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ACT Consultants Étude sur les métiers au service de l’urgence sociale Direction Générale de l’Action Sociale Lundi 6 octobre 2008 Document de travail Appui pour la réalisation d’une étude sur les métiers au service de l’urgence sociale 30 Novembre 2008

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ACT Consultants

Étude sur les métiers au service de l’urgence sociale

Direction Générale de l’Action Sociale

Lundi 6 octobre 2008 Document de travail

Appui pour la réalisation d’une étudesur les métiers au service de l’urgence sociale

30 Novembre 2008

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Plan

I. INTRODUCTION...............................................................................................2

II. LA MÉTHODE...................................................................................................2

1. L’objectif et la méthode de l’enquête..............................................................22. Le périmètre de l’enquête...............................................................................2

III. RÉSULTATS ET ANALYSE DU QUESTIONNAIRE QUANTITATIF AUPRÈS DES STRUCTURES.........................................................................................2

1. La localisation des structures.........................................................................22. Les types d’intervention..................................................................................23. Les modalités de contact................................................................................24. Les publics accueillis......................................................................................25. Les compétences spécifiques........................................................................26. La nature de l’aide apportée...........................................................................27. Les activités de suite......................................................................................28. Les territoires d’intervention...........................................................................29. La pyramide des âges et le genre des personnels salariés............................210. Les fonctions exercées...................................................................................211. Le statut des personnels salariés...................................................................212. L’ancienneté des personnels..........................................................................213. Les diplômes..................................................................................................214. Les formations suivies en 2007......................................................................2

IV. RÉSULTATS ET ANALYSE DU QUESTIONNAIRE QUALITATIF ET DES ENTRETIENS AUPRÈS D’UN ÉCHANTILLON DE STRUCTURES.................2

1. Les publics.....................................................................................................22. Les conditions d’exercice de la mission de réponse à l’urgence....................23. Les difficultés liées à la gestion des ressources humaines............................24. Le travail partenarial.......................................................................................25. Les évolutions à prévoir et les réponses nouvelles à développer..................26. La formation...................................................................................................2

V. PISTES DE RÉFLEXION, DE TRAVAIL ET D’ACTION....................................2

DGAS - urgence sociale - enquête

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I. INTRODUCTION

C’est dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action renforcé en faveur des personnes sans abri que la DGAS a constitué un groupe de travail réunissant les acteurs clés du secteur de l’urgence sociale, ce dernier a accompagné l’étude, dont les résultats figurent ci après, au fil de sa réalisation, la réorientant parfois au regard de la commande initiale. C’est ainsi que l’enquête s’est exclusivement concentrée sur les profils des professionnels, laissant volontairement de côté la question des bénévoles.

L’étude souhaitée par la DGAS a d’abord une visée opérationnelle puisqu’il est attendu qu’elle propose des informations utiles à la mise en place d’un plan d’action pertinent dont l’objectif est de réunir les conditions nécessaires à la valorisation des métiers au service de l’urgence sociale. L’analyse des résultats donne à voir un secteur toujours en construction et en évolution, qui se cherche et s’invente en réponse aux évolutions des populations accueillies. Car ce sont les situations des personnes en détresse, leur profils et leurs attentes qui au final infléchissent et orientent les pratiques professionnelles.

Concernant ce premier aspect, les répondants s’accordent pour souligner la diversification et la complexification croissantes des situations des personnes accueillies. Le rajeunissement des accueillis se présente comme une tendance lourde qui interpelle les professionnels quant à leur capacité à gérer les situations individuelles et les comportement des jeunes souvent jugés difficiles à comprendre. L’inadéquation des conditions d’accueil des structures à ce public ajoute à la difficulté, elles sont décrites comme génératrices de tensions voire de violence. Parmi ces jeunes, apparaît avec force le profil de jeunes travailleurs précaires sans abri, phénomène récent qui souligne en contre point la précarisation des conditions de travail mais aussi le manque cruel de structures d’accueil, type foyers de jeunes travailleurs, et les difficultés à accéder à un logement.

Concernant le second aspect de l’étude, les profils des professionnels, l’étude met en lumière les aspects suivants:

La volonté affirmée de qualifier les personnels assortie toutefois de deux nuances : la difficulté pour les structures de petite taille à s’inscrire dans une démarche de formation et l’inadéquation des formations longues du secteur social

La difficulté à construire des parcours professionnels pour les personnels qualifiés au sein du secteur de l’urgence sociale

Le poids du turn over résultant autant de la difficulté du travail ( stress, tension, évolution des publics....) que de l’isolement des structures qui peinent à s’inscrire dans une perspective stratégique et à développer des démarches partenariales et territoriales

Le poids des personnels à faible qualification dans la pérennité des structures. Indiquons à cet égard que les répondants n’établissent pas de corrélation forte entre la qualification du personnel et la qualité du service rendu. La qualification est posée d’abord comme un outil nécessaire à la reconnaissance ( notamment financière) du travail et à la mobilité professionnelle

Les attentes fortes en direction de la VAE et de la formation en cours d’emploi, notamment pour les personnels peu qualifiés

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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L’étude qui suit résulte de la combinaison de 3 enquêtes :

Une enquête quantitative par questionnaire auquel 182 structures ont répondu employant 1576 salariés.

Une enquête qualitative auprès d’un échantillon de 15 structures employant 169 personnes. 90 salariés ont répondu au questionnaire qualitatif .

Des entretiens approfondis ont été menés auprès de 13 directeurs.

Les enquêtes ne prétendent ni à l’exhaustivité, ni à la représentativité au sens statistique du terme. Mais le profil des répondants ( structures et individus) permet d ‘affirmer que les résultats sont très significatifs du secteur et en ce sens représentatif des tendances qui sont les siennes.

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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II. LA MÉTHODE

L’étude est essentiellement fondée sur l’articulation entre une enquête auprès des structures intervenant en réponse à une urgence sociale et un groupe de travail, constitué par la DGAS, comprenant des représentants d’associations ou de fédérations d’associations et d’Organismes Paritaires Collecteurs Agréés en matière de formation continue.

Ce groupe de travail a joué, au long de cette étude, un rôle d’expertise auprès du maître d’ouvrage - la DGAS - et du bureau d’étude s’agissant : du périmètre de l’étude et partant de l’enquête ; de la conception des questionnaires ; de l’analyse et de la discussion des résultats.

1. L’objectif et la méthode de l’enquête

L’enquête a pour objectif de mieux connaître les ressources humaines et les modes et champs d’intervention des structures assurant des interventions en réponse à l’urgence sociale et comportant du personnel salarié affecté, pour tout ou partie de son temps de travail, à la réalisation de ses interventions.

Elle comprend :

un questionnaire administré, par voie électronique, auprès des structures comportant :

- un volet quantitatif descriptif des ressources humaines et de l’activité de la structure ;

- un volet qualitatif proposant des questions ouvertes sur :

les évolutions des publics et métiers de l’urgence sociale ; les problématiques et difficultés relatives aux ressources humaines et à la

formation.

Ce questionnaire a été renseigné par les responsables de structures.

un questionnaire individuel, conçu comme un approfondissement, administré auprès des personnels d’un échantillon de quinze structures ayant répondu au premier questionnaire.

Cet échantillon ne se veut pas représentatif mais significatif de la diversité des structures de réponse à l’urgence sociale.

Le questionnaire porte sur : - le positionnement et les perspectives professionnels et de formation des

répondants ;- leur intelligence et compréhension des publics de l’urgence sociale et de leurs

évolutions ;- leurs difficultés et attentes en matière d’appui professionnel.

des entretiens téléphoniques auprès des responsables des structures de l’échantillon.

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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2. Le périmètre de l’enquête

La définition du périmètre de l’enquête - et, partant, des structures auxquelles s’adresse (et donc adressé) le questionnaire - présente deux difficultés : la définition même de l’urgence sociale comme thématique spécifique d’intervention ;

les limites des situations d’urgence : nombre d’organismes - et d’intervenants - conduisent une intervention d’accompagnement qui va de la réponse à la situation d’urgence jusqu’à une situation stabilisée qui ne peut plus être qualifiée d’urgence sociale ; nombre de prises en charge se poursuivent donc au-delà de l’urgence, parfois faute de relais. Dans ces deux situations, les limites de l’intervention d’urgence sociale sont difficiles à apprécier.

De plus - on pourrait dire : par définition - la notion d’urgence sociale constitue une modalité d’intervention très évolutive quant à ses publics, à ses modes opératoires et à la définition des situations auxquelles elle répond.

Il n’existe donc pas de recensement exhaustif des structures intervenant sur le champ de l’urgence sociale.

On est donc contraint de proposer un périmètre « aux contours imprécis » s’agissant :

tant des structures à interroger ; que de l’activité sur laquelle on les interroge.

Le questionnaire a donc été largement adressé, laissant ainsi une marge d’appréciation au répondant, avec un double risque :

celui d’un faible niveau de réponse, compte tenu d’un ciblage large ; celui d’une conception extensive, plutôt que restrictive, de la notion d’urgence sociale.

Le choix du groupe de travail a été de s’appuyer, pour la passation du questionnaire, sur l’annuaire Accueil, Hébergement, Insertion constitué par la FNARS (avec le soutien de la DGAS).

Ce fichier comprend les adresses électroniques des structures et s’organise selon des catégories connues des structures qui y figurent qui ont été reprises dans la définition de la notion d’urgence sociale (le champ d’activité) proposée dans le questionnaire.

Ce fichier est un fichier généraliste au regard de la question stricte de l’urgence sociale et identifie 1924 structures.

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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III.RÉSULTATS ET ANALYSE DU QUESTIONNAIRE QUANTITATIF AUPRÈS DES STRUCTURES

182 structures (employant 1576 personnes salariées) ont répondu à l'enquête par questionnaire.

1. La localisation des structures

Les structures répondantes sont localisées comme suit :

RÉGION NombreAlsace 6Aquitaine 7Auvergne 1Bourgogne 3Bretagne 5Centre 7Champagne-Ardenne 0Corse 0Franche-Comté 4Île-de-France 23Languedoc-Roussillon 7Limousin 1Lorraine 4Midi-Pyrénées 13Nord Pas-de-Calais 22Basse Normandie 5Haute Normandie 4Pays de Loire 6Picardie 7Poitou-Charentes 10PACA 21Rhône-Alpes 18DOM 3NR 1Total 182

La géographie des structures répondantes rend compte du poids des quatre grandes régions urbaines (Ile-de-France, Nord Pas-de-calais, Provence Alpes Côte d’Azur, Rhône-Alpes) mais donne à voir d’importantes lacunes, notablement : régions du quart nord-est et de la Bretagne.

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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2. Les types d’intervention

Les structures se répartissent par type d’intervention de la façon suivante :

Nombre ProportionAccueil de jour 55 30,2%Hébergement 125 68,7%Équipe mobile 22 12,1%n°115 31 17,0%SAO 33 18,1%maison-relais 14 7,7%lits halte 3 1,6%distribution alimentaire 30 16,5%

Certaines structures interviennent sur plusieurs champs. On notera cependant la forte proportion de celles qui proposent un hébergement. C’est donc sans doute à partir et autour de ce secteur que s’organise principalement le développement de la réponse à l’urgence sociale.

sur les 129 structures offrant un hébergement (hébergement, maison relais et lit halte), 63 réalisent un autre type d’intervention ;

sur les 53 structures sans hébergement, 13 ont 2 types d’intervention et 6 ont trois types d’intervention parmi celles proposées.

3. Les modalités de contact

Les modalités de contact avec le public sont les suivantes :

Nombre Proportionaccueil de jour dans les locaux 128 70,3%accueil de nuit dans les locaux 66 36,3%accueil téléphonique (jour) 105 57,7%accueil téléphonique (nuit) 51 28,0%équipe mobile (jour) 26 14,3%équipe mobile (nuit) 20 11,0%sur orientation 106 58,2%autre 25 13,7%

On constate parmi les répondants le poids important des modalités d’accueil de jour dans les locaux, téléphonique ( nuit et jour) et sur orientation.

4. Les publics accueillis

Les proportions de structures accueillant les différents publics sont les suivantes :

Nombre ProportionHommes Seuls 130 71,4%Femmes Seules 132 72,5%Couples sans enfants 62 34,1%Hommes avec enfant(s) 34 18,7%

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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Femmes avec enfant(s) 80 44,0%Couples avec enfant(s) 53 29,1%Femmes enceinte ou avec enfant de - de 3 ans 46 25,3%Mineurs 6 3,3%Jeunes majeurs 71 39,0%Mineurs Isolés 5 2,7%Personnes Âgées 31 17,0%

Pour les structures proposant un hébergement, les proportions sont les suivantes :

Nombre ProportionHommes Seuls 81 64,8%Femmes Seules 82 65,6%Couples sans enfants 35 28,0%Hommes avec enfant(s) 26 20,8%Femmes avec enfant(s) 62 49,6%Couples avec enfant(s) 37 29,6%Femmes enceinte ou avec enfant de - de 3 ans 34 27,2%Mineurs 3 2.3%Jeunes majeurs 47 37,6%Mineurs Isolés 2 1,6%Personnes Âgées 18 14,4%

71 structures (sur les 125 déclarant proposer un hébergement) sont susceptibles d’accueillir des enfants avec l’un au moins de leurs parents. Ce qui pose les questions :

de la diversité des publics accueillis et hébergés au sein d’une même structure ; de l’organisation, y compris matérielle, appropriée pour répondre à cette diversité ; de la réponse apportée aux situations familiales.

5. Les compétences spécifiques

Les structures déclarent avoir développé des compétences spécifiques en direction de certains publics ou de certaines problématiques :

Nombre ProportionFemmes enceintes 19 10,4%Mères isolées 34 18,7%mineurs et adolescents 7 3,8%Jeunes majeurs 26 14,3%Mineurs isolés 3 1,6%personnes sortant de détention 28 15,4%personnes sous mesure judiciaire 19 10,4%Dépendance à l'alcool 56 30,8%Toxicomanie 29 15,9%VIH, VHC et maladies chroniques 11 6,0%Personnes victimes de violences 55 30,2%Troubles psychiatriques 29 15,9%Personnes handicapées 11 6,0%Prostitution 12 6,6%

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Demandeurs d'asile et réfugiés 24 13,2%Déboutés et sans-papiers 13 7,1%gens du voyage 2 1,1%autre 17 9,3%

On notera particulièrement les proportions importantes concernant :

les femmes enceintes et mères isolées ; les addictions, notamment à l’alcool ; les personnes condamnées ou sous mesure judiciaire ; les personnes victimes de violence ; les questions de la régularité du séjour en France.

Les structures avec hébergement ont développé des compétences spécifiques :

sur l’alcool pour 34% d’entre elles sur les personnes victimes de violence dans 36 % des cas.

6. La nature de l’aide apportée

Les proportions de structures apportant les différents types d’aide sont les suivantes :

Nombre Proportionécoute 148 81,3%aide administrative 142 78,0%aide alimentaire 32 17,6%restauration 53 29,1%courrier 42 23,1%soins et santé 85 46,7%hébergement 122 67,0%aide financière 11 6,0%transport de personnes 12 6,6%hygiène 52 28,6%accueil simple 17 9,3%autre 11 6,0%

On notera particulièrement ici l’importance de la proportion de structures assurant une prise en charge autour des questions de santé et d’hygiène.

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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7. Les activités de suite

Une large proportion des structures déclare réaliser un accompagnement de suite :

Nombre Proportionaccompagnement administratif 103 56,6%accompagnement éducatif 80 44,0%accompagnement psychologique 30 16,5%accompagnement d'insertion 78 42,9%hébergement de stabilisation 61 33,5%accompagnement vers le logement 80 44,0%accompagnement vers les soins 59 32,4%accompagnement budgétaire 14 7,7%autre 6 3,3%

8. Les territoires d’intervention

Nombre Proportioncentre ville 97 53,3%banlieue 41 22,5%politique ville 35 19,2%rural 31 17,0%

Globalement, dominent largement les structures intervenant en centre ville.

Les structures avec hébergement sont cependant mieux réparties :

Proportioncentre ville 45 %banlieue 23 %politique ville 21 %rural 20%

Les structures sans hébergement sont massivement (72 %) localisées en centre ville. Cet état de fait n’est pas sans poser de question au regard du nombre croissant de personnes en situation d’urgence vivant dans les villes.

9. La pyramide des âges et le genre des personnels salariés

H Fmoins de 30 ans 97 203 300 20,4%de 30 à 40 ans 235 259 494 33,6%de 40 à 50 ans 204 173 377 25,7%de 50 à 60 ans 162 112 274 18,7%de 60 à 65 ans 14 10 24 1,6%plus de 65 ans 0 0 0 0,0%

TOTAL 712 757 1469

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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On notera particulièrement ici une pyramide âges nettement plus jeune pour les femmes.

10. Les fonctions exercées

ETP %premier accueil dans les locaux 224 17,7%équipe mobile 54 4,3%écoute téléphonique 103 8,1%activité hébergement 270 21,4%activité de service 122 9,7%activité de suite 115 9,1%activité d'accompagnement 224 17,7%encadrement 88 7,0%coordination 64 5,1%

TOTAL 1264 100,0%

On notera particulièrement ici la proportion très faible de la part d’activité consacrée à l’encadrement et à la coordination : les personnels d’encadrement occupent ainsi souvent des fonctions opérationnelles d’intervention auprès du public.

11. Le statut des personnels salariés

H F Total %CDD 114 131 245 15,5%CDI 429 562 991 62,9%Fonction Publique 120 60 180 11,4%Stage et formation 1 6 7 0,4%Contrat Aidé 48 53 101 6,4%Autre 33 19 52 3,3%

TOTAL 745 831 1576

Près des 2/3 des salariés bénéficient d’un contrat à durée indéterminée.

12. L’ancienneté des personnels

H F Total %moins de 6 mois 117 114 231 14,7%de 6 mois à moins de 1 an 66 95 161 10,2%de 1 à 3 ans 143 165 308 19,5%de 3 à 5 ans 118 142 260 16,5%de 5 à 10 ans 153 133 286 18,1%plus de 10 ans 90 99 189 12,0%

TOTAL 687 748 1435

On observe ici une courbe présentant :

un premier minimum entre 6 mois et 1 an d’ancienneté (qui correspond à la période d’adaptation), beaucoup plus prononcé chez les hommes que chez les femmes ;

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une érosion progressive continue qui débute dés la troisième année d’ancienneté, cependant beaucoup moins forte chez les hommes que chez les femmes.

Les hommes semblent quitter ce secteur beaucoup plus rapidement que les femmes. Ceux qui demeurent y exercent en revanche plus longtemps.

Cette courbe est plus prononcée encore pour les structures sans hébergement :

structuressans héb.

structuresavec héb.

moins de 6 mois 19 % 13 %de 6 mois à moins de 1 an 8 % 11 %de 1 à 3 ans 24 % 18 %de 3 à 5 ans 20 % 15 %de 5 à 10 ans 16 % 18 %plus de 10 ans 10 % 13 %

13. Les diplômes

Hommesfilière

sanitaire et sociale

autre filière Total %

Sans diplôme 119 19,0%CAP (niveau V) 44 109 153 24,4%BAC (niveau IV) 60 58 118 18,8%BT (niveau III) 92 22 114 18,2%Licence, maîtrise (niveau II) 45 37 82 13,1%Master, DESS, Doctorat (niveau I) 20 21 41 6,5%

TOTAL diplômés 261 247 508TOTAL 627

Femmesfilière

sanitaire et sociale

autre filière Total %

Sans diplôme 95 15,2%CAP (niveau V) 32 41 73 11,6%BAC (niveau IV) 85 39 124 19,8%BT (niveau III) 234 39 273 43,5%Licence, maîtrise (niveau II) 72 22 94 15,0%Master, DESS, Doctorat (niveau I) 26 34 60 9,6%

TOTAL diplômés 449 175 624TOTAL 719

Le niveau de qualification de femmes est globalement sensiblement plus élevé que celui des hommes. Cela reste vrai, mais avec des modulations selon le niveau de diplôme que la structure dispose ou non d’un hébergement.

H sans héb.

H avec héb.

F sans héb.

F avec héb.

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Sans diplôme 26 % 16 % 25 % 11 %CAP (niveau V) 18 % 27 % 8 % 13 %BAC (niveau IV) 18 % 19 % 13 % 22 %BT (niveau III) 20 % 17 % 40 % 45 %Licence, maîtrise (niveau II) 9 % 15 % 8 % 18 %Master, DESS, Doctorat (niveau I) 8 % 6 % 18 % 6 %

Parmi les hommes, 41 % ont un diplôme relevant de la filière sanitaire et sociale ; cette proportion est de 62 % pour les femmes.

14. Les formations suivies en 2007

NB personnes NB jours Durée

moyenneadaptation à l'emploi 177 631 3.6 jmaintien/évolution des compétences 286 1173 4.1 jdéveloppement des compétences 148 2257 15.2 j

TOTAL diplômés 611 4061 6.6

39 % des salariés des structures répondantes ont bénéficié d’une formation au cours de l’année 2007.

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IV. RÉSULTATS ET ANALYSE DU QUESTIONNAIRE QUALITATIF ET DES ENTRETIENS AUPRÈS D’UN ÉCHANTILLON DE STRUCTURES

Les analyses présentées ci-après résultent :

des réponses aux questions qualitatives apportées dans le questionnaire initial renseigné par les structures (182 réponses).

des réponses aux questions qualitatives apportées dans le questionnaire individuel ( cf annexes) adressé à 15 structures employant 169 personnes. Les structures choisies avaient déjà répondu au questionnaire quantitatif, les critères retenus pour construire l’échantillon croisent les critères de taille, de localisation, de service rendu et de population accueillies.

90 salariés ont rempli les fiches individuelles dont l’analyse nourrit les réflexions qui suivent.

Profil des répondants:

Genre : 36 hommes 54 femmes

Age : la moitié des répondants a entre 20 et 40 ans, 28 répondants ont entre 40 et 50 ans, une dizaine a plus de 60 ans

Fonction : 16 cadres 72 salariés

Statut : 6 contrats aidés  20 CDD  58 CDI 

Ancienneté : 34 répondants ( plus du 1/3 donc) a moins de 3 ans

d’ancienneté 10 répondants ont entre 3 et 5 ans 16 entre 5 et 10 ans 18 répondants ont plus de 10 d’ancienneté : ce sont les cadres.

Formation : 12 répondants se déclarent non diplômés  40 se déclarent au niveau 4 ; le reste des répondants se répartit ainsi :

o 22 de niveau 5 ; o 8 de niveau 3

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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o 6 de niveau 2.

Les filières de formation : 52 répondants viennent de la filière sanitaire et sociale 26 d’une autre filière.

Les diplômes ont été acquis pour : 42 répondants dans le cadre d’une formation initiale 32 dans le cadre de la formation continue.

des entretiens téléphoniques sont venus compléter les résultats de l’enquête qualitative, ils ont été réalisés auprès de 13 (sur 15) responsables des structures de l’échantillon d’approfondissement.

Ces analyses n’ont pas valeur de représentativité par rapport à l’ensemble du secteur ; en revanche, la présentation ci-après s’efforce de donner une image aussi fidèle que possible du contenu - et des récurrences – de ce matériau.

1. Les publics

- Des publics traditionnels et connus avec cependant des évolutions

Les répondants caractérisent de la manière suivante les évolutions qui touchent l’ensemble des publics qu’ils accueillent et aident :

un durcissement du contexte économique et social qui renforce à la fois la demande d’aide, sa diversité et la difficulté d’y apporter des solutions

un resserrement du champ de couverture et des conditions d’accès au droit commun

un développement des problématiques relatives à la santé et aux soins :

- difficultés croissantes d’accès aux soins

- développement de la proportion de personnes présentant des conduites addictives : alcool, stupéfiants, addictions aux médicaments

- importance de la proportion de personnes manifestant des troubles du comportement ou identifiées comme présentant des « pathologies » psychiques ;

- développement des personnes manifestant un « déni » pathologie et/ou un refus de soin.

un durcissement des conditions d’accès et de maintien dans le logement (y compris social) qui oriente vers le dispositif de réponse à l’urgence sociale des personnes dont la précarité résulte d’abord de l’absence ou de la perte du logement.

Cette difficulté affecte particulièrement :

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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- les femmes et mères isolées confrontées à une rupture de couple ;

- les personnes sortant de détention ;

- les jeunes adultes

- plus largement les personnes confrontées à un accident de vie ;

un durcissement des conditions d’asile et de régularisation.

Il résulterait de ces évolutions une précarisation et une dégradation des situations, une complexité plus grande des réponses à apporter, un allongement des parcours.

Les structures repèrent désormais un public « errant de structure en structure », organisant son parcours au sein même du dispositif.

Ce qui engendre, tant au niveau des responsables de structures que des intervenants, un sentiment d’impuissance et d’insatisfaction et de vanité de l’action : les « bonnes réponses » semblent un horizon dans le meilleur des cas, une illusion souvent.

- Des publics émergents et/ou des situations requerrant de nouvelles réponses ou une prise en compte différente

De nouveaux publics émergent qui appelleraient des réponses nouvelles (qui restent cependant à construire) ; ce sont très nettement les trois groupes suivants :

les travailleurs pauvres pris dans un cycle non vertueux de conditionnalité entre l’emploi et le logement ;

les jeunes adultes, avec particulièrement :

- les jeunes issus des dispositifs de protection de l’enfance, mal préparés à l’insertion ou laissés brutalement à 18 ou 21 ans sans accompagnement ;

- la rajeunissement des conduites à risque ;

- les difficultés de cohabitation, durant une période de primo-insertion allongée, qui peuvent aboutir à des ruptures familiales ;

- la reconnaissance plus précoce du handicap (couplée avec la question des troubles du comportement manifestés pendant la période adolescente).

les personnes âgées en situation de grande précarité.

Ce public (ré)apparaît aujourd’hui du fait :

- de l’émergence d’un chômage massif au cours des trois dernières décennies engendrant des carrières incomplètes ;

- de la difficulté de reconversion après licenciement des quinquagénaires qui engendre, à ce moment ,un parcours de désocialisation ;

- du tarissement de réponses plus anciennes : foyers-logements ; maison de retraite accueillant des personnes âgées non dépendantes ;

- du vieillissement sur le territoire d’une partie de la première génération de travailleurs immigrés, sans projet ou possibilité de retour ni accompagnement familial .

Le dispositif de réponse à l’urgence sociale serait ainsi confronté à de nouveaux publics dont le basculement dans l’urgence aurait (ou avait jusqu’alors) pu être évité. Pour ces

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publics, la réponse apportée n’est pas satisfaisante car plus concentrée sur le moment que sur le parcours.

2. Les conditions d’exercice de la mission de réponse à l’urgence

Les répondants évoquent ici des difficultés, des préoccupations et des craintes attendues, souvent non spécifiques au secteur :

l’insuffisance des moyens alloués à l’urgence sociale ;

une stigmatisation forte des publics et des structures ; un regard d’incompréhension des décideurs et de l’opinion sur ces publics ;

des injonctions parfois paradoxales de la part des responsables des politiques publiques qui manifestent à la fois des préoccupations financières et une volonté de réponse sans faille ;

un isolement des intervenants ;

un saturation des dispositifs intervenant en relais de l’urgence sociale ;

une fatigue et une usure professionnelle – voire un épuisement – plus rapides que sur d’autres champs d’intervention ;

mais ils soulignent des évolutions ou des questions plus ajustées :

l’hétérogénéité croissante des publics a pour conséquences :

- une confrontation intergénérationnelle, une mixité des problématiques et une dégradation des conditions de cohabitation de ces publics avec en corollaire le développement de l’incivilité et du manque de respect, voire des menaces et des pressions, entre les personnes elles-mêmes et avec les personnels ;

Les personnes accueillies auraient besoin de calme et de stabilité ; or , les lieux d’accueil deviennent des lieux de tension accrue ; la gestion et la régulation de cette tension devient elle-même une composante importante de la prise en charge.

- une diversification et une individualisation plus forte des prises en charge qui impliquerait un niveau de formation plus élevé : on ne peut plus mettre en œuvre un modèle unique d’insertion.

la fréquente inadaptation des locaux qui ne garantissent pas toujours des conditions minimales d’hygiène et d’intimité et privilégient souvent les espaces collectifs au détriment des espaces privatifs ;

Ces configurations spatiales ne permettent pas notamment d’accueillir les couples, les personnes avec enfants ou les personnes avec des animaux domestiques ; elles ne répondent pas aux attentes et besoins des nouveaux publics ; elles ne font qu’accroître la promiscuité et exacerbent les risques de conflits.

De ce fait, il existe ainsi des personnes :

- qui s’excluent elles-mêmes des structures ;

- ou qui en sont exclues du fait de comportements récurrents.

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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un désengagement des personnes aidées quant à leur devenir, parfois même leur santé, et le développement d’expressions de désespoir

un rapport aux droits et aux devoirs où les droits prévalent largement sur les devoirs ; une difficulté plus forte d’obtenir l’adhésion au projet d’accompagnement ;

Comment, dans ce secteur, mettre en place les dispositions de la loi du 2 janvier 2002 tant relatives tant :

- aux droits des usagers

- qu’à l’obligation d’évaluation ?

un poids important de la question du logement :Il semble que, sur les secteurs géographiques où l’accès au logement est plus aisé, seules se tournent vers le dispositif d’urgence sociale, les personnes les plus fortement marginalisées ; ce n’est plus le cas sur les secteurs où l’accès au logement est plus difficile pour un plus grand nombre ( c’est le cas des grandes villes).

une évolution rapide et incessante des législations et réglementations qui requiert :

- un meilleur niveau de qualification ;

- une mise à niveau constante pour laquelle les structures ne peuvent pas toujours dégager des moyens.

un manque de pérennité de l’action conduite et l’émergence d’une logique parfois évènementielle :

- à l’urgence des situations se superpose l’urgence de produire la réponse ;

- la scansion saisonnière (Plan grand froid) est un facteur de rupture et de discontinuité tant dans la gestion des structures (financements précaires et contrats à durée déterminée) que dans les parcours des usagers.

une inadéquation des temporalités des dispositifs (règles de durée de prise en charge ; règles d’accueil les fins de semaine et les jours fériés ; règles d’accueil en journée) aux parcours des personnes.

Globalement, ces difficultés et évolutions ont pour conséquences de brouiller la compréhension des systèmes de causalité entre :

ce qui relève de la personne ce qui relève des évolutions sociétales ce qui relève des conditions d’accueil

En témoigne un recours fréquent à des catégories explicatives « refuges» et confuses telles que la maladie mentale, les troubles du comportement, la souffrance psychique alors même que chacun reconnaît que ni les structures et ni les intervenants disposent pas des compétences pour les identifier.

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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3. Les difficultés liées à la gestion des ressources humaines

Celles qui sont spécifiques au secteur sont les suivantes :

les amplitudes horaires liées à la mission elle-même

- du point de vue des intervenants : il s’agit d’une contrainte qui ne peut souvent être assumée que durant une période limitée de la vie professionnelle et parfois peu compatible avec d’autres dimensions de la vie personnelle ;

- du point de vue de la structure et de la gestion du personnel : difficulté d’organisation de réunions d’équipe et de régulation, donc d’échanges et de développement de règles d’intervention communes.

Il en résulte une demande forte et partagée :

de développement des régulations et instances techniques

de supervision (collective et individuelle) et d’analyse des pratiques

d’organisation de formations internes

d’échanges de bonnes pratiques entre structures.

l’importance du turn-over de courte durée mais cependant la reconnaissance de la nécessité d’un renouvellement (après une période d’activité optimale de 5 ans) :

- ce turn-over nuit à la cohérence des parcours qui s’allongent ;

- il induit la coexistence de générations, de parcours et de cultures professionnels très diversifiés qui ont parfois des difficultés à « faire »  ensemble..

la proportion des personnels non formés :

La nécessité d’une plus grande stabilisation et d’une meilleure qualification s’accroîtrait (alors même que certains responsables de structure ou conseils d’administration n’y sont pas favorables) du fait de la complexification du métier, des réponses, des prestations.

Il est observé, de la part des responsables de structure :

- qu’il existe une grande difficulté de recrutement de personnels ayant une formation de travail social : aiguë s’agissant de la qualification d’assistant de service social et d’AMP, plus modérée respectivement pour les qualifications d’Educateur spécialisé et les formations en Économie Sociale et Familiale

- que les personnels formés en ESF (Conseiller et BTS) sont plus stables ;

- que la difficulté à faire face aux situations de grande détresse est indépendante de la qualification. Sur ce point, on note une convergence d’analyse à souligner.

- que le secteur de l’urgence sociale constitue souvent pour les diplômés une première expérience professionnelle (considérée d’ailleurs par les autres secteurs d’intervention comme une expérience recherchée) ;

- que la pérennité de la structure et de son fonctionnement est assurée par les moins diplômés et qualifiés ;

- que le secteur de l’urgence sociale est méconnu comme terrain de stage - ou peu structuré pour accueillir des stagiaires (taille des structures).

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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4. Le travail partenarial

Le terme de partenariat recouvre deux types de réalités :

les relations inter-institutionnelles

les coopérations ou co-interventions sur situation. La nécessité de ces dernières est reconnue et leur développement souhaité mais elles sont souvent décrites comme :

ne relevant pas du contenu régulier du travail d’accompagnement et donc de la responsabilité de l’intervenant ;

très souvent dépendant de la qualité des relations interpersonnelles entre les intervenants.

Cependant la qualité des relations entre institutions conditionne la possibilité de co-opérations sur situations.

Les attentes en matière de partenariat demandent donc que des progrès soient faits sur ces deux versants :

renforcement et organisation, y compris au plan local, des relations inter institutionnelles ;

Faute de quoi, le partenariat sera ressenti, comme souvent exprimé par les répondants, comme :

- consommateur d’énergie et de temps ;

- complexe et toujours fragile.

intégration du partenariat comme une activité régulière et une composante sine qua non de l’activité professionnelle.

Trois champs de partenariat se dégagent particulièrement :

le champ sanitaire (santé mentale) et médico-social : avec lequel nombre de répondants témoigne d’une incompréhension réciproque (y compris sur des aspects techniques : relation à la demande, partage de l’information, notion de danger)

l’articulation avec les services sociaux départementaux : service social et service de l’ASE ;

les relations avec les communes.

5. Les évolutions à prévoir et les réponses nouvelles à développer

Il convient de noter ici:

qu’à cette question, nombre de répondants apporte une réponse relevant des technicités et des professionnalités (avec une grande difficulté cependant à apporter plus de précision) ;

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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que les réponses portant sur l’offre à développer demeurent pauvres.

Ce qui témoigne sans doute de la jeunesse du secteur et de l’absence d’horizon de l’action. Cette absence de perspectives à moyen termes renvoie à l’absence de stratégie explicite des structures interrogées.

On notera :

le souhait d’une évolution vers une grande transparence, lisibilité et ouverture sur leur environnement des structures

le développement de réseaux de travail (sur un territoire) et de réseau d’échanges entre les structures d’urgence sociale

des interrogations sur :

- la spécialisation ou non des structures : doit-on aller vers des structures très spécialisées par type de public ?

- la durée des accompagnements : comment surmonter le clivage entre structure d’urgence et accompagnement sur un terme plus long ? L’urgence ne doit-elle pas être une composante régulière de toute intervention sociale ? Pourquoi l’ensemble des structures ne peuvent-elles y contribuer ?

Plus concrètement, les propositions des répondants portent sur :

le développement de la prise en compte des questions de santé (en particulier chez les jeunes) :

- nécessité de prise en compte des indicateurs de santé dans les indicateurs du référentiel CHRS ;

- renforcement des liens avec les secteurs sanitaire (notamment psychiatriques), médical et médico-social : comment organiser ces liens ?

- équipes mobiles ;

- intégration au sein des équipes de personnels médicaux et paramédicaux ;

- réseaux ?

une meilleure prise en compte de la question du logement des jeunes adultes avec notamment le développement de foyers de jeunes travailleurs ou l’organisation de colocations ;

la création de lieux à bas seuil d’exigence sans obligation de suivi (avec personnel de nuit de régulation des actes physiques ; des bungalows)

le développement du rôle de protection de la personne - et non seulement des biens et revenus – dans l’exercice des mesures de protection des majeurs (curatelles, tutelles, ...)

6. La formation

La question de la formation mobilise fortement les répondants tant dans l’enquête quantitative initiale que dans les réponses proposées dans les fiches individuelles.

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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Les responsables de structures contactés par téléphone ont souligné la prégnance de cette question présente à la fois dans la gestion des ressources humaines et dans les pratiques professionnelles.

Les réflexions qui suivent résultent du croisement des trois sources de l’étude : l’enquête initiale de type quantitatif, l’enquête qualitative et les entretiens avec des responsables de structures.

Sont abordés ici trois aspects :

la pertinence des formations initiales au regard des pratiques professionnelles liées à l’urgence et les attentes d’évolutions

la formation continue attendue et les questions relatives à sa mise en oeuvre

les perspectives de formation en lien avec les évolutions professionnelles

6.1 Les formations initiales

Les formations initiales des répondants s’organisent autour de trois pôles :

Les formations initiales du Travail Social   :

Les Assistants de service social et les Educateurs spécialisés :

Le jugement porté sur la pertinence de ces formations est sensiblement différent selon qu’il est porté par les salariés concernés ou par les responsables de structure :

Les salariés portent un jugement assez positif sur leur formation initiale, ils en soulignent les apports en terme de méthode, de capacité de recul et de confiance en soi. Pourtant, si la quasi totalité d’entre eux estiment apprendre beaucoup dans le cadre de leur mission au service de l’urgence sociale, ils soulignent qu’ils ne se projettent pas à moyen terme dans le poste qu’ils occupent. Ils n’envisagent de rester dans ce secteur qu’à la condition d’occuper un poste de cadre, sinon ils se projettent dans un autre secteur.

Les responsables de structure sont plus nuancés sur ce point.

D’abord ils constatent que les professionnels diplômés restent peu dans leurs structures, ils y viennent pour faire leurs armes et/ou mus par un sentiment humanitaire ( certains responsables recourent au terme d’initiation pour désigner ce passage des jeunes diplômés dans les structures d’urgence sociale).

Ensuite, ils observent que ces derniers sont plutôt moins « souples » que les personnels peu qualifiés. La formule est générale, mais le recoupement des informations que nous avons recueillies en dessinent les contours :moins souples avec les horaires, avec les coups de feu, trop « formatés » et pétris de certitudes théoriques ( jugées telles en tous cas) et, peu enclins à prendre en charge toutes les tâches lorsque c’est nécessaire. Car, l’accueil d’urgence exige le plus souvent une réponse « intégrale » et intégratrice.

Certaines lacunes de ces formations sont mises en exergue : par exemple la méconnaissance des réalités financières et l’absence de préparation au compromis.

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Les répondants soulignent le fait que dans le cadre de leur formation ils n’ont pas été préparés à l’urgence, mais quel sens cela aurait-il ? Une responsable de structure résume un point de vue qui semble partagé : l’urgence n’est pas un métier mais simplement des conditions particulières pour l’exercer. Comment les y préparer ? Sans doute en développant l’alternance en cours de formation…

Les personnels formés en ESF (Conseillère et BTS)

Cette catégorie de répondants manifeste un attachement et un engagement marqués à sa mission. Les personnels formés en ESF abordent leur mission professionnelle avec une plus grande sérénité et de façon plus concrète que les professionnels qualifiés. La totalité d’entre eux se projette à moyen /long terme dans le champ de l’urgence tout en soulignant qu’ils n’ont pas de perspectives claires de progression dans leur carrière.

Leurs attentes vis à vis de la formation continue et la VAE sont de ce fait importantes, ils espèrent entamer une évolution dans leur carrière professionnelle par cette voie.

Les formations initiales n’ayant aucun rapport avec le secteur social

Un tiers environ des répondants dispose d’une formation initiale et/ou d’un diplôme n’ayant aucun lien avec le secteur social. Les raisons avancées les ayant conduits à travailler dans ce secteur sont de deux ordres :

une prise de conscience des « réalités de la société » et une volonté d’être utiles

une perte d’emploi et un engagement professionnel par défaut .

Pour l’essentiel, leur formation s’est faite sur le tas accompagnée de quelques modules de formation ponctuels et ciblés ( gestion de conflits, addictologie etc). Quelques-uns parmi eux sont d’ores et déjà engagés dans un cursus de formation en ESF ou le souhaitent .

Bien sûr, les professionnels ayant ce profil font partie des répondants qui ressentent vivement l’absence de reconnaissance de leur pratique et de leur professionnalité.

Cette catégorie de répondants est présente chez les professionnels de terrain et chez les cadres (en minorité).

Ce sont des répondants qui le plus fréquemment se projettent professionnellement dans le champ des métiers de l’urgence.

Les personnels non qualifiés et en emplois précaires

Cette catégorie concerne pour une large part les salariés disposant d’un très faible niveau de qualification, souvent en emplois précaires.Parmi les salariés à faible qualification se situent les « gardiens de nuit », les « maîtresses de maison » notamment.

Pour ces personnels l’accès à la formation est présenté comme complexe à mettre en œuvre. Deux raisons sont mises en avant :

la difficile organisation de leur remplacement le niveau initial souvent insuffisant pour accéder à une formation diplômante.

Enfin, les responsables de structures sont souvent contraints à faire appel à des emplois aidés qui restent peu de temps au sein de la structure.

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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Les améliorations attendues des formations initiales

Donner une place à l’urgence dans les formations initiales ?

L’absence de contenu de formation sur l’urgence est posé comme une limite des formations initiales du secteur social. Nous avons déjà évoqué ce point dans les réflexions sur la pertinence des formations initiales. Il est difficile de défendre l’idée selon laquelle le champ de l’urgence appelle une qualification spécifique, il n’exige aucune compétence spécifique mais des capacités à décliner des compétences générales dans des contextes singuliers.

Cette réalité particulière des métiers au service de l’urgence sociale est difficilement modélisable et peu traduisible en un référentiel de formation. Les professionnels le disent bien, c’est d’abord l’analyse des pratiques qui leur permet de progresser et de se qualifier.Car la difficulté première des professionnels au service de l’urgence sociale relève des situations auxquelles ils sont confrontés et du sentiment d’impuissance qu’elles engendrent.

Ce qui constitue la faiblesse des formations initiales renvoie d’abord : à la méconnaissance par les professionnels ayant bénéficié de ces formations des

problématiques des personnes accueillies en urgence.

A la faible capacité d’adaptation à la diversité des situations et à la rapidité de leurs évolutions.

De façon générale, on fait souvent porter aux formations le poids de l’absence de perspective stratégique dans les réponses proposées aux populations qui sont dans l’urgence quotidienne de la survie.

Quels contenus développer ? Les répondants proposent des contenus spécifiques pouvant /devant être intégrés dans les formations initiales :

la compétence d’écriture : l’écrit est désormais très largement – et de plus en plus - présent dans la pratique des professionnels (compte rendu, écriture de projet, fiche personnelle, …) , il est, semble-t-il, insuffisamment pris en compte dans les formations initiales.

la santé mentale et les addictions : l’analyse de l’évolution des publics (cf. partie sur les évolutions des publics) met en évidence une détérioration des comportement corrélée aux pratiques addictives et aux difficultés d’ordre psychologique. Or les professionnels sont le plus souvent désarmés devant ces situations. Leur demande porte sur:

une présence plus fortes de professionnels spécialisés (médecins, infirmiers, psychologues) dans les structures

des liens plus étroits avec les secteurs de la psychiatrie,

des formations qui leur permettent d’établir un premier repérage/diagnostic de ces difficultés.

les connaissances juridiques à développer : le cadre législatif et les réglementations évoluent vite, les praticiens ont besoin d’une culture juridique

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de base suffisante pour leur permettre de se mettre à jour rapidement et de comprendre ces évolutions.

le partenariat : les demandes sont peu claires sur ce point. Mais on peut déduire de l’ensemble des réponses que les professionnels s’inscrivent dans des positions ambiguës: ils réclament plus de partenariat et déplorent le temps perdu dans les réunions partenariales. Une formation sur le sens du travail partenarial et sur la méthode qu’implique serait utile.

les finances.

6.2 La formation continue

Les répondants manifestent des attentes multiples vis à vis de la formation continue :

l’obtention d’une qualification reconnue pour les personnels faiblement qualifiés

une préparation à l’analyse des pratiques professionnelles

des approfondissements via des modules de formation ponctuels et très ciblés : gestions de conflits, comportements face à la violence, addictologie…

Dans tous les cas, l’accès à la formation continue est présenté comme difficile et complexe à mettre en œuvre.

Sont indiquées les difficultés suivantes, souvent liées à la taille des structures :

- le montant des cotisations qui ne permet pas d’engager des dépenses élevées de formation ;

- les remplacements des personnes parties en formation difficiles à mettre en

place (par exemple pour les gardiens de nuit) et/ou coûteux pour la structure et mal reconnus par les autorités de tutelle ;

- enfin, les réticences de certains employeurs à envoyer leurs salariés en formation. Il est vrai que l’un d’entre eux affirme que les formations risquent de donner envie aux personnels de changer de structures.

6.3 L’engagement en formation et les perspectives professionnelles

Le lien entre la formation et les perspectives professionnelles est souligné par les répondants disposant d’une faible qualification professionnelle.

Leurs attentes vis à vis de la VAE sont très grandes, ils espèrent trouver là une réponse à l’absence de reconnaissance et de validation de leur expérience professionnelle. Pour autant, la référence à la VAE reste floue : elle renvoie à l’espoir de se qualifier sans entrer dans un parcours de formation continue long et difficile.

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Les répondants disposant déjà d’une formation qualifiante attendent des approfondissements via des formations courtes et ciblées (cf. plus haut).

Enfin, seul un petit nombre de répondants envisage de se lancer dans des formations longues et diplômantes.

6.4 Les perspectives professionnelles

Satisfaction et perspective professionnelle

Les destinataires étaient sollicités pour porter une appréciation sur leurs activités : en étaient-ils satisfaits ou non ?

La quasi totalité des répondants à cette question indique trouver de grandes satisfactions dans l’exercice de son activité professionnelle : la richesse des rencontres, la variété des tâches, l’absence de routine, …

Pour autant cette appréciation positive n’induit pas un engagement à long terme dans le secteur de l’urgence. La corrélation entre les réponses à cette question et celles portant sur les perspectives professionnelles montre une distorsion qui s’explique par le niveau de diplôme des répondants.

Les professionnels diplômés sont satisfaits de leur travail au titre de première expérience utile, intéressante, fondatrice même, mais pas dans une perspective à long terme. Ils ne voient pas dans ce secteur d’évolution de carrière pour eux.Un responsable de structure estime que « les travailleurs sociaux veulent se sauver par le haut ou quitter ce secteur ».

A contrario, les répondants faiblement ou non diplômés se projettent professionnellement dans le champ de l’urgence, ou en tous cas, ils ne font pas état d’autres projets. De nombreuses réponses soulignent la part d’engagement qui donne sens à leur travail.

Certaines réponses émanant de « vieux » professionnels peu qualifiés donnent à voir une capacité étonnante à garder une sorte de fraîcheur dans leur investissement.

Mais, dans le même temps, on trouve dans les réponses l’expression de :

la peur de l’épuisement ;

On mentionne à ce propos : la lourdeur des horaires, l’isolement professionnel, les charges émotionnelles, la difficulté à « comprendre », supporter certains comportements.

la crainte de ne pas pouvoir progresser professionnellement. La notion de progression de carrière est peu évoquée en tant que telle par les répondants qui soulignent plutôt leur peur de rester « enlisé » dans le même poste ou/et dans la même structure.

la volonté de sortir de la précarité de l’emploi.

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V.PISTES DE RÉFLEXION, DE TRAVAIL ET D’ACTION

De façon très synthétique, quelques traits saillants se dégagent de l’exploitation des réponses à l’enquête conduite auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale et peuvent constituer des indications pour l’élaboration d’une démarche visant à conforter, en terme d’animation - et plus particulièrement de formation, de qualification et de gestion des ressources humaines - ce secteur de l’action sociale territoriale.

Les structures sont décrites et pensées - par les responsables eux-mêmes - comme « isolées » de leur environnement territorial et institutionnel : elles n’apparaissent pas coordonnées à celui-ci, ni intégrées dans des stratégies de territoire et de coopérations entre structures et établissements, ni dans des partenariats institutionnels ; elles se pensent essentiellement dans une relation singulière avec leur public et, sans doute dans une forme d’effet miroir, en butte à des processus comparables d’exclusion ou de non reconnaissance.

Ce sentiment d’isolement - voire de relégation - est explicitement exprimé et déploré mais il apparaît en outre implicitement à travers notamment l’expression :

- d’une confusion des positionnements, des articulations et des limites d’intervention avec des opérateurs plus généralistes - les services sociaux départementaux ou municipaux - ou plus spécialisés - les services et établissement sanitaires et médico-sociaux ;

- de la difficulté d’établir des relais et d’organiser des co-interventions ;

- de la demande d’organisation d’échanges entre les structures de réponse à l’urgence sociale elles-mêmes ;

- de la difficulté à conduire et à stabiliser les relations avec les partenaires institutionnels assurant le financement des structures ;

- de l’incompréhension des logiques et mécanismes de financement.

L’attente de partenariat, pourtant souvent exprimée, se présente donc d’abord comme une attente de soutien, de reconnaissance et non pas comme une attente de partenariat stratégique intégrant l’offre d’accueil de la structure dans une offre plus globale : sur un territoire et/ou en direction de publics divers.

Cette difficulté ouvre deux pistes de réflexion pour l’action :

- la première portant sur le développement - et ses modalités - de l’organisation et de l’animation territoriale du secteur de l’accueil social au sens plus large que celui de l’urgence :

Quels en sont les outils pertinents : schéma d’accueil, d’hébergement et d’insertion ; chartes territoriales de l’intervention sociale ; réseaux de travail, … ?

Quel type de coordination privilégier ?Les modes de coordination à privilégier doivent permettre de réels progrès en matière d’organisation territoriale de l’accueil social faute de quoi ils sont ressentis comme inutilement consommateurs de temps et d’énergie. Leur stabilité doit être garantie.

Quels acteurs y associer ?

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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Quelle impulsion institutionnelle donner ?La complexité et la fragilité des constructions partenariales impliquent une légitimité et un engagement forts, voire une capacité d’arbitrage, de leur promoteur et maître d’ouvrage.

- la seconde porte sur la capacité des responsables de structures au service de l’urgence sociale à s’intégrer dans ce partenariat, à y prendre leur place, voire à le susciter.

Car, très souvent encore :

la responsabilité des relations interinstitutionnelles et partenariales - et de leur qualité - n’est pas directement endossée par les agents de direction et d’encadrement de la structure qui privilégient leur rôle d’accompagnement technique des intervenants, voire des populations ;

les possibilités de co-intervention sont décrites comme conditionnées à la qualité des relations entre les professionnels.

Dans les deux cas est posée la question du positionnement de l’encadrement - et donc de sa formation - tant en terme :

de responsabilité d’une stratégie des relations extérieures de la structure, que d’animation d’équipe.

(NB : ce trait n’est pas propre au secteur de l’urgence sociale mais la question - celle des formations de l’encadrement - est ici posée avec une plus grande acuité du fait de la taille limitée des structures, de leur histoire et de leurs associations gestionnaires)

Une difficulté accrue à définir et/ou adapter les prestations semble découler d’une hétérogénéité plus forte des publics ; il se dessine notamment :

- une forme de dichotomie - assortie d’une difficulté de cohabitation - entre un public en situation de désinsertion profonde (présentant souvent des difficultés de comportement) et un public nouveau de « travailleurs pauvres » ;

- l’émergence d’une part d’un public plus jeune (notamment à l’issue d’une prise en charge par le dispositif d’aide sociale à l’enfance) et d’autre part d’un public plus âgé (dont le niveau de retraite est plus faible).

Les attentes et exigences de ces différents publics - et les réponses à apporter - sont très différentes.

Ceci renvoie bien sûr :

- à l’organisation territoriale du dispositif d’accueil ;- à la qualité de l’offre d’hébergement proposée (dont une large part est collective),

mais excède largement le champ de l’urgence sociale et relève, plus globalement, des différentes politiques publiques concernées : celles de l’insertion des jeunes, celle du logement, …

Le secteur de l’urgence sociale est marqué par une importante proportion de personnels non ou peu qualifiés directement en contact avec les publics.

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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La diversification et l’individualisation plus forte des prises en charge impliquent aujourd’hui sinon un niveau de qualification, du moins un niveau de responsabilité et d’initiative individuelles accru.

Il en résulte des demandes et attentes fortes, et fortement exprimées, en direction :

- de la Validation des Acquis de l’Expérience,- des échanges et démarches d’analyse de pratiques professionnelles.

Certains font en outre le constat qu’il n’existe pas, en matière de réponse à l’urgence sociale, de lien systématique entre le niveau de diplôme et la qualité du service rendu : il existe de ce fait une demande de formation de base en direction d’intervenants peu qualifiés bénéficiant eux-mêmes d’un contrat aidé.

Dans cette perspective, une réflexion sur le type de formation de base ad hoc est à mener, notamment pour ce qui concerne les pré-requis. Elle devra sans doute porter sur le positionnement opérationnel des professionnels.

La question de l’appropriation par le secteur de l’urgence sociale des systèmes et mécanismes de formation est posée avec une forte acuité: connaissance de l’offre de formation mais aussi connaissance du système et des possibilités de financements. Car, l’accroche du secteur de l’urgence sociale au système de formation est aujourd’hui faible

Il convient de garder ici à l’esprit le handicap, souvent mentionné, résultant de la taille des structures et des associations gestionnaires, qui entrave l’accès à la formation.

Un effort d’information et d’accompagnement vers la formation apparaît donc comme un préalable.

Cependant, la difficulté à élaborer un projet de formation renvoie aussi à l’isolement des structures et à l’absence de projet stratégique autre que celui de la réponse à l’urgence sui se présente. On peut ainsi, dans cette perspective, considérer que des outils territorialisés tels que les schémas ou chartes d’accueil peuvent constituer les vecteurs ou les supports d’une réflexion sur la formation.

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

Différents perspectives et pistes d’action déjà profilées sont à souligner :

Les réponses à investir portent sur  : les modifications en cours dans le cadre de la formation professionnelle qui

visent à faciliter l’accès aux formations pour les salariés des petites entreprises.

La montée en charge des Régions pour la VAE

Les mutualisations entre petites structures pour aborder plus facilement les effets des départs en formation des professionnels.

Les comités de pilotage de la veille sociale : ces derniers existent mais ils ne sont que très peu identifiés par les répondants à l’enquête. Ces comités devraient être des lieux de coordination inter structures et de réflexion stratégique ce qu’ils ne sont que très exceptionnellement. Pour l’heure, ils ne se réunissent le plus souvent qu’en période hivernale, or,

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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l’activité des structures intervenant dans le champ de l’urgence sociale se déploie désormais sur toute l’année.

Les échanges de pratiques souhaités par la quasi totalité des répondants restent encore faibles. Des exemples peuvent toutefois servir de références : Lyon (coordination de TS).

La mise en place de formations mixtes réunissant le secteur sanitaire et social.

Le soutien le travail en cours avec des élus sur certains territoires..

- Le management /La formation

S’il est vrai que la VAE représente une véritable avancée pour la qualification professionnelle, elle ne répond pas à toutes les situations, on ne peut donc faire l’économie d’une réflexion sur la facilitation de l’accès à la formation en tant que telle.

Deux publics semblent prioritaires : les managers et les personnels d’accueil, souvent peu qualifiés, piliers des structures et en situation professionnelle décisive pour l’accueilli.

Plusieurs propositions d’appui sont à développer via :

La création d’une boite à outils sur les questions de gestion d’établissement/ de carrières/ de formations. Guide de la professionnalisation.

Des équipes mobiles susceptibles d’apporter un soutien, un appui, des conseils aux directeurs de structures.

Le développement de démarches de formation action sur sites.

En perspective, on souligne la nécessité pour les établissements de formation du Travail Social de s’ouvrir à d’autres types de formation comme ce fut le cas pour la médiation sociale. Il faudrait donc qu’ils s’ouvrent aux formations destinées aux intervenants sociaux.

- L’observation socialeElle constitue une perspective forte à développer dans le but notamment construire une nomenclature pour « parler de la même chose avec les mêmes mots ». Le travail d’ores et déjà réalisé par l’Observatoire du 115 peut servir de référence.

Enfin, de façon générale, il faut privilégier une approche de l’appui à la qualification professionnelle via des expérimentations et l’échange de bonnes pratiques

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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Annexes

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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Lettre accompagnant l’envoi du questionnaire

Madame, Monsieur,

Vous êtes invité-e à prendre part à une enquête nationale dont l’objectif est « de mieux connaître les ressources humaines et les modes et champs d’intervention des structures assurant des interventions en réponse à l’urgence sociale et comportant du personnel salarié affecté, pour tout ou partie de son temps de travail, à la réalisation de ses interventions.

Cette enquête s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du plan d'action renforcé en faveur des personnes sans abri (PARSA), annoncé le 8 janvier 2007 et de la loi du 5 mars 2007 instituant un droit au logement opposable. Dans cette perspective, la Direction Générale de l’Action Sociale a constitué un groupe de travail avec les associations concernées afin d’améliorer la connaissance du périmètre de l’urgence sociale et des métiers à son service.

L’étude dans laquelle s’inscrit cette enquête doit permettre de disposer d'éléments d'analyse quantitative et qualitative permettant la préparation d'un plan d'action visant :

- à valoriser les métiers au service de l'urgence sociale,

- à permettre aux professionnels de faire reconnaître, au regard des compétences détenues, leur expérience dans le cadre d'un accompagnement vers la validation des acquis professionnels, à favoriser les parcours professionnels et la mobilité,

- à prendre en compte, dans cette démarche, les évolutions de compétences attendues dans le cadre de la mise en oeuvre du Parsa

Vous trouverez ci-après une présentation du périmètre et des modalités de réalisation de cette enquête ; nous vous remercions d’y prêter grande attention et, conscients de l’effort qui vous est demandé, d’accepter de participer à cette démarche.

Qui est concerné par l’enquête ?

Le questionnaire concerne exclusivement les structures comportant un (ou plusieurs) site(s), équipe(s) ou service(s) :

1. intervenant de façon régulière, directe et opérationnelle en réponse à des situations d’urgence sociale

La notion d’équipe, de site ou de service recouvre ainsi exclusivement les personnes qui ont un contact (physique ou téléphonique) et une intervention directs auprès des personnes en situation d’urgence sociale et leur encadrement de proximité.

2. exerçant l’un au moins de types d’intervention limitativement définis de la façon suivante :

o accueil de jouro hébergement d’urgence et hébergement de stabilisationo équipe mobile et Samu socialo numéro 115o services d’accueil et d’orientation (SAO, …)o maison-relaiso lits halte soins santé.

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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3. comportant du personnel salarié directement affecté, pour tout ou partie de son temps de travail, à la réalisation de ces interventions.

Les structures s’appuyant exclusivement sur des personnes bénévoles n’entrent pas dans le champ de l’enquête.

Ces trois conditions doivent être simultanément réunies : elles font l’objet des questions préalables (partie 1) du questionnaire.

Le questionnaire est :

adressé aux structures recensées dans l’annuaire Accueil Hébergement Insertion (FNARS avec le soutien de la DGAS)

ou

diffusé par différents réseaux participant au groupe de travail DGAS sur l’urgence sociale : Croix Rouge, Émmaüs France - Fondation Abbé Pierre, Armée du Salut, Centre d’Action Sociale Protestant, Secours catholique, Samu Social de Paris, Médecins du monde, FNARS, ...

Il appartient donc à l’entité destinataire de ce questionnaire :

de vérifier que la structure comprend bien un services, une équipe ou un site répondant aux trois conditions définies ci-dessus (réponses aux questions préalables) et, si c’est le cas, de renseigner le questionnaire ;

dans le cas contraire, de relayer, le cas échéant, la diffusion du questionnaire vers la (ou les) structure(s), service(s), site(s) concernées relevant de son institution, organisme ou réseau.

Certaines structures comprennent plusieurs équipes, sites ou services distincts réalisant une activité de réponse à l’urgence sociale ; il est dans ce cas souhaitable de renseigner un questionnaire par équipe, site ou service.

Le questionnaire ne doit en aucun cas être renseigné plusieurs fois pour un même site, équipe ou structure.

Modalités et échéances pour répondre

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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Direction Générale de l’Action Sociale

Étude sur les métiers au service de l’urgence sociale

Questionnaireauprès des structures intervenant

dans le champ de l’urgence sociale

Merci de ne pas modifier les formats de ce document et d'inscrire vos réponses dans les cadres ou cases prévus à cet effet.

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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Qui est concerné par ce questionnaire ?

La structure comporte-t-elle un site, service ou une équipe intervenant de façon régulière, directe et opérationnelle en réponse à des situations d’urgence sociale sur l’une au moins des activités suivantes ?

o accueil de jouro hébergement d’urgence et hébergement de stabilisationo équipe mobile et Samu socialo numéro 115o services d’accueil et d’orientation (SAO, …)o maison-relaiso lits halte soins santé

(O ou N)

Ce site, ce service ou cette équipe comprend-elle un ou des personnels salariés intervenant pour tout ou partie de leur temps de travail, sur cette (ou ces) activités, de façon opérationnelle ou en position d’encadrement de proximité ?

(O ou N)

Si vous avez répondu oui à ces deux questions, merci de poursuivre le renseignement de ce questionnaire pour chacun des sites concernés.

NB :

Les questions qui suivent portent exclusivement sur :

les ressources humaines directement affectées, pour tout ou partie de leur activité, à la réponse à l’urgence sociale ;

et leur encadrement de proximité.

Il y a donc lieu, avant de poursuivre, d’identifier les ressources humaines concernées.

Ce sont :

les personnels salariés concernés par une activité relative à l’urgence sociale ;

et, le cas échéant, les personnes bénévoles intervenant conjointement sur l’activité de réponse à l’urgence sociale. Seule la partie 5 du questionnaire prend en compte les ressources humaines bénévoles ; les autres questions ne concernent que les personnels salariés.

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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1. Identification du site, de l’équipe ou du service

Site, équipe ou service

Dénomination :

Adresse physique :

Commune : Code postal :

Téléphone :

Adresse électronique :

Organisme gestionnaire

Dénomination :

Adresse physique :

Commune : Code postal :

Téléphone :

Adresse électronique :

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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2. Activité(s) de réponse à l’urgence sociale de la structure

3.1 type(s) d’intervention de réponse à l’urgence sociale   :

(cochez ici les cases correspondant à chaque type d’intervention réalisé par la structure)

accueil de jour

hébergement d’urgence et hébergement de stabilisation

équipe mobile et Samu social

numéro 115

services d’accueil et d’orientation (SAO, …)

maison-relais

lits halte soins santé

distribution alimentaire

3.2 modalités de contact   avec le public :

(cochez ici les cases correspondant à chaque modalité de contact)

accueil et orientation dans les locaux de la structure (jour)

accueil et orientation dans les locaux de la structure (nuit)

accueil et orientation téléphonique (jour)

accueil et orientation téléphonique (nuit)

équipe mobile (jour)

équipe mobile (nuit)

sur orientation ou signalement d’une autre structure

autrePrécisez :

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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3.3 caractéristiques du public   accueilli ou aidé :

(cochez ici trois cases au plus correspondant aux caractéristiques principales du public accueilli ou aidé)

hommes seuls

femmes seules

couples sans enfants

hommes avec enfants

femmes avec enfants

couples avec enfants

femmes enceintes ou avec enfant(s) de moins de 3 ans

mineurs de moins de 18 ans

jeunes majeurs de 18 à 24 ans

mineurs isolés

personnes âgées

3.4 publics   spécifiques pour lesquels une compétence spécialisée a été développée :

(cochez ici trois cases au plus)

femmes enceintes

mères isolées

mineurs et adolescents

jeunes majeurs

mineurs isolés

personnes sortant de détention

personnes sous mesure judiciaire pénale

personnes confrontées à l’alcool ou présentant une dépendance

personnes confrontées à la toxicomanie ou présentant une dépendance

personnes séropositives ou malades (VIH, VHC, autres maladies chroniques)

personnes victimes de violences

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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personnes présentant des troubles psychiatriques

personnes handicapées

personnes prostituées ou en risque de prostitution

personnes réfugiées ou demandeurs d’asile

personnes déboutées ou sans papiers

gens du voyage

autrePrécisez :

3.5 nature de l’aide immédiate apportée :

(indiquez ici jusqu’à quatre réponses classées par ordre d’importance en temps consacré de 1 - la plus importante - à 4 - la moins importante)

écoute, soutien psychologique et orientation

aide administrative et accès aux droits

aide alimentaire (bons et denrées)

restauration

réception du courrier et domiciliation

accès aux soins et santé

hébergement d’urgence

aide financière

transport de personnes

hygiène et services quotidiens et ménagers (douche, lave-linge, casier, vestiaire et consigne, cuisine, …)

accueil simple

autrePrécisez :

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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3.6 activités de suite individuelles :

(cochez ici trois cases au plus correspondant aux trois principales activités de suite)

accompagnement administratif

accompagnement éducatif

accompagnement psychologique

accompagnement d’insertion

hébergement de stabilisation

accompagnement vers le logement

accompagnement vers les soins

accompagnement budgétaire

autrePrécisez :

3.7 activités collectives :

Quelles actions collectives sont proposées aux usagers :

- participation à la vie de la structure- activités sportives, culturelles, …- expression des usagers, … ?

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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3.8 questions ouvertes   :

Quelles évolutions relatives à l’urgence sociale sont perçues par votre structure ?

Quelles réponses nouvelles projette-t-elle de mettre en œuvre pour y répondre ?

3. Contexte d’intervention de la structure

4.1 territoire d’intervention :

(cochez ici le principal territoire d’intervention)

Territoire urbain : centre ville

Territoire urbain : banlieue

Périmètre en politique de la ville

Territoire rural

4.2 partenariats   :

Au delà des financeurs, quels sont vos trois principaux partenaires au quotidien ?

- autre service d’urgence sociale- autre service d’urgence- service social départemental- …

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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4. Ressources humaines globales affectées à la réponse à l’urgence sociale - répartition par fonctions

(Pour les salariés, la réponse est demandée en nombre de personnes et en Équivalents Temps Plein : ETP)

salariés bénévolesFonctions nombre ETP nombre

premier accueil, écoute et orientation, dans les locaux de la structure (permanence ou sur RDV)

premier accueil et première écoute via une équipe mobile

écoute téléphonique

activité liée à l’hébergement

activité liée aux autres services offerts par la structure (restauration, transport, hygiène, …) 

activité de suite directe (recherche de solution, orientation, accès aux droits, …) 

activité d’accompagnement (accompagnement régulier et organisé) 

activité d’encadrement de personnes concourrant à la réponse à l’urgence sociale

activité de coordination interne ou externe

TOTAL

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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5. Informations relatives aux ressources humaines salariées affectées à la réponse à l’urgence sociale

Les informations indiquées ci-après s’expriment en nombre de personnes et ne concernent que les personnes salariées.

6.1 Pyramide des âges et sexe

Tranche d’âge H F moins de 30 ans

de 30 à moins de 40 ans

de 40 à moins de 50 ans

de 50 à moins de 60 ans

de 60 à moins de 65 ans

plus de 65 ans

TOTAL

6.2 Statut

Statut H F salarié en CDD

salarié en CDI

agent de la fonction publique (de l’État, territoriale, hospitalière)

stage et formation en alternance

contrat aidé

autre :(préciser : ) autre :(préciser : )

TOTAL

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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6.3 Ancienneté

Présence dans un poste d’intervention en réponse à l’urgence sociale depuis : H F

moins de 6 mois

6 moins à 1 an

1 à 3 ans

3 à 5 ans

5 à 10 ans

plus de 10 ans

TOTAL

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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6.4 Diplômes possédés

On comptabilisera ici le diplôme le plus élevé (diplôme national ou diplôme étranger équivalent) détenu par chaque personne en formation initiale (FI), en formation continue postérieure (FC) ou validation des acquis de l’expérience (VAE)

HOMMESTotal

Sans diplôme

Filière sanitaire et sociale Autre filière générale ou technique

Total(FI + FC + VAE)

dont FI dont FC dont VAE

Total(FI + FC + VAE)

dont FI dont FC dont VAE

Niveau CAP V

Niveau Bac IV

Niveau BT III

Niveau licence, maîtrise

II

Niveau Master, DESS ou doctorat

I

Total :

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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FEMMESTotal

Sans diplôme

Filière sanitaire et sociale Autre filière générale ou technique

Total(FI + FC + VAE)

dont FI dont FC dont VAE

Total(FI + FC + VAE)

dont FI dont FC dont VAE

Niveau CAP V

Niveau Bac IV

Niveau BT III

Niveau licence, maîtrise

II

Niveau Master, DESS ou doctorat

I

Total :

NB : Les niveaux de formation de la filière sociale et sanitaire sont les suivants :niveau V : assistants animateurs, AMP, DEAVS…niveau IV : moniteur éducateur, TISF, EJE, …niveau III : diplôme de travail social - CESF, assistant de service social, éducateur spécialisé -, diplôme d’infirmierniveau II : CAFRUISniveau II et I : diplôme d’État d’ingénierie sociale, CAFDES, DSTS, DEIS…

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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6.5 questions relatives à la formation   des personnels salariés au service de l’urgence sociale :

Formations inscrites suivies par les personnels salariés (au service de l’urgence sociale) au cours de l’année 2007 dans le cadre du plan de formation : Nombre de

personnesNombre de

jours

formations d’adaptation à l’emploi

formations de maintien et d’évolution des compétences

formations de développement des compétences

TOTAL

Si une personne a suivi plusieurs formations, elle est comptabilisée pour chacune d’entre elles

Quel est l’Organisme Paritaire Collecteur Agréé (OPCA) ?

6. Questions ouvertes

Quelles évolutions relatives aux ressources humaines affectées à la réponse à l’urgence sociale percevez-vous ?

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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Quelles difficultés relatives aux ressources humaines rencontrez-vous : turn-over, qualification, expérience professionnelle, épuisement professionnel, rémunérations, amplitudes horaires, … ?

Quelles sont vos attentes en matière de formation ?

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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Questionnaire individuel auprèsdes personnels de structures intervenant

dans le champ de l’urgence sociale

Ce questionnaire est à renseigner (cases et espaces grisés), directement sous le logiciel

WORD, à enregistrer ; puis à renvoyer directement par courrier électronique à l’adresse

suivante : [email protected]

Merci de ne pas modifier les formats de ce document et d'inscrire vos réponses dans les cadres ou cases prévus à cet effet.

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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Quel est l’objectif de ce questionnaire ?

Ce questionnaire s’intègre dans une étude commandée par la DGAS destinée à mieux connaître les ressources humaines participant à la réponse à l’urgence sociale.

Cette étude a notamment pour objectif de repérer les besoins, lacunes et souhaits des personnes salariées concernées en matière de formation et de qualification.

Ainsi, vous êtes concerné-e par ce questionnaire parce que:

vous êtes salarié-e.

vous intervenez de façon régulière, directe et opérationnelle en réponse à des situations d’urgence sociale sur l’une au moins des activités suivantes :

o accueil de jouro hébergement d’urgence et hébergement de stabilisationo équipe mobile et Samu socialo numéro 115o services d’accueil et d’orientation (SAO, …)o maison-relaiso lits halte soins santé

Ce questionnaire est anonyme.

Nous vous remercions vivement de votre participation à cette étude.

1. QUEL EST VOTRE GENRE ?

1. masculin 2. féminin

2. QUEL EST VOTRE ÄGE ?ans

3. À QUELLE(S) RÉPONSE(S) À L’URGENCE SOCIALE PARTICIPEZ VOUS ?

(Trois réponses possibles)

1. accueil de jour2. hébergement d’urgence et hébergement de stabilisation 3 équipe mobile et Samu social 4. numéro 1155. services d’accueil et d’orientation (SAO, …)6. maison-relais 7. lits halte soins santé 8. distribution alimentaire

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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4. QUEL EST VOTRE TEMPS DE TRAVAIL ?

La réponse est à exprimer en pourcentage d’un plein temps (1/2 journée par semaine = 10 % ; 1 journée par semaine = 20 % ; …).

%

5. QUEL TEMPS DE TRAVAIL CONSACREZ-VOUS AUX ACTIVITÉS SUIVANTES ?

La réponse est à exprimer en pourcentage d’un plein temps(1/2 journée par semaine = 10 % ; 1 journée par semaine = 20 % ; …).

Activités % premier accueil, écoute et orientation, dans les

locaux de la structure (permanence ou sur RDV) premier accueil et première écoute via une équipe

mobile écoute téléphonique

activité liée à l’hébergement

activité liée aux autres services offerts par la structure (restauration, transport, hygiène, …) 

activité de suite directe (recherche de solution, orientation, accès aux droits, …) 

activité d’accompagnement (accompagnement régulier et organisé) 

activité d’encadrement de personnes concourrant à la réponse à l’urgence sociale

activité de coordination interne ou externe

6. QUEL EST VOTRE STATUT ?

1. salarié en CDD 2. salarié en CDI 3 agent de la fonction publique (de l’État, territoriale, hospitalière)4. stagiaire ou en formation en alternance 5. contrat aidé 6. autre (préciser : )

7. QUEL EST VOTRE ANCIENNETÉ DANS UN POSTE D’INTERVENTION EN RÉPONSE À L’URGENCE SOCIALE ?

1. moins de 6 mois 2. 6 moins à 1 an 3 1 à 3 ans 4. 3 à 5 ans 5. 5 à 10 ans 6. plus de 10 ans

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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8. QUELS SONT VOS HORAIRES DE TRAVAIL :

DANS LA JOURNÉE ?

1. décalés en soirée une à deux fois par semaine 2. décalés en soirée tous les jours

3. de nuit une à deux fois par semaine 4. de nuit tous les jours 5. horaires classiques

DANS LA SEMAINE ?

1. travail le samedi une fois par mois 2. travail le samedi plus d’une fois par mois 3. travail le dimanche et jours fériés une fois par mois 4. travail le dimanche et jours fériés plusieurs fois par mois5. travail en semaine exclusivement

9. QUELLE EST VOTRE FORMATION ?

NIVEAU DE DIPLÖME : 

1. sans diplôme 2. niveau V / CAP 3. niveau IV / BAC 4. niveau III / Brevet de technicien 5. niveau II / Licence ou maîtrise 6. niveau I / Mastère, DESS, Doctorat

FILIÈRE :

1. filière sanitaire et sociale 2. autre filière (générale, administrative ou technique)

ACQUISITION DU DIPLÖME LE PLUS ÉLEVÉ PAR :

1. formation initiale 2. formation continue

3. validation des acquis de l’expérience

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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10. FORMATIONS SUIVIES EN 2007 DANS LE CADRE DU PLAN DE FORMATION

Nombre de formations

Nombre total de jours

formations d’adaptation à l’emploi formations de maintien et d’évolution des compétences formations de développement des compétences

Questions Ouvertes

Répondez - sous la forme qui vous convient, dans l’espace prévu à cet effet - aux questions auxquelles vous souhaitez répondre.

A. L’urgence sociale et ses évolutions

A.1 Quelles évolutions - du public ou des difficultés auxquelles il est confronté - percevez-vous ?

A.2 Quelles sont les difficultés auxquelles vous êtes confrontés dans l’exercice de votre activité professionnelle ?

A.3 Quelles réponses nouvelles peut-on imaginer ?

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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A.4 À quelles difficultés - liées au public ou aux conditions d’intervention - êtes-vous particulièrement confronté dans l’exercice de votre activité ?

B. La formation

B.1 Votre formation initiale vous a-t-elle préparé de façon satisfaisante à l’exercice de votre activité professionnelle ? Sur quels aspects devrait-elle être améliorée ?

B.2 Quels sont vos attentes et souhaits en matière de formation continue ? L’offre actuelle vous paraît-elle y répondre ?

C. L’organisation du travail et le partenariat

C.1 Quelles évolutions vous semblent souhaitables en matière d’accompagnement méthodologique et technique de votre activité ?

C.2 L’environnement partenarial dans lequel s’inscrit votre activité est-il adapté ? Quelles évolutions attendez-vous ?

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale

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D. Les perspectives professionnelles

D.1 Souhaitez-vous, à échéance de 1 à 3 ans, rechercher une nouvelle orientation professionnelle ?Si oui, pour quelles raisons ou avec quels objectifs ?

D.2 Pensez-vous, dans cette perspective, vous engager dans une démarche de formation ?Si oui, laquelle ?

Questionnaire auprès des structures assurant une réponse à l’urgence sociale