Directeur de la Publication / Publisher: Magnus BIAGA Prix ...€¦ · du secteur le 08 no - vembre...

Monday/Lundi 12 Novembre 2018 - Edité par Marketing Communication - Siège: Yaoundé, Elig-Essono, entrée Gare voyageur - BP 11845 Yaoundé - Tél. 237 677 69 70 96 - Email: [email protected]

Directeur de la Publication / Publisher: Magnus BIAGAPrix : 400 FCFA

Sommet sur la paix de Paris

L’information pour l’action et le développement 1 bilingual private daily in Cameroon Information for action and developmentst1 quotidien privé bilingue au Camerouner

N°: 1343

B I L I N G U A L D A I L YQUOTIDIEN

Mort du missionnaire américain dans le Nord-Ouest

P.5

Le gouvernement camerounais et les Etats-Uniss’étripent au sujet des résultats de l’enquête

61st Presbyterian Church Day Celebration

P.9

Moderator laments on the inability of the church to function due to Anglophone crisisPaul Biya se désiste

pour des raisons de sécurité

P.5

Le gouverneur du Nord pousse les douaniers à la rébellion

Secteur des douanes du Nord

P.8

P.9

Mimi Mefo Takambouregains freedom

New Bell Prison

Les menaces proférées par les activistes et les manifestations annoncées contre sa venue ont fait reculer le président camerounais. .

Alors que le ministre de la communication, Issa Tchiroma Bakary, a dévoilé lesconclusions de ladite enquête, les Américains sont plus précautionneux. *

2 DERNIÈRE HEURE/HOT NEWS

Quotidien Emergence N°1343 du Lundi 12 Novembre 2018

Transport routier

Le défi actuellement est de mettre à la disposition des nationaux, tout commeles étrangers, un système des transports fiable et garant de toute sécurité.

Les professionnels accélèrentla numérisation du secteur

Le directeur destransports routiers(DTR) a rencontréles professionnelsdu secteur le 08 no-

vembre 2018 pour rappeler lesconsignes susceptibles de fa-voriser le déploiement entoute sérénité des populationsau Cameroun, non seulementen période normale, mais éga-lement en période d’intenseactivité, notamment la couped’Afrique des Nations 2019.Avec les transporteurs, SieurDivine Mbamome Nkendong adéfini les contours légaux sus-ceptiblesde rendre plus effi-cace l’utilisation del’application Wybap portée pardeux jeunes, Yannick Youta(CEO et Pdg de Wybap) etHenri Kamga (Dg). Au menu,l’obtention d’une licence detransport soumis à un examenréform.D’après le responsable du mi-nistère des transports (MINT),l’atelier de discussion placé

sous le thème « transport au-tomobile, accompagnement etrégularisation des conditionsde travail » n’a qu’un objectif,inscrire la sécurité des passa-gers dans la dynamique de ladigitalisation d’un service enforte croissance. L’applicationwybap permettra par ailleursd’identifier les transporteurset les véhicule utilisés, de défi-nir le parcours et la qualité destransporteurs en toute séré-nité. C’est un gage de sécurité,selon Yannick Youta.Justement, note le DTR, surles routes camerounaises, cesont près de 6000 décès quisont enregistrés par an. Parconséquent, l’application quiest désormais disponible pourles transporteurs profession-nels de véhicules citadinsouvre de nouvelles perspec-tives pour les prochaines an-nées peu après lanumérisation du circuit du per-mis de conduire au Cameroun,depuis peu.

L’atelier de Yaoundé a doncété la matérialisation d’uneplateforme d’échanges entreles pouvoirs publics et lestransporteurs professionnels

privés d’autant plus qu’il s’estagi de présenter « les modali-tés d’acquisition des licencesde transport et montrer l’inté-rêt que ceux-ci ontà acquérir

les licences de transports ».En attendant, trois villes expé-rimentent ce projet au rangdesquelles Yaoundé et Douala.

Hervé Ndombong

En quête de solution commune avec le ministère des transports

Promotion de la santé

La nouvelle plateforme, AJC-PROSANTE mise sur pied au comité national de lutte contrele Sida,tente d’apporter sa pierre à l’édification d’une information de qualité sur la santé.

Les contributions des journalistes et des communicateurs

Concernant lasanté, il n’est passuperflude s’ac-corder pour met-tre à la

disposition du public une in-formation de qualité etentemps réel dans la mesure dupossible. C’est l’une des ambi-tions de l’AJC-PROSANTE, lanouvelle plateforme créée le10 Novembre 2018 à Yaoundé.Joseph Mbeng Boum, son pré-sident, est formel :il faut suivreet soutenir le travail de re-cherche et de traitement del’information sur la santépourque le public puisse entirer largement profit. Celapermettra également de ré-duire les incompréhensions etles « distances » entre pa-tients, professionnels de lasanté, et les institutions encharge de la gestion de lasanté.Cela requiert la contributionde tous les acteurs de ces mé-tiers, journalistes et communi-

cateurs qui ont pour missionsoit de rendre compte d’unesituation, soit de polir l’imaged’une institution. Certes, lejournalisme traverse en cemoment particulier, partagéqu’il est à soutenir le sort decinq des siens, au moment oùle choléra et le paludismecontinuent de faire de victime,et que la pandémie du Sida etautres tuberculose sévissenttoujours. La liste n’est pasexhaustive. Du coup, l’AJC-PROSANTE a sa partition àjouer.Aussi, l’association des jour-nalistes scientifiques et com-municateurs pour lapromotion de la santé au Ca-meroun (AJC-PROSANTE) es-père bien œuvrer à « garantirun environnement dans lequelils peuvent réclamer de nou-velles mesures politiques pouraméliorer encore la santé » ou« agir pour que les orga-nismes de recherche, publicsou privés et les entreprises ré-

pondent positivementaux be-soins d’informations ».En at-tendant,les compétencesissues de la presse écrite ou

cybernétique, de la radio, de latélévision et les acteurs insti-tutionnels s’inscrivent dansuneinitiative de promotion de

la santé. Le choix du Cnls,n’est donc pas le fruit du ha-sard.

H. N.

Les acteurs de la communication et du journalisme pour la santé

DAILY/AU JOUR LE JOUR 3


TGI Mifi

Le chef d’agence du quotidien le Messager a comparu devant le tribunal militaire de Bafoussam.

Joseph Olinga devant la barre

Ce premierprocès duc h e fd ’ a g e n c ede la région

de l’Ouest et Nord-Ouest du quotidien LeMessager a duré à peine15 minutes. Au départ,le juge a cru pouvoir ren-voyer l’affaire pour quele journaliste ait letemps de préparer sadéfense. Or peine per-due pour ce juge, car MeTassa, représentant dubarreau camerounaisdans la région del’Ouest est en place etprêt à assurer la dé-fense de celui qui de-vant la barre ce jeudi 8novembre 2018, trouveun autre chef d’accusa-tion différent de celuimentionné sur le tableaud’affichage. Désormais,Joseph Olinga est ac-cusé de rébellion. Lejuge a renvoyé l’affaire

pour le 13 décembreprochain. Dès 9 heures du matin,

plus d’une dizaine dejournalistes ont prisd’assaut le palais de jus-

tice de Bafoussam, afind’accompagner leurconfrère face à cette si-

tuation.

Jérôme Serge Todjom

Joseph Olinga

Bertoua

C'est le chef-lieu de la région de l'Est qui a été choisi pour le lancement of-ficiel par le ministre de la santé publique ce 08 novembre 2018.

André Mama Fouda lancele combat contre le Sida

“Connaître son statutsérologique ” est lethème retenu pourcette 3e édition dumois camerounais de

lutte contre le syndrome d'im-munodéficience acquise(Sida), et la 31e journée mon-diale de lutte contre le sida. ÀBertoua, au Lycée techniquede Kano, les élèves des lycéeset collèges de la ville ont étéédifiés sur la maladie. Uneprojection d'un documentairede l'association camerounaisedu marketing social (ACMS) apermis à l'assistance de véri-tablement s'imprégner des ré-sultats que l’Acms a obtenudurant l'opération « Jeune S3»en 2018.“ Lorsque l’infection au VIH at-teint le système immunitaire,c’est-à-dire les défenses natu-relles du corps contre la mala-die, si elle n’est pas traitée, degraves maladies peuvent sur-venir. Des infections normale-

ment anodines, comme unegrippe ou une bronchite, peu-vent s’aggraver, devenir trèsdifficiles à traiter ou même en-traîner le décès. De plus, lerisque de cancer est aussiaccru”, précise Dr Aubin Ba-leba, du GTR-Est. En lançant cette 3e édition àBertoua, le ministre de lasanté publique a appelé lacommunauté nationale et in-ternationale à protéger lajeune fille. Elle, qui selonAndré Mama Fouda, est la plusexposée. D'ici le 1er décembreprochain, des activités de sen-sibilisation, de dépistages, deprise en charge... seront effec-tuées durant ladite périodesur l'ensemble du territoire na-tional camerounais.Selon GodloveNtaw, responsa-ble d'Acms, “ Ce qui distinguele VIH des autres virus, c’estqu’il atteint le système immu-nitaire en prenant le contrôledes cellules T CD4. Ces der-

nières ont pour rôle de coor-donner la réponse immunitairelorsqu’un virus se présente.Lorsque le VIH utilise les cel-

lules CD4 pour se propager, illes endommage et les détruit.Ce faisant, le VIH mine de l’in-térieur le système immunitaire

qui a pour rôle de le combat-tre” a-t-il indiqué.

Bossis Ebo'o

Photo de famille

4 ADVERT/MESSAGE


POLITICS/POLITIQUE 5


L’invitation luiavait pourtant étéremise par GillesThibault, l’am-bassadeur de

France au Cameroun, aupalais de l’unité, bien avantmême la présidentielle. Em-manuel Macron, le prési-dent français, avait invitéson homologue camerou-nais à se rendre à Paris,dans le cadre d’un sommetdu 12 au 14 novembre, surla paix. Fait exceptionnel,quand on sait que le prési-dent camerounais ne boudejamais son plaisir lorsqu’ilest question de répondrefavorablement à une invita-tion venant de l’hexagone,Paul Biya ne mettra pas lespieds à Paris pour cette oc-casion. Hier déjà, à la suitedes festivités marquant lecentenaire de la fin de lapremière guerre mondiale,débutait dans l’après-midile sommet sur la paix, sansPaul Biya. Vu la guerrecontre Boko Haram et lacrise anglophone, le prési-dent Camerounais étaitvraiment attendu à ce som-met auquel prennent partune cinquantaine de diri-geants.

Mais pourquoi le présidentcamerounais, a-t-il reculé ?Sur le site de la présidencede la République du Came-roun, aucune mention n’estfaite sur le sujet, ce alorsqu’on y avait déjà présentéledit sommet comme uneoccasion donnée « aux diri-geants du monde de réflé-chir sur les conditionsd'une paix durable ».Il faut dire que depuisquelques jours, les acti-vistes camerounais vivanten France faisaient feu detout bois pour perturber leséjour annoncé du prési-dent Biya. Sur des vidéospostées sur les réseaux so-ciaux, ils menaçaient derendre la vie infernale auprésident camerounais aucas où il osait poser le pieden France. Certains, dansun style brutal, ont promisde lui réserver un accueilen jets de tomates etd’œufs pourris. Samedidernier, une manifestationgéante a eu lieu à la Placede la République à Paris,contre le président came-rounais. Ceci, dans uncontexte où les chefs d’Etatde la moitié de planète sontprésents soit pour le cente-

naire de la fin de la pre-mière guerre mondiale, soitpour le sommet pour lapaix. Alors qu’on s’était at-tendu à ce que la préfec-ture de la capitale françaiseinterdise une telle manifes-tation, elle a bel et bien eulieu, truffée de slogans anti-Biya. Cette ambiance n’aété sans doute pas favora-ble à un déplacement dePaul Biya en France qui a

préféré faire marche-ar-rière. D’autant que le ni-veau de nuisance de cesactivistes n’est plus à dé-montrer, vu qu’ils ont réussià paralyser la plupart desconcerts d’artistes came-rounais en France. Nous ap-prenons même que l’hôtede Macron aurait souhaitéque les autorités françaisesprennent des dispositionspour éloigner les activistes,

sans succès. Paul Biya au-rait donc préféré jouer lacarte de la prudence, sa-chant de quoi les activistessont capables. Il n’a pas en-core oublié l’agression dontil avait été victime en 2013au Meurice Hôtel. Or, cettefois-ci, les perturbateurssont encore plus détermi-nés.

Kami Jefferson

Paul Biya

Sommet sur la paix de Paris

Les activistes ont promis l’enfer si jamais il met les pieds en France.

Paul Biya de ne pas s’y rendre

Al’occasion de l’af-faire Mimi Mefo,Issa Tchiroma Ba-kary, le ministre dela communication,

a opéré une sortie médiatique àtravers laquelle il a révélé lesconclusions de l’autopsie dupasteur évangélique américainqui a trouvé la mort dans leNord-Ouest. “Une autopsie aété pratiquée” à l’hôpital géné-ral de Yaoundé sur le corps dumissionnaire américainCharles Wesco, “en présencede médecins légistes camerou-nais et américains (et) d’un re-présentant de l’ambassade desEtats-Unis au Cameroun”, a af-firmé le porte-parole du gou-vernement camerounais, IssaTchiroma Bakary, dans une dé-claration à la radio d’Etat. “Aucours de l’autopsie, les plombsextraits de la dépouille ontconfirmé que les tirs (à l’origine

du décès du missionnaire amé-ricain) provenaient bel et biend’une arme du type calibre 12utilisée, comme on le sait, parles terroristes sécessionnistesopérant dans les régions duNord-Ouest et du Sud-Ouest”,a-t-il ajouté.Le missionnaire américainavait succombé à ses bles-sures le 30 octobre après avoirété atteint par des balles aucours d’une attaque contre sonvéhicule à Bambui, une petitelocalité située à 14 km de Ba-menda, le chef-lieu du nord-ouest. Washington avaitévoqué des “tirs croisés”, etYaoundé avait ciblé les “terro-ristes” séparatistes. A la suite donc de ces déclara-tions de Tchiroma, l’ambas-sade des Etats-Unis auCameroun a commis un com-muniqué à travers lequel onpeut lire qu’elle ne partage pas

ces conclusions. Car, pour leCameroun, et on peut le com-prendre en écoutant la déclara-tion du Mincom, le coupable esttout trouvé. Les Etats-Unis de-mandent une enquête transpa-rente et un procès équitable. Leporte-parole de l’ambassade,Lee Mc Manis affirme que sonpays continue d’attendre les ré-sultats de l’enquête, pour dé-terminer les auteurs dumeurtre dont l’armée camerou-naise et les sécessionnistes serejettent mutuellement les res-ponsabilités. Autrement dit,pour eux, il n’y a pas encore deconclusion, contrairement à laposture de Tchiroma. Les Amé-ricains confirment néanmoinsque l’autopsie du missionnairea été menée en présence desautorités de l’ambassade desUsa au Cameroun.

K.J.

Assassinat du pasteur américain dans le Nord-Ouest

Une dizaine de jours après le meurtre du missionnaire sur le sol ca-merounais, Issa Tchiroma Bakary a livré les résultats de l’enquête.

Les Américains rejettent les résultats de l’autopsie

Issa Tchiroma Bakary

6 L’ECO/ECONOMY

L’équipe du Projetd’appui à la rési-lience socio-éco-nomique desjeunes vulnéra-

bles pour le Nord, l’Ex-trême-Nord et l’Adamaoua(PARSE), s’attèle depuis lelancement des activités àmettre également en placedes activités promouvantl’insertion économique desjeunes et leur employabilité,à travers des activités àHaute intensité de maind’œuvre (HIMO), la forma-tion professionnelle et lesactivités génératrices de re-venus (AGR), notammentl’auto-emploi. L'objectifpoursuivi par cet axe duprojet est de sélectionnerune centaine de jeunes vul-nérables dans les 18 com-munes prévues, sur la basede critères bien définis, touten respectant l’indicateurdes 30% des jeunes femmesdans le recrutement. A l'is-sue de leur formation, les

jeunes se sont mis à l'exer-cice du métier pour lequelils ont été formés. La me-nuiserie, la maçonnerie, laboulangerie, la restaura-tion, la couture, la coiffure,l’agriculture et l’élevage, lamécanique auto. Au coursde son séjour dans cettepartie du pays, son excel-lence Hans-Petre SCHADEKa échangé avec des jeunessur des questions d’intérêtcommun qui engagent leuravenir dans la région duNord.Marie Bahane âgée de25 ans, grâce à son restau-rant, est devenue plus indé-pendante du point de vuefinancier et se sent plusépanouie ; ce qui rend sa fa-mille très fière d’elle.Elle aquitté l’école en 2016 aprèsla classe de 1ère. Bienavant son implication dansle projet PARSE, elle vendaitdes beignets devant la mai-son de ses parents. Hans-Petre SCHADEK, aannoncé l’appui de l’Union

européenne pour la réin-sertion de 5000 jeunesdans la région du Nord àtravers le projet PARSE. Au

final, les premières dé-marches effectuées dévoi-lent que ledit projet atrouvé un écho favorable

auprès des populations dugrand Nord.

Félix Swaboka


Nord

L’Ambassadeur de l’UE, Hans-Petre SCHADEK, a visité les initiatives portées parle projet d’appui à la résilience socio-économique des jeunes vulnérables (PARSE).

Le projet d'appui à la résilience socio-économique des jeunes prend corps

L’ambassadeur chez les jeunes à Garoua.

Nord

L’ambassadeur Hans-Petre SCHADEK, chef de délégation de l’Union européenne au Cameroun, au terme de sa visite de travailau Nord, du 07 au 09 Novembre 2018, a échangé sur des questions d’intérêt commun qui engagent l’avenir de la région.

La filière coton recherche desfonds de l’union européenne

La zone cotonnièredu Cameroun cou-vre une grande par-tie des régions duNord et de l’Ex-

trême-Nord, excluant leszones septentrionalesproches du lac Tchad (dépar-tement du Logone et Chari). Ilest donc important d’exami-ner le rôle du coton dans ledéveloppement rural et éco-nomique du Cameroun, duNord et surtout celui de la So-ciété de Développement duCoton (SODECOTON), princi-pale société agro-industriellede la région. Conscient de lasituation, l’ambassadeurHans-Petre SCHADEK, a ef-fectué, du 07 au 09 novembre2018, une visite de travail àGaroua et dans plusieurs au-tres localités de la région duNord. Il a rencontré les pro-ducteurs de la filière coton,

réunis autour de la confédéra-tion des producteurs de Cotondu Cameroun(CNPCC).Ils ontéchangé sur des questionsd’intérêt commun qui enga-gent l’avenir de la région duNord, notamment l’économieet les défis qui interpellent lafilière Coton, le Développe-ment et la gestion des res-sources naturelles. Le chef dela délégation de l’UE-Came-roun a visité les installationsde la Société Camerounaisede développement duCoton(Sodécoton). Au termede cette visite, l’on s‘interrogesur un probable appui del’Union Européenne dans la fi-lière Coton au Nord-Camerounqui pourrait répondre auxdéfis majeurs que les filièrescotonnières africaines doiventrelever. Cet appui de l’UnionEuropéenne s’il venait à êtreconcrétisé, trouverait tout

son sens, au vu de l’impor-tance socio-économique que

les filières cotonnières repré-sentent pour de nombreux

pays africains producteurs. F. S.

L’ambassadeur Hans-Petre SCHADEK, chef de délégation de l’Union européenne au Cameroun

L’ECO/ECONOMY 7


Global financing facility

L’objectif est de transformer la santé et la nutrition des femmes,des enfants et des adolescents les plus pauvres du monde.

Près de 452,25 milliardsde fcfa d’investissement

Le communi-qué de laBanque Mon-diale du 06N o v e m b r e

2018, fait état de ce quedix pays, selon rejoint lemécanisme mondial definancement (GFF).Ilressort de celui-ci queles dirigeants mondiauxont engagé 450 mil-liards de fcfa (1 milliardde dollars) pour trans-former la santé et la nu-trition des femmes, desenfants et des adoles-cents les plus pauvresdu monde.Celui-ci fait égalementétat de dix nouveaux in-vestisseurs au rang des-quels le Burkina Faso, laCôte d’Ivoire le Dane-mark, la Commissioneuropéenne, l’Alle-magne, le Japon, Laer-dal Global Health, lesPays-Bas, le Qatar et undonateur anonyme. Ils «ont rejoint le Mécanismede financement mondialdepuis le lancement deson processus de réap-

provisionnement.Ces nouveaux acteursrejoignent les bailleursde fonds que sont laFondation Bill & MelindaGates, le Canada, MSDfor Mothers, la Norvègeet le Royaume-Uni. L’ob-jectif étant d’améliorerla santé et la nutritiondes femmes, des en-fants et des adoles-cents.En outre, ce montant en-gagé à Oslo en Norvège,devrait être associé à3375 milliards de fcfa(7,5 milliards de dollarsUSD) supplémentairesde l’IDA/BIRD.L’on apprend égalementque le Burkina Fasoconsacrera au moins 15% de son budget annuelpour améliorer la santé.Pour la Côte d’Ivoire, ils’agit d’accroître sonbudget de santé à rai-son de 15% par année.Quant au Nigéria, celui-ci s’est à nouveau en-gagé à investirannuellement 67,500milliards de fcfa (150

millions de dollars USD)de son budget pour du-rablement financer lasanté et la nutrition desfemmes, des enfants etdes adolescents.Toujours selon le com-muniqué, les 452,25 mil-liards de fcfa (1 milliardde dollars USD) « aiderale partenariat du GFF à

progresser dans sa dé-marche qui vise às’étendre à l’ensembledes 50 pays aux besoinsles plus importants et àtransformer la façondont la santé et la nutri-tion sont financées ».d’après les parties pre-nantes, « avec d’autresinitiatives mondiales de

santé, cela peut contri-buer à sauver et à amé-liorer des millions devies dès 2030 ».A titre de rappel, le Mé-canisme de finance-ment mondial (GFF)s’inscrit dans la logiqueà Chaque FemmeChaque Enfant.

Hervé Ndombong

Entreprises

Le groupement international du Cameroun (Gicam) se met au service des opérateurs économiques.

Le Gicam opte pour l’améliorationde la performance globale et durable

Le groupementinterpatronnaldu Cameroun(GICAM) orga-nise le lundi,

19 novembre 2018, àson siège, un séminairesur la performance desentreprises. Il s’agitd’une occasion pour leschefs d’entreprise et lesporteurs de projetd’échanger sur cettethématique et de mieuxapprécier la perfor-mance des entreprises

dans ses dimensions,les défis et exigences deperformance dans lecontexte actuel. A celas’ajoute les perspec-tives qui s’offrent auxPME camerounaises, lesproblèmes et approchesde solution des PME auCameroun, les solutionsde financement selon lecycle de vie de l’entre-prise et l’intérêt de l’ac-compagnement desentreprises.Les tendances mon-

diales en matière d’ac-compagnement, les le-viers essentiels etbonnes pratiques en ma-tière d’accompagnent,les phases de l’accom-pagnement de l’entre-prise à la performance,la gouvernance et lesparamètres de transmis-sion de l’entreprise ; lesenjeux et défis ducontexte internationalde la performance, sontde éléments qui serontpris en comptes.

Le séminaire prévoit desexposés et autreséchanges de bonnespratiques. Les entreprises de-vraient bénéficier del’expertise de JeanClaude EbeEvina, le Di-recteur général de BGFINANCE, par ailleursprésident de la commis-sion « Amélioration del’Environnement des Af-faires » du GICAM, pré-sident du Conseild’administration de First

Trust Savings and Loan,administrateur dans plu-sieurs banques et EMF,expert – conseil auprèsde la Cour d’appel ; et dePatrice Yantho Directeurgénéral de JMJ AfricaCameroun et Côted’Ivoire, le coordonna-teur du programme d’in-vestissement AtlanticCacao, directeur du cen-tre de formation profes-sionnel JMJ ACADEMY.

Oscar Onana

Des milliards pour la femme et l’enfant

8 SOCIÉTÉ /SOCIETY


Secteur des douanes du Nord

Les « contre-affectations » du gouverneur ont réussi à créerune perte de plus de 100 millions en l’espace de deux semaines.

Le gouverneur du Nord pousseles douaniers à la rébellion

Ce n’est plusun secretpour per-sonne, legouverneur

du Nord, Jean Abate Edi’i et le Chef secteur desdouanes de la même ré-gion, Mr Bello Séraphinont engagé un bras defer qui voient à ce jourdes guides de Douanesredéployés dans despostes des Douanes duNord en lieu et place desgabelous. Ce qui a crééainsi, une perte de plusde 100 millions en l’es-pace de deux semaines,laissant ainsi libre, lacommercialisation desfaux médicaments dansla région du Nord et lacirculation des objetsdouteux. Et pourtant, lesdispositions du Décretno 2008/337 du 12 no-vembre 2008 fixant lesattributions des chefs decirconscriptions admi-nistratives et portant or-g a n i s a t i o netfonctionnement deleurs services, confèrentaux autoritésadministra-tives et pour le cas d’es-pèce, au dépositaire del’autorité de l’Etat dansla région du nord, la com-

pétence exclusive de dé-ploiement des person-nels non titulaires d’unposte de responsabilité.Nos sources affirmentqu’aujourd’hui, des fauxagents et des guides deDouanes, ont profité deleurs affinités avec legouverneur du Nord,Jean Abate Edi’i pour

rester à des postes « ju-teux » et les « contre-af-fectations » dugouverneur, ont réussi àcréer une perte énormedans les recettes desDouanes du Nord. Les sections de ladouane camerounaiseobéissent directement àla tutelle de la Direction

Générale de la Douane(DGB). Ainsi, toutesnotes de service sont dela compétence exclusivedu Chef secteur desdouanes qui a l’obliga-tion et le devoir d’utiliserle personnel mis à sa dis-position pour des activi-tés efficaces et rentablespour la douane camerou-

naise. Bello Séraphin est connupour sa droiture en ma-tière de respect des loisen vigueur. Avant de de-venir Chef secteur desdouanes du Nord, il a oc-cupé le poste de Chef debureau des douanes àKousseri.

Félix Swaboka

Jean Abate Edi’i

Les premièresjournées scienti-fiques de l’hôpi-tal Laquintiniede douala se

sont achevées. Le rendez-vous qui s’est étendu surdeux jours (du 7au 8no-vembre 2018) a permis aupersonnel de l’institutionhospitalière de faire uneévaluation sur son travail.C’est alors qu’un regardglobal a été porté sur l’en-semble des activités del’hôpital lors des diffé-rentes communications. Il

en ressort que même l’ac-cueil des patients est unsoin que procure le per-sonnel soignant. Encoreplus dans le service des ur-gences. Une étude menée au seinde l’entreprise entre le 18avril et le 1er mai 2018chez les patientsconscients ou garde-ma-lade d’un patient incons-cient, révèle que 80%d’entre eux ont dit être sa-tisfaits de l’accueil. Sur unéchantillon de 100 patientsdont 51% ont un niveau

d’étude supérieur, 94%des répondants trouvent latenue du personnel pré-sentable. L’objectif iciétant de faire une évalua-tion sur l’accueil des pa-tients admis au service desurgences. D’ailleurs entrele 11avril et le 9mai de l’an-née en cours, l’hôpital La-quintinie de Douala aenregistré 65% d’affec-tions musculo-articulaires,dont 43,47% de douleursdorsales, 55% d’alcoo-lisme, 40% d’affection uri-naire et 37% d’obésité etc.

Intervenant sur la mortalitéhospitalière, Dr JacquesNarcisse Doumbe, prési-dent du comité d’organisa-tion et conseillé médical del’hôpital Laquintinie deDouala, informe que l’ob-jectif est de recenser lesdécès et étudier les fac-teurs associés. C’est ainsique sur une étude descrip-tive menée de janvier à mai2016, l’hôpital a enregistré5 693 admissions, dont 559dossiers de patients décé-dés retenus, parmi les-quels 282 de sexe

masculin. Cette étude a eneffet révélée que 9,8%dont 30,5% des décèsétaient d’origine infec-tieuse, tandis que 17,3%étaient liés à une anémiesévère. « Parmi les 86,6%des sujets ayant eu accèsau traitement en moins de6heures, seuls 37,9%avaient accédé au traite-ment avant la premièreheure », confie DrJacques NarcisseDoumbe.

Michèle Ebongue

Journées scientifiques

Accueil, bien-être du personnel et mortalité des patients étaient au menu des échanges.Entre évaluation interne et perspectives

SOCIÉTÉ /SOCIETY 9


The editor inchief of the En-glish desk atEquinox Televi-sion and publi-

sher of Mimi Mefo Info isnow out of the New Bellprison. Mimi Mefo Takam-bou was released fromprison on Saturday No-vember 10, 2018.Since her release, themedia in the country havebeen expressing content-ment and urging govern-ment to free otherjournalists still being in-carcerated in prison.Many politicians, journa-list trade unions and civilsociety organizationshave attributed her re-lease to pressure moun-ted on the government.A few hours after her re-lease, the Head of thecommunications unit atthe Ministry of Defence,Col Didier Badjeck reac-ted by saying that thehead of state personally

ordered that proceedingsagainst her should bestopped in a gesture ofmagnanimity and far fromthe fact that Mimi is inno-cent. He went ahead tosay that the decision bythe head of state on thecontrary, is a gesture thatcan’t be repeated mecha-nically in the future andshould encourage journa-lists to do their work in ac-cordance with the rulesof their profession.The journalist on her ownside has issued a state-ment thanking the Came-roon media, familymembers, and her de-fence team and journalisttrade unions that foughthard for her release. Sheconcluded in her “thankyou” statement by sayingthat she is happy for herrelease but at the sametime wants to equally seethat every journalist still inprison be freed too.By Amos Muang Nsah

Moderator of the Presbyterian Church in Cameroon (PCC) decries the inability of the leaders of the churchto carry out their duties and for the church to function normally due to the uptick of the Anglophone crisis.

61st Presbyterian Church Day Celebration

The uptick of the An-glophone crisis isnow being felt evenby religious bodiesand the Presbyte-

rian Church in Cameroon(PCC) is one of the bodies thathave openly declared that it isunable to function normally. The Moderator of the PCC Rt.Rev Fonki Samuel Forba in hismessage to the Christians onthe occasion of the 61st anni-versary of the PresbyterianDay celebration on the theme“Transformed to Endure” onSunday November 11, 2018,lamented on the social, spiri-tual and financial challengesbrought in to the church by thesocio-political crisis that hasbeen going on in the North-west and southwest regions ofthe country since 2016.“These days are evil; we can’twholly fulfill our primary mis-sion to worship, to fellowship,to disciple, to evangelize andto do ministry. Today, it is chal-lenging to bear witness to

truth, uphold justice andpreach righteousness in aworld where evil is normal, thekilling of human beings is cele-brated, hate speech is glori-fied and the holiness of theChurch of God is desecrated”,the moderator said. The man of God added that thechurch functions in a socio-economic context, and canonly survive by functioning so-cially and economically. In thislight the church is trying tocope with the economic chal-lenges imposed by the crisisand strategic measures weretaken which necessitate thatthe church spends less butevangelize more. “Austeritymeasures are in our strategicpaper and by it, we have cutour operational and variableexpenses by 40percent andcalled on the faithful to makefinancial sacrifices in theirChristian stewardship”, Rt.Rev Fonki added. It is within this context that themoderator bearing in mind the

theme of this year’s celebra-tion encouraged the Christians

with the saying “The Will ofGod will never lead us where

His grace cannot keep us”.By A. M. N.

Her freedom according to the Head of Communications at the Ministry of Defence,is thanks to the Head of State who personally decided to stop proceedings.

Mimi Mefo Takambou regains freedom afterpassing a few days at the New Bell Prison

Mimi Mefo Takambou regains freedom after passing a few days at the New Bell Prison

Rt Rev Fonki Samuel Forba, PCC Moderator

10 SOCIÉTÉ /SOCIETY


Education

Pour l’occasion, la fondation de la société de téléphonie mobile ainsi que ses amis ont remis hierdes fournitures scolaires aux enfants vulnérables dans le cadre du programme Back to school.

Mtn foundation visite les enfants vulnérables

Pour une édu-cation pourtous, MtnCa-meroon en-t e n d

assister, contribuer etsoutenir les enfants dé-favorisés. C’est au tra-vers duprogramme"Mtn backto school", concept missur pied par la fonda-tion de laditeentreprisede téléphonie mobileque l’entrepriseenquestion vise à soutenir

la rentrée scolaire desenfants issus decouches défavorisées.Pour cela, une quin-zaine de structures encharge de l'enfance dé-favorisée ont reçu hierdes fournitures sco-laires, tels que des kitsclassiques et des spé-cialisés. Ceux-ci étaientconstitués de sacsd’écoles, de livres auprogramme, de barresde craie, du matérield’écoute pour malen-

tendant etc. Un don quiva leur permettre debien commencer l'an-née scolaire en cours.La cérémonie s’est dé-roulée à l’Institutionpour Déficients Auditifset Visuels(Idav) situé àBonamoussadi, dans le5e arrondissement deDouala. Une quinzaine d’éta-blissements ont ainsibénéficié de fournituresscolaires. Il s’agit es-sentiellement de struc-

tures en charge de l'en-fance défavorisée, no-tammentIdav qui aaccueilli l’événement,La miséricorde divine,les orphelinatsMarana-tha, Notre dame de vic-toire etc. En outre, lesmeilleurs élèves de cha-cune de ces structuresont reçu des fournituresscolaires habituelles,des dotations en livresscolaires au pro-gramme.Le délégué régional du

Ministère des affairessociales pour le Litto-ral, a prescrit d’"utiliserles matériel avec beau-coup d’intérêt". Elleajoute "Nous attendonsles résultats à la fin del’année". Comme pourdire que le tout n’estpas de recevoir desdons, mais de les utili-ser à bon escient, afind’obtenir de bons résul-tats.

Michèle Ebongue

Coopération Internationale décentralisée

Des retombées palpables pour la vie communale de Dschang.

Dschang fait ses emplettes àLille lors du Congrès de l'AIMF

Sa MajestéBeaudelaireDONFACK aparaphé avecPierre Baillet,

Secrétaire permanentde l'Association Interna-tionale des Maires Fran-cophones (AIMF) etRachel Bocher, Conseil-lère municipale à Nantes(Reprensentante deMme Johanna Rolland,Maire de Nantes/Prési-dente de Nantes Métro-pole),une convention definancement pour l'éla-boration de la stratégiemunicipale sur la gestiondes boues de vidange.C'était en marge des tra-vaux du 38ème congrèsde l'Association Interna-tionale des Maires Fran-cophones(AIMF) qui setiennent à Lille depuislundi dernier. Le montantde l'enveloppe s'élève à58 000 euros. NantesMétropole donnera 10000 euros et la contribu-tion de Dschang s'élèveà 8 000 euros. MadameAdrienne DEMENOU TA-

PAMO, Maire de FO-KOUE et Vice-présidentedu Syndicat des Com-munes de la Menoua, aassisté à la matérialisa-tion de cet acte de coo-

pération.Une dizaine de magis-trats municipaux Came-rounais prennent part àces assises. Mais laCommune de Dschang

s'y est rendue avec unprojet finançable, dans laperspective du projet degestion des boues de vi-dange que la villecompte réaliser à partir

de 2019. Le Maire deDschang est accompa-gné de 2 cadres tech-niques de sa mairie.

Bossis Ebo'o

Pendant la cérémonie

The final list of 21local and inter-national playerswas made knownover the week-

end by head coach Ndokiand these are the playersthat will represent Came-roon in the 11th edition ofAWCON to run from Novem-ber 17th to the 1st of De-cember, 2018. The Indomitable Lionesseswho are presently in IvoryCoast are intensifying trai-ning a few days to thekickoff of the competitionand are expected to do bet-ter than the 2016 competi-tion at home. It should benoted that the Super Fal-cons of Nigeria defeatedCameroon at the Yaounde

Omnisport Stadium to liftthe 2016 trophy.Here is the full list of the 21selected players: AnnetteNgo Ndom, Diane Nadegebayegla, Marthe YolandeOngmahan, MichaelaAbam, Augustine SylviaEjangue, Raissa Feudjio,Henriette Michelle Akaba,Madeleine Michelle Ngono,Therese Ninon, GraceNgock Yango, Yvonne Pa-trice Leuko, Falone Clau-dine Meffometou,Genevieve Edith Ngo,Gaelle Enganamouit, Mar-lyse Ngo, Marie AurelleAwona, Christine Manie,Francine Zouga, AjaraNjoya, Gabrielle Aboudi andCharlene Yverna.

By A. M. N.

SPORT 11


Another inspection team from the Confederation of African Football is in Cameroon

Adelegat i onfrom CAF isin Cameroonto inspect in-frastructure

to host the 2019 AFCON.They started their work inthe country last SaturdayNovember 10, 2018. It isbelieved that this is thelast inspection team tovisit Cameroon ahead ofAfrica’s biggest footballjamboree. The team forover four days are expec-ted to visit football stadiaunder construction andother infrastructure likehotels, access roads justto cite a few.The CAF experts are inCameroon after anotherteam just left after ins-pecting the security dis-positions put in place atthe sites. Prior to this visit, the Mi-nister of sports and Phy-sical Education, BidoungMpkatt recently granted apress briefing at theAmadou Ahidjo Stadium,during which he said allkey actors are puttinghands on deck to ensurethat the 2019 competition

meets international stan-dards.Authorities of the country

and companies involvedin the construction of theinfrastructure are all opti-

mistic that the stadia willall be ready in Decemberthis year to pave the way

for the competition.

By Amos Muang Nsah

Olembe stadium under construction

Head Coach of the Indomitable lionessespublishes list of players for the 2018 AfricanWomen’s Cup of Nations (AWCON)

File photo of Lionesses

Né à Paris dansune famille d’ori-gine vietna-mienne, cediplômé en éco-

nomie de l’université de Chi-cago a d’abord été prêtredans l'Etat de l'Illinois, avantde rejoindre le très pro-répu-blicain think tank AtlanticCouncil.Et alors qu'il n'étaitqu'expert du continent, il a ef-fectivement défrayé la chro-nique, à plusieurs reprises,avec des déclarations-chocssur le président congolais Jo-seph Kabila ou encore de laRDC, en 2012 notamment,dans une tribune publiée parle New York Times.L'article s'intitulait Pour sau-ver le Congo, laissons-le s'ef-fondrer. Peter Pham estimaitalors que la République démo-

cratique du Congo était unpays « artificiel » et « fictif »aux frontières héritées de l'èrecoloniale ou encore un payssans cesse tiraillé par lesten-tations séparatistes.Il plaidait ainsi pour une parti-tion de la RDC en de plus pe-tites entités, ce qui, selon lui,permettrait à la communautéinternationale de consacrerses ressources à l'aide huma-nitaire et au développement etnon au maintien de la sécurité.

Plusieurs missionsPeter Pham devra coordonnerla politique américaine sur lesquestions transfrontalières, enmatière de sécurité, de poli-tique et d'économie dans la ré-gion « en mettant l'accent surle renforcement des institu-tions démocratiques et de la

société civile », a précisé laporte-parole du départementd'Etat Heather Nauert.Il veil-lera également au retour desdéplacés et des réfugiés.Pour certains analystes, cettenomination est un moyen, pourles Etats-Unis, de faire pres-sion sur les dirigeants congo-lais.« La nomination de M. Pham,en tant qu'envoyé spécial amé-ricain envoie un message fortà Kabila et à Shadary : leCongo doit faire beaucoupplus pour rendre le processusélectoral crédible et luttercontre la corruption », résumeSasha Lezhnev, directeur ad-joint du projet Enough, une or-ganisation américaine activedans la recherche de la paixen Afrique.

Source Rfi Afrique

12 ETRANGER/FOREIGN NEWS

L’équipe de fa-cilitateurs dela fondationKofi Annan adécidé de sé-

parer les leaders de leurentourage, de la presse,de tout type de pression.Et sans accès au télé-phone. Un huis clos totalqui a laissé place àbeaucoup de spécula-tions…Des annonces ont étéfaites depuis Kinshasa,donnant l’un ou l’autredes leaders comme lecandidat de l’opposition.De faux messages surles réseaux sociaux ontagité les milieux poli-tiques, au point de pous-ser certains cadres oumême des députés à fé-liciter l’un ou l’autre. Des

partisans égalementheureux de voir enfinl’opposition s’unir, ellequi était toujours divi-sée.Mais finalement, espoirdéçu : pas de fuméeblanche sur la questiondu candidat unique. Entout cas pas sans ac-cord préalable, avec desgaranties et des engage-ments, avant, pendant etaprès le 23 décembre.Avec ce texte, la coali-tion s’engage à refuserla machine à voterjusqu’au bout, sans boy-cotter les scrutins... Lecandidat unique doitaussi s’engager à orga-niser des élections avantla fin de son mandat et àorganiser des électionscrédibles pour permet-

tre à tous d’y participer.Finalement, vers 2h dumatin, l’un des septchefs de file a annoncéqu’ils avaient paraphél’accord, mais qu’ils nel’avaient encore formel-lement signé. « Si toutes

les autres questionssont vidées, il ne resteplus que l’égo pour em-pêcher la désignationd’un candidat unique »,estime l’un des cadresde leur parti.Samedi, du côté de la fa-

cilitation, on se disait en-core optimistes sur lapossibilité de parvenir àun accord sur un nom,ce dimanche, dernierjour des négociations.

Source Rfi Afrique


RDC

Le huis clos aura duré plus de 12 heures. Les sept chefs de file de l’opposition congolaise étaientenfermés en conclave, loin de leurs collaborateurs, loin de la presse, pour tenter de mettre fin àleurs différends sur les questions épineuses, dont celle d’un candidat unique. Mais ils ont finalementremis la question à ce dimanche 11 novembre, dernier jour de cette rencontre à Genève.

Les leaders de l'opposition toujoursen discussion pour trouver un accord

Les leaders de l'opposition toujours en discussion pour trouver un accord

Grands Lacs

Peter Pham a été nommé, vendredi 9 novembre, envoyé spécial des Etats-Unis dans la région desGrands Lacs par le Département d’Etat américain. Il était, jusque-là, vice-président du cercle de ré-flexion Atlantic Council, un think tank basé à Washington, dont il était le directeur Afrique.

Peter Pham, le nouvel émissaireaméricain pour la région

Peter Pham

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