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SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 4

Projet de loi de finances 2018 : L’état veut taxer les plus riches (El Watan) ............. 4

Mustapha Bensahli. Expert international en fiscalité : «La maximisation des recettes

ne doit pas se limiter à l’ajustement des taux» (El Watan) ......................................... 5 La tutelle prépare un rapport étayé sur le dossier : Le foncier industriel de fond en

comble (L’Expression) .............................................................................................. 10 Document. Suspension des importations : une nouvelle liste détaillée des produits

concernés envoyée aux banques (TSA) .................................................................... 13 PME-développement : les 5 questions (L’Econews) ................................................ 14 Nouvelle norme ISO 14001 : Management environnemental (El Moudjahid) ......... 15

Ils saignent le pays en engrangeant des centaines de milliards de dinars : le butin

noir d'une mafia (L’Expression) ............................................................................... 16 Projet de régulation du trafic routier à Alger : Lancement dès la prochaine rentrée

(El Moudjahid) .......................................................................................................... 17

Industrie automobile : Sovac exportera ses modèles vers le Maroc et la Tunisie (El

Moudjahid) ................................................................................................................ 19

Industrie automobile : La reprise de GM&S, gage de la bonne volonté de Mahdjoub

Bedda (Maghreb Emergent) ...................................................................................... 20

Avec ses 28% de taux d'intégration : Renault Algérie affiche de sérieuses ambitions

(L’Expression) .......................................................................................................... 21 Systèmes GPL carburant : Conversion de 20.000 véhicules particuliers en 2017

(Algérie Eco) ............................................................................................................. 23 Malik Hadj-Hamou, P-DG d’Afric-Câbles : « les intérêts des sous-traitants

d’automobile locaux sont ignorés » (Algérie Eco) ................................................... 24 Benachenhou dénonce le pillage de l’économie sous prétexte de libéralisation ...... 26

Mix énergétique à 50% renouvelable d’ici à 2030 / Chitour : «Le modèle fera gagner

à l’Algérie 39 à 88 milliards de dollars» (Reporters)................................................ 28

Production d’insuline par Saidal : Premier lot commercialisé à partir de 2018 (El

Moudjahid) ................................................................................................................ 29 Règlement des litiges : Sonatrach privilégie l’amiable (Liberté) ............................. 31

Sonelgaz: des réseaux électriques gravement endommagés par les feux de forêts

(APS) ......................................................................................................................... 32

Usine d'ammoniac de Mers El Hadjadj: règlement à l'amiable du différend entre les

cocontractants (APS) ................................................................................................ 33 Le marché sous pression (Le Jeune Indépendant) .................................................... 33

Pêche: Achèvement de la campagne d'évaluation des ressources halieutiques (APS)

................................................................................................................................... 34 Le chiffre du jour : 10 milliards DA de redevances (El Moudjahid) ........................ 35

Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 35 La compagnie vient de publier son bilan pour l’exercice 2016 : Axa Assurances

Dommage toujours déficitaire (Liberté) ................................................................... 35 Commerce ............................................................................................................................................................ 36

Registre du commerce: Plus de 1,9 million d'opérateurs économiques inscrits dont

13.100 étrangers (APS) ............................................................................................. 37 Arrêt des importations/ Les grossistes d’El Eulma inquiets (Algérie Focus) ........... 40 Produits alimentaires de base: hausse des prix mondiaux en juillet (FAO) (APS) .. 41

Le blé en légère hausse (Liberté) .............................................................................. 42

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Coopération ......................................................................................................................................................... 43 Macron salue l'engagement décisif du Président Bouteflika pour le développement

du partenariat d'exception entre l'Algérie et la France (APS) ................................... 43 Energie, communication et enseignement supérieur : Xavier Driencourt affiche ses

ambitions (L’Expression) .......................................................................................... 44 Guitouni reçoit l'ambassadeur de France en Algérie (APS) ..................................... 46 Guitouni examine avec Lord Risby la coopération énergétique algéro-britannique

(APS) ......................................................................................................................... 47 M. Raouya s’entretient avec le représentant du PNUD : Coopération constructive (El

Moudjahid) ................................................................................................................ 48 M. Necib et l'ambassadeur du Portugal évoquent la coopération bilatérale (APS) .. 49

Veille ..................................................................................................................................................................... 49 140 incendies enregistrés en 24h : Le terrorisme environnemental (L’Expression). 49 Lutte contre la corruption : Le FMI dresse un bilan (El Moudjahid) ....................... 50

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A la une

Projet de loi de finances 2018 : L’Etat veut taxer les plus riches (El

Watan)

L’impôt sur le patrimoine, voisin de l’impôt sur la fortune pratiqué ailleurs, devrait connaître une révision à la hausse dans les quelques mois à venir.

A l’instar de nombreuses autres nouvelles mesures visant à compenser l’érosion des recettes de la fiscalité pétrolière par celles ordinaires, le

réajustement de l’impôt sur le patrimoine a été clairement énoncé dans le plan d’action du gouvernement de Abdelmadjid Tebboune, adopté le mois

dernier par les deux chambres du Parlement.

Ainsi, dans sa nouvelle stratégie ciblant une réforme globale du système fiscal, en vue de faire progresser de 11% par an les revenus de la fiscalité

ordinaire, le gouvernement prévoit une série de révisions des barèmes et taux d’imposition de certains impôts, dont notamment celui sur le

patrimoine, afin, indique-t-il dans son plan d’action, de «les adapter au niveau du revenu de chaque contribuable, dans une logique d’équité et de

justice sociale». Contactée pour de plus amples informations, la Direction générale des

impôts (DGI) s’est contentée de nous indiquer que «les mesures fiscales prévues dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action du

gouvernement sont en cours de préparation et feront l’objet dans les prochaines semaines du projet de la loi de finances pour 2018 qui sera

examiné et adopté par l’APN et le Conseil de la nation», avant d’être officiellement promulgué.

Souvent sujet à polémique, car touchant les catégories considérées

comme les plus aisées, tout en étant complexe à faire valoir et difficile à recouvrer, l’impôt sur le patrimoine, convient-il de préciser, concerne

essentiellement les éléments du patrimoine que sont les biens immobiliers bâtis et non bâtis, mais aussi les biens mobiliers, tels que les véhicules de

grosse cylindrée, les yachts et les bateaux de plaisance, les chevaux de course, ainsi que les objets d’art, les tableaux de valeur et autres biens

luxueux. Tel que fixé par les dispositions du Code des impôts directs et taxes assimilées, le barème actuel de l’impôt sur le patrimoine prévoit des

taux d’imposition progressifs allant de 0,5 à 1,75%, suivant les valeurs taxables à partir d’un seuil de 100 000 000 de dinars et jusqu’à 450 000

000 de dinars et plus. Faiblement mis en œuvre dans la pratique, en raison notamment des

phénomènes de l’informel et de la difficulté de déceler les signes extérieurs de richesse, l’impôt sur le patrimoine, faut-il relever, est

souvent pointé du doigt par la Cour des comptes, au regard notamment

de la faiblesse des niveaux de son recouvrement par les services fiscaux. Le produit de l’impôt sur le patrimoine, estimait ainsi la Cour des comptes

à travers ses rapports périodiques sur l’exécution du budget de l’Etat, n’atteint guère les 200 millions de dinars, soit à peine quelque 0,02% du

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total du produit des impôts directs, tandis que le volume des Restes à

recouvrer (RAR) y afférant se chiffre, lui, en milliards de dinars. Aussi, constate globalement la même instance de contrôle, les

recouvrements de l’impôt sur le patrimoine «demeurent faibles» en

raison, souligne-t-elle, «de l’absence d’un cadastre général du foncier», «de l’inexistence d’un inventaire général des immeubles et logements»,

«du manque de poursuites de l’administration des impôts» et enfin, «du déficit de coordination entre l’administration fiscale et celle des

Domaines».

Mustapha Bensahli. Expert international en fiscalité : «La

maximisation des recettes ne doit pas se limiter à l’ajustement des taux» (El Watan)

Spécialiste des questions fiscales et ancien cadre du département des Finances, Mustapha Bensahli apporte à travers cet entretien un éclairage

averti sur les mesures de révisions fiscales que prévoit de mettre en œuvre le gouvernement dès l’année prochaine, notamment celle relative

au réajustement de l’impôt sur le patrimoine. Selon lui, la mise en œuvre pratique de cet impôt n’est pas gagnée d’emblée, car elle s’avère à

l’évidence très délicate. Le gouvernement Tebboune vient d’annoncer une prochaine révision de la

base d’imposition de l’impôt sur le patrimoine. Que représente exactement cet impôt, et pourrait-il être transformé en un véritable impôt sur la

fortune ?

L’ajustement de l’impôt sur le patrimoine est devenu sous la forme d’un montage financier un sujet récurrent, puisqu’il est souvent soulevé

précisément à certaines échéances, notamment par certains députés de l’Assemblée nationale et même par certaines associations et certains

partis politiques, et ce, particulièrement pour des considérations de justice sociale à cause de l’existence d’inégalités jugées de plus en plus criantes.

C’est, du reste, à dessein qu’il est assimilé à un impôt sur la fortune qui ne veut pas dire son nom.

Or, ce n’est pas un hasard si un tel projet de révision est abordé officiellement par les autorités tant il est vrai que le contexte difficile

actuel a rendu hypothétique l’équilibre du budget. Aussi, de ce point de vue, la révision de l’impôt sur le patrimoine paraît soutenable et même

légitime. Il suffit tout simplement d’ajuster les taux, d’autant que tout le dispositif constitutif est déjà énoncé au niveau des articles 274 à 282 du

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Code des impôts directs et taxes assimilées visant ainsi entre autres objet,

les redevables concernés, la base de calcul, les taux, les exonérations et en même temps l’intégralité du cadre normatif, notamment les règles

d’établissement, de perception, de recouvrement, de contrôle et de

gestion du contentieux. A travers l’analyse de la situation qui prévaut, il ressort que l’arbitrage est

acquis par avance quant au choix politique pour la recherche d’un apport supplémentaire en ressources fiscales, et ce, pour tenter de combler en

urgence le déficit budgétaire qui constitue une véritable préoccupation au regard de ses retombées négatives sur le plan économique.

Toutefois, la mise en œuvre pratique de cet impôt n’est pas gagnée d’emblée, car elle s’avère, à l’évidence, délicate et à cela il est possible

d’invoquer trois raisons essentielles. Premièrement, les mécanismes de calcul de l’impôt sur le patrimoine ne procèdent pas des mêmes méthodes

selon la nature des biens meubles ou immeubles entrant dans l’importante composition du patrimoine allant suivant l’article 276-1 du CIDTA des

biens immeubles aux biens meubles, comme notamment les véhicules de tourisme et des motocycles d’une certaine puissance de cylindrée, les

bateaux, les avions de tourisme, les chevaux de course et les tableaux de

valeur. Tout indique en définitive que le calcul de l’impôt sur le patrimoine se

confond en fait à une équation constituée de plusieurs inconnues et dont il s’avère à l’expérience qu’elle n’est pas facile à cerner vu toutes les

données qui s’y rattachent directement ou indirectement pour aboutir autant que possible à un résultat jugé suffisamment probant pour faire en

sorte de ne pas léser les contribuables concernés. D’ailleurs, la gestion de cet impôt est éprouvée par de nombreux pays

pour le mettre effectivement en pratique pour ne citer que la France, qui malgré une instruction de 175 pages d’explication, il subsiste toujours

malgré tout des zones d’ombre. A noter que de nombreux pays l’ont abandonné et d’autres se sont

montrés hésitants à le mettre en œuvre pour ne prendre que l’exemple des pays de la périphérie. La deuxième raison est qu’en posant la question

en termes de rapport coût/ rendement de l’impôt et comme ce dernier est

dérisoire, il est à craindre que l’augmentation ne serait pas à la hauteur des attentes et par conséquent la prudence en l’objet serait de mise, tant

que l’informel continue à constituer un risque en résistant à son intégration dans la sphère du formel et tant au surplus que la fraude et

l’évasion fiscale deviennent un sport national. Sur ce point, mon ouvrage édité en 2015 par l’OPU intitulé

L’optimisation en fiscalité : équation, enjeux et défis y introduit d’amples analyses sur cet aspect particulier. Enfin, la troisième raison est que toute

mesure de réforme fiscale pour ne pas aboutir à un expédient et pour être établie sur une base juste et en termes de valeur ajoutée, comporte

comme maître-mot une condition préalable et incontournable, à savoir une évaluation objective pour situer exactement à l’épreuve des faits ses

points de faiblesse comme ses points forts.

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En clair, toute décision d’ordre fiscal pour être fondée en toute

connaissance de cause a besoin d’être adossée à une évaluation ex ante, en ce qu’en tant qu’outil de bonne performance en matière précisément

de gestion, elle a pour vertu de permettre la visibilité afin d’éviter à

l’avenir des erreurs éventuelles. Or, force est de constater que l’administration fiscale est loin d’être

outillée d’instruments de performance de cette taille pour maîtriser l’évaluation en tant que nécessité incontournable. C’est ainsi qu’à ce sujet,

le précédent ministre des Finances, lors de la séance de l’Assemblée nationale, a reconnu explicitement l’absence de l’évaluation qui, selon lui,

ne peut se faire qu’avec le concours des experts internationaux, dont ceux de l’Institut sud-coréen de développement et du Canada, comme si les

experts algériens qui pourtant ont prouvé leur compétence en ce domaine ne méritent pas d’être sollicités pour leur confier ce travail de prospection

d’importance. Il ne fait aucun doute que toute faisabilité en ce qui concerne l’étude d’impact pour une décision fiscale donnée ne peut se

concevoir sans s’appuyer sur des données d’informations crédibles à partir de son évaluation qui est par définition une forme d’anticipation et de

visibilité afin de dégager les gains attendus, les coûts envisagés et de

limiter au possible les risques potentiels, en jaugeant en temps réel les avantages et les inconvénients susceptibles d’en résulter.

La Cour des comptes révèle à chaque fois dans ses rapports périodiques toute l’ampleur des Restes à recouvrer (RAR) sur l’impôt sur le

patrimoine. Pourquoi le fisc algérien a-t-il tant de mal à taxer suffisamment les plus riches ?

Le point d’orgue d’une telle situation réside dans la forme de gestion de cet impôt sur le patrimoine, dans la mesure où il n’est pas facile de

l’appréhender correctement dans ses contours, tant il est vrai, comme je vous l’ai déjà précisé, que les difficultés pour accéder à des informations

ou à des données issues de sources fiables tendent à brouiller le calcul de cet impôt, sans compter corrélativement la lourdeur du recouvrement, du

contentieux et des opérations de contrôle qui s’ensuivent. Quoi qu’il en soit, s’il faut porter un regard croisé sur le problème

important des RAR ; il est à noter qu’il ne vise pas seulement l’impôt sur

le patrimoine, mais en réalité tous les impôts en général. Je juge utile de signaler que dans mon ouvrage La gouvernance en

fiscalité et ses sept règles capitales, c’est-à-dire la concertation, la visibilité, la lisibilité, la sécurité juridique, la stabilité, la performance et la

communication, j’ai pris soin de consacrer un développement exhaustif mettant en exergue des idées force caractérisant l’encours des restes à

recouvrer qui subsiste depuis des décennies. Singulièrement, la source de l’accumulation de la dette fiscale n’a pas tari tant la spirale tend en dépit

de tout à se renforcer d’année en année. Bien entendu, tant de facteurs entrent en ligne de compte dans ce genre

de situation de blocage puisqu’outre l’ancienneté des dettes fiscales et l’insolvabilité des contribuables qui sont tombées en mauvaise fortune, il y

a aussi la disparition des contribuables, comme également les redressements abusifs dépassant les capacités financières des entreprises

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vérifiées, les conduisant parfois à l’arrêt de leur activité en laissant à leur

passif une ardoise consistante de dettes fiscales. A ce sujet, la Cour des comptes n’a pas manqué déjà de faire ressortir à

plusieurs reprises toute l’acuité de cette situation, notamment dans son

rapport d’appréciation lors de l’examen de la loi portant règlement budgétaire de l’exercice 2014. C’est ainsi qu’elle y mentionne que les RAR

ont atteint le montant colossal de 11 393 milliards de dinars à fin décembre 2014, dont 10 115 milliards de dinars représentant les restes à

recouvrer des exercices antérieurs et 1278 milliards de dinars concernant l’année 2014.

Pour se justifier, la DGI admet que l’essentiel de la dette fiscale est à mettre au passif de la BCIA d’Oran en étant sanctionnée par la justice

d’une amende de 5361 milliards de dinars et que dans les 2000 milliards figurent, notamment, les dettes fiscales des EPE (entreprises publiques),

des entreprises dissoutes et des commerçants en cessation d’activité. La DGI ajoute dans ses remarques que ses services sont restés pratiquement

toujours vigilants, en recourant à toutes les procédures légalement disponibles pour tenter de résorber sensiblement cette dette, mais la

tâche reste rude.

Ladite institution en convient que certaines défaillances sont inhérentes aux insuffisances de l’administration fiscale en termes de moyens

humains, de matériels et de technologies à même de remédier à cette situation dans la perspective d’améliorer le rendement particulièrement

dans le contexte difficile actuel. Comme les RAR tendent à surcharger inutilement les écritures comptables et à distraire les receveurs de leurs

tâches en priorité, celle d’assurer les impositions des périodes récentes, jusqu’à obérer leur gestion normale, celle qui consiste à assurer le

recouvrement des impositions relativement récentes et potentiellement recouvrables, il serait de la sorte temps de procéder à un large

assainissement en s’appuyant sur le dispositif légal existant de régulation. Il s’agit en l’occurrence de la procédure du gracieux, des non-valeurs

prévus respectivement par les articles 93 et 94-1 du code de procédures fiscales et si la première est l’initiative des contribuables, la seconde

relève des attributions du service fiscal. Il y a aussi comme solution

l’amnistie fiscale qui est débattue régulièrement en Algérie, mais sans connaître un début de concrétisation, alors que le problème y afférant se

pose d’une manière cruciale étant entendu que si elle devait être retenue, elle devrait être sélective en filtrant les cotes d’imposition réellement

irrécouvrables.

Quel est le seuil d’imposition appliqué actuellement pour l’assujettissement à l’impôt sur le patrimoine et à quel niveau

conviendrait-il de le porter ? Suivant l’article 281 nonies du CIDTA, le seuil d’imposition est fixé à 100

000 000 DA et à partir de ce seuil, cet impôt comporte des taux progressifs tendant à augmenter suivant les tranches fixées.

C’est ainsi que le calcul se fait selon la valeur du bien dégagée et de la manière suivante :

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- inférieur à 100 000 000 DA, le taux est de 0% ;

- de 100 000 000 DA à 150 000 000 DA, le taux est de 0,50% ; - de 150 000 001 DA à 250 000 000 DA, le taux est de 0,75% ;

- de 250 000 001 DA à 350 000 000 DA, le taux est de 1% ;

- de 350 000 001 DA à 450 000 000 DA, le taux est de 1,25% ; - supérieur à 450 000 000 DA, le taux est de 1,75%.

Il est difficile de fixer un niveau quelconque d’augmentation tant qu’un travail assidu n’est pas opéré notamment en termes d’apport quantifié et

en termes de faisabilité. Certes, il y a là urgence de parer à la défection du secteur pétrolier en

termes d’apport financier, mais ce n’est pas en manipulant exclusivement le niveau d’imposition dans le sens de l’augmentation que le problème se

trouvera réglé pour autant. Il est à craindre que cette mesure d’augmentation de taux d’impôt préconisé risquerait d’être au final

contreproductive si elle n’est pas bien étudiée dans ses tenants et dans ses aboutissants. Il serait temps de se départir des pratiques anciennes

qui ont consisté chaque année à prévoir des mesures de tendance davantage conjoncturelle que structurelle, en étant loin de faciliter la

tâche des contribuables en général et en particulier des entreprises

créatrices de richesses surtout face à la complexité et à l’imprécision de la norme applicable et auxquelles s’ajoute la multiplication des textes qui

sont parfois redondants quand ils ne se contredisent pas et ne donnent pas lieu à des interprétations divergentes.

D’ailleurs, cette instabilité législative ne manque pas de créer un sentiment d’insécurité et même d’incertitude, à telle enseigne que

certaines mesures qui sont prises d’une manière précipitée voire improvisée, quand il s’agit de les appliquer sur le terrain, posent

véritablement problème, d’où la nécessité de les aménager l’année suivante sinon les autres années suivantes et d’où la perte de temps et

d’argent qui s’ensuit faute d’une réflexion approfondie au préalable. A ce titre, la loi de finances pour 2017 en est la parfaite illustration en

prévoyant une avalanche de mesures dans ce sens en touchant même les impôts sensibles comme la TVA, et ce, sans en connaître leurs impacts,

d’où l’intérêt d’observer une certaine prudence en ce domaine et d’autres

possibilités qu’offre la fiscalité gagnent à être explorées. Précisément, c’est à cette condition expresse où le principe de précaution prévaut et

qu’il serait permis de découvrir les possibilités de sortir de cette période actuelle d’impasse, avec à la clef une fiscalité qui se veut à vocation

suffisamment opérationnelle pour être en phase avec les mutations qui s’opèrent sur le plan intra-muros et extra-muros.

Quels autres ajustements doivent être opérés afin que la collecte de cet impôt soit efficace ?

La maximisation des recettes fiscales ne doit pas se limiter systématiquement à la variable d’ajustement des taux, mais il faut

chercher à trouver d’autres pistes jugées plus probantes dans leur élaboration. En tout état de cause, toute politique visant à opter pour une

augmentation de taux doit s’assurer au préalable que la base économique et sociale existante puisse y être propice pour éviter les distorsions

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fiscales et tout phénomène de rejet, faute de préparation appropriée.

Nonobstant d’importantes réformes déjà introduites à l’actif de l’amélioration du système fiscal, il ne fait aucun doute que certains pans

de la fiscalité sont restés encore en friche et ils mériteraient d’être

explorés utilement, au besoin en s’inspirant des expériences qui ont déjà fait leurs preuves positivement de par le monde.

L’Algérie ne peut pas continuer à rester en perpétuelle transition et il devient par conséquent urgent de dépasser ce stade peu porteur pour

offrir désormais la mise en œuvre d’une politique fiscale jugée plus appropriée, assortie d’une meilleure visibilité bien en phase avec

l’émergence effective des mutations qui s’opèrent. A l’évidence, ceci commande une nouvelle approche plus à fond d’une portée plutôt

structurelle à l’effet de creuser davantage le sillon de la performance dans le sens de l’orientation à court, moyen et long termes en produisant les

impacts sur les plans macroéconomique et microéconomique. L’essentiel est d’œuvrer assidument au formatage d’un logiciel à la

hauteur des enjeux qui se présentent particulièrement dans le contexte actuel avec, à la clef, des solutions jugées innovantes et porteuses en la

matière, ce qui ne pourrait s’accommoder des sentiers battus en se

cantonnant comme à l’accoutumée à se focaliser sur la révision des paramètres d’ajustement. L’objectif visé consisterait à cet effet à bien

définir clairement les finalités de la politique fiscale en faisant en sorte de hiérarchiser des actions dans le temps en fonction des priorités à

atteindre, tout en tentant en même temps de remédier aux incompatibilités susceptibles de les caractériser, d’où la nécessité d’une

programmation ou d’une planification en tant qu’impératif visant l’optimum en ressources.

C’est pourquoi, en termes de programme de réforme qui est un chantier d’envergure, l’Algérie étant ouverte sur l’extérieur et ne vivant pas dès

lors en autarcie et pour ne pas aboutir sur le plan de la réforme fiscale à des résultats relativement mitigés, elle est appelée à se mettre au

diapason des standards internationaux toujours en progrès. Pour ce faire, comme juste inspiration, il ne suffit pas en substance de se cantonner à

avoir comme ancrage le modèle fiscal français, qui est jugé l’un des plus

compliqués dans le monde et il importe en revanche de se référer aussi aux autres expériences, comme celles des pays du nord de l’Europe qui

ont réalisé des progrès significatifs sur le plan de la simplification et de la transparence. Dans cet ordre d’idées, la Russie a introduit dans le système

fiscal à la faveur de cette adaptation la flat tax, considérée comme impôt unique en remplaçant les autres impôts et qui s’est avéré d’un rendement

très satisfaisant.

La tutelle prépare un rapport étayé sur le dossier : Le foncier industriel de fond en comble (L’Expression)

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L'affaire du foncier s'apparente à une véritable révision de la conception

industrielle, pour ne pas dire une nouvelle stratégie qui évince son ancêtre qui a été initiée par son prédécesseur, Abdessalem Bouchouareb en

l'occurrence.

La question du foncier industriel prendra la part du lion durant la prochaine rentrée sociale. Elle sera en quelque sorte la mère des priorités

du gouvernement Tebboune de par les décisions prises pour prospecter et faire l'inventaire du foncier destiné à la mise en place des zones

industrielles et d'activités en rapport avec le secteur. Ce dossier est plus qu'important aux yeux de l'Exécutif qui veut se

débarrasser des «semblants» de zones industrielles qui, au demeurant, sont arlésiennes. Après avoir enclenché une opération ressemblant à une

enquête très poussée sur l'état du foncier industriel au niveau national, voilà que maintenant la tutelle de l'industrie et des mines en étroite

collaboration avec le ministère de l'Intérieur vient d'instruire les walis d'ordonner aux directeurs de l'industrie et des mines au niveau des

wilayas de revoir la carte d'installation des zones industrielles et d'en éliminer beaucoup d'entre elles qui occupent des surfaces du foncier sans

pour autant être exploitées.

Les walis sont impliqués dans cette entreprise qui consiste à récupérer le patrimoine foncier étatique et faire une sorte de réorientation judicieuse

touchant les petites et moyennes entreprises et mettre de l'ordre dans la gestion du foncier qui ne répond pas au profil en rapport avec l'activité

industrielle tous azimuts. L'Exécutif veut faire de l'industrie un élément de développement durable

pour éviter la reproduction des expériences qui ont coûté cher à l'Etat sur le plan financier. Les consignes qui ont été données aux directeurs de

l'industrie et des mines au niveau de chaque wilaya consistent en la récupération des hectares du foncier qui ne correspond pas à la vocation

industrielle et aussi mettre un terme aux zones industrielles qui ne gardent que le nom qui fait allusion à l'activité.Pour ainsi dire, la

prospection et l'investigation s'inscrit dans un objectif qui vise à récupérer l'argent injecté dans ces zones industrielles alors qu'elles n'existent même

pas d'après le rapport des experts désignés par le ministre de l'Industrie

et des Mines, Mahdjoub Bedda. L'affaire du foncier s'apparente à une véritable révision de la conception

industrielle, pour ne pas dire une nouvelle stratégie qui évince son ancêtre qui a été initiée par son prédécesseur, Abdessalem Bouchouareb en

l'occurrence.

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Le dossier du foncier industriel refait surface sur la scène politique, il

s'impose comme préoccupation majeure du gouvernement de Tebboune à l'aune des polémiques que ravivent les protagonistes que se soit au

niveau de l'Exécutif ou des opérateurs économiques activant dans le

secteur industriel en particulier. Le ministre de l'Industrie et des Mines, Mahdjoub Bedda, a instruit les

cadres de son département ministériel de lui élaborer un rapport étayé sur la situation du secteur dans son volet qui a trait au foncier industriel. C'est

une manière de faire une évaluation détaillée de la période où l'ex-ministre Bouchouareb était aux commandes du ministère de l'Industrie et

des Mines. Le rapport, qui sera publié incessamment, a été entamé en coordination

avec les services qui dépendent du ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire. L'opération

concerne 39 zones industrielles qui ont été créées de façon sporadique et certaines d'entre elles ne sont même pas exploitables.

L'investigation sur le terrain a révélé que 11.600 hectares de ce qui devrait être des zones industrielles destinées à l'investissement sont en

friche.

Cette enquête qui vient d'être actionnée par la tutelle, en coordination avec le ministère de l'Intérieur, semble cibler l'héritage de Bouchouareb et

sa stratégie industrielle. Tout le monde focalise l'attention sur le dossier de l'automobile, alors que,

selon certaines sources proches de la question du foncier, celle-ci soulève l'affaire des choix relevant de la stratégie industrielle dans sa globalité

qu'avait initiée l'ex-ministre Bouchouareb. Donc toute la problématique est de savoir pourquoi la tutelle et son nouveau ministre Mahdjoub Bedda

n'abordent pas le dossier dans sa globalité en ouvrant une enquête en ce qui concerne le secteur de l'industrie et des mines en général au lieu de

s'arc-bouter sur des filières précises?! Selon des sources bien informées du secteur de l'industrie, Bouchouareb

se trouve dans le collimateur d'un lobby bien implanté dans ledit secteur, qui n'a pas vu d'un bon oeil l'approche proposée par l'ex-ministre

consistant à mettre en place une nouvelle stratégie nationale de

l'industrie. Dans ce sens, les observateurs du secteur de l'industrie soulignent que «la perspective de l'ouverture des mines attise les appétits.

Le ministère de l'Industrie et des Mines n'en a cure. Il renforce les capacités industrielles des fleurons existants en injectant 75 millions de

dollars dans le développement de Ferphos. Il planche sur la mine de sel Chloral de Biskra. Il tente une réorganisation du marché anarchique des

matériaux de construction et travaille sur les hypothèques des carrières de sable dont le trafic en tout genre échappe à l'Etat. Il renforce Asmidal...et

relance enfin Ghar Djebilet, qui malgré la défiance des Qataris, est toujours l'objet d'intérêt des Chinois, des Russes et des Espagnols»,

précisent les observateurs avertis de la stratégie industrielle. La question du foncier industriel est un élément remontant à la première

génération de la réforme industrielle, c'est-à-dire depuis les années 90, ce qui veut dire que ce même imbroglio n'a pas fait son apparition au

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moment où Bouchouareb a pris les commandes du secteur de l'industrie et

des mines. A suivre les analyses de certains économistes, la conception industrielle

appuyée à une espèce de stratégie globale visant à insuffler la matrice de

l'industrie nationale, était plus que jamais présente dans le programme qu'a lancé l'ex-ministre de l'Industrie Abdessalem Bouchouareb dans la

mesure où cette conception visait à relancer l'industrie manufacturière qui est considérée comme « un moyen catalyseur dans le développement

économique du pays et de porter les exportations du pays hors hydrocarbures à un niveau significatif à l'horizon 2020». Ce sont des avis

d'économistes qui tranchent avec la réalité de l'industrie algérienne qui peine à réaliser l'objectif de deux chiffres.

Le ministère de l'Industrie et des Mines version Bouchouareb semble focaliser son intérêt sur un choix qui déplaît à ceux qui ont vu dans la

réhabilitation d'El Hadjar et d'autres fleurons de l'industrie nationale une espèce de reflux de certains rapaces qui cherchaient le démantèlement du

tissu industriel avec tout ce qu'il véhicule comme tares pour qu'après l'opération soit gérée en sous-main c'est-à-dire juste une sous-traitance

qui finirait par brader ce qui reste comme potentiel à relancer sur le plan

industriel. La mesure qui consiste à envoyer des experts du ministère de l'Industrie

par ordre de Mahdjoub Bedda fait dire à beaucoup d'observateurs que ce qui se trame derrière cette opération est plus un règlement de comptes et

aussi une manière de faire table rase sur l'héritage de l'ex-ministre Bouchouareb y compris par rapport à la stratégie industrielle qui a été

mise en oeuvre pour booster l'économie algérienne et faire du développement diversifié son fer de lance.

Document. Suspension des importations : une nouvelle liste détaillée des produits concernés envoyée aux banques (TSA)

L’Association professionnelle des banques et des établissements financiers

(Abef) a adressé, jeudi 3 août, une nouvelle correspondance aux banques commerciales. Le document, dont nous détenons une copie, contient une

nouvelle liste détaillée des produits concernés par la suspension des

importations. Dans le document, l’Abef précise également les sous-positions tarifaires de chaque produit concerné.

La nouvelle liste précise les produits par la suspension : les articles de robinetterie, les transformateurs électriques, le marbre fini, le granit fini,

les produits rouges (tuiles et briques), les tapis, les savons et préparations organiques, les produits finis en plastique, les meubles en bois ainsi que

les farines de céréales. Cette nouvelle précision de l’Abef intervient en réponse aux difficultés

rencontrées par les banques pour appliquer la mesure. Des opérations

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d’importations ont été bloquées à cause d’un manque de clarté dans la

première note de l’Abef. C’est la seconde fois que l’Abef adresse des précisions pour détailler sa

première note. Un premier document avait été envoyé aux banques le 18

juillet dernier. Il précisait notamment la liste des produits alimentaires concernés par la suspension.

PME-développement : les 5 questions (L’Econews)

La PME reprend de l’intérêt. Les audits réalisés jusque la sur instruction du

premier ministère ont mis à nu des défaillances importantes dans la vie de l’entreprise nationale alors qu’il était attendu de cette dernière qu’elle soit

la base de la croissance du PIB. Le constat n’est pas très rassurant. C’est aussi l’Office des statistiques qui

le dit : problèmes managériaux, charges élevées, équipements vétustes et très peu de rentabilité du fait que la PME nationale n’a jamais fonctionné à

plein régime. Qu’elle soit publique ou privée, l’entreprise nationale comme le révèle l’enquête de l’ONS n’a jamais dépassé l’utilisation de ses

capacités de production à plus de 75%. La répercussion est immédiate sur les trésoreries qui en sont affectées et

le recours systémique aux crédits bancaires. Ce dernier est estimé à 42%

des entreprises selon l’étude de l’ONS. Donc, à cette situation de précarité marquée par la dépendance des banques qui, elles mêmes

voient leurs portefeuilles se rétrécir par conséquent, il n’est devant le gouvernement d’autres possibilités que de tout revoir pour rentabiliser

l’outil de production national et utiliser à bon escient les ressources et moyens existants. La démarche première a été de créer, en concertation

avec les présidents des associations professionnelles des TPE et PME, un Conseil National de Concertation pour le Développement de la PME soit,

un espace devant enfanter d’idées nouvelles et une vision plus cartésienne pour promouvoir la PME algérienne qui a résisté à toutes les opérations

apportées jusque la, y compris les différents programmes de mise à niveau qui, au passage ont couté beaucoup d’argent. Une réflexion, que le

département de Bedda fera accompagnée de système de financement qui sera pris en charge par un Fonds d’amorçage et ce, parallèlement au

compte d’affectation spécial intitulé Fonds national de mise à niveau des

PME dont le décret est promis à révision. Bien entendu, le foncier et l’emplacement de l’entreprise feront aussi objet de chamboulements

importants puisqu’il est prévu aussi de revoir la faisabilité ou non des zones industrielles nouvelles proposées et des textes y afférents. En

s’attaquant au fond du problème économique à savoir le redressement de la PME, le gouvernement Tebboune va au fond des choses en reprenant

les choses s’il le faut, depuis le début.

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Mais, même cela à un coût dans la mesure où, la situation des entreprises

ainsi que celles des banques également peu reluisantes du fait qu’elles pourraient ne plus pouvoir répondre aux demandes de financement ne

disposent de temps pour la reflexion. Un défi que le gouvernement se doit

de traiter et, dans l’urgence.

Nouvelle norme ISO 14001 : Management environnemental (El Moudjahid)

Deux journées techniques spécialisées sur la nouvelle norme ISO 14001 :

2015 «Systèmes de management environnemental - Exigences et lignes directrices pour son utilisation» se tiendront du 9 au 10 août à Alger.

Organisé par l’Institut algérien de normalisation (IANOR), dans la cadre de ses activités de sensibilisation et de vulgarisation, cet événement vise,

entre autres, à sensibiliser les opérateurs économiques à la nécessité du

référentiel. En effet, ces dernières années, la politique économique de notre pays a connu un changement remarquable, et cela à travers,

notamment, le nouveau code d’investissement et les différentes mesures mises en place pour encourager les exportations hors hydrocarbures. Au

vu de ce processus du changement économique et de la grande importance qu’accordent les pouvoirs publics au domaine de l’exportation,

l’entreprise nationale, il faut le dire, est dans l’obligation de s’adapter aux différentes exigences du marché à l’international. Cela dit, si une

entreprise veut s’imposer sur le marché extérieur, il faut qu’elle s’adapte tout d’abord aux différentes normes ISO. Ces dernières définissent des

exigences, des spécifications, des lignes directrices ou des caractéristiques, dont le respect systématique permet de garantir que des

matériaux, produits, processus et services puissent être utilisés en toute sécurité et sont aptes à l’emploi. Aussi, elles offrent des réponses

stratégiques aux entreprises soucieuses de réduire leurs coûts,

d’augmenter leur productivité et d’accéder à de nouveaux marchés, et elles permettent de favoriser un commerce mondial plus libre et plus

équitable. Elles représentent également les meilleures procédures ou pratiques universellement acceptées fondées sur les acquis et les

compétences de toutes les parties intéressées. Dans un communiqué publié sur son site, l’IANOR a précisé que la norme ISO 14001 : 2015, qui

définit les critères d’un système de management environnemental, peut être utilisée pour la certification. Elle n’énonce pas d’exigences pour la

performance environnementale, mais trace un cadre qu’une entreprise ou une organisation peut appliquer pour mettre sur pied un système efficace.

Tout type d’organisation, quelles que soient ses activités, peut l’utiliser. Le management de l’environnement donne à la direction, au personnel et aux

parties prenantes extérieures, l’assurance que l’impact environnemental fait l’objet de mesures et d’améliorations.

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Ils saignent le pays en engrangeant des centaines de milliards de

dinars : le butin noir d'une mafia (L’Expression)

Entre 2010 et 2015, les transactions commerciales non facturées se sont

élevées à plus de 270 milliards de DA. Pas besoin de se questionner sur l'échec de l'opération de bancarisation

des fonds de l'informel lancée, il y a deux ans. Les barons de l'économie parallèle ne sont pas décidés à rentrer dans les rangs. A lâcher le morceau

aussi facilement. Ils ne céderont que quelques miettes du gâteau. Ce n'est pas sur eux que le gouvernement doit compter pour faire vibrer leur fibre

nationaliste, qu'ils ont depuis longtemps piétinée pour la troquer contre des «poignées» de milliards de dinars, pour faire face à la dégringolade

des prix du pétrole qui a sévèrement impacté l'économie du pays. L'informel ne connaît pas les crises. Les mafieux prospèrent par tous les

temps. Ils font leur beurre, encore plus lorsque, ceux qui se retroussent les manches et vivent à la sueur de leur front tirent la langue. C'est le cas

en ce moment où leur pouvoir d'achat est laminé par les hausses incessantes des produits de consommation de base.

Les bilans se succèdent sans annoncer le moindre signe d'un arrêt de

l'hémorragie qui vide de son sang l'économie nationale. Rien que pour le premier semestre de l'année 2017, près de 70 milliards de dinars de

transactions illégales ont été mises au grand jour par les pouvoirs publics. «Le montant global des transactions commerciales sans factures décelées

par les services de contrôle du ministère du Commerce a atteint 68,84 milliards de DA au 1er semestre 2017, alors que des marchandises d'une

valeur de 4,75 milliards de DA ont été saisies», avait déclaré le mois dernier le directeur général de la régulation et de l`organisation des

activités au ministère du Commerce, Abdelaziz Aït Abderrahmane. Un constat qui renseigne sur la force de frappe et la capacité de nuisance

dont dispose le secteur de l'informel qui, paradoxalement, enregistre des gains toujours aussi faramineux même en période de crise financière.

L'offensive est massive. Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Entre le mois de janvier et la fin du

mois de juin de l'année en cours, 917 923 interventions ont été

effectuées. Les 120.145 infractions qui s'en sont suivies ont débouché sur 113 373 poursuites judiciaires. 6877 commerces ont fait l'objet de

fermetures. Des statistiques qui confirment que le phénomène est d'une grande ampleur et que les dégâts que subit l'économie nationale à travers

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ce type de business lui portent un énorme préjudice. Un exercice pérenne.

Les statistiques l'attestent. A titre d'exemple les services du département de feu Bakhti Belaïb ont fait état, au début du mois d'août 2016, du chiffre

d'affaires engrangé par la mafia de l'informel: plus de 41 milliards de

dinars durant les six premiers mois de l'année dernière.«Le chiffre d'affaires dissimulé de transactions commerciales non facturées, mises au

jour par les services du ministère du Commerce au 1er semestre 2016, a augmenté à 41,64 milliards DA contre 31,51 milliards de dinars durant la

même période de 2015», avait indiqué le ministère du Commerce dans un communiqué publié le 2 août 2016. Un fléau. Il s'apparente à un nuage de

sauterelles qui détruit tout sur son passage. Phénomène qui porte la griffe d'une mafia qui ne cible par contre que les billets de banque. Elle les

engrange à une vitesse supersonique. Vu le montant des chiffres partiellement révélés, il faut y croire. Une bagatelle de 2 400 milliards de

centimes a été brassée par les barons de l'informel en trois mois, en 2016, dans des transactions commerciales sans factures au moment où

l'Etat est en quête du moindre sou afin de renflouer ses caisses. «Le chiffre d'affaires dissimulé de transactions commerciales sans factures,

mis au jour par les services de contrôle du ministère du Commerce, a

atteint plus de 24 milliards de dinars durant le 1er trimestre 2016», indiquent des statistiques rendues publiques par ce département

ministériel. Le chiffre d'affaires est en constante progression. L'année 2015 a été particulièrement rentable. Le chiffre d'affaires dissimulé de

transactions commerciales sans factures avait atteint plus de 64 milliards de dinars, soit une hausse de près de 10% par rapport à l'année 2014. En

l'espace de cinq ans, entre 2010 et 2015, les transactions commerciales non facturées se sont élevées à plus de 270 milliards de DA. Des chiffres

qui montrent que la bataille livrée par le gouvernement à l'informel, est loin d'être gagnée. Les moyens mis en oeuvre pour combattre cette hydre

à sept têtes ont révélé l'inefficacité du dispositif mis en place. La saignée continue.

Projet de régulation du trafic routier à Alger : Lancement dès la prochaine rentrée (El Moudjahid)

«Le projet algéro-espagnol de régulation du trafic routier dans la capitale sera lancé dès la prochaine rentrée sociale et concernera dans un premier

temps 200 carrefours, tels sont les propos tenus par le directeur général du Centre national de prévention et de sécurité routière (CNPSR).

En effet, M. Ahmed Naït El Hocine qui a animé une conférence de presse consacrée à la présentation du bilan des accidents de la route survenus

durant le premier semestre de 2017, a fait savoir que la première étape de la mise en œuvre du projet algéro-espagnol de régulation du trafic

routier dans la capitale concernera 200 à 500 carrefours et sera lancé dès la prochaine rentrée sociale.

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Ce projet d’une valeur de 15 milliards de dinars algériens sera réalisé par

la société algéro-espagnole «Mobilité et éclairage d’Alger» en vertu d’une convention signé en juillet 2016 entre l’Entreprise de gestion de la

circulation et du transport urbain (EGCTU) et l’Etablissement de réalisation

et de maintenance de l’éclairage public d’Alger (ERMA) du côté algérien et deux sociétés espagnoles spécialisées dans les systèmes de gestion du

trafic routier. M. Naït El Hocine a, par ailleurs, fait état d’une proposition de création

d’un Fonds pour la sécurité routière qui sera financé par les amendes forfaitaires et les contributions des concessionnaires automobiles et des

assureurs pour la prise en charge des programmes et des politiques nationales de prévention des accidents de la route sans recourir au budget

de l’Etat. Il y a lieu de rappeler qu’en juin dernier, le directeur des Transports de la wilaya d’Alger, M. Ouazene, a fait savoir que le projet en

question sera financé par le budget de l’Etat et la wilaya d’Alger, indiquant que la partie espagnole ne participera pas au financement mais sera

chargée uniquement de la réalisation et la gestion de ce projet. El-Biar et Bouzaréah les premières communes-tests

Ce contrat-programme définit les différentes étapes de réalisation qui

s’étaleront sur trois phases pour une durée globale de plus de quatre années, affirmera M. Ouazene, tout en précisant les délais de leur mise en

œuvre, le contrat programme du projet tel que proposé par cette société mixte se compose de 3 tranches qui seront réalisées en 55 mois, mais son

entrée en fonction sera enclenchée après le onzième mois du lancement de la première phase du projet. En somme, la première tranche sera

réalisée en 28 mois avec une enveloppe financière de 6,9 milliards de dinars, qui servira essentiellement à l’instauration d’un centre de

régulation de la circulation routière et à la mise en place de 200 carrefours

avec feux tricolores. Quant à la deuxième tranche, dont la réalisation commencera avant même le parachèvement de la première phase, sera

réalisée en 25 mois avec l’installation de 304 autres carrefours à feux tricolores. Pour la troisième tranche, elle sera réalisée en 18 mois et sera

également lancée avant la fin de réalisation de la tranche précédente. Cette dernière tranche portera, notamment sur la gestion des parkings,

des trémies, des tunnels et la détection des véhicules à travers des caméras et des puces magnétiques. Une fois ce dispositif installé, la

société mixte se chargera d’exploiter et de maintenir le système de régulation pour une durée de cinq années renouvelables, avance le même

responsable. Pour ce qui est du centre de régulation sis à Kouba, les travaux de construction ont déjà été lancés et sera mis en service onze

mois après le lancement de la première phase du projet. De surcroît, M. Ouazene explique qu’un système de gestion de l’éclairage public sera relié

au centre de commandement de Kouba qui en assurera la gestion pour

détecter, entre autres, les pannes des carrefours à feux tricolores. Les premières localités qui bénéficieront de ce système de régulation de la sécurité routière seront El-Biar et Bouzaréah, souligne M. Ouazene selon

lequel un carrefour pilote «intelligent» a été réalisé depuis quatre mois au

niveau de l’avenue Bougaa (El- Biar).

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En outre, il est prévu que des projets similaires soient réalisés dans

d’autres grandes villes du pays. Pour M. Ouazene, il s’agit d’un projet ambitieux qui va permettre de connaître l’état du trafic routier en temps

réel, d’améliorer les conditions de déplacement et la réduction des temps

de parcours, et d’informer les usagers de la route par le biais de la 3G ou de la radio.

Industrie automobile : Sovac exportera ses modèles vers le Maroc et la Tunisie (El Moudjahid)

Inscrite dans la stratégie du groupe Sovac en matière de montage

automobile, l’usine Sovac production de Sidi El-Khettab, à Relizane, exportera, dans quelques années, les modèles assemblés en Algérie aux

pays voisins, le Maroc et la Tunisie, une déclaration faite par Wayne

Griffiths, vice-président commercial et responsable des ventes mondiales de SEAT, lors d’un entretien accordé au quotidien espagnol El Pais. Pour

le même responsable, le marché algérien est de grande importance pour le constructeur Seat, au même titre que le Mexique, un centre majeur

pour l’Amérique latine. Selon lui, dans un premier temps, les unités montées seront destinées exclusivement pour le marché local, avant

l’entame du processus d’exportation vers les pays sus-cités. Des déclarations sur la même longueur d’ondes avec celles faites lors de

l’inauguration de l’usine à la fin du mois dernier par le Président du Directoire de SEAT S.A., Luca de Meo, qui a affirmé que «la production en

Algérie est une étape majeure pour SEAT. C’est la première fois dans l’histoire de notre marque que nous construisons des véhicules hors

d’Europe. L’un de nos objectifs est de poursuivre l’internationalisation de notre marque, et l’Afrique du Nord représente une étape importante. Il

s’agit d’une bonne nouvelle pour l’Algérie, pour SEAT et pour le groupe

Volkswagen. C’est un honneur pour SEAT de mener ce projet du groupe, notamment du point de vue du volume de production». Il faut savoir

également que le processus d’exportation est une pièce maîtresse dans le développement et la survie d’une entreprise industrielle, particulièrement

celle dans le secteur automobile considérée comme une industrie lourde et qui demande de gros montages financiers. Aujourd’hui, à l’instar de Sovac

Production, Renault-Algérie Production et Tahkout TMC visent également dans quelques années l’exportation de leurs produits à destination des

pays africains. Il faut noter que Sovac Production est une usine d’assemblage qui produit quotidiennement jusqu’à 200 véhicules des

modèles Volkswagen Golf, Volkswagen Caddy, SEAT Ibiza et ŠKODA Octavia. À partir de 2018, la production locale sera étendue aux modèles

Volkswagen Polo et ŠKODA Fabia. À l’heure actuelle, 550 collaborateurs travaillent dans la nouvelle usine. À long terme, jusqu’à 1.800 postes de

travail pourraient être créés dans l’usine de Relizane.

La réalisation de l’usine Volkswagen en Algérie constituera le deuxième projet sur le continent africain après celui de l’Afrique du Sud. Le coût de

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l’investissement du groupe Sovac est estimé à 250 millions d’euros. La

capacité de production de la ligne de montage VW est de 12.000 unités pour la première année de production en 2017 à Relizane, et elle passera

par la suite à 100.000 unités, cinq ans plus tard, vers 2022.

Par ailleurs, pour réorganiser au mieux «l’industrie automobile» en Algérie, mais aussi «lever des carences constatées et la mise en place

d’une véritable industrie automobile capable de produire le vrai made in Algérie», le ministère de l’Industrie prépare le projet du cahier des

charges régissant l’industrie automobile. À cet effet, le ministre de l’Industrie et des Mines, Mahdjoub Bedda, a tenu à préciser qu’il y avait

plutôt un montage et non une industrie automobile en Algérie. «Ce qui a exigé une révision du cahier des charges régissant l’industrie automobile.

Il s’agit de lever les carences constatées pour arriver à installer une véritable industrie.

On ne va pas permettre aux industriels de venir en Algérie pour faire du commerce. Le commerce est fini», a-t-il lancé. À ce propos, le ministre a

fait savoir que des rencontres seraient tenues prochainement avec les ministères des Finances et du Commerce afin d’examiner les volets

relevant de ces deux secteurs concernant l’industrie automobile.

«Nous veillerons à ce que le prochain cahier des charges, qui sera finalisé incessamment, tienne compte des intérêts de toutes les parties, à savoir

l’État, les opérateurs et les consommateurs, lesquels pourront acheter une voiture à un prix raisonnable», a-t-il assuré.

Industrie automobile : La reprise de GM&S, gage de la bonne volonté de Mahdjoub Bedda (Maghreb Emergent)

Le nouveau cahier des charges relatif aux industries de montage automobile exige des constructeurs de faire de l’emboutissage localement.

Après avoir déclaré que les usines de montage automobile font de « l’importation déguisée », le Ministre de l’Industrie, Mahadjoub Bedda, a

engagé une équipe d’expert pour réformer le cahier des charge relatif à ce secteur. L’enjeu, pour lui, est d’exiger plus d’intégration et moins

d’importation, afin de permettre aux usines en question de survivre sans vider les caisses de l’Etat et de générer, à terme, une valeur ajoutée. «

Parmi les exigences contenues dans le nouveau cahier des charges en

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cours d’élaboration, il y a l’emboutissage que les investisseurs devraient

faire localement et l’obligation pour eux de ramener des équipementiers au démarrage de leur projet », nous apprend une source proche du

dossier. Ainsi donc, on peut s’attendre à ce que Fiat Chrysler qui tient à

s’installer n Algérie comme l’a officiellement exprimé l’ambassadeur d’Italie à Alger, ramène dès le départ, un ou plusieurs équipementiers.

C’est naturellement inévitable puisque Mahdjoub Bedda a tenu à mettre les choses au clair en informant la partie italienne que « ce projet ne

pourrait passer à une étape concrète qu'après la finalisation du nouveau cahier des charges qui régit cette activité. » Autrement dit, au minimum,

faire de l’emboutissage sur place et ramener un ou plusieurs équipementiers.

Reprendre GM&S L’emboutissage, c’est la mise en forme de la tôle, soit la fabrication de la

carrosserie. L’opération n’est pas tout dans l’industrie automobile. Plus de dix métiers interviennent dans le montage d'une seule voiture de plus de

30 000 pièces différentes, mais elle représente, entre autres éléments, une étape importante dans le lancement du secteur en Algérie, du moins

en ces débuts. Le ministère de l’Industrie y pense, tant mieux. Toutefois,

il ne suffit pas d’inscrire cet élément dans le nouveau cahier des charges ; il faut le faire et, dans ce sens, une grande opportunité se présente. Il

s’agit de la reprise de GM&S, sous-traitant automobile spécialisé dans l’emboutissage, en Creuse, en France. Cette entreprise est à l’arrêt depuis

le mois de mai de l’année en cours. Son principal client, c’est l'usine PSA de Poissy (Yvelines). Les commandes de celui-ci ont baissé et, avec 279

salariés et sans plan de charges conséquent, elle se trouve en faillite. Placée en redressement judiciaire depuis, elle cherche un repreneur.

L’Algérie peut la reprendre et alimenter les différentes usines de montages qui y poussent. C’est même un gage de bonne volonté pour Mahdjoub

Bedda qui se dit résolu à mettre fin à « l’importation déguisée ». Car, après les différents quiproquos ayant marqué le secteur depuis

l’installation de Renault en Algérie, la branche automobile ne bénéficie d’aucun crédit auprès de la population. Elle est considérée plus comme «

un caprice politique » que comme une vraie volonté d’industrialisation.

Avec ses 28% de taux d'intégration : Renault Algérie affiche de

sérieuses ambitions (L’Expression)

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Les prix des véhicules produits à Oran flambent sur le marché parallèle,

pas à la sortie d'usine. S'étant hissé au rang de premier constructeur mondial, au premier

semestre 2017, le groupe automobile Renault peut donc se targuer d'être

un acteur de poids dans l'industrie automobile mondiale et certainement un partenaire de choix pour l'Algérie. C'est d'ailleurs, l'un des objectifs

prioritaires de Renault Algérie production (RAP), qui ambitionne, selon une source proche de cette entreprise, d'aller aussi loin que possible dans

l'émergence d'une véritable industrie mécanique dans le pays. On en veut pour preuve, la montée en intégration avec une avance de plusieurs

années. A bien le voir dans sa mouture initiale, le projet de Renault en Algérie a gagné pas moins de trois années sur le calendrier. Avec un taux

d'intégration de 28%, comptant la sellerie, la câblerie et quelques composants en plastique, la Renault Made in Bladi prend forme et à

l'horizon 2019, les 42% d'Algériens promis dans les modèles qui sortiront de l'usine d'Oran sont garantis, note notre source, soulignant que le

passage au CKD et un niveau de production de 100 000 véhicules par an interviendra en 2022. L'intégration de la peinture et le travail de tôlerie

sont déjà au programme. Pour l'heure, RAP fait participer cinq

équipementiers algériens, qui interviennent sur les véhicules assemblés en Algérie. C'est très peu, convient notre source, mais le travail d'association

des compétences locales pour l'intégration est déjà une réalité sur le terrain. L'on notera que dans le lot des sous-traitants de l'usine d'Oran,

une entreprise turque de fabrication de sellerie pour automobile qui fournissait les chaînes de montage turques de la marque française a

investi et s'est greffé à l'aventure algérienne de Renault. Les responsables de cette marque, de même que les autres

équipementiers ont pris langue avec TMC et comptent faire de même avec Volkswagen pour proposer leur production dans le cadre de la montée en

intégration. Cela pour dire que l'ambition de Renault en Algérie est celle d'un véritable

géant de l'automobile qui entend construire et pas simplement faire du commerce.

La grande convention des sous-traitants organisée à Oran, témoigne de la

détermination de la marque au Losange à marquer de son empreinte le développement de l'industrie automobile en Algérie. Il reste que ces

succès du constructeur français interviennent dans un contexte national qui replace l'automobile au centre d'un débat où la disponibilité et les prix

prennent le pas sur les autres aspects. Ainsi, face à la tendance fortement haussière du marché de l'automobile en Algérie, le ministère du

Commerce semble voir dans les usines d'assemblage l'origine de la spéculation. Or, pour ce qui concerne Renault, notre source insiste sur le

fait que les prix pratiqués par le constructeur demeurent quasiment les mêmes. Les prix des véhicules produits à Oran flambent sur le marché

parallèle, pas à la sortie d'usine. Le fait que ledit marché n'est pas suffisamment alimenté, crée des tensions entre l'offre et la demande.

Cette situation n'a absolument rien à voir avec les trois unités d'assemblage mises en place en Algérie, dont le marché pèse quelque 500

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000 véhicules par an et n'est alimenté qu'à hauteur de quelques dizaines

de milliers seulement. Il faut savoir, à ce propos que la stabilisation du marché ne pourrait véritablement devenir une réalité que lorsque

l'ensemble des constructeurs ayant émis le désir d'investir en Algérie

arrive à sa vitesse de croisière, avec en sus un taux d'intégration de 40%. Les experts estiment que cela pourra être réalisé dans une dizaine

d'années au moins. Il est donc entendu que la tension sur le produit véhicule demeurera forte, tant que le gouvernement n'ouvre pas les

vannes de l'importation. Or, cela semble exclu pour le gouvernement. d'où l'impossibilité d'y voir clair avant dix ans au moins.

Cette contrariété qui met Renault sous les projecteurs aura certainement un impact positif sur les ambitions de la marque qui semble voir l'Algérie

comme un pays d'avenir pour la filière automobile. Que l'Algérie soit le prochain géant de l'industrie mécanique en Afrique est une évidence. Le

seul questionnement est de savoir si le gouvernement actuel saura créer le déclic pour d'autres marques car pour Renault, il n'est même pas besoin

de se poser la question.

Systèmes GPL carburant : Conversion de 20.000 véhicules

particuliers en 2017 (Algérie Eco)

L’Agence Nationale pour la Promotion et la Rationalisation de l’Utilisation

de l’Energie (APRUE) vient de lancer pour le compte du Ministère de l’Energie un avis d’appel à manifestation d’intérêt pour la sélection

d’installateurs de systèmes GPL carburant, en vue de participer au programme de conversion de vingt mille (20 000) véhicules particuliers.

Cette initiative entre dans le cadre de la mise en œuvre de la tranche annuelle 2017 du Programme National de Maitrise de l’Energie relatif au

secteur du transport. L’APRUE précise que les manifestations d’intérêts doivent être déposées à l’adresse sus indiquée au plus tard le 27 Août

2017.

Notons qu’en 2016, près de 20.000 véhicules aussi ont été convertis au GPL, au titre du projet national visant la conversion de plus d’un (1)

million de véhicules roulant au gasoil/essence vers le GPL/C, à l’horizon 2030.

Selon les responsables de l’APRUE, le projet a eu un « échos très favorable » auprès des conducteurs d’automobiles, au vue de la hausse

des cours du carburant, outre les avantages du GPL pour les moteurs des véhicules.

Des campagnes régulières sont également organisées en vue de sensibiliser le plus grand nombre possible d’usagers de la route sur

l’intérêt de cette énergie « économique et amie de l’environnement », et partant atteindre l’objectif d’un million d’usagers.

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Par ailleurs et dans le cadre de la mise en œuvre de la tranche annuelle

2017 du Programme National de Maitrise de l’Energie relatif au secteur du Bâtiment, l’Agence Nationale pour la Promotion et la Rationalisation de

l’Utilisation de l’Energie (APRUE), lance aussi pour le compte du Ministère

de l’Energie un avis d’appel à manifestation d’intérêt pour la sélection d’installateurs de chauffe-eau salaires, en vue de participer au

programme de « fourniture et installation » de deux mille (2000) chauffe-eau solaires individuels. Les manifestations d’intérêts doivent être

déposées à l’adresse sus indiquée au plus tard le 05 Septembre 2017, selon la même source.

Malik Hadj-Hamou, P-DG d’Afric-Câbles : « les intérêts des sous-

traitants d’automobile locaux sont ignorés » (Algérie Eco)

Malik Hadj-Hamou, est P-DG de l’entreprise Afric-Câbles, spécialisée dans la pièce de rechange d’automobile, principalement tout ce qui a trait aux

câbles de commande à distance, évoque dans cet entretien plusieurs aspects qui touchent la filière en Algérie.

Algerie-Eco: Depuis la création de l’entreprise d’Afric-Câbles à ce jour, quel bilan dressez-vous aujourd’hui ?

Malik Hadj-Hamou : Depuis la création de l’entreprise en 1988, elle est la principale société dans l’industrie des câbles de commande à distance en

Algérie (câbles de frein, d’embrayage, d’accélérateur et tirettes). Au départ, il n’y avait pas beaucoup de sociétés algériennes qui fabriquent la

pièce de rechange localement, la demande nationale a été importante pour l’entreprise.

A partir de la décennie noire et avec les problèmes de la sécurité,

pratiquement tous les industriels algériens ont arrêté leurs usines ainsi que d’autres ont diminué énormément leurs activités, nous faisons partie

de la deuxième catégorie. Après les années 90 il y avait l’ouverture du marché local à l’importation, malheureusement, cette ouverture s’est faite

dans des conditions mal calculées, le produit local a été carrément écarté du protectionnisme de l’état.

L’entreprise qui est dirigée par les frères Malik et Billel Hadj-Hamou, n’a pas baissé les bras face à cette situation, nous avons investi pour changer

nos équipements pour introduire de nouvelles technologies et ainsi développer la gamme de nos produits. Actuellement, il existe 400 modèles

de câbles fabriqués par l’usine.

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Nous avons fait une opération d’exportation en 2015 vers la Tunisie, mais

malheureusement les dispositions de l’export qui ne sont pas favorables, nous ont obligé à arrêter l’export pour le moment.

Quelle est la position du marché algérien par rapport aux marchés voisins

? Le climat des affaires tunisien et marocain sont nettement mieux que le

nôtre, sachant que le marché algérien est l’un des plus importants en Afrique. Malheureusement ce n’est pas les entreprises algériennes qui

profitent de ces transactions. Tous les gouvernements qui sont passés n’ont pas pris en considération ce déséquilibre.

Le Maroc a lancé des usines de fabrication pas seulement l’assemblage de véhicules, ils ont un tissu industriel important, mais les entreprises

étrangères sont propriétaires de leurs sociétés à 100%, pas comme l’Algérie qui a instauré la règle 51/49% qui concerne la souveraineté de

l’état, il fallait que le gouvernement négocie plus car il propose des marchés importants.

La Tunisie n’a pas des usines d’assemblage mais ils ont des sous-traitants importants dans le domaine d’automobile, ils ont créé des décisions

propres à eux, sachant qu’ils n’ont pas les moyens énergétiques comme

l’Algérie. Quels sont les principaux obstacles auxquels fait face l’industrie de pièces

de rechanges locale ? Dès l’ouverture du marché à l’importation, 99% de la pièce de rechange

en Algérie a été importée. Au départ, il y avait une importation de bonne qualité principalement venue de l’Europe, mais au fil du temps et avec la

concurrence entre les importateurs algériens, il y a eu la filière asiatique qui est apparue.

À partir de là, la qualité a baissé ainsi que les prix, donc la réputation du marché algérien a pris une mauvaise tournure. Plusieurs analystes

économiques disent que les pays qui exportent vers l’Algérie, nous envoient le deuxième, voire le troisième choix.

Le climat des affaires en Algérie n’est pas favorable pour les investisseurs locaux, car il existe plusieurs obstacles. Tous les ministres de l’industrie,

du commerce et des finances qui sont passés aux différents

gouvernements depuis les années 90, n’ont pas réussi à trouver des solutions définitives pour régler les problèmes des industriels algériens.

Parmi ces obstacles, il y a le problème du foncier, il est clair que ce n’est

pas facile d’avoir un terrain au dinar symbolique. Il n’y a pas de fluidité pour avoir un crédit bancaire vue les conditions difficiles. Les lois

adoptées pour encourager le climat des affaires sont sur le papier mais au niveau concret, c’est totalement différent, si un opérateur veut investir en

Algérie, il va rencontrer des difficultés, on veut que le gouvernement quand il prend une décision ou une loi doit l’appliquer sur le terrain.

Une autre question à résoudre, c’est le taux d’intégration dans le cahier des charges qui est totalement flou, par exemple lorsqu’il est mentionné

un taux d’intégration de 15%, c’est-à-dire que 15% du coût du véhicule soit payé en dinars ( les salaires, transport, électricité…..) tout ça se

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chiffre mensuellement et se fait payer localement, donc le constructeur les

compte dans ce taux. Par contre l’intégration doit concerner uniquement les pièces de rechange et les accessoires qui seront achetés localement.

L’Algérie a connu une naissance de l’industrie automobile, qu’est-ce que

va apporter au secteur de la pièce de rechange dans le pays ? Suite à la décision gouvernementale qui oblige les concessionnaires

d’automobiles à faire des usines d’assemblage ou de fabrication dans le pays, ces opérateurs ont commencé à courir pour investir dans le

domaine. Mais malheureusement le cahier des charges ignore les intérêts des sous-traitants algériens.

Les concessionnaires ont commencé à faire l’assemblage mais toute est importé. Je signale qu’on a rapproché de Renault pour avoir une

collaboration afin de fournir l’usine de nos produits, mais les conditions imposées font que c’est très difficile d’être leur fournisseur. Parmi ces

conditions, l’opérateur doit être un fournisseur dans le monde de la marque, ainsi qu’il doit avoir des certifications internationales et d’autres

personnalisées par Renault. A partir de là, l’entreprise a été auditée par des experts de Renault, donc

nos produits techniquement sont valables, mais l’entreprise française a

fait seulement de l’homologation du produit. On nous a conseillé de trouver un partenaire étranger. Maintenant avec le nouveau

gouvernement, on sent une réel dynamique de rompre avec l’ancienne politique imposée par l’ex-ministre de l’industrie qui a fait avantager

beaucoup plus les entreprises étrangères au détriment des entreprises algériennes.

Avec le nouveau cahier des charges qui sortira incessamment ; j’espère que l’état défendra les intérêts des entreprises algériennes privées ou

nationales. Quelles sont vos propositions pour soutenir et encourager la production

nationale des pièces de rechanges d’automobile ? L’état peut mettre en place des conditions favorables et intégrer des

sous-traitants locaux, il faut que les constructeurs présents en Algérie ou en partenariat avec des entreprises algériennes travaille avec les sous-

traitants locaux. Le pays est dans une position de force de négociation

car il est le deuxième dans l’automobile après l’Afrique du sud dans le continent.

Il y a des associations professionnelles qui essayent à fait entendre la voix de ces opérateurs locaux du domaine, si le gouvernement prend en

considération les propositions, on pourra développer l’économie algérienne et facilité le climat des affaires.

Benachenhou dénonce le pillage de l’économie sous prétexte de

libéralisation

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L’ancien ministre de l’Economie, le docteur Mourad Benachenhou, a

démythifié le classement mondial de l’économie algérienne en fonction de son Produit intérieur brut (PIB) tiré exclusivement de ses exportations en

hydrocarbures, en expliquant que si le pays venait à être classé selon ses exportations hors hydrocarbures et dérivés d’hydrocarbures, il serait

probablement au même niveau que le Népal (qui est un des pays les plus pauvres au monde). Il a également pointé le pillage en règle de

l’économie algérienne, ces quinze dernières années, sous l’étendard de la libéralisation.

Sous le titre «Privatisation ou “pillardisation” de l’économie algérienne ?»

Benachenhou voit, dans une contribution publiée dans le Quotidien d’Oran du mercredi 2 août, que dans le classement mondial des

économies, «les différences en termes de maîtrise technologique, de diversification de la production nationale comme de la composition des

exportations sont totalement effacées». «Les tentatives de calculer un produit intérieur brut hors hydrocarbures sont à la fois inutiles et

dangereuses car elles laisseraient croire qu’en l’absence des hydrocarbures, l’économie algérienne pourrait garder son même produit

national brut et son même classement, ce qui est loin de la réalité du terrain», note-t-il. Il indique que si le classement était affiné, «l’Algérie se

retrouverait au même rang que le Népal, considéré comme l’un des pays les plus pauvres au monde, placé au 105e rang, en termes de PIB et au

151e rang en termes d’exportations», explique-t-il. L’ouverture de l’économie algérienne sur le monde, officiellement depuis

1988, devait permettre la diversification de l’économie, une diversification

de ses exportations de biens et services et briser le quasi-monopole des hydrocarbures comme sources de devises, moteurs de l’économie du

pays, écrit Benachenhou. Cependant, note-t-il, «le processus de « privatisation » de l’économie a abouti, paradoxalement et contrairement

aux annonces proclamées par les “politiques” à l’exacerbation de la dépendance, tant à l’égard des hydrocarbures qu’à l’égard des

importations de biens et services», «le tout financé exclusivement par les devises provenant des exportations d’hydrocarbures».

Selon l’analyste, cette libéralisation «a donné lieu à la création d’une race “d’entrepreneurs” aux antipodes du modèle “shumpétérien” attendu, de

rapaces en costume et cravate (…) qui ont exploité, et continuent à exploiter, toutes les déficiences structurelles et administratives du mode

de gestion des deniers publics», a-t-il indiqué. «La situation créée par une politique d’ouverture économique désordonnée et, plus ou moins fruit de

l’improvisation du moment et suivant les circonstances politiques en

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cours, a abouti à la “pillardisation” de l’économie algérienne qui a été

livrée à des pillards imaginatifs, sans aucun doute bénéficiant d’appuis plus ou moins occultes (…) et qui commencent même à s’essayer à la

politique étrangère pour défendre leur fortune mal acquise», ajoute-t-il.

Pour Dr Benachenhou, «une défense nationale forte commence, il faut le souligner, par l’assainissement de l’économie et sa transformation en une

économie de production, non de distribution et de pillage». Il regrette de ne pas voir une «démarche cohérente» dans la correction de cette

«politique folle» de la part des autorités publiques. Les autorités continuent à «agir au coup par coup», à «improviser» et «à prendre des

demi-mesures qui ne font que rendre la situation encore plus compliquée», dit-il.

Dr Benachenhou s’interroge enfin si le Premier ministre – qui a l’initiative de l’action gouvernementale, même si cela n’est pas dit avec

suffisamment de clarté –, dans la Constitution amendée de 2016, est vraiment totalement maître de ses initiatives, quelles que soient la bonne

volonté et la fermeté qu’il puisse démontrer pour mettre fin à ce processus de pillage généralisé qu’a enclenché l’ouverture de l’économie.

Mix énergétique à 50% renouvelable d’ici à 2030 / Chitour : «Le modèle fera gagner à l’Algérie 39 à 88 milliards de dollars»

(Reporters)

La question de l’avenir des hydrocarbures en Algérie se pose d’elle-même. Experts et officiels relèvent, unanimes, la nécessité d’aller vers les

énergies renouvelables. Dans une analyse publiée sur le site mondialisation.ca, le professeur Chems Eddine Chitour évoque, tout de go,

la possibilité de concrétiser un «mix énergétique à 50% renouvelable d’ici à 2030».

Le chemin sera indubitablement parsemé d’entorses. Première interrogation, pourquoi ne réservons-nous pas le pétrole uniquement aux

usages nobles qu’est la pétrochimie ? S’ajoute le paradoxe du GPL Sirghaz, utilisé mais non commercialisé, faute d’une prise en charge au

niveau des financements du kit GPL et d’une publicité inexistante. Une meilleure visibilité pour les 15 prochaines années impose de tout revoir.

Pour l’expert, la problématique globale est celle de «passer d’un modèle

de consommation, où tout est gratuit et dont personne n’est responsable, vers un modèle de consommation vertueux où chaque calorie est épargnée, grâce à des économies». 

D’autres contraintes ? L’Algérie en verra. Cela impose des efforts. Vite et

rapidement. A ce sujet, Pr. Chitour se dit convaincu que le développement durable et la mobilité électrique sauveront l’avenir énergétique du pays.

En guise d’arguments, le spécialiste fera savoir que le modèle énergétique susmentionné part du principe du développement durable : «Laisser un

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viatique aux générations de 2030». Une telle démarche est également

synonyme d’une réduction «drastique» de la consommation d’énergie fossile par une rationalisation de l’énergie, mais aussi de l’eau, avec la

mise en place des 3R (récupération, recyclage et réutilisation des

déchets). Vérité graduelle des prix de l’énergie et de l’eau

Le scénario proposé, explique l’universitaire, ferait économiser à l’Algérie des milliards de mètres cubes de gaz. «Au total, sur les 12 ans à venir, le

gain serait entre 109 et 246 milliards de m3, soit 39 à 88 milliards de dollars.» Dans sa pertinente analyse, le Pr. Chitour recommande de ne

pas perdre de temps pour le lancement effectif du plan des énergies renouvelables, car, explique-t-il, une centrale de 1 000 MW solaire

permettrait d’économiser 1,5 milliard de m3 de gaz naturel. «Il nous faut de même aller vers une vérité graduelle des prix de l’énergie et de l’eau

par une pédagogie de former l’écocitoyen de demain à l’école mais aussi à l’université, avec les nouveaux métiers du développement durable.» Dans

le mix énergétique, une place importante est réservée aux économies d’énergie qui peuvent aller jusqu’à 20%. Les économies d’énergie ne

peuvent être opérationnelles que si un juste prix est pratiqué. La vérité

graduelle des prix bien expliquée aux citoyens sera admise d’autant que les classes à faible pouvoir d’achat paieront proportionnellement à leurs

revenus. «Il est anormal que le soutien des prix profite à tout le monde», martèle le Pr. Chitour. Même le FMI recommande de cibler les catégories à

aider. De ce fait, cette transition énergétique devrait avoir le consensus du plus grand nombre, car au moment de l’application, ce sont les citoyens,

avec un comportement écocitoyen, qui feront que cette stratégie réussira. En définitive, le spécialiste préconise d’aller sans tarder vers une transition

énergétique qui «nous fera sauter des étapes, des carburants fossiles, notamment celui d’aller graduellement vers la locomotion avec une

électricité verte».

Production d’insuline par Saidal : Premier lot commercialisé à

partir de 2018 (El Moudjahid)

«Le premier flacon d’insuline, fabriqué dans l’usine de Constantine par Saidal, en partenariat avec la firme danoise Novo Nordisk, sera

commercialisé durant le 1er semestre 2018.» Tels sont les propos tenus par le PDG du groupe pharmaceutique national.

En effet M. Yacine Tounsi a fait savoir que les premiers lots seront mis sur le marché national une fois validés et enregistrés durant le 2e semestre

2017. le volume de production de cette entité est de 2 à 2,5 millions d’unités de

10 millilitres chacune», a-t-il précisé. Selon le PDG de Saidal cette quantité devra permettre une couverture à

100 % des besoins nationaux en insuline humaine, et une partie sera

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destinée à l’exportation vers des pays arabes et africains, a-t-il assuré,

ajoutant avoir mis tous les moyens pour l’entrée en service de cette unité durant cette année, se félicitant que depuis avril dernier, celle-ci est en

phase de production-essai».

Revenant sur le retard accusé par le projet de production d’insuline en Algérie qui devait intervenir en 2012, M. Tounsi l’explique par la nature du

partenariat qui liait à l’époque les deux parties : «le projet portait sur une assistance technique seulement et non pas sur un investissement».

Aussi, M. Tounsi a soumis, il y a deux mois, pour approbation, au ministère de l’Industrie et des Mines, un projet d’accord le liant avec le

même partenaire étranger portant sur la création d’une joint-venture pour la production d’insuline à Constantine mais également de stylos à l’usine

de Blida, a-t-il poursuivi. «Il s’agit d’un partenariat complet et d’une nouvelle stratégie, avec une prise de participations de Saidal, pour donner

un nouveau souffle à ce partenariat», a ajouté M. Tounsi, considérant que la production d’un traitement destiné à une maladie chronique à des

normes mondiales et de qualité très strictes n’est pas chose aisée et ne permet pas d’erreurs. M. Tounsi a ajouté que le deuxième projet inscrit à

Constantine, concernant toujours ce traitement destiné aux diabétiques,

consiste en la production de cartouches pour stylos d’insuline, soit toute la gamme de l’insuline moderne de Novo Nordisk. Le stylo sera, quant à lui,

fabriqué à partir de l’usine de Saidal, sise à Blida et dont le taux d’avancement est de 40 % alors que sa réception est attendue pour avant

fin 2018. Cette entité est conçue également selon les standards du partenaire étranger, a indiqué le premier responsable du groupe public

pharmaceutique, notant que le taux de couverture en matière d’insuline stylo sera également de 100 %», insistant, par ailleurs, qu’il s’agit de

production et de formulation et non pas d’assemblage. M. Tounsi a, par ailleurs, fait savoir que le coût d’investissement des unités de production

d’insuline avoisine les 5 milliards de DA, relevant que le partenaire étranger s’engage à assurer la formation continue aux cadres de Saïdal

impliqués dans le projet de la production d’insuline. Le volet de la formation étant l’essentiel de ce projet, a-t-il observé, informant que des

équipes de Constantine et de Blida ont déjà bénéficié de plusieurs sessions

en France et au Danemark. Il y a lieu de dire qu’avec cette entrée en production, l’entreprise escompte réduire le prix moyen de vente de

l’insuline sur tout le marché algérien et l’exporter à d’autres pays africains, une fois la demande locale satisfaite.

D’ailleurs, cette unité permettra à l’antique Cirta de devenir un pôle de la production pharmaceutique, d’élargir la production d’insuline au niveau

national, diminuer les importations de ce médicament afin de contribuer à la réduction de la facture.

En effet, cette démarche entre dans le cadre d’une nouvelle politique initiée par le gouvernement, dictée par le volume des importations dont

les frais sont de plus en plus importants. Les pouvoirs publics ont décidé de mettre fin —de manière graduelle— à ces importations, notamment en

développant localement l’industrie pharmaceutique. Il faut dire que de grandes avancées en matière de développement dans le domaine de la

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production nationale de médicaments ont été enregistrées, à l’instar de la

fabrication pharmaceutique d’une manière générale.

Règlement des litiges : Sonatrach privilégie l’amiable (Liberté)

Dans un contexte de baisse des prix des hydrocarbures et de recul des

réserves, la compagnie nationale n’a d’autre choix que de se réconcilier avec ses partenaires étrangers.

Engagée dans une série de contentieux avec ses partenaires étrangers, la compagnie pétrolière algérienne Sonatrach a décidé d’assainir tous les

litiges. Depuis des mois déjà, le groupe national des hydrocarbures multiplie les annonces sur la résolution “à l’amiable” de litiges qui

traînaient au niveau des tribunaux d’arbitrage internationaux des années durant. Le dernier en date remonte à jeudi dernier, et il concerne l’usine

d'ammoniac et d'urée de Mers El-Hadjadj (Arzew). En effet, Sonatrach a indiqué sur son site web que la société EI-Djazaïria El-Omania Lil Asmida

(AOA), d'une part, et Mitsubishi Heavy Industries Ltd (MHI) et Daewoo

Engineering & Construction Co Ltd (DEC), d'autre part, sont parvenues récemment à un accord global portant règlement à l'amiable des

différends relatifs au contrat pour la construction d'une usine d'ammoniac et d'urée à Mers El-Hadjadj. Cet accord, qui met fin, à l'amiable, aux

procédures d'arbitrage, “permet de renforcer davantage les relations de coopération dans l'intérêt des parties”, note la même source. Cet accord

permet ainsi “le redémarrage immédiat de l'usine et la reprise de la production”, précise-t-elle. Quelques jours avant, soit dimanche dernier,

Sonatrach avait annoncé avoir réglé à l’amiable un différend concernant des travaux au niveau de la raffinerie de Skikda avec Samsung

Engineering. Le règlement à l’amiable a également concerné les différends relatifs à la résiliation du contrat de réhabilitation de la raffinerie d'Alger

avec le groupe français Technip FMC. Certes, Sonatrach a eu gain de cause sur certains litiges, à l’instar de celui l’opposant à l’espagnol Repsol

sur les modalités de partage de production. Mais bien que le litige fasse

partie de la vie de toute compagnie pétrolière, les différends avec les groupes pétroliers internationaux ont coûté plusieurs milliards de dollars à

Sonatrach. L’exemple du contentieux avec Anadarko est édifiant. Sonatrach a perdu 5 milliards de dollars dans cette affaire pour mauvaise

application de la taxe sur les profits exceptionnels. Ces différents règlements de litiges à l’amiable permettent aux partenaires de Sonatrach

de repartir sur de nouvelles bases en Algérie alors que le pays veut accroître ses capacités de production pour augmenter ses revenus.

Dans une longue lettre adressée, fin juillet, au personnel de Sonatrach, le P-DG de la compagnie nationale des hydrocarbures, Abdelmoumen Ould

Kaddour, avait indiqué que le règlement de l’ensemble des litiges et contentieux constitue un dossier qui requiert un grand intérêt dans la

“feuille de route” de Sonatrach. “La réinstauration d’un climat de confiance avec nos partenaires étrangers est indispensable pour la poursuite de

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notre programme de développement, notamment dans l’activité amont”,

avait-il souligné. Dans un contexte de baisse des prix des hydrocarbures et de recul des réserves, la compagnie nationale n’a d’autre choix que de

se réconcilier avec ses partenaires étrangers afin de lancer de nouveaux

projets d’exploration et d’exploitation de gaz et de pétrole. De leur côté, les compagnies étrangères, jusque-là en conflit avec Sonatrach, ont à

gagner en Algérie avec le lancement de nouveaux projets. D’ailleurs, dans le seul secteur du raffinage, Sonatrach vise une nouvelle approche

économique basée sur la transformation locale des matières premières des hydrocarbures en vue de la création de la valeur ajoutée et de

l’emploi. L’option prise pour que le raffinage se fasse en Algérie ouvre la voie à la

réalisation, actée, de deux raffineries à Hassi Messaoud et à Tiaret dont les mises en œuvre devront être engagées, au plus tard, dès le début de

l’année prochaine.

Sonelgaz: des réseaux électriques gravement endommagés par les

feux de forêts (APS)

Des lignes hautes tensions du réseau de transport et de distribution de l'électricité traversant les forêts ont subi de "graves dommages" suite aux

incendies ayant touché plusieurs régions du pays, a indiqué Sonelgaz dans

un communiqué. "Les lignes hautes tensions interconnectées en 220 et 400 KV qui

traversent les forêts du pays ont été gravement affectées par les feux intenses enregistrés notamment à El Tarf, Souk Ahras, Guelma, Azzaba,

Collo, Bejaia, Tizi-Ouzou, Tipaza, Blida et Médéa", fait savoir la même source.

"A l'instar des autres services de l'Etat telles la Protection civile et la Conservation des forêts, Sonelgaz et notamment la Société algérienne de

distribution de l'électricité et du gaz (SDC spa) "fait face à une situation des plus contraignantes avec ces incendies qui ont gravement

endommagé les réseaux de transport et de distribution électrique", avise-t-elle.

Ces dommages ont pour conséquence de priver Sonelgaz de la puissance disponible, dans ses centrales, à fournir à la clientèle dans de bonnes

conditions, a-t-elle indiqué en précisant que ce déficit intervient à un

moment où des pics de puissance exceptionnels sont enregistrés tel celui enregistré lundi dernier qui avait atteint 14.200 MW.

A titre d'exemple, souligne-t-elle, un feu de forêt à l'Est du pays peut affecter le réseau de transport de la région et priver Sonelgaz de la

puissance disponible d'une centrale électrique, "ce qui peut se traduire par des manque de puissance dans toutes les autres localités, y compris à

l'ouest du pays.

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Usine d'ammoniac de Mers El Hadjadj: règlement à l'amiable du

différend entre les cocontractants (APS)

La société EI Djazairia El-Omania Lil Asmida (AOA) d'une part, et Mitsubishi Heavy Industries Ltd (MHI) et Daewoo Engineering &

Construction Co Ltd (DEC) d'autre part, sont parvenus récemment à un accord global, portant règlement à l'amiable des différends relatifs au

contrat pour la construction d'une usine d'ammoniac et d'urée à Mers El Hadjadj (Arzew), conclu en avril 2008 entre AOA et MHI-DEC, a indiqué

Sonatrach sur son site web. Cet accord qui met fin, à l'amiable, aux procédures d'arbitrage "permet de

renforcer davantage les relations de coopération dans l'intérêt des parties", note la même source.

Cet accord permet ainsi "le redémarrage immédiat de l'usine et la reprise de la production", précise-t-elle.

Pour rappel, ce complexe de production de l’ammoniac et de l’urée, mis en service en 2015 pour un coût d'investissement de 2,6 milliards de dollars,

est situé sur le prolongement de la zone pétrochimique d’Arzew vers Mers

El Hadjadj, sur une superficie de 75 hectares. La société EL Djazairia El Omania Lil Asmida (AOA) est une filiale

commune du groupe Sonatrach (qui en détient 51% du capital) et du groupe omanais Suhail Bahwan.

Le marché sous pression (Le Jeune Indépendant)

Tout le marché pétrolier se focalise sur la réunion de l’OPEP prévue

demain et après-demain à Abou Dhabi. A la fermeture des séances d’échanges avant-hier, les cours avaient remonté quelque peu, mais sans

renouer avec leur niveau d’il y a une semaine. Le marché est resté prudent, car les regards sont fixés sur l’issue de cette

rencontre, dont personne parmi les experts ne peut donner la moindre

indication. Les plus grands producteurs veulent que les signataires de l’accord de

réduction se tiennent à l’accord premier sur la limitation de la production, sans changer les seuils ou les minimas.

Car, il se trouve qu’au mois de juillet dernier, les exportations de l’OPEP avaient sensiblement augmenté, ce qui a joué un mauvais tour aux

anticipations et aux calculs des décideurs du cartel. Il faudra donc trouver rapidement et sans hésitation un accord. L’OPEP

sait qu’elle a une occasion en or de redonner des couleurs au brut et l’espoir d’un rebond est très envisageable. En effet, on note que les

réserves américaines devraient nettement baisser jusqu’à la fin de l’été et

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qu’en même temps, l’Arabie saoudite a promis de limiter d’une manière

drastique ses exportations. De plus, le cartel veut que les pays produisant plus que leur objectifs,

fixés fin 2016 et qui sont censés être tenus jusqu’à la fin du premier

trimestre 2018, se mettent d’accord et tranchent avec les deux plus grands producteurs mondiaux, la Russie et l’Arabie saoudite.

Il faut rappeler qu’à la clôture des séances ce vendredi, le baril du Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 52,42 dollars sur

l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 41 cents par rapport à jeudi. Pour les analystes, le marché se reconcentre sur les

stocks américains et les acheteurs se bousculent. Les raffineries aux Etats-Unis tournent à plein régime et la demande d’essence est très

dynamique, d’où la décrue des réserves US et le rebond léger des cours. C’est une donne importante avant les grandes décisions de l’OPEP,

d’autant que les indicateurs de croissance en Amérique du Nord sont au beau fixe et de bon augure pour la demande en produits raffinés. D’où le

pari des investisseurs sur la hausse des prix du baril. L’autre donne susceptible de peser sur les marchés reste celle politique,

mais rien de sérieux n’est venu affecter la production de ce pays jusqu’à

présent. Sauf des déclarations menaçantes sur des possibles sanctions US contre ce pays.

Pêche: Achèvement de la campagne d'évaluation des ressources halieutiques (APS)

La 4ème campagne d'évaluation des ressources halieutiques démersales

(Aldem 2017), lancée le 10 juillet dernier, a été achevée après vingt (20) jours en mer à bord du navire de recherche scientifique "Grine Belkacem",

apprend-on auprès du ministère de l'Agriculture, du développement et de

la pêche. Cette opération d'évaluation "a couvert tout le littoral algérien de la

frontière maritime marocaine à celle tunisienne, parcourant l'ensemble des zones chalutables situées entres des fonds de 20 à 800 mètres du

littoral national", précise la même source. Ces limites ont été retenues pour couvrir au mieux les aires de répartition

des principales espèces exploitées ou potentiellement exploitables. Les bases de ce programmes ont été réalisées par les scientifiques du

Centre national de recherche et de développement de la pêche et de l'aquaculture (Cnrdpa), en conformité du Marché d'application "année 4"

et dont les objectifs visés ont été atteints. Ces objectifs sont la connaissance de la ressource halieutique démersale

(espèces vivant sur le fond de la mer) tant en terme de distribution (indices d'abondance) que de structures démographiques des stocks

(distribution en taille et/ou en âge), ainsi que la récolte des données pour

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la modélisation de la dynamique des espèces étudiées, détaille le

ministère. Il s'agit également de l'acquisition de paramètres biologiques

(reproduction, structures des tailles, croissance...) ainsi que la

caractérisation du milieu (mesure de la température, la salinité, chlorophylle).

Cette action est la deuxième étape du programme qui en comporte trois (3): l'organisation et définition des protocoles de travail, la réalisation

d'une compagne en mer et l'analyse des données en référence aux besoins immédiats définis par les responsables de la gestion des pêches.

Ainsi, une liste de trente (30) espèces de référence (poissons, crustacés et mollusques) a été établie en référence à la production commerciale

nationale, à leur accessibilité au chalut de fond et à leur intérêt potentiel en tant qu'indicateur biologique.

Sur cette liste, seules treize (13) espèces ont été retenues pour une étude et un suivi plus approfondi: les rougets, le mafroune, le merlu, le merlan

bleu, la mostelle, la baudroie, les crevettes profondes, la langoustine et les trois mollusques céphalopodes (calamar, seiche et poulpe).

Le chiffre du jour : 10 milliards DA de redevances (El Moudjahid)

La Caisse nationale d’assurance sociale des travailleurs salariés (CNAS) détient environ 10 milliards DA de redevances auprès des entreprises

dans la wilaya d’Oran, a-t-on appris du directeur de cette structure. Entre

2.000 et 3.000 entreprises à Oran ont des dettes impayées envers la CNAS, principalement en matière de cotisations, s’élevant à environ 10

milliards DA, a indiqué à l’APS, Lotfi Mesli, ajoutant que des entreprises privées, en majorité, ont des «difficultés de paiement».

Banque/bourse/Assurance

La compagnie vient de publier son bilan pour l’exercice 2016 : Axa

Assurances Dommage toujours déficitaire (Liberté)

Cette situation devrait interpeller non seulement les actionnaires notamment, le BEA et le Fonds national d’investissement, mais également

la Commission de supervision des assurances. Axa Assurances Dommage vient de publier son bilan pour l’exercice 2016.

La compagnie n’a pas atteint son équilibre comme prévu dans le business

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plan initial. Son compte de résultat affiche un déficit de 701,352 millions

de dinars. L’ancien CEO d’Axa Assurances Algérie, Adelane Mecellem, lors d’une session de formation organisée en décembre 2015, avait assuré

qu’Axa Assurances Algérie est conforme à son business plan initial qui a

prévu des déficits durant les premières années d’implantation. “Dans notre business plan initial, nous avons dit que le break-even (point de

rentabilité), pour les deux activités regroupées en Algérie, serait fin 2016”, avait-il précisé. Mais l’année dernière, Axa Dommage n’a pas pu

équilibrer son bilan qui continue, pour la sixième année consécutive, d’afficher un résultat net négatif. Des sources du secteur des assurances

évoquent un déficit cumulé de 2,88 milliards de dinars sur un capital de 3,15 milliards de dinars depuis l’entrée en activité de la compagnie, soit

un rapport de 91,52%. Cette situation devrait interpeller non seulement les actionnaires notamment, la BEA qui détient 15% du capital de la

société et le Fonds national d’investissement (FNI), mais également la Commission de supervision des assurances. Axa Assurances Algérie

Dommage avait annoncé, en 2015, l’augmentation de son capital social d’un montant de 1,150 milliard de dinars, soit une hausse de 57,5%, pour

pouvoir reconstituer ses capitaux propres qui ont fondu à cause des pertes

cumulées depuis le démarrage de son activité en 2011. “Par cette décision approuvée par une assemblée générale extraordinaire réunie le 23 avril

2015, ce capital passe de 2 milliards de dinars à 3,15 milliards de dinars par l'émission de 11 500 nouvelles actions ordinaires d'une valeur

nominale de 100 000 DA chacune”, avait indiqué la compagnie dans un communiqué. Sa répartition entre les différents actionnaires est restée la

même : 49% pour le groupe Axa, 36% pour le Fonds national d'investissement (FNI) et 15% pour la Banque extérieure d'Algérie (BEA).

Pour Axa Assurances Algérie Dommage, l’augmentation du capital devait lui permettre “une meilleure assise financière pour renforcer sa

dynamique de développement et de croissance”. Selon certaines sources, les capitaux propres ont évolué de 775 millions de dinars. Les mêmes

sources relèvent l’augmentation des titres immobilisés (bons du Trésor et obligations) de 1,670 milliard de dinars, reflétant l’ampleur de la politique

des placements financiers augmentant ainsi l’actif de 842 millions de

dinars, soit +20,4%. Pour rappel, la fermeture, en 2015, de certaines agences par Axa Algérie avait suscité beaucoup de commentaires dans la

presse. L’ancien CEO d’Axa Assurances Algérie, Adelane Mecellem, avait soutenu que la société n’était pas en crise, expliquant la fermeture de

certaines agences, moins de 10 points de vente, par les impératifs de rentabilité. Selon M. Mecellem, le premier résultat bénéficiaire de la

compagnie sortira cette année. Ce n’est pas évident dans la situation actuelle du marché des assurances en déprime.

Commerce

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Registre du commerce: Plus de 1,9 million d'opérateurs

économiques inscrits dont 13.100 étrangers (APS)

L'Algérie comptait plus de 1,93 million d'opérateurs économiques inscrits au registre du commerce jusqu'à fin juin 2017, en augmentation de

41.805 opérateurs par rapport à la fin 2016 (+2,21%), a appris l'APS auprès du Centre national du registre du commerce (Cnrc).

Ils se composent de 1,752 million opérateurs activant sous le statut de personnes physiques (91% de la totalité) et de 180.045 en tant que

personnes morales (sociétés), soit 9%.

Par wilaya, Alger se classe première en matière d'implantation des opérateurs économiques avec 246.883 inscrits (près de 13% du total),

suivie d'Oran avec 94.367 (près de 5%), de Sétif avec 82.678 (4,2%), de Tizi-Ouzou avec 80.770 (4,1%) et de Constantine avec 67.646 (3,5%).

Par nature de l'activité, les personnes physiques exercent, en premier lieu, dans la distribution de détail (44,06% de la totalité des opérateurs

économiques-personnes physiques), suivi des services (38,6%), de la production des biens (13,44%), de la distribution de gros (3,62%), de la

production artisanale (0,26%) et de l'export (0,02%) Quant aux opérateurs inscrits en tant que sociétés, ils activent beaucoup

plus dans les services (32,6% de la totalité des sociétés), la production de biens (29,5%), l'importation pour la revente en l'état (19,52%), la

distribution de gros (9,92%), la distribution de détail (7,02%), la production artisanale (0,8%) et l'export (0,7%).

Par ailleurs, pour ce qui est de registre du commerce électronique (RCE)

mis en place en mars 2014, le nombre global des opérateurs détenteurs de ce type de document s'est établi à 636.790 à fin juin dernier, soit

550.087 personnes physiques et 86.703 personnes morales. Opérateurs économique étrangers: Plus de 13.100 activent en

Algérie Concernant les opérateurs économiques étrangers inscrits au registre du

commerce, leur nombre a atteint 13.107 (0,6% de la totalité des opérateurs économiques) composés de 10.708 sociétés dont le gérant est

de nationalité étrangère, et de 2.399 opérateurs sous le statut de personnes physiques.

Le nombre de nationalités des opérateurs économiques étrangers activant en Algérie est de 38 pour ceux inscrits sous le statut de personnes

physiques, et de 92 pour les sociétés. S’agissant des sociétés étrangères, les nationalités des gérants les plus

répandues sont notamment française avec 2.080 entreprises (19,42% des

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sociétés étrangères), syrienne avec 1.221 entreprises (11,4%), turque

avec 988 entreprises (9,23%), chinoise avec 914 entreprises (8,54%) et tunisienne avec 763 entreprises (7,13%).

Quant aux personnes physiques étrangères, le plus grand nombre se

compte parmi les Syriens avec 695 opérateurs (29% des opérateurs économiques étrangers-personnes physiques), les Tunisiens avec 633

opérateurs (26,4%), les Marocains avec 369 opérateurs (15,4%), les Egyptiens avec 185 opérateurs (7,71%) et les Palestiniens avec 179

opérateurs (7,46%). Par catégorie d’activités, les sociétés étrangères exercent surtout dans les

services (33,4%), suivis du secteur de la production des biens (32,5%), l'importation pour la revente en l'état (16,7%), la distribution de gros

(7,6%), la distribution de détail (7,5%), l'export (1,3%) et la production artisanale (1%).

Les opérateurs économiques étrangers inscrits sous le statut de personnes physiques exercent généralement dans le secteur de distribution en détail

(78,4%), suivi des services (10,8%), de la production de biens (7,8%), de la distribution de gros (2,7%), de l'export (0,2%) et de la production

artisanale (0,1%).

Par ailleurs, il est constaté que sur une décennie (entre fin 2007 et fin juin 2017), le nombre d'opérateurs économiques étrangers inscrits au registre

du commerce a connu une nette augmentation, et ce, notamment pour les personnes morales.

Ainsi, le nombre de sociétés étrangères inscrites au CNRC est passé de 4.041 à fin 2007 à 10.708 à fin juin 2017, tandis que les personnes

physiques sont passées de 1.345 à fin 2007 à 2.399 à fin juin 2017.

Répartition des opérateurs économiques par secteur d'activité (ENCADRE) Voici le nombre des opérateurs économiques (sociétés et personnes

physiques) par secteur d'activité inscrits au registre du commerce jusqu'à fin juin 2017 (Source : Centre national du registre du commerce).

Activités Sociétés Personnes physiques

-Distribution en détail 15.217 (7,02%) 820.468 (44,06%)

-Services 70.634 (32,58%) 718.803 (38,60%)

-Production de biens 63.886 (29,48%) 250.373(13,44%)

-Distribution en gros 21.491 (9,92%) 67.504 (3,62%)

-Production artisanale 1.715 (0,79%) 4.765 (0,26%)

-Exportation 1.492 (0,69%) 414 (0,02%)

TOTAL 216.738 1.862.327

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(Remarque: la répartition des opérateurs par secteur d'activité ne

correspond pas au nombre des inscrits au motif qu'un opérateur peut cumuler l'exercice de plusieurs activités de secteurs différents).

Répartition des opérateurs économiques étrangers par secteur

d'activité Voici le nombre d'opérateurs économiques étrangers (sociétés et

personnes physiques) par secteur d'activité inscrits au registre du commerce jusqu'à fin juin 2017 (Source : Centre national du registre du

commerce).

Activités Sociétés Personnes physiques

- Services 4.583 (33,4%) 265 (10,8%)

- Production de biens 4.460 (32,5%) 190 (7,8%) - Import 2.295 (16,7%

- Distribution en gros 1.037 (7,6%) 65 (2,7%) - Distribution en détail 1.033 (7,5%) 1.910 (78,4%)

- Production artisanale 146 (1%) 2 (0,1%) - Exportation 177 (1,3%) 5 (0,2%).

- Les 3 premières nationalités les plus présentes par secteur d'activités sont: -Opérateurs étrangers inscrits en tant que sociétés-

+Production de biens: Syrie (626 sociétés), Turquie (582), France (536)

+Import: Syrie (350 sociétés), France (318), Turquie (219)

+Distribution de Gros: France (216 sociétés), Turquie (100), Egypte (79)

+Distribution de détail: France (224 sociétés), Qatar (219), Syrie (115) +Services: France (1.316 sociétés), Tunisie (335), Turquie (310)

+Production artisanale: Syrie (41 sociétés), Turquie (15), Espagne (13) +Export: Tunisie (27 sociétés), Syrie (21), France (19)

-Opérateurs étrangers inscrits en tant que personnes physiques-

+Production de biens: Syrie (68 opérateurs), Egypte (40), Maroc (26)

+Distribution de Gros: Syrie (20 opérateurs), Maroc (14), Palestine (13) +Distribution de détail: Syrie (578 opérateurs), Tunisie (543), Maroc

(282) +Services: Tunisie (77 opérateurs), Maroc (47), Syrie (42)

+Production artisanale: Syrie (1 opérateur), Maroc (1) (Les 2 seuls

opérateurs exerçant cette activité) +Export: Syrie (2 opérateurs), Tunisie (2), Niger (1) (Les 5 seuls

exerçant cette activité).

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Arrêt des importations/ Les grossistes d’El Eulma inquiets (Algérie

Focus)

L’arrêt de l’importation de certains produits de consommation commence à inquiéter. De grands commerçants, qui activent dans le mépris total des

lois, se liguent pour protester contre ce qu’ils qualifient de «péril» qui menace leurs activités.

Selon un communiqué de l’Union des commerçants et artisans (UGCAA) d’El-Eulma, dans la wilaya de Sétif, la décision d’arrêter brutalement les

importations va causer la «faillite» des importateurs et des commerçants

grossistes. Ils ajoutent qu’ils risquent de «perdre des milliers d’emplois». Pour y remédier, ces commerçants réclament un délai de «trois mois», de

sorte à ce qu’ils puissent «se préparer» et «régler les affaires en suspend». Plus, ils disent «vouloir accompagner les transformations

économiques» que veut engager le gouvernement». La ville d’El-Eulma, en même titre qu’El-Hamiz à Alger, Tadjenant à Mila,

ou encore Ain-M’lila, dans la wilaya de Oum-El-Bouaghi, est une zone de non-droit. Des milliards de dinars de marchandises s’échangent au vu et

au su de tout le monde sans qu’aucun centime ne soit récupéré par l’Etat. Pis, des sommes astronomiques circulent dans ces zones sans jamais

transiter par les banques.

Fruits et légumes : Les prix s’emballent (Le Soir d’Algérie)

Les prix des fruits et légumes continuent à flamber. Ceux des légumes

battent des records jamais atteints en période de fortes chaleurs. Au grand dam des consommateurs, l’épisode semble perdurer.

Cet été, les prix des fruits et légumes n’ont pas cessé de flamber. Au marché, aucun prix ne s’est calmé. Les marchandises continuent à

grimper. La raison ? Les marchands pointent du doigt, comme à l’accoutumée, les vendeurs de gros. L’éternel argument auquel les

consommateurs se sont habitués depuis des années. Le marché T’nache de Belouizdad à Alger, réputé être un marché

populaire, ne fait pas l’exception. Ici, les prix s’alignent sur ceux exercés dans les marchés de quartiers huppés. Sur les étals, les prix affichés en

témoignent. A 80 dinars le kilogramme, la tomate, la carotte, la betterave

et l’aubergine restent les moins chères, suivies par le poivron proposé à 100 dinars. La courgette, le navet, le concombre et le piment sont vendus

à 120 dinars alors que le haricot vert affiche 140 dinars le kilo. Après une hausse hallucinante du prix de la pomme de terre qui a duré de

longs mois et qui a dépassé, par moments, les 100 dinars le kilogramme, le tubercule se vend aujourd’hui à un prix élevé lui aussi, de 60 dinars.

Côté fruits, le même scénario se reproduit. Les marchandises exposées sont inaccessibles pour nombre de bourses. Les prix s’emballent et les

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gens fuient de plus en plus ces étals. Nous entrons dans la pleine saison

des pêches, des nectarines, des raisins et des melons, pourtant, leurs prix restent toujours élevés. Sur les étals du marché T’nache, la pêche affiche

350 dinars le kilogramme, la nectarine et le raisin 250 dinars, et le melon

70 dinars. La poire et la figue sont proposées à 200 dinars le kilo et la pomme à 150

dinars. Quant à la banane qui, après l’instauration du système de licence d’importation en janvier dernier, a connu, elle aussi, un scénario où son

prix a frôlé les 800 dinars, elle est proposée aujourd’hui entre 250 et 300 dinars le kilogramme.

Face à la cherté des fruits et légumes, les consommateurs ne trouvent aucun répit. Les plus chanceux sont ceux qui peuvent accéder aux

vendeurs ambulants, installés dans leurs camionnettes à travers plusieurs régions de la capitale d’est en ouest : à Zéralda, Ouled-Fayet, Souidania,

Aïn-Benian, El-Harrach, Eucalyptus, et autres quartiers. Dans ces endroits, au grand bonheur des consommateurs, des dizaines de

camionnettes sont garées et une multitude de marchandises sont exposées à des prix plutôt modérés. Même des personnes à l’aspect aisé

n’hésitent pas à s’arrêter et faire leurs achats chez ces vendeurs

ambulants. Ceci leur évite d’acheter cher ce qu’ils peuvent acquérir pour un prix nettement moins élevé.

Produits alimentaires de base: hausse des prix mondiaux en juillet

(FAO) (APS)

Les prix mondiaux des produits alimentaires ont augmenté de 10% en juillet par rapport à juillet 2016, a indiqué jeudi l'organisation des Nations

unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) sur son site web. Cette augmentation est due principalement à la hausse des cotations liées

aux céréales, au sucre et aux produits laitiers, explique cette organisation onusienne.

L'indice FAO des prix des produits alimentaire, qui est un indice pondéré par les échanges commerciaux qui permet de suivre l'évolution des prix

des cinq principaux groupes de produits alimentaires sur les marchés internationaux, affichait une moyenne de 179,1 points en juillet, soit son

plus haut niveau depuis janvier 2015, soulignant par ailleurs une hausse de 2,3% par rapport à juin 2017.

Ainsi, en juillet, les prix des céréales étaient en hausse de 5,1%. Leur

indice a augmenté de manière constante pendant ces trois derniers mois, aidé par des cotations solides sur le riz et le blé, selon la FAO.

Quant à la valeur du blé, elle a connu une forte hausse en juillet lorsque les récoltes de blé du printemps en Amérique du nord se sont vues

freinées par un climat particulièrement chaud et sec tandis que la

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crispation saisonnière a entrainé une hausse des prix du riz. D'autre part,

les prix du maïs sont restés relativement stables. S'agissant des produits laitiers, les prix ont augmenté de 3,6% en juillet

en raison notamment à la hausse des prix du beurre, du fromage et du lait

entier en poudre. Des disponibilités d'exportation réduites ont contribué à une nouvelle

hausse du prix du beurre en juillet, creusant l'écart entre les cotations liées au beurre et celles liées aux autres produits laitiers, souligne la FAO.

Pour ce qui est du sucre, les prix ont augmenté de 5,2% en juillet, marquant ainsi la première hausse mensuelle depuis le début de l'année.

A ce propos, il a été signalé que la forte valorisation de la monnaie brésilienne a été le principal facteur qui a conduit au rebondissement de la

valeur du sucre. Cependant, malgré cette dernière hausse, les prix du sucre restent bien

au-dessous du niveau de l'année dernière à la même période. Par contre, les prix des huiles végétales ont connu une baisse de 1,1%

depuis juin pour atteindre son plus bas niveau depuis août 2016. Cette baisse s'explique, selon la FAO, en grande partie par de bonnes

perspectives de production pour l'huile de palme dans le sud-est de l'Asie

et par la faiblesse de la demande mondiale d'importations. Quant aux prix de la viande, ils sont restés stables. En juillet, la hausse

des prix mondiaux de la viande bovine a été compensée par un fléchissement des prix dans les secteurs de la viande bovine et de la

volaille, explique l'organisation.

Le blé en légère hausse (Liberté)

Les prix du blé étaient à l'équilibre, hier à la mi-journée, opérant, malgré

la remontée de l'euro, un petit rebond au terme d'une semaine de baisse continue. La tonne de blé progressait vers midi de 25 centimes sur

l'échéance de septembre à 163,75 euros et d'un euro sur l'échéance de décembre à 169,25 euros, dans un volume d'échanges de 9 500 lots

environ. La hausse de l'euro pénalise la compétitivité à l'export et pèse ainsi sur les marchés, soulignaient des analystes rappelant que depuis le

début de l'année, la monnaie unique a progressé de 12,5% par rapport

au dollar, soit un impact d'environ 20 euros/tonne sur les prix du blé. Cette parité désavantageuse de l'euro avec le dollar pèse également sur

les prix dans les ports, qui ont nettement baissé cette semaine, une baisse qui peut également s'expliquer par les bonnes nouvelles pour la

récolte en cours. La tonne de maïs, elle, était également à l'équilibre en progression de 25 centimes d'euro sur novembre à 164 euros et de 25

centimes également sur janvier à 168 euros, dans un volume d'échanges de plus de 130 lots. Dans les ports, comme sur le marché, le maïs, qui est

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en fin de campagne, a subi une baisse. “On s'aperçoit que l'industrie est

très bien couverte”, indiquaient des spécialistes du marché.

Coopération

Macron salue l'engagement décisif du Président Bouteflika pour le

développement du partenariat d'exception entre l'Algérie et la France (APS)

Le président français Emmanuel Macron a salué la "vision et l'engagement

décisif" du président de la République Abdelaziz Bouteflika pour "le développement du partenariat d'exception" qui unit l'Algérie et la France,

dans un message de remerciement, suite au message adressé par le chef de l'Etat à son homologue français à l'occasion de la fête nationale de son

pays le 14 juillet. "Je vous remercie pour votre courrier à l'occasion de la fête nationale du

14 juillet et je saisis cette occasion pour vous transmettre, au nom de la France et en mon nom personnel, un message chaleureux d'amitié et de

respect", a écrit le président français dans son message.

Dans son message Macron écrit: "je salue votre vision et votre engagement décisif dans le développement du partenariat d'exception qui

unit la France et l'Algérie. Votre impulsion dans la refondation engagée en 2012 avec mon prédécesseur a permis des avancées spectaculaires dans

tous les domaines. Jamais dans l'histoire les liens entre nos deux pays n'ont atteint un tel

niveau d'excellence et de densité". Le président français souhaite renforcer cette dynamique avec son

homologue algérien et donner aux relations bilatérales "une dimension supplémentaire".

"Ce travail a commencé dès lendemain de mon élection. Il consiste à assumer notre mémoire commune dans sa vérité et son intégrité. Vous

connaissez mes convictions et ma détermination à assumer cet héritage partagé dans un esprit de lucidité et d'apaisement", a encore souligné le

Président français.

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"Il nous faut faire de ce regard sur notre passé le point d'appui d'un

nouvel élan vers l'avenir pour notre partenariat bilatéral. Plus que jamais, celui-ci doit se construire sur des projets concrets, structurants et

mutuellement bénéfiques, il doit aussi se construire sur la scène

internationale alors que nos deux pays sont en première ligne face à la menace terroriste et à l'instabilité régionale notamment au Sahel et en

Libye", a-t-il ajouté. Pour M. Macron, "beaucoup de travail a déjà été effectué, et les prochains

mois seront marqués par une série de rendez-vous majeurs qui permettront de préparer le projet de grande visite officielle que je serais

très heureux et honoré d'effectuer en Algérie, au moment qui vous conviendra".

"Je vous adresse mes vœux de paix et de prospérité pour l'Algérie, le peuple algérien et vous-même et vous prie de croire, Monsieur le

Président, l'expression de ma très haute considération", a conclu M. Macron dans son message.

Energie, communication et enseignement supérieur : Xavier

Driencourt affiche ses ambitions (L’Expression)

Endossant parfaitement son rôle d'ambassadeur, le Français est donc en train de préparer admirablement la visite de son président de la

République Emmanuel Macron. Le 4 juillet 2017, Xavier Driencourt revient à Alger. Depuis, l'ambassadeur

de France, connu pour être un amoureux de l'Algérie, est presque partout. Le voir aux JT aux côtés de ministres du gouvernement Tebboune est

presque devenu une habitude pour ce diplomate qui revient pour un second mandat à la tête de l'ambassade de France à Alger. Cet

ambassadeur qui avait laissé une bonne image lors de son premier

passage, n'arrive donc pas en terre inconnue. Ce qui fait qu'il a ramené dans ses bagages différents projets de coopération entre son pays

d'origine et son pays d'adoption...Les ministres sont ainsi en train de recevoir les uns après les autres le diplomate français. La dernière visite

en date est celle qu'il a rendu, jeudi dernier, au ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni. Les deux hommes ont évoqué «les opportunités

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d'investissement et de partenariat dans le domaine de l'énergie entre les

deux pays», a indiqué le ministère dans un communiqué. Les deux parties «ont passé en revue l'état des relations de coopération et

de partenariat entre les deux pays dans le domaine de l'énergie et ont

évoqué les opportunités d'investissement et de partenariat, notamment dans le domaine de l'exploration, la production et la transformation des

hydrocarbures ainsi que dans les énergies renouvelables», a précisé la source. Les deux parties ont également évoqué l'évolution des marchés

pétroliers et la situation économique et énergétique mondiale. Pour dire la richesse des débats qui ont duré plusieurs heures. Dans la même journée,

le diplomate français a rendu visite au ministre de la Communication, Djamel Kaouane. D'emblée, il a fait savoir à son hôte qu'il était là pour

renforcer la coopération bilatérale dans le secteur de la communication, particulièrement la formation des journalistes qui est un domaine qui a fait

ses preuves par le passé. L'audience s'est focalisée sur la «nécessité d'impulser une nouvelle dynamique en matière de coopération entre les

deux pays dans le domaine de la formation des journalistes», a indiqué un communiqué du ministère de la Communication. Très satisfait par

l'échange, Djamel Kaouane a «émis le souhait de relancer ce volet des

échanges en mettant à profit les accords-cadres qui ont déjà été signés», précise le communiqué.

Pour sa part, Xavier Driencourt a affirmé que les cycles de formation doivent se poursuivre selon les engagements déjà pris sur le plan

institutionnel, et a parlé de volonté de diversification de la formation dans plusieurs domaines inhérents à la communication et à l'information, que

ce soit dans la presse écrite, l'audiovisuel ou l'univers numérique, ajoute la même source. «Les questions de régulation audiovisuelle et de mise à

niveau numérique ont été également abordées durant cette rencontre, qui pourraient, selon une perception commune, profiter d'une volonté très

forte de coopération entre les deux pays», relève le communiqué. La question des visas pour les journalistes et leurs problèmes de prise de

rendez-vous ont même été abordés par les deux parties. Le ministre de la Communication a ainsi tenu, à «porter à la connaissance de l'ambassadeur

les attentes des journalistes algériens concernant la prise en charge des

visas et leur souhait de voir optimiser les délais de traitement de leurs dossiers». Mais avant ce marathon du jeudi, l'ambassadeur de France

avait débuté sa tournée ministérielle, mardi dernier, en se rendant chez le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique,

Tahar Hadjar. Les deux hommes ont examiné «en profondeur» les voies et moyens susceptibles de «renforcer davantage les liens de coopération qui

existent entre l'Algérie et la France», indiquait un communiqué de ce département ministériel. Lors de l'audience qui les a réunies, les deux

parties ont également passé en revue l'ensemble des accords et conventions, soit 834 au total, signés entre les universités algériennes et

françaises. «Un chiffre qui reflète l'importance d'une telle coopération, notamment dans le secteur de la formation et l'Enseignement supérieur,

ainsi que dans celui de la recherche scientifique», souligne la même source. L'entretien a porté également sur d'autres dossiers, notamment,

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celui relatif aux instituts de sciences et technologies appliquées (Ista), où

le secteur de l'enseignement supérieur avait sollicité l'aide des experts français pour la création de ce genre d'instituts.

«Des instituts qui participent d'une manière significative au

développement socio-économique des différentes régions du pays et dont la première promotion, composée d'une quarantaine de diplômés

opérationnels, est sortie en 2017 de l'Institut des hydrocarbures de Ouargla», a été mise en exergue après ce riche entretien. Endossant

parfaitement son rôle d'ambassadeur, le Français est donc en train de préparer admirablement la visite de son président de la République

Emmanuel Macron, qui devrait avoir lieu en octobre prochain. Il lui déroule ainsi le tapis rouge afin que la nouvelle page entre les deux pays

s'ouvre sans embûches... Changement dans la délivrance des visas étudiants

La chancellerie française dément Que les étudiants qui rêvent de poursuivre leurs études en France soient

rassurés. L'ambassade de France à Alger a démenti les rumeurs qui laissaient entendre un prétendu durcissement des mesures relatives à la

délivrance des visas étudiants. En réponse aux nombreuses interrogations

relatives à la délivrance des visas étudiants, les consulats généraux de France en Algérie rappellent que la procédure et les conditions d'obtention

n'ont pas changé. Dans un souci de sécurisation du parcours des étudiants, les services consulaires ont récemment mis l'accent sur les

conditions d'hébergement, au regard notamment, des nombreux cas d'irrégularités constatés et des conséquences négatives pour les

étudiants. La réglementation française en matière de délivrance de visas étudiants prévoit en effet deux étapes distinctes: l'accompagnement des

étudiants dans la constitution de leur projet d'études via les cinq espaces de Campus France Algérie et l'analyse des autres aspects du dossier, qui

relève de l'autorité consulaire (conditions de ressources et de logement, ordre public et possession d'un document de voyages en cours de validité

etc.). «Il ne s'agit pas de nouvelles conditions, mais seulement de l'application des exigences réglementaires, avec pour seule préoccupation

le succès de la procédure engagée afin de sécuriser le séjour des

étudiants algériens», explique un communiqué de l'ambassade de France. Tous les détails sont disponibles au niveau des espaces Campus France et

le site Internet.

Guitouni reçoit l'ambassadeur de France en Algérie (APS)

Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a reçu, jeudi à Alger, l'ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, avec lequel il a

évoqué les opportunités d'investissement et de partenariat dans le domaine de l'énergie entre les deux pays, a indiqué le ministère dans un

communiqué.

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Les deux parties "ont passé en revue l’état des relations de coopération et

de partenariat entre les deux pays dans le domaine de l’énergie et ont évoqué les opportunités d’investissement et de partenariat, notamment

dans le domaine de l’exploration, la production et la transformation des

hydrocarbures ainsi que dans les énergies renouvelables", a précisé la source.

Les deux parties ont également évoqué l’évolution des marchés pétroliers et la situation économique et énergétique mondiale.

Guitouni examine avec Lord Risby la coopération énergétique

algéro-britannique (APS)

Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a reçu jeudi à Alger l'envoyé

du Premier ministre britannique pour les affaires économiques et commerciales avec l’Algérie, Lord Richard Risby, avec lequel il a évoqué

les opportunités de coopération énergétique entre l'Algérie et le Royaume-Uni, a indiqué le ministère dans un communiqué.

Lors de cet entretien, les deux parties ont échangé leurs points de vue

sur la situation économique et énergétique mondiale, la sécurité énergétique dans le monde ainsi que l’évolution des marchés pétroliers et

des efforts déployés pour les équilibrer sur le moyen et long termes, note la même source.

Ils ont également abordé les relations de coopération entre les deux pays qu’ils ont qualifiées d'"excellentes", tout en évoquant notamment les

opportunités d’affaires et d’investissements et des voies et moyens de faciliter la concrétisation des projets menés en commun.

M. Guitouni a donné, à cette occasion, un aperçu général sur la politique énergétique algérienne et les opportunités offertes dans l’amont pétrolier

et gazier, en particulier dans le renforcement des capacités et moyens de production, et dans l’exploration y compris en offshore.

Le ministre a aussi insisté sur la volonté de l’Algérie d’oeuvrer davantage pour mieux valoriser ses ressources en hydrocarbures et pour explorer et

exploiter son patrimoine minier en hydrocarbures en investissant dans le

domaine de la pétrochimie et des industries de transformation.

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Lord Risby a manifesté, quant à lui, la volonté de son pays de développer

les relations d’affaires avec l’Algérie avec qui le Royaume-Uni entretient des relations "excellentes".

"La réputation de l’Algérie est d’être un fournisseur fiable", a-t-il déclaré

avant d’ajouter que "le Royaume-Uni veut investir davantage en Algérie et continuer de construire des relations d’affaires aussi fructueuses que

celles déjà concrétisées avec de grandes entreprises britanniques".

M. Raouya s’entretient avec le représentant du PNUD :

Coopération constructive (El Moudjahid)

Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, a reçu, mercredi à Alger, le Coordinateur du Système des Nations unies en Algérie et

Représentant résident du Programme des nations unies pour le développement (PNUD), Eric Overvest, avec lequel il a discuté de la

coopération entre l’Algérie et cette agence de l’ONU, a indiqué jeudi le ministère dans un communiqué. Au cours de cette audience, les deux

parties ont ainsi procédé à un échange de vues sur les dispositions prises pour la mise en œuvre du Cadre de coopération stratégique pour la

période 2016-2020 arrêté en commun et signé à Alger en juin 2015, puis adopté par le Conseil d’administration du PNUD en septembre de la

même année à New York, précise la même source. La rencontre a aussi

été l’occasion pour le ministre de présenter à son hôte les grandes lignes du programme du gouvernement, ainsi que celles du Nouveau modèle de

croissance économique et sociale. À ce titre, il a été, notamment rappelé l’ensemble des actions menées au titre de la politique sociale du pays,

ajoute le communiqué. À ce propos, M. Overvest a fait part de la disponibilité du PNUD à apporter son appui en matière de développement

durable et de développement humain, tout en rappelant «l’excellent classement» de l’Algérie en termes d’IDH (Indice de Développement

Humain), qui maintient une courbe ascendante depuis les années 2000. Les deux parties ont convenu que ce type de consultations contribue d’une

manière effective au développement d’une coopération constructive entre l’Algérie et les agences du Système des Nations unies dont le PNUD, note

la même source. Pour rappel, dans le dernier rapport sur le développement humain établi par le PNUD en 2016, l’Algérie s’est hissée

à la 83e place en 2015 avec un indice de développement humain (IDH)

de 0,745 sachant que la note maximale est 1. L’IDH est un indice composite qui se calcule, grâce à la moyenne de trois autres indices

fondamentaux du développement humain : l’espérance de vie à la naissance qui exprime la capacité à vivre longtemps et en bonne santé, la

durée moyenne de scolarisation qui reflète la capacité à acquérir des connaissances, ainsi que le revenu national brut par habitant (PNB)

renseignant sur la capacité à avoir un niveau de vie décent. Le rapport sur le développement humain présente également quatre autres indices.

L’IDH ajusté aux inégalités, l’indice de développement de genre, l’indice

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d’inégalité de genre qui met en évidence l’autonomisation des femmes, et

l’indice de pauvreté mesurant les aspects de la pauvreté autres que le revenu. L’IDH de l’Algérie a maintenu une courbe ascendante depuis les

années 2000 en progressant de 0,644 en 2000 à 0,724 en 2010, puis à

0,732 en 2011, à 0,737 en 2012 et à 0,743 en 2014 puis à 0,745 en 2015. Avec ces résultats, l’Algérie figure parmi les cinq pays africains

ayant un niveau de développement «élevé», tandis que le reste des pays du continent se situe dans la catégorie ayant un niveau «moyen» de

développement humain ou celle regroupant les pays à «faible» niveau. Au niveau maghrébin et nord africain, elle occupe la première place

devançant de loin le Maroc qui est venu à la 123e place, l’Égypte (111e), la Tunisie (97e), la Libye (102e) et la Mauritanie (157e).

M. Necib et l'ambassadeur du Portugal évoquent la coopération bilatérale (APS)

Le ministre des Ressources en eau, M. Hocine Necib, a reçu samedi à Alger l’ambassadeur du Portugal, M. Carlos Oliviera, avec qui il s'est

entretenu de la coopération entre les deux pays, a indiqué un communiqué du ministère.

MM. Necib et Oliviera ont évalué, lors de cet entretien, l’état de la collaboration bilatérale dans le domaine des ressources en eau ainsi que

les voies et moyens de la renforcer. Les deux parties ont aussi exprimé leur disponibilité à insuffler une

nouvelle dynamique aux relations dans ce domaine.

Veille

140 incendies enregistrés en 24h : Le terrorisme environnemental (L’Expression)

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On est là devant un terrorisme environnemental. Cela ne met pas

seulement en danger le patrimoine naturel, mais c'est aussi un attentat contre les personnes!

La canicule n'est pas la seule responsable des incendies dramatiques qui

ont frappé le pays! C'est l'aveu fait, jeudi dernier à El Tarf, par le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire.

«Ces incendies sont principalement dus à la canicule mais il y a des criminels qui ont usé de tous les moyens pour aggraver la situation», a

dénoncé Nour-Eddine Bedoui. Le ministre précise dans ce sens que les différents corps de sécurité ont

mené des enquêtes qui ont permis de «démasquer» ces pyromanes. Plusieurs individus qui «étaient à l'origine» des feux de forêts que

connaissent certaines wilayas, ont été arrêtés et présentés devant la justice, a-t-il annoncé. «Certains ont été arrêtés suite à des enquêtes

menées par les différents services de sécurité (Police et Gendarmerie nationale)», a précisé le ministre lors de son inspection d'une opération

d'extinction des feux de forêts par les services de la Protection civile à Souarekh, commune de la wilaya d'El Tarf. «Les responsables de ces

incendies seront traduits en justice», a-t-il garanti.

Il a indiqué à ce propos que quatre personnes ont été arrêtées dans la wilaya de Annaba et d'autres dans la wilaya de Bouira.

L'Etat a donc déclaré la guerre à ces pyromanes. Car, on est là devant un terrorisme environnemental. Cela ne met pas seulement en danger le

patrimoine naturel, mais c'est aussi un attentat contre les personnes. Une bonne partie du pays a été touchée par ces feux, alimentés par une

vague de chaleur et des vents forts. Pour éviter d'autres drames du genre, Bedoui a incité les citoyens et les

élus locaux à prêter main forte aux agents de la Protection civile et aux services de la direction des forêts.

Le ministre a aussi appelé les cadres de la Protection civile et de la direction des forêts à la protection du Parc national d'El Kala à une

meilleure coordination avec leurs homologues tunisiens. «68 feux de forêts ayant ravagé 734 hectares dans la wilaya d'El Tarf ont été

enregistrés du 29 juillet au 2 août», s'est-il désolé.

Le ministre de l'Intérieur a par ailleurs indiqué qu'un décès a été enregistré dans la wilaya de Boumerdès, et a présenté les condoléances

du gouvernement à la famille de la victime.

Lutte contre la corruption : Le FMI dresse un bilan (El Moudjahid)

Le FMI a élaboré un document sur la gouvernance et la lutte contre la corruption dans le monde «en partant d’une prise de conscience

grandissante que la corruption systémique peut menacer les perspectives d’une croissance durable et inclusive», a-t-il indiqué sur son site web. Le

document a évalué dans quelle mesure la corruption a été traitée de

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manière appropriée par le FMI dans les pays membres dans le cadre de

l’évaluation des économies des pays membres et des programmes appuyés par cette institution financière en tenant compte de la Note

d’orientation de 1997 selon laquelle les questions de corruption doivent

être traitées lorsqu’elles sont réputées avoir un impact considérable sur le plan macroéconomique à court et moyen termes. Selon le bilan, de

nombreux rapports sur les pays ont accordé une grande importance aux questions de corruption et, dans le cas des programmes appuyés par le

FMI, le travail de l’institution a été encore plus approfondi et ciblé. D’autre part, le bilan a signalé plusieurs domaines où l’action du FMI

pourrait être renforcée, à savoir «adopter une meilleure méthode pour évaluer l’ampleur de la corruption et son impact sur le plan

macroéconomique, prodiguer des conseils plus concrets et précis afin d’aider les autorités des pays concernés à lutter contre la corruption,

fournir des évaluations plus sincères de l’ampleur et du coût de la corruption lorsqu’elle menace les résultats macroéconomiques et garantir

un traitement objectif des questions de corruption dans l’ensemble des pays». Dans ce cadre, il a été recommandé de donner des orientations

plus poussées aux services du FMI, d’entreprendre d’importants travaux

d’analyse et de collaborer étroitement avec d’autres organismes dotés d’un savoir-faire spécialisé comme la Banque mondiale. Ce bilan s’appuie

également sur les avis des autorités nationales, des organisations internationales, des chefs de mission du FMI et des organisations de la

société civile. A ce propos, le Conseil d’administration du FMI a relevé les progrès accomplis et les domaines où une analyse plus approfondie et

d’éventuelles modifications de la Note d’orientation se justifieraient. Il a convenu de l’importance d’aider les pays à améliorer la gestion de leurs

finances publiques et à définir des normes et codes dans les domaines budgétaire et monétaire. Il s’agit aussi de procéder à des évaluations du

secteur financier, à renforcer la gouvernance de la banque centrale, à améliorer la qualité, l’actualité et la transparence des données

statistiques et à évaluer les cadres de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Certains membres du Conseil

d’administration du Fonds ont signalé que ce bilan aurait pu cibler

davantage l’évaluation de la mise en œuvre de ces initiatives, tandis qu’un certain nombre d’autres eux ont estimé qu’il aurait pu éclairer

davantage les questions tels que la fraude fiscale et les flux financiers illicites. Par ailleurs, ils ont reconnu que «la corruption systémique a des

effets particulièrement pernicieux sur les résultats économiques». Pour le FMI, la corruption peut nuire à la capacité d’un pays à assurer une

croissance durable et inclusive en compromettant l’exécution des fonctions essentielles de l’État comme la conduite des politiques budgétaire et

monétaire, l’élaboration et l’application de réglementations du marché, la supervision du secteur financier et l’ordre public et son respect. En outre,

l’impact de la corruption sur la capacité de l’État à exercer ses fonctions s’accentue à mesure que la corruption devient plus systémique et

critique: «La corruption systémique peut, qui plus est, creuser les inégalités en raison des distorsions de dépenses qu’elle provoque», note-

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t-il. Dans ce contexte, les administrateurs ont convenu que le FMI doit

continuer à traiter des questions de corruption lorsqu’elles sont réputées avoir un impact considérable sur le plan macroéconomique. De nombreux

administrateurs ont aussi jugé qu’une définition plus large de la

corruption serait plus judicieuse pour cerner ses diverses formes dans les différents pays.