Premier directeur de la musique, Marcel Landowski

a refaçonné le paysage musicalfrançais tant au niveau de

l’enseignement – développe-ment et réorganisation

de tous les conservatoires demusique sur le territoire

national, qu’au niveau de ladiffusion – création et

réorganisation de l’Orchestrede Paris notamment et des

grands orchestres de région.

Hommage à Marcel Landowski

2009-2010

Renseignements : www.marcel-landowski.frRelations presse pour musique nouvelle en liberté :frederique.triquet@online.fr et 06 73 27 59 61

Créateur, compositeur et mélomane enthousiaste, Marcel Landowski a également participé activement à la diffusion de toutes les esthétiquesmusicales de la musique contemporaine en créant en 1991 musique nouvelle en liberté qui se fait naturellement l’ambassadeurd’une saison de concerts en hommage à sa disparition il y a 10 ans…

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Comité d’honneur sous le haut parrainage de Jacques Chirac, ancien Président de la République

Bertrand Delanoë, Maire de Paris

Christine Albanel, ancien ministre de la Culture et de la Communication

Gabriel de Broglie, Chancelier de l’Institut de France

Arnaud d’Hauterives, Secrétaire perpétuel de l’Académie des Beaux-Arts

Georges-François Hirsch, Directeur de la Musique, de la Danse, du Théâtre et des Spectacles

au ministère de la Culture et de la Communication

Laurent Petitgirard, compositeur, Président de la Sacem, membre de l’Institut de France

Ivan Renar, sénateur, Président de l’Association Française des Orchestres

Fernando Arrabal, écrivain et cinéaste

Marc Bleuse, Directeur du Centre d'Etudes Supérieures de Musique et de Danse de Toulouse

Jean-Denis Bredin, de l’Académie Française

Jean-Pierre Brossmann, ancien Directeur du Théâtre du Châtelet

Patrice Fontanarosa, violoniste

Pierre Cardin, membre de l’Institut de France

Jean Cardot, sculpteur, membre de l’Institut de France

Jean-Claude Casadesus, chef d’orchestre, Président de musique nouvelle en liberté

Pascal Dusapin, compositeur

Benoît Duteurtre, écrivain, Directeur de musique nouvelle en liberté

Thierry Escaich, compositeur

René de Obaldia, de l’Académie Française

Michel Plasson, chef d’orchestre

Georges Prêtre, chef d’orchestre

Jean de Saint-Guilhem, ancien Directeur de la Musique, de la Danse, du Théâtre et des

Spectacles au ministère de la Culture et de la Communication

Maryvonne de Saint-Pulgent, Présidente du conseil d’administration de l’Opéra-Comique

George Schneider, ancien Directeur de l’Ensemble Orchestral de Paris

Jacques Taddei, Directeur du Musée Marmottan, membre de l’Institut de France

Étienne Vatelot, luthier, membre de l’Institut de France

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Marcel Landowski par Benoît Duteurtre

Marcel Landowski nous a quittés voici dix ans, le 23 décembre 1999. Il laisse une empreinte

profonde et durable sur la vie musicale française ; mais son œuvre administrative —

déterminante par l’essor qu’elle a donné à l’enseignement, aux orchestres et aux grandes

institutions lyriques — éclipse trop souvent son œuvre de compositeur.

À tort. Car cet artiste-né, remarqué très jeune du public et de la critique, laisse un vaste

catalogue recouvrant presque tous les genres. Landowski incarne pleinement cette génération

d'artistes qui, entre la muse légère du Groupe des Six et le radicalisme de l’avant-garde

postsérielle, voulait redonner à la musique française une forme d’ambition et d’élévation

spirituelle.

Avec sa famille, ses proches, ses amis, nous avons voulu que le dixième anniversaire de sa

disparition soit une occasion de remettre en avant ce Landowski compositeur : du jeune

artiste audacieux et quelque peu turbulent de l’immédiat avant-guerre (où sa première œuvre

vit le jour sous la baguette du grand Pierre Monteux), au symphoniste puissant, proche

d’Honegger, en passant par le compositeur lyrique aux préoccupations philosophiques

omniprésentes. N'oublions pas, non plus, les compositions de musique vocale, écrites pour

chœurs d'adultes ou d'enfants — qui continuent d'applaudir sa populaire Sorcière du placard

aux balais. Les virtuoses d'aujourd'hui pourraient également se pencher, avec profit, sur les

concertos pour piano ou pour instruments à vent ; et l'on espère revoir sur scène ce Fantôme

de l'Opéra dans lequel l’art de Landowski se déploie avec beaucoup de fantaisie.

Cette œuvre devait, certes, connaître une longue interruption qui n’allait pas faciliter sa

diffusion : retrait volontaire, dès le jour où Landowski se consacra à la création de la

Direction de la musique au ministère de la Culture. La dernière partie de sa vie a vu toutefois

fleurir quantité d’œuvres nouvelles, des amples dimensions de la Messe de l'Aurore à

l'intimité de son quatuor à cordes dit l’Interrogation, sans oublier, toujours, ces opéras

auxquels il attachait une importance particulière, comme le miroir de ses préoccupations. Les

quelques concerts programmés tout au long de la saison 2009-2010, grâce à l'engagement

d'artistes et responsables d'institutions musicales, ne donnent de cette œuvre qu’une première

approche. Mais nous espérons que cet élan contribuera, dans les années qui viennent, à

aiguiser la curiosité sur un créateur qui mérite sa place au sein même du répertoire — loin des

chapelles spécialisées qui ne convenaient guère à la générosité rayonnante de sa personnalité.

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Les concerts en hommage à Marcel Landowski

MAÎTRISE DE RADIO FRANCE Festival Jeux d’Orgues en Yvelines samedi 3 octobre 2009, 20h30 Versailles, Église Sainte-Jeanne-d’Arc « Créativité et modernité » Marcel Landowski Quatre Chants d'innocence Johann Sebastian Bach Toccata, adagio et fugue en ut majeur BWV 564 Jean Langlais Cinq motets pour voix égales et orgue Johann Sebastian Bach Variations canoniques sur le choral « Vom Himmel hoch da komm' ich her » BWV 769 Francis Poulenc Litanies à la Vierge Noire Vincent Warnier Improvisation Arne Mellnäs Aglepta Benjamin Britten Missa brevis en ré (Gloria, Sanctus) Vincent Warnier, orgue Maîtrise de Radio France Sofi Jeannin, direction en savoir plus...

ORHESTRE COLONNE jeudi 15 octobre 2009, 20h Paris, Salle Gaveau Marcel Landowski Edina, poème symphonique en un mouvement Robert Schumann Concerto pour violoncelle Felix Mendelssohn Symphonie n°3 « «Écossaise » Philippe Muller, violoncelle Orchestre Colonne Laurent Petitgirard, direction en savoir plus...

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ENSEMBLE ORCHESTRAL DE PARIS 26 novembre 2009, 15h et 18h Paris, Hôtel de Ville Marcel Landowski La Sorcière du placard aux balais Maurice Ravel Ma Mère l’Oye Chœurs d’enfants d’Île de France Maîtrise du Conservatoire de Levallois-Perret Toby Purser, direction

en savoir plus

CONSERVATOIRE DE TOULOUSE 27 novembre 2009, 20h30 Toulouse, Conservatoire Marcel Landowski Quatre Préludes pour l’Opéra des Bastilles Orchestre de chambre du Conservatoire de Toulouse Marc Bleuse, direction en savoir plus...

ORCHESTRE DE NÎMES 4 décembre 2009, 20h30 Nîmes, Carré d’Art Marcel Landowski La Prison Patrick Roudier Le Saut de Palucca Aline Marteville, soprano Dominique Jayles, violoncelle Orchestre de Nîmes Lionel Duffau, direction

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ENSEMBLE DURUFLÉ 15 janvier 2010 Paris, Hôpital Vaugirard 29 janvier 2010 Paris, Mairie du IXe arrondissement Marcel Landowski Sonate en duo pour clarinette et piano Igor Stravinsky Suite de l'Histoire du soldat Bruno Letort Poussières de voyage Michel Lysight Runes Anthony Girard Terre brisée Aram Khatchaturian Trio pour violon, clarinette et piano Ensemble Duruflé Guy Comentale, violon Jean-Marc Fessard, clarinette Magali Goimard, piano

HOMMAGE AUX CONSERVATOIRES jeudi 4 février 2010 Paris, Conservatoire à Rayonnement Régional mercredi 10 février 2010 Boulogne-Billancourt, Conservatoire à Rayonnement Régional

Marcel Landowski Quatuor à cordes « L’Interrogation Mélodies, pour chant et piano Concerto pour ondes Martenot L’Horloge, pour orchestre

Orchestre et solistes des CRR de Paris et de Boulogne-Billancourt Xavier Delette,Alain Louvier, direction

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ENSEMBLE DURUFLÉ mardi 23 mars 2010 Paris, Mairie du IXe arrondissement

Marcel Landowski Le Petit Poucet, 6 pièces pour piano accompagnées de poèmes de Gérard Caillet Pierre Cholley La Patte du chat, conte musical d'après Marcel Aymé

Ensemble Duruflé Glen Hervé, récitant Magali Goimard, piano Jérôme Van Wynsberge, flûte Marc-Antoine Chomet, alto Philippe Pennanguer, violoncelle

ORCHESTRE DES PAYS DE SAVOIE mardi 30 mars 2010 Privas jeudi 1er avril 2010 Annemasse vendredi 9 avril 2010 Annecy

Marcel Landowski Que ma joie demeure, pour cordes Johann Sebastian Bach Cantate BWV 56 Witold Lutoslawski Musique funèbre, pour cordes Johannes Brahms Liebeslieder-Walzer

Daniel Bacsinszky, baryton Orchestre des Pays de Savoie Nicolas Chalvin, direction en savoir plus...

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ORCHESTRE RÉGIONAL CANNES PROVENCE ALPES CÔTE D’AZUR vendredi 16 avril 2010, 15h Nice, Auditorium Joseph Kosma du CRR « Les compositeurs fondateurs de la Direction de la Musique à l'époque d'André Malraux » Marcel Landowski Mouvement pour orchestre à cordes Jacques Charpentier Prélude pour la Genèse, pour orchestre à cordes Marc Bleuse Concerto pour violoncelle et orchestre à cordes Emmanuel Bleuse, violoncelle Orchestre Régional Cannes Provence Alpes Côte d’Azur Philippe Bender, direction en savoir plus...

ORCHESTRE RÉGIONAL CANNES PROVENCE ALPES CÔTE D’AZUR vendredi 16 avril 2010, 20h samedi 17 avril 2010, 16h Nice, Théâtre de l'Opéra dimanche 18 avril 2010, 16h30 Cannes, Théâtre Croisette Marcel Landowski Concerto pour orgue et orchestre Marzena Komsta Agmen, pour orchestre de chambre Frédéric Chopin Concerto pour piano et orchestre n°1 Frédéric Chopin Concerto pour piano et orchestre n°2 Jacques Taddei, orgue Nelson Freire, piano Orchestre Régional Cannes Provence Alpes Côte d’Azur Philippe Bender, direction en savoir plus...

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ORCHESTRE DE PICARDIE jeudi 29 avril 2010, 20h30 Tergnier, Centre culturel municipal vendredi 30 avril 2010, 20h30 Hirson, Salle de l'Eden Marcel Landowski La Prison Arthur Honegger Pastorale d'été Wolfgang Amadeus Mozart Symphonie n°31 « Paris » Anaïk Morel, soprano Laurent Rannou, violoncelle Orchestre de Picardie Lavard Skou-Larsen, direction en savoir plus...

ORCHESTRE LYRIQUE DE RÉGION AVIGNON PROVENCE jeudi 06 mai 2010, 20h30 Avignon, Opéra-Théâtre Marcel Landowski Adagio Cantabile Max Bruch Concerto pour violon et orchestre n°1 Joseph Haydn Symphonie n°101 « L'Horloge » Laurent Korcia, violon Orchestre Lyrique de Région Avignon Provence Jérôme Pillement, direction en savoir plus...

ORCHESTRE DE PICARDIE jeudi 6 mai 2010, 20h30 Grandvilliers, Église Saint-Gilles vendredi 7 mai 2010, 20h30 Clermont, Salle André Pommery samedi 8 mai 2010, 20h30 Marle, Église Notre-Dame Marcel Landowski Mouvement pour orchestre à cordes Carl Maria von Weber Concerto pour basson en fa majeur Ludwig van Beethoven Symphonie n°2 Alain Mussafia, basson Orchestre de Picardie Gzregorz Nowak, direction en savoir plus...

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ORCHESTRE NATIONAL DE LYON samedi 29 mai 2010, 16h Lyon, Auditorium Maurice Ravel Marcel Landowski Le Petit Poucet, suite symphonique Paul Dukas L'Apprenti sorcier, scherzo symphonique Maurice Ravel Ma Mère l'Oye Bruno et Pascal Delahaye, mise en scène Pierre-Albert Castanet, dramaturge musical Orchestre National de Lyon Christophe Talmont, direction en savoir plus...

ORCHESTRE DE PICARDIE dimanche 6 juin 2010, 17h30 Vervins, Salle polyvalente vendredi 11 juin 2010, 20h30 Crépy-en-Valois, Église Saint-Denis samedi 12 juin 2010, 20h30 Crécy-en-Ponthieu, Église Saint-Séverin Marcel Landowski Adagio Cantabile Wolfgang Amadeus Mozart Concerto pour violon n°5 Wolfgang Amadeus Mozart Symphonie n°36 « Linz » Florence Dumé, violon Orchestre de Picardie Christophe Mangou, direction en savoir plus...

ENSEMBLE DURUFLÉ juin 2010 Paris, lieu à préciser Marcel Landowski Sonate brève pour violoncelle seul Jean Langlais Suite armoricaine pour piano Jacqueline Fontyn Mouettes, 4 mélodies pour voix, piano et violoncelle, création Francis Poulenc Sonate pour flûte et piano Suzanne Giraud Rimbaud, pour voix, flûte, alto, violoncelle et piano, création Reynaldo Hahn Quatuor pour flûte, alto, violoncelle et piano Françoise Vanhecke, soprano Ensemble Duruflé

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ORCHESTRE NATIONAL DE LILLE mardi 22 juin 2010, 20h Lille, Nouveau siècle Marcel Landowski À Sainte Dévote, patronne de Monaco, martyre et bienheureuse Maurice Ravel Concerto pour piano et orchestre en sol majeur Ludwig van Beethoven Symphonie n°6 « Pastorale » Zhong Xu, piano Orchestre National de Lille Jean-Claude Casadesus, direction en savoir plus...

QUATUOR DEBUSSY lundi 14 et mardi 15 juin 2010 Lyon, Salle Paul Garcin Marcel Landowski La Sorcière du placard aux balais Wolfgang Amadeus Mozart Divertimento KV 138 Quatuor Debussy en savoir plus...

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Biographie de Marcel Landowski (1915-1999) Marcel Landowski est né à Pont-l’Abbé, dans le Finistère, le 18 février 1915. Fils du sculpteur Paul Landowski et, par sa mère, arrière-petit-fils du compositeur Henri Vieuxtemps, il montre des dons précoces pour la musique et prend des leçons de piano avec Marguerite Long. Il entre en 1935 au Conservatoire de Paris où il est l’élève de Noël Gallon (écriture), et d'Henri Busser (composition). Ses premières œuvres sont exécutées un peu avant la guerre, notamment Les Sorcières et les sept loups, par Pierre Monteux en 1937, alors qu'il est encore élève au Conservatoire. Vers la même époque, il se lie avec le Groupe des Six, en particulier Milhaud et Honegger. Ce dernier aura une grande influence sur sa musique. Parmi ses premières œuvres marquantes, on peut citer Le Rire de Nils Halerius (1944-48), légende lyrique et chorégraphique qui marque ses débuts à la scène. Il donne ensuite Jean de la Peur (1949). Sa notoriété s'étend rapidement, ce qui lui vaudra, en 1950, le Grand Prix de composition de la Ville de Paris. La décennie 50/60 est une période féconde, qui verra naître, entre autres, le Concerto pour ondes Martenot (1954) et l'opéra Le Fou (1956). Grande personnalité de l’administration de la musique en France, il occupe successivement plusieurs postes importants : directeur de la musique à la Comédie Française (1962-65), il est ensuite nommé en 1966 par André Malraux à la Direction de la Musique, de l'Art lyrique et de la Danse au ministère des Affaires Culturelles, fonction qu'il exercera jusqu'en 1975. On lui doit notamment la définition d'un plan décennal pour la musique et la création de l'Orchestre de Paris en 1967 dont la direction est confiée à Charles Münch. Il est également inspecteur général de la musique au ministère de l'Éducation nationale (1975), enfin directeur des Affaires culturelles de la Ville de Paris (1977-79). Il est également élu à l'Institut (Académie des Beaux-Arts) en 1975, au siège de son maître Henri Busser. Il devient plus tard Secrétaire Perpétuel de l'Académie des Beaux-Arts puis Chancelier de l'Institut de France. Ces fonctions officielles particulièrement lourdes ne l'empêchent cependant pas de continuer à composer, notamment L'Opéra de poussière (1962), la Messe de l'Aurore (1977), deux Symphonies (1963-64), Un enfant appelle (1979) écrit à l'intention du violoncelliste Mstislav Rostropovitch et de son épouse, la soprano Galina Vichnevskaïa et l'opéra Montségur (1985). Il a fondé en 1991 l'association musique nouvelle en liberté. En tant que compositeur, Landowski s'est affirmé comme un indépendant, à la fois ouvert au langage du XXe siècle et réfractaire aux avant-gardes qu'il récuse. Comme administrateur, il a joué un rôle fondamental dans la réorganisation de la vie musicale française : il est à l'origine de la fondation des orchestres régionaux, du renouveau de l'art lyrique et de la restructuration de l'enseignement musical dans les conservatoires.

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Constantes du langage de Marcel Landowski de 1937 à 1995 par Guillaume Connesson On parle rarement du langage musical de Marcel Landowski. Sans doute parce qu’il n’aimait guère lui-même gloser sur son œuvre. Le jeune compositeur Guillaume Connesson qui fut son élève a publié, dans un recueil édité par la Ville de Boulogne-Billancourt à l’occasion du quatre-vingtième anniversaire de Marcel Landowski la seule étude conséquente sur ce sujet. Nous en présentons un large extrait. Le premier élément de permanence, et incontestablement le plus important, est l'attachement sans défaillance à la tonalité. Tonalité, au sens de musique à pôle et non pas, bien sur, au sens d'harmonie fonctionnelle. Les tons sont donc librement enchaînés, le rythme harmonique pouvant être si rapide, qu'il donne l'illusion de l'atonalité, mais sans jamais franchir la limite au-delà de laquelle le cerveau n'opère plus d'autre différenciation des hauteurs que celle du registre. Plus fréquent encore sous sa plume est l'emploi de la pédale qui installe, sous forme de tenue statique, un accord pour plusieurs mesures. Quant aux accords eux-mêmes, la densité peut varier d'un simple accord parfait mineur, à l'agrégat le plus complexe, constitué généralement de deux tonalités empilées — dans le but d'enrichir la couleur harmonique et non, comme chez Milhaud pour la dialectique de deux tonalités indépendantes l'une de l'autre, superposées souvent de manière artificielle — ou plus souvent encore d'un accord parfait enrichi de notes étrangères. L'enchaînement se fait sans autre règle que l'instinct (comme chez Poulenc) et la recherche de la couleur appropriée au moment dramatique. Il ne faut jamais oublier que Landowski est avant tout un musicien de théâtre (même dans ses symphonies ou ses concertos) et que la couleur, l'effet de surprise, le coup de théâtre, guident bien souvent sa logique harmonique. Ce qui amène à parler de son goût prononcé pour le contraste. Un de ses premiers poèmes symphoniques porte le titre de Clairs-obscurs, et l'on remarque dans toutes ses œuvres de brutales oppositions forte/piano, des changements de registres, des silences coupant net les envolées lyriques, bref tout ce qui peut renforcer la théâtralité du discours. Si Schubert échoue à l'opéra quand Weber y réussit, ce n'est pas lié à de nébuleux problèmes d'inspiration mais à la nature même du langage employé. Celui de Marcel Landowski est fait pour la scène parce que sa cohérence se fonde sur la transposition du geste en élément de vocabulaire musical. Ce qui amène l'artiste à déclarer dans les années cinquante « Je ne crois pas à la musique pure » . La fidélité à l'harmonie tonale s'accompagne de l'utilisation équilibrée des deux autres éléments indispensables au langage musical : la mélodie et le rythme. Ce dernier joue un rôle important dans de nombreuses œuvres, en particulier le second mouvement de la Quatrième Symphonie (une véritable étude de rythme) et le ballet Le Fantôme de l'Opéra. Marcel Landowski se sert peu du décalage métrique, mais il emploie en revanche l'ostinato de manière saisissante, et ne recule pas devant les polyrythmies complexes. Dans les mouvements rapides, la pulsation et le motorisme sont omniprésents, comme les tourbillons de croches dans le final de la Troisième Symphonie, ou la marche répétitive du Fou. Quant à la mélodie, elle se présente soit sous forme d'arioso continu, de nature très chromatique, que le compositeur accompagne généralement pour compenser, d'une pédale harmonique de manière à polariser les hauteurs, soit sous forme de cellules très courtes, d'une extrême simplicité.

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Evolution du langage après 1976 Interrompu dans ses activités compositionnelles pendant dix ans pour raison de « congé politique », Marcel Landowski reprend le crayon en 1976, avec un Concerto pour trompette et une Messe de l'Aurore. Les caractéristiques évoquées plus haut seront conservées, mais trois éléments vont se modifier de manière profonde dans les vingt années qui suivent, années qui verront éclore un nombre considérable de partitions. Ces trois éléments sont la forme, le traitement de la matière sonore et celui du timbre. L'originalité de l'orchestration landowskienne se situe moins au niveau des dispositions et du rôle des groupes instrumentaux, somme toute assez traditionnels, que dans le détail des alliages de timbres. Ainsi le rôle principal est toujours aux cordes, les vents étant utilisés le plus souvent en « surimpression » pour doubler. Mais à partir de la deuxième période compositionnelle se fait jour un goût pour les « trouvailles » étranges, pour l'inhabituel : mélanges de percussions et de guitare électrique dans Montségur, miaulements de synthétiseurs dosés avec le bruissement d'archets frappés sur la caisse des instruments à cordes dans La Vieille Maison, glissandos et flatterzunge par dizaines, on pourrait multiplier les exemples de l'invention instrumentale déployée par Landowski dans ses derniers opus. Curieusement cela ne s'accompagne pas d'une exubérance instrumentale accrue, mais au contraire d'une raréfaction progressive de la matière sonore. Un coup d'œil même distrait sur la partition du Fou puis sur celle de Galina, montrerait bien ce trajet vers le dépouillement, voire l'austérité dans une partition comme Les Leçons de ténèbres. Comme souvent, la maturité artistique conduit à se concentrer sur l'essentiel du discours dont la séduction est du coup moins immédiate. On retrouve un chemin similaire chez Chostakovitch ou Britten. Enfin, et c'est sans doute le plus frappant, l'organisation formelle se modifie : si dans les années cinquante Landowski fait encore appel à des techniques classiques, forme sonate dans la Première Symphonie, fugato dans le Fou, il leur préféra peu à peu une construction libre, « psychologique », proche du poème symphonique romantique. Des séquences beaucoup plus courtes qu'auparavant, s'enchaînent par opposition de couleurs, de temps ou d'écriture (contrapuntique, harmonique, rythmique...). Situation et perspective du langage de Marcel Landowski dans son époque Aujourd'hui, le continent tonal retrouvant peu à peu un espace d'expression dans les médias, on comprend combien il est utile de restituer la musique de Marcel Landowski dans son contexte. Héritier du groupe des Six et d'une certaine tradition française, Landowski sera mis en quarantaine avec l'étiquette « réactionnaire » par la génération atonale des années soixante. Si Messiaen et Dutilleux flirteront un temps avec l'avant-garde, fascinés peut-être par le culte de la complexité, Landowski, lui, à la recherche du chant intérieur, ne pouvait être qu'en porte-à-faux avec la mode de l'époque. Mais se retrouver dans la charrette des compositeurs honnis, aux côtés de Britten, Jolivet, Chostakovitch, Barber, Prokofiev ou Poulenc, n'a rien de déshonorant pour un artiste ! Vers le milieu des années quatre-vingt, avec l'émergence du courant dit de « nouvelle musique » (Adams, Glass, Gorecki...) la langue musicale de Landowski apparaît comme modérée dans ses choix esthétiques, puisque le chromatisme est souvent préféré au diatonisme, et les techniques répétitives peu employées. Une jeune génération de compositeurs, comme Jean-Louis Florentz ou Nicolas Bacri, se reconnaissant dans cette idée du « juste milieu », s'affirme d'ailleurs de jour en jour. Le « pays fertile » n'était peut-être pas celui que l'on croyait...

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Discographie Quatuor dit « l'Interrogation » (1995) Yuriko Naganuma, Sylvie Santenac (vl), Laurent Jouanneau (vla), Paul Broutin (vlc)

Pas de deux en deux variations (1993) Yuriko Naganuma (vl), David Braslawsky (pno)

Étude de sonorité (1973) Yuriko Naganuma (vl), David Braslawsky (pno)

Sonate en duo pour clarinette et piano (1992) Jean-Louis Sajot (cl), David Braslawsky (pno)

1 CD Concorde - Erol 200001

Les Leçons de Ténèbres (1991) Steliana Calos (s), Pompei Harasteanu (b), Dominique de Williencourt (vlc), Jacques Taddei (org), Chœurs de Timisoara, Diodor Nicorra (dir), Orchestre Philharmonique de Timisoara, Remus Georgescu (dir) Adagio Cantabile (1991) Orchestre Philharmonique de Timisoara, Remus Georgescu (dir)

1 CD Chamade CYP 5611

Adagio Cantabile (1991) Marion Makasso-Desmoulières (cor ang), Sébastien Giebler (htb), Orchestre du Conservatoire de Boulogne-Billancourt, Evelyne Aïello (dir)

Jésus, là, es-tu ? (1948) Roula Safarian (a), Madrigal de Paris, Orchestre du Conservatoire de Boulogne-Billancourt, Evelyne Aïello (dir)

L’Horloge (1982) Orchestre du Conservatoire de Boulogne-Billancourt, Evelyne Aïello (dir)

1 CD Chamade CNRBB 9501

Adagio Cantabile (1991) Ensemble Orchestral de Paris, Marcel Landowski (dir)

Concerto pour violon et orchestre (1995) Patrice Fontanarosa (vl), Ensemble Orchestral de Paris, Georges Prêtre (dir)

Symphonie concertante (1993) Jacques Taddei (org), Ensemble Orchestral de Paris, Marcel Landowski (dir)

Que ma joie demeure (1994) Récital Les Cordes françaises, XXe siècle Gérard Poulet (vl), Ensemble Orchestral de Paris, Yehudi Menuhin (dir)

1 CD EMI 72435 56349 24

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Aux mendiants de Ciel (1966) Cantate n° 6 et Récital « Songs » Albena Kechlibareva Bernstein (ms), Bulgarian National Radio Symphony Orchestra, Jean-Yves Gaudin (dir)

1 CD Acropolis/Musicautor 004010

Blanc et feu (1985) Récital Ensemble Odyssée XX Philippe Genet et Frank Guibert (trp), Serge Desautels (cor), Jean-François Farge (trb), Christian Vuillerod (tb)

1 CD Chamade CHCD 5642

Cahier pour quatre jours (1977) Récital Musique Française du XXe siècle pour trompette et orgue Frédéric Presle (trp), Jacques Amade (org)

1 CD Chamade CYP 5602

Cahier pour quatre jours (1977) Récital Musique Française du XXe siècle pour trompette et orgue Pascal Vigneron (trp), Vincent Warnier (org)

1 CD Quantum 12.23.17 SM 60

Cahier pour quatre jours (Jour des Regrets et des Pardons - Jour de Joie) (1977) Récital trompette et orgue Bernard Soustrot (trp), François-Henri Houbart (org)

1 CD Verany PV 789 103

Concerto pour piano et orchestre n°2 (1963) France Clidat (pno), Philharmonie de Lorraine, Jacques Houtmann (dir)

Concertino pour trombone et cordes (1990) Michel Becquet (trb), Philharmonie de Lorraine, Jacques Houtmann (dir)

Concerto pour flûte et orchestre à cordes (1968) Alain Marion (fl), Philharmonie de Lorraine, Jacques Houtmann (dir)

Concerto pour ondes Martenot (1954) Jeanne Loriod (oM), Philharmonie de Lorraine, Jacques Houtmann (dir)

1 CD Koch Schwann CD 311175H1

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Symphonie n°1 «Jean de la Peur » (1949) Symphonie n°3 «Des espaces » (1965) Symphonie n°4 (1988) Orchestre National de France, Georges Prêtre (dir)

1 CD WEA Music - Erato 245 018-2

Concerto pour basson (1957) (version pour orchestre à cordes 1990) Gilbert Audin (bn), Ensemble Orchestral Harmonia Nova, Didier Bouture (dir)

Concerto pour ondes Martenot (1954) Françoise Deslogères (oM), Ensemble Orchestral Harmonia Nova, Didier Bouture (dir)

Mouvement pour orchestre à cordes (1960) Ensemble Orchestral Harmonia Nova, Didier Bouture (dir)

Souvenir d’un jardin d’enfance (1977, orchestration 1990) Laurent Decker (htb), Ensemble Orchestral Harmonia Nova, Didier Bouture (dir)

1 CD Cybelia CY 862

Montségur (1985) Karan Armstrong (s), Rémy Corazza et Michel Sénéchal (t), Alain Fondary et Gino Quilico (bar), Pierre Thau (b), Chœurs et Orchestre de l’Opéra de Paris, Michel Plasson (dir)

1 CD Cybelia CY 850/851

La Sorcière du placard aux balais (1983) Eric Stora, Bernard-Jean Mura et Florence Raynal (cht), Chœurs d’enfants des Ecoles de Boulogne-Billancourt, Ensemble Instrumental du CNR de Boulogne-Billancourt, Yves Lestang (dir)

Les Notes de nuit (1961) Florence Dugelay (réc), Orchestre du CNR de Boulogne-Billancourt, Yves Lestang (dir)

1 CD Unidisc-Auvidis U310013

Quatre Préludes pour l’Opéra des Bastilles (1989) Orchestre de Chambre National de Toulouse, Alain Moglia (vl et dir)

1 CD Verany PV 798042

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COFFRET ERATO - 9 CD

disque 1 : Concerto pour ondes Martenot (1954) Jeanne Loriod (oM), Orchestre de Chambre de Musique Contemporaine, Jacques Bondon (dir)

Concerto pour piano et orchestre n° 2 (1963) Annie d’Arco (pno), Orchestre National de France, Jean Martinon (dir)

Concerto pour trompette (1976) Maurice André (trp), Orchestre Philharmonique de Strasbourg, Alain Lombard (dir)

1 CD Erato 4509-96972-2

disques 2-3 : Symphonie n°1 «Jean de la Peur » (1949) Symphonie n°3 «Les Espaces » (1965) Symphonie n°4 (1988) Orchestre National de France, Georges Prêtre (dir)

Symphonie n°2 (1964) Orchestre National de France (O.R.T.F.), Jean Martinon (dir)

2 CD Erato 4509-96973-2

disque 4 : Le Fantôme de l’Opéra (1979) David Wilson-Johnson (b), Michel Bouquet (réc), Orchestre Philharmonique des Pays de la Loire, Marc Soustrot (dir)

1 CD Erato 4509-96974-2

disque 5 : La Prison (1981) Galina Vichnevskaïa (s), Mstislav Rostropovitch (vlc), Orchestre National de Lille, Marcel Landowski (dir)

Un enfant appelle (1978) Galina Vischnevskaïa (s), Mstislav Rostropovitch (vlc), Orchestre National de France, Mstislav Rostropovitch (dir)

1 CD Erato 4509-96975-2

disque 6 : La Vieille Maison (1987) Chœur de la Maîtrise de l’Opéra de Nantes, Orchestre Philharmonique des Pays de la Loire, Marc Soustrot (dir)

1 CD Erato 4509-96976-2

disque 7 : Cahier pour quatre jours (1977) Maurice André (trp), Alfred Mitterhofer (org)

Messe de l’Aurore (1977) Audrey Michael (s), Ian Caley (t), Michel Brodard (b), Chœurs de l’Orchestre Colonne, Orchestre Colonne, Pierre Cao (dir)

1 CD Erato 4509-96977-2

18

disques 8-9 : Le Fou (1948-55) acte 1 et 2, final Claudine Carlson (ms), José Van Dam (bar), Philippe Huttenlocher (b), Rémy Corazza (t), Chœurs de l’Opéra du Rhin, Gunter Wagner (dir), Orchestre Phiharmonique de Strasbourg, Alain Lombard (dir)

2 CD Erato 4509-96978-2

COFFRET CHAMADE- 3 CD disque 1 : Le Ventriloque (1954-55) Nadine Sautereau (s), Jean-Christophe Benoît (bar), Xavier Depraz (b), Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire, Marcel Landowski (dir)

La Femme sans passé (1948) Orchestre de l’Association des Concerts Colonne, Georges Tzipine (dir)

L’Horloge (1982) Orchestre du Conservatoire de Boulogne-Billancourt, Evelyne Aïello (dir)

1 CD CHCD 5639 disque 2 : Les Notes de nuit (1961) Ludovic Chevalier (réc), Orchestre du Conservatoire de Boulogne-Billancourt, Evelyne Aïello (dir)

Les Hauts de Hurlevent (1982) actes 1 et 2 Michel Bouquet (réc), Ensemble de l’Itinéraire, Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire, Marcel Landowski (dir)

1 CD CHCD 5640 disque 3 : Mouvement pour orchestre à cordes (1960) Ensemble Orchestral Harmonia Nova, Didier Bouture (dir)

Souvenir d’un jardin d’enfance (1977 - orchestration 1990) Laurent Decker (htb), Ensemble Orchestral Harmonia Nova, Didier Bouture (dir)

Concerto pour ondes Martenot (1954) Françoise Deslogères (oM), Ensemble Orchestral Harmonia Nova, Didier Bouture (dir)

Concerto pour basson (1957) version pour orchestre à cordes (1990) Gilbert Audin (bn), Ensemble Orchestral Harmonia Nova, Didier Bouture (dir)

1 CD CHCD 5641

19

Le Silence (1993) Vincent Warnier (org), Sandrine Sutter (sop)

1 CD Quantum 12.23.96. SM 60

La Vieille Maison (1987) Chœur de la Maîtrise de l’Opéra de Nantes, Orchestre Philharmonique des Pays de la Loire, Marc Soustrot (dir)

1 CD Erato ECD 75535

Messe de l’Aurore (1977) Audrey Michael (s), Ian Caley (t), Michel Brodard (b), Chœurs de l’Orchestre Colonne, Orchestre Colonne, Pierre Cao (dir)

1 CD Erato 2292-45528-2

Le Fou (1948-55) Claudine Carlson (ms), José Van Dam (bar), Philippe Huttenlocher (b), Rémy Corazza (t), Chœurs de l’Opéra du Rhin, Gunter Wagner (dir), Orchestre Phiharmonique de Strasbourg, Alain Lombard (dir)

2 CD Erato 4509-96978-2

Quatre Chants d'innocence (1952) Les Rois Mages (1994) Cantate n° 1 Maîtrise des Bouches du Rhône, Jeannine Propsper (dir)

1 CD Frémeaux

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Catalogues des œuvres

Editions Choudens, Editions Salabert

Bibliographie Écrits de Marcel Landowski

Arthur Honegger (Collection « Solfèges »), Éditions du Seuil, Paris 1957 L’Orchestre en collaboration avec Louis Aubert, Presses Universitaires de France, Paris 1964

Batailles pour la Musique Éditions du Seuil, Paris 1979 La Musique n’adoucit pas les moeurs Éditions Belfond, Paris 1990

Ouvrages sur Marcel Landowski Baignères, Claude Marcel Landowski, Éditions Ventadour, Paris 1959 Golea, Antoine Marcel Landowski, l’homme et son œuvre, (Collection« Les Musiciens de tous les temps ») Edition Seghers, Paris 1969 Gastinel, Gérard « Le Fou » thèse d’esthétique du CNSM de Paris, Paris 1980 Fabiani, François Marcel Landowski, le musicien de l’espérance, La Revue musicale, numéros 372-373-374, Éditions Richard Masse, Paris 1984 Marcel Landowski, « Le Fou », « Montségur » Hors série l’Avant-Scène Opéra n°2, Paris 1991 Livio, Antoine / Landowski, Marcel Conversations avec Marcel Landowski Éditions Denoël, Paris 1998