DOSSIERDE PRESSEDE L’EXPOSITION

Double exposition événement

TOULONMusée national de la Marine17 mai au 31 décembre 2019

PARISMusée du Service de santé des armées – École du Val-de-Grâce

1er octobre 2019 au 30 janvier 2020

SOMMAIRE

Édito 3

L’exposition 6

Parcours 7• Le tour de France militairede Raymond Depardon pour TAM magazine 7

• Depardon par TAM & TAM par Depardon 8

• La naissance d’un regard 11

Raymond Depardon: chronologie 12

Organisateurs 16

Commissaires 17

Autour de l’exposition 19

Mécènes 20

Partenaires 21

Presse 23

Informations pratiques 24

Couverture TAM n° 15, mars 1963.

Photo de couverture :Parcours d’audace au 1er CHOCà Calvi (1962-1963).© Raymond Depardon/ TAM/ECPAD/TAM-DIA 1145 RC6

3

Célèbre pour son œuvre photographique, sesréalisations cinématographiques et ses nombreuxouvrages dans lesquels il tisse un dialogue réflexifentre texte et image, Raymond Depardon est unauteur total, sans frontières ni limites, un témoinsensible et engagé des époques qu’il traverse,des territoires qu’il arpente et des habitants qu’ilrencontre.

Riche d’un parcours débuté enfant au sein de laferme familiale à Villefranche-sur-Saône, RaymondDepardon s’est souvent raconté, notamment dansson autobiographie, La ferme du Garet (1995).Pourtant, une zone floue demeure: quels souvenirsprécis conserve-t-il de son service militaire?

À vingt ans, Raymond Depardon, pigiste pourl’agence Dalmas, s’est déjà illustré professionnel-lement et publie régulièrement dans les grandsquotidiens et magazines d’informations nationales:France-Soir, Paris Match, etc. Au cours d’un repor-tage en Algérie, en 1960, il rencontre des photo-graphes militaires du journal Bled, qui lui donnentl’idée de faire son service au sein de la revue desarmées. Affecté à la rédaction parisienne de TAM(Terre Air Mer magazine) au grade de brigadieren juillet 1962, Raymond Depardon découvre uneatmosphère de travail très libre rassemblant desofficiers et des conscrits issus du monde des artset du journalisme.

Au fil des images de Raymond Depardon et dansle défilement des articles de la revue, se dessinentdécors et histoires, petites et grandes. Celle del’aventure d’un Paris Matchmilitaire, TAM maga-

zine, titre phare né dans la tempête de la guerred’Algérie pour mieux lui tourner le dos et envisagerun avenir à construire, dans lequel l’armée doit seréinventer. Des archives de la revue surgissentdes noms d’anciens appelés aujourd’hui célèbres:Philippe Labro, Jacques Séguéla, Francis Véber,parmi toute une nombreuse équipe de photo-graphes et de journalistes aux quatre cents coupssous l’uniforme qui, dans l’énergie de leurs vingtans, contribuent à cette transformation médiatiquede l’instrument guerrier vers une armée de métier.

Pour le compte de TAM, entre les mois de juillet1962 et d’août 1963, Raymond Depardon entreprendun véritable tour de France militaire aux côtésdes différentes unités et photographie du sol, duciel et de la mer, réalisant ainsi un panorama duterritoire métropolitain, pour des entraînementsou des événements sportifs, pour des sujets desociétés ou institutionnels. Il expérimente sanscesse à l’aide du Rolleiflex grand angle dont larevue le dote, saisit sur la pellicule une arméefrançaise engagée dans le bond technologiquedes « Trente Glorieuses » et fixe le portrait d’unegénération: « Apprenez à diriger infailliblementvotre œil vers la photo à faire, comme un chasseurà la recherche de sa proie ; apprenez à faire del’objectif de votre appareil le prolongement ins-tantané de votre œil exercé, en un mot, apprenezà photographier comme vous respirez1 ».

Depuis leur parution dans le magazine, lesimages de Raymond Depardon n’ont plus jamaisété vues: une production singulière d’un reporter

1 R. Depardon, « L’œil photographique », TAM n°21, 1-15 juin 1963, pp. 57-59.

HISTOIRED’UNE REDÉCOUVERTE

ÉDITO

4

Passant devant une boucherie« Centre Leclerc », Paris, 1963.

© Raymond Depardon/TAM/ECPAD/Défense/PAR 268-4

parmi d’autres, goutte d’eau dans l’océan de lacentaine de milliers d’images qui illustrent larevue TAM.

Pour Raymond Depardon, ces photographiesaux armées étaient lointaines, un souvenir presqueenfoui d’une époque où il ne se considérait pasencore auteur, trois ans à peine avant la création del’agence Gamma (1966) qui inaugure la naissanced’un acte photographique indépendant.

Ce corpus de jeunesse, uniquement constituéde négatifs et de planches contacts, est conservéau sein des archives de TAM, à l’Établissementde communication et de production audiovisuellede la Défense (ECPAD), l’héritier des sectionscinématographiques et photographiques del’armée créées en 1915, installé au fort d’Ivry-sur-Seine depuis 1946.

Le travail effectué sur ce fonds et la numérisationde l’intégralité des photographies en 2014 a misau jour une facette inédite du parcours de RaymondDepardon: entre grandes manœuvres militaires etsujets sociétaux, le photographe, pourtant en ser-vice commandé, éprouve déjà son art avec unegrande liberté.

Au diapason d’une génération en uniforme,Raymond Depardon délivre un inventaire sensiblede la France des années 60, déjà empreint d’unedouce distance et d’une conscience du territoirequi constitueront, des années plus tard, la signatured’un grand regardl

Cristina BaronLucie Moriceau-Chastagner

Commissaires scientifiques de l’exposition

5

Arrivée des soldats en formation àl’école du Roc, Chamonix-Mont-Blanc,juillet 1962.© Raymond Depardon/TAM/ECPAD/Défense/PAR 67-19

Une journée au SHAPE (Supreme Headquarters Allied Powers for Europe), Rocquencourt, 1962. © Raymond Depardon/TAM/ECPAD/Défense/PAR 76-3

6

L’exposition « Raymond Depardon: 1962-1963,photographe militaire » est une création originale,à la fois par son contenu composé de photographiesjamais vues depuis leur parution dans le magazineTAM entre 1962 et 1963 et également par sa forme,qui verra l’accrochage de tirages spécialementfabriqués pour l’occasion.

Les photographies du service militaire deRaymond Depardon sont composées de négatifssur pellicule souple de format 6x6 cm et 24x36 mmainsi que d’un ensemble de diapositives couleurs.Cette production photographique avait un usageuniquement documentaire pour la presse. Trèssouvent retouchées et recadrées lorsqu’elles sontpubliées dans le magazine, les images sontconservées sous leur forme originelle de matrice.Il n’existe donc pas de tirages sur papier ou« vintage » déjà disponibles pour une présentation,à l’exception des planches contacts.

Afin de matérialiser ce fonds pour l’exposition,plusieurs séances de travail ont donc été menées

par les commissaires et Raymond Depardon, ainsiqu’un ensemble de tests techniques afin d’obtenirle meilleur équilibre entre format, procédé, réso-lution et tonalité, le tout adapté à deux lieux à lafois exceptionnels et singuliers.

Mise en lumière d’une page inconnue de lacarrière de Raymond Depardon grâce à la présen-tation exclusive d’une centaine de ses photogra-phies, le parcours est enrichi de documentsd’archives, de films et d’entretiens audiovisuels,témoins de la création de TAM et de l’expériencedu service militaire.

Au-delà du contenu scientifique de l’expositionqui retrace le contexte historique, culturel etsociétal du rôle d’un photographe devenu majeuret de sa production dans le cadre d’une commandepour la presse d’un ministère régalien en pleinetransformation médiatique, le parcours se conçoitégalement comme une réflexion sur les usages etles statuts de la photographie, à la croisée desnotions de documents, d’archives et d’œuvresl

Aide interarmées(lieu inconnu).

© Raymond Depardon/TAM/ECPAD/Défense/PAR 80-6

L’EXPOSITION

Appareil 120 mm reflex, modèle Rolleiflex,fabricant Franke & Heidecke, ca. 1950-1960, H 20,5 x L 8,5 x P 10 cm, utilisantdu film 6x6. © Collection ECPAD

RAYMOND DEPARDON : 1962-1963, PHOTOGRAPHE MILITAIRE

7

Le premier temps du parcours de l’expositiondresse le décor de ces années de jeunesse oùRaymond Depardon, à l’été 1960, découvre l’Afriqueet le désert dans une Algérie en proie aux tourmentsde la guerre.

Envoyé par l’agence Dalmas, le photographeest volontaire pour accompagner et couvrirl’expédition scientifique SOS Sahara, dont le butest d’observer, du point de vue médical, la résis-tance du corps humain à la chaleur dans le sudalgérien.

De passage à Alger, il rencontre des reportersmilitaires du journal Bled qui l’incitent à faireson service dans la revue. Entretemps, ce journaldisparaît au profit d’une nouvelle ligne éditorialenommée TAM, Terre Air Mer magazine, créé enaoût 1962.

Affecté à la rédaction parisienne du magazineentre juillet 1962 et août 1963, Raymond Depardonréalise cinquante et un reportages, soit plus dedeux mille clichés retraçant un véritable Tour deFrance militaire qui dessine un inventaire duterritoire métropolitain.

Dans une France qui tourne la page des défaitescoloniales, la politique d’indépendance nationale

du président de Gaulle ouvre l’ère de la commu-nication directe et des relations publiques. Portéepar cette nouvelle dynamique, la revue se proclame« Le support de l’homme jeune », qu’il soit civilou militaire, et représente l’un des ferments de lareconstruction du lien armées-nation.

Au travers du regard de Raymond Depardons’ouvre un nouveau chapitre de la presse auxarmées, celui de l’histoire du Paris Matchmilitaire,TAM magazine, qui concentre au sein de sarédaction une pléiade de talents, tous appelés ducontingent: Philippe Labro, Just Jaeckin, YvesNouchi, Daniel Pautrat ou encore Jacques Séguélaet Francis Veber.

Les photographies de Raymond Depardon prisesau Rolleiflex, réalisées seul ou en pool, dans lecadre des grandes manœuvres nationales d’octobre1962, forment un fil d’Ariane et nous guidentdans les arcanes de la fabrication de la revuel

PARCOURS

1 Les citations proposées pour chacune des sections de l’exposition sont extraites de l’article de Raymond Depardon, « L’œilphotographique », TAM n° 21, 1-15 juin 1963, p. 57-59.

« Ayez le réflexe d’arrêter la vieoù elle peut se trouver 1 »

LE TOUR DE FRANCE MILITAIREde

pour

Le second mouvement de l’exposition illustre lapalette d’action du photographe: portrait, paysage,photographie d’ambiance ou sportive, RaymondDepardon maîtrise tous les registres et s’adapteen toutes circonstances – climatiques comme phy-siques – à la grande variété des thèmes souhaitéspour le cadre éditorial de la revue.

Conçus en dialogue, les deux sous-ensemblesde ce parcours entendent donner d’abord laparole au magazine, soit Depardon par TAM, àtravers des choix de photographies qui abordentles traits saillants de cette opération de séductionde la communication militaire, à l’égard de la

Nation en général et auprès de la jeunesse enparticulier. Avant-gardiste, professionnelle, repous-sant les limites physiques par des exploits sportifs,l’armée soigne son image et réaffirme sa puissancedans la force nucléaire et spatiale.

par

8

Entraînement du 1er bataillon parachutiste de CHOC à Calvi,juillet à septembre 1962.© Raymond Depardon/TAM/ECPAD/Défense/PAR 87-4

Ascension du mont Blanc par les troupes de montagne,Chamonix-Mont-Blanc, 13 septembre 1963.© Raymond Depardon/TAM/ECPAD/Défense/PAR 100-54

PARCOURS

« Prenez des instantanéset non des cartes postales »

9

par

Portrait à l’École des enfants de troupe d’Aix-en-Provence(1962-1963). © Raymond Depardon/TAM/ECPAD/Défense/PAR 154-36

À l’École des enfants de troupes d’Aix-en-Provence, 1962.© Raymond Depardon/TAM/ECPAD/Défense/PAR 154-25

2 Citation extraite de la préface de Pascal Ory dans Raymond Depardon : 1962-1963, photographe militaire. Paris : Gallimard,mai 2019.

En réponse à cette première voix et aux thèmesde la revue, succèdent bientôt ceux de RaymondDepardon, qui dessinent la genèse d’une grammairephotographique à la temporalité singulière: unepoésie de l’ordinaire se dégage de ses images.

Au travers des territoires et des visages saisisdans ce format carré emblématique, il offreun témoignage documentaire dénué de toutenostalgie d’une société française pleinement engagée dans le bond technologique des « TrenteGlorieuses ».

Raymond Depardon vagabonde avec son appareilphotographique et laisse s’épanouir ses tropismes.La commande s’efface et il offre une variation deTAM devenant ainsi ce photographe « embarqué »selon les mots de l'historien Pascal Ory qui « traquesous les casques les sourires, sous les uniformesla dégaine, un soldat en armes de plain-pied avecles deux paysans qui croisent son chemin ou encoredes enfants montant par grappes sur un tank2 » àl’occasion des portes ouvertes des régimentsl

10

Base aérienne de Cognac, Charente, 1963. © Raymond Depardon/TAM/ECPAD/Défense/PAR 244-11

11

Troisième et dernier temps de l’exposition,cette partie se présente au spectateur telle unecarte blanche. Les photographies, issues d’unesélection opérée par Raymond Depardon et lescommissaires, enrichies de quelques tirages cou-leurs, témoins de la rareté de son emploi dans lecadre de la revue TAM, sont proposées avec desformats plus importants que précédemment*.

En point d’orgue à la progression du parcours,les images de Raymond Depardon dévoilentl’attention aux à-côtés de l’action ou « temps fai-bles », le centré, le rapport entre les espaces terreet ciel.

La maturité photographique de RaymondDepardon est encore en devenir mais, dès cesannées, il élabore un style personnel, subjectif,distancié et se révèle déjà proche de l’école de laphotographie documentaire américaine qu’iladmirera et découvrira bientôt grâce à des atmo-sphères qui semblent se référer à Paul Strand(1890-1976), le père de la straight photography ouencore Walker Evans (1903-1975).

L’évidence du cadre dont il fait montre dans saphotographie offre tour à tour des scènes de viepleines de tendresse et d’humour, mais déjàtransparaît une forme de détachement poétiquequi s’exprime au travers de clichés plus personnels,à rebours d’un spectaculaire instant décisif : dans

un désert de ciel et d’eau, un léger parachutedescend sur la ligne d’horizon, sans bruit.

Cette dernière phase se conçoit enfin commeune réflexion sur l’évolution du statut esthétiquedes images militaires réalisées par RaymondDepardon: du document-œuvre à l’œuvre docu-mentaire, jusqu’au chef-d’œuvre pour certainesimages, cette ultime partie révèle de véritablesinstants de grâce photographiquel

Lucie Moriceau-Chastagner

* Les expositions « Raymond Depardon : 1962-1963, photographe militaire » successivement présentées au musée national de laMarine à Toulon, et dans le cloître du musée du Service de santé des armées (École du Val-de-Grâce), présentent des modalitésd’accrochages différentes. Enfin, pour des raisons de conservation inhérentes au cloître de l’espace conventuel du Val-de-Grâce,des tirages sur Dibon ont été privilégiés ainsi qu'une approche circulatoire sans vitrines.

« Apprenez à photographiercomme vous respirez »

PARCOURS

LA NAISSANCE D’UN REGARD

Entraînement du 1er bataillon parachutiste de CHOC à Calvi,juillet à septembre 1962. © Raymond Depardon/TAM/ECPAD/Défense/PAR 87-10

12

1942 : Naissance de RaymondDepardon le 6 juillet àVillefranche-sur-Saône (Rhône),à la ferme du Garet, dans unefamille de cultivateurs.1956 : Son père, pensant qu’ilne reprendra jamais la ferme,lui offre un appareil 6x6d’occasion et le fait engagercomme apprenti dans uneboutique de photo-opticienà Villefranche-sur-Saône.1957 : Il s’inscrit à des cours dephotographie par correspon-dance afin d’obtenir le titre« d’opérateur photographe ».1958 : À l’âge de seize ans, ildébute comme apprenti puisassistant de Louis Foucherand,« reporter photographe », dontla boutique est située sur l’ÎleSaint-Louis à Paris.1960 : Raymond Depardonentre à l’agence Dalmas,fondée en 1958 par LouisDalmas, agence qui imposerases photographes prêts à toutpour un scoop. Pigiste, ilphotographie les vedettes(Brigitte Bardot, Édith Piaf),les faits divers, le sport, etmultiplie les reportagesà l’étranger.En août 1960, il est envoyé enAfrique pour suivre la missionSOS Sahara partie étudier larésistance du corps humain à lachaleur. Il assiste au sauvetaged’un groupe d’appelés perdus,sans eau, dans le désert.

Le 3 septembre, dixphotographies sont publiéesdans Paris Match et son nomapparaît pour la première foisdans une revue.1962 : Appelé pour faire sonservice militaire en mars, il estaffecté en juillet à la rédactionparisienne du magazine TAM(Terre Air Mer) avec le gradede brigadier. Il est libéré deses obligations militaires enaoût 1963.1964 : Il couvre la guerre duVietnam et parvient à fairepublier ses photos dans leNew York Times.1966 : Il crée l’agence Gamma(1966-1999) avec HubertHenrotte, Hugues Vassal etLéonard de Raemy, rejoints parGilles Caron cinq mois plustard. Gamma crée la nouveautéen offrant au photographeautonomie et responsabilité.1968 : Raymond Depardonpart au Biafra couvrir lafamine avec Gilles Caron.Il prend ses distances avec lephotoreportage et part faire dela photographie en Californie.1969 : Il réalise son premiercourt-métrage documentairetourné en Tchécoslovaquie,un an après la répressionsoviétique du Printemps dePrague: Ian Palach, hommage àun jeune Praguois qui s’estimmolé par le feu à l’âge devingt-sept ans en janvier 1969.

1970 : Premier voyage auTchad avec Gilles Caron,Robert Pledge et MichelHonorin. Gilles Caron décèdeen 1970 au Cambodge, ce quile marquera profondément.Il reçoit la Robert Capa GoldMedal avec David Burnett etChas Geresten pour leurlivre Chili.1974 : Raymond Depardontourne son premier longmétrage documentaire sur lacampagne présidentielle deValéry Giscard d’Estaing:50,81 %, qui ne sortira en sallesqu'en 2002 sous le titre 1974,une partie de campagne. Il fait des photographies etréalise un film, LesRévolutionnaires du Tchad,qui auront une résonanceinternationale et contribuerontà la libération en 1977 del'otage Françoise Claustre, uneethnologue française détenuedepuis trois ans au Tchad.1977 : Son deuxième longmétrage, Numéros zéro, sort àl’occasion du lancement duquotidien Le Matin de Paris.1978 : Il quitte l’agence Gammaet rejoint l’agence Magnum.Il photographie la guerre civileau Liban et en Afghanistan.Suite à ce voyage, il publie sonpremier recueil de textes etphotographies dans unecollection de poésies, Notes. La même année, après avoir

CHRONOLOGIE

13

Raymond Depardon pendant son reportage consacré à la vie quotidienne de l’escorteur Le Picard, Toulon, 1962-1963.© Photographe inconnu/Archives privées R. Depardon/DER1964xxxW0001

14

longtemps photographié lesasiles en Italie, il tourne le filmSan Clemente, dans l’hôpitalpsychiatrique sur l’île de SanClemente au large deVenise.1981 : Avec Pascale Dauman(1938-2007), distributrice etproductrice, il crée la société deproduction de films Double Dcopyright film. Reporters sort la même annéeet obtient le César du meilleurdocumentaire.Sa Correspondance new-yorkaise, qui paraît dans lequotidien Libération, confirmesa prise de liberté vis-à-vis duphotojournalisme.1983 : Son film Faits diversréalisé dans le commissariatdu Ve arrondissement de Parissort en salle.1984 : Raymond Depardon estsollicité par la Délégation àl’aménagement du territoire età l’action régionale (DATAR)dans le cadre d’une commandeartistique lancée auprès de28 photographes, françaisou étrangers, pour unereprésentation du paysagefrançais dans les années 1980.Raymond Depardon choisit dephotographier, à la chambre eten couleur, les lieux de sonenfance autour de la fermefamiliale.Il coréalise, avec Roger Ikhlef,Les Années déclics, qui seraprésenté aux Rencontresinternationales de laphotographie d’Arles, premierfilm étape de son travaild’homme d’image.1985 : New York, NY obtientle César du meilleur court-métrage. Raymond Depardonréalise le long-métrage de

fiction Empty quarter, unefemme en Afrique, long voyagesur le continent africainprésenté au Festival deCannes.1987 : Il épouse ClaudineNougaret (chef opératrice duson, productrice et réalisatrice)et tourne avec elle Urgences,film sur les urgencespsychiatriques à l’Hôtel-Dieuà Paris.1989 : En novembre 1989,il part à Berlin, quand lespremières rumeurs sur lachute du Mur lui parviennent.Il est l’un des photographes àavoir été témoin de sa chuteet réalise l’un de ses pluscélèbres clichés, aujourd’huiétudié dans les collèges etles lycées.1990 : Le film La Captive dudésert, tourné dans le nord duNiger avec Sandrine Bonnaire,est en compétition au Festivalde Cannes.1991 : Raymond Depardonreçoit le Grand Prix national dela photographie décerné par leministère de la Culture.1992 : Pour produire Afriquescomment ça va avecla douleur ?, il fonde avecClaudine Nougaret leur propresociété de production de films,Palmeraie et désert.1995 : Délits flagrants obtientle César du meilleurdocumentaire et le prixJoris-Ivens.1998 : Le film Paris, mi-fictionmi-documentaire, sort en salles.2000 : Détours, premièregrande exposition à la Maisoneuropéenne de la photographieà Paris.Les livres Détours et Errancesont édités. Détours est

récompensé par le prix Nadar.Sortie du film Profils paysansl’approche.2002 : 1974, une partie decampagne sort sur les écransaprès vingt-huit ansd'interdiction.Un homme sans l’occident,adapté du roman de DiegoBrosset et tourné au Tchad, estprésenté au Festival de Venise. 2004 : 10e chambre, instantsd’audiences, premier filmfrançais tourné pendant lesaudiences du tribunalcorrectionnel de Paris, estprésenté au Festival deCannes.Raymond Depardon se lancedans une grande mission quidurera cinq ans: photographierla France et son territoire.2005 : Profils paysans lequotidien sort sur les écrans. 2006 : Parallèlement, pourl’installation 7x3 à la FondationCartier pour l’art contemporain,à Paris, il filme sept villes: Riode Janeiro, Shanghai, Tokyo,Moscou, Berlin, Addis-Abeba,Le Caire.Il est le directeur artistique des37e Rencontres internationalesde la photographie d’Arles.2008 : Le film La Vie moderneobtient le Prix Louis Delluc.Le livre La Terre des paysans,somme de quarante ans de sontravail photographique sur lemonde rural sort en librairie.Dans le cadre de Terre nataleinsufflé par Paul Virilio,l’installation Donner la parolecoréalisée par Claudine Nougaretest présentée à la FondationCartier pour l’art contemporain.2010 : L'exposition La Francede Raymond Depardon estprésentée à la Bibliothèque

15

nationale de France (BnF) à Paris.Le BAL, lieu dédié à l’imagedocumentaire, au sein d’uneancienne salle de bal, derrièrela place Clichy à Paris, ouvreaprès trois annéesd'engagement. RaymondDepardon en est le présidentet fondateur.2012 : Il réalise le portraitofficiel du président de laRépublique, François Hollande,suite à son élection.Journal de France, coréaliséavec Claudine Nougaret,deuxième film étape où ilretrace son parcours dephotographe réalisateur, sorten salles.

2014 : L’exposition Un momentsi doux est présentée au GrandPalais à Paris. Réunissantplus de cent cinquantephotographies dont la plusgrande partie est inédite, c’estla plus importante expositionjamais consacrée à la couleurchez Depardon. Elle seraprésentée au Mucem àMarseille, complétée par denouvelles prises de vues.Une rétrospective RaymondDepardon, intégrale des filmsest organisée à la Cinéma-thèque française à Paris.2016 : Le film Les Habitantssort en salle. D’une ville àl’autre le film donne la parole

aux Français dans unecaravane aménagée en studio.2017 : 12 jours, troisième filmsur la psychiatrie, est présentéau 70e Festival de Cannes.Raymond Depardon et sonéquipe rencontrent le publicdans les salles de cinéma pouranimer quarante et un débats.L’exposition Traverser estprésentée à la Fondation HenriCartier-Bresson à Paris,accompagnée d’une rétro-spective de ses films au cinémaLes 3 Luxembourg à Paris.2018 : L’exposition DepardonUSA est présentée aux49e Rencontres internationalesde la photographie d’Arlesl

Instruction au 404e régimentd’artillerie anti-aérienne (RAA),

à Valence, 1963.© Raymond Depardon/TAM/ECPAD/Défense/PAR 273-11

16

ORGANISATEURSLES INSTITUTIONS

ECPADL’Établissement decommunication et deproduction audiovisuellede la Défense estl’agence d’images de laDéfense depuis 1915.Centre d’archives etde productionaudiovisuelle de premierplan, il est :- Dépositaire d’un fondsd’archives riche de plusde 13 millions de photoset 36 000 films.- Témoin en temps réelde l’engagement de nosarmées sur tous lesthéâtres d’opérationsavec ses équipes dereportage formées auxconditions de tournageopérationnel.- Passeur de mémoirepar la valorisation desarchives audiovisuellesde la Défense :(co)production de films,(co)édition d’ouvrages,réalisation et/ouparticipation à desexpositions.- Acteur de l’éducationet de la recherche auprèsdes scolaires, étudiantset enseignants.- Centre de formationà travers l’École desmétiers de l’image(EMI)l

Musée nationalde la MarineÉtablissement publicnational placé sous latutelle du ministère desArmées, le muséenational de la Marine estl’un des plus anciensmusées maritimes dumonde. Il se distinguepar la richesse et la diversité de ses collections.L'exceptionnel ensemblede modèles anciens denavires, de tableaux etd'objets issus d'uneculture technique etscientifique évoque300 ans d’histoiremaritime de la Franceet constitue un musée d’histoire, de beaux-arts,d’ethnographie maritime.C’est également unmusée en réseau avecdifférents sites. Celui deParis s’est lancé dansun vaste chantier derénovation et prépareune présentationtotalement renouveléede son parcoursmuséographique àl’horizon 2022. Ceux deBrest, Port-Louis,Rochefort et Toulon,installés sur le littoralfrançais, entretiennentun lien puissant avec laculture maritimel

École du Val-de-GrâceInstallée dans l'ancienneabbaye royale duVal-de-Grâce, l’École duVal-de-Grâce estchargée, entre autres, dela formation des futursmédecins militaires(internat) et de lapréparationopérationnelle deséquipes médicalesappelées à être projetéessur les différentsthéâtres d'opérationsextérieures. Elleparticipe ainsi à lamission prioritaire duservice de santé desarmées (SSA): le soutienmédicochirurgical, entoutes circonstances,des forces arméesfrançaises et desorganismes placés sousl'autorité du ministredes Armées. Le cloîtrerestauré abrite labibliothèque centraledu service de santé desarmées, deuxièmebibliothèque médicalede France et le musée duService de santé desarmées (MSSA), muséede France qui présenteles fondements et lesmissions de la médecinemilitaire au profit desforces armées et de lapopulation civilel

DPMALa direction des patrimoines,de la mémoire et desarchives (DPMA) estplacée sous l’autorité dela secrétaire générale pourl’administration. La DPMAa notamment en charge dedéfinir et mettre en œuvrela politique culturelle duministère qui conserve etvalorise un riche patrimoineculturel (archives, collectionsdes musées, bibliothèques,patrimoine monumentalet mobilier, formationsmusicales militaires) afinde mieux faire comprendreles enjeux passés, présentset à venir de l’institutionmilitaire.Dans cette perspective, laDPMA développe unepolitique de publicationen partenariat avec deprestigieuses maisonsd’édition. Inscrites au cœurde la politique culturelle,ces publications valorisentle patrimoine mobilier etimmobilier du ministère,soutiennent la rechercheen histoire, accompagnentdes projets culturels enlien avec l’actualitécommémorative, s’adressentà la jeunesse en mettant àsa disposition des moyenspour comprendre le mondeet s’intéressent à l’histoireeuropéenne et mondialedes conflitsl

17

COMMISSAIRES DE L’EXPOSITION

COMMISSARIAT SCIENTIFIQUE:• Cristina Baron, administratrice du musée national de la Marine à Toulon;

• Lucie Moriceau-Chastagner, chargée d’études documentaires, chef du département de la médiationet des publics, pôle de conservation et de valorisation des archives de l’ECPAD.

COMMISSARIAT EXÉCUTIF:• Corinne Pignon, chef du service des expositions au musée national de la Marine;

• Xavier Tabbagh, commissaire de 1re classe, chef de cabinet du directeur, officier relations publiqueset communication à l’École du Val-de-Grâce.

COMITÉ SCIENTIFIQUE

• Les commissaires

• Raymond Depardon, photographe et cinéaste;

• Bénédicte Chéron, historienne spécialiste des questions de défense, chercheur-partenaire au SIRICE(Sorbonne, Identités, relations internationales contemporaines et des mondes étrangers) et enseignanteà l’Institut catholique de Paris (ICP);

• Christophe Cloquier, conservateur de la bibliothèque centrale du Service de santé des armées, Écoledu Val-de-Grâce;

• Françoise Denoyelle, historienne de la photographie, ancienne professeur à l’ENS Louis Lumière età l’université Paris I Panthéon-Sorbonne, Centre d’histoire sociale du XXe siècle, expert près la courd’appel de Paris ;

• Mathieu Flonneau, historien, spécialiste d’histoire urbaine, des mobilités et de l’automobilisme, maîtrede conférences à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne et à Sciences-Po, directeur de l’Institutd’administration économique et sociale (IAES), chercheur au SIRICE-CRHI, LabEx EHNE, présidentde T²M;

• Vincent Guigueno, historien et conservateur en chef du patrimoine, chargé de la recherche aumusée du Quai Branly-Jacques Chirac;

• Jérôme de Lespinois, historien spécialiste du fait militaire contemporain et chercheur guerre etstratégie aérienne à l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (IRSEM);

• Mathilde Meyer-Pajou, chargée d’études documentaires, chargée des publications à la DPMA;

• Pascal Ory, historien et professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne, Centre d’histoire sociale du XXe siècle, et chargé de cours à l’EHESS, Sciences-Po Paris etINA-Sup;

• Xavier Sené, conservateur en chef des bibliothèques, adjoint à la directrice du département del’audiovisuel de la Bibliothèque nationale de France.

18

Marin sur l’escorteur Dupetit-Thouars, France, 1963.© Raymond Depardon/TAM/ECPAD/Défense/PAR 496-3

19

Raymond Depardon, photographe militaire, 1962-1963

Pour accompagner les deux expositions présentées à Toulon puisà Paris, un ouvrage coédité par la DPMA et les éditions Gallimard aété publié le 16 mai 2019.

La direction scientifique de l’ouvrage est confiée aux commissairesCristina Baron et Lucie Moriceau-Chastagner, la préface introductiveà Pascal Ory.

Conçue en « chorale » autour de différents axes culturels, histo-riques et sociaux, la publication se veut une approche scientifiquecomplémentaire à l’exposition et ambitionne de devenir une référencepour cette partie de la carrière de Raymond Depardon.

Richement illustré par de très nombreuses photographies deRaymond Depardon issues du fonds TAM conservé à l’ECPAD,le livre comprend les contributions de Raymond Depardon, descommissaires et des spécialistes des différents domaines abordés:Bénédicte Chéron, Françoise Denoyelle, Mathieu Flonneau, VincentGuigueno, Jérôme de Lespinois.

Cet ouvrage exceptionnel de 208 pages est réalisé en étroitecollaboration avec Raymond Depardon, qui a suggéré un formatévoquant celui de la revue TAM (31x24,5 cm), le choix du papier et la sélection d’images, en synergieavec Valérie Gautier, directrice artistique indépendante, qui a conçu de nombreux ouvrages pour etavec Raymond Depardon (La terre des Paysans - 2008, La France - 2010, Glasgow - 2016 etc.).

Le traitement en bichromie réservé à l’impression des photographies format 6x6 cm magnifie leurrendul

Raymond Depardon, photographe militaire, 1962-1963Sous la direction des commissaires : Cristina Baron et Lucie Moriceau-ChastagnerPréface : Pascal OryContributeurs : Raymond Depardon, Bénédicte Chéron, Françoise Denoyelle, Mathieu Flonneau, Vincent Guigueno, Jérôme de LespinoisCoédition : Gallimard - ministère des Armées/Direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA), en partenariat avec l’ECPADFormat : 245 x 310 mm – 208 pages – 210 photographiesParution : 16 mai 2019Prix : 35 €

AUTOUR DE L’EXPOSITION

Consultez le programme culturel autour des deux expositions (Toulon et Paris) sur www.depardon1962.fr

LE CATALOGUE

PROGRAMMATION CULTURELLE

20

UNÉO

Unéo est la première mutuelledes forces armées.Elle est référencée par le minis-tère des Armées depuis 2011 pourassurer la protection sociale desmilitaires et, depuis 2018, des civilsde la Défense. L’ambition de notre Mutuelle est simple:protéger ceux qui ont fait le choix de protéger les autres.Née en 2008 de la fusion de l’activité santé de laCaisse Nationale du Gendarme (CNG), de la Mutuelle

Nationale Militaire (MNM) et de la Mutuelle del’Armée de l’Air (MAA), Unéo garantit une protectionspécifique en santé et en prévoyance à l’ensemble desforces armées, directions et services et ce, que lesmilitaires soient en activité, en deuxième carrière,réservistes ou retraités, ainsi qu’à leur famille enFrance ou à l’étranger. Près de 90 % des militaires luifont aujourd’hui confiance.

En tant que mutuelle régie par le code de la mutualité,Unéo est une entreprise privée à but non lucratif quiparticipe du secteur de l’économie sociale et solidairel

SIACI SAINT HONORE

SIACI SAINT HONORE, un leader du conseil et ducourtage en assurance de biens et de personnes,conçoit et développe des solutions sur mesure pour sesclients grandes entreprises, ETI et PME. Le Groupe lesaccompagne sur l’ensemble de la chaîne de valeurpour manager et piloter leurs risques en IARD etTransport, Protection Sociale et Conseil et Mobilitéinternationale. Il compte près de 3 000 collaborateurs,assure plus de 2 ,5 millions de personnes à travers le

monde et réalise un chiffre d’affaires de 437,5 millionsd’euros en 2018.En tant qu’acteur phare également de la couverturedes risques liés aux événements culturels, le Groupe achoisi de soutenir des manifestations artistiques et desprojets patrimoniaux pour faire rayonner l’excellenceà la française à travers des mécénats comme celui duCentre des Monuments Nationaux pour la restaurationdu Cabinet des glaces et la restitution du Cabinet doréde l’Hôtel de la Marine. C’est donc tout naturellement que le Groupe est devenumécène de l’ECPAD pour l’exposition intitulée « RaymondDepardon, 1962-1963 : photographe militaire »l

LA FONDATION D’ENTREPRISE CARAC

La Fondation d’entreprise Carac,créée en 2011, a pour objet d’ins-crire et de faire vivre la mutualitécombattante et ses valeurs de so-lidarité dans la société contem-poraine.La Fondation d’entreprise Caracest aujourd’hui un mécène es-sentiel de la transmission de la

mémoire et de l’Histoire et de la solidarité envers lescombattants. Sa démarche s’articule autour de deuxmissions.

Faire preuve de solidarité envers les combattantsd’hier et d’aujourd’huiLa Carac s’est développée grâce à la solidarité des An-ciens combattants entre eux. La Fondation d’entre-

prise Carac souhaite perpétuer cette solidarité enversceux qui se sont engagés et s’engagent, aujourd’hui,pour la Nation.

Transmettre la mémoire et l’Histoire pour éveillerl’esprit civiqueLa Fondation d’entreprise Carac soutient des initia-tives, qui, par la transmission de la mémoire et del’Histoire, favorisent la construction de l’esprit civique,particulièrement celui des jeunes générations. En effet,cette transmission est nécessaire au développementde la conscience civique des citoyens. Si les actions decommémoration se sont multipliées, ces dernièresannées, il reste encore beaucoup d’efforts à fournir pourla pédagogie de la mémoire. Car transmettre la mémoire,ce n’est pas seulement transmettre un témoignage,c’est surtout aider à comprendre et analyser les faitshistoriques de manière à repérer les mécanismes quiont conduit à des événements tragiquesl

MÉCÈNES

21

LES RENCONTRES D’ARLES

ARLES, CAPITALE DE LA PHOTOGRAPHIE

Depuis cinquante ans, les Rencontres d’Arles s’affirmentcomme un observatoire de la création actuelle et despratiques photographiques.De juillet à septembre, une quarantaine d’expositionssont proposées, chaque année, au public. Elles sontprésentées dans différents lieux de la ville, qu’ils soientpatrimoniaux ou contemporains et inattendus.Être à l’affût des basculements de l’image, du renou-vellement des démarches et de l’usage des nouvellestechnologies, proposer à tous les publics de fairel’expérience de l’image: telles sont les ambitionsdes Rencontres. Le programme tire sa richesse de lamultiplicité des points de vue.Chaque année, le festival se veut le décodeur d’unmonde qui change, car la photographie est certainementle médium qui le raconte le mieux.

Les Rencontres d’Arles, c’est aussi, toute l’année, unepolitique dynamique liée à la pratique photographiqueet à l’éducation au regard, à travers l’organisation destages encadrés par les plus grands professionnels, ouencore la Rentrée en images, qui propose à plus de dixmille élèves de se familiariser avec la lecture desimages.

Enfin, le festival a également développé ces dernièresannées ses collaborations à l’échelle régionale d’abord,avec les expositions du Grand Arles Express (Avignon,Marseille, Nîmes, Toulon), et internationale ensuite,que ce soit en faisant tourner des expositions crééespour les Rencontres d’Arles dans des institutions inter-nationales ou en exportant une partie du festival pourla quatrième année consécutive à Xiamen, en Chine.

GRAND ARLES EXPRESS 2019 À TOULON

Les Rencontres d’Arles associent à la programmationde sa cinquantième édition, l’exposition RaymondDepardon, 1962-1963, photographe militaire présentéeau musée national de la Marine à Toulon du 17 mai au31 décembre 2019l

PARTENAIRES INSTITUTIONNELS

PARIS PHOTO

Paris Photo, première foire inter-nationale dédiée au mediumphotographique, se tient chaqueannée sous la verrière du GrandPalais à Paris. Depuis 1997, lafoire œuvre au développementet au soutien de la création pho-tographique en promouvant le travail des galeristes,des éditeurs et des artistes.

Paris Photo rassemble près de 200 exposants venusdu monde entier, offrant ainsi aux collectionneurs etamateurs d’art un panorama complet de la photogra-phie. Galeries émergentes et confirmées exposent desœuvres historiques et contemporaines, allant deschefs-d’œuvre modernes aux jeunes talents. Éditeursspécialisés ainsi que marchands de livres d’art présententdes éditions rares et limitées, des lancements de livres

ainsi que de nombreuses signatures avec les plusgrands artistes contemporains.

Paris Photo propose à ses visiteurs un accès au mondede l’art et la possibilité d’approfondir leurs connais-sances du médium photographique. Le programmecomprend des expositions d’institutions publiques etprivées, des prix, des séries de discussions animéespar les artistes, commissaires, critiques invités ainsique des événements spéciaux explorant l’histoire dece médium; les différentes visions et les pratiquesémergentes. En association avec nos partenairesinstitutionnels, une sélection d’expositions à traversla ville est proposée dans le cadre du programme « ÀParis pendant Paris Photo ».

La 23e édition de Paris Photo se tiendra du 7 au10 novembre 2019. La journée de vernissage aura lieule mercredi 6 novembre, elle est accessible uniquementsur invitationl

22

LA FINANCIÈRE DE L’ÉCHIQUIER

Créée en 1991 par Didier Le Menestrel et ChristianGueugnier, dirigée par Christophe Mianné, La Finan-cière de l’Echiquier (LFDE) est l’une des premièressociétés de gestion indépendantes de France avecplus de 10 milliards d’euros d’encours sous gestion etune équipe de plus de 130 salariés. Son métier : la gestiond’épargne et de placements financiers pour le comptede clients particuliers, de conseillers en gestion depatrimoine et d’institutionnels. LFDE, dont le groupePrimonial détient 40%, est également présente enItalie, Allemagne, Autriche, Suisse, Espagne, ainsiqu’au Benelux.Spécialiste de l’investissement en entreprise, LFDEa développé une conviction forte : la création de valeurdurable se nourrit d’équilibre et d’une gestion quise préoccupe du monde de demain. Précurseur en

matière d’investissement socialement responsable(ISR), signataire des Principes pour l’InvestissementResponsable des Nations unies (PRI) dès 2008, LFDEa adhéré en 2013 au Carbon Disclosure Project et auMontréal Carbon Pledge en 2017.Depuis 2005, la Fondation Financière de l’Echiquieragit en faveur de l’éducation, de l’insertion et de lalutte contre la grande exclusionl

Exposition réalisée avec la participation exceptionnelle du Service historique de la Défense.

PARTENAIRES MÉDIAS

23

VISUELS PRESSE

Conditions de reproduction: l’usage des visuels presse est autorisé et exonéré de droits dans la limitede la promotion des expositions de Toulon et de Paris du 17 mai 2019 au 30 janvier 2020. Les photosne peuvent être recadrées.L’ECPAD certifie l’utilisateur qu’il est détenteur des droits d’exploitation cédés et leur garantit enconséquence le libre exercice et une jouissance paisible des droits de reproduction et de représentation.

Malgré tous les efforts de l’ECPAD pour retrouver les personnes représentées sur les photographies,certaines n’ont pu être identifiées. Si ces personnes souhaitent se faire connaître, elles peuvent adresserun mail à juridique@ecpad.fr

PRESSE

CONTACT PRESSE

Pierre Laporte CommunicationSamira Chabri / Anne Simode / Laurent Jourdren01.45.23.14.14samira@pierre-laporte.com - anne@pierre-laporte.com

Planche contacts du reportage consacré au 1er CHOC à Calvi, Corse, 1962.© Raymond Depardon/TAM/ECPAD/Défense/PAR-87_PC_1

24

MUSÉE NATIONAL DE LA MARINE DE TOULON

Place Monsenergue, Quai de Norfolk, 83000 ToulonS’y rendre: Gare de Toulon (15 min. à pied) / Bus 7, 23 et 40 (Préfecture maritime)

OUVERTURE Septembre - juin: tous les jours sauf le mardi de 10h à 18hJuillet - août: tous les jours de 10h à 18hFermé le 14 juillet, le 25 décembre

TARIFS Plein tarif 6,50 € / Tarif réduit 5,50 € Le ticket d’entrée donne accès aux collections permanentes et aux expositions temporaires.www.musee-marine.fr

MUSÉE DU SERVICE DE SANTÉ DES ARMÉESÉCOLE DU VAL-DE-GRÂCE

1 place Alphonse Laveran, 75005 ParisS’y rendre: RER B (Port Royal) / M6 Saint-Jacques - M7 Censier-Daubenton / Bus 83 et 91 : Port RoyalSaint-Jacques - Bus 21 et 27 : Feuillantines

OUVERTURE Du mardi au jeudi et le week-end de 12h à 18hFermé les 10 octobre, 25 décembre et 1er janvier

TARIFS Plein tarif 5 € / Tarif réduit 2,50 € Le ticket d’entrée donne accès aux collections permanentes et temporaires.

INFORMATIONS PRATIQUES

26