manipulée.

- Des fulgurances, sortes d'éclats de mouvements très secs et très rapides. L'idée est de

finir son geste avant même de l'avoir commencé !

De la musique Quels sont les musiques et les sons qui nous rassurent ou nous effraient ? Comment faire vivre

un intérieur et des êtres invisibles par le son qu’il produit ou les pensées qui les agitent ?

La musique des Ombres blanches s’appuie sur le bruit des corps et des âmes ; partition de pas,

de respirations, de voix déformées, de « biographies » incomplètes et susurrées.

Elle joue également avec les bruits du dedans et du dehors : bruits de froid et de feuillage, du

parquet, des clés et de portes et fenêtres.

Elle tente enfin de créer, ici et là, une partition sonore rendue visible par l’action des danseurs !

De la scénographie

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La scénographie est volontairement sobre, laissant supposer une maison en ruine ou en

construction ! Ainsi, seules les bases des murs sont apparentes, de même que quelques

verticales signalant d’anciennes cloisons ou passages.

L’ensemble est parsemé de quelques « restes » d’une occupation passée : des chaises

abandonnées ici et là et quelques boîtes et cartons, vestiges d’antiques déménagements.

De la magie La recherche magique s’est concentrée sur trois familles différentes d’effets :

- La famille des « fumées », corps insaisissables pouvant faire corps avec celui des

danseurs. Des machines miniatures, embarquées dans les costumes, permettent de

véritables duos entre corps de chair et de brouillard. - La famille des « corps morcelés ». Les fantômes apparaissent parfois aux mortels sous

la forme de corps sans tête ou de main coupée et autonome. La magie nous permet

de révéler l’improbable ! - La famille des « objets animés ». Les esprits frappeurs, famille de fantômes invisibles mais

farceurs, ont le don de faire se déplacer quantité d’objets, Les Ombres blanches

donnent ainsi vie aux chaises, boîtes et napperons d’une demeure oubliée.

Des costumes Qu’est-ce qui caractérise le fantôme ? Comment l’imaginer aux corps en présence et en

mouvement sur scène ? Quelles matières, quelles couleurs, quels accessoires ?

Le duo de danseurs des Ombres blanches est composé d’un homme et d’une femme, or les

fantômes sont asexués… Le souhait d’un costume identique, qui ne marquerait ni la féminité,

ni la masculinité est alors identifié.

La gémellité des personnages est accentuée par le port d’un petit chapeau rond en feutre,

confirmant la rondeur du crâne et masquant toute chevelure (c’est en effet par les cheveux

que l’on identifie le mieux une personne ou une autre !).

Les danseurs portent une robe très longue, qui ne marque ni la taille, ni les membres inférieurs

des personnages car nous ne savons pas de quoi sont faits ces fantômes « en-dessous » !

Les idées et images de corps flottants, mouvants, d’apparitions brumeuses ; les notions de

mystère, de fluidité, de transparence et d’opacité sont traduites par un tissu souple.

La silhouette est dessinée en haut (travail du visage, des bras, des mains, de tête et du

décolleté) et fluide en bas.

Le choix de la couleur gris souris pour les costumes s’est imposé par la nécessité de faire passer

ces êtres de l’ombre à la lumière. Des jeux d’apparition et de disparition rendus possibles grâce

à ce camaïeu proche de la couleur de la nuit.

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LA COMPAGNIE

Nathalie Pernette, chorégraphe et danseuse, fonde sa propre compagnie en septembre 2001,

après 12 années de collaboration avec le chorégraphe Andréas Schmid. La compagnie Pernette, sous sa direction artistique, a trouvé sa place dans le paysage

chorégraphique national et international.

Trois axes majeurs caractérisent les actions menées ces dernières années :

La création 18 pièces ont vu le jour depuis la création de la compagnie. Ces projets artistiques ouvrent sur

des horizons différents, certains réunissent uniquement des danseurs contemporains, d'autres

intègrent des interprètes hip-hop et des musiciens. D'autres, enfin, sont liés à des actions

culturelles à destination de danseurs ou musiciens amateurs.

La diffusion Toutes les pièces sont maintenues au répertoire et le nombre de représentations par saison,

tous spectacles confondus, varie entre 60 et 150.

Nathalie Pernette désire que la danse puisse être vue et défendue dans des lieux de natures

multiples, ses spectacles sont présentés à la fois sur des grands plateaux nationaux (Théâtre de

la Ville, Opéra Bastille, Théâtre de Chaillot, scènes nationales et conventionnées…), dans des

festivals (Cratère Surfaces à Alès, Chalon dans la rue, Coup de Chauffe à Cognac, etc.) et

dans des lieux urbains ou ruraux, en extérieur comme en intérieur.

Cette large diffusion vise à faire connaître et aimer la danse, en abolissant autant que possible

les préjugés et les réticences.

La sensibilisation Une des priorités de la compagnie consiste à faciliter l'accès à la danse à un large public. Pour

cela, de nombreuses actions de sensibilisation sont assurées par les danseurs qui ont tous à

cœur de partager leur passion. Ces interventions prennent des formes très variées et sont

destinées à toutes les générations quel que soit leur niveau. Elles sont organisées en lien avec

une diffusion (rencontre, atelier, répétition publique, "mise en bouche") ou autonomes, en vue

de la création d'un spectacle avec les amateurs. Elles se mettent en place également dans

des logiques d'actions territoriales grâce à des résidences à l'initiative de lieux (Centre des Arts

d'Enghien-les-Bains, Scènes du Jura) ou de collectivités (Ville de Besançon, Conseil Général de

la Côte d'Or).

La relation à la musique vivante, l'ouverture sur d'autres gestuelles, le rapport à la matière et la

transmission du plaisir de la danse, en pratique ou comme spectateur, sont autant de choix

artistiques et éthiques autour desquels se retrouve l'ensemble de l'équipe de la compagnie.

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LES PISTES D’EXPLOITATION

Des idées de mise en mouvement, en texte ou en dessin

Travail préalable en classe

- Faire des portraits de fantômes, décrire leurs qualités, leur apparence, leurs actions, en

mots et en dessin.

- Il est également possible de faire le dessin ou la maquette de sa propre maison hantée.

- Lire ou raconter des histoires de fantômes

- Rechercher une musique qui fait peur et essayer de trouver son contraire : une musique

qui rassure.

Le défilé des fantômes

Réalisation d’une collection de tenues de fantômes et travail de mise en mouvement de

différents modèles. Recherche de la spécificité de la danse en relation aux costumes.

Le réveil des fantômes

Proposition pouvant faire l’objet d’une réalisation vidéo. Sur le principe du flash mob, vous

pouvez imaginer une chorégraphie autour de la notion de réveil des spectres, proposée à

différents groupes d’enfants qui « apparaitraient » à différents endroits de l’école, par exemple.

Une collection de fantômes : des thèmes pour la danse

- Exploration des qualités de corps et des propriétés des fantômes : danse lente,

flottante, toute en glissements et danse très rapide, liée à la notion de fulgurance.

-

- Mise en relation avec l’architecture : les fantômes apparaissent et disparaissent puis

peuplent un espace en particulier.

- À partir d’une histoire de fantôme, créer un portrait dansé qui explore les qualités du

fantôme. Travail sur les mots du mouvement qui apparaissent dans l’histoire.

- Exploration en mouvement et avec des tissus des notions d’apparition et de disparition

de la « forme » humaine. Jeu autour de la transformation et du monstre.

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POUR ALLER PLUS LOIN

1. Lexique

Maison hantée

Demeure réputée pour être occupée ou visitée par des esprits, des fantômes, des entités et

autres forces surnaturelles. On dit qu’elle est le théâtre de phénomènes étranges et inexpliqués,

supposés surnaturels ou paranormaux.

Poltergeist

Mot issu de l’allemand, dérivé de poltern (faire du bruit) et geist (esprit). On le traduit

couramment par l’expression « esprit frappeur ».

Il s’agit d’un phénomène paranormal consistant en des bruits divers, des déplacements,

apparitions ou disparitions d’objets et autres phénomènes a priori inexplicables. Les

manifestations d’un poltergeist présentent une gamme considérable d’effets défiants la

raison : coups ou bruits violents de percussion, bruits divers sans cause identifiable, jets de

pierres ou de débris inexpliqués visant l’intérieur ou l’extérieur d’une maison, déplacements ou

projections d’objets pouvant aller jusqu’à leur lévitation ou leur apparente téléportation à

travers des parois solides. Plus rarement, les poltergeists peuvent se manifester par des

phénomènes de combustion spontanée, des actions sur les personnes (contacts, griffures,

morsures et lévitations), l’emploi d’une voix spectrale et des apparitions.

Linceul

Un suaire, également appelé linceul ou drap mortuaire, est une pièce de tissu s’apparentant

à un drap dans laquelle on enveloppe un cadavre. Il était autrefois traditionnellement fabriqué

en toile de lin. Au Moyen Âge, les défunts étaient inhumés cousus dans leur linceul fait à partir

du drap de leur lit.

Le plus célèbre est le suaire de Turin, tissu qui aurait enveloppé le corps du Christ et en aurait

conservé l’empreinte.

L’image que l’on retient le plus souvent d’un fantôme est celle d’un être dissimulé sous un drap

blanc avec, éventuellement, deux trous pour les yeux afin de mieux y voir ! Cette apparence

est directement héritée du linceul, seule enveloppe du corps mis en tombe. Nul doute alors

que les fantômes se réveillent avec un suaire pour seul vêtement !

Fantôme

Mot issu du grec phantasma (apparition, vision) et phainein (devenir visible, apparaître).

Tels que nous les imaginons, les revenants se manifestent pour les raisons les plus diverses : pour

terminer un travail inachevé, pour transmettre un message lourd de sens ou d’offrir leur aide

ou protection.

Il y a de tendres spectres mais d’autres, surtout ceux dont le trépas fut soudain, prématuré ou

violent, ne connaissent pas le repos et crient vengeance ou réparation.

Âmes en peine

Dans les représentations populaires, les âmes en peine sont des corps-esprits, des doubles de

défunts, familiers, voisins ou promeneurs solitaires.

Les revenants sont conceptuellement d’une nature semblable aux âmes en peine mais leur

réputation est celle de créatures douées de mauvaises intentions ; qu’elles se fassent juges ou

vengeresses ou qu’elles annoncent des morts prochaines.

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Feux-follets

C’est dans les cimetières qu’ils sont les plus inquiétants et les plus dangereux. Ce sont des âmes

échappées des tombes qui vous accompagnent sous prétexte d’éclairer votre chemin mais

qui vous conduisent à la tombe si vous ne leur offrez pas un objet quel qu’il soit, mais ni pointu

ni tranchant.

2. Références cinématographiques et bibliographiques

- Ghostbusters, Ivan Reitman, 1984

- Casper, Brad Silberling, 1995

- Beetlejuice, Tim Burton, 1988

- La Famille Addams, Barry Sonnenfeld, 1991

- L’Étrange pouvoir de Norman, Sam Feld et Chris Butler, 2012

- Histoires de fantômes, collection Mille et un contes, éditions Milan jeunesse, 2005

- Encyclopédie du fantastique et de l’étrange, fantômes et mystères, Béatrice Bottet et

Christine Adam, Bruno David, Vincent Dutrait, Ariane Habibi, Fabien Rondet, éditions

Caterman, 2005

- Fantômes, spectres et autres revenants, Béatrice Bottet et Vincent Madras, éditions

Casterman, 2009

- Comment ratatiner les fantômes ?, Catherine Leblanc et Roland Garrigue, éditions

Glénat, 2010

- Le Manoir hanté, Florent Lepeytre et Virginie Vidal, éditions Deux coqs d’or, 2015

Vous pouvez trouver certains de ces ouvrages au sein des bibliothèques et médiathèques du

Réseau de Lecture Publique de la CAPH. Pour plus d’informations : 03 27 19 04 43.

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