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DOCUMENT PÉDAGOGIQUE
“Ma santé en jeux”
Pages CHAPITRES ANNEXES1 L’USEP et l’éducation à la santé 1 - Ce que disent les textes
2 Préambule
4 Partie 1Connaissances et compétences SantéConnaissance et conscience du corps 2,3,4 - Trois Fiches pédagogiques
9 Partie 2Pratique régulière et équilibrée
11 PPaarrttiiee 33Vivre et verbaliser les sensations provoquées par l’acte moteur et l’activité- L’équilibre postural- Construire des situations d’équilibre- Des jeux d’équilibre 5 - Fiche navette “Jeux d’équilibre”
6 - Champ lexical des émotionsDes APS propices à la mise en jeu del’équilibre
15 La rencontre USEP sur le thème “Ma santé en jeux”
16 Partie 1La rencontre 7- Fiche navette
“Mise en place de rencontre”
17 Partie 2Quand équilibre alimentaire rime 8 - Tableau des alimentsavec équilibre de la journée 9 - Le bateau des aliments
10 - La pyramide des aliments
20 PPaarrttiiee 33Le pique-nique et/ou le goûter accompagnant 11 - Le pique-nique, exemple du Cher la rencontre sportive
21 Les mots des spécialistes22 Le mot du kinésithérapeute
- Des repères- La proprioception
25 Le mot de la diététicienne26 Le mot du médecin
27 Documentation29 Littérature jeunesse et documentation
pédagogique31 Des références concernant l’éducation
à la santé et l’activité physique33 Des références concernant la prévention
alimentaire
SOMMAIRE
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L’USEP et l’Educationà la Santé
PRÉAMBULE
PARTIE 1comprendre le fonctionnement de son corps
PARTIE 2une pratique régulière et équilibrée
PARTIE 3vivre et verbaliser des sensations et des émotions
ANNEXE 1Ce que disent les programmes scolaires
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PREAMBULEQuelques principes
Etre en “bonne sant锫Plus que le simple maintien du corps et de l’esprit en un équilibre satisfaisant, lasanté paraît devoir être considérée comme la capacité pour un individu, d’ajuster en permanence ses réactions et comportements aux conditions du monde extérieur, de s’accoutumer à l’effort, bref de se dépasser soi-même. Prise dans cette acceptation,la santé doit s’apprendre sans cesse» T.TERRET (dans la revue EPS n°297)Etre en “bonne santé”, c’est être une personne équilibrée et capable d’ajustements permanents. La santé n’est pas figée mais évolue en même temps que la personne.
Equilibré : dont les facultés, les composants sont en harmonie ; sain / sensé /(Larousse 1982)Ajustement : adaptation, mise en rapport (Le petit Robert 1985)
Etre en “bonne santé„ se conçoit dans la dynamique de développement de la personne. Si c’est aux parents qu’incombe en premier lieu l’éducation et la santé deleurs enfants, l’école, l’USEP, ou d’autres structures éducatives et sociales, peuventcontribuer à l’éducation à la santé.
L’éducation à la Santé«Ce qui légitime l’éducation à la Santé ne trouve pas sa source dans la référence aux problèmes de santé mais dans la construction de compétences visant àpermettre à la personne de faire des choix éclairés et responsables» (équipe de recherche “éducation à la santé en milieu scolaire” IUFM d’Auvergne –Revue Hyper EPS n°227)
L’éducation à la santé, c’est faire prendre conscience aux enfants de ce quidétermine les comportements de santé, les influence. C’est aider les élèves à se construire leur propre opinion et leur permettre ainsi de faire leur choix et non devéhiculer un message normatif et univoque.Les projets d’éducation à la santé prennent en compte aussi bien la nutrition,l’hygiène, le sommeil que l’activité physique.
2
La place des activités physiques et sportives
Rechercher à développer le goût d’une pratique physique et sportive équilibrée est une clé indispensable pour servir l’éducation à la Santé. Il s’agit alors d’aborder le corps comme un ccoorrppss sseennssiittiiff plus qu’un corps machine (instrument) :«Il convient d’apprendre à mettre des mots sur le vécu corporel, identifier des sensations, des émotions, états de bien-être et de mal-être afin d’avoir une meilleure perception de son corps» (Mireille Duirat-Elia, revue Hyper EPS n°225 de juin 2004)
Si la première réponse contre la sédentarité paraît être l’augmentation et la régularité de la pratique d’activités physiques, le moyen pour y arriver réside dans leplaisir de pratiquer, dans la connaissance de soi et passe par l’estime de soi.
Ainsi, l’enjeu principal pour l’enfant peut être formulé ainsi :
«CONNAITRE SON CORPS POUR AGIR AVEC LUI»
L’USEP et l’éducation à la SantéAu travers des activités physiques organisées dans le cadre de l’USEP, engagerl’élève dans l’éducation à la santé c’est, entre autre, lui permettre :
de comprendre le fonctionnement de son corps
d’avoir une pratique régulière et équilibrée
de vivre et verbaliser les sensations et les émotions provoquées par l’actemoteur et l’activité.
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1. Connaissances et compétences santé
Au travers des activités physiques pratiquées, il s’agit pour l’enfant d’appren-dre à connaître :
le corps dans sa dimension biologique, physiologique et de développementpour…… savoir intervenir sur les propriétés de son activité corporelle pour se transformer.
les différents types d’environnement et leurs implications sur la vie en général (automobile, amour, activités physiques à risque…) pour……adopter un comportement visant à préserver son intégrité physique et mentale dans un environnement à risque.
les principes de la diététique, de récupération, de dépendance, pour……réguler son style de vie, trouver un équilibre intellectuel, affectif et physique.
les différentes modalités d’accès aux services de soin pour……décider de consulter, suivre un traitement ou l’arrêter.
Ces compétences santé sont en étroite relation avec les compétences psychosocialesqui vont permettre à l’individu de faire des choix éclairés tels que :
• résoudre des problèmes• prendre des décisions, mobiliser une pensée créatrice• mobiliser une pensée critique• communiquer efficacement et être clairvoyant dans ses relations
interpersonnelles• avoir de l’empathie pour les autres• avoir conscience de soi• gérer son stress• gérer ses émotions
Propos de T.TRIBALAT, IA-IPR. Forum AEEPS “L’EPS c’est bon pour la santé”mars 2005 PARIS.
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2. Connaissance et conscience du corps
Les situations d’échauffement, de récupération, de conscience du corps et de relaxation peuvent être des moments privilégiés lors desquels l’enfant, grâce auxcommentaires éclairés de l’adulte, va appréhender plus finement son corps et sel’approprier.
L’adulte aide l’enfant à trouver le mouvement juste et l’aide à constater les effets produits. Il nomme les parties du corps mises en jeu en s’appuyant sur les sensations des enfants et leurs émotions. Il sollicite leur verbalisation.
L’ÉCHAUFFEMENT ET LA RÉCUPÉRATION : des repères éducatifsnécessaires dans leur dimension “SANTE”.(Le CDOS, la DDJS el l’USEP 27 ont élaboré un document qui a servi de base à la présentation ci dessous.)
L’échauffement doit être adapté. Il n’est pas toujours indispensable sur le plan physiologique, notamment avec les jeunes enfants, mais c’est un repèreéducatif nécessaire dans sa dimension “santé”. Il permet :
• d’installer de bonnes habitudes dans la perspective des pratiques futures• d’entrer progressivement dans l’activité (mise en train).• de localiser des mouvements et de prendre conscience des articulations,
des muscles (insister sur les sensations)
La durée de l’échauffement dépend des conditions météorologiques : plus il fait froid,plus l’échauffement est long.
Construire un échauffementL’échauffement est toujours PROGRESSIF de façon à préparer les grandes fonctions corporelles à l’effort (plans musculaire, articulaire et cardio-respiratoire).Un échauffement doit intégrer les éléments suivants :
La mobilisation du système cardiovasculaireLes mobilisations segmentaires Les étirements
(tous les exercices sont le support d’un dialogue avec l’adulte.)
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Des exemples d’échauffementLa mobilisation du système cardiovasculaireEx : - Course sur les lignes du gymnase, jouer avec les couleurs.- Course en petit train sans se tenir juste les uns derrière les autres (changer de
conducteur à chaque gare “plots”).- Courrir dans un espace de plus en plus réduit sans jamais rencontrer quelqu’un.- Courir dans un espace et répondre au signal à une consigne particulière (toucher
une couleur particulière — faire un tour sur soi — se donner la main et continuer decourir…)
- Par deux l’un derrière l’autre, se suivre et au signal changer de meneur.- …
Les mobilisations segmentairesElles permettent de localiser les mouvements, de prendre conscience de façon deplus en plus fine des articulations.
Ex :- En miroir réaliser des rotations des épaules des poignets, des coudes,
des chevilles, des genoux, réaliser des flexions — extensions des doigts… (changer le meneur)
- A 4 pattes, faire le chat en passant du dos rond au dos creux en passant par ledos plat.
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Les étirementsIls permettent de conserver la souplesse des muscles, ils régulent le tonus.Attention le dosage est individuel, ne jamais aller jusqu’à la douleur.
Principe 1 : les étirements se font progressivement et sans à-coup.Principe 2 : ne pas oublier d’associer la respiration :
à chaque expiration, intensifier l’étirement.
Ce travail de présentation de l’échauffement, des exemples d’étirements est largementinspiré du travail réalisé par la DDJS, le CDOS et l’USEP de l’EURE (Voir sitewww.ia.ac-rouen.fr).
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CORPS – CONSCIENCE et RELAXATIONLe terme de RELAXATION couvre l’ensemble des méthodes ayant pour objectif le recentrage sur soi, la recherche de la détente musculaire et mentale. La RELAXATION s’appuie souvent sur un travail de prise de conscience, d’écoute deses sensations et cherche à aboutir parfois à l’état de “relaxation” correspondant àune baisse du tonus et de lâcher-prise. Dans la présentation qui suit, nous ne nous attacherons pas seulement à la recherche du lâcher- prise mais avant tout à la régulation du tonus et la recherched’un tonus plus juste et plus adapté à chaque situation.
C’est un moment privilégié permettant, entre autre :• De prendre conscience du relâchement musculaire. (Annexe 2 :
Fiche n°1 : Histoire de voleurs). Il s’agit d’une recherche du lâcher-prise.• De repérer les tensions et d’agir sur elles. : (Annexe 3 : Fiche n°2 :
L’un “contre” l’autre). Le travail porte sur les contrastes.• De réaliser une entrée ou un retour sur les sensations dans un travail interin-
dividuel (Annexe 4 : Fiche jointe n°3 : le clown double face). La situationfait découvrir différentes formes de massage.
Pour aborder la RELAXATION avec l’enfant, on entre dans son mode imaginaire et ludique en créant des histoires et des jeux, permettant de vivre lessituations recherchées (s’appuyer sur des contes, des albums, des jeux traditionnels).
La RELAXATION peut être vécue dans des contextes variés, à des moments différentset sur une durée modulable.
Le contexte : la salle d’activité motrice, la salle de classe, la salle spécialisée.Le moment : • au cours d’une séance d’EPS (entrée dans l’activité, un moment dans
l’activité, un retour au calme). • sur une ou plusieurs séances d’EPSspécifiques : “corps– conscience – relaxation” • au cours de l’activitéen classe : entrée dans la classe, début ou fin d’une activité. • lorsd’une rencontre USEP : échanges d’une histoire, moment de recentrage.
La durée : elle varie entre des moments ponctuels (quelques minutes) et des séancescomplètes (dont la durée est modulable selon l’âge des enfantsconcernés et le contenu de la séance : de 20 minutes à une heure).
Des repères :Le travail peut se réaliser seul ou à plusieurs avec ou sans objet, dans différentespositions (au sol, debout, assis), dans le mouvement ou l’immobilité.Le silence recherché particulièrement dans certains moments ne s’impose pas danstoutes les situations (ex : accepter les émotions : rire, “cri”…)Le support musical ne s’impose pas non plus, pour laisser place à l’écoute des sensations mais peut-être utilisé dans certains cas. (ex : passage de l’écoute surl’extérieur à l’écoute intérieure).Les 3 fiches “CORPS-CONSCIENCE-RELAXATION” en annexes 2,3 et 4, sont proposées parSabine SOUNY, CPD EPS d’Indre et Loire.
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Mon compteur d’activités physiques(Exemple d'un travail mené en classe)
Dans le département de l'EURE, un document (voir page suivante) a été élaboré.Il peut illustrer la construction d’un outil permettant à l’enfant de repérer ses différen-tes activités physiques et sportives et leur organisation dans un temps donné. Ce document est une production partenariale entre la DDJS, le CDOS et l’USEPde l'Eure.
Objectifs :- se repérer dans la pratique des activités physiques (AP) et activités physiques
et sportives (APS). - repérer les différents moments de la journée, de la semaine, propices à la
pratique d’AP et APS- repérer les moments de plaisir- répartir la pratique d’activité physique de façon équilibrée
Modalités d’utilisation :Cycle 1 : Collage de personnages préalablement découpés dans divers supports qui représentent les activités physiques et de repos vécues dans la journée. (vélo, jeu de ballon, marche, toboggan, sieste….). Collage de “smiley souriants” ( ) surles moments appréciés par l’enfant…
Cycle 2 : Repérage des activités physiques et sportives pratiquées sur une journéeou plusieurs journées. Codage des activités que l’enfant a pratiquées avec plaisir.
Identification des différents moments de la journée, les plus propices à la pratiqued’activités physiques et sportives (le trajet de l’école, la cour de récréation, la séanced’EPS, la rencontre USEP…).
Cycle 3 : Utilisation directe possible du document de l’USEP de l'Eure.
Repérage des temps d’activités (physiques et sportives), des types d’activités, desmoments appréciés.
Pistes d’exploitation du document : Par exemple :• Analyses et débats qui permettent à chacun d’apprendre, de se questionner,
de se situer.• Outil d’évaluation : diagnostique (analyse, objectif), intermédiaire, bilan.
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“Mon compteur d’activités sur une journée d’école”
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Vivre des émotions :l’équilibre postural
L’équilibre posturalC’est un enjeu dès la naissance
C’est un concept à expérimenter dans les activités physiques et sportivesSeul ou à plusieurs,Dans des situations riches en émotions, propices aux sensations
Le travail sur l’équilibre postural a été choisi comme exemple dans la mesure où :les émotions provoquées peuvent être fortes et repérables,les sensations corporelles procurées peuvent être de plus en plus fines.
Il ne s’agit pas de s’intéresser uniquement aux aspects biologiques des réactionscorporelles mais tout autant aux aspects affectif et émotionnel.
De plus l'équilibre postural est un enjeu dans toutes les APS.
Ce travail voit aussi des prolongements dans les autres disciplines scolaires.
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Construire des situations d’équilibreEtre en Equi…libre
statique ou dynamique
En sollicitant différents sens :
Des repères sensoriels : Rôle du regard (travail yeux ouverts puis fermés)L’oreille interne et la position de la tête
La sensibilité proprioceptive :- Muscles et articulations
La sensibilité extéroceptive :- Sensations de l’appui au sol (ou sur la surface proposée), - Réaction de l’appui (repousser, se laisser enfoncer),- Le toucher
En combinant plusieurs variables
Des variables :La surface d’appui : horizontale, inclinée, verticaleLa forme de la surface : étroite, large, surélevée, rondeNature de la surface : dure, souple, rebondissante, glissanteStabilité de la surfaceMilieu : vent, eau…
Nature des appuis : tête, mains, pieds, dos, orteils…Nombre des appuisLe mouvement des segments libres
Situations individuelles ou interindividuelles : s’équilibrer à plusieurs, déséquilibrer l’autre
En gérant l’émotionnel
Prise de risque réelle et subjectiveEquilibre / déséquilibre / équilibre
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Le dialogue pédagogique• Orienter l’attention des enfants
sur la sensibilité extéroceptive(sensations de l’appui au sol,réaction de l’appui) :
“Que se passe-t-il au niveaude vos pieds ou des points decontact (partie du corps à préciser)au sol ou avec l’autre ?”(repousser, enfoncer, …)
• Orienter l’attention des enfantssur la sensibilité proprioceptive(muscles, articulations) :
“Quelles sont les parties ducorps qui “racontent” quelquechose ? (paramètres de volumes,de poids, de chaleur…) ”
• Orienter l’attention desenfants sur le regard :
“Fermez, ouvrez les yeux, fixezun point précis, laissez venirl’image : que se passe-t-il ?”
• Orienter l’attention desenfants sur l’oreille et la position de la tête.
“Bougez la tête (inclinaison,ext, flex, rotations latér) ou laissez tomber la tête (fil de marionnette cassé) que ce passe-t-il ? Que ressentez-vous au niveau des appuis, des points de contact (à citer aux enfants) ?”
• Quelles émotions ? “Avez-vous envie de continuer, d’abandonner, derecommencer, d’inventer… ?Pourquoi ?” (sentiments ressentis) ?
(Voir champ lexical des émotions Annexe n°6)
Des jeux d’équilibreOBJECTIF : Etre à l’écoute des sensations– Vivre des émotions
1. Se déplacer à 2 avec 4 puis 3, puis 2, puis 5 appuis.Idem à 3 partenaires.
2. Dos à dos épaules et dos en contact, descendre en chaise.
3. Se déplacer en s’appuyant sur son partenaire deux àdeux : contact mains épaules, épaules, dos, têtes….
4. Tenir en équilibre sur deux pieds puis un, yeux fermés. Mobilisation des segments libresVariation du placement de la tête.
5. A deux : un à 4 pattes et l’autre reste en équilibre statique ou réalise des tours sur le dos de son partenaire.
6. Se déplacer sur une ligne droite ou courbe pieds platspuis sur pointes de pieds, en avant, en arrière….Idem sur un banc, une plinthe, une petite poutre. Idem en franchissant des obstacles, en passantsous un élastique, en se déplaçant de profil, en secroisant à deux, en transportant des objets.
7. Se déplacer avec des échasses, sur des pas japonais…
8. Courir en courbe ou contre le vent ou vent dans le dos
9. Rester en équilibre sur un ballon saturne, un ballonsauteur, une 1/2 bûche de bois, une planche d’équilibre…
10. Basculer pieds nus au sol, les yeux fermés, légèrementvers l’avant, puis l’arrière puis trouver une positionstable plus centrale.
11. La bouteille saoule
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Complétez par vos propositions si vous le souhaitez et transmettez-les à l’USEP.(voir fiche navette enannexe n°5).Ainsi l’ensemble des contributions viendra enrichir unrépertoire commun.
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Des activités physiques propicesà la mise en jeu de l’équilibre
Les jeux traditionnels (voir fichier de Jeux USEP)
Les activités autour du cirque :Déplacements sur boule, fil, gogocycle, rouleau,…
L'acrosport :Réalisation de pyramides, chaînes d’équilibre à plusieurs,…
Les jeux d’opposition :Recherche de déséquilibre de l’adversaire en combat au sol,…
Le vélo :Course de lenteur, slalom, parcours d’adresse, figures sur le vélo (planche, s’asseoir sur le porte bagage),…
La danse et les activités d’expression :Travail à partir du thème “équilibre/ déséquilibre”,…
Les sports de glisse :Ski, patinage, rollers,…
La gymnastique : Réalisation de parcours,…
La natation : Passage d’un équilibre vertical à un équilibre horizontal. Perte des repères terriens,…
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LA RENCONTRE
EQUILIBRE ALIMENTAIRE
LE PIQUE-NIQUE
La RENCONTRE USEPSur le thème
“Ma santé en jeux”
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LA RENCONTRE USEPsur le thème “Ma santé en jeux”
Elles est un moment privilégié de mise en œuvre des compétences comportementalesacquises dans le domaine de l’équilibre.Elle se déroule de préférence sur la journée, l’occasion de partager un repas et/ouun goûter équilibré. Elle permet d’exposer les productions réalisées par les enfants, de revenir sur lethème traité.
Le moment de la rencontre doit aider l’enfant à :Evoluer dans ses représentations face aux activités physiques et à la notion de santéPrendre plaisir dans les APS (tant au niveau moteur, qu’au niveau relationnel)Réfléchir sur les sensations qu’il éprouve, ses goûts, les faiblesses et les pouvoirsde son corps.Découvrir et s’enrichir des “histoires, expériences et réflexions” des autres.
La rencontre s’appuie sur la déclinaison suivante :
Une fiche rencontre “Ma Santé en jeux” est proposée en annexe 7.
Vous pouvez si vous le souhaitez transmettre à l’USEP nationale vosréalisations de rencontre qui paraîtront sur le site national.Cette mutualisation de différentes fiches viendra enrichir vos idées derencontres futures et alimentera le centre de ressources pour toutesles associations USEP.
Développer le goût d’une
pratique physique et
sportive équilibrée auniveau de :
• plaisir de l’activité physique - tenir compte de la dépense physique, du temps de pratique, des conditions d’espace et de temps.
• plaisir dans la relation et l’échange
- organiser des rencontres gérées par lesenfants.
- Ménager des moments de convivialité etd’échange identifiés
• plaisir de la connaissance de soi
- mettre en place un dispositif de mise en traingéré par l’enfant ou un groupe d’enfants.
• évolution de ses représentations
- diversifier les activités physiques pour quel’enfant mobilise l’ensemble de son corps
- faire du pique-nique un moment éducatif (en liaison avec les parents) et réinvestissablesur d’autres rencontres ; faire réfléchir lesenfants sur la composition d’un pique-niqueéquilibré (classification des aliments par ex)
Objectif général Objectifs spécifiques Actions
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Contribution de la Mission nutrition et sécurité alimentaire, en Poitou-Charentes.
L’éducation nutritionnelle tend à faire acquérir à l’enfant des habitudes alimentaires qui s’associent à la pratique d’activités physiques, afin d’accéder au plaisir.Tout au long de sa scolarité, l’enfant rencontre différents acteurs qui auront un rôle dans l’apprentissage des habitudes alimentaires tel que : les parents, lesgrands-parents, le personnel de la restauration collective mais également les autres
enfants et professeurs des écoles lors des rencontres sportives.
Vous trouverez en annexe n°8 un tableau identifiant les groupes d’aliments, leurs apportset le rôle de chaque élément sur l’organisme (liaison possible avec l’affiche “A table !” dudispositif “Ma santé en jeux”) L’apprentissage de ces groupes d’aliments et de leurs codes “couleur” permettra à l’élève d’équilibrer des menus (déjeuner ou dîner) et des pique-niques.
Un repas s’équilibre à partir des 6 groupes d’aliments sans oublier l’eau, seule boisson indispensable, en attirant une attention particulière sur la consommation de produits transformés (ex : barre chocolatée, viennoiserie…) car ils apportent une quantité importante de sucres et de graisses cachées.
Viande, Poisson, œuf RRoouuggee
Fruits et légumes VVeerrtt
Céréales et pain MMaarrrroonn
Produits laitiers BBlleeuu
Matières grasses JJaauunnee
Produits sucrés RRoossee
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Voir annexes 9 et 10 : deux fiches pédagogiques représentant les groupes d’aliments sous forme de bateau et de pyramide.
Ci-après est présenté un exemple d’application d’éducation nutritionnelle pour le cycle I, cycle II et cycle III.
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Les groupes d’aliments
Cycle ILa pyramide alimentaire ou le bateau alimentaire (cf. annexes n°9 et 10) représenteles groupes d’aliments. Le bateau alimentaire de référence est plus expressif car la surface des différentes catégories d’aliments est proportionnelle aux quantitésjournalières conseillées. Les élèves peuvent à partir de ces documents apposer des images d’aliments qu’ilsauront découpés dans les magazines. Cette activité est une première approche mais vous pouvez également aborderl’équilibre alimentaire par des ateliers du goût. Dans certaines circonscriptions des conseillers pédagogiques sont spécialisés dans l’art de la table et du goût.
Cycle IILes élèves inscrivent au tableau un aliment ou un plat qu’ils aiment et qu’ils ont l’habitude de consommer, en leur demandant de décomposer la préparation.Exemple : mousse au chocolat ? œufs + chocolatCe premier travail va vous permettre d’identifier leurs habitudes alimentaires.
- En parallèle, vous dessinez une pyramide avec les 6 groupes d’aliment et l’eau,seule boisson indispensable, en indiquant le nom et le code couleur correspondant.Les élèves par la suite classent les aliments dans les groupes correspondants. Un aliment peut appartenir à plusieurs familles
Exemple : mousse au chocolat ➙ œufs (Viande, Poisson, œuf)
➙ Chocolat (Produits sucrés)
- Une fois les aliments classés, vous précisez le rôle de chaque groupe d’aliment sur l’organisme.
Exemple : mousse au chocolat ➙ œufs (Viande, Poisson, œuf) = construction des muscles
➙ Chocolat (Produits sucrés) = énergie rapide et plaisir
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eCycle IIIIdem que cycle II en approfondissant sur le contenu des aliments et en faisant unlien avec la digestion et donc aborder les nutriments.
Exemple : mousse au chocolat➙ œufs (Viande, Poisson, œuf) = construction des muscles = protéines
➙ Chocolat (Produits sucrés) = énergie rapide et plaisir = glucides rapides
Les exemples cités ci-dessus permettent l’apprentissage des codes “couleur” et de l’équilibre alimentaire. D’autres activités peuvent être menées en transversale :
✔ La saisonnalité et la provenance pour les fruits et les légumes.
✔ La lecture des étiquettes avec la composition des plats et les valeurs nutritionnelles.
✔ La lecture de recette avec les ingrédients utilisés pour réaliser le plat et la proportionnalité des quantités.
Avec la lecture des étiquettes des produits transformés et la lecture des recettesvous pouvez comparer la composition de plat “identique” : mousse au chocolat“maison” et mousse au chocolat achetée dans le commerce.
Des repas équilibrésLes élèves vont pouvoir réaliser des menus équilibrés (le déjeuner, le dîner ou unpique-nique).Ceux ci se composent des 6 groupes d’aliments (6 couleurs) et l’eau.Les repas peuvent être composés en collaboration avec le (ou la) cuisinier(e) et êtreservis au restaurant scolaire de l’école.Pour la rencontre sportive, la composition du pique-nique peut également être suggéré au cuisinier si ce repas est préparé par l’établissement. La rencontre inter-établissements peut- être également l’occasion pour le personnelde cuisine des différentes structures de se retrouver et préparer ensemble les pique-niques. Cette occasion permet un échange entre les différents acteurs (personnels de cuisine, enseignants, enfants…) sur les méthodes de préparation, lesrecettes, et ce, dans un lieu différent de leur quotidien.
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Un moment de la rencontre :le pique-nique équilibré
Exemple 1Les enfants inscrivent le contenu de leur pique-nique sur une fiche qui sera déposéedans une urne lors de la rencontre.En classe, exploiter ces fiches à l’aide d’une grande pyramide alimentaire (annexe n°10). Chacun des élèves tire une fiche de l’urne puis note dans la pyramide les aliments qui composent le pique-nique. A la fin vous pouvez constatersi les 6 groupes sont représentés proportionnellement aux recommandations ainsique l’eau.
Exemple 2A la fin du pique-nique, organiser 6 zones de couleurs correspondantes aux6 groupes d’aliments et demander aux enfants de coller leurs emballages de produits consommés. Pour les sandwichs, utiliser des images d’aliments ou dessiner des vignettes. Pour l’eau, prévoir une zone particulière de collage.Vous pouvez exploiter ces zones en classe en les photographiant ou en ramenantles collages.
Exemple 3Dessiner une pyramide alimentaire avec les 6 zones plus une pour l’eau, sur une grande feuille blanche. Les élèves notent sur une feuille la composition deleur pique-nique. En face, ils identifient le code couleur des aliments consommés.Ceci va leur permettre de coller sur la pyramide des gommettes de couleur correspondant à leur consommation. Cette pyramide exploitable en classe fait ressortir les groupes d’aliments plus ou moins présents sur l’ensemble des pique-niques.
Les exemples 2 et 3 peuvent faire l’objet d’un atelier lors des rencontres sportives.
Voir en annexe n°11 : le travail sur le pique-nique réalisé par le département du Cher.
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LE KINÉSITHÉRAPEUTE
LA DIÉTÉTICIENNE
LE MÉDECIN
LES MOTSDES SPECIALISTES
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Le mot du KinéHé…Quilibre !! Mais comment fonctionnes-tu ?«Maintenir son équilibre, c’est gérer en temps réel une somme considérable d’informations en provenance à la fois de l’environnement et du sujet lui-même, de façon à ce que ce dernier adapte en permanence la position et les mouvementsde son corps pour satisfaire aux besoins de sa posture, de son équilibration et de son orientation.
Le système de stabilisation statique et dynamique est un système plurimodal disposant :• de capteurs périphériques (sensoriels) étroitement intriqués et interdépendants• d’un centre situé dans le système nerveux central, analysant, comparant et
intégrant les informations sensorielles• et de deux systèmes effecteurs, l’oculomotricité et la motricité somatique,
permettant une réponse réflexe quasi instantanée des yeux et du corps.
Les informations sensorielles proviennent de différents récepteurs montés en parallèle :• l’œil (vision périphérique)• l’oreille interne (informations vestibulaires)• la somesthésie comprenant :
- la sensibilité proprioceptive (muscles, articulations…)- la sensibilité extéroceptive (toucher et réflexes
cutanés)- la sensibilité viscérale (organes internes)
Du fait de son montage en parallèle ce système est doué de compensation. C’est également un systèmehiérarchisé. La vision l’emporte sur les informations
vestibulaires (labyrinthes), qui l’emportent eux-mêmes sur la proprioception.»
Yves BOURDEAUKinésithérapeute
Centre Médical MONTALEMBERT63000 CLERMONT-FERRAND
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Quelques repèresLa fonction d’équilibration chez l’enfant
«Au cours du développement, l’expérience quotidienne et la pratique d’activités physiques et sportives améliorent la performance de la fonction d’équilibration»
P.PERRIN
Article : Rôle des activités physiques et sportives dans la maturation de la fonction d’équilibration chez l’enfant et chez l’adolescent.Dans “Vertiges 95” du collectif Vertige
«L’organisation des ajustements posturaux à 7 ans est comparable à celle observée chez l’adulte. La période 4-6 ans semble particulièrement impliquée dansla mise en place du contrôle postural.»
“L’enfant et le sport” introduction à un traité de médecine du sport chez l’enfant.De Charles M.THIEBAULD et Pierre SPRUMONTEdition DeBoeck Université
Le système labyrinthique est mature à la naissance contrairement à la fonctionvisuelle.L’«Evolution des contributions sensorielles (est) au service du contrôle de l’équilibre…»De 3 ans jusqu’à 6 ans : la contribution visuelle augmente régulièrement.6ans : âge critique de transition de la construction de la stratégie de l’équilibre.Prélude à l’alternance future des contrôles sensoriels en fonction des situations :
- émergence et enrichissement de la contribution vestibulaire- négligence visuelle relative- acquisition d’une nouvelle stratégie de stabilisation de la tête en situation difficile
avec une contribution vestibulaire accrue- meilleur contrôle des oscillations du corps lors des déplacements rapides- meilleure maîtrise des degrés de liberté du cou
8-9 ans : reprise du rôle de la vision qui va croissant jusqu’à l’âge adulte(…)"La contribution visuelle dans l’orientation semble se mettre en place parallèlementavec l’aptitude d’encodage des relations spatiales dans le langage. «en effet lacapacité de différencier “devant et derrière” et “dessus et dessous” s’acquiert vers3-4 ans, celle de séparer « droite-gauche » n’est acquise que vers 5-6ans».
C.PERRINArticle : “Maturation de l’appareil de l’équilibration”“Vertiges 95”Collectif Groupe d’étude des vertiges
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Le mot de la diététicienneEquilibre alimentaire : tout est dit !
Equilibrer son alimentation n’est pas qu’une somme de calories mais l’addition de plusieurs facteurs qui vont tendre vers un équilibre (le sien) :
➙ Les Apports Nutritionnels Conseillés (ANC) : chaque individu a des besoinsparticuliers en nutriments qui dépendent du poids, sexe, état physiologique,activité physique….Les ANC sont évalués par groupe de population donc pour éviter toutescarences ou excès, chaque individu se référe au groupe auquel il appartient.
➙ La répartition des repas sur la journée : de l’ordre de 4 par jour (petit déjeuner,déjeuner, goûter et dîner) ceux-ci doivent être espacés d’au moins 3 heures.
➙ La variété des aliments : le déjeuner et dîner se composent des 6 groupesd’aliments (Viande, Poisson, œuf, Fruits et légumes, Céréales et pain, Produitslaitiers, Matières grasses et Produits sucrés) sans oublier l’eau, seule boissonindispensable. Chaque groupe contient une diversité de produits alimentairespermettant à chacun de varier ses repas pour apporter tous les éléments à l’organisme et découvrir de nouvelles saveurs gustatives.
➙ Le goût : le sucré est inné, le salé, l’acide et l’amer s’éduquent, s’acquièrentet évoluent tout au long de la vie.L’éducation au goût permet d’équilibrer la perception des saveurs en boucheet donc d’apprécier les préparations culinaires où se mélangent toutes ses saveurs.
➙ L’activité sportive et physique : grâce à cette activité, vont s’équilibrer lesapports et les dépenses énergiques.
Tous ces équilibres, s’harmonisent avec le PLAISIR…
Delphine GEORGELETDiététicienne
Mission Nutrition et Sécurité Alimentaireen Poitou-Charentes
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Le mot du MédecinDe la relativité du SportLes activités physiques et sportives sont bonnes pour la santé…quand elles sontadaptées. Il est ainsi démontré qu’une activité physique modérée et régulière contribue,en luttant conte la sédentarité, à la prévention des maladies cardio-vasculaires, de l’ostéoporose mais aussi dans certains cas de la dépression ou de l’anxiété. On saitaussi que l’activité physique et sportive contribue à l’épanouissement et au développementde l’enfant.
Ceci dit, dans tous ces constats il n’est question que d’activité physique ADAPTEE. End’autres termes, une APS au service de l’individu et de son développement. Celaconcerne la majeure partie des pratiques sportives. Mais quand le sport devient intensif,toutes ces vérités éclatent et les bénéfices se transforment en préjudices. Le sport intensif n’est pas bon pour la santé, que ce soit pour le corps ou pour l’esprit. Les sportifs adultes le savent et ont le droit de vivre là une passion ou un métierau risque mesuré et accepté mais qu’en est il lorsqu’il s’agit d’adolescents ou d’enfants ?L’éducation à la santé passe par une éducation à la bonne pratique des APS.L’objectif central est à la fois simple et gigantesque : sortir de l’idéologie sportivedominante et aveuglante qui transforme le sport en panacée universelle. Osons unemétaphore. Le Sport est comparable au soleil. Nous savons que celui-ci est bon etindispensable à la vie mais nous savons aussi qu’à certaines doses, sur certainstypes de peau ou à certains âges il peut être dangereux. Le Sport obéit ni plus ni moins à cette logique vieille comme l’humanité : tout comportement, toute activitéhumaine n’a aucune valeur absolue. Le Sport n’a de sens que replacé dans une triangulation Individu-Contexte-Activité. Une même activité sur un même individumais à des moments différents ou dans des contextes différents aura des conséquences différentes. Les exemples sont légions pour imposer cette loi de la“relativité du Sport”.
La première conséquence est évidente en théorie mais révolutionnaire en pratique :le sport doit être sans cesse évalué et adapté à la personne qui le pratique. Chezl’enfant il doit être, dans l’idéal, au service du corps, de l’esprit et du développementde l’enfant et au minimum il doit les respecter. Ce message doit être gravé dans tousles vestiaires. Il doit être compris et véhiculé par tous les prescripteurs de sport, ildoit être intégré par les parents pour qu’ils adoptent la même vigilance dans le sportque dans toutes les autres activités de leur enfant, mais aussi, il doit être enseignéaux enfants pour leur rendre un puissant moteur du développement harmonieux : laconviction que leur corps leur appartient, qu’ils doivent le respecter et le faire respecter.
Serge SIMONMédecin
CAPS (Centre d’Accompagnement et de Prévention du sportif)Hôpital Saint André - 33075 BORDEAUX
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DOCUMENTATION
LITTÉRATURE JEUNESSE ET DOCUMENTATIONPÉDAGOGIQUE
DES RÉFÉRENCES SUR L’ÉDUCATION À LA SANTÉET L’ACTIVITÉ
DES RÉFÉRENCES SUR LA PRÉVENTION DE L’ALIMENTATION
vv
v
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Littérature jeunesseet documentation pédagogique
Des ouvrages de littérature jeunesse comme support permettant d’enrichir le langagedes émotions et/ou aborder les thèmes de ce dossier.
THEME TITRE AUTEURS EDITION INDICATION D’AGE
THÈME : LES DIFFÉRENTESPARTIES DU CORPS
La promenadede Flaubert
Antonin LOUCHARD
Thierry MAGNIER
C1 et C2
Histoire d’un équilibristeet d’une petite fille.Thème : La persévérance,l’entraide, l’estime de soi.
Histoire d’une fée :réflexion sur l’éducatuiondes filles face à l’accèsaux pratiques physiques.
Histoire d’un singe footballeur.Thème : la confiance ensoi.
Histoire d’un éléphant.Thème : l’entraide.
Juliette et Bellini Emily ARNOLDMc CULLY
KALEIDOSCOPE CE1 et CM2
SENTIMENTS, ÉMOTIONS,
ESTIME DE SOI.
Le type Philippe BARBEAUFabienne CINQUIN
L’atelier du poisson soluble
6-7 ans
Tiens-toi droite GuillaumeLECASBLE
Seuil Jeunesse C2-C3
Le Tagagné Jennyfer DALRYMPLE
L’Ecole desLoisirs
C1 et C2
Vivre sans moi,je ne peux pas
Gerda DENDOOVENWally deDONCKER
ETRE A partir de 6-7 ans
Le conte du princeen deux ou l’histoire d’unemémorable fessée
Olivier DONZON FrédériqueBERTRAND
Seuil Jeunesse A partir de 7 ans
Le même nez que pépé
Karine MAZOYER Autrement A partir de 7 ans
Dans la forêt profonde
AnthonyBROWNE
KALEIDOSCOPE C2
Chonchon Christian BRUELSophie DUTERTRE
ETRE C2
La fée sorcière Antonin COUCHARD
Thierry MAGNIER
C1 et C2
Marcel et lemagicien
Brigitte MINNECarl CNEUT
PASTEL CP à CM2
Un tout petitcoup de main
Ann TOMPERT KALEIDOSCOPE C1 et C2
Et ma tête,alouette
TOURBILLON C1 et C2
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THEME TITRE AUTEURS EDITION INDICATION D’AGE
Marcel le rêveur AnthonyBROWNE
KALEIDOSCOPE C2
ALIMENTATION(documentationpédagogique)
CONSCIENCEDU CORPS
(documentation)
Bébé à l’école du goûtComment se déve-loppe le goût dès lanaissance + fiches surles ateliers du goût
Leducs Editions 2 à 5 ans
Le goût de la cuisine10 expériences et 10jeux pour découvrir legoût
Albin Jeunesse 5-7 ans
Miam ! Le goûtfiche pédagogique surdes activités portantsur le goût avec unesensibilisation auxproblèmes d’hygiène et de santé
Magnard C1 et débutC2
Pièces à dégusterPièces de théâtremettant en scène legoût, la saveur, lagastronomie, l’art decuisiner et de déguster.
Retz 7-10 ans
Qu’est-ce qu’onmange ?Mille et une questionsautour de l’alimentation(groupe d’aliments,cultures alimentaires,conservation des aliments)
Casterman 8-10 ans
Portions alimentairesSU.VI.MAXManuel photos d’aliments et de platscuisinés portionnés
Casterman
Comme chaquematin
Christian VOLTZ Rouergue C2
Lolo placard Corinne DREYFUSSLaurent RIBESVOLTON
Thierry MAGNIER
C2
Mon corps et moi J. COURREE Hachette Ecoles Début C2
La relaxationactive à l’école età la maison
Samy BOSKI Retz / pédagogiepratique
La douce Claude CABROLPaul RAYMOND
MidiN’est plus édité se trouve parfois dans les CDDP
L’explorateur nu
L’enfant et larelaxationLa relaxation auquotidien
Jean EPSTEINChloé RADIGUET
EditionUniversitaire
C1
GenevièveMANENT
Le souffle d’OrCollectionChrysalide
C1
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Références concernant l’Éducationà la Santé et l’Activité Physique
Des siteswww.ia.ac-rouen.frDes fiches pédagogiques concernant l’échauffement avec une partie spécifique en fonction des APS.(travailréalisé en partenariat avec l’USEP 27)
www.eduscol.education.fr site du ministère EN . Il offre des pistes d’actions et des outils, notamment pour mettre en place des actions avec les élèves afin dedévelopper leur pratique sportive. Il donne des informations sur l’alimentation et l’activité physique des jeunes,sur les recommandations nutritionnelles du PNNS (plan national nutrition santé), sur les données d’enquête etles ouvrages.
www.aeeps.org site de l’AEEPS (association des enseignants en Education Physique et Sportive)
La revue “EJ EN JEU, une autre idée du sport”• N°380 de juin 2004 dossier “L’enfant, le sport et la santé” article “Le sport
contre la sédentarit锕 N°388 d’avril 2005 dossier “l’USEP et la santé”
La revue “LA SANTE DE L’HOMME” :• N°293 de mai/juin 1991 : dossier “Sport et Sant锕 N°354 de juillet/août 2001• N°361 de septembre/octobre 2002 : “Education pour la santé et petite enfance”• N°364 de mars/avril 2003 : “Jeunes et Activité physique : quelle place pour la sant锕 N° 374 de novembre/décembre 2004 : Dossier “Nutrition ça bouge à l’école” Une série d’articles donnant quelques pistes d’application du PNNS (plan national nutrition santé) àl’école. Présentation, contexte, objectifs, réflexions, exemples.
La revue “EPS 1” :• N° 91 de janvier/février 1999 : “Les bienfaits de l’activité physique et d’une
alimentation équilibrée chez l’enfant” par Marie-Françoise ROLLAND-CACHERA(chercheur à l’INSERM).
L’article met en évidence les corrélations étroites qui existent entre apport nutritionnel, activité physique et corpulence.L’auteur présente l’activité physique comme un levier important de lutte contre une alimentation déséquilibrée.
• N°111 de janvier/février 2003 : articles concernant de nombreux aspects sportet santé (politique, gestes qui sauvent, hygiène, obésité, sécurité, dopage…)
La revue “EPS” :• Dossier N°62 : “L’élève obèse en EPS“• N°297 de septembre/octobre 2002 : “Education Physique et Santé – Histoire”
La revue “HYPER” de l’ AEEPS (Association des Enseignants d’EPS) :• N°221 de juin 2003 : “Education, Sport et Santé”, rapport du séminaire de la
CRAM Nord Pas de Calais. Réflexions d’un ensemble de partenaires cherchant à aboutir à des propositions d’actions en matière d’éducationà la santé dans et hors de l’école. Après l’apport d’un éclairage conceptuel indispensable, il est fait état de constats, d’analyse de l’activité physique (sens et formes de pratiques). L’enjeu serait d’apprendre à développer un bon usage de soi.
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• N°222 d’octobre 2003 : “Quel rôle l’EPS peut-elle jouer à l’école pour aider les élèves à se construire unemeilleure hygiène de vie”“Le plaisir perçu en EPS. Quels liens avec la motivation des élèves” par SophieDeslaurier, Professeur EPS à l’UFR-STAPS de Rouen.A partir d’une expérimentation auprès d’élèves de 6ème à la 1ère, l’auteur met en évidence l’importancedu plaisir perçu par les élèves en éducation physique et sportive. Si l’âge a une influence sur cetteperception, il n’y aurait pas de différence entre les filles et les garçons. Parallèlement, elle montre quele désir de recommencer est associé au plaisir perçu, conclusion non négligeable pour lutter contre
la sédentarité.
• N°225 de juin 2004 : “La CC5, 5ème composante culturelle des programmesEPS 2002 lycées - quelles implications ?”
• N° 227 de décembre 2004 : “Fondements d’une éducation à la santé en milieuscolaire” (p17 à 23)
L’article présente la complexité et les limites d’une éducation à la santé en milieu scolaire, en identifiantdes fondements possibles. L’auteur pose les questionnements éthiques incontournables. A partir du thème des « conduites addictives », il met en évidence les facteurs liés à la personne (comme l’estimede soi), aux comportements (notamment leur composante sociale), à l’environnement et en tire desconséquences pour l’activité du professeur d’EPS.
• N°228 de mars 2005 : “Réflexions autour de la santé des jeunes et contributionde l’EPS” (p 26 à 28)
Thierry TRIBALT, IA IPR EPS est intervenu lors de la conférence à l’UFR-STAPS de Rouen afin de présenter :L’état de santé actuel des jeunesLes sources de leurs comportements à risqueLa place de l’EPS dans un projet d’éducation à la santéCet article, rédigé par Mireille AVISSE, Présidente de l’AEEPS, donne les grandes lignes et les principalesréflexions de l’exposé de T.Tribalat.
Le rapport des Inspections générales MEN, MAS :“Evaluation du dispositif d’Education à la Santé à l’école et au Collège” de janvier2004, consultable sur le site :http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/044000190/0000.pdf
“Les jeunes, le sport, la santé” de l’observatoire de l’enfance,2001 éditions Hachette :Bertrand DURING, professeur à l’Université René Descartes, Paris V, propose une lecture de la situationactuelle “jeunes, sport et santé” à travers une analyse du passé. Il montre comment l’évolution des définitionsde la santé et le découpage des âges de la vie ont fait du sport un moyen important de l’éducation motricedes jeunes. Il précise les limites dans lesquelles le sport contribue à la santé des citadins d’aujourd’hui.
Les 150 ans d’EPS, l’éducation physique et sportive à l’école en France, chapitre 25“Bien se tenir” et chapitre 26 “Gymnastique et santé, EPS et santé” de Jean ZOROaux éditions AEEPS :Illustrations d’un siècle et demi concernant les représentations de la santé et du corps au travers des enjeux de la société.
Octobre 2005
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Références concernantla prévention de l’alimentation
Le Comité Départemental d’Education pour la Santé (CODES) ou le Comité Régionald’Education pour la Santé (CRES) sont des structures présentes dans chaquedépartement et région. Ces comités vous permettront d’obtenir de la documentation et des outils sur lethème de la santé
➙ Fond documentaire et pédagogique en éducation nutritionnellewww.mangerbouger.fr
➙ Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (INPES)www.cfes.sante.fr
- Guide du Plan National Nutrition Santé (PNNS)(Espace thématique ➙ nutrition ➙ les guides PNNS)
• La santé vient en mangeant, le guide alimentaire pour tous• La santé vient en bougeant• La santé vient en mangeant et en bougeant, le guide nutrition des enfants et
ados pour tous les parents• J’aime manger, j’aime bouger, le guide nutrition des ados
Commandes de documents : [email protected]éléphone : 01 49 33 23 71 Télécopie : 01 49 33 23 91
➙ Centre de Recherche et d’Information Nutritionnelle (CERIN) www.cerin.org- Possibilité de commander les dépliants suivants pour des opérations spéciales.
• Bien manger + brossage régulier = dents en bonne santé• L’alimentation du jeune sportif• Petit déjeuner, goûter, des repas vitalité• L’équilibre alimentaire, n’en faites pas tout un plat
➙ Institut Français pour la Nutrition (IFN) www.ifn.asso.fr- Présentation des ouvrages et revues dans la rubrique “bibliographie et
dossiers”
➙ Agence Française Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA) www.afssa.fr- Site référençant le bateau alimentaire
www.afssa.fr/ouvrage/fiche_bateau.html
➙ Jeu interactif sur l’alimentation www.afssajeunesse.com
➙ Les enfants du goût www.les-enfants-du-gout.com
➙ Institut français du goût www.crdp-poitiers.cndp.fr
➙ Agence pour la Recherche et l'Information en Fruits et Légumes frais (APRIFEL)www.aprifel.com www.10parjour.net
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➙ Centre d’Information des Viandes (CIV) www.centre-info-viande.asso.fr
➙ Mission Nutrition et Sécurité Alimentaire17 rue de l’arsenal – 79 000 Niort
➙ Centre Interprofessionnel de Documentation et d’Information Laitières (CIDIL)www.cliclait.com, le site éducatif du portail cidilait.com
- Le repas- Tous à table- A table les enfants
Bibliographie
➙ Bulletin officiel N°9 de Juin 2001 du Ministère de l’Education National et duMinistère de la Recherche
- Composition des repas servis en restauration scolaire et sécuritéalimentaire
➙ Apports Nutritionnels Conseillés pour la population Française(édition Tec et Doc)
- Les Apports Nutritionnels Conseillés (ANC) classés par groupe depopulation.
Outils pédagogiques
➙ Alimentaire mon cher Jo (MEDES CHU de Rangueil à Toulouse)- Cd-rom pour les 7-12 ans- Initiation à la pratique diététique et aux bases de l’équilibre alimentaire
➙ Alimentation atout prix (Institut National de Prévention et d’Education pour laSanté à Vanves)
- Fiches techniques et pédagogiques pour l’enseignant sur 3 axes :acheter, préparer et manger.
➙ Léo et la terre (Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé àVanves)
- Coffret de 5 chapitres autour d’une histoire de Léo et la terre avec desactivités pédagogiques
➙ Le pain et les produits céréaliers (CRES nord pas de Calais)- Guide pédagogique pour mettre en place des activités d’éducation
nutritionnelles
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1• CE QUE DISENT LES PROGRAMMES
2• CORPS, CONSCIENCE, RELAXATION :Fiche 1 : “les voleurs”
3• CORPS, CONSCIENCE, RELAXATION :Fiche 2 : “l’un contre l’autre”
4• CORPS, CONSCIENCE, RELAXATION :Fiche 3 : “le clown double face”
5• FICHE NAVETTE “LES JEUX D’ÉQUILIBRE”
6• LE CHAMP LEXICAL DES ÉMOTIONS
7• FICHE NAVETTE “MISE EN PLACE DERENCONTRE”
8• TABLEAU DES ALIMENTS
9• LE BATEAU DES ALIMENTS
10• LA PYRAMIDE DES ALIMENTS
11• LE PIQUE-NIQUE
ANNEXES
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Ce que disent…LES PROGRAMMES SCOLAIRES
Cycle IIls insistent sur l’importance des expériences sensorielles et motrices dans le soucide permettre à l’enfant de mieux se connaître et se reconnaître (relation aux autres),d’éprouver du plaisir.
«C’est par le jeu, l’action, la recherche autonome, l’expérience sensible que l’enfant,selon un cheminement qui lui est propre (école maternelle) construit ses acquisitionsfondamentales.»«Le jeu est l’activité normale de l’enfant. Il conduit à une multiplicité d’expériencessensorielles, motrices, affectives, intellectuelles… Il permet l’exploration des milieuxde vie, l’action dans ou sur le monde proche, l’imitation d’autrui, l’invention de gestes nouveaux, la communication dans toutes ses dimensions, verbales ou nonverbales, le repli sur soi favorable à l’observation et à la réflexion, la découverte desrichesses des univers imaginaires…»
«L’école doit offrir à l’enfant l’occasion d’élargir le champ de ses expériences dansdes milieux et des espaces qui l’aident à mieux se connaître et à développer sescapacités physiques, qui l’incitent à ajuster et diversifier ses actions, qui lui offre unepalette de sensations et d’émotions variées, lui procurent le plaisir d’évoluer et dejouer au sein d’un groupe .»
«L’aménagement de l’école… doit offrir de multiples occasions d’expériences sensorielles et motrices. Il permet d’éprouver des émotions, de créer et de faire évoluer des relations avec ses camarades ou avec les adultes.».
Ils invitent à la prise en compte de l’hygiène de vie de l’enfant.
«L’organisation du temps respecte les besoins et les rythmes biologiques des enfants…»
ANNEXE 1
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Cycle IIL’évolution vers la prise en compte des enjeux d’une bonne hygiène de vie par l’enfant est encouragée. Cette évolution s’inscrit dans la continuité des habitudesprises lors des années précédentes.
«Des connaissances plus systématiques et mieux structurées justifient des règlesd’hygiène et de sécurité personnelles et collectives. Elles confortent une éducation àla santé raisonnée. L’enfant y avait déjà été sensibilisé à l’école maternelle. Il peutà l’école élémentaire commencer à comprendre les raisons des recommandationsqui lui avaient été faites et des habitudes qu’il avait prises.»
Les programmes font une large part à la maîtrise du langage et de la langue française. L’enfant va être capable petit à petit de verbaliser ses sensations et émotions liées à sa pratique physique.
«la conquête de la lecture et de l’écriture relance le questionnement sur le monde quientoure l’enfant comme sur lui-même…»« l’acquisition de connaissances et de compétences utiles pour mieux connaître soncorps, le respecter et le garder en bonne santé. En ce sens, elle (l’EPS) apporte unecontribution originale à la transformation de soi et au développement de la personnetelle qu’elle s’exprime dans les activités liées au corps.»
«Par des situations riches en sensations et émotions qu’elle fait vivre, l’EPS est unsupport privilégié pour permettre aux élèves de parler de leur pratique (nommer,exprimer, communiquer…).»
«l’enfant doit avoir compris et reconnu que l’on peut acquérir des connaissancesspécifiques dans l’activité physique et sportive (sensations, émotions, savoirs surles techniques de réalisation d’actions spécifiques…)»
La place de l’éducation physique dans l’éducation à la santé est affirmée, et lanotion de plaisir d’agir, lui est associée.
«De façon plus spécifique, l’éducation physique participe à l’éducation à la santé et à la sécurité. Elle permet aussi, tout en répondant au besoin de bouger et au plaisir d’agir, de donner aux élèves le sens de l’effort et de la persévérance.»
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Cycle IIIC’est la continuité du cycle 2. Les objectifs sont poursuivis, la place et le rôle de l’Education Physique et Sportive sont affirmés dans leurs contributions à l’éducation à la santé.
«les compétences visées, activités et niveaux à atteindre sont en interaction permanente. A chaque cycle, ces compétences, de nature identique, se situent à des niveaux de maîtrise différents, et dans différentes activités.»
BO N°1 du 14 février 2002 Hors série « Horaires et Programmes d’enseignement de l’école primaire.
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CORPS - CONSCIENCE - RELAXATIONFICHE USEP N°1 : HISTOIRE DE VOLEURS
OBJECTIF : Sur le thème de “la poupée de chiffon”, recherche de l’abandon, d’une baissede tonus, du lâcher-prise. Perdre le contrôle et laisser faire les sensations de poids.
A CONNAÎTRE :
POUR AIDER L’ÉLÈVE A RÉUSSIR :➙ Inviter l’élève à porter son attention sur chaque partie du corps en les nommant l’une après
l’autre : EX : «laisse faire le poids vers le sol ou sur ton camarade, et écoute les sensations dansta main jusqu’au poignet, dans l’avant-bras jusqu’au coude, dans le bras jusqu’à l’épaule…»
➙ Demander à l’enfant de fixer son attention sur le support sur lequel il s’abandonne (épaule,dos, mains de l’autre au sol) et d’en ressentir la qualité (dur, mou, froid, volume).
➙ Transformer si besoin l’histoire selon le public (“poupée de chiffon”, “marionnette”…)Sabine SOUNY – CPD EPS – Indre et Loire
ORGANISATION : les élèves sont trois par trois, l’un joue le rôle d’un “voleur blessé”CONSIGNES : les élèves vont mimer la scène suivante.Trois voleurs sont en cavale, lorsque l’un d’eux reçoit un coup .
➙ Il s’effondre et est pris en charge par ses deux camarades qui le soutiennent.Il passe de l’un à l’autre en s’appuyant totalement sur eux, ses camaradesrestant debout, sur place.
➙ Le blessé est transporté par ses camarades, très doucement, dans différentespositions. Il se laisse aller de tout son poids sur ses compagnons, seuls lespieds touchent le sol.
➙ Ils arrivent à un endroit où ils peuvent le déposer au sol. Le voleur blessé se laisseglisser vers le sol et ses deux camarades l’accompagnent le plus délicatementpossible vers le sol.
➙ Le voleur blessé s’abandonne au sol. Ses camarades constatent son état derelâchement, en manipulant tout doucement une main, un avant-bras, unbras, puis l’autre côté, un pied, une jambe jusqu’au genou puis jusqu’à lahanche, puis l’autre côté, puis la tête.
➙ Les camarades transportent le voleur blessé vers un autre endroit, en le traînant ausol cette fois-ci, toujours aussi délicatement. Le blessé se repose tranquillement.
CRITERES DE REUSSITE : on peut vérifier que le voleur blessé abandonne le poidsde chaque partie du corps sur le support ( l’autre ou le sol ). Ex : la tête est appuyéesur l’autre ; le corps du blessé épouse au plus près le corps-support. La tête, les brasou les jambes sont mous, relâchés, même lorsque l’autre le manipule. Le blessé neconduit jamais le mouvement. Il se laisse faire.
Le tonus : légère tension vitale de base, toujours présentedans l’organismevivant.
Baisser le tonus, c’est ne plusêtre dans le contrôle volon-taire de telle ou telle partie ducorps. C’est obtenir l’absencede toute contraction muscu-laire et la déconnection dumental.
Ce qui facilite le relâchement, baisse de tonus :➙L’observation et la prise de conscience des sensations
dans la partie du corps que l’on cherche à relâcher.➙La prise de conscience du support (sol ou objet)
vers lequel on laisse faire la sensation de poids.➙La présence réelle d’un appui (l’autre ou un objet tel
qu’un coussin, une chaise…) placé sous les partiesdu corps que l’on cherche à relâcher, pour éviterune résistance au relâchement.
ANNEXE 2
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CORPS - CONSCIENCE - RELAXATIONFICHE USEP N°2 : L’UN CONTRE L’AUTRE
OBJECTIF : Faire découvrir grâce “aux contrastes” les différences de tonus .Permettre à l’élève d’identifier les différents états, de les reconnaître ou de les provoquer.
A CONNAÎTRE :
POUR AIDER L’ÉLÈVE A RÉUSSIR :➙ Dans les situations d’opposition, l’élève est tonique dans tout son corps. Il repousse avec ses
appuis au sol et transmet sa force dans ses bras, ses mains, son dos.➙ Dans les situations en collaboration avec l’autre, “le gentil” est à l’écoute des sensations
tactiles procurées par “Candide”. Il est attentif à ses réactions.➙ Le “Candide” s’abandonne en observant une à une chaque partie du corps (cf. fiche n°1)
Sabine SOUNY – CPD EPS – Indre et Loire Octobre 2005
ORGANISATION : les élèves sont trois par trois, l’un joue le rôle “du méchant”, l’autre“du gentil”, et le troisième “Candide” s’oppose au premier et collabore avec le second.CONSIGNES : les élèves vont mimer la scène suivante.Les trois acteurs se promènent.
➙ “Le méchant” fait peur au “Candide”. Il mime la peur, l’effroi, dans des positions variées.➙ “Le gentil”vient le rassurer en créant un contact de la main sur sa main, son
épaule, son dos, sa tête puis en le caressant par effleurement ou massage doux. ➙ “Le méchant” vient s’opposer à nouveau au “Candide” en le repoussant.
Dans différentes positions ( debout, à genoux, assis…), le candide résiste trèsfortement au “méchant”.
➙ “Le gentil” vient à son secours. “Candide” cherche alors à trouver des équilibresavec lui dans lesquels il n’y a plus opposition mais harmonie. L’un s’appui surl’autre, épaule contre épaule, dos contre dos ou chacun se tient par une main oules deux, bras tendus et relâchés pour former un équilibre à deux. Terminer au sol.
➙ “Candide” est allongé au sol. “Le méchant” cherche à déplacer une partie ducorps (main, bras, jambe, tête, bassin…) du “Candide”. Celui-ci lui résiste ets’oppose au mouvement.
➙ “Le gentil” essaye à son tour et “Candide” fatigué et confiant se laisse faire totalement.
CRITERES DE REUSSITE : Dans les situations “CONTRE L’AUTRE” par opposition, lesélèves doivent exagérer, en étant très contractés, tendus. Ils jouent la scène jusqu’àépuisement, signe d’effort suffisant.Dans les situations “CONTRE L’AUTRE” en collaboration les équilibres ne peuvent pastenir l’un sans l’autre. “Candide” sera de plus en plus mou, bras, jambes… abandonnéssans diriger le mouvement.
Le tonus peut sesituer à desdegrés divers :• Hypertonicité• Tonus moyen• Hypotonicité
Le travail par contraste estparticulièrement utilisé dansla méthode Jacobson : la personne prend conscienced’une contraction puis de ladisparition de la tension.
Ce qui facilite l’identification des différents états : larecherche des extrêmes➙ Agir effectivement dans l’effort, jusqu’à l’épuisement
pour ressentir ensuite le relâchement incontournable.➙ Jouer à vivre les émotions qui mettent en tension ou
qui détendent.➙ Alterner volontairement par contraste les différents
tonus.
ANNEXE 3
40
CORPS - CONSCIENCE - RELAXATIONFICHE USEP N°3 : LE CLOWN DOUBLE-FACE
OBJECTIF : En utilisant des massages variés seul ou par deux, avec ou sans objet,approfondir la conscience de tout le corps et favoriser une plus grande détente.
A CONNAÎTRE :
POUR AIDER L’ÉLÈVE A RÉUSSIR :➙ Demander à l’élève (masseur ou massé) de se centrer sur ses sensations : quelle est la qualité
de la peau ? Y a-t-il des zones plus molles, plus dures, douloureuses, froides, chaudes… ?➙ Pour le “masseur”, inviter à agir en douceur, à l’écoute et dans le respect de son camarade.➙ Pour le “massé”, inviter à exprimer ses désirs ou non-désirs : zone où il accepte ou refuse le
massage, qualité du toucher doux ou plus fort…Sabine SOUNY – CPD EPS – Indre et Loire Octobre 2005
ORGANISATION : les élèves sont deux par deux. Auto-massage, puis l’un masse, l’autre estmassé. Utilisation d’une balle, d’un ballon mou.CONSIGNES : les élèves vont mimer la scène suivante.Le clown se réveille, se prépare pour son spectacle, et se masse, uniquement sur la moitiédu corps.
➙ Debout, avec une balle de tennis, il masse le pied droit sur la balle, comme pour s’enduire lepied de couleur, en prenant le temps de sentir chaque orteil et chaque zone du pied.
➙ Il se masse la main droite comme pour l’enduire de crème : mobiliser doucement le poi-gnet, puis presser, glisser, tourner, pétrir la paume puis chacun des doigts vers l’extrémité.
➙ Il masse le visage sur sa moitié droite comme pour se maquiller: du haut du visage versle bas, le clown étire et pousse la peau du milieu vers l’extérieur, sur le front, les sourcils, les paupières, le dessous des yeux, les joues…le menton, jusqu’aux oreilles etaux cheveux.
➙ Le clown, debout, observe les effets des massages sur un seul côté, écoutantses sensations.
Le clown, déséquilibré va au sol. Son partenaire le masse sur le deuxième côté pour rééquilibrer. ➙ Le partenaire masse le pied gauche du clown avec la balle, sa main avec ses propres
mains, son visage par moitié puis tout entier, puis le clown se tourne sur le ventre pourse laisser masser le dos avec une balle ou un ballon mou, de la tête aux pieds.
CRITERES DE REUSSITE : Après le massage d’un seul côté, l’élève doit pouvoir décrire sessensations souvent différentes de chaque côté. Elles ne sont pas forcément les mêmes pourtous. Après le massage du deuxième côté, l’élève évoquera en général des sensations plushomogènes. L’élève massé s’abandonne de plus en plus, bras, jambes, tête et visage détendus, mous, relâchés.
Le massage :un toucher privilégié dansl’auto-massage oula communicationtactile à deux
Le massage seul, ou à deux,de différentes parties ducorps aide l’enfant à seconcentrer ; il crée un momentde calme et de détente pourentrer dans une activité oupour récupérer.
Ce qui aide dans la pratique du massage :➙ L’enfant, pour masser comme recevoir doit être
d’accord et en confiance avec son partenaire.➙ Le toucher dans le massage n’est pas mécanique : il
se fait avec une grande présence à l’autre, écoute dessensations.
➙ Les touchers peuvent être variés : effleurement, caresse,tapotement, pétrissage,…, selon le moment et lesdésirs du “massé”.
ANNEXE 4
41
FICHE NAVETTE “JEUX D’ÉQUILIBRE”ASSOCIATION USEP de l’école :
NOTRE JEU D’EQUILIBRE :
But
Description (Nombre de joueurs, espace nécessaire, temps de jeu, matériel nécessaire)
Variable :
Nos sensations (ce que nous avons ressenti) :
Nos émotions :
Car :
ANNEXE 5
ILLUSTRATION
42
ANNEXE 6
Champ lexicaldes ÉMOTIONS
Définition (Le Petit Robert) :Etat affectif, plaisir ou douleur nettement prononcé.Sentiments
Le champ lexical des émotions (les sentiments)Pour aider les enfants à exprimer leurs émotions
A compléter avec les enfants
Je suis…..,
A bout Consterné Désemparé Agité AccabléAgacé Amer Angoissé Anxieux Apeuré AtterréBlessé Bouleversé Dépassé Déprimé DégoûtéEmbarrassé En colère Ennuyé Crispé EcoeuréFâché Excité Exaspéré Epuisé Fatigué DéçuJaloux Fragile Furieux Vexé Tremblant SeulTriste Désespéré Honteux Méfiant ImpatientInquiet
Je ressens …,Du chagrin De l’ennui De la peur De la pitié
Je suis…,
Admiratif Surpris Etonné Emerveillé Consolé ConfiantJoyeux Satisfait Soulagé Optimiste Gai TimideCalme Content Curieux De bonne humeur Détendu EmuEn sécurité Enchanté Enthousiaste Excité VivantTouché Sûr de moi Reconnaissant Fier EtonnéAmoureux Heureux Intéressé Rassuré Soulagé SurprisTranquille………
Je me sens plein ….
D’énergie D’espoir De tendresse D’amour De douceurDe compréhension D’entrain
Liste non exhaustive.
43
FICHE NAVETTE RENCONTRE “Ma santé en jeux”
ASSOCIATIONS USEP de :
ANNEXE 7
THEME :
DESCRIPTIF SUCCINT :
ACTIVITÉS SUPPORT :
LIEU DE LA MANIFESTATION - Installations utilisées :
DÉROULEMENT DE LA JOURNÉE :
PUBLIC TOUCHÉ et nombre d’enfants : Cycle 1 Cycle 2 Cycle 3
ORGANISATEURS :
MATÉRIEL nécessaire :Sportif :De sécurité :Intendance :De communication :
44
ANNEXE 7 suiteCONTRIBUTION DE CHAQUE ASSOCIATION USEP REPRESENTEE POUR LAMISE EN PLACE DE LA RENCONTRE
TYPE DE CONTRIBUTION DESCRIPTION PRISE EN CHARGEConstruction de fiches de jeux Elèves
autour de l’équilibre. Adultes AssociationAdultes CD
Préparation et présentation d’un atelier sportif ElèvesAdultes Association
Adultes CD
Prise en charge d’un échauffement Elèves (mise en train) Adultes Association
Adultes CD
Organisation d’une journée équilibrée. ElèvesPlace des différents temps (activités, Adultes Association
récupération, repas, échange…) Adultes CD
Organisation du recueil des sensations Elèveséprouvées par les participants Adultes Association
Adultes CD
Gestion du concours d’affiches réalisées Elèvesdans le cadre de la semaine nationale Adultes Association
Adultes CD
Gestion de la communication interne Elèvesaux associations USEP et externe Adultes Association
(presse, municipalités..) Adultes CD
Bilan de la rencontre et retour Elèvesvers les associations Adultes Association
Adultes CD
Autres (préciser) ElèvesAdultes Association
Adultes CD
LE BILAN :LES POINTS FAIBLES LES AMELIORATIONS POSSIBLES LES POINTS POSITIFS
L’équipe organisatrice :Fiche d’identité :
Un nom :
Une photo :
Une devise :
45
Le tableau des alimentsANNEXE 8
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46
ANNEXE 9
Le bateau des aliments
47
La pyramide alimentaireANNEXE 10
De temps en temps,pour le plaisir
En accompagnementet en quantité limité
1 à 2 foispar jour
3 à 4par jour
5 par jouren variant lespréparations
A chaquerepas selonappétit
Sucre, alimentssucrés et boissons
sucrées
Matières grasses
Viande, poisson et œufs
Lait et Produits laitiers
Fruits et légumes
Pain, pommes de terre, pâtes,légumes secs, riz
Eau : boisson indispensable
48
ANNEXE 11
Le pique-nique :exemple du Cher
49
42 rue de Châteaudun 75314 Paris cedex 09
http://www.cidilait.com http://www.usep.org
Ce dossier a été conçu par :
L’équipe USEP- Christiane BARNIER- Delphine GEORGELET- Véronique MOREIRA- Pascale PORTENART- Franck PRESUMEY- André QUEHEN- Jean-Paul RAFAT- Alain SEGARRA
Membres du groupe de travail national USEP“Semaine nationale du jeune citoyen sportif”