DOSSIER AVENUE GAMBETTA ET HALLE DE … · Avenue Gambetta et halle de marché Le centre-ville de...

Toute l’info à portée de main N° 138 - JANVIER 2018 - HAUTS-DE-SEINE

VOTRE VILLE UN LIEU D’ÉCOUTE

AU SERVICE DES PARENTS

VOS RENDEZ-VOUS LA CÉRAMIQUE

EN MAJESTÉ

TALENT DÉFI SOLITAIRE

DOSSIER

AVENUE GAMBETTA ET HALLE DE MARCHÉ Le centre-ville de demain

2 COURBEVOIE MAG › numéro 138 › janvier 2018

LE KIOSQUEToute votre activité loisirs du mois de janvierL’Ouest américain comme si vous y étiez ! Le 20 janvier, la bibliothèque de Courbevoie rend hommage au western lors de la Nuit de la lecture.

SOMMAIRE

04 RENDEZ-VOUS08 DOSSIER Avenue Gambetta et halle de marché

Le centre-ville de demain

15 VOTRE VILLE › Actualités › Urbanisme et travaux › Vie économique › Votre territoire

22 TALENT24 RETOUR EN IMAGES28 PRATIQUE30 TRIBUNES

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Courbevoie Mag n° 138 et son supplément loisirs sont édités par la Ville de Courbevoie – Tél. : 01 71 05 70 00 – [email protected] • Directeur de la publication : Jacques Kossowski, maire de Courbevoie • Codirecteur de la publication : Marie-Pierre Limoge, adjointe au maire • Coordination éditoriale : Cendrine Avisseau, directrice de la communication et des relations publiques • Rédactrice en chef : Jenaïe Attar • Rédaction, iconographie : Stéphanie Marseille, Vera Senesi, E-media. Crédit couverture : Croixmariebourdon. • Tirage : 50 000 exemplaires • Diffusion en boîtes aux lettres • Création des maquettes et conception :

7, villa de Guelma, 75018 Paris – entrecom.com • Impression, papier et façonnage : Le Réveil de la Marne, 4, rue Henry-Dunant, BP 12, 51204 Épernay CEDEX – Tél. : 03 26 51 59 31 • Papier issu de forêts durablement gérées • Dépôt légal : 1e semestre 2018 • n° ISSN 00960792.

Courbevoie, ville connectée

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@VilleCourbevoie a tweeté : Zones 30 : courant janvier 2018, les rues du quartier de Bécon seront limitées à 30 km/h (Zone 1, 2, 3, 4) http://bit.ly/2mKQ02i - 6 décembre – 12 h 10

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#La magie de Noël s’est installée sur la place Hérold…

© Chatel Claudehttp://bit.ly/2o06zYE - 4 décembre 2017 – 18 h

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janvier 2018 › numéro 138 › COURBEVOIE MAG 3

ÉDITO

LA VILLE A ENGAGÉ CES DERNIÈRES SEMAINES LE DÉBUT DE LA TRANS-FORMATION de l’avenue Gambetta en une promenade plantée. Notre objectif est de rendre plus intuitifs les déplacements entre le quartier d’affaires de La Défense et notre cœur de ville. Et grâce au soutien de la SNCF, nous pouvons aujourd’hui conce-voir cette ambitieuse opération à moindre coût pour le contribuable. Cette liaison a existé par le passé et s’est maintenue jusqu’aux années 1970, comme le rappelle l’exposition photogra-phique organisée place Hérold jusqu’au mois de mars prochain. Nous cherchons donc à la rétablir dans le cadre d’un urba-nisme apaisé. Il s’agira notamment d’of-frir un espace de respiration aux riverains, de jeux aux enfants et d’animation aux associations et aux commerçants, sur plusieurs hectares de verdure. L’opéra-tion concerne la voirie allant du boulevard circulaire jusqu’au square du Capricorne.

POURSUIVRE LA MÉTAMORPHOSE DU CŒUR DE VILLE Ce projet s’intègre dans le projet plus global de réfection du centre-ville, qui a débuté avec un travail en profondeur mené sur le parvis de l’Abbé-Pierre et la place des Pléiades, sur le square de

l’Hôtel-de-Ville, et dans la rue de Bezons en particulier. Ce faisant, nous espérons rendre toute son attractivité au cœur de ville et améliorer encore la qualité de vie des Courbevoisiens. C’est la raison pour laquelle les travaux concernant le centre Charras vont se poursuivre, avec notamment dès le début de l’été, la pose de la première

pierre de la future halle de marché et la création de plus de 400 nouvelles places de stationnement couvertes.L’objectif de la municipalité n’est pas de supprimer la voiture en ville, mais sim-plement d’opérer un nouveau partage de l’espace public. Pas de dogmatisme donc, mais du pragmatisme.

LE PARC FREUDENSTADT PRÉSERVÉ ET AGRANDI L’élément incontournable de ce projet concerne le parc Freudenstadt qui, à cette occasion, sera agrandi et dont les abords seront rendus plus agréables à pratiquer. À ce jour, il est en effet trop tributaire de la circulation automobile, et notamment du carrefour de la rue de Bezons, qui voit se croiser près de 10 000 véhicules par jour. À cet égard, j’ai souhaité organiser une concertation, pour, en toute transpa-rence, travailler de concert avec les habi-tants à améliorer les projets potentiels que la municipalité a reçus. Un intérêt s’est alors fait jour pour couvrir une partie de la voirie à cet endroit. Le projet ensuite retenu par le jury de concours, à l’unani-mité moins une abstention, permet d’étu-dier cette possibilité. J’ai donc demandé qu’une proposition soit faite en ce sens à la municipalité. Nous prendrons ensuite les décisions qui s’imposent en fonction de trois critères : l’apport qualitatif au projet initial, la fai-sabilité technique de cette couverture (considérant la proximité en sous-sol du train Eole) et le coût supplémentaire engendré. Pour 2018, Courbevoie ne manquera ni d’ambition, ni d’énergie. En mon nom, celui de la municipalité et de l’ensemble des agents de la Ville, je vous souhaite une bonne et heureuse année.

Jacques Kossowski

« Nous espérons rendre toute son attractivité au cœur de ville et améliorer encore la qualité de vie des Courbevoisiens. »

Jacques KossowskiMAIRE DE COURBEVOIE ET PRÉSIDENT DU TERRITOIREPARIS OUEST LA DÉFENSE

VERS UN CENTRE-VILLE RÉGÉNÉRÉ


LA CÉRAMIQUE EN MAJESTÉLe musée Roybet Fould rend hommage à Théodore Deck, l’un des plus grands céramistes français. La découverte d’une de ses œuvres dans l’Orangerie du parc de Bécon est à l’origine de l’exposition qui retrace un double parcours : celui de l’artiste et celui de cette pièce d’exception.

DU 17 JANVIER AU 21

MAI

« Cela fait plus de deux ans que j’ai cette exposition en tête et que je souhaite la mettre en place », explique Emmanuelle Trief-Touchard, directrice du musée Roybet Fould. Il faut dire que la découverte, en

2013, d’un décor de Théodore Deck niché au fond de l’Oran-gerie du parc de Bécon est remarquable. Ce décor, entreposé pendant des décennies dans un lieu de stockage non acces-sible au public, se trouve être totalement inédit et inconnu des spécialistes de Deck. Il a fallu le projet de rénovation du Pavillon des Indes pour qu’on s’interroge sur son origine.

Théodore Deck, artiste visionnaireDeck est l’un des grands céramistes de la deuxième moi-tié du XIXe siècle et l’un de ceux qui renouvellent cet art en France et en Europe. « Il a eu une influence importante sur la naissance de l’Art nouveau car il apportait une autre vision de l’ornementation et, qui plus est, il a le trait de génie de faire collaborer d’autres artistes à ses œuvres », précise Emmanuelle Trief-Touchard. Ce sont ces collaborations, asso-ciées à la diversité des formes qu’il réalise et aux recherches

RENDEZ-VOUS

Albert Anker et Théodore Deck, plaque émaillée, 1874, Courbevoie, Orangerie de Bécon.

techniques qu’il mène, qui contribuent à faire de la maison Deck une référence. Curieux et cultivé, doté d’un goût certain pour l’émerveillement, Théodore Deck a la volonté de mon-trer ses influences diverses et plus particulièrement l’art Iznik, venu de Turquie. Il donne aussi naissance à un bleu profond et limpide qu’on appelle aujourd’hui encore « le bleu Deck » et réalise de nombreuses céramiques architecturales utilisées comme décor d’extérieur.Né à Guebwiller, en Alsace, en 1823, il reste attaché à ses ori-gines au point de faire partie, lors de son arrivée à Paris, d’un groupe d’artistes alsaciens parmi lesquels figure Auguste Bar-tholdi, qui est internationalement connu pour être l'auteur de la statue de la Liberté de New-York. Sa ville natale consacre son art au sein du musée Théodore-Deck et des pays du Florival. La ville de Guebwiller s’est d’ailleurs beaucoup investie auprès du musée Roybet Fould en prêtant une cinquantaine des 70 pièces présentées à l’exposition.

Un trésor longtemps ignoréCette exposition nous fait découvrir que Théodore Deck inter-vient à Courbevoie en 1874 pour le prince roumain Georges-B. Stirbey, propriétaire d’une partie du domaine de Bécon. Ce dernier commande à l’artiste la réalisation d’un ensemble décoratif, composé de huit têtes en buste sous forme de médaillons, intégrés dans un ensemble plus large évoquant le thème des quatre saisons. Les pièces en céramique sont l’œuvre conjointe d’Albert Anker, Jules-Antoine Legrain et Théodore Deck. Cette commande intervient au moment de la rénovation du parc juste après sa destruction pendant la guerre de 1870. À cette époque, compte tenu de la forme rectangulaire de ce bâtiment, on peut supposer qu’il accueil-

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lait des réceptions. Au cours de la dernière grande période de travaux, dans les années 1950, l’Orangerie a complète-ment changé de statut pour devenir, au fil des décennies, un lieu d’entrepôt.Les années passées au fond de l’Orangerie ont abîmé l’œuvre de Deck. C’est un décor très lacunaire qui est exposé, mais qui n’en demeure pas moins remarquable. Et ce n’est qu’une des nombreuses pièces exceptionnelles que les visiteurs peuvent admirer, notamment celles qui témoignent des influences des arts Iznik et japonais, permettant de découvrir que Deck « était toujours dans la réinterprétation, jamais dans la copie et apportait un regard nouveau sur les objets importés ». Ate-liers, conférences, animations enrichissent une exposition éblouissante à découvrir sans tarder.

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Jules-Antoine Legrain et Théodore Deck, L'Automne, 1874, Courbevoie, Orangerie de Bécon.

CYCLE DE CONFÉRENCES

Le cycle de conférences organisé autour de l’exposition

Théodore Deck se poursuit en 2018 :

Jeudi 18 janvier « Industrie de la porcelaine ou artisanat potier,

où est l’art ? La céramique française de la seconde moitié du XIXe siècle », par Antoinette Hallé, conservateur général

du patrimoine, directeur honoraire du musée national de céramique, Sèvres.

Jeudi 15 février Conférence sur Théodore Deck par Étienne Tornier,

responsable des collections arts décoratifs et design, musée des Arts décoratifs et du Design, Bordeaux

D’autres conférences auront lieu les jeudis 15 mars, 12 avril et 17 mai. Programmation en cours.

Animations et ateliers pendant les vacances scolaires, se renseigner au musée Roybet Fould. Tél. : 01 71 05 77 92

Portrait de Théodore Deck par Albert Anker.

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RENDEZ-VOUS

LE 19 JANVIER ET 9

FÉVRIER

DEUX FOIS PLUS D’HUMOUR

À Courbevoie, le ven-dredi, on rit ! Ça com-mence le 19 janvier avec Yohann Métay et son spectacle

physique, au sens propre comme au figuré. Le comédien, humoriste et sportif (comme il se présente) mouille le maillot, ou plutôt le dossard, et pré-cisément, le numéro 512. Sur scène, il campe un type qui fait le tour du mont-Blanc à pied, et c’est… inventif et désopilant. Le comédien – passé par le professorat de sport, l’improvisation théâtrale et les arts du cirque – fait vivre au public cette aventure physique et psychique, qu’il a lui-même connue, où il est question de motivation, de dou-leur et de déraison. Yohann Métay est un pro de l’impro, mais pas seulement : il le prouve avec La Tragédie du dossard 512, un spectacle acclamé au festival

off d’Avignon et sur de nombreuses autres scènes. Une performance, à tous points de vue. Humour toujours, le 9 février. Ce soir-là, si vous veniez vous « palmader » ? Ou décou-vrir l’art qu’a Pierre Palmade de se raconter, porté, comme toujours, par son inimitable sens de la dérision. Son spectacle Aimez-moi, est plus qu’un cri du cœur, c’est un one-man show mêlant confidences et sketchs, entre autobiographie et regard ébahi devant la folie des hommes, leur football, leur pouvoir, et toutes les absur-dités de la vie. Pierre Palmade a tout fait : chanson, télévision, scène, théâtre, de grand standing et cabaret, cinéma et shows à plusieurs. C’est tout cela, et bien plus encore, qu’il raconte à son public. Pierre Palmade, de retour au one-man show après sept ans d’absence, est plus attachant et cinglant que jamais. Rire de soi, c’est tout un art !

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Pour égayer l’hiver, rien de tel que de grands fous rires. Ça tombe bien, l’Espace Carpeaux accueille successivement Yohann Métay et Pierre Palmade. Deux styles très différents mais un dénominateur commun : le talent.

ESPACE CARPEAUX 15, boulevard Aristide-BriandYohann Métay, le vendredi 19 janvier à 20 h 45Pierre Palmade, le vendredi 9 février à 20 h 45Renseignements et réservations sur sortiracourbevoie.com ou au 01 47 68 51 50


Et aussi…

Un festival pour rireDu 26 au 28 janvier, le rire s’invite au Centre Événementiel avec la troisième édition des Fous Rires de Courbevoie, le festival de théâtre amateur entièrement dédié à la comédie. Si vous n’avez pas déjà vos places, ne tardez pas !

d’infos sur : lesfousriresdecourbevoie.fr ou au 07 83 26 53 90.

40E NUIT DE LA DANSE ET DE L’ÉLÉGANCE

CONCOURS JEUNES TALENTS : INSCRIVEZ-VOUS !

Deux jours de shows et de compétitions, une démonstration de danse standard par le couple Kyle Taylor

et Izabella Skierska (4e mondial), le 40e grand prix international Ballroom Paris-Courbevoie et, surtout, pour la première fois en France, la coupe du monde de danse latine : la 40e édition de la Nuit de la danse et de l’élégance offre cette année un plateau exceptionnel pour tous les amoureux de la valse lente ou rapide, du tango, du slow fox ou du quickstep (danses standards) ou encore de la samba, du cha-cha-cha, de la rumba, du paso-doble ou du jive (danses latines).« Comme chaque année, cette Nuit se tient au Centre Événementiel que nous utiliserons pour la première fois en édition théâtre, avec donc des fauteuils pour les spectateurs et une scène pour les dan-seurs », explique Michel Aufrère, orga-

nisateur de cet événement avec Odile Auxenfants et le Danse Club 92 de Courbe-voie. Les compétitions, qui se poursuivent sur deux jours les vendredi 2 et samedi 3 février, seront entrecou-pées de démonstrations, mais aussi de bals publics pendant lesquels les spectateurs pour-ront descendre sur la scène. Cette compétition, qui réunira 210 compétiteurs, dont 50 couples étrangers, se terminera par un grand bal le samedi soir de minuit et demi à 2 h du matin.

CENTRE ÉVÉNEMENTIEL7, boulevard Aristide-BriandVendredi 2 février de 20 h à 0 h 30, samedi 3 février de 10 h à 18 h et de 20 h à 2 hRenseignements et réservations : nuitdeladanseparis.com et danseclub92.frCourriel : [email protected]él. : 01 43 34 11 89

Les jeunes Courbevoisiens ont un incroyable talent. Et c’est pour le faire découvrir que le Conseil municipal des jeunes (CMJ) organise chaque année le concours Jeunes Talents. La 7e édi-

tion se tiendra le 17 mars prochain au Centre Événe-mentiel. Pour y participer, c’est très simple : il suffit d’être Courbevoisien, d’avoir entre 8 et 17 ans et de s’inscrire auprès du CMJ.Ce concours se divise en deux catégories principales : les arts scéniques et les arts graphiques. Dans la première catégorie, chaque concurrent pourra présenter une chan-son, une partition de musique, une danse ou une scène de théâtre. Dans la seconde, les candidats exposent une œuvre graphique : photo, peinture ou dessin.Un jury composé de professionnels participera à cette journée placée sous le signe du talent. Les auditions et l’exposition des œuvres sont librement ouvertes au public. Attention, les inscriptions durent jusqu’au 17 février… alors, à vos agendas !

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2 - 3 FÉVRIER

JUSQU’AU

17 FÉVRIER

RENSEIGNEMENTS AUPRÈS DU CMJ [email protected] ou 01 71 05 72 97/98


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8COURBEVOIE MAG › numéro 138 › janvier 2018

DOSSIER LE CENTRE-VILLE DE DEMAIN DOSSIER

janvier 2018 › numéro 138 › COURBEVOIE MAG 9janvier 2018 › numéro 138 › COURBEVOIE MAG 9

2018 marque un tournant dans les efforts consentis par la Ville pour redynamiser le centre-ville et en faire un espace de vie à la hauteur des attentes des habitants. L’accord noué avec la SNCF en contrepartie des travaux effectués pour le RER Eole

a offert à la Ville une opportunité idéale pour réaménager l’avenue Gambetta, qui offrira bientôt une agréable promenade en plein air, véritable forêt urbaine en centre-ville. Gage d’une qualité de vie manifeste, la nouvelle halle de marché posera ses fondations dans le prolongement de l’avenue Gambetta, sur la place du marché du Zodiaque, la même année.

AVENUE GAMBETTA ET HALLE DE MARCHÉ

Le centre-ville de demain


Réaménagement de l’avenue Gambetta : le projet prend forme

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Le 6 décembre dernier, le jury du concours d’architectes portant sur le réaménagement de l’avenue Gambetta a choisi, à l’unanimité, le projet « C », de l’agence In situ. Avant d’être définitivement adoptée, la démarche entre dans la phase dite d’étude : à savoir, un temps où la faisabilité des hypothèses est évaluée et le projet affiné. En voici les grandes lignes, en attendant son passage en commission d’appel d’offres en janvier et en conseil municipal en février prochain, pour adoption éventuelle.

DOSSIER

CONCERTATION ET AFFINAGEQuels seront les usages les plus indiqués pour le terre-plein central ? Comment s’assurer que les espaces ne seront pas compartimentés, mais fluides et agréables ? Et que chacun y trouve sa place ? « Un projet ne vaut que si les habitants se l’approprient », avance Emmanuel Jalbert, de l’agence In situ, pressentie pour réaménager l’avenue Gambetta. Et de souligner : « Dans un projet de rénovation, se confrontent toujours trois maîtrises : la maîtrise d’ouvrage (c’est la Ville), la maîtrise d’œuvre (c’est nous, les architectes), et la maîtrise d’usage, qui revient aux habitants et riverains. Ces échanges sont nécessaires. »

E n 2018, la ville poursuit son grand élan de redynamisation du centre-ville. Après le réamé-nagement de la place Hérold, de

la place des Pléiades, des rues Marceau, Napoléon-Roinard et Bezons, et les travaux rue de l’Alma, c’est au tour de l’avenue Gambetta d’entamer sa requalification. Pour ce faire, un projet ambitieux entend répondre aux aspira-tions et aux usages nouveaux qui se développent dans une ville aussi densé-ment peuplée que Courbevoie.

D’une chaussée minérale à une balade en plein airMajoritairement investie par la circula-tion des véhicules, la configuration actuelle de l’avenue Gambetta en ferait oublier qu’à peine 600 mètres séparent le parvis de La Défense du Cœur-de- ville. Le projet de réaménagement propose un

rapprochement de ces deux pôles et un rééquilibrage des usages. Grâce au passage en zone 30 et à l’élargissement du terre-plein et des trottoirs, l’architecte paysagiste vise à faire la part belle aux circulations douces et aux piétons. Le

réaménagement prévoit la plantation de 1 000 arbres sur l’ensemble du projet. Non seulement cette forêt urbaine offrira ombre et fraîcheur en été, mais elle invitera, en outre, les Courbevoisiens à flâner le long de ce nouveau cours pédestre propice à la détente. Plusieurs kiosques et aires de jeux en égayeront en effet le parcours.

Ce sont les arbres qui racontent le mieuxAu-delà de l’aspect purement esthétique et écologique de l’implantation d’arbres en grand nombre, le paysage s’érige, dans ce projet, en support d’un récit. Por-teurs de vie, d’oxygène, les arbres se

LE CENTRE-VILLE DE DEMAIN


Emmanuel Jalbert, président-directeur général de l’agence In Situ, pressentie pour travailler sur la requalification de l’avenue Gambetta à l’issue du concours de paysagistes.

feront, demain, conteurs. De quelle his-toire ? Celle de la ville, de sa géographie, de sa géologie et de son histoire natu-relles. Le sillon fertile du terre-plein accueil lera en effet différentes séquences, qui, par le choix même des essences plantées, donneront à lire la géographie courbevoisienne, renouant avec les usages préindustriels de la ville et créant différentes ambiances plai-santes à vivre. Des pins, charmes, chênes, saules et frênes offriront un pay-sage varié.

Un projet frappé du sceau de la biodiversitéLe projet prévoit un important travail d’amendement des sols, de façon à ancrer le « sillon fertile » central, appelé à devenir un véritable « cordon de nature urbaine » au cœur de la ville. Densément planté, alimenté en eau par un système inspiré de l’agriculture (voir ci-contre), le terre-plein deviendra lieu de vie par excel-lence, accueillant faune et flore avec une richesse à ce jour inédite sur l’avenue. Issu d’un cabinet de paysagistes, le projet s’intéresse particulièrement à la vie des arbres en ville, explicitant la manière d’en-courager leur croissance, mais aussi la façon d’apporter aux habitants, un confort de vue en jouant sur les diffé-rentes hauteurs de végétation.

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Quelles ont été vos inspirations pour élaborer le projet ?Nous nous sommes inspirés du lieu lui-même. Lorsque nous avons visité l’avenue, en été, la température était particulièrement élevée ! Il était évident, pour nous, qu’il fallait replanter et fertiliser cet espace, lui faire retrouver une canopée, de l’ombre, de la fraîcheur. Au pied des tours de La Défense et de sa dalle stérile balayée par les vents, nous voulions recréer un espace plus intime, à l’échelle des habitants. Très vite aussi, s’est imposée l’envie de renouer avec les racines et la géographie de Courbevoie, celle des berges de Seine et du coteau. Avec des références quelque peu impressionnistes en tête, des images de nature en banlieue, de guinguette où s’arrêter entre amis, nous avons réfléchi

en termes de promenade et de déambulations. D’où l’idée d’un généreux « cours » abondamment planté. Ce dernier pourrait constituer Un lieu de vie, grâce aux aires de jeux pour enfants, aux terrains de pétanque, kiosques et buvettes animant ce parc linéaire. Ce faisant, cette avenue d’un nouveau genre pourrait, en outre, s’affirmer comme une épine dorsale majeure dans le tissu urbain.

Votre projet insiste beaucoup sur la biodiversité : comment se propose-t-il de la valoriser ?Dans un premier temps, c’est important de le dire, nous essayons de conserver le maximum d’arbres déjà présents. Le projet vient en complément de l’existant. Ensuite, nous créerons un sillon

fertile au centre du cours. Composé d’une fosse de plantation d’un seul tenant, il constituera, en outre, un corridor pour la faune. Nous accompagnerons la croissance des arbres de la futaie. Enfin, nous entreprendrons un gros travail sur la gestion et la réutilisation des eaux pluviales.

Par quelles techniques entendez-vous apporter de l’eau ?Pour que les arbres croissent et prospèrent, ils ont besoin de terre et d’eau. Nous nous proposons donc de creuser des « noues », qui sont des petits fossés en contrebas des circulations qui recueillent les eaux de pluie et de ruissellement de la chaussée, évitent les débordements, tout en organisant la réinfiltration de l’eau vers les arbres et la végétation du terre-plein.

INTERVIEW

« Renouer avec les racines et la géographie de Courbevoie »

LE CENTRE-VILLE DE DEMAIN DOSSIER

Créer un lieu de vie à l’échelle de la commune, tel est l’objectif ambitieux de ce projet. En plus de sa fonction traditionnelle, la nouvelle halle de marché proposera de multiples services à ses usagers.

« L’ambition de cette halle nouvelle

génération consiste à renouer avec l’ambiance des

marchés d’autrefois. »

Travaux préparatoires (dévoiement des réseaux…).

Début des travaux de terrassement du parking, suivis des travaux de construction de la halle de marché.

Fin 2019De janvier à juin 2018

A compter de juin 2018

Livraison du chantier.

CHRONOLOGIE DES TRAVAUX

Une halle « nouvelle génération »

L ’année 2018 sera aussi celle du renouveau du marché aux comestibles. Exit l’actuelle confi-guration, « encaissée », peu

lumineuse et difficile d’accès. Place à la nouvelle halle, fonctionnelle et élégante ! Afin d’offrir aux Courbevoisiens et aux commerçants un lieu de vie et de travail moderne, fonctionnel et adapté aux besoins actuels, ainsi qu’un marché ave-nant aux étals variés, la Ville engage, dès janvier 2018, la construction de la halle de marché et de ses trois niveaux de par-kings souterrains. Elle prendra place sur la dalle qui court devant l’actuel marché du Zodiaque.

Un bâtiment respectueux de son environnementLa forme de la halle, en ellipse, à la toiture basse et esthétique, vise à offrir aux habi-tations environnantes une vue agréable. Les courbes oblongues du bâtiment dégagent l’espace alentour, maintenant

une distance adéquate avec les apparte-ments à proximité. Le choix des maté-riaux obéit également à un souci d’esthétisme et de bien-être : rien n’est sombre, dans ce nouveau bâtiment, qui appelle la lumière de toutes parts. Ainsi donc, la toiture, double-ment pentue, est-elle composée de tuiles ver-nissées blanches, gris perle et transparentes, qui composent des motifs géométriques plaisants pour le regard. Les façades mêlent grands panneaux de verre et de bois, matériaux nobles par excellence. Pour éviter les nuisances, l’en-trée du parking se décale vers la rampe déjà existante.

Une halle multifonctions…Dans cette halle nouvelle génération, les Courbevoisiens pourront faire leur mar-

ché de façon plus agréable encore. Sept entrées différentes inviteront les badauds à venir choisir leurs produits. Larges, les allées se prêtent à la promenade, tandis que la forme même du lieu permet une circulation dynamique, qui entraîne d’étal

en étal. Mais pas seu-lement ! Ouverte tous les jours, même en dehors des horaires du marché, une concier-gerie permettra de déposer ses affaires le temps d’une course au centre commercial ou de recevoir des colis.

Situé dans la « proue » de l’audacieuse construction, donnant sur la rue de l’Alma derrière de grandes baies vitrées, un res-taurant servira les clients tous les jours. Il sera possible d’y passer un moment d’agrément, ou de travail, car la halle offrira une connexion wifi.

… mais conviviale avant toutLes abords de la halle contribueront à en faire un lieu de vie plaisant. Des espaces sont en effet prévus pour accueillir les étals dits « volants ». Le soin apporté à la végétation, arbres et bosquets d’ar-bustes est destiné, quant à lui, à susciter l’envie de converser en plein air et de se promener près du marché. Mais l’ambi-tion affirmée de cette halle nouvelle génération consiste aussi surtout à renouer avec l’ambiance des marchés d’autrefois : un lieu de vie autant que de commerce, où l’on s’arrête, entre amis, pour manger un morceau ou refaire le monde le temps d’un café…


LA HALLE ET SES PARKINGS EN CHIFFRES

• Surface de la halle : 2 480 m2 • Hauteur du toit : de 4 m au plus bas

à 13,4 m au plus haut • Nombre d’étals à l’intérieur : 44 • Largeur des allées : 2,5 m (a minima) • Places de parking : 579• Nombre d’arbres sur le site : 72 plantés

et 7 déjà existants • Surface couverte par les espaces verts : 2 500 m2 (contre 1 200 m2 aujourd’hui)

• 19 millions d’euros d'investissement (cofinancés par le Conseil départemental à hauteur de 2 millions d’euros, par la Métropole du Grand Paris à hauteur de 500 000 euros)

Altière, audacieuse, élégante et lumineuse : enserrée dans un écrin d’immeubles, la nouvelle halle de marché alliera l’utile à l’agréable. Sise sur la place du marché du Zodiaque, elle traduira les partis pris de l’agence Croixmariebourdon architectes associés, qui en a dessiné le projet : « Cet espace est traversé par de nombreux cheminements, qui lui donnent du souffle et l’animent. Nous souhaitions les conserver et les valoriser. De fil en aiguille, il est apparu évident que la réflexion ne devait pas s’arrêter au seul bâtiment de la halle, mais englober toute cette zone triangulaire, envisageant, d’emblée, le futur bâtiment en

relation avec son environnement », explique Nicolas Croixmarie. Exit, donc, toute idée de bâtiment carré, qui aurait très vite eu des allures de bunker imposant. La forme en ellipse, avec ses arrondis oblongs, s’est d’autant plus vite imposée aux architectes, qu’elle encourage et accompagne les promenades. L’invitation à la balade sera, en outre, exacerbée par les nombreux arbres et bosquets agrémentant le site. Le projet coiffe la halle d’un toit à double pente conçu de manière à ne pas gêner la vue des appartements qui l’entourent : elle dessine une façade de faible hauteur en son milieu qui ne remonte jusqu’au faîtage qu’en ses

extrémités, l’une sur la rue de l’Alma, l’autre, sur le centre commercial. Seconde ambition : doter la halle d’une identité propre. « Nous voulions retrouver, dans le bâtiment, les valeurs associées aux marchés alimentaires : des valeurs de qualité, de bien-être et d’authenticité », énumère l’architecte associé. Le projet fait donc la part belle aux matériaux nobles pour les façades et la toiture. Pour finir, l’agence Croixmariebourdon entend créer une ambiance chaleureuse propice à la convivialité d’un marché : « Nous voulions donner l’idée d’une forme simple, qui unit, que l’on puisse appréhender d’un seul regard et qui encourage les déambulations,

d’un étal à un autre. Pour imprimer son caractère à la halle, nous utilisons la charpente de la toiture, qui rappelle les dessins du toit et des puits de lumière, pour capter la lumière naturelle. »

LUMIÈRE ET CONVIVIALITÉ Cet espace est traversé

par de nombreux cheminements, qui lui donnent

du souffle et l’animent. Nous souhaitions

les conserver et les valoriser. »

NICOLAS CROIXMARIE, agence Croixmariebourdon

architectes associés.

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Vue extérieure de la future halle.

Vue intérieure du futur marché.


DOSSIER

Les projets qui portent la transformation du centre-ville sont nombreux. Comment la municipalité parvient-elle à les mener de front ?D’abord, nous constatons tous que le monde évolue à une vitesse spectaculaire. À Courbevoie, nous avons choisi de nous inscrire dans ce mouvement car les enjeux, comme l’environnement, l’évolution des modes de transport ou l’attractivité économique pour ne citer que ceux-ci, sont majeurs. Pour que Courbevoie reste la ville dynamique que nous apprécions tous, nous devons préparer l’avenir dès aujourd’hui. L’objectif est de mener cette transformation le plus rapidement possible, avec un minimum de nuisances. C’est pourquoi nous engageons plusieurs chantiers simultanément tout en échelonnant les travaux. Face à ce type de défis, certains élus prônent une forme d’attentisme, sinon d’immobilisme. Pourtant, Courbevoie est une ville qui a toujours su se réinventer. L’exposition consacrée aux photographies de Jean Pottier place Hérold le montre bien.À la différence des années cinquante, où les projets étaient imposés avec une certaine brutalité, nous faisons des habitants les premiers acteurs de

cette évolution. En 2017, 30 instances de concertation ont été organisées sur tous les sujets, sans oublier l’ouverture de la plateforme jeparticipe.courbevoie.fr.

La concertation va donc se poursuivre sur l’ensemble des chantiers structurant la ville ?L’acceptation des projets par le plus grand nombre est une condition sine qua non, même si cela ne simplifie pas le travail des services de la ville. À nous de trouver le bon équilibre entre l’intérêt général et les attentes plus particulières. Depuis 2014, les réunions de quartier sont ouvertes à tous, et il y a désormais 120 représen-tants de la vie locale. Ces outils sont dédiés à l’engagement citoyen. Je regrette à cet égard les vaines tentatives de récupération politique. Nombreuses sont les personnes souhaitant participer à l’évolution de leur ville sans pour autant se voir accoler une étiquette partisane. À l’échelle d’une commune, il doit être moins question d’idéologie que de pragmatisme.

Parmi ces projets, il y a le réaménagement de l’avenue Gambetta pour lequel le jury de concours a retenu un lauréat. Le projet est donc définitif ?Bien sûr que non. J’ai toujours été attentif aux attentes des habitants, et je continue-rai à l’être. Concernant ce projet, chacun a pu faire part de ses questions, sur le stationnement, l’aménagement paysager ou la voirie. Et les habitants auront de nouvelles occasions de s’exprimer.

C’est d’ailleurs pour répondre à ces premières remarques que les membres du jury ont finalement retenu le projet permettant le plus d’adaptations. Et puisque couvrir une partie de la chaussée était une demande de certains habitants

et élus, j’ai demandé au lauréat d’étudier cette possibilité. Quand je prends de telles décisions, je ne pense pas à mon avenir personnel, mais à celui de Courbevoie. Je souhaite simplement que le résultat soit le meilleur possible.

Jacques Kossowski, maire de Courbevoie

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« Pour que Courbevoie reste la ville dynamique

que nous apprécions tous, nous devons

préparer l’avenir dès aujourd’hui. »

INTERVIEW

« Nous faisons des habitants les premiers acteurs de cette évolution »

LE CENTRE-VILLE DE DEMAIN



DÉFI SOLITAIREPAGE 22

UN LIEU D’ÉCOUTE AU SERVICE DES PARENTS PAGE 16

VOTRE VILLEToute l’actualité de Courbevoie en un coup d’œil.

TALENT

ACTUALITÉS

VIE ÉCONOMIQUE

LE VILLAGE DELAGE ACCUEILLE SERVICEPLAN

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L’ÉCOLLECTIF BRIAND LE LIEU DES JEUNES

COURBEVOISIENS PAGE 19

VOTRE TERRITOIRE

RETOUR EN IMAGES

GOSPEL À SAINT-PIERRE SAINT-PAUL

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ACTUALITÉS

Du plaisir de lire à Courbevoie PAGE 17

URBANISME ET TRAVAUX

« LES COMMUNES DOIVENT DEMEURER

L’ÉCHELON DE PROXIMITÉ POUR LES CITOYENS »

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ACTUALITÉS

De nombreux parents témoignent de leur besoin de rompre l'isolement, se posent mille et une questions sur la

santé, le développement et l’évolution de leur enfant et ne savent pas forcément où trouver les réponses qui leur conviennent », remarque Isabelle Brunet, directrice de la Maison de la famille. L’enquête menée par l’équipe municipale auprès de ses usa-gers révèle en effet que 71 % des parents sondés estiment avoir besoin d’une aide extérieure pour demeurer un parent serein, et que 40 % de leurs attentes concernent la santé et le développement de l’enfant. Pour les accompagner, la structure pro-pose deux services. Ouvert à tous, le lieu d’accueil enfants-parents (labellisé Laep par la caisse d’allocations familiales des

Confidentialité, écoute, bienveillance et anonymat : tels sont les maîtres mots qui guident l’accueil enfants-parents et l’espace écoute parents mis en place par la Maison de la famille depuis un an.

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UN LIEU D’ÉCOUTE AU SERVICE DES PARENTS

82 familleset 525 enfants

ont fréquenté le lieu d’accueil enfants-parents entre

novembre 2016 et septembre 2017.

PLUS D'INFOS

Journée portes ouvertesUne journée portes ouvertes sur les activités de la Maison de la famille aura lieu samedi 27 janvier de 9 h à 17 h Les familles pourront également découvrir les activités associatives qui y

sont développées (théâtre bilingue français-anglais pour les 5-8 ans, ludi-danse, sophrologie-yoga, éveil musical, baby

théâtre). 12, rue Jean-Pierre Timbaud (dans le square des Brunettes). Programme complet sur ville-courbevoie.fr

enfant. Cet espace permet à l’enfant de se détacher progressivement de son parent, en sécurité, et de se préparer ainsi aux séparations plus longues qui auront lieu en multi-accueil, en garde individuelle ou à l’école », décrit la directrice. Tous les parents et tous les enfants sont les bienve-nus. L’accueil se fait actuellement de 9 h 30 à 11 h 30, sur rendez-vous, et les familles restent le temps qui leur convient.

Un espace dédié à l’écoute Pour les parents qui en ressentent le besoin, l’espace écoute parents propose des consul-tations individuelles ou familiales, sur ren-dez-vous, avec deux psychologues de la Maison de la famille, un pédopsychiatre, de l’association Question d’Enfance ou une conseillère familiale et conjugale, de l’asso-ciation Pour le couple et l’enfant.

Hauts-de-Seine) s’inspire tout d’abord du cadre éthique et des préceptes des Mai-sons Vertes initiées par Françoise Dolto. Ainsi est-il possible aux parents et enfants (de 0 à 3 ans) de venir se poser gratuitement dans un espace adapté. Deux accueillantes sont présentes et à l’écoute de leurs éven-tuelles interrogations. « Il s’agit d’un lieu où les enfants peuvent jouer en toute liberté ; les parents échanger entre eux, se poser et passer un moment privilégié avec leur

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Je lis tous les jeudis aux enfants de moyenne sec-tion à l’école Molière. C’est

un vrai plaisir ! Au fil de l’année, les enfants apprennent à nous connaître, ils nous appellent par notre prénom et attendent ce rendez-vous avec impatience », s’amuse Nicole Petit. Relais de

Courbevoie mène, depuis plusieurs années, une politique en faveur de l’accès à la lecture digne d’être distinguée. Depuis octobre dernier, la Ville s’est vu décerner, aux côtés de l’association locale Lire et faire lire, le label « Ma commune aime lire et faire lire ».

ET SI VOUS AUSSI, VOUS LISIEZ AUX PLUS PETITS ?

Forte d’une centaine de mamies et de papys, qui prêtent leur voix et leur bonne humeur aux plus jeunes, Lire et faire lire ne cesse de recruter des bénévoles dans la commune. Si, vous aussi, souhaitez initier les enfants au plaisir de la lecture, n’hésitez pas à contacter sa présidente, Nicole Petit. > Coordonnées : Téléphone : 06 60 98 37 58Email : [email protected]

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Les lecteurs bénévoles de Lire et faire lire font partager leur passion aux plus jeunes.

DU PLAISIR DE LIRE À COURBEVOIE

la branche locale de l’associa-tion nationale Lire et faire lire, Nicole retrouve avec les petits écoliers le plaisir qu’elle éprou-vait quand elle faisait la lec-ture à ses enfants, puis à ses petits-enfants. Dans la com-mune, les lecteurs bénévoles interviennent depuis quinze ans pendant le temps scolaire, en maternelle, primaire, et égale-ment en crèche depuis quelques années. Ils se sont mêmes invi-tés, depuis peu, au collège Pom-pidou : la lutte contre l’illettrisme, but premier de l’association, ne connaît pas d’âge limite. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la démarche de Lire et faire lire a rencontré la volonté municipale. « Nous nous efforçons de favo-riser l’accès au livre et à la lec-

ture dès le plus jeune âge. C’est important pour la construction des enfants », avance Aurélie Taquillain, adjointe au maire déléguée à la famille, à la petite enfance et à la vie associative. Toutes les structures petite enfance de Courbevoie sont donc dotées en livres, et les bibliothèques de la ville multi-plient, quant à elles, les activités autour du livre et du conte, en direction des tout-petits. La Ville a également à cœur d’organiser des activités axées sur la lecture lors des temps périscolaires et dans les maisons du VAL. « Plus le livre fait partie du quotidien de l’enfant, plus celui-ci parviendra à se concentrer et à maîtriser les apprentissages fondamentaux plus tard », reprend l’élue locale.

Courbevoie se distingue Le 13 octobre dernier, grâce au dossier porté par Jean Spiri, adjoint au maire délégué à l’éducation et à la jeunesse, ces efforts conjoints ont été distin-gués par le label « Ma commune

aime lire et faire lire », lors d’une cérémonie à la Bibliothèque nationale de France. Né, en 2016, du partenariat entre l’as-sociation des maires de France (AMF) et Lire et faire lire, ce label récompense les communes qui s’impliquent particulièrement dans le soutien à la lecture des enfants. Seules trois villes des Hauts-de-Seine l’ont obtenu. Une reconnaissance dont se réjouit Aurélie Taquillain : « Cela nous conforte et nous donne une impulsion pour poursuivre notre action. »

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ACTUALITÉS

TENNIS CLUB BOROTRA

VOS MAIRIES CHANGENT D’HORAIRES

DES COURTS POUR TOUS, PAR TOUS LES TEMPS

S’adapter au rythme des Courbevoisiens et pro-poser une meilleure lisibilité des horaires, c’est l’objectif de la mairie principale et des mairies annexes. Désormais, les multiples horaires spé-cifiques sont supprimés, le planning clarifié, per-mettant d’augmenter l’offre de service.En mairie principale, seuls les services accueillant le public sont concernés par ce changement : le service à la population (état civil, titres d’identité), le guichet famille, le centre communal d’action sociale et le service des aînés. Ils fonctionnent désormais en journée continue, le lundi, mercredi, jeudi, vendredi de 8 h 30 à 17 h 30, et le mardi de 13 h à 17 h 30. Tous les autres services reçoivent dorénavant sur rendez-vous. Pour ce qui est des permanences des jeudis soir (jusqu’à 19 h 30) et samedis matin (de 9 h à 12 h), elles sont mainte-nues pour les services à la population. La ferme-ture du mardi matin ne change pas.En mairies de quartier (Faubourg-de-l’Arche et Bécon), le jour de fermeture est fixé au lundi. Les autres jours, l’accueil est assuré de 8 h 30 à 12 h et de 13 h à 17 h 30, le samedi de 8 h 30 à 12 h. Deux nocturnes sont organisées jusqu’à 19 h 30 : le mardi pour le quartier de l’Arche, le mercredi à

Bécon. Enfin, désormais, les samedis matin, dans chacune des mairies, des rendez-vous vont être proposés pour les démarches longues telles que les dépôts de dossier de mariage et les attesta-tions d’accueil. Cela permettra d’améliorer encore davantage le temps d’attente. PLUS D’INFOS • Mairie principale, place de l’Hôtel-de-Ville,

01 71 05 70 00.• Mairie de Bécon, 86, rue Armand-Silvestre,

01 71 05 71 35.• Mairie du Faubourg-de-l’Arche, 40, avenue de l’Arche,

01 71 05 76 26.

Après un break de quelques semaines, les courts 3, 4 et 5 du tennis club Jean Borotra sont à nouveau accessibles à tous et, c’est une nouveauté, y compris aux personnes à mobilité réduite.

Autre innovation : leur revêtement en terre battue a été entièrement rénové et, désormais, ce sont des courts « tout temps » qui accueillent les joueurs, c’est-à-dire qu’en cas de pluie, un nouveau système de drainage permet une évacuation de l’eau très rapide, et la reprise du jeu peut se faire dans l’heure qui suit. Plus concrè-tement, les courts ont d’abord été décaissés, et leur étanchéité a ensuite été entièrement reprise. Une vérification a alors été effec-tuée par le biais d’une mise en eau des courts, sous le regard étonné des habitants du voisinage ayant une vue plongeante sur les tennis. Un court de tennis transformé en piscine, ce n’est pas commun !

Ensuite, c’est une entreprise fami-liale italienne détenant le brevet pour ce type de surface qui a pro-cédé à la pose d’une moquette synthétique sur laquelle est alors dispersée de la brique pillée. Au final, en plus d’apporter la pos-sibilité de jouer en extérieur tout au long de l’année, même lorsqu’il a plu, ces nouveaux aménagements offrent encore plus de confort et de qualité aux joueurs.

PLUS D’INFOS Tennis club Borotra68, bd de Verdun - 01 47 89 54 85

Inscriptions scolairesLes inscriptions scolaires pour la rentrée 2018 (en maternelle pour les enfants nés en 2015, en élémentaire pour les nouveaux Courbevoisiens uniquement) auront lieu du lundi 8 janvier au vendredi 16 février. Elles se feront seulement au guichet famille, en mairie principale. Liste des documents à fournir sur ville-courbevoie.fr ou au 01 71 05 70 00.

Déneiger : une obligation En cas de neige ou de verglas, n’oubliez pas que les riverains, propriétaires, locataires ou occupants de locaux donnant sur la voie publique ont l’obligation de déneiger ou de saler le trottoir sur toute la longueur de leur façade. Un accident causé par l’absence de déblaiement engage leur responsabilité.

Et aussi…

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Avec le concours financier du Conseil régional d’Île-de-France.

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2018 sera l’année de naissance de la Maison de la jeunesse de Courbevoie. Finalisé, le projet n’attend plus que le choix des entreprises chargées de la rénovation de l’ex-école maternelle Aristide-Briand.

L’ÉCOLLECTIF BRIAND

LE LIEU DES JEUNES COURBEVOISIENS

En 2018, Courbevoie se dotera d’une Maison de la jeunesse, un projet entiè-rement coconstruit avec les membres du conseil consultatif de la jeunesse (CCJ) créé en 2016. Sa création répond aux besoins exprimés par les jeunes Courbe-voisiens, notamment pour permettre aux lycéens et étudiants de réviser seuls ou en groupe, et aux jeunes adultes, actifs ou proches de l’être, de mener à bien des pro-jets sociaux ou entrepreneuriaux. Unique sur la ville, le lieu rassemble des struc-tures déjà existantes, comme le Bureau information jeunesse (BIJ) et Courbevoie Écoute jeunes, qui deviendra un véritable Espace santé jeunes, doté d’une entrée indépendante. Il offrira également des salles de travail, un espace de coworking, une grande salle modulable, une cuisine et un « fab lab » équipé pour l’impression 3D. Le tout, entièrement connecté. Il accueil-lera régulièrement des permanences d’organismes, comme la mission locale de l’emploi, ou d’associations, ainsi que des événements et conférences. Appelée « L’Écollectif Briand », cette mai-son prendra ses quartiers à la rentrée

2018 dans les locaux de l’ex-école mater-nelle Aristide-Briand. Son nom reflète la volonté du CCJ de préserver l’histoire du bâtiment (« école ») mais aussi de souli-gner l’aspect collaboratif (« collectif ») et écologique (« éco ») du futur lieu. Au menu des exigences pour le bâtiment, la Ville a en effet imposé le respect du dévelop-pement durable, orientant le choix vers des matériaux respectueux de l’environ-nement, recyclés ou recyclables, et peu sujets à l’usure, comme le terrazzo pour le sol (déjà utilisé par les Phéniciens) ou le bois. Les terrasses seront dotées d’ombrières photovoltaïques qui produi-ront une partie de l’électricité dont le lieu aura besoin. Quant à la cour, elle se trans-formera en jardin, incluant un potager en autogestion par les usagers de l’Écollectif.En attendant le début effectif des tra-vaux, le CCJ et le service éducation, jeu-nesse et loisirs travaillent activement à la conclusion de partenariats fructueux ; par exemple, avec le pôle universitaire Léonard-de-Vinci, qui comprend une école multimédia, pour l’animation du « fab lab ».

URBANISME ET TRAVAUX

POINT INFOL’année 2018 marque de nouvelles étapes dans la réalisation du chantier, notamment le début du creusement des tunnels. Celui vers La Défense débutera dès janvier, puis l’arrivée du tunnelier, à l’été 2018, permettra de creuser la partie du tunnel vers Paris.

Dès janvier, la conduite de marinage du tunnelier va être montée entre le puits Gambetta et le quai Paul-Doumer. Elle permet une évacuation des déblais par voie fluviale, évitant ainsi près de 250 camions par jour à Courbevoie. Parallèlement, entre janvier et l’été 2018, la station de traitement des boues du tunnelier, la base Seine, se montera quai Paul-Doumer.

Un troisième puits va être réalisé rue de l’Abreuvoir. En phase de chantier, il per-mettra l’évacuation des déblais du tunne-lier vers la base Seine. La mise en service de ce puits favorisera, dès l’automne 2019, le démontage de la majeure partie de la conduite de déblais du tunnelier.

GAMBETTA

+ D’INFOS Afin de vous informer sur l’actualité des travaux 2018, l’équipe du projet Eole sera à votre écoute lors de la réunion publique organisée le 30 janvier 2018 à 20 h à l’hôtel de Ville, salle Marius-Guerre.

Les informations rapportées dans cet article sont sous la responsabilité de la SNCF.

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Serviceplan : derrière ce nom à conso-nance allemande, c’est un acteur européen majeur de la communi-

cation qui vient de choisir d’implanter son antenne française à Courbevoie. Alain Rous-sel, son président, explique : « Notre agence existe en France depuis près de 30 ans, mais c’est seulement depuis 2016 qu’elle porte le nom de ce groupe, aujourd’hui présent dans 26 pays du monde. »

Une agence en pleine ascensionCes derniers mois, Serviceplan France a connu un fort développement, raison pour laquelle elle cherchait un nouvel espace pour accueillir ses 220 collaborateurs répar-tis dans différentes entités : l’agence de publicité Serviceplan, l’agence média Media-plus, l’agence digitale Plan.Net, la plateforme de production print et digitale Solutions, la société d’études et de recherche Sky Consul-ting, le spécialiste de la veille tarifaire sur Internet Net-Veille, le studio de création audiovisuelle Trinity Films, etc. Pour Alain Roussel et ses équipes, la quête du lieu idéal a été longue, celui-ci devant répondre à un cahier des charges ambitieux. Précé-

demment installés dans des bâtiments traditionnels à Levallois-Perret, ils souhai-taient un espace plus vaste, plus ouvert, plus « communicant », idéalement équipé d’un toit terrasse. Ils ont trouvé la perle rare rue du Moulin-des-Bruyères.

Un espace moderne, un quartier en devenirAprès un important lifting intérieur et extérieur du bâtiment, leur nouvelle adresse répond à ces critères. « Nos locaux ont été conçus et organisés pour favoriser la créativité, inspirer toutes nos réflexions et permettre l’épanouis-sement de ceux qui le fréquentent, explique le président. Leur configuration répond pleine-ment aux évolutions et aux nouveaux enjeux de la communication, qui nous amènent à repenser chaque jour notre modèle. En outre, nous avons créé un espace de coworking, ouvert à toutes les initiatives dans des univers proches de nos métiers. » C’est là toute l’ambi-tion du quartier Delage : attirer des entreprises dynamiques, dans un environnement nova-teur bénéficiant d’une localisation privilégiée, à quelques minutes de la gare de Bécon-les-Bruyères et de la future gare du Grand Paris Express.

LE VILLAGE DELAGE ACCUEILLE SERVICEPLANDepuis le 1er décembre, l’agence française Serviceplan, membre du premier groupe européen de communication du même nom, s’est installée à Courbevoie, au cœur du village Delage. Elle vient compléter la palette des activités réunies dans cet écoquartier d’affaires.

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VIE ÉCONOMIQUE

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Un espace idéal pour la créativité et l'épanouissement des salariés de Serviceplan.


Quel bilan tirez-vous de l’année qui vient de s’écouler pour le territoire Pold ?Alors que les onze com-munes * ont été mariées par l’État contre leur gré, nous avons su travailler ensemble avec un objectif commun. En six mois, les 90 élus du Conseil territorial ont rédigé un projet de territoire ambi-tieux. Ils ont fait un diagnos-tic de ce qui rassemblait nos communes et ont tracé les perspectives que nous pour-rions réaliser ensemble. Je pense notamment au prix de l’Innovation que nous avons lancé le 30 novembre dernier, en présence de Jean-Christophe Fromantin, vice-président en charge du développement écono-mique et maire de Neuilly-sur-Seine. C’était la première pierre à poser pour ancrer notre territoire dans le pay-sage de l’innovation. Nous disposons d’un écosystème formidable en la matière avec la présence de La

Défense, mais pas seule-ment. Il y a une multitude de start-up réparties sur l’en-semble du territoire. Nous travaillons donc pour faciliter leur éclosion et leur dévelop-pement, en partenariat étroit avec l’État, les grandes entre-prises et les établissements d’enseignement supérieur.

Comment envisagez-vous l’évolution institutionnelle du Grand Paris ? L’incertitude qui règne au sommet de l’État concernant l’avenir des territoires (EPT) et de la métropole du Grand Paris (MGP) n’est pas pour faciliter le travail des élus locaux. Pour ma part, j’es-time à tout le moins que les communes doivent demeu-rer l’échelon de proximité pour les citoyens. Leur action est complémentaire de celle de la MGP et des territoires, qui ont également leur place dans l’organisation institu-tionnelle à venir. Leur péri-mètre géographique et leurs compétences peuvent être

amenés à évoluer, mais ce serait une erreur que d’en faire table rase. Les EPT ont en effet la taille idéale pour mutualiser utilement divers services publics aux fins d’une meilleure efficience, mais aussi pour jouer un rôle de synapse entre com-munes et métropole.

La disparition des départements, également évoquée, pourrait-elle avoir des conséquences quant à la gouvernance du quartier d’affaires de La Défense ? Quel que sera le choix du président de la République, les collectivités territoriales devront conserver la main sur la gestion et l’aménage-ment du quartier d’affaires. Les décisions qui y sont prises impactent les terri-toires qui l’entourent. Les

villes limitrophes ** sont déjà membres du conseil d’admi-nistration, mais attribuer un siège à Pold serait donc per-tinent. Je plaide pour ce scé-nario depuis plusieurs mois, que le département dispa-raisse ou non. Aujourd’hui, c’est la seule MGP qui est représentée. Or, il me semble d’une part que les décisions sont plus faciles à prendre à 11 maires plutôt qu’à 131, d’autre part, que notre légiti-mité, fondée sur la connais-sance du terrain, est en l’espèce incontestable.

* Courbevoie, Neuilly-sur-Seine, Puteaux, Levallois, Suresnes, Rueil-Malmaison, Nanterre, Saint-Cloud, La Garenne-Colombes, Garches, Vaucresson.** Courbevoie, Nanterre, Puteaux, La Garenne-Colombes.

Après deux ans à la tête de Paris Ouest La Défense (Pold), Jacques Kossowski, maire de Courbevoie, a été reconduit à la présidence du territoire fin novembre. Métropole du Grand Paris, gouvernance de La Défense, avenir des départements… il évoque les enjeux du territoire pour l’année qui commence.

VOTRE TERRITOIRE

« LES COMMUNES DOIVENT DEMEURER L’ÉCHELON DE PROXIMITÉ POUR LES CITOYENS »

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« En six mois, les 90 élus duconseil territorial ont rédigé un projet de territoire ambitieux. »

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À l’automne dernier, Bertrand Saint-Supéry a largué les amarres. Sur son bateau de

6,5 mètres, il a parcouru 4 050 miles nautiques en solitaire et sans communication,

filmant l’état des mers pour le partager avec les plus jeunes.

DÉFI SOLITAIRE


Ils se postaient à l’avant du bateau, le regardaient, l’attendaient pour dispa-raître sous la coque dès que j’appro-

chais. Ils jouaient ! J’ai pu les observer de près pendant une demi-heure. C’étaient de gros dauphins, au moins 2 ou 3 mètres », sourit Bertrand Saint-Supéry. Installé à Courbevoie depuis 2005, ce navigateur éclairé, ingénieur automobile, marié et père de trois enfants, s’est lancé un défi peu commun pour ses 40 ans : traverser l’Atlantique, en solitaire. C’est ainsi qu’il a pris le départ, le 1er octobre dernier, de la Mini-Transat 2017, à l’instar de 81 concurrents.L’organisation de cette mini-transat indui-sait un partenariat avec des classes de la ville, dans le but de sensibiliser les enfants à la préservation des océans. L’an passé, Bertrand Saint-Supéry est donc intervenu trois fois à l’école Rou-get-de-l’Isle et interviendra cette année trois fois dans la classe de sa fille, à

l’école Camille-Claudel. « Les questions des enfants portent souvent sur la vie à bord : comment va-t-on aux toilettes ? Que mange-t-on ? Où dort-on ? Si on tombe à l’eau, est-ce que le bateau se retourne ? » Au quotidien, le navigateur mange lyophilisé ou appertisé. Des plats qui tiennent au corps, préparés sur un petit réchaud à gaz. Le plus lourd, dans l’histoire ? L’eau douce, qu’il faut prévoir en suffisance, notamment pour réhy-drater la nourriture : les vingt jours de la seconde étape de la course (voir encadré) impliquaient ainsi de partir avec 20 kg de nourriture sèche et 100 litres d’eau.Dormir prend une autre dimension. « C’est un vrai sujet, car les règles de sécu-rité imposent une vigilance permanente. » Alors, on dort par tranches, pas plus de vingt minutes à la fois. « Finalement, on s’habitue assez vite à ce sommeil poly-morphique. Les premières 48 heures sont compliquées, mais on n’a pas le choix, surtout quand on navigue près des côtes. On perd le sens du rythme jour-nuit, on dort quand on peut, dès que la météo le permet. » Seul sur un bateau livré aux éléments, le navigateur reconnaît que l’hy-giène aussi présente un défi de taille : lin-gettes, conservation des déchets à bord,

tenues multicouches… rien n’est laissé au hasard. De nombreuses questions portent sur la construction du bateau : plastique ou carbone ? Qu’arrive-t-il aux bateaux trop vieux ou trop abîmés ? La filière de recy-clage des bateaux en est encore à ses balbutiements, en France. Avec les élèves, le navigateur aborde aussi la question des déchets et de l’énergie :« Nous privilé-gions les panneaux solaires, sur le bateau. Je navigue en totale autonomie, mais le pilote automatique fonc-tionne grâce à une batte-rie, composée de métaux lourds et rares. » Pour rendre compte de l’état des océans, il embarque une caméra GoPro et alimente un site Internet ad hoc.

Pas de temps pour l’introspectionVoile déchirée, départ après tout le monde lors de la seconde étape de la course, secoué par les alizés après le cap Vert… Bertrand Saint-Supéry vit une course riche en émotions. Il savoure également « de grands moments de plaisir », comme le passage au large des îles septentrionales du Cap-Vert. S’il n’a pas croisé de baleine, le naviga-teur a surtout vu des oiseaux et… pris des gifles de poisson volant ! « Ils volent pour échapper au danger et le bateau dérangeait leurs bancs. Du coup, j’en ai pris dans la figure, sur l’épaule, cela arrive à tout moment, de jour comme de nuit. » Arrivé 25e sur 56, Bertrand Saint-Supéry est content du résultat final : « J’ai effectué la course dans les conditions que j'avais prévues et ce, malgré un incident. » Le navigateur ima-

ginait « avoir du temps pour [se] livrer à une certaine introspection, mais, au final, les temps morts ne sont pas nombreux. La difficulté consiste surtout à conserver un moral constant. » De retour à Courbe-voie, il réfléchit à monter ou racheter une entreprise. Repartir, il n’y est pas encore prêt. « La course nautique doit rester, pour moi, un plaisir et un loisir. C’est une activité égoïste, qui n’a été possible que parce que ma famille m’a soutenu, pendant deux années de pré-paration. » Aujourd’hui, c’est son épouse qui s’entraîne pour le marathon de Paris : « à mon tour de la soutenir. »

POUR EN SAVOIR PLUS sur l’aventure de Bertrand Saint-Supéry : bdeuxs.com

PLUS D’INFOSsur la Mini-Transat : minitransat.fr

40 ans pour la Mini-Transat et pour Bertrand Saint-Supéry…« On perd le sens du

rythme jour-nuit, on dort quand on peut... »

UNE MINI-TRANSAT QUADRAGÉNAIRE

La Mini-Transat fêtait ses 40 ans en 2017. Elle se déroule en deux étapes : il s’agit de rallier, en une dizaine de jours, en solitaire et sans assistance, La Palmas de Gran Canaria (Canaries, Espagne) en partant de La Rochelle. Puis, en une vingtaine de jours, Le Marin, en Martinique (Antilles françaises). Pour y participer, il est certes nécessaire de posséder son bateau. Mais il faut également avoir totalisé 2 000 miles nautiques et apporté la preuve qu’on saura se débrouiller seul en mer, en sachant calculer sa position par rapport au soleil, par exemple. Pour s’y préparer, Bertrand Saint-Supéry a fait appel à des sponsors, réunissant un budget de 40 000 euros, pour les frais de logistique, d’assurance, de fonctionnement, de nourriture adaptée, ainsi que le matériel de remplacement et la pharmacie. Cette course sert souvent de tremplin aux participants du Vendée Globe ou de la Route du rhum.

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Le centre-ville sous le regard de Jean Pottier Expo photo jusqu’au 5 mars, sur la place Hérold

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Gospel à Saint-Pierre Saint-PaulSalle comble pour le traditionnel concert de Noël à l’église Saint-Pierre Saint-Paul ! Le 13 décembre dernier, la septième édition de ce rendez-vous apprécié de la fin d’année courbevoisienne a rassemblé un public nombreux autour du groupe New Gospel Family, qui a enchaîné grands gospels traditionnels et morceaux plus actuels. Et pour ne rien gâcher, les recettes de la soirée ont été reversées aux œuvres sociales du Lions Club Courbevoie Grande Arche.

COURBEVOIE FAIT LE BUZZ

ZOOM SUR LE PARISIEN« LE FUTUR PARC FREUDENSTADT SE DESSINE » L’article présente le projet retenu pour dessiner le futur visage du parc Freudenstadt, qui transformera l’espace vert de 5 700 m² en liaison douce reliant La Défense au quartier Charras. Le jury de concours, qui devait choisir parmi cinq propositions de réaménagement, a privilégié celle de l’agence In Situ, qui présente le plus de capacité d’adaptation pour intégrer les remarques des habitants. Il a notamment été demandé au lauréat pressenti de travailler sur la possibilité de couvrir la future voie située au sud du parc. Le Parisien, 9/12/2017

➊ « UNE JOURNÉE POUR ENTREPRENDRE À COURBEVOIE »Annonce de l’opération « Tremplin pour entreprendre » qui s’est tenue le 5 décembre au Centre Événementiel. Au programme de la journée : des ateliers (financements, business plan…), des espaces d’expertise ou des solutions d’accompagnement telles que le guichet unique, le café du créateur ou le bus de la création d’entreprise. Écho d’Île-de-France, 1/12/2017

➋ « COURBEVOIE : UN SALON DE L’ANIMAL DE COMPAGNIE POUR LA BONNE CAUSE »Brève annonçant le salon de l’animal de compagnie les 2 et 3 décembre organisé par la Ville et le Lions Club Courbevoie Grande Arche. La manifestation a rassemblé éleveurs de chiens et de chats, animaleries, photographes animaliers, vétérinaires, fournisseurs de produits et services.

Les bénéfices du week-end ont été reversés à des œuvres caritatives, notamment à l’Institut Curie, pour son programme de recherche sur le dépistage du cancer grâce à l’odorat des chiens. Le Parisien, 2/12/2017

➌ « LA LIAISON VERS LA DÉFENSE AVANCE »L’Écho d’Île-de-France revient sur le projet Gambetta, dont la première étape s’est achevée le 6 décembre avec la désignation du lauréat retenu pour le réaménagement du parc Freudenstadt. Le projet pressenti permettra de recréer la liaison entre le centre-ville et La Défense, sur un parcours végétalisé favorisant les circulations douces. Écho d’Île-de-France, 8/12/2017

➍ « SALON TREMPLIN POUR LES ENTREPRENEURS »Le quotidien annonce la troisième édition du Tremplin pour entreprendre, le 5 décembre au Centre Événementiel. Particularité de cette journée : une trentaine de partenaires pour animer cinq pôles en libre accès. Le Parisien, 5/12/2017

➎ « WIZZAS DÉCROCHE UN GRAND PRIX DE L’INNOVATION »Wizzas.com, première plateforme digitale d’achats groupés en assurance basée à Courbevoie, compte parmi les dix lauréats des grands prix de l’Innovation 2017 de la Ville de Paris, remis le 12 décembre. Distinguée dans la catégorie « Expérience client réinventée », l’entreprise permet à des particuliers ou sociétés de se regrouper pour obtenir des tarifs avantageux auprès de compagnies d’assurance. Écho d’Île-de-France, 15/12/2017

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RETOUR EN IMAGES

Les sportifs à l’honneur Bénévoles, entraîneurs, arbitres, présidents de club… Près d’une centaine d’acteurs du sport courbevoisien ont été mis à l’honneur vendredi 1er décembre lors de la remise des Trophées sportifs 2017, en présence de Jacques Kossowski, maire de Courbevoie, Daniel Courtès, adjoint au maire délégué aux sports et Khalid Ait Omar, conseiller municipal délégué aux événements sportifs. En individuel ou en équipe, jeunes et moins jeunes, tous les lauréats de l’année ont porté haut les valeurs du sport. Félicitations à tous !

Courbevoie accueille les Entretiens de la gouvernance publiqueC’est à Courbevoie que s’est tenue la 8e édition des Entretiens de la gouvernance publique, le 28 novembre dernier. Organisée par l’Institut de la gouvernance et de la décentralisation sur le thème « De l’aménagement du territoire au management des territoires, transitions et nouveau pacte territorial », cette journée a donné lieu à deux tables rondes pour évoquer les défis auxquels sont confrontées les collectivités, à l’instar de la ville de Courbevoie et du territoire Paris Ouest La Défense.

Lancement du prix de l’InnovationLe 30 novembre dernier, le territoire Paris Ouest La Défense (Pold) lançait son premier prix de l’Innovation à Courbevoie, héritier du prix Attractive Innovation jusqu’alors porté par la Ville. Il valorise et récompense les talents des start-up et PME-TPE françaises à fort potentiel de croissance qui apportent des solutions concrètes aux défis de la société de demain. Une table ronde rassemblant les grands acteurs de l’open innovation (Suez, Total, Saint-Gobain, BPI France, la sous-préfète en charge du développement économique et de l’emploi, Jean Christophe Fromantin, vice-président délégué au développement économique de Pold et maire de Neuilly-sur-Seine, le président de l’université Paris Nanterre, la start-up Mon Maître Carré) a conforté le positionnement de Pold comme territoire de l’entrepreneuriat. La soirée a remporté un vif succès grâce à la mobilisation des partenaires du prix et de plus de 300 participants.

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Manteau de givrePhoto envoyée par Sophie Ruet, prise le 30 novembre sur la place Hérold.

LA PHOTO DU MOIS

Vous avez saisi un aspect original ou insolite de notre ville ?N’hésitez pas à nous adresser vos clichés haute définition (1 Mo minimum) pour publication dans Courbevoie Mag ou diffusion sur les réseaux sociaux. Courriel : [email protected]

janvier 2018 › numéro 138 › COURBEVOIE MAG 27janvier 2018 › numéro 138 › COURBEVOIE MAG 27


PRATIQUE

MAIRIE PRINCIPALEHoraires d’ouverture au public de la mairie de Courbevoie : Lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 8 h 30 à 17 h 30Mardi de 13 h à 17 h 30 Permanences du service à la population (état civil, cartes d’identité et passeports sur rendez-vous) et du guichet famille le jeudi jusqu’à 19 h 30 (sauf juillet et août, fermeture à 17 h 30). Le samedi de 9 h à 12 h. Le samedi, les demandes d’attestation d’accueil et les dossiers de mariage se font uniquement sur rendez-vous. Possibilité de prendre rendez-vous en ligne sur ville-courbevoie.fr

MAIRIES DE QUARTIER MAIRIE DU FAUBOURG-DE-L’ARCHE40, avenue de l’ArcheTél. : 01 71 05 76 26 / 76 27 Lundi : fermé.Mardi : de 8 h 30 à 12 h et de 13 h à 19 h 30. Mercredi, jeudi et vendredi : de 8 h 30 à 12 h et de 13 h à 17 h 30. Samedi : de 8 h 30 à 12 h. Le samedi, les demandes d’attestation d’accueil se font désormais uniquement sur rendez-vous.

MAIRIE DE BÉCON86, rue Armand-SilvestreTél. : 01 71 05 71 35 / 71 36 Lundi : fermé.Mardi : de 8 h 30 à 12 h et de 13 h à 17 h 30.Mercredi : de 8 h 30 à 12 h et de 13h à 19 h 30.Jeudi et vendredi : de 8 h 30 à 12 h et de 13 h à 17 h 30.Samedi : de 8 h 30 à 12 h. Le samedi, les demandes d’attestation d’accueil se font désormais uniquement sur rendez-vous.

MARCHÉS MARCHÉ MARCEAU Place du 8-Mai-1945Les mercredi et samedi de 8 h à 13 h.MARCHÉ CHARRAS18, rue de l’AlmaLe jeudi de 8 h à 13 h, le vendredi de 15 h à 19 h, le dimanche de 8 h à 13 h.MARCHÉ VILLEBOIS-MAREUIL86-88, rue Armand-SilvestreLes mercredi et samedi de 8 h à 13 h.MARCHÉ DU FAUBOURG-DE-L’ARCHEAvenue Léonard-de-VinciLes mercredi et vendredi de 15 h à 21 h.

PERMANENCES DES ADJOINTS AU MAIRE ET DES CONSEILLERS MUNICIPAUX DÉLÉGUÉSSauf indication contraire, pour prendre rendez-vous, contactez la mairie au 01 71 05 70 00 ou les services rattachés aux délégations.

Mme Marie-Pierre Limoge,1re adjointe au maire déléguée à la démocratie locale et à la ville numérique, reçoit sur rendez-vous.

M. Éric Cesari, adjoint au maire délégué au développement territorial et solidaire, reçoit sur rendez-vous.

M. Daniel Courtès, adjoint au maire délégué aux sports et aux loisirs, reçoit sur rendez-vous.

Mme Nicole Pernot, adjointe au maire déléguée à la solidarité (action sociale) à la santé et aux seniors, reçoit les mardi et jeudi de 14 h à 16 h 30, uniquement sur rendez-vous auprès du Centre communal d’action sociale au 01 71 05 71 32 Pour les sujets liés à la santé et aux seniors, elle reçoit également sur rendez-vous auprès du service des aînés, au 01 71 05 72 02

M. Patrick Gimonet, adjoint au maire délégué aux finances, reçoit sur rendez-vous.

Mme Martine Boragno, adjointe au maire déléguée aux demandes de logement social et à l’animation dans l es parcs et jardins, reçoit sur rendez-vous.

M. Jean Spiri, adjoint au maire délégué à l’éducation, à la jeunesse et aux relations avec l’enseignement supérieur, reçoit sur rendez-vous le lundi matin, le jeudi après-midi et le vendredi.

Mme Aurélie Taquillain, adjointe au maire déléguée à la famille, à la petite enfance et à la vie associative, reçoit le jeudi, de 17 h à 19 h, et le vendredi, de 15 h à 18 h. Uniquement sur rendez-vous auprès du service de la petite enfance, au 01 71 05 74 21 et, pour la vie associative, sur rendez-vous au 01 80 03 60 42

M. Bernard Accart, adjoint au maire délégué à l’aménagement urbain durable, au paysage, à la mobilité et à la qualité de vie, reçoit du lundi au vendredi de 9 h à 12 h, uniquement sur rendez-vous.

Mme Charazed Djebbari, adjointe au maire déléguée à l’emploi et au développement économique, reçoit sur rendez-vous.

M. Yves Jean, adjoint au maire délégué à la culture et au patrimoine culturel, reçoit sur rendez-vous.

Mme Sandrine Locqueneux,

adjointe au maire déléguée à l’établissement public VAL Courbevoie et au projet éducatif, reçoit sur rendez-vous.

M. Serge Desesmaison, adjoint au maire délégué à la sécurité, à la prévention de la délinquance, aux anciens combattants et à la mémoire de la nation, reçoit sur rendez-vous.

Mme Laëtitia Devillars, adjointe au maire déléguée à la restauration collective et au Conseil municipal des jeunes, reçoit sur rendez-vous.

Mme Nathalie Renault, adjointe au maire déléguée aux ressources humaines, à l’égalité femmes-hommes et aux sous-commissions départementales et aux commissions communales pour la sécurité, reçoit sur rendez-vous.

Mme Catherine Écran, conseillère municipale déléguée à la gestion de la qualité de la relation avec les usagers, reçoit sur rendez-vous.

Mme Sybille d’Aligny, conseillère municipale déléguée au développement durable, reçoit sur rendez-vous.

M. Guy Rayer, conseiller municipal délégué au commerce et à l’artisanat, reçoit le lundi de 14 h 30 à 17 h 30, sur rendez-vous au 01 71 05 73 59

M. Arthur Saint-Gabriel,

conseiller municipal délégué à la gestion des dossiers militaires des anciens combattants, reçoit sur rendez-vous au cercle des anciens combattants le mercredi de 10 h à 12 h et le dimanche de 10 h à 12 h 30.

Mme Solange Rossignol, conseillère municipale déléguée au handicap, reçoit le mercredi soir sur rendez-vous auprès du pôle élus, au 01 71 05 71 75

M. Khalid Ait Omar, conseiller municipal délégué aux événements sportifs, reçoit sur rendez-vous.

M. Reynald Mongin, conseiller municipal délégué au suivi du contrôle de gestion,

M. Stéphane Fichant,conseiller municipal délégué aux marchés aux comestibles et au garage municipal,

M. Hervé Chatelain, conseiller municipal délégué pour représenter la ville au sein des copropriétés,

Mme Marion Jacob-Chaillet,

adjointe au maire déléguée au quartier Faubourg-de-l’Arche,

M. Hervé de Compiègne, adjoint au maire délégué au quartier Bécon,

M. Michel Georget, adjoint au maire délégué au quartier Cœur-de-Ville,

Mme Catherine Morelle, adjointe au maire déléguée au quartier Gambetta,

reçoivent sur rendez-vous auprès du service démocratie locale et vie des quartiers au 01 71 05 72 49

PERMANENCES DU MAIRE M. Jacques Kossowski, maire de Courbevoie, assure ses permanences :

• le 1er samedi du mois, de 9 h 30 à 12 h, à la mairie de quartier de Bécon ;

• le 2e samedi du mois, de 9 h à 11 h 45, à la mairie principale ;

• le 2e mercredi du mois, de 15h à 16h30, à la mairie du Faubourg-de-l’Arche. Hors vacances scolaires.


PHARMACIES DE GARDE Du 7 janvier au 28 janvier 20187 janvier : pharmacie du marché de la Garenne6 ter, rue Voltaire, La Garenne-Colombes01 42 42 21 53

14 janvier : pharmacie des Champs Philippe 21, av. de Verdun-1916, La Garenne-Colombes01 42 42 60 83

21 janvier : pharmacie Pecqueur2, rue Émile-Delsol - La Garenne-Colombes 01 42 42 21 45

Le 28 janvier : pharmacie Prats42, av. Puvis-de-Chavannes01 43 34 99 01

Sous réserve de modifications de dernière minute. Les pharmacies de garde sont également indiquées sur le site Internet de la Ville (ville-courbevoie.fr), rubrique Santé & Solidarité, et sur les panneaux lumineux de la ville.

CARNETLa publication des naissances, mariages et décès dans le magazine municipal est soumise à autorisation expresse et écrite des personnes et familles concernées. Cette déclaration est à effectuer en mairie principale au service de l’état civil. (Se munir d’une copie de l’acte concerné).

Bienvenue aux nouveau-nésABBARA Reyhane – BATHILY Baïdy – HÉLIE Pierluigi – IORIO Alix - JOLIVET SÉROBAC Clément – LE BERRIGAUD Camille – LOPEZ Maéva – NINO PIRA Emilio – ZAMAROCZY de ZAMAROCZ Lucie – ADAM Victoire – ALSHAMMARI Hussain – ANIDJAR Ethan – BOURGEOIS Zoé – CHAN Justine – CHAÏB Sheyma – CROCE Théophile – DEGILA Ilyes – GOUNI Thomas-Matthieu – JACOB Louise – MIDZEME Noumsi – OSHILAJA Oluwafikayomi – PESTANA ARTERO Léo – TAPIRO Élie

MariagesALAMI Ayoub et TOUNZI Rania – AMZIL Jamal et AIT OUCHANNIK Malika – ANDRIEUX François et TEKAYA Hella – BERBIT Mohammed et ROUAG Fatima – DAHBI Ahmed-Khalil et SI AFIF Nessrine – HADJ SALEM Mohamed et CHARGUIA Nesrine – KAING François et KOGUC Edyta – KAROTCHI Cédric et BOURDEAU Sophie – MEYER Jonathan et MORENO BARRENA Maria – PORTO PIRES Patrice et VOSKVITSOVA Daria – ALBANO Florian et VARITTO Pauline – BENNANI Omar et DRIOUECH Chaïmaa – BISSAOUI Hamza et SEKKAT Leila – CHEBBI Helmi et TOUKABRI Imen – DEFESCHE Sebastien et HUYNH Jia-Yih – LEMESLE Guillaume et FERCHICHI Kalthoum – MEFTAH Youcef et MOREL Stéphanie

Ils nous ont quittés SUTTER Marie-Thérèse, 90 ans – GUYOT Michel, 85 ans

POINT D’ACCÈS AU DROIT 39, rue Victor-Hugo n01 71 05 74 44

BUREAU INFORMATION JEUNESSE MULTIMÉDIA 7, bd Aristide-Briand n01 80 03 60 29

COURBEVOIE ÉCOUTE JEUNES 4, allée Mozart n0 800 835 790 (n° Vert, gratuit depuis un téléphone fixe)

COURBEVOIE ESPACE PARENTS 4, allée Mozart n01 43 33 28 18

CURVIA BUS Navette municipale de Courbevoie n09 70 81 21 00

ENCOMBRANTS Le mercredi sur l’ensemble de la ville n01 71 05 75 35

NUMÉROS D’URGENCESamu : n15 Pompiers : n18Samu social : n115Police municipale• Poste principal : n01 47 88 52 76• Poste de quartier Faubourg-de-l’Arche : n01 49 97 03 75• Poste de quartier Bécon : n01 41 25 78 03Commissariat de police de Courbevoie : n01 41 16 85 00Commissariat de police de La Défense : n01 47 75 51 00Police secours : n17Médecins, vétérinaires, dentistes et pharmacies de garde : n15SOS dentaire : n01 43 37 51 00Hôpital Courbevoie-Neuilly (urgences) : n01 40 88 62 23SOS 92 gardes et urgences médicales : n01 46 03 77 44 (24 h/24)Centre antipoison : n01 40 05 48 48Centre SOS Main : clinique La Montagne n01 47 89 46 36

PROFESSIONNELS DE SANTÉ ET PARAMÉDICALInstallationLAURÈNE AMRAM - Ostéopathe (pédiatrie, femmes enceintes et sportifs)15, rue Victor-Hugo n06 67 04 26 60 [email protected]


TRIBUNES La rédaction du magazine n’ayant pas la possibilité d’intervenir sur le fond des textes, les tribunes sont publiées sous la seule responsabilité de leurs auteurs.

Europe Écologie les VertsVœux de nouvel an 2018 (1)De Courbevoie Paris-La Défense, carrefour internatio-nal, parce que nous sommes une seule humanité et une seule planète et qu’il est urgent d’en prendre conscience et d’agir en conséquence, nous avons le plaisir de vous présen-ter nos meilleurs vœux dans les langues les plus parlées du monde, dans l’ordre : Happy new year ! (en anglais), Xin nian kuai le (en mandarin), Feliz año nuevo (en espagnol), Sana saiida (en arabe), Nav varsh ki subhkamna (en hindi).

Ghizlaine Guessous, conseillère municipale

écologisteTél. : 06 62 85 16 01

[email protected]

Courbevoie Bleu Marine

Matraquage fiscal des contribuablesLa France est le deuxième pays le plus taxé au monde. En 2017, les contribuables français ont travaillé 205 jours sur 365 pour financer les dépenses de l'État, l'assurance-maladie et les col-lectivités territoriales. La France s'est ainsi hissée en tête des pays les plus dépensiers des pays de l'OCDE (Organisation de Coopération et de Déve-loppement Économique) avec 56 % du PIB (Produit Intérieur Brut) dépensé pour la sphère publique. Cela se traduit par un matraquage fiscal des contri-buables, anesthésiés par la force de l’habitude et l’obscurité de la fiscalité étalée sur différentes taxes.Face à ce triste constat, seule une réelle réduction des dépenses publiques permettra une véritable baisse des impôts, une diminution de l’endettement et le retour de l’emploi en France. Faute d'effort dans ce sens, aucune amélioration n'est à espérer cette année car le projet de Loi de Finances 2018 ne prévoit qu’une baisse d’un point du taux de pré-lèvements obligatoires d’ici 2022 ! Peu de pays ont réussi à inverser l'ascendance de la courbe des prélèvements obligatoires et la tendance actuelle des pays de l’OCDE est à la hausse.En 2018, est prévue la suppression des cotisations salariales en échange d'une hausse de la CSG. Une mesure dont les premiers perdants seront près de 2,5 millions de retraités qui paient actuellement la CSG à taux plein et n'auront pas de compensation.

L'autre promesse, la fin de la taxe d'habitation pour 80 % des Français, s'avère une mesure catastro-phique pour les communes. Elle empêchera de mener à bien des projets locaux de rénovations ou constructions. Il faudrait au contraire renforcer le rôle des communes, échelon indispensable à la démocratie locale, car elles assurent de nombreux services publics indispensables : écoles, voirie, gymnases, etc., et réalisent l’essentiel de l’inves-tissement public en France. De plus, ce faux cadeau fiscal sera vite repris d'une autre façon.La France, championne des prélèvements comme des déficits, devient le pays malade de l’Europe. N'oublions pas notre dette publique qui ne cesse de s'envoler avec plus de 2 265 milliards d'euros ! Le montant de cette dette frôle celui de notre PIB, avec environ 33 000 euros par Français !Que l'État et les communes retrouvent le chemin des dépenses vertueuses afin de nous sortir de cette infernale spirale d'endettement et de cette fiscalité incitant à délocaliser les compétences et les capitaux français ! Une certitude : en 2018, les contribuables continueront toujours à payer davantage.Bonne année 2018.

Floriane Deniau, [email protected]

Tél. : 06 51 73 26 85

Tous pour Courbevoie

2018 : la parole aux habitants ?Avant tout, nous voudrions vous adresser, à chacune et à chacun, nos vœux les plus cha-leureux de santé et de bonheur pour 2018.Nous souhaitons également, pour notre ville, que 2018 marque le début d’une écoute plus attentive par la majorité municipale des aspi-rations des habitants. De nombreux projets d’aménagement urbain vont démarrer : quar-tier Delage, nouvelle halle de marché à Charras, déménagement de l’école Musset dans une école Dumas agrandie, requalification de l’axe Gambetta-Charras et du parc Freudenstadt, création d’une maison de la jeunesse boulevard A. Briand, avenir du projet Hermitage Plaza dont la justice vient de partiellement annuler les permis de construire…

Si une ville qui n’évolue pas est condamnée à dépérir, notre groupe s’inquiète néanmoins d’un développement urbain tous azimuts, sans cohérence et peu respectueux du bien-être des riverains. Les inquiétudes, voire la colère,

exprimées par les habitants sur nombre de ces projets ont trop souvent été ignorées au cours de l’année écoulée. Pour preuve, le nombre de collectifs de riverains qui se for-ment un peu partout dans la ville. Le sentiment d’impuissance et d’abandon que cette façon de gouverner fait naître ne peut constituer ni un élément de satisfaction pour la majorité ni un terrain propice à un dialogue serein avec les autres groupes municipaux.

C’est pourquoi nous formulons le vœu qu’en cette année 2018, les habitants deviennent enfin les principaux acteurs de ces projets d’aménagement, que les modifications qu’ils proposent soient prises en compte. Les concertations discrètes en comités fermés et les projets menés au pas de charge doivent laisser la place à des débats ouverts, partici-patifs, qui s’appuient sur l’expertise de leur ville par les Courbevoisiens. À ce titre, gageons que les nombreuses remarques qu’ils ont for-

mulées dans le cadre de l’élaboration du nou-veau plan local d’urbanisme servent réellement de socle à l’élaboration du PADD (projet d’amé-nagement et de développement durable) qui doit être présenté début 2018 et doit dresser la liste des projets et actions retenus pour les dix prochaines années.

Dans la continuité du travail déjà engagé, notre groupe continuera à informer les habi-tants sur les projets en cours et à venir afin de les y associer, recueillir leur avis et for-muler ainsi, à chaque fois que nécessaire, des propositions d’aménagement correspon-dant à leurs aspirations.

Maria Cotora, Jean-Philippe Élie, Aline Delobel, Cécile Boucherie,

Alban Thomaswww.touspourcourbevoie.fr

[email protected] Tél.: 07 83 73 05 92


Conseiller municipal non inscritVœux de nouvelle année 2018 (2)Pour une année de paix, de solidarité et d’écologie dans le monde : bonne et heureuse année ! (en français), S novim godom (en russe), Shuvo nobo-borsho (en bengali), Feliz ano novo (en portugais), Selamat tahun baru (en indonésien et malais), Naya saal muba-rik (en ourdou), ein gutes neues Jahr (en allemand). Et comme nos tribunes

limitées à 600 signes ne suffiront pas pour citer les quelque 7 000 langues parlées dans le monde : Bonan novja-ron ! (en espéranto, la langue de l’espoir).

Karim Larnaout, conseiller municipal indépendant

karimlarnaout.blogspot.fr

La défense des intérêts de CourbevoieMise au point sur les actions menées par la municipalitéLa contestation systématique des projets de la majorité a récemment pris un tour médiatique justifiant des éclaircissements.

La majorité souhaite d’abord rappeler qu’avant d’émettre plusieurs critiques injustes lors du dernier Conseil municipal, l’opposition socialiste a félicité le groupe majoritaire pour sa gestion rigoureuse et sa relance de l’inves-tissement.

La dénonciation du « trop-plein de chantiers quartier Charras », fustigeant l’énergie dépensée par les élus et les agents publics au service de la Ville, n’en est que plus surprenante. Associé en amont des projets, le groupe Tous pour Courbevoie a pourtant voté en faveur de la halle de marché, et s’est simplement abstenu concernant le concours dédié au réaménagement de l’avenue Gambetta. Le débat public, pour être utile à la ville et aux citoyens, doit se faire en commissions et devant le Conseil municipal.

L’envergure des projets suscite beaucoup d’enthousiasme, mais aussi des interrogations légitimes. C’est la raison d’être des concertations que nous organisons régulièrement. Nous invitons donc certains élus à ne pas faire prévaloir leurs intérêts partisans au détriment des habitants qui souhaitent simplement être écoutés par la municipalité. La voix de ces derniers est parfaitement entendue et prise en compte. Nous en voulons pour preuve les demandes d’adaptation faites au lauréat du concours Gambetta, afin notamment d’étudier la couverture d’une par-tie de la chaussée.

Enfin, tous les projets menés depuis des années comportent une forte dimension environnementale – la Fleur d’Or attribuée à Courbevoie en 2015 en atteste. La Ville compte aujourd’hui 20 000 arbres et, si 21 sujets ont dû être coupés récemment, c’est parce qu’ils présentaient un fort risque de chute. La première responsabilité du maire étant la sécurité des habitants, toute polémique politicienne sur ce sujet se révèle vaine.

La majorité municipale

Groupe divers droiteStages : Envoyez-nous vos candidatures !Bonjour à tous.

Nous vous souhaitons une excellente année 2018. Nous serons à vos côtés, comme d’habitude.Pour les collégiens, lycéens et étudiants, envoyez-nous vos CV pour effectuer vos prochains stages.Vous pouvez envoyer vos CV sur ce mail :[email protected] effet, comme le temps passe très vite, il est important de chercher le plus tôt possible. Nous allons donc vous aider, comme chaque année.Grâce à la confiance que nous avons réussi à établir avec de nombreuses entreprises, nous serons heureux de vous faciliter une mise en relation avec celle d’entre elles susceptible de correspondre à vos attentes.À cet effet, n’hésitez pas à nous contacter.

Amicalement,

Arash Derambarsh, président de groupe,conseiller municipalTél. : 06 60 29 40 46,

[email protected] Twitter : @Arash

Dominique Fratellia, conseillère municipale

[email protected]

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