Doctinews N° 55 Mai 2013

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Dispensé de timbrage, Autorisation n° 1397 - www.doctinews.com N° 55 - MAI 2013 MAGAZINE PROFESSIONNEL D’INFORMATION MÉDICALE Pr Rhimou ALAOUI, Présidente de la Société marocaine des maladies de l’appareil digestif. « L’investissement est le meilleur moyen de trouver le chemin pour se former et se mettre à jour. » THYROÏDE ET GROSSESSE UNE ADAPTATION PAS TOUJOURS ÉVIDENTE DISTRIBUTION DE PRODUITS PARAPHARMACEUTIQUES QUID DE LA COOPÉRATION ET DE L’ALLIANCE LOGISTIQUES ? FONDAMENTAUX ALTERNATIVE UNE MALADIE GÉNÉTIQUE ÉVITABLE LA THALASSÉMIE

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Magazine Doctinews N° 55 Mai 2013

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    N 55 - MAI 2013

    M A G A Z I N E P R O F E S S I O N N E L D I N F O R M A T I O N M D I C A L E

    Pr Rhimou ALAOUI, Prsidente de la Socit

    marocaine des maladies de lappareil digestif.

    Linvestissement est le meilleur moyen de

    trouver le chemin pour se former et se mettre

    jour.

    THYRODE ET GROSSESSEUNE ADAPTATION PAS TOUJOURS VIDENTE

    DISTRIBUTION DE PRODUITS PARAPHARMACEUTIQUES QUID DE LA COOPRATION ET DE LALLIANCE LOGISTIQUES ?

    FONDAMENTAUX

    ALTERNATIVE

    UNE MALADIE GNTIQUE VITABLE

    LA THALASSMIE

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  • Editorial 03

    Par Ismal BERRADA

    TOUS LES PROFESSIONNELS SONT APPELS SE RUNIR ET OUVRIR UN REL DIALOGUE SUR LE THME DE LERREUR MDICALE.

    LA TERREUR DU SOIGN SERAIT-ELLE UN CALVAIRE POUR LE SOIGNANT ?

    ERREUR MDICALE

    Cest un avis partag tant par les prestataires que par les consommateurs de soins!De nos jours, le mdecin veut du ra-pide, du simple et du rentable. Il n est

    plus malheureusement cet humaniste bienveillant qui consacre sa vie soulager ses semblables. Les propos peuvent fcher! Encore plus quand on parle de ce sujet tabou au Maroc, lerreur mdicale. Heureusement, les exceptions existent toujours , dira lautre. Mais il faut ladmettre. Les erreurs mdicales sont de plus en plus frquentes. Le laxisme et lincom-ptence semblent lemporter sur le professionnalisme. Intolrables aux yeux de nous tous en effet, lala mdi-cal renferme un double drame! De manire vidente pour le malade, sa famille et ses proches. Tout comme le nombre de victimes, les squelles svres et dfini-tives quil provoque restent toujours difficile dter-miner. Mais aussi pour le professionnel de sant conscien-cieux dont le soin est la vocation et qui voit les consquences de son acte devenir linverse de ses intentions primaires ou de ses engagements dontologiques. Erreur de diagnostic ou de prescription, maladies nosocomiales, compresses oublies lors dune intervention, complications imprvues Sil est vrai que le risque zro nexiste pas dans lorganisation et/ou la coor-dination autour du parcours du patient, il nen reste pas moins que la part des praticiens reste inesti-mable. Les causes de ce mauvais rendement du mdecin sont diverses : surcharge de travail, paresse intellectuelle et incomptence, complexe de supriorit, excs de mmorisationLes consquences sont normes. La scurit des patients, la qualit des soins et la rputation des m-decins sont ainsi mises en danger. coup sr, le thme mrite une approche scientifique, dpassionne et surtout transparente pour le bnfice de tous les acteurs concerns : professionnels de la sant, patients, juristes, industriels, ins-titutions. Tous sont vivement appels se runir et ouvrir un rel dialogue sur cette problmatique.Les axes prioritaires damlioration discuter seraient la mise en cohrence et la scurisation du par-cours des patients, le partage de linformation sur les risques, la participation accrue des patients, et la matrise de linnovation et du recyclage continu des comptences. Dans ce cadre, la cration dune commission des relations avec les usagers et de la qualit de la prise en charge revt toute son importance. Instaure dans chaque tablissement de sant, public ou priv, sa mission rsiderait dans le respect des droits des usagers et la facilitation de leurs dmarches dans ce sens. Comme ailleurs, une telle mesure ne manquera pas dinscrire la relation patient/mdecin dans un contexte volutif marqu de besoins et daspirations. Un contexte dans lequel certains praticiens ne se boucheront plus les oreilles ds que le patient ouvre la bouche. Parce quil n est pas toujours sr quils savent tout, et mieux que le commun des mortels!

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  • Sommaire4

    M A G A Z I N E P R O F E S S I O N N E L D I N F O R M AT I O N M D I C A L E

    Directeur de publication et de la rdaction, Ismal BERRADA - Consultante la Rdaction, Maria MOUMINE - Rdactrice en chef, Corinne LANGEVIN - Journaliste, Chafik ETTOUBAJI - Secrtaire de rdaction, Amina LAHRICHI Design et infographie, Yassir EL HABBI - Direction commerciale, A. BERRADA - Chef de publicit, Leila BAHARImpression, Idale - DOCTINEWS est dit par Prestige diffusion, 81, avenue Mers Sultan, 5e tage, CP 20100, Casablanca.Tl. : +212 5 22 27 40 46/69 - Fax : +212 5 22 27 40 32 - E-mail : [email protected] - Site : www.doctinews.comDossier de presse : 08/22 - Dpt lgal : 2008 PE0049 - ISSN : 2028 00 92 - DOCTINEWS est tir 25.000 exemplaires

    PHARMACOVIGILANCE62 PROGRAMME DE LUTTE CONTRE LA

    TUBERCULOSE Lintrt de la pharmacovigilance

    FLASH SANT06 XXIIe CONGRS DE NEUROCHIRURGIE

    Dvelopper la recherche scientifique

    UNIVERS PHARMA32 14e FORUM PHARMACEUTIQUE

    INTERNATIONAL Renforcer la coopration sud-sud

    SLECTION64 ANESTHSIE CLINIQUE

    Soixante cas cliniques parmi les plus critiques

    INTERVIEW50 PR RHIMOU ALAOUI,

    Prsidente de la Socit marocaine des maladies de lappareil digestif

    FONDAMENTAUX26 THYRODE ET GROSSESSE

    Une adaptation pas toujours vidente ALTERNATIVE58 DISTRIBUTION DE PRODUITS

    PARAPHARMACEUTIQUES Quid de la coopration et de lalliance logistiques ?

    INSTITUTIONNEL54 QUALIT, SCURIT, ENVIRONNEMENT

    AFRIC-PHAR dcroche une triple certification

    58 DISTRIBUTION DE PRODUITS PARAPHARMACEUTIQUES

    THYRODE ET GROSSESSE26

    50 INTERVIEW

    40DOSSIER

    INEGY 10 mg/20 mg, 10 mg/40 mg, comprim. PRESENTATION ET COMPOSITION (*) : ztimibe (10 mg) ; simvastatine (20 mg ou 40 mg) ; butylhydroxyanisole, acide citrique monohydrat, croscarmellose sodique, hypromellose, lactose monohydrat, starate de magnsium, cellulose microcristalline, gallate de propyle. INDICATIONS : - Hypercholestrolmie : INEGY est indiqu comme traitement adjuvant au rgime chez les patients ayant une hypercholestrolmie primaire (familiale htrozygote et non familiale) ou une dyslipidmie mixte lorsque lutilisation dune association est approprie : patients non contrls de faon approprie par une statine seule, ou patients recevant dj une statine et de lztimibe. INEGY contient de lztimibe et de la simvastatine. La simvastatine (20 40 mg) a montr une rduction de la frquence des vnements cardiovasculaires (cf. rubrique 5.1). Des tudes dmontrant lecacit dINEGY ou de lztimibe dans la prvention des complications de lathrosclrose sont en cours. - Hypercholestrolmie familiale homozygote (HFHo) : inegy est indiqu comme traitement adjuvant au rgime chez les patients ayant une HFHo. Ces patients peuvent recevoir galement des traitements adjuvants (exemple : aphrse des LDL). POSOLOGIE ET MODE DADMINISTRATION (*) : Suivre un rgime hypolipidmiant adapt. La posologie usuelle est 10/20 mg ou 10/40 mg une fois par jour le soir. Tous les dosages peuvent ne pas tre commercialiss. La posologie doit tre individualise (si ncessaire, ajustements intervalles dau moins 4 semaines). En association une rsine changeuse dions, inegy sera pris soit > 2 h avant ou > 4 h aprs. En association avec de lamiodarone ou du vrapamil, la posologie dINEGY ne devra pas dpasser 10/20 mg/j. En association avec de la ciclosporine, du danazol ou de la niacine doses hypolipmiantes ( 1 g/j), la posologie dINEGY ne devra pas dpasser 10/10 mg/j (non disponible). Non recommand chez lenfant et

    allaitement (voir rubrique 4.6). Aection hpatique volutive ou lvation prolonge inexplique des transamnases sriques. Administration concomitante avec des puissants inhibiteurs du CYP3A4 (par exemple, itraconazole, ktoconazole, rythromycine, clarithromycine, tlithromycine, inhibiteurs de protase du VIH et nfazodone) (voir rubriques 4.4 et 4.5). MISES EN GARDE SPCIALES ET PRCAUTIONS

    PARTIC ULIRES DEMPLOI (*) : Des cas datteinte musculaire et de rhabdomyolyse ont t rapports. Informer les patients du risque datteinte musculaire. Doser la CPK : avant le dbut du traitement chez les patients ayant des facteurs prdisposant la survenue dune rhabdomyolyse lpendant le traitement chez tout patient prsentant des symptmes musculaires. Arrter le traitement si une atteinte musculaire est suspecte. Surveiller troitement les patients sous acide fusidique, et suspendre ventuellement le traitement. - Des tests hpatiques doivent tre pratiqus avant le dbut du traitement et ensuite si cela savre ncessaire cliniquement. - Non recommand en cas dinsusance hpatique modre ou svre ou de

    de lactose, contre-indiqu en cas de galactosmie congnitale, de syndrome de malabsorption du glucose et INTERACTIONS AVEC DAUTRES MDICA MENTS ET AUTRES FORMES

    DINTERACTIONS (*) : - Associations contre-indiques : puissants inhibiteurs du CYP3A4 - Association

    ciclosporine danazol niacine amiodarone vrapamil diltiazem acide fusidique anticoagulants oraux jus de pamplemousse. GROSSESSE ET ALLAITEMENT (*) : INEGY est contre-indiqu. EFFETS SUR LAPTITUDE A CONDUIRE DES VEHICULES ET A UTILISER DES MACHINES (*) : des tourdissements ont t rapports. EFFETS INDSIRABLES (*)fatigue, constipation, nauses, pancratite, hpatite/ictre, myopathie/rhabdomyolyse, ractions dhypersensibilit incluant rash, urticaire, anaphylaxie, angiooedme, thrombocytopnie, lithiase biliaire, cholcystite, augmentation des transaminases et des CPK, dpression. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES (*) : Classe pharmaco-thrapeutique : inhibiteurs de lHMG-CoA reductase en association dautres agents hypolipmiants. DONNEES ADMINISTRATIVES : TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE: MERCK SHARP DOHME SP LTD 166-168, Bd Zerktouni.Casablanca Maroc.Tl.: 0522 43 35 40.DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE: 02/11/2011.DOSIMETRIE: Sans objet.INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES: Sans objet.CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE: Liste I.

    Puissantecontre le LDL-c

    grce la double action

    2 mcanismes daction complmentaires

    AVANT DE PRESCRIRE, POUR DES INFORMATIONS COMPLETES, VEUILLEZ CONSULTER LE RESUME COMPLET DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT

    Sept

    13.

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    ladolescent. Insusant rnal svre : prudence pour des posologies suprieures 10 mg/10 mg/j CONTRE-INDICA-TIONS : Hypersensibilit lztimibe, la simvastatine ou lun des constituants du mdicament. Grossesse et

    INEGY 10 mg/20 mg, 10 mg/40 mg, comprim. PRESENTATION ET COMPOSITION (*) : ztimibe (10 mg) ; simvastatine (20 mg ou 40 mg) ; butylhydroxyanisole, acide citrique monohydrat, croscarmellose sodique, hypromellose, lactose monohydrat, starate de magnsium, cellulose microcristalline, gallate de propyle. INDICATIONS : - Hypercholestrolmie :t*/&(:FTUJOEJRVDPNNFUSBJUFNFOUBEKVWBOUBVSHJNFDIF[MFTpatients ayant une hypercholestrolmie primaire (familiale htrozygote et non familiale) ou une dyslipidmie mixte lorsque lutilisation dune association est approprie : patients non contrls de faon BQQSPQSJFQBSVOFTUBUJOFTFVMFPVQBUJFOUTSFDFWBOUEKVOFTUBUJOFFUEFM[UJNJCFt*/&(:DPOUJFOUEFM[UJNJCFFUEFMBTJNWBTUBUJOF-BTJNWBTUBUJOFNHBNPOUSVOFSEVDUJPOEFMBGSRVFODFEFTWOFNFOUTDBSEJPWBTDVMBJSFTDGSVCSJRVF%FTUVEFTENPOUSBOUMFDBDJUE*/&(:PVEFM[UJNJCFdans la prvention des complications de lathrosclrose sont en cours. - Hypercholestrolmie familiale homozygote (HFHo) :tJOFHZFTUJOEJRVDPNNFUSBJUFNFOUBEKVWBOUBVSHJNFDIF[MFTQBUJFOUTBZBOUVOF)')P$FTQBUJFOUTQFVWFOU SFDFWPJS HBMFNFOUEFT USBJUFNFOUTBEKVWBOUT FYFNQMF BQISTFEFT-%-POSOLOGIE ET MODE DADMINISTRATION (*)t4VJWSFVOSHJNFIZQPMJQJENJBOUBEBQUt-BQPTPMPHJFVTVFMMF FTU NH PV NH VOF GPJT QBS KPVS MF TPJS 5PVT MFT EPTBHFT QFVWFOU OF QBT USFDPNNFSDJBMJTTt-BQPTPMPHJFEPJUUSFJOEJWJEVBMJTFTJODFTTBJSFBKVTUFNFOUTJOUFSWBMMFTEBVNPJOTTFNBJOFTt&OBTTPDJBUJPOVOFSTJOFDIBOHFVTFEJPOTJOFHZTFSBQSJTTPJUIBWBOUPVIBQSTt&OBTTPDJBUJPOBWFDEF MBNJPEBSPOFPVEVWSBQBNJM MBQPTPMPHJFE*/&(:OFEFWSBQBTEQBTTFSNHKt&OBTTPDJBUJPOBWFDEFMBDJDMPTQPSJOFEVEBOB[PMPVEFMBOJBDJOFEPTFTIZQPMJQNJBOUFTHK

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    */&(:NHNHCONTRE-INDICATIONS : t)ZQFSTFOTJCJMJU M[UJNJCF MBTJNWBTUBUJOFPV MVOEFTDPOTUJUVBOUTEVNEJDBNFOU t(SPTTFTTFFUBMMBJUFNFOU WPJS SVCSJRVF t "FDUJPO IQBUJRVF WPMVUJWF PV MWBUJPO QSPMPOHF JOFYQMJRVF EFTUSBOTBNOBTFT TSJRVFT t "ENJOJTUSBUJPO DPODPNJUBOUF BWFD EFT QVJTTBOUT JOIJCJUFVST EV $:1" QBSexemple, itraconazole, ktoconazole, rythromycine, clarithromycine, tlithromycine, inhibiteurs de

    QSPUBTFEV7*)FUOGB[PEPOFWPJSSVCSJRVFTFUMISES EN GARDE SPCIALES ET PRCAUTIONS PARTIC ULIRES DEMPLOI (*) : Des cas datteinte musculaire et de rhabdomyolyse ont t rapports. *OGPSNFSMFTQBUJFOUTEVSJTRVFEBUUFJOUFNVTDVMBJSF%PTFSMB$1,tBWBOUMFECVUEVUSBJUFNFOUDIF[MFTQBUJFOUTBZBOUEFTGBDUFVSTQSEJTQPTBOU MBTVSWFOVFEVOFSIBCEPNZPMZTF MQFOEBOU MFUSBJUFNFOUDIF[UPVU QBUJFOU QSTFOUBOU EFT TZNQUNFTNVTDVMBJSFT "SSUFS MF USBJUFNFOU TJ VOF BUUFJOUFNVTDVMBJSF FTUTVTQFDUF 4VSWFJMMFS USPJUFNFOU MFT QBUJFOUT TPVT BDJEF GVTJEJRVF FU TVTQFOESF WFOUVFMMFNFOU MFUSBJUFNFOU %FT UFTUTIQBUJRVFTEPJWFOUUSFQSBUJRVTBWBOU MFECVU EVUSBJUFNFOUFUFOTVJUFTJ DFMBTBWSFODFTTBJSFDMJOJRVFNFOU/POSFDPNNBOEFODBTEJOTVTBODFIQBUJRVFNPESFPVTWSFPVEFQSJTFEFCSBUFT1SVEFODFFODBTEFQSJTFEFDJDMPTQPSJOFPVE"7,PVEFVJOEJPOF&OSBJTPOEFMBQSTFODFde lactose, contre-indiqu en cas de galactosmie congnitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de dcit en lactase. INTERACTIONS AVEC DAUTRES MDICA MENTS ET AUTRES FORMES DINTERACTIONS (*) : - Associations contre-indiques : t QVJTTBOUT JOIJCJUFVST EV $:1" "TTPDJBUJPOEDPOTFJMMFtCSBUFT"TTPDJBUJPOTODFTTJUBOUEFTQSDBVUJPOTEFNQMPJtBOUJBDJEFTtDIPMFTUZSBNJOFtDJDMPTQPSJOFtEBOB[PMtOJBDJOFtBNJPEBSPOFtWSBQBNJMtEJMUJB[FNtBDJEFGVTJEJRVFtBOUJDPBHVMBOUTPSBVYt KVT EF QBNQMFNPVTTF GROSSESSE ET ALLAITEMENT (*) */&(: FTU DPOUSFJOEJRV EFFETS SUR LAPTITUDE A CONDUIRE DES VEHICULES ET A UTILISER DES MACHINES (*) : des tourdissements ont t rapports. EFFETS INDSIRABLES (*) DQIBMFTBUVMFODFT EPVMFVST BCEPNJOBMFT EJBSSIFNZBMHJFTGBUJHVF DPOTUJQBUJPO OBVTFT QBODSBUJUF IQBUJUFJDUSF NZPQBUIJFSIBCEPNZPMZTF SBDUJPOTEIZQFSTFOTJCJMJU JODMVBOU SBTIVSUJDBJSF BOBQIZMBYJF BOHJPPFENF UISPNCPDZUPQOJF MJUIJBTFCJMJBJSFDIPMDZTUJUFBVHNFOUBUJPOEFTUSBOTBNJOBTFTFUEFT$1,EQSFTTJPOPROPRIETES PHARMACOLOGIQUES (*) : Classe pharmaco-thrapeutique : inhibiteurs de lHMG-CoA reductase en association dautres agents hypolipmiants. DONNEES ADMINISTRATIVES :5*56-"*3& %& -"6503*4"5*0/ %& .*4& 463 -&."3$)&.&3$,4)"31%0).&41-5%#E;FSLUPVOJ$BTBCMBODBo.BSPD5M%"5&%&.*4&"+063%65&95&%04*.&53*&4BOTPCKFU*/4536$5*0/41063-"13&1"3"5*0/%&43"%*01)"3."$&65*26&44BOTPCKFU$0/%*5*0/4%&13&4$3*15*0/&5%&%&-*73"/$&-JTUF*

    Puissantecontre le LDL-c

    grce la double action

    Hypercholestrolmie primaire ou dyslipidmie mixte non contrles de faon approprie par une statine seule et le rgime lorsque

    lutilisation dune association est approprie

    2 mcanismes daction complmentaires

    AVANT DE PRESCRIRE, POUR DES INFORMATIONS COMPLETES, VEUILLEZ CONSULTER LE RESUME COMPLET DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT

    $PEF.BSPD9999999

    LA THALASSMIE Une maladie gntique vitable

  • INEGY 10 mg/20 mg, 10 mg/40 mg, comprim. PRESENTATION ET COMPOSITION (*) : ztimibe (10 mg) ; simvastatine (20 mg ou 40 mg) ; butylhydroxyanisole, acide citrique monohydrat, croscarmellose sodique, hypromellose, lactose monohydrat, starate de magnsium, cellulose microcristalline, gallate de propyle. INDICATIONS : - Hypercholestrolmie : INEGY est indiqu comme traitement adjuvant au rgime chez les patients ayant une hypercholestrolmie primaire (familiale htrozygote et non familiale) ou une dyslipidmie mixte lorsque lutilisation dune association est approprie : patients non contrls de faon approprie par une statine seule, ou patients recevant dj une statine et de lztimibe. INEGY contient de lztimibe et de la simvastatine. La simvastatine (20 40 mg) a montr une rduction de la frquence des vnements cardiovasculaires (cf. rubrique 5.1). Des tudes dmontrant lecacit dINEGY ou de lztimibe dans la prvention des complications de lathrosclrose sont en cours. - Hypercholestrolmie familiale homozygote (HFHo) : inegy est indiqu comme traitement adjuvant au rgime chez les patients ayant une HFHo. Ces patients peuvent recevoir galement des traitements adjuvants (exemple : aphrse des LDL). POSOLOGIE ET MODE DADMINISTRATION (*) : Suivre un rgime hypolipidmiant adapt. La posologie usuelle est 10/20 mg ou 10/40 mg une fois par jour le soir. Tous les dosages peuvent ne pas tre commercialiss. La posologie doit tre individualise (si ncessaire, ajustements intervalles dau moins 4 semaines). En association une rsine changeuse dions, inegy sera pris soit > 2 h avant ou > 4 h aprs. En association avec de lamiodarone ou du vrapamil, la posologie dINEGY ne devra pas dpasser 10/20 mg/j. En association avec de la ciclosporine, du danazol ou de la niacine doses hypolipmiantes ( 1 g/j), la posologie dINEGY ne devra pas dpasser 10/10 mg/j (non disponible). Non recommand chez lenfant et

    allaitement (voir rubrique 4.6). Aection hpatique volutive ou lvation prolonge inexplique des transamnases sriques. Administration concomitante avec des puissants inhibiteurs du CYP3A4 (par exemple, itraconazole, ktoconazole, rythromycine, clarithromycine, tlithromycine, inhibiteurs de protase du VIH et nfazodone) (voir rubriques 4.4 et 4.5). MISES EN GARDE SPCIALES ET PRCAUTIONS

    PARTIC ULIRES DEMPLOI (*) : Des cas datteinte musculaire et de rhabdomyolyse ont t rapports. Informer les patients du risque datteinte musculaire. Doser la CPK : avant le dbut du traitement chez les patients ayant des facteurs prdisposant la survenue dune rhabdomyolyse lpendant le traitement chez tout patient prsentant des symptmes musculaires. Arrter le traitement si une atteinte musculaire est suspecte. Surveiller troitement les patients sous acide fusidique, et suspendre ventuellement le traitement. - Des tests hpatiques doivent tre pratiqus avant le dbut du traitement et ensuite si cela savre ncessaire cliniquement. - Non recommand en cas dinsusance hpatique modre ou svre ou de

    de lactose, contre-indiqu en cas de galactosmie congnitale, de syndrome de malabsorption du glucose et INTERACTIONS AVEC DAUTRES MDICA MENTS ET AUTRES FORMES

    DINTERACTIONS (*) : - Associations contre-indiques : puissants inhibiteurs du CYP3A4 - Association

    ciclosporine danazol niacine amiodarone vrapamil diltiazem acide fusidique anticoagulants oraux jus de pamplemousse. GROSSESSE ET ALLAITEMENT (*) : INEGY est contre-indiqu. EFFETS SUR LAPTITUDE A CONDUIRE DES VEHICULES ET A UTILISER DES MACHINES (*) : des tourdissements ont t rapports. EFFETS INDSIRABLES (*)fatigue, constipation, nauses, pancratite, hpatite/ictre, myopathie/rhabdomyolyse, ractions dhypersensibilit incluant rash, urticaire, anaphylaxie, angiooedme, thrombocytopnie, lithiase biliaire, cholcystite, augmentation des transaminases et des CPK, dpression. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES (*) : Classe pharmaco-thrapeutique : inhibiteurs de lHMG-CoA reductase en association dautres agents hypolipmiants. DONNEES ADMINISTRATIVES : TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE: MERCK SHARP DOHME SP LTD 166-168, Bd Zerktouni.Casablanca Maroc.Tl.: 0522 43 35 40.DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE: 02/11/2011.DOSIMETRIE: Sans objet.INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES: Sans objet.CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE: Liste I.

    Puissantecontre le LDL-c

    grce la double action

    2 mcanismes daction complmentaires

    AVANT DE PRESCRIRE, POUR DES INFORMATIONS COMPLETES, VEUILLEZ CONSULTER LE RESUME COMPLET DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT

    Sept

    13.

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    ladolescent. Insusant rnal svre : prudence pour des posologies suprieures 10 mg/10 mg/j CONTRE-INDICA-TIONS : Hypersensibilit lztimibe, la simvastatine ou lun des constituants du mdicament. Grossesse et

    INEGY 10 mg/20 mg, 10 mg/40 mg, comprim. PRESENTATION ET COMPOSITION (*) : ztimibe (10 mg) ; simvastatine (20 mg ou 40 mg) ; butylhydroxyanisole, acide citrique monohydrat, croscarmellose sodique, hypromellose, lactose monohydrat, starate de magnsium, cellulose microcristalline, gallate de propyle. INDICATIONS : - Hypercholestrolmie :t*/&(:FTUJOEJRVDPNNFUSBJUFNFOUBEKVWBOUBVSHJNFDIF[MFTpatients ayant une hypercholestrolmie primaire (familiale htrozygote et non familiale) ou une dyslipidmie mixte lorsque lutilisation dune association est approprie : patients non contrls de faon BQQSPQSJFQBSVOFTUBUJOFTFVMFPVQBUJFOUTSFDFWBOUEKVOFTUBUJOFFUEFM[UJNJCFt*/&(:DPOUJFOUEFM[UJNJCFFUEFMBTJNWBTUBUJOF-BTJNWBTUBUJOFNHBNPOUSVOFSEVDUJPOEFMBGSRVFODFEFTWOFNFOUTDBSEJPWBTDVMBJSFTDGSVCSJRVF%FTUVEFTENPOUSBOUMFDBDJUE*/&(:PVEFM[UJNJCFdans la prvention des complications de lathrosclrose sont en cours. - Hypercholestrolmie familiale homozygote (HFHo) :tJOFHZFTUJOEJRVDPNNFUSBJUFNFOUBEKVWBOUBVSHJNFDIF[MFTQBUJFOUTBZBOUVOF)')P$FTQBUJFOUTQFVWFOU SFDFWPJS HBMFNFOUEFT USBJUFNFOUTBEKVWBOUT FYFNQMF BQISTFEFT-%-POSOLOGIE ET MODE DADMINISTRATION (*)t4VJWSFVOSHJNFIZQPMJQJENJBOUBEBQUt-BQPTPMPHJFVTVFMMF FTU NH PV NH VOF GPJT QBS KPVS MF TPJS 5PVT MFT EPTBHFT QFVWFOU OF QBT USFDPNNFSDJBMJTTt-BQPTPMPHJFEPJUUSFJOEJWJEVBMJTFTJODFTTBJSFBKVTUFNFOUTJOUFSWBMMFTEBVNPJOTTFNBJOFTt&OBTTPDJBUJPOVOFSTJOFDIBOHFVTFEJPOTJOFHZTFSBQSJTTPJUIBWBOUPVIBQSTt&OBTTPDJBUJPOBWFDEF MBNJPEBSPOFPVEVWSBQBNJM MBQPTPMPHJFE*/&(:OFEFWSBQBTEQBTTFSNHKt&OBTTPDJBUJPOBWFDEFMBDJDMPTQPSJOFEVEBOB[PMPVEFMBOJBDJOFEPTFTIZQPMJQNJBOUFTHK

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    */&(:NHNHCONTRE-INDICATIONS : t)ZQFSTFOTJCJMJU M[UJNJCF MBTJNWBTUBUJOFPV MVOEFTDPOTUJUVBOUTEVNEJDBNFOU t(SPTTFTTFFUBMMBJUFNFOU WPJS SVCSJRVF t "FDUJPO IQBUJRVF WPMVUJWF PV MWBUJPO QSPMPOHF JOFYQMJRVF EFTUSBOTBNOBTFT TSJRVFT t "ENJOJTUSBUJPO DPODPNJUBOUF BWFD EFT QVJTTBOUT JOIJCJUFVST EV $:1" QBSexemple, itraconazole, ktoconazole, rythromycine, clarithromycine, tlithromycine, inhibiteurs de

    QSPUBTFEV7*)FUOGB[PEPOFWPJSSVCSJRVFTFUMISES EN GARDE SPCIALES ET PRCAUTIONS PARTIC ULIRES DEMPLOI (*) : Des cas datteinte musculaire et de rhabdomyolyse ont t rapports. *OGPSNFSMFTQBUJFOUTEVSJTRVFEBUUFJOUFNVTDVMBJSF%PTFSMB$1,tBWBOUMFECVUEVUSBJUFNFOUDIF[MFTQBUJFOUTBZBOUEFTGBDUFVSTQSEJTQPTBOU MBTVSWFOVFEVOFSIBCEPNZPMZTF MQFOEBOU MFUSBJUFNFOUDIF[UPVU QBUJFOU QSTFOUBOU EFT TZNQUNFTNVTDVMBJSFT "SSUFS MF USBJUFNFOU TJ VOF BUUFJOUFNVTDVMBJSF FTUTVTQFDUF 4VSWFJMMFS USPJUFNFOU MFT QBUJFOUT TPVT BDJEF GVTJEJRVF FU TVTQFOESF WFOUVFMMFNFOU MFUSBJUFNFOU %FT UFTUTIQBUJRVFTEPJWFOUUSFQSBUJRVTBWBOU MFECVU EVUSBJUFNFOUFUFOTVJUFTJ DFMBTBWSFODFTTBJSFDMJOJRVFNFOU/POSFDPNNBOEFODBTEJOTVTBODFIQBUJRVFNPESFPVTWSFPVEFQSJTFEFCSBUFT1SVEFODFFODBTEFQSJTFEFDJDMPTQPSJOFPVE"7,PVEFVJOEJPOF&OSBJTPOEFMBQSTFODFde lactose, contre-indiqu en cas de galactosmie congnitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de dcit en lactase. INTERACTIONS AVEC DAUTRES MDICA MENTS ET AUTRES FORMES DINTERACTIONS (*) : - Associations contre-indiques : t QVJTTBOUT JOIJCJUFVST EV $:1" "TTPDJBUJPOEDPOTFJMMFtCSBUFT"TTPDJBUJPOTODFTTJUBOUEFTQSDBVUJPOTEFNQMPJtBOUJBDJEFTtDIPMFTUZSBNJOFtDJDMPTQPSJOFtEBOB[PMtOJBDJOFtBNJPEBSPOFtWSBQBNJMtEJMUJB[FNtBDJEFGVTJEJRVFtBOUJDPBHVMBOUTPSBVYt KVT EF QBNQMFNPVTTF GROSSESSE ET ALLAITEMENT (*) */&(: FTU DPOUSFJOEJRV EFFETS SUR LAPTITUDE A CONDUIRE DES VEHICULES ET A UTILISER DES MACHINES (*) : des tourdissements ont t rapports. EFFETS INDSIRABLES (*) DQIBMFTBUVMFODFT EPVMFVST BCEPNJOBMFT EJBSSIFNZBMHJFTGBUJHVF DPOTUJQBUJPO OBVTFT QBODSBUJUF IQBUJUFJDUSF NZPQBUIJFSIBCEPNZPMZTF SBDUJPOTEIZQFSTFOTJCJMJU JODMVBOU SBTIVSUJDBJSF BOBQIZMBYJF BOHJPPFENF UISPNCPDZUPQOJF MJUIJBTFCJMJBJSFDIPMDZTUJUFBVHNFOUBUJPOEFTUSBOTBNJOBTFTFUEFT$1,EQSFTTJPOPROPRIETES PHARMACOLOGIQUES (*) : Classe pharmaco-thrapeutique : inhibiteurs de lHMG-CoA reductase en association dautres agents hypolipmiants. DONNEES ADMINISTRATIVES :5*56-"*3& %& -"6503*4"5*0/ %& .*4& 463 -&."3$)&.&3$,4)"31%0).&41-5%#E;FSLUPVOJ$BTBCMBODBo.BSPD5M%"5&%&.*4&"+063%65&95&%04*.&53*&4BOTPCKFU*/4536$5*0/41063-"13&1"3"5*0/%&43"%*01)"3."$&65*26&44BOTPCKFU$0/%*5*0/4%&13&4$3*15*0/&5%&%&-*73"/$&-JTUF*

    Puissantecontre le LDL-c

    grce la double action

    Hypercholestrolmie primaire ou dyslipidmie mixte non contrles de faon approprie par une statine seule et le rgime lorsque

    lutilisation dune association est approprie

    2 mcanismes daction complmentaires

    AVANT DE PRESCRIRE, POUR DES INFORMATIONS COMPLETES, VEUILLEZ CONSULTER LE RESUME COMPLET DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT

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  • Flash Sant6

    Le 9e congrs du Forum national des mdecins (FNM), qui sest tenu Marrakech du 18 au 21 avril derniers, a t organis sous le thme La sant de lenfant et de ladolescent. De nombreux mdecins de diffrentes spcialits ont pu tout au long

    de cet vnement dbattre de plusieurs thmatiques relatives la prise en charge des maladies de lenfant. Ils ont galement assist des ateliers pratiques destins renforcer leurs connaissances dans diffrentes spcialits mdicales. Ainsi, des formations animes par des spcialistes, notamment sur les piges en imagerie mdicale travers la prsentation dune srie de cas cliniques en chographie et radiologie, leur ont t ddies lors du congrs. Pour le Dr Mostafa Chennaoui, prsident du FNM, ces ateliers sinscrivent dans le cadre dune politique de formation continue du corps mdical initie par le forum. Lobjectif principalde notre forum est de contribuer la formation continue des mdecins, quils soient issus du secteur priv ou public. travers les diffrentes confrences, tables rondes et ateliers organises dans le cadre

    de notre congrs, nous ambitionnons de leur apporter des lments utiles qui leur serviront dans leur pratique quotidienne, a-t-il indiqu. Le forum organise, en outre, chaque anne, en partenariat avec lAssociation Lalla Salma de lutte contre le cancer, un tirage au sort afin de choisir 20 mdecins gnralistes qui seront pris en charge par lassociation pour prendre part une formation universitaire sur lvaluation et le traitement de la douleur. Auparavant, la formation universitaire tait accessible uniquement aux mdecins exerant dans le secteur public. Cette anne, nous avons tenu impliquer galement nos confrres du secteur priv en prenant en charge les frais de la formation. Ainsi, 6 mdecins gnralistes du priv ont t tirs au sort et vont tre admis la prochaine formation qui dmarrera lanne prochaine, a-t-il expliqu.

    Etal sur trois jours, du 25 au 27 avril, le 22e congrs de neurochirurgie, tenu Casablanca, a permis aux neurochirurgiens marocains de dbattre de lactualit de la spcialit. Les nombreuses tables rondes et confrences organises dans le cadre de cette manifestation scientifique ont t loccasion de jeter la lumire sur les dernires innovations en matire de neurochirurgie et de leur apport dans le traitement des affections crbrales ou neurologiques. Elles ont galement permis de dresser un tat des lieux de la spcialit au Maroc et dvoquer les moyens de lamliorer. La neurochirurgie a connu ces dernires annes au Maroc des avances considrables, salues l chelle internationale. En tmoigne, l organisation en 2005 du congrs mondial de neurochirurgie Marrakech , a affirm le Pr Said Hilmani, professeur de neurochirurgie au CHU de Casablanca

    et prsident du congrs. Pour maintenir ce niveau dexcellence, le praticien prconise de multiplier les vnements scientifiques ddis cette spcialit afin de permettre aux neurochirurgiens marocains de dcouvrir les dernires innovations et les aider se perfectionner. Il recommande galement de dvelopper la recherche scientifique, quelle soit clinique, biologique ou gntique. Si le niveau de la recherche clinique au Maroc est assez satisfaisant, il nen est pas de mme pour la recherche scientifique fondamentale qui doit encore voluer. Pour l amliorer, il est ncessaire de dvelopper des ples de comptences qui contribueront l mergence de masses critiques de travaux de recherche sur diffrents sujets de neurochirurgie. Pour quil soit ralis, cet objectif ncessite, outre l implication des scientifiques, une relle volont politique et institutionnelle , a indiqu le Pr Hilmani.

    XXIIe CONGRS DE NEUROCHIRURGIEDVELOPPER LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

    IXe CONGRS DU FORUM NATIONAL DES MDECINSLA FORMATION CONTINUE LHONNEUR

    Pr Said HILMANI, prsident du congrs

    Dr Mostafa CHENNAOUI, prsident du FNM

  • 7Flash Sant

  • Flash Sant8

    Le Maroc a clbr le 25 avril dernier, linstar des autres pays de la communaut internationale, la journe mondiale de lutte contre le paludisme. Cette maladie, appele galement malaria, svit toujours dans le monde. En 2010, lOrganisation mondiale de la sant (OMS) a recens prs de 660 000 dcs dus cette pathologie infectieuse, survenus pour la plupart dans les pays pauvres. Le nombre de nouveaux cas

    a atteint 219 millions la mme anne. Par ailleurs, lorganisme international estime que prs de la moiti de la population mondiale, soit prs de 3,3 milliards de personnes, est expose au risque du paludisme. Des chiffres parlants qui, de lavis des spcialistes, doivent interpeller la communaut internationale redoubler defforts pour liminer ce flau. Au Maroc, les autorits sanitaires sont parvenues radiquer totalement le paludisme

    autochtone depuis 2010. Pour prserver cet acquis, le ministre de la Sant a mis en place en 2011 une stratgie visant se prmunir contre la rintroduction de la maladie travers la lutte contre les facteurs de risque et le contrle des cas imports. Et loccasion de cette journe mondiale, il a choisi comme slogan : Par le maintien de la vigilance, nous prservons notre pays du risque de la rintroduction du paludisme .

    LUTTE CONTRE LE PALUDISME LA VIGILANCE EST DE MISE

    Lhypnose : un outil pour une meilleure gestion de la douleur , tel est le thme de la confrence organise par lAssociation marocaine dhypnose clinique avec le concours des laboratoires Bottu, le 5 avril dernier, Casablanca. Plus de 250 mdecins ont pris part cet vnement scientifique anim par le Pr Marie-Elisabeth Faymonville, chef du service dalgologie et des soins palliatifs au CHU de Lige. Aprs avoir voqu lhypno-sdation au bloc opratoire, la praticienne a ax son intervention sur

    la place de lhypnose dans la prise en charge des douleurs chroniques. Ce type de douleur pose un vritable dfi la mdecine moderne. En effet, les douleurs chroniques constituent aujourdhui un motif majeur de consultation, et bon nombre de patients tranent leur douleur lancinante de cabinet en cabinet mdical sans pouvoir la soulager. Contrairement une douleur aigu, qui a une fonction de signal dalarme permettant lindividu de dtecter les dangers qui pourraient menacer son

    intgrit physique, la douleur chronique na pas cette utilit biologique et peut devenir une maladie en soi. Les consquences dune douleur de ce type sont nombreuses. Elle peut notamment provoquer un dysfonctionnement du systme nerveux, modifier les ressources attentionnelles induisant une hyper-focalisation sur la douleur, ou encore engendrer des dysfonctionnements motionnels tels que lanxit et la dpression. Selon le Pr Faymonville, la complexit de la douleur chronique ncessite une approche thrapeutique multidisciplinaire qui permettrait aux patients dapprendre progressivement simpliquer activement dans leur prise en charge. Une stratgie thrapeutique qui offre un espace lhypnose, thrapie qui constitue, selon la praticienne, une bonne alternative pour soulager les douleurs chroniques. Pour optimiser la prise en charge, le Pr Faymonville recommande dinitier les patients lauto-hypnose, une dmarche qui, en outre, leur permettra de renforcer leur autonomie et leur apprendra mieux grer leur douleur. lissue dune formation de huit sances de deux heures chacune, ils seront mme, prcise la praticienne, dinduire eux-mmes une transe hypnotique sans laide du personnel soignant.

    PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR LA VOIE DE LHYPNOSE

    Les praticiens accordent un intrt grandissant la gestion de la douleur par lhypnose

  • 9Flash Sant

  • Flash Sant10 FONDAMENTAUX18

    VOLTFAST 50 mg Composition et prsentation(s) : DCI : Diclofenac potassique Excipients : aspartam, saccharine sodique, armes danis et de menthe qsp 1 sachet. Poudre pour solution orale 50 mg de diclofnac potassique, en sachet papier/aluminium/polythylne. Boite de 9 sachets. Indications : Traite-

    -

    nexite, par ex.). Crises de migraine avec ou sans aura. par ex. pharyngoamygdalite, otite. Syndromes vertbraux douloureux. Rhumatisme extra-articulaire. Conformment aux principes gnraux de thrapeutique,

    Posologie/Mode demploi : se rfrer aux mentions lgales compltes* dure la plus courte possible. Adultes La posologie recommande est de 23 sachets (100150 mg/jour) de Voltfast par jour. Dans les cas bnins et chez les

    -

    tionne en 23 prises. La dose maximale de 150 mg par 24 h ne doit pas tre dpasse. Enfants En raison de leur dosage lev, les sachets de Voltfast ne sont pas recommands chez lenfant de moins de 14 ans. Administration Le contenu dun sachet doit tre dissous en le remuant dans un verre deau (non les repas. Effets indsirables : se rfrer aux mentions lgales compltes* Les effets indsirables mentionns ci-dessous comprennent ceux qui ont t ra p-ports pour Voltfast et/ou dautres formes de prsentation du diclofnac, en traitement de courte ou de longue dure. Systme nerveux Frquents: cphales, tourdissements. Oreille et oreille interne: vertiges. Troubles gastro-intestinaux : nauses, vomissements, diarrhes, dyspepsie, douleurs abdominales,

    Foie et vsicule biliaire : augmentation des transaminases sriques (SGOT, SGPT). Troubles cutans : ruptions cutanes. Reins et voies urinaires : rtention de liquide, oedmes, hypertension artrielle. Des tudes cliniques et des donnes pidmiologiques montrent que lutilisation du diclofnac, en particulier hautes doses (150 mg par jour) et sur une longue dure, peut tre mise en corrlation avec des vnements tromboemboliques art-riels (infarctus du myocarde ou accident vasculaire crbral par ex.) (cf. Mises en garde et prcautions). Contre-indications : se rfrer aux mentions lgales compltes* Hypersensibilit au principe actif ou lun des excipients selon la composition. Antcdent de bronchospasme, urticaire, rhinite aigu, polypes de

    Durant le 3e tri-mestre de la grossesse (cf. Grossesse/Allaitement). Ulcres gastriques et/ou duodnaux actifs ou hmorragies ou perforations gastro-intestinales. Mala-

    Traitement de douleurs post-opratoires aprs un pontage coronarien (et utilisation dune circulation extracorporelle). Rhumatisme extra-articulaire. Enfants de moins de 14 ans. Conformment aux prin-

    Mises en garde et prcautions demploi : se rfrer aux mentions lgales compltes* Des ulcrations, des hmorragies ou des perforations gastro-intestinales

    non strodiens (AINS), COX slectifs ou non. Lindication sera tablie avec rigueur et la surveillance mdicale sera effectue soigneusement chez les patients prsentant des troubles gastro-intestinaux, des antcdents vocateurs dulcre gastro-intestinal ou une atteinte de la fonction hpatique. Le diclofnac doit

    Chez les per-sonnes ges, les consquences sont gnralement plus svres. En cas dhmorragie ou dulcration gastro-intestinale chez un patient sous Voltfast, le trai-tement doit tre interrompu. La prise de Voltfast doit tre interrompue lors des premiers signes druption cutane, de lsions des muqueuses ou dautres signes dhypersensibilit. Comme avec dautres AINS, des ractions allergiques, y compris anaphylactiques/anaphylactodes, peuvent apparatre dans de rares cas avec le diclofnac, mme en labsence de tout traitement antrieur par ce mdicament. Voltfast peut masquer une symptomatologie infectieuse, comme dautres AINS. Prcautions Gnralits Lapplication conjointe de Voltfast et dautres AINS systmiques, comme les inhibiteurs slectifs de la cy-clooxygnase-2, est viter, vu que la synergie augmente le risque deffets indsirables additifs. Il est recommand en particulier dadministrer la dose mini-

    Voltfast contient une source de phnylalanine et peut donc tre nocif pour les patients souffrant de phnylctonurie. Asthme prexistant Chez les patients avec un asthme, une rhinite allergique saisonnire, une broncho-pneumopathie chronique obstructive ou une infection chronique des voies respiratoires, les ractions aux AINS sous la forme dune exacerbation de lasthme, un oedme de Quincke ou une urticaire sont plus frquentes que chez dautres patients. Effets gastro-intestinaux Une surveillance mdicale troite est prco-nise comme pour tous les AINS, y compris le diclofnac et une prcaution particulire est indique lors de la prescription de Voltfast aux patients ayant des symptmes voquant des affections gastro-intestinales ou des patients avec une anamnse dulcres, dhmorragies ou de perforations gastriques ou intesti-nales (cf. Effets indsirables). Les patients qui ont des antcdents de toxicit gastro-intestinale, en particulier les patients gs, devraient signaler tout symptme abdominal inhabituel (surtout une hmorragie gastro-intestinale). Effets hpatiques Une surveillance mdicale troite est ncessaire en cas dadmi-

    Comme avec tous les AINS, dont le diclofnac, les valeurs dune ou de plusieurs enzymes hpatiques peuvent augmenter sous Voltfast. Il faut toutefois rappeler que Voltfast nest recommand que pour les traitements de courte dure (maximum 3 jours). Le traitement par Voltfast doit tre interrompu lorsque les anomalies des valeurs hpatiques persistent ou saggravent ainsi que lorsque apparaissent des signes ou symptmes cliniques faisant suspecter le dveloppement dune hpatopathie ou dautres manifestations (p.ex. osinophilie, ruption cutane, etc.). La prudence simpose chez les patients atteints de porphyrie hpatique car Voltfast pourrait dclencher une crise. Effets rnaux Une prudence particulire simpose chez les sujets prsentant une atteinte fonctionnelle cardiaque ou rnale, une

    chirurgicales lourdes (cf. Contre-indications). Effets hmatologiques Voltfast nest recommande que pour un traitement de courte dure. Toutefois, si Voltfast est administr sur une priode plus longue, il est conseill, comme pour tous les AINS, de contrler rgulirement la formule sanguine. Une inhibition temporaire de lagrgation plaquettaire est aussi possible avec Voltfast comme avec les autres AINS. Interactions : se rfrer aux mentions lgales compltes* Les inte-ractions suivantes peuvent tre observes sous Voltfast et/ou sous dautres formes dapplication du diclofnac. Lithium Digoxine Diurtiques et anti-hy-pertenseurs Autres AINS et corticostrodes Anticoagulants et anti-thrombotiques Inhibiteurs slectifs de la recapture de la srotonine (ISRS) Antidiabtiques Mthotrexate Ciclosporine Antibiotiques du groupe des quinolones Inhibiteurs puissants du CYP2C9 Phnytone Grossesse/Allaitement : se rfrer aux mentions lgales compltes* Grossesse Durant les premier et deuxime trimestres de la grossesse, le diclofnac ne devrait tre administr quen cas de ncessit absolue. Le diclofnac est contre-indiqu pendant le troisime trimestre de la grossesse. Allaitement Comme dautres AINS, le diclofnac passe en faibles quantits dans le lait maternel. Pour cette raison et par mesure de prcaution, le diclofnac ne doit pas tre utilis par les femmes qui allaitent. Fertilit Ladministration de diclofnac peut entraver la fertilit fminine et nest donc pas recommand chez les femmes dsirant tre enceintes. Surdosage : se rfrer aux mentions lgales compltes* Un surdosage peut engendrer des symptmes tels des vomissements, une hmorragie gas tro-intes-

    hpatiques. Proprits pharmacodynamiques se rfrer aux mentions lgales compltes* Code ATC: M01AB05 Proprits pharmacocintiques : se rfrer aux mentions lgales compltes* Effet sur laptitude la conduite et lutilisation de machines Les patients qui souffrent de troubles de la vue, dtourdisse-ments, de vertiges, de somnolence ou dautres troubles nerveux centraux doivent renoncer conduire un vhicule ou utiliser des machines. Conditions de stockage A conserver le mdicament infrieur 30 C. A conserver dans lemballage extrieur dorigine, labri de lhumidit. Condition de dlivrance : Liste II (Tableau C). Titulaire de lautorisation de Mise sur le March Novartis Pharma Maroc, 82 Bd Chefchaouni, Q.I. An Seba 20590 CASABLANCA. Tel 00-212-5-22-34-92-92, Fax 00-212-5-22-78-66-09. * les mentions lgales compltes sont disponibles sur simple demande Novartis Pharma.

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  • 11Flash Sant

    Selon les estimations des organismes internationaux, chaque famille au Maroc comptera une personne atteinte de la mala-die d Alzheimer l horizon 2035. Si les autorits comptentes ne placent pas cette pathologie parmi leurs priorits, nous irons droit vers une catastrophe sanitaire , a af-firm Ahmed Naim, prsident dEspoir Maroc Alzheimer. Cette association but non lucratif a organis du 3 au 7 avril derniers Marrakech les IIe rencontres internationales ddies la prise en charge de la maladie dAlzheimer dans les pays du bassin mditerranen. Une manifestation qui a permis, dune part, de comparer les expriences des diff-

    rents pays mditerranens en la matire et, dautre part, de sintresser aux dif-ficults auxquelles font face les patients et leurs familles au Maroc. Outre les souffrances physiques lies directement la maladie, les personnes atteintes de la maladie d Alzheimer sont confrontes la chert des mdicaments et l insuffisance des structures hospitalires qui leur sont ddies , a expliqu Ahmed Naim. Il a galement voqu la problmatique de labsence de chiffres exacts relatifs la prvalence de la maladie dAlzheimer au Maroc qui entrave la mise en place dune politique plus efficace de lutte contre les complications de cette patho-

    logie. Au Maroc, nous ne disposons que d estimations en matire d incidence de la maladie. Certains spcialistes voquent le chiffre de 90 000 cas, mais ce dernier ne reflte mon sens aucunement la ralit, a-t-il soulign. Pour pallier le manque de statistiques, il prconise de multiplier les campagnes de sensibilisation et de dpistage travers les diffrentes rgions du royaume. Lassociation sest inscrite dans une politique de rgionalisation de ses activits travers la mise en place d un rseau couvrant toutes les rgions du Maroc et qui devrait contribuer constituer une base de donnes sur l Alzheimer et, in fine, suivre son volution, a-t-il indiqu.

    La communaut internationale a clbr le 24 mars dernier la Journe mondiale de la lutte contre la tuberculose. Organis sous le thme Plus de tuberculose de mon vivant , cet vnement a t loccasion de dresser un bilan de la lutte contre cette pathologie qui continue encore de svir dans le monde. Selon les chiffres de lOrganisation mondiale de la sant (OMS), 8,7 millions nouveaux cas et 1,4 million de dcs ont t enregistrs en 2011, dont plus de 95% recenss dans les pays revenu faible ou intermdiaire. Lorganisme international affirme par ailleurs que la tuberculose compte parmi les trois principales causes de mortalit chez les femmes ges entre 15 et 44 ans.

    Les enfants ne sont pas pargns, puisque prs de 500000 cas ont t diagnostiqus parmi cette population en 2011. Au Maroc, selon les chiffres du ministre de la Sant, 27 429 nouveaux cas ont t dnombrs dans le pays en 2012. Soixante-dix pour cent dentre eux sont concentrs dans les quartiers dfavoriss de Casablanca, Sal, Fs, Tanger, Ttouan, Kenitra et Inzgane, lesquels sont caractriss par un surpeuplement et des conditions socio-conomiques dgrades. Les statistiques officielles rvlent galement que la maladie touche les jeunes gs entre 15 et 45 ans, surtout les hommes (58 % des cas). Lincidence de la tuberculose stablit, quant elle, 83 cas pour 100000

    habitants. Les efforts entrepris par le ministre de la Sant ont toutefois permis damliorer significativement le diagnostic et la prise en charge de cette pathologie. En effet, 95% des cas sont diagnostiqus un stade prcoce et le taux de russite du traitement avoisine dsormais les 85 %. Un succs qui sexplique, en partie, par laugmentation des ressources financires ddies au programme national de lutte contre la tuberculose. Le budget allou ce programme stablit actuellement 30 millions de dirhams, soutenu par le Fonds mondial de la lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, qui a accord au Maroc une aide de 85 millions de dirhams pour la priode 2012-2016.

    MALADIE DALZHEIMERIIE RENCONTRES INTERNATIONALES MARRAKECH

    TUBERCULOSE27 429 NOUVEAUX CAS EN 2012

    Les ministres de la Sant marocain et gabonais ont sign le 17 avril dernier, Rabat, une convention relative la formation des personnels paramdicaux gabonais dans les instituts de formation aux carrires de sant (IFCS) du Maroc. Le ministre de la Sant sengage, en vertu de cette convention, rserver un quota annuel de places dans

    les IFCS du royaume au profit des personnels de sant du Gabon. Il assurera galement des stages de formation au profit des tudiants issus de ce pays dans diffrentes filires et spcialits et apportera laide et lencadrement requis pour linitiation des activits de recherche en soins. Cette convention, dune dure de quatre annes renouvelable

    par tacite reconduction, devrait aussi contribuer la mise en place dune stratgie de formation continue pour la mise niveau et le renforcement des capacits des personnels paramdicaux gabonais. Elle sinscrit, par ailleurs, dans le cadre de laccord de coopration dans le domaine de la sant conclu entre les deux pays le 26 mars dernier Libreville.

    MAROC-GABONSIGNATURE DUNE CONVENTION

    FONDAMENTAUX18

    VOLTFAST 50 mg Composition et prsentation(s) : DCI : Diclofenac potassique Excipients : aspartam, saccharine sodique, armes danis et de menthe qsp 1 sachet. Poudre pour solution orale 50 mg de diclofnac potassique, en sachet papier/aluminium/polythylne. Boite de 9 sachets. Indications : Traite-

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    nexite, par ex.). Crises de migraine avec ou sans aura. par ex. pharyngoamygdalite, otite. Syndromes vertbraux douloureux. Rhumatisme extra-articulaire. Conformment aux principes gnraux de thrapeutique,

    Posologie/Mode demploi : se rfrer aux mentions lgales compltes* dure la plus courte possible. Adultes La posologie recommande est de 23 sachets (100150 mg/jour) de Voltfast par jour. Dans les cas bnins et chez les

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    tionne en 23 prises. La dose maximale de 150 mg par 24 h ne doit pas tre dpasse. Enfants En raison de leur dosage lev, les sachets de Voltfast ne sont pas recommands chez lenfant de moins de 14 ans. Administration Le contenu dun sachet doit tre dissous en le remuant dans un verre deau (non les repas. Effets indsirables : se rfrer aux mentions lgales compltes* Les effets indsirables mentionns ci-dessous comprennent ceux qui ont t ra p-ports pour Voltfast et/ou dautres formes de prsentation du diclofnac, en traitement de courte ou de longue dure. Systme nerveux Frquents: cphales, tourdissements. Oreille et oreille interne: vertiges. Troubles gastro-intestinaux : nauses, vomissements, diarrhes, dyspepsie, douleurs abdominales,

    Foie et vsicule biliaire : augmentation des transaminases sriques (SGOT, SGPT). Troubles cutans : ruptions cutanes. Reins et voies urinaires : rtention de liquide, oedmes, hypertension artrielle. Des tudes cliniques et des donnes pidmiologiques montrent que lutilisation du diclofnac, en particulier hautes doses (150 mg par jour) et sur une longue dure, peut tre mise en corrlation avec des vnements tromboemboliques art-riels (infarctus du myocarde ou accident vasculaire crbral par ex.) (cf. Mises en garde et prcautions). Contre-indications : se rfrer aux mentions lgales compltes* Hypersensibilit au principe actif ou lun des excipients selon la composition. Antcdent de bronchospasme, urticaire, rhinite aigu, polypes de

    Durant le 3e tri-mestre de la grossesse (cf. Grossesse/Allaitement). Ulcres gastriques et/ou duodnaux actifs ou hmorragies ou perforations gastro-intestinales. Mala-

    Traitement de douleurs post-opratoires aprs un pontage coronarien (et utilisation dune circulation extracorporelle). Rhumatisme extra-articulaire. Enfants de moins de 14 ans. Conformment aux prin-

    Mises en garde et prcautions demploi : se rfrer aux mentions lgales compltes* Des ulcrations, des hmorragies ou des perforations gastro-intestinales

    non strodiens (AINS), COX slectifs ou non. Lindication sera tablie avec rigueur et la surveillance mdicale sera effectue soigneusement chez les patients prsentant des troubles gastro-intestinaux, des antcdents vocateurs dulcre gastro-intestinal ou une atteinte de la fonction hpatique. Le diclofnac doit

    Chez les per-sonnes ges, les consquences sont gnralement plus svres. En cas dhmorragie ou dulcration gastro-intestinale chez un patient sous Voltfast, le trai-tement doit tre interrompu. La prise de Voltfast doit tre interrompue lors des premiers signes druption cutane, de lsions des muqueuses ou dautres signes dhypersensibilit. Comme avec dautres AINS, des ractions allergiques, y compris anaphylactiques/anaphylactodes, peuvent apparatre dans de rares cas avec le diclofnac, mme en labsence de tout traitement antrieur par ce mdicament. Voltfast peut masquer une symptomatologie infectieuse, comme dautres AINS. Prcautions Gnralits Lapplication conjointe de Voltfast et dautres AINS systmiques, comme les inhibiteurs slectifs de la cy-clooxygnase-2, est viter, vu que la synergie augmente le risque deffets indsirables additifs. Il est recommand en particulier dadministrer la dose mini-

    Voltfast contient une source de phnylalanine et peut donc tre nocif pour les patients souffrant de phnylctonurie. Asthme prexistant Chez les patients avec un asthme, une rhinite allergique saisonnire, une broncho-pneumopathie chronique obstructive ou une infection chronique des voies respiratoires, les ractions aux AINS sous la forme dune exacerbation de lasthme, un oedme de Quincke ou une urticaire sont plus frquentes que chez dautres patients. Effets gastro-intestinaux Une surveillance mdicale troite est prco-nise comme pour tous les AINS, y compris le diclofnac et une prcaution particulire est indique lors de la prescription de Voltfast aux patients ayant des symptmes voquant des affections gastro-intestinales ou des patients avec une anamnse dulcres, dhmorragies ou de perforations gastriques ou intesti-nales (cf. Effets indsirables). Les patients qui ont des antcdents de toxicit gastro-intestinale, en particulier les patients gs, devraient signaler tout symptme abdominal inhabituel (surtout une hmorragie gastro-intestinale). Effets hpatiques Une surveillance mdicale troite est ncessaire en cas dadmi-

    Comme avec tous les AINS, dont le diclofnac, les valeurs dune ou de plusieurs enzymes hpatiques peuvent augmenter sous Voltfast. Il faut toutefois rappeler que Voltfast nest recommand que pour les traitements de courte dure (maximum 3 jours). Le traitement par Voltfast doit tre interrompu lorsque les anomalies des valeurs hpatiques persistent ou saggravent ainsi que lorsque apparaissent des signes ou symptmes cliniques faisant suspecter le dveloppement dune hpatopathie ou dautres manifestations (p.ex. osinophilie, ruption cutane, etc.). La prudence simpose chez les patients atteints de porphyrie hpatique car Voltfast pourrait dclencher une crise. Effets rnaux Une prudence particulire simpose chez les sujets prsentant une atteinte fonctionnelle cardiaque ou rnale, une

    chirurgicales lourdes (cf. Contre-indications). Effets hmatologiques Voltfast nest recommande que pour un traitement de courte dure. Toutefois, si Voltfast est administr sur une priode plus longue, il est conseill, comme pour tous les AINS, de contrler rgulirement la formule sanguine. Une inhibition temporaire de lagrgation plaquettaire est aussi possible avec Voltfast comme avec les autres AINS. Interactions : se rfrer aux mentions lgales compltes* Les inte-ractions suivantes peuvent tre observes sous Voltfast et/ou sous dautres formes dapplication du diclofnac. Lithium Digoxine Diurtiques et anti-hy-pertenseurs Autres AINS et corticostrodes Anticoagulants et anti-thrombotiques Inhibiteurs slectifs de la recapture de la srotonine (ISRS) Antidiabtiques Mthotrexate Ciclosporine Antibiotiques du groupe des quinolones Inhibiteurs puissants du CYP2C9 Phnytone Grossesse/Allaitement : se rfrer aux mentions lgales compltes* Grossesse Durant les premier et deuxime trimestres de la grossesse, le diclofnac ne devrait tre administr quen cas de ncessit absolue. Le diclofnac est contre-indiqu pendant le troisime trimestre de la grossesse. Allaitement Comme dautres AINS, le diclofnac passe en faibles quantits dans le lait maternel. Pour cette raison et par mesure de prcaution, le diclofnac ne doit pas tre utilis par les femmes qui allaitent. Fertilit Ladministration de diclofnac peut entraver la fertilit fminine et nest donc pas recommand chez les femmes dsirant tre enceintes. Surdosage : se rfrer aux mentions lgales compltes* Un surdosage peut engendrer des symptmes tels des vomissements, une hmorragie gas tro-intes-

    hpatiques. Proprits pharmacodynamiques se rfrer aux mentions lgales compltes* Code ATC: M01AB05 Proprits pharmacocintiques : se rfrer aux mentions lgales compltes* Effet sur laptitude la conduite et lutilisation de machines Les patients qui souffrent de troubles de la vue, dtourdisse-ments, de vertiges, de somnolence ou dautres troubles nerveux centraux doivent renoncer conduire un vhicule ou utiliser des machines. Conditions de stockage A conserver le mdicament infrieur 30 C. A conserver dans lemballage extrieur dorigine, labri de lhumidit. Condition de dlivrance : Liste II (Tableau C). Titulaire de lautorisation de Mise sur le March Novartis Pharma Maroc, 82 Bd Chefchaouni, Q.I. An Seba 20590 CASABLANCA. Tel 00-212-5-22-34-92-92, Fax 00-212-5-22-78-66-09. * les mentions lgales compltes sont disponibles sur simple demande Novartis Pharma.

  • Flash Sant12

    Le centre national de transfusion sanguine et dhmatologie du Maroc a organis du 28 au 30 mars derniers, Marrakech, le 7e congrs maghrbin de transfusion sanguine. Ce rendez-vous scientifique, qui a runi de nombreux spcialistes (hmatologues, canc-rologues, transfuseurs, cardiologues), a t plac sous le thme Innovations en transfu-sion sanguine. Les participants cette manifestation ont pu, travers les diffrentes sessions, dbattre de nombreuses thmatiques relatives la trans-

    fusion sanguine, notamment la scurit trans-fusionnelle. Le choix de ce thme central, dcli-n tout au long du congrs dans de nombreuses sessions, est anim par lintrt grandissant accord la bonne matrise de lapprovisionne-ment en sang sr et la scurit transfusionnelle. En effet, la matrise des risques de transmission des virus majeurs par la transfusion sanguine permet dencourager la fois le don du sang et lutilisation de ce sang collect, ce qui contribue faire disparatre les complications lies labsence de transfusion, notamment pour les accidents de

    la route, les patients souffrant de maladies graves comme lanmie, les nourrissons naissant avec du sang incompatible, etc. , a affirm cette occasion le Dr Mohamed Benajiba, directeur du Centre national de transfusion sanguine. Un symposium a galement t consacr aux hpatites B et C dont le risque de transmis-sion, grce aux nouvelles mthodes diagnos-tiques, est presque inexistant, a soulign le Dr Benajiba. Un dpistage qui permet par ailleurs de dceler des cas ignors et de les orienter vers une prise en charge mdicale.

    Adolescences, tel a t le thme central du 22e congrs national de lAssociation marocaine des psychiatres dexercice priv (AMPEP) qui sest tenu du 5 au 6 avril der-niers Tanger. De nombreux psychiatres ont pu rflchir autour de la prise en charge des diffrents troubles psychiques qui peuvent apparatre durant ladolescence. Pour le Dr Abdellah Ouardini, secrtaire gnral adjoint de lAMPEP, le choix de ce thme trouve sa justification dans la place centrale quoccupe ladolescence dans nos socits modernes. Ladolescence est une priode la

    fois de changement, daffirmation et de renon-cement. Elle est une formidable occasion daller vers la conqute du monde. Malheureusement, pour les personnes les plus vulnrables, cette p-riode de la vie peut aussi devenir un rvlateur puissant de leur fragilit. Un grand nombre de pathologies psychiatriques, souvent svres, peuvent apparatre, en effet, durant cette priode , a-t-il indiqu. Pour amliorer la prise en charge des troubles qui affectent les adolescents, le praticien insiste sur limpor-tance de la sensibilisation. Il prconise ainsi dinvestir dans laccompagnement des ado-

    lescents et de leurs parents. Compte tenu de nos moyens daction limits au Maroc, il serait plus judicieux dinvestir davantage dans la sensibilisation. Nous devons ainsi crer des lieux daccueil, pas forcment mdicaliss, pour facili-ter la rencontre avec les adolescents et reprer leur demande daide et de soins. Paralllement, des structures spcifiques destines accueillir et soigner les adolescents les plus atteints doivent tre mises en place. Elles permettront de pro-poser une prise en charge pluridisciplinaire et aider au diagnostic prcoce des pathologies, a-t-il expliqu.

    TRANSFUSION SANGUINECONGRS MAGHRBIN MARRAKECH

    TROUBLES PSYCHIQUES CHEZ LES ADOLESCENTSLE RLE DE LA SENSIBILISATION

    Une nouvelle technique de prlvement du rein est dsormais pratique au Maroc. Il sagit du prlvement laparoscopique du rein, une chirurgie mini-invasive qui permet, entre autre, de rduire significativement la douleur chez le donneur. A la diffrence des techniques chirurgicales de prlvements de rein utilises au Maroc par le pass, le prlvement laparoscopique ne ncessite que quatre petites incisions

    de 1 cm chacune au niveau de la rgion concerne. Un atout majeur, car il permet de diminuer sensiblement les risques dinfection et rduit la dure de convalescence du donneur qui peut rentrer chez lui au bout de trois jours et reprendre son activit professionnelle habituelle, indique le Pr Said Mohamed Moudouni, professeur durologie et initiateur de cette technique au Maroc. Cette innovation chirurgicale prsente

    galement lintrt de ne laisser que de petites cicatrices, un avantage non ngligeable pour les donneurs, surtout les femmes. Je pense quen rduisant la douleur postopratoire, le saignement per-opratoire et la taille des cicatrices grce une dissection plus prcise, nous pourrons encourager les donneurs potentiels affronter lpreuve de don de rein avec plus srnit et moins de stress, espre le Pr Moudouni.

    DON DE REINLA CHIRURGIE MINI-INVASIVE

  • 13Flash Sant

  • Flash Sant14

    Soins de sant primaires pour une prise en charge intgre de lenfant , tel est le thme choisi pour la 2e dition des journes mdico-sociales organises par lassociation Sefrou-Aggai du 26 au 27 avril derniers. De nombreuses actions de sensibilisation et de dpistage de certaines pathologies chroniques telles que le diabte et lasthme ont t menes dans le cadre de cette manifestation qui ciblait les enfants de la ville de Sefrou et de sa rgion. Prs de 200 enfants asthmatiques et diabtiques ont ainsi bnfici, avec leurs familles, de sances dducation sanitaire et reu des traitements, notamment des chambres dinhalation et des bronchodilatateurs. Selon les organisateurs, lobjectif principal de ces journes est dinsister sur limportance de laccs aux soins de base dans la lutte contre les pathologies chroniques et la mortalit infantile au Maroc. Aujourdhui, plus 650 000 enfants de moins de 5 ans dcdent chaque mois travers le monde, soit prs de 8 millions par an. La plupart de ces tragdies peuvent tre vites par le biais dun accs aux soins de sant de base. Considrs comme une vidence dans les pays dvelopps, ces soins ne sont pas toujours accessibles dans les pays en dveloppement, notamment au Maroc , a expliqu le Dr

    Rachid Choukri, prsident de lassociation Sefrou-Aggai. Il a ajout que cette situation ntait pas une fatalit, condition de redoubler defforts pour offrir aux enfants marocains de meilleures conditions de prise en charge. Il est essentiel de dmontrer, par l exemple, que par la force de la volont et de la mise en synergie des initiatives individuelles

    volontaristes, nous pouvons relever le dfi de l amlioration de l accs aux soins des enfants au Maroc. Cest tout l enjeu de ces journes ddies aux enfants qui constituent la richesse premire de notre pays et qui ne sont pas encore en mesure de revendiquer leurs droits. En tant que mdecins, nous en sommes les garants et les protecteurs, a-t-il conclu.

    SOINS PRIMAIRES CHEZ LENFANTPAS TOUJOURS ACCESSIBLES AU MAROC

    La transplantation hpatique a t le thme central de la journe de printemps organise le 13 avril dernier par la Socit marocaine des maladies de lappareil digestif (SMMAD). Les hpatologues qui ont pris part cet vnement ont mis en exergue limportance de cette solution thrapeutique dans la prise en charge de certaines pathologies hpatiques graves. Pour le Pr Rhimou Alaoui, prsidente de la SMMAD, la greffe hpatique est un moyen thrapeutique incontournable dans la prise en charge des hpatites aigus fulminantes, des cirrhoses dcompenses et du carcinome

    hpatocellulaire. Elle est aujourdhui couramment indique ltranger chez les personnes qui souffrent dune hpatopathie grave pouvant engager leur pronostic vital et a permis aux patients dont la survie spontane tait estime quelques mois seulement de vivre plus longtemps. Pour que cette opration soit russie, lhpatologue doit matriser les diffrentes phases de la greffe, notamment celle du bilan de pr-transplantation qui permet de dtecter les contre-indications chez le patient. Il doit galement tre en mesure de grer les complications

    inhrentes la pathologie initiale telles que la rcidive virale et pouvoir matriser les problmes qui peuvent survenir en postopratoire immdiat et qui sont secondaires la transplantation hpatique, notamment le rejet du greffon ou les effets secondaires des immunosuppresseurs. Des comptences et une pratique qui mritent dtre dveloppes. En effet, aujourdhui, grce la transplantation hpatique, la survie cinq ans est de lordre de 70% pour les patients dont la survie spontane tait estime quelques mois.

    JOURNE DE PRINTEMPS DE LA SMMADLA TRANSPLANTATION HPATIQUE AU CUR DES DBATS

    Des consultations destines aux enfants

    FORMES PHARMACEUTIQUES ET PRESENTATIONS Sargenorg/5 ml, solution buvable en ampoule de 5 ml, bote de 20. Sargenor sans

    sucre 1 g, comprims effervescents dulcors la saccharine sodique.COMPOSITION - Solution buvable Aspartate darginine ................. 1 g Excipient : qsp

    ampoule buvable de 5 ml. - Comprims effervescents Aspartate darginine ...................... 1 gExcipient : qsp 1 comprim effervescent. CLASSE PHARMACOTHERAPEUTIQUE Antiasthnique

    (A : appareil digestif et mtabolisme). INDICATION THERAPEUTIQUE Traitement symptomatique de lasthniefonctionnelle. POSOLOGIE ET MODE DADMINISTRATION - Posologie : - Solution buvable : Adulte : 2 3 ampoules

    par jour. Enfant de plus de 12 ans : 1 2 ampoules par jour. - Comprims effervescents : Adulte : 2 3 comprims par jour.Enfant de plus de 12 ans : 1 2 comprims par jour. - Mode dadministration : Voie orale - Solution buvable : Les ampoules sont

    prendre dilues dans un peu deau, de prfrence avant les repas. Le traitement sera limit 15 jours. - Comprims effervescents : Faire dissoudreles comprims effervescents dans un verre deau, avant de boire. Le traitement seffectue par cures dune dure de 8 15 jours.CONTRE-INDICATIONS

    La solution buvable est contre-indique en cas dhypersensibilit lun des constituants de la solution, notamment le parahydroxybenzoate de mthyle ou de propyle.MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS DEMPLOI En cas de persistance des troubles, la situation doit tre rvalue. En cas de rgime hypoglucidique ou de diabte, tenir compte,

    dans la ration journalire, de la quantit de saccharose par ampoule : 1 g. Le traitement dune asthnie chez lenfant de moins de 12 ans ncessite un avis mdical. Tenir compte de la quantit de sodium prsente dans les comprims effervescentschez les patients suivant un rgime dsod strict. Chaque comprim effervescent contient 100 mg de sodium. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES SARGENOR contient de laspartate darginine. Dautres mdicaments contiennent ces acidesamins. Il est prfrable de ne pas les associer afin de ne pas dpasser les doses maximales conseilles. PHARMACODYNAMIE Antiasthnique (A :appareil digestif et mtabolisme). PHARMACOCINETIQUE Larginine et lacide aspartique sontbien absorbs par voie orale. Les deux amino-acides prsentent une forte diffusion tissulaire. Leur limination seffectue par voie rnale. EXCIPIENTS A EFFET NOTOIRE - Solution buvable : Saccharose, parahydroxybenzoate de mthyle,parahydroxybenzoate de propyle. - Comprim effervescent : Jaune orang S, arme orange, sodium. CONSERVATION A conserver labri de lhumidit.

    SARGENOR (Aspartate darginine)

    www.laprophan.ma

    DEPARTEMENT MARKETING MEDICAL ET CENTRE DE DISTRIBUTIONKm 7, Route de lunit An Seba - Route de Rabat - 20250 Casablanca - Maroc

    Tl. : 0522 66 33 20 (LG) - 0522 66 26 42 / 43Fax : 0522 66 25 89 / 97- E-mail : [email protected]

    SIGE SOCIAL16 -18, Bd. Emile Zola - 20300 Casablanca - Maroc

    Tl. : 0522 54 38 38 (LG) - Fax : 0522 44 43 97E-mail : [email protected]

    SITE INDUSTRIEL :21, Rue des Oudaya B.P. : 3047 - 20300 Casablanca - Maroc

    Tl. : 0522 61 83 83 / 0522 61 82 20 / 0522 61 81 60Fax : 0522 62 08 04 - E-mail : [email protected]

  • 15Flash Sant

    FORMES PHARMACEUTIQUES ET PRESENTATIONS Sargenorg/5 ml, solution buvable en ampoule de 5 ml, bote de 20. Sargenor sans

    sucre 1 g, comprims effervescents dulcors la saccharine sodique.COMPOSITION - Solution buvable Aspartate darginine ................. 1 g Excipient : qsp

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    (A : appareil digestif et mtabolisme). INDICATION THERAPEUTIQUE Traitement symptomatique de lasthniefonctionnelle. POSOLOGIE ET MODE DADMINISTRATION - Posologie : - Solution buvable : Adulte : 2 3 ampoules

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    prendre dilues dans un peu deau, de prfrence avant les repas. Le traitement sera limit 15 jours. - Comprims effervescents : Faire dissoudreles comprims effervescents dans un verre deau, avant de boire. Le traitement seffectue par cures dune dure de 8 15 jours.CONTRE-INDICATIONS

    La solution buvable est contre-indique en cas dhypersensibilit lun des constituants de la solution, notamment le parahydroxybenzoate de mthyle ou de propyle.MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS DEMPLOI En cas de persistance des troubles, la situation doit tre rvalue. En cas de rgime hypoglucidique ou de diabte, tenir compte,

    dans la ration journalire, de la quantit de saccharose par ampoule : 1 g. Le traitement dune asthnie chez lenfant de moins de 12 ans ncessite un avis mdical. Tenir compte de la quantit de sodium prsente dans les comprims effervescentschez les patients suivant un rgime dsod strict. Chaque comprim effervescent contient 100 mg de sodium. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES SARGENOR contient de laspartate darginine. Dautres mdicaments contiennent ces acidesamins. Il est prfrable de ne pas les associer afin de ne pas dpasser les doses maximales conseilles. PHARMACODYNAMIE Antiasthnique (A :appareil digestif et mtabolisme). PHARMACOCINETIQUE Larginine et lacide aspartique sontbien absorbs par voie orale. Les deux amino-acides prsentent une forte diffusion tissulaire. Leur limination seffectue par voie rnale. EXCIPIENTS A EFFET NOTOIRE - Solution buvable : Saccharose, parahydroxybenzoate de mthyle,parahydroxybenzoate de propyle. - Comprim effervescent : Jaune orang S, arme orange, sodium. CONSERVATION A conserver labri de lhumidit.

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  • Flash Sant16

    La prise en charge de la thrombopnie constitutionnelle chez lenfant a t lun des thmes phares du 9e congrs de la Socit marocaine dhmatologie oncologie pdiatrique. Cette anomalie sanguine est caractrise par une baisse du nombre des plaquettes en dessous de la valeur normale, situe entre 150000 et 450000 au mm dans le sang. Les causes de cette diminution sont une atteinte des gnes impliqus dans la fabrication des plaquettes. Jusqu prsent, nous avons pu identifier une vingtaine de gnes qui peuvent tre atteints par cette anomalie. Toutefois, nous ne sommes pas encore en mesure dexpliquer prcisment comment cette atteinte gntique peut aboutir une thrombopnie. Cela reste encore un mystre , a expliqu le Pr Guy Leverger, chef du service dhmatologie et doncologie pdiatrique lhpital Armand

    Trousseau de Paris. Une thrombopnie constitutionnelle est souvent suspecte en cas dantcdents familiaux ou bien lorsquil y a plusieurs anomalies associes qui voquent une thrombopnie gntique (anomalies osseuses, malformatives). Pour tablir un diagnostic fiable de cette pathologie, le Pr Leverger insiste sur limportance de travailler en troite collaboration avec les biologistes. Bien que la clinique soit importante dans le diagnostic de la thrombopnie constitutionnelle, il nen demeure pas moins que les analyses biologiques constituent loutil de base dans le diagnostic des anomalies des plaquettes. La collaboration avec les biologistes revt ce niveau une grande importance car elle permet de dfinir conjointement les examens qui doivent tre raliss chez le patient pour tablir un diagnostic prcis de la maladie, a-t-il soulign.

    DIAGNOSTIC DE LA THROMBOPNIE CONSTITUTIONNELLE UN TRAVAIL COLLABORATIF

    LAssociation marocaine de recherche et daide aux rhumatisants (AMRAR) et la Socit marocaine de rhumatologie (SMR) ont procd le 23 avril dernier au lancement de la campagne nationale de sensibilisation la polyarthrite rhumatode. Cette maladie auto-immune touche environ 300 000 personnes au Maroc, des femmes pour la plupart. Une tude ralise par lhpital Al Ayachi en 2005 rvle les consquences de cette pathologie sur le quotidien des malades. Ainsi, 90% dentre eux prouvent des difficults professionnelles et financires cause de leur maladie et 43% affirment faire face des problmes conjugaux, allant mme jusquau divorce. Pour le Dr Saloua Larhrissi Aboudrar, prsidente de la SMR, la campagne de sensibilisation vise aider ces personnes mieux faire face la maladie et ses complications. Lorsque la maladie est prise en charge rapidement, le patient peut bnficier dune meilleure qualit de vie et mener une vie peu prs normale. travers les activits prvues dans le cadre de notre campagne, notamment les kermesses de sensibilisation qui seront organises dans les diffrentes villes du royaume, nous comptons insister auprs de la population sur l importance du diagnostic prcoce de la pathologie , a-t-elle indiqu. Lautre objectif de la campagne, a-t-elle poursuivi, consiste inciter les autorits publiques uvrer pour lamlioration de laccs des malades aux traitements, un lment dcisif, selon elle, dans la

    lutte contre la polyarthrite rhumatode. Il est de notre devoir tous dtre sensibles aux souffrances des patients, souvent dans la fleur de l ge, qui ne peuvent plus exercer aucune activit professionnelle cause de leur maladie. Le meilleur moyen de les rtablir dans leur dignit est de leur permettre de bnficier dune prise en charge totale des traitements, dont le cot peut parfois dpasser 100000 dirhams par an, a-t-elle relev.

    POLYARTHRITE RHUMATODECAMPAGNE NATIONALE DE SENSIBILISATION

    Pr Guy LEVERGER

    De g. d. : Dr Saloua LARHRISSI ABOUDRAR, Rachid EL OUALI, acteur et Pr Najia HAJJAJ-HASSOUNI

  • 17Flash Sant

  • Flash Sant18

    Les rhumatologues du Maghreb ont bnfici dune formation en ligne consacre lostoporose et aux nouveauts thrapeutiques. Prs de 120 spcialistes marocains des services de rhumatologie des principaux CHU, dont lhpital Al Ayachi de Sal, lhpital militaire de Rabat, les CHU de Casablanca, Fs et Marrakech et des professionnels exerant dans le priv ont assist cette vidoconfrence organise par les laboratoires Servier et anime par le Pr Jean-Yves Reginster, prsident de la Socit europenne pour les aspects cliniques et conomiques de lostoporose et larthrose (ECCEO). Il a t question notamment du ranlate de strontium, le traitement recommand actuellement par les instances mdicales internationales comptentes en matire dostoporose. Parmi

    les options thrapeutiques disponibles en matire de prise en charge de ce problme de sant publique l chelle internationale, figure le ranlate de strontium. Ce produit anti-ostoporotique se distingue par un mode daction qui lui permet la fois de stimuler la formation osseuse et dinhiber la rsorption, permettant ainsi l amlioration de la qualit des os et de leur rsistance face l altration du capital osseux lie la mnopause , explique cette occasion le Pr Reginster avant dajouter que cette action combine positive a t confirme par de nombreuses tudes cliniques dont TROPOS et SOTI. Celles-ci ont dmontr que le ranlate de strontium a rduit sur 3 ans le risque relatif de nouvelle fracture vertbrale de 41% et le risque de fracture de la hanche de 36% .Pour le Pr Fadoua Allali, trsorire de la Socit marocaine de rhumatologie, le ranlate de strontium, en diminuant l incidence des fractures vertbrales et en ayant des effets bnfiques sur la qualit de vie des malades, reprsente une piste thrapeutique solide avec un bon rapport cot/efficacit. Ces donnes cliniques viennent dailleurs dtre confirmes dernirement par l Agence europenne du mdicament aprs une revue complte du dossier Protos. Une telle avance thrapeutique ne manquera pas de relever les nombreux dfis poss par l ostoporose qui, comme nous le savons tous, est une pathologie lourde de consquences financires et sociales en raison des fractures dont elle est responsable et les douleurs, l impotence, la perte dautonomie et la mortalit quelle entrane .

    OSTOPOROSEVIDOCONFRENCE SUR LES NOUVEAUTS THRAPEUTIQUES

    Selon les rsultats de lenqute sur la prvalence et les facteurs de risques de la maladie rnale chronique (MaReMar) ralise au Maroc, environ 2,9% de la population adulte souffrent dune maladie rnale chronique (MRC). Ralise par le ministre de la Sant, en partenariat avec la Socit marocaine de nphrologie, la Socit internationale de nphrologie (ISN) et lOrganisation mondiale de la sant (OMS), lenqute a t mene sur trois ans chez 10 524 personnes, ges entre 26 70 ans. Il sagit de la premire et de la plus large tude au niveau du monde arabe et du continent africain. Lenqute a par ailleurs rvl que le diabte, lhypertension artrielle et la lithiase urinaire sont les principales causes de cette maladie.

    Le tabagisme, lutilisation abusive et hors prescription mdicales de mdicaments analgsiques et lusage excessif de plantes mdicales comptent galement parmi les facteurs de risque nots chez la population touche par la MRC. Une deuxime phase de cette tude se droulera sur les 5 prochaines annes en vue de renforcer le dpistage et la prise en charge de la maladie rnale chronique au Maroc. Selon le Pr Mohammed Benghanem Gharbi, coordinateur scientifique de ltude, les rsultats de lenqute revtent une grande importance car ils permettent pour la premire fois dvaluer la prvalence de la MRC au Maroc. Bien quelle soit importante, la prvalence de la maladie rnale chronique est moins leve que dans dautres rgions du

    monde, notamment en Europe, en Amrique du Nord ou en Chine, pays o elle atteint 10%, a-t-il indiqu. Le nphrologue souligne toutefois que les patients peuvent voluer par la suite vers les autres stades de la MRC et recourir ventuellement la dialyse. La MRC constitue un facteur de risque important de morbidit et de mortalit cardiovasculaire. Pour lutter plus efficacement contre cette pathologie rnale, il est important dintroduire le dpistage systmatique de la MRC auprs des populations risque au niveau de toutes les structures sanitaires du royaume, a-t-il indiqu. Il a ajout que la mise en place de filires intgres de prise en charge des pathologies pourvoyeuses de MRC est un autre moyen qui permettra de mieux faire face la maladie.

    MALADIE RNALE CHRONIQUE2,9 % DES MAROCAINS TOUCHS

    Pr Fadoua ALLALI Pr Jean-Yves REGINSTER

  • 19Flash Sant

  • Flash Sant20

    Comment viter les drames de la route lis la somnolence? Telle est la question laquelle ont tent de rpondre les participants la journe dtude organise par lAssociation marocaine du sommeil et de la vigilance (AMSV), prside par le Dr Fouzia Kadiri. Un vnement marqu par la participation dAbdelaziz Rebbah, ministre de lEquipement et du Transport, et qui a t loccasion de mettre laccent sur les risques de la somnolence au volant travers une prsentation chiffre. Ainsi, selon des tudes scientifiques, la somnolence serait responsable de 20% des accidents de la circulation. Les scientifiques

    expliquent que le fait de dormir moins de 5 heures multiplie par 2,7 le risque daccident. Au Maroc, selon une enqute ralise par Autoroutes du Maroc, le facteur somnolence/hypovigilance/endormissement est lorigine dun accident sur trois sur les autoroutes. Pour le Pr Mustapha Detsouli, prsident de lAssociation marocaine dORL pdiatrique, la prise en charge prcoce des personnes atteintes de pathologies du sommeil est lun des lments cls dans la lutte contre la somnolence au volant. En dehors de linsomnie ou de la fatigue, la somnolence peut tre due une pathologie du sommeil telle que le syndrome dapne obstructive du sommeil (SAOS). Cette affection affecte la qualit du sommeil et peut provoquer une somnolence diurne. Elle constitue donc un vritable danger pour le patient lorsquil est volant , a-t-il expliqu. Il a ajout que la majorit des personnes atteintes de cette pathologie ignorent totalement leur statut. ce propos, le praticien a insist sur le rle de la sensibilisation, aussi bien du grand public que du corps mdical, limportance du diagnostic prcoce du SAOS. Seule une dmarche de dpistage cibl permettra de reprer les personnes atteintes et qui prsentent un risque daccident au volant. Cette dmarche doit impliquer la fois les spcialistes et les gnralistes, et tre associe des campagnes de sensibilisation sur les complications du syndrome dapne obstructive du sommeil et limportance du diagnosticprcoce , a-t-il indiqu.

    SOMNOLENCE AU VOLANTEN CAUSE DANS 20 % DES ACCIDENTS

    Abdelaziz REBBAH, ministre de lEquipement et du Transport et Dr Fouzia KADIRI

    Les spcialistes en mdecine physique et de radaptation ont t nombreux prendre part au 14e congrs de mdecine physique et de radaptation organis le 6 avril dernier Tanger. Un vnement scientifique qui leur a permis de dbattre de la ralit de la pratique de la mdecine physique et de radaptation (MPR) au Maroc et de ses perspectives de dveloppement. Selon le Dr Nouredine Oudghiri Idrissi, prsident de la Socit marocaine de mdecine physique et de

    radaptation (SOMAREF), cette discipline mdicale ne bnficie pas encore de la place quelle mrite au Maroc, malgr ses bnfices avrs. Le principal objectif de la MPR est damliorer ltat fonctionnel et lautonomie

    du patient. Cest une spcialit holistique et transversale dont le champ daction est trs

    vaste. Elle peut ainsi intervenir en oncologie pour soulager les patients cancreux en phase terminale ou encore pour aider la procration chez les femmes et les hommes souffrant de pathologies neurologiques centrales. Malgr son apport indniable, la MPR est encore sous-estime, que ce soit par le grand public ou le corps mdical , a-t-il expliqu. Il a ajout que la MPR permet galement doptimiser le parcours de soins des patients en les faisant bnficier dune prise en charge correspondant rellement leurs besoins et en vitant lEtat des dpenses inutiles. Une tude ralise aux Etats-Unis a dmontr quun dollar investi dans la MPR fait conomiser la communaut une trentaine de

    dollars. Elle rvle lintrt pour lEtat dinvestir dans des structures de soins ddies cette spcialit. Un tel investissement permettra de prserver les finances publiques et prives en rduisant, par exemple, labsentisme, a soulign le prsident de la SOMAREF. Dautant que les structures spcialises au Maroc sont peu nombreuses, ce qui limite grandement laccs aux soins pour les patients. En effet, le Maroc ne dispose que de 160 lits environ, alors que les estimations font tat dun besoin de 350 400 lits pour la seule rgion de Casablanca. Certes, lamlioration de la prise en charge des patients ncessite laugmentation du nombre de lits et des structures hospitalires ddis la MPR, mais elle passe aussi par la sensibilisation des mdecins lintrt de la MPR. Une dmarche qui, mon sens, doit commencer ds le cursus de formation, travers lintgration de modules consacrs cette discipline mdicale et la mise en place de stages dexternat et dinternat dans des services universitaires ddis la spcialit, a conclu le Dr Oudghiri Idrissi.

    MDECINE PHYSIQUE ET DE RADAPTATIONUNE DISCIPLINE ENCORE SOUS-ESTIME

    Dr Nouredine OUDGHIRI IDRISSI, prsident de la SOMAREF

  • 21Flash Sant

  • Flash Sant22

    Organises les 11 et 12 avril derniers Marrakech, les 19e journes nationales dhypertension artrielle ont t loccasion de dresser un tat des lieux de la prise en charge de lHTA au Maroc. Selon une enqute ralise par le ministre de la Sant en 2010, la prvalence de cette pathologie est de 16,7% chez ladulte g entre 27 et 70 ans. Elle toucherait ainsi plus de 2,5 millions de Marocains. Pour le Pr Mohamed Benghanem Gharbi, prsident de la Socit marocaine de

    lhypertension artrielle, une prise en charge efficace de lHTA repose sur la sensibilisation des citoyens sur ses complications qui peuvent parfois tre dramatiques. LHTA est un facteur de risque cardiovasculaire trs important. Elle peut en effet entraner plusieurs types de complications cardiovasculaires, notamment linfarctus du myocarde. De survenue brutale, cette complication peut laisser des squelles invalidantes. LHTA est galement la deuxime cause de mise en dialyse par insuffisance rnale terminale au Maroc, a-t-il expliqu. Le praticien a insist galement sur limportance du diagnostic prcoce de la maladie, compte tenu de son caractre insidieux. Les spcialistes estiment que prs dune personne sur deux ignore totalement quelle est hypertendue. La sensibilisation, surtout

    des adultes, limportance de mesurer au moins une fois par an leur pression artrielle, est un lment cl dans la lutte contre lHTA, a-t-il indiqu. La prvention est un autre volet sur lequel le Pr Benghanem a mis laccent. Elle repose, selon lui, sur le retour une cuisine de type mditerranen, la diminution de lapport de sel dans lalimentation et la lutte contre le tabagisme, lobsit et la sdentarit. Une lutte plus efficace contre lHTA ncessite aussi lintgration du dpistage de lhypertension artrielle, du diabte et de la maladie rnale chronique, trois pathologies fortement lies, dans une stratgie de prise en charge multidisciplinaire. Une approche thrapeutique qui ne peut tre envisage que si des rseaux et des centres multidisciplinaires spcialiss sont mis en place, a-t-il ajout.

    HYPERTENSION ARTRIELLEPLUS DE 2,5 MILLIONS DE MAROCAINS CONCERNS

    La liste des ouvrages scientifiques ddis au cancer du sein au Maroc vient dtre enrichie par un nouveau livre intitul Cancer du sein : connaissances et pratique . Rdig par le Pr Ali Tahri,

    professeur en oncologie et radiothrapie et praticien la clinique spcialise Menara Marrakech, avec la contribution de gyncologues, anapath, radiologues et oncologues, cet ouvrage aborde les diffrents aspects de la prise en charge de ce type de cancer, parmi les plus frquents au Maroc. Le cancer du sein reprsente un rel problme de sant publique au Maroc en raison de sa grande frquence, mais surtout cause du taux de mortalit lev li un diagnostic tardif dans notre pays, explique le Pr Abdellatif Benider, chef du service de Radiothrapie Oncologie au CHU Ibn Rochd de Casablanca, qui a prfac louvrage. Sont traits dans ce livre les aspects pidmiologiques, anatomo-pathologiques, cliniques, radiologiques et thrapeutiques de cette pathologie. Lauteur aborde galement limportance du dpistage prcoce du cancer du sein qui reprsente, selon lui, le meilleur moyen de rduire la mortalit due cette

    maladie. Outre les aspects purement curatifs, Cancer du sein : connaissances et pratiques voque aussi la dimension psychologique de la prise en charge des femmes atteintes par cette affection. Pour rendre compte de leurs souffrances, lauteur a tenu inclure un tmoignage de lune des patientes et insiste sur limportance pour lquipe soignante de prendre en considration dans toute stratgie thrapeutique les angoisses des patientes face la maladie en saidant de psychologues et de psychiatres. Ce nouvel ouvrage, qui devrait tre disponible au Maroc dans quelques semaines, est une contribution remarquable aux efforts de lutte contre le cancer du sein par le biais de la sensibilisation. En traitant les diffrentes tapes de prise en charge de ce type de cancer, il reprsente une base de donnes pour tout le personnel soignant appel prendre en charge le cancer du sein.

    PRISE EN CHARGE DU CANCER DU SEINUN NOUVEL OUVRAGE DDI

    Pr Mohamed BENGHANEM GHARBI, prsident de la Socit marocaine de lhypertension artrielle

    Pr Ali TAHRI, professeur en oncologie et radiothrapie

  • 23Flash Sant

  • Actu produits24

    IdexPharme-groupe Biocodex a le plaisir dannoncer le lancement sur le march Marocain de son nouveau produit HYPOZALIX.HYPOZALIX est un substitut salivaire indiqu dans les Hyposialies ou les Asialies notamment celles secondaires lirradiation des voies suprieures aro-digestives.HYPOZALIX peut tre utilis quelle que soit la cause de la scheresse buccale : utilisation de mdicaments sialoprives, snescence, causes mcaniques (port de prothses) ou certaines pathologies comme le syndrome sec.HYPOZALIX diminue la scheresse buccale et amliore la dglutition grce une composition similaire la salive.HYPOZALIX est commercialis sous forme de solution pour pulvrisation endo-buccale en flacon de 100 ml 100 Dhs. Pour toute information, contacter IdexPharme : www.idexpharme.com

    DU NOUVEAU DANS LES SUBSTITUTS SALIVAIRESHYPOZALIX

    Bldina a le plaisir dannoncer la mise sur le march de . constitue une rponse adapte pour soulager efficacement les coliques,

    ballonnements et constipation des petits patients. renferme :

    n Une activit lactasique garantie et quantifie (3,3 UBgal/g) destine permettre une meilleure digestion du lactose ;

    n Une teneur rduite en lactose (29,3 f/100 g 50% glucides totaux) contribuant limiter la fermentation intestinale ;

    n Une fraction protique 100% casine acidifie pour contribuer rguler le transit intestinal.Aliment dittique destin des fins mdicales spciales, rest adapt la prise en charge nutritionnelle en cas de troubles digestifs svres et persistants de la sphre digestive basse. Il peut tre propos ds la naissance.

    UNE RPONSE AUX TROUBLES DIGESTIFS DES JEUNES PATIENTS

    Les laboratoires MC Pharma ont le plaisir de vous annoncer la mise disposition de leur nouvelle spcialit prednisolone 20 mg.

    est un gluco-corticostrode usage systmique indiqu dans le traitement de nombreuses affections composante inflammatoire ou allergique.

    assure une action anti-inflammatoire puissante aussi bien dans la sphre pulmonaire (asthme, BPCO), ORL (rhinites, sinusites, otite