Dixit mars 2010

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Les collaborateurs de BNP Paribas Fortis ont versé 161.139,69 euros sur le compte de la Croix-Rouge. Comme promis, BNP Paribas Fortis a versé le même montant à l’organisation. Le 22 janvier, la banque a aussi mis un call centre et des collaborateurs à disposi- tion pour récolter des fonds. Dixit vous propose un compte-rendu de cette journée. Nous avons aussi rencon- tré Vincent Clabecq, un collaborateur impliqué sur le terrain depuis longtemps. gc ‘L’intervision permet de voir les choses autrement’ SARAH VAN DE CAPPELLE AGENCE OEDELEM, SUR LA NOUVELLE FORMATION DE DIRECTEUR D'AGENCE 04 15 Team Spirit 05 Quand BNP Paribas Fortis devient Fintro 12 LE JOURNAL QUI VOUS DONNE LA PAROLE 1 ère année | numéro 3 | Mars 2010 "La principale difficulté est de se recréer un réseau" GEOFFREY RODRIGUE, SALLE DES MARCHÉS Désormais partenaire de tous les tennis en Belgique 07 14 Changez de nom Appelez-vous James! Les nouveaux Private Banking Centres Les quatre centres de compé- tences basés à Bruxelles ont of- ficiellement été présentés le 11 fé- vrier lors d’une conférence de presse, à la rue Royale. Ces quatre centres piloteront depuis la Belgique certains services bancaires à l’échelle européenne ou mondiale au bénéfice d’entreprises actives à l’inter- national. Dans ce numéro, Dixit vous présente Corporate & Transaction Ban- king Europe (CTBE), l’un de ces quatre centres de compétences. Il s’agit d’un réseau de 30 Business Centres, répar- ti dans 16 pays européens situés hors des pays domestiques du Groupe. CTBE combine le meilleur des anciens ré- seaux de BNP Paribas et de BNP Pa- ribas Fortis et entend servir tous les clients entreprises du Groupe pour leurs besoins de banque au quotidien. Rudi Collin, responsable de ce nou- veau réseau, nous explique ce que CTBE a d’unique. Il nous détaille éga- lement les ambitions et priorités de ce centre de compétences ainsi que sa clientèle-cible. “Nos efforts de déve- loppement les plus significatifs vise- ront les filiales des clients CIB et issus des marchés domestiques. Mais nous ne négligerons pas les clients locaux de CIB”, explique-t-il dans cette interview. Les trois autres centres de compé- tences (Global Cash Management, Glo- bal Trade Solutions et Global Factoring), ainsi que les différents Steering Centres basés en Belgique vous seront présentés dans les prochains numéros de votre journal d’entreprise. td 14 10 S'impliquer pour Haïti ‘Je fréquente volontiers mes collègues en dehors des heures de travail’ 09 Quatre centres de décision en Belgique Quelque 500 clients triés sur le volet ont été invités à un défilé de mode Natan le 24 février à Tour et Taxis à Bruxelles. Il s'agissait de clients Pri- vate Banking (Wealth Management), mais aussi d'importantes relations de CPBB. En accueillant ainsi leurs meilleurs clients lors de cette soirée ex- clusive, les deux businesses ont démontré qu'elles travaillaient pour une seule et même banque. N'ayant pas encore été dévoilée à Paris, une par- tie du défilé était en outre une véritable primeur. gc Vous souhaitez, comme 84% des gens, réduire votre consomma- tion d’énergie? Les pouvoirs pu- blics vous y aident, et BNP Pari- bas Fortis aussi. A quelques jours de l’ouverture du sa- lon Batibouw, BNP Paribas Fortis a lancé le Crédit Habitation Vert+. Tout prêt hy- pothécaire peut désormais comprendre une ‘tranche verte’, à partir du moment où une partie des travaux sont écolo- giques et entrent dans le cadre défini par la loi. Les pouvoirs publics accor- dent une bonification d’intérêt de 1,5% et une réduction d’impôt supplémen- taire de 40% sur les intérêts restants. La banque commercialisait déjà un crédit vert depuis le mois d’août der- nier, mais sous forme de prêt à tem- pérament. Le Crédit Habitation Vert+ comporte plusieurs avantages par rapport à son petit frère. Mais dans les deux cas, la bonification d’intérêt est li- mitée à 15.000 euros par emprunteur, par habitation et par année civile. Dixit a interviewé Sophie Lurson, de l’agence de Rocourt. Le lendemain du lancement du produit, elle en vendait déjà un. gc Le crédit vert Habitation est lancé Sponsoring 03 10 Un Belge à Paris Offre d’emploi Reportage à Gand Un accueil haut de gamme Oui ou Non? Votez sur iNet et faites-nous part de vos commentaires! Soirée exclusive

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Journal d'entreprise de BNP Paribas Fortis Grand Prix ABCI 2010

Transcript of Dixit mars 2010

Page 1: Dixit mars 2010

Les collaborateurs de BNP Paribas Fortis ont versé 161.139,69 euros sur le compte de la Croix-Rouge. Comme promis, BNP Paribas Fortis a versé le même montant à l’organisation. Le 22 janvier, la banque a aussi mis un call centre et des collaborateurs à disposi-tion pour récolter des fonds. Dixit vous propose un compte-rendu de cette journée. Nous avons aussi rencon-tré Vincent Clabecq, un collaborateur impliqué sur le terrain depuis longtemps. ◼ gc

‘L’intervision permet de voir les chosesautrement’ Sarah Van De Cappelle agenCe OeDelem, Sur la nOuVelle fOrmatiOn De DireCteur D'agenCe 04

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Team Spirit 05

Quand BNP Paribas Fortis devient Fintro

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LE JOURNAL QUI VOUS DONNE LA PAROLE1ère année | numéro 3 | Mars 2010

"La principale difficulté est de se recréer un réseau" geOffrey rODrigue, Salle DeS marChéS

Désormais partenaire de tous les tennis en Belgique 07

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Changez de nomAppelez-vous James!

Les nouveaux Private Banking Centres

Les quatre centres de compé-tences basés à Bruxelles ont of-ficiellement été présentés le 11 fé-vrier lors d’une conférence de presse, à la rue Royale.

Ces quatre centres piloteront depuis la Belgique certains services bancaires à l’échelle européenne ou mondiale au bénéfice d’entreprises actives à l’inter-national. Dans ce numéro, Dixit vous présente Corporate & Transaction Ban-king Europe (CTBE), l’un de ces quatre centres de compétences. Il s’agit d’un réseau de 30 Business Centres, répar-ti dans 16 pays européens situés hors des pays domestiques du Groupe. CTBE combine le meilleur des anciens ré-seaux de BNP Paribas et de BNP Pa-ribas Fortis et entend servir tous les

clients entreprises du Groupe pour leurs besoins de banque au quotidien.

Rudi Collin, responsable de ce nou-veau réseau, nous explique ce que CTBE a d’unique. Il nous détaille éga-lement les ambitions et priorités de ce centre de compétences ainsi que sa clientèle-cible. “Nos efforts de déve-loppement les plus significatifs vise-ront les filiales des clients CIB et issus des marchés domestiques. Mais nous ne négligerons pas les clients locaux de CIB”, explique-t-il dans cette interview.

Les trois autres centres de compé-tences (Global Cash Management, Glo-bal Trade Solutions et Global Factoring), ainsi que les différents Steering Centres basés en Belgique vous seront présentés dans les prochains numéros de votre journal d’entreprise. ◼ td

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S'impliquer pour Haïti

‘Je fréquente volontiers mes collègues en dehors des heures de travail’

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Quatre centres de décision en Belgique

Quelque 500 clients triés sur le volet ont été invités à un défilé de mode Natan le 24 février à Tour et Taxis à Bruxelles. Il s'agissait de clients Pri-vate Banking (Wealth Management), mais aussi d'importantes relations de CPBB. En accueillant ainsi leurs meilleurs clients lors de cette soirée ex-clusive, les deux businesses ont démontré qu'elles travaillaient pour une seule et même banque. N'ayant pas encore été dévoilée à Paris, une par-tie du défilé était en outre une véritable primeur. ◼ gc

Vous souhaitez, comme 84% des gens, réduire votre consomma-tion d’énergie? Les pouvoirs pu-blics vous y aident, et BNP Pari-bas Fortis aussi.

A quelques jours de l’ouverture du sa-lon Batibouw, BNP Paribas Fortis a lancé le Crédit Habitation Vert+. Tout prêt hy-pothécaire peut désormais comprendre une ‘tranche verte’, à partir du moment où une partie des travaux sont écolo-giques et entrent dans le cadre défini par la loi. Les pouvoirs publics accor-dent une bonification d’intérêt de 1,5% et une réduction d’impôt supplémen-taire de 40% sur les intérêts restants.

La banque commercialisait déjà un crédit vert depuis le mois d’août der-nier, mais sous forme de prêt à tem-pérament. Le Crédit Habitation Vert+ comporte plusieurs avantages par rapport à son petit frère. Mais dans les deux cas, la bonification d’intérêt est li-mitée à 15.000 euros par emprunteur, par habitation et par année civile.

Dixit a interviewé Sophie Lurson, de l’agence de Rocourt. Le lendemain du lancement du produit, elle en vendait déjà un. ◼ gc

Le crédit vert Habitation est lancé

Sponsoring

03

10Un Belge à Paris

Offre d’emploi Reportage à Gand

Un accueil haut de gamme

Oui ou Non? Votez sur iNet et faites-nous part de vos commentaires!

Soirée exclusive

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mars 20102 x2 les clients et nous

COUPe DaviS: BeLgiQUe - RéPUBLiQUe tCHèQUe

Les collaborateurs de BNP Paribas Fortis bénéficient d’une réduction de 50% sur les réservations pour les rencontres de la Coupe Davis, à l’Ex-podrome de Bree, du 5 au 7 mars. Les clients qui achèteront leurs tickets au guichet bénéficieront quant à eux d’une réduction de 5 euros (4 tickets maximum). infO: [email protected]

‘SeCOND PLaCe’, La BOURSe aUx SeCONDeS RéSiDeNCeS

Cette bourse se tiendra au Flanders Expo du 5 au 7 mars. Des spécialistes de BNP Paribas Fortis y seront pré-sents et pourront conseiller les per-sonnes ayant des projets immobiliers à l’étranger. infO: [email protected]

SéJOUR à PRaLOgNaN-La-vaNOiSePour la neuvième année

consécutive, la section photo-tou-risme du Cercle d’art et d’étude vous propose un séjour en montagne. Il se tiendra cette année à Pralognan-la-Vanoise, en France, du 4 au 11 avril. Le nombre de places est limité.infO: [email protected]

eSCaLaDe DU MONt veN-tOUx POUR SOUteNiR La LUtte CONtRe Le CaNCeR

Après une première édition belge en 2009, les cyclistes de Ven2-4Cancer se relancent à l’assaut du célèbre Mont Ventoux le 10 septembre prochain. Les fonds levés lors de cet événement iront à la lutte contre le cancer. Cette initia-tive est soutenue par la BNP Paribas Fortis Foundation. Intéressé?infO: [email protected] Ou

www.Ven2-4CanCer.COm

agenda

2502

Vingt trois concurrents sur la ligne de départ et quatre à l’arrivée, dont BNP Paribas Fortis. La Commission européenne (CE) vient de désigner notre banque pour effectuer un quart de ses paiements, soit environ 500.000 transactions par an pour un total de 10 milliards d’euros.

Les premiers contacts entre Public Banking et la CE à ce sujet remontent à la fin 2008. “La Commission sou-haitait à l’époque définir précisément ses besoins”, ra-conte Olivier Peeters, chargé de relations. “Elle a pour cela consulté plusieurs banques avec qui elle entrete-nait de bonnes relations. En se basant sur ces discus-sions, la CE a défini les conditions qu’un candidat de-vait remplir pour répondre à l’offre, en matière de rating minimal ou de capacité opérationnelle, par exemple”.

Pour désigner les quatre banques élues, la CE a décidé d’évaluer chacun des candidats selon des critères pré-cis. Le pricing comptait pour 70% de l’évaluation. Les 30% restants concernaient les capacités techniques. “Le prix que nous avons donné était très bon”, continue Oli-vier. “Nous voulions remporter ce deal, non seulement pour les revenus directs qu’il allait générer, mais éga-lement pour les portes qu’il allait ouvrir. Le nom de la Commission vaut son pesant d’or. C’est un argument de poids lors de négociations avec d’autres institutionnels tels que les régions ou communautés du pays.”

“Les départements Cash Management et Pay nous ont été d’une aide précieuse”, insiste Olivier. “Sans ou-blier les back offices, qui seront très impliqués dans la mise en œuvre du contrat. Bosser avec des équipes aussi professionnelles est très agréable.” TD

La Commission européennechoisit BNP Paribas Fortis

entre nous

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VE 0503

L’année sera fructueuse!

Autrefois, le département Intensive Care s’occupait des clients inca-pables de rembourser leurs crédits. C’est désormais Value Preserva-tion Group (VPG), un nouveau dé-partement de Corporate & Invest-ment Banking, qui s’en chargera. Simple évolution cosmétique?

Gilles Polet, responsable de VPG, voit au moins trois avantages à ce change-ment: “Comme VPG est désormais inté-gré dans le business, cela nous permet d’appréhender beaucoup plus rapide-ment les dossiers ‘difficiles’. Aupara-vant, le business conservait souvent les dossiers de clients qui ne parve-naient pas à rembourser leurs crédits en espérant que les choses s’arrange-raient. Le transfert tardif du dossier à Intensive Care diminuait les chances de régler le problème.”

Deuxièmement, le business reste impliqué dans le dossier. Cela limite

la dégradation des relations avec le client. Le business et VPG envisagent les solutions de remboursement en concertation avec le client lui-même.

“Enfin”, poursuit Gilles, “les choses reprennent plus facilement leur cours une fois qu’une solution convenant à toutes les parties a été trouvée. Cette politique de coopération évite au client de se sentir abandonné par son banquier au moment où il éprouve des difficultés. VPG n’ayant fait que contribuer à l’avancée du processus, le contact n’est pas rompu.”

L’intervention de VPG va bien au-de-là de la récupération aussi rapide que possible des dettes: “Il s’agit de l’image de marque de BNP Paribas Fortis et de la manière dont nous travaillons avec nos clients. La démarche va nous per-mettre de veiller à la satisfaction de l’emprunteur et de lui faire savoir qu’en cas de problème, nous agirons avec lui et non contre lui.” DD

Travailler ensemble pour réduire les risques

Bart Steen

Bart Steen occupe, au sein de Commer-cial Banking, une toute nouvelle fonction: celle de Area Cash Manage-ment Officer (ACMO). Il nous explique en quoi cela consiste.

Qu’avez-vous fait au cours du mois écoulé?Depuis le 4 janvier, j’occupe la nou-velle fonction de Area Cash Mana-gement Officer (ACMO) pour la zone Flandre orientale. Les Cash Manage-ment Officers existants se concen-trent sur les besoins internationaux complexes en termes de Cash Ma-nagement. Quant à moi, je soutiens les Account Managers (ACMA) dans leurs relations avec les entreprises ayant des besoins de Cash Mana-gement et de Daily Banking en Bel-gique. Notre objectif est d’attirer plus de volumes sur les comptes à vue, au profit d’une intensification de la relation entre le client et BNP Paribas Fortis et, partant, de la fidé-lité et du service. J’ai passé le mois à examiner tous les portefeuilles, avec chaque ACMA; nous avons sé-lectionné les clients que nous pen-sons pouvoir convaincre de nous

confier plus de liquidités et de mul-tiplier les paiements.

Quel est le programme du mois prochain?Le Kick-Off Day de la nouvelle fonc-tion était fixé au 26 février, date à laquelle les choses ont donc of-ficiellement démarré. Avant tout, nous comptons procéder à l’ap-proche proactive des clients sélec-tionnés. Ceci se fera avec l’aide de l’équipe de Cash Management, en charge du support et de la forma-tion. Les ACMO, hiérarchiquement liés à leur zone au sein de Com-mercial Banking, sont proches des ACMA et des clients. A entendre le feedback des Account Managers et compte tenu du soutien de Cash Management et de l’Area Manager, notamment, j’ai la conviction que l’année sera fructueuse! ms

plusd’infos www.merchant.fortisbank.com ou [email protected]

Etvous? Un événement intéressant ou exaltant, un défi survenu au travail ce mois-ci? Un fait nouveau ou engageant prévu pour le mois prochain? Adressez un email à [email protected] !

Après un début d’année 2009 en demi-teinte, plusieurs campagnes et actions ont influencé très posi-tivement les résultats du segment ‘Jeunes’.

Parmi ces actions et campagnes, épin-glons le relooking du magazine Mine et du site Internet, des concours permet-tant de remporter des DVD et places de cinéma pour Arthur et les MiniMoys, la mise en ligne du Mine Snow Game (un jeu sur Internet), ainsi qu’un cadeau de 10 euros à l’ouverture d’un Mine Pack ou un calendrier photo à l’ouverture d’un compte Bébé.

Les responsables Jeunes et leurs collègues des agences et du Contact Centre ont finalement concrétisé 98% des objectifs fixés pour le ‘Mine Pack’. Junior Invest Plan (JIP) a égale-ment signé un excellent score avec 97%. Home Invest Plan a, quant à lui,

Le segment ‘Jeunes’ tire son épingle du jeu en 2009

égalé sa performance de 2008 grâce à ses bons chiffres de dé-cembre. Les responsables Jeunes sont d’authentiques ‘Money Coaches’, à l’écoute de leurs jeunes clients et prêts à les aider à atteindre l’in-dépendance financière. Tout ce qu’ils doivent savoir est contenu dans un kit et des ateliers ont été organisés pour les aider à mieux gérer et servir leur groupe cible.

et en 2010?Cette année, une nouvelle ap-proche commerciale doit être définie pour aider les jeunes de 20 à 30 ans à gérer leur autonomie fi-nancière. Des études ont révélé que ce segment attend de son banquier qu’il soit proactif et lui dispense des conseils personnalisés aux moments clés de la vie. ms

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mars 2010 3x 3les clients et nous

Le salon Batibouw a ouvert ses portes le 25 février. Le leader du marché des Crédits habitation se devait d’y être présent, pour la première fois sous le nom de BNP Paribas Fortis. Cette année, notre stand est entièrement écologique et conçu en matériaux durables. Jusqu’au 7 mars, une dizaine de collaborateurs y se-ront présents pour renseigner les personnes intéressées et les

aiguiller vers une agence pour un conseil personnalisé. En 2009, près de 1.000 rendez-vous en agence avaient été ainsi pris. Ba-tibouw est une composante de l’action commerciale ‘Habiter 2010’, qui se déroule tout au long de l’année et qui a pour ob-jectif d’offrir à nos clients une solution globale pour leur projet de logement et d’être ainsi partenaire de leurs projets. lp

BNP PaRiBaS FORtiS POUR La PReMièRe FOiS à BatiBOUw

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telex

Le site web de banque par Internet de BNP Paribas Fortis a été ‘disponible 100 pour cent du temps’ en 2009. C’est ce qui ressort d’une étude d’Uptrends, une société de monitoring de sites Internet.

Dans cette enquête, Rabobank.be est aussi parvenue à un score de 100%. ING, Deutsche Bank et Delta Lloyd suivent de très près (99,99%), tandis que Dexia et Argenta ferment la marche avec 98,4% et 97,1%, soit respectivement plus de cinq et dix jours d’indisponibilité.

Selon Uptrends, près de la moitié des banques belges enregis-trent des résultats inférieurs à la norme (99,9%). Cette norme est particulièrement élevée, mais il est vrai que depuis des années, les banques encouragent leurs clients à adopter les systèmes de banque par Internet.

Pour se défendre, les concurrents avancent que ces indisponibi-lités sont dues aux mises à jour nécessaires et qu’elles sont annon-cées largement à l’avance. Mais comment BNP Paribas Fortis par-vient-elle à atteindre un score de 100%?

Frédéric Mahieu, responsable de Business IT: “Nos mises à jour n’ont aucune influence sur la disponibilité de notre système, car nous utilisons en permanence deux sites opérationnels. De plus, la mise en production de nouvelles versions est soumise à des procé-dures très strictes. Enfin, les applications que nous utilisons sont développées sur base de processus industrialisés et s’appuient sur une architecture robuste et résiliente.” lv

e crédit vert sous forme de prêt à tempérament a connu un succès immédiat. Il devrait en être de même pour le cré-

dit habitation. “Il y a une vraie demande de la part des clients”, explique Maud Delbecque, Product Manager. “84% des personnes interrogées lors d’une étude réalisée par la banque souhaitent ré-duire leur consommation d'énergie. En décembre 2009, 25 % des prêts à tem-pérament accordés par BNP Paribas Fortis étaient destinés à financer des travaux écologiques. Six fois sur dix, ils concernaient l’installation de panneaux solaires.”

Les avantagesQue ce soit dans le cadre du prêt à tempérament ou du crédit habitation, les pouvoirs publics accordent une bo-

nification d’intérêt de 1,5% et une ré-duction d’impôt supplémentaire de 40% sur les intérêts restants. Dans les deux cas, le prêt finance les mêmes types de travaux. On choisira l’un ou l’autre en fonction de la situation, no-tamment fiscale, du client.

Tout prêt hypothécaire peut désor-mais comprendre une ‘tranche verte’, à partir du moment où une partie des tra-vaux sont écologiques et entrent dans le cadre défini par la loi. Le nouveau produit est assorti des mêmes limites en termes de montant (ndlr: voir ci-dessous). “Mais le paiement des mensualités peut se faire sur une plus longue durée que dans le cadre du prêt à tempérament. Le cré-dit habitation est de plus doté des avan-tages Eco (1) et peut prendre la forme d’un crédit souple (2). C’est donc tout bé-néfice pour le client.” geneviève cusse

Le Crédit Habitationvert+ est lancéA quelques jours de l’ouverture du salon Ba-tibouw, la banque a lancé le Crédit Habitation Vert+. Commercialisé depuis le mois d’août sous forme de prêt à tempérament, le crédit vert est désormais aussi disponible sous forme de crédit hypothécaire.

2501 made in Taïwan BNP Paribas Investment Partners et Taïwan Cooperative Bank (TCB) ont créé une coentreprise en gestion d’actifs à Taïwan, bapti-sée BNP Paribas TCB asset ma-nagement. 0102 Vendu BNP Paribas vend Artemis, une en-treprise de gestion d’actifs ba-sée au Royaume-Uni, à Affiliated Managers Groups, Inc. 0302 Chacun son PC L’Atelier, la cel-lule de veille technologique de BNP Paribas, soutient une ac-tion de sensibilisation pour ‘One Laptop Per Child’, une initiative qui offre des ordinateurs à des enfants de 6 à 12 ans dans les pays émergents. 0502 Plus qu’un nom La marque BNP Paribas vaudrait 14 milliards de dol-lars, soit la 6e marque au monde par la valeur. C’est ce qui ressort du classement annuel de Brand Finance. 1102 Fin stratège Les lecteurs du journal français La Tribune ont élu le CEO de BNP Paribas, Baudouin Prot, stratège de l’année 2009. 1202 Gare du Nord Dès 2011, près de 1.800 col-laborateurs de Retail & Private Banking rejoindront l’immeuble Boréal, dans le quartier de la gare du Nord, à Bruxelles. 36.000 m² de bureaux et 400 places de parking seront louées pendant 9 ans. 0103 @ . Au mois de mars, tous les collaborateurs de BNP Paribas Fortis en Belgique rece-vront une adresse email supplé-mentaire ‘nom.pré[email protected]’. Les adresses existantes resteront valables jus-que fin 2010. 1602 Podium BNP Paribas Wealth Management a été élu troisième banque privée de Belgique par le magazine britanni-que Euromoney. Elle occupe éga-lement la 6e place au classement mondial.

Le crédit vert+ en bref

PC banking disponible 100 pour cent du temps en 2009

La liste des travaux finançables est exhaustive. Exemples, parmi les huit possibilités: remplacement d’une chaudière, installation de panneaux photovoltaïques ou de double vitrage, isolation (des toi-tures, des murs et du sol).

Bonification d’intérêt de 1,5% et réduction d’impôt supplémen-taire de 40% sur les intérêts res-tants. La bonification d’intérêt est limitée à 15.000 euros par em-prunteur, par habitation et par an-née civile.

La durée maximum de rembour-sement est de 20 ans et seules des mensualités fixes sont pos-sibles.

plusd’infos www.creditenergie.be

Le lendemain du lancement du Crédit Habitation Vert+, Sophie Lurson de l’agence de Rocourt en vendait déjà un.

S’agissait-il d’une demande spontanée du client?Non, c’est moi qui lui en ai par-lé. La veille du lancement du pro-duit, j’avais heureusement reçu une formation par conference call, or-ganisée au niveau du Marché pour tous les conseillers clientèle. Le système PILS (ndlr: l’application qui permet d’octroyer les prêts hypothé-caires) propose désormais automa-tiquement une ‘tranche verte’. Mon client voulait emprunter 150.000 euros pour une rénovation. Il a pu

bénéficier de la réduction de taux sur 30.000 euros, puisque le crédit a été fait sur deux têtes. Cette ré-duction a fait pencher la balance en notre faveur. Un concurrent lui avait fait une offre qui n’en tenait pas compte.

Est-ce plus compliqué pour vous d’un point de vue administratif? Tout comme pour les prêts à tem-pérament, le suivi est assez lourd, au niveau de la délivrance des fonds. Il y a également un docu-ment supplémentaire à remplir à l’ouverture du crédit. Mais pour le client, les avantages octroyés font parfois la différence, et c’est ça qui est important.

‘J’ai vendu mon premier crédit vert’

(1) Exemples: montant à dépenser dans les trois ans et non dans l’année ou encore possibilité d’emprunter plus de 80% de la valeur des travaux sans augmentation de taux.(2) Exemples: possibilité de suspendre ou d’étendre le paiement des mensualités.

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mars 20104 x4 les clients et nous

Esther Jakober (Green Immo), côté franco-phone et Gudrun Vandoorne (brasse-rie artisanale ‘t Ga-verhopke), côté néerlandophone, ont été élues ‘créa-trices d’entreprise de l’année’.

BNP Paribas Fortis coor-ganise ce concours de-

puis plusieurs années. Tout

d’abord car la banque tient à être le partenaire privilégié de ses clients dans tous leurs projets. Or, rares sont les projets plus importants dans une vie que la création de sa propre entre-prise. En soutenant ce concours, BNP Paribas Fortis souligne à quel point les nouveaux chefs d’entreprise peuvent compter sur la banque pour leur pro-diguer conseils et assistance.

BNP Paribas Fortis souhaite par ailleurs réitérer les promesses faites aux chefs d’entreprise. La campagne annonçant la mise à disposition d’une

enveloppe d’un milliard d’euros pour les indépendants et dirigeants d’en-treprise en est un excellent exemple. Cet engagement s’applique très cer-tainement aussi aux créatrices d’une nouvelle entreprise, qui sont encore trop peu nombreuses. Par le biais de ce concours, BNP Paribas Fortis espère leur donner un coup de pouce supplé-mentaire. Les projetsLe projet Green Immo d’Esther Jakober fait souffler depuis 2007 un vent très

‘vert’ sur le paysage immobilier bruxel-lois. Ce bureau promeut exclusivement des bâtiments conformes aux normes énergétiques les plus rigoureuses et construits en matériaux durables.

Gudrun Vandoorne a lancé une bras-serie dont la vocation est de répondre aux goûts et attentes du consomma-teur, en conservant une dimension ar-tisanale et naturelle. Gudrun met un point d’honneur à gérer sa brasserie en préservant un équilibre harmo-nieux entre sa vie professionnelle et privée. ms

esther et gudrun sont les créatrices d’entreprise de l’année

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Un accueil haut de gamme

ur l’ensemble de la Belgique, 35 Private Banking Centres et deux Wealth Management Centres doivent ouvrir leurs

portes d’ici à 2012. Ils s’adressent aux clients aisés et aux clients très fortu-nés qui y reçoivent un accueil privilé-gié et stylé.

Les atouts pour les clients sont lé-gion: proximité de leur domicile, cadre discret, panoplie complète de services allant de la gestion du patrimoine au financement de projets en passant par le conseil et l’investissement. Le

Gudrun Vandoorne Photo: Michel Wiegandt

BNP Paribas Fortis investit considérablement pour ‘se rapprocher des clients’. Private Banking aussi. Deux Private Banking Centres ont récem-ment ouverts à Gand, sur le Kouter. Il s’agit des premiers espaces d’ac-cueil haut de gamme destinés aux clients plus fortunés. De nombreux autres suivront.

Les nouveaux Private Banking Centres

client bénéficiant d’un Private Ban-king Centre pourra également être reçu dans une agence ordinaire pour la gestion courante de ses besoins en banque et en assurance. Les agences continuent d’ailleurs de se charger des opérations en espèces des clients.

Actuellement, quatre centres sont pleinement opérationnels: le Wealth Management Centre de la rue Royale à Bruxelles, le Private Banking Centre de Bruxelles-Est, situé avenue de Tervue-ren et les deux Private Banking Centres de Gand, établis sur le Kouter, deve-

nus opérationnels le 1er février. Le 29 mars, ce sera le tour du Private Ban-king Centre de Knokke-Heist. D’autres ouvertures sont prévues pour le qua-trième trimestre 2010 à Anvers, Na-mur et Louvain. La plupart des autres centres seront inaugurés en 2011. Tous les établissements doivent être prêts à accueillir la clientèle en 2012.

Des exigences particulièresOn n’implante pas un Private Banking Centre n’importe où, ni dans n’importe quel immeuble. Les sites sont détermi-nés en fonction de la répartition géo-graphique de la clientèle et de ses habi-tudes de consommation. Le réseau est conçu dans un souci de proximité des clients afin de servir la totalité du mar-ché belge avec un maximum d’efficacité. Naturellement, les immeubles doivent également répondre à certaines normes strictes de superficie, chauffage, ventila-tion, climatisation, parking, etc.

Étant donné l’extrême diversité des solutions requises par sa clientèle, Pri-vate Banking agira souvent en colla-boration avec des collègues de Corpo-rate & Public Banking Belgium (CPBB). Dix-sept des centres ouverts à travers le pays partageront donc un immeuble avec un Business Centre. D’autres se-ront aménagés dans des immeubles abritant des bureaux de la banque dans les différentes zones.

De la classe mais pas d’excèsLes structures d’accueil des clients de Private Banking dégagent une am-biance détendue, sans artifices. Le client doit avoir un sentiment à la fois de convivialité et de professionna-lisme, dans un cadre sobre mais de qualité et de bon goût. Pour Facility, il était également important de pou-voir réaliser ce concept dans tous les immeubles. Les divisions ‘Projects’ de Facility Corporate Buildings et ‘Marke-

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mars 2010 5x 5les clients et nous

Le coup d’envoi de la 10e édition des Breakfast Meetings de CPBB a été donné.

Les clients et prospects de Commer-cial Banking et de Public Banking ont été invités à un petit déjeuner traitant des perspectives économiques et ani-mé par Freddy Van den Spiegel, Chief Economist de BNP Paribas Fortis.

Afin de pouvoir coller au mieux à l’actualité économique, les invitations ont été lancées thème par thème, par voie électronique, plutôt que dans une brochure donnant un aperçu des ses-sions pour toute l’année.

team spirit

Dans le village de Dolhain (Ve-riers) coexistaient, l'une en face de l'autre, une agence BNP Paribas Fortis et une agence Fintro. Lorsque la pre-mière a dû fermer, ses clients ont été invités à rejoindre la seconde. Un cas d'école.

“Nous avons dû fermer l’agence in-dépendante de Dolhain suite au départ du directeur”, explique Mi-chel Lemaire, responsable pour BNP Paribas Fortis du siège com-mercial de Verviers. “Nous avons cherché un autre directeur, mais en vain. C’est ainsi que nous est ve-nue l’idée, en août dernier, de pro-poser aux clients de rejoindre soit l’agence BNP Paribas Fortis la plus proche, située à sept kilomètres, soit l’agence Fintro de Dolhain. Après tout, nous faisons partie du même Groupe.”

N’empêche, il s’agit véritable-ment d’une première. “C’est effec-tivement la première fois que ça se passe comme ça. Mais que ce soit bien clair: nous n’avons pas pour autant l’intention de fermer des agences simplement parce qu’elles sont proches d’une agence Fintro! Chaque réseau a ses spécificités et sa propre approche commerciale”, précise Michel Lemaire.

Pour Yves Peigneux, directeur de l’agence Fintro, l’opération s’est avérée fructueuse: “Nous avons pu

convaincre un bon tiers des clients. Les autres ont préféré rester chez BNP Paribas Fortis. De toute façon, nous n’aurions probablement pas pu en accueillir davantage: pour ve-nir à bout de la migration, il nous a fallu quatre mois! Une chose est sûre: sans cette approche proactive, le Groupe aurait certainement per-du des clients. Ceux qui tenaient à conserver un partenaire financier à Dolhain se seraient peut-être plus naturellement tournés vers ING, autre ‘grande banque’ présente dans le village.”

Selon Jean-Michel Delroeux, res-ponsable pour Fintro de la région Liège-Luxembourg, cette reprise d’agence démontre la confiance que le Groupe et BNP Paribas Fortis ont dans le réseau Fintro. “De plus, elle cadre avec la campagne ‘Ban-quier voisin’, puisqu’il s’agit de pro-poser au client une relation à long terme. La famille Peigneux est pré-sente à Dolhain depuis trois généra-tions, et la relève est déjà assurée!”

Yves Peigneux n’a pas seulement gagné des clients. “J’ai engagé un collaborateur de l’ancienne agence. Pour les nouveaux clients, c’est im-portant d’avoir affaire à un visage connu. De plus, nous occupons do-rénavant le bâtiment de l’ex-agence BNP Paribas Fortis. Il était plus spa-cieux, mieux équipé et mieux sécu-risé. Là aussi, les choses se sont dé-cidées plutôt naturellement.” GC

Pour certains clients, utiliser In-ternet et le PC banking s’appa-rente à un véritable parcours du combattant. C’est pourquoi un projet pilote ‘Internet pour tous’ a été lancé, fin janvier, à l’agence Anvers (Meir).

Trois sessions d’information gra-tuites de deux heures ont été or-ganisées, le 28 janvier dernier, pour des clients intéressés, principale-ment des personnes âgées. Au pro-gramme: apprendre à chercher des données sur le web et à effectuer des opérations bancaires.

Breakfast Meetings 2010

Quand BNP Paribas Fortis devient… Fintro

esther et gudrun sont les créatrices d’entreprise de l’année

internet expliqué aux seniors

Ces sessions visaient à vendre ou réactiver des contrats de PC ban-king. Visiblement, cette première ex-périence répondait à une demande claire des clients de Retail Banking. Le projet initial prévoyait une seule session, avec 24 clients. Il y a finale-ment eu trois séances et les inscrip-tions pour des sessions ultérieures sont nombreuses.

“Cette initiative est une excellente manière d’augmenter la satisfaction de nos clients tout en concrétisant la promesse d’accessibilité de Retail Ban-king”, estime Bruno Van De Poel, direc-teur de l’agence Anvers (Meir).” TD

Michel Lemaire (BNP Paribas Fortis), Jean-Michel Delroeux (Fintro), Yves Peigneux (Fintro)

Un accueil haut de gamme

Ces Breakfast Meetings seront orga-nisés dans différentes villes, en fran-çais ou en néerlandais. Ils se dérou-leront de 8 à 10h, temps réservé aux questions inclus. Ces sessions per-mettent de bien informer les clients et prospects sur des thèmes très spé-cifiques et leur donnent l’opportuni-té de rencontrer d’autres dirigeants d’entreprise. DD

Esther Jakober

Private Banking possède son propre réseau et fait partie de l’activité Retail & Private Banking:

35 directeurs de Private Banking Centres pour le même nombre d’équipes de private bankers et d’assistants com-merciaux. Ils relèvent directement des directeurs de zone de Private Banking qui sont répartis sur neuf zones.

Les directeurs de zone de Private Banking relèvent direc-tement du directeur de leur zone Retail & Private Banking au plan hiérarchique et de Luc Leclere au plan fonctionnel.

Les wealth managers relèvent directement de trois direc-teurs de Wealth Management Centre (responsables respec-tivement de Bruxelles et de la Wallonie, de la Flandre, et du ‘French Desk’) qui, à leur tour, relèvent de Xavier Declève.

Par ailleurs, les experts sont répartis entre une équipe ‘Investment Services’ et une équipe ‘Wealth Structuring & Lending’, dirigées respectivement par Stefan van Geyt et Sandra Wilikens.

Frank De Keyser est General Manager de Private Banking de BNP Paribas Fortis.

ting’ de Private Banking ont dévelop-pé conjointement un design qui réunit toutes ces conditions.

Le concept fonctionnel d’un Pri-vate Banking Centre a été dévelop-pé suivant les principes de BNP Pari-bas. Le style de l’intérieur s’inspire du concept de la Fortis House qui a vu le jour voici environ cinq ans à l’issue d’un concours s’adressant à de grands noms de l’architecture belge. Ce de-sign originel a été totalement adapté aux besoins actuels de Private Banking, suivant certains critères: un prix de re-vient moins élevé, une plus grande souplesse d’emploi, une meilleure in-tensité lumineuse, des délais de livrai-son plus courts et un caractère plus durable. Il en a résulté d’autres choix pour le mobilier, la tapisserie, l’éclai-rage et l’utilisation des matériaux. Le sur-mesure a été remplacé par un mo-bilier standard de grande qualité et écologiquement responsable. . eVo

Radioscopie de l’organisation de

Private Banking

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mars 20106 x6 contexte

Les économistes insistent sur les conséquences du vieillissement de la population. “Nous devons prendre des mesures de toute ur-gence”, répètent-ils. “Mais nous avons encore un peu de temps”, répondent les politiques. Et la po-pulation se montre patiente: nous verrons bien!

Au cours des 10 à 20 années à venir, notre société connaîtra de profonds changements. Ce n’est pas forcément une catastrophe, mais il vaut mieux y être préparé.

Ca va coûter combien?Évaluer l’influence du nombre croissant de retraités sur le budget est facile. Ac-tuellement, 17% des Belges ont plus de 65 ans. La population active (de 15 à 65 ans) représente quant à elle 66% de la population. Dans 20 ans, il y aura 23%

de retraités et la population active s’élè-vera à 61%. Le coût direct du finance-ment des retraites passera donc de 9,1% à 13,3% du produit intérieur brut. Bais-ser le montant des pensions semble ex-clu car elles sont déjà loin d’être royales en Belgique. On peut limiter les dégâts en travaillant plus longtemps, mais inu-tile de se faire des illusions: une hausse des impôts se profile à l’horizon.

Et ce n’est pas tout. Avec le vieillis-sement, les coûts des soins médicaux vont considérablement augmenter. Les progrès de la médecine permet-tent d’allonger l’espérance de vie, mais à un prix prohibitif. Le débat éthique sur la ‘valeur’ d’une vie humaine est de plus en plus délicat: combien la so-ciété est-elle encore disposée à inves-tir pour allonger de cinq années la vie d’une personne de 80 ans? Formulée ainsi, la question semble inhumaine. Mais, d’un point de vue financier, il fau-

dra bien y répondre. De toute évidence, les assurances maladie privées conti-nueront de se développer, mais elles risquent de devenir inaccessibles à de larges couches de la population.

Pénurie de jeunesLe vieillissement entraînera aussi une ‘pénurie’ de jeunes. Au cours des cinq dernières années, 500.000 Belges de 60 à 65 ans ont quitté le circuit du tra-vail et 625.000 jeunes de 15 à 20 ans y sont entrés, soit une augmentation nette de 125.000 travailleurs. Dans 20 ans, 775.000 travailleurs auront dis-paru sur 5 ans, remplacés par 625.000 nouveaux venus. Soit une baisse nette de 150.000 personnes. Accepter un nombre considérable d’immigrants semble inévitable, ce qui provoquera d’autres débats de société. Et comme tous les pays européens sont confron-tés au même problème, les flux migra-

toires devront venir de l’extérieur de l’Europe.

Signalons aussi que lorsque la société vieillit, le climat politique s’en ressent: il devient conserva-teur, attentiste, craintif et défensif. Une attitude peu tournée vers l’ave-nir, sur la planète mondialisée d’au-jourd’hui où les révolutions techno-logiques se succèdent sans cesse.

Sommes-nous condamnés à une suite de catastrophes? Non, il serait plus juste de parler d’un ‘défi tem-poraire’, car à partir de 2040, notre société retrouvera un équilibre dé-mographique. La déferlante des ‘baby boomers’ aura en effet petit à petit disparu.

La meilleure solution, semble-t-il, est que nous restions tous jeunes plus longtemps, dans tous les sens du terme. N’est-ce pas là un objec-tif porteur d’espoir? fvds

‘Lorsque la société vieillit, le climat politique devient conservateur, attentiste, craintif et défensif.’

contactinfofreddy.vandenspiegel

@fortis.com

Freddy Van den Spiegel, Chief Economist

Le vieillissementun enjeu pour les prochaines décennies

un monde qui change

Le communiqué de presse annonçant les bons résultats du Groupe BNP Paribas mentionnait également d’intéressantes perspectives pour 2010. Dixit en a relevé quelques-unes.

D’importants projets s’annoncent pour la Banque de Détail en France (BDDF), parmi lesquels l’in-tégration des 50.000 clients particuliers et des 20.000 clients entreprises de Fortis France. Le lancement de nouveaux services mobiles et Inter-net via la ‘Net agence’, la banque en ligne de BDDF, représente un autre défi. En ouvrant 60 ‘Maisons des entrepreneurs’ d’ici 2011, la banque entend mieux servir les entrepreneurs. Enfin, la commer-cialisation de produits d’assurance non-vie dans le réseau d’agences doit être renforcée.

Outre l’intégration de Fortis Italia, BNL bc met-tra en œuvre un plan de développement sur trois ans. Il comporte notamment l’ouverture d’un mil-lier de nouvelles agences d’ici 2012. En outre, l’effi-cacité commerciale vis-à-vis des particuliers doit être améliorée et les ventes croisées avec CIB se-ront intensifiées.

Aux États-Unis, BancWest entend poursuivre la mo-bilisation commerciale de son réseau et améliorer le contrôle des coûts. Via la baisse du coût du risque, la banque s’attend à redevenir rentable en 2010.

En 2010, Réseaux Marchés Émergents veut pour-suivre son développement sur ses marchés en forte croissance. La nouvelle entité opération-nelle ‘Europe Méditerranée’ compte près de 2.300 agences, y compris celles de BNP Paribas Fortis, et s’axe sur trois régions à fort potentiel: la Turquie, la Méditerranée et, grâce au potentiel de crois-sance en Pologne, l’Europe centrale et orientale.

Moneytalk a publié en février les résultats d’une étude des activi-tés de banque privée en Belgique. BNP Paribas Fortis Private Ban-king est la seule grande banque à avoir séduit le jury.

Moneytalk (un supplément mensuel de Trends/Tendances), aidé par un jury indépendant, composé de spé-cialistes du secteur, a établi une liste de 27 banques privées qui proposent tant du conseil patrimonial que de la gestion discrétionnaire. Dans un pre-mier temps, ces banques ont été in-vitées à répondre à un questionnaire. Elles ont ensuite reçu la visite d’un ‘client mystère’ chargé de s’assurer que les réponses données sont effec-tivement mises en pratique.

Le jury a passé les gestionnaires de fortune au crible, en analysant divers paramètres tels que les produits, la re-lation avec le client, le patrimoine géré, le contrôle interne, le contrôle de mar-ché et la qualité des services.

BNP Paribas Fortis est la seule grande banque de Belgique à obte-nir un score supérieur à la moyenne. Le jury a confirmé que la banque met à la disposition de ses clients une équipe de spécialistes qui assurent

la gestion du portefeui l le d’actifs, la struc-turation du patri-moine, les finance-ments, les assurances et l’immobilier. Pri-vate Banking a re-cours à cinq pro-fils de risque et les gestionnaires font un effort tout particulier en matière de conseil. Le client a en outre la fa-culté de demander un ‘test de per-tinence’, pour s’assurer que la tran-saction qu’il envisage d’effectuer est compatible avec son profil d’inves-tisseur.

Le ‘mystery shopper’ a confirmé la démarche dynamique de la banque, la bonne évaluation des risques, la transparence de la structure des coûts et surtout le respect de l’archi-tecture ouverte (ndlr: concrètement, le client se voit proposer des fonds d’autres banques et d’autres gestion-naires, qu’il peut ensuite choisir à sa guise). Les informations sur le porte-feuille données à ce client mention-naient le prix des transactions ef-fectuées. Le jury a trouvé ce dernier point remarquable. ms

Quels sont les projets de BNP Paribas pour 2010?

Personal Finance voit, pour 2010, des opportu-nités en matière d’octroi de crédits en Italie et en France, qu’il entend saisir dans le cadre d’une dé-marche de crédit responsable. Des partenariats dans le domaine de l’e-commerce (PayPal) sont également à l’ordre du jour. En outre, Personal Fi-nance prévoit l’accroissement des synergies avec les réseaux bancaires de Belgique, d’Europe Mé-diterranée et d’Allemagne.

BNP Paribas Lease Group entend, en 2010, ac-croître sa production auprès de la clientèle du Groupe en France, en Italie, en Belgique et au Luxembourg. En outre, la société de leasing va pouvoir développer de nouveaux partenariats avec des constructeurs de biens d’équipement grâce au rapprochement avec Fortis Lease. Ar-val s’attachera à accroître encore ses parts de marché en Europe dans le contexte favorable de redressement du marché des véhicules d’oc-casion.

En 2010, Investment Solutions entend pour-suivre sa stratégie de développement des ventes croisées avec les réseaux locaux, ainsi que de conquête de clients. Le rapprochement avec Pri-vate Banking, Asset Management et Securities Services de BNP Paribas Fortis et de BGL BNP Pa-ribas doit lui conférer la position de première banque privée de la zone euro et de cinquième gestionnaire de fonds en Europe.

En 2010, CIB veut consolider son leadership en Europe, notamment en améliorant la pénétration de l’offre bancaire aux entreprises via la nouvelle entité Corporate & Transaction Banking Europe. En outre, CIB veut croître de manière sélective en Amérique du Nord et en Asie. evo

Mystery shopper chez BNP Paribas Fortis Private Banking

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mars 2010 7x 7contexte

‘ Le sponsoring doit avant tout servir la marque’

La politique de sponsoring de BNP Paribas For-tis a récemment été revue et corrigée. Grande nouveauté: le tennis. A l’instar du RSC Ander-lecht et du cinéma, il doit servir la marque, pour la rendre plus proche et plus sympathique.

e sponsoring offre bien sûr des possibilités de rencontres in-formelles entre commerciaux et clients”, commence Emi-

lie Jacqueroux, Head of Advertising, Branding & Sponsoring chez BNP Pari-bas Fortis. “Mais il doit aussi et avant tout servir la marque, véhiculer ses va-leurs, la rendre plus visible, plus sym-pathique et plus dynamique. Distin-guer notre marque de celle des autres nous permet également de favoriser le business. C’est pourquoi nous enten-dons communiquer davantage, via des campagnes créatives, sur ce que nous sponsorisons.”

trois chevaux de batailleC’est au travers de trois grands do-maines d’action stratégiques que BNP Paribas Fortis entend installer sa marque: le RSC Anderlecht, le cinéma et, grande nouveauté, le tennis, grâce aux partenariats fraîchement scellés avec les fédérations flamande et fran-cophone.

Pourquoi le tennis? “Il s’agit ici de s’aligner sur la politique du Groupe et, dans une certaine mesure, de bé-néficier des investissements déjà réa-lisés dans ce domaine en France et dans d’autres pays. Les matches de Coupe Davis et de Fed Cup sur le sol

en décembre, BNP Paribas Fortis a an-noncé via une campagne de presse la prolongation pour quatre ans de son partenariat avec le RsC Anderlecht. Dorénavant, sponsoring et publicité se renforceront mutuellement.

L

belge seront par exemple soutenus à la fois par le Groupe et par BNP Pari-bas Fortis”, explique Maxime Housiaux, Head of Sponsoring. “Nous avons né-gocié avec les fédérations flamande et francophone un partenariat très com-plet, qui va nous permettre de soutenir le tennis à quatre niveaux: profession-nel, espoir, amateur et associatif. Tout comme le fait BNP Paribas en France et dans le monde. Grâce à ce partenariat, nous pourrons installer notre marque auprès d’un public différent de celui d’Anderlecht.”

Le RSCa, pas le foot!Si BNP Paribas Fortis est le partenaire stratégique du RSC Anderlecht, le foot-ball en tant que tel n’est pas un do-maine d’action. “Ce qui veut dire que nous ne sponsorisons pas les clubs de foot locaux, par exemple”, précise Maxime Housiaux. “Si nous avons ré-cemment prolongé pour quatre ans notre partenariat avec Anderlecht, c’est parce qu’il nous procure beaucoup de visibilité et que c’est important sur le marché belge. Et puis, cela prouve notre fidélité. L’année prochaine, nous fêterons nos trente années de partena-riat avec ce club!”

a l’afficheLe cinéma constitue le troisième grand domaine d’action du sponso-ring. BNP Paribas Fortis est actuelle-ment en négociation avec plusieurs partenaires. Là aussi, il s’agit de s’ali-gner sur la politique du Groupe, très engagé dans le septième art. La banque a d’ailleurs déjà pu bénéfi-cier des investissements réalisés en France. Grâce à un partenariat avec le Groupe, elle a pu associer sa marque au lancement du film ‘Arthur et la ven-geance de Malthazard’, sorti début dé-cembre. Les agences ont été rebran-

Le tennis sous toutes ses coutures

dées pour l’occasion et pas moins de 15.000 clients ont pu assister gratuite-ment à la projection du film.

Au-delà de ces trois grands do-maines d’action stratégiques, la banque s’associera également à d’autres événements. Il en va ainsi des festivals Pukkelpop, Couleur Café et des Francofolies de Spa. “Ce spon-

soring a comme premier objectif de soutenir le marché jeunes et d’activer Mine. Nous nous limiterons à ces trois festivals’, annonce Emilie Jacqueroux.

Mécénat culturelLes partenariats existants entre la banque et la Monnaie ou encore le Concours Reine Elizabeth se pour-suivront. “Nous préférons parler de partenariats culturels plutôt que de sponsoring. La visibilité de la marque est en effet toute relative sur ce type d’événements. Les objectifs sont dif-férents. Nous voulons soutenir des institutions renommées, rendre la culture plus accessible et, bien sûr, inviter nos clients dans un cadre in-formel de qualité.” GENEVIèVE CUSSE

Le 23 janvier, le RsC Ander-lecht a joué les quarts de finale de la Coupe de Belgique sous les couleurs de Fintro. Une première. A la suite du match, des concours locaux avec des prix RsCA ont été organisés dans les agences Fintro. ou comment exploiter au maximum les partenariats de sponsoring.

Seul le tennis peut faire l'objet d'un véritable sponsoring au niveau lo-cal. Les agences, Business Centres et Private Banking Centres peuvent sponsoriser un club de tennis. Le département Brand, Communica-tions & Quality (BCQ) mettra très prochainement à leur disposition des kits de visibilité (bâches de fond de court, chaises d'arbitres, etc.) et des kits de tournoi.

Les métiers peuvent toujours inviter leurs clients à d'autres événements, mais la marque n'est pas sensée y être explicite-ment associée, sauf dans le cadre d'actions exclusives.

contactinfo Les demandes de sponsoring local doivent être in-troduites et traitées au niveau lo-cal, selon les axes définis par BCQ.

Quel sponsoring au niveau local?

Parce que nous avons encore de beaux moments à partager, nous renouvelons notre contrat de sponsoring pour les 4 prochaines années. Nous fêterons ainsi en 2011 nos trente ans d’histoire commune avec le RSC Anderlecht.

BNP Paribas Fortis prolonge son partenariat avec le RSC Anderlecht.

S3305902M 30ans ECHO 490x336.indd 1 16/12/09 13:23:33

Désormais partenaire des fédéra-tions flamande (depuis décembre) et francophone (depuis février), BNP Paribas Fortis soutient le tennis à quatre niveaux:

Professionnel: Coupe Davis (du 5 au 7 mars). Fed Cup (les 24 et 25 avril – en fonction du tirage au sort). Roland Garros: Près de 500 clients soigneusement sélectionnés seront invités en VIP à Paris en 2010.

espoir: Astrid Bowl (du 24 au 29 mai), tournois ITF d’Eupen (du 7 au 14 août) et de Coxyde (du 7 au 15 août).

amateur: Possibilité de commu-niquer, y compris via des actions marketing, vers tous les membres des clubs (280.000 personnes pour les deux fédérations). Sponsoring via le réseau. Kits de visibilité et de tournoi à disposition des agences, Business Centres et Private Banking Centres.

associatif: trois tournois de tennis en chaise roulante: Namur (du 3 au 8 août), Ath (du 12 au 15 août) et Schoten (du 18 au 21 août).

contactinfo [email protected]

BNP Paribas Fortis désormais partenaire de tous les tennis

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mars 20108 x

carte blanche

8 forum

Je fais preuve d’un engagement sociétal actif

P

L’un des objectifs de la nouvelle BNP Paribas For-tis Foundation est d’inciter les collaborateurs de notre entreprise à s’investir socialement. Visible-ment, beaucoup d’entre vous le font déjà. Mais d’autres regrettent de ne pas en avoir le temps.

OUI‘Un ‘merci’ de la personne qui accepte votre aide remplit votre cœur pendant un long moment.’

“Il est probable que ce soient majoritairement les personnes impliquées dans le milieu associatif qui aient répondu au sondage. Néanmoins, les résultats sont encourageants!”, affirme Anne-France Simon, Head of Corporate Philanthropy et responsable de BNP Paribas Fortis Foundation, fondation privée.

“A travers le programme Help2Help (ndlr: voir le nu-méro précédent de Dixit), la fondation vise à encourager les initiatives de solidarité dans lesquelles les employés de BNP Paribas Fortis sont impliqués à titre bénévole.

Réaction de BNP Paribas Fortis Foundation sur les résultats

Connaissez-vous votre client?Un collègue rencontre un chef d’entreprise qui souhaite deve-nir client. Il introduit quelques données dans Pacific et le sys-tème reconnaît l’entreprise. Notre collègue se dit que tout est en ordre. Mais c’est peut-être ici, au contraire, que les problèmes commencent.

Identifier un client avant de lui four-nir un service bancaire est entré dans les habitudes du monde financier. Pas seulement suite à l’informatisation des données, mais surtout suite à l’adop-tion d’un certain nombre d’obligations légales visant à prévenir la fraude et à lutter contre le blanchiment.

Dans notre exemple, le collègue ne s’enquiert pas des ayants-droit éco-nomiques, du ou des secteurs d’ac-tivité réels, etc. Lorsque, plus tard, la banque sera interrogée dans le cadre d’une enquête sur la traite des êtres humains, il s’avérera rapidement que d’importants montants en es-pèces transitent régulièrement par le compte et que la société est repré-sentée par des hommes de paille, qui couvrent les propriétaires réels. In-terrogé, notre banquier sera bien for-cé d’admettre qu’il n’a aucune idée de l’origine et de la destination des fonds, au sujet desquelles il ne s’est

d’ailleurs jamais renseigné. Interpel-lé par ce manque de professionna-lisme, le juge d’instruction ne croira pas aux explications de notre collè-gue, qui sera soupçonné de compli-cité dans les pratiques commerciales illicites du client et le blanchiment de fonds d’origine criminelle.

Origine des fondsSi nous voulons réellement connaître nos clients, nous ne pouvons pas nous contenter de rassembler cer-taines informations essentielles. Nous devons savoir pourquoi un in-terlocuteur souhaite devenir client, ce qu’il attend précisément de la banque et d’où proviennent ses avoirs. Il est aussi indispensable de garder ces in-formations à jour durant la relation commerciale: une vigilance constante et la notification des opérations et des rapatriements contribuent à une actualisation permanente du profil de risque du client.

Ces différents éléments ne sont pas à prendre à la légère. Notre collègue, dans cet exemple, est face à un sérieux problème. Manquer à l’obligation de connaissance de son client peut avoir de graves conséquences.

Banque à distance?Les opérations bancaires à distance, de plus en plus prisées, imposent au-jourd’hui aux banques d’utiliser les techniques de communication les plus modernes pour rester commer-cialement concurrentielles. Mais com-ment identifier la personne qui vous adresse un courrier électronique à partir d’une adresse hotmail ano-nyme? Que dire aux clients qui préfè-rent régler leurs transactions par té-léphone ou par GSM? Le traitement instantané des services financiers, sans limites de distance et de temps, a ses inconvénients qui n’ont pas échappé aux cybercriminels.

Il est donc indispensable de te-nir compte du risque accru de fraude et de blanchiment lié à l’exécution d’opérations bancaires par des ca-naux non sécurisés. Respectez tou-jours les instructions spécifiques en la matière et exécutez à la lettre les contrôles imposés aux transactions à distance. arne verhaeghe

plusd’infosiNet/Retail Banking/Eureka Retail Belgique/Autres/Compliance

Un programme de BNP Paribas Fortis Foundation

LE FUTUR S’ÉCRIT SUR DES BASES SOLIDES

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Un programme de BNP Paribas Fortis Foundation

Help2HelpCOMING SOON !

ersonnellement, je travaille régulièrement, bénévole-ment et en fonction de mon emploi du temps, dans un

centre d’accueil pour enfants défavo-risés. J’aide à y préparer et à servir les repas, notamment”, raconte un colla-borateur. Comme lui, de nombreux col-lègues s’engagent activement au profit de la société. Via la BNP Paribas For-tis Foundation ou non, d’ailleurs. Cette dernière offre l’opportunité aux col-laborateurs de venir en aide à autrui via diverses activités, dont les Solida-rity Days, mais de nombreux collabo-rateurs s’investissent également spon-tanément en faveur d’écoles, de clubs sportifs ou d’associations caritatives de leur région, par exemple. “Cela fait du bien d’aider les plus démunis, d’ai-der les autres en général”, témoigne une autre collaboratrice. “Un ‘merci’

de la personne qui accepte votre aide remplit votre cœur pendant un long moment. On se sent bien, on se sent utile. En outre, cela permet de faire de nouvelles rencontres: c’est très enri-chissant, humainement parlant. Au contact des personnes défavorisées, on apprend aussi à relativiser nos pe-tits problèmes quotidiens.”

a l’aide!“Il ne faut pas attendre que notre entre-prise nous exhorte à nous engager pour la bonne cause. C’est à chacun de le faire en fonction de ses disponibilités, com-pétences et convictions. D’ailleurs, j’es-time qu’inciter les collaborateurs à s’in-vestir pour une cause sociale n’est pas le rôle d’une instance financière”, estime un autre collègue dont l’avis est mani-festement loin d’être partagé par tout le monde. Plusieurs répondants se félici-

‘Si nous voulons réellement connaître nos clients, nous ne pouvons pas nous contenter de rassembler certaines informations essentielles.’ arne Verhaeghe COmplianCe OffiCer

Ecrivez-nous!Le courrier des lecteurs est ouvert à tous les collaborateurs. Ils peuvent y donner librement leur avis sur un article paru dans Dixit, mais aussi sur d’autres sujets. La rédaction se réserve le droit de raccourcir certains courriers ou de ne pas les publier. En ce dernier cas, l’expéditeur en sera toujours informé personnelle-ment. Par ailleurs, certaines règles régissent cette rubrique: aucun courrier anonyme ne sera publié, ni les injures ou excès de lan-gage. Idem pour les questions personnelles, qui doivent d’abord être évoquées avec le management direct. Le cas échéant, la ré-daction accordera un droit de réponse à une personne directe-ment ou indirectement mise en cause par un courrier.

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mars 2010 9x

débat

9forum

‘Je fréquente volontiers mes collègues en dehors des heures de travail’

On ne choisit pas ses collè-gues. Et c’est bien dommage puisqu’on passe des dizaines d’heures par semaine en leur compagnie. C’est-à-dire sou-vent plus qu’avec ses amis proches ou même parfois sa propre famille.

Vu tout ce temps passé ensemble sur le lieu de travail, il n’y a rien d’éton-nant à voir des amitiés se nouer entre collègues ou des relations dé-passer un cadre strictement profes-sionnel. Mais ces contacts d’un type un peu particulier ne sont pas sans poser certaines questions. Alors, voir vos collègues en dehors des heures de bureau: oui ou non? Et si oui, pourquoi? Pour le plaisir? Par obliga-tion? Pour en tirer un avantage pro-fessionnel? Pour ‘networker’?

Appréciez-vous aller boire un pe-tit verre en fin de journée avec vos collègues préférés? Les invitez-vous de temps en temps pour une pe-tite bouffe à la maison? Partagez-vous certains loisirs? Faites-vous du sport ensemble? Et si c’est le cas, ces relations ‘extra-profession-nelles’ ont-elles déjà eu un impact – positif ou négatif – sur votre travail?

Certains établissent une distinc-tion claire entre vie profession-

nelle et privée et estiment qu’ils voient déjà bien assez leurs collè-gues de travail: il faut savoir varier les plaisirs! Mais on n’a malheu-reusement pas toujours le choix. Il est possible que vous vous sen-tiez parfois obligé de fréquenter vos collègues plus que vous ne le souhaiteriez.

Quoi qu’il en soit, la double-cas-quette ‘collègue/ami’ n’est jamais évidente à porter: le mélange des genres peut parfois devenir un vé-ritable casse-tête. Comment éviter que des difficultés dans une rela-tion amicale n’influencent vos réac-tions au travail? Y a-t-il des limites à ne pas dépasser? Des écueils à éviter? Quid de la hiérarchie? ‘Je fréquente volontiers mes collègues en dehors des heures de travail’. C’est l’af-firmation que vous propose la ré-daction de Dixit ce mois-ci. Nous at-tendons vos nombreuses réactions, conseils et expériences sur iNet! td

plusd’infosLe résultat du sondage sera publié dans l’édition suivante de Dixit dans un article illustré par vos commen-taires – qui, bien sûr, resteront ano-nymes. Faites-vous entendre!

Je fais preuve d’un engagement sociétal actif

NON ‘Il n’est pas facile de concilier vies privée et pro-fessionnelle tout en trou-vant du temps et de l’énergie à consacrer à de tierces personnes.’

OUI64,4%

NON35,6%

En pages 12 et 13 de l’édition précé-dente, dans le dossier consacré à la nouvelle convention collective de tra-vail, nous avions demandé l’avis de dif-férents syndicalistes. Nous avons tra-duit les noms des syndicats, alors qu’il n’y avait pas lieu de le faire. Oscar Van

Steenbrugge est donc délégué ACLVB (et non CGSLB), Michèle Gerin est dé-léguée CNE (et non LBC-NVK) et René Van Marcke est délégué BBTK (et non SETCa).

La rédaction

Réaction de BNP Paribas Fortis Foundation sur les résultats

OUI | NONVotez sur iNet!

Oups!Help2Help sera organisé exclusivement sous la forme d’un appel à projets, deux fois par an au sein de notre banque, en Belgique. Par ailleurs, les collaborateurs peuvent toujours s’impliquer via les Solidarity Days, qui peuvent d’ailleurs prendre la forme de team buildings pendant les heures de travail. En outre, je tiens à pré-ciser aux collaborateurs estimant que la fondation ou-blie un peu la Wallonie que les Solidarity Days s’organi-sent sur base d’une demande des associations ou d’une proposition d’un membre du personnel.”

“Nous travaillons actuellement à une nouvelle ap-proche de notre politique de mécénat, plus proche de (toutes) les régions et des métiers. La fondation en-tend bien continuer à jouer un rôle moteur dans la so-ciété belge en mettant en œuvre une politique de mé-cénat visible, fédératrice et génératrice de sympathie, avec des projets d’une part impliquant étroitement les collaborateurs et d’autre part ancrés sur l’ensemble du territoire belge, favorisant ainsi les relations de proxi-mité avec les associations locales.” xx

tent, en effet, de l’existence de la fon-dation et des activités à caractère social qu’elle propose, et espèrent que cela va continuer longtemps. D’autres ont même profité de ce sondage pour lui faire un appel du pied. “Nous sommes inscrits comme famille d’accueil via l’as-sociation ‘parrain-ami’. Pendant les va-cances, nous accueillons ainsi deux pe-tites filles de Tchernobyl. Les enfants de cette région sont souvent oubliés à cause de catastrophes plus récentes qui font l’actualité. Pourtant, la pollution nucléaire de cette ville ukrainienne sera malheureusement encore ‘active’ pen-dant des dizaines voir des centaines d’années. Et le nombre de familles d’ac-cueil diminue chaque année.”

Solidarity DaysLes résultats du sondage l’attestent: de nombreux collaborateurs de BNP Paribas Fortis font preuve d’un enga-gement sociétal actif. Grâce, pour cer-tains d’entre eux, à l’existence de la fondation. Toutefois, plusieurs répon-dants lui adressent le reproche de ne pas être suffisamment active en Wallo-nie. “Je déplore que la plupart des pro-jets de la fondation soient localisés à Bruxelles ou en Flandre. Je serais prête à consacrer de temps en temps une partie de mon week-end pour partici-

per à certains projets dans ma région”, explique cette collaboratrice qui re-grette, comme quelques autres de ses collègues, qu’aucune activité ne soit organisée en province de Liège.

Pendant les heures de travail?Certains répondants admettent donc ne pas pouvoir faire preuve, malgré toute leur bonne volonté, d’un engagement sociétal actif. Faute de temps, le plus souvent. “Auparavant, je donnais des cours de français à des étrangers. Mais aujourd’hui, je n’en ai plus l’occasion! J’ai deux enfants en bas âge, et il n’est pas facile de concilier vies privée et profes-sionnelle tout en trouvant du temps et de l’énergie à consacrer à de tierces per-sonnes”, explique une collaboratrice. Qui soumet une proposition que d’autres pourraient trouver intéressante. “L’entre-prise pourrait permettre à ses employés de s’investir activement en faveur d’une cause sociale, une ou deux fois par an, pendant les heures de bureau. Et pas forcément dans le cadre d’un ‘team buil-ding’. Chacun a des compétences parti-culières qu’il pourrait mettre au service d’associations. La banque pourrait orga-niser cela, en faisant correspondre l’offre et la demande de services”. A bon enten-deur… pierre marchal

La fondation organise depuis plusieurs années des Solidarity Days, qui peuvent

prendre la forme de team buildings.

Plus de 6 collaborateurs sur 10 ayant répondu au sondage affirment faire preuve d’un engagement sociétal actif. Au total, vous avez été 789 à par-ticiper à ce sondage mais seulement 72 à nous faire part d’un commen-taire détaillé. N’hésitez pas à faire entendre votre avis: il nous intéresse!

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Un réseau européen unique en son genreCorporate & Transaction Banking Europe est l’un des quatre centres de compétences de BNP Pari-bas basés à Bruxelles. Ce réseau de 30 Business Centres répondra aux besoins des clients entre-prises de l’ensemble du Groupe dans 16 pays en Europe. Rudi Collin en est le nouveau responsable.

10 rapprochement

Depuis le 1er novembre 2009, Geoffrey Rodrigue est responsable des activi-tés ‘Retail Listed Product’ et ‘Exchange Trade Funds Trading’, à Paris. Il s’agit de fonds traités en Bourse et destinés à la clientèle Retail. “C’est plus pointu que ce que je faisais à Bruxelles”, précise-t-il. “J’étais responsable d’Equity Deriva-tive dans la salle des marchés de BNP Paribas Fortis. Chez BNP Paribas, cette activité est environ dix fois plus grande. Il faut s’y habituer. Le positif, c’est qu’il y a ici beaucoup plus de moyens dis-ponibles, notamment dans l’IT et les fonctions de support”.

Culturellement, Geoffrey n’a pas ressenti de difficultés insurmontables en arrivant à Paris. “C’est assez simi-laire, particulièrement pour un franco-phone. Les gens regardent les mêmes films, écoutent les mêmes musiques ou occupent leurs temps libres de la même façon”. Il souligne par contre quelques différences propres à l’en-treprise. “Mon impression est que dans la culture BNP Paribas, il y a un plus grand respect des instructions de la hiérarchie. Quand une décision est

prise, les collaborateurs s’alignent plus facilement.”

Globalement, s’intégrer au sein des équipes de BNP Paribas n’a pas repré-senté de problèmes majeurs. Geof-frey pointe cependant quelques diffi-cultés à surmonter. “La principale est de se recréer un réseau. A Bruxelles, je savais à qui m’adresser pour résoudre efficacement un problème. Ici, à Paris, je ne connais pas toutes les personnes de contact. A ce niveau-là, il faut avan-cer à tâtons. Me recréer un large réseau a été une priorité: c’est indispensable pour atteindre rapidement ma vitesse de croisière”.

Autre difficulté: la famille. Geoffrey est marié et a un fils de 11 ans et une fille de 8 ans. Il s’est installé à Paris en pleine année scolaire. Déménager n’était donc pas possible pour toute la famille. “Pour l’instant, je loue un stu-dio dans la capitale française et rentre à Bruxelles le week-end. Ma femme et mes enfants me rejoindront en juillet. C’est peut-être mieux ainsi: démarrer dans une nouvelle activité demande un grand investissement personnel. Je passe énormément de temps au bou-lot”. Reste à convaincre les enfants que ce changement est une bonne nou-velle: “Je pense que c’est une chance pour eux également. Sur de nombreux points, Paris offre plus d’opportunités que Bruxelles, même si la qualité de vie y est probablement un peu moins élevée, notamment en matière de logement”. td

Un Belge à ParisGeoffrey Rodrigue fait partie des premiers collaborateurs de BNP Paribas Fortis à avoir quitté la salle des marchés de Bruxelles pour celle de Paris, dans le cadre du rap-prochement. Si cette expérience lui a de-mandé un effort d’adaptation, il ne semble pas avoir subi de choc culturel majeur.

Si aujourd’hui Bruxelles est à peine à plus d’une heure de Paris en train, les deux villes réservent tout de même quelques surprises aux ac-teurs du rapprochement, ap-pelés à voyager régulière-ment d’une capitale à l’autre. Chaque mois, la rubrique Paris-Bruxelles vous présente l’un de ces collaborateurs.

Geoffrey Rodrigue (Photo: Amélie Laurin)

Paris-Bruxelles

Corporate & Transaction Banking Europe

Comment est né ce réseau de Business Centres? BNP Paribas comme BNP Paribas For-tis disposaient chacun d’un réseau in-ternational de Business Centres. Nous avons combiné le meilleur des deux mondes. BNP Paribas s’adressait aux grandes entreprises leaders dans leurs pays, avec une politique très sélec-tive et une discipline de risque remar-quable. BNP Paribas Fortis, quant à elle, promouvait la collaboration entre les différents pays et proposait des ser-vices spécifiques aux multinationales. Dorénavant, BNP Paribas se positionne comme le partenaire de référence pour les services de banque au quotidien pour les entreprises partout en Europe.

Quelle est la fonction de CTBE?Le réseau opère en Europe, hors des marchés domestiques. La combinai-son du réseau européen des deux par-tenaires permet de couvrir trois pays

de plus que BNP Paribas Fortis par le passé. Au total, CTBE représente une trentaine de Business Centres répar-tis dans 16 pays. Notre mission est très claire: se mettre à la disposition de tous les clients entreprises de BNP Pa-ribas pour les services de banque au quotidien.

Sur quel type de clients CTBE va-t-il concentrer ses efforts?Dans ces 16 pays, CTBE s’adresse avant tout aux filiales de nos grands clients, dont nous maîtrisons parfaitement les risques. Nos efforts de développe-ment les plus significatifs viseront les filiales des clients CIB et issus des mar-chés domestiques.

Mais nous ne négligerons pas les clients locaux de CIB. Nous continue-rons à les servir avec la même rigueur que par le passé. A terme, outre les pro-duits CIB, nous offrirons une gamme complète de produits et services de

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Un réseau européen unique en son genre

11rapprochement

Corporate & Transaction Banking Europe

Le rapprochement entre BNP Pa-ribas Investment Partners et For-tis Investments était l’occasion pour les deux asset managers d’identifier et de rassembler leurs meilleurs fonds pour les clients de Private Banking.

C’est ainsi que sont nés ‘The Essentials’, une sélection de 14 fonds maison choi-sis non seulement pour leur rende-ment élevé mais également car les ac-tions y sont surpondérées par rapport aux obligations, ce qui est conforme avec la stratégie choisie en fonction du climat économique actuel.

“The Essentials est une campagne organisée exclusivement en interne pour nos Private Bankers”, explique Koen Van de Steene, Director Invest-ments Service Support au sein de Pri-vate Banking. “Elle met l’accent sur les fonds internes et souligne la force du nouvel Asset Manager élargi.”

La sélection des fonds pour Private Banking se fait par des spécialistes de fonds. Pour la Belgique, il s’agit de Koen Desmecht et de Guy Janssens. Ils établissent une liste des meilleurs fonds par classe d’actifs et la garde en permanence à jour.

Les Private Bankers concernés ont reçu toutes les informations néces-saires au sujet des Essentials en jan-vier. Les informations sont également disponibles sur l’intranet de Private Banking. td

plusd’infos Koen Van de Steene

BNP Paribas Fortis et BNP Paribas ont travaillé main dans la main pour réaliser un projet qu’ils n’au-raient pas pu mener à bien sépa-rément. Leurs efforts conjoints ont permis le refinancement de la prin-cipale facilité de crédit de Delhaize America: un contrat d’une valeur de 500 millions de dollars.

Jusque là, ni BNP Paribas Fortis ni BNP Paribas n’avait réussi à décrocher le premier rôle pour la principale facilité de crédit de Delhaize America. “Cette fois, la relation privilégiée de BNP Pari-bas Fortis avec son client basé en Bel-gique combinée au savoir-faire de BNP Paribas New York en matière de syndi-cation s’est avérée déterminante dans

l’obtention de la position de leader dans cette opération”, déclare Lionel Bodson, Relationship Manager.

Senior Banker Minh Nhat Doan, Senior Banker: “Cette opération prouve que la relation de longue date de BNP Paribas Fortis en qualité de banquier principal et les compétences de BNP Paribas font toute la différence avec nos concurrents.”

Le groupe Delhaize est un distribu-teur alimentaire belge international actif dans six pays sur trois continents. En 2009, le Groupe Delhaize a réalisé un chiffre d’affaires de 19,9 milliards d’euros. Fin 2009, il employait environ 141.000 personnes. dd

plusd’infosLionel Bodson ou Minh Nhat Doan.

BNP Paribas Fortis a annoncé son intention d’ouvrir, en étroite rela-tion avec la société d’investisse-ment Exane BNP Paribas, une nou-velle succursale à Bruxelles d’ici la fin du premier semestre 2010.

Ce projet fait suite à la fermeture prévue des activités belges d’intermédiation ac-tions de Global Markets de BNP Paribas Fortis en Belgique. La nouvelle succur-sale doit permettre à Exane BNP Paribas de renforcer son offre paneuropéenne. Elle doit contribuer contribuer en par-ticulier au développement de sa fran-chise belge, en support des ambitions affichées par BNP Paribas Fortis d’élar-gir son offre de services, notamment

dans le domaine du Corporate Finance (conseil en fusions et acquisitions, mar-chés des capitaux actions, etc.).

Exane BNP Paribas élargira progres-sivement sa couverture sur la Belgique à plus de 45 actions belges (contre 37 valeurs suivies par BNP Paribas Fortis). Ces nouvelles actions bénéficieront du savoir-faire spécifique de son équipe de recherche et de sa grande capacité de distribution internationale.

Ce rapprochement doit permettre aux équipes de recherche et d’exécu-tion d’Exane BNP Paribas de collabo-rer plus étroitement avec les investis-seurs institutionnels en Belgique. dd

plusd’infos www.exane.com

the essentials: les 14 meilleurs fonds

Delhaize America: un deal à 500 millions d’euros

Exane BNP Paribas en Belgique

banque au quotidien ainsi que l’éta-lage Investment Banking. Toutefois, certains clients ne répondent pas aux nouveaux critères en matière de profil de risque, de taille ou de potentiel de profit. Ils ne rentrent dès lors pas dans la nouvelle stratégie de développement du Groupe. Un projet a été mis sur pied dans chaque pays pour mettre fin à notre relation avec ces clients, dans le plus grand respect de leurs intérêts.

Quelles sont vos priorités et ambitions?Avant tout, nous allons nous consacrer à la mise en place de l’organisation de CTBE. Il est nécessaire de procéder à l’harmonisation des procédures et des outils. Par exemple, l’offre produits n’est pas identique partout et ne per-met pas encore à CTBE d’offrir à ses clients tous les produits de banque au quotidien nécessaires pour atteindre le niveau de qualité auquel nous pré-tendons. Autre exemple: la mise en place de processus simples et efficaces pour faire fonctionner ensemble CTBE et les pays domestiques.

Concrètement, il nous faut apporter les réponses à des questions comme celle-ci: comment faire pour qu’un chargé de relations qui sert une entre-prise italienne dispose rapidement des informations nécessaires et entre fa-cilement en contact avec la personne adéquate pour servir une filiale de son

Les quatre nouveaux centres de compétences ont été officiel-lement présentés ce jeudi 11 février lors d’une conférence de presse, à la rue Royale. Ils piloteront depuis Bruxelles certains services bancaires à l’échelle européenne ou mondiale au bé-néfice d’entreprises actives à l’international.

Il s’agit de Corporate & Transaction Banking Europe (CTBE), Global Cash Management, Global Trade Solutions et Global Factoring.

Dixit vous présentera chacun des ces centres de compé-tences dans ses prochaines éditions.

Des centres de décision en Belgique

‘Nous couvrons trois pays de plus que BNP Paribas Fortis par le passé’ ruDi COllin heaD Of CtBe

client italien en Roumanie ou en Répu-blique Tchèque?

Bien sûr, nous ne partons pas de rien et beaucoup d’éléments existent déjà dans les organisations existantes, mais il faut les combiner, les adapter, les normaliser, les faire connaître et vérifier ensuite que tout fonctionne comme nous l’avions prévu.

Tout cela ne doit pas se faire au détri-ment du business et les clients doivent continuer à être servis à leur entière sa-tisfaction pendant toute la durée des travaux, que nous évaluons à deux ou trois ans. Pour le reste, un business plan est en cours de préparation, mais il est encore un peu tôt pour communiquer des objectifs financiers. michel liénard

CTBEDomestic / Retail market

Les fonds sélectionnés

Fortis L OBAM Equity World Fortis L Opportunities World Acc Fortis L Opportunities USA Cls Acc Fortis L Equity Finance World Acc Fortis L Commodity World Acc Fortis L Best Selection Europe Parworld Quam Parvest Asian Convertible Bond C Parvest Euro Medium Term Bond C Parvest Agriculture C Parvest USA C Parvest US Small Cap C Parvest Step 90 Euro C Parworld Emerging Step 80 (Euro) C

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our une banque, former les nouveaux directeurs d’agence (DA) est un souci constant. C’est pourquoi BNP Paribas

Fortis a adopté un parcours d’appren-tissage qui permet aux nouveaux DA de développer les capacités et les compé-tences requises (voir encadré).

Annelies Wybo, HR Advisor Learning & Development au sein de HR RPB, ac-compagne ce processus. “Nous avons ajouté récemment la méthode d’ap-prentissage ‘Intervision’ au volet de formation ‘People Management’”. Avec cette méthode, les nouveaux DA se réunissent par groupes de quatre à six personnes pour trouver des solutions à des problèmes concrets.

Un cas concret“Voici un exemple issu d’une séance récente: un DA a posé une question sur le système de gestion du temps de travail, actuellement en cours d’in-troduction dans les agences. Certains collaborateurs font spontanément des heures supplémentaires. Com-ment le DA doit-il réagir? Cette situa-tion peut perturber tout le planning de

dossier

Le Mobility Centre tourne à plein régimeDepuis début 2010, le Mobility Centre est passé à la vitesse supé-rieure, entre autres suite à la mise en œuvre du plan industriel de GMK, qui a eu pour effet de réduire le nombre de fonctions disponibles au sein de la salle des marchés.

En collaboration avec les Business HR, les collaborateurs du Mobility Centre ont accueilli tous les collaborateurs souhai-tant se tracer un nouvel avenir grâce à la mobilité interne. Les 44 personnes de la salle des marchés qui doivent se réo-rienter ont d’abord été conviées à un en-tretien. Une solution définitive a très vite été trouvée pour la plupart d’entre elles. Le cas échéant, des programmes de for-mation leur ont été proposés.

Luc Willemyns, responsable du Mobi-lity Centre, explique: “Ce succès est dû avant tout à l’excellente collaboration et à l’état d’esprit positif de tous les in-tervenants des businesses et du Mobili-ty Centre, mais aussi au dynamisme des ‘Talent on the Move’ (TOM) eux-mêmes”.

Au 31 janvier 2010, le Mobility Centre avait déjà réorienté 175 personnes. À la fin février, ce chiffre aura dépassé la barre des 200 personnes.

“Nos contacts avec les businesses et les candidats-TOM nous ont appris que le rôle et le fonctionnement du Mobility Centre ne sont pas toujours bien compris”, poursuit-il. “Nous nous sommes dès lors attachés à mieux communiquer, entre autres en reloo-kant notre intranet et en tournant un clip vidéo.” TD

plusd’infos iNet/My HR/Mobility Centre

L’association AAA+ a récemment été constituée par et pour les As-sociates, dans le but de servir de carrefour à cette communauté de plus en plus nombreuse.

Yann Depasse, le président d’AAA+, pré-sente les objectifs de l’association: “Par le biais de divers événements formels et informels, les Associates (ndlr: des uni-versitaires effectuant différents stages dans la banque durant les quinze pre-miers mois de leur carrière) et ex-Asso-ciates auront l’occasion de se rencon-trer, d’échanger leurs expériences et de se divertir. Nos membres sont actuelle-ment au nombre de 350, mais l’associa-tion est ouverte à tous les ex-trainees de toutes les entités de la banque.”

Selon Yann, AAA+ ne se contente pas d’organiser des événements pour ses membres. “Nous leur fournissons éga-lement des outils et nous lançons des initiatives qui rendent service à toute

la communauté des Associates. Un exemple? La lettre d’information grâce à laquelle nous présentons tous nos nouveaux membres et publions une rubrique ‘Week of an Associate’ où ils peuvent partager leur expérience. Nous réfléchissons aussi à un projet de table de conversation qui permettra de s’im-merger dans l’autre langue nationale pendant la pause de midi.”

Cette initiative est encouragée par HR. Gilles Renard, qui dirige le BNP Pa-ribas Fortis International Associate Programme, s’en réjouit: “IAP et AAA+ ont uni leurs forces pour offrir une réelle plus-value à nos (ex-)Associates. Comme exemple d’une initiative réus-sie de networking, je citerais le Dîner de Noël des Associates, auquel ont par-ticipé de nombreux représentants de toutes les businesses, et même quatre membres de l’ExCo.” DD

Plusd’infos iNet / My HR / FIAP

Les Management Associates créent leur communauté

Que doit pouvoir, connaître et savoir un direc-teur d’agence pour s’acquitter convenablement de son travail? Et comment acquérir ces com-pétences? Dans son parcours de formation, HR Retail & Private Banking propose une méthode originale.

l’agence parce que les collaborateurs doivent ensuite prendre des heures de récupération, or il n’est pas possible de les planifier. Les échanges ont ré-vélé que le DA qui posait la question pouvait améliorer l’efficacité organisa-tionnelle de l’agence et trouver une so-lution en modifiant l’organisation des guichets. Le DA a donc résolu son pro-blème en écoutant et en profitant de l’expérience des autres directeurs.”

L’accompagnementLa séance d’intervision est animée par un coach de HR Talent: son rôle consiste à faciliter l’expression de cha-cun des participants afin qu’ils parta-gent leur savoir. A partir des différentes expériences personnelles, le groupe dégage une réponse. Le coach peut également intervenir pour expliquer une méthode, par exemple.

Le coach, c’est Johan Ceuppens: “On peut distinguer deux types de savoir: le savoir explicite et le savoir inexprimé. Le savoir explicite est facilement ac-cessible et partageable. Le savoir inex-primé est plus intériorisé. Il est dif-ficile à exprimer ou à formuler parce

Formation 'Nouveau directeur d’agence'

Pintervision: voir les choses autrement

BNP Paribas Fortis veut être l’employeur préféré de Belgique. Human Resources a donc consti-tué une équipe de ‘Recruitment Ambassadors’.

Ils sont 150 volontaires, venant de toute l’entreprise, à promouvoir BNP Pari-bas Fortis lors d’événements aux quatre coins du pays. Kris Erauw est responsable de Recruitment & Selection pour Retail & Private Banking. Il est aussi Recruit-ment Ambassadors depuis 5 ans. “Pour bien remplir ma fonction, je dois être en contact permanent avec le marché du travail afin d’en percevoir les moindres variations. Rien de tel pour cela que de me rendre à divers événements pour y représenter la banque”, explique-t-il.

Kris y voit également une dimension sociale: “Lors des salons de l’emploi et

dans les universités, nous rencontrons des tas de gens enthousiastes qui sou-haitent mieux connaître notre entre-prise. Les rencontrer est intéressant. C’est pourquoi je participe régulièrement à ces événements tout au long de l’année.”

Parallèlement aux salons de l’em-ploi locaux ou nationaux, BNP Paribas Fortis participe aussi à des séminaires dans les écoles et universités, et pro-pose des stages aux étudiants pour leur permettre de découvrir concrètement notre entreprise. L’objectif final est de devenir l’employeur de référence en Belgique et de convaincre ces jeunes talents de rejoindre nos rangs. DD

plusd’infosPour découvrir comment devenir ‘Recruitment Ambassadors’, surfez sur iNet / My HR / Ambassadorship.

Devenez Ambassadeur!

Patrick (personnage fictif) cherche un nouveau job en interne. Un film, visible sur iNet, pré-sente son parcours au sein du Mobility Centre.

Chaque année, HR RPB forme quelque 90 nouveaux directeurs d’agence. Ceux-ci sui-vent un parcours de formation répondant à un profil qui s’articule autour de quatre compétences: ‘People’, ‘Organise’, ‘Perfor-mance’ et ‘Customer’.

Ces compétences ainsi que leur conte-nu sont adaptés et actualisés en concer-tation avec les DA, les directeurs commer-ciaux (CODI) et les HR Advisors. Le parcours peut être personnalisé en fonction des be-soins en formation de chacun.Outre le module ‘Intervision’, un module

Formation‘Nouveau directeur d’agence’

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Formation 'Nouveau directeur d’agence'

intervision: voir les choses autrementSarah Van De Cappelle a 31 ans. Elle est DA à Oedelem depuis le 1er juillet 2009. "En septembre 2009, alors que je suivais mon 'Parcours de for-mation de nouveau DA', je me suis re-trouvée à la première séance d’intervi-sion. Je n’avais jamais entendu parler d’intervision. Très vite, cela m’a sem-blé intéressant. Et, surtout, utile. Au-jourd’hui, je suis très heureuse d’avoir participé à ces séances".

"Le groupe se compose de cinq per-sonnes qui viennent d’être nommées DA. On est donc tous dans la même si-tuation. Les séances commencent par des échanges décousus sur les ques-tions qui posent problème, les choses qu’on ne sait pas comment aborder. Il s’agit souvent de problèmes interper-sonnels, de l’interaction au sein de ton groupe. Le ton devient très vite confi-dentiel, car on parle de sujets sen-sibles. Il est bien convenu que rien ne doit sortir du groupe. J’avais la chance de connaître déjà quelques collègues

Roel Slachmuylders a 25 ans et est DA à Wavre-Sainte-Cathe-rine depuis le 1er septembre 2009. Il a entamé son parcours de formation le même mois.

“La séance se déroule dans une am-biance détendue. Le coach, Johan, dé-gage les questions les plus sensibles. On a vraiment l’impression de ne pas être seul face aux difficultés. Nous ne nous connaissions pas du tout aupa-ravant, et pourtant nous avons eu des contacts très personnels et très directs, sans que cela soit embarrassant. Nous avons tous une fonction commerciale, nous parlons donc facilement et nous pouvons supporter bien des choses. En outre, Johan veille à ce que les obser-

vations qui sont faites ne soient pas prises personnellement”.

“Sa technique consiste notamment à continuer à poser des questions sur le problème évoqué jusqu’à ce qu’il soit formulé d’une manière parfaite-ment claire, et que chacun parle donc précisément de la même chose. Pen-dant les échanges, il importe de ne pas imposer tout de suite sa propre solu-tion, ou de ne surtout pas dire: ‘Tu fais ceci ou cela de travers’”.

“Dans notre groupe de quatre per-sonnes, les trois autres étaient légè-rement plus âgés que moi, mais les points qui sont discutés au cours des séances d’intervision ne sont pas liés à l’âge. Ils portent principalement sur

du groupe d’intervision, rencontrés lors des séances de 'Discovering Lea-dership'. Cela a facilité les contacts et la confiance s'est accrue au fur et à me-sure des échanges".

"En fait, on se reconnaît presque toujours dans la situation. Parfois, on se dit que si aucun d’entre nous n’est parvenu à résoudre cette question in-dividuellement, il n’y a pas de raison d’y arriver ici. Mais en approfondissant le problème, on remarque que chacun a sa propre approche. Grâce à cette di-versité, on finit par trouver ensemble une solution que personne, peut-être, n’aurait trouvée seul".

"Pour poser les questions et analyser à fond un problème, on suit un proces-sus très structuré. Le coach veille à ce que le groupe ait une image bien nette de la situation. Il recourt pour cela à diverses techniques. Par exemple, il place celui qui a posé la question en dehors du groupe. C’est une impres-sion très curieuse: vous entendez les

autres parler de votre problème, mais vous ne pouvez pas intervenir (tempo-rairement). Le problème apparaît alors sous un autre jour. Le coach fixe des règles précises sur la manière d’inter-venir. Il fait en sorte que les échanges soient francs, directs, précis tout en restant corrects"."L’intervision permet donc d’apprendre à communiquer; à transmettre un message et à le recevoir. À s’exprimer au mieux et le plus clairement possible et à interpréter avec justesse. Grâce à cette interaction directe, les partici-pants restent ensuite pour vous de vé-ritables 'âmes sœurs'".

les personnes et l’organisation pra-tique. Et surtout sur ce qui nous prend le plus de temps: coacher, accompa-gner et entretenir la motivation”.“Parfois, je trouve qu’on traîne un peu pour parvenir au cœur du sujet. Cela vient de l’approche informelle, mais c’est pré-cisément cette approche qui est intéres-sante: des petits groupes et un accom-pagnement serré, axé sur la pratique, de manière à ce qu’on colle au sujet”.

‘On a vraiment l’impression de ne pas être seul face aux difficultés.’

‘Ensemble, on finit par trouver une solution que personne peut-être n’aurait trouvée tout seul.’

témOignage

témOignage

que, bien souvent, on n’a même pas conscience de le posséder”.

“Les entreprises organisent toutes sortes de formations qui favorisent le savoir explicite. L’intervision, en re-vanche, offre la possibilité d’échan-ger des connaissances inexprimées. La meilleure manière d’y parvenir, c’est d’établir des contacts personnels in-tenses: ce type de savoir est inexpri-mable sur un Powerpoint”.

“Fin 2009-début 2010, des séances se sont tenues en Flandre-Occidentale et à Anvers. J’anime les séances et crée la possibilité de partager le savoir et l’expérience. À vrai dire, ma méthode d’accompagnement est très structu-rée. Pourtant, en général, les partici-pants ne le remarquent même pas. Je précise qu’en même temps je leur laisse une très grande liberté. Il n’est pas rare qu’ils continuent de coopérer en dehors des séances d’intervision ou qu’ils se mettent à lire pour étendre leurs connaissances.”

“En effet, l’intervision fait naître le be-soin d’approfondir la réflexion et permet d’avoir une vision plus objective de ses propres problèmes et situations”. LV

‘Gestion des priorités en agence’ a éga-lement été introduit dans le programme. Les directeurs d’agence récemment nom-més ont en effet parfois l’impression qu’ils ne vont pas y arriver: les clients vont et viennent, les collaborateurs ont des ques-tions, leur boîte email ne désemplit pas, leur CODI ne les lâche pas d’une semelle, etc. D’autres modules ont été ajoutés, tels que ‘Interpréter le système de pilotage’ et ‘Gérer les contrôles en agence’, qui traite d’aspects non-commerciaux pour lesquels le DA est responsable.

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C’est le nombre de collaborateurs qui se sont engagés à donner leur sang.Début janvier, la Croix-Rouge s’est adressée aux entreprises afin de tenter de convaincre autant de collaborateurs que possible de s’inscrire comme candidats au don de sang. En effet, jusqu’en juillet 2010, la Croix-Rouge est à la recherche de 4.000 nouveaux donneurs de sang par mois. Comme d’autres entreprises, BNP Paribas Fortis s’est naturellement engagé dans cette campagne. Avec un objectif ambitieux: 200 collaborateurs de Flandre et de Bruxelles inscrits comme donneurs de sang à l’issue de la campagne, fin janvier. Cet objectif a été très largement dépassé puisque vous avez été 336 à promettre de donner votre sang. BNP Paribas Fortis se verra donc remettre le logo ‘Entreprise avec un cœur’. LP

Offre d’emploi conseiller personnel en placements

Son nom est JamesComme 37 autres de ses collègues en Belgique, Bernard Clarembaux répond aussi au nom de ‘James’. Un synonyme de ‘conseiller personnel en placements’ pour les clients disposés à travailler à distance. Un métier que Bernard juge exigeant mais passionnant.

D’où vient le nom de James?C’est le nom d’un service créé l’an der-nier pour répondre aux besoins d’une clientèle de plus en plus exigeante qui souhaite pouvoir communiquer à tout moment avec son banquier. Les ‘James’ sont des conseillers personnels en chair et en os qui gèrent le portefeuille de leurs clients depuis l’un des quatre contact centres (ndlr: Namur, Bruxelles, Gand et Louvain). Ils utilisent les outils de communication les plus récents et ont accès en temps réel à des sites tels que Bloomberg ou Reuters.

Pour quel département travaillez-vous?Nous travaillons pour le départe-ment Sales, au bénéfice des agences, puisque nous contribuons à amélio-rer leurs résultats. Personnellement, je gère actuellement un portefeuille de 268 clients ayant, en moyenne, 150.000 euros d’avoirs dans la banque.

Quelles sont les particularités de votre métier?Nos clients peuvent nous joindre ins-tantanément par téléphone, sms, email et visiophonie dans des plages horaires beaucoup plus larges que dans les bu-reaux classiques (ndlr: de 7 à 22h du lun-di au vendredi, et jusqu’à 17h le samedi). Ce boulot exige donc, entre autres, une grande flexibilité. Mais aussi un bon es-prit d’équipe car si nous gérons chacun un portefeuille, nous devons pouvoir répondre à tous les appels entrants.

Être bien informé est donc essentiel?Oui, il faut presque savoir tout sur tout. En temps réel. Ce n’est pas simple, car les clients sont par-fois très calés dans le domaine de l’évolution des marchés financiers. C’est pourquoi, pour conseiller au mieux nos clients, nous sommes régulièrement en contact avec plein de gens dans la banque: juristes, directeurs d’agences, private bankers, etc. Nous devons être curieux de tout ce qui se passe en interne, mais aussi suivre de près l’actua-lité internationale. Notre ‘bagage financier’ s’étoffe donc quotidiennement. En outre, nous devons aussi faire preuve de proacti-vité en contactant spon-tanément des clients, sur proposition des agences ou via des listings éta-blis par le service marke-ting. Mieux vaut être dyna-mique et motivé, donc. C’est un métier exigeant mais passionnant! Pm

Vu le succès de James, BNP Paribas Fortis cherche actuellement 11 conseillers personnels en placements: 9 néerlandophones et 2 francophones.

Ce qu’il faut savoir avant de négocierDéfendre ses intérêts lors d’une négociation n’est pas toujours facile, que ce soit dans un cadre professionnel ou privé. Vouloir abso-lument avoir gain de cause peut mener au fiasco. Quelques conseils.

“Je vois les choses ainsi”. C’est souvent le seul angle sous lequel nous abordons une négociation, avec des objectifs clairement définis et considérés comme sacro-saints en tête. Résultat: à peine la négociation a-t-elle débuté que deux camps (ou plus) opposés se créent. Pour en sortir, chacun finira par mettre un peu d’eau dans son vin pour atteindre un compro-mis. Impossible d’atteindre un ‘grand cru’ de cette manière. Il serait pourtant possible d’éviter de nom-breux problèmes si, en préparant la négociation, on prêtait attention aux intérêts de la contrepartie: que va-t-elle demander?

L’idéal est d’avoir dressé, avant la négociation, la liste de ses priorités absolues (ce que l’on consi-dère comme non négociable) et des points sur les-quels il est possible de discuter. Mieux vaut égale-ment avoir dans sa manche un certain nombre de

solutions de rechange et savoir ce que l’autre attend de la rencontre.

A la table des négociations, et pour autant que vos interlocuteurs disposent des mandats nécessaires, formulez clairement ce sur quoi vont devoir porter les décisions. Enquérez-vous des points de vue de votre interlocuteur plutôt que d’énoncer d’emblée une (votre) solution. Gardez toutefois toujours vos priorités absolues à l’esprit: les atteindre est de votre responsabilité. Ceci étant, soyez ouvert aux attentes de l’autre et aux nouvelles idées.

Savoir faire preuve d’empathie est un véritable atout lors de négociations. Collaborez avec vos in-terlocuteurs, sans toutefois vous laisser abuser. Ré-pétez en paraphrasant ce que dit l’autre pour être certain d’avoir bien compris. Cela vous donnera par la même occasion le temps de réfléchir et peut-être, d’infléchir le cours de la discussion. Qui sait, peut-être celle-ci débouchera-t-elle sur une solution créa-tive et inattendue, un tout nouveau ‘cépage’, qu’il ne vous restera plus qu’à mettre en bouteille? LV

Source Act Partners

aider H aïti Mardi 19 janvier, 14h: Tom Kestens, responsable du Contact Centre de BNP Paribas Fortis, re-çoit un email de l'association belge des contact centres, qui lui demande de l’aider à lever des fonds pour Haïti.

’ai réagi immédiatement”, ra-conte Tom. “J’ai pris contact avec le management et les syndicats pour obtenir leur approbation

et leur soutien. Très vite, tous m’ont donné le feu vert”.

Le problème Un problème toutefois: le person-nel disponible était insuffisant. Tom: “L'association avait appelé les grands contact centres du pays pour obtenir leur soutien. Le numéro 0800/11163 avait été mis à la disposition des clients et du personnel qui souhai-taient effectuer des dons mais il fal-lait parallèlement à cela assurer le service ‘normal’ et nous manquions de gens.”

La solution20 janvier: Tom doit communiquer – rapidement – avec les quelque 18.000 membres du personnel en Belgique. “Nous nous sommes pré-cipités pour poster un message sur iNet. Il s’agissait en effet, selon moi, de la manière la plus rapide d’at-teindre l’ensemble des collabora-teurs de BNP Paribas Fortis. Et ça a fonctionné! Nous avions besoin de 80 collègues néerlandophones. En 24 heures, nous avions réuni plus de volontaires que nécessaire!”

J 22 janvier: jour J. Venus de toute la Flandre, les gens rejoignent le Contact Centre. Certains entrent en action dès 8h. D’autres assurent le service en soi-rée, de 14 à 20h. “Avant de commen-cer, chaque équipe a reçu une brève explication et une série de conseils pratiques relatifs au travail dans un contact centre”, précise Tom. “Beau-coup de gens n’avaient aucune expé-rience en la matière mais chacun s’est montré enthousiaste et volontaire. L’esprit d’équipe était remarquable”.

336Vincent Clabecq

Le contact centre et des collaborateurs s’impliquent

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mars 2010 15x 15community

colophon

rédacteur en chefErwin Van Overloop

responsable de la production Geneviève Cusse

noyau de la rédaction- Thomas Dejonghe (Rédacteur final FR)

- Lieven Vermeulen (Rédacteur final NL)

- Daniel Dargan (Rédacteur EN)- Pierre Marchal (Rédacteur FR)

- Laure-Chantal Peltzer (Rédactrice FR)

- Machteld Stoffels (Rédactrice NL)

correspondantsMichel Liénard (Communication CPBB-CIB)

photosStefan Op De BeeckArlette De Rudder

Mise en pagesJansen en JanssenCustomer media | www.jaja.be

rédaction clôturéele 26 février 2010

iMpriMé sur papier recyclé

iMpriMeur Corelio

editeur responsableWalter TorfsBrand, Communications & QualityMontagne du Parc 3, 1000 Bruxelles, Belgique

questions ou reMarques concernant la distribution:[email protected]

Journal de tous les collaborateurs du groupe bnp paribas en belgique

aider H aïti Les volontairesKenneth Rumes, de l’agence de Boom, était l’un des premiers à rejoindre le Contact Centre: “Je suis parti pour Bruxelles à 6h30, pour être sûr d’ar-river à l’heure. L’ambiance était au beau fixe. Nous avons été chaleureu-sement accueillis avec du café et des croissants. A 8h, chacun était sur le pied de guerre. Les appels pour des dons immédiats ont été limités, mais chaque coup de téléphone était un véritable encouragement. Les gens avaient les idées les plus folles pour récolter de l’argent! Simultanément, nous écoutions les nouvelles sur les nombreuses radios apportées par les uns et les autres”.

“L’engagement – l’une des cinq pro-messes de la banque – fait partie des principaux aspects de mon travail. L’engagement dont a fait preuve la banque à cette occasion et qu’il nous a été donné de soutenir, était vérita-

cette série de dons pour Haïti. J’ai en outre trouvé l’expérience très enri-chissante”. Rob Lockefeer est un Private Banker basé à Anvers. “Je voulais faire plus qu’un simple don”, explique-t-il. “C’est

Un collègue sur le terrain

Paper Challenge: succès ou échec? Durant l’automne dernier, le départe-ment Sustainability a lancé un défi à tous les collaborateurs travaillant dans les bâtiments corporate: réduire de 25% leur consommation de papier. Mission accomplie?

L’objectif du Paper Challenge – 25% de réduc-tion – n’a pas été atteint, mais nous sommes malgré tout parvenus à réduire de 18% le vo-lume de papier utilisé entre octobre et dé-cembre par rapport aux trois premiers tri-mestres de l’année. “Je suis satisfaite de ce résultat”, explique Katrien Van De Sijpe. “D’au-

tant que 39% de nos collègues ont atteint l’objectif initial de 25%. Mais je suis convain-cue que l’on peut faire mieux. Voilà pourquoi nous organiserons prochainement une se-conde édition du Paper Challenge. Il deviendra même peut-être une tradition annuelle”, ex-plique Katrien Van De Sijpe, de Sustainability.

Très concrètement, nous avons économisé l’équivalent de 770 boîtes contenant chacun 2.500 feuilles de papier, soit environ 143 arbres. “Le grand vainqueur du Paper Challenge, c’est notre planète!” conclut Katrien. DD

plusd’infos sur iNet (Sustainability)

Un siège écodynamiqueL’Institut bruxellois pour la gestion de l’environne-ment (IBGE) a accordé le label ‘entreprise écody-namique’ deux étoiles au siège de BNP Paribas Fortis, à Bruxelles. Une

cérémonie officielle de remise du cer-tificat aura lieu le 30 mars en présence de la ministre bruxelloise de l’environ-nement. Ce label est une reconnais-sance de la bonne gestion environ-nementale de l’entreprise. Il souligne le dynamisme et les progrès en ma-

tière, notamment, de gestion des dé-chets, de consommation d’énergie, de gestion des déplacements ou encore d’utilisation rationnelle de matières premières. Ce label s’adresse à tout type d’entreprise: grande ou petite, du secteur privé, public, associatif ou non marchand, quel que soit le domaine d’activité, pour autant que l’entreprise soit située en Région de Bruxelles-Ca-pitale. TD

plusd’infos www.bruxellesenvironnement.be

Geomoun est une ONG qui vient en aide aux enfants des rues en Haïti. Depuis neuf ans, notre collègue Vincent Clabecq, de TAX, en est un membre actif. Il revient pour nous sur les conséquences du tremblement de terre.

“Nous sommes bien sûr en communication avec nos équipes là-bas, depuis le séisme”, raconte Vincent Clabecq. “Les quarante enfants internes de Timka-tec 1, la première maison d’accueil, sont en vie, et 31 membres du personnel sur 52 se sont manifes-tés. Malheureusement, nous sommes sans nouvelles de plus de 300 enfants du centre. Quant aux infras-tructures, seule la maison la plus ancienne est vrai-ment endommagée, les deux autres tiennent le coup,

‘ Nous sommes sans nouvelles de plus de 300 enfants de notre centre là-bas.’

même si nous attendons la venue d’experts. Notre priorité à l’heure actuelle, c’est le personnel: les pro-fesseurs, le personnel administratif, les cuisiniers. Leur rôle est crucial: s’il n’y a personne pour s’occuper des enfants, ils risquent de retourner dans la rue”, ex-plique Vincent. Depuis le tremblement de terre, Geo-moun récolte des fonds et les envoie en Haïti pour aider les professeurs et le personnel à reconstruire leur maison, se reloger, faire face à leurs problèmes pour leur permettre de libérer du temps pour reve-nir travailler. Ces dernières semaines, les initiatives se multiplient: concerts, spectacles, marches parrainées dans les écoles, tout est bon pour mobiliser l’opinion et récolter des fonds. “Ils ont besoin de nous. Toute aide est la bienvenue”, insiste Vincent Clabecq.

Geomoun soutient un projet haïtien, la Timkatec, une maison qui accueille des enfants des rues. Ils y trouvent un toit et une éducation scolaire de base. Avec le soutien de Geomoun, une deuxième Tim-katec a ouvert ses portes, afin de permettre aux enfants qui ont fini leur scolarité de poursuivre leur éducation en apprenant un métier: électrici-té, plomberie, couture sur cuir, bref, différents mé-tiers manuels. Et l’an dernier, une Timkatec 3 a vu le jour. Des jeunes filles envoyées à la ville comme domestiques peuvent y suivre des cours. Et la nuit, elle sert de centre d’accueil pour les enfants des rues non scolarisés. LP

plusd’infos www.geomoun.be

pour cela que je me suis porté volon-taire pour travailler au Contact Centre. Ce n’était pas la première fois que je travaillais dans un contact centre, cela dit, la courte introduction entendue le matin m’a rafraîchi la mémoire, c’était

bien utile. Bien que les appels n’aient pas été extrêmement nombreux les premières heures, cela ne m’empêche pas d’être heureux d’avoir, dans la me-sure de mes moyens, pu contribuer à cette cause”. DD

blement dynamisant. L’enthousiasme suscité par l’action, tout comme par les émissions à la radio, a trouvé un réel écho au sein du Contact Centre de BNP Paribas Fortis à Bruxelles. Je suis très heureux d’avoir pu contribuer à

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rectangulaire avec un trou dedans’!”, intervient Julien, le seul néerlando-phone de l’équipe.

Paresseux, s’abstenirContrairement à la plupart des emplois au sein de la banque, le centre d’archi-vage exige de ses collaborateurs, qui ne doivent pas s’embarrasser de tenues guindées, d’être en pleine forme phy-sique. “Nous marchons entre 10 et 12 km par jour, podomètre à l’appui”, confirme Roland, dont la mission semble être, avant tout, de faire rire ses collègues.

N

Faites-le nous savoir! A travers cette rubrique, Dixit, votre journal d’en-treprise, vous en donne l’opportunité. Votre équipe comprend dix natio-nalités différentes? Vous venez de remporter un prix? Vous testez une nouvelle méthode de travail? Votre équipe travaille de nuit ou dans des conditions particulières? Quelque chose ou quelqu’un a changé votre fa-çon de travailler ou votre environnement?

ecrivez à [email protected]

mais aussi des dossiers de membres du personnel et de clients. Entres autres. “Nous avons des ‘clients’ par-tout dans la banque”, poursuit Miche-line. “Des agences BNP Paribas Fortis aux agences Fintro, en passant par les services centraux. Nous classons et conservons donc une bonne par-tie de leurs archives jusqu’à ce qu’ils nous contactent pour que nous leur renvoyions l’une ou l’autre boîte dont ils ont à nouveau besoin.”

Une aiguille dans une botte de foinCommence alors une véritable ‘chasse au trésor’ pour les employés du centre d’archivage. Sans carte ni GPS. Mais avec un numéro de référence bien précis leur permettant, en consul-tant leur base de données électro-nique, d’aller retrouver la boîte sou-haitée sans peine. A condition, bien sûr, que le demandeur fasse preuve de la plus élémentaire précision. Ce qui n’est pas toujours le cas… “Un client m’a contacté, un jour, en me deman-dant de retrouver ‘une boîte brune et

votre équipe sort-elle de l’ordinaire?

sur les autres dans trois halls gigan-tesques de plus de sept mètres de haut. “Même si on privilégie de plus en plus la digitalisation des don-nées pour réduire la quantité de pa-pier circulant au sein de la banque, BNP Paribas Fortis a l’obligation lé-gale de conserver certains docu-ments. C’est ici que nous les stoc-kons – et que nous détruisons, aussi, les boîtes d’archives devenues inu-tiles”, explique Micheline après nous avoir présenté son équipe composée de sept autres joyeux drilles. Dans les 905.000 boîtes du centre d’archi-vage s’empilent des dossiers de cré-dits, de successions, de grosses hy-pothécaires, les chèques impayés

S’agenouiller, monter des volées d’esca-liers, porter des boîtes d’un poids moyen de 7 kg: mieux vaut aimer l’exercice pour travailler à Gosselies! “Notre boulot est plutôt manuel, et c’est ce qui nous plaît”, conclut Julien. “Nous avons tous travaillé ailleurs, dans la banque, aupa-ravant (ndlr: principalement en agence), et avons dû suivre des formations pour pouvoir conduire les élévateurs. Mais la tranquillité dont nous jouissons ici est un pur bonheur.” Que toute cette ac-cueillante équipe n’a aucun mal à faire partager ! PieRRe mARChAL

i adresse, ni logo, ni insigne: le centre national d’archi-vage de BNP Paribas Fortis, dissimulé au fin fond du zo-

ning industriel de Gosselies, est quasi introuvable. Même un GPS n’arrive pas à le localiser. Incroyable – il s’agit tout de même d’un énorme bâtiment de 12.500m²! – mais vrai. Une seule solu-tion, dès lors, pour y arriver: après avoir pris trois fois le même rond-point et longé six fois les immenses parkings de Caterpillar, se résigner à admettre son impuissance et, le volant dans une main et le téléphone portable dans l’autre, demandez à Micheline Poncin, responsable de ce centre, de vous gui-der. Jusqu’à une petite rue menant à deux grandes grilles jaunes. Bienve-nue au centre d’archivage national de BNP Paribas Fortis.

Des boîtes à perte de vuePas le temps de faire deux pas dans l’entrée que l’immensité du bâti-ment, insoupçonnée de l’extérieur, saute aux yeux. Des centaines de mil-liers de boîtes s’entassent les unes

16 l’equipe

‘Notre boulot est plutôt manuel, et c'est ce qui nous plaît.’ Julien SegherS

Alain Winand Le vélo, c’est son dada. En 32 ans passés au sein de la banque, il n’a jamais aimé rester assis derrière un bureau. Ce passionné de pêche se sent donc comme un poisson dans l’eau!

Nicolas Winand Fils d’Alain – une histoire de famille, ce centre! –, Nicolas ‘le petit jeune’ ne parvient pas à faire baisser la moyenne d’âge (50 ans) de l’équipe. Sportif devant l’Eternel, il aime le côté dynamique et peu commun – pour un ‘banquier’ – de son boulot.

Roland Colignon Fan du Sporting de Char-leroi – ce qui lui vaut quelques discussions animées avec Guy – et ‘petit rigolo’ de service, Roland va travailler en vélo tous les jours. Passionné de jardinage, il élève aussi des poules, chez lui, avec son épouse.

Guy Remacle Supporter acharné du Standard de Liège, Guy connaît tout sur tout, d’après ses collègues. ‘Doyen’ de l’équipe, il adore la convivialité qui y règne constamment. Mais devra ranger son bleu de travail dans le cou-rant du mois de mars: l’heure de la pension est venue!

Vincent Ghilain (en bas, à gauche) Touche-à-tout, Vincent bossait dans une centrale nucléaire avant de travailler à Gosselies. “La première fois que je suis venu ici, il m’a fallu 3 heures pour trouver le bâtiment!” Echangez un seul regard avec lui et vous saurez, toutefois, qu’il est convaincu d’être arrivé à bon port !

Julien Seghers Randonneur averti, Julien ne vient jamais travailler avec des pieds de plomb. “Ici, j’entretiens quotidiennement ma condition! Et puis, soyons clairs: l’ambiance dans l’équipe est vraiment excellente.”

Françoise Wilden Épouse de Roland, Fran-çoise travaille à mi-temps, ce qui lui permet de consacrer beaucoup de temps à ses petits-enfants. “Beaucoup imaginent qu’on travaille dans un endroit sombre, lugubre, plein de poussière, avec des boîtes comme seuls compagnons: c’est faux!”

Micheline Poncin Responsable du centre, Micheline se félicite quotidiennement de l’ambiance, amicale et décontractée, qui règne dans son équipe.

tous en

Marre de passer la journée assis devant un écran d’ordinateur? Envie de délaisser le costume cra-vate pour une tenue moins guindée? Alors, vous devriez travailler au centre d’archivage national de Gosselies! Suivez le guide, sinon, on vous l’as-sure: vous vous perdrez en chemin.

boîtes