Délicieuses surprises T1 -...

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  • DÉLICIEUSESSURPRISESJune Summer

  • Introduction

    Cette nouvelle collection «Délicieuses surprises », a pourthème les situations érotiquesinattendues, imprévues, quientraînent des ébats sensuelsempreints de jouissancesintenses et surprenantes…En érotisme, la surprise, estaccompagnée d’une décharged’adrénaline qui s’empare denous, augmentant l’excitation

  • sexuelle ! Celle-ci se trouveaccentuée par les situations àl’improviste, ou dans des lieuximprobables, pendant unmoment inapproprié, enprésence proche ou lointained’autres personnes, ou encoreavec le risque d’être surpris. Laliste n’est pas exhaustive, et puisle stress est son voisin, et peutcollaborer avec la surprise lors descénarios inattendus, pour nousamener aux confins despossibles…

  • Voici donc quelques nouvellessurprenantes, amusantes etexcitantes, sous ce thème :Délicieuses surprises » !Je vous souhaite une lectureagréable et surtout inspirante…Sensuellement, June Summer

  • PrésentationDe la nouvelle « Dérapage

    »

    « Très jolie écriture, propre etpolicée, maîtrisée comme lamécanique d’une montre Suisse,dans un récit de stylecinématographique, les planss’enchaînant dans un ordredéconcertant, en un excitantflash-back ! Ou plutôt dans uneinversion de chronologie…

  • A lire ce texte, j'ai imaginé lesplans qu'un maître commeAntonioni aurait pu composer,le désordre des vêtements quiconduit à d'autres plans, auxdésordres des sens, des corps etplus...Il y a une vraiecinématographie dans ce récit,avec la caméra qui sedéplacerait tout lentement. Ledernier plan séquence dumagnifique film d’Antonio ni(the passerage, profession

  • reporter) pourrait presqueservir de trame à ce texte toutentier… »Commentaire de Yves Parigauxsur Atramenta

  • 1. Dérapage

    Juliette se réveilla au milieu de la nuit,assoiffée, et se décida à passer auxtoilettes ; elle se frotta les yeux ensoupirant de bien-être, écartant sescheveux emmêlés qui tombaient sur sesépaules en désordre, après les folies dela nuit, puis se détacha du corps de sonamant endormi à ses côtés, pour se leveren silence. Sa peau nue et pâle, encoreempreinte des odeurs de l’amour, brillaitsous les rayons de la lune perçant àtravers les volets qui n’avaient pas étéfermés. Juliette se caressa avec volupté,depuis ses seins lourds encore tendus de

  • plaisir jusqu’à son ventre doux, puis sonsexe toujours humide, percevant soncorps repu de tous les plaisirs vécus. Soncœur était léger, rempli de l’amouréchangé pendant cette folle soirée, et sonesprit riait en silence de cette union folleet fougueuse de la veille ! Juliette sortitde la chambre sur la pointe de ses piedsnus, parvint dans le salon du petitappartement obscur, et fit un « Oh »d’étonnement.

    La porte d’entrée était grande ouverte,avec les sacs de courses encore déposéssur le seuil… La porte-fenêtre aussi, avecses deux battants écartés comme elle setrouvait elle-même cette nuit, jambesécartées pour s’offrir aux assauts de sonamant… Des vêtements épars

  • parsemaient le sol depuis là jusqu’à lacuisine, où une ceinture noire gisait ausol, comme fatiguée… Ses chaussures àtalon étaient abandonnées au milieu de lapièce, sa petite robe était encorechiffonnée là, sur le plan de travail, quisemblait en avoir vu de belles…

    Leur labrador noir surgit alors dujardin pour lui faire fête en remuant laqueue avec enthousiasme, la fixant avecde grands yeux affamés, qui semblaientdire dans un reproche muet : « Eh oui,vous avez bien de la chance que je n’aiepas filé à l’anglaise, tout était restéouvert ! ou bien que je n’aie pas dévoréles provisions du week-end ! Vous enavez fait de drôles, hier soir… j’ai dûfermer les yeux ! Et puis, j’ai une faim

  • de loup, bon sang ! »

    Juliette s’accroupit pour câliner lapauvre bête, abandonnée ainsi semblait-ildepuis quelques heures. Ahurie, ellemurmura en chuchotant, en regardantautour d’elle :

    — Je n’y comprends rien… On aoublié de fermer la porte ?

    Le chien ravi, se coucha à ses piedsdans un grognement de bien-être, en laregardant avec adoration, offrant sonventre à ses caresses, un peu comme elle-même à celles de son amant, pensaJuliette avec autodérision. L’animal parutpenser :

    « Ouais… Vous aviez l’air plutôt

  • absorbés par vos trucs, et je n’ai mêmerien eu à manger… »

    — Oups, pardon ! sourit Juliette engrattant l’animal autour des oreillessoyeuses, ce qui entraîna chez celui-ci unsecond grognement de plaisir. Juliette lecaressa longuement pour se fairepardonner, tout en riant sous cape, amuséepar la situation :

    — Heureusement qu’il faisait beauet chaud, et que nous vivons dans un trouperdu ! Tout est resté grand ouvert…C’estdingue ! On est fous…

    « Oui, heureusement ! Mais j’étaislà pour garder la maison, hein ! »soupira le chien. « Et je trouve aussi quevous êtes un peu fous… »

  • — Hé ! Fais attention, toi ! Un peude respect !

    L’animal ferma les yeux decontentement, levant les pattes en l’air,ravi de tant d’attentions.

    — Eh bien, il vaut mieux tard quejamais, n’est-ce pas ? Bon, tum’excuseras, je m’occupe du reste !murmura-t-elle.

    Sa maîtresse sortit ensuite par lapetite porte de la cuisine pour allerfermer les volets de la chambre quidonnaient dans le jardin, dans son petitrituel intime, pour dire bonne nuit à lanature avant de dormir. Elle cala lesbattants de bois, puis se tourna pouradmirer le paysage nocturne. Les étoiles

  • brillaient dans la voûte céleste, sedétachant avec netteté sur le veloursobscur du ciel. Les arbres aux alentoursbalançaient souplement leurs silhouettesnoires dans l’obscurité, tandis que lesgrillons chantaient doucement dans l’airtiède et parfumé de senteurs alpestres.Juliette fredonna sa chanson préférée,celle qui convenait tant à ce lieu siplaisant abritant leurs retrouvailles :

    « Où le vent parfumé, dans lesarbres toujours verts, sans cesse

    d’amour nous parle…

    Où le vent parfumé, dans les arbrestoujours verts, nous parle d’amour

    toujours… »

    Juliette retourna ensuite se coucher,

  • se lovant contre le corps de Kevin quidormait sur le dos, inconscient des alléeset venues de sa compagne. La soirée avaitété torride… « Il se repose de ses hautsfaits », s’amusa-t-elle. Il la sentits’allonger près de lui et se tourna verselle, murmurant de sa voix basse :

    — Où étais-tu, ma belle ?

    Juliette sourit en se calant doscontre lui, ses fesses bien abritées dans lecreux de son ventre, percevant sonmembre viril se dresser entre ses fesses.Elle soupira de bien-être tandis que sonamant la prenait dans ses bras, pourl’enlacer contre lui… Elle chuchota dansun petit rire :

    — Je suis allée aux toilettes, et j’ai

  • trouvé tout ouvert ! Les deux portes, lavoiture…

    — Ah bon ? fit-il dans un petit rirequi la secoua elle aussi. Ah oui, on estrentrés, et puis, il y a eu une urgence, jeme souviens… Mhmmm… c’était chaud !On a terriblement dérapé !Délicieusement dérapé ! ajouta-t-illangoureusement, caressant sa hancheronde.

    — Oui, c’était vraiment chaud… undérapage plutôt torride ! confirma Julietteen se rendormant, ronronnant sous le câlinde son amant qui replongeait dans lesommeil, alangui par leur soiréesensuelle… Elle ferma les yeux, bercéepar le souffle de celui-ci à son épaule, et

  • revit toute la scène, en s’envolant avecson compagnon dans les bras deMorphée.

    Pendant son sommeil, l’esprit deJuliette revécut cette folle soirée, ettentait de comprendre comment tout celaavait commencé…

    « Était-ce la baignade dans l’étangqui les avait tant excités ? Ou plutôt,n’était-ce pas la faute de cette joliepetite robe fleurie, qu’elle avait choisiele matin ? Elle était faite d’un tissu decoton soyeux qui porté sans culotte ousoutien-gorge, donnait naturellement dedouces caresses légère à sa peauélectrisée… Et puis, son volant évaséqui dansait juste sous ses fesses rondes,

  • en aggravait sérieusement l’érotisme,pour Juliette comme pour son amant !Ou alors, c’était de se retrouver aprèsquelques jours de séparation, qui lesavait attisés comme braise… En fait,l’élément de surprise avait étédéterminant ! Ils auraient pu arrivertranquillement, ranger leurs affaires,souper sur la terrasse, puis se tournerl’un vers l’autre en se disantamoureusement : « Eh si ? » dans un jolibaiser tendre. Mais non, tout avaitdérapé brusquement à leur arrivée, demanière surprenante et très jouissive…»

    ……………………… Flash-back

  • ………………………

    Il faisait un temps magnifique par cebeau vendredi de la fin du mois d’août.Les piscines et les plages de Suisseromande étaient prises d’assaut par lepublic qui tentait de se rafraîchir, et deprofiter de cette petite caniculeexceptionnelle. Kevin et Juliette s’étaientdonné rendez-vous en fin d’après-midi àla « Gouille [1] », un étang naturel ouvertà la baignade. Le chien était de la partie,et ne se fit pas prier pour sauter à l’eau,tandis que les deux amoureux seretrouvaient avec bonheur, s’enlaçantlonguement. Ils s’embrassèrent avecretenue, vu la proximité de familles

  • installées près d’eux, sur les pelousesaccueillantes à l’ombre des grands arbresdisséminés autour de l’étang. Kevinlaissa ses mains curieuses courir le longdu corps de sa compagne, appréciantcette petite robe d’été qui mettait sesformes féminines en valeur, et laissaitsuggérer bien des choses excitantes.

    Juliette avait une peau douce etbronzée, des hanches pleines, des seinsopulents, qui le mettaient toujoursrapidement en émoi. Elle soupira de bien-être et percevant la bosse du sexe enérection contre son ventre, chuchota :

    — Attention mon chéri ! Nous nesommes pas seuls !

    — Ils ne nous regardent pas, rit-il

  • avec assurance. Mhmmm… tu as la peausi douce… je te mettrais bien mes mainsaux fesses !

    — Plus tard… murmura-t-elle entreleurs lèvres joueuses, le regardantcoquinement dans les yeux, appréciantson visage mat et ouvert, ses yeux foncés,ses cheveux gris coupés très courts, etsurtout la proximité de son grand corpscontre le sien, avec des mains chaudes etassurées qui lui donnaient des frissons…

    — Je sais attendre, tu le sais bien !assura-t-il avec un sous-entendu plein depromesses.

    Ils rirent doucement, puis seséparèrent à regret, tandis que Julietteprécisait :

  • — Et puis, j’ai mis mon costume debain sous ma robe, tu ne pourras pas touttoucher tant que nous sommes ici dans celieu public…

    — Comment ? se récria Kevin surun ton faussement scandalisé. Je croyaist’avoir interdit de porter une culotte !Cela mérite une punition !

    — Oh oui, très volontiers, je veuxma punition ! roucoula-t-elle avec envie,sur un ton badin. Ils rirent et s’installèrentprès de l’eau, amusés par leurs petits jeuxde séduction. Leur relation était récente,ils se découvraient, et appréciaient de lapimenter de toutes les façons : Ilss’étaient découverts de nombreux pointscommuns, et surtout l’envie de « déguster

  • tous les moments de la vie avecintensité, y compris les folies et déliresqui leur feraient envie » ! Un joliprogramme qui avait déjà bien débuté etsemblait en bonne voied’épanouissement, dans cette périodepropice de la cinquantaine, où lescontraintes familiales avaient presquedisparu, leur laissant beaucoup de liberté,leurs enfants devenus grands etautonomes.

    Heureux de cette pause bienvenueaprès une semaine de travail, les deuxamants profitèrent de se baigner plusieursfois, suivis par le labrador qui lessurveillait d’un œil fidèle, attentif à nepas les laisser se noyer. Ils retournaientensuite se sécher au soleil, enlacés l’un

  • contre l’autre, se caressant discrètement,entre rires et confidences. À mesure quele soleil baissait, les autres personnesquittaient les lieux pour leur laisser plusd’espace. Ils nagèrent la dernière fois à lanuit tombée, dans une eau délicieusementtiède, enlacés comme seuls les amoureuxsavent le faire : Juliette accrochée au coude son amant, leurs lèvres jouantensemble au rythme des brasses lentes decelui-ci, ses pieds jouant contre le bas-ventre au membre durci…

    Revenus sur la berge, tous deux seséchèrent rapidement, et se décidèrent àrentrer. L’air était plus frais mais encorebien agréable, la soirée semblaitpromettre une température idéale. Ilsregagnèrent leurs voitures en marchant

  • enlacés, ravis de ce moment si plaisant.Après quelques baisers et caresses, ilsrepartirent chacun dans son véhicule,pour regagner leur repaire. Juliette avaitrangé le costume de bain dans le sac deplage, et ne portait rien sous la petiterobe, soyeuse sur sa peau vivifiée par labaignade. Le trajet fut un délice, soncorps était en émoi, en attente… Seslongs cheveux blondis par le soleilséchèrent au vent chaud tourbillonnant parla fenêtre ouverte, qui parlait devacances, de liberté et de sensualité à toutson être…

    Les deux amoureux roulèrent deconcert le long des routes claires,parvinrent au chalet l’un derrière l’autre àl’ombre des arbres, se garèrent dans la

  • petite cour pavée l’un à côté de l’autre ;le chien, libéré du coffre de la voiture deJuliette, fila dans le jardin, tandis que lesdeux arrivants sortaient les sacs desvéhicules pour les amener à l’intérieur, secroisant en va-et-vient coquins qui lesfaisaient rire et s’embrasser. Kevin étaitencore échauffé par les petits jeux de lajournée, et la vue de cette robe dansantau-dessus de fesses qu’il devinait nues,accentuait son désir. Lorsque Julietteposa l’arrosoir dans l’évier, se cambrantun peu pour tourner le robinet, il céda àses pulsions : il voulait enfin toucher cecul, cambrer ses reins, et surtout relevercette robe suggestive pour caresser lesfesses rondes qui le tentaient depuis troplongtemps…

  • Ses mains se posèrent sur leshanches pleines, les caressèrentlonguement au rythme des soupirs deplaisir poussés par Juliette… puisrelevèrent lentement le tissu… Sacompagne se cambra encore plus,impatiente et coquine, écartant ses jambesdans une invitation impudique… Kevin sesentait à l’étroit dans son pantalon, saqueue était gonflée de sang, avide de sejoindre à cette féminité envoûtante,offerte, si proche… Il respirait fort,attentif à se contenir, car il l’aurait bienprise là, tout de suite ! Mais il voulait queJuliette jouisse, d’abord, et longtemps !Alors il respira encore, concentré àmaîtriser les élans de sa virilitéimpatiente… Il contempla avec désir les

  • belles fesses rondes, le pli secret au-dessus des cuisses, le creux sombreentres celles-ci ou se cachait une fleurintime déjà humide, et se permit enfind’explorer ce terrain de jeux sensuels.

    Passionnément, il alterna lescaresses fermes ou tendres, remontantparfois sous la robe retroussée jusqu’auxreins qui se cambraient sous leur passage,descendant ensuite le long du sillonmagique pour effleurer le petit operculedévoilé frémissant de sensationsinédites… jusqu’à longer avec impudeurla fente mouillée de désir, tournerlentement ses doigts mouillés de cyprineautour du bourgeon dressé d’envies, puisoctroyer de main de « maître » à sa «soumise », des petites claques sur le cul

  • qui la faisaient sursauter et gémir,charmée de tant d’attentions délicieuses.

    Juliette avait complètement oubliéce qu’elle était en train de faire, et sedéplaça de côté pour mieux s’appuyer surle plan de travail et s’écarter de l’évierpeu confortable ! Elle se releva vivementet retira par-dessus sa tête sa robe qui lagênait, et la fit voler de côté, aidée parKevin qui sans arrêter de la caresser,réussit à se débarrasser lui aussi de sespropres vêtements, les expédiant au loin àl’aveuglette, obnubilé par leurs ébatsexcitants. Enfin nue, sa compagne s’offrità nouveau à lui, se couchant en avant surle panneau de bois, fesses relevées, sescheveux blonds épars sur son dos brunide soleil, ses reins creusés sous les mains

  • de son amant. Elle était avide de recevoirencore et encore ces caresses délicieusesqui la traversaient d’ondes électrisanteset grisantes ; elles s’enchaînaient sans findans une ellipse infinie de plaisirssensuels qui shootaient son cerveau etenflammaient son corps, et voulait lesdéguster complètement

    Juliette savait que Kevin aurait lapatience de la combler ; elle pouvait selaisser aller au plaisir sans crainte, il luidonnerait ce qu’elle aimait, aussilongtemps qu’elle le désirait : ellepouvait aller très loin et longtemps dansle plaisir, à la manière des femmessauvages qui jouissent au fond de leurracines ancestrales… Elle devenait alorsbestiale, animale, son cerveau

  • entièrement dédié à la perception dessensations érotiques, sa peau douceenfiévrée parcourue de frissonsextatiques…

    Sur la pointe des pieds, jambesouvertes, Juliette se redressait toujoursplus pour s’offrir à son amant devenufauve, le cul levé vers lui, cambrée etimpudique, haletante… Puis un longfrisson la parcourut, elle se cambraencore plus en relevant la tête, et crialonguement traversée par un orgasme quila laissa pantelante… Son plaisirs’écoula dans la main de Kevin, enchantéet surexcité par cette manifestationévidente de jouissance. Il gronda dansson oreille, murmurant des mots crus quil’enflammèrent encore plus :

  • — Tu aimes ça, petite coquine, tuaimes que je te caresse, donne-moiencore ton plaisir, allez ! Donne-moi unerivière, allez jouis dans ma main, encore !

    Il conclut ses ordres par une claquebien administrée de sa main libre, sur lafesse tendue de sa partenaire, qui feulalonguement, encore une fois traversée dejouissances extrêmes qui s’écoulèrent ànouveau le long des jambes tendues deJuliette, pour former sur le sol une petiteflaque glissante à leurs pieds nus.Surexcité par ce spectacle bandant, Kevinne put retenir plus longtemps ses instinctsde rut, enfilant sa queue roidie dans cefourreau brûlant et trempé, pour uneétreinte passionnée qui les embarqua dansune union torride, ponctuée de soupirs et

  • de cris, de grondements et degémissements.

    Ils jouirent longuement de leursébats, tandis que Kevin jouait parfois àdominer sa belle comme elle aimait,l’excitant de mots crus, ou la tenant auxcheveux pour lui redresser la tête en laprenant avec force. Il se faisait ensuiteplus tendre, la caressant longuementdepuis sa taille fine jusqu’à la nuque, luicausant des frissons délicieux qui lafaisaient jouir encore, et contracter sonsexe trempé, rendant ainsi à son amant lesplaisirs reçus. Il faisait nuit lorsqueKevin s’abandonna au bout de son plaisir,après avoir amené sa belle aux confinsdes délices sensuels, dans un râleininterrompu parsemé de cris rauques qui

  • le laissèrent pantelant, accroché à seshanches, éjaculant en elle et sur ses fessescomme un fou… ils restèrent silencieuxde longues minutes, respirant avec peine,haletants, puis en rires contenus, ébahisd’avoir partagé de tels ébats.

    Enfin, ils se désunirent lentement ende longs frissons, chaque geste restantimprégné de répliques de plaisirs. Ilsétaient trempés de sueur et de leurs sèvesmélangées, épuisés, ravis, hallucinés. Ilss’embrassèrent longuement, enlacés, puispartirent se baigner ensemble, face à facedans la baignoire en sourires de fierté etde bonheur, envahis par les vagues debien-être succédant aux amours. Morts defatigues, ils allèrent ensuite se coucher,sans réaliser qu’ils laissaient tout en

  • désordre derrière eux, portes ouvertesaux quatre vents. Ils s’endormirent l’uncontre l’autre, serrés et enlacés, en uneseconde, dans le même soupir de bonheur.

    Le chien avait attendu en lesobservant avec surprise ; puis il s’étaitdécidé à garder les lieux en dormant d’unœil, fataliste, seul à avoir conservé unpeu de sens pratique :

    « Ouais heureusement que j’aiassuré, car ces deux-là sont vraimentparfois cinglés, je trouve… Enfin, j’aitout de même reçu mes croquettes quandma maîtresse s’est relevée, donc tout vabien ! Mais je prévois un lever tardif, ilme faudra être patient je parie ! »soupira la brave bête en se rendormant.

  • Tout était calme, serein. Les étoilesbrillaient toujours dans le ciel, la nuitétait obscure et paisible, traversée debruissements et de courants d’air. Demainil fera beau, le soleil brillera, et lesamants profiteront d’une plage au bordd’un lac… Pour de nouvelles aventuressensuelles inédites, peut-être ?

  • PR É SENTATION DE JUNESUMMER

    June Summer a lacinquantaine, travailledans le social, et après

    avoir élevé sesenfants, s’est

    passionnée pourl’écriture.

    Elle aime écrire des histoires «érotiques-romantiques », dans lesquelles

    la sexualité est sensuelle, le sexerelationnel, la passion brûlante et les

    émotions palpitantes.

    Elle apprécie le jeu sensuel des mots etimages parfois poétiques.

  • Vous la trouvez sur Facebook : JuneSummer d’Éros Site web :

    http://june-summer-d-eros-auteure.comAtramenta, écriture en ligne interactive

    :http://www.atramenta.net/authors/june-

    summer/29654Amazon, e-books et livres :http://www.amazon.fr/June-

    Summer/e/B004N74A52/ref=sr...

    http://june-summer-d-eros-auteure.com/http://www.atramenta.net/authors/june-summer/29654http://www.amazon.fr/June-Summer/e/B004N74A52/ref=sr...

  • Editions June SummerLes Interdits de Claire » 2011

    « Elles » 2011

    « Quatre Histoires sensuelles devêtements, érotiques » 2012

    « Duo Aquarelles –Poèmes » 2012

    « Rencontres clandestines » 2012

    « Sex School » 2013

    « Jeyaa le Château des Brumes 1 » 2012

    « ZigZag Café » 2013

    « Aventures libertines » 2013

    « Un voyage inavouable 2 » 2011

    « Un voyage inavouable 2 » 2014

  • « 5 Défis pour un Mariage » 2014

    « Jeux du Jeudi » 2014

    « Entre deux Portes » 2015

    « Passions » 2015

    « Best Of » 2015

    « Jeux de Mails » 2016

    « Jamais sans Toi » 2016

    « Délicieuses surprises » 2016

  • JUNE SUMMER Éditions

    Textes protégés par copyright

    Photos par Studio-kaf.ch, AnonymeStudio,

    Sandra, Simba, Patou-Matou,et June Summer

  • [1]Gouille, terme suisse romanddésignant une flaque d’eau, et parextension d’humour, un petit étang