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DIRECTIVES TECHNIQUES PISCINES Règles générales de tolérances de cotes et d'aspect s'appliquant aux piscines de loisirs Ces recommandations ont été établies par la commission technique de la C.S.I.P. Juin 1996 DTP n° 1 COORDINATION SYNDICALE DES INDUSTRIES DE LA PISCINE http://aquatechni.com/Contact.php TEL: 06 72 37 63 58 / +33 (0) 474 469 437

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DIRECTIVES TECHNIQUES PISCINES

Règles générales de tolérancesde cotes et d'aspect s'appliquant

aux piscines de loisirs

Ces recommandations ont été établies par la commission technique de la C.S.I.P.

Juin 1996DTP n° 1

COORDINATION SYNDICALEDES INDUSTRIES DE LA PISCINE

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Règles générales de tolérances de cotes et d'aspects'appliquant aux piscines de loisirs (ouvrage fini)

BASSIN1

Hauteurdes murs

+ ou - 3 cm + ou - 3 cm - 2 cm/+ 3 cm

Longueur LargeurEquerrage

Différences entre les diagonales

5 mm/m

Profondeur à labonde de fond

+ ou - 5 cm

Planéité des fondsPlanéité des mursà la ligne d'eau

(Pour les murs planssans arête vive)

Règle 2,00 m : + ou - 2 cmRègle 20 cm : + ou - 5 mm

(Pour les parties planessans arête vive)

Règle 2,00 m : + ou - 3 cmRègle 20 cm : + ou - 6 mm

Arête de niveau de mur de débordementdifférence de niveau tolérée

Différence de niveau entre 2 skimmersentre-axe

Horizontalitédu bassin

< 5 m

> 5 m

1 cm

2 cm

+ ou - 1 mm/m

maxi 5 mm

maxi 2,5 cm

MARGELLES - DALLAGES - CARRELAGES2

Désaffleurement aux joints Alignement margelles

Règle 2,00 m : + ou - 1 cm5 mm

REVÊTEMENT LINER3

Pli formé = excédent de matière saisissable entre deux doigts

Néant

PERTES D'EAU ANORMALES (hors évaporation)4

3 l/m2 de plan d'eau/jour D/CRÉA

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DIRECTIVES TECHNIQUES PISCINES

Bassins dont l'étanchéitéest assurée par un revêtementsemi-adhérent en résine armée

Ces recommandations ont été établies par la commission technique de la C.S.I.P.

Juin 1996DTP n° 2

COORDINATION SYNDICALEDES INDUSTRIES DE LA PISCINE

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SOM

MA

IRE

Bassins dont l'étanchéité est assurée parun revêtement semi-adhérent en résine armée

DÉFINITION - CONCEPTION1

NATURE ET PRÉPARATION DU SUPPORT2

REVÊTEMENT - NATURE - CARACTÉRISTIQUES3

TECHNIQUES DE MISE EN ŒUVRE4

ASPECT DE SURFACE5

VÉRIFICATION DES CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES6

PIÈCES A SCELLER7

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DÉFINITION - CONCEPTION1

Le revêtement intérieur est généralement réalisé par une enveloppe semi-adhérente en résine de polyesterstratifié, armée de fibres de verre, réalisée “in situ”, et assurant l’étanchéité du bassin et sa finition.

Le revêtement en stratifié polyester est composé d’un certain nombre de couches d’armatures imprégnéesde résine et d’un revêtement pelliculaire de finition : le gel coat appelé parfois top coat.

NATURE ET PRÉPARATION DU SUPPORT2

Les bassins dans ce cas sont constitués d’un radier en béton armé appuyé sur le bon sol, les parois sont enmaçonnerie de mœllons agglomérés préfabriqués ou en béton banché, ou encore en blocs à bancher.

Le support est généralement constitué d’un enduit taloché fin, soigneusement dépoussiéré et dépourvu dezones friables ou de toute pellicule pouvant se déliter. Un béton brut de décoffrage est parfois utilisécomme support. Les gorges seront arrondies “à la bouteille” rayon minimum 5 cm. Les balèvres sontmeulées, ou arrondies à la construction.

Dans l’éventualité d’une sous-traitance qui distinguerait le concepteur/constructeur du gros œuvre et leréalisateur du stratifié polyester, une réception contradictoire devra être organisée avant la mise en œuvredu revêtement.

REVÊTEMENT - NATURE - CARACTÉRISTIQUES3

Le poids des armatures au m2 n’est jamais inférieur à 1000 g/m2. L’épaisseur nominale du revêtement, topcoat compris, est de 3,5 mm minimum.

3.1 - La résine de polyester est issue de la polycondensation d’un acide insaturémaléique et d’un acide isophtalique ou tétrahydrophtalique avec des glycols ; lepolycondensat obtenu est livré en solution dans le styrène.

La résine doit être exempte de charges et ne contenir que 5 % de pigments et agents thixotropiques aumaximum.

Le fabricant de résine est tenu de fournir un produit adéquat, adapté à l’utilisation spécifique enrevêtement de piscine.Cette utilisation doit être clairement notifiée lors de la commande par l’installateur. Les résines employéessont généralement des résines isophtaliques, de spécialité alimentaire.

Le stockage des résines se fait dans un local clos, si possible à une température inférieure à 20°C.

Bassins dont l'étanchéité est assurée parun revêtement semi-adhérent en résine armée

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Le stockage des adjuvants (catalyseurs et accélérateurs) se fera à l’abri, dans un magasin fermé àclef. En raison du danger qu’ils représentent vis-à-vis des chocs, de la chaleur et de la lumière, ilsdoivent être manipulés avec précaution et conservés à une température inférieure à 20°C.

Les fiches techniques de résines employées doivent être tenues à la disposition du maître d’ouvrage ou deson représentant.

3.2 - Armatures en fibres de verreLes armatures sont exclusivement réalisées en mat de verre ou tissus de fibre de verre (roving).

Le verre utilisé pour la fabrication des armatures est de qualité E.

La fibre de verre doit être compatible avec la résine polyester, destinée à lui conférer les propriétés demouillage et d’adhérences requises.

Les fiches techniques des armatures utilisées devront être tenues à la disposition du maître d’œuvre etdonner toutes précisions sur la compatibilité entre les produits d’ensimage et les résines concernées.

La masse minimale admissible est, en fonction des types d’armatures, plus ou moins 10 % :Mat .................................................................................................... 1000 g/m2

Mat et tissu stratifil (roving) ....................................... 900 g/m2

Mat et tissu verrane .......................................................... 1100 g/m2

L’étanchéité comporte au moins 25 % de fibre de verre en masse (gel-coat non compris).

Le tissu ne représentera pas plus de 50 % de la masse d’armature.

On ne superposera jamais deux couches de “tissu” sans interposition d’un mat.

3.3 - Gel coat : gel de finitionIl est constitué par une résine de bonne résistance à l’hydrolyse, du type polyuéthane ou polyester à based’acide tetrahydrophtalique ou isophtalique.

Le choix du gel coat est fait en vue d’obtenir une teinte uniforme et durable.Son épaisseur est de 400 à 600 µ.

TECHNIQUES DE MISE EN ŒUVRE4

4.1 - Conditions de mise en œuvreTempérature du support : 10 à 20°Température de l’air : > 15° et < 35°Température de la résine : 15 à 25°Humidité. Séchage du support = 8 jours minimum (par temps sec). L’utilisation d’un testeur d’humidité estrecommandée. Hygrométrie de l’air < 65 %.

Nota : attention aux vents pouvant créer brusquement des vagues d’humidité. Arrêt des travaux encas de pluie, et protection par bâches. Il est conseillé de procéder au remblayage périphérique aprèsla polymérisation définitive du polyester pour éviter la transmission d'humidité au travers du support.

Remarque : une mise en œuvre sous abri pourra être effectuée. Elle requerra, toutefois, des conditionsd’aération, et de chauffage (éventuel), assez poussées.

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4.2 - Processus de mise en œuvrePréparation des résines.

Application de la couche de résine d’imprégnation sur le support, le primaire.

Application de la couche de base de résine sur la couche précédente avant polymérisation. La quantitéde résine doit être supérieure au pouvoir d’absorption du mat ou du tissu, de façon à faciliter l’ébullage.Si la résine est suffisamment thixotropée et si le rouleau crée un film suffisamment épais, les deuxcouches peuvent être confondues. Les rouleaux et pinceaux seront nettoyés avec un solvant tel quel’acétone et parfaitement séchés avant réemploi.

Découpage du mat ou du tissu.

Positionnement de cette armature : les bandes sont mises en place verticalement et se retournent en haut,sur la face supérieure de la paroi sous le dallage ou la margelle avec ou sans gorge d’accrochage, et enbas, sur le radier sur une dizaine de centimètres environ. Les bandes de mat ou de tissu se chevauchentsur une dizaine de centimètres, et les joints des différentes couches de stratifié seront décalés. Lorsquel’armature ne peut plus s’appliquer sans faire de plis, le cas a lieu essentiellement aux angles (raccor-dement entre le radier et les deux parois du bajoyer); on choisira un système de raccordement parchevauchement.

Imprégnation de l’armature au rouleau.

Application d’une nouvelle couche de résine d’imprégnation.

Application d’un nouveau mat (ou tissu) et ainsi de suite jusqu’à la mise en place de la dernièrearmature. Celle-ci doit être bien recouverte de résine et l’opération finale au rouleau termine l’ébullagequi doit opérer par passes successives.

Sur le radier, le processus de réalisation du stratifié est le même que celui des parois. Le retour des lès surla paroi se fait sur une dizaine de centimètres afin de renforcer les angles.

Ebarbage ou ponçage après gélification ou après polymérisation selon l’outillage utilisé.

Nettoyage et dépoussièrage.

Préparation du gel-coat.

Application du gel coat à la brosse ou au rouleau ou au pistolet sur la dernière couche de résine.(L’application se fait en deux couches au moins, la première couche non parafinée, la seconde coucheparafinée).

Veiller soigneusement au recouvrement couche sur couche.

Attention : les outils se nettoient sans délai avec de l'acétone !

4.3 - Mise en œuvre au pistolet à résineCe type de mise en œuvre est peu répandu ; toutefois il est utile de le répertorier ici, car son développementpeut s’intensifier. Il représente une industrialisation de l’enduction qui permet la couverture journalièred’importantes surfaces.

Dans ce cas, la résine parvient sous pression, ainsi que le catalyseur, dans le corps du pistolet. A la partiesupérieure aboutit un fil de verre qui est haché en petits segments dès sa sortie. Une simple pression sur lagachette libère la résine et le fil de verre qui sont ainsi projetés sur la paroi où ils s’amalgament.

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Un ébullage sera ensuite nécessaire; puis, dès durcissement de la résine, un ponçage permettra d’éliminercertains fils de verre qui ont tendance à se redresser.

C’est une technologie de pointe, mais qui requiert un investissement de base très lourd, et ne peut sejustifier que par des cadences d’enduction élevées.

ASPECT DE SURFACE5

La surface doit présenter une bonne uniformité bien que de fines aspérités puissent être décelées, dues à laproéminence de fibres de verre.On ne doit, par contre, pas déceler de différence de teinte, de blanchiment ou d’éclat, de manque, desurépaisseur, de coulure, d’irrégularité, d’hétérogénéité de surface, de trou d’aiguille, de plissement ou deséparation entre le gel-coat et le stratifié, d’apparition d’armature, de fissure ou de craquelure. Certainsinstallateurs effectuent un ponçage entre les couches pour améliorer l’aspect de surface. Ceci n’est pasobligatoire mais peut constituer “un plus” qui donne généralement lieu à une facturation complémentaire.

VÉRIFICATION DES CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES6

Le revêtement stratifié et le gel-coat décrit ci-avant répondra aux caractéristiques suivantes :

◆ Épaisseur > 3,5 mm (y compris le gel-coat),

◆ Épaisseur du gel-coat visible : 400 à 600 microns,

◆ Variation dimensionnelle à l’étude < 0,20 %,

◆ Absorption d’eau avec le gel-coat en 24 heures à 20°C < 10 g/m2,

◆ Dureté Barcol :> 25 pour une résine du type isophtalique> 35 pour une résine du type tétrahydrophtalique,

◆ Résistance à la traction > 450 bars,

◆ Allongement à la rupture > 0,70 %,

◆ Module d’élasticité en flexion > 30 000 bars,

◆ Choc Charpy à 20°C, face sans gel-coat sur éprouvette non entaillée > 0,50 J/cm3,

Ces essais de vérification sont conduits conformément aux normes suivantes :

◆ Texte de l’essai Norme,

◆ Mesure de l’épaisseur (avec gel-coat) NF P 38-301,

◆ Mesure des variations dimensionnelles en étuve (7 jours à + 70°C, puis 1 heure à + 20°C avec gel-coat) NF P 38-502,

◆ Mesure de l’absorption d’eau à 20°C (avec gel-coat) NF T 51-002,

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◆ Mesure de dureté Barcol (face sans gel-coat) NF P 38-501,

◆ Mesure de la résistance à la traction NF T 57-101,

◆ Mesure de l’allongement à la rupture NF T 57-101,

◆ Mesure de module d’élasticité en flexion NF T 57-105,

◆ Mesure de la résistance au choc Charpy (face sans gel-coat) NF T 51-035,

◆ Mesure de la teneur en verre (avec gel-coat) NF T 57-102.

Les fabricants de résines doivent pouvoir justifier que le stratifié fini obtenu à partir de leur produitconformément au mode opératoire défini ci-dessus satisfera aux spécifications précédentes.

On peut fabriquer éventuellement les éprouvettes nécessaires aux essais de vérification suivant le mêmeprocédé que le stratifié polyester servant de revêtement à la piscine. Elles sont moulées dans les mêmesconditions et avec la même technique que celles employées pour les travaux.

Les dimensions des éprouvettes sont de 400 x 400 mm.

Le maître d’œuvre fera des prélèvements conservatoires des produits livrés sur chantier, on conserverasoigneusement les références des conditionnements.

Les traversées d’étanchéité et joints doivent spécialement faire l’objet d’une étude spéciale dès laconception.

PIÈCES A SCELLER7

La technique la plus couramment utilisée est la suivante : les pièces à sceller sont des pièces avec bridesrigides, de type “liner”. La stratification polyester empiète sur le siège de la pièce et revient même àl’intérieur sur la paroi de la partie évidée. La proportion de styrène contenue dans la résine agit commesolvant de l’ABS et constitue le garant d’une bonne jonction entre les deux matériaux. La bride rigide estensuite replacée et fixée par dessus le stratifié polyester.

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DIRECTIVES TECHNIQUES PISCINES

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DTP n° 3

PISCINES LINERET MEMBRANE ARMÉE

1ère Edition Septembre 1996Mise à jour Juillet 1998

COORDINATION SYNDICALEDES INDUSTRIES DE LA PISCINE

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SOM

MA

IRE

GENERALITES1

DEFINITIONS2

EXCAVATION - TERRASSEMENT3

MISE EN ŒUVRE4

PISCINES LINER ET MEMBRANE ARMÉE

REMPLACEMENT D'UN LINER5

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PISCINES LINER ET MEMBRANE ARMÉELe Liner, de par son caractère amovible, est un élément facilement replaçable et remplaçable (soit aprèsaccident, soit après une période d'utilisation normale / ±10 ans). Lors du remplacement du liner, la piscineretrouve un aspect neuf, avec éventuellement une couleur et une présentation différente.

En maçonnerie de parpaings (agglomérés pleins ou creux). Le chaînage supérieur, le chaînageintermédiaire, le chaînage inférieur (ou semelle filante) et les poteaux béton armé seront conçus enfonction de la hauteur des parois, de la nature du sol, de l'implantation du bassin (hors-sol ou non desparois), de façon à tenir compte des phénomènes de pression sur les parois.Voir DTU 20.1 (parois et murs en maçonnerie de petits éléments) ou étude béton armé appropriée.

En éléments préfabriqués assemblés par boulonnage ou clavetage. Ils sont posés ou fixés soit surune longrine, soit sur le radier lui-même, soit sur des plots préalablement positionnés après le terrasse-ment. La verticalité et la stabilité des panneaux est généralement assurée par des jambes de forceancrées dans le sol ou scellées sur le débord du radier ou dans des massifs isolés.Certains panneaux peuvent comporter des éléments dit “coffrage perdu” dans lesquels est coulé dubéton qui sert à rigidifier l’ensemble des parois.Dans tous les cas, il faut se conformer aux prescriptions du fabricant en tenant compte de la hauteur des parois.Ces éléments préfabriqués peuvent être de conception et de nature multiples :

- en acier recevant une protection anti-corrosion,- en aluminium,- en polyester armé de fibres, en résine de synthèse, en matières plastiques diverses,- en bois,- en béton prémoulé,- etc...

GÉNÉRALITÉS1

Les piscines Liner sont constituées de quatre éléments principaux :

le fond,les parois,le revêtement étanche : le liner ou la membrane armée.les bouches de circulation d’eau et les accessoires qui sont fixés dans les parois et dans le fond.

Dans tous les cas, lors de la mise en œuvre des éléments préfabriqués, il faut respecter les prescriptions dufabricant ainsi que celles spécifiquement liées au site et à la nature du terrain d'implantation.

DÉFINITIONS2

La structure (fond et parois qui peuvent être de nature différente) n'assure pas l'étanchéité, mais seulementla forme intérieure du bassin. Cette structure doit toutefois avoir une rigidité suffisante pour ne pas sedéformer suite aux pressions des terres ou de l'eau selon que le bassin est vide ou plein. Cette structure sertde support au revêtement étanche (Liner ou membrane armée).

1.1 - Le fondSuivant la nature du sol et la solidité recherchée, le fond peut être réalisé en béton armé (radier, dalle), enmortier ou en sable stabilisé (chape) ou en sable de carrière compacté.

1.2 - Les paroisLes parois peuvent être réalisées :

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Thierry . LE GOFF
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Les découpes des panneaux métalliques (acier galvanisé principalement) destinées à la pose des piècesdoivent toujours être protégées afin d'éviter des amorces de corrosion. Le contact direct entre le bord desdécoupes et l'eau de la piscine est à proscrire.

◆ En blocs à bancher, lesquels peuvent être réalisés en béton de granulats ou en matières synthétiques.

Ces blocs sont généralement constitués de deux parois extérieures reliées par une, deux ou troisentretoises. La forme particulière de ces dernières facilite la mise en place du ferraillage constitué defilants horizontaux et verticaux après la réalisation d’une étude béton par un spécialiste.

Dans le cas de maçonnerie réalisée en parpaings de ciment ou blocs à bancher, il est nécessaire deréaliser un enduit pour obtenir une très bonne planéité.

Dans le cas des blocs à bancher en matières synthétiques, il peut être nécessaire d'établir une protectionentre la matière du bloc et l'étanchéité (liner et membrane armée). Pour les éventuelles incompatibilitésentre le revêtement d'étanchéité et la matière du support, se reporter aux prescriptions du fabricant.

1.3 - Le linerC’est un revêtement souple en PVC de 50 à 85/100ème d’épaisseur constitué de lés assemblés en usine parsoudure haute fréquence. Il existe un choix important de dimensions et de formes standards, mais il estpossible de réaliser des liners sur mesure à partir de plans précis pour des formes relativement simples.

Tous les coloris unis sont teintés dans la masse. Le liner peut être imprimé également avec des motifs oudécors divers.

On distingue deux catégories de liner :

EXCAVATION - TERRASSEMENT

Se reporter au DTP "Terrassement" (à paraître prochainement).

3

1.4 - Membrane arméeCe type de revêtement convient particulièrement :

- aux piscines à forte fréquentation car il est très robuste,- aux piscines dont la forme ne peut pas être réalisée en liner préfabriqué.

La membrane armée est constituée de 2 membranes doublées à chaud sur une trame polyester.

La confection est faite sur le site. Les lés sont assemblés par soudure à air chaud ou chimique (Se reporteraux prescriptions du fabriquant).

Avec profil d’accrochage sur le pourtour supérieur destiné à s’encastrer dans une régletted’accrochage (extrusion) fixée sur l’arase des parois. Ce bourrelet permet la pose et la dépose duliner pour remplacement ou réparation sans dépose des margelles, mais n’autorise qu’une trèsfaible marge d’erreur au niveau de la prise des cotes du bassin.

Sans profil d’accrochage et sans extrusion dénommé “système overlap”.Dans ce cas, la fixation se fait généralement par simple retournement du liner et fixation par un joncspécial sur le haut de la paroi.Ce procédé permet une plus grande latitude dans les cotes du bassin (notamment de forme libre) etpermet également de compenser facilement les éventuelles petites erreurs dans les cotes du bassin.Par contre, il nécessite généralement la dépose des margelles lors du remplacement du liner.

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MISE EN ŒUVRE4

4.1 - Finition avant pose du linerUne très bonne finition (lisse), suivie d'un très bon nettoyage intérieur du bassin est indispensable,car le liner laisse apparaître, après mise en eau tous les défauts de surfaçage et il faut évidemmentéviter toutes les aspérités susceptibles de le perforer.

Un traitement anti-bactérien de la surface est recommandé avant la pose du liner.

Un feutre imputrescible peut être utilisé. Il facilite la pose du liner. Il donne du mœlleux au contact, donc duconfort ; il estompe en partie les petits défauts de surfaçage du bassin ; il est cependant à noter que lefeutre peut fragiliser le liner en cas de coups avec des objets qui seraient susceptibles de le perforer.De plus son effet draînant facilite les fuites (comme en présence de petits trous). Eventuellement, cet effetdraînant peut faciliter la formation de plissements. Les colles et rubans adhésifs employés pour la pose dece feutre doivent être de composition compatible avec le liner. Enfin, il est recommandé d'utiliser desfeutres traités anti-bactéries.

4.2 - Pièces à scellerVoir DTP n° 8 “Les Pièces à sceller".

4.3 - Pose du liner

Descriptif de la pose du liner avec profil d’accrochage :

A Pose de la réglette d’accrochage • mise en place des angles• pose des réglettes• fixation par vis ou pointes spéciales• réglette d’accrochage côté eau, parfaitement alignée.

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Pose du feutre imputrescible

Avant la pose :

B

• balayer et nettoyer parfaitement le fond,• se déchausser,

Trop froid : -10°, le liner est trop “petit”, les plis d'emballage restent apparents.Trop chaud : plein soleil ou température extérieure > 30°, le liner s'allonge.

Conditions climatiques idéales : 15° - 25° matin ou soir

Le liner sera fixé en partie supérieure des parois du bassin en veillant à réaliser un centrage parfait et enévitant des distensions génératrices de plis.

L'évacuation de l'air entre la structure et le revêtement sera faite par un aspirateur dont la partie rigide dutuyau sera insérée entre ces deux éléments et près d'un angle du bassin.Le liner se trouvant ainsi parfaitement plaqué, il sera aisé de repérer d'éventuels défauts d'aspect ou decentrage.

En cas d'impuretés visibles sous le liner, de défauts de centrage ou de plis, il est impératif d'y remédier pararrêt de l'aspirateur, décrochage total ou partiel du liner et remise en place correcte avant de procéder àla pose des brides et aux découpes du liner.

◆ La pose des joints et des brides des diverses pièces à sceller ne peut être effectuée que sur un linerparfaitement plaqué et ne présentant aucun pli ; la montée de l'eau favorisant ce placage déjà effectuépar l'aspirateur.

Il est judicieux de procéder à ces interventions en fonction de la modification progressive du niveaude l'eau dans le bassin, la pose des joints et brides doit s'effectuer lorsque l'eau arrive à un niveauinférieur de quelques centimètres à la base de la pièce à sceller concernée.

Dans tous les cas, la pression de l'eau assure le maintien en place du liner.

• en cas de pose d’adhésif à la jonction des lés de feutre, s'assurer de la compatibi- lité de l'adhésif avec le liner,• découper le feutre autour des pièces à sceller pour permettre la mise en place des joints sur les pièces à sceller avant la pose du liner,• pose éventuelle sur les murs s’ils sont en maçonnerie, béton ou bois.

La pose : • colle spéciale fournie (compatible avec le liner), spatule, cutter (lames parfaites), règle longue,

• pose sur le fond et légère remontée sur les murs,

• poser le feutre généralement bord à bord,

Pose du linerC

Coller un joint sur la bonde de fond et sur chaque pièce (refoulement, skimmers, projecteurs, prisebalai...).Nettoyage parfait de la forme avec élimination des défauts d'aspect (produits de réagréage…).

ATTENTION aux conditions atmosphériques.

4.4 - Mise en eau

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4.5 - Influence de la température de l'eau sur la bonne tenue du linerLe revêtement liner ne doit pas supporter en continu une température supérieure à 28°.

Pour permettre une bonne tension générale du liner, ce dernier est fabriqué en léger sous dimensionnementpar rapport aux cotes du bassin.

Malgré l'allongement possible du liner il subsistera dans les angles du bassin en particulier au-dessusdu niveau de l'eau des parties non adhérentes (qui ne seront pas plaquées aux parois), cela neconstitue pas un défaut de finition et n'est pas dommageable à l'étanchéité du bassin.

4.6 - Drainages sous-jacentsCas des piscines réalisées dans des terrains comportant une nappe phréatique ou del'eau de ruissellement.La structure prévue pour recevoir le liner est normalement construite non étanche. Il en résulte desprescriptions particulières qu'il faut respecter, pour prévenir les cas où le bassin peut se trouver encontact avec des eaux d'infiltration environnantes.

Suite à une période de sécheresse, il se peut que l'eau n'apparaisse pas en fondde fouille lors du terrassement.Il est important de vérifier si, après une période de pluie, le niveau d'eau dans le sol peut s'élever àl'emplacement choisi pour réaliser la piscine :

- par ruissellement dans le sol,- par élévation de la nappe.

auquel cas, la réalisation d'un drainage sous-jacent reste indispensable.

c

Le niveau d'eau dans le terrain peut affleurer le niveau du sol, c'est-à-dire êtresupérieur au niveau d'eau dans la piscine.Ce peut-être le cas lorsque la piscine sera réalisée en partie basse d'un terrain en pente et que l'eauprovenant des parties de terrain supérieur est canalisée jusqu'à la piscine par des couches d'argile.

Dans ce cas, il est nécessaire, en plus du puits de décompression précédemment cité, d'effectuer undrainage permanent périphérique au bassin pour faire en sorte que le niveau d'eau dans le sol ne soitjamais égal ou supérieur au niveau d'eau dans la piscine. Ceci évitera, qu'après les travaux, lapression de l'eau dans le sol en contact avec la piscine ne soit supérieure à la pression d'eau dans lebassin, ce qui aurait pour effet, pour les piscines Liner, de ne pas permettre au Liner de rester plaquésur les parois et le fond du bassin.

b

Le niveau d'eau dans le sol à l'endroit ou sera réalisée la piscine, est inférieurau niveau d'eau dans la piscine.

a

Un puits de décompression doit être réalisé pour permettre de baisser le niveau d'eau dans le sol parpompage en-dessous du niveau inférieur du radier piscine afin de permettre la réalisation des travauxdans un terrain asséché.

Ce pompage doit rester possible après les travaux de façon à pouvoir baisser le niveau d'eau dans lesol à chaque fois qu'il sera nécessaire de vider la piscine et, en particulier pour les piscines Liner lorsdu remplacement du Liner.

Remarques :

a) La poussée d'Archimède sous une piscine vide peut être suffisante pour soulever l'ensemble de la piscine.

b) Il n'est pas recommandé d'effectuer un drainage permanent de la nappe sous et autour du bassin, ce qui aurait pour effet de refroidir de façon significative les parois et l'eau du bassin (principe de l'échangeur).

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D/CRÉA

-GUID

I ✆

01

46 4

2 52

77

- 07/

98

REMPLACEMENT DU LINER5

S'assurer que le niveau de la nappe phréatique et/ou de l'eau dans le sol à l'extérieur du bassin estinférieur au niveau extérieur du radier (afin d'éviter les dégâts éventuels sur la structure sous l'effet duprincipe d'Archimède).Rechercher éventuellement si une canalisation ou un puits de décompression existe pour procéder aupompage.

1

Vider le bassin, déposer toutes les brides et fixations sur les bouches et accessoires.2

3 Si le procédé de fixation du liner comporte une extrusion, décrocher le liner.Dans le cas contraire, il peut être nécessaire de déposer les margelles pour accéder au systèmeemployé pour la fixation du liner.

• Vérifier l'état du support et remédier aux éventuels défauts tels que rugosité, oxydation/si panneauxmétalliques.

• En cas de présence d'un feutre imputrescible, en vérifier l'état.

• Pulvériser un produit antiseptique pour éviter ou retarder l'apparition d'algues et éventuellementl'apparition de tâches sur le liner.

• Poser le liner (se reporter au paragraphe 4-3).

• Utiliser de préférence l'eau du réseau public lors du remplissage. Les eaux de captage, de ruissel-lement ou de pluie peuvent comporter des éléments instables. A savoir, les eaux férugineuses peuventmal réagir en contact avec des produits de stérilisation.

4

Nota : l'AFNOR a édité 4 normes concernant les liners et les membranes armées :

NF T 54 803-1 - Plastiques Membranes en polychlorure de vinyle plastifié pour piscines. Spécifications et méthodes d'essai. Partie 1 : membranes simples. Edition : Juin 1994

NF T 54 803-2 - Plastiques Membranes en polychlorure de vinyle plastifié pour piscines. Spécifications et méthodes d'essai. Partie 2 : membranes armées. Edition : Juin 1994

NF T 54 804 - Plastiques Membranes d'étanchéité armées pour piscines. Méthode de mise en œuvre des membranes armées employées pour l'étanchéité des piscines. Edition : Août 1995

NF T 54 802 - Plastiques Membranes en polychlorure de vinyle plastifié. Liners pour piscines. Guide de recommandations pour la réalisation, la pose et l'entretien des liners pour piscine.

Edition : Novembre 1995

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DIRECTIVES TECHNIQUES PISCINES

Ces recommandations ont été établies par la commission technique de la C.S.I.P.

DTP n° 4 Décembre 1996

GÉNIE CIVIL

COORDINATION SYNDICALEDES INDUSTRIES DE LA PISCINE

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SOM

MA

IRE

GÉNIE CIVIL

CONDITIONS DE STABILITE DES BASSINS : SITUATION NORMALE1

CONDITIONS DE STABILITE DES BASSINS : SITUATIONS PARTICULIERES2

VOISINAGE DES BATIMENTS3

FONDATIONS4

INTRODUCTION

1

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GÉNIE CIVIL

CONDITIONS DE STABILITE DES BASSINS : SITUATION NORMALE1

Est considérée comme situation normale, le cas d’un bassin en permanence rempli d’eau enterré dans unsol naturel dont la surface est sensiblement horizontale, le niveau de la nappe phréatique se situanttoujours en dessous du point le plus bas du fond du bassin.La stabilité des parois d’un bassin est assurée suivant les prescriptions ci-dessous lorsque la hauteur desparois ne dépasse pas 2,50 m.

Commentaires :Il y a lieu de noter que toute piscine enterrée, traditionnelle, réalisée en béton armé ou béton précontraint,doit être calculée pour des efforts de poussée hydrostatique ou de poussée des terres relativement impor-tants, efforts qui peuvent être développés en fonction de la hauteur. Ces efforts sont à chiffrer quelles quesoient les situations du bassin, qu’il soit vidangé ou non.

L’utilisation de matériaux plus économiques ne permettrait pas la justification classique par le calcul desparois de tels bassins. Aussi s’agit-il ici, de préciser un certain nombre de précautions élémentaires quidoivent être prises afin, dans le cadre de certains volumes de bassins, de dispenser le constructeur de cesjustifications.

1.1 -Un bassin doit rester en permanence rempli d’eauCette règle importante assure une conservation meilleure aux différents éléments soumis ainsi à desconditions d’humidité sensiblement constantes.

Il est un fait que certains désordres ont pu apparaître sur des bassins lorsqu’ils se trouvaient vidés pendantun certain temps.

Les dispositions d’hivernage à prendre n’obligent en rien la vidange complète, tout au plus une réductiondu niveau supérieur de l’eau.

Enfin, cette règle est fondamentale pour les problèmes de stabilité des parois, comme l’indiquent lesdéveloppements ci-après :

INTRODUCTION

La stabilité du bassin, qu’il soit enterré ou en semi-élévation, doit être assurée en fonction des conditions duterrain sur lequel il prend appui, compte tenu de son tassement et de sa qualité.

La cuve du bassin doit être généralement indépendante de toute construction voisine.

2

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1.2 - Un bassin doit être enterré dans un sol naturel de surface sensiblement horizontaleNous entendons par sol naturel, un sol constitué par une lente sédimentation effectuée dans le temps àl’exclusion de tout sol réalisé d’une manière artificielle (remblais récents ou anciens).

En cas d'incertitude sur la nature du sol, un sondage peut être effectué (tranchée, tarière...) à l’emplace-ment même de l’ouvrage (à la charge du client).

1.21 - Sol naturel permettant un terrassement vertical :un bassin, dont les parois sont exécutées avec soin contre un tel sol, est stable tant qu’ilest rempli d’eau.

1.22 - Sol naturel ne permettant pas un terrassement vertical :la fouille réalisée est remblayée entre les parois du bassin et le sol naturel. Ce remblai,effectué et stabilisé par couches successives, doit être exécuté conformément au para-graphe “remblais”. Le bassin ainsi enterré est stable tant qu’il est rempli d’eau.

1.23 - Sols gonflants :les sols argileux peuvent avoir des caractéristiques très variables suivant leur teneur eneau. Certains d’entre eux dits “sols gonflants” peuvent présenter un gonflement enprésence d’eau. Le gonflement est plus ou moins long mais peut être très important.

Un gonflement du sol environnant un bassin réalisé dans des conditions de stabilitéénoncées aux articles 1.21 et 1.22, peut en conséquence, mettre en cause la stabilité del’ouvrage par une déformation des parois.

Commentaires :Considérons, avant l’éxécution du terrassement de l’ouvrage, les plans horizontal et vertical CD et AB.

Examinons les contraintes existant à l’état naturel dans le sol de ces surfaces. La pression s’exerçant sur leplan CD est égale à wh. w densité du sol, h hauteur du terrassement sur le plan AB.

On sait que la pression des terres au repos est égale à kwh, k coefficient empirique ayant un ordre degrandeur égal à 0,5, valeur intermédiaire entre la pression active et passive des terres.

On voit ainsi que pour des densités de 1,6 à 2 prises comme valeurs extrêmes allant ici dans le sens de lasécurité, la valeur de la pression horizontale des terres au repos peut varier entre 0,8 h et h, ce qui estl’équivalent de la poussée hydrostatique qui s’exercera sur le plan A’ B’ lorsque l’ouvrage sera réalisé.

Dans ces conditions, avec des hauteurs envisagées relativement faibles, l’écran verticalséparant le sol du liquide n’est sensiblement soumis à aucun effort conséquent. On peut ainsi imaginer uneparoi séparative entre le sol et l’eau, réalisée avec des matériaux auxquels on demandera de résister à unminimum d’efforts.

Si on doit réaliser la vidange, cette dernière doit se faire en accord complet avec l’entreprise qui a construitl’ouvrage, et au moins en respectant les consignes précisées par elle à la livraison.

123456789012345678901234567890121234567890123456789012345678901234567890123456789012123456789012345678901234567890123456789012345678901212345678901234567890

A

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C D

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Eau

3

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1.24 - Etude de sols :Pour reconnaître la nature du sol dans lequel le bassin sera réalisé, le piscinier ou leréalisateur du gros œuvre doit, en premier lieu, effectuer lui-même, un examen surplace. Un échantillon du sol, mouillé et écrasé entre les doigts, peut donner unepremière approximation sur la nature de ce sol.

1.3 - Précautions particulières au terrassement

1.31 - Stabilité des parois en cours de constructionLes conditions de stabilité énoncées en 1.2 ne sont réalisées que si le terrain naturel estrespecté en cours de terrassement (voir commentaire ci-après).

◆ Les sables et graviers sont des agrégats sans cohésion, faciles à reconnaître. Ils sontformés de fragments de roches ou de minéraux plus ou moins intacts qui peuventêtre ronds, anguleux ou semi-anguleux.

Les cailloux dont le diamètre est supérieur à 100 mm sont appelés galets, blocs oumœllons.

Les dimensions des graviers sont comprises entre 5 et 100 mm.◆

Les sables ont des dimensions inférieures à 5 mm.◆

Le silt inorganique est un sol à grains fins, de plasticité faible ou nulle.Comme les sables fins lorsqu’ils sont mouillés et écrasés, on peut plus ou moinssentir les grains entre les doigts.A cause de son onctuosité on prend souvent, par erreur, le silt inorganique pour del’argile; mais on peut aisément le distinguer de l’argile sans procéder à des essaisde laboratoire.Secouée dans la paume de la main, une pelote de silt inorganique saturé rejettesuffisamment d’eau pour prendre en surface un aspect luisant.Après dessiccation, la pelote devient friable et il s’en détache de la poussière quandon la frotte avec le doigt.

L’argile est un agrégat de particules microscopiques et ultramicroscopiques.Elle est plastique si sa teneur en eau est comprise entre certaines valeurs limites quipeuvent être plus ou moins rapprochées.Les échantillons à l’état sec sont très durs et il n’est pas possible en les frottant avecles doigts, d’en détacher de la poussière.Mouillés et écrasés, les grains ne sont pas sensibles entre les doigts.

Un sol argileux doit faire, auparavant, l’objet d’une analyse del’état de consistance du sol naturel par un laboratoire compétentpour déterminer les limites de ce sol.

- Pour les sols dont la limite de liquidité est inférieure à 40, la réalisation d’un bassin peut être effectuée dans le cadre des articles sus-visés.

- Les sols dont la limite de liquidité est supérieure à 40 doivent faire l’objet d’une étude de sol approfondie afin de déterminer les précautions complémentaires à réaliser pour la stabilité du bassin.

Tout bassin réalisé sans étude et précaution dans un sol argileux, de limite de liquiditésupérieure à 40 est proscrit.

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a

Dans ces conditions trois cas peuvent se présenter :

La première phase consiste à réaliser la fouille en pleine masse prévue pour l’ouvrage.La deuxième phase consiste à réaliser une finition parfaite des parois verticales et du fond afin demaintenir, au contact des futures parois, la présence d’un terrain naturel conservé dans lesmeilleures conditions.Eventuellement, pour assurer ce contact et en cas de parois non stables, l’intervalle entre le sol et laparoi est comblé à l’aide d’un matériau cohésif pouvant réaliser un blocage parfait sans poussée,matériau tel que le béton maigre ou du sable stabilisé.

Tous les éléments résistants, susceptibles de former des points durs locaux ou toutes poches et lentillesbeaucoup plus compressibles que le terrain d’ensemble rencontrés au fond ou aux parois de la fouille,sont enlevés ou purgés.

Le terrassement doit être exécuté en deux phases :

123123123123123123123123123123123123123123123123123123123123123123123123123

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La paroi se trouve réalisée le plus possible contre le terrain naturel

b La paroi est stable, mais n’est pas réalisée le plus possible au contact du terrainnaturel. Une fouille de travail existe à la périphérie de l’ouvrage.

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Le terrain naturel doit être respecté le plus possible.

Tout terrassement intempestif doit être évité. Il est inutile de faire des grandes fouilles latéralesréalisées à l’aide d’engins de terrassement taillant inutilement les talus latéraux.

A la fin des travaux, la fouille entre les parois du bassin et le sol naturel doit être remblayéeconformément au paragraphe 1.32.

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c La paroi n’est pas stable et une importante fouille est nécessaire pour réaliserl’ouvrage.L’exécution du remblai, comme dans le cas précédent, devient essentielle.

123123123123123123123123123123123123123123123123123123123123123123123123

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Commentaires :L’équilibre des parois de l’ouvrage en service revêt ici un caractère plus favorable que celui de l’équilibredes parois en cours de construction.

Il y a lieu d’examiner la stabilité provisoire des talus. Sur ce point, on peut estimer que la hauteur critiquejusqu’à laquelle un talus vertical peut être réalisé, est égale à hc = 3,85 c, c étant la cohésion et ϖ ladensité.

En retenant une densité extrême de 2 tonnes par m3, nous voyons que hc = 1,92 c.Nous obtenons alors hc = 1,92 m pour c = 1 tonne/m2 hc = 3,85 m pour c = 2 tonnes/m2

hc = hauteur critique.

On notera que ces cohésions sont très faibles pour des sols strictement cohérents. Dans le cas des solspulvérulents, on peut estimer qu’il existe une certaine cohésion dans le cas de sable en place ou de certainsterrains alluvionnaires.

L’expérience a pu montrer que les cohésions auxquelles nous avons fait allusion ci-dessus, se trouvaientgénéralement atteintes dans des formations de sable relativement homogène. Dans ces conditions, lavaleur de la hauteur critique s’améliorant d’ailleurs avec la présence d’un angle de frottement interne pourun sol doté d’une certaine cohésion, on peut retenir que la stabilité provisoire de tels talus se trouve assurée.

Toutefois, on devra noter que l’homogénéité des sols envisagés n’est que très rarement atteinte. Par ailleurs,si les valeurs indiquées déterminent des équilibres limites, il y a lieu de penser à la nécessité de coefficientde sécurité requis pour la sécurité du personnel réalisant les travaux. Dans ces conditions, nous pensonsqu’une hauteur raisonnable à retenir, parait devoir être fixée à la valeur maximum de 2,50 m dans lamesure, bien entendu, où la tenue du sol le permet.

1.32 - Exécution des remblaisLorsque le terrassement de la fouille est plus important que le bassin (nécessité d’une fouille de travail à lapériphérie de l’ouvrage, voir cas b, terrassement des parois avec un talus dans certains sols pulvérulents,réellement sans cohésion, cas c ci-dessus), il y a lieu d’utiliser des remblais pour réaliser la situation et letracé définitifs prévus au projet.Les remblais doivent assurer deux fonctions principales :• la stabilité des réseaux hydrauliques horizontaux et verticaux,• la stabilité des plages.mais aussi contribuer à la stabilité des parois selon les types de piscine.

S’ils sont réalisés sans aucune précaution soit dans le choix des matériaux, soit dans leur mode d’exécu-tion, les remblais tassent avec le temps, sous leur propre poids. Ce tassement peut atteindre environ 5 % deleur hauteur pour les remblais en matériaux sableux, et environ 10 % et plus pour les remblais contenantune proportion importante d’argile ou de tout-venant (type gravas lourds).

ϖ

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Par ailleurs, ces tassements sont assez irréguliers d’un point à un autre de la surface remblayée.

Les tassements d’un mauvais remblai peuvent provoquer des désordres importants dans les revêtementsdes plages, dans les canalisations enterrées et mettre en cause la stabilité des parois du bassin.

C’est pourquoi les remblais doivent donc être exécutés avec beaucoup de précautions dans le choix desmatériaux et dans la mise en œuvre

a Choix des matériauxLes remblais ne doivent contenir ni mottes, ni gazons, ni souches, ni débris d’autres végétaux.Les plâtres et les gravois hétérogènes (ferrailles, matières organiques) sont interdits.Les vases, les terres fluentes, les tourbes et les argiles sont toujours exclues des remblais.Les sols provenant du terrassement de la fouille ne peuvent être réutilisés dans le remblai que s’ils nerentrent pas dans les catégories mentionnées ci-dessus.

On choisira de préférence un tout-venant sablo-graveleux présentant une courbe granulométriquecontinue, afin de faciliter le serrage des éléments entre eux.

Courbe granulométriquedéconseillée pour le matériau

du remblai

Courbe granulométrique souhaitée

Le compactage du terrain ne pouvant s’exécuter avec des procédés mécaniques efficaces, il peut êtreprévu pour l’exécution de ces remblais l’adjonction de ciment à raison de 100 kg/m3 de remblai enplace. En présence d'agrégats sablo-graveleux, un arrosage abondant par couches successives de 50- 40 cm permet également un excellent compactage naturel.

Dans le cas où le volume de remblai est limité à la périphérie du bassin, on peut bien entendu, utiliserdu béton maigre ou du mortier.Les volumes peu importants, les poches localisées, sont comblés par du mortier ou du béton à faibledosage, 150 kg/m3 de ciment environ.

Dans le cas particulier des bassins à parois autostables, lorsqu’il ne sera pas contruit de plages en durou si celles-ci sont posées sur d'autres supports que le remblai, et dans la mesure où il n’y a pas derisques pour les canalisations on peut se limiter à l’exécution de remblais sans les précautions particu-lières ci-dessus.

b Mise en œuvreLa mise en place des remblais commence par les points les plus bas. Ils sont exécutés par coucheshorizontales dont l’épaisseur est de 30 cm avant compression. Il faut s'assurer que le réseau decanalisations sera protégé par des matériaux légers et compactables (type sable fin) avec un minimumde 0,20 cm.Chaque couche est compactée à la dame à main, régulièrement pour obtenir une compacité moyenne.Dans le cas d’une réutilisation des déblais de la fouille, cette compacité moyenne après compactage,doit être équivalente à celle du sol naturel en place.Pour les piscines à parois métalliques (acier, aluminium) il est conseillé, pour le remblai de suivre lesprescriptions du fabricant en fonction du terrain d'implantation.

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Commentaires :Par un compactage approprié des couches, on peut obtenir des remblais qui netasseront pas ou tasseront peu.

Il ne s’agit pas d’ailleurs d’effectuer un compactage à outrance, car d’une part celacorrespond à des dépenses inutiles, d’autre part, certains remblais trop compactés peu-vent pousser exagérement, ce qui est encore bien plus gênant pour les canalisations, lesrevêtements des plages et les parois des bassins, qu’un tassement.

Pour assurer la stabilisation avec un liant, chaque couche de remblai doit être arroséelégèrement par deux fois après la mise en place du mélange sol-ciment, puis daméerégulièrement. Il faut ensuite attendre que la mélange ait effectué sa prise avant depouvoir entreprendre la suite des travaux sur ces remblais.

L’ensemble des précautions requises exclut la mise en place à l’aide d’engins tels quebulldozers poussant les terres le long des parois intempestivement, pouvant conduire àleur rupture, leur déformation, à la détérioration des réseaux ou à des qualitésinsuffisantes de remblai.

Risques de désordres provoqués par l’eau dans le cas d’une fuiteimportante.En cas de fuite importante due à un accident, un écoulement plus ou moins important del'eau dans le remblai avoisinant peut être provoqué.

Pour éviter ces désordres, il est nécessaire de détecter et de réparer rapidement la fuite.

1.5 - Surcharges à proximité des bassinsLa distance entre les parois d’un bassin et les surcharges temporaires ponctuelles (voiture, engin demanutention, machinerie, appareillage d’entretien...) ou linéaires (stockage de matériel, déblais de ter-rassement, murs de soutènement, remblais...), ne peut pas être inférieure à la profondeur du bassin.

Dans le cas de sols compréssibles et de charges permanentes à disposer au voisinage du bassin, on devraenvisager une étude particulière à chaque cas.

1.4 - VidangeConformément à l’article 1.1, un bassin doit rester en permanence rempli d’eau pour que la pression del’eau à l’intérieur compense la pression du sol à l’extérieur.

Cependant, dans les cas d’une réparation éventuelle, la vidange peut être effectuée en prenant toutesprécautions nécessaires pour assurer la stabilité du bassin vide.

Le piscinier qui construit l’ouvrage doit fournir au proprétaire toutes les consignes à respecter en cas devidange.

La vidange devra etre effectuée pendant la saison sèche.

La durée pendant laquelle le bassin reste vide ne dépassera pas 48 heures.

Dans le cas où le bassin doit rester plus longtemps vidé pour une raison sépécifique, toutes les dispositionsdoivent être prises pour assurer le cas échéant un étaiement des parois, sauf dans le cas particulier desstructures auto-portantes.

1.33 -

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CONDITIONS DE STABILITE DES BASSINS : SITUATION PARTICULIERES2

Le piscinier qui propose un bassin, essayera, par tous les moyens, d’étudier la topographie du terrain pourse placer dans un cas favorable à la construction de son type de bassin.

L’attention des pisciniers est attirée particulièrement sur les cas ci-dessous auxquels ne peuvent s’appliquer,à priori, les hypothèses simplificatrices énumérées aux prescriptions de l’article 1.

2.1 - Terrain naturel en penteLorsque la surface du terrain n’est pas horizontale, les simplifications admises à l’article 1 concernant lastabilité des bassins, ne sont pas toujours applicables.

2.11 - Cas généralIl est possible d’admettre l’équilibre envisagé à l’article 1, à condition que le talus soitsuffisament stable pour ne pas pousser sur la paroi du bassin.

La stabilité du bassin est assurée dans les mêmes conditions que ci-dessus, mais, enplus, l’interaction bassin-mur doit être étudiée.

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2.13 - Cas-types d’exclusionDans ces cas, les constructions ne sont réalisables qu’au moyen de techniques tradition-nelles avec étude particulière.

Bassin en partie hors du terrain naturel en pente.◆

◆ Bassin hors-sol sur points d’appui isolés ou continus.

Possibilité de circulation d’eau souterraine.◆

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Le bassin doit être rempli d’eau en permanence

Par rapport au fond du bassin, le plus haut niveau de la nappe aquifère connu dans la région doitêtre inférieur au niveau d'eau dans la piscine.

2.2 - Bassin sur remblais ou sur sol stabiliséLa réalisation de bassins sur remblai non stabilisé est interdite.

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Remblai (à proscrire)

H

▲ ▲

H n'

Nappe phréatique

Dans le cas où le bassin est posé sur un sol stabilisé et non enterré à l’intérieur de ce sol, seule une structureauto-portante permettra sa réalisation.

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Sol stabilisé

Remblaiou autre

2.3 - Bassin sur nappe phréatiqueLa présence d’une nappe phréatique requiert des dispositions toutes particulières au moment del’exécution des travaux d’une part, et d’autre part, quant aux possibilités de vidange de l’ouvrage.

Un ou plusieurs puits de pompage seront placés dans le terrain naturel, le plus près possible des parois decelui-ci.

Le bassin subit la pression de la nappe phréatique. Cette pression doit être équilibrée pour assurer lastabilité du bassin.

Par ailleurs, les parois verticales reçoivent en plus de la poussée des terrains, les efforts de poussée dus àla pression hydrostatique.

Pour réaliser la stabilité du bassin vis-à-vis de ces deux types de sollicitations, les deux conditions suivantesdoivent être simultanément respectées :

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Nous attirons l’attention sur le fait que dans le cas particulier de sols de qualité mécanique médiocre(argiles très molles ou vases par exemple), la stabilité des parois verticales ne peut pas être satisfaite avecl’existence d’une poussée latérale hydrostatique, c’est-à-dire avec un niveau de nappe phréatiquesupérieur à celui du fond de la piscine.

Si les deux conditions précédentes sont susceptibles de ne pas être respectées (vidange partielle ou totaleen présence de la nappe, montée de la nappe à un niveau supérieur à celui défini ci-dessus), il conviendrade prévoir les dispositions suivantes :

le bassin sera dimensionné en poids, de façon à équilibrer la pression hydrostatique dans l’hypo-thèse du bassin vide avec une nappe aquifère considérée au plus haut niveau connu ou prévisible,le coefficient de sécurité devra être égal à 1,5 ;

les parois verticales seront renforcées de manière à résister aux efforts de la poussée latérale.Une étude préalable de ces poussées devra être faite.

2.4 - Présence d'eau ou nappe phréatique : puits d'équilibre ou puisard d'assèchement.Dans le cas de présence d'eau, il est conseillé, voir indispensable, d'installer sous le niveau de fond defouille du terrassement piscine, un ou plusieurs puits d'équilibre en liaison avec le drainage périphériqueafin de collecter les eaux souterraines et assécher le terrain pendant la construction et les vidanges éven-tuelles après construction.

Le puits réalisé avec des buses en Fibrociment ou tube PVC, d'un diamètre autorisant l'installation d'unepompe de relevage automatique, doit être installé sous le niveau de radier, sur du concassé propre et isolépar du Bidim (feutre) pour éviter d'obstruer la crépine de la pompe.Ce puits ou puisard doit être accessible et doit permettre pendant les arrêts du pompage de contrôler lahauteur du niveau d'eau autour du bassin. Il doit cependant être protégé par un couvercle de sécurité.Les remblais autour des puits et sur les drainages doivent être effectués, de préférence, avec du concasséou du sable compacté.

2.5 - DrainageLe réseau de drainage est obligatoire dans trois cas principaux :

lors d’un terrassement, le trou est affouillé par des petites venues d’eau.Pour évacuer cette eau gênante pour la réalisation du bassin, faire un drainage périphérique avecpuits perdu, pour la mise en place d’une pompe qui évacuera l’eau au fur et à mesure de son arrivée.

lorsque le bassin est situé au pied d’un talus en pente, surtout en terrain argileux, les parois recoiventune poussée d’autant plus forte que la hauteur d’eau est grande.Dans ce cas, il faut obligatoirement prévoir un réseau de drainage en périphérie avec point basd’écoulement des eaux.

si on désire vider son bassin en présence de nappe phréatique pour effectuer par exemple destravaux (dans ce cas, il est préférable d’attendre la basse saison de la nappe phréatique).Le réseau de drainage à prévoir sous le bassin doit couvrir toute la surface d’assise de celui-ci etéventuellement les remblais avoisinants. Le choix du réseau peut être porté sur les schémas commeci-dessous ou d'efficacité similaire.

Puisard▲

Tubespiezométriques

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Ceci risque de provoquer, avec le temps, des affouillements du sol, et, en conséquence, des désordres plusou moins importants aussi bien pour les parois du bassin que pour les revêtements des plages.

Les mêmes phénomènes peuvent se produire également dans les remblais non stabilisés mis en placeautour du bassin, surtout si la granulométrie du sol de remblai n’est pas étudiée convenablement.

Ces remarques imposent les précautions suivantes :Le système de drainage est obligatoire ;Dans le cas particulier du remblai non stabilisé, la granulométrie du sol de remblai sera soigneu-sement étudiée. Celle-ci ne doit pas présenter une dominance des gros éléments ni un simplemélange de gros graviers avec du sable fin pour éviter l’entrainement des éléments fins à traversles plus gros, par les mouvements saisonniers de la nappe aquifère ou au cours d’un pompagepour la vidange.

Si le terrain naturel n’est constitué que de gros éléments tels que les graviers, le remblai doittoujours être stabilisé par un liant.

Commentaires :Dans le cas de certains sols graveleux ou sablo-graveleux dont la granulométrie présente une importancerelative des gros éléments par rapport aux plus petits, les variations du niveau de la nappe aquifèrepeuvent créer un déséquilibre dans la constitution du sol.En effet avec les mouvements de l’eau, les petits grains, sableux ou sablo-argileux, peuvent être entrainésà travers les vides entre les graviers.

2.6 - Vidange (cas particulier en présence d’une nappe phréatique)Se reporter aux recommandations de l’article 1.4.Si le bassin se trouve sur une nappe phréatique, la vidange du bassin devra se faire au cours de la saisonoù le niveau minimum de l’eau sera enregistré.En plus, des dispositions spéciales doivent être prises relativement à la présence d’une nappe phréatique

Possibilité de l’abaissement de la nappe par pompage dans des tubes piézométriques placés lorsde la construction ou par un rabattement de nappe phréatique.La vidange ne peut avoir lieu que lorsque la nappe, abaissée au plus bas niveau du bassin, serastabilisée à ce niveau.

Vidange complète du bassin avec nappe phréatique partiellement abaissée.Ces bassins doivent être dimensionnés en poids pour équilibrer la pression hydrostatique dansl’hypothèse du bassin vide avec nappe phréatique considérée au plus haut niveau connu ou prévi-sible. Le coefficient de sécurité pris en compte doit être égal à 1,5.

Au cours de la vidange et pendant toute la durée de celle-ci, le niveau de la nappe aquifère seraconstatée régulièrement par l’examen des tubes piézométriques placés à proximité du bassin.

Le piscinier qui construit l’ouvrage doit signaler au propriétaire, lors de la livraison, les précautionsà prendre en cas de vidange.

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VOISINAGE DES BATIMENTS3

L’exécution d’un bassin au voisinage d’un bâtiment pose leproblème de tassements différents du sol sous le bassin.Dans tous les cas le bassin doit être indépendant de touteautre construction voisine.Le voisinage d’une ancienne construction dont le tassementdes fondations est terminé, peut être acceptable.

Pour les constructions récentes, le cas (A) est à proscrire.En effet, le tassement des fondations du bâtiment entraineral’affaissement du sol sous le bassin, produisant inévitable-ment des désordres dans la structure de celui-ci.

▼ ▼

En revanche, le cas (B) est envisageable, les tassementséventuels des fondations étant supposés homogènes parrapport au sol des fondations du bassin.

▼ ▼

B

Le fond de fouille est dressé suivant la forme du radier et à la cote nécessaire pour la profondeur du bassin.La finition du fond de fouille est réalisée juste avant l’exécution de la fondation sur laquelle s’appuiera leradier du bassin quelle que soit la nature du terrain.

Commentaires :Certains sols, dont les limites de liquidité et de plasticité sont voisines, notemment certaines marnes quiprésentent une résistance satisfaisante au moment de l’achèvement de la fouille, se détrempent enquelques heures sous l’action de la pluie.D’autres sols tels que les schistes, ont tendance à gonfler et à se détacher des parois lorsqu’ils sont exposésà l’air. Les argiles, marnes et limons desséchés et se détachent également des parois.

Tous éléments rencontrés à fond de fouille, tels que rochers et d’une manière générale toutes lentilles de terrainrésistant, susceptibles de former des points durs, sont enlevés lorsque ces points se situent sous le radier.

FONDATIONS4

Bassin

Bâtiment

C

Lorsqu’un bassin se trouve relié à un bâtiment par un sasintégré à ce même bâtiment, les fondations des deux cons-tructions doivent être séparées et un joint souple doit êtreprévu entre l’avancée du bassin et le bâtiment.

A

D/CRÉA

-GUID

I ✆

01

46 4

2 52

77

- 12/

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DIRECTIVES TECHNIQUES PISCINES

Mars 1997

FINITIONLES MARGELLES

LES PLAGES

Ces recommandations ont été établies par la commission technique de la C.S.I.P.

DTP n° 5

COORDINATION SYNDICALEDES INDUSTRIES DE LA PISCINE

Sans titre-4 27/06/00, 16:491

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SOM

MA

IRE

FINITION

LES MARGELLES

DÉFINITION ET RÔLE1

MATÉRIAUX2

CONCEPTION3

MISE EN ŒUVRE4

DÉFINITION ET RÔLE1

CONCEPTION ET CHOIX DES MATÉRIAUX2

PRÉCAUTIONS A RESPECTER3

MISE EN ŒUVRE4

LES PLAGES

1

Sans titre-4 27/06/00, 16:492

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FINITION

DÉFINITION ET RÔLE1

LES MARGELLES

au baigneur, grâce à leur rebord arrondi, côté intérieur piscine, de se hisser hors de l’eau sansse blesser;de jouer le rôle de brise vagues;d’arrêter les eaux de ruissellement des plages vers le bassin;d’assurer une fonction décorative.

Partie de la construction qui forme le rebord du bassin sur sa périphérie.Par leur forme fonctionnelle, elles permettent :

MATÉRIAUX2

On distingue deux catégories :les margelles préfabriquées (pierre reconstituée, dallettes préfabriquées de béton, terre cuite,brique, bandes d’alliages aluminium ou synthétiques...);les margelles en matériaux naturels (en pierre, en bois...).

CONCEPTION3Les margelles doivent être de qualité non gélive.

MISE EN ŒUVRE4

Nota : pour les piscines avec liner sans bourrelet d’accrochage (système overlap), les margelles devrontêtre descellées en cas de remplacement du liner (Voir D.T.P. n° 3 - Paragraphe 2 et sous-paragraphe 1.3pour pose liner).

La pose des margelles doit être en parfait alignement à l’intérieur du bassin, et peut dépasser de quelquescentimètres sur l’eau (2 à 4 cm) (ou surélevée).A l’extérieur, cet alignement pourra présenter de légères irrégularités, en fonction du type de margellesutilisées.Le débordement de cette margelle fait saillie à l’intérieur de l’ouvrage, pour limiter le clapot et faciliter laprise de main (sécurité).La fixation des margelles sur le chaînage se fait normalement au mortier habituel ou colle avec jointd'environ 1 cm (scellement résistant).Pour obtenir une meilleure adhérence, il est préférable de brosser et mouiller le dessous des margelles justeavant la pose.

Nota : si le dessous des margelles, après la pose, laisse apparaître des interstices, il est souhaitable dejointoyer à la pierruche.

Pour les piscines dont l’étanchéité est assurée par un liner amovible, sans déposer les margelles, n'utiliserque les margelles sans talons.

La forme et la surface ne devront pas présenter des angles vifs, sur la partie intérieure du bassin.Ces margelles doivent présenter une surface non glissante (test margelle mouillée).

Elles ne doivent pas trop absorber la chaleur.

2

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Exemple de pose de margelle pour piscine liner et membrane armée amovible

3

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FINITION

CONCEPTION ET CHOIX DES MATÉRIAUX2

LES PLAGES

Les plages auront des pentes suffisantes afin d’assurer le bon écoulement des eaux de surface.Au besoin, un système de récupération/évacuation des eaux devra être réalisé.

Toutes les dispositions doivent être prises pour empêcher que les eaux de ruissellement ne viennent, enaucun cas, se déverser dans le bassin.

PRÉCAUTIONS A RESPECTER3

DÉFINITION ET RÔLE1

Pour les plages dallées sur supports béton armé, tenir compte des surfaces et portées pour le calcul dubéton armé. A l'exception des ouvrages spécifiquement conçus avec études préalables, il est nécessairede créer un joint de rupture entre la plage et le bassin.

MISE EN ŒUVRE4

Surface contigue aux margelles.Elle devra permettre : l’accès du bassin par une zone de propreté, servant d’aire de circulation et de

repos aux utilisateurs;une intégration agréable et esthétique avec l’environnement;l'évacuation des eaux de ruissellement provoquées par la pluie, les débordementsou les éclaboussures.

Une plage se compose en 2 parties :une dalle en béton armé ou un sol compacté ou stabilisé (sable, graviers...) - DTU 52 "Cahier des charges desrevêtements des sols scellés".un revêtement composé en matériaux traditionnels ou industrialisés.

Les revêtements des plages sont réalisés en matériaux non glissants à l’état mouillé, facilement lavables aujet, tels que : dallage, briquettes, caillebotis, pierres naturelles (en opus incertum ou romain)...

Le terrain (sol naturel non remanié ou éventuellement remblai périphérique du bassin) doit être dresséconformément au plan d’ensemble pour recevoir les supports et formes sur lesquels sont posés lesrevêtements des plages.

La terre végétale est enlevée sur une profondeur suffisante en fonction de la nature du sol.

La surface obtenue sera correctement dressée suivant les pentes prévues pour évacuer les eaux de surface(voir ci-dessus).

S'assurer que le sol sur lequel repose ce dallage béton soit stabilisé ou prévoir des supports en quantitéet d'une profondeur suffisante pour prendre appui sur un sol résistant et hors-gel.

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Exemple de pose dallage sur sol ferme

Exemple de pose dallage sur terrain décaissé ou à risque

Les murets ou consoles de portée des plages seront disposés tous les 2 mètres environ,sur les parties du terrain décaissé.

D/CRÉA

-GUID

I ✆

01

46 4

2 52

77

- 03/

97

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DIRECTIVES TECHNIQUES PISCINES

Ces recommandations ont été établies par la commission technique de la C.S.I.P.

DTP n° 6 Juillet 1997

LE GROUPE DE FILTRATION

COORDINATION SYNDICALEDES INDUSTRIES DE LA PISCINE

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LE GROUPE DE FILTRATION

LA POMPEA

LE FILTREB

PRINCIPE DE LA FILTRATIONC

SOM

MA

IRE

CONCLUSIOND

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LE GROUPE DE FILTRATION

LA POMPEA

Elément dynamique du circuit d'eau, le cœur de l'installation.

Généralités1

1.1 - DéfinitionAppareil destiné à fournir l’énergie nécessaire au déplacement d’une quantité de fluide dans un tempsdonné. Il permet d’aspirer l’eau du bassin, le passage de celle-ci dans l’élément filtrant et son retour versle bassin.

1.2 - Classifications des pompesLes pompes sont volumétriques ou centrifuges.Nous nous intéressons pour la filtration des piscines aux pompes centrifuges auto-amorçantes.

1.3 - CompositionElle se compose de trois parties :

Le moteur électrique monophasé ou triphasé.Il est composé de deux pièces essentielles. Le rotor tournant dans une cage fixe appeléestator dont le but est de transformer l’énergie électrique consommée en énergie mécanique.

Le groupe de pompage.Il est composé d’une turbine (ouverte ou fermée) fixée sur l’arbre moteur et d’un distributeur fixe.La rotation de la turbine crée une dépression qui provoque l’aspiration à l’entrée de lapompe et la transforme en pression à la sortie du distributeur.

Le préfiltre.Il est composé d’un réservoir étanche avec couvercle. Il est bien souvent solidaire de lapompe. A l’intérieur du préfiltre se trouve un panier amovible destiné à arrêter les corpsétrangers solides afin d’éviter les risques de détérioration ou d'obstruction de la turbine.

1.3.1 -

1.3.2 -

1.3.3 -

Commentaires :Dans le fonctionnement de la pompe, une pièce importante est à signaler : la garniture mécanique ou presseétoupe, composée d’une bague céramique, d’une bague bakélite rotative, d’un ressort tournant avec couvercle.Cette garniture mécanique étant refroidie par l’eau, il faut, avant la mise en route de la pompe, remplir le préfiltred’eau afin d’éviter l’échauffement de cette garniture mécanique.

1.4 - Normes et réglementationsLa pompe doit être conforme aux normes en vigueur et à leurs décrets d’application : NF E 44111 et NF E44121 suivant l’utilisation.Les normes électriques à respecter sont : NF C 15.100, NF C 20.010, NF C 20.030, NF C 52.200 et NFC 52.220.

1.5 - MatériauxLa pompe peut être réalisée en matières plastiques, ou toutes ou parties en métal (fonte, bronze, laiton,inox...).

Toutes les parties constituant la pompe et le préfiltre devront être incorrodables par l’eau, les produits detraitement de l’eau, les agents extérieurs.

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Pose2

Il convient de respecter les conseils du fabricant.Selon les systèmes, la pompe est placée avant le filtre (protection des impuretés solides par le préfiltre) ouaprès le filtre (pas de préfiltre).Pour éviter la transmission des vibrations, elle pourra être posée sur silentbloc ou plaque résiliante.Elle doit être facilement démontable pour les opérations d'entretien ou de réparation.Elle doit être à l’abri, si possible, des inondations et d’une humidité excessive. Il est conseillé de prévoir unsyphon de sol ou tout autre système d'écoulement de l'eau dans le local recevant la pompe.Il est recommandé de la surélever de 10 cm minimum par rapport au sol afin de mettre le moteur hors d’eau.Le préfiltre devra être accessible pour les opérations d'entretien.

En cas d'anomalies5

Raccordement hydraulique3

Pour des raisons pratiques, on commence le montage des tuyauteries au départ de la pompe, pour éviterainsi toute contrainte ultérieure sur le corps de la pompe en cas de mauvais alignements des conduites.Pour éviter que les vibrations du moteur ne soient pas communiquées à toute l’installation, la pompe peutêtre raccordée au circuit en amont et en aval, par deux tuyauteries en souple.Ce circuit devra être démontable par l’intermédiaire de raccords-unions.L’étanchéité devra être réalisée avec des produits n’ayant pas d’action sur les matériaux (téflon, pâtes nonanaérobiques, joints toriques). Le vissage des raccords à joints toriques devra s’effectuer à la main.En aucun cas les tuyaux ne devront peser sur la pompe. Les vannes d'isolement devront être installées surles circuits d'aspiration et, le cas échéant sur le circuit de refoulement.

Raccordement électrique4

Il devra respecter la normalisation en vigueur.Le câble d’alimentation devra être conforme à la puissance du moteur de la pompe et de la série H 07 RN.Fou mieux U1000 RO 2V.La section des câbles électriques de raccordement doit être suffisante pour éviter l’échauffement.La section du câble d'alimentation sera fonction de la puissance de la pompe et de la distance au lieu deraccordement. Se reporter aux abaques établies par les normes électriques (PROMOTELEC) (Voir dernière page).Dans le cas de pompes triphasées, il faut vérifier au démarrage le sens de rotation du moteur. Si celui-ci estinversé par rapport au sens normal de rotation (flèche sur la pompe), on change de place les filsd’alimentation sur la boîte à bornes. Attention, toujours prévoir un disjoncteur ou une protection de la pompeen cas de surchauffe ou blocage - obligatoire avec les moteurs triphasés - différentiel 30 mm/A obligatoiresur la ligne d'alimentation.

5.1 - Débit insuffisant au refoulement, les causes les plus courantes sont :- une prise d’air sur l’aspiration;- une turbine engorgée, bouchée ou détériorée;- une hauteur d’aspiration trop grande;- une hauteur manométrique totale supérieure à celle prévue pour la pompe;- une turbine ou un distributeur usés;- un préfiltre bouché;- des pièces d'aspiration scellées au bassin totalement colmatées.

5.2 - La pompe n’arrive pas à s’amorcer, les causes les plus habituelles sont :- une prise d’air sur l’aspiration;- une hauteur d’aspiration excessive et un fonctionnement proche du point de cavitation;- un niveau d’eau insuffisant (orifice d’aspiration des skimmers partiellement ou totalement découvert).

5.3 - La pompe fait du bruit, les causes les plus fréquentes sont :- des sections de tuyauteries trop petites;- des tuyauteries mal fixées;- une mauvaise isolation de la pompe sur son support;- une usure anormale des roulements moteurs.

3

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LE FILTREBLe filtre est un réservoir renfermant le matériau filtrant, et à l’intérieur duquel l’eau va se débarrasser de toutesmatières solides pour pouvoir permettre une bonne épuration de l'eau.Principaux types de filtres : - filtre à sable - filtre à cartouche

- filtre à diatomite - filtre hydro anthracite

PRINCIPE DE LA FILTRATIONC

Principe1

Pour les eaux de piscines, la filtration est le seul moyen de clarifier une eau.Elle consiste à séparer liquide (filtrat) et solide (substance à éliminer).Elle doit éliminer régulièrement en circuit fermé tous les déchets introduits dans le bassin, par la nature ou par l’homme.

Temps de recyclage2

La durée des périodes de recyclage est généralement programmable par horloge. Il doit être aussi possiblede filtrer en continu (position manuelle).

En piscine familiale :Durant la saison d'utilisation, le principe de base est que le volume du bassin doit au minimum être recycléchaque jour.On considère qu'un groupe de filtration à la puissance correctement adaptée, doit permettre de recyclerle volume total de la piscine qu'il équipe entre 6 heures (temps de recyclage idéal) et 10 heures (tempsde recyclage maximum).Dans la pratique, les temps horaires de filtration seront réglés entre 1 heure et 24 heures selon la saison,la fréquentation, la pollution, le système de désinfection, la température de l'eau…Par exemple, il est recommandé d'augmenter la durée de recyclage lorsque la piscine est fortementfréquentée et /ou lorsque la température de l'eau est élevée (généralement 1 heure de recyclage en pluspar degré C au-dessus de 24°C) - se reporter aux données du fabricant.

Débit de recyclage3

Le principe d'une bonne filtration exige que le débit du filtre (calculé en m3/h) soit au moins égal ou supérieurau débit de la pompe.La notion de débit réel est très importante puisque fonction directe de chaque installation.C'est le débit réel qui permet de déterminer avec précision le temps de recyclage quotidien.Le débit de la pompe doit être lu en fonction des pertes de charges spécifiques à l’installation.

Pour les filtres à sable dans le secteur de la piscine familiale, on considère en général une vitessemaximum de 50m3/h par m2 de surface filtrante.Formule employée pour calculer la vitesse de passage : Vf = Qm2/Sm2

Vf = vitesse filtration en m3/h - Q = débit en m3/h - S = surface filtrante en m2

Formule utilisée pour calculer la surface filtrante : Sm2 = π R2 - π = 3,14 - R = rayon du filtre.

3.1 - Vitesse de passage dans le filtre

Pour les piscines collectives, les vitesses de circulation sont différentes et réglementées.

En piscine familiale, on admet des vitesses de circulation de :• 2,5 à 3 mètres par seconde pour les circuits d’aspiration,• 3,0 à 3,5 mètres par seconde pour les circuits de refoulement.

3.2 - Vitesse de circulation dans les canalisations

Pour les filtres à diatomite, on considère en général un débit de 5 m3/h par m2 de surface filtrante(données fabricant).Pour les hydro anthracites, 30 m3/h par m2 de surface filtrante.

Pour les filtres à cartouche, on considère en général un débit de 1,6 à 2 m3/h par m2 de surfacefiltrante de la cartouche (données fabricant).

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D/CRÉA

-GUID

I ✆

01

46 4

2 52

77

- 07/

97

3.3 - Section des tuyauteries et pertes de chargesUtilisation de l’abaque de DARIES - abaque reliant : débit - vitesse - canalisations - pertes de charge.

9001000

800700600500

400

300

200

100

80706050

40

30

20

90

10

2

8765

4

3

9

2,77

0,91

0,70,8

0,60,5

0,4

0,3

0,2

Débit en litres/seconde

DANS L'ABAQUE DE DARIES, L'EXERCICE CONSISTE, A PARTIR DE DEUX DONNÉES CONNUES,DE DÉCOUVRIR UNE TROISIÈME OU UNE QUATRIÈME.

2,00

1,000,90,80,70,60,5

0,4

0,3

0,2

0,15

0,100,090,080,070,060,05

0,04

0,03

0,02

0,01

M

CANALISATIONSDiamètre

0,00001

0,000001

0,0001

0,001

0,01

0,1

Perte de chargem. par m.

0,050,060,070,080,090,10

Vitesse en mètrespar seconde

0,20

0,30

0,40

0,500,60

0,800,70

0,901,00

TUBES PVC :PISCINES PUBLIQUES

NORMES :ASPIRATION

REFOULEMENT2

1,5

3

2,5

4

56789

10

▼▼

} PISCINESFAMILIALES

1

10

100

PVC PRESSION- 40 %

FON

TE

Partant du débit de recyclage en m3/h, on le transforme en litres par seconde.Exemple : 10 m3/h = 10 000 litres/3 600 secondes = 2,77 litres/secondeVitesse de circulation 3 mètres/seconde (refoulement).On tire un trait entre 2,77 sur débit et 3 m/seconde sur vitesse et l’on obtient la section intérieure de lacanalisation et la perte de charge au mètre linéaire.

Local technique4

CONCLUSIONDLa filtration seule (épuration mécanique de l'eau) ne suffit pas. Il faut y associer un traitement complémentairepermanent de désinfection qui détruit les germes existants (pathogènes ou non), les déchets organiquesmicroscopiques, qui prévient ou détruit également les algues (vertes, brunes ou noires). C’est par cette actionmixte filtre/traitements que l’on maintiendra toute la saison une eau limpide et salubre, sans risque pour lesusagers. En résumé, la filtration, associée au traitement de désinfection doit permettre d’avoir une eautransparente, désinfectée et désinfectante.

Afin d’éviter les pertes de charge, il est clair que la filtration doit être installée, dans la mesure du possible,le plus près de la piscine. Pour les canalisations, vannes etc..., se reporter au DTP n° 7 "Réseau Hydraulique"à paraître prochainement.

5

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DIRECTIVES TECHNIQUES PISCINES

Ces recommandations ont été établies par la commission technique de la C.S.I.P.

DTP n° 7 Octobre 1997

LE RÉSEAU HYDRAULIQUE

COORDINATION SYNDICALEDES INDUSTRIES DE LA PISCINE

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SOM

MA

IRE

LE RÉSEAU HYDRAULIQUE

GENERALITES1

CIRCUIT DE RECYCLAGE / ASPIRATION / REFOULEMENT2

CIRCUIT D'ALIMENTATION3

CIRCUIT DE REJET4

HYDRAULIQUE / TYPES DE CANALISATIONS5

RECHAUFFAGE DE L'EAU / TYPES DE CANALISATIONS (secondaire)6

CAS DU GEL7

MISE EN ŒUVRE8

RACCORDEMENT A LA POMPE9

1

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LE RÉSEAU HYDRAULIQUE

GÉNÉRALITÉS1

DéfinitionA

Ensemble des circuits nécessaires à la régénération de l’eau pour la maintenir limpide et propre à labaignade, au remplissage du bassin et au renouvellement, au rejet des eaux de lavage et de vidange, à sonréchauffage éventuel, ainsi qu’au nettoyage du bassin.On distingue : - le circuit de recyclage/filtration,

- le circuit d’alimentation,- le circuit de rejet,

- le circuit de traitement/désinfection,- le circuit de nettoyage du bassin,- le circuit de réchauffage.

CIRCUIT DE RECYCLAGE / ASPIRATION / REFOULEMENT2

RôleBIl devra permettre :- le recyclage et la filtration de l’eau dans les meilleures conditions possibles,- l’élimination rapide de la pollution,- la diffusion correcte des produits de traitement et de désinfection,- la limitation des écarts de température dans le bassin,- l’alimentation en eau et son rejet suivant les réglementations,- le nettoyage du bassin par l'intermédiaire d'une prise balai (pour un système manuel ou automatique).

Elle devra permettre :• la mise en circulation de l’eau, sa filtration et son recyclage (aspiration et refoulement en circuit fermé),• l’élimination rapide de la pollution,• d’éviter les zones ou angles morts,• la diffusion correcte des produits de traitement ou de désinfection,• de limiter les écarts de température de l’eau dans le bassin,• de limiter les pertes de charges.

Elle devra prendre en compte :• le diamètre des canalisations,• la forme et la surface du plan d’eau, le volume du bassin, le système de couverture (s’il en existe un),• le système d’"écrémage" du plan d’eau (skimmers ou débordement),• la performance de la ou des pompes,• le type de filtration,• le type de traitement d’eau,• l’environnement, les vents dominants,• l'équipement de chauffage.

ConceptionC

Pour les piscines relevant de la réglementation des piscines collectives publiques, tous les élémentset performances du circuit doivent être conformes aux normes et règlements en vigueur.

Le circuit de canalisations doit être étudié et réalisé avec le plus grand soin tant dans son tracé quedans ses caractéristiques de performances (débit, pertes de charge, vitesses de circulation), de tellesorte que, d'une part, il contribue à garantir un débit de recyclage conforme aux besoins de la piscineconcernée et que, d'autre part, il soit adapté aux caractéristiques du groupe de filtration (voir DTP n° 6).

DimensionnementB

RôleALe circuit de recyclage a deux fonctions :- aspiration de l'eau à traiter par l'intermédiaire de skimmer(s), déversoir, bonde(s) de fond, bac tampon (dans le cas des goulottes périphériques)- refoulement de l'eau traitée par l'intermédiaire de buse(s) de refoulement.

2

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CIRCUIT D'ALIMENTATION3

Mise en œuvreElle pourra être réalisée : • soit manuellement,

• soit automatiquement.

Elle devra permettre la mise hors gel de l’installation.

RôleA

Il devra permettre l’apport d’eau neuve pour le remplissage, le renouvellement ou la remise à niveau.Il ne devra en aucun cas permettre que l'eau du bassin puisse être directement en liaison avec le circuitd'alimentation d'eau neuve.Il devra respecter la réglementation sanitaire en vigueur concernant la pollution accidentelle des réseauxd’eau potable.

L’évacuation des eaux de lavage d’un filtre à diatomite ne peuvent être envoyées directement dans un puisardou un champ d’épandage (colmatage progressif). Il est nécessaire dans ce cas d’utiliser un bac récupérateurde diatomites à la sortie du filtre.

Eaux de lavageC

suivant les normes en vigueur (dans un réseau d’épandage : tranchées drainantes en épi par exemple,puisard qui devra absorber le volume d’eau provenant au minimum d’un lavage de filtre, égout).

Les eaux de lavage du filtre pourront être évacuées :

Alimentation manuelleCElle pourra s’effectuer par surverse directe dans le bassin avec :- un col de cygne (raccordé à une bouche d'arrosage par exemple), une chute d'eau…- ou un tuyau, l’alimentation du robinet d'eau devra être équipée d’un disconnecteur agréé.Pour ces types d'alimentation, il doit exister une rupture suffisante entre l'eau du bassin et la sourced'alimentation pour rendre impossible un retour éventuel de l'eau du bassin dans le circuit d'alimentation.

Alimentation automatiqueDElle pourra s’effectuer par l’intermédiaire d’un régulateur de niveau automatique agréé (c’est-à-dire munid’un dispositif de disconnection intégré).Pour les piscines à débordement ou à surverse, l'alimentation en eau devra s'effectuer par l'intermédiaired'un système automatisé sur le bac tampon.

Trop-pleinEDans tous les cas, un système d'évacuation gravitaire des eaux excédentaires (trop-plein) au niveaumaximum admissible pour le bon fonctionnement de l'installation doit être raccordé à un exutoire.

Il devra permettre l’évacuation ou le rejet des eaux de lavage ou de vidange dans les meilleures conditionsen respectant la réglementation sur les eaux de rejet.Il ne devra en aucun cas permettre le retour des eaux de l'égout au bassin.

Rôle

Evacuation des eaux usées et vidangeB

Les eaux de vidange de la piscine devront être évacuées dans le réseau pluvial ou suivant les normes envigueur. Il est interdit de déverser les eaux dans une rivière à faible débit, sauf autorisation.Il sera peut-être nécessaire d’effectuer une déchloration de l’eau avant son rejet avec du thiosulphate desodium ou autre selon la réglementation.En cas de vidange partielle ou complète, se reporter aux recommandations du DTP n° 4 "Génie Civil".

A

CIRCUIT DE REJET4

B

3

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HYDRAULIQUE / TYPES DE CANALISATIONS5

Les canalisations permettant la circulation de l’eau d’une piscine sont en P.V.C. rigide ou flexible, enPolyéthylène (haute ou basse densité).

Les canalisations en acier, en grès ou en ciment, n’étant pratiquement plus utilisées pour les piscines, ne sontpas étudiées dans ce document.

Les canalisations P.V.C. ou Polyéthylène seront conformes aux normes en vigueur. C’est-à-dire, minimum10 bars pour les canalisations en P.V.C. rigide et 4 bars pour les canalisations en Polyéthylène basse densitéet P.V.C. flexible.

Les raccords seront de types agréés et conformes à leur destination, les collages ne peuvent être réalisésqu'entre matières identiques (pas de collage PE/P.V.C.). D'autre part, il faut être prudent avec les raccordsbronze qui n'ont pas une tenue dans le temps suffisante.

CAS DU GEL7

Toutes les canalisations doivent être protégées du gel :pour les parties enterrées, les placer à une profondeur suffisante par rapport à la surface du sol.La profondeur minimale étant celle correspondante à la garde au gel dans les régions où est exécutée lapiscine (0,80 m en région tempérée, 1,20 m en montagne).

pour les parties en élévation ou insuffisamment enterrées (en particulier locaux nonchauffés de manière continue), prévoir soit :

Dans les locaux techniques, il est nécessaire de prévoir des vannes d’arrêt avant le groupe de filtration, defaçon à pouvoir vidanger ce dernier dans toutes les circonstances ainsi que pour les réparations.

• la vidange complète des canalisations et mise en place de bouchons et gizzmos (pour skimmer(s)) sur les pièces fixées dans le bassin,• le maintien du fonctionnement de la filtration en permanence et ce, pour des périodes de courtes durées (en période de froid prolongé, il peut y avoir risque de prise en masse par le gel). Il existe des systèmes automatiques hors gel,• un cordon chauffant et une enveloppe calorifuge non détériorables par la chaleur.

Toutes les précautions utiles devront être prises afin que les canalisations ne soient pas déformées parl'élévation de la température de l'eau.

Elles peuvent être en P.V.C.-(HTA), de couleur marron ou en PER (Polyéthylène réticulé) résistant à la chaleuret conforme aux normes des fabricants de ce matériel.

Dans le cas de transport par des tubes P.V.C. ou Polyéthylène, la température de l’eau chaude ne doit pasêtre supérieure à 40°.

Si cette température est susceptible d’être atteinte, des dispositifs de sécurité devront être placés sur le circuitpour éviter toute élévation de température au-dessus de cette limite.

Les parcours seront munis de tous les dispositifs particuliers permettant la libre dilatation des tubes suivantla nature des matériaux les constituant : colliers lâches, fourreaux, manchettes, lyres de dilatation.

RECHAUFFAGE DE L'EAU / TYPES DE CANALISATIONS (secondaire)6

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MISE EN ŒUVRE8

Locaux ou galeries accessiblesA

Les fixations, percements, engravures ne doivent pas affecter la résistance et la stabilité des éléments qui lessubissent. Ces fixations peuvent être réalisées sur une paroi de bassin.

Parcours enterréBLa pose des canalisations se faisant dans les tranchées de la fouille périphérique le long du bassin, il fautprendre les précautions nécessaires :

Cas d’utilisation de tuyau P.V.C. rigide :Ces canalisations peuvent être enterrées en prenant des soins très attentifs lors des remblaiements.N’ayant aucune souplesse, ces tuyaux ne doivent subir aucun porte à faux, aucun tassementponctuel. Dans le cas contraire, les tassements différentiels des sols peuvent entraîner deséclatements ou des ruptures du P.V.C.

Il faut donc enfouir nécessairement ces tubes sur un fond de fouille propre et plan ou mieux encore,les asseoir sur une semelle béton périphérique au bassin et les protéger par du sable sur uneépaisseur d’environ 20 à 30 cm.

On peut aussi avec précaution fixer les canalisations aux parois du bassin à condition que les remblaissoient exclusivement réalisés avec du sable ainsi que tout autre matériau de carrière à finegranulométrie. Ce remblaiement sera exécuté sur toute la longueur et la hauteur des parois.

Ces canalisations en matériaux synthétiques n’ont plus besoin de protection contre la corrosion puisque nonattaquables par l’eau, l’humidité ou même par les terrains acides.

Le parcours des canalisations peut se situer :• en locaux ou galeries accessibles ;• enterré dans le terrain naturel en place soit directement dans la fouille ou par l’intermédiaire d’un caniveau;• dans la zone remblayée en sable, terre meuble, gravillons sableux ou béton maigre au voisinage immédiat du bassin et de préférence en fond de fouille, en prenant des précautions particulières pour les raccords ;• en zone inaccessible, sous le bassin, à ne réserver dans la mesure du possible que pour la bonde de fond et les systèmes de nettoyage intégrés.

Le collage des tubes P.V.C. entre eux sera fait très soigneusement pour éviter toute fuite au sol, enparticulier sous les plages.

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Cas d’utilisation de tuyau Polyéthylène et P.V.C. flexible :Il sont très utilisés en tranchée. Plus souples, ils permettent de subir, le cas échéant, une déformationou une compression légère (tassement des remblais par exemple).

Ces canalisations seront posées "de préférence" en fond de fouille sur le terrain naturel, dégagéesde tous les éléments ou points durs (morceaux de parpaings, reste de béton, roches...), en les faisantserpenter, afin de leur permettre de s’allonger sans dommage en cas de tassement du remblai.

Terrain remblayéC

La pose de canalisations rigides sur un terrain remblayé est à proscrire sans les précautions précisées ci-après.Lorsque la traversée d’une telle zone est inévitable, les canalisations ne sont, en aucun cas, poséesdirectement dans le remblai, les tassements de celui-ci pouvant être d’une conséquence telle que lescanalisations se déforment et se rompent.Dans ce cas, il est préférable d’utiliser les canalisations Polyéthylène basse densité et P.V.C flexible poséesen serpent.Dans le cas d’un passage limité en remblai non stabilisé, présentant des risques de tassement important, ilest impératif que les canalisations reposent à cet endroit sur une assise indéformable (par exemple en fondde fouille de la tranchée ou une poutre béton étayée par des poteaux maçonnés ou béton reposant sur leterrain d'origine avec semelle d'assise). Les fuites consécutives à une mauvaise mise en place ou d’un collagedéfectueux aggraveraient encore le phénomène de tassement.

Commentaires :Le Polyéthylène et le P.V.C. flexible sont des produits semi-souples. Ils acceptent des contraintes que le P.V.C.rigide n’accepte pas. Sur un tassement important, ce dernier peut éclater alors que le Polyéthylène et le P.V.C.flexible pourront se déformer très légèrement et s’étirer sans dommage, si on a prévu un allongementsupplémentaire.Il ne faut jamais placer une quelconque canalisation au milieu d’une tranchée ou d’un terrain remblayé. Ilne faut jamais raccorder directement Polyéthylène et P.V.C. flexible aux diverses pièces fixées en paroi.Les canalisations Polyéthylène sont assemblées entre elles sur des P.V.C. rigides par des raccords à serrageextérieur, en aucun cas par collage.Les P.V.C. flexibles se raccordent sur des raccords en P.V.C. rigides par collage avec des précautions et collespéciale.

Le raccordement des canalisations sur les pièces fixées aux parois du bassin (skimmer,refoulement, prise balai, etc…)Il est préférable de réaliser ces raccordements avec du P.V.C. rigide positionné verticalement jusqu'au fondde fouille ou sur le débord du radier ; enfin d'effectuer le raccord sur la canalisation située horizontalementen fond de fouille.Dans le cas d'un raccordement direct de la canalisation Polyéthylène ou P.V.C. flexible sur les pièces fixéesaux parois, il est impératif d'étayer, par exemple avec un bloc béton reposant sur le débord du radier, pouréviter que la courbe produite par la canalisation ne subisse les effets néfastes du tassement du remblai avecpour conséquence un arrachement à la liaison des pièces à sceller.

Zone sous bassinD

La bonde de fond et une partie de la canalisation sont généralement noyées dans le radier du bassin.Il en est de même du circuit hydraulique pour alimenter les systèmes de nettoyage automatique intégrés auradier béton du bassin.

Lors du remblaiement, les canalisations seront totalement enrobées sur leurs flancs par des élémentsfins et homogènes (terres épierrées ou sable), sur une couche d’environ 20 à 30 cm.Le remblayage complémentaire de la tranchée peut être effectué avec des déblais de fouille autresque l’argile, les tourbes, vases et sols très organiques ; les gros éléments, gravois ou autres étantretirés.

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D/C

R�

A/G

UIDI

01

46

42

52

77

- 1

0/9

7

RACCORDEMENT A LA POMPE9Au-dessous du niveau de l'eau : pompe en charge permettant un amorçage immédiat,Au-dessus du niveau de l'eau : exemple de schéma de montage, ci-dessous.

2 cas :

Dans ce cas, les canalisations d’aspiration seront en charge au maximum de leur longueur pour ne remonterverticalement qu’à proximité de la pompe afin de limiter la quantité d'air à expirer.

En fonction de la hauteur du dénivelé pompe/plan d’eau et suivant les caractéristiques de la pompe et desdifficultés d’amorçage, il pourra être nécessaire de placer un clapet anti-retour.

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DIRECTIVES TECHNIQUES PISCINES

Janvier 1998

Ces recommandations ont été établies par la commission technique de la C.S.I.P.

DTP n° 8

LES PIÈCES A SCELLER

COORDINATION SYNDICALEDES INDUSTRIES DE LA PISCINE

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SOM

MA

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LES PIECES A SCELLER

GENERALITES1

MISE EN ŒUVRE2

DEBIT ET POSITIONNEMENT DES PIECES A SCELLER3

RACCORDEMENTS4

1

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Toutes les pièces à sceller, y compris les projecteurs, doivent être prévues et intégréesdans la structure dès la construction.

GÉNÉRALITÉS1

LES PIECES A SCELLER

On entend par "pièces à sceller" les équipements fixés dans les parois et le fond du bassin.

On distingue des pièces à sceller pour : - le recyclage et la filtration de l'eau ;- le nettoyage du bassin ;- l'éclairage du bassin ;- la nage à contre-courant ;- etc…

Pour les piscines liner/membrane armée, les pièces à sceller choisies devront intégrer un système garantis-sant une parfaite étanchéité. Il s'agit, la plupart du temps, de brides d'étanchéité avec joints.En cas de revêtement polyester, un système de brides et de joints peut être aussi utilisé.

1.1 - DéfinitionsLe skimmerLe skimmer (de l’anglais “to skim” = écrémer) est raccordé par une canalisation à la pompe du groupe defiltration. Il assure l'écrèmage de la surface du plan d’eau grâce à son volet ou panier flottant. Sans cedispositif essentiel, le film superficiel pollué du plan d'eau n'est pas récupéré et le skimmer perd toute sonefficacité. Les débrits flottants (feuilles, insectes, etc...) devront être aspirés par les skimmers et retenus dansdes paniers de rétention facilement visitables.On peut rapporter un système de trop plein sur le skimmer. Le skimmer permet également le raccordementd'un balai aspirateur.

La prise balaiElle peut faire partie des équipements de base de la piscine et permet d'y brancher le balai manuel, ousemi-automatique.

Le régulateur de niveau d’eauEn complément du trop plein, le régulateur permet de maintenir un niveau d’eau constant dans la piscine.Il est raccordé d'une part au skimmer ou à une bouche indépendante et d’autre part à l’alimentation eneau de ville.

La traversée de paroiElle est scellée dans la maçonnerie ou incorporée dans le coffrage au moment de la réalisation du bassin.Elle permet de raccorder les bouches "intérieures bassin" aux canalisations extérieures en préservantl’intégrité des parois en maçonnerie de parpaings ou en béton.

La bonde de fondIncorporée au point le plus bas de la piscine, son rôle consiste à aspirer une partie de l’eau de la piscinepar le fond et à la diriger sur le groupe de filtration pour un recyclage partiel de la masse d'eau. Elle peutservir aussi à la vidange complète du bassin, à la baisse partielle du niveau d'eau. Elle facilite l'homogé-néité de la température et des stérilisants.

La bouche ou buse de refoulementElle permet le retour au bassin de l’eau de la piscine qui vient d’être filtrée, désinfectée et éventuellementchauffée.Elle peut être complétée par un jet orientable afin de permettre de diriger le débit de l’eau de sorte à améliorerl'efficacité de la filtration (en dirigeant vers le skimmer toutes les impuretés qui flottent sur le plan d'eau).

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Le projecteurDestiné à éclairer la piscine la nuit, il permet d'une part, que les baigneurs puissent nager agréablementen toute sécurité et d’autre part, d’en améliorer l’esthétique par les effets d'un éclairage direct et indirectdu plan d'eau. On distingue :

Les projecteurs à incandescence : leur puissance habituelle est de 300 W/12V. Ils doivent êtreconformes aux normes européennes en 60.598.1 et 60.598.2.18 (L.C.I.E.) ;Les projecteurs halogènes : leur puissance habituelle est de 50 à 100 W/12V (Normalisation en cours);Les projecteurs par fibres optiques.

La boîte de connexionElle permet de raccorder le câble du projecteur à celui de l’alimentation électrique en apportant uneparfaite sécurité en matière d’étanchéité.Attention aux sections de câbles d'alimentation en fonction de l'éloignement du raccordement.

1.2 - MatériauxLes pièces à sceller doivent être en matériaux résistant à la corrosion. Elles sont le plus souvent en A.B.S.,en polyester ou en polychlorure de vinyle (PVC). Elles peuvent être, plus rarement, en acier inoxydable,aluminium ou bronze chromé. Pour le choix, il faut tenir compte du traitement d'eau utilisé.

2.4 - Recommandations pour chaque pièce à sceller (cas 2.2 et 2.3)Chaque pièce comporte généralement deux joints + bride + visserie inox plus éventuellement cache vis.Le liner se trouvera donc pincé entre pièce-joint et joint-bride.Le premier joint est collé sur la pièce avant la pose du liner.Le second joint est intercalé entre la bride de serrage et le liner ;

2.2 - Parois réalisées en maçonnerie de parpaings ou en béton (avec liner, membrane armée, revêtement polyester)

Les pièces doivent être scellées dans les murs, les radiers au nu de ces diverses parois en tenantcompte des enduits éventuels.Les pièces doivent s’adapter dans les réservations prévues à cet effet et intégrer obligatoirement lesjoints et cadres (brides) nécessaires à l’étanchéité du bassin.

2.3 - Parois réalisées en éléments préfabriqués (avec liner, membrane armée, revêtement polyester)

Les pièces doivent s’adapter dans les réservations prévues à cet effet et intégrer obligatoirement lesjoints et cadres (brides) nécessaires à l’étanchéité du bassin.

2.1 - Piscines traditionnellesLes pièces doivent être scellées dans les murs, les radiers au nu de ces diverses parois (chape et enduit definition) destinés à un revêtement tel que carrelage, peinture, enduits spéciaux. Un soin tout particulierdevra être apporté aux scellements de ces pièces lorsqu’elles sont installées dans une réservation : mortierou béton sans retrait avec des adjuvants spécifiques devront être utilisés (agrément C.S.T.B.). Prendre encompte l’épaisseur du revêtement.

MISE EN ŒUVRE2

Après repérage des trous, il faut mettre en place les vis sans les bloquer. Le serrage se fera pro-gressivement sur toutes les vis en quinconce ;

Pour le projecteur, il faut penser à laisser une réserve de câble suffisante autour de l’optique afin depouvoir remplacer une lampe défectueuse hors de l’eau sans débrancher le câble d'alimentation dans laboîte de jonction.

On ne découpe au cutter la partie intérieure du liner que lorsque les brides sont posées et que la tensiondu liner est assurée ;

Pour les pièces spéciales comme celle de la nage à contre-courant par exemple, ce sont les mêmes principesmais il faut tenir compte des prescriptions de chaque fabricant, en particulier pour les arrivées d'air.

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DÉBIT ET POSITIONNEMENT DES PIÈCES A SCELLER3

3.3 - La ou les bouche(s) de refoulementIndications de débit (pour les bouches couramment employéesavec canalisation d'un pouce et demi) :

- avec jet orientable 6 m3/h environ- sans jet orientable 10 m3/h environ

Positionnement : situées généralement sur la paroi verticale(dans une traversée de paroi) entre 30 et 50 cm sous l’arasedu chaînage pour les piscines équipées de skimmers.Cette disposition est différente dans le cas des piscines àdébordement ou de profondeur supérieur à 2,50 m.

Indications de débit (maximum par skimmer) : 7 m3/h (poursortie 1 pouce et demi) - 10 m3/h (pour sortie 2 pouces).Positionnement : scellés en partie supérieure des parois(généralement sous la margelle), le plus haut possible dansle bassin.Se reporter au D.T.P. n°1 " Règles générales de tolérancesde cotes et d'aspect s'appliquant aux piscines de loisirs" pourla différence de niveau entre 2 skimmers..Niveau de l'eau : il sera toujours, au minimum, à moitié del'ouverture du skimmer afin d'assurer un excellent fonction-nement hydraulique de la filtration sans prise d'air. Il semaintiendra au maximum à 2 cm du haut de l'ouvertureafin d'obtenir un excellent écrémage du plan d'eau.

Indications de débit (selon diamètre des canalisations etpuissance de la pompe) : 5 à 15 m3/h.Positionnement : placée au fond du grand bain pour lesbassins avec fosse à plonger et au centre de la piscine pourles piscines à fond plat et dans les coffres de volants roulantsimmergés.La bonde de fond et sa canalisation devront être mises enplace avant le coulage du radier et efficacement proté-gées contre toute pénétration de terre, graviers ou bétondans les divers orifices.Grille ou plaque anti-vortex peuvent s'adapter à la bondede fond.En l’absence de bonde de fond, il sera possible de disposerune aspiration de masse en bas de paroi à environ 15 cmdu pied de paroi. Débit : 8 à 10 m3/h.

3.2 - La bonde de fond

4

La position des pièces sur le pourtour du bassin devra prendre en compte la situation du bassin (ventsdominants) et l’étude du circuit hydraulique. Elles devront être positionnées en fonction de leur utilisation,parois ou fond.

Lorsque les parois de la piscine sont réalisées en éléments préfabriqués et, que de ce fait les pièces ne sontpas scellées dans des murs en maçonnerie ou en béton, les pièces choisies devront garantir leur fixationindépendante sur la structure même lorsque le système d'étanchéité n'est pas encore mis en place.Cette pré-fixation des pièces permettra notamment la dépose du liner sans craindre un déplacement despièces, préjudiciable à la bonne conservation de l'étanchéité.

3.1 - Le ou les skimmer(s)

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3.4 - Le ou les projecteur(s)Il pourra être placé à environ plus ou moins 50 cm à l’axedu projecteur sous l’arase pour permettre la remontée dubloc optique sur la plage (et permettre ainsi le remplace-ment de la lampe).

3.5 - La prise balai ou de nettoyage automatiqueEn général, elle sera placée au centre de la plus grandelongueur de paroi mais, suivant les formes des bassins, àégale distance des angles opposés. L’emplacement choisidoit permettre que toutes les parties du bassin soient acces-sibles au nettoyage. Il pourra être nécessaire de prévoirplusieurs prises de balai en fonction de la dimension dubassin.Cette prise devra être placée sous le niveau de l’eau et facile-ment accessible de la plage. Cette prise sera scellée à plus oumoins 30 cm à l'axe de la bouche sous l'arase du chaînagenotamment en cas de volet roulant.

D/CRÉA

-GUID

I ✆

01

46 4

2 52

77

- 01/

98

3.6 - La nage à contre-courantSe reporter aux prescriptions des fabricants.Dans la plupart des cas, la pièce à sceller sera placée côté petit bain, afin de permettre un doubleusage : nage à contre-courant et hydrothérapie (massage localisé).

3.7 - Autres :Sonorisation sub-aquatique : se reporter aux prescriptions des fabricants.

Hublot : utiliser un matériel étudié qui tient compte de la surface de la vitre et de la profondeurd’immersion (phénomène de pression).Equipements amovibles (échelles, appareils hors bord...) prenant appui sur les parois du bassin.Ils devront être munis d’embouts spéciaux ou de pièces d’appui évitant toute détérioration du revêtement dubassin.

RACCORDEMENTS4

Les raccordements pourront être effectués : - par vissage avec produit d'étanchéité ;- par collage sur canalisation ;- par serrage extérieur.

Il faut respecter les habituelles consignes de mise en œuvre des fabriquants.

Toutes les pièces à sceller métalliques doivent être pourvues d'une fiche pourraccordement à la terre.

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DIRECTIVES TECHNIQUES PISCINES

Juillet 1998

Ces recommandations ont été établies par la commission technique de la C.S.I.P.

DTP n° 9

LA CIRCULATION DE L'EAU DANS LE BASSIN

LE DÉBORDEMENT

COORDINATION SYNDICALEDES INDUSTRIES DE LA PISCINE

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SOM

MA

IRE

INTRODUCTION1

LE PRINCIPE GÉNÉRAL DE FONCTIONNEMENT2

LES SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES3

L'ÉTUDE DES DÉBITS DÉVERSANTS4

LA CIRCULATION DE L'EAU DANS LE BASSIN

L'ÉTUDE DES DÉBITS GRAVITAIRES5

LE BAC TAMPON6

LE DÉBORDEMENT

1

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LE DÉBORDEMENT

INTRODUCTION1

L’eau d’une piscine doit être limpide et salubreLa turbidité de l’eau d’une piscine est provoquée par des matières solides, de dimensions très petites, trèsmajoritairement moins denses que l’eau.Elles se situent en surface dans une couche d’environ 0,40 mètres d’épaisseur.Pour obtenir la parfaite limpidité de l’eau, il est impératif que la totalité de ces matières solides parviennentjusqu’au filtre afin de pouvoir y être retenues.Une des solutions technologiques réside dans le principe du débordement.

LE PRINCIPE GÉNÉRAL DE FONCTIONNEMENT2

Le débordement d’une lame d’eau, en surface du bassin, est provoquée dans une goulotte, non noyée, quipeut être périphérique ou partielle.L’eau de la goulotte s’écoule, gravitairement, au travers de grilles de reprise, dans un collecteur qui ladirige vers un bac tampon.La goulotte peut, aussi, être pourvue d’une seule évacuation côté bac tampon mais, dans ce cas, sa penteet sa section doivent être importantes.

A l’issue du traitement d’eau, le retour de l’eau dans le bassin s’effectue :

par des buses de refoulement à débits réglables, dans le cas de reprise périphérique de l’eau, placéesau fond du bassin,

par des buses de refoulement à jets orientables, dans le cas de reprise partielle de l’eau, placées en“balayage”, c’est-à-dire dirigées vers la surface.

Schéma de principePrincipe de la goulotte sur plage

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LES SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES3

En terme de calculs de débits, ces deux solutions sont identiques.Elles diffèrent quelque peu par leur fonctionnement.

Deux solutions technologiques existent :

La goulotte fonctionne hydrauliquement comme un déversoir à surface libre.La lame d’eau déversante doit avoir une épaisseur minimum de 3 mm pour permettre l’évacuationcorrecte des impuretés en surface.L’arête de débordement doit présenter un niveau absolu afin d’avoir l’émergence de l’eau tout le long deson profil (Voir le D.T.P. n° 1 pour les tolérances de cotes).Pour l’efficacité maximale dans sa fonction, la goulotte doit avoir une profondeur minimum de 0,20 mètreafin de permettre le débit déversant dans une goulotte non noyée.Il n’existe pas de profil type.La goulotte est généralement placée sur la plage dans un but esthétique.Elle peut aussi être située sous la margelle, ce qui pose problème pour son nettoyage.Dans le cas de goulotte sur plage, elle est recouverte d’un caillebotis pour des raisons de sécurité et de propreté.Le caillebotis doit être équipé de lames parallèles à la paroi (et non perpendiculaires) afin de “casser“␣ lavague provoquée lors de l’utilisation de la piscine.Il est conseillé de placer, sur la plage, une goulotte de récupération des eaux de plage pour éviter lemélange avec l’eau de surface de la piscine.Un collecteur dirige l’eau de plage vers l’égout.Elle sera très appréciée lors du nettoyage des plages.

Schéma de principe

ETUDE DES GOULOTTES

Le débordement dans les goulottes périphériques ou longitudinales.Il s’adapte bien pour les formes géométriques traditionnelles ou l’association des formes géométriquesdes bassins.On les appelle “piscine miroir” lorsque la goulotte est dite “sur plage”.Les goulottes peuvent “ceinturer” le bassin, ce sont les goulottes périphériques.Les goulottes peuvent être sur les longueurs du bassin, ce sont les goulottes longitudinales.

Le débordement partiel sur un “mur déversoir” .Il s’adapte parfaitement à toutes les formes de bassin, surtout pour les formes libres.Ce principe s’adapte parfaitement sur les piscines construites sur des terrains accidentés.Le débordement partiel crée un “rideau d’eau” réceptionné par un caniveau ou goulotte qui alimenteun bac tampon.La goulotte de réception est dite “goulotte tampon“␣ lorsqu’elle est utilisée directement comme bactampon à condition que la végétation environnante ne soit pas trop dense.

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ETUDE DES MURS DEVERSOIRS

Schéma de principe

Le profil en long de l’arête de débordement doit être d’un niveau absolu tout comme pour les goulottes(Les tolérances du D.T.P. n° 1 sont les mêmes).La lame d’eau déversante doit avoir une épaisseur minimum de 3 mm.Le retour de l’eau traitée dans le bassin se réalise par des buses de refoulement positionnées en partie sur le côtéopposé au débordement et en partie au pied du débordement afin d’assurer une bonne circulation d’eau.Deux problèmes sont posés avec le débordement par le mur déversoir :

• le bruit provoqué par la chute d’eau,• l’aération de l’eau à la réception dans le caniveau.

La hauteurde chute, la pente et l’épaisseur du mur conditionne le bruit.L’aération de l’eau provoque une libération du gaz carbonique entraînant la disparition de bicarbonatesnécessaires à l’équilibre de l’eau, pour “l’effet tampon” maintenant le pH stable.Le profil du mur doit être défini en fonction de :

• l’épaisseur de débordement, qui engendre le débit, • de la hauteur de chute dans le caniveau.

L’arête de débordement doit se trouver côté bassin.Bien qu’il n’existe pas de profil type, la pente et l’épaisseur du mur sont d’autant plus importants que ledébit et la hauteur de chute sont importants.

ETUDE DES DÉBITS DÉVERSANTS DES GOULOTTES OU DES DÉVERSOIRS4

Le débit, dont le symbole est la lettre "Q" est une quantité d’eau sur un temps donné ccccc Q = m3/secondeDans un écoulement, le débit est donné par la formule : Q = Section x vitesse

m3/s = m2 x m/sLe débit déversant d’une goulotte ou d’un déversoir, qui se traduit de l’équation de Bernouilli, s’exprimepar la formule : Q = µ . L . h . √ 2gh = m3/s dans laquelle :*µ k Coefficient de débit dont la valeur est voisine de 0,38. L k Longueur de la goulotte en mètres. h k Hauteur d’eau, en mètres, de la lame déversante mesurée sur l’arête de débordement. g k 9,81 m/s2.*La valeur donnée à µ n’est valable qu’à condition d’avoir dans la goulotte une hauteur de chute d’eau d’au moins0,20 mètre. Si le niveau d’eau monte dans la goulotte, le coefficient se trouve minoré de façon importante.

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Exemple d’application :Soit un mur déversoir de 6 mètres de longueur avec une hauteur “h” de 6 mm de débordement.Quel est le débit déversant ?

Q = 0,38 x 6 x 0,006 x √ 2 x 9,81 x 0,006 = 0,0047 m3/ssoient 0,0047 x 3600 = 16,92 m3/h ccccc 17 m3/h

ÉTUDE DES DÉBITS GRAVITAIRES5

Les goulottes alimentent gravitairement le bac tampon par une canalisation, en pente, installée etdimensionnée correctement.En écoulement gravitaire, la canalisation n’est remplie qu’à moitié.Il est impératif de maintenir une couche d’air à la pression atmosphérique au-dessus de l’eau qui s’écoulepour éviter des bruits de succion.Le collecteur est pourvu d’un évent en partie haute.

Le collecteur est raccordé au bac tampon par un tube plongeur qu’il convient de décompresser par un“trou d’air” pour permettre un écoulement libre.Une pente du collecteur de 2 cm par mètre maximum est conseillée.1,5 cm par mètre étant une pente idéale.Les diamètres sont déterminés par simple lecture sur l’abaque ci-contre.A gauche de l’abaque, sur abscisse, les débits sont en litre/seconde.

Pour déterminer le diamètre :• convertir le débit en litre/seconde,• suivre l’horizontale,• s’arrêter à la ligne de la pente souhaitée (1,5 cm/m conseillée),• lire le diamètre intérieur approprié,• convertir en diamètre extérieur commercial.

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ABAQUE DE DETERMINATION DES DIAMETRES en écoulement gravitaire

Exemple d’application :Prenons l'exemple, cité ci-dessus, de calcul du débit déversant du mur déversoir de 6 mètres de longueuravec une hauteur “h” de 6 mm.Le débit déversant calculé donne 17 m3/h.Quel est le diamètre à installer avec une pente de 1,5 cm ?

Lecture sur l'abaque :Conversion du débit en litres/seconde = 4,7 l/s.Situer 4,7 l/s sur l'ordonnée de droite (H/D = 5/10°) sur l'abaque.Suivre l'horizontale jusque la ligne penchée à 60° situant la pente à 1,5 cm.Déterminer le diamètre intérieur approprié soit 120 mm dans ce cas.La conversation fera choisir un tube de 140 mm de diamètre commercial.

H/D

= 5

/10

H/D

= 7

/10

Minimum recommandé▲

Vitesse recommandée Vitesse en m/s

D'après le formule de Bazin sur l'écoulement gravitaire.

Document conforme aux normes françaises NF P 41-201 à 204.

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D/CRÉA

-GUID

I ✆

01

46 4

2 52

77

- 07/

98

ÉTUDE DU BAC TAMPON6

GÉNÉRALITÉS

Le principe du débordement dans les goulottes s’accompagne d’un bac tampon indispensable au bonfonctionnement de l’ensemble.

FONCTION

• Remise à niveau automatique de l’eau dans le bassin,• Trop-plein du bassin,• Absorption de l’eau lors des baignades,• Réserve d’un volume d’eau de fonctionnement de la pompe,• Sécurité de fonctionnement de la pompe.

Niveau 1 : Niveau d’eau minimum d’arrêt de la pompe.Il doit se trouver à 0,20 mètre minimum au-dessus de la prise d’aspiration dans le bactampon pour éviter des dysfonctionnements de la pompe.

Niveau 2 : Volume nécessaire au fonctionnement de la pompe.Il se définit en multipliant la surface du bassin par 0,020 mètre.

Niveau 3 : Volume de déplacement d’eau dû aux baigneurs.Il se définit en multipliant le nombre de baigneurs par 0.07 m3 x 2.

Ces différents niveaux sont gérés par des sondes étagées reliées à un coffret de régulation.

Shéma de principe de fonctionnement

CAPACITÉ

Le volume total du bac tampon est d’environ 5 % du volume du bassin.

Il se décompose de la façon suivante :

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DIRECTIVES TECHNIQUES PISCINES

Avril 1999

Ces recommandations ont été établies par la commission technique de la C.S.I.P.

DTP n°10

LE CHAUFFAGE

COORDINATION SYNDICALEDES INDUSTRIES DE LA PISCINE

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SOM

MA

IRE

LE CHAUFFAGE

AVANT PROPOS

DEFINITION1

RÔLE2

APPROCHE DU CALCUL DES BESOINS THERMIQUES D'UN BASSIN DE PLEIN AIR3

LES SYSTEMES DE CHAUFFAGE (description, mise en œuvre)4

INFLUENCE DU CHAUFFAGE SUR LA DESINFECTION DES PISCINES FAMILIALES6

INFLUENCE DU CHAUFFAGE SUR LE VIEILLISSEMENT DES LINERS7

ANNEXES - EXEMPLES DE CALCULS ET DE SCHEMAS8

LES CAPTEURS SOLAIRES5

1

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LE CHAUFFAGE

AVANT PROPOS

Le comportement thermique d’un bassin de plein air est directement lié à son environnement climatique.

Les apports naturels et les pertes calorifiques sont variables; elles dépendent de la latitude des lieux etdes fluctuations météorologiques du moment.

Le confort thermique satisfaisant et durable d’un bassin de plein air nécessite un équipement thermiquedont le rôle est de compléter les apports solaires naturels et de combattre les pertes calorifiquesnocturnes (illustration : carte solaire).

Climat rigoureux, 2000 heures d'ensoleillement par an.Climat tempéré, 2500 heures d'ensoleillement par an.Climat doux, 3000 heures d'ensoleillement par an.

2

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DÉFINITION1

Les calorifères utilisés en piscine sont des systèmes qui transforment les propriétés physiques des énergiesusuelles en équivalent-chaleur. Cette énergie calorifique est transmise au milieu à chauffer par conductionou par rayonnement.

Exemple :

• l'énergie électrique produit son équivalent-chaleur par effet Joule.Application : le réchauffeur électrique

• les énergies fossiles (pétrole, gaz, bois) produisent leur équivalent-chaleur par combustionApplication : les chaudières

• l'énergie solaire produit son équivalent-chaleur par rayonnementApplication : les capteurs solaires

• l'énergie électrique associée à la thermodynamique produit son équivalent-chaleur par effet Joule complété par le transfert d'énergie gratuite emprunté à la source froide (Air ou Eau)

Application : la pompe à chaleur

Les énergies se distinguent entre elles par leur performance, leur coût, leurdistribution et leur impact sur l'environnement.

Le bilan thermique d’une piscine de plein air est fonction des paramètres suivants :

k la température de l’eau du bassin souhaitée ;

k des caractéristiques de l’air ambiant (température, hygrométrie, vitesse du vent) ;

k du rayonnement solaire ;

k du rayonnement thermique vers la voûte céleste ;

k des pertes thermiques par les parois ;

k des apports et pertes dues aux baigneurs ;

k des caractéristiques du bassin (débordement, cascade, nage à contre-courant, couverture).

RÔLE2

Les systèmes de chauffage de piscines sont composés d’équipements destinés à élever puis à maintenir leniveau de température défini du bassin de plein air considéré.On distingue : • les réchauffeurs électriques

• les échangeurs de Chaleur• les pompes à Chaleur• les chaudières (gaz, fuel, bois)• les capteurs solaires

La spécificité des équipements thermiques de piscines est de résister aux corrosions des eaux traitées desbassins.

APPROCHE DU CALCUL DES BESOINS THERMIQUES D'UN BASSIN DE PLEIN AIR3

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Etude réalisée à l'Université d'Angers (Juillet 1987)

Soit l’équation suivante : Q = Besoins thermiques en kWh/m2/hQ = Q Évaporation + Q Convection + Q Rayonnement + Q Parois + Q Baigneurs + Q Renouvellement — Apports solaires

L’examen attentif de cette photographie thermique instantanée montre que l’évaporation est le facteurprincipal des pertes thermiques d’un bassin de plein air. L’antidote est naturellement la couvertureisotherme.Elle bloque l’évaporation et limite les pertes par rayonnement et par convection.

L’usage de la couverture est donc fortement conseillé, en particulier lors de la montée en température dubassin et en période de faible ensoleillement.

En revanche, les pertes par les parois sont particulièrement modestes, ce qui rend inutile toute isolation,sauf dans le cas de présence d’eau autour du bassin (nappe phréatique...).

En ce qui concerne les piscines hors sol, les pertes par les parois sont à considérer dans un bilanthermique spécifique.

Q EVAPORATION60 % Q RAYONNEMENT

17 %

APPORT SOLAIRE50 %

Q PAROIS0,2 %

Q BESOINSEXTÉRIEURS

50 %

Q CONVECTION17 %

TEMPÉRATURE AIR : 19°C TEMPÉRATURE EAU : 19°CQ RENOUVELLEMENT : 5,8 %

4

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LES SYSTEMES DE CHAUFFAGE (description, mise en œuvre)4

LES EQUIPEMENTS DE CHAUFFAGE DITS “TRADITIONNELS”

k LES RÉCHAUFFEURS ÉLECTRIQUES DE PISCINES

• DescriptionIls sont généralement composés d’un corps et d’un thermoplongeur, complétés par les équipementsélectriques nécessaires à la régulation et à la sécurité du système.Les matériaux constitutifs des réchauffeurs électriques doivent résister aux corrosions chimiques et électro-chimiques rencontrées en piscine.

• Mise en oeuvreLes réchauffeurs électriques de piscines sont conçus pour chauffer de l’eau et non de l’air !Le montage hydraulique en charge est donc toujours préférable, leurs faibles pertes de charge autorisentdes grands débits.Le montage en By-pass permet d’isoler l’appareil si nécessaire ou d’ajuster le débit nominal défini par lefabricant.

• Le raccordement hydrauliqueIl s’effectue sur la canalisation de refoulement du circuit de filtration avant le système de désinfection(pompe doseuse chlore, cellule d’électrolyse de sel...).Le montage s’effectue au moyen de raccords union (serrage manuel) ; le raccordement se réalise en lignesur la tuyauterie PVC ou en By-pass.Dans les deux cas de figure, le montage en charge est recommandé mais ne doit pas pouvoir se vider àl'arrêt de la pompe.

• Le raccordement électriqueIl doit être conforme à la réglementation définie dans la NF C15.100 section 702-UTE (Voir Annexe 1)dont les recommandations principales sont :

- la protection de la ligne électrique par disjoncteur différentiel 30 mA calibré suivant la puissance nominale de l’appareil ;- le raccordement des masses métalliques à la terre de l’installation ;- la définition de la section des conducteurs électriques suivant les règles de l’art (pour une ligne inférieure à 50 m, prévoir 5 Ampères par mm2).

Les réchauffeurs électriques de piscines sont prévus pour être raccordés soit en 230 volts monophasé,soit en 400 volts triphasé grâce à un bornier de couplage.

Il conviendra de s’assurer que l’abonnement EDF de l’installation peut supporter la puissance nominaledu réchauffeur.

Un soin particulier devra être apporté aux serrages des conducteurs électriques sur les borniers desappareils, afin d’éviter tout échauffement dangereux.

Les réchauffeurs électriques sont en général protégés contre le manque de débit d’eau par un pressostatou par un interrupteur de débit (Flowswitch).Néanmoins un asservissement électrique à la pompe de filtration est une sécurité supplémentaireconseillée.

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k LES ÉCHANGEURS DE CHALEUR DE PISCINES

• DescriptionNous distinguons 3 types d’échangeurs de chaleur couramment employés en piscine familiale :

- les échangeurs multitubulaires,- les échangeurs à plaques,- les échangeurs de type serpentins.

Ils sont composés de deux circuits distincts : - le circuit primaire,- le circuit secondaire.

Le primaire reçoit l’eau d’un générateur à eau chaude. La puissance nominale des échangeurs estdéfinie à une température d’eau d’entrée de 90°C et à une température d’eau de sortie de 70°C.Les enveloppes primaires sont conçues pour résister à ces niveaux de température.

Le secondaire reçoit l’eau de la piscine, ce circuit est composé soit d’un ou plusieurs tubes, soit deplaques. Ces différentes surfaces d’échanges sont conductrices de la chaleur, et résistent aux corrosionsusuelles rencontrées en piscine familiale.

• Mise en oeuvreLes échangeurs de chaleur s’installent de préférence dans le local technique piscine, sous réserve que ladistance entre la chaudière de la maison et le local technique n’excède pas 10 mètres.En effet, les déperditions de chaleur du circuit primaire (chaudière haute température) sont beaucoupplus importantes que celles du circuit secondaire (piscine basse température).L’installation de l’échangeur de chaleur dans la chaufferie est donc conseillée dans le cas de longuedistance entre le local technique et la chaufferie.

• Le raccordement hydraulique

Le circuit primaireCe circuit bi-tube (aller et retour) relie la chaudière aux raccords primaires de l’échangeur. Il s’effectue aumoyen de canalisations isolées (cuivre, PVC chaleur, polyéthylène).Le diamètre des tuyauteries est fonction de la puissance nominale de l’échangeur installé et de la perte decharge de ce réseau.Il est équipé des organes usuels d’un circuit fermé de chauffage : pompe de circulation, clapet, vannes,purgeur, vase d’expansion, soupape de sécurité.

Le circuit secondaireLe circuit secondaire reçoit l’eau de la piscine. Son raccordement s’effectue au moyen de raccords unionPVC sur la canalisation de refoulement du circuit de filtration, toujours avant le système de désinfection(pompe doseuse chlore, cellule d’électrolyse de sel...).Le montage s’effectue en By-pass.Le By-pass s’impose dans le cas des échangeurs à fortes pertes de charge (exemple : échangeurs à plaques).La faible perte de charge des échangeurs multitubulaires et des échangeurs de type serpentins autorise lepassage de la totalité du débit d’eau des pompes usuelles utilisées en piscines familiales.Néanmoins, le By-pass permet d’isoler l’appareil si nécessaire ou d’ajuster le débit d’eau nominal définipar le fabricant.

• Le raccordement électriqueIl doit être conforme à la réglementation définie dans la norme NF C15.100 Section 702-UTE.Une alimentation 230 volts 50 Hz Monophasée + terre assure le fonctionnement des équipementsélectriques : circulateur, régulation et sécurité éventuelle.Les échangeurs de chaleur sont en général protégés contre les manques de débit d’eau par des contrôleursde débit ou par des pressostats.Néanmoins, l’asservissement électrique à la pompe de filtration est conseillé.

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k LES CHAUDIERES SPECIALES PISCINES

• DescriptionNous distinguons deux familles de chaudières spéciale piscine :

Les chaudières à passage direct de l’eau de piscine dans le corps de chauffe.Ces chaudières sont généralement composées d’un brûleur atmosphérique dont les rampes gaz diffusentl’énergie calorifique au travers de tubes cuivres ailetés dans lesquels circule l’eau de la piscine.Ces chaudières sont du type “évacuation naturelle des fumées”. Certains modèles peuvent être montés àl’extérieur.

Les chaudières à passage indirect de l’eau de la piscine.Ces chaudières sont généralement composées d’un corps de chauffe en fonte ou en acier. Le brûleuratmosphérique diffuse son énergie de combustion dans le circuit primaire de l’échangeur de chaleurintégré.L’eau de la piscine circule dans le circuit secondaire de l’échangeur de chaleur.Ces chaudières sont de type “mural ou au sol".L’évacuation des fumées est naturelle ou forcée (chaudière étanche à ventouse).

• Mise en oeuvre

A/ Réglementation concernant les fabricantsLes chaudières gaz sont soumises à une réglementation très précise portant sur les critères de performanceet de sécurité. Il est de la responsabilité du fabricant de respecter la réglementation en vigueur ; la normeGaz CE 90/396 CEE est obligatoire sur tous les équipements/gaz de piscine.

B/ Réglementation concernant l’installateurLa mise en oeuvre des chaudières gaz spéciales piscine doit être effectuée par une personne profession-nellement qualifiée et en conformité avec les normes et les règles de l’art en vigueur.Le DTU P 45.204 (Installation de gaz) définit les normes à respecter (Voir Annexe 2).

• Le raccordement gaz (installation, évacuation des fumées)Le gazLe raccordement gaz (naturel ou propane) doit être réalisé par un professionnel agrée “Qualigaz”.

Section des diamètres de tuyauterie gaz

Section de tuyauterie gaz entre détendeur propane et la chaudière(P = 37 mbar)

5025105Longueur théorique en m(attention 1 coude = 1ml)

Gaz propane 20 kW

Gaz propane 30 kW

Gaz propane 40 kW

Gaz propane 70 kW

16

18

25

25

18

25

25

32

25

25

32

40

25

25

32

40

Diamètre intérieur en mm

75

32

32

40

50

100

32

40

40

50

Section de tuyauterie gaz naturel (P = 20 mbar)

Section de tuyauterie gaz entre la cuve citerne etle détendeur propane (P = 1,5 bar)

10050

Gaz propane 20 kW

Gaz propane 30 kW

Gaz propane 40 kW

Gaz propane 70 kW

10

10

10

14

10

10

12

16

Diamètre intérieur en mm

Longueur théorique en m5025105Longueur théorique en m(attention 1 coude = 1ml)

Gaz propane 20 kW

Gaz propane 30 kW

Gaz propane 40 kW

Gaz propane 70 kW

14

14

14

18

14

16

16

20

16

18

20

25

18

20

25

32

Diamètre intérieur en mm

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La ventilationLes chaudières à évacuation de fumée naturelle prélèvent l’air comburant dans le milieu dans lequelest installé la chaudière et nécessitent donc 2 ventilations (1 ventilation basse et 1 ventilation haute),dont la section est proportionnelle à la puissance installée (6 cm2/kW et dans tout les cas jamaisinférieure à 100 cm2) (Voir Annexe 3).

L’évacuation des fuméesLe conduit de cheminée a une importance fondamentale pour le fonctionnement correct des chaudières depiscine. Il doit être conforme aux normes définie par le DTU 24.1 “Travaux de fumisterie de mai 1976”(Voir Annexe 4).

LES EQUIPEMENTS DE CHAUFFAGE DITS “PERFORMANTS”

Les pompes à chaleur air/eau sont des machines thermodynamiques qui assurent la récupération del’énergie calorifique contenue dans l’air pour transférer cette énergie à l’eau du bassin.L’air extérieur riche en calories circule à travers la pompe à chaleur grâce à un ventilateur. Ces caloriesgratuites sont captées par l’évaporateur.Le fluide frigorigène contenu à l’intérieur de l’évaporateur passe de la phase liquide à la phasegazeuse.Il est ensuite comprimé à haute pression lors de son passage dans le compresseur.Ce gaz très chaud ne demande alors plus qu’à céder sa quantité de chaleur à l’eau de la piscine.

k LES POMPES A CHALEUR

• DescriptionDeux familles de pompes à chaleur sont utilisées pour chauffer les piscines familiales :

BONNE ÉVACUATIONDES FUMÉES

BONNE ÉVACUATIONDES FUMÉES

MAUVAISE ÉVACUATIONDES FUMÉES

MAUVAISE ÉVACUATIONDES FUMÉES

40 c

m m

in.

0,4

m

0,4

m

1,5 m min.

1 m max.

• Le raccordement hydrauliqueIl s’effectue sur la canalisation de refoulement du circuit de filtration, avant le système de désinfection(pompe doseuse chlore, cellule d’électrolyse de sel). Le montage s’effectue au moyen de raccords union(serrage manuel). Le raccordement se réalise en By-pass. Le montage en charge est recommandé.

• Le raccordement électriqueIl doit être conforme à la réglementation définie dans la NF C15-100 Section 702-UTE (Voir Annexe 1).Une alimentation Monophasée 230 Volts assure l’alimentation électrique des organes de commande desécurité, de régulation et de signalisation.

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L’échange est réalisé dans le condenseur dans lequel le fluide frigorigène passe de l’état gazeux à l’étatliquide, permettant ainsi à l’eau de la piscine de se réchauffer. Pour réaliser cet échange de chaleur, lapompe à chaleur a besoin uniquement d’une alimentation électrique Monophasé ou Triphasé.Ce transfert d’énergie s’effectue dans la proportion : une unité d’énergie électrique consomméepour 3 voire 4 unités d’énergie calorifique restituées à l’eau de la piscine. C’est donc par principeun système économique.

• Mise en oeuvre des pompes à chaleur air/eauLes pompes à chaleur air/eau “spéciales piscine” sont conçues pour recevoir directement dans le condenseurla circulation de l’eau de la piscine. Les matériaux constitutifs de ce dernier (inox, titane) sont prévus pourrésister aux corrosions des eaux de piscines.Les pompes à chaleur air/eau sont généralement des équipements monoblocs extérieurs.Elles sont installées sur un socle en béton prévu pour assurer les écoulements gravitaires des condensats.Certains modèles sont conçus en version monobloc intérieur. L’air introduit par dépression dans le localtechnique est évacué vers l’extérieur par une gaine.

Les pompes à chaleur eau/eau fonctionnent sur le même principe décrit ci-dessus.La source froide est dans ce cas de l’eau (nappe phréatique) ; le transfert s’effectue sur de l’eau (eau dela piscine).Peu développée sur le bassin de plein air, elle trouve son intérêt sur les piscines intérieures.

• Raccordement hydrauliqueSuivant leur conception, les pompes à chaleur air/eau peuvent recevoir des débits d’eau variable.En général, elles sont raccordées en By-pass sur la canalisation de refoulement de la filtration avant lesystème de désinfection (pompe doseuse, chlore, cellule d’électrolyse de sel).

• Raccordement électriqueIl doit être conforme à la réglementation définie dans la NF C15.100 Section 702-UTE (Voir Annexe 1).Les pompes à chaleur "spéciales piscine" sont, suivant leur puissance, alimentées en 230 volts monophaséou en 400 volts triphasé. Elles sont protégées contre le manque d’eau par un pressostat ou par un interrupteurde débit.

LES CAPTEURS SOLAIRES - UNE ENERGIE NATURELLE ET GRATUITE5

Matériau utilisé en général :- polypropylène traité contre les effets de chaleur (dilatation) et contre les ultraviolets ;- de couleur noire.

Détail d'installation de capteurs solaires :- choisir un endroit discret et bien orienté (Sud - Sud-Ouest) ;- si possible, incliné entre 30° et 45° le toit de la maison, la butte ou le support ;- base de calcul de la surface de capteur : 50 à 60 % de la surface de la piscine vous assureront une bonne élévation de température de l'eau.

Régulation automatique :Un coffret de commande permet de réguler de façon automatique, une installation de capteurs solaires enfonction de la température d'eau souhaitée, de la température réelle de l'eau et de celle de l'air extérieur.

Le coffret de commande peut commander directement une pompe de circulation dans le cas où lescapteurs ne sont pas alimentés par le système de filtration.

Dans le cas où les capteurs seraient alimentés par le système de filtration, prévoir obligatoirement unevanne 3 voies motorisée.Le fonctionnement de cette vanne sera commandé par le système de pilotage (coffret de commande et

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1

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aquastas) et dirigera l'eau vers lescapteurs ou non, selon les besoins en chauffage de la piscine.

Schéma du principe de fonctionnement

INFLUENCE DU CHAUFFAGE SUR LA DESINFECTION DES PISCINES FAMILIALES6

INFLUENCE DU CHAUFFAGE SUR LE VIEILLISSEMENT DES LINERS7

L’élévation de la température dûe au chauffage (naturel ou artificiel) augmente sensiblement les dosagesde désinfectants dont l’action d’oxydant peut provoquer des agressions chimiques (migration oudestruction des plastifiants), ce qui peut conduire à une décoloration, à une perte d’élasticité, etdonc à un vieillissement prématuré.

C’est pourquoi les fabricants de membranes d’étanchéité (liner) conseillent de limiter la température del’eau des piscines familiales à 28°C ou 32°C pour les revêtements armés.

L’influence du chauffage sur la désinfection des eaux de piscine est indirecte.L’efficacité des désinfectants est très peu influencée par les températures usuellement pratiquées dans lespiscines (26°, 27° et 28°C).

Néanmoins, l’élévation de la température de l’eau favorise le développement des micro-organismes(virus, algues, bactéries).En conséquence, l’augmentation de la charge polluante nécessite des quantités de désinfectants plusgrandes qui favorisent les corrosions des parties métalliques et peuvent altérer la tenue de certainesmatières plastiques.

Principe de fonctionnement

A Grâce à la pompe, l'eau dela piscine est dirigée versles panneaux solaires.

B L'eau de la piscine entrepar le bas des panneauxsolaires et circule dans lestubes, elle est automati-quement chauffée par lesrayons du soleil.

L'eau chauffée retourne dansla piscine et ce procédé serépète continuellement,jusqu'à la températuredésirée.

C

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ANNEXES - EXEMPLES DE CALCULS ET DE SCHEMAS8

Annexe 1

AN

NEX

E

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Annexe 2

BATIMENTS D'HABITATIONL'installation et l'entretien de la chaudière doivent être effectués par une personne professionnellementqualifiée et en conformité avec les normes et règles de l'art en vigueur décrites ci-dessous :

Arrêté du 2 Août 1977.Règles Techniques et de Sécurité applicables aux installations de gaz combustibles et d'hydro-carbures liquéfiés situées à l'intérieur des bâtiments d'habitation et de leur dépendances.

Norme DTU P 45-204 "Installations de gaz" (anciennement DTU N° 61-1 "Installations de gazd'Avril 1982" + additif N°1 Juillet 1984 + additif modificatif N° 2 Février 1989 + additif modificatifN° 3 Décembre 1990), en particulier pour les chaudières à tirage naturel raccordées à un conduit decheminée :

- le volume du local,- les surfaces ouvrant sur l'extérieur,- l'évacuation des produits de combustion.

Règlement Sanitaire Départemental. Entre autres : la présence, sur l'installation, d'une fonctionde disconnection de type CB, à zones de pression différentes non contrôlables, répondant auxexigences fonctionnelles de la norme NF P 43-011, destinée à éviter les retours d'eau potable,est requise par les articles 16.7 et 16.8 du Règlement Sanitaire Départemental-type.

Pour les appareils raccordés au réseau électrique :

Norme NF C15-100, pour les raccordements électriques et, en particulier, l'obligation de rac-cordement à une prise de terre.

ETABLISSEMENT RECEVANT DU PUBLICL'installation et l'entretien de l'appareil doivent être effectués conformément aux textes réglementaires etrègles de l'art en vigueur, notamment :

Règlement de sécurité contre l'incendie et la panique dans les établissements recevant du public :a) Prescriptions générales Pour tous les appareils :

- Articles GZ : "Installations aux gaz combustibles et hydrocarbures liquéfiés". Ensuite, suivant l'usage :

- Articles CH : "Chauffage, ventilation, réfrigération, conditionnement d'air et production de vapeur et d'eau chaude sanitaire".

b) Prescriptions particulières à chaque type d'établissements recevant du public ( hôpitaux, magasins, etc)

Une installation non conforme aux Normes ci-dessus peut être à l'origine de dommages sur despersonnes ou des animaux de compagnie, qui ne sauraient être imputables à la responsabilité dufabricant.

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Annexe 3

L'ouverture devra être pratiquée directement dans un mur donnant sur l'extérieur et être située le plus prèspossible du sol.Elle doit être non obstruable et protégée par une grille qui ne doit pas réduire la section utile de passaged'air.Une aération correcte peut être obtenue à partir de plusieurs ouvertures dont la somme des sectionséquivaut à celle demandée.Dans le cas d'impossibilité de réaliser l'ouverture près du sol, il est nécessaire d'augmenter la section decelle-ci d'au moins 50%.Si, dans le local, d'autres appareils nécessitent un apport d'air pour fonctionner, la section de l'ouverturedevra tenir compte de ce dernier.Une cheminée ouverte (âtre, cassette) doit avoir sa propre amenée d'air sinon un appareil de type TN nepeut être installé dans le même local.

Annexe 4

Etre constitué par un matériau imperméable résistant à la température des fumées et aux condensatsformés.

Etre d'une résistance mécanique suffisante et d'une basse conductibilité thermique.

Etre le plus vertical possible et avoir une pression statique suffisante pour assurer une efficiente etconstante évacuation des gaz produits par la combustion.

Avoir un diamètre jamais inférieur à celui de la buse de la chaudière.

Dépasser le faîtage du toit d'au moins 0,40 m.

Un tuyau vertical de longueur minimale égale à 3 fois le diamètre de la buse doit être placé en sortie dechaudière avant le raccordement dans le conduit de fumées principal.

Dans tous les cas, la réalisation du conduit de cheminée doit être conforme au DTU 24.1 "TRAVAUX DEFUMISTERIE" de Mai 1976.

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EXEMPLE DE CALCUL DE CHAUFFAGE POUR PISCINE INTÉRIEURE

CARACTERISTIQUES DE LA PISCINEPiscine ……………………………… : De plein air Longueur : 8,00 mForme ………………………………. : Rectangulaire Largeur : 4,00 mType de fond …………………….. : PlatProfondeur d'eau moyenne : 1,50 mType de construction ………… : Béton

IMPLANTATION ET EQUIPEMENTSDépartement d'implantation …………………… : PARIS (75)Implantation géographique ……………………. : Zone urbaine Altitude …… : 75 mProtection aux vents dominants …………….. : MoyenneUtilisation d'une couverture isothermique : OuiUtilisation d'un appareil de nage à contre-courant : Non

EXPLOITATIONTempérature d'eau souhaitée …………………… : 25°CDurée de filtration par jour ………………………... : 8 heuresPériode d'utilisation …………………………………… : 15 mai au 30 septembreType d'utilisation ……………………………………….. : Résidentiel

BESOINS ENERGETIQUESBesoins totaux en kWh …………… : 20 644 Apports solaires en kWh …………… : 12 409Besoins nets en kWh ……………… : 8 235 Puiss. max. nécessaire en kW …... : 13,27

Type d'énergieRéchauffeur électrique (Tarif "Heures Creuses")

Chaudière Gaz Naturel

Echangeur à plaques/Chaudière Gaz Naturel

Echangeur à plaques/Chaudière Fioul

Echangeur/Chaudière Gaz Propane

Echangeur à plaques/P.A.C. domestique

Echangeur à plaques/P.A.C. domestique

Coût (FF)

5 668,28

1 675,82

1 411,22

2 325,18

3 621,57

2 153,95

1 233,93

Type d'énergieRéchauffeur électrique (Tarif "Tempo"")

Chaudière Gaz Propane

Echangeur à plaques/Chaudière Gaz Propane

Echangeur/Chaudière Gaz Naturel

Echangeur/Chaudière Fioul

Pompe à Chaleur (Tarif "H. Creuses")

Pompe à Chaleur (Tarif "Tempo")

Coût (FF)

3 247,19

4 074,27

3 430,96

1 489,62

2 325,18

1 346,22

771,21

CARACTERISTIQUES DE LA PISCINEPiscine ……………………………… : Bassin intérieur enterré Longueur : 8,00 mForme ………………………………. : Rectangulaire Largeur : 4,00 mType de fond …………………….. : PlatProfondeur d'eau moyenne : 1,50 mType de construction ………… : Béton

CARACTERISTIQUES DU HALLLongueur ………………………………… : 10,00 mHauteur …………………………………… : 2,50 mSurface vitrée verticale …………… : 15,00 m2

Surface plafond opaque sur ext. : 30,00 m2

Périmètre des murs extérieurs … : 26,00 mOrientation des baies ……………… : Sud-OuestEcran solaire …………………………… : SansParois verticales sur extérieur … : IsoléesParois verticales sur locaux tech. : IsoléesSurfaces vitrées ……………………… : Double vitragePlafond …………………………………… : IsoléPlancher ………………………………… : Sur terre plein non isolé

Largeur ………………………… . : 6,00 m

Surface vitrée horizontale : 30,00 m2

Périmètre sur locaux tech. : 6,00 mEnsoleillement ……………… : Bon

IMPLANTATION ET EQUIPEMENTSDépartement d'implantation …………………… : PARIS (75)Utilisation d'une couverture isothermique : Oui Altitude …… : 75 m

EXPLOITATIONTempérature d'eau souhaitée …………………… : 25°CTempérature d'ambiance souhaitée …………. : 27°CHumidité relative souhaitée ……………………… : 70%Durée de montée en température ……………. : 96 heuresDurée de filtration par jour ………………………… : 8 heuresPériode d'utilisation …………………………………… : 1er janvier au 31 décembre

CARACTERISTIQUES DESHUMIDIFICATIONDébit déshumidificateur ………………… : 0 m3/hPuissance déshumidificateur………… : 0,00 kWCondenseur ………………………….……… : NonBatterie eau chaude ……………..……… : NonPuissance condenseur ………………… : 0,00 kW

BESOINS ENERGETIQUESChauffage Hall

Puiss. max. nécessaire en kW … :Besoins bruts en kWh ……………… : 0Apports déshum. en kWh ………… : 0Apports solaires en kWh ………….. :Besoins nets en kWh ……………….. : 0

8,2121 619

0

21 619

12,6960 564

021 03539 529

COÛTS

Déshumidification Chauffage bassin

Réchauffeur électrique (Tarif "Heures Creuses")Réchauffeur électrique (Tarif "Tempo")Chaudière Gaz NaturelChaudière Gaz PropaneEchangeur à plaques/Chaudière Gaz NaturelEchangeur à plaques/Chaudière Gaz PropaneEchangeur à plaques/Chaudière FioulEchangeur/Chaudière Gaz NaturelEchangeur/Chaudière Gaz PropaneEchangeur/Chaudière FioulEchangeur à plaques/P.A.C. domestiquePompe à Chaleur (Tarif "Heures Creuses")Echangeur à plaques/P.A.C. domestiquePompe à Chaleur (Tarif "Tempo")

Type d'énergie PU/kW0,650,370,160,400,160,400,240,160,400,240,650,650,370,37

Coût Déshu.0,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,00

Coût Piscine14 880,70

8 524,714 399,47

10 696,003 704,819 007,166 104,193 910,649 507,566 104,195 654,673 534,173 239,392 024,62

Coût Hall27 208,4415 586,918 044,15

19 556,976 774,02

16 469,0311 161,137 150,36

17 383,9811 161,1310 339,216 462,005 923,033 701,89

EXEMPLE DE CALCUL DE CHAUFFAGE POUR PISCINE EXTÉRIEURE

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SCHEMA HYDRAULIQUE AVEC ECHANGEUR A PLAQUES

REFOULEMENT ASPIRATION

FILTREPOMPEECHANGEUR

TRAITEMENTD'EAU

BY-PASS

Versradiateurs

ASPIRATION

FILTRE POMPE TRAITEMENT D'EAU

RECHAUFFEURELECTRIQUE

REFOULEMENT

SCHEMA HYDRAULIQUE POUR RECHAUFFEUR ELECTRIQUE

REFOULEMENTASPIRATION

FILTRE POMPE CHAUDIERE TRAITEMENT D'EAUChaudièrestandard

SCHEMA DE RACCORDEMENT POUR CHAUDIERE SPECIALE PISCINEAVEC ECHANGEUR INCORPORE

15

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SCHEMA HYDRAULIQUE AVEC ECHANGEUR TUBULAIRE

SCHEMA HYDRAULIQUE AVEC POMPE A CHALEUR AIR / EAU

FILTRE

Versradiateurs

POMPE ECHANGEUR TRAITEMENTD'EAU

REFOULEMENTASPIRATION

ATTENTION : le piquage du circuit primaire doit être réalisé en amont de toute vanne ou pompe.

POMPEA

CHALEUR

0,50 mmini

BY-PASS

ASPIRATIONTRAITEMENTD'EAU

FILTRE

ASPIRATIONREFOULEMENT

2 m mini du bassin

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AIDE MEMOIRE

Conversion des unités de mesureOPERATIONDE

M3/HL/S

M3/HL/HCFMM3/H

MMCEPA

MMCEBARBAR

MILLIBAR

KWKCALCHKW

KCALKWHBTU

KWHTHERMIE

KCALTHERMIEKJOULEKWH

JOULE/SECONDEBTU

KCAL

L/SM3/HL/H

M3/HM3/HCFM

PAMMCEBAR

MMCEMILLIBAR

BAR

KCALKWKWCH

KWHBTU

KWHKCALKCAL

THERMIEKJOULETHERMIE

JOULE/SECONDEKW

KCALBTU

EN

DIVISER PAR 3,6MULTIPLIER PAR 3,6MULTIPLIER PAR 1000DIVISER PAR 1000MULTIPLIER PAR 1,6992MULTIPLIER PAR 0,5886

MULTIPLIER PAR 9,81 (Soit 10 pour un calcul rapide)DIVISER PAR 9,81 (Soit 10 pour un calcul rapide)MULTIPLIER PAR 0,0001MULTIPLIER PAR 10000DIVISER PAR 1000MULTIPLIER PAR 1000

MULTIPLIER PAR 860DIVISER PAR 860MULTIPLIER PAR 0,736DIVISER PAR 0,736

MULTIPLIER PAR 1,163 PUIS DIVISER PAR 1000MULTIPLIER PAR 3412DIVISER PAR 3412DIVISER PAR 1,163MULTIPLIER PAR 1000DIVISER PAR 1000MULTIPLIER PAR 4185DIVISER PAR 4185MULTIPLIER PAR 1000DIVISER PAR 1000MULTIPLIER PAR 0,252DIVISER PAR 0,252

°C°F

°F°C

°C = 0,56 (°F -32)°F = 1,8 x °C +32

Exemples usuels

- Transformer la puissance d'une chaudière de 31 kW en Kcal31 x 860 = 26660 Kcal

- Une chaudière de 45000 Kcal à transformer en kW45000/860 = 52,33 kW

- Equivalence des puissances entre BTU et kW1 kW = 3412 BTU8 kW = 8 x 3412 = 27296 BTU

200 000 BTU/3412 = 58,61 kW

- 28°C à transformer en °F28°C = 0,56 (x -32)x = 82°F

- 82°F à transformer en °C82°F = 1,8 x X +32X = 28°C

D/CRÉA

-GUID

I ✆

01

46 4

2 52

77

- 04/

99

17

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DIRECTIVES TECHNIQUES PISCINES

Ces recommandations ont été établies par la commission technique de la C.S.I.P.

Janvier 2000DTP n° 11

COORDINATION SYNDICALEDES INDUSTRIES DE LA PISCINE

Entretien des piscines lineret membrane armée

D/C

A-G

UID

I ✆

01

46 4

2 52

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- 01

/200

0

Sans titre-3 26/06/00, 9:441

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Entretiendes piscines liner et membrane armée

1

2

3

SOM

MA

IRE

8 1

AVANT-PROPOS

PHÉNOMÈNES CONSTATÉS

EXPLOITATION ET ENTRETIEN

3.2 - CONSEILS POUR UNE BONNE EXPLOITATION

Pour éviter la surconcentration d'éléments contenus par certains produits de traitement d'eau (stabilisants,sels métalliques, agents actifs, etc…), il est conseillé de renouveller 30 à 50 % du volume d'eau de lapiscine chaque année.

Par ailleurs, ces surconcentrations peuvent concourir à l'endommagement du liner (taches, décolorations,boursouflures, plis, ridules) et provoquer des difficultés dans le maintien de la qualité de l'eau.

De ce fait, l'utilisateur apportera un soin extrême dans le choix et le bon usage des produits detraitement de l'eau et particulièrement :- de veiller à utiliser exclusivement des produits de traitement spécialement formulés pour le traitement des eaux de piscine,- de n'utiliser que des produits indiquant sur leurs emballages :

• les incompatibilités éventuelles.• les doses d'utilisation.• les éventuels risques de surdosage ou surconcentration.• les recommandations d'emploi.

Dans tous les cas, l'utilisateur est seul responsable de l'exploitation de la piscine et de ses choix.

Durant la saison d'utilisation, le principe de base doit être que le volume du bassin doit être recyclé auminimum chaque jour.On considère qu'un groupe de filtration à la puissance correctement adaptée, doit permettre de recyclerle volume total de la piscine qu'il équipe entre 6 heures (temps de recyclage idéal) et 10 heures (tempsde recyclage maximum).Dans la pratique, les temps horaires de la filtration seront réglés entre 1 heure et 24 heures selon lasaison, la fréquentation, le système de désinfection, la température de l'eau… (cf. : DTP n° 6)

3.1 - PRINCIPES A RESPECTER POUR L'ENTRETIEN DE L'EAU ET DE L'EQUIPEMENT

3.2 - CONSEILS POUR UNE BONNE EXPLOITATION

3.3 - CONSEILS RELATIFS A L'HIVERNAGE

Dans tous les cas, une vidange partielle et annuelle (30 à 50 % du volume d'eau) contribue à conserverle liner en bon état.

3.3 - CONSEILS RELATIFS A L'HIVERNAGE

Une piscine reste bien souvent inutilisée durant la période d'hiver.

La température de l'eau étant un facteur très important du développement des algues et/ou des micro-organismes, l'hivernage et la remise en service d'une piscine devront impérativement se faire autour d'unetempérature de 10°. On peut également conserver une filtration réduite pendant cette période.Le traitement de l'eau et l'entretien de la piscine devront être absolument assurés durant cette périoded'hivernage, pour éviter de voir algues et bactéries se développer rapidement dans la piscine.A cet effet, un produit de traitement à haut pouvoir rémanent peut être introduit dans l'eau de la piscine,afin d'assurer sa totale protection jusqu'à sa remise en service.

Par ailleurs, le bassin peut être protégé des salissures par une couverture d'hivernage. Attention aux débrisdivers (feuilles, vers de terre, objets métalliques, etc…) dont le contact prolongé et la décomposition sont àl'origine de taches indélébiles.

Contre le gel, des flotteurs d'hivernage peuvent être, si nécessaire, disposés à la surface afin d'éviter toutepoussée de glace sur les parois de la piscine.

Nota Bene :Il est formellement proscrit d'hiverner une piscine en la vidangeant et de la laisser vide durant toute lapériode d'hivernage.Il faut noter également que la vidange TOTALE d'une piscine liner, SI ELLE S'AVÈRE NÉCESSAIRE doitêtre obligatoirement assurée par un professionnel qualifié.

2.1 - TACHES

2.2 - PLIS

Sans titre-3 26/06/00, 9:442

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2 7

TACHES ROSESElles peuvent avoir diverses origines.Dans l'épaisseur de la matière : il s'agit de micro-organismes qui se développent derrière la membrane.Leurs excrétions colorées traversent la membrane et laissent apparaître des taches. Elles sont indélébiles.

Traitement au PHMB :il est impératif de respecter les consignes suivantes :

T° de l'eau maximum : 28° pour les feuilles non armées32° pour les feuilles armées

pH de l'eau : 7,2 à 7,8 maxi (surtout ne pas dépasser cette limite)PHMB (Biguanide) : 30 à 40 mg/l.

La combinaison de température élevée et de pH élevé pourrait entraîner des problèmes de migration deconstituants dans la feuille de plastique (marques rouge/brun, liner collant).

La formation ultérieure de plis importants sur le fond du bassin est généralement provoquée par laprésence d'eau d'infiltration sous la membrane.

Les ridules accompagnées de décoloration viennent de la conjugaison d'un pH et d'un excès de chloreou d'une température trop élevée de l'eau. Il ne faut jamais dépasser une température en permanenceau-dessus de 28°.

EXPLOITATION ET ENTRETIEN3

L'eau de piscine est un élément complexe et instable. Elle a une importance primordiale et directe surl'aspect et la bonne conservation des matériaux qui composent l'installation mais aussi sur le plaisir et lasécurité des utilisateurs.

Pour être de bonne qualité, l'eau de piscine doit être Limpide - Saine - Equilibrée.

3.1 - PRINCIPES A RESPECTER POUR L'ENTRETIEN DE L'EAU ET DE L'EQUIPEMENT

Ces caractéristiques indispensables sont obtenues par deux actions de traitements complémentaires :- Physique : qui permet de conserver la limpidité par filtration.- Chimique : qui permet de corriger certaines caractéristiques de l'eau de remplissage et de la conserver saine et équilibrée par apport de produits chimiques correctifs et désinfectants.

Toute eau non filtrée stagne. L'augmentation du temps de filtration, voire une filtration continue, favorisela bonne qualité de l'eau.

Il est de la responsabilité de l'utilisateur de veiller à l'efficacité de ces traitements et d'y apporter sessoins.

2.2 - PLISIl ne faut pas confondre plis et ridules.On entend par pli tout excédent de matière saisissable entre 2 doigts.

Les plis qui se forment sur les parois, au niveau de la ligne d'eau et en-dessous démontrent uneinfiltration d'eau périphérique, sous-jacente à la plage.Nota : concernant les eaux de ruissellement :• lorsque l'évacuation des eaux de ruissellement n'est pas réalisable de façon naturelle, il est nécessairede prévoir un système de récupération et d'évacuation (cf. : DTP n° 5).• lorsque la piscine est installée en bas de pente ou de talus, il est nécessaire de prévoir un moyend'évacuation des eaux de ruissellement installé en périphérie de la plage.• en cas d'arrosage automatique, il est vivement conseillé de surélever légèrement la piscine par rapportau reste du terrain.• la pose d'un abri de piscine créé des apports d'eau supplémentaires qu'il faut prendre en compte.

La présence de plis autour des pièces à sceller indiquent que le bassin a été vidé sans que soient prisesles précautions usuelles, et que la remise en eau n'a pas été effectuée selon les règles de l'art.

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Entretiendes piscines liner et membrane armée

1 AVANT-PROPOS

6 3

La CSIP a également édité des Directives Techniques Piscines (DTP) :

DTP 1 - Règles générales de tolérances de cotes et d'aspect s'appliquant aux piscines de loisirs. Edition : Juin 1996

DTP 3 - Piscines liner et membrane armée. Edition : Septembre 1996 - Mise à jour : Juillet 1998

DTP 5 - Finition ''Les margelles - Les plages''. Edition : Mars 1997

DTP 6 - Le groupe de filtration. Edition : Juillet 1997

Après mise en eau, les caractéristiques mécaniques et physiques ainsi que l'aspect décoratif (la teinte ou ledécor éventuel), et leur évolution dans le temps, dépendent PRINCIPALEMENT du soin et de l'applicationque le consommateur mettra dans le respect des conditions d'utilisation et d'entretien du bassin.

Afin d'éviter un vieillissement anormal, le but du présent document est de lister quelques-uns des phénomènesprévisibles qui résulteraient d'un non respect des règles élémentaires d'entretien.

Ce document est une compilation des connaissances actuelles des professionnels concernés.

En pratique une vidange d'environ 30 à 50 % du volume d'eau par an s'avère nécessaire pour maintenirla teneur d'acide isocyanurique à un niveau correct.Il est préférable de mesurer le chlore disponible plutôt que le chlore total et donc d'utiliser les réactifs DPDpour l'analyse du chlore.

IMPORTANT :L'efficacité des produits de traitement chlorés devient rapidement inversement proportionnelle à laconcentration de stabilisant.L'excès de stabilisant diminue l'efficacité biocide et surtout algicide du chlore poussant à une surconcentrationde chlore, laquelle entraîne à la longue des décolorations et dégradations du liner surtout dans les partiesprofondes des piscines ainsi que dans les zones à faible circulation d'eau.

TACHES BRUNES OU NOIRESElles sont d'autant plus difficiles à traiter que leur origine est difficile à déterminer. Elles peuvent avoirpour cause :

des algues (voir ci-dessus).

la décomposition de matières organiques (feuilles, débris végétaux) : la prévention par un entretienhebdomadaire (nettoyage par balayage) permet de les éviter.

une infiltration d'eau chargée entre la membrane et la structure (ruissellement ou remontée de nappephréatique) entraîne la prolifération de micro-organismes.Le risque se trouvera accentué en présence de sulfure d'hydrogène pouvant résulter de l'activité demicro-organismes se développant entre la paroi du bassin et la membrane d'étanchéité qui est perméable augaz. Il peut alors se former, en présence de cuivre dans le bassin, des sulfures de cuivre insolubles et decoloris foncé.Il faut donc éviter les concentrations importantes d'ions métalliques susceptibles de concourir à la formationde taches indélébiles sur les membranes en PVC plastifié.

l'apport non contrôlé d'ions métalliques : les métaux comme le cuivre et l'argent exercent une actionalgicide ou biocide mais ils n'ont aucun pouvoir oxydant. Il faut toujours les employer à dose très faibleen association avec un oxydant (chlore, brome, etc…).

le remplissage par les eaux de captage, de drainage, de puits : ces eaux sont instables, souvent chargéesen matières organiques, polluées par des nitrates et des phosphates. Le problème qui en découle seraitévité par un remplissage avec une eau du réseau (eau de ville) (voir cf. avant-propos).

L'utilisation de sulfate de cuivre pur ou non spécialement formulé pour la piscineest fortement déconseillé à l'utilisateur.

Electrolyse de sel :La fabrication du chlore par électrolyse du chlorure de sodium est un système couramment utilisé.Ce sel peut être soit ajouté à l'eau de la piscine, soit stocké dans un bac prévu à cet effet.Toutes les règles du traitement au chlore s'appliquent.

Il est cependant fortement conseillé de veiller aux effets secondaires qui découleraient :d'un sel non conforme à celui recommandé par le fabricant de l'appareil (risque de taches avec certainssels de conservation).d'un risque de corrosion par électrolyse des raccords et pièces métalliques non adaptés placés sur lecircuit d'eau ou également d'un risque de tache.de l'absence d'un entretien régulier des électrodes.de l'inexistence d'une mise à la terre efficace.

Le liner (terme usuel définissant la membrane souple constituant l'étanchéité des piscines, qu'il soit armé ounon), est fabriqué à partir de PVC (polychlorure de vinyle) plastifié.Ce matériau est le fruit d'une technologie de pointe dont la formulation est destinée à assurer l'étanchéitédes piscines. En outre, il comporte des adjuvants permettant de lutter contre le vieillissement prématuré dela membrane.Accessoirement, afin d'agrémenter l'aspect du bassin, certaines membranes peuvent présenter undécor imprimé. Cependant, cette fonction esthétique est secondaire.Le liner est un équipement renouvelable ayant pour fonction essentielle d'assurer l'étanchéité.

DOCUMENTS TECHNIQUES : L'AFNOR a édité 4 documents concernant les liners et les membranes armées :

NF T 54 803-1 - Plastiques Membranes en polychlorure de vinyle plastifié pour piscines. Spécifications et méthodes d'essai. Partie 1 : membranes simples. Edition : Juin 1994

NF T 54 803-2 - Plastiques Membranes en polychlorure de vinyle plastifié pour piscines. Spécifications et méthodes d'essai. Partie 2 : membranes armées. Edition : Juin 1994

FD T 54 804 - Plastiques Membranes d'étanchéité armées pour piscines. Méthode de mise en œuvre des membranes armées employées pour l'étanchéité des piscines.

Edition : Août 1995

FD T 54 802 - Plastiques Membranes en polychlorure de vinyle plastifié. Liners pour piscines. Guide de recommandations pour la réalisation, la pose et l'entretien des liners pour piscine.

Edition : Novembre 1995

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4 5

PHÉNOMÈNES CONSTATÉS :• décoloration prématurée de la membrane.• taches de différentes couleurs.• boursouflures ou ridules.• dégradation des caractéristiques mécaniques (durcissement prématuré).• plis survenant après la mise en service.

Rappelons tout d'abord que les caractéristiques physico-chimiques des eaux de remplissage et/oud'appoint doivent impérativement respecter les normes du réseau public* ou y être ajustées.Les eaux de captage, de ruissellement ou de pluie sont déconseillées en raison de leurs caractéristiques quiles rendent souvent inaptes à une utilisation en piscine.*Recensées dans le décret 89-3 modifié du 3 janvier 1989, en application de la directive européenne du 15 juillet 1980. Parmi ces normes, nous pouvons lire : • 1 mg/l pour le cuivre • 0.2 mg/l pour le fer • 0.05 mg/l pour le manganèse • 50 mg/l pour le nitrate

POURQUOI TRAITER L'EAU DES PISCINES ?Le traitement de l'eau des piscines répond à plusieurs objectifs :- la désinfecter et la rendre désinfectante.- lui conserver un aspect limpide.- faciliter les opérations courantes d'entretien des équipements divers (filtre, ligne d'eau, etc …) et donc prolonger leur état de service.- conserver un pH équilibré selon les recommandations du fabricant du produit désinfectant ou du type de traitement utilisé. Un pH équilibré est indispensable pour assurer une eau "agréable" pour la baignade et l'efficacité des produits oxydants.

Un pH inférieur à 7 est synonyme d'agressivité et de corrosion des éléments métalliques au contact del'eau et ce d'autant plus que l'on diminue cette valeur. Un tel pH engendre également une reprised'humidité du liner se traduisant par un gonflement, un allongement de la membrane provoquantridules, boursouflures, plis…En outre, un pH acide, même de façon temporaire, favorise la pénétration de produits oxydants (spécialementdu chlore) dans la membrane. Ces dégradations s'accompagnent souvent d'une décoloration; phénomènesirréversibles.

Un pH supérieur à 7,8 diminue fortement l'efficacité des produits oxydants et permet ainsi le développementd'algues et de micro-organismes.

Il n'existe pas de traitement entièrement automatique garantissant, toute une saison, un traitement efficace.Une dérive, même temporaire, peut avoir des conséquences à long terme.

En conséquence, quels que soient les produits et/ou procédés de traitement utilisés, un contrôle régulier aumoins hebdomadaire est une NÉCESSITÉ.

IMPORTANT :Ce document ne se substitue pas aux normes, règles et documents qui président à l'installation de lapiscine.

Il ne privilégie et n'exclut aucun type de traitement de l'eau.

Il n'a d'autre but que d'éclairer le lecteur sur les phénomènes, avatars qui peuvent être constatés, de lesidentifier, d'en indiquer les éventuelles origines et les opérations qui permettent d'en corriger et/ou d'enlimiter les effets lorsque cela est possible.

Comme en toute chose, en matière de piscine, il vaut mieux prévenir que guérir car il est évident que touteinstallation nécessite un ENTRETIEN régulier.

IL EST DE LA RESPONSABILITÉ DE L'UTILISATEUR D'Y VEILLER EN SUIVANT RIGOUREUSEMENTLES CONSEILS DE L'INSTALLATEUR ET/OU DU VENDEUR ET DES FABRICANTS CONCERNÉS.

PHÉNOMÈNES CONSTATÉS2

Désordres dus à une mauvaise exploitation ou à l'environnement :• Taches• Plis

2.1 - TACHESElles sont d'origines diverses et, de ce fait, de coloris divers.Leur nature doit être déterminée avec précision si l'on veut pouvoir préconiser un remède.

BLANCHÂTRESSur le fond du bassin : une tache ronde est la conséquence du contact direct d'une pastille ou d'un galetde produit oxydant (ex. : chlore, brome) tombé ou jeté dans le bassin. L'effet sera d'autant plus marquéque le contact aura été long. Il peut aller jusqu'à la formation de "ridules" : ce désordre est irréversible.Décolorations importantes sur le fond du bassin ou sur les parois (sous les skimmers par exemple ouautour de la bonde de fond) : les produits chlorés en solution étant plus dense que l'eau, c'est le signed'une concentration excessive.Elle peut être la conséquence d'un arrêt prolongé de la filtration après un traitement de choc avant que lechlore ne soit totalement incorporé au volume d'eau. Sous les skimmers, c'est le signe que le chlore misdans le skimmer continue de se dissoudre lorsque la filtration est arrêtée.Dans le cas d'un pH inférieur à 7, ce phénomène s'accompagnera :- de la formation de plis par reprise d'humidité de la membrane en commençant par la surface autour de la bonde de fond.- d'un durcissement de la membrane (PVC) dû à la perte de plastifiant.Ces désordres sont irréversibles.

BLANCHÂTRES (au niveau de la ligne d'eau)Elles résultent des dépôts de sel de calcium ou de magnésium, c'est-à-dire de calcaire. Le nettoyage estpossible AVANT incrustation, à l'aide d'un produit approprié en prenant la précaution de ne pas "gratter"ni d'utiliser de solvant (principalement sur les feuilles imprimées ou vernies). Elles peuvent être évitées enconservant l'équilibre calco-carbonique de l'eau et en utilisant des produits adaptés.

BRUNES OU NOIRES (au niveau de la ligne d'eau)L'une des raisons peut être la présence de crème solaire flottant à la surface. Ces taches seront d'autantplus difficiles à éliminer en présence de dépôt calcaire.L'autre probabilité est celle de pollutions dues à la combustion (hydrocarbures, bois, charbon…), aux gazd'échappement des voitures ou des avions pour les piscines à proximité des aéroports.

Nota : le nettoyage de la ligne d'eau, avec un produit adapté, est d'autant plus facile qu'il est régulier et suivi.

VERTESIl s'agit principalement d'algues. Elles se développent lorsque les règles de base de traitement de l'eau nesont pas respectées (équilibre calco-carbonique, pH, insuffisance en produits de traitement).

Traitement au chlore :Pour les produits de traitement à base de chlore stabilisé, il faut savoir que l'excès de produit stabilisant(acide isocyanurique) "bloque" l'action du chlore.Par ailleurs, il ne faut pas confondre chlore "total" et chlore disponible (appelé souvent "chlore actif" ou "chlorelibre").Il est impératif de conserver une concentration de stabilisant (acide isocyanurique) inférieure à 75 ppm(parts par million, 1 ppm = mg/l) (arrêté du 7 avril 1981).Il est rappelé que l'utilisation de chlore stabilisé (dichloro - trichloro) en galets, pastilles et même poudre ougranulés entraîne systématiquement l'apport et donc l'augmentation de la teneur en stabilisant dans l'eaude la piscine.Le niveau de la concentration en stabilisant ne peut être réduit que par vidange partielle, renouvelée autantque nécessaire.

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PHÉNOMÈNES CONSTATÉS :• décoloration prématurée de la membrane.• taches de différentes couleurs.• boursouflures ou ridules.• dégradation des caractéristiques mécaniques (durcissement prématuré).• plis survenant après la mise en service.

Rappelons tout d'abord que les caractéristiques physico-chimiques des eaux de remplissage et/oud'appoint doivent impérativement respecter les normes du réseau public* ou y être ajustées.Les eaux de captage, de ruissellement ou de pluie sont déconseillées en raison de leurs caractéristiques quiles rendent souvent inaptes à une utilisation en piscine.*Recensées dans le décret 89-3 modifié du 3 janvier 1989, en application de la directive européenne du 15 juillet 1980. Parmi ces normes, nous pouvons lire : • 1 mg/l pour le cuivre • 0.2 mg/l pour le fer • 0.05 mg/l pour le manganèse • 50 mg/l pour le nitrate

POURQUOI TRAITER L'EAU DES PISCINES ?Le traitement de l'eau des piscines répond à plusieurs objectifs :- la désinfecter et la rendre désinfectante.- lui conserver un aspect limpide.- faciliter les opérations courantes d'entretien des équipements divers (filtre, ligne d'eau, etc …) et donc prolonger leur état de service.- conserver un pH équilibré selon les recommandations du fabricant du produit désinfectant ou du type de traitement utilisé. Un pH équilibré est indispensable pour assurer une eau "agréable" pour la baignade et l'efficacité des produits oxydants.

Un pH inférieur à 7 est synonyme d'agressivité et de corrosion des éléments métalliques au contact del'eau et ce d'autant plus que l'on diminue cette valeur. Un tel pH engendre également une reprised'humidité du liner se traduisant par un gonflement, un allongement de la membrane provoquantridules, boursouflures, plis…En outre, un pH acide, même de façon temporaire, favorise la pénétration de produits oxydants (spécialementdu chlore) dans la membrane. Ces dégradations s'accompagnent souvent d'une décoloration; phénomènesirréversibles.

Un pH supérieur à 7,8 diminue fortement l'efficacité des produits oxydants et permet ainsi le développementd'algues et de micro-organismes.

Il n'existe pas de traitement entièrement automatique garantissant, toute une saison, un traitement efficace.Une dérive, même temporaire, peut avoir des conséquences à long terme.

En conséquence, quels que soient les produits et/ou procédés de traitement utilisés, un contrôle régulier aumoins hebdomadaire est une NÉCESSITÉ.

IMPORTANT :Ce document ne se substitue pas aux normes, règles et documents qui président à l'installation de lapiscine.

Il ne privilégie et n'exclut aucun type de traitement de l'eau.

Il n'a d'autre but que d'éclairer le lecteur sur les phénomènes, avatars qui peuvent être constatés, de lesidentifier, d'en indiquer les éventuelles origines et les opérations qui permettent d'en corriger et/ou d'enlimiter les effets lorsque cela est possible.

Comme en toute chose, en matière de piscine, il vaut mieux prévenir que guérir car il est évident que touteinstallation nécessite un ENTRETIEN régulier.

IL EST DE LA RESPONSABILITÉ DE L'UTILISATEUR D'Y VEILLER EN SUIVANT RIGOUREUSEMENTLES CONSEILS DE L'INSTALLATEUR ET/OU DU VENDEUR ET DES FABRICANTS CONCERNÉS.

PHÉNOMÈNES CONSTATÉS2

Désordres dus à une mauvaise exploitation ou à l'environnement :• Taches• Plis

2.1 - TACHESElles sont d'origines diverses et, de ce fait, de coloris divers.Leur nature doit être déterminée avec précision si l'on veut pouvoir préconiser un remède.

BLANCHÂTRESSur le fond du bassin : une tache ronde est la conséquence du contact direct d'une pastille ou d'un galetde produit oxydant (ex. : chlore, brome) tombé ou jeté dans le bassin. L'effet sera d'autant plus marquéque le contact aura été long. Il peut aller jusqu'à la formation de "ridules" : ce désordre est irréversible.Décolorations importantes sur le fond du bassin ou sur les parois (sous les skimmers par exemple ouautour de la bonde de fond) : les produits chlorés en solution étant plus dense que l'eau, c'est le signed'une concentration excessive.Elle peut être la conséquence d'un arrêt prolongé de la filtration après un traitement de choc avant que lechlore ne soit totalement incorporé au volume d'eau. Sous les skimmers, c'est le signe que le chlore misdans le skimmer continue de se dissoudre lorsque la filtration est arrêtée.Dans le cas d'un pH inférieur à 7, ce phénomène s'accompagnera :- de la formation de plis par reprise d'humidité de la membrane en commençant par la surface autour de la bonde de fond.- d'un durcissement de la membrane (PVC) dû à la perte de plastifiant.Ces désordres sont irréversibles.

BLANCHÂTRES (au niveau de la ligne d'eau)Elles résultent des dépôts de sel de calcium ou de magnésium, c'est-à-dire de calcaire. Le nettoyage estpossible AVANT incrustation, à l'aide d'un produit approprié en prenant la précaution de ne pas "gratter"ni d'utiliser de solvant (principalement sur les feuilles imprimées ou vernies). Elles peuvent être évitées enconservant l'équilibre calco-carbonique de l'eau et en utilisant des produits adaptés.

BRUNES OU NOIRES (au niveau de la ligne d'eau)L'une des raisons peut être la présence de crème solaire flottant à la surface. Ces taches seront d'autantplus difficiles à éliminer en présence de dépôt calcaire.L'autre probabilité est celle de pollutions dues à la combustion (hydrocarbures, bois, charbon…), aux gazd'échappement des voitures ou des avions pour les piscines à proximité des aéroports.

Nota : le nettoyage de la ligne d'eau, avec un produit adapté, est d'autant plus facile qu'il est régulier et suivi.

VERTESIl s'agit principalement d'algues. Elles se développent lorsque les règles de base de traitement de l'eau nesont pas respectées (équilibre calco-carbonique, pH, insuffisance en produits de traitement).

Traitement au chlore :Pour les produits de traitement à base de chlore stabilisé, il faut savoir que l'excès de produit stabilisant(acide isocyanurique) "bloque" l'action du chlore.Par ailleurs, il ne faut pas confondre chlore "total" et chlore disponible (appelé souvent "chlore actif" ou "chlorelibre").Il est impératif de conserver une concentration de stabilisant (acide isocyanurique) inférieure à 75 ppm(parts par million, 1 ppm = mg/l) (arrêté du 7 avril 1981).Il est rappelé que l'utilisation de chlore stabilisé (dichloro - trichloro) en galets, pastilles et même poudre ougranulés entraîne systématiquement l'apport et donc l'augmentation de la teneur en stabilisant dans l'eaude la piscine.Le niveau de la concentration en stabilisant ne peut être réduit que par vidange partielle, renouvelée autantque nécessaire.

Sans titre-3 26/06/00, 9:444

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Entretiendes piscines liner et membrane armée

1 AVANT-PROPOS

6 3

La CSIP a également édité des Directives Techniques Piscines (DTP) :

DTP 1 - Règles générales de tolérances de cotes et d'aspect s'appliquant aux piscines de loisirs. Edition : Juin 1996

DTP 3 - Piscines liner et membrane armée. Edition : Septembre 1996 - Mise à jour : Juillet 1998

DTP 5 - Finition ''Les margelles - Les plages''. Edition : Mars 1997

DTP 6 - Le groupe de filtration. Edition : Juillet 1997

Après mise en eau, les caractéristiques mécaniques et physiques ainsi que l'aspect décoratif (la teinte ou ledécor éventuel), et leur évolution dans le temps, dépendent PRINCIPALEMENT du soin et de l'applicationque le consommateur mettra dans le respect des conditions d'utilisation et d'entretien du bassin.

Afin d'éviter un vieillissement anormal, le but du présent document est de lister quelques-uns des phénomènesprévisibles qui résulteraient d'un non respect des règles élémentaires d'entretien.

Ce document est une compilation des connaissances actuelles des professionnels concernés.

En pratique une vidange d'environ 30 à 50 % du volume d'eau par an s'avère nécessaire pour maintenirla teneur d'acide isocyanurique à un niveau correct.Il est préférable de mesurer le chlore disponible plutôt que le chlore total et donc d'utiliser les réactifs DPDpour l'analyse du chlore.

IMPORTANT :L'efficacité des produits de traitement chlorés devient rapidement inversement proportionnelle à laconcentration de stabilisant.L'excès de stabilisant diminue l'efficacité biocide et surtout algicide du chlore poussant à une surconcentrationde chlore, laquelle entraîne à la longue des décolorations et dégradations du liner surtout dans les partiesprofondes des piscines ainsi que dans les zones à faible circulation d'eau.

TACHES BRUNES OU NOIRESElles sont d'autant plus difficiles à traiter que leur origine est difficile à déterminer. Elles peuvent avoirpour cause :

des algues (voir ci-dessus).

la décomposition de matières organiques (feuilles, débris végétaux) : la prévention par un entretienhebdomadaire (nettoyage par balayage) permet de les éviter.

une infiltration d'eau chargée entre la membrane et la structure (ruissellement ou remontée de nappephréatique) entraîne la prolifération de micro-organismes.Le risque se trouvera accentué en présence de sulfure d'hydrogène pouvant résulter de l'activité demicro-organismes se développant entre la paroi du bassin et la membrane d'étanchéité qui est perméable augaz. Il peut alors se former, en présence de cuivre dans le bassin, des sulfures de cuivre insolubles et decoloris foncé.Il faut donc éviter les concentrations importantes d'ions métalliques susceptibles de concourir à la formationde taches indélébiles sur les membranes en PVC plastifié.

l'apport non contrôlé d'ions métalliques : les métaux comme le cuivre et l'argent exercent une actionalgicide ou biocide mais ils n'ont aucun pouvoir oxydant. Il faut toujours les employer à dose très faibleen association avec un oxydant (chlore, brome, etc…).

le remplissage par les eaux de captage, de drainage, de puits : ces eaux sont instables, souvent chargéesen matières organiques, polluées par des nitrates et des phosphates. Le problème qui en découle seraitévité par un remplissage avec une eau du réseau (eau de ville) (voir cf. avant-propos).

L'utilisation de sulfate de cuivre pur ou non spécialement formulé pour la piscineest fortement déconseillé à l'utilisateur.

Electrolyse de sel :La fabrication du chlore par électrolyse du chlorure de sodium est un système couramment utilisé.Ce sel peut être soit ajouté à l'eau de la piscine, soit stocké dans un bac prévu à cet effet.Toutes les règles du traitement au chlore s'appliquent.

Il est cependant fortement conseillé de veiller aux effets secondaires qui découleraient :d'un sel non conforme à celui recommandé par le fabricant de l'appareil (risque de taches avec certainssels de conservation).d'un risque de corrosion par électrolyse des raccords et pièces métalliques non adaptés placés sur lecircuit d'eau ou également d'un risque de tache.de l'absence d'un entretien régulier des électrodes.de l'inexistence d'une mise à la terre efficace.

Le liner (terme usuel définissant la membrane souple constituant l'étanchéité des piscines, qu'il soit armé ounon), est fabriqué à partir de PVC (polychlorure de vinyle) plastifié.Ce matériau est le fruit d'une technologie de pointe dont la formulation est destinée à assurer l'étanchéitédes piscines. En outre, il comporte des adjuvants permettant de lutter contre le vieillissement prématuré dela membrane.Accessoirement, afin d'agrémenter l'aspect du bassin, certaines membranes peuvent présenter undécor imprimé. Cependant, cette fonction esthétique est secondaire.Le liner est un équipement renouvelable ayant pour fonction essentielle d'assurer l'étanchéité.

DOCUMENTS TECHNIQUES : L'AFNOR a édité 4 documents concernant les liners et les membranes armées :

NF T 54 803-1 - Plastiques Membranes en polychlorure de vinyle plastifié pour piscines. Spécifications et méthodes d'essai. Partie 1 : membranes simples. Edition : Juin 1994

NF T 54 803-2 - Plastiques Membranes en polychlorure de vinyle plastifié pour piscines. Spécifications et méthodes d'essai. Partie 2 : membranes armées. Edition : Juin 1994

FD T 54 804 - Plastiques Membranes d'étanchéité armées pour piscines. Méthode de mise en œuvre des membranes armées employées pour l'étanchéité des piscines.

Edition : Août 1995

FD T 54 802 - Plastiques Membranes en polychlorure de vinyle plastifié. Liners pour piscines. Guide de recommandations pour la réalisation, la pose et l'entretien des liners pour piscine.

Edition : Novembre 1995

Sans titre-3 26/06/00, 9:443

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TACHES ROSESElles peuvent avoir diverses origines.Dans l'épaisseur de la matière : il s'agit de micro-organismes qui se développent derrière la membrane.Leurs excrétions colorées traversent la membrane et laissent apparaître des taches. Elles sont indélébiles.

Traitement au PHMB :il est impératif de respecter les consignes suivantes :

T° de l'eau maximum : 28° pour les feuilles non armées32° pour les feuilles armées

pH de l'eau : 7,2 à 7,8 maxi (surtout ne pas dépasser cette limite)PHMB (Biguanide) : 30 à 40 mg/l.

La combinaison de température élevée et de pH élevé pourrait entraîner des problèmes de migration deconstituants dans la feuille de plastique (marques rouge/brun, liner collant).

La formation ultérieure de plis importants sur le fond du bassin est généralement provoquée par laprésence d'eau d'infiltration sous la membrane.

Les ridules accompagnées de décoloration viennent de la conjugaison d'un pH et d'un excès de chloreou d'une température trop élevée de l'eau. Il ne faut jamais dépasser une température en permanenceau-dessus de 28°.

EXPLOITATION ET ENTRETIEN3

L'eau de piscine est un élément complexe et instable. Elle a une importance primordiale et directe surl'aspect et la bonne conservation des matériaux qui composent l'installation mais aussi sur le plaisir et lasécurité des utilisateurs.

Pour être de bonne qualité, l'eau de piscine doit être Limpide - Saine - Equilibrée.

3.1 - PRINCIPES A RESPECTER POUR L'ENTRETIEN DE L'EAU ET DE L'EQUIPEMENT

Ces caractéristiques indispensables sont obtenues par deux actions de traitements complémentaires :- Physique : qui permet de conserver la limpidité par filtration.- Chimique : qui permet de corriger certaines caractéristiques de l'eau de remplissage et de la conserver saine et équilibrée par apport de produits chimiques correctifs et désinfectants.

Toute eau non filtrée stagne. L'augmentation du temps de filtration, voire une filtration continue, favorisela bonne qualité de l'eau.

Il est de la responsabilité de l'utilisateur de veiller à l'efficacité de ces traitements et d'y apporter sessoins.

2.2 - PLISIl ne faut pas confondre plis et ridules.On entend par pli tout excédent de matière saisissable entre 2 doigts.

Les plis qui se forment sur les parois, au niveau de la ligne d'eau et en-dessous démontrent uneinfiltration d'eau périphérique, sous-jacente à la plage.Nota : concernant les eaux de ruissellement :• lorsque l'évacuation des eaux de ruissellement n'est pas réalisable de façon naturelle, il est nécessairede prévoir un système de récupération et d'évacuation (cf. : DTP n° 5).• lorsque la piscine est installée en bas de pente ou de talus, il est nécessaire de prévoir un moyend'évacuation des eaux de ruissellement installé en périphérie de la plage.• en cas d'arrosage automatique, il est vivement conseillé de surélever légèrement la piscine par rapportau reste du terrain.• la pose d'un abri de piscine créé des apports d'eau supplémentaires qu'il faut prendre en compte.

La présence de plis autour des pièces à sceller indiquent que le bassin a été vidé sans que soient prisesles précautions usuelles, et que la remise en eau n'a pas été effectuée selon les règles de l'art.

Sans titre-3 26/06/00, 9:445

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Entretiendes piscines liner et membrane armée

1

2

3

SOM

MA

IRE

8 1

AVANT-PROPOS

PHÉNOMÈNES CONSTATÉS

EXPLOITATION ET ENTRETIEN

3.2 - CONSEILS POUR UNE BONNE EXPLOITATION

Pour éviter la surconcentration d'éléments contenus par certains produits de traitement d'eau (stabilisants,sels métalliques, agents actifs, etc…), il est conseillé de renouveller 30 à 50 % du volume d'eau de lapiscine chaque année.

Par ailleurs, ces surconcentrations peuvent concourir à l'endommagement du liner (taches, décolorations,boursouflures, plis, ridules) et provoquer des difficultés dans le maintien de la qualité de l'eau.

De ce fait, l'utilisateur apportera un soin extrême dans le choix et le bon usage des produits detraitement de l'eau et particulièrement :- de veiller à utiliser exclusivement des produits de traitement spécialement formulés pour le traitement des eaux de piscine,- de n'utiliser que des produits indiquant sur leurs emballages :

• les incompatibilités éventuelles.• les doses d'utilisation.• les éventuels risques de surdosage ou surconcentration.• les recommandations d'emploi.

Dans tous les cas, l'utilisateur est seul responsable de l'exploitation de la piscine et de ses choix.

Durant la saison d'utilisation, le principe de base doit être que le volume du bassin doit être recyclé auminimum chaque jour.On considère qu'un groupe de filtration à la puissance correctement adaptée, doit permettre de recyclerle volume total de la piscine qu'il équipe entre 6 heures (temps de recyclage idéal) et 10 heures (tempsde recyclage maximum).Dans la pratique, les temps horaires de la filtration seront réglés entre 1 heure et 24 heures selon lasaison, la fréquentation, le système de désinfection, la température de l'eau… (cf. : DTP n° 6)

3.1 - PRINCIPES A RESPECTER POUR L'ENTRETIEN DE L'EAU ET DE L'EQUIPEMENT

3.2 - CONSEILS POUR UNE BONNE EXPLOITATION

3.3 - CONSEILS RELATIFS A L'HIVERNAGE

Dans tous les cas, une vidange partielle et annuelle (30 à 50 % du volume d'eau) contribue à conserverle liner en bon état.

3.3 - CONSEILS RELATIFS A L'HIVERNAGE

Une piscine reste bien souvent inutilisée durant la période d'hiver.

La température de l'eau étant un facteur très important du développement des algues et/ou des micro-organismes, l'hivernage et la remise en service d'une piscine devront impérativement se faire autour d'unetempérature de 10°. On peut également conserver une filtration réduite pendant cette période.Le traitement de l'eau et l'entretien de la piscine devront être absolument assurés durant cette périoded'hivernage, pour éviter de voir algues et bactéries se développer rapidement dans la piscine.A cet effet, un produit de traitement à haut pouvoir rémanent peut être introduit dans l'eau de la piscine,afin d'assurer sa totale protection jusqu'à sa remise en service.

Par ailleurs, le bassin peut être protégé des salissures par une couverture d'hivernage. Attention aux débrisdivers (feuilles, vers de terre, objets métalliques, etc…) dont le contact prolongé et la décomposition sont àl'origine de taches indélébiles.

Contre le gel, des flotteurs d'hivernage peuvent être, si nécessaire, disposés à la surface afin d'éviter toutepoussée de glace sur les parois de la piscine.

Nota Bene :Il est formellement proscrit d'hiverner une piscine en la vidangeant et de la laisser vide durant toute lapériode d'hivernage.Il faut noter également que la vidange TOTALE d'une piscine liner, SI ELLE S'AVÈRE NÉCESSAIRE doitêtre obligatoirement assurée par un professionnel qualifié.

2.1 - TACHES

2.2 - PLIS

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COORDINATION SYNDICALEDES INDUSTRIES DE LA PISCINE

Ces recommandations ont été établies par la commission technique de la C.S.I.P.

DIRECTIVES TECHNIQUES PISCINES

APPAREILSDE NAGE A CONTRE-COURANT

DTP n° 12 Décembre 2000

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SOM

MA

IRE

Appareils de nage à contre-courant

1 PRINCIPE GÉNÉRAL DE FONCTIONNEMENT

2 COMPOSITION D’UN APPAREIL

3 RÈGLES D’INSTALLATION

4 MAINTENANCE / HIVERNAGE

5 PRÉCISIONS TECHNIQUES

1

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2.1 - Appareil encastrable :

Appareils de nage à contre-courant

PRINCIPE GÉNÉRAL DE FONCTIONNEMENT

Un appareil de nage à contre-courant (N.C.C.) est destiné à générer dans une piscine un très puissantcourant d'eau pour dynamiser l'eau de cette piscine, qu'elle soit piscine familiale ou piscine collective.Ce puissant courant d'eau est produit par une pompe autonome spécifique qui aspire l'eau dela piscine et la refoule avec force à travers une buse de sortie d'eau spécialement profilée pour obtenirdes performances maximales.L'appareil de nage à contre-courant est donc un système technique totalement indépendantde tous les autres équipements hydrauliques de la piscine (filtration, chauffage, traitementde l'eau, etc...).

Il existe deux types d'appareils de N.C.C. :Les appareils encastrables à la construction dans la paroi de la piscine,Les appareils "hors-bord" que l'on peut installer sur les piscines existantes.

2 COMPOSITION D’UN APPAREIL

1

Une pièce à sceller et uneprise d'admission d'air (lapièce à sceller se positionnedans la paroi de la piscine etla prise d'admission d'airau-dessus du plan d'eau dubassin, soit montée sur laparoi du bassin, soit montéedans le local technique).

3

Un coffret de commande électrique avec protection thermique du moteur et commande pneumatique ;Des tuyauteries d'aspiration et de refoulement ainsi que diverses pièces accessoires de montage ;En option, des accessoires de confort complémentaires tels que tuyau de massage, buse additionnellede massage ponctuel,…

Une pompe très puissante, totalement indépendante des autres pompes de la piscineet spécifique au fonctionnement de la N.C.C. ;

Une tête équipée d'undispositif d'aspiration etd'éjection d'eau avec une(des) buse(s) orientable(s) etdes manettes de débits d'eauet d'air, indépendantes etréglables, même pompe enfonctionnement.Cette tête est équipée d'unecommande pneumatique demise en route installée àportée de main dans lebassin ;

58 cm

50 cm

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Les pièces doivent être scellées dans les murs au nu de la paroi (chape et enduit de finition)destinés à un revêtement tel que carrelage, peinture, enduits spéciaux. Un soin tout particulierdevra être apporté aux scellements de ces pièces lorsqu’elles sont installées dans une réservation: mortier ou béton sans retrait avec des adjuvants spécifiques devront être utilisés (agrémentC.S.T.B.). Prendre en compte l’épaisseur du revêtement.

2.22 - Parois réalisées en maçonnerie de parpaings ou en béton (avec liner, membrane armée, revêtement polyester)

Les pièces doivent être scellées dans le mur, au nu de la paroi en tenant compte des enduitséventuels.Les pièces doivent s’adapter dans les réservations prévues à cet effet et intégrer obligatoirementles joints et cadres (brides) nécessaires à l’étanchéité du bassin.

2.23 - Parois réalisées en éléments préfabriqués (avec liner, membrane armée, revêtement polyester)

Les pièces doivent s’adapter dans les réservations prévues à cet effet et intégrer obligatoirementles joints et cadres (brides) nécessaires à l’étanchéité du bassin.

2.24 - Recommandations (cas 2.22 et 2.23) pour liner et membrane armée

2.2 - Précautions d’étanchéité :

2.21 - Piscines béton armé

4

Chaque pièce comporte généralement deux joints + bride + visserie inox + éventuellementcache vis.Le liner se trouvera donc placé entre pièce-joint et joint-bride.Le premier joint est collé sur la pièce avant la pose du liner.Le second joint est intercalé entre la bride de serrage et le liner.

Après repérage des trous, il faut mettre en place les vis sans les bloquer. Le serrage se feraprogressivement sur toutes les vis en quinconce.

On ne découpe au cutter la partie intérieure du liner dans la pièce que lorsque les bridessont posées et que la tension du liner est assurée.

Il faut tenir compte des prescriptions de chaque fabricant, en particulier pour les arrivées d’air.

Il faut penser à laisser une réserve suffisante de tube pneumatique et de tube d’air pourpouvoir intervenir sur la pièce sans vidanger le bassin.

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2.3 - Appareil hors-bord :

3 RÈGLES D’INSTALLATION

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3.1 - Montage de l'appareil et obligations d'installation :

La position de la pièce à sceller :la pièce à sceller doit être positionnée dansla paroi de la piscine de façon à ce quel'axe de la buse de sortie d'eau se situe entre20 et 30 cm par rapport au plan d’eau virtuelconnu une fois la piscine remplie à son niveaud’eau normal.La distance idéale est de 25 cm sousle plan d'eau.

La profondeur d'eau : à l'endroit de lapièce à sceller, la profondeur d'eau doit êtreentre 1,10 m et 1,40 m. Une profondeur inférieure à 1 m n'est pasconseillée pour des massages efficaces etune profondeur supérieure à 1,40 m risqued’être trop importante pour permettre desmassages appliqués de façon très confortable.Cependant, la profondeur peut être supérieureà 1,40 m dans le cas où le client le souhaiterait,en prenant la précaution de lui faire accepterpar écrit.

Un appareil hors-bord est monoblocet réunit tous les éléments ci-dessus dansun carénage ;Il assure les mêmes fonctions et les mêmesusages qu'un appareil encastrable ;Il vient se positionner et se fixersolidement à l'aide de vis et de chevillessur la margelle du bassin ;La partie basse de l'appareil plongedans la piscine, assurant les fonctionsaspiration et refoulement de l'eau ;La commande de mise en route estaccessible depuis le bassin et doitégalement être pneumatique.

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L'emplacement dans le bassin : l'appareil peut être positionné à n'importe quel endroit dela piscine en respectant les données suivantes :

• la profondeur d'eau indiquée ci-dessus,• Un espace d'au moins 1,50/2 m par rapport au bord de la piscine.

En règle générale, l'appareil N.C.C. a avantage à déployer son jet en face des skimmers de façonà aider à l'écrémage de la surface du bassin.

Il faut également préserver un espace d'au moins 1,25 m entre l'appareil et la plus proche paroide la piscine pour conserver suffisamment d'aisance du corps pendant les massages avec circonvolutiondes membres supérieurs et inférieurs.

Le positionnement de la pompe : la pompe peut être placée dans un local creusé directementderrière le bassin.

6

Mais elle peut aussi avantageusement êtreinstallée dans un autre local (garage, sous-sol...)au sec et au chaud.A condition de ne pas dépasser 10 à 12 m dedistance entre la piscine et la pompe.

La pompe doit absolument être "encharge", c'est-à-dire située sous le pland'eau, de façon à se remplir d'eau pargravité.

Courbes grand rayon

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Le local de pompe : le local de pompe doit être étanche, drainé et ventilé. Il doit donc être le plus sec possible pour éviter une dégradation accélérée de l'installation. L'air ambiant du local ne doit pas être agressif pour la pompe. Les dimensions de ce local techniquedoivent être telles qu'elles permettent un accès facile à la pompe pour des interventions techniqueséventuellement nécessaires. En moyenne, 1 m de long x 0,80 m de large x 0,70 m de profondeur.Le local doit être fermé sur le dessus par un couvercle. Le couvercle ne peut s'ouvrir qu'à l'aide d'une clé ou d'un outil (norme NF C 15.100).Il existe sur le marché des caissons spécifiques étudiés et construits pour recevoir la machinerie d'unappareil de N.C.C..

Le coffret électrique : le coffret électrique doit être placé au sec, dans une ambiance ventilée etune atmosphère non agressive.

Les sections des canalisations : elles doivent être conformes aux préconisations suivantes (endiamètre INTERIEUR de canalisation) afin d'éviter les pertes de charge et une importante baisse derendement des appareils :

• jusqu'à 5 mètres de longueur : Intérieur 53 mm Tuyau Ø 63 mm• de 5 à 10 mètres de longueur : Intérieur 65 mm Tuyau Ø 75 mm• de 10 à 12 mètres de longueur : Intérieur 80 mm Tuyau Ø 90 mm

Il faut proscrire les coudes "fermés" à 90° et utiliser des "courbes à grand rayon" pour les changementsde direction. L'idéal est de tirer les tuyauteries le plus possible en ligne droite.Les tuyauteries en P.V.C. "souple pression" sont utilisables après s'être renseigné auprès du fabricantsur la résistance de ces tuyauteries pour l'usage spécifique N.C.C.Toutes les canalisations N.C.C. doivent répondre aux exigences de pression PN 16.L'usage de manchettes en PVC pression "semi-souple" est conseillé pour effectuer les raccordementsde la pompe afin d'éviter les vibrations.

7

3.2 - Normes électriques et sécurité des personnes :Les normes qui s'appliquent sont les normes NF C 15.100 (section 702 "piscines"), NF C 20.010,NF C 20.030, NF C 52.200 et NF C 52.220.Les raccordements électriques doivent être effectués par un électricien qualifié.Il faut employer des conducteurs électriques de section suffisante.Sections conseillées :

- 5 x 2,5 mm2 pour les appareils en triphasé 380 V.- 3 x 2,5 mm2 (mini) pour les appareils en monophasé 220 V.

Il est primordial de contrôler le bon sens de rotation du moteur de pompe. En général, les moteurs tournent dans le sens des aiguilles d'une montre (SH) lorsqu'on regarde le moteurdu côté du ventilateur de refroidissement.

} (voir sections selon distance)

AUTRES POINTS IMPORTANTSLa norme U.T.E. C 15.100 section 702 "Piscines" s'applique à ces appareils. En voici un résumé :

Un interrupteur différentiel calibré à 30 mA (OU un transformateur de séparation de circuit)doit protéger l'installation spécifique de l'appareil de N.C.C., qu'il soit en version encastrableou en version hors-bord.Le moteur de la pompe doit être protégé par un dispositif de coupure automatique (thermiqueou magnétothermique) en cas de surchauffe des enroulements.Lors de l'ouverture du capot de protection, une coupure de l’alimentation électrique est nécessaire.Les appareils électriques doivent être alimentés selon les préconisations de la norme C 15.100section 702 "piscines".Le bouton de mise en route dans la piscine doit être à commande pneumatique.Les masses métalliques (pièces à sceller en bronze par exemple) doivent être reliéesindividuellement et équipotentiellement à la terre.

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4 MAINTENANCE / HIVERNAGE

4.1 - MaintenanceIl est nécessaire de :

remplacer périodiquement la garniture mécanique d'étanchéité de la pompe. Cette pièce estune pièce d'usure.

La manifestation de l'usure se caractérise par un suintement d'eau (gouttes) s'échappant à lapartie basse du flasque de pompe, c'est-à-dire à l'endroit de l'assemblage entre la pompe etle moteur.

Un dépoussiérage des orifices de ventilation du moteur est nécessaire en cas d'ambiancepoussiéreuse dans le local technique.

La pulvérisation annuelle d'un produit protecteur hydrofuge sur le matériel permet d'améliorerle vieillissement des composants lorsque le milieu de fonctionnement est résiduellementhumide, ce qui est très souvent le cas.

Si l'eau est calcaire, détartrer la buse de sortie d'eau à l'aide d'un produit spécifique pourqu'elle conserve sa mobilité.

Vérifier périodiquement que le tube de prise d'air n'est pas obstrué par un corps étranger.

Il faut maintenir l'installation en bon état de propreté.

4.2 - Hivernage4.21 - Appareils encastrables :

Pour l'hivernage, la première chose à faire est d'isoler électriquement l'appareil en coupantl'alimentation électrique générale de celui-ci.Ensuite, il est quasi indispensable de démonter la pompe et le coffret électrique s'ils sont enmilieu humide et de les stocker dans un endroit sec. Cette opération les préserve du séjour nocif prolongé de plusieurs mois d'hiver dans un milieuhumide, donc hostile, avec le risque de mise à la masse de la pompe au redémarrage de printemps.Si la pompe reste malgré tout dans le local technique, il est prudent de la vidanger après avoir ferméles vannes d'isolement sur les tuyauteries aspiration et refoulement.En cas de risque de gel important (régions froides), démonter la façade de sortie d'eau de l'appareilet protéger l'intérieur de la pièce à sceller avec un tampon souple (plaque de polystyrène parexemple pour absorber la poussée de la glace).Les tuyauteries aspiration et refoulement pourront être vidangées après démontage de la façade desortie d'eau et obturation des orifices correspondants de la pièce à sceller à l'aide de bouchonsadaptés en caoutchouc.

4.22 - Appareils hors-bord :La meilleure solution consiste, après avoir coupé l'alimentation électrique, à les démonter du bordde la piscine et à les stocker dans un endroit sec.Ne pas oublier de les réamorcer lors de la remise en route de printemps.

Dans tous les cas, appareils encastrables ou hors-bord, bien vérifier le bon sens de rotationde la pompe lors de la remise en route printanière.Une pompe qui tourne à l'envers grille rapidement et sa garniture mécanique se détériore enquelques minutes.

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5 PRÉCISIONS TECHNIQUES

Il n'y a pas de critère de choix directement lié aux dimensions de la piscine, même siun appareil suffisamment puissant (moteur de plus de 2 à 3 CV minimum) est fortement conseillé pourdes bassins de plus de 8 mètres de long.

Quelques critères incontournables :5.1 - Puissance de la pompe :Pour obtenir de bonnes performances, il faut installer un appareil dont la pompe a une puissanceélectrique au minimum de 2 à 3 CV. En effet, la puissance réelle obtenue (donc la performance finale de l'appareil une fois installé dansla piscine), est directement liée à plusieurs paramètres :

• La puissance électrique réelle du moteur (rendement déduit),• La longueur et le diamètre des canalisations,• Le nombre de coudes et autres accessoires de montage,• Le bon dimensionnement des orifices aspiration/refoulement en fonction du débit d'eau qu'ils

doivent "avaler".Une trop faible puissance du moteur de pompe entraînera forcément un manque de performances obtenues.

5.2 - Précisions sur le bon rapport entre le débit d’eau annoncé et la pression de sortieVeillez bien à ce que la pression correspondant au débit annoncé soit indiquée par le fabricant.

Exemple : 40 m3/h à 12 mCE.L'unité de hauteur manométrique de pompe (pression) est le mètre colonne d'eau (mCE).Un mètre colonne d'eau (1 mCE) est équivalent à 100 g/cm2 de pression.Donc, par exemple, une indication de débit de 40 m3/h à 12 mCE signifie que la pompe débite 40 m3/hd'eau à 1,2 kg de pression.

5.3 - Sécurité anti-succion :Un appareil de N.C.C. ne doit pas pouvoir présenter de possibilité d'aspiration des mains ou d'autrepartie du corps. Si la section de passage d'eau de la pièce d'aspiration est trop faible, le débit d'eau dela pompe ne peut pas être aspiré de façon correcte. Il se produit donc, à l'endroit de l'aspiration d'eau,un fort phénomène de succion. Cette succion est un danger réel pour les enfants et les utilisateurs engénéral par le risque de panique et de noyade qui peut en découler. Il faut donc proscrire l'utilisation desappareils qui n'offrent pas une surface suffisante de grille d'aspiration de l'eau permettant d'éviter"l'effet de succion".

L’aspiration d'eau se fera à la fois sur la façade et sur la périphérie de la façade defaçon à ne pas pouvoir être obturée en totalité et dégageant assez de section librepour éviter la succion.Attention également aux cheveux longs risquant de se faire aspirer malgré toutes les précautions anti-succion. Il est très fortement conseillé d’informer par écrit les utilisateurs de ce risque.

5.4 - Sécurité électrique, séparation entre l'eau et le moteur :Une séparation électrique rigoureuse doit être appliquée entre l'eau de la piscine et les élémentsélectriques de l'appareil. En effet, la distance entre le moteur électrique de la pompe de N.C.C. et lapiscine est généralement de l'ordre de 60 à 80 cm et le courant électrique peut se transmettre dans l'eaude la piscine en cas de défaut d'isolement du moteur. Pour éviter tout risque de choc électrique, l'eau de la piscine ne doit donc pas avoir de contact avec deséléments métalliques dans la pompe.

Une construction de la turbine de pompe en plastique avec séparation hermétique entre l'arbre moteuret l'eau est fortement recommandée.

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5.5 - La bonne dispersion du jet d'eau :Le jet d'eau doit être le plus large possible pour offrir le meilleur champ d'action au nageur. Il est admis qu'un bon appareil offre un "cône de dispersion" de l'ordre de 1,5 à 1,8 m de diamètre à2 m de la paroi de la piscine. Ce qui sous-entend un profil spécialement étudié pour la buse d'éjectiond'eau.

5.6 - Sur les modèles hors-bord :

Le réglage de la partie basse : la distance entre le plan d'eau et la plage est variable selonles piscines.Un appareil hors-bord devrait donc pouvoir s'adapter à toutes les piscines pour que la bused'éjection d'eau soit à la bonne hauteur ( +/- 25 cm sous le fil d'eau). C'est pour permettre cette adaptation qu'un appareil hors-bord devrait avoir une partie bassecoulissante sur une bonne amplitude (au moins 20 cm).L'amorçage de la pompe : il est obligatoire avant la première mise en route de l'appareil ousi celui-ci a été désamorcé. Un appareil devrait être donc équipé d'un orifice spécial de remplissageà la partie supérieure du corps de pompe.

D/CREA

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Texte paru auJournal Officiel de la République française

du 10 avril 1981Modifié par l'Arrêté du 28 septembre 1989

MINISTÈRE DE LA SANTÉET DE LA SÉCURITÉ SOCIALE

Décret n° 81.324 du 7 avril 1981 fixant les normesd'hygiène et de sécurité applicables aux piscines et auxbaignades aménagées.

Le Premier ministre,Sur le rapport du ministre de l'intérieur, du ministre de lasanté et de la sécurité sociale, du ministre de la jeunesse, dessports et des loisirs.

Vu la directive n° 76-160/CEE du conseil des communautéseuropéennes du 8 décembre 1975 concernant la qualité deseaux de baignade.

Vu le code de la santé publique, et notamment lechapitre III-1, du chapitre Ier, du livre Ier, relatif auxpiscines et baignades.

Vu le code de la construction et de l'habitation, etnotamment ses dispositions relatives à la sécurité contre lesrisques d'incendie et de panique.

Vu la loi n° 75-534 du 30 juin 1975 d'orientation en faveurdes personnes handicapées et ses textes d'application.

Vu l'avis du conseil supérieur d'hygiène publique de France.

Décrète :Art. 1er - Les normes définies au présent décret s'appliquentaux piscines at aux baignades aménagées autres que cellesréservées à l'usage personnel d'une famille.

Une piscine est un établissement ou une partied'établissement qui compte un ou plusieurs bassinsartificiels utilisés pour les activités de bain ou de natation.Les piscines thermales et les piscines des centres deréadaptation fonctionnelle, d'usage exclusivement médical,ne sont pas soumises aux dispositions du présent décret.

Une baignade aménagée comprend, d'une part, une ouplusieurs zones d'eau douce ou d'eau de mer dans lesquellesles activités de bain ou de natation sont expressémentautorisées, d'autre part, une portion de terrain contiguë àcette zone sur laquelle des travaux ont été réalisés afin dedévelopper ces activités.

TITRE I

EAU

Section 1.Dispositions communes.

Art. 2 - Les normes physiques, chimiques etmicrobiologiques auxquelles doivent répondre les eaux des

piscines et celles des baignades aménagées figurent àl'Annexe I du présent décret.

Les ministres concernés déterminent par arrêté pris aprèsavis du conseil supérieur d'hygiène publique de France lesproduits et les procédés qui permettent de satisfaire auxexigences prévues à l'alinéa précédent.

Section 2.Dispositions particulières aux piscines.

ART. 3 - L'eau des bassins doit être filtrée, désinfectée etdésinfectante.

L'alimentation en eau des bassins doit être assurée à partird'un réseau de distribution publique. Toute utilisation d'eaud'une autre origine doit faire l'objet d'une autorisation prisepar arrêté préfectoral sur proposition du directeurdépartemental des affaires sanitaires et sociales après avisdu conseil départemental d'hygiène.

Art. 4 - Sauf pour les pataugeoires et les bassins à vagues,pendant la période de production des vagues, la couched'eau superficielle des bassins est éliminée ou reprise encontinu pour au moins 50 p. 100 des débits de recyclagedéfinis à l'article 5 ci-après, par un dispositif situé à lasurface. Les écumeurs de surface ne peuvent être installésque dans les bassins dont la superficie du plan d'eau estinférieure ou égale à 200 mètres carrés ; il doit, dans ce cas, yavoir au moins un écumeur de surface pour 25 mètres carrésde plan d'eau.

Art. 5 - L'installation de recyclage et de traitement estdimensionnée pour pouvoir fournir, à tout moment et àchaque bassin qu'elle alimente, un débit d'eau filtrée, etdésinfectée de qualité conforme aux normes fixées àl'article 2 ci-dessus. Pour les piscines dont la surface totale deplan d'eau et supérieure à 240 mètres carrés, cetteinstallation assure une durée du cycle de l'eau inférieure ouégale à :

- Huit heures pour un bassin de plongeon ou une fosse deplongée subaquatique.

- Trente minutes pour une pataugeoire.

- Une heure trente pour les autres bassins ou parties debassins de profondeur inférieure ou égale à 1,50 mètre.

- Quatre heures pour les autres bassins ou parties de bassinsde profondeur supérieure ou égale à 1,50 mètre.

Des débitmètres permettent de s'assurer que l'eau dechaque bassin est recyclée conformément aux dispositionsdu présent article.

Il peut n'être réalisé qu'une seule installation de traitementde l'eau pour plusieurs bassins, à condition que chaquebassin possède ses propres dispositifs d'alimentation etd'évacuation et que les apports de désinfectantcorrespondent aux besoins.

Toutes dispositions sont prises pour que les réparationspuissent être effectuées sur les canalisations et les appareils

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de traitement de l'eau sans qu'une vidange générale soitnécessaire.

Des robinets de puisage d'accès facile, à fins deprélèvements, doivent être installés au moins avant filtrationet injection de réactifs, immédiatement avant l'entrée del'eau dans chaque filtre, après filtration et avant injection dedésinfectant, le plus près possible de l'arrivée à chaquebassin, sur la vidange des filtres.

Les eaux coulant sur les plages ne doivent pas pouvoirpénétrer dans un bassin. Elles sont évacuées par undispositif spécial distinct du circuit emprunté par l'eau desbassins.

TITRE II

INSTALLATIONS

Section I.Dispositions communes.

Art. 6 - L'assainissement des établissements doit être réaliséde manière à éviter tout risque de pollution des eaux debaignade.

La conception et le nombre des installations sanitaires,déterminé en fonction de la capacité d'accueil del'installation, doivent être conformes aux dispositions del'Annexe II du présent décret.

Art. 7 - Les piscines et les baignades aménagéescomprennent un poste de secours situé à proximité directedes plages.

Section 2.Dispositions particulières aux piscines.

Art. 8 - La capacité d'accueil de l'établissement, fixée par lemaître d'ouvrage, doit être affichée à l'entrée. Elle distingueles fréquentations maximales instantanées en baigneurs eten autres personnes.

La fréquentation maximale instantanée en baigneursprésents dans l'établissement ne doit pas dépasser troispersonnes pour 2 mètres carrés de plan d'eau en plein air etune personne par mètre carré de plan d'eau couvert. Pourl'application du présent article, la surface des pataugeoireset celle des bassins de plongeon ou de plongée réservés enpermanence à cet usage ne sont pas prises en compte dans lecalcul de la surface des plans d'eau.

Les personnes autres que les baigneurs, notamment lesspectateurs, visiteurs ou accompagnateurs ne peuvent êtreadmises dans l'établissement que si des espaces distincts deszones de bain et comportant un équipement sanitairespécifique ont été prévus à cette fin.

Art. 9 - Dans les établissements où la superficie des bassinsest supérieure ou égale à 240 mètres carrés, les accès auxplages en provenance des locaux de déshabillagecomportent un ensemble sanitaire comprenant des cabinetsd'aisance, des douches corporelles et des pédiluves ou desrampes d'aspersion pour pieds alimentés en eau

désinfectante. Les autres accès aux plages comportent despédiluves et, si nécessaire, des douches corporelles. Lespédiluves sont conçus de façon que les baigneurs ne puissentles éviter. Ils sont alimentés en eau courante et désinfectantenon recyclée et vidangés quotidiennement.

Art. 10 - Les revêtements de sol rapportés, semi fixes oumobiles, notamment les caillebotis, sont interdits, exceptionfaite des couvertures de goulotte.

Section 3.Dispositions particulières aux baignades aménagées.

Art. 11 - Les baignades aménagées doivent être installéeshors des zones de turbulence en un endroit où l'eau est àl'abri des souillures, notamment des contaminationsurbaines ou industrielles.

Les plans d'eau réservés au bain dans les baignadesaménagées doivent être matériellement délimités.

Toutes mesures doivent être prises pour empêcher que lesmatières flottant à la surface de l'eau puissent pénétrer àl'intérieur du plan d'eau réservé à la baignade.

TITRE III

CONTRÔLE

Art. 12 - Un arrêté préfectoral fixe, selon les typesd'installation, la nature et la fréquence des analyses desurveillance de la qualité des eaux que doivent faire réaliserles responsables des installations sans que cette fréquencesoit inférieure à une fois par mois.

Les prélèvements d'échantillons sont effectués à la diligencede la direction départementale des affaires sanitaires etsociales. Ils sont analysés par un laboratoire agréé par leministre chargé de la santé. Les frais correspondants sont àla charge du déclarant de la piscine ou de la baignadeaménagée.

Les résultats, transmis à la direction départementale desaffaires sanitaires et sociales, sont affichés par le déclarantde manière visible pour les usagers.

Art. 13 - Lorsque l'une au moins des normes du présentdécret n'est pas respectée, le préfet peut interdire ou limiterl'utilisation de l'établissement ou de la partie concernée decelui-ci. L'interdiction ne peut être levée que lorsque ledéclarant a fait la preuve que ces normes sont de nouveaurespectées.

Art. 14 - Quel qu'en soit le maître d'ouvrage, est réputéeinstallation à créer au sens de l'article L.25-5 du code de lasanté publique :

a) Toute installation au sujet de laquelle une demande depermis de construire a été déposée à compter du premierjour du 13e mois suivant la publication du présent décret.

b) Toute installation qui, par sa nature, n'est pas soumise àpermis de construire et qui n'a fait l'objet d'aucun

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commencement d'exécution au premier jour du treizièmemois suivant la publication du décret.

Les autres installations sont réputées installations existantes.Elles doivent satisfaire :

- Dès sa publication, aux dispositions du 1er alinéa del'article 2 ci-dessus.

- Dans un délai de dix-neuf mois à compter de sa publication,aux autres dispositions du présent décret; toutefois, un arrêtédu préfet fixe, après avis du maire concerné et du conseildépartemental d'hygiène, pour les articles 4, 5 et 6 (2e alinéa)ci-dessus, la nature des travaux nécessaires ainsi que les délaisdans lesquels ils doivent intervenir.

Art. 15 - Le ministre de l'intérieur, le ministre de la santé etde la sécurité sociale et le ministre de la jeunesse, des sportset des loisirs sont chargés, chacun en ce qui le concerne, del'exécution du présent décret, qui sera publié au JournalOfficiel de la République Française.

Fait à Paris, le 7 avril 1981.Le premier ministre, Raymond BARRE.Le ministre de la santé, et de la sécurité sociale, Jacques BARROT.Le ministre de l'intérieur, Christian BONNET.

Le ministre de la jeunesse, des sports et des loisirs, Jean-Pierre SOISSON.

ANNEXE I

1. Piscines

L'eau des bassins des piscines doit répondre aux normessuivantes :

- Sa transparence permet de voir parfaitement au fond dechaque bassin les lignes de nage ou un repère sombre de0,30 mètre de côté, placé au point le plus profond.

- Elle n'est pas irritante pour les yeux, la peau et les muqueuses.

- La teneur en substance oxydable au permanganate depotassium à chaud en milieu alcalin exprimé en oxygène nedoit pas dépasser de plus de 4 mg/l la teneur de l'eau deremplissage des bassins.

- Elle ne contient pas de substances dont la quantité seraitsusceptible de nuire à la santé des baigneurs.

- Le pH est compris entre 6,9 et 8,2.

- Le nombre de bactéries aérobies revivifiables à 37 °C dansun millilitre est inférieur à 100.

- Le nombre de coliformes totaux dans 100 millilitres estinférieur à 10 avec absence de coliformes fécaux dans 100millilitres.

- Elle ne contient pas de germes pathogènes, notamment pasde staphylocoques pathogènes dans 100 ml pour 90 p. 100des échantillons.

2. Baignades aménagées

L'eau des baignades aménagées doit répondre aux normes

suivantes :

- Sa couleur ne subit pas de changement anormal.

- Elle n'est pas irritante pour les yeux, la peau et lesmuqueuses.

- Elle ne comporte pas de mousse persistance.

- Les huiles minérales ne doivent engendrer ni odeur ni filmvisible à la surface de l'eau.

- Il y a absence d'odeur spécifique de phénols.

- Son pH est compris entre 6 et 9.

- Sa transparence au repos est supérieure à 1 mètre.

- Elle ne contient pas de substances dont la quantité seraitsusceptible de nuire à la santé des baigneurs.

- Elle ne contient pas plus de 2 000 coliformes fécaux ni plusde 10000 coliformes totaux par 100 millilitres.

- Elle ne contient pas de salmonelle dans un litre ni d'entéro-virus dans dix litres (zéro unité formant plage).

ANNEXE II

A - Installation sanitaires dans les piscines

I - Installations sanitaires réservéesaux baigneurs et assimilés

1.1. Douches :En piscine couverte, le nombre de douches est d'au moins :

- Une douche pour 20 baigneurs pour une fréquentationmaximale instantanée inférieure ou égale à 200 personnes.

- 6 + F/50 au delà.

- F étant la fréquentation maximale instantanée.

En piscine de plein air, le nombre de douches est d'au moins :

- Une douche pour 50 baigneurs pour une fréquentationmaximale instantanée inférieure ou égale à 1 500personnes.

- 15 + F/100 au delà.

- F étant la fréquentation maximale instantanée.

- Les douches équipant les pédiluves et les douches pourhandicapés, lorsqu'il est prévu pour ceux-ci un circuitspécial, viennent en supplément.

1.2. Cabinets d'aisance :Le nombre de cabinets d'aisance est au moins égal à F/80en piscine couverte et F/100 en piscine de plein air pourune fréquentation maximale instantanée inférieure ouégale à 1 500 personnes avec un minimum de deux du côtéhommes et deux du côté femmes.

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Pour les fréquentations maximales instantanéessupérieures à 1 500 personnes, le supplément par rapportau nombre défini dans l'alinéa précédent se calcule sur labase d’un cabinet pour 200 baigneurs.

Lorsque le nombre de cabinets réservés aux hommes estsupérieur à deux, la moitié des cabinets peut êtreremplacée par des urinoirs, dont le nombre doit être auminimum égal au double des cabinets supprimés.

Le sol des cabinets d'aisance et des lieux où sont installésles urinoirs est muni de dispositifs d'évacuation des eauxde lavage et autres liquides sans qu'il y ait possibilité decontamination des zones de circulation et des plages. Il nedoit pas y avoir de communication directe entre lescabinets d'aisance et les plages.

1.3. Lavabos :Un lavabo au moins doit être installé par groupe decabinets d'aisance.

1.4. Par groupe de locaux de déshabillage :Un lave pieds au moins doit être mis à la disposition desbaigneurs.

1.5. Pour les piscines des hébergements touristiques :Tels qu’hôtels, campings, colonies de vacances, maisons devacances et celles des ensembles immobiliers, peuvent êtrepris en compte, pour le calcul des nombres définis ci-dessus, les installations sanitaires de l'établissementaccessibles à tous les usagers de la piscine. En tout état decause, il doit être installé au moins deux cabinets d'aisance,un lavabo et deux douches à proximité du ou des bassins.

II - Installations sanitaires réservées au public.

Pour chaque fraction de 100 personnes, un lavabo, uncabinet d'aisance et un urinoir au moins, doivent êtreinstallés.

B - Installations sanitairesdans les baignades aménagées.

Des cabines d'aisance dont l'emplacement est signalédoivent être installés à proximité ; ils sont au moins aunombre de deux.

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Arrêté du 7 avril 1981,modifié par arrêté du 28 septembre 1989

Les textes en italiques sont les articlesmodifiés en sept 89

Dispositions techniques applicables aux piscines

Le ministre de l'intérieur, le ministre de la santé et de lasécurité sociale, le ministre de la jeunesse, des sports et desloisirs.

Vu le code de la santé publique et notamment lechapitre III-1, du titre 1er, du livre 1er, relatif aux piscines etbaignades.

Vu le décret n° 81-324 du 7 avril 1981 fixant les normesd'hygiène et de sécurité applicables aux piscines et auxbaignades aménagées.

Vue l'avis du conseil supérieur d'hygiène publique deFrance.

Arrêtent :Art. 1er - Les dispositions suivantes sont applicables auxpiscines visées à l'article 1er du décret n° 81-324 du 7 avril1981.

Art. 2 - L'apport d'eau neuve au circuit des bassins doit sefaire en amont de l'installation de traitement pour surversedans un bac de disconnexion.

Toutes dispositions doivent être prises pour éviter lacontamination de l'eau des réseaux de distribution par celledes circuits intérieurs des piscines et celle des bassins par deseaux usées.

Dans des situations particulières, le représentant de l'État peutautoriser le remplacement du bac de disconnexion par undisconnecteur à zone de pression réduite contrôlable.

Le dossier de demande doit comporter la description desinstallations, les éléments techniques et économiques justifiantl'emploi du dispositif, un engagement du responsable del'installation sur la maintenance et la vérification périodiquede l'appareil au moins deux fois par an.

Le dispositif doit être installé de telle sorte qu'il ne subisseaucune contre pression ou charge à son aval avec une sécuritéde 0,50 m au-dessus du plus haut niveau d'eau possible del'installation qu'il alimente. Son accès doit être facile et sondégagement doit permettre d'effectuer les tests, les réparations,les opérations de pose ou de dépose sans difficulté.

Art. 3 - Un renouvellement de l'eau des bassins à raison d'aumoins 0,03 mètres cubes par baigneurs ayant fréquentél'installation doit être effectué chaque jour d'ouverture :cette valeur peut être augmentée par le préfet lorsque lesrésultats d'analyses font apparaître que l'eau d'un bassin estde qualité insuffisante.

Un ou plusieurs compteurs totalisateurs réservés

exclusivement à l'enregistrement des renouvellementsjournaliers sont installés.

Art. 4 - Chaque filtre est muni d'un dispositif de contrôle del'encrassement. Dans le cas de décolmatage nonautomatique, une alarme doit avertir que la perte de chargelimite est atteinte.

Le débit du filtre encrassé doit être au minimum égal à70 p. 100 de celui du filtre propre.

Après chaque lavage ou décolmatage d'un filtre, l'eau filtréeest, pendant quelques minutes, soit recyclée directement surle filtre, soit éliminée.

Les filtres sont munis d'un dispositif permettant de lesvidanger totalement. Ils comportent au moins une ouverturepouvant être manœuvrée facilement et suffisante pourpermettre une visite complète. L'implantation des filtresdans le local technique est telle que ces ouvertures sont d'unaccès aisé.

Art. 5 - Les produits ou procédés de traitement qui peuventêtre employés pour la désinfection des eaux figurent ci-après :

1. Produits chlorés

Chlore gazeux, Eau de Javel :- Les composés qui contiennent de l'acidetrichloroisocyanurique ou du dichloroisocyanurate desodium ou du potassium ou de l'acide isocyanurique ou del'hypochlorite de calcium et qui figurent sur une liste établiepar le Ministre chargé de la Santé. De l'acide isocyanuriquepeut être ajouté aux produits chlorés.

L'eau des bassins, traitée sans acide isocyanurique doitavoir :- Une teneur en chlore libre actif supérieure ou égale à 0,4 etinférieure ou égale à 1,4 milligramme par litre.

- Une teneur en chlore total n'excédant pas de plus de 0,6milligramme par litre la teneur en chlore libre.

- Un pH supérieur ou égal à 6,9 et inférieur ou égal à 7,7.

L'eau des bassins, traitée au chlore en présence d'acideisocyanurique doit avoir :- Une teneur en chlore disponible au moins égale à 2milligrammes par litre mesurée avec le diéthyl-paraphénylènediamine (D.P.D).

- Une teneur en chlore total n'excédant pas plus de 0,6milligramme par litre la teneur en chlore disponible.

- Un pH supérieur ou égal à 6,9 et inférieur ou égal à 7,7.

- Une teneur en acide isocyanurique inférieure ou égale à 75milligrammes par litre.

2. Brome

L'eau des bassins doit avoir :

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- Une teneur en brome supérieure ou égale à 1 milligrammepar litre et inférieure ou égale à 2 milligrammes par litre.

- Un pH supérieur ou égal à 7,5 et inférieur ou égal à 8,2.

3. Ozone

L'ozonisation de l'eau doit être effectuée en dehors desbassins. A l'arrivée dans les bassins, l'eau ne doit pluscontenir d'ozone. Entre le point d'injection de l'ozone et ledispositif de désozonation, l'eau doit, pendant au moinsquatre minutes, contenir un taux résiduel minimal de 0,4milligramme par litre d'ozone. Après désozonation, uneadjonction d'un autre désinfectant autorisé compatibledoit être effectuée dans les conditions qui lui sontapplicables.

4. Chlorhydrate de polyhexaméthylène biguanide (PHMB)

L'autorisation est donnée pour une durée de trois ans àdater de la publication du présent arrêté, pour les produitscomportant cette molécule figurant sur une liste établie parle Ministre chargé de la Santé.

Pendant cette période, les analyses microbiologiques deseaux ainsi traitées doivent être complétées par la recherchede Pseudomonas aeruginosa et les dénombrementsbactériens à 22 °C et 37 °C.

L'eau des bassins doit avoir :- Une teneur en PHMB comprise entre 30 milligrammes parlitre et inférieure ou égale à 45 milligrammes par litre.

- Un pH supérieur ou égal à 6,9 et inférieur ou égal à 7,5.

ART. 5 bis - Pour respecter les dispositions prévues àl'article 5 du présent arrêté, concernant la teneur en chloretotal de l'eau, il peut être fait appel à des produits ouprocédés qui permettent de réduire la teneur en chlorecombiné dans les bassins.

La liste des produits ou procédés utilisables est établie par leMinistre chargé de la Santé.

Art. 6 - L'injection des produits chimiques ne doit pas sefaire directement dans les bassins. Le dispositif d'injectionqui assure, si nécessaire, une dissolution, doit être asserviau fonctionnement des pompes de recyclage de l'eau desbassins concernés. Toutes précautions doivent être prisespour le stockage des produits et leur manipulation.

Art. 7 - Une vidange complète des bassins est assurée aumoins deux fois par an. Toutefois, le préfet, sur propositiondu directeur départemental des affaires sanitaires etsociales, peut exiger la vidange d'un bassin lorsque son étatde propreté n'est pas satisfaisant, lorsque l'eau, n'est pasconforme aux normes de qualité, après désinsectisation ouen présence de toute anomalie entraînant un danger pourla santé des usagers.

L'exploitant avertit par écrit la direction départementaledes affaires sanitaires et sociales au moins quarante-huitheures avant d'effectuer les vidanges périodiques.

Art. 8 - Chaque établissement est doté d'un carnetsanitaire paginé à l'avance et visé par la directiondépartementale des affaires sanitaires et sociales.

Chaque jour y est noté :

- La fréquentation de l'établissement.

- Au moins deux fois, la transparence, le pH, la teneur endésinfectant, la température de l'eau des bassins. Lesvaleurs des paramètres sont mesurées ou relevées par desméthodes adaptées à l'aide de moyens propres àl'établissement.

- Le relevé des compteurs d'eau.

- Les observations relatives notamment aux vérificationstechniques, au lavage des filtres, à la vidange des bassins, àla vidange ou à la visite des filtres, au renouvellement desstocks de désinfectants, au remplissage des cuves deréactifs, aux incidents survenus.

- Si un stabilisant est utilisé, sa concentration dans l'eau desbassins doit être mesurée chaque semaine.

- Lorsque l'installation hydraulique est équipée d'undisconnecteur à zone de pression réduite contrôlable, lesopérations de maintenance et de vérifications de cetappareil sont consignées sur le carnet sanitaire.

Art. 8 bis - Les résultats affichés par l'exploitant sontaccompagnés du rapport et des conclusions établies par laDDASS, sur la tenue et le fonctionnement de l'établissement.

Art. 9 - L'arrêté du 13 juin 1969 fixant les règles de sécuritéet d'hygiène applicables aux établissements de natationouverts au public est abrogé.

Art. 10 - Le directeur général des collectivités locales, ledirecteur de la sécurité civile, le directeur général de lasanté, le directeur du tourisme et le directeur del'administration au secrétariat d'État chargé de la jeunesseet des sports sont chargés, chacun en ce qui concerne, del'exécution du présent arrêté, qui sera publié au JournalOfficiel de la République française.Fait à Paris, le 7 avril 1981.

Le ministre de la santé et de la sécurité sociale, Jacques BARROT.Le ministre de l'intérieur, Christian BONNET.Le ministre de la jeunesse, des sports et des loisirs, Jean-Pierre SOISSON.

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Arrêté du 7 avril 1981,modifié par arrêté du 28 septembre 1989

Dispositions administratives applicables auxpiscines et aux baignades aménagées.

Le ministre de l'intérieur, le ministre de la santé et de lasécurité sociale, le ministre de la jeunesse, des sports et desloisirs.

Vu le code de la santé publique et notamment lechapitre III-1, du titre Ier, du livre Ier, relatif aux piscines etbaignades.

Vu le décret n° 81-324 du 7 avril 1981 fixant les normesd'hygiène et de sécurité applicables aux piscines et auxbaignades aménagées.

Vu l'avis du conseil supérieur d'hygiène publique de France.

Arrêtent :Art. 1er - La déclaration d'ouverture d'une piscine ou d'unebaignade aménagée prévue à l'article L.25.2 du code de lasanté publique doit être accompagnée d'un dossierjustificatif. Ces documents sont établis suivant les modalitésdéfinies à l'Annexe I du présent arrêté. Ils sont adressés entrois exemplaires à la mairie du lieu d'implantation del'établissement au plus tard deux mois avant la date prévuepour l'ouverture de l'installation, sous réserve desdispositions de l'article 2 ci-dessous. Le maire délivre unrécépissé de réception ; il transmet, dans le délai d'unesemaine après réception, deux exemplaires au préfet.

Art. 2 - Pour les piscines et les baignades aménagées dont lamise en service est antérieure au premier jour du neuvièmemois suivant la publication du décret, la déclaration prévueà l'article 1er ci-dessus doit être effectuée avant le premierjour du septième mois suivant la publication du décret.

Art. 3 - Lorsque les installations d'une piscine ou d'unebaignade aménagée subissent des modifications, cesdernières doivent être déclarées selon la procédure prévue àl'article 1er ci-dessus.

Art. 4 - Le règlement intérieur de chaque piscine comporteau moins les prescriptions figurant en Annexe II du présentarrêté. Il est affiché de manière visible pour les usagers.

Art. 5 - Dans les piscines, un dossier technique complet et àjour comportant plans et descriptifs des installations est tenuà la disposition des agents visés à l'article L.25.4 du code dela santé publique.

Art. 6 - Le directeur général des collectivités locales, ledirecteur de la sécurité civile, le directeur général de la santéet des hôpitaux, le directeur du tourisme et le directeur del'administration au ministre chargé de la jeunesse, des sportset des loisirs sont chargés, chacun en ce qui concerne, del'exécution du présent arrêté, qui sera publié au JournalOfficiel de la République française.

Fait à Paris, le 7 avril 1981.

Le ministre de la santé et de la sécurité sociale, Jacques BARROTLe ministre de l'intérieur, Christian BONNET.Le ministre de la jeunesse, des sports et des loisirs, Jean-Pierre SOISSON.

ANNEXE I

A - DÉCLARATION D'OUVERTURE

Je soussigné, (nom, qualité)…...................................... déclareprocéder à l'installation d'une piscine (ou d'une baignadeaménagée) à (commune, adresse).

La date d'ouverture est fixée au ................................................Dès son ouverture, l'installation sera conforme à ladescription contenue dans le dossier justificatif joint à laprésente déclaration ; elle satisfera aux normes d'hygiène etde sécurité fixées par le décret n° 81.324 du 7 avril 1981.

Fait à...................................., le....................................

B - DOSSIER JUSTIFICATIF

Il comprend :1. Une fiche préparée selon le modèle ci-dessous :Établissement :Adresse :

Téléphone :Propriétaire :

Nom : ............................. Qualité :Adresse :

Téléphone :Nature de la gestion : municipale, association loi 1901,société privée, autre.Nom du responsable de la gestion de l'établissement :Adresse :

Téléphone :Périodes d'ouverture :Horaire d'ouverture :Fréquentation maximale instantanée en visiteurs :Fréquentation maximale instantanée en baigneurs :

2. Les plans des locaux, bassins ou plans d'eau et les plansd'exécution des installations techniques de circulation et detraitement de l'eau.

3. Un document précisant l'origine de l'eau alimentantl'installation et décrivant les conditions de circulation deseaux et leur traitement éventuel.

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ANNEXE II

RÈGLEMENT INTÉRIEUR TYPE

Avant de pénétrer dans les bassins, les baigneurs doiventpasser sous des douches et par des pédiluves (ou desdispositifs équivalents).

Il est interdit de pénétrer chaussé sur les plages.

Le public, les spectateurs, visiteurs ou accompagnateurs nefréquentent que les locaux ou les aires qui leur sont réservés.

Les baigneurs ne doivent pas utiliser les pédiluves à d'autresfins que celles pour lesquelles ils sont conçus.

Il est interdit de fumer ou de mâcher du chewing-gum saufsur les aires de détente et de repos en plein air.

Il est interdit de cracher.

Il ne doit pas être introduit d'animaux dans l'enceinte del'établissement.

Il est interdit d'abandonner des reliefs d'aliments.

Il est interdit de courir sur les plages et de plonger en dehorsdes zones réservées à cet effet.

L'accès aux zones réservées aux baigneurs est interdit auxporteurs de lésions cutanées suspectes, non munis d'uncertificat de non-contagion.

Textes en italiques

Il s'agit des modifications et additions incluses dans le textedes arrêtés du 7 avril 1981. Elles ont été édictées par l'Arrêtédu 28 septembre 1989 pris par le ministre de l'intérieur, leministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale,le secrétaire d'État chargé de la jeunesse et des sports :

- Vu le code de la santé publique et notamment lechapitre III-1, du titre Ier, du livre Ier, relatif aux piscines etbaignades.

- Vu le décret n° 81-324 du 7 avril 1981 fixant les normesd'hygiène et de sécurité applicables aux piscines et auxbaignades aménagées.

- Vu l'arrêté du 7 avril 1981 fixant les dispositifs techniquesapplicables aux piscines.

- Vu l'avis du conseil supérieur d'hygiène publique deFrance, et signé à Paris, le 28 septembre 1989, par :Le ministre de l'intérieur, pour le ministre de l'intérieur etpar délégation, le Directeur Général des Collectivitéslocales.

Le ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale, pour le ministre etpar délégation, le Directeur Général de la Santé, professeur Jean-François GIRARD.

Le ministre délégué auprès du Ministre de l'industrie, de l'aménagement du territoirechargé du tourisme, pour le Ministre et par délégation, Robert FONTECAVE.

Le Secrétaire d'État chargé de la jeunesse et des sports, Roger BAMBUCK.

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Journal Officiel de la République Françaisedu 1er septembre 1992

MINISTÈRE DE LA JEUNESSEET DES SPORTS

Arrêté du 17 juillet 1992relatif aux garanties de technique et

de sécurité des équipements dans les établissementsde baignades d'accès payants.

ExtraitCHAPITRE Ier

Art. 1er - Les garanties de techniques et de sécurité deséquipements dans les établissements mentionnés à l'article 3du décret du 20 octobre 1977 modifié susvisé, où sontpratiquées des activités aquatiques, de baignade ou denatation, sont régies par le présent arrêté.

Elles ne font pas obstacle aux dispositions relatives à lasécurité du public et à l'accessibilité des personneshandicapées imposées dans les établissements recevant dupublic.

Art. 2 - Tout équipement ou matériel nécessitant uneutilisation particulière comporte un panneaucompréhensible par tous, précisant la manière correcte des'en servir, ainsi que les usages et zones interdits ou lesprécautions d'utilisation. Ce panneau est placé suffisammenten amont du circuit de circulation pour éviter qu'unbaigneur ne s'y engage inconsidérément.

Toute mesure est prise pour permettre aux utilisateursd'apprécier les risques auxquels ils s'exposent en fonction del'équipement et de leurs capacités.

Art. 3 - L'ensemble des sols qui sont accessibles pieds nus etceux des radiers des bassins dont la profondeur estinférieure à 1,50 m sont antidérapants mais non abrasifs.

Les carrelages sont au minimum conformes à la norme NFP61-515.

Pour éviter la stagnation de l'eau, les pentes des plages sontcomprises entre 3 p. 100 et 5 p. 100 ; les siphons de sol sont ennombre suffisant et disposés en conséquence.

Les éléments en saillies tels que banquettes, jardinières,gaines situés à une hauteur inférieure à 2,50 mètres sontconçus pour ne présenter aucune arrête vive ou coupante etsont protégés.

CHAPITRE II

Dispositions relatives aux bassins.

Art. 4 - La conception des équipements et matériels utiliséspour la pratique des activités aquatiques, de baignade ou denatation, et notamment celle de leurs fixations et ancrages,est adaptée à l'usage prévisible de ces équipements.

Art. 5 - Chaque matériel, activité ou animation, est pourvud'un espace de protection. Cet espace de protectioncomprend l'aire d'évolution et éventuellement une aire deréception ainsi que les zones de circulation nécessaires auxusagers. Les espaces de protection des deux activitésdifférentes à l'exception des zones de circulation ne peuventse chevaucher.

Lorsque le rique de chute est inhérent à une activité oulorsque la chute fait partie intégrante d'une activité sedéroulant au-dessus de l'eau, la réception ne peut se faireque dans une zone où la profondeur d'eau est adaptée autype de chute et à sa hauteur.

Art. 6 - Les parois et le fond des bassins sont de couleurclaire afin de permettre l'organisation de la surveillance etdes secours visée à l'article 6 du décret du 20 octobre 1977modifié susvisé.

Lorsque la turbidité de l'eau d'un bassin est telle que le fondn'est plus visible, ce bassin est immédiatement évacué.

Art. 7 - Les profondeurs minimale et maximale d'eau dechaque bassin sont indiquées de telle manière qu'elles soientvisibles depuis les plages et bassins.

Les plots de départs ne peuvent être installés lorsque laprofondeur d'eau dans la zone de plongeon est inférieur à1,80 mètre.

Une pataugeoire est un bassin destiné aux enfants dont laprofondeur n'excède pas 0,40 mètre. Cette profondeur d'eaumaximale est ramenée à 0,20 mètre à la périphérie du bassin.

Art. 8 - Dans les parties de bassin où la profondeur n'excèdepas 1,50 mètre, la pente du radier des bassins ne dépasse pas0,10 mètre par mètre. Dans ces zones, le bassin ne présentepas de brusque changement de profondeur.

La pente du radier des pataugeoires ne dépasse pas 0,05mètre par mètre.

Art. 9 - Les bouches de reprise des eaux placées dans leradier et les parois des bassins sont conçues de manière àéviter qu'un baigneur ne puisse les obstruer complètementou s'y trouver retenu. Elles sont munies de grillescomportant un système de verrouillage interdisant leurouverture par les baigneurs. Ce système de verrouillage faitl'objet d'une vérification périodique.

Tous les orifices accessibles aux baigneurs sont conçus pouréviter q'un baigneur ne puisse s'y blesser.

Art. 10 - La sortie des bassins se fait au moyen d'échelles,d'escaliers ou de plans inclinés en pente douce.

Les escaliers d'accès sont aménagés :- soit dans l'emprise de la plage. Ils sont alors munis de maincourante. Le défoncé est équipé, en partie haute, d'unebarrière de protection ;

- soit à l'intérieur de la zone d'évolution du bassin. Lorsquel'escalier n'est pas compris entre deux parois verticales, lesextrémités latérales ont des marches à girons arrondis.

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Dans tous les cas, les marches de ces escaliers ont unehauteur n'excédant pas 0,20 mètre et un giron d'au moins0,25 mètre.

Ces chiffres sont ramenés respectivement à 0,12 mètre et0,20 mètre pour les pataugeoires.

Art. 11 - Un sas est un dispositif permettant, depuis uneinstallation couverte, d'accéder à un bassin de plein air sansavoir à sortir de l'eau.

La profondeur d'eau du bassin dans lequel le sas débouche estaffichée en un lieu visible des utilisateurs, à l'entrée du sas.

Art. 12 - Les rebords ainsi, éventuellement, que les paroisdes bassins sont aménagés de façon à permettre aux nageursd'y prendre appui.

Art. 13 - La conception des dispositifs permettant unemodification des bassins, tels que les fond, quais et mursmobiles, ou de tout dispositif immergé ne présente pas,quelle que soit leur position, de danger pour les baigneurs.

Art. 14 - Les fonds mobiles sont soit conçus de façon que leurraccordement au radier du bassin respecte la pente prévuepour les bassins, soit munis d'un dispositif palliant le dangercréé à leur périphérie par le brusque changement deprofondeur. Ils ne permettent pas le passage d'un baigneur endessous.

La profondeur d'eau correspondant à leur position estaffichée en un lieu visible de tous.

Les manoeuvres de ces équipements sont effectuées hors dela présence du public.

CHAPITRE III

Dispositions relatives aux toboggans.

Art. 15 - Sont concernés par les présentes dispositions lestoboggans dans lesquels l'usager glisse sur un film d'eaugénéré à cet effet.

Ceux-ci sont classés en trois catégories suivant leur difficulté :- toboggan vert accessible à tous, toboggan noir pour glisseurschevronnés.

Ce classement ainsi que les précautions d'utilisation, usagesobligatoires ou recommandés et interdictions font l'objet d'unaffichage en un lieu visible de tous.

Art. 16 - Tout toboggan est conçu pour que l'usager ne puissese blesser et reste dans le parcours normal de glissade prévupar le fabricant.

Les toboggans pour glisseurs avertis et chevronnés, etnotamment leur pente, le profil de leurs parcours, le débit deleur film d'eau, sont conçus pour éviter l'arrêt et leralentissement volontaires des usagers dans la descente.

Art. 17 - Les fixations mécaniques, joints d'assemblage etautres éléments techniques du toboggan font l'objet devérifications périodiques.

Art. 18 - Le toboggans sont situés de manière à ne pas gênerle fonctionnement normal du reste de l'établissement.

Art. 19 - L'accès au toboggan comprend une zone d'attente etun escalier d'accès.

La zone d'attente est conçue pour assurer la fluidité de lacirculation des usagers et éviter les bousculades.

Elle est matérialisée et comporte des mains courantesséparant les files d'attente. Un rétrécissement permetd'accéder à l'escalier par une file unique.

L'escalier est conçu pour le passage d'une personne à la fois.

La régulation du départ des usagers pour la descente estadaptée à la difficulté du toboggan et à sa fréquentation.

Art. 20 - La réception de l'usager après la descente s'effectuesoit dans un bassin séparé, soit dans une zone délimitée dubassin ne servant qu'à cet usage lorsque le toboggan estaccessible au public. Elle est conçue pour que ceux-ci nepassent pas devant le débouché d'un autre toboggan

La zone de réception d'un toboggan autre que celui qui estéquipé d'un système de freinage particulier est conçuecomme suit :- la distance entre le débouché du toboggan et la paroiopposée est adaptée à l'angle d'arrivée de l'usager dans l'eauet ne peut être inférieure à six mètres,

- les distances minimales entre l'axe d'un toboggan et la paroilatérale du bassin ainsi qu'entre les bords des deux toboggansdébouchant dans le même bassin ne peuvent être inférieuresà deux mètres,

- la profondeur d'eau des bassins de réception est compriseentre 1 mètre et 1,10 mètre lorsque a pénétration du baigneurs'effectue avec un angle d'incidence faible par rapport à l'eau.La pente de la section finale du toboggan et la hauteur dechute du baigneur permettent une réception sans danger danscette profondeur d'eau,

- lorsque la pénétration du baigneur s'effectue avec un angled'incidence important par rapport à l'eau, ou lorsque lebébouché du toboggan est à plus d'un mètre au-dessu du pland'eau, la profondeur d'eau est adaptée à la vitesse d'arrivée età la hauteur de chute pour éviter que le baigneur ne touche lefond du bassin.

CHAPITRE IV

Dispositions relativesaux équipements particuliers

Art. 21 - Les plongeoirs sont des aires d'élan et d'appel pourla pratique du plongeon.

Ils comprennent :- les tremplins de 1 et 3 mètres,- les plates-formes de 1, 3, 5, 7,50 mètres et 10 mètres.

Les gabarits de sécurité aériens et subaquatiques, les distancesminimales entre plongeoirs et bords latéraux des bassins ainsi

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que les autres dispositions techniques sont précisés enAnnexe au présent arrêté (1).

Art. 22 - Lorsqu'un appareillage permet de générerartificiellement des vagues, un drapeau de couleur orange esthissé avant et pendant la production des bagues et signalel'interdiction de plonger.

En période de production des vagues, un bouton d'arrêtd'urgence de cet appareillage est placé sur le lieu desurveillance des bassins.

Les caissons nécessaires à la formation des vagues sontinaccessibles au public.

Dans la zone de production des vagues, des dispositifspermettent aux baigneurs de s'accrocher en périphérie desbassins. La conception de ces dispositifs tient compte de laprésence de vagues et du nombre des baigneurs susceptiblesde les utiliser.

Art. 23 - L'entrée et la sortie des bassins à remous sontéquipées d'une main courate.

Art. 24 - Les rivières à bouées ou à courant sont des bassinsavec ou sans dénivellation, utilisés avec ou sans bouée et danslesquels un courant artificiel est organisé.

Leurs parcours comportent, à intervalles réguliers, des zonescalmes avec points d'appui aménagés. Lorsque ce parcoursconstitue une boucle fermée, une zone est aménagée pourpermettre aux baigneurs de sortir de la rivière.

Le parcours et ses difficultés, les précautions d'utilisation,usages obligatoires ou recommandés et interdictions sontaffichés en un lieu visible des utilisateurs.

CHAPITRE V

Dispositions diverses et transitoires.

Art. 25 - Les établissements à construire, mentionnés àl'article 1er, dont le permis de construire est déposépostérieurement à un délai de trois mois après la parution duprésent arrêté, doivent se conformer aux dispositions desarticles 1er à 24.

Art. 26 - Les exploitants des établissements existant à la datede publication du présent arrêté est mentionnés à l'article 1erdoivent satisfaire aux dispositions du deuxième de l'article 6,du deuxième alinéa de l'article 11 et du troisième alinéa del'article 14 à compter de la publication du présent arrêté.

Ils disposent d'un an à compter de la publication du présentarrêté pour se conformer aux dispositions des articles 2, 9, 15à 17, 22 et 23, du premier alinéa de l'article 7 et du deuxièmealinéa de l'article 14.

Art. 27 - La modification d'un établissement existant etmetionné à l'article 1er, qui fait l'objet d'une demande depermis de construire déposée postérieurement à un délai detrois mois après la parution du présent arrêté, et qui vise àintervenir sur tout ou partie des équipements prévus auxarticles 3, 5, 8, 10, 12, 13, 18, 19, 20, 21 et 24 et des deuxième et

troixième alinéas de l'article 7 doit avoir pour effet de rendrela partie de l'établissement qui sera modifiée conforme auxdispositions du présent arrêté.

Fait à Paris, le 17 juillet 1992.

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NORME ELECTRIQUE C15-100

LES VOLUMES DE PROTECTION

GÉNÉRALITÉS

La norme C 15-100 est un important ouvrage, se présentant sous laforme de plusieurs centaines de pages de recommandations et deprescriptions techniques traitant de la conception, de la réalisation, dela vérification et de l'entretien des installations électriques alimentéessous une tension au plus égale à 1000 volts en courant alternatif ou1500 volts en courant continu (basse tension). Les installations depiscines fonctionnant en 230 ou 400 volts sont donc bien concernéespar cette norme.

Dans sa partie n° 7, section 702, la norme C 15-100 traite desinstallations de piscines et donne les prescriptions s'appliquant auxpiscines, y compris les pédiluves et aux volumes les entourant, danslesquels le risque de choc électrique est augmenté en raison de laréduction de la résistance électrique du corps humain et de soncontact avec le potentiel de la terre.Dans ce but, la norme C 15-100 considère 3 volumes distincts :

- Le volume “0” : celui-ci comprend l'intérieur du bassin et les partiesdes ouvertures (escaliers...) essentielles dans les parois ou dans lefond et qui sont accessibles par les personnes se trouvant dans lebassin.

- Le volume “1” : il est limité d'une part par la surface verticale située à2 m des bords du bassin et, d'autre part, par le sol (ou toute autresurface) où peuvent se tenir les personnes et le plan horizontal situé à2,50 m au-dessus du sol.Si la piscine comporte des plongeoirs, plots de départ..., le volume “1”comprend le volume limité par la surface verticale située à 1,50 mautour de ces plongeoirs ou plots de départ, et le plan horizontal situéà 2,50 m au-dessus de la surface la plus élevée sur laquelle lespersonnes peuvent se trouver.

- Le volume “2” : celui-ci est limité d'une part par la surface verticaleextérieure du volume “1” et la surface parallèle située à 1,50 m de lapremière et, d'autre part, par le sol ou la surface où peuvent se tenirles personnes et le plan horizontal situé à 2,50 m du sol ou de lasurface.

CHOIX ET MISE EN ŒUVRE DES MATÉRIELS ÉLECTRIQUES

On entend par “appareillage” les prises de courant, interrupteurs,boîtiers... constituant une installation électrique.On entend par “appareils d'utilisation” les matériels équipant lapiscine, projecteurs, pompes, luminaires...

Volume “0”- Aucun appareillage ou appareil d'utilisation n'est accepté dans levolume “0” à moins que celui-ci ne fonctionne en Très Basse Tensionde Service (TBTS), soit 12 volts en alternatif ou 30 volts en continu.Les projecteurs de piscines 300 Watts/12 volts sont donc autorisés.Dans ce cas, la source de sécurité (le transformateur) sera bienévidemment à l'extérieur des volumes “0”, “1” et “2”.

Volume “1”- Aucun appareillage n'est admis dans le volume “1”, sauf s'il estalimenté en TBTS. Une prise de courant protégée par un disjoncteurdifférentiel de 30 mA est acceptée à 1,25 m du bassin.

- Aucun appareil d'utilisation n'est admis dans le volume “1”, sauf s'ilest alimenté en TBTS.

Volume “2”- Les appareillages sont acceptés dans le volume “2”, sous réserved'être, soit alimentés en TBTS, soit protégés par un disjoncteurdifférentiel de 30 mA, soit alimentés par un transformateur deséparation.

- Les appareils d'utilisation sont acceptés dans le volume “2”, sousréserve d'être, soit alimentés en TBTS, soit protégés par undisjoncteur différentiel de 30 mA, soit alimentés par un transformateurde séparation. Les luminaires seront obligatoirement classe II.

VOLUME 2 VOLUME 2

VOLUME 0

1,50 m

2,50

m 2,50

m

1,50 m 2,00 m 2,00 m 1,50 m

VOLUME 1

1,50 m

ATTENTION : La Norme C 15-100, dans son paragraphe 702.41, réserve un sort tout particulier aux pompes des appareils de nage à contre-courant (BADUJET, BELLOW-JET).

Une pompe, disposée dans un regard contigu à la piscine et accessible par une trappe située sur la plage, sera considérée comme extérieure auvolume “1” (donc appartenant au volume “2”), si les conditions suivantes sont réunies :- la pompe est reliée au bassin par des canalisations électriquement isolantes (c'est le cas des BADUJET/BELLOW-JET) ou, sinon, reliées à la

liaison équipotentielle de la piscine.- la trappe ne peut être ouverte qu'à l'aide d'une clef ou d'un outil.- Cet extrait de la Norme C 15-100 correspond à l’état de la législation au jour d’impression du catalogue.

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