Dijon Mag n°246 mai 2012

40
LE MAGAZINE DE LA VILLE DE DIJON MAI 2012 N° 246 www.dijon.fr le Sup l’agenda culturel du mois + En cahier central L’ÉDUCATION UN SUJET D’AVENIR P. 20

description

Dijon Mag n°246 mai 2012

Transcript of Dijon Mag n°246 mai 2012

Page 1: Dijon Mag n°246 mai 2012

LE MAGAZINE DE LA VILLE DE DIJONMAI 2012 N° 246

www.dijon.fr

le Supl’agenda culturel du mois

+ En cahier central L’ÉDUCATION

UN SUJET D’AVENIR

P. 20

Page 2: Dijon Mag n°246 mai 2012

| ça s’est passé |

LE GYMNASE DES BOURROCHESACCUEILLAIT LE WEEK-END DU 30 MARSUNE COMPÉTITION INTERNATIONALEDE DANSE SUR ROULETTES ORGANISÉEPAR LE CLUB DIJONNAIS DE PATINAGEÀ ROULETTES. DES POUSSINS JUSQU’AUXSENIORS, 150 PATINEURS SE SONT AINSIPRODUITS DEVANT UN PUBLIC RAVI,POUR CONCOURIR SUR DES DANSESEN COUPLE OU EN SOLO, IMPOSÉESOU LIBRES.

1

Page 3: Dijon Mag n°246 mai 2012

1 C’est le chanteur britannique Ghostpoet qui a ouvert le festival demusiques indépendantes Kill Your Pop, le 10 avril à l’hôtel de Vogüé. Ceconcert électro hip hop était le premier des cinq jours de festival durantlesquels les artistes se sont succédé, à l’hôtel de Vogüé mais aussi àLa Vapeur, au Consortium, au Deep Inside et à la Péniche Cancale.2 Le 4 avril dernier, au Bistrot de la scène, les enfants se pressaientpour assister au spectacle de théâtre et de marionnettes L’Encens desPharaons, de la Cie Perlimpimpin. Deux comédiens, un automatemystérieux et un hippopotame géant ont fait voyager ce jeune public surle thème de l’Égypte ancienne. 3 Remise, le 2 avril, à l’hôtel de ville,des primes du secteur sauvegardé, récompensant les commerçants oules particuliers ayant contribué à mettre en valeur le patrimoinedijonnais. Les premiers prix ont été attribués à l’enseigne de l’Épiceriegourmande, située rue Jeannin, et à l’immeuble 10, place Darcy, pource qui concerne le ravalement de façade. Nouveauté 2012 : certainesvitrines de Dijon ont également été récompensées (Bruno Curtil, Show-

Room, La Route des vins, Mahasiah, Eiffel Optique). 4 Près de 1 100 jeunes citoyens de 18 ans ou sur le point de lesatteindre assistaient, en présence notamment du sénateur-maire François Rebsamen, le vendredi 30  mars, à lacérémonie de remise de leur première carte électorale. 5 Inauguration officielle par le sénateur-maire du chapiteaupermanent du Stade dijonnais au stade Bourillot, le 30 mars, en présence notamment de Pascal Gauthéron, présidentdu club. Cette structure permettra désormais au club de rugby d’accueillir tous ses partenaires lors d’événementsréguliers, mais aussi de distribuer aux 200 enfants de l’école de rugby leur traditionnel goûter du mercredi, au chaud etau sec. 6 « Dijon réveille votre santé » : le vendredi 23 mars, Cour d’honneur de l’hôtel de ville, les Dijonnais étaientinvités à partager un moment convivial autour d’un petit déjeuner sur le thème « Au fil des époques historiques ».La manifestation proposait également de nombreuses activités ludiques autour de la nutrition et de la santé.

| 3 |

2

3

6

4 5

Page 4: Dijon Mag n°246 mai 2012

P. 6 | c’est d’actu |D’JAZZ DANS LA VILLE : LE DUKE CHEZ LES DUCS

P. 16 | tout le monde en parle |CENTRE-VILLE : LES PIÉTONS EN TOUTE LIBERTÉ

P. 28 | ça nous concerne |CONSULTATIONS GRATUITES : LES AVOCATS À LA RENCONTRE DES DIJONNAIS

P. 31 | sport |JEUX OLYMPIQUES : HÉLÈNE RECEVEAUX ET CHARLIE CONORD

P. 34 | à votre service |NUMÉROS UTILES, URGENCES, GRAND DIJON, ETC.

Sommaire

DIJON MAG N° 246 MAI 2012. Directeur de publication : François Rebsamen – Codirecteur de publication : Alain Millot – Directeur de la rédaction :Thierry Coursin – Directeur adjoint : Fabian Forni – Ont collaboré : Nicolas Boisnard, Florence Donjon, Aurélien Genest, Catherine Jonon, NadinePaulin, Éric Perruchot, Linda Simon – Photos : Philippe Bornier, Ludovic Charron, Hajar Zenasni – Secrétariat de rédaction : Antoine-Joseph Martin– Conception et réalisation : tempsRéel – Impression : BLG – Distribution : La Poste – N° d’impression : 70779 – Dépôt légal : 2e trimestre 2012

L’ÉDUCATION

UN SUJET D’AVENIR

Pour raconter votre ville par le texteou par l’image, la rédaction de Dijon Mag vous invite à contribuerau magazine. Proposez vos sujets,vos articles, vos photos… et devenez acteur de votre revue !Vos propositions seront présentéesau comité de rédaction de Dijon Mag.

À vos plumes !Contact : [email protected]

Participez à Dijon Mag !

MAI 2012

CONCERT | THÉÂTRE | DANSE | JEUNE PUBLIC | EXPO | MUSÉE | CINÉ | ET AUSSI

le Supdijon culture

au centre du magazine

le Sup dijon cultureTOUTES VOS SORTIES DU MOIS DE MAI

DOSSIER P. 20

Page 5: Dijon Mag n°246 mai 2012

Dans cette période présidentielle et dense en actualités, quel sujet a retenu votre attention ?Le premier, il est central, c’est l’enjeu des élections pour notre avenir, mais je souhaiterais m’arrêter un instant pour rendre hommage à deux personnalités disparues il y a peu, Raymond Aubrac etRichard Descoings. Tous deux partageaient un lien particulier avec Dijon. Le premier, parce qu’il y a vécuet qu’il s’y est marié. Le second, parce qu’il a placé Dijon au cœur du projet de décentralisation de Sciences Poen y installant un campus. Si Raymond Aubrac était un indigné, qui aura porté toute sa vie le combatcontre l’injustice, Richard Descoings était un audacieux, battant en brèche les idées reçues pour défendrela diversité. L’engagement de chacun, à son époque et dans son contexte, pour les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, est un espoir pour les citoyens que nous sommes.

Cet espoir, croyez-vous que les jeunes citoyens en partagent les valeurs ?Les jeunes sont des citoyens à part entière, et c’est aujourd’hui qu’ils apprennent et intègrent ces valeurs.L’école et l’éducation jouent d’ailleurs un rôle primordial dans cet apprentissage. Tout commence à l’école ! Le dossier de ce Dijon Mag est ainsi consacré à l’éducation, une des priorités de l’équipe municipale, également une des premières attentes des Français en matière d’action publique. Depuis plusieurs annéesmaintenant, à Dijon, nous nous attachons à favoriser l’épanouissement de chaque enfant, en lui permettant un accès privilégié aux savoirs mais aussi à la culture, au sport, à la citoyenneté. Nombre d’actions portées par la ville vont dans ce sens, qu’il s’agisse de l’effort budgétaire consacré aux travaux dans les écoles, la mise en place d’un plan éducatif global ou le dispositif de tarification adaptée aux revenus appliqué à de nombreux services municipaux.

Le premier tour de l’élection présidentielle vient d’avoir lieu(1). Quel est votre message pour la suite ?Cette question rejoint et vient appuyer mes réponses précédentes. En effet, voter est un droit. Un droit pourlequel nombre d’hommes et de femmes se sont battus pour défendre les valeurs de liberté, d’égalité et de justice qui font notre République. Mais voter est aussi un devoir, et c’est ce que nous devons fairecomprendre aux jeunes et aux moins jeunes, en leur rappelant que le vote permet de s’exprimer et de fairevaloir son choix. À l’issue de ce premier tour de l’élection présidentielle, je me félicite de la forte mobilisationdes Dijonnaises et des Dijonnais, qui sont allés voter en nombre (82,49 %). Le 6 mai prochain, il faudrapoursuivre ce mouvement, afin de renforcer nos principes républicains de liberté, d’égalité et de fraternité.

| dites-nous… françois rebsamen |

Un espoir pour les citoyens que nous sommes

3 QUESTIONS À FRANÇOIS REBSAMENSÉNATEUR-MAIRE DE DIJON

POUR TOUTES INFORMATIONSWWW.DIJON.FR

______________

(1) Entretien réalisé le 23 avril 2012.

Page 6: Dijon Mag n°246 mai 2012

D’JAZZ DANS LA VILLE

LE DUKE CHEZ LES DUCSC’est le grand Duke Ellington qui sera célébré en concert principal, place de la Libération,pour cette nouvelle édition de D’Jazz dans la ville. Précédé de belles introductionsapéritives : jazz éthiopien, chant, fanfare, swing…

Les louanges pleuvent et « la presseest unanime  », selon l’expressionconsacrée  : Duke Ellington fêté et

rendu dans toute sa modernité clas-sique (1), une rigueur et un goût aussi exi-geants qu’impeccables (2)… Même son decloche du côté du public, qui régulièrements’enthousiasme pour cette belle formationqu’est le Duke Orchestra.Le mérite en revient d’abord à son chefd’orchestre, Laurent Mignard. Diplômé enmarketing-finances et trompettiste,« tombé en jazz » sur le tard et fin connais-seur du répertoire (de Bix Beiderbecke àDon Cherry), il se consacre spécifiquementà Duke Ellington depuis une dizained’années. En grande formation comme autravers de la Maison du Duke (3). Et c’est

en septet que l’orchestre se produira cevendredi 18 mai place de la Libération.Pourquoi Ellington en tête d’affiche ? C’estun choix tout simple, explique JacquesParize, de Média Music, qui organiseD’Jazz dans la ville avec le soutien de laville de Dijon. Au-delà du clin d’œil –  leDuke et les Ducs  –, il faut penser queD’Jazz dans la ville veut s’adresser au plusgrand public. Or Ellington est de ces noms,comme Armstrong, que tout le mondeconnaît. Et la qualité de l’orchestre deMignard n’est plus à vanter.

LE PLAISIR «RELAX» DES APÉRO-CONCERTS.Mais D’Jazz dans la ville ne se limite pas àun concert. C’est ce qui fait sa forme et saforce. Un moment toujours apprécié des

Dijonnais est celui des apéro-concerts, surles places centrales de la ville. Avec leplaisir de déambuler, de découvrir dejeunes et talentueux artistes locaux dansun esprit « relax ». Cette année, un coup decœur  : le Trip Quartet de la chanteuseMelody Sivasleian, qui jouera place Émile-Zola. Une très belle voix, note respectueu-sement Jacques Parize, et un beau choixde répertoire, depuis les standards jusqu’àTom Waits.Place François-Rude, la scène seraoccupée par un groupe qui commence àêtre bien connu dans la cité des Ducs etailleurs : le Zé Ethiopian Brass Band, quirevisite la tradition spécifique du jazzéthiopien. Plus traditionnel et swing, le triode Nicolas Fourgeux (sax ténor, guitare,

| c’est d’actu |

Page 7: Dijon Mag n°246 mai 2012

| 7 |

batterie) jouera sur les halles centrales. Autre célèbreorchestre de Dijon, la fanfare Éléfanf’U animera les ter-rasses de la place de la Libération avant le concert prin-cipal, dont la première partie sera assurée par un appé-tissant Tribute to Art Blakey, avec notamment le Dijonnaisd’origine Cédric Ricard au sax ténor.Une belle soirée, et un prélude à la « saison d’été » du jazzdijonnais, qui reprendra avec les bluesmen de BourbonStreet (le 16 juillet) pour six jours de D’Jazz au jardin, puistrois vendredis de D’Jazz à la plage les 3, 10 et 17 aoûtau lac Kir.Vendredi 18 mai à partir de 19 h concert principal à 21 h, place de la LibérationRens. : www.dijon.fr et www.mediamusic-dijon.fr Courriel : [email protected] – Tél. : 03 80 59 10 32

(1) Le Monde, 26 mars 2012.(2) Classica, avril 2012.(3) Voir www.maison-du-duke.com et www.laurent-mignard.com.

PRINTEMPS DE L’EUROPE

VERS UNECITOYENNETÉEUROPÉENNE

L’avenir de la France et de Dijon passe par l’Europe. Entémoignent les 3  400  étudiants étrangers présentsdans notre ville. Dans le cadre de l’Année européenne

du vieillissement actif et de la solidarité entre les généra-tions, la ville présente, du 9 au 20 mai, la 4e édition du Prin-temps de l’Europe, en partenariat avec la Maison deRhénanie-Palatinat, Sciences Po, l’université de Bourgogneet de nombreuses associations. Le Chamber Orchestra ofEurope inaugurera la manifestation à l’Auditorium lemercredi 9 à 20 h. Le concert sera suivi d’une kyrielle d’évé-nements qui auront lieu dans de nombreux endroits, commela Péniche Cancale – qui a reçu carte blanche sur le thèmede la culture des pays d’Europe centrale et orientale (Peco) –,les grilles du jardin Darcy – qui accueilleront des portraitssur les regards croisés entre les jeunes et les personnesâgées –, ou les écoles, avec l’organisation de petits déjeu-ners internationaux. Du mercredi 9 au dimanche 20 maiRens. : 03 80 74 53 24 – www.dijon.fr www.printemps-europe-dijon.eu

D’Jazz dans la ville 2010 : Angelo Debarre en concert place de la Libération.

Printemps de l’Europe 2011 au jardin Darcy.

Page 8: Dijon Mag n°246 mai 2012

| c’est d’actu |

Le 19  mai au soir, à l’heure où lesmusées se vident peu à peu de leursvisiteurs, les portes s’entrouvrent à

nouveau pour faire découvrir autrement lesœuvres… C’est tout l’esprit de la Nuit desmusées, au cours de laquelle des concerts,du théâtre, des performances et de la danseviennent animer nuitamment les collections.Le musée des Beaux-Arts, familier de la nuit– comme lors de la nocturne d’avril dernier

dans le cadre de la 2e biennale d’art brut Iti-néraires singuliers  –, déborde de grandsrêves  : savoir écrire son prénom en hiéro-glyphes, retrouver les pigments d’un sarco-phage ou se laisser guider par les outils dusculpteur en salle Pompon… L’envie d’êtreartiste aussi, en imaginant ce qui se passe« de l’autre côté » d’une œuvre, dans le cadrede l’exposition photographique de PhilippeGronon. Tableaux et portraits inspirent en

outre des histoires, contées par Jean-MichelVauchot.Être artiste d’une soirée, c’est encore le rêvecaressé par le musée Magnin, qui tendra unegrande toile où chacun posera sa touche pourun surréaliste « cadavre exquis » dévoilé versminuit. Et en miroir des œuvres exposées, lemusée Magnin fera d’« Un rêve, une réalité »,avec des conférences éclairs autour du clairde lune, du sommeil, de l’éveil, de la vision etdu cauchemar. Mais comment représenter la nuit de l’uni-vers  ? Par un duo, assurément, entre lesmusiciens du Conservatoire et les scienti-fiques du Centre national d’études spatiales,en écho à des œuvres choisies. Des momentsmusicaux avec le Conservatoire bercentaussi la soirée au Musée archéologique,tandis que, pour partager la nuit autour deson exposition «  La vache  !  » (jusqu’au31  décembre), le Jardin des sciences-Muséum tire parti de la nature environnante,avec notamment un parcours tactile desarbresSinon, cap pour des veillées morvandellesaux musées de la Vie bourguignonne et d’Artsacré. Samedi 19 mai de 20 h à minuitProgramme complet : www.dijon.fr

DÉCLARATION D’IMPÔT

ÉVITER LE CASSE-TÊTE

8e NUIT DES MUSÉES

LES VISITEURS DU SOIR

La direction régionale des services fiscaux, en collaboration avec la ville deDijon et l’université de Bourgogne (uB), offre son soutienaux contribuablesqui le souhaitent pour les aider à remplir leur déclaration d’impôt sur le

revenu. Une vingtaine d’étudiants de master 2 de droit fiscal, assistés par uncontrôleur des impôts, se proposent ainsi de répondre à toutes les interrogations.Une aide souvent précieuse pour appréhender les subtilités de la fiscalité enmatière, par exemple, de déductions fiscales. Des ordinateurs sont égalementmis à disposition dans les Panda (Points d’accès numériques de Dijon et sonagglomération) pour les télédéclarations par Internet. La date limite de dépôt desdéclarations est fixée au jeudi 31 mai minuit et au 14 juin par Internet.Du mercredi 9 au jeudi 31 mai inclus (sauf les 18 et 28 mai) de 9 h à 18 h, et de 9 h à 12 h le samedi – Salle des États de l’hôtel de villeRens. : www.dijon.fr

Musique au Musée archéologique (Nuit des musées 2011).

Page 9: Dijon Mag n°246 mai 2012

| 9 |

La Récré est un lieu de diffusion cultu-relle qui a vocation à faire connaître lejeu et ses vertus auprès de tous les

publics, affirment en chœur Elsa Debarnot,responsable du projet éducatif local à la villede Dijon, et Claude Delarche, responsable dela ludothèque. Les 200 m2 couverts, le jardin,les 3 000 jeux en stock et l’équipe accueillent250 adhérents particuliers et quelque 70 col-lectivités, ainsi que tous ceux qui désirentvivre des moments ludiques ou de réflexion,seuls ou en groupe. Cet espace n’est pasréservé aux enfants mais s’adresse à tous,y compris aux adultes et aux familles, insis-tent les deux responsables. Les jeux et lematériel sont utilisables sur place, maispeuvent également être empruntés. Ici, point de trace de marketing trop flagrantou de personnages type « souris à grandesoreilles ». Les activités et le matériel sontsélectionnés selon une philosophie qui privi-légie les partenaires et fabricants locaux,ainsi que les activités coopératives et de soli-darité plutôt que de compétition. Avec une

conviction, celle que le divertissement estune composante essentielle de la construc-tion de l’enfant. La Récré est ainsi une alter-native à la télévision et aux jeux vidéo.

RENCONTRE ET PARTAGE. Les projets encours visent à accroître le public. Unenouvelle tarification, le dossier unique (quipermet de gérer plus facilement l’ensembledes informations concernant une famille) etdes horaires d’ouverture élargis permettrontde faciliter et d’augmenter les inscriptions.Toujours dans un esprit de rencontre, departage et d’échange, les jeux de plateau,

comme le fameux Donjons et Dragons,seront à l’honneur durant la premièresemaine de mai. Les mercredis après-midijusqu’à juin, il devient aussi possible de s’ini-tier gratuitement au jeu de go grâce à unatelier ponnuki-go animé par un professeur.Jeunes et moins jeunes pourront apprendreet progresser au rythme et à la fréquence deleurs visites. Rens. : ludothèque La Récré 33, bd des Martyrs-de-la-Résistance Tél. : 03 80 73 51 09 Courriel : [email protected]

CONSEIL MUNICIPAL D’ENFANTS

ÉCHANGES FRANCO-ALLEMANDS

Dans le cadre de l’un des projets de la commission« Temps libre », le conseil municipal d’enfants (CME) serendra fin mai à la Maison de Rhénanie-Palatinat.

L’objectif  : mieux comprendre les missions de la structure etéchanger sur le parcours mis en place à destination des jeunesAllemands en visite à Dijon, à la découverte du patrimoine ducentre-ville. À partir de ces éléments, ils élaboreront unnouveau circuit qui intégrera les projets des élus de la ville.Samedi 26 mai de 10 h 30 à 12 h Maison de Rhénanie-Palatinat

JOURNÉE MONDIALE CONTRE L’HOMOPHOBIE

POUR L’ÉGALITÉDES DROITS

Lutter contre l’homophobie, c’est choisir l’égalité des droits.Voilà le mot d’ordre choisi par l’association dijonnaiseCigales (Collection incroyable de gays et lesbiennes), qui

donne le ton de cette nouvelle campagne dans le cadre de laJournée mondiale contre l’homophobie. Stands de sensibilisation,rassemblement militant et concert seront à l’ordre du jour. Paral-lèlement, une démarche de sensibilisation sera lancée dans lescollèges et les lycées de Côte-d’Or.Jeudi 17 mai à partir de 9 h – Place François-RudeRens. : http://cigales.free.fr

LUDOTHÈQUE « LA RÉCRÉ »

FAITES VOS JEUXPour tous les âges, pour tousles goûts, la ludothèque La Récréoffre un lieu unique de partageet de plaisir.

Page 10: Dijon Mag n°246 mai 2012

> BAL FOLKLes Enfants du Morvan, groupe folkloriquedijonnais, organisent un bal folk ouvert à tous.Il sera précédé d’un stage de danses de Bresse,d’un stage pour enfants animé par les membresdu groupe autour des danses traditionnellesdu Morvan et du monde, de jeux et de cuisine(de 14 h 30 à 17 h). Samedi 12 mai à partirde 20 h 30, salle Devosge. Tarif bal : 8 €(tarif réduit : 5 €). Tarif stage : 20 €, et 10 €pour les enfants. Rens. : www.enfants-du-morvan.net, ou Cyril au 06 75 64 18 97.

> ANOREXIAAnimateur des soirées bœuf avec Grave de jazzau Brighton, multi-instrumentiste, NirmelMouchiquel, l’homme qui enregistre plus viteque son ombre, présente Anorexia, un nouveauCD où (à l’exception d’un titre de WayneShorter) il fait tout lui-même : clarinettes(soprano et basse), saxophones, voix,programmation, claviers… Jusqu’au graphisme,définitivement « homemade » ! Entre jazz, slamet pop, entre expérimentation et pure naïveté,un disque inclassable et sympathique. Rens. : http://merlinproductions.fr.

> PLAN CANICULEPour s’informer sur le dispositif « Plancanicule » destiné aux plus de 65 ans,personnes handicapées et personnes inaptesau travail de plus de 60 ans, des réunionsd’information sont organisées en mai (à14 h 15) : le 22 à l’Escale d’Alembert, le 24 aucentre social des Grésilles, le 25 à la DRPA(2, rue Lamonnoye), le 29 au centre social dela Fontaine-d’Ouche et au centre social desBourroches (16 h 30), le 31 au centre socialBalzac et le 1er juin au centre social du Parc.Rens. : www.dijon.fr, tél. : 03 80 44 81 19,courriel : [email protected].

en bref

| c’est d’actu |

QUINZAINE DU COMMERCE ÉQUITABLE

LE JUSTE PRIX?

JOUONS DE NOS DIFFÉRENCES

LES COULEURSDU MONDE

Pour sa 7e édition, l’idée de cettejournée «  Jouons de nos diffé-rences », qui a fait ses preuves, ne

change pas : rapprocher deux mondes – lespersonnes handicapées et les personnesvalides –, dans un esprit festif, en plein air.Les activités sportives, culturelles etludiques, présentées par une quarantained’associations et des bénévoles, sontaccessibles à tous. Le thème de cetteannée, «  Les couleurs du monde  »,organise en cinq espaces symbolisant lescontinents répartis dans le parc, des ani-mations d’une grande diversité avecnotamment deux groupes de musique quirythmeront la manifestation. Et tout estgratuit. Pour profiter d’un agréable samedide printemps.Samedi 12 mai de 13 h à 20 h Parc de la ColombièreRens. : centre communal d’action sociale (CCAS),pôle Handicap : 03 80 44 81 40 Courriel : [email protected]

Tout travail mérite une rémunération décente, ne serait-ce que pour satisfaireles besoins de base. Aujourd’hui, les règles du commerce international n’enpermettent pas l’équité, et la précarité des pays pauvres s’accroît. La quasi-

totalité des personnes qui souffrent de la faim travaillent la terre, souligne NellyMetge, adjointe déléguée à l’emploi, à l’insertion, à la formation et à l’économiesociale et solidaire. Face à ce constat, le commerce équitable tente depuis plus dequarante ans de proposer une alternative efficace pour réduire ces inégalités. Sen-sibiliser le public et promouvoir cette démarche est donc nécessaire. Dans le cadre de la Quinzaine du commerce équitable, les associations localesArtisans du monde Dijon et Équi’Max proposeront un éventail d’actions représen-tatives (dégustations, repas équitables, expositions, etc.). La ville, quant à elle,mettra en place pour la première fois une collecte de produits bio-équitables encollaboration avec la Banque alimentaire. Celle-ci associera les épiceries soli-daires dijonnaises telles Epi’Sourire ou le Rayon de Soleil, et les produits récoltésseront ensuite redistribués à leurs usagers. Il s’agit vraiment d’associer toutes lesbonnes volontés qui souhaitent créer un lien de solidarité entre les petits produc-teurs du Sud et les ménages les plus défavorisés du Nord, ajoute Nelly Metge. Du samedi 12 au dimanche 27 maiRens. : http://quinzainecebourgogne.free.fr

Page 11: Dijon Mag n°246 mai 2012

En famille ou entre amis, l’association dijonnaise PirouetteCacahuète invite les Dijonnais et les touristes à partir à ladécouverte de la ville à travers un parcours « ville caméléon ».

Dijon est une ville qui change, qui est en perpétuelle mutation, unvéritable caméléon, explique Cécile Artale, directrice de l’associa-tion. Avec ce parcours, chacun est invité à s’élancer sur un circuitd’environ 3 km pour développer son imaginaire, sa créativité et sesconnaissances de la ville. Et le principe est simple, précise CécileArtale, il suffit de louer un « sac à sentiers » à l’office de tourisme,de l’ouvrir et de suivre le parcours indiqué sur la carte. Dans ce sacà dos, outre la carte du sentier, les promeneurs pourront réaliser,tout au long du chemin, des activités ludiques et artistiques grâce auxfiches d’activité, aux jeux et au matériel d’observation qui se trouventà l’intérieur. Ainsi, de la rue des Forges en passant par la gare, le jardin Darcy oula rue Verrerie, la ville se révèle, se découvre et s’apprivoise. PlaceSaint-Bernard, par exemple, les promeneurs devront prendre une

empreinte de bouche d’égout et dessiner tout ce qu’ils peuventimaginer dessous. À la gare, c’est un jeu de devinettes qui est prévu.Ou encore, au Jardin Darcy, chaque participant devra dessiner sym-boliquement des arbres sur le sol ensablé.Une idée des plus sympathiques pour passer de bons moments avecses enfants le temps d’une journée.Location des sacs dans les offices de tourisme de Dijon, cour de la Gare ou 11, rue des Forges – Tél. : 08 92 70 05 58 Tarif : 10 euros par jour pour 5 personnes – D’autres parcourssont possibles sur Plombières-lès-Dijon et MâlainRens. : www.pirouette-cacahuete.net

> SALON DES ANTIQUAIRESNouveauté 2012, afin de répondre aux attentesde la clientèle de ce traditionnel salon, unsecteur consacré à l’art contemporain est misen place. Et en prélude à l’exposition du muséedes Beaux-Arts cet automne sur François etSophie Rude, le salon accueillera des œuvresdu fameux couple dijonnais. Les secteurs« prestige et antiquité » et « antiquité-brocante » proposeront une multitude d’objets.Du samedi 12 au dimanche 20 mai, DijonCongrexpo. Rens. : www.dijon-congrexpo.com.Tél. : 03 80 77 39 00.

> DIABÈTE : GROUPES DE PAROLE ET ÉCOUTENe pas rester seul face à la maladie, en parler,obtenir des conseils, s’informer sur sonalimentation, les contraintes, les complicationsou participer à des groupes de rencontre, c’estce que propose l’Association des diabétiquesde Côte-d’Or (Adco) via des rencontresindividuelles ou à plusieurs avec un patientexpert. Rens. : tous les matins au 03 80 41 74 20et en journée au 06 66 98 39 73. Web : www.bourgogne-diabete.com.

> COLLÉGIADES DE SCIENCES POCe concours sportif et artistique organisépar les étudiants réunit pour cinq jours les septcampus de Sciences Po : Dijon, Le Havre,Menton, Nancy, Poitiers, Reims et Paris.Mille étudiants sont attendus à Dijon pours’affronter en toute convivialité lors d’épreuvesde basket, cheerleading, football, rugby, volley,badminton, mais aussi court-métrage, danse,dessin, photo, poésie ou théâtre. Du vendredi 18 au mardi 22 mai. Rens. : www.collegiades2012.com.

PARCOURS DES SACS À SENTIERS

À LA DÉCOUVERTE DE LA VILLE CAMÉLÉON

PATRIMOINE

LES RACINES VIGNERONNESDE DIJON

C’est un pan assez mal connu de notre patrimoine que dévoile l’étude dedix universitaires Vignes et vins du Dijonnois. Oubli et renaissance. Des1 200 hectares qui couvraient les coteaux, il ne reste que les clos des

Marcs-d’Or, des Valendons et En Montre-Cul, à cheval sur Chenôve et Dijon. En10 chapitres, la particularité du Dijonnois est examinée point par point à traversla nature de ses sols, l’architecture monastique, le négoce, l’histoire des « Culsbleus » (ainsi appelait-on les vignerons de Dijon) et même le nom de nos ruesqui en garde trace. Une brillante référence pour qui soutient le projet d’inscrip-tion des climats de Bourgogne au patrimoine mondial de l’Unesco !Jean-Pierre Garcia et Jacky Rigaux (dir.), Vignes et vins du Dijonnois. Oubli et renaissance, Clémencey, éd. Terre en vues, 2012, 130 pages, 34 €

FÊTE DES VOISINS

AMBIANCE DANS LES QUARTIERS

Serez-vous de la partie ? Si vous avez décidé d’orga-niser dans votre immeuble, votre cour ou votre jardinune petite fête avec vos voisins, à l’occasion de la

journée du 1er juin, alors vous serez l’un des 6,7 millions departicipants en France (12 millions dans le monde) qui, unefois par an, décident de se retrouver pour partager un repas,un apéro ou une petite soirée conviviale. Pour ceux qui enferont la demande, une aide matérielle (bancs, tables…)peut être allouée par la ville. Bonne Fête des voisins !Vendredi 1er juinRens. : www.dijon.fr

| 11 |

Page 12: Dijon Mag n°246 mai 2012

| c’est d’actu |

MARATHON PHOTO

UN DÉFI PHOTO DANSLES RUES DE LA VILLE

Passionnés de photo, mettez votre créativité àl’épreuve en participant au Marathon photo Fnac-Canon organisé en partenariat avec la ville de Dijon.

Accompagné de votre coéquipier ou coéquipière, partez à larecherche des clichés insolites, drôles, originaux, inédits…À l’aide de votre propre appareil photo numérique, vousdevrez illustrer chaque thème proposé dans le tempsimparti. À la clé, de superbes lots pour les lauréats et l’ex-position des meilleurs clichés salle de la Coupole (rueSainte-Anne) du 13 août au 13 septembre.Inscriptions du 9 mai au 6 juin Marathon photo le samedi 16 juinRens. : www.marathons-photo-fnac.com

CHORALE À TRAVERS CHANTS

90 ANS DE PASSIONMUSICALE

La plus vieille chorale de Dijon fête ses 90 ans au Théâtre des Feuil-lants. À cette occasion, le chœur À travers chants partagera la scèneavec une dizaine de groupes amis invités. L’atmosphère sera à l’image

de la formation de cinquante chanteurs : conviviale et fondée sur l’échange.Les choristes aiment à se retrouver pour interpréter un répertoire éclectiquequi va du baroque au jazz. Très actifs, les membres voyagent en France et àl’étranger. Ils répondent souvent présent aux nombreuses sollicitations deconcerts. L’association regroupe des amoureux de la musique animés parl’envie d’avoir une activité culturelle. Et puisque nous sommes en Bour-gogne, il n’est pas rare que leurs performances se terminent aussi autourd’une bonne table.Mercredi 16 mai à 20 h – Théâtre des FeuillantsRens. : Jean-Claude Montré : 06 88 18 70 09 – http://atraverschants.free.fr

SCIENCES PO DIJON

UN LABORATOIRE DE LA CITOYENNETÉFondé en 2001 à l’initiative de Richard Descoings, le directeur de Sciences Porécemment disparu, et François Rebsamen avec l’aide de la région, Sciences Po Dijonest une des figures de proue de l’enseignement supérieur international visant l’Europecentrale et orientale.

Français ou étrangers, admis sur l’ex-cellence de leur dossier, ils sont170 étudiants à suivre à Sciences Po

Dijon un cursus de trois ans axé sur les paysd’Europe centrale et orientale. L’institution,qui a ses assises au 14, avenue Victor-Hugo,est un des sept collèges universitaires del’Institut d’études politiques (IEP) de Paris–  le prestigieux « Sciences Po» de la rueSaint-Guillaume  –, profondément réformépar son directeur Richard Descoings, brus-quement disparu le 3 avril dernier. Il a dépoussiéré la maison, l’ouvrant aux étu-diants internationaux, mais aussi aux élèves

des banlieues difficiles par les fameusesconventions des zones d’éducation priori-taire, rappelait François Rebsamen,sénateur-maire de Dijon, lui rendanthommage. Ajoutant que, pour faire admettrecette ouverture, il lui avait fallu battre enbrèche pas mal d’idées reçues. Il avait parailleurs initié avec le Grand Dijon uneréflexion sur un dispositif novateur « Écolede la seconde chance ». Sciences Po est un laboratoire de la citoyen-neté européenne par son brassage culturelet de nationalités, souligne Lukáš Macek,directeur du campus européen de Dijon.

Vingt-cinq nationalités différentes sontreprésentées dans ce 1er cycle privilégiant lapratique intensive des langues, dont lehongrois, le polonais et le tchèque. Cettediversité, qui prépare les étudiants aux plushautes fonctions dans l’Europe de demain,les implique aussi localement. Chaquemercredi auprès des pensionnaires de lamaison de retraite La Providence, parexemple, ou, ce mois-ci, lors du Printempsde l’Europe et des « Collégiades », épreuvesartistiques et sportives.

Page 13: Dijon Mag n°246 mai 2012

Pour fêter ses 10 ans de présence au12, rue Chancelier-de-l’Hospital, lagalerie d’art contemporain Interface

propose une exposition collective inédite.Baptisée « 10 ans de Chancelier ! Une expo-sition au goût de Mirande » – en référence àson ancien domicile dijonnais, où elle est néeen 1992  –, l’exposition accueille justement10  artistes ayant exposé au 104, rue deMirande, mais n’ayant pas encore investi lenouveau lieu. Elle accueille également desœuvres de ses deux fondateurs  : FrédéricBuisson et Olivier Nerry, anciens étudiantsde l’École des beaux-arts. Épaulée financièrement par la ville de Dijon,le conseil général, la région et la Drac (direc-tion régionale des affaires culturelles), la

galerie Interface organise chaque année sixexpositions avec de jeunes talents de laFrance entière. Depuis l’origine, nousservons de tremplin à de jeunes artistes, etce quel que soit leur domaine de prédilec-tion  : installation, photographie, peinture,sculpture…, explique Nadège Marrau, per-manente de l’association. La galerie éditeégalement Hors d’œuvre, une revue gratuitequi associe la jeune création et la jeunecritique avec cette volonté de fédérer tousceux qui œuvrent au développement de l’artcontemporain. Diffusée à 5 000 exemplairesen France, en Suisse et en Belgique, elleest disponible dans les galeries, lescentres d’art, les fonds régionaux d’artcontemporain (Frac).

Jusqu’au samedi 26 maiRens. : www.interface-art.com Courriel : [email protected] Tél. : 03 80 67 13 86.

ÉCOLOGIE

LE SIGNE DE L’ENVIRONNEMENTFAIT LA GUERRE AUX TAGS

L’utilitaire Renault électriqueacquis par Le Signe de l’envi-ronnement confirme la

démarche écologique de l’entre-prise de propreté urbaine de Saint-Apollinaire. Intervenante pour laville de Dijon, au sein de son serviced’enlèvement des graffitis proposégratuitement sur demande deshabitants, la petite entreprise dehuit salariés utilise des produits nonpolluants. Plutôt que le sable,abrasif, ou les produits chimiques, polluants, la gommeuse rendue portative, pour être faci-lement déplacée, efface les graffitis avec des cendres vitrifiées et, pour les surfaces les plusfragiles, des noyaux de pêche broyés. Des produits sans alcool et sans solvant permettentégalement d’embuer les tags sur les supports lisses et non poreux, comme les panneaux designalisation, le verre, l’aluminium, le métal.Un véhicule électrique est plus adapté à la circulation au centre-ville, où nous parcourons60 à 80 km tous les jours, explique François-Xavier Désertot, le directeur de l’entreprise.En juin, la PME déménagera sur la zone d’activité Cap-Nord, dans des locaux équipés d’unsystème de récupération des eaux de pluie, lesquelles seront ensuite réutilisées dans lesopérations de nettoyage.

LES PLEURANTS

RETOUREN EUROPE

Le compte à rebours du retour desPleurants à Dijon a démarré. Le10 mai, ils auront foulé à nouveau

le sol européen, après une tournéetriomphale aux USA et quelque 600 000visiteurs. Jusqu’au 19 août, la processiondu tombeau de Philippe le Hardi s’expo-sera dans le musée de l’hôpital Saint-Jean de Bruges, l’une des plus bellesvilles de Flandre. Après ce retour auxsources dans la « Venise du Nord », quivécut sous la tutelle des ducs de Bour-gogne au XVe siècle, ils s’installeront auBode-Museum de Berlin (de sep-tembre  2012 à février  2013), une étapenon prévue initialement qui s’intercaleavant le musée de Cluny à Paris (defévrier à mai 2013). Ils seront alors prêtsà retrouver les arcatures du tombeau deJean sans Peur, dans le musée desBeaux-Arts rénové, en septembre 2013.

ART CONTEMPORAIN

INTERFACE : UN ANNIVERSAIRESANS NOSTALGIE

| 13 |

Peinture murale encre noire et feutre Le Caillou 2012.

© S

andr

a Fo

ltz

Page 14: Dijon Mag n°246 mai 2012

| à suivre |

L’ÉCLOSION DE LA GÉNÉRATION TRAM

T’INQUIÈTE, Y A LE KIT  ! La véritable plate-forme sur laquellea reposé tout le travail pédagogique, c’est le kit Class’Tram, distribuédès juin  2011 à une centaine d’écoles du Grand Dijon. Dans cettemallette au trésor, des fiches, un CD-Rom de ressources et d’acti-vités, des magazines Magtram, des clips ludiques s’articulaientautour de sept grandes thématiques. Il s’agissait de faire com-prendre les enjeux liés à la mobilité urbaine, l’historique du tramà Dijon et les raisons de son retour, son fonctionnement technique,le chantier, les bénéfices pour l’environnement, les nouveaux

paysages de ville dans son sillage et les incontournables règles desécurité à respecter.Le kit a été élaboré avec l’aide d’une enseignante, en étroite collabo-ration avec l’Inspection académique et la direction des servicesdépartementaux de l’Éducation nationale de Côte-d’Or, pour bienêtre en phase avec les rythmes et programmes scolaires. L’objectifde ce kit attractif, tant par les contenus que par la présentation, étaitde donner envie aux professeurs des écoles de partager le projet avecles enfants, et de leur faire vivre ce qui restera comme une granderévolution de l’agglomération dijonnaise.

LE TRAM, C’EST CLASSE ! Plus qu’un kit, c’est même toute une opé-ration de sensibilisation qui a été orchestrée par Anne Dillenseger,adjointe au maire déléguée à la réussite éducative. Pour les écolesproches du tracé du tramway, la démarche est allée plus loin : aprèsun travail préalable de l’enseignant dans sa classe, un médiateur dela mission tramway est venu faire une animation… et organiser unevisite du chantier. L’animation revenait d’abord sur les sept théma-tiques, avec une présentation dont le but était de surprendre lesélèves et de les inciter à se poser des questions. Ensuite, sortie surle terrain. Le médiateur et l’enseignant ont accompagné les enfantssur le chantier tout proche, où les attendait un technicien. Certainsont même pu assister à une soudure de rail ou à la plantation d’unarbre. De leurs yeux, ils ont pu découvrir comment une rame allaitpouvoir rouler ici plus tard  : la plate-forme, les voies ferrées, lescâbles d’alimentation… Puis retour en classe pour le « débriefing »,les questions toujours nombreuses… et quelques petits cadeaux  :tram à colorier, petit quiz…

LE TRAM, OUAIS SUPER ! Dernier grand moment pour ces classesproches du tracé, la visite des ateliers. Une sortie en bus où l’on aretrouvé sur place les médiateurs… et la rame, incontestablement lastar du programme, celle que les élèves attendaient tous ! C’étaitparti pour une visite d’une heure dans le monde géant des ateliers,dont les 12 hectares accueilleront bientôt les 33 rames, 215 bus et700 agents du réseau Divia. Le bâtiment de maintenance d’abord,avec ses fosses et passerelles pour réparer ou entretenir chaquepartie d’une rame, par le bas ou par le haut, et ses ponts-grues quipeuvent soulever plusieurs tonnes. Le remisage ensuite, « là où lesrames dorment la nuit », ancien atelier de la SNCF métamorphosé.Le poste d’exploitation enfin, la « tour de contrôle », qui consommetrès peu d’énergie. La visite s’est terminée par la « station-service »,

Le tramway appartient à ceux qui le prendront. Par ses actions pédagogiques, Dijon a voulurendre le tram aux générations futures, notamment aux écoles situées sur le tracé et qui ont vude près tout le chantier. Débutée à la rentrée 2011-2012, l’opération Class’Tram s’est terminéedébut avril avec la visite des ateliers… et une photo de la classe devant la première rame.

Page 15: Dijon Mag n°246 mai 2012

où l’on charge les rames en sable (pour une bonne « tenue de rail »)et où on les lave d’une eau recyclée à 85 %. Là, une rame les attendaitpour être visitée et se faire prendre en photo avec toute la classe.Sans doute le moment le plus magique pour les élèves impatients.Des classes toutes sages sur les images, mais qui n’en finissaientplus de leurs ramages.Dans quelques jours, ils recevront la photo de classe souvenir, dansun présentoir où apparaît l’expression trouvée par le Conseil muni-cipal d’enfants : « Le tram, ouais super ! ».

SÉCURITÉ ATTITUDEAlors que le dispositif Class’Tram bat son plein,le Conseil municipal d’enfants (CME) de la villede Dijon se mobilise pour expliquer le tramwayà tous les bambins de l’agglomération : en visiteà Lyon le 24 mars en compagnie d’André Gervais,conseiller du Grand Dijon délégué au tramway età la mobilité, les élus ont pu constater que laprésence du tram nécessite un apprentissagedes règles élémentaires de prudence, qu’ils ontdécidé de compiler dans un «  guide de lasécurité attitude » version 7-12 ans, à paraîtretrès prochainement.

DERNIER RAIL AVANT LA FINC’est à Valmy que le tram gagnera sa bataille du rail ! C’est eneffet près de cette station du nord dijonnais qu’aura lieu ladernière soudure, dans la semaine du 1er mai 2012. Rappelonsque la toute première a été effectuée le 11 mars 2011, il y a àpeine plus d’un an.Ajoutons à cela l’inauguration des ateliers courant juin 2012. Làmême où la cadence de livraison des rames et où les formationsdes conducteurs s’accélèrent.Autant d’événements qui nous rapprochent à grands pas de lafin des travaux et de la mise en service du tram. Réservez dèsmaintenant votre samedi 1er septembre pour l’inauguration !

Page 16: Dijon Mag n°246 mai 2012

CENTRE-VILLE

LES PIÉTONS EN TOUTE LIBERTÉ

En devenant une artère piétonne longuede 900 m, la rue de la Liberté remplirade nouvelles fonctions urbaines

rehaussant son attrait commercial et touris-tique. Ce bel aménagement, associé au projetde tramway, offrira ainsi une continuitépiétonne confortable depuis la gare jusqu’aupalais des Ducs.Premier effet de cette perspective : les bus,réorganisés dès la mise en service de lapremière ligne du tramway, ne passerontplus par cet axe. Et ce, dès le 2 septembre.La fréquentation piétonne s’ordonneradepuis les pôles de correspondances desplaces Darcy et République, mais aussi àpartir des places Saint-Bernard, Bossuet etdu Théâtre et des rues des Godrans et duChâteau. La plupart de ces points seront

reliés entre eux et à la rue de la Liberté parla navette Diviaciti.

AGRÉABLE ET EMBELLIE. Pour occasionnerle moins de gêne possible, les travaux devoirie (voir encadré) ont été planifiés sur unepériode de cinq mois, laissant toutefois placeà une longue «  trêve des confiseurs  » denovembre à début février, afin de préserverl’activité commerçante pour les fêtes de find’année et les soldes. Les commerçantspourront en outre prétendre au Fonds d’inter-vention pour les services, l’artisanat et lecommerce (Fisac), en vue de moderniser etd’embellir leurs vitrines, comme lors duchantier du tramway. La chaussée sera de même nature que celle dela rue des Godrans, avec un granulat en pierresde Bourgogne donnant un relief antidérapantet agréable à la marche. Cette technique dite de«  béton bouchardé  » permettra d’ouvrir trèsvite la rue aux passants, précise l’architectepaysagiste Thierry Ciccione, qui planche régu-lièrement sur les questions de cohérence desespaces piétonniers liés au tramway.

« VIA LIBERTÉ ». Libérée de toute circulationmotorisée – hormis les services de secours,de livraison et de nettoiement –, la pratique dela rue en sera changée, rebaptisée pour cetteopération «  Via Liberté  » par référence autracé originel attesté dès l’époque gallo-romaine. C’est par son embellissementqu’elle trouvera le trait d’union entre toutesles époques  : de la porte Guillaume, jadisentrée de la ville, à trois œuvres contempo-raines qui pourraient ponctuer l’enfilade pié-tonnière. Reliée au square par une allée de55 arbres en pot aménagée de bancs, la placeDarcy prolongera aussi cette nouvelle perspective.Les travaux de 3 millions d’euros, inclus dansl’enveloppe globale de 400  millions d’eurospour le tramway, n’impacteront pas lesfinances de la ville, précise en outre FrançoisRebsamen.

| tout le monde en parle |

Dans le sillage du tramway et de la rue des Godrans, la rue de la Liberté deviendra piétonne dès le 2 septembre prochain. Une métamorphose qui sera effectuée sur une période de cinq mois.

CALENDRIER DES TRAVAUX« VIA LIBERTÉ »

Du 3 septembre à la fin octobreTravaux préparatoires sur les réseauxd’énergie et d’eaux pluviales, et pose defibre optique pour l’Internet à très hautdébit. Quatre sections : de la place Darcyà la rue du Château, de la rue du Châteauà la rue des Godrans, de la rue desGodrans à la place de la Libération,puis de la place de la Libération à la place du Théâtre.

De novembre 2012 à la fin janvier 2013Pause des travaux.

De février à avrilTerrassement, dallage, coulage de bétonet bouchardage sur une moitié dechaussée, puis sur l’autre, pourpermettre la circulation des livraisonset des secours.

© S

toa

Arc

hite

ctur

e A

sylu

m

Page 17: Dijon Mag n°246 mai 2012

DES ANIMATIONS DE RUE NE MANQUERONT PASD’AGRÉMENTER LE RENOUVEAU DE LA RUE DELA LIBERTÉ, PIÉTONNE DÈS LE 2 SEPTEMBRE.POUR UNE DÉAMBULATION AISÉE, ELLE RECEVRAUN REVÊTEMENT DE CHAUSSÉE DE MÊME NATUREQUE CELUI DE LA RUE DES GODRANS. TROISŒUVRES D’ART POURRAIENT AUSSI PONCTUERLE CHEMINEMENT : AU CROISEMENT DE LA RUEDU CHÂTEAU, PLACE FRANÇOIS-RUDE ET PLACEDU THÉÂTRE, EN PLUS D’UNE OUVERTUREARBORÉE LA PLACE DARCY.

| 17 |

Page 18: Dijon Mag n°246 mai 2012

| vie de quartier |

Grésilles en fête est une semaine inter-culturelle et des musiques du monde.Elle fait appel au même esprit festif et

solidaire que Jours de fête à Fontaine-d’Ouche, inscrit aussi dans le cadre ducontrat urbain de cohésion sociale (Cucs). La15e édition de ce grand brassage culturel,suscité par une soixantaine de partenaires etépaulé par la direction « Animation des quar-tiers  » de la ville, démarrera par unepremière fête : celle des voisins, sur l’espla-nade Jean-XXIII. En plus d’un repas partagéà l’initiative des habitants, la soirée estanimée par Cirq’ônflex, l’association circas-sienne maître du jeu dans l’art des surprises.

MÉLANGE DES ARTS ET DES GENRES. Lesassociations et les acteurs du festival sontaussi tous réunis autour de la même tableau sein du Collectif Grésilles Culture. C’estdire le retentissement de l’opération, quiconnaît au cours de la semaine pas moins de30 manifestations dans quasiment tous leschamps artistiques  : concerts sur lemarché, théâtre, cinéma, concours, exposi-tions, arts de la rue, jeux ou émissions deradio en direct… Sur l’esplanade de l’im-

meuble Boutaric, Zutique Productionsprévoit par exemple deux jours de déballagede danses, de contes, de saveurs et demusiques du monde, où voyage aussi laCaravane des jeux. Maintenu en cas depluie, prenez vos parapluies  ! préviennent

joyeusement les organisateurs de la CasbahBoutaric. Éclectique et gratuit, le festival se répanddans une quinzaine de lieux différents. Àl’exemple de Louise la Fredonneuse et deDanielle Mordoj (l’une chante, l’autre conte),qui déplacent leur scène dans les îlots duquartier ou détournent quelques minutes dutemps de travail au profit d’un conte ou d’unechanson susurrés à l’oreille. Liberté aussid’inventer le super-héros de son quartier endonnant la parole aux habitants. Un illustra-teur prête son crayon en matérialisant lesidées et un sociologue en tire une trèssérieuse conférence publique, pendant qued’autres emmaillotent le mobilier urbain depièces tricotées (art du « yarn bombing ») ouplanchent à la construction de cabanes,exposées au beau milieu du parc. Avec pourfil d’Ariane les cultures du monde, dans toutleur éclat.Du vendredi 1er au samedi 9 juinRens. : www.dijon.fr

FESTIVAL GRÉSILLES EN FÊTE

QUINZE ANNÉES D’EXPRESSIONSMULTICULTURELLESLa diversité culturelle monte sur scène lors de Grésilles en fête. L’implicationdes habitants, des associations et des structures du quartier en fait un festivalpopulaire qui suscite chaque année l’engouement de milliers de personnes.

KULTUR’ MIX

RAP ET CITOYENNETÉ

Kultur’ Mix est un festival « pour les jeunes et par les jeunes ». C’est ainsi que sedéfinissent les 10  rendez-vous annuels qui brassent les modes d’expressionurbains (slam, danse, sports urbains, musiques actuelles, arts graphiques), mais

aussi le développement durable et la citoyenneté européenne. Ce mois-ci, le 4e rendez-vous se déroule à La Vapeur sous la bannière « Kultur Rap », avec concerts, ainsi que pré-sentation des textes écrits par de jeunes Dijonnais férus de cette forme vocale et musicale.En avril dernier, ceux-ci ont préalablement suivi à la maison de quartier de la Fontaine-d’Ouche un stage d’écriture orchestré par l’association PNPV (Par Nous Pour Vous). Avecl’ambition de promouvoir les nouvelles technologies musicales informatisées.Vendredi 4 mai de 16 h à minuit à La Vapeur Entrée libre dans la limite des places disponibles

Page 19: Dijon Mag n°246 mai 2012

| 19 |

TROIS QUARTIERS POUR UNE FÊTE. La 8e fête des Trois-Quartiers (Cle-menceau, Drapeau et Maladière) inaugure la série des rendez-vous enplein air préparés par les Dijonnais et les commissions de quartier. Par leplus grand des hasards, le thème des jardins, qui enchante cette année leparc du Drapeau, est le même que celui de Jours de fête à Fontaine-d’Ouche. Surprises, animations et musique partagent l’espace de verdure,coloré d’épouvantails dans ce quartier autrefois cultivé en jardins, commele rappellent les archives municipales à travers une exposition. Les écoles,le centre social Balzac, la MJC Maladière participent activement à cetaprès-midi, avec en outre la collaboration des fleuristes, qui animent desateliers de composition florale et d’origami. L’affiche de l’événement a étéconçue par les enfants des écoles. À la clé, une remise de prix et un apéritiféquitable et solidaire…Dimanche 13 mai de 14 h à 19 h – Parc du Drapeau

MOSAÏQUE ET BOUTS DE FICELLE À LA FÊTE DU PARC. L’imagination etl’économie solidaire se déploient encore cette année au parc de la Colom-bière, sur le thème « mosaïque et bouts de ficelle ». Après le succès del’an passé autour des « cultures du monde », tout ce qui peut être réinventéà partir d’objets recyclés sera prétexte à des concerts, initiations, ateliers,expositions ou animations sportives et culturelles pour tous les âges. Àl’exemple de cet atelier de fabrication de meubles en carton, proposé parle centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada) Adoma de Dijon. C’estgrâce à la motivation des bénévoles, habitants, associations et du centresocial du Parc que cette initiative de la commission de quartier Chevreul-Parc bat son plein chaque année. À ne pas manquer non plus : les pâtis-series confectionnées par les habitants au coin buffet et buvette !Samedi 19 mai de 13 h à 19 h – Parc de la Colombière

27e FÊTE DU PORT DU CANAL. C’est un collectif d’une vingtaine d’asso-ciations qui organise autour du Port du Canal – de l’écluse au pont Eiffel –l’une des plus anciennes fêtes de quartier. C’est aussi l’un des rassemble-ments les plus populaires, où près de 20 000 personnes sont attendues letemps du week-end. Si des joutes nautiques se pratiquaient autrefois, sesouviennent les aînés de Dijon, les jeux sur l’eau y sont toujours prisés,avec un feu d’artifice (tiré par des professionnels) le samedi soir. Se suc-cèdent des démonstrations de chiens de sauvetage, des initiations àl’aviron et au canoë-kayak, des concerts non-stop, avec la PénicheCancale, partie prenante de l’événement, comme la MJC des Bourroches-Valendons, la médiathèque de Dijon et les commerçants, qui affrètent unpetit train pour des escapades. Le comité des associations « Amies du Portdu Canal » organise aussi un vide-grenier les 9 et 10 septembre prochains.Samedi 2 et dimanche 3 juin – Port du Canal

FÊTES DE QUARTIER

LES DIJONNAIS ENSOLEILLENTLEUR QUARTIER

Expression de la démocratie participative, ce sont les Dijonnais impliqués au sein des commissionsde quartier ou réunis en associations qui organisent leurs fêtes de quartier, avec le soutien de la ville.Gratuites et en plein air, elles s’adressent à tous les publics, avec à chaque fois une originalité propre,reflet de l’âme des quartiers ou du génie des lieux.

Fête du parc 2011.

Port du canal : la terrasse de la Péniche Cancale.

Page 20: Dijon Mag n°246 mai 2012

BERCEAU DES SAVOIRS ET DE L’APPRENTISSAGE, L’ÉCOLE A PLUS QUE JAMAIS UN RÔLEESSENTIEL DANS LE DÉVELOPPEMENT PERSONNEL DE CHAQUE ENFANT, DE CHAQUE JEUNE.C’EST DANS CET ESPRIT QUE LA VILLE DE DIJON INVESTIT MOYENS HUMAINS ET FINANCIERS,POUR FAVORISER LA RÉUSSITE ÉDUCATIVE ET, AU-DELÀ, L’ÉPANOUISSEMENT DES FUTURSCITOYENS. CAR C’EST L’AVENIR MÊME DE NOTRE SOCIÉTÉ, NOTRE AVENIR À TOUS, QUI SEPRÉPARE ET SE CONSTRUIT AVEC L’ÉDUCATION.

| dossier |

L’ÉDUCATION

UN SUJET D’AVENIR

Page 21: Dijon Mag n°246 mai 2012

| 21 |

L’« école communale», c’est ainsi que nosgrands-parents désignaient le lieu deleurs premiers apprentissages. L’école a

depuis évolué, bien sûr, mais les prérogatives dela commune n’ont pas changé. Première mission  : mettre à disposition desmoyens. Cela commence avec les locaux, dontla ville est propriétaire et dont elle assure laconstruction, la reconstruction ou les grossesréparations. Les crédits d’équipement ainsi quele fonctionnement et l’entretien des écoles sontaussi de son ressort. En plus des fournitures etdu mobilier scolaire qu’elle procure auxécoliers, la commune gère les personnels nonenseignants et en particulier les agents territo-riaux spécialisés des écoles maternelles. Elle prend en charge les écoliers de leur pupitrejusqu’à leur assiette, puisque c’est également lacommune qui organise la restauration scolaire.Dans les faits, elle est souvent épaulée par lacaisse des écoles qui pilote sa gestion. Objectif :

donner des avis sur les tarifs et sur la composi-tion des menus. Suivant la taille des communes,le service est assuré par des sociétés de restau-ration privées ou par la commune elle-même. Concernant la carte scolaire, la commune aaussi son mot à dire. Et pour cause  : c’est leconseil municipal qui fixe la sectorisationscolaire, c’est-à-dire la répartition des élèvesdans les écoles de la ville. En d’autres termes, ildéfinit dans quel établissement doivent êtreaffectés les enfants en fonction de leur lieu derésidence. Le maire peut décider d’éventuellesdérogations dans certains cas précis. Enfin, la direction de l’éducation participe à l’ap-plication de la politique éducative municipale entermes d’accompagnement scolaire (caissesdes écoles, aide aux vacances, dispositifs d’aideaux devoirs…), périscolaire et extrascolaire.

Rens. : guide municipal « L’écolier à Dijon »,disponible sur www.dijon.fr

MAILLON FORT DE L’ÉCOLE DE LA RÉPUBLIQUELA COMMUNE,

DEPUIS LES ANNÉES 1980, SUITE AUX LOIS DE DÉCENTRALISATION, LES COLLECTIVITÉS LOCALES ONT VU LEURS COMPÉTENCES SE RENFORCER, NOTAMMENT EN MATIÈRE D’ÉDUCATION. C’EST AINSI LA COMMUNE QUI A LA CHARGE DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES PUBLICS DU PREMIER DEGRÉ SUR SON TERRITOIRE.

> 12 310 élèves dans les écoles maternelleset primaires de Dijon.

> 41 maternelles publiques, 39  écoles élémentairespubliques, 10 écoles privées sous contratd’association.

> Prévision du budget de l’éducation de la ville :41,8 millions d’euros.

> 362 euros sont consacrés à chaque élève par an.

> 900 personnes travaillent de manièrepermanente, vacataire ou saisonnière au seindes directions de l’éducation.

> 5 800 enfants du premier degré déjeunentchaque jour au restaurant scolaire.

> 9 pôles d’accueil périscolaires.

(Sources : guide municipal « L’écolier à Dijon », guide« Nouvelle tarification adaptée aux revenus », www.dijon.fr.)

à savoir

Page 22: Dijon Mag n°246 mai 2012

Avec pas moins de 39 mil-lions d’euros consacrés àla rénovation des bâti-

ments scolaires depuis 2001, laville de Dijon a fait de l’éducationl’une de ses priorités. Il s’agit eneffet du deuxième poste budgé-taire municipal. La reconstruc-tion du groupe scolaire Montmu-zard en 2011 a permis aux élèves

de bénéficier d’un équipementneuf pour 8,5  millions d’eurosd’investissement. En 2012, Dijonprévoit d’allouer 41,8  millionsd’euros pour l’éducation, soit17,60 % des dépenses des ser-vices rendus à la population. Surles 362  euros consacrés àchaque élève, 37 euros sont uti-lisés à l’initiative du directeur.

Signe fort de l’engagementmunicipal en la matière : l’éga-lité numérique. À la rentrée2009-2010, la ville a procédé aurenouvellement de l’ensembledu parc informatique desgroupes scolaires dijonnais. Uneopération qui représente622  ordinateurs, 165  impri-mantes, ainsi que des numéri-

seurs. Cet investissement deplus de 410  000  euros a étécomplété à la rentrée  2010 parl’équipement des écoles élé-mentaires en tableaux blancsinteractifs numériques, pour uncoût de 100  000  euros. Unsupport largement sollicité etplébiscité par les enseignants. Renseignements : www.dijon.fr

| dossier |

SUPPRESSION DES RASED

LA POLITIQUE ÉDUCATIVE FAIT LES FRAIS DES AJUSTEMENTSÉCONOMIQUESNormalement complémentaires, politique locale etpolitique nationale en matière d’éducation peuventtoutefois entrer en dissonance. En témoigne la poli-tique d’austérité menée aujourd’hui par le ministèrede l’Éducation nationale. En effet, plus de2 500 postes de Rased (réseaux d’aides spécialiséesaux élèves en difficulté) sont menacés de suppres-sion à la rentrée 2012 (la suppression de 13 postespour la Côte-d’Or est d’ores et déjà entérinée par lerectorat). Ces réseaux rassemblent les psychologuesscolaires et des professeurs des écoles spécialiséesdans la lutte contre l’échec scolaire. Au total, c’estprès du tiers des effectifs de ce type de personnel quiaura été supprimé entre 2008 et 2012. Une décisiond’autant plus néfaste qu’elle fragilise encore davan-tage les élèves les plus vulnérables. En plus desRased, des postes de remplaçants, d’assistants delangue vivante, de conseillers pédagogiques ouencore de maîtres formateurs sont également vouésà disparaître.

À L’ÉDUCATIONPRIORITÉ

RÉNOVATION DE BÂTIMENTS, ÉQUIPEMENT NUMÉRIQUE, DIJON « MET LE PAQUET » SUR L’ÉDUCATION, QUI REPRÉSENTE LE DEUXIÈME POSTE BUDGÉTAIRE DE LA VILLE.

Tableau blanc interactif dans les écoles.

Page 23: Dijon Mag n°246 mai 2012

Le projet éducatif local(PEL), c’est le plan qui fixeles grandes orientations

de la politique éducative munici-pale  : mixité, accompagnementdes enfants et des jeunes en dif-ficulté, accès aux services et auxactions éducatives, et encou -ragement de l’autonomie et dela participation des jeunes,explique Anne Dillenseger,adjointe déléguée à la réussite

éducative à Dijon. Elle se montrefière de constater que ces objec-tifs, déclinés dans toutes lesstructures éducatives, ontaujourd’hui été atteints. En 2004,les accueils périscolaires ontainsi été généralisés à toutes lesécoles de la ville. Le dispositifoffre la possibilité à tous lesécoliers de profiter d’une aideaux devoirs et d’un temps deloisir avant et après l’école. Autre

évolution : la création d’accueilsjeunes pour favoriser les loisirsdes plus de 14 ans. Les serviceséducatifs sont beaucoup plusaccessibles, précise l’élue, grâceà la mise en place d’un «  tauxd’effort », un système de factura-tion qui tient compte des revenusdes ménages.Moins d’injustice sociale ettoujours plus d’égalité deschances, c’est dans cette dyna-

mique que s’inscrit aujourd’huil’élaboration du PEG, le projetéducatif global. Il entrera envigueur à la rentrée  2012 etassurera une meilleure synergiedes actions mises en œuvre parles différents acteurs de la poli-tique éducative. Plus d’interacti-vité et de transversalité sera aufinal intégré entre servicesmunicipaux, partenaires éduca-tifs et parents d’élèves.

Dijon Mag : À la rentrée 2012 entrera envigueur le PEG, le projet éducatif global.Qu’apportera-t-il de plus que le PEL ?Anne Dillenseger  : Le PEG a vocation àapporter davantage d’efficacité et decohérence entre les différents acteurs dela politique éducative. Il faut décloisonnerles relations pour assurer une meilleurecoordination des différentes actionsmenées de part et d’autre.

DM : Quelles sont les missions du PEG ?AD  : Les missions du PEG s’articulentautour des valeurs du PEL qui concourentà la prise en charge des enfants et desjeunes (jusqu’à 25  ans). Notre mission  :assurer la «  coéducation  » à tous lesmoments de vie, en lien avec les parents.

DM : Comment a-t-il été élaboré ?AD  : On en parlait depuis longtemps, et

nous sommes passés de l’idée à l’action.Six groupes de travail présidés par septélus ont associé 67  représentants desservices municipaux, et 70 partenaires dela ville ont planché dessus. Après un étatdes lieux, ils ont fait des propositions pouratteindre les objectifs fixés. Ces proposi-tions seront présentées au maire en cettefin d’année scolaire.

| 23 |

DES ACTEURS, DES ACTIONSDES PROJETS,

EN 2003, DIJON METTAIT EN PLACE SON PREMIER « PROJET ÉDUCATIF LOCAL» (PEL). IL SERA BIENTÔT COMPLÉTÉ PAR LE PEG, LE « PROJET ÉDUCATIF GLOBAL», QUI RENFORCE LES LIENS ENTRE LES DIFFÉRENTS ACTEURS LOCAUX.

« NOTRE MISSION : ASSURER LA COÉDUCATION DES ENFANTS ET DES JEUNES »

ANNE DILLENSEGER, adjointe déléguée à la réussite éducative à Dijon.

Page 24: Dijon Mag n°246 mai 2012

Tous les jours, durantl’année scolaire, se joueune pièce bien rodée. Le

décor  : la cuisine centrale,avenue de Stalingrad. Le public :des milliers d’écoliers, dont lenombre varie. Le système dit de« liaison froide » permet de res-pecter les normes sanitaires envigueur tout en ajustant lenombre de repas, précise Jean-Michel Grenier, le directeur du

pôle réussite éducative de laville. L’élaboration des menusfait l’objet de concertations culi-naires. Elles associent une diété-ticienne, le directeur de cuisineet son adjoint, et parfois égale-ment des enfants. Objectif  :développer les goûts et contenirles coûts, ajoute le directeur. Priorité donc aux légumes,déclinés sous toutes leursformes pour plaire aux palais

réticents, souvent plus accou-tumés aux féculents ou auxfriandises. C’est aussi une denos missions d’éducation que defaire découvrir des saveurs et defaire comprendre que l’équilibrealimentaire est essentiel,souligne Jean-Michel Grenier.Les écoliers sont donc amenés àparticiper et à s’instruire tout ens’amusant et en mangeant. Depuis 2008, l’accent a été missur les filières bio sur le planlocal. Aujourd’hui, près de 10 %du budget de la restaurationscolaire sont consacrés au bio. Il

s’agit non seulement de valoriserune agriculture responsablemais aussi d’œuvrer en faveur dudéveloppement durable enréduisant l’empreinte carbone.Toutefois, le développement dubio reste progressif, car la massedes denrées est conséquente etle coût relativement élevé. Et unefois par mois, des menus « alter-natifs  » visent à diminuer laconsommation de protéinesd’origine animale. Rens. : Pôle accueil Berlier47, rue Berlier Tél. : 03 80 74 50 26

| dossier |

La ville de Dijon estdécoupée en neuf pôlesd’accueil territoriaux. Ils

regroupent écoles maternelles etélémentaires pour assurer lagarde du matin, du midi et du soir.Et pour chaque tranche d’âge,une activité est mise en place. Il s’agit parfois aussi d’un tempsde sensibilisation, comme celleconduite depuis 2002 concer-nant l’hygiène bucco-dentaire.Se brosser les dents régulière-ment, effectuer des visites chezle dentiste, des milliers d’éco-

liers de 3 à 11  ans ont ainsiappris les bons réflexes àacquérir dès le plus jeune âge.Et comme, en matière d’ensei-gnement, rien ne vaut lapratique pour assimiler lathéorie, les enfants sont invités àse brosser les dents aprèschaque repas pris au restaurantscolaire, grâce à un petit kitremis en début d’année etrenouvelé durant la scolarité. Enparallèle, ils bénéficient égale-ment de visites au service odon-tologie du CHU de Dijon, pour

lutter contre les caries éven-tuelles… et la peur de la blouseblanche !Élue 3e ville la plus sportive deFrance par le quotidien L’Équipeen 2007, Dijon fait aussi la partbelle au sport, que ce soit lacompétition et le haut niveau oula pratique amateur. La villefavorise à chaque âge la décou-verte de toutes les disciplinesgrâce à des équipementsnombreux et de grande qualité.Dans le cadre du projet éducatifglobal (PEG), la municipalité

prévoit d’ailleurs de mettre enplace un parcours d’éducationsportive destiné aux 3-25  ans.Objectif : donner la possibilité àtous de fréquenter tout type declub et de s’initier à tout type desport. Un petit carnet, sousformat papier ou virtuel, vien-drait compléter le dispositif poursuivre l’évolution de chaqueparcours individuel. Rens. : service Dijon Ville-santé : 03 80 44 81 50 Centre municipal d’initiationsportive (CMIS) : 03 80 48 82 16

CHAQUE JOUR, PRÈS DE 5 800 ÉCOLIERS DU PREMIER DEGRÉ DÉJEUNENT DANS LES RESTAURANTS SCOLAIRES. DES EFFORTS SONT QUOTIDIENNEMENT FAITS POUR LEUR PROPOSER DES MENUS VARIÉS, ÉQUILIBRÉS ET ORIGINAUX. POUR LA SANTÉ… ET LE PLAISIR.

N’EST PAS SI COMPLIQUÉ ! BIEN MANGER

OCCUPER LES ENFANTS AVANT ET APRÈS LA CLASSE, C’EST L’AMBITION DES ACCUEILS DE LOISIRS PÉRISCOLAIRES. UN TEMPS DE DÉCOUVERTE ET D’ÉCHANGE QUI VEILLE À RESPECTER LES RYTHMES DES ÉCOLIERS.

AVEC PRÉVENTIONQUAND ÉDUCATION RIME

Page 25: Dijon Mag n°246 mai 2012

| 25 |

Pour certains ménages, le financement d’une ou plusieurs scolarités relève del’effort, du sacrifice, voire de l’impossible. Ces difficultés tendent évidemment às’accroître en période de crise économique. C’est parce que la justice sociale est

au cœur de la politique éducative que la mairie a décidé de s’engager. Pour privilégierl’égalité d’accès pour tous, elle applique depuis la rentrée 2010 une tarification adaptéeau niveau de revenu de chaque ménage. Un dispositif qui consiste à appliquer directe-ment un pourcentage sur les ressources mensuelles de la famille, en tenant compte desa composition et de son lieu de résidence, pour calculer le montant à facturer. Déjà utilisé pour le règlement des services offerts pour les crèches, les haltes-garderiesou encore les accueils de loisirs extrascolaires, ce système a été élargi à la restaurationscolaire. Et une fois encore, la ville de Dijon est pionnière en la matière, puisqu’elle estl’une des premières villes de France à mettre sur pied ce mode de tarification. Rens. : Centre de traitement unique de la facturation Tél. : 03 80 74 53 30 – www.dijon.fr

AFIN DE SOUTENIR LES FAMILLES LES PLUS FRAGILES, LA MAIRIE A MIS EN PLACE UNE POLITIQUE DE TARIFICATION PERSONNALISÉE, POUR PLUS DE JUSTICE SOCIALE.

DES CHANCESLE PARI DE L’ÉGALITÉ

À l’image de la plupart des parents d’élèves de l’école Darcy, je suis très satisfaite de la prise en charge de mesenfants. C’est important qu’ils aillent à l’école avec le sourire, et c’est le cas. L’établissement propose une multituded’activités sportives, ce qui permet aux enfants de découvrir des sports différents de ceux qui sont enseignéstraditionnellement. J’ai notamment en tête une rencontre Usep autour de la gymnastique avec plus de 700 enfantsréunis pour l’occasion. L’encadrement est efficace et il y a un dialogue de bonne qualité entre enseignants, élèveset parents. C’est essentiel et, pour les parents, c’est aussi très rassurant.

Corinne MÈRE DE FAMILLE ET DÉLÉGUÉ DE PARENTS D’ÉLÈVES

Je suis contente d’aller à l’école, j’aime bien ça, et surtout lesarts visuels. C’est une matière qui ressemble un peu au dessinoù on apprend à faire parler notre imagination. C’est différentdes mathématiques et du français, donc c’est bien. Il y a lesleçons avec le maître ou la maîtresse, et puis il y a aussi lesmoments de garderie. Et pendant ces temps-là, on peut fairedu sport, comme du handball ou bien de l’athlétisme. C’estmieux et c’est plus drôle car on est dehors. Le sport, ça permetde penser à autre chose qu’aux notes et ça fait du bien pournotre croissance et notre corps. En plus, quand on fait un sport,on doit respecter des règles, et c’est pareil que dans la vie.

Émilie 9 ANS ET DEMI, SCOLARISÉE EN CM1

Je ne suis arrivé qu’en septembre dernier à ce poste de direction, donc ilest encore un peu tôt pour dresser le bilan, car l’année n’est pas encoreterminée. Mais je constate que les actions qui s’inscrivent dans le PEL quiva devenir le PEG sont de véritables réussites. J’en suis très content. J’aimoi-même participé à l’élaboration de ces politiques. L’objectif de favoriserl’épanouissement des élèves est de première importance. La politique miseen œuvre est concertée et les projets périscolaires sont menés en lien avectous les acteurs du système éducatif, afin d’éviter les doublons. Depuis monarrivée, j’ai mis en place quatre cycles d’activités sportives qui consistentà faire découvrir des disciplines sous un aspect ludique. Le sport est, selonmoi, un bon moyen de faire de nos élèves les citoyens de demain.

AlainDIRECTEUR DE L’ÉCOLE PUBLIQUE DARCY

Paroles de Dijonnais

Page 26: Dijon Mag n°246 mai 2012

| ça nous concerne |

Vous avez besoin d’un médecin  ? Oui, mais voilà, on estdimanche et votre problème ne justifie pas le déplacementd’un professionnel de santé. En plus, vous n’avez guère envie

de faire la queue durant des heures aux urgences… La maisonmédicale de garde de l’agglomération dijonnaise est peut-être lasolution. Cette nouvelle structure est implantée depuis le début del’année sur le site du Bocage, face aux urgences adultes. Unedouzaine de médecins généralistes assurent la permanence. Les consultations ne concernent pas les urgences vitales. Les délaisd’attente sont courts – un médecin consulte de quatre à six patientsà l’heure. Contrairement aux urgences, où l’ordre de passage se fait

selon la gravité, c’est l’ordre d’arrivée qui est ici pris en compte.Dans le même temps, cette maison médicale permet d’alléger leflux des patients qui s’adressent au service des urgences du CHU.L’objectif est d’apporter une réponse adaptée à chaque patient, surun même lieu. Les honoraires pratiqués sont ceux du secteurconventionné (les mêmes qu’aux urgences) avec une majorationpour le week-end et la nuit. La consultation coûte entre 42 et60 euros, avec un tiers payant de 12 à 19 euros. La CMU est acceptée.Ouverture : tous les soirs de 20 h à minuit, le samedi de 15 h à minuit, les dimanches et jours fériés de 9 h à 13 h et de 15 h à minuit

SANTÉ

UNE MAISON MÉDICALEDE GARDE AU CHULa nouvelle structure, installée devant le service des urgences adultes, donne de l’air aux consultations.

Quitter la vie professionnelle pour appri-voiser son nouveau statut de retraité n’estpas un mal, bien au contraire. Avec des

structures comme l’Office des personnes âgéesde Dijon (Opad), dès 55  ans vous pouvez vousépanouir en bénéficiant d’une cinquantaine d’ac-tivités, aussi bien pour vous détendre, vous sen-sibiliser ou vous permettre de découvrir des ter-ritoires inconnus. Près de 1 800 adhérents sontdéjà recensés. Pour en savoir plus, l’associationouvrira ses portes le 29 mai prochain et profiterade l’occasion pour présenter les nouveautés de lasaison 2012-2013 : activités supplémentaires lessamedis et pendant les mois d’été, méditation,cours de dessin sur modèles vivants… ou encorepréparation au baccalauréat en candidat libre. Mardi 29 mai de 10 h à 17 h – Cour du CaronRens. : 03 80 70 02 03 – www.opad-dijon.fr

VOUS AVEZ PLUS DE 60 ANS…C’EST POUR VOUS EN MAI JEUDI 3 À 13 H 30Thé dansant : orchestre La Gambille, salle Devosge

JEUDI 10 À 14 H 30Visite sur site, avec l’association Icovil : « Quartier Junot : un quartier HQE (haute qualité environnementale) », gymnase François-Chambelland (8, rue Olympe-de-Gouges)

MERCREDI 16 À 14 H 30Mercredi du conte : « Bernard Bacherot, un conteur vous régale de ses histoires »,maison de quartier de la Fontaine-d’Ouche (2, allée de Grenoble)

MERCREDI 23 À 14 H 30Exposition : « Connaissez-vous la vache ? », avec Dominique Geoffroy, Jardin des sciences, pavillon du Raines (14, rue Jehan-de-Marville)

MERCREDI 30 À 14 H 30Chant : Chœur d’enfants du Conservatoire, avec Béatrice Warcollier et Yves Mory(en partenariat avec le CRR), ancienne chapelle du lycée Carnot (16, bd Thiers)

Rens. : 0 800 21 3000

OPAD

PORTES OUVERTES

Page 27: Dijon Mag n°246 mai 2012

| 27 |

Désamorcer un litige entre, parexemple, un propriétaire et son loca-taire, une banque et son client ou un

particulier et un fournisseur, tel est le rôleimparti aux conciliateurs de justice. Toutcitoyen peut recourir gratuitement à leursservices, définis par le décret n° 78-381 du20 mars 1978. Au lieu de porter une affairedevant un tribunal, la voie alternative de laconciliation permet souvent un gain detemps, d’énergie et d’argent. Les cas sontd’ordre civil ou commercial  : recouvrementd’une dette, nuisances de voisinage, conflitsde mitoyenneté, malfaçons constatées lorsde travaux ou après l’achat d’un bien, etc. Enun mot, tous ces petits conflits qui enveni-ment les rapports avec autrui.

EN DEHORS DES PROCÉDURES JUDI-CIAIRES. Une trentaine de conciliateursexercent actuellement auprès de la courd’appel de Dijon, couvrant un vaste territoirequi va de la Saône-et-Loire et de la Côte-d’Orà la Haute-Marne. Dix d’entre eux se répar-tissent les huit cantons de Dijon (voirencadré). Leur mission, qu’ils exercentbénévolement, diffère de celle du juge deproximité, qui, lui, est investi d’une force exé-cutoire et statue sur les litiges. Ils se distin-guent aussi du médiateur de justice –  quiintervient en particulier en matière de droitfamilial –, comme du délégué du médiateur

de la République – lors de conflits avec l’ad-ministration. Le conciliateur n’est, pour sa part, ni juge niarbitre, mais permet de rechercher sereine-ment un terrain d’entente avec l’assentimentde toutes les parties. C’est le caractèreamiable de leur intercession qui fait leurforce. Sous leurs auspices, les tiers opposéspeuvent aussi convenir d’un «  contratd’accord  », susceptible d’être paré d’uneforce exécutoire auprès d’un juge. Les pro-

blèmes se règlent même quelquefois toutseuls, dès une simple intervention de notrepart, souligne Anne-Marie Pescayre, prési-dente de l’Association des conciliateurs dejustice de la cour d’appel de Dijon. En casd’échec des négociations, les personnesrestent libres de se référer au tribunal.Nommés pour cet exercice par le premierprésident de la cour d’appel, les concilia-teurs jouissent d’une solide expérience,régulièrement complétée de formations,comme prochainement sur la réforme descrédits.

BON SENS ET PRAGMATISME. L’annéedernière, 853 dossiers ont été traités à Dijon,avec un taux de réussite de plus de 50 %. Unegrande part d’entre eux concernaient deslitiges contractuels, survenus notammentlors d’une vente ou d’une location de biensou de services. Nous jugeons avec équité,bon sens et pragmatisme, résume Anne-Marie Pescayre, pour qui la conciliation a faitses preuves en tant que démarche simple,rapide et gratuite.

CONCILIATEURS DE JUSTICE

LA FORCE DE L’AMIABLENi juges ni arbitres, les conciliateurs de justice intercèdent gratuitement lors de différendsentre deux parties pour trouver un accord de gré à gré.

PERMANENCES DES CONCILIATEURS DE JUSTICE

> Pour les habitants de Dijon I : Maison des associations à Saint-Apollinaire. Tél. : 03 80 73 65 29.

> Pour Dijon II : Château-Services à Quetigny. Tél. : 03 80 43 41 00.

> Pour Dijon V et VI : mairie de Fontaine-lès-Dijon (tél. : 03 90 44 60 60) et Relais de Talant (tél. : 03 80 58 40 87).

> Pour tous les cantons : Maison de justice et du droit à Chenôve. Tél. : 03 80 51 78 30.

Une permanence devrait prochainement s’ouvrir au centre-ville de Dijon. Rendez-vous par téléphone au 07 70 97 33 98

Rens. : www.conciliateurs.fr – www.cdad-cotedor.justice.fr

Page 28: Dijon Mag n°246 mai 2012

| ça nous concerne |

C’est presque par hasard que le Dr Frédéric Milesi rencontre lelangage des signes. Après en avoir fait l’apprentissage, il l’uti-lise désormais pour ses échanges avec ses patients sourds. Ce

lien direct permet de retrouver la confidentialité, car il ne nécessiteplus la présence d’une tierce personne, l’interprète. Il prend alorspleine conscience des problèmes liés à ce handicap. Les sourds sontmal soignés en France à cause d’un manque d’accessibilité aux soinscourants. Les embûches sont nombreuses, à commencer par l’im-possible prise de rendez-vous téléphonique. Certes, il existe douzestructures publiques intra-hospitalières aptes à recevoir ce public,mais inégalement réparties sur le territoire. Pour une consultation,la personne est obligée de se déplacer vers une de ces structures.Fort de ce constat, le Dr Milesi crée en 2009 une association, « Tessignes, mes compétences », regroupant des professionnels enten-dants qui connaissent la langue des signes et serviront de passerelleentre les deux mondes.

200 KM POUR UNE ANGINE. Il faut faire en sorte que le sourd nes’adapte plus au monde médical, mais l’inverse ; qu’il ne soit plusnécessaire de faire 200  km pour soigner une angine… Enoctobre 2011, après trois ans d’études, et grâce aux financementsde l’agence régionale pour la santé (ARS), le Réseau Sourds et santéBourgogne (RSSB) devient effectif. Il se compose de quatre salariés :une secrétaire, une interprète entendante et deux intermédiatricessourdes. Un site Internet permet aux sourds d’entrer en contactvisuel, par « webcam », avec la secrétaire, qui, après une discussionen LDS, prendra un rendez-vous chez le médecin. Il est possiblepour eux de se faire accompagner par un interprète en LDS lors durendez-vous.

Des informations médicales générales et des actualités sont égale-ment dispensées en LDS sur le site Internet, sous forme de vidéos.Par ailleurs, une fois par mois, une permanence se tient au Centred’examens de santé de l’assurance maladie (16, rue Nodot), pour unparcours médical complet, suivi d’une interprétation des résultats.D’une façon générale, RSSB est décidé à continuer de mener desactions de sensibilisation sur ce sujet encore méconnu.Rens. : Réseau Sourds et santé Bourgogne – www.rssb.fr SMS : 06 66 75 04 93 – Fax : 09 70 62 86 30 – Tél. : 03 80 38 18 10 Courriel : [email protected]

RÉSEAU SOURDS ET SANTÉ BOURGOGNE

UN SOUTIEN ET UN ACCOMPAGNEMENTVÉRITABLESDu fait de leur handicap, les personnes sourdes sont confrontées à de réelles difficultés d’accèsaux soins. Le RSSB a pour vocation de leur faciliter la vie médicale.

CONSULTATIONS GRATUITES

LES AVOCATS À LA RENCONTRE DES DIJONNAIS

Pour la troisième année consécutive,l’Ordre des avocats de Dijon organiseune journée de consultations gra-

tuites, sans rendez-vous, salle des États,palais des Ducs de Bourgogne. Quelle quesoit la question posée, un avocat compétentdans le domaine de droit concerné s’efforcerad’y répondre, qu’il s’agisse de régler un litige,d’envisager un procès ou tout simplementd’être informé sur la législation en vigueur.

Plus de quarante avocats seront à l’écoutedes Dijonnais, qui pourront évoquer dessujets tels que la copropriété, le voisinage,les travaux de réparation ou de réhabilita-tion, les successions, le patrimoine, laséparation, les relations familiales, lesdroits à l’égard des banques, les collecti-vités territoriales, les contrats d’assu-rance, de location, de vente, le droit dutravail et de la Sécurité sociale ; le permis

de conduire ; les plaintes des victimes…Le Centre de médiation de Côte-d’Or seraprésent, composé d’avocats expérimentés,spécialement formés aux techniques de lamédiation, laquelle propose un mode alter-natif de règlement des conflits permettantde trouver une solution autre que judiciaire.Samedi 2 juin de 9 h à 14 h Salle des États de l’hôtel de ville

Page 29: Dijon Mag n°246 mai 2012

| 29 || en chiffres |

13,6 %Le nombre de personnes seulesaugmente dans notre société,surtout avant 60  ans. En 2008,13,6 % des Bourguignons âgés de30 à 59  ans sont seuls dans leurlogement. C’est moins qu’en Ile-de-France (16,1 %) mais beaucoupplus que dans le Nord (10,8 %) ouen Corse (10,6 %). Source Insee.

28 C’est le nombre de places proposées parLa P’tite Fac, crèche située sur le campus universitaire,ouverte du lundi au vendredi de 7 h 45 à 18 h 15 et quiaccueille en priorité les enfants des étudiants et despersonnels universitaires (enseignants et nonenseignants). Un centre de loisirs de 40  places estégalement ouvert les mercredis et pendant les vacancesscolaires et universitaires.

266 849 heuresLes chantiers de l’Agence nationale pour la rénovationurbaine (Anru) et du tramway sont actuellement, de par leurtaille, les deux principaux acteurs d’insertion sur l’agglomé-ration dijonnaise : 157 600 heures de travail ont été réaliséespar 69 personnes en insertion dans le cadre des opérationsAnru en 2011, et 109  249  heures par 143  personnes dansle cadre du chantier du tramway durant la même période. Lepositionnement de publics en insertion sur ces deux chan-tiers a généré une trentaine d’embauches en 2011.

109 800En 2008, 49  300  foyers du GrandDijon regroupant 109 800 personnesperçoivent des prestations verséespar la Caisse d’allocations familiales(CAF). La ville de Dijon concentre71  % des allocataires mais seule-ment 62 % des personnes couvertes(ensemble des allocataires CAF etde leurs ayants droit). En effet, dansla ville centre, 59 % des allocatairessont des personnes isolées, et lapart des enfants parmi les bénéfi-ciaires est donc plus faible (31  %).Source Insee.

1 096,94 €Revalorisé automatiquement en fonction de l’augmentation des prix à la consomma-tion (au minimum au 1er janvier de chaque année, et lorsque l’inflation dépasse les 2 %),le Smic brut est passé au 1er janvier dernier et pour 35  heures à 1  398,37  euros,soit 9,22 euros brut de l’heure. Ce qui porte le montant du Smic net à 1 096,94 euros,soit 7,23 euros net de l’heure.

3,5 Un réseau de chaleur, c’est-à-dire des tuyaux quivéhiculent de l’eau chaude utilisée pour chauffer des bâtiments, estinstallé sous le tramway. À terme, ce réseau de chaleur devraitpermettre de diviser par 3,5 les rejets de gaz à effet de serre pourchaque secteur concerné.

C’est le nombre total de gobelets « Écoblet » vendus par les élèves de l’option« Découverte des métiers » du collège André-Malraux de Dijon. Ce gobelet pliable,écologique, réutilisable et facile à ranger dans une poche ou une sacoche a étéconçu par les élèves et vendu au sein du collège, mais aussi plus récemment lorsd’une vente au public en partenariat avec le magasin Biocoop.

+de170

Page 30: Dijon Mag n°246 mai 2012

ANCIENNE TRAPÉZISTE AU CIRQUE DU SOLEIL, VOYAGEUSE INVÉTÉRÉE, ELLE A SU CRÉER, AVEC LA CAUSERIE DES MONDES, UN LIEU À SON IMAGE, ENTRE REFUGE ET DÉCOUVERTES.

VANESSA LARAQUEUNE OPTIMISTE FAIT CAUSER LES MONDES

Je suis née à Paris, mais je nepeux pas dire que je suis dequelque part. Le ton est

donné par la globe-trotter qui avécu en France, au Québec et enBelgique. Elle prétend s’attacher àchaque lieu où elle s’arrête. J’ap-précie de prendre possession de laville où je pose mes valises.Chacune est une étape détermi-nante dans ma vie. Toulouse, pourcommencer, Dijon, pour l’adoles-cence, Paris, pour l’École du cirque,Montréal, pour le Cirque du soleil,et la liste est (très) loin d’êtreclose… Le Cirque du soleil l’a fait voyagerdans toute la zone américainedurant trois ans et demi. Nousétions plus sédentaires qu’on ne lepense. Je me sentais davantageune saltimbanque chez Fratellini,en France, où il est nécessaired’être plus complet dans tout ce quientoure le spectacle  : logistique,contrat, montage, etc. Mais elleavoue avoir apprécié le profession-nalisme américain. La prise en charge totale des aspects matérielslui permettait de se concentrer sur son numéro de trapéziste soliste.

ESPRIT BOHÈME. Retour en Europe, où elle devient professeur des« aériens » au Cirque de Bruxelles. J’ai vécu la scène à travers lesprestations de mes élèves, c’est une autre façon d’aborder le spec-tacle. Deux années plus tard, elle monte une petite troupe polyvalenteet part en tournée  : Tahiti (six mois), Tunisie (un an), Maldives,Maroc… Il est temps de penser à une reconversion, avec un arrêtà Nice dans l’idée de créer un salon de thé, afin d’abandonner lespaillettes et de passer à ma seconde vie.

L’idée remonte à Montréal, lorsqueles acrobates se réunissaient dansun endroit, précurseur pourl’époque, à l’esprit bohème, où ilétait possible de déguster desproduits bio, de lire, dans uneambiance sans prétention. Elleapprend un nouveau métier et lesuccès est au rendez-vous. Puisretour sur Dijon. Une partie de mafamille réside ici, et Dijon repré-sente mon adolescence, c’est uneétape importante.

COMME UN REFUGE. Rapidement,elle trouve un endroit minuscule etcaché au centre-ville où s’établir.Les affaires sont florissantes grâceà la partie restauration. Elle tienttrois ans et descend à Aix-en-Provence pour jouer complètementson rôle de restauratrice. Un an etdemi plus tard, elle remonte enBourgogne, ayant entre-tempsdonné naissance à un enfant. Pourquoi cette passion pour Dijon ?C’est une ville à taille humaine où je

me sens bien. Plus que des racines, j’y retrouve des amis. De plus,j’étais stupéfaite de l’évolution et de la dynamique mise en place.Vanessa est un animal de centre-ville, qui est, pour elle, comme unrefuge. Si je veux m’échapper, je pars à l’étranger, ce qui me permetde ramener de nouvelles idées. Elle a conçu son « salon de thé-res-taurant » comme une halte où j’apprécierais de m’arrêter lorsque jevoyage. Si vous lui demandez de définir La Causerie des mondes, ellerépondra, avec le sourire qui ne la quitte jamais : J’ouvre mon sac àdos et présente aux Dijonnais et aux touristes ce que j’en sors.Rens. : La Causerie des mondes – 16, rue Vauban Tél. : 03 80 49 96 59

| rencontre |

Page 31: Dijon Mag n°246 mai 2012

| 31 || sport |

LES JEUX OLYMPIQUES DE LONDRES SE DÉROULERONT DU 27 JUILLET AU 12 AOÛT ET SERONT SUIVIS DES JEUX PARALYMPIQUES, DU 29 AOÛT AU 9 SEPTEMBRE. SEPT SPORTIFS LICENCIÉS DANS DES CLUBS DE L’AGGLOMÉRATION ONT ÉTÉ PRÉSÉLECTIONNÉS. RETROUVEZ-LES CHAQUE MOIS DANS NOTRE MAGAZINE.

HÉLÈNE RECEVEAUXLONDRES PUIS RIO EN LIGNE DE MIRE

Participer aux Jeux olympiques lui sembleaujourd’hui compromis, mais Hélène Receveauxreste présélectionnée et n’exclut pasun renversement de situation.

CHARLIE CONORDLE PISTARD ATTEND SON HEURE

Double champion du monde par équipes en juniorsen 2008, vainqueur d’une manche de Coupedu monde de vitesse en janvier dernier, c’estl’un des meilleurs espoirs français de la piste.

Sa route pour Londres est actuellement barrée, « la faute » àdeux autres judokates talentueuses  : Hélène Receveaux,licenciée à l’Alliance Dijon Judo 21, doit espérer une double

indisponibilité d’Automne Pavia (Levallois-Perret) et Sarah Loko(Maisons-Alfort) pour faire partie du groupe France et participeraux Jeux olympiques. Passer devant l’une de ses deux concur-rentes lui permettrait d’être remplaçante. Ce serait déjà unegrande satisfaction, confie la championne de France seniors 2011,catégorie des moins de 57 kg, également championne du mondeespoirs 2010. Sa situation actuelle, Hélène Receveaux la doit notamment à unTournoi de Paris, début février, qui ne s’est pas très bien déroulé.Je gagne pourtant le premier tour face à la quatrième mondiale.Mais je perds le match suivant, avec en plus une blessure à l’épaulequi m’a handicapée un certain temps, explique la judokate. Dans l’attente de l’annonce officielle des sélections, Hélène Rece-veaux continue de travailler dur, à raison de deux entraînementsquotidiens. Renoncer, ce n’est pas trop son truc. De toute façon, à21 ans seulement, Hélène sait qu’elle a tout l’avenir devant elle.Rien n’est impossible pour cet été, mais si ce n’est pas 2012 àLondres, ce sera 2016 à Rio. Quatre années de préparation, çapasse vite. J’aurai alors une plus grande expérience internationale.Ça pourra m’être utile car si je vais aux Jeux, ce sera pour ramenerune médaille.

CARTE DE VISITE

> Judokate à l’Alliance Dijon

Judo 21, catégorie des moins

de 57 kg

> Née le 28 février 1991

à Chenôve

> Sportive à l’Insep, étudiante

en sociologie

> Présélectionnée pour les

Jeux olympiques 2012

CARTE DE VISITE

> Cycliste de vitesse, membre

du Sprinter Club olympique

Dijon (Scod)

> Né le 28 juillet 1990 à Ambilly

(Haute-Savoie)

> Sportif à l’Insep, étudiant

en design infographique

> Présélectionné pour les Jeux

olympiques 2012

Il court vite et apprend encore plus vite. Après plusieurs titreseuropéens et mondiaux chez les juniors, Charlie Conord aremporté une manche de Coupe du monde en début d’année,

cette fois-ci dans la catégorie des « grands ». Le spécialiste du keirinet de la vitesse en individuel et par équipes n’est plus un junior. Pré-selectionné pour les Jeux olympiques, le licencié du SCO  Dijonattend son heure et s’entraîne dur à l’Institut national du sport, del’expertise et de la performance (Insep), à raison de 25 heures parsemaine. La musculation est un plat auquel il goûte chaque jour :sa masse musculaire a augmenté de 8 kilos en seulement quatreannées d’efforts, lui qui était déjà costaud de nature. Son entourageet en particulier son entraîneur «  3  étoiles  », Florian Rousseau,triple champion olympique, disent le plus grand bien de lui.Les JO ? Ce serait l’aboutissement d’une carrière, assure le pistard,haut-savoyard d’origine, qui a débuté par le VTT à l’âge de 6 ans. Leverdict sur sa sélection devrait prochainement tomber. Je sais quece sera très dur d’y aller, la sélection française de cyclisme surpiste est très relevée pour ces Jeux olympiques, reconnaît CharlieConord. La concurrence, en effet, ne manque pas au travers desKévin Sireau ou autre Grégory Baugé, qui vient de retrouver sontitre de champion du monde le mois dernier. Tout comme lajudokate Hélène Receveaux, Charlie est jeune, plein de talent etprogrammé à coup sûr pour Rio 2016. Pour 2012 ? On le saura pro-chainement.

Page 32: Dijon Mag n°246 mai 2012

Les meilleurs dépassent 50  km/h…Visiblement, les licenciés du RollerSkating Dijon-Bourgogne (RSDB) sont

des gens pressés. Leur club est un spécia-liste du roller de vitesse. Des podiums sontrégulièrement obtenus dans les champion-nats de France par ceux qui optent pour lacompétition. Une grande majorité de jeunesgarnit l’effectif du RSDB, mais de plus enplus d’adultes se laissent tenter par les sen-sations du roller. Les parents s’inscriventquand ils voient leurs enfant prendre duplaisir, signale Sabina Torre, l’une des édu-catrices du club. Pour faciliter les entraîne-ments adultes, les enfants sont regroupés àproximité de la piste du Skate Parc et jouentpendant que papa et maman s’amusent. Lesparents apprécient. Ils n’ont pas besoin defaire garder leur enfants, commente l’éduca-trice. Cette caractéristique fait du RSDB unclub à l’esprit très familial. Il n’y a pas vraiment d’âge pour commencerle roller, mais il est tout de même conseilléde commencer le plus tôt possible, recom-mande Sabina Torre. Nous avons desenfants qui n’ont que 3 ans ! Démarrer tôtpermet de prendre de bonnes habitudes.Pas d’inquiétude  : le roller est un sportexcellent pour l’équilibre où l’on ne recenseque quelques « bobos » chaque année. Ça

se résume principalement à quelqueshématomes, pas plus, rassure SabinaTorre. Avant de se lancer sur la piste, desexercices sont pratiqués sur tapis et lesprotections sont prêtées par le club. Aprèscette phase d’initiation, comptez entre 100et 150  euros pour acheter un équipement« randonnée » et le double pour un équipe-ment «  compétition  ». Une fois équipés,avec le retour du beau temps, les patineurs

du club quittent progressivement leurssalles prêtées par la ville de Dijon pour allers’exercer à l’extérieur, par exemple le longdu canal de Bourgogne.Roller Skating Dijon-Bourgogne Salles : Skate Parc de Dijon, gymnase Jean-Masingue et gymnase ÉpireyRens. : http://rsdb.over-blog.com Tél. : 03 80 45 30 52

ROLLER SKATING DIJON-BOURGOGNE

DITES RSDB POUR ALLER PLUS VITEPrès de 150 patineurs âgés de 3 à 70 ans se réunissent chaque semaine au seindu Roller Skating Dijon-Bourgogne, un club à l’esprit très familial.

| sport |

MARCHE24 HEURES AUTOUR DU LAC KIR

Le Dijon Université Club-Athlétisme organise pour la toute premièrefois la Ronde des Ducs, une épreuve de marche qui sera qualificativepour Paris-Colmar, référence nationale en la matière. Cinquante participants français et étrangers sont attendus pour 24 heures demarche. Les moins initiés, sur présentation d’un certificat médical,pourront s’inscrire par équipes et/ou participer à la course de6 heures du dimanche. Samedi 12 mai au lac Kir (côté tennis), départ à 13 h Course de 6 heures : dimanche 13 mai à 7 hRens. : www.larondedesducs.fr

MOTOS ANCIENNESVIVEZ LA LÉGENDE À PRENOIS

Plusieurs centaines de motos de collection participeront fin mai auxCoupes Moto Légende, le plus grand rassemblement européen de lasorte. Une belle affluence est attendue pour cette 20e édition, alors que23  000  visiteurs avaient été enregistrés en 2011. Courses, boursesd’échanges, rallye touristique à travers le département et animationsdiverses (concours de look, concert…) sont au programme.Samedi 26 et dimanche 27 mai de 8 h 30 à 19 h Circuit Dijon Prenois – Entrée pour les 2 jours : 22 euros Entrée dimanche seul : 19 euros, gratuit pour les moins de 14 ans. Rens. : www.coupes-moto-legende.fr

Page 33: Dijon Mag n°246 mai 2012

Les licenciés sont dix fois plus nombreux qu’il y a cinq ans. LeKrav-Maga Dijon est donc un club en plein essor. Cette évolu-tion reflète la vie au quotidien, avec, par exemple, la crainte de

se faire agresser dans la rue, commente l’entraîneur Roger Ramas-samy. Aucun profil-type ne se dégage des 200 licenciés du Krav-MagaDijon, mais les femmes seraient de plus en plus nombreuses à s’ins-crire. Un exemple ? Des serveuses qui finissent tard le soir et qui nesont pas rassurées en rentrant chez elles. Dans sa philosophie, le krav-maga va permettre à ses pratiquants demieux connaître leurs corps afin de bien réagir face à une agression.Ce sont généralement des choses simples. Si vous n’avez pasconscience de ce que vous pouvez faire, vous ne pouvez pas lesmettre en pratique, note Roger Ramassamy. Un ennemi voussurprend et vous agrippe le bras ? Pour s’en défaire, il ne faut pastenter de s’éloigner mais plutôt se rapprocher. Essayez…Un tas de conseils et d’exercices pratiques vous attendent ainsi dans

l’une des deux salles du club, mises à disposition par la ville de Dijon.Avec les techniques du krav-maga, l’agression de l’ennemi, on laretourne contre lui, explique Roger Ramassamy, insistant sur le faitqu’il s’agit d’un concept de self-defense, et non d’un art martial. Maisapprendre à se défendre, c’est également se sentir bien au quotidienen gérant beaucoup mieux son stress.Un des avantages du krav-maga est aussi la rapidité à laquelle il s’ap-prend. Deux heures de cours quotidiennes pendant un mois appor-teraient des résultats plus que convaincants. L’art martial, il faut desannées d’apprentissage pour être bon, et ce n’est pas forcément utiledans la rue. Le krav-maga est accessible à tout le monde, et lesrésultats sont rapides et efficaces, conclut l’entraîneur. Pour faciliterla découverte de ses activités, le Krav-Maga Dijon offre une heure decours, sans engagement, à toute personne intéressée.Krav-Maga Dijon – Salles : gymnase Mirande et gymnase MansartRens. : www.krav-maga-dijon.fr

KRAV-MAGA DIJON

L’ANTIVIOLENCEMéthode de « self-defense » née dans les paysde l’Est en 1930, le krav-maga fait un retourfracassant dans un club dijonnais.

ARTS MARTIAUX HISTORIQUESEUROPÉENS11es RENCONTRESINTERNATIONALES

L’association De taille et d’estoc se voueaux techniques de combat utilisées au coursde l’histoire européenne. Comme chaqueannée depuis 2002, elle organise ses Ren-contres internationales d’arts martiaux his-toriques européens. Conférences, atelierspratiques et combats seront au programme.L’objectif de l’association est de développer,promouvoir et soutenir ce type d’art martial.Du jeudi 10 au dimanche 13 mai de 9 h à 18 h – Campus de DijonRens. : www.detailleetdestoc.com

NATATIONTOUTE LA VILLE NAGEAVEC L’ADNL’Alliance Dijon Natation (ADN) vous invite àenfiler votre maillot de bain. Une nouvelleédition de «  Toute la ville nage  », journéeportes ouvertes faisant la promotion du clubet de la natation sous toutes ses formes,arrive à grands pas. De nombreusesdémonstrations et initiations animeront lajournée (plongeons, water-polo, danse,natation synchronisée…). Des diplômes dedistance seront remis à tous les participants.Samedi 26 mai de 10 h à 20 h Piscine du CarrouselRens. : www.dijonnatation.com

BEACH-VOLLEYCHAMPIONNAT DE FRANCEÉLITE GARÇONSLe sable du lac Kir est chaud et prêt à êtreconsommé, pour l’une des premières étapesdu championnat de France de beach-volleyélite garçons, le Boubou Beach Open. LeBeach Sport Dijon, premier club français,créé en 2001 présentera plusieurs paires dejoueurs dans cette compétition. Le club a levent en poupe puisqu’il a remporté les chal-lenges de France seniors masculin et fémininen 2011.Du vendredi 25 au dimanche 27 mai de 9 h à 18 h – Lac KirRens. : www.beachvolley.asso.fr

| 33 |

Page 34: Dijon Mag n°246 mai 2012

| à votre service |

NUMÉROS UTILESAllô Mairie 0 800 21 3000Resto’ Mairie 0 800 21 0519État civil et formalités administratives 03 80 74 51 51Élections 03 80 74 59 03/04/05Ramassage encombrants 0 800 12 12 11Objets trouvés 03 80 74 52 22Police municipale 03 80 74 51 53Police sanitaire 03 80 48 80 60CCAS (centre communald’action sociale) 03 80 44 81 00Opad (Office des personnes âgées de Dijon) 03 80 70 02 03

LES MAIRIES ANNEXESBourroches32, boulevard Eugène-Fyot 03 80 74 52 02Fontaine d’Ouche15, place de la Fontaine-d’Ouche 03 80 74 52 00Grésilles6, avenue des Grésilles 03 80 74 52 03Mansart2, boulevard Mansart 03 80 74 52 04Toison d’Or10 bis, place Granville 03 80 48 83 83

TRANSPORTSVelodi 0 800 200 305Divia 03 80 11 29 29SNCF 36 35Association artisanale des taxis de Dijon 03 80 41 41 12

URGENCESPolice secours 17Samu 15Pompiers 18Urgences depuis un mobile 112Urgences gaz 0 810 433 021Urgences EDF 0 810 333 021Urgences techniques Lyonnaise des eaux 0 810 874 874Centre antipoison 03 83 32 36 36Maison médicale de garde 15SOS Médecins 03 80 59 80 80SOS Médecins consultations 36 24SOS 21 (visites, urgences médicales) 03 80 78 68 68Pharmacie de garde 39 15Permanences dentaires dimanche et jours fériés 03 80 48 26 59Accueil sans-abri 115SOS Amitié 03 80 67 15 15

SOS Kiné 03 80 53 70 00SOS Mains 03 80 44 48 46SOS Vétérinaire 0 811 88 99 88Centre de soins infirmiers 03 80 41 66 66Drogue, alcool, tabac info service 0 800 23 13 13Sida info service 0 800 840 000Alcooliques anonymes 24h/24 03 80 30 27 00Allô Enfance maltraitée 119Violences faites aux femmes 3919Solidarité Femmes 21 03 80 67 17 89

PASSEPORTS BIOMÉTRIQUESLes demandes de passeport biométrique sont prises en charge en mairiede Dijon et dans les mairies de quartier, à condition de vous présenterau moins 30 minutes avant la fermeture de la mairie, soit jusqu’à 11 h 45et 16 h 45 en mairie centrale et jusqu’à 11 h 30 et 17 h 30 en mairiede quartier.Les dossiers peuvent aussi être déposés le samedi matin, sur rendez-vous uniquement, entre 9 h 30 et 12 h à la mairie centrale.À l’approche de la période des examens scolaires et des départsen vacances, vous êtes invités à vérifier dès maintenant la date limitede validité de votre carte nationale d’identité ou de votre passeport,afin de ne pas vous trouver en difficulté le moment venu. Il convientd’anticiper et d’engager suffisamment tôt votre demande de titred’identité auprès de la mairie.Attention : la présence du mineur est obligatoire au dépôt du dossieret au retrait du titre d’identité. Les photographies ne sont plus réaliséesen mairie et doivent donc être fournies par l’usager (normes à respecter)au moment du dépôt du dossier.Mairies de quartier : du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 18 h– Bourroches-Valendons : 32, boulevard Eugène-Fyot

Tél. : 03 80 74 52 02– Fontaine-d’Ouche : centre commercial de la Fontaine-d’Ouche

Tél. : 03 80 74 52 00– Grésilles : 6, avenue des Grésilles – Tél. : 03 80 74 52 03– Mansart : 2, boulevard Mansart – Tél. : 03 80 74 52 04– Toison-d’Or : 10, place Granville – Tél. : 03 80 48 83 83Mairie centrale : du lundi au vendredi de 8 h 45 à 12 h 15 et de 13 h 30 à 17 h 15. Le samedi matin de 9 h 30 à 12 h 30Place de la Libération – Tél. : 03 80 74 51 51

CONCILIATEUR DE JUSTICEVous avez un litige avec votre voisin, votre propriétaire, votre syndic,un commerçant, mais vous ne souhaitez pas engager un procès ?Vous pouvez saisir gratuitement votre conciliateur de justice.Nommé par le premier président de la cour d’appel, il justified’une expérience et atteste d’une compétence qui le qualifie pourl’exercice de sa fonction. Il a pour mission de faciliter et de constaterle règlement à l’amiable des conflits qui lui sont soumis. Il n’est ni jugeni arbitre. Le conciliateur de justice reçoit les parties soit séparément,soit ensemble. Il les écoute, engage le dialogue et rechercheun compromis dans le respect des intérêts de chacun.Un conciliateur est affecté à un ou plusieurs cantons et tient despermanences dans des locaux municipaux ou publics.Pour connaître les dates et lieux de permanence du conciliateur de justice de votre canton, adressez-vous : - au greffe du tribunal d’instance de Dijon (tél. : 03 80 70 45 25), - à la Maison de justice et du droit (tél. : 03 80 51 78 30), - aux services sociaux ou encore à la gendarmerie.Rens. : www.cdad-cotedor.justice.fr

Page 35: Dijon Mag n°246 mai 2012

| 35 |

LOGEMENTS À LOYER MODÉRÉICF SUD-EST - MÉDITERRANÉEImmeuble Mazarin10, avenue Foch – 21000 DijonTél. : 03 80 45 90 40www.sud-est-mediterranee.fr

OFFICE PUBLIC D’AMÉNAGEMENT ET DE CONSTRUCTION (OPAC) DE DIJON2 bis, rue Maréchal-LeclercBP 87027 – 21070 Dijon cedexTél. : 03 80 71 84 00Courriel : [email protected] : www.opacdijon.fr

ORVITIS (OFFICE PUBLIC DÉPARTEMENTAL)Siège : 17, boulevard Voltaire BP 90104 – 21001 Dijon Cedex Tél. : 0 810 021 000 (prix d’un appel local) Web : www.orvitis.frAgence Espace habitat : place des Cordeliers – Tél. : 0 810 021 000

SCIC HABITAT BOURGOGNELe KatamaranParc Valmy – 41, avenue Françoise-Giroud BP 30428 – 21004 Dijon Cedex Tél. : 03 80 50 56 50 – Courriel :[email protected] : www.bourgogne.scichabitat.fr

SOCIÉTÉ NATIONALE IMMOBILIÈRE (SNI)5, rue des Perrières Tél. : 03 80 76 84 44 www.sni.fr

VILLÉO (ANCIENNEMENT LE FOYER DIJONNAISET NÉOLIA BOURGOGNE)28, boulevard Clemenceau – BP 3031221003 Dijon Cedex – Tél. : 03 80 68 28 00Courriel : [email protected] : www.villeo.fr

avEEc LELEJ’aGIs

c’est pour la vie !

GRAND DIJON40, avenue du Drapeau – BP 17510 – 21075 Dijon cedex

DÉCHETTERIESLes déchetteries sont fermées les 1er mai, 25 décembre et 1er janvier.

QUETIGNY – Bd de la Croix-Saint-Martin – Tél. : 03 80 71 03 13

DIJON – Rue Alexander-Fleming – Tél. : 03 80 23 94 94

CHENÔVE – Rue de Longvic – Tél. : 03 80 58 87 32

MARSANNAY-LA-CÔTE – Chemin rural n° 15, dit « chemin des Vaches »

LONGVIC – Rue Jules-Guesde. Seule déchetterie habilitée à recevoirl’amiante-ciment (tuyaux, plaques planes et ondulées…) – Tél. : 03 80 68 03 91

HORAIRES D’ÉTÉ (du 2 mai au 31 octobre)

du lundi au vendredi 9h-13h et 14h-19h le samedi 9h-19h le dimanche 9h-13h

sauf Marsannay-la-Côtedu lundi au vendredi 9h-13h et 14h-18hle samedi 9h-18hle dimanche 9h-13h

NUMÉROS UTILESAccueil Grand Dijon 03 80 50 35 35Usine d'incinération 03 80 76 40 76Centre de tri 03 80 76 49 90Bac mal dimensionné 03 80 76 39 78 Composteur 03 80 76 56 26Emmaüs 03 80 23 80 11Encombrants sur rendez-vous 0 800 12 12 11Déchets verts sur abonnement 0 800 12 12 11Numéro vert : 0 800 12 12 11www.grand-dijon.frCourriel : [email protected]

L’ASTUCE DE MAIÀ bicycletteAvantages du vélo en ville : il est propre. Pas de pollution ! Le vélo,de surcroît, est silencieux et contribue à rendre la ville plus agréable à vivre.Il est aussi plus convivial : liberté de déplacement et de stationnement.On fait la pause et on papote plus facilement. Plus de plaisir, c’est plusde sourire.

Gérer ses déchets en douceurPour le verre, adoptez les bons réflexes : pensez à la tranquillitéde vos voisins et déposez le verre dans la journée, entre 8 h et 20 h,dans les bornes d’apport volontaire.

Page 36: Dijon Mag n°246 mai 2012

| vous nous dites |

Le tramway fonctionnant à l’électricité, il est de ce faitextrêmement silencieux, ce qui peut effectivement amener lesautomobilistes, cyclistes, piétons, non initiés, à parfois être surpris.Afin d’éviter tout incident, le tramway est équipé d’un systèmed’avertisseur sonore, appelé « gong », pour prévenir de sonarrivée. Afin de l’entendre, il est vivement conseillé, aux abords dela plateforme, d’éviter de se déplacer avec des écouteurs ou uncasque audio (radio, téléphone ou baladeur…). Par ailleurs, desaménagements spécifiques, tels que des passages aménagés(piétons, carrefours), des feux et une signalétique réglementairesont en cours d’installation définitive sur le terrain pour permettreà tous de partager l’espace urbain intelligemment.En complément, le Grand Dijon vient de lancer une grandecampagne de communication (guide pratique, signalétique sur site,campagne d’affichage, etc.) pour sensibiliser le plus grand nombre,permettre à tous d’adopter de bons réflexes et ainsi accueillir letram en toute sérénité. Restez vigilant et laissez-vous guider.Rens. : www.letram-dijon.fr

COLÈRE

VOS COUPS DE CŒUR,VOS RÉACTIONS...CETTE PAGE EST FAITEPOUR VOUS.

ÉCRIVEZ-NOUS : Dijon MagBP 1510 21033 Dijon cedex

[email protected]

?

““

TRAM ET SÉCURITÉ

Marre de lire sans cesse que les automobilistes nerespectent pas les cyclistes, qu’ils rouspètent dès qu’ilscroisent un vélo, ne leur cèdent pas le passage et font limiteexprès de ne pas les voir ! À quand quelques raisonnementsplus justes et moins centrés sur soi ? Il y a et il y auratoujours des personnes, cyclistes et automobilistes, qui secroiront au-dessus des règles.Le cycliste n’est pas, par définition, irréprochable, toutcomme l’automobiliste. Un grand nombre de Dijonnaisessaient de s’accommoder de situations parfois compliquées,je pense notamment aux contre-sens cyclables.Ce n’est pas pour le plaisir d’écraser un cycliste quel’automobiliste stationné démarre son véhicule et commenceà s’engager sur la chaussée et sur la voie cyclable pourpartir. Non ! Tout simplement, il ne peut pas voir si uncycliste arrive, donc il s’avance légèrement (rue Diderot).Un peu de compréhension de toute part serait trèsappréciée ! Il n’est jamais très agréable de se faire insulterou d’encaisser un coup de pied dans ses rétroviseurs (donnédepuis le vélo) quand un cycliste pense que l’on a fait exprèsde l’ignorer !J.P. – Rue Diderot

Ce n’est pas la première foisque j’entends dire que, danstoutes les agglomérations quiont vécu l’arrivée d’untramway, on a constaté,les premiers mois defonctionnement, un grandnombre d’accidents dus aufait que les tramways sontsilencieux. Qu’est-il prévupour remédier à cela ?B.K.B. – Chenôve

Que l’on soit cycliste ou automobiliste,chacun est susceptible de commettredes incivilités. En cas de conflit,chaque catégorie d’usagers rejetterégulièrement la faute sur l’autre, enoubliant souvent que la plupart sont,tour à tour, piéton, cycliste etautomobiliste. Pourtant, beaucoup desituations difficiles pourraient êtreévitées si chacun faisait un peu plusd’effort pour partager l’espace decirculation. Certains tardent à adopterun comportement citoyen etresponsable. Le partage de l’espacepublic est une œuvre de longue haleineet il reste, hélas, encore beaucoup dechemin à parcourir.

Page 37: Dijon Mag n°246 mai 2012

| tribunes | | 37 |

POUR LE GROUPE SOCIALISTE, RADICAL DE GAUCHE, CITOYEN ET APPARENTÉS

Depuis 2001, date de la première élection de FrançoisRebsamen et de son équipe à la mairie de Dijon, la construc -tion de logements à loyer modéré est une priorité.Ainsi, en moyenne, plus de 1 000 logements sont mis en servicechaque année. Il faut dire que la demande de logement resteélevée, il y a aujourd'hui plus de 6 000 demandes en attente.Dans toutes leurs permanences, les élus reçoivent despersonnes qui sont en attente d'un logement et qui viennentsignaler leur dossier. Je voudrais donc expliquer clairementcomment les attributions de logements sont décidées.Chaque organisme de logement à loyer modéré (HLM) a unecommission d'attribution de logements (CAL) et un règlementd'attribution de ces logements. Les CAL sont composées d'élus,de représentants des locataires, de représentants de la Caissed'allocations familiales et d'associations. Elles se réunissentrégulièrement (par exemple, la CAL de l'Opac de Dijon se réunitau moins une fois par semaine). Le règlement d'attribution deslogements est voté par chaque organisme HLM et indique quelssont les dossiers prioritaires de façon très précise (personnesans domicile, séparation, évolution de la famille, logementinsalubre, personne handicapée, date du dépôt de dossier de lademande). Chaque attribution est faite en fonction de cescritères. 75 % de la population dijonnaise est éligible à unlogement à loyer modéré du fait de revenus inférieurs auxrevenus de référence qui permettent l'accès à un logementà loyer modéré).Pour pouvoir répondre à ces nombreuses demandes, il fautdonc continuer à construire. Notre choix est de répartir

équitablement ces constructions dans les différents quartiersde Dijon en diversifiant le statut de ces logements : logementà loyer modéré, accession sociale à la propriété, accession libreà la propriété. Ces opérations de construction se réalisent dansle cadre de projets d'urbanisme équilibrés respectant lesquartiers et les constructions existantes. Ces nouvellesopérations se font le plus souvent dans le cadre d'éco-quartierscombinant qualité de la construction, maîtrise des charges,protection de l'environnement, équipement et espaces publics,moyens de transport adaptés et espaces commerciaux.Cette tribune s'adresse surtout aux demandeurs de logementà loyer modéré qui comprendront mieux, j'en suis certaine,pourquoi il faut patienter souvent longtemps avant d'obtenirsatisfaction, mais il s'adresse également à toutes les personnesqui signent des pétitions contre nos projets de constructiondans leur quartier, afin qu'elles comprennent qu'il y a aujour -d'hui des gens qui attendent des logements et que notreresponsabilité d'élus est de les construire.

Colette Popard,adjointe déléguée au logementGroupe socialiste, radical de gauche, citoyen et apparentés8, rue de la Chouette, 21000 DijonTél. : 03 80 36 41 77Courriel : [email protected]

POUR LE GROUPE DES ÉLUS COMMUNISTES ET RÉPUBLICAINS

Chaque année, revient le tableau des ouvertures et fermeturesde postes dans les écoles. Cette carte scolaire répond auxobjectifs gouvernementaux de suppression d’un fonctionnairesur deux et d’économies drastiques dans l’éducation !Mais au-delà de ce simple mécanisme comptable pervers, il vanous falloir réfléchir et proposer à partir d’une questionessentielle : l’école reflète-t-elle, reproduit-elle les inégalitésde la société, ou est-ce les inégalités de la société quiinterfèrent à l’école ?L’état de notre société, avec son lot de chômage, de précarité,de pauvreté, d’abandon de la laïcité…, ne peut que toucher lesenfants des familles fragilisées. Pour les autres, en cas d’échec,des solutions individuelles existent !Depuis plusieurs années on a chargé l’école de nouvelles etnombreuses missions. On lui a demandé de régler lesproblèmes de la société  : drogue, insécurité…, et cela sansmoyens nouveaux. L’école ne peut pas tout dans tous lesdomaines, et son ambition doit demeurer de donner à chacun

une égalité d’offre scolaire et de permettre à tous les enfantsde se construire, et ce dès l’âge de 2 ans.À Dijon, au lycée du Castel, la politique d’austérité actuelletouche de plein fouet élèves et enseignants, qui luttent contredes suppressions de poste qui menacent plusieurs formations(bac pro hôtellerie, BTS commerce, BTS comptabilité) dontl’attractivité n’est pas à remettre en cause.Nombreux sont les exemples qui prouvent que faire deséconomies d’heures d’enseignement, donc de professeurs, quesupprimer des postes est très préjudiciable à notre jeunesseaujourd’hui et pour son avenir. Soyons vigilants !

Christine Truchot-Dessolle, André Gervais, Michel JulienGroupe des élus communistes et républicains222, rue d’Auxonne, 21000 DijonTél. : 03 80 72 29 97

Page 38: Dijon Mag n°246 mai 2012

| tribunes |

POUR LE GROUPE INITIATIVES DIJON

Nous, c’est Dijon ! Quand d’autres sont obnubilés par leur désirde maroquin ministériel, notre groupe continue inlassablementà œuvrer pour Dijon et les Dijonnais. Après une proposition innovante pour le site de l’Hôpital gé néral, nous travaillons actuellement sur le plan de dépla ce -ments urbain (PDU), qui comporte des enjeux forts pour laqualité de vie et l’attractivité de notre ville. Vous pouvezd’ailleurs vous exprimer vous aussi sur le nouveau PDU dans lecadre de l’enquête publique ouverte en mairie jusqu’au 11 maiprochain.Dressons le bilan de la majorité municipale dans ce domaine :le réseau de bus (reconnu autrefois comme étant un des plusperformants de France) a été modifié à quatre reprises, avecpour résultats : certains quartiers moins bien desservis, unevitesse commerciale réduite et une augmentation sensible destarifs. Le piéton est l’éternel oublié depuis dix ans : l’absenced’une stratégie globale et surtout l’insuffisante prise en comptedes personnes à mobilité réduite. La vision idéologiqueantivoiture n’arrange rien  : suppression de 500  places destationnement, disparition des agents encaisseurs…Au final, le développement des bouchons et de la pollution quiles accompagne est en contradiction flagrante avec l’objectifaffiché de ville « référence écologique ».Tout cela avec une majorité divisée sur des dossiers essentielscomme la Lino, entre des verts arc-boutés sur le tout-vélo, dessocialistes dans l’effet d’annonce, des communistes pour letout-rail…L’asphyxie de Dijon n’est pas une fatalité. Vous pouvez comptersur les élus d’Initiatives Dijon pour proposer d’autres solutions :– se battre pour la Lino à 2 x 2 voies, projet fondamental pour lafluidité de la circulation dans notre agglomération ;

– encourager le développement des transports en commun parl’attractivité et non par la contrainte ;–  développer l’offre de stationnement par la création deparkings publics aux portes d’entrée du centre-ville ;– œuvrer pour une véritable politique de développement du véloavec des parcours cyclables sécurisés et cohérents ;– établir une « Charte piétons » pour permettre une pratiquefacilitée de la marche à pied en ville à travers descheminements adaptés (mobiliers urbains non gênants,trottoirs accessibles…).Pour être efficaces, toutes ces mesures impliquent une vraieconcertation entre les différents acteurs.Notre projet est porté par une vision : pour nous, la liberté desDijonnais est fondamentale, la liberté de se déplacer, la libertéde choisir son mode de déplacement.Nous avons un projet, des propositions et une seule obsession :Dijon !

François-Xavier Dugourd,président du groupe Initiatives DijonFranck Ayache, Laurent Bourguignat,Jean-Michel Brocherieux, Malika Gauthié,François Hélie, Marie-Claude Mille,Jean-Charles Ouazana, Catherine Vandriesse43, rue Parmentier, 21000 DijonTél. : 03 80 72 46 65Courriel : [email protected] : www.initiativesdijon.com

POUR LE GROUPE DIJON MODEM

Le premier devoir de l’État, c’est de mettre de l’ordre dans sesaffaires ! Le premier devoir de l’État, c’est de bien gérer ! Lepremier devoir de l’État, ce n’est pas d’accroître l’endettement,qui est sur le point d’échapper à tout contrôle (+ 600 milliardsd’euros de déficit en cinq ans !). Le premier devoir de l’État, c’estde sortir la France du surendettement, car le surendettementde l’État, c’est la même chose et c’est aussi difficile à porter quele surendettement des ménages que, malheureusement, tantde Français connaissent.Il est urgent de faire cette remise en ordre de nos financespubliques sans pour autant casser le modèle social français etsans effrayer nos compatriotes, notamment les plus fragiles etles plus démunis. Toutes ces réformes, essentielles, devrontêtre supportables par tous et ne devront pas porter atteinte nià la santé économique du pays, ni à la justice sociale.Les élus dijonnais du Mouvement démocrate sont tous trèsconcernés par la lutte contre la dette publique et se réjouissentdes efforts effectués par la municipalité, efforts qui ontengendré une baisse continue de la dette depuis le budget 2009,

après une hausse constante de celle-ci depuis 1971  ! Cettebaisse de la dette dijonnaise a été obtenue par une réellemaîtrise budgétaire, des efforts d’économie et de gestion de lapart de tous les services municipaux, et cela sans « matra -quage » fiscal, car l’augmentation des taux d’imposition fixéepar délibération du conseil municipal est toujours égale ouinférieure à l’inflation, conformément à notre programmeélectoral de 2008. Dans le même temps, nous maintenons unepolitique d’investissements importante et digne des ambitionslégitimes que porte notre belle capitale régionale.

François Deseilleadjoint au maire délégué aux grands projets,président du groupe Dijon MoDemGroupe Dijon MoDem7B, rue Devosge, 21000 DijonTél. : 03 80 23 38 14Courriel : [email protected]

Page 39: Dijon Mag n°246 mai 2012
Page 40: Dijon Mag n°246 mai 2012