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Direction des Routes et des Infrastructures de Saône-et-LoireDemande de dérogation pour destruction d’habitat d’hirondelles, pont de Saunières

Alain Desbrosse, Ingénieur Ecologue [email protected] – mai 2014

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mailto:[email protected]

Direction des Routes et des Infrastructures

Dossier de demande de dérogation pour destruction d’habitat d’Hirondelle de fenêtres et Moineau friquet

Pont de Saunières

Alain Desbrosse, Ingénieur Ecologue

Mai 2014

Illustrations tirées de Svensson et al.



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SommairePrésentation et justification du projet

Caractéristiques du projet

Un projet d’intérêt public majeur

Moyens mis en œuvre pour éviter de demander une dérogation pour destruction d’habitat d’espèce protégée

Mesures d’évitement et de réduction des impacts

Mesures compensatoires

Nature et coût des mesures compensatoires

Mesures d’accompagnement et de suivi

Conditions générales de suivi des impacts

Modalités et coût des mesures de suivi

Bilan après travaux, décembre 2014

Annexes

Bibliographie

Carte de localisation de l’ouvrage

Photographies réalisées au printemps 2014



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Dossier de demande de dérogation pour destruction d’habitat

d’Hirondelle de fenêtre et Moineau friquet

Pont de Saunières, DRI de Saône-et-Loire

Présentation et justification du projet

Caractéristiques du projet

Localisation du pont de Saunières

Le pont de Saunières est situé sur la Basse Vallée du Doubs, à 6 kilomètres en amont de la confluence du Doubs avec la Saône. C’est le second pont vers l’amont sur cette rivière. Un premier pont est situé à hauteur de Verdun-sur-le-Doubs, reliant le centre bourg au hameau des Bordes. Le troisième pont sur le Doubs est celui de Navilly, distant de 7,6 kilomètres vers l’amont.

La D454 relie Verdun à la nationale 73, traversant les bourgs de Saunières et Sermesse, ce dernier centré sur cet axe routier reliant Chalon à Dole. Le pont a une orientation Nord-Ouest/Sud-Est. Les deux poutrelles amont et aval par rapport à l’axe du Doubs sont dont situées respectivement au Nord-Est et au Sud-Ouest. Les nids de la poutrelle amont sont exposés à la bise, ceux de l’aval, aux vents dominants d’Ouest.

Intérêt du pont pour la biodiversité bourguignonne

Le pont de Saunières est utilisé pour leur nidification par deux espèces à forte valeur patrimoniale, l’Hirondelle de fenêtres (Delichon urbicum) et le Moineau friquet (Passer montanus). Ces deux espèces sont protégées au niveau national.

Le pont a été colonisé depuis une date indéterminée par l’Hirondelle de fenêtre, espèce coloniale à reproduction rupestre aujourd’hui essentiellement associée à des ouvrages construits par l’homme, façades de bâtiments urbains, bâtiments agricoles, ponts.



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Le Moineau friquet, autre espèce coloniale utilise des cavités préexistantes comme les nids d’Hirondelle de fenêtre ou les terriers de Guêpier et d’Hirondelle des rivages, deux espèces présentes dans les berges de la Basse Vallée du Doubs.

Statut de l’Hirondelle de fenêtre (Delichon urbicum)

En Saône-et-Loire, l’Hirondelle de fenêtre est considérée comme espèces nicheuse commune avec des disparités comme son absence dans le Nord de la Bresse et dans le Charolais. Au niveau national, les données STOC- EPS (suivi des espèces communes dans le cadre d’un programme piloté par le Muséum d’Histoire Naturelle de Paris), cette espèces connaît un déclin marqué depuis 1989 avec -41% d’effectifs notés.

L’Hirondelle de fenêtre fait l’objet d’un suivi spécifique à l’échelle du département par l’Association Ornithologique et Mammalogique de Saône-et-Loire. La Direction des Routes et des Infrastructures a interrogé cet organisme gérant la base de données ornithologique départementale.

La réponse faite par Samy Mezani à la DRI le 7 février 2014 est la suivante :

« Ce site est effectivement connu de longue date pour abriter une colonie d'Hirondelle de fenêtre (Delichon urbicum), espèce protégée figurant, comme vous l'indiquez, dans l'article 3 de l'Arrêté du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection. Plusieurs comptages ont été réalisés par des membres de l'AOMSL d'après notre base de données : - environ 50 nids en avril 2000 ; - au moins 120 nids en juin 2008 ; - environ 160 nids en octobre 2010 ; - au moins 103 nids *occupés* en juillet 2011 ;

Par conséquent il s'agit de la plus importante colonie connue dans le département :

- aucun autre pont n'abrite de colonies sur la Saône, le Doubs et la Seille (en Saône-et-Loire) ;

- dans la vallée du Doubs, la colonie de Navilly (23 nids en 2006) a disparu suite à la restauration du pont, et une seule colonie est connue sous le pont de la Guyotte à Frontenard (10 nids) ;



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- dans le val de Loire, 3 ponts sont connus mais ils abritent moins de nids : Bourbon-Lancy/Le Fourneau (25 nids en 2003), Digoin/pont RN79 (12 nids en 2003), Vindecy/pont de Bonnand (13 nids en 2003)

Les ponts restent donc rarement occupés alors qu'ils sont des sites de reproduction optimaux:- idéalement placés au-dessus des plans d'eau riches en insectes,- absence de dérangement et de destruction illégale des nids.

Nous souhaitons donc attirer votre attention sur l'intérêt exceptionnel du site et sur la vulnérabilité de cette espèce qui fait l'objet de nombreuses destructions illégales de nids sur les façades des habitations. »

Par comparaison, on peut citer le comptage effectué en 2004 pour la ville de Chalon-sur-Saône où 206 nids étaient occupés, 196 vides et 308 détruits.

Statut du Moineau friquet (Passer montanus)

Concernant le statut du Moineau friquet dans le département, les informations les plus récentes sont réunies dans l’ouvrage collectif rédigé par l’AOMSL, publié en 2012. Le Moineau friquet est qualifié de nicheur et hivernant peu commun. Il n’est plus présent que sur les grandes vallées de la Saône, du Doubs et de la Loire. Il a disparu du bassin minier et de l’Autunois où il était commun dans les années 60. Le déclin de l’espèce à l’échelle nationale s’est mis en place fin des années 70, début des années 80, il a continué jusque dans les années 2000. Les données STOC (suivi des espèces communes) donnent une régression de -51% des effectifs entre 1989 et 2009. Aucune estimation des effectifs nicheurs associés à la colonie d’hirondelle n’ont été effectués par l’AOMSL. Le Moineau friquet sur la Basse Vallée du Doubs utilise également les terriers creusés par le Guêpier d’Europe et l’Hirondelle de rivage dans les berges érodées par la rivière. Une colonie proche du pont de Saunières est fréquentée par le Moineau friquet (Samy Mezani, communication personnelle).



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Relevé des nids effectué le 15 mai 2014

Une expertise complémentaire à celle de l’AOMSL a été effectuée le 15 mai 2014 (Alain Desbrosse, Ingénieur Ecologue, ornithologue). Elle a consisté en un comptage des nids existant en tout début de saison de reproduction avec localisation des nids par rapport aux sections de l’ouvrage déterminées par ses piles.

Exposé de la méthode employée pour le comptage des nids

Conditions météorologiques : T° 10 °C, vent Nord 5 à 10 nœuds, ciel couvert 8/8 se dégageant en fin de matinée

Les nids sont localisés à l’angle supérieur de la poutrelle de soutènement du tablier du pont, à l’extérieur et secondairement à l’intérieur de chacune des deux poutrelles, amont et aval (sens de l’écoulement du Doubs). Le pont est soutenu par 4 piles qui déterminent ainsi 5 arches. Les nids ont été repérés pour chacun des 20 sous ensembles que détermine chacune des piles soutenant les deux poutrelles.

Le nombre total de nids a été compté en détaillant les nids en partie ou totalement détruits et ceux montrant des restes de fientes de la saison de reproduction 2013 restés accrochés sur l’empattement de la poutrelle.

Hirondelles de fenêtre en vol de part et d’autre du pont le 15 mai 2014



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Site de nidification sur le pont Nombre total de nids

Nids détruits (partiellement ou en totalité)

Nids fientés en 2013

Arche sèche rive droite – amont - externe 6 2 4Arche sèche rive droite – amont- interne 0 0 0Arche sèche rive droite – aval - externe 3 0 1Arche sèche rive droite – aval- interne 1 0 1Arche rive droite – amont - externe 17 8 6Arche rive droite – amont - interne 4 3 1Arche rive droite -aval - externe 36 17 15Arche rive droite – aval - interne 2 0 1Arche centrale –amont - externe 42 12 25Arche centrale – amont - interne 5 4 3Arche centrale – aval - externe 28 17 16Arche centrale –aval - interne 2 2 1Arche rive gauche – amont -externe 30 21 9Arche rive gauche – amont -interne 4 4 0Arche rive gauche - aval -externe 15 10 4Arche rive gauche – aval -interne 5 3 2Arche sèche rive gauche –amont - externe 1 0 0Arche sèche rive gauche – amont -interne 0 0 0Arche sèche rive gauche - aval – externe 0 0 0Arche sèche rive gauche - aval -interne 0 0 0

total 201 103 89Total face externe 147 87 80Total face interne 54 16 9



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Les biais méthodologiques du comptage sont liés aux points suivants :

Nids coalescents dont il est difficile de savoir combien de chambres ils contiennent exactement Nids détruits : les nids détruits totalement peuvent ne pas laisser la trace de leur implantation Nids fientés en 2013 : les paquets de fiente sont plus ou moins bien conservés, bien que leur exposition aux intempéries soit a peu près

identique sur la face externe des deux poutrelles, la poutrelle aval étant néanmoins plus exposée aux vents dominants d’Ouest. La face interne de chaque poutrelle est parfaitement à l’abri de tout lessivage par les eaux de pluie. Les chiffres sont, au final, assez proches de ceux donnés par l’AOMSL en 2011 : au moins 103 nids occupés.

Très peu d’hirondelles de fenêtre présentes lors du relevé, malgré la période correspondant à la première nichée (première quinzaine de mai), pas de traces de constructions fraîches, présence d’une dizaine de moineaux friquets (Passer montanus), autre espèce à valeur patrimoniale utilisant les nids d’hirondelle.

La proportion de nids détruits représente la moitié des nids comptés. Les causes exactes du détachement de ces constructions restent à élucider. Les intempéries ne peuvent être mises en cause compte tenu de la protection qu’offre le tablier dépassant de plus d’un mètre la poutrelle qui le soutient.

Trois hypothèses peuvent être émises :

action du gel-dégel en période hivernale combinée au brouillard humidifiant le pisé des nids, vibrations liées à la circulation des poids lourds, impact du moineau friquet, espèce sédentaire qui a tendance à agrandir les orifices d’entrée des nids d’hirondelle

Il est prévu un relevé complémentaire courant juin pour vérifier le nombre de nids occupés à l’époque du nourrissage des jeunes. Ce relevé fera l’objet d’un complément au présent dossier.



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Nature des travaux à engager

La dernière inspection de l’ouvrage montre une dégradation des poutrelles en béton armé soutenant le tablier du pont. Il est prévu le ragréage des fissures générées par la rouille des tiges métalliques armant le béton, pour certaines trop proche de la surface et donc soumises à oxydation. Des nids d’hirondelle peuvent se trouver sur les fissures du béton.

Par la même occasion, les dispositifs de mine permanents seront démontés. La manipulation des matériaux les constituant (grosses poutrelles métalliques) est susceptible d’occasionner des dommages aux nids d’hirondelle.

Le tablier est équipé d’un parement vertical en béton. Il est prévu le décapage (sablage ou eau) avant peinture de cet élément. Un risque de destruction des nids d’hirondelles existe dans cette phase par manipulation des outils de décapage.

La restauration du pont de Saunières, un projet d’intérêt public majeur

Le pont de Saunières a été reconstruit en 1974. Le trafic journalier est de 750 véhicules. Lors des plus hauts niveaux de crue du Doubs, le bourg de Saunières n’est plus accessible que par ce seul ouvrage.

La dernière inspection de l’ouvrage a montré la nécessité de ragréage de la structure en béton, en particulier au niveau des poutrelles de soutien de la chaussée.

En conséquence, les travaux de réfection du pont qui concernent le ragréage du béton des poutrelles et la réfection de la chaussée sont des travaux d’intérêt public majeur répondant au 4° de l’article L. 4112 du Code de l’environnement.



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Moyens mis en œuvre pour éviter de demander une dérogation pour destruction d’habitat d’espèce protégée

Compte tenu de la nature des travaux à effectuer et de leur localisation, il apparaît impossible de ne pas détruire un certain nombre de nids d’hirondelle. Le nombre de nids détruits ne peut être connu à l’avance dans la mesure où seul l’examen précis de l’état de dégradation du béton des poutrelles ne sera établi qu’au moment des travaux. La répartition des nids est sans rapport avec l’état du béton sous-jacent, certains se trouvent accrochés à des parties saines, d’autres, proches, ou sur des fissures à ragréer.

La DRI a demandé la double expertise du site par l’Association Ornithologique de Saône-et-Loire et par Alain Desbrosse, Ingénieur Ecologue pour recenser les populations présentes et mettre en place les mesures d’évitement ou de réduction des impacts.

Mesures d’évitement et de réduction des impacts

Les travaux sont prévus ne commencer qu’après le 15 septembre pour se terminer en novembre, période à laquelle les hirondelles auront abandonné le site pour leurs quartiers d’hiver africains.

Une visite du site de l’ingénieur écologue en compagnie de M. Lionel Convert a été effectuée le 14 avril 2014 avant le retour des oiseaux. Cette visite a permis de préciser les possibles impacts des travaux sur la colonie d’hirondelle. Un complément de prescriptions joint au CCTP à destination des entreprises qui réaliseront les travaux a été rédigé :

L’ensemble des prescriptions présentées ci-dessus devront être scrupuleusement respectés par l’entreprise.



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Mesures compensatoires

Dans la mesure où il sera nécessaire de détruire des nids d’hirondelle pour ragréer un certain nombre de fissures dans le béton, il est prévu une compensation de cet impact, l’objectif étant d’offrir aux hirondelles et au moineau friquet, des conditions de nidification inchangées au printemps 2015.

Nature et coût des mesures compensatoires

La population d’hirondelle nicheuse étant proche de la centaine de couples, il est proposé l’installation d’une quantité double de nids artificiels, soit 200 nids. Pour le Moineau friquet, il est plus difficile d’estimer la population dépendante de la quantité de nids laissés disponibles par les hirondelles. Une centaine de nichoirs spécifiques pourront être installés. Des nichoirs spécifiques à ces deux espèces sont disponibles sur le marché et peuvent être acquis soit auprès du fabricant (Schwegler), soit auprès de revendeurs (LPO).

Coût d’acquisition des nichoirs

200 nichoirs à hirondelle de fenêtre : 25,00 x 200 = 5000 euros ttc (tarif LPO), nichoirs en béton de bois de marque Schwegler fabriqués en Allemagne

100 nichoirs à moineau friquet : 22,40 x 100 = 2240 euros ttc (tarif LPO), nichoirs en mélèze fabriqués en Auvergne

Fournisseur : SCHWEGLER Vogel- und Naturschutzprodukte GmbH Heinkelstr. 35 D-73614 Schorndorf Germany

Telefon +49 7181 97745 0 fax +49 7181 97745 49 - [email protected] Horaire 8 h à 12 h & 13 h à 16 h

Schwegler fabrique des nichoirs à moineaux en béton de bois constitués de 3 loges.

Le coût de la pose est à rajouter, devis à demander à l’entreprise retenue pour le chantier : quatre chevilles béton par nichoir.



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Mesures d’accompagnement et de suivi

Conditions générales de suivi des impacts

Il est prévu de réaliser un constat de détérioration des nids à la fin des travaux d’entretien prévue fin novembre 2014.

Le contrôle de la bonne mise en œuvre de la pose des nichoirs artificiels est également prévu. Cette pose sera effectuée à la suite des travaux de réfection du pont, avant le démontage des échafaudages nécessaires aux différentes phases du chantier. Une visite du chantier sera effectuée en compagnie de l’entreprise retenue et de Monsieur Lionel Convert en charge du suivi de ce dossier au sein de la DRI. Les nids artificiels seront répartis en fonction des nids détruits et de la localisation initiale déterminée par le comptage du 15 mai 2014.

Un compte rendu de bonne mise en œuvre des mesures compensatoires sera adressé à la Dreal en fin d’opération.

Modalités et coût des mesures de suivi

Un suivi pendant 5 ans sera effectué, consistant en un comptage des couples nicheurs, distinguant les effectifs utilisant des nids naturels de ceux occupant les nichoirs artificiels pour les deux populations, Hirondelle de fenêtre et Moineau friquet.

Coût de la mesure : 1 journée ingénieur écologue (comptage et rédaction d’un rapport annuel) + déplacement : 600 + 40 euros = 640 euros x 5 = 3200 euros hors taxes soit 3840,00 euros toutes taxes comprises.

Service administratif destinataire du dossier de demande de dérogation

Service RESSOURCES et PATRIMOINE NATURELS Biodiversité, Paysages, valorisation des ressources19 bis - 21 boulevard VoltaireBP 27 80521078 DIJON CEDEX



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Bilan après travaux, décembre 2014Une proposition a été faite au Maître d’Ouvrage de compléter la pose de nichoirs à moineau friquet et hirondelle de fenêtre par des abris adaptés aux chauves-souris, le pont ne présentant aucune anfractuosité favorable à ce groupe d’espèces. Après acceptation (cf échange de courrier électronique avec M. Lionel Convert en date du 10 juillet 2014), les nichoirs ont été installés les 10 et 11 décembre 2014, à la fin des travaux de réfection du pont au moyen d’une nacelle mobile (voir photographies jointes en annexe).

Les travaux de ragréage des poutrelles en béton, support des nids d’hirondelle, ne se sont traduits par la destruction d’aucun nid.

Les nids et abris artificiels ont été fournis par la firme Schwegler, spécialiste dans la fabrication de nichoirs en béton de bois.

Les quantités installées sont les suivantes :

20 nichoirs modèle n°13 pour hirondelle de fenêtre 8 nichoirs modèle 1SP correspondant à 24 nids pour moineau friquet 10 nichoirs modèle 1GS pour chauves-souris

Localisation des nichoirs

Hirondelles de fenêtre : à l’extérieur des poutrelles, dans la zone majoritairement occupée par l’espèce Moineau friquet : au-dessus des piles, côté interne des poutrelles Chauves-souris : 5 abris sur chacune des culées, accessibles avec des échelles pour contrôle ultérieur de la fréquentation. Un large rebord

au-dessous des abris jouera le rôle de réceptacle du guano et permettra indirectement de vérifier la présence d’animaux en dehors des périodes de visite.



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Visite de contrôle annuelle

On devra prévoir deux visites de contrôle de la fréquentation des nichoirs artificiels : fin mai-début juin et juillet. Les nichoirs à oiseaux seront contrôlés à vue depuis les berges, les abris à chauves-souris feront l’objet d’une visite avec une échelle pour vérifier la présence d’animaux pendant le jour.

Annexes

Bibliographie

Carte de localisation de l’ouvrage, échelles 1/25000ème et 1/5000ème, d’après feuille 3125 Ouest Verdun-sur-le-Doubs

Photographies réalisées au printemps 2014

Bibliographie

- Collectif, Les oiseaux de Saône-et-Loire, inventaire et synthèse des connaissances, Bourgogne Nature, hors série 10 – 2012, 376 pages- Delavoy N., Posse B. Agir en faveur de l’Hirondelle de fenêtre, Nos Oiseaux, juin 2013, 66 : 99-103- Sériot J., Alvès D., Les hirondelles, éditions Delachaux et Niestlé, 2004, 180 pages- Svensson Lars et al., L’Album ornitho, Delachaux-et-Niestlé, 2000, 399 pages



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Sélection de photographies prises les 14 avril et 15 mai 2014



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Vue du pont depuis l’aval rive gauche

Détail de la poutrelle amont première arche riche droite

Détail de l’implantation des nids dans l’angle supérieur des poutrelles avec fientes de la saison précédente indiquant leur utilisation en 2013

Exemple de deux nids coalescents


Sélection de photographies prises les 14 avril et 15 mai 2014



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Vue du pont depuis la mairie de Saunières

Détail des dispositifs de mine permanents avec nid isolé sur la face interne de la poutrelle

Présence d’un Moineau friquet accroché à un nid utilisé en 2013

Divers stades de nid : un en bon état utilisé en 2013 et divers stades de nids détruits


Sélection de photographies prises les 10 et 11 décembre 2014



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Vues de la nacelle d’accès aux poutrelles

Détail des nids d’hirondelle de fenêtre depuis de la nacelle





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Nids naturels d’Hirondelle de fenêtre à droite

Pose des nids artificiels par deux à l’extérieur des poutrelles à gauche





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Localisation des abris à chauves-souris sur les culées

Pose des nichoirs à Moineau friquet au niveau des piles, côté interne des poutrelles


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