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DOSSIER ARTISTIQUE

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DOSSIER ARTISTIQUE

Trois couples. Six âmes pleines de questions et de doutes. Et un étrange personnage, « leur déno-minateur commun » Adam. Mais que veut-il leur faire comprendre ? Et pourquoi retrouvent-ils toujours le Vieil Orfèvre et sa boutique sur le chemin de leurs vies ?Cette histoire commence en Pologne, en pleine seconde Guerre Mondiale. Mais, au fond, celui dont on parle n’a pas de lieu, d’âge ni de temps. Il est universel et dans toutes les têtes :

L’AMOUR.

RÉSUMÉ

« REFLÉTER L’EXIS-TENCE ABSOLUE ET

L’AMOUR, TEL EST LE SENS FINAL DE VOS

DESTINS. »

UN MESSAGE UNIVERSELQUI TRAVERSE LES GÉNÉRATIONSÉcrite dans le contexte de la résistance culturelle et spirituelle à l’occupant nazi puis soviétique, la portée de La Boutique de l’Orfèvre n’a pourtant rien perdu de sa pertinence aujourd’hui. Dans notre société qui suffoque et où la sécurité de tous est désormais menacée, l’homme est déchiré entre la perte de ses repères et l’exigence folle de ce monde qui va trop vite. Tout doit être immé-diat, réussi, et même l’amour est à portée de «clic»...Une société tourmentée comme celle où vivent les personnages de la pièce : les questionnements existentiels et les combats qui sont le lot de chaque vie sont des situations universelles qui tra-versent le temps.Ils modèlent l’existence humaine de chacun, la grande Histoire s’immisce dans les petites. Les per- sonnages de cette histoire, avec leurs angoisses et leur espoir en l’avenir qui ne décroît pas face aux difficultés de leur société et de la guerre, ne sont pas si éloignés de nos contemporains. C’est une histoire universelle, qui se répète de génération en génération : des hommes et des femmes, se rencontrent, s’aiment, engendrent, se séparent, se retrouvent, se déchirent... :« Aimer c’est donner la vie au-delà de la mort, c’est faire jaillir dans les profondeurs de l’âme une eau vive qui brûle ou couve sans se consumer ».Jean-Paul II

LES QUESTIONNEMENTS DES PERSONNAGESSONT LES NÔTRES AUJOURD’HUI

« Peux-t-on aimer quelqu’un toute sa vie ? » dira MONIQUEANDRÉ : « L’amour se nourrit-t’il d’oppositions, est-il un affrontement dans lequel deux personnali-tés distinctes prennent conscience qu’elles doivent s’unir même s’il manque des ambiances et des

sensations ?»

Ou encore ANNA, « L’amour n’émane-t’il pas des sens et du raffinement? Ce sont eux qui font qu’un être est attiré dans l’orbite de l’autre, voilà la vérité ».

L’AUTEURKAROL WOJTYLA

Karol Wojtyla a écrit La Boutique de l’Orfèvre en pleine Seconde Guerre mondiale. Comme tous les Polonais de ce temps, il connait l’angoisse et la peur dans un pays pris en étau entre le nazisme et le communisme. Jeune homme, sa première année d’étude est abrégée par le déclenchement de la Se-conde Guerre mondiale : 184 professeurs de l’université sont déportés en camp de concentration par les nazis le 6 novembre 1939. La culture polonaise est avilie, étouffée. Elle est en voie de disparaître : les nazis ordonnent de brûler tous les livres, les écoles, les universités, les monastères sont dans l’obligation de cesser leurs activités. Le pays est pris dans une paralysie intellectuelle et culturelle.

Les armes principales de l’étudiant en littéra-ture : l’écriture, la poésie, et le théâtre rap-sodique. Le jeune Karol et ses compagnons jouent clandestinement devant un public restreint, dont amis et connaissances, car ils risquent l’arrestation et la déportation.Lorsqu’il renonce à devenir comédien et entre au séminaire en 1942, Woj-tyla ne cesse pourtant pas de produire des œuvres théâtrales et poétiques.Il écrit en 1960 La Boutique de l’orfèvre , avec le sous-titre «sur le sacrement de ma-riage se transformant de temps à autre en drame». A 40 ans, il est alors le plus jeune évêque de La République populaire de Po-pulaire de Pologne et publie la pièce sous le pseudonyme d’Andrzej Jawien. La Boutique de l’Orfèvre est le fruit de sa vie de prêtre à travers les confidences d’homme et de femmes, des conférences, des randonnées à montagne avec des jeunes qu’il accompagnait et qui lui ressemblaient dans leur perpétuelle quête de vérité et d’absolu dans un monde en guerre, en perte de repères et d’espérance.

KAROL WOJTYLA SE LANCE ALORS DANS LA RÉSISTANCE POUR SON PAYS ET SES VALEURS.

UN TEXTE FORGÉ DANS LA RÉSISTANCE CULTURELLE ET INTELLECTUELLE À LA BARBARIE DU XXE SIÈCLE

AU MILIEU DE CE MONDE SANS REPÈRES, L’HOMME TOURMENTÉ, INDÉCIS, BOULEVESÉ, en recherche, en chemin, vers une finalité commune : «refléter l’existence absolue et l’amour»Elu Pape en 1978 en prenant le nom de Jean-Paul II, il a toujours continué à creu-ser le sillon de l’écriture poétique. La poésie métaphysique de Karol Wojtyla est une poé-sie engagée : elle est pour l’homme, pour la défense de la liberté, de la nation polo-naise plusieurs fois rayée de la carte au cours de l’histoire, pour la défense de la culture.« L’homme vit d’une vie vraiment humaine grâce à la culture. La culture est un mode spécifique de l’exister et de l’être de l’homme. La culture est ce par quoi l’homme en tant qu’homme devient davantage homme, est davantage, accède davantage à l’être » (Karol Wojtyla).

UN STYLE DRAMATURGIQUE SPÉCIFIQUE : LE THÉÂTRE RHAPSODIQUE Fondé à l’aube des années 40, c’est le « théâtre de la parole vivante », un théâtre d’avant-garde où les recherches poétiques accompagnent le renouveau de l’art dramatique : « C’était un théâtre très simple», se souvient Karol Wojtyla «la partie scénique et le décor étaient réduits au minimum ; l’attention se concentrait essentiellement sur la déclamation du texte poétique ».Dans le contexte historique de la Pologne occupée par les nazis, puis par les communistes, le théâtre rhapsodique désigne le théâtre de résistance, l’arme de la culture face aux totalitarismes.

NOTES DE MISE EN SCÈNE

C’EST LA LIBERTÉ QUI CRÉE LES LUTTES ET LES QUESTIONNEMENTS DES PERSONNAGES. Les hommes ne sont pas des pantins dans la main de Dieu. Ils sont des créatures libres.« Un déchaînement de liberté, un déchaînement dans une forêt obscure » et au milieu de tout cela l’amour » Montrer davantage de combats intérieurs dans les personnages, c’est ce qui construit la dramaturgie. André est tourmenté quant à l’idée d’épouser Thérèse, pourtant celle-ci voit André comme une évidence. André aurait pu choisir de ne pas épouser Thérèse...l’histoire aurait changé.

Selon l’auteur, l’existence est comédie et tragédie. Toute vie humaine est un «drame di-vin». La dramaturgie de cette pièce découle du combat de l’existence humaine : nous voulons faire ressortir ces luttes constantes que nécessite l’amour : les croix comme les joies où se confrontent l’homme dans sa liberté, car il reste le maître de ses actes.

ADAM, LE MYSTÉRIEUX PERSONNAGE CENTRALLe personnage d’Adam est la figure de la présence de Dieu parmi les hommes. Présence de Dieu humble et discrète, qui pourtant a un projet de bonheur pour chacune de ses créatures, créées par amour et vouées à l’amour. Il est comme l’ange Raphaël pour Tobie et Sarah dans la Bible, celui qui répare, celui qui restaure, celui qui est envoyé, et qui guide les hommes vers leur fi-nalité, aimer et être aimer ; C’est l’ange qui prend l’apparence humaine d’un guide. Il est impor-tant qu’ Adam soit « humain et incarné » tout en gardant sa part de mystère sur sa véritable nature, sa provenance, etc. Il apparaît à chaque moment déterminant de la vie des person-nages : le mariage d’ André et Thérèse, de Monique et Christophe, lors de la rupture entre Ana et Stéphane. Dans la tourmente, il est l’acompagnateur, le guide discret, mais toujours présent.

L’ORFÈVRE ET SA BOUTIQUE ; DIEU AU CŒUR DE CE MONDE.Nous avons pris le parti de faire de l’Orfèvre une figure symbolique de Dieu. Donc non repré-senté par un acteur, mais par une voix off mystérieuse qui apparaîtra à plusieurs moments de la pièce, comme un écho. Adam est l’incarnation de cette voix, comme Jésus est l’envoyé du Père.La boutique est le monde, dans lequel s’abrite l’existence humaine, présente dans le coeur de Dieu qui est son créateur. L’orfèvre est celui qui unit, tisse les liens qui scellent l’amour, image rendue explicite dans la fabrication d’alliances de ma-riage. D’où la métaphore de Jean Paul II, avec cette boutique présente sur la scène.Nous avons choisi de la faire apparaître en omhre de façon ponctuelle.

UNE MISE EN SCÈNE ÉPURÉE, CONCRÈTE, CHARNELLE ET INCARNÉE

L’ADAPTATION DU TEXTENous avons eu le besoin de retravailler la matière première du texte original traduit. Après avoir joué la pièce plusieurs années, avec différentes mises en scène, nous nous sommes rendu compte que le texte très théologique et intellectuel pouvait sembler très dense et la tâche du metteur en scène pour rejoindre le spectateur était compliquée. Nous avons donc pris le parti de transformer certains passages de discours indirect en discours direct. Par exemple dans le Ta-bleau 1, Thérèse et André lisent leurs lettres au public : nous avons choisi de les faire s’adresser directement l’un à l’autre. Par ailleurs, le texte original comporte de nombreux passages descrip-tifs que nous représentons visuellement afin de donner plus de rythme à la pièce. Par exemple, lorsque Thérèse raconte leur randonnée dans la montagne, le souvenir est projeté en vidéo.Nous avons unifié la pièce, originellement construite avec trois tableaux distincts, pour mettre en valeur la dramaturgie qui découle des personnages, du texte et de l’histoire.

LE JEU DES COMÉDIENS Tout en restant bien sûr fidèle au théâtre rapsodie de Jean Paul II, il sera incarné, direct et frontal. On s’identifie davantage à eux, ils nous parlent, vivent, et l’on combat avec eux. Un jeu concret, sobre, car le texte est déjà suffisamment fourni et dense. Le corps et l’âme sont liés, Jean Paul II le rappelle souvent dans sa théologie du corps, et ici, nous voulons davantage l’exprimer. Le texte raisonnera aussi dans le corps, Ana par exemple, lors de son égarement, cherchera l’amour, désespérément. Elle partira dans une danse sensuelle, qui l’emporte au-delà d’elle- même : c’est la passion qui l’entraine et l’aveugle. Le corps sera alors l’expression directe de sa lutte effrénée entre raison-passion. Monique et Christophe, par exemple représentent la génération la plus récente, ils sont plus direct dans leur approche, dans leur gestuelle, vont de l’avant, comme leur génération ; ils vont vite, posent des gestes qui les engagent déjà, ils sont davantage tactiles, et fougueux au dépend souvent de leur reflexion qui elle, est encore en plein questionnement. Jean Paul II montre ici souvent ce décalage entre le désir de l’âme et le désir du corps là est le combat, que nous voulons montrer.

NOTES DE MISE EN SCÈNE

RENDRE LES SITUATIONS PLUS CONCRÈTES, PLUS SENSUELLES GRÂCE À LA MUSIQUE

Le musicien est un personnage à part entière dans l’histoire d’André, Thérèse, Christophe et Mo-nique. Tantôt musicien de rue, tantôt musicien au mariage, musicien dans une boîte de nuit au moment ou Anna s’égare : l’accordéoniste est présent sur scène et déploie avec son instrument toute une palette d’émotions.

Tout à tour mélancolique, joyeuse, douloureuse, entraînante, la musique d’Etienne Champollion donne, par touches, de vraies couleurs aux atmosphères des différents tableaux de la pièce. Elle accompagne les joies des personnages (rencontres, mariages, retrouvailles) comme leurs peines (séparation, absence, douleur), et le musicien se fait témoin de la vie quotidienne et du temps qui passe, au même titre que le spectateur.

Les morceaux pour accordéon ont été composés par Etienne Champollion spécialement pour la pièce, à partir d’un travail en improviation au côté des comédiens.

L’ÉQUIPE ARTISTIQUE

Après avoir suivi différents ateliers, Océane se forme au Cours Florent ainsi qu‘en tant que stagiaire au Conservatoire d‘Orléans. Elle est égale-ment diplômée d’une licence d’Études théâtrales de La Sorbonne paris III et fait partie de différentes compagnies, pour lesquelles elle écrit, joue et met en scène. Par ailleurs, elle est professeur de théâtre pour enfants, et a travaillé comme attachée de presse et chargée de diffusion auprès de différents producteurs. Dernièrement, elle a créé l’Homme de Boue, un seul-en-scène sur la Première Guerre Mondiale qui tourne à Paris et en Province depuis le début du Centenaire. Elle joue également dans Tous Contes Fées et Grignotin et le Cerf fêtent Noël, deux spectacles jeune public, ainsi que dans La Boutique de l’Orfèvre, qu’elle a mis en scène avec Maire Lussignol.

OCÉANE PIVOTEAU - ADAPTATION, MISE EN SCÈNE / MONIQUE

MARIE LUSSIGNOL - ADAPTATION, MISE EN SCÈNE / ANNAAprès des études en Master de médiation culturelle, elle participe à des projets au sein de troupes étudiantes comme la dispute de Marivaux, le roi se meurt de Iones- co ou l’annonce faite à Marie de Paul Claudel. Elle entre ensuite au conservatoire du XVIe arrondissement de Paris et en Master 1 d’Etudes théâtrales à la Sorbonne Nouvelle. En parallèle elle joue au théâtre du Nord- Ouest dans La grande route de Strindberg, La poudre aux yeux de Labiche et interprète madame de Montes- pan dans Les amants magnifiques de Molière pour le mois Molière à Versailles. Au cinéma, elle obtient le rôle principal de Jeanne d’Arc dans un documen-taire Fiction pour une chaîne américaine EWTN et joue dans divers courts métrages.

Formé au conservatoire du XVe, aux cours Simon et Florent, auprès de L. Natrella (sociétaire de la Comédie Française), C. Anrep et B. Blairet ; il joue parallèlement au théâtre sous la direction de D. Sztulman, E. Bon-nier, S. Marrot. Depuis 2010, il a entamé une collaboration artistique fi-dèle avec G. Bécot. Également diplômé en architecture et scénographie aux Beaux-Arts de Paris en 2007, il travaille comme scénographe et met en scène en 2011, Les étoiles d’Arcadie d’Olivier Py.

XAVIER BONADONNA / CHRISTOPHE

Après une formation en conservatoire à Montpellier puis à Lyon, il intègre l’ESATT dont il est diplômé en 2011. Il a joué depuis dans une douzaine de spectacles, issues du répertoire classique, il est le Maître de danse dans Le Bourgeois gentilhomme avec Denis Podalydes, Giovanni dans Dommage que ce soit une putain de John Ford comme contemporain avec des textes de Matthias Langhoff, Œdipe Tyran, Jack Coudert, le Sel de la Révolte, et la création de Leonard et Michael Ange, Salai. En stage il a travaillé avec A.Meunier, G.Soeff et B.Puzulu, G.Morel, M.Serrulla pour le travail devant la caméraOn a pu le voir dans plusieurs courts-métrages et publicités, sous la direction de V.Martin, D.Mishelsen, W.Hilali, M. Julia et P.Boyajian.

HERMANN MARCHAND / ANDRE

L’ÉQUIPE ARTISTIQUE

Formé à l’Ecole Nationale de la rue Blanche et au Cours Girard, c’est un acteur complet qui s’accomplit au Théâtre, à la télévision et au ciné-ma. Il joue plus de 40 rôles au théâtre, 20 à la télévision et 6 au ciné-ma. On l’a notamment vu au cinéma dans Mesrine, Les chevaliers de la table ronde (1990) et (1994). En 2017, il joue Van Elsing dans la pièce Dracula mise en scène par Bruno Spiesser au Festival de Gavar-nie ou il intervient régulièrement. Il a joué plusieurs fois au Stade deFrance, sous la direction de Robert Hossein pour BenHur dans le Rôle deTibère et sous la direction de Christian Vallat dans le Rôle de Merlin pour Excalibur.

GIL GEISWEILLER / ADAM

Elle s’est formée au théâtre à l’école de la Scène sur Saône à Lyon, puis en chant et en danse au CRR de Lyon et au Conservatoire du 9ème arrondis-sement à Paris. Elle travaille d’abord dans des comédies musicales dans divers endroits : amphithéâtre 3000 à Lyon, théâtre national de Narbonne, théâtre Princesse Grace à Monaco... En 2013, elle participe à la création de la pièce Tactique du diable, qui sera jouée plusieurs années à Paris et qui l’emmènera en Avignon en juillet 2016. En octobre 2017, elle sort son premier album sur des textes de Fabrice Hadjadj «Les Circonstances», dont elle donne plusieurs concerts au Sunset-Sunside et au Marcounet à Paris, ainsi qu’à Lyon, Fribourg (Suisse), Bourges, Nantes, Bordeaux. Elle travaille régulièrement comme chorégraphe auprès des adolescents, no-tamment dans le spectacle « le cœur fait tout, le reste est inutile » donné prochainement à l’opéra royal du château de Versailles

MARGUERITE LAISSY / THÉRÈSE

Étienne Champollion commence à jouer du piano dès l’âge de quatre ans avant d’intégrer bien plus tard des études supérieures au conservatoire de Marseille. S’y joignent la maîtrise de l’accordéon, de la guitare et autres instruments en tout genre. Parallèlement à son chemin classique, Etienne Champollion travaille et ac- compagne la chanteuse Emilie Marsh avec qui il se produit pour France Musique ou lors de plusieurs premières parties ( Michel Jonasz, Pauline Croze, Stanislas...) Sollicité par divers projets et également compositeur, il a déjà répondu à plusieurs commandes au sein d’ensembles amateurs et professionnels. Appréciant le mélange des genres le musicien a partagé la scène avec comédiens et musiciens tels que Michael Lonsdale, Marie-Christine Barrault, Fabienne Thibeault ou Enzo Enzo.

ETIENNE CHAMPOLLION - COMPOSITEUR ET MUSICIEN

L’ÉQUIPE ARTISTIQUE

Presse et diffusion :Eric Long • [email protected] Nikolov • [email protected]

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