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DICTIONNAIRE ECONOMIQUE La grande industrie exige sans cesse une arme de rserve d'ouvriers sans emploi Marx Dfinitions des principaux termes employs en conomie

CAMELOTAGE (ou camelotisation) : Nologisme destin remplacer langlicisme merchandising. Ce terme, surtout employ par les alermondialistes, dsigne laction de susciter un besoin et de crer un produit partir dun produit dj existant. On trouve les meilleurs exemples de camelotage avec les produits drivs, on peut trouver une autre illustration de ce mot avec les gadgets. Il y a fort parier que le mot ne simposera pas de sitt chez les mercanticiens (ou marketeurs). CAPITAL : le capital conomique est un actif, patrimoine dun agent conomique susceptible de lui procurer un revenu. Le capital technique est lensemble des moyens de production durables dont dispose lentreprise (btiments, terrains, machines, etc.). Valeur qui permet dans certaines conditions historiques, par lexploitation des travailleurs salaris, lobtention de la plus-value. Cette dernire dfinition marxiste est loin dtre dpasse. De nombreux exemples pris dans lactualit quotidienne en dmontrent la pertinence. CAPITALISME : Rgime social caractris par le travail salari, qui traduit le rapport fondamental capital/travail, l'un des termes s'incarnant dans la proprit prive des moyens de production et d'change par la classe capitaliste, et l'autre renvoyant la force de travail, devenue marchandise et, de ce fait, oblige d'tre vendue contre un salaire par ses dtenteurs, les ouvriers. La loi fondamentale du capitalisme, c'est la production toujours accrue de plusvalue provenant de l'exploitation du travail salari. Systme conomique caractris par la proprit prive des moyens de production ainsi que par l'accumulation du capital. CARTEL : Groupement de monopoles (ou quasi-monopoles) privs se partageant le march intrieur en sassurant la possession, plus ou moins absolue, de toute la production. Un cartel est une entente non crite entre grandes entreprises. Plus un march est la main dun petit nombre dentreprises puissantes, plus le risque de constitution dun cartel est grand. Lobjectif dun cartel est de parvenir fixer unilatralement les prix en fonction des intrts communs de ses membres. Toutefois, la domination du cartel sexerce par le contrle de tous

les aspects dun march : contrle des capitaux et des investissements, contrle de la main d uvre et contrle des sources dapprovisionnement afin de parvenir au contrle du march. Thoriquement interdits dans lUnion Europenne en vertu de la libre concurrence sense sy exercer, les cartels y sont en fait trs prsents surtout -ironie de lhistoire- dans les domaines privatiss issus des anciens monopoles publics (tlcoms) et aussi dans les domaines dactivit rcemment drglements (banques, assurances). La libralisation de certains secteurs ( terme tous les secteurs dactivits sont viss dans lUE) est prsente comme la libert offerte au consommateur dinfluer sur les prix et la qualit. La concurrence contraignant les entreprises offrir mieux et moins cher pour rester sur le march. Dans la pratique, les investissements colossaux ncessaires pour entrer sur des marchs hautement technologiques et complexes comme les tlcoms limitent le nombre dintervenants. Une opacit de la tarification donne au consommateur lillusion du choix alors que la qualit du service est sacrifie. Dans dautres domaines comme les banques, la multiplicit de loffre nempche pas une sur tarification applique par tous les acteurs rendant caducs le jeu de la concurrence. Mais cest dans le secteur de la distribution que le contrle et les pressions du cartel (Promods-Leclerc-Carrefour) sappliquent dans toute leur brutalit et sur tous les acteurs (producteurs, salaris, pouvoirs publics et bien entendu consommateurs). CASH-FLOW : Capacit d'autofinancement, ou marge brute d'autofinancement (MBA), notion de capacit d'autofinancement. Celle-ci dsigne la capacit bnficiaire de l'entreprise, c'est dire l'ensemble des ressources internes dont elle pourrait la limite disposer pour financer son activit. La capacit d'autofinancement ajoute ainsi l'autofinancement les bnfices distribus aux propritaires, puisque les dirigeants pourraient faire le choix de mettre en rserve pour l'entreprise elle mme l'ensemble des bnfices. CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT = AUTOFINANCEMENT + BENEFICES DISTRIBUES Ainsi les groupes qui forment le CAC 40, l'indice vedette de la Bourse de Paris, ont vers 22,26 milliards d'euros sous forme de dividende au titre de l'exercice 2004 (contre 15,08 en 2002). Disposant de liquidits importantes (cash-flow) ces socits ont trois solutions : 1 - rtribuer leurs actionnaires travers les dividendes ou des rachats d'actions ; 2 - s'engager dans des projets d'investissement ; 3 - se lancer dans des oprations de fusions d'actions. Plus du tiers des bnfices ont t distribu aux actionnaires, et une partie importante en fusions-acquisitions (en pointe Pernod Ricard en achetant Allied Domecq, Total en rachetant le canadien Deer Creek Energy, S Gobain en lanant une offre sur le britannique DBP). Le revers de la mdaille est le niveau d'investissement des groupes qui reste bas est qui est le seul capable dvelopper l'conomie et crer des emplois.

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B B2B ou B to B : Business to business. S'utilise pour signifier qu'une entreprise commerce avec d'autres entreprises. Commerce interentrprise B2C ou B to C : Business to consumer. S'utilise pour signifier qu'une entreprise commercialise des produits l'attention de tous les consommateurs, notamment des mnages. BABY-BOOM Entre 1945 et 1972, la France a connu une forte augmentation de la natalit, plus de 850 000 naissances par an. C'est pour cela que 40 ans plus tard, on parle de papy-boom. En 1980, le nombre de naissances est de 800 400, en 1985, 768 400 ; c'est en 1997 que notre pays connatra le plus faible nombre de naissances avec 726 800. Depuis la natalit montre une nouvelle vitalit. Est-ce l'effet croissance ? BACH : Banque de comptes harmoniss (de socits europennes) BACK OFFICE : les parties de l'entreprise qui restent invisibles pour le client tout en tant essentielles dans la prestation qui lui est fourni. Dans une banque, les services qui traitent les chques dposs, les LCR, etc. En matire boursire, on appelle back office, les compensateurs, c'est--dire les tablissements qui se chargent des oprations de rglement/livraison afin que les acheteurs et les vendeurs soient livrs et pays dans les dlais rglementaires une fois que les ordres ont t excuts par les ngociateurs. FRONT OFFICE : les salaris et les organes de l'entreprise au contact direct du client, la partie "visible" de l'activit. Dans une banque, il s'agira des guichets et des conseillers commerciaux. En matire boursire, on appelle front office, les ngociateurs qui sont des tablissements de crdit et des entreprises d'investissement qui ont t agrs par les autorits comptentes (conseil des marchs financiers par exemple) qui sont devenus membres du march pour y excuter les ordres d'achat et de vente. Nous proposons de dfinir la balance des paiements par ordre de prsentation des diffrrents comptes la composant : BALANCE COMMERCIALE Cest un document qui comptabilise, pour une priode donne (mois, trimestre, anne), les changes de marchandises entre un pays et le reste du monde. Les exportations donnent lieu des paiements de lextrieur et engendrent des entres de devises alors que les importations de

marchandises se traduisent par des paiements auprs de fournisseurs trangers et une sortie de devises. La diffrence entre les exportations et les importations fait apparatre le "solde commercial". Pour la France, en 1998, ce solde atteignait 24,4 millards d'euros (MDE). Le taux de couverture mesure le rapport entre les exportations et les importations. Suprieur 100 %, il signale que la balance commerciale est excdentaire. Ainsi, toujours pour la France en 1998, ce taux slevait 110 %. La balance des services (appele quelquefois balance des invisibles en raison de leur nature immatrielle) regroupe les transports, les assurances, le tourisme, les services de construction (ventes l'tranger d'ingnierie et de travaux publics), les services d'informatique, les redevances et les droits de licence, le ngoce international, les services aux entreprises, les services financiers, les services personnels, culturels et rcratifs, les produits de la recherche scientifique et les dpenses gouvernementales (trangers en France et Franais l'tranger). BALANCE DES TRANSACTIONS COURANTES (BTC) Elle reprend la balance commerciale, la balance des services et y adjoint les "revenus" concernent les rmunrations des salaris (saisonniers ou frontaliers) et les revenus des investissements (directs, de portefeuille et autres), ainsi que les "transferts courants" qui constituent la contrepartie de biens, de services ou de capitaux exports ou imports gratuitement ou sans rtribution apparente ou mesurable. (un don de vivres et de couvertures de la France un pays sinistr est considr comme une exportation, mais comme il n'existe pas de contrepartie en devises, on l'inscrit au dbit du compte de transferts courants ; ainsi un don de 10 M est port au crdit du compte Exportations et au dbit du compte de transferts courants). Les principaux transferts courants sont les envois de fonds des travailleurs immigrs dans leur pays d'origine. On y comptabilise aussi les fonds de coopration internationale. BALANCE DES CAPITAUX (BK) Partie de la balance des paiements qui comptabilise toutes les oprations financires entre rsidents et non-rsidents, les mouvements de capitaux court terme et les mouvements de capitaux long terme (en distinguant investissements de portefeuille et investissements directs). BTC = - BK Une quation fondamentale en conomie. Si BTC > 0, cela requiet BK < 0, ce qui revient dire qu'au niveau macroconomique S > I. Inversement si BTC < 0 alors BK > 0, ce qui revient considrer que l'investissement national (I) est suprieur l'pargne nationale (S). BALANCE DES PAIEMENTS Cest un document qui comptabilise, pour une priode donne (mois, trimestre, anne), tous les changes (marchandises, services, dons, capitaux) entre un pays et le reste du monde. Elle est organise en quatre chapitres : 1. Le compte des transactions courantes qui retrace les changes de biens, de services, les rmunrations de salaris, les revenus dinvestissement et les transferts courants. ce niveau-l se calcule la balance des transactions courantes.

2. Le compte de capital qui enregistre les transferts en capital entre un pays et le reste du monde ainsi que les acquisitions dactifs non financiers. ce niveau-l se calcule la balance de capital. 3. Le compte financier qui comptabilise les investissements (directs, de portefeuille et les autres) ainsi que les variations des avoirs de rserve de la banque centrale. Cette dernire ligne reprsente linverse du solde la balance des paiements. 4. Les erreurs et les omissions nettes. BANQUE tablissement (dfini par la loi de 1984) qui reoit des fonds du public, effectue des oprations de crdit et met disposition de la clientle ou gre de moyens de paiement. Pour pouvoir exercer ces activits, une banque doit obtenir une autorisation du Comit des tablissements de crdit et des entreprises d'investissement (CECEI). La banque collecte des dpts et les remploie pour accorder des crdits. Le rle fondamental des banques est de transformer des ressources courtes en utilisations de long terme, les dpts vue sont transforms en crdits l'conomie. En outre, lapanage des banques, par rapport aux autres tablissements de crdit, est de pouvoir crer de la monnaie. Les banques assurent une grande partie du financement de lconomie grce une panoplie varie de prts qui tiennent compte des besoins des emprunteurs. BANQUE CENTRALE EUROPENNE Institut d'mission de monnaie des pays qui participent la zone euro. Elle a hrit, dans le cadre de lUnion conomique et Montaire, dune grande partie des prrogatives des banques centrales de la zone uro. Indpendante des gouvernements centraux (sauf en ce qui concerne la dtermination du change (rgime ou taux ?)), elle conduit, depuis le 1er janvier 1999, la politique montaire de la zone euro qui regroupe douze pays. La banque centrale a pour fonction principale de rguler la cration montaire, donc de la contraindre pour garantir la valeur de la monnaie et la stabilit du systme bancaire. Elle met sa propre monnaie qui circule et rend les mmes services que celle des banques commerciales. Les billets en constituent la face visible, mais cette monnaie centrale existe aussi pour permettre d'effectuer les paiements interbancaires, il s'agit des sommes figurant sur les comptes ouverts par les banques commerciales auprs de la banques centrale. La premire anne de l'UEM a t marque, contrairement ce que l'on croyait prcdemment, par une politique montaire plutt expansionniste, donc par une baisse de la valeur relative de l'euro par rapport au dollar. L'activit conomique en a t stimul. Par la suite, pour assurer sa crdibilit, la BCE a conduit une politique de taux d'intrt beaucoup plus prudente que celle de la FED. La Banque centrale europenne, cre par le trait de l'Union Europenne (Maastricht), est indpendante aussi bien l'gard des gouvernements des tats membres que des institutions

communautaires. On peut considrer que ses statuts sont inspirs par la thorie de Milton FRIEDMAN et que son fonctionnement est influenc par la thorie de Robert LUCAS. Depuis le 1er janvier 1999, elle conduit la politique montaire commune des pays de la zone euro. europennes, elle supervise l'mission des billets en euros que les banques centrales nationales continuent de frapper. BANQUE DE FRANCE Banque centrale cre en 1800 par Napolon. Elle a pour fonction de veiller sur la monnaie et sur le crdit. La banque de France est la fois Institut d'mission de la monnaie fiduciaire, banquier de ltat et gestionnaire des rserves de change. Depuis le 1er janvier 1999, une grande partie de ses prrogatives a t transfre la banque centrale europenne. BANQUE MONDIALE La Banque mondiale a t cre lors des accords de Bretton Woods, en 1944, elle est installe Washington. Elle a pour mission de rduire la pauvret et de promouvoir le dveloppement conomique des pays en dveloppement. Pour cela, elle peut accorder des aides et des prts long terme et faible taux d'intrt aux pays en dveloppement afin de promouvoir la croissance et de diminuer la pauvret Le groupe de la Banque mondiale comprend cinq organismes dont quatre institutions financires :y

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la Banque internationale de reconstruction et de dveloppement (BIRD) qui est une institution financire cre pour contribuer la reconstruction de l'Europe. Par la suite, elle fut charge de financer les projets productifs des pays en voie de dveloppement. Ses ressources proviennent de ses capitaux propres et des emprunts qu'elle effectue sur les marchs internationaux de capitaux. l'Association internationale de dveloppement (AID) qui a t cre en 1956. Sa vocation est rassembler des capitaux privs en faveur des projets de dveloppement ; les prts sont accords des conditions privilgies (y compris sans intrt) aux pays les plus pauvres ; la socit financire internationale (SFI) date de 1960. Son but est de favoriser les investissements du secteur priv dans les pays en dveloppement prsentant des risques importants ; l'agence multilatrale de garantie des investissements (AMGI) qui offre aux investisseurs des garanties sur les risques non commerciaux auxquels ils peuvent tre exposs dans les pays en dveloppement.

BARIL Le baril est l'unit internationale de mesure de volume du ptrole brut, qui quivaut environ 159 litres, utilise couramment dans l'industrie ptrolire, notamment dans les pays anglo-

saxons. Son origine remonte aux tonneaux qui servaient transporter les liquides au temps de la marine marchande. BARIL de Brent Brent est le nom d'un gisement de ptrole dcouvert en 1971 au large d'Aberdeen, en mer du Nord, et mis en exploitation en 1976. En 1979, au moment du second choc ptrolier, la production de la mer du Nord est en passe de couvrir les besoins intrieurs et donc, de s'orienter majoritairement vers l'exportation. Simultanment, la demande mondiale baisse, alors que les prix flambent, puis chutent, voluant de manire de plus en plus imprvisible. Le risque sur l'approvisionnement diminue alors qu'augmente celui sur les dbouchs et les niveaux de prix, Un tel climat d'incertitude favorise la mise en place de marchs organiss, similaires ceux d'autres matires premires. Les oprateurs crent alors Londres l'IPE (international Petroleum Exchange) qui traite les contrats de gazole europens et les transactions de ptrole brut en mer du Nord et dotent ce march d'une rfrence, le Brent qui mle la production de 19 champs de ptrole de la mer du Nord, achemine par les systmes de pipes Brent et Ninian vers Sullom Voe dans les lies Shetland. Utilis par de nombreux oprateurs du march mondial de ptrole brut, le Brent constitue l'une des trois grandes rfrences, correspondant chacune des zones gographiques de production : le Brent, pour la rgion Europe-Mditerrane-Afrique, est cot Londres ; le WTI (West Texas Intermediate), pour la rgion Amrique, est cot New York et le Duba Light, pour l'Asie, est cot Singapour. Malgr une production quotidienne limite en comparaison de celle d'autres gisements, les proprits physico-chimiques du Brent, sa quantit, sa localisation, l'importance du nombre de compagnies qui l'exploitent, sont autant de raisons qui expliquent qu'il serve de rfrence pour le march europen du ptrole ; mais aussi au niveau mondial puisque les prix de nombreux autres bruts sont indexs sur celui du Brent. Pour information, sachez que son prix dtermine celui de 60 % du ptrole dans le monde. La qualit du ptrole s'apprcie essentiellement en fonction de la mesure de sa gravit API (notion mise au point par l'American Petroleum Institute) et de sa teneur en soufre. Le ptrole peut tre ainsi : extra lourd si son degr API est infrieur 10 ; lourd s'il est compris entre 10 et 22,3 ; moyen pour une valeur situe entre 22,3 et 31,1 ; lger pour celle suprieure 31,1. La gravit API du Brent est d'environ 38,5, contre 38-40 pour le WTI tandis que celui du Duba Light s'lve 31,20. La teneur en soufre se mesure en pourcentage du poids total du brut. Avec 0,4% de soufre, le Brent est, tout comme le WTI, considr comme "lger doux". Le Duba Ligne, qui affiche 2 % de soufre, est class dans la catgorie "moyen sulfur". Bien entendu, il est plus ais de raffiner du ptrole lger et peu sulfur. BARRIRES Les barrires sont des obstacles mis en place par les gouvernements pour rendre plus difficiles les importations afin de protger l'activit des entreprises installes sur son territoire. Les BARRIRES TARIFAIRES sont des droits de douane et des taxes qui frappent les produits imports. Les BARRIRES NON TARIFAIRES sont des mesures protectionnistes qui reposent sur des contingentements, des quotas, des normes, des rglementations ou des accords

d'autolimitation. BAsD : Banque asiatique de dveloppement BASE MONTAIRE Billets, pices et engagements de la banque centrale l'gard des banques commerciales, la base montaire est souvent assimile la monnaie centrale ou monnaie de la banque centrale. www.ecb.int BCE : BANQUE CENTRALE EUROPENNE BCEAO : Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest BCN : Banque centrale nationale BEAC : Banque des tats de l'Afrique centrale BEI : Banque europenne d'investissement Cette banque de l'union europenne ne peut pas crer de la monnaie, elle dispose de ressources propres et peut se financer sur les marchs financiers par l'emprunt. Elle doit "contribuer au dveloppement quilibr et sans heurt du march commun dans l'intrt de la Communaut" (art. 198 E du TUE). BELFOX : Belgian futures and options exchange BENCHMARKING = RFRENCIATION = TALONNAGE = PARANGONNAGE l'origine, le benchmark est un repre de gomtre qui marque une position et qui est utilis comme point de rfrence. C'esdt encore une norme d'aprs laquelle quelque chose peut tre utilise ou value. " Le benchmarking est la recherche de mthodes les plus performantes pour une activit donne permettant de s'assurer une supriorit. " "C'est un processus continu d'valuation des produits, services et mthodes par rapport ceux des concurrents les plus srieux ou des entreprises reconnues comme leaders." Patrick Romagni, La Poste. BNFICE Gain qu'une entreprise a ralis et qu'elle a obtenu par la diffrence entre le prix de vente de la production et son prix de revient (dpenses). BERD : Banque europenne de reconstruction et de dveloppement (voir galement EBRD) BESOINS CONOMIQUES Les besoins ressentis par les individus se manifestent par une sensation de privation dont la satisfaction ncessite une dpense en travail ou en monnaie. Les besoins peuvent tre classs en deux catgories :

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Les besoins fondamentaux (physiologiques) lis la nature humaine (manger, boire, se loger, shabiller) ; Les besoins sociaux qui dpendent de la civilisation et des conditions conomiques et sociales (sinstruire, se dplacer, se distraire, se soigner...). Un besoin est social quand sa satisfaction est rendue ncessaire par l'appartenance une socit ou un groupe de socit.

BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT Besoin de financement court terme dune entreprise induit par le dcalage entre le rglement des fournisseurs ( plus courte chance) et le paiement des clients ( plus longue chance). BESOIN SOCIAL Un besoin est social quand sa satisfaction est rendue ncessaire par l'appartenance une socit ou un groupe de socits. BIEN COLLECTIF Bien qui prsente, comme les biens publics, les caractristiques de non-rivalit et de nonexclusion, mais dont la consommation peut tre parfois limite, notamment en raison des phnomnes d'encombrements. Exemples : l'clairage public, les routes, les jardins publics, les piscines les caractristiques suivantes : non-rivalit, non-exclusion et indivisibilit dans sa consommation. Exemples : l'aire, le soleil, la Dfense nationale. BIEN DE CONSOMMATION Bien destin la satisfaction immdiate des besoins des mnages. BIEN DE PRODUCTION Bien qui sert produire d'autres biens (btiments, machines, outils). On les appelle aussi les biens d'investissement. BIEN DURABLE Bien de consommation dont l'usage se poursuit dans le temps et qui n'est pas dtruit immdiatement par l'usage. On y trouve, par exemple, les automobiles, le matriel de tlvision et de vido et le matriel lectro-mnager. BIEN CONOMIQUE Toute chose, la fois utile, disponible, qui nexiste quen quantit limite (biens rares) et qui permette la satisfaction des besoins. On distingue les biens conomiques matriels (ou biens) et les biens conomiques immatriels (ou services). BIEN GIFFEN Il s'agit de biens dont l'lasticit-prix est positive, c'est--dire que leur consommation augment lorsque leur prix augmente. BIEN INFRIEUR

Il s'agit de biens dont l'lastcit-revenu est ngative, c'est--dire que leur consommation diminue lorsque les revenus augmentent (ou leur C augmente lorsque les revenus baissent). BIEN LIBRE Chose qui est utile et disponible en quantit infiniment suprieure ce qui est demand. L'exemple le plus vident est l'air que nous respirons. BIEN PUBLIC Bien qui prsente les caractristiques suivantes : non-rivalit, non-exclusion et indivisibilit dans sa consommation. Il s'agit donc d'un bien indivisible dont la consommation ne peut tre individuelle. Exemples : l'air, le soleil, la Dfense nationale. BIENS ET SERVICES COLLECTIFS Biens ou services dont la consommation par un agent conomique n'empche pas un autre agent de les consommer simultanment. BIENS ET SERVICES NON MARCHANDS Biens ou services ne faisant pas l'objet d'un change sur un march. BILLET Moyen de paiement longtemps tenu en suspicion cause de Law et des assignats. Il a longtemps t convertible en or. Aujourdhui, il ne tire sa valeur que du seul fait qu'il est reconnu et accept par tous les agents conomiques comme moyen de paiement. Les billets en euros demeureront frapps par les banques centrales nationales. BILLET DE TRSORERIE C'est un titre ngociable mis par les entreprises pour leur permettre demprunter court ou moyen terme auprs des autres entreprises et des banques. Sur le march montaire, ces demandeurs de capitaux peuvent lever des fonds et dlivrent, aux prteurs, un billet de trsorerie dont l'chance est comprise entre 10 jours et un an. BIMTALLISME Systme adopt par certains pays au 19me sicle et caractris par la frappe libre des monnaies (or et argent), le cours lgal pour les pices dor et dargent et un rapport lgal entre les deux mtaux. BIPE : Bureau d'information et de prvisions conomiques, www.bipe.fr BIRD : Banque internationale pour la reconstruction et le dveloppement (Banque mondiale) BIS : Business intelligence system BIS : Bank of international settlements (voir galement BRI), www.bis.org BISF : Bons des institutions et socits financires BIT : Bureau international du travail. Le BIT est le secrtariat de l'Organisation internationale du travail (OIT). BLANCHIMENT (voir l'article relatif la corruption) BMST : Bulletin mensuel des statistiques du travail BMTN : Bons moyen terme ngociables

BNPA : Bnfice net par action BODACC : Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales. Les commerants et les socits doivent communiquer des informations obligatoires sur la cration de leur entreprise, les modifications statutaires et, bien sr, les informations relatives la dissolution. Le BODACC est donc le bulletin sur lequel ces informations doivent tre publies, en mme temps que dans un journal d'annonces lgal. BON DU TRSOR Certificat de dette court terme mis par le Trsor public pour financer les besoins de l'tat. Aujourdhui, le Trsor public met des obligations assimilables du Trsor (OAT), titre stipul moyen ou long terme. BOUCLE PRIX-SALAIRES C'est l'aide de cette image que les auteurs nocambridgiens (KALDOR, PASINETTI, KALECKI) expliquent l'inflation par les cots. Ils postulent que l'inflation est la consquence de la lutte entre les salaris et les capitalistes pour le partage de la valeur ajoute. "Le moteur de la variation de l'ensemble des prix c'est la volont d'un ou de plusieurs groupes d'imposer une augmentation dans le revenu national et le refus des autres groupes d'accepter la dtrioration de leur part;" (FAVEREAU, 1990) BOURSE DES VALEURS MOBILIRES Lieu o schangent, par lintermdiaire des socits de bourse, les valeurs mobilires, actions et obligations. En France, il existe quatre marchs boursiers, " le premier march", " le nouveau march", " le second march " et " le march OTC " (ouvert toute clientle ou over the Conter). Pour oprer terme, il faut passer par des warrants. Sur toutes les bourses, pour donner une indication des tendances, on calcule des indices boursiers. Ceux-ci sont composs des valeurs qui sont choisies en fonction de leur importance sur le march. En France, il existe le CAC 40 qui est un indice boursier compos par les 40 principales valeurs des bourses franaises. Mais on trouve aussi le SBF 150. l'origine CAC signifiait compagnie des agents de change, depuis que ce mtier a t remani, CAC signifie "cotation assiste en continu". Aux tats-Unis, il y a deux indices principaux : le Dow Jones et le Nasdaq. Au Japon, le Nikkei, en Espagne, Ibex 35. EURONEXT est le rsultat de la fusion des bourses d'Amsterdam, de Bruxelles et de Paris. Cette bourse a cr 5 indices dont les deux plus importants sont : Euronext 100 (les 100 principale valeurs dont les 40 du CAC 40), Next 150 (les 150 socits aprs les 100 d'Euronext 100). BPM5 : Manuel de la balance des paiements du FMI (5me dition) BRANCHE Regroupement dentreprises ou de fractions dentreprises produisant le mme bien ou service ; chaque branche est ainsi constitue par lensemble des activits laborant un produit

donn, les comptables nationaux parlent d'units de production homogne. Une entreprise qui comprend plusieurs activits appartient donc plusieurs branches. BRETTON WOODS (accords de) En juillet 1944, aux tats-Unis, dans l'tat du New Hampshire, dans la ville de Bretton Woods, des accords furent signs entre 44 pays. Ils consistaient dfinir un nouveau systme montaire international. Deux plans taient en lice, celui de Keynes (finalement rejet) et celui de White qui fut adopt. Ce SMI reposait sur deux piliers et sur la cration d'un ensemble d'institutions charges de sa rgulation. Un systme de parits fixes, mais ajustables. La parit des monnaies autres que le dollar taient dfinies par rapport au dollar et par rapport l'or avec une marge de fluctuation de + ou - 1 %. Un talon de change-or (gold exchange standard);, la convertibilit des monnaies en dollar, lui-mme convertible sur la base de 35 $ l'once (31,1 grammes d'or), soit 1 $ = 0,88867 gramme d'or. La cration d'un fonds montaire international (FMI) charg de veiller au bon fonctionnement du systme et d'octroyer des crdits aux pays qui connatraient un dficit de leur balance des paiements. En mme temps, cration de la BIRD. BRI : Banque des rglements internationaux (voir galement BIS). Elle a t cre en 1930 pour grer les rparations de guerre que l'Allemagne devait verser aux vainqueurs de la guerre de 14-18. Aujourd'hui, il s'agit d'une organisation qui est charge de grer les risques financiers lis la libralisation des marchs financiers. On lui doit notamment la dfinition du ratio COOKE que les banques doivent respecter en assurant que leurs engagements (les crdits accords) soient couverts 8 % par des fonds propres ou des quasi fonds propres. BRICK AND MORTAR (briques et ciment) : entreprise traditionnelle faite de briques et de mortier, par opposition click and mortar BSA : Bon de souscription d'action BSA : Business software alliance. Le BSA est l'organisme qui traque les entreprises, les organisations (et les particuliers ?) qui copient les logiciels informatiques. BSV : Bundesschuldenverwaltung (administration fdrale allemande de la dette publique) BTAN : Bons du Trsor intrts annuels

BTF : Bons du Trsor taux fixe et intrts prcompts BUDGET DE L'TAT "Le budget de l'tat est constitu par l'ensemble des comptes qui dcrivent, pour une anne civile, toutes les ressources et toutes les charges de l'tat" (article 16 de l'ordonnance organique du 02 janvier 1959). Le budget de l'tat est compos du budget gnral, des budgets annexes et des comptes spciaux du Trsor. Il est prpar par le gouvernement et vot par le Parlement au quatrime trimestre de chaque anne civile ; c'est la loi de finances." BUDGET DE L'UNION EUROPENNE L'article 269 du trait instituant la Communaut europenne prvoit que le budget de celle-ci " est, sans prjudice des autres recettes, intgralement financ par des ressources propres ". Le mcanisme des ressources propres a pour effet de substituer aux contributions tatiques des recettes affectes la Communaut et exigibles de plein droit par celle-ci. Deux types de ressources peuvent tre distingus. Les ressources propres dites " traditionnelles " (RPT), constitues de prlvements agricoles, de cotisations sur le sucre et de droits de douanes, et parfois considres comme des ressources propres " par nature " dans la mesure o il s'agit de recettes perues dans le cadre des politiques communautaires. Les montants recouvrs par les administrations nationales sont directement reverses au budget de la Communaut europenne, aprs un prlvement de 25 % correspondant aux frais de perception. Les ressources " TVA " et " PNB ", recettes provenant des tats membres et calcules comme des contributions nationales :y

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le montant de la ressource TVA d par chaque tat membre est obtenu par l'application d'un taux fix par la dcision ressources propres l'assiette de la TVA, dtermine de manire uniforme pour tous les tats membres. Cette assiette ne peut dpasser 50 % du PNB de l'tat membre ; - le montant de la ressource PNB est obtenu par l'application d'un taux fix au cours de la procdure budgtaire une assiette constitue du PNB de la Communaut. Cette ressource est la ressource d'quilibre du budget. Le taux est fix de manire financer par cette ressource la diffrence entre le montant des dpenses de l'anne et le produit des autres ressources propres et des recettes diverses. Le financement de cette ressource est rparti entre les tats memebres au prorata de leur part dans le RNB communautaire.

Ces ressources propres assurent prs de 90 % du total Il est plafonn, par accord du Conseil, 1,27 % du RNB de l'Union europenne, mais le budget vot pour 2003 ne reprsente que 1,02 % du RNB de l'Union europenne. Dpenses 2003, en milliards d'euros

Agriculture : 44,8 Fonds structurels : 33,2 Politiques internes : 6,2 Politiques extrieures : 3,6 Administrations : 4,7 Rserves : 0,9 Pradhsion : 2,7 Total des dpenses : 97,5 milliards d'euros

BUDGET D'UN MNAGE Ensemble des ressources (revenu disponible et emprunts,...) qui sont la disposition d'un mnage pour consommer et pargner. BULLE SPCULATIVE (ou bulle financire) proprement parler, une bulle spculative est le rsultat final d'une augmentation des cours des actions cotes en Bourse dconnecte de leur valeur relle. La bulle se gonfle parce que tous les acteurs sont persuads que les cours des actions vont continuer de monter, et effectivement, ils montent... jusqu'au moment o les anticipations auto-ralisatrices s'inversent, moment o les porteurs d'actions abandonnent leurs espoirs de plus-value et se mettent vendre. Les cours commencent diminuer, la bulle a clat, et la chute peut tre d'autant plus svre que la hausse des cours a t dconnecte de la valeur conomique relle des titres. La bulle, quand elle clate, peut aller jusqu' une rcession dflationniste. Celle-ci peut avoir de funestes consquences, l'exemple du Japon de la dcennie 90 est intressant cet gard. Ce pays, soumis deux bulles la fin des annes 80, une bulle boursire et une bulle immobilire, subira une crise dflationniste svre. Comment a explos la bulle de 1987 ? En 1987, les cours des Bourses des pays industrialiss Wall Street surtout grimpent sans cesse laissant penser que l'on gagne tous les coups. Les cours montent rgulirement, et l'imagination des traders est sans limites. L'conomie financire finit par perdre toute relation avec l'conomie relle. Deux mauvaises, nouvelles conscutives le relvement des taux d'intrt en Allemagne et un trs mauvais chiffre du commerce extrieur amricain font cesser l'euphorie d'un coup. Tous les acteurs cherchent se dsengager en mme temps. Les programmes informatiques

de cession de titres, mis au point pour entrer en action en fonction de seuils de cours calculs l'avance, se dclenchent et acclrent la chute des cours. La panique s'en mle. En l'espace d'une journe, Wall-Street perd 22,8 % de sa capitalisation. Au total, les pertes boursires approcheront les 750 milliards d'euros aux tats-Unis et 38 milliards d'euros en France. Comment a explos la bulle de 1994 ? En 1994, c'est un krach obligataire tal sur plusieurs mois qui contamin l'ensemble de la sphre financire. Aux tats-Unis, la crise nat de la crainte d'un retour de l'inflation, engendre par la surchauffe de l'conomie. Du coup, les prteurs augmentent leurs primes de risques sur les marchs obligataires. En Europe, un rsultat identique est gnr par les dficits budgtaires rptition. Ayant tent d'amortir la crise force de dpenses sociales, les pays europens n'ont pas trouv dans leur pargne nationale de quoi financer leurs excs de dpenses. Ils ont donc d augmenter les taux d'intrt servis pour sduire les investisseurs. Ce renversement de tendance a pris contre-pied les investisseurs qui pensaient pouvoir parier sur une baisse rgulire des taux d'intrt. Les taux orients la hausse, c'est la valeur des obligations qui s'est alors dirige la baisse. En France, le march obligataire a ainsi perdu 18 %. Cette hausse des taux longs a contamin l'ensemble des marchs financiers et entra n le dsastre de la banque britannique Barings. BUREAUCRATE W. NISKANEN (UA) crit en 1971. un ouvrage intitul "Bureaucracy and Representative Governement" qui signe la fondation de la thorie conomique de la bureaucratie. Dans celleci W. Niskanen dcrit les bureaucrates comme tant des maximisateurs de budget. Autrement dit, ils auraient pour objectif de travailler le moins possible ou, plus subtilement, de prendre des dcisions qui engagent au minimum leur responsabilit. En 1991, en introduction un livre de A. Blais et S. Dion (Bureaucrat, Appraisial and Evidence, Niskanen informe tout simplement que son exprience professionnelles personnelle la tout simplement fait changer dopinion. Si " la structure de base de la thorie esquisse dans mon livre de 1971 continue reprsenter la mthode danalyse la plus utile pour comprendre le comportement des bureaux () je pense que mon hypothse initiale, celle de bureaucrates cherchant maximiser leur budget, doit tre compltement abandonne au profit de lhypothse dune bureaucratie agissant pour maximiser son budget discrtionnaire ". tonnant sous la plume dun conomiste que cette autocritique base sur son exprience. En effet, les bureaucrates sont loin dtre une catgorie homogne pour ce qui est des prfrences et des objectifs de carrire. On doit au moins en distinguer trois catgories. Certains fonctionnaire se contentent de rester le plus longtemps possible dans le mme type demploi, ils effectuent gnralement des travaux de routine conformment diffrentes rgles ou normes. Leur principal objectif est dobtenir des augmentations de salaire par marchandage collectif, des garanties demploi et des avancements lanciennet. Dautres bureaucrates exercent des fonctions de direction et possdent ce titre une certaine autorit budgtaire. Ils peuvent tre attirs par une mobilit interne au secteur public, avec de frquents changements de fonction, de localisation, voire dadministration. Leur pouvoir de ngociation est plus important et peut dailleurs jouer directement avec les responsables politiques.

Certains pensent mme leur passage dans le secteur public comme un tremplin vers le secteur priv. Ils sont utiliss par le pouvoir politique pour acclrer la mise en uvre de certaines dcisions. Pour Biais et Dion, les principales conclusions que suggrent les diffrentes tudes sur la bureaucratie sont les suivantes :y

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la plupart des bureaucrates souhaitent effectivement disposer de plus de crdits mais cela n'implique pas qu'ils cherchent en maximiser le montant tout moment. Dans une optique de long terme, ils choisissent plutt des accroissements " raisonnables ", c'est--dire absorbables sans trop de dysfonctionnements. Cette stratgie de petits pas raisonnables de la bureaucratie peut s'interprter comme un comportement rationnel de longue priode ; il n'est pas sr que les bureaucrates puissent facilement profiter sur le plan financier des accroissements de budget qu'ils obtiennent. On observe peu de liens entre la croissance des bureaux et le niveau des salaires verss aux bureaucrates (le march du travail bureaucratique privilgie l'anciennet) ; malgr tout, les bureaucrates ont une influence significative sur les choix budgtaires et cette influence correspond des budgets plus levs ; enfin, les responsables politiques sont loin d'tre sans pouvoir dans les dcisions budgtaires.

BUSINESS ANGEL Entrepreneur qui a russi et qui place une partie de son argent dans des jeunes pousses qu'il conseille. BUSINESS MODEL Ensemble des facteurs qui dfinissent le mtier d'une entreprise, l'origine de son chiffre d'affaires et de ses rsultats et la manire dont elle peut les accrotre. BUZZ Bruit autour d'une entreprise (ou d'une personne) qui accrot son autorit.

A AAH : Allocation pour adultes handicaps AAI : Autorit administrative indpendante ABS : Asset backed securities ABSA : Action bons de souscription d'action ACA : Allocation chmeurs gs ACCLRATEUR Pour rsumer ce principe mis en valeur par Albert AFTALION en 1908, on peut crire que les variations de linvestissement ragissent plus amplement que les variations de la production. Pour le mesurer, il faut utiliser le coefficient de capital. Plus ce coefficient est lev, plus linvestissement doit tre important pour atteindre le montant de production souhait, et plus ses variations amplifieront les variations de la production. L'allongement du dtour de production (cf Bhm-Bawerk) permet d'accrotre la productivit du travail mais prsente le dfaut de favoriser priodiquement un phnomne de "surcapitalisation" qui prcipite une crise de surproduction. Albert AFTALION, pour effectuer sa dmonstration littraire va utiliser la parabole du pole charbon. Il compare l'conomie une pice chauffe au charbon. Quand l'occupant a froid, il garnit le pole et il faut un certain temps avant que le charbon ne brle. Quand la combustion est au plus haut point, il fait trs chaud dans la pice et on n'ajoute plus de charbon jusqu'au moment o le feu tombe ainsi que la temprature et qu'il faut alors recharger le pole. Il y a un dcalage entre le cycle de l'activit conomique et l'investissement. C'est l'effet d'acclration. ACCISES Depuis le 1er janvier 1973, ce mot sert dsigner des droits indirects qui frappent les boissons alcoolises, les huiles minrales et les tabacs manufacturs l'intrieur de l'Union europenne. ACCORDS DE SCHENGEN Ces accords doivent leur nom la ville de Schengen (Luxembourg) dans laquelle ils ont t signs, le 14 juin 1985 entre l'Allemagne, la France, la Belgique et les Pays-Bas. Plus tard y adhreront l'Autriche, l'Italie, l'Espagne, la Grce et le Portugal. Ces pays forment donc "l'espace Schengen" qui a supprim les contrles aux frontires communes pour les conserver aux frontires externes de la zone. Dans cet espace, la libre circulation des hommes est totale. Il s'agit d'un bel exemple de coordination qui dmontre la confiance que les pays s'accordent en matire de contrle des flux migratoires, notamment.

ACCULTURATION Processus par lequel un groupe d'individus adopte les lments d'une culture en abandonnant en partie ou totalement ceux de sa propre culture. C'est un processus que connaissent beaucoup d'enfants de personnes immigres. ACQUISITION CURRENCY ou TAUX DE CHANGE DE L'ENTREPRISE La capitalisation boursire d'une entreprise est son prix thorique. On connat, par ailleurs, sa valeur comptable (l'actif net, actif total moins les dettes). Si celle-ci dpasse l'actif net, il apparat qu'un euro de telle socit vaut plus qu'un euro montaire, et peut-tre plus que celui investi dans une autre socit. Le taux de change de l'entreprise apparat ainsi, et l'on parle d'acquisition currency. Il se calcule l'aide du rapport entre sa capitalisation boursire et sa valeur comptable. Il permet entreprise mieux valorise d'en acqurir d'autres par le biais notamment d'OPE, peut-tre plus grosses en termes comptables, mais moins apprcies. ACCUMULATION DU CAPITAL Accroissement des biens de production, des biens d'quipement (machines). ACEP : Agence de crdit pour l'entreprise prive ACHATS (fonction) Ensemble des activits qui concourent l'acquisition des biens et services ncessaires au bon fonctionnement de l'entreprise. Actuellement, cette fonction est boulevers par internet qui permet d'en amliorer de manire trs importante l'efficacit. ACOSS : Agence centrale des organismes de scurit sociale ACP : Pays d'Afrique, des Carabes et du Pacifique ACTE UNIQUE Il s'agissait d'un trait europen qui a pris effet le 1er juillet 1987. Il avait trois objectifs :y y y

achever le march intrieur au 1er janvier 1993 ; instaurer de nouvelles politique communes rformer les institutions en renforant (un tout petit peu, le rle du Parlement.

ACTIF 1.-- Personne en ge de travailler qui exerce une activit rmunre ou qui en recherche une. 2.-- lment du patrimoine dune personne physique ou morale. On parle dactifs immobiliers, dactifs mobiliers et dactifs financiers. Dans ce sens-l, la traduction anglo-amricaine est ASSET. ACTIFS-IDALISTES

Deux politiques s'opposent depuis l'origine de l'conomie politique, l'une, librale qui suppose l'activit humaine fonde sur l'intrt ; et l'autre, interventionniste, qui affirme le primat de la raison. L'historien allemand de l'conomie Werner SOMBART appelle les tenants de la premire des "passifs-matrialistes" et les tenants de la seconde des "actifs-idalistes". Au niveau macroconomique, intrt signifie concurrence et march. Aussi, pour les passifsmatrialistes, la croissance repose sur l'action de quelques entrepreneurs dtermins transformant l'pargne en investissement. En revanche, raison signifie volont politique si bien que pour les actifs-idalistes, c'est la politique conomique qui fait la croissance. Un autre penseur allemand, Oswald SPENGLER, connu comme thoricien du dclin de l'Occident, prolonge Sombart en identifiant chaque courant un pays : l'Angleterre est la patrie des passifs-matrialistes et l'Allemagne celle des actifs-idalistes. Ainsi le libre change de RICARDO s'oppose au protectionnisme de LIST : l'quilibre noclassique de MARSHALL l'cole historique allemande ; le nolibralisme de Margaret THATCHER la nostalgie du capitalisme rhnan. Si l'Anglais KEYNES ou l'cossais James STEUART (l'ennemi d'Adam Smith) dfendent en actifs-idalistes l'interventionnisme public, ils sont des cas part. STEUART est un jacobite influenc par le colbertisme et Keynes un provocateur qui diffuse les thories du Sudois germaniste Wicksell. ACTIFS FINANCIERS lments du patrimoine d'un agent conomique constitu essentiellement d'actifs (monnaie, devises), et de valeurs mobilires (actions, obligations). ACTIFS NON FINANCIERS lments du patrimoine reprsents par un bien matriel : logement, terre, meubles meublants ACTION Titre de proprit mis par une socit de capitaux (SA ou SCA) en contrepartie d'un apport en capitaux propres. L'action, attestation d'une partie de la proprit de l'entreprise, confre son dtenteur des droits. Ceux-ci se composent des:y y

droits patrimoniaux (dividendes = revenu variant en fonction des rsultats de lentreprise, boni de liquidation) et des droits extrapatrimoniaux, notamment le droit de participer aux assembles gnrales annuelles (nomination, destitution des organes de gestion) et dy voter selon le principe : une action, une voix.

L'action (en fait une valeur mobilire) n'est pas remboursable, sauf en cas de liquidation de l'entreprise ; mais alors les actionnaires figurent en dernire position, aprs tous les autres cranciers (tat, salaris, fournisseurs, obligataires, banques, fournisseurs). Ainsi l'actionnaire qui ne dsire plus dtenir une action doit la vendre sur le march des valeurs

mobilires (La Bourse). Toutefois seules entreprises importants sont cotes en bourse et les titres des PME non cots sont plus difficiles ngocier. Stock-options (options sur des actions). Technique destine motiver les dirigeants salaris pour les pousser chercher la valorisation du cours de laction en bourse. Dtenteurs potentiels dactions, les personnes qui dtiennent des options sur actions sont plus motives que dautres pour dfendre les intrts des actionnaires. Les stock-options consistent en une obligation contractuelle de lentreprise de vendre au dtenteur de loption une action un prix fix au moment de la signature du contrat, et ce pendant un laps de temps dtermin. Le dtenteur de loption peut alors jusquau terme de la dure de loption dcider de lever loption tout moment, mais il ne la lvera que si le cours de laction sur le march des valeurs mobilires est suprieur au prix de souscription prvu dans le contrat de loption. ACTIONNAIRE Propritaire d'une ou de plusieurs actions mises par une socit anonyme. Il dtient une part du capital social de la socit et ce titre, lactionnaire participe aux assembles gnrales et y dispose dun droit de vote. ACTIVIT CONOMIQUE Activit consistant grer au mieux des ressources limites pour atteindre le maximum desatisfaction. ADB : Asian Development Bank ADEME : Agence pour le dveloppement de l'environnement et la matrise de l'nergie ADMINISTRATION : ensemble des services et des agents assurant l'application des lois et le fonctionnement des services publics. ADMINISTRATIONS PUBLIQUES (APU) Il faut utiliser la comptabilit nationale pour cerner les contours de ce secteur institutionnel trs important. Les APU regroupent les units institutionnelles dont la fonction principale consiste produire des services non marchands destins la collectivit ou effectuer des oprations de rpartition du revenu. Les ressources principales de ces units proviennent de prlvements obligatoires. On peut dcomposer les APU de la manire suivante : S13. Administrations publiques : APU S1311 Administration publique centrale S1313 Administrations locales (APUL) S1314 Administrations de scurit sociale (ASSO) Dfinition Activit conomique Ressources principales

Prin

principale tat Organismes divers d'administration centrale Collectivits locales Organismes divers d'administration locale Redistribution de revenus et de patrimoines. Revenus de la proprit. Ventes ( un prix infrieur 50% du cot de production). Production de services non marchands. Impts et cotisations obligatoires.

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dont les recettes et les dpenses sont, en France, suprieures celles des APUC. Les APU regroupe trois composantes :y

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les administrations publiques centrales (APUC), dont les comptences et le financement sont nationaux ; elles comprennent l'tat (budget gnral, budgets annexes, comptes spciaux du Trsor), les organismes divers d'administration centrale (ODAC) : Enseignement, lyces, universits, la recherche avec le Cnrs, le Cea, ) et divers autres organismes (bibliothques, muses, thtres) qui disposent de l'autonomie financire pour produire des services non marchands en grant l'enveloppe qui leur est attribue (provenant de subventions ou de taxes nationales). les administrations publiques locales (APUL) comprennent les collectivits locales (rgions, dpartements, communes) et les Organismes divers d'administration locale (Amnagement du tissu urbain, amnagement rural (safer). Interventions sociales (bureaux d'aide sociale, caisses des coles). Organismes consulaires (chambres de commerce, des mtiers, d'agriculture) dont les ressources sont limites un territoire local. Leur importance grandit du fait des oprations de dcentralisation. les administrations de Scurit Sociale (ASSO), qui distribuent des prestations partir des cotisations obligatoires (ensemble du rgime gnral et des rgimes spciaux statutaires et complmentaires).

La part relative du budget de l'tat diminue lentement depuis 1982 (lois Defferre) alors que les parts des APUL et des ASSO s'accroissent. Les APU produisent des services non marchands destins aux mnages, d'autres qui ne sont pas individualisables et qui profitent la collectivit (justice, police, dfense nationale, rseau routier) De plus, les APU effectuent des oprations de redistribution partir de ressources qui sont obtenues essentiellement partir de prlvements obligatoires (impts, cotisations sociales). ADPIC Cet "Accord sur les aspects des droits de proprit intellectuelle qui touchent au commerce" fait partie du trait sign Marrakeich, le 15 avril 1994, lequel a cr l'Organisaation mondiale du travail. L'ADPIC est la partie de l'accord qui tend protger, au niveau mondial, les brevets, les drois d'auteur, les droits d'interprtation et d'enregistrement, les marques, les dessins et modles.

ADR : Alternative dispute resolution ADSL : Asymetric digital subscriber line AELE L'association europenne de libre-change a t cre en 1959 par les pays europens qui refusaient la Communaut conomique europenne a utour de la Suisse etduu Royaume-Uni. Aprss l'largissement de l'Union europenne en 1995, l'AELE ne compte plus que quatre membres : la Suisse, la Norvge, l'Islande et le Liechtenstein. AF : Allocations familiales AFB : Association franaise des banques AfDB : African Development Bank AFECEI : Association franaise des tablissements de crdit et des entreprises d'investissement AFEAMA : Aide la famille pour l'emploi d'une assistance maternelle AFL-CIO : American federation of labor-Congress of industrial organisations AFME : Agence franaise pour la matrise d'nergie AFPA : Association nationale pour la formation des adultes AFSE : Association franaise de science conomique AFSSAPS : Agence franaise de scurit sanitaire des produits de sant AGCS : Accord gnral sur le commerce des services AGE : Accords gnraux d'emprunt (FMI) AGED : Allocation de garde d'enfant domicile AGENT CONOMIQUE Personne ou groupe de personnes juridiques ou physiques ayant une activit ou un comportement conomique homogne. L'agent conomique ralise des oprations conomiques et dispose, pour les effectuer, de lautonomie de dcision. En comptabilit nationale, les agents conomiques sont maintenant appels secteurs institutionnels. Un secteur institutionnel est un groupe d'agents qui ont le mme comportement conomique. Il y a CINQ plus UN Secteurs Institutionnels : les mnages, les socits non financires, les socits financires, les administrations publiques, les institutions sans but lucratif au service des mnages et le reste du monde.. L'agent besoin de financement est celui pour lequel lpargne est insuffisante pour financer ses investissements. L'agent capacit de financement est celui pour lequel lpargne est suprieure aux investissements quil effectue. AGTAC : Accord gnral sur les changes et les tarifs douaniers (cf. GATT) AGIOS : Ensemble des rmunrations perues par un tablissement de crdit en contrepartie des dcouverts, des financements ou des crdits accords un client. AGIRC : Association gnrale des institutions de retraite des cadres AGRGATS Grandeur statistique caractristique de lactivit conomique, dfinie dans le cadre de la

comptabilit nationale qui dcrit l'activit conomique exerce soit sur l'ensemble d'un territoire (notion de produit intrieur) soit par l'ensemble des ressortissants d'une Nation (produit national). L'opration qui consiste dfinir le niveau d'activit (qui est htrogne) par un chiffre (qui est homogne) s'appelle agrgation de la production. La dfinition de l'agrgat suppose, d'une part que soit fix l'ensemble des oprations auxquelles le caractre productif est reconnu, d'autre part que soit dfini un systme de pondrations pour la combinaison des diverses productions. " Si l'on veut pouvoir reprsenter la production par quelque chose d'autre que le catalogue des quantits de chacun des millions d'articles produits, le recours aux prix reste le moins mauvais moyen d'y parvenir. " Lionel STOLRU AGRGATS DE LA COMPTABILIT NATIONALE On distingue le produit intrieur brut (PIB), le produit national brut (PNB), le revenu national disponible brut (RNDB) et la dpense intrieur brute (DIB). Ces agrgats ne tiennent pas compte de l'usure du capital fixe mesure (imparfaitement) par les amortissements. Si on tient compte de ces derniers, les agrgats prcdents sont alors nets : PIN, PNN, RNDN, DIN. AGRGATS MONTAIRES Ce sont des grandeurs synthtiques mesurant des lments de la masse montaire ainsi que le volume global de la masse montaire. Ces agrgats montaires permettent de mesurer le volume de la monnaie en circulation. Vous trouverez ci-dessous ces agrgats dans la dfinition de la banque centrale europenne (BCE) depuis 1999. Depuis 1993, l'objectif prioritaire de la banque centrale (BF puis BCE) est la lutte contre l'inflation. Depuis 1999, la politique montaire est dcide au niveau de la BCE, elle est donc unique. Pour clairer ses choix, la BCE a dfini des outils statistiques harmoniss au niveau europen. La banque centrale europenne calcule et publie un ventail d'indicateurs statistiques. Nous retraons les agrgats europens tels qu'ils existaient la fin de 1998. M1 : billets et dpts vue M2 = M1 + DAV non montaires (comptes sur livret (A, B, CEL) + pargne contractuelle (PEL, PEE) + dpts terme (DAT) + Avoirs en devises : M3 = M2 + Parts d'OPCVM montaires + Titres du MM (TCN, soit Titres mis par AF (certificats de dpt et BMTN) et titres mis par ANF (bons du TP en C/C, billets de trsorerie et BMTN). Les titres long terme, obligations et actions ne sont pas pris en compte dans les agrgats montaires. Les comptes sur livrets et l'pargne contractuelle constituent, pour la BCE, des " dpts remboursables avec pravis infrieur ou gale trois mois ". Les bons moyen terme ngociables(BMTM) sont, avec les obligations de dure comprise entre 1 et 2 ans, classs par la BCE dans les " titres de crance d'une dure initiale infrieure

ou gale deux ans ". Au quotidien cependant, nous passons allgrement d'un agrgat l'autre ; par exemple, lorsque nous virons de l'argent de notre compte chque (M1) vers un livret de caisse d'pargne (M2) ou lorsque nous virons de l'argent du compte chque (M1) pour acheter des Sicav montaires (M3) ou encore du livret A (M2) vers un FCP montaire (M3). C'est la raison pour laquelle la BCE s'intresse l'agrgat M3 pour dcider les orientations de sa politique montaire. AI : Allocation d'insertion AICA : Association internationale des contrleurs d'assurance AICPA : American institute of certified public accountants AID : Association internationale de dveloppement (Banque mondiale) AIDE SOCIALE Assistance publique verse des bnficiaires en raison de leur situation sans qu'il y ait besoin de contrepartie de leur part. AIDE PUBLIQUE AU DVELOPPEMENT L'"Aide publique au dveloppement" reprsente l'ensemble des transferts financiers (dons, prts) effectus par les autorits publiques des pays du Nord vers les pays du Sud. L'aide publique au dveloppement peut tre bilatrale (entre deux gouvernements par exemple) ou multilatrale lorsqu'elle interpose entre les sources et les destinations des organisations multinationaux comme l'Union europenne ou le FMI. AIE : Agence internationale de l'nergie AIMR : Association for investment management and research ALADI : Association latino amricaine d'intgration ALEEC : Association de libre change Europe centrale ALNA Accord de libre-change nord-amricain (North America Free Trade Agreement) sign entre les tats-Unis d'Amrique, le Canada et le Mexique, le 18 dcembre 1992. Il a cr, partir de son entre en vigueur, le 1er janvier 1994, une zone de libre-change. En 2002, le prsident Georges W. BUSH a propos de l'tendre tous les pays d'Amrique centrale et d'Amrique latine pour crer la "zone de libre-change des Amriques". ALLOCATION : Somme d'argent verse au titre des prestations sociales. ALS : Allocation de logement social AMC : Asset management company (compagnie de gestion des actifs) AME : Accords multilatraux sur l'environnement AMF : Autorit des marchs financiers

AMF : Accord multifibres conclu en 1974 entre les PED et les pays dvelopps pour fixer des quotas d'exportation par pays en dveloppement et par produit dans le domaine du textile et de l'habillement. Cet accord doit tre dmantel avant 2005. AMGI : Agence multilatrale de garantie des investissements (Banque mondiale) AMI : Accord multilatral sur l'investissement. Les ngociations conduites sous l'gide de l'OCDE ont t rvles au grand public par les antimondialisations. Elles ont t abandonnes en 1998, notamment sous l'insistance du gouvernement franais. AMM : Autorisation de mise sur le march (d'un mdicament) AMORTISSEMENT Part de la valeur des biens et services produits dans l'anne qui doit tre affecte la reconstitution du stock de capital fixe dprci du fait de son usure ou de son obsolescence. Cet amortissement est une opration comptable qui permet aux entreprises de soustraire de leurs bnfices cette estimation de la dprciation du capital fixe et donc d'abaisser d'autant le montant des bnfices avant les impts. Les sommes ainsi mises en rserve permettront d'assurer le renouvellement du matriel us. AMORTISSEMENT DUN EMPRUNT Remboursement dun emprunt, gnralement par paiements successifs, tant que la dette n'est pas teinte. ANAES : Agence nationale d'accrditation et d'valuation en sant ANARCHO-CAPITALISTES Ces conomistes appels aussi des " libertariens " sont opposs toute intervention de ltat dans la vie sociale. Un des chefs de file de ce courant est David FRIEDMAN, le fils de Milton. En france, on peut citer Florin AFTALION ou Pascal SALIN. ANDEM : Agence nationale pour le dveloppement de l'valuation mdicale ANNUALISATION C'est une faon de comptabiliser les heures de travail sur une anne et non plus sur une semaine. Le calcul des heures dues s'effectue alors en multipliant la base hebdomadaire lgale ou conventionnelle (par exemple 35 heures) par le nombre de semaines ouvres (par exemple, 47). Le rsultat obtenu est le nombre d'heures que le salari doit effectuer dans l'anne (1 645 heures dans notre exemple). Mais l'annualisation ne s'arrte pas cette modalit de calcul, elle s'accompagne toujours d'un accord de branche ou d'entreprise qui indique quelles sont les amplitudes acceptes pour la dure hebdomadaire du travail, par exemple, entre 30 heures et 40 heures. L'annualisation se traduit donc pour les entreprises par une plus grande libert (flexibilit) pour organiser le travail des salaris. ANPE : Agence nationale pour l'emploi, www.anpe.fr ANSEA : Association des Nations du Sud-Est asiatique

ANSIR : Awareness of national seurity issues and response ANTICIPATIONS Cest Keynes qui a, le premier, mis laccent sur le rle des anticipations des agents. La demande effective anticipe par les chefs dentreprise joue, pour lui, un grand rle dans leurs dcisions dinvestissement. On sent l'influence de la psychanalyse en gnral et de Freud en particulier. ANTICIPATIONS ADAPTATIVES Lvolution anticipe dune variable une priode donne dpend des anticipations formes dans le pass et des erreurs commises sur ces anticipations. Dans un processus danticipations adaptatives, lagent rvise sa prvision chaque priode, en fonction de lerreur commise en priode prcdente. Lcart entre le revenu permanent et le revenu courant sexplique soit par un revenu transitoire, soit dune erreur danticipation sur le revenu permanent. ANTICIPATIONS RATIONNELLES Postulat de la nouvelle cole classique. Les agents forment des anticipations rationnelles ds lors quils tirent parti de toute linformation dont ils disposent pour tablir leurs prvisions. En consquence, les agents ne font pas derreurs systmatiques de prvision. Ils savent par exemple quune augmentation de la masse montaire (ceteris paribus) doit se traduire par une hausse du niveau gnral des prix. ANTISLECTION ou slection adverse (adverse slection) APCA : Assemble permanente des chambres d'agriculture ADP : Action dividende prioritaire APD : aide publique au dveloppement APE : Allocation parentale d'ducation APEC Asia-Pacific Economic Cooperation (ou Forum de coopration Asie-Pacifique) Cet organe de de rflexion conomique a t cr en 1989 ; il regroupe les trois pays de l'ALNA, le Chili, la Chine, Tawan, les pays de l'ADSEAN, le Japon, la COre du Sud, l'Australie, la Nouvelle-Zland et la Papouasie-Guine. L'objectif de ce forum est de parvenir une zone de libre-change vers 2020. APEC : Association pour l'emploi des cadres API : Allocation de parent isol APJE : Allocation pour jeunes enfants APRI Administrations prives. Dans l'ancien systme de comptabilit nationale, les APRI dsignaient les associations, les fondations, les syndicats et le clerg. Dans le nouveau systme de comptabilit nationale, on parle dsormais des ISBLSM. APPRCIATION de la monnaie

La valeur de cette monnaie, exprime en devises, augmente. Cest la consquence d'une demande cde cette monnaie plus importante que l'offre que le march des changes traduit par une apprciation de son cours. Le mot apprciation renvoie au systme de changes flexibles. En systme de changes fixes, quand une monnaie s'apprcie, on parle de rvaluation. APPROVISIONNEMENT Il comporte deux aspects pour l'entreprise : la fonction achats et la gestion des stocks. APT : Asset pricing theory APU : Administrations publiques ARPE : Allocation de remplacement pour l'emploi. Aprs le vote de la loi rformant les retraites (2003), elle a t supprime pour tre remplace par un nouveau dispositif permettant aux salaris qui ont commenc travailler avant 16 ans de bnficier de la retraite avant 60 ans, sous certaines conditions. ARRCO : Association des rgimes de retraite complmentaire ARS : Allocation de rentre scolaire ASEAN : Association of South-East Asian Nations (association des pays du sud-est asiatique) Cre en 1967, l'ASEAN a pour objetif de crer une zone de libre-change l'horizon 2005 entre 7 pays : Brunei, Indonsie, Vit-Nam, Malaisie, Philippines, sihgapour et Thalande. ASF : Association pour la structure financire ASFNE : Allocation spciale du Fonds national de l'emploi ASP : application service provider = prestataire qui loue, via l'internet, des logiciels une entreprise ASS : Allocation de solidarit spcifique ASSEDIC : Association pour l'emploi dans l'industrie et le commerce, ASSET MANAGEMENT Expression amricaine qui signifie : Gestion des actifs, gnralement dans le cadre d'une entreprise financire. ASSIETTE FISCALE Ensemble de la matire imposable servant de base au calcul de l'impt (par exemple, le revenu pour l'impt sur le revenu, le bnfice pour l'impt sur les socits). ASSOCIATION Groupement volontaire de personnes pour poursuivre, ensemble, un certain but, autre que celui de faire des bnfices. En fait, une association peut tre amene dgager des bnfices ; ds lors, ils ne peuvent pas tre partags entre les membres de l'association.

ASSURANCE Mcanisme selon lequel les cotisations - les primes - financent en vue de se protger contre un risque, les prestations verses, en cas de ralisation de ce risque. ASSURANCES (ENTREPRISES D'ASSURANCES) Acteurs conomiques ayant pour ressources les primes et les cotisations verses par les assurs et dont la fonction principale est de garantir le paiement dune certaine somme en cas de ralisation dun risque (accident, catastrophe). ASSURANCE CRDIT Garantie qui permet au souscripteur dun contrat de crdit de se prmunir en totalit ou partiellement contre certains risques (faillite, risque-pays, dcs, chmage). ASYMTRIE DE L'INFORMATION, Voir Information ATC : Agreement on textiles and clothing (accord sur le textile et les vtements) ATI : Accord sur les technologies de l'information ATL : Accelerated tariff liberalization ATR : Accs des tiers au rseau ATTAC : Association pour la taxation des transactions financires pour l'aide aux citoyens. AUTOCONSOMMATION Consommation finale de biens et services marchands par leur producteur : par exemple, les produits alimentaires des jardins et les levages familiaux, les loyers fictifs des logements occups par leur propritaire, le bricolage. AUTOFINANCEMENT Moyen de financement de l'investissement qu'une entreprise a obtenu grce son activit (bnfices non distribus et amortissements). Partie des bnfices mise en rserve pour investir. AUTOMATISATION Mise en place de systmes automatiques de production qui remplacent le travail humain. L'automatisation passe par l'investissement de productivit et par un accroissement de l'intensit capitalistique. AUTORIT Reconnaissance d'une lgitimit : respect, savoir, charisme.

AUTORIT DE RGULATION Les marchs financiers fonctionnent sous la surveillance de l'autorit des marchs financiers (AMF). Le conseil suprieur de l'audiovisuel (premire autorit de rgulation cre propos des anciens monopoles publics), l'autorit de rgulation des tlcommunications (ART), la commission de rgulation de l'lectricit, la future autorit pour rguler le march de leau, ont des missions similaires dans leurs domaines respectifs. AUTORIT DES MARCHS FINANCIERS (AMF) L'AMF est issue de la fusion de la Commission des oprations de bourse (COB), du Conseil des marchs financiers (CMF) et du Conseil de discipline de la gestion financire (CDGF). L'AMF est une autorit administrative indpendante (AAI). Ayant "une autonomie de gestion et une capacit d'ester en justice en son nom propre", elle possde des comptences en trois domaines : le fonctionnement des marchs, les offres publiques et les rgles de pratique professionnelle qui s'imposent aux metteurs, aux gestionnaires ou aux intermdiaires financiers. Elle est compos d'un collge plnier de 14 membres et de deux commissions. La "commission spcialise des offres publiques" destine "prserver la pratique constante qui a consist confier aux reprsentants des acteurs de march la responsabilit de fixer les rgles et de prendre les dcisions gnrales et individuelles en matire d'offres publiques". La "commission des sanctions qui a comptence pour exercer les pouvoirs de sanction disciplinaire et administrative de l'autorit". Les services de l'AMF surveillent le bon fonctionnement des marchs financiers. Si une bizarrerie survient, le Directeur dcide s'il convient ou non de dclencher une enqute (50 enquteurs) pour dterminer les manipulations de cours ou les dlits d'initis. Chaque anne, une centaine d'enqute sont menes bien. Elles sont discutes au niveau du collge, l'instance dcisionnelle compose de magistrats et de "personnalits de place". Ces runions se tiennent tous les 15 jours, mais des runions impromptues peuvent tre dcides en fonction de l'actualit. AUTORIT DE RGULATION DES TLCOMMUNICATIONS (ART) Le terme de drglementation, souvent utilis pour dcrire la nouvelle structure du march des tlcommunications, est particulirement impropre. L'introduction de la concurrence suppose au contraire une rglementation trs stricte du domaine. Non seulement les tats se sont rservs le droit d'agrer les nouveaux offreurs, mais ils contrlent les tarifs des uns et des autres afin d'viter que les offreurs historiques n'crasent leurs petits concurrents. D'aprs Le Monde du 13 mai 2000. Les fondements. Elle a t cre en application des directives europennes par la loi du 26 juillet 1996 qui a ouvert le secteur des tlcommunications la concurrence, compter du 1er janvier 1997. L'ART est charg de mettre en oeuvre cette concurrence. Au sein de l'tat, la mme autorit ne peut tre actionnaire de l'oprateur public et rgulateur, c'est le principe de l'indpendance qui est un gage d'impartialit l'gard de tous les acteurs du march. L'ART comprend un collge de cinq membres, trois sont dsigns par le Prsident de la Rpublique, un par le Prsident de l'Assemble nationale et un par le Prsident du Snat.

Nomms pour une dure de six ans, les membres de l'ART sont irrvocables et non renouvelables. Les missions. L'ART est charge de favoriser "l'exercice d'un concurrence effective et loyale". En outre, elle a plusieurs missions de service public, elle doit veiller "au dveloppement de l'emploi, de l'innovation et de la comptitivit dans le secteur des tlcommunications" et prendre en compte "l'intrt des territoires et des utilisateurs dans l'accs aux services et aux quipements". Les comptences partages avec le ministre charg des tlcommunications. L'ART est consulte sur les projets de loi ou de rglements relatifs aux tlcommunications et participe leur mise en oeuvre. Elle instruit, pour le compte du ministre, les demandes de licences d'exploitation de rseaux ouverts au public. Outre les dossiers trs connus de l'UMTS, l'ART a instruit 144 dossiers pour prs de 90 oprateurs autoriss. Les comptences propres. L'ART dlivre les autorisations d'ouverture et d'exploitation des rseaux indpendants, rservs des groupes ferms d'utilisateurs (rseaux internes des entreprises, par exemple). Elle tablit et gre la plan de numrotation national ; elle attribue les ressources en frquences et en numrotation aux oprateurs et aux utilisateurs, dans des conditions objectives, transparentes et non discriminatoires. L'ART a fix les tarifs d'interconnexion, c'est--dire le prix que doivent payer les concurrents de France Tlcom pour l'utilisation de sa boucle locale. La numrisation rend en effet aise l'intgration de "bouts" de rseau possds par diffrents oprateurs dans des conditions parfaitement transparentes pour l'utilisateur. L'ART dfinit aussi les tarifs en matire daccs au rseau internet, notamment pour lADSL. De plus, l'ART a pes sur le gouvernement pour imposer la technique "du concours de beaut" au dtriment de l'appel d'offres pour la mise en vente des frquences qui ont permis la mise en place du rseau UMTS. L'ART organise des auditions et des consultations publiques (UMTS, tlphonie sur internet, concurrena sur la boucle locale, accs internet par le rseau tlphonique). L'ART peut sanctionner tout manquement des oprateurs aux dispositions lgislatives ou rglementaires. Elle peut aussi prendre des mesures de suspension temporaire ou dfinitive d'une licence ou infliger une amende pouvant aller jusqu' 5 % du chiffre d'affaires de l'oprateur en cas de rcidive. AVANTAGES ABSOLUS ET AVANTAGES RELATIFS Les auteurs classiques Adam SMITH et David RICARDO ont montr que l'ouverture des frontires se traduisait par un gain pour tous les changistes. Pour eux (et pour MARX aussi), le commerce extrieur est un facteur de productivit. Ils ont labors les thories classiques du commerce international. Adam Smith est l'auteur de la thorie des avantages absolus. Trente ans plus tard, David Ricardo mettra en vidence l'importance des cots relatifs. La thorie des avantages relatifs ou avantages comparatifs a remis en cause les prceptes formuls par Adam Smith. Les possibilits de production des divers pays sont trs diffrentes. Chaque pays pourrait essayer de produire les quantits de marchandises dont il a besoin et donc de vivre de manire autarcique. Par exemple, la France pourrait faire circuler ses vhicules avec de l'alcool

agricole, les automobiles iraient moins vite, le carburant serait plus cher produire, mais le pays serait indpendant sur le plan nergtique. 1.- La loi des avantages absolus Adam SMITH, 1776 C'est SMITH (le fondateur de l'cole librale classique) qui va montrer, le premier, que, dans certaines circonstances, les pays trouvent un avantage rciproque changer. Il le fait dans " Recherche sur la nature et les causes des richesses des nations ", livre publi en 1776 dans lequel il louange le march. Il reprend le " Laisser-faire, laissez-passer " de Vincent de Gournay pour prconiser une libert totale de circulation des biens, des capitaux et des personnes entre les nations. Adam Smith, qui est considr comme le pre du libre-change, dans sa thorie des avantages absolus, pensait qu'un produit ne pouvait tre export que si les producteurs disposaient de cots plus faibles et donc d'une productivit plus leve que leurs concurrents. Adam Smith raisonnait en termes de cots absolus. Prenons un exemple pour comprendre les raisonnements successifs de ces deux conomistes : l'Angleterre dispose de 8 000 heures de travail et l'Italie de 10 000 heures de travail. L'Angleterre et l'Italie peuvent fabriquer des machines et des lots de vtements. Pour fabriquer 1 machine, il faut 80 heures en GB et 120 en Italie. Pour fabriquer 1 lot de vtements, il faut 90 heures en GB et 100 heures en Italie. Dans notre exemple, nous constatons que l'Angleterre est avantage tant pour la production de machines que pour la production de vtements. En effet, l'tat d'avancement des techniques en Angleterre permet de fabriquer une machine en 80 h et un lot de vtements en 90 h tandis qu'il faudra 120 h pour une machine et 100 h pour un lot de vtements en ItalieGrce. On aurait donc tendance penser, au premier degr, que l'Angleterre peut se spcialiser dans la production de machines et de vtements et que l'Italie aurait tout intrt concentrer ses efforts dans d'autres domaines de production. On peut d'ores et dj dire que l'Angleterre dispose d'un avantage sur l'Italie pour produire des machines et des vtements. " L'avantage absolu est la possibilit pour un pays de produire un bien avec moins de facteur de production (intrant) que partout ailleurs dans le reste du monde. " Jean-Louis MUCHHIELLI. Avec la thorie des avantages absolus, le pays qui dispose, pour la fabrication de tel ou tel produit, d'une productivit plus leve que celle de ses concurrents doit se spcialiser dans la production de ce produit. Dans l'exemple que nous avons cit, l'Angleterre devrait donc se spcialiser pour les deux types de production (machines, vtements). Aucun change rciproque n'est donc justifi avec l'Italie. Adam Smith applique alors le principe de la division du travail au contexte international. Si chaque pays, aprs ouverture l'change, se spcialise dans le produit pour lequel il a un avantage absolu, il en rsulte un gain mondial. Mais il faut un avantage absolu. En revanche, l'absence de tels avantages entre pays ayant des niveaux trs diffrents de dveloppement semble exclure le dveloppement d'changes car le pays plus dvelopp des pays est susceptible de bnficier de la productivit la plus leve dans tous les secteurs. C'est David Ricardo dont le nom est systmatiquement cit ds lors que l'on voque les thories classiques du commerce international qui remettra en cause cette thorie en montrant que le raisonnement doit s'effectuer non pas en termes de cots absolus met en termes de cots relatifs. 2.- La loi des avantages comparatifs David RICARDO, 1817 Compltons le tableau prcdent en y adjoignant les cots relatifs. Nous retrouvons le fameux exemple de Ricardo. Pour fabriquer 1 000 litres de vin, le Portugal a besoin de 80 heures et la Grande-Bretagne de 120 heures (avanatge au Portugal). Pour fabriquer 50 mtres de drap, il faut 90 heures au Portugal et 100 heures en Angleterre (avantage Portugal). Ricardo calcule alors les cots relatifs, pour le vin, celui-ci est de 80/90 = 0,88 et pour

l'Angleterre de 120/100 = 1,2. Pour le drap, le cot relatif lusitanien est 90/80 =1,125 et pour l'Angleterre de 100/120 = 0.83. Le Portugal a un avantage absolu dans les deux productions : pour produire 1 000 litres de vin ou 50 mtres de drap, il faut une moins grande quantit de travail au Portugal qu'en Angleterre. D'aprs la loi des avantages absolus, soit l'Angleterre achte les deux produits au Portugal, soit elle dcide de ne pas maximiser son bien-tre et elle fabrique les deux produits. Le grand mrite de Ricardo a t de montrer que le flux d'change rciproque ne dpend pas de l'existence d'un avantage absolu pour chaque pays mais de la seule diffrence des rapports de cots entre les pays. Reportons-nous l'exemple du tableau et examinons les cots relatifs, nous constatons que les rapports de cots concernant la fabrication du drap en Angleterre et au Portugal jouent nettement en faveur de l'Angleterre - le rapport est de 0,83 pour l'Angleterre et de 1,125 pour le Portugal. L'Angleterre dispose donc d'un avantage relatif sur le Portugal pour la production de drap. Concernant au contraire la production de vin le rapport est de 1,2 pour l'Angleterre et de 0,88 pour le Portugal, lequel dispose donc d'un avantage relatif sur l'Angleterre en ce qui concerne la production de vin. D'aprs la thorie des avantages relatifs, l'Angleterre a donc intrt se spcialiser dans la production de drap et l'exporter vers le Portugal tandis que ce dernier a intrt se spcialiser dans la production de vin et l'exporter vers l'Angleterre. La condition ncessaire et suffisante pour l'existence d'changes internationaux entre deux pays produisant les mmes marchandises est que les cots relatifs de chacun des deux produits soient diffrents dans les deux pays. Lorsque cette condition est remplie, Ricardo a montr que chaque pays a intrt se spcialiser dans la production de la marchandise pour laquelle il a la plus grande supriorit, soit, dans notre exemple, l'Angleterre dans le drap, et le Portugal, dans le vin. La logique ricardienne de la loi de l'avantage comparatif est que le flux d'change cr par cette spcialisation va profiter aux deux partenaires. Cette superbe dmonstration illustre la position affirme de Ricardo en faveur de l'abolition des " corn-laws ". " Il est toujours avantageux pour les deux pays de commercer, condition qu'ils se spcialisent dans le bien pour lequel ils ont le plus grand avantage absolu ou le plus petit dsavantage absolu. " Ainsi, pour que les deux pays trouvent un bnfice l'change, il faut qu'ils puissent importer un produit relativement moins cher qu'il ne leur coterait fabriquer l'intrieur de leurs frontires, et vendre l'tranger (exporter) un produit plus cher que ce qu'ils pourraient le vendre en autarcie sur le territoire national. " Jean-Louis MUCCHIELLI

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C C3S : Contribution sociale de solidarit la charge des socits CA : Chiffre d'affaires CA : Conseil d'administration (d'une socit anonyme) CAB : Civil aeronautics board CAC : Cotation assiste en continu CAD : Dollar canadien CAD : Comit d'aide au dveloppement CADES : Caisse d'amortissement de la dette sociale --------------------------CAE : Conseil d'analyse conomique Ce conseil d'analyse conomique, cr par Lionel Jospin, est form par de nombreux conomistes franais. Ils sont, tour tour, chargs d'une tude sur un sujet qui proccupe le gouvernement. Leur rapport est publi, avec des commentaires, par la Documentation franaise. Ils sont disponibles sur le site de cette institution. --------------------------CAEM : Conseil d'assistance conomique mutuelle qui comprenait l'ex-URSS et les PECO --------------------------CAF : Caisse d'allocations familiales, www.caf.fr CAF : capacit d'autofinancement CAF : Cot, assurance et fret, un des incoterms utiliss dans les changes internationaux. Une X CAF signifie que la marchandise est livre, aux risques de l'exportateur, jusqu' la frontire de l'importateur. Une M CAF est une marchandise dont la proprit ne change que lors du passage la frontire ---------------------------------------CAISSE D'MISSION Il s'agit d'un organisme auquel est confi l'mission d'une monnaie nationale (billets, pices). Son rle est d'imprimer de la monnaie sans bnficier des pouvoirs montaires qui sont ceux d'une banque centrale. Son activit est encadre par trois rgles / 1.-- un taux de change absolument fixe par rapport une monnaie de rfrence (le dollar ou l'euro) ; 2.-- une contrainte de libre convertibilit totale, c'est--dire une absence de contrle des changes ; 3.-- une obligation de conserver en contrepartie de la monnaie mise un volume de rserves au moins gal 100 % de la masse montaire ainsi cre. ---------------------------------------CALCUL CONOMIQUE Il s'agit de mthodes de calcul d'un critre de rentabilit fond sur la recherche du profit maximum. Ce critre de rentabilit est utilis essentiellement dans la dtermination d'un niveau optimum de production et comme critre de choix des investissements.

DTERMINATION D'UN NIVEAU OPTIMUM DE PRODUCTION. Le calcul conomique montre que le niveau de production est optimum lorsque le profit marginal (positif mais dcroissant) devient nul, c'est--dire lorsque le cot marginal (positif et croissant) devient gal la recette marginale. CRITRE DE CHOIX DES INVESTISSEMENTS. Pour choisir entre plusieurs variantes d'investissement, on calculera les chanciers de recettes nettes actualises attendues pour chaque type d'investissement. ---------------------------------------CAMAVIC : Caisse mutuelle d'assurance vieillesse des cultes ---------------------------------------CAMRALISME Le "camralisme" (de kamer, " la chambre " en allemand qui dsigne la salle de runion des hauts fonctionnaires) est une fente thorique du XVIIIme sicle qui s'oppose celle du libralisme d'Adam Smith. ). Ce camralisme trouve son thoricien le plus achev en VON JUSTI. ---------------------------------------CANCAVA : Caisse autonome nationale de compensation d'assurance vieillesse artisanale CAP : Certificat d'aptitude professionnelle ---------------------------------------CAPITAL C'est un facteur de production qui, combin au facteur travail, permet de crer des extrants, c'est--dire des biens et des services. C'est l'ensemble des moyens matriels de production qui se dcomposent en capital fixe (machines, quipements, btiments) et capital circulant. La notion de capital peut revtir plusieurs significations :y

y

y

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une signification financire, le capital correspond une somme d'argent place sous forme de prts ou de titres (actions, obligations) donnant lieu rmunration (intrts, dividendes). en comptabilit le capital dsigne aussi l'ensemble des ressources stables qui ont permis de financer l'actif du bilan (capitaux propres, amortissements, provisions, dettes financires). une signification conomique : le capital "technique" est constitu par l'ensemble des moyens matriels et immatriels qui permettent l'entreprise de fonctionner; en comptabilit, on le retrouve l'actif du bilan, il comprend le capital fixe (brevets, immeubles, machines, matriel) et le capital circulant (stocks). pour Bhm-Bawerck, il s'agit d'un dtour de production qui permet d'accrotre la productivit du facteur travail

---------------------------------------CAPITAL CIRCULANT Cette notion a t introduite par les conomistes classiques dont Adam SMITH. Par ce terme, ils dsignaient l'ensemble des lments du capital technique ou productif (consomms,

incorpors ou non dans les biens), dans le cycle de production (matires premires, nergie, fournitures, accessoires). En comptabilit prive, on parle de capitaux circulants ou d'actifs circulants pour dsigner l'ensemble des valeurs d'exploitation ralisables et disponibles. En comptabilit nationale, cette notion n'existe pas et prend le nom de consommations intermdiaires. ---------------------------------------CAPITAL FINANCIER Placements raliss par une entreprise dans d'autres entreprises ou dans d'autres secteurs. --------------------------------------CAPITAL FIXE OU TECHNIQUE Moyens de production utiliss de faon rcurrente et durable dans le processus de fabrication : btiments, outillages, bureaux, terrains, c'est--dire l'ensemble des biens durables d'une entreprise. Pour Eugen BHM-BAWERK, "Le capital technique est l'ensemble des biens indirects ou intermdiaires qui, travers des dtours de production fconds, et moyennant une dpense de temps, ont la vertu de rendre plus productif le travail." dans Thorie positive du capital. Le terme capital fixe est utilis en comptabilit nationale (confer FBCF ou FNCF). La FBCF (Formation Brute de Capital Fixe) correspond l'acquisition de nouveaux biens durables utiliss dans le processus de production. Le capital fixe est un stock et la Formation Brute de Capital est un flux. ---------------------------------------CAPITAL HUMAIN Concept introduit par les thoriciens libraux Gary BECKER et Theodore SCHULTZ dans les annes soixante. Ensemble des connaissances scolaires et professionnelles (" apprentissage par la pratique ") qui confre des capacits conomiquement productives un individu. L'ducation et la formation professionnelle accroissent la productivit du travail, c'est pourquoi BECKER les nomme CAPITAL HUMAIN, un capital qui peut tre dvelopp par des investissements dont cet conomiste affirme qu'ils ont une excellente rentabilit. Par ailleurs, Becker considre les investissements en capital humain comme un dtour de production, ils expliqueraient les diffrences de rmunration entre les individus. ---------------------------------------CAPITAL RISQUE Ce capital est investi en fonds propres des socits par des capital-risqueurs qui pensent que les socits slectionnes possdent de fortes possibilits de croissance(start-up). Ce capital mane de personnes physiques ou morales. Des dispositions fiscales en favorisent le dveloppement. ---------------------------------------CAPITAL SOCIAL 1.-- Ensemble des capitaux apports par les propritaires d'une entreprise. Dans une SA, les

actionnaires, contre leurs apports, reoivent des actions, dans les SARL, il s'agit de parts sociales. 2.-- Dfinition de Robert PUTNAM (1993). Il reprsente les traits caractristiques de l'organisation de la socit, tels que la confiance, les rgles admises et les rseaux de relations qui peuvent, en facilitant la coordination des actions, amliorent l'efficacit de la socit. ---------------------------------------CAPITALISATION BOURSIRE Valeur obtenue en multipliant le cours des actions d'un socit par le nombre des actions cotes. Exemple : au 30 avril 1999, la socit Saint-Gobain comptait 90 295 788 actions. Au cours de 166,80 euros, la capitalisation boursire de cette entreprise s'levait 15 milliards d'euros. Ce terme s'emploie aussi pour une place financire. D'aprs Jean-Paul BETBZE, Direction des tudes conomiques et financires du Crdit lyonnais, dans Le Monde du 14 novembre 2000, "Accrotre la valorisation d'acte firme permet d'augmenter sa capacit d'acquisition, de se protger ou de se vendre au mieux. ". Dans un article de la srie "Mcanique de l'conomie", il explique. La valeur d'une socit n'est pas celle de sa capitalisation puisqu'il n'est pas sr, ni que tous les dtenteurs de titres voudraient vendre ce prix ni qu'un nombre suffisant d'acheteurs seraient disponibles pour absorber le volume offert ce mme prix. Il s'agit donc d'une lecture en temps rel, par le march, des informations sur l'entreprise, qui intgre aussi celles sur le pays, la zone, le secteur, la Bourse dans son ensemble... Le march est constamment en train de calculer la valeur des entreprises. Pour ce faire, il ajoute ce qu'il pense de leur devenir normal (la somme actualise de leurs rsultats courants futurs), ce qu'il en ignore (les options). Les mots ont leur importance. Il s'agit d'abord de pressentir les rsultats courants, c'est--dire lis l'activit de l'entreprise, hors lments exceptionnels, en fonction de la conjoncture gnrale, du march, de la concurrence, de la stratgie retenue... L'entreprise devra donc indiquer au march, avec toujours plus de prcision et de frquence, ce qu'elle entend faire. Ses