Dispositifs de maintien des étais Dispositifs de...
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Pour réaliser un bon étaiement avec des étais simples, il ne suffit pas d’avoir un matériel certifié par la marque NF. Il faut aussi réaliser une mise en oeuvre précise et efficace pour garantir la stabilité de cet ouvrage provisoire. Ce mémo-pratique décrit des matériels de maintien des étais destinés à faciliter leur mise en oeuvre, en garantissant leur verticalité. Certains de ces matériels assurent aussi le contreventement des étais convenablement équipés. E3 M 10 91 Mémo-pratique LES TRÉPIEDS La mise en oeuvre « traditionnelle » des étais consiste à fixer un bastaing, sur la tête de 2 étais posés sur le sol. Puis cet ensemble en forme de « portique » est redressé et maintenu par 2 hommes, pendant qu’un troisième place par clouage des butées contre les murs. Cela est censé assurer le « contreven- tement» de l’étaiement. Les étais inter- médiaires sont placés ensuite. Pour remplacer les 2 hommes qui main- tiennent les étais debout, il existe diffé- rents modèles de trépieds. Fonction des trépieds Les trépieds ont deux fonctions : maintenir les étais debout ; les placer au plus près de la verticale. Pour ce faire, ils doivent posséder les caractéristiques suivantes : être faciles et rapides à monter et à démonter (il est préférable de transpor- ter les étais sans les trépieds) ; avoir une hauteur suffisante par rap- port à celle de l’étai à maintenir : au moins 25 à 30 % de la hauteur de l’étai ; ne pas présenter de jeux excessifs. Quelques types de trépieds Trépied fixe à clavette (fig. 1). Trépied repliable à blocage rapide par levier (fig. 2). Trépied repliable à blocage rapide par ressort (fig. 3). DISPOSITIFS D’ASSEMBLAGE DES ÉTAIS PAR 2 OU PAR 3 Il existe des dispositifs des étais par 2 ou par 3, d’assemblage équipés éven- tuellement de roues. Ces matériels, en plus des fonctions des trépieds, per- mettent le déplacement de l’étaiement par roulage sur un même niveau de plancher, entre les zones à étayer suc- cessivement (fig. 4 et 5). Ces dispositifs peuvent éventuellement assurer un certain contreventement dans le seul plan des étais ainsi assem- blés. Cela peut éviter l’affaissement de l’étaiement, par exemple vers le vide en façade (cas d’une cellule étayée, fermée sur 2 ou 3 côtés par des murs). Dispositifs de maintien des étais Dispositifs de contreventement LES TRÉPIEDS N’ASSURENT PAS LE CONTREVENTEMENT DE L’ÉTAIEMENT Edition novembre 2002.
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Pour réaliser un bon étaiement avec des étais simples,il ne su�t pas d’avoir un matériel certi�é par la marque NF.Il faut aussi réaliser une mise en oeuvre précise et e�cacepour garantir la stabilité de cet ouvrage provisoire.
Ce mémo-pratique décrit des matériels de maintien des étais destinésà faciliter leur mise en oeuvre, en garantissant leur verticalité.Certains de ces matériels assurent aussi le contreventementdes étais convenablement équipés.
E3 M 10 91
Mémo-pratique
LES TRÉPIEDSLa mise en oeuvre « traditionnelle » desétais consiste à �xer un bastaing, sur latête de 2 étais posés sur le sol. Puis cetensemble en forme de « portique » estredressé et maintenu par 2 hommes,pendant qu’un troisième place parclouage des butées contre les murs.Cela est censé assurer le « contreven-tement» de l’étaiement. Les étais inter-médiaires sont placés ensuite.Pour remplacer les 2 hommes qui main-tiennent les étais debout, il existe di�é-rents modèles de trépieds.
Fonction des trépiedsLes trépieds ont deux fonctions :
maintenir les étais debout ;les placer au plus près de la verticale.
Pour ce faire, ils doivent posséder lescaractéristiques suivantes :
être faciles et rapides à monter et àdémonter (il est préférable de transpor-ter les étais sans les trépieds) ;
avoir une hauteur su�sante par rap-port à celle de l’étai à maintenir : aumoins 25 à 30 % de la hauteur de l’étai ;
ne pas présenter de jeux excessifs.
Quelques types de trépiedsTrépied �xe à clavette (�g. 1).Trépied repliable à blocage rapide par
levier (�g. 2).Trépied repliable à blocage rapide par
ressort (�g. 3).
DISPOSITIFSD’ASSEMBLAGEDES ÉTAISPAR 2 OU PAR 3Il existe des dispositifs des étais par 2ou par 3, d’assemblage équipés éven-tuellement de roues. Ces matériels, enplus des fonctions des trépieds, per-mettent le déplacement de l’étaiementpar roulage sur un même niveau deplancher, entre les zones à étayer suc-cessivement (�g. 4 et 5).Ces dispositifs peuvent éventuellementassurer un certain contreventement
dans le seul plan des étais ainsi assem-blés. Cela peut éviter l’a�aissement del’étaiement, par exemple vers le vide en
façade (cas d’une cellule étayée, ferméesur 2 ou 3 côtés par des murs).
Dispositifs de maintien des étaisDispositifs de contreventement
LES TRÉPIEDS N’ASSURENT PAS LECONTREVENTEMENT
DE L’ÉTAIEMENT
Edition novembre 2002.
E3 M 10 91
DOCUMENTS A CONSULTER :Guide pratique E3 G 02 « Etaiement des planchers de bâtiment ». Ed. O P P B T P.
TRANSMISSIONDES CHARGESQuel que soit le dispositif de maintien(trépied ou panneau d’assemblage avecpieds), les charges à étayer doivent pas-ser uniquement par les étais et non parles pieds de ces dispositifs.
LES TOURS-ÉTAIS :MAINTIENET CONTREVENTEMENTDES ÉTAIS (*)� ConstitutionLes tours-étais sont constituées géné-
ralement de 4 étais assemblés par 4cadres (fig. 6).
On distingue 2 types de tours-étais,selon le mode d’assemblage descadres:� l’assemblage par « enserrement »d’étais standard (fig. 7) ;� l’assemblage par fixation sur des étaisprééquipés de taquets à basculeur (fig.8) ou de pontets (fig. 9).
En ajoutant à ces ensembles des dia-gonales dans le plan horizontal, onassure un contreventement complet.
Sur certains systèmes, le blocage desjeux est plus satisfaisant.
RÉGLEMENTATIONDécret du 8 janvier 1965 (notamment articles 218 et 220).Normes NF P 93-321 (Etais métalliques) et NF P 93-550(Tours d’étaiement).
� Avantages
� Lorsque le plancher étayé a débutésuffisamment sa prise, les cadres decertains systèmes peuvent être démon-tés (à condition que les étais puissent,sans leurs cadres, supporter la chargeétayée) pour réemploi avec un jeud’étais supplémentaire.
� L’accès aux filières, manchons filetés,coulisses, etc. se fait au moyen de plan-chons accrochés sur les cadres (fig. 6)
� Le déplacement des ensembles tours-étais et filières (et coffrages s’il y a lieu)peut se faire au moyen de panneaux-leviers équipés de roues (fig. 10).
(*) Les schémas présentés ne sont pas limitatifs, ces types de fabrications évoluent chaque année. Nous conseillons à nos lecteurs de se renseigner notamment auprès de l’0 P P B T P .
