LA CHINE LITTORALE

-la Chine littorale, une aire de

puissance

-une ville mondiale: Shanghaï

1. UNE AIRE DE PUISSANCE

Les territoires chinois dans la mondialisation

dans T. SANJUAN T. Atlas de la Chine, Autrement , 2007

dans T. SANJUAN T. Atlas de la Chine, Autrement , 2007

Le bassin du Yangzi

Shanghai, métropole émergente

« Shanghai est devenue le phare urbain

de la modernisation et de la montée

en puissance de la Chine

pour le XXIème siècle. »

(SANJUAN T. Atlas de la Chine)

Une vidéo de promotion:

http://www.youtube.com/watch?v=zmr1KvBHlwE&NR=1&feature=fvwp

2. SHANGHAI:

UNE VILLE MONDIALE?

Pour « capturer » une image de la vidéo,

onglet vidéo/ faire une capture d’écran

1. Des axes de communication

Des autoroutes urbaines, nombreuses et

surélevées.

Terminale 2 de l’aéroport de Pudong

D’après SANJUAN T. Atlas de Shanghai, Autement Coll. Mégalopoles, 2009

SANJUAN T. Atlas de Shanghai, Autement Coll. Mégalopoles, 2009

Le train à grande vitesse: le maglev

Site internet du port de Shanghai

Un pont… mais pas n’importe lequel

D’après SANJUAN T. Atlas de Shanghai, Autement Coll. Mégalopoles

Zoom sur l’île de Yangshan

Outil diachronie qui permet de voir l’évolution de l’île de Yangshan en comparant avec les

images satellites antérieures

Gao, un responsable du port

-Quels sont les enjeux du développement actuel du port?

- Le port de Shanghai est la porte d'accès aux routes maritimes internationales,

il permet aussi de relier les autres ports du littoral, ainsi que ceux des provinces

intérieures. Le barrage des Trois-Gorges et les aménagements de ports fluviaux

le long du Yangzi permettent d'accroître son trafic, et l'Autorité du port de

Shanghai aide ces ports à se redévelopper par ses conseils techniques et ses

investissements. Au début des années 1990, le port shanghaien de Waigaoqiao

a accompagné la création locale de nombreuses zones de développement

économique et technique. Dans les années 2000, le Conseil des affaires d'Etat a

privilégié Shanghai, contre Ningbo, pour créer un nouveau port en eau profonde

au niveau des Îles Yangshan. Notre port a dorénavant les capacités de dépassé

celui de Hong Kong.

SANJUAN T. Atlas de Shanghai, Autement Coll. Mégalopoles, 2009

2. Les activités économiques:

le C.B.D.

n T. SANJUAN T. Atlas de Shanghai, Autement Coll. Mégalopoles http://www.chine-informations.com/guide

Fonction 3D

Utilisation des informations données par Panoramio sur

google earth (photos, nom des bâtiments…) Attention, il s’agit souvent d’informations à but commercial.

In T. SANJUAN T. Atlas de Shanghai,

Autrement Coll. Mégalopoles, 2009

In T. SANJUAN T. Atlas de Shanghai, Autrement Coll. Mégalopoles, 2009

3. « Une ville meilleure pour une vie

meilleure » (thème retenu pour l’Exposition Universelle Shanghai 2010)

De profondes transformations urbaines

D'un point de vue officiel, la standardisation du logement à Shanghai atteste de

l'élévation générale du niveau de la vie. Sur le terrain, les directives de l'État se

traduisent par un grand remue-ménage et par une reconfiguration sociale sans précédent

de l'espace urbain. De façon schématique, elles tendent à disséminer la pauvreté dans

des enclaves périphériques et à concentrer les richesses au cœur de la ville. 38 millions

de mètres carrés de bâti ancien ont été détruits depuis 1990 dans les dix arrondissements

centraux de la métropole. Parallèlement, plus de 800 000 familles (2,7 millions

d'habitants) ont été déplacées vers la banlieue entre 1992 et 2001. Depuis la désignation

de la cité, en 2002, comme site de l'Exposition universelle, l'activité des bulldozers a

redoublé d'intensité. La rénovation du centre urbain aurait touché 98 750 foyers (environ

340000 habitants) en 2002 et 79 000 foyers (environ 270000 personnes) en 2003. [ ...]

Quelle que soit la fiabilité des statistiques officielles, les résidents expulsés participent,

de façon contrainte, à la gentrification du centre-ville.

Valérie Laurans, « Shanghai: l'argument du confort pour déplacer les résidents urbaÎns. Le cas dejianyeli, projet-pilote

de restauration», Perspectives chinoises, nO 87, janvier-février 2005

Fuir les campagnes

Ici, à Shanghai, un matin triste de décembre. [...] Moi et mon père nous sommes restés

six jours et cinq nuits sans interruption sur l'esplanade de la gare au milieu des milliers

d'autres paysans qui attendaient interminablement, soit pour acheter un billet de train

quand les responsables de la station se décidaient à les mettre en vente, soit pour trouver

un travail quelque part dans la ville. Car c'était ici, sur l'esplanade de la gare de

Shanghai, le vrai marché de l'emploi où les patrons et les chefs de chantier de toute

nature venaient s'approvisionner en main-d'œuvre. Ils achetaient comme au marché, en

tâtant les jarrets, les muscles des bras, en fouillant les bouches avec leurs doigts pour

inspecter l'état des dents, en examinant la couleur du poil, la brillance du regard dans

lequel ils cherchaient à lire le désir inouï «de travailler comme un buffle pour moins que

rien ». [...] Finalement au bout de six jours nous avons réussi à nous faire embaucher

pour un chantier d'exploitation, pardon de construction, dans un nouveau quartier de la

ville. Nous sommes partis, moi et mon père ainsi qu'une vingtaine d'autres de villages

proches du nôtre, dans le Shaanxi. [. ..] Dans leurs villages déjà bien désertés, la terre ne

pouvait plus les nourrir ou ils en avaient eux aussi été dépossédés, alors ils étaient partis

pour Shanghai, ils n'avaient pas le choix, en espérant y trouver un travail, et peut-être

aussi, pourquoi pas, un salaire qu'ils enverraient à leur femme et à leur enfant. "

Stéphane Fière, LaPromesse de Shanghai, éditions Bleu de Chine, 2006.

Dans Sciences Humaines n°200, Pensées pour demain, janvier 2009

Cheng, un ancien résident

- Qu'ont représenté, pour vous, les mutations de

Shanghai ces dernières années?

- J'ai passé l'essentiel de ma vie dans une ville qui a

presque disparu. Ils ont beaucoup détruit depuis

vingt ans.

Hier, la ville était pauvre, mais elle était unie, à

l'échelle de l'homme. Dans les rues et les ruelles des

courées, nous nous connaissions tous, nous nous

parlions et passions les soirées à discuter ou à jouer,

quand il faisait chaud l'été. Il y avait plein de petites

boutiques et nous avions accès aux soins gratuits.

Aujourd'hui, les rues sont encombrées de voitures,

les courées sont remplacées par des centres

commerciaux ou des résidences modernes, privées et

fermées.

Mais, quand je vois la ville du haut de tour de la

Perle de l'Orient, je suis admiratif de ce que nous, les

Chinois, sommes capables de faire et des conditions

de vie des générations futures..

Köln, un cadre allemand

- Qu'est-ce qui vous a attiré à Shanghai?

- J'ai toujours désiré travailler en Asie. Quand ma

firme m'a proposé un travail dans sa succursale en

Chine, j‘ai sauté sur l'occasion. Il y a vingt ans, les

expatriés gagnaient régulièrement Hong Kong pour

trouver les produits inconnus sur le continent et y

passer du bon temps_ Aujourd'hui, nous pouvons

vivre à Shanghai comme dans n'importe quelle

grande ville du monde. Avec ma famille nous

habitons un grand appartement d'une tour moderne

dans le quartier de Gubei. Nos voisins d'étage sont

américains et taiwanais. Nous avons vue sur un lac

entouré d'espaces verts et d'une aire de jeux pour les

enfants. La résidence est parfaitement sécurisée. Un

supermarché japonais se trouve en bas de notre

immeuble. Mes deux enfants vont à l'école

internationale. En week-end, nous a Ions en voiture à

Suzhou ou à Hangzhou.

In T. SANJUAN T. Atlas de Shanghai, Autrement Coll. Mégalopoles, 2009

Un processus de métropolisation de la

mégapole shangaienne qui se traduit par:

-une tertiarisation de son économie,

-réorientation de sa production industrielle vers les

nouvelles technologies,

-la création de réalisations architecturales et urbanistiques

originales et prestigieuses,

-de grands équipements de transports et d’accueil de

manifestations internationales,

-une gentrification urbaine liée à d’innombrables

opérations immobilières,

-la mise en valeur des fonctions de recherche et

d’innovation

-un nouveau cosmopolitisme et le développement de

l’attractivité touristique…