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partenaires pour des territoires innovants dialogues Février-mars 2014 #66 07 enjeux Municipales 2014 : le numérique au cœur des enjeux des communes 10 paroles d’élus Info circulation facilite les déplacements à Nantes Métropole 11 solutions ConnectiCité : renforcer la proximité des collectivités grâce au cloud “En six ans, les choses ont considérablement changé et nous vivons une véritable révolution digitale.” Stéphane Richard, P-DG d’Orange 14 Valérie Peugeot, chercheuse chez Orange Labs et vice-présidente du CNNum 13 Daniel Sperling, conseiller régional et adjoint au maire de Marseille en charge du numérique 06 Paul Gaillard, vice-président du Grand Troyes

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partenaires pour des territoires innovantsdialogues Février-mars 2014

#66

07 enjeux

Municipales 2014 : le numérique au cœur des enjeux des communes

10paroles d’élus Info circulation facilite les déplacements à Nantes Métropole

11solutionsConnectiCité : renforcer la proximité des collectivités grâce au cloud

“En six ans, les choses ont considérablement changé et nous vivons une véritable révolution digitale.”

Stéphane Richard, P-DG d’Orange

14Valérie Peugeot, chercheuse chez Orange Labs et vice-présidente du CNNum

13Daniel Sperling, conseiller régional et adjoint au maire de Marseille en charge du numérique

06Paul Gaillard, vice-président du Grand Troyes

coopérations

Villages numériques : le très haut débit avance partout

/// réseau et service

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Si les débits Internet sont aujourd’hui considérés comme insuffisants dans certaines zones rurales ou de montagne, des solutions innovantes peuvent prendre le relais. C’est l’objet de l’expérimentation “Villages numériques”, qui fait intervenir la technologie 4G pour les habitants situés loin des nœuds de raccordement des abonnés au réseau fixe. Explications.

S oucieux d’un développement numérique harmonieux des territoires, Orange a

décidé d’expérimenter la technologie LTE/4G pour apporter plus de débit Internet à la maison en complément des solutions déjà existantes » a déclaré Stéphane Richard, P-DG d’Orange, à l’occasion du lancement de “Villages numériques”. Cette expérimentation a débuté en décembre dernier dans les Pyrénées-Orientales

(Reynès et Céret) et sera prolongée en 2014 dans les Ardennes (12 communes dans le canton de Carignan et deux cantons adjacents) et dans le Gers (19 communes dans le canton de Nogaro).

Technologies complémentairesL’objectif est de jouer sur la complémentarité de différentes technologies (FTTH, VDSL, montée en débit, satellite) pour réduire les inégalités entre territoires, tout en optimisant les investissements. Orange proposera à 200 foyers

situés dans ces zones un équipement constitué d’un boîtier et d’une antenne pour se connecter à Internet via son réseau mobile 4G.L’expérimentation permettra d’évaluer le bénéfice apporté aux clients par cette innovation technologique, et d’ajouter une solution nouvelle à la panoplie déjà existante pour les habitants des zones rurales et de montagne. « Je suis convaincue que les opérateurs mobiles peuvent contribuer à l’atteinte de l’objectif d’une couverture à 100 % du territoire en

THD », a souligné Fleur Pellerin, ministre déléguée en charge des PME, de l’Innovation et de l’Économie numérique.

“Depuis la charte « Département innovant », le Gers apprécie le soutien constant d’Orange. Le département le plus rural du pays

est entré dans l’ère numérique : les usages innovants se répandent et l’aménagement numérique est devenu la priorité. Du fait d’un habitat très dispersé, la 4G permettra de répondre aux défis d’une ruralité moderne, confiante et ambitieuse. Cette expérimentation sera aussi utile au Gers pour identifier la place de la 4G dans son mix-technologique en vue du déploiement du THD.”

Jean-Pierre Pujol, président du conseil général du Gers

“Pour faire une demande de subvention, s’inscrire au transport scolaire ou consulter l’agenda des événements, le conseil général des Pyrénées-Orientales développe

ses services en ligne afin de faciliter la vie de ses habitants. Encore faut-il qu’ils puissent y accéder ! Dans un département rural comme le nôtre, il y avait une vraie attente concernant le haut débit, sur lequel nous travaillons depuis plusieurs années, et maintenant le très haut débit. L’expérimentation vient d’être lancée dans un de nos villages, mais nous attendons beaucoup de cette technologie qui pourrait permettre d’offrir la même qualité de service sur tous nos territoires.”

Hermeline Malherbe, présidente du conseil général des Pyrénées-Orientales

“Le déploiement du très haut débit représente un enjeu majeur d’aménagement en permettant d’offrir à la population des services performants,

indispensables pour accentuer l’attractivité et la compétitivité de nos territoires. En milieu rural, l’attente est forte et le conseil général a développé une politique volontaire d’investissement dans l’aménagement numérique. L’expérimentation des « Villages numériques » rejoint notre volonté de mettre en place des solutions adaptées.”

Benoît Huré, président du conseil général des Ardennes

de nous à vous 02

03coopérations - Villages numériques :

le très haut débit avance partout

06éclairage - « Le très haut débit

est un atout pour l’économie »

07enjeuxMunicipales 2014 : le numérique au cœur des enjeux des communes- Depuis les dernières élections

municipales, le numérique a connu un essor considérable, offrant désormais des solutions dans tous les domaines de compétence des collectivités territoriales. En tant que partenaire, Orange continue à investir pour leur apporter des services toujours plus innovants et de proximité, qui simplifient le quotidien. Le point avec Stéphane Richard, P-DG d’Orange.

10paroles d’élus- Info circulation pour mieux se déplacer

11solutions- ConnectiCité, un nuage de proximité- un nouvel essor pour les télécentres- Wi-Fi gratuit à Marseille

14tendances- « Nous avons besoin de médiateurs

numériques »- la téléconsultation médicale en marche- Téléthon et Orange Labs : un feu d’artifice

de dons

/// sommaire

N’hésitez pas à nous faire part de vos questions et à partager vos réactions sur les sujets abordés dans ce numéro.

e-mail : [email protected]

/// de nous à vous

Orange s’engage auprès des collectivités Le prochain grand rendez-vous national que constituent les élections municipales est l’occasion pour Orange de réaffirmer son ambition de partenaire numérique des collectivités. Le numérique est un levier pour optimiser les divers domaines de compétence des communes, aménagement du territoire, valorisation du patrimoine culturel et touristique, gestion de la commune, solidarité, sécurité… et il apporte des réponses concrètes aux élus et aux attentes de leurs concitoyens.Pour chacun de ces enjeux territoriaux, Orange propose des solutions innovantes et adaptées aux politiques publiques et les présente avec « Réponses numériques à l’usage des candidats ».

À l’occasion de ces élections municipales, dialogues

a demandé à Stéphane Richard, P-DG d’Orange, sa vision et son analyse du développement numérique des territoires.

«

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http://www.orange.com/sirius/collectivites/Orange-Livre-numerique-2014.pdf

/// événements et société

retour sur le SMCL : Orange crée l’événement

Convention de recyclage de mobile avec le conseil général de l’Oise.

Yves Rome, président de l’AVICCA et du conseil général de l’Oise et Stéphane Richard

Didier Guillaume, vice-président du Sénat, Jean-Pierre Bel, président du Sénat

Claude Gewerc, président du conseil régional de Picardie et Stéphane Richard

Michel Barnier, ancien ministre, commissaire européen et Jacques Pélissard, président de l’AMF

Remise de cartes de téléphone aux Restos du Cœur

Véronique Colucci, membre du conseil d’administration des Restos du Cœur

Signatures de conventions, séance de dédicace du tome 9 de Paroles d’élus, remise du prix de l’Innovation dans les Dom-Tom, présentation des solutions numériques dédiées aux collectivités, accueil de personnalités… Le stand Orange aura été marqué par de nombreux temps forts tout au long de l’édition 2013 du SMCL, les 19, 20 et 21 novembre 2013 au Parc des expositions, à Paris. Retour en images.

Bruno Janet, directeur des relations avec les collectivités locales Groupe Orange, Stéphane Richard, président directeur général d’Orange et Anne-Marie Escoffier, ministre déléguée chargée de la Décentralisation

Signature d’une convention FTTH avec Nice Métropole

Pierre Louette, directeur général adjoint d’Orange, Jean-Marie Audoli, maire de Bonson et Christian Estrosi, président de Nice Métropole

Signature d’un Memorandum of Understanding avec l’Office des bailleurs sociaux d’Île-de-France

Serge Aguilar, directeur général d’Opievoy, Romain Colas, président d’Opievoy, maire de Boussy-Saint-Antoine, François Lamy, ministre délégué chargé de la Ville et Jérôme Barré, directeur Orange Île-de-France

Remise du prix Orange de l’Innovation Dom Signature d’une convention capteurs environnementaux M2O City Orange avec la mairie d’Enghien-les-Bains

Taïsei Miura, président-directeur général de M2O City, Isabelle Deseille, directrice adjointe DRCLG et Jean-Marie Clavery, maire adjoint d’Enghien-les-Bains

Signature d’une convention Contrat flux vision avec RN2D - Réseau national des destinations départementales

Nathalie Leboucher, senior vice-présidente de Smart Cities Orange et Jean-Pierre Serra, vice-président du conseil général du Var

Dédicace du tome 9 de Paroles d’élus

Jean-Paul Carteret, président de l’Association des maires ruraux de Haute-Saône, Bruno Bourg-Broc, président d’honneur de la Fédération des villes moyennes, maire de Châlons-en-Champagne, Stéphane Richard, Martial Passi, président d’honneur de la FedEpl, Daniel Nouaille, vice-président de l’Association des communautés de France, Michel Destot, président de l’Association des maires de grandes villes de France et Pierre Bretel, délégué général de l’Association nationale des élus de montagne

04 coopérations coopérations 05

Grâce au déploiement de réseaux FttH dans le cadre d’une convention avec Orange, le Grand Troyes entend renforcer l’attractivité de son territoire. Explications avec Paul Gaillard, vice-président du Grand Troyes.

Le recours aux innovations numériques est-il devenu indispensable pour la gestion d’une collectivité ?Paul Gaillard : Oui, la dématérialisation des flux de données est en passe de se généraliser, que ce soit avec le Trésor public, la Préfecture ou d’autres

administrations. Elle engendre des économies et améliore les échanges, notamment ceux entre les communes et leurs administrés.

Quels sont les atouts du THD pour l’économie du Grand Troyes ?P. G. : Disposer du très haut débit devient de plus en plus important dans le choix d’implantation d’une entreprise. Par ailleurs la fibre optique permet d’avoir des réseaux mieux sécurisés et plus fiables, ce qui est un atout considérable.

Comment se déroule la coopération entre Orange et le Grand Troyes ?P. G. : Nous avons signé une convention FttH qui précise

les obligations de chacun, ainsi que le calendrier du déploiement. Des réunions régulières facilitent son suivi, et la proximité entre nos équipes permet de résoudre rapidement les difficultés éventuelles, comme l’implantation des armoires.

Quelles actions mène le Grand Troyes pour faciliter le déploiement de la fibre ?P. G. : Le Grand Troyes a sensibilisé l’ensemble des acteurs de l’immobilier, notamment les bailleurs, qui ont tous accueilli favorablement la démarche. Nous restons attentifs aux difficultés que pourrait rencontrer Orange et lui apportons notre aide pour débloquer les situations.

La fibre représente-t-elle un atout pour les politiques publiques ?P. G. : Les collectivités doivent profiter de la fibre pour développer des services innovants. Il s’agit de rendre accessible au plus grand nombre des services, en y intégrant des contenus “riches” : visites virtuelles, vidéos en ligne…

éclairage

/// développement économique

« Le très haut débit est un atout pour l’économie »

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Alors que les élections municipales approchent, le paysage numérique n’est plus le même que celui d’il y a six ans. Qu’est-ce qui a changé ? Stéphane Richard : En six ans, les choses ont considérablement changé et nous vivons une véritable révolution digitale. À domicile, au bureau ou en mobilité, l’usage d’Internet et des services numériques s’est généralisé. Dans leurs relations avec les services publics, 61 % des particuliers et 94 % des entreprises en France utilisent Internet. Les collectivités territoriales ont accéléré dans leur appropriation des technologies de l’information et s’appuient désormais systématiquement sur le numérique pour leurs politiques

publiques. Être élu aujourd’hui, c’est forcément être numérique.

Pour attirer les entreprises, les collectivités territoriales mettent de plus en plus en avant leurs infrastructures numériques (4G, fibre, etc.). Comment Orange investit-t-il dans ces infrastructures et ces réseaux ? Quelles sont les priorités du Groupe en termes d’aménagement du territoire ?S. R. : Construire des réseaux est le cœur de métier d’Orange. Le déploiement du très haut débit en France est l’un des axes majeurs de notre stratégie. C’est un facteur d’attractivité et de compétitivité pour

les territoires car c’est un élément de différenciation dans la compétition mondiale. Pour ce qui est du très haut débit mobile, Orange s’est fortement investi dans le déploiement de la 4G. Et les résultats sont là ! Nous comptons aujourd’hui un million de clients 4G en France où nous avons couvert 50 % de la population, en tout juste un an. Pour le THD fixe, nous continuons à investir alors que notre secteur est fortement chahuté par l’arrivée du 4ème opérateur, la pression considérable sur les prix et les marges et donc sur notre capacité d’investissement. Nous aurons investi sur nos fonds propres 2 Milliards € entre 2011 et 2015 pour le

“Disposer du très haut débit devient de plus en plus important dans le choix d’implantation d’une entreprise.”

enjeux

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Depuis les dernières élections municipales, le numérique a connu un essor considérable, offrant désormais des solutions dans tous les domaines de compétences des collectivités territoriales. En tant que partenaire, Orange continue à investir pour leur apporter des services toujours plus innovants et de proximité, qui simplifient le quotidien. Le point avec Stéphane Richard, Président Directeur Général d’Orange.

Municipales 2014 : le numérique au cœur des enjeux des communes

Stéphane Richard, P-DG d’Orange

Paul Gaillard, vice-président du Grand Troyes

déploiement de la fibre, nous sommes le premier investisseur dans notre secteur en France aujourd’hui dans la 4G et, de très loin, le premier investisseur dans la fibre. Par ailleurs, déployer le THD représente un bénéfice pour le secteur industriel dans son intégralité car cela entraîne dans son sillage toute une filière industrielle (équipementiers et installateurs) au bénéfice de l’emploi local et de l’économie de notre pays.

En ce qui concerne le pilotage de la collectivité, quelles sont les solutions préconisées par Orange ?S. R. : En modernisant les services publics locaux, le numérique offre ainsi une vie quotidienne plus simple et plus efficace à nos concitoyens. Pour les élus, prendre en compte l’environnement dans lequel évoluent les collectivités dont ils ont la charge est indispensable. Un nouvel espace urbain se dessine. Dans un contexte de forte transformation de nos villes et des espaces ruraux, de nouveaux enjeux apparaîssent, tels que l’optimisation de l’énergie et des transports, l’amélioration de la qualité de vie des citoyens et le développement de l’attractivité économique, culturelle ou touristique. Orange accompagne les territoires dans ces changements, à travers son programme Smart Cities. Dès maintenant, les réseaux, la capacité à exploiter les données (Big Data, Open Data), à proposer des services dématérialisés (Cloud) et mobiles (services pour la gestion interne des collectivités notamment) participent de la transformation des territoires. Qu’il s’agisse d’améliorer la mobilité et rendre le trafic plus fluide avec la voiture connectée, de favoriser l’usage des

transports collectifs, d’accompagner les distributeurs pour une meilleure gestion de l’énergie, de développer des services pour améliorer le quotidien des citoyens et des touristes ou bien encore de soutenir le développement des bâtiments intelligents, Orange s’investit, en partenariat avec les acteurs majeurs du secteur, pour un espace public plus simple, plus convivial et plus agréable pour tous.

Enfin, qu’est-ce que propose Orange pour améliorer l’attractivité de la collectivité ?S. R. : Les réseaux et les services numériques permettent aux territoires d’attirer les entreprises et de leur donner les moyens de croître. C’est ce à quoi nous essayons de contribuer en déployant nos réseaux et en proposant des services innovants. À la croisée d’une économie ouverte, mondialisée et de la révolution digitale, un nouvel écosystème se construit chaque jour autour du digital. Orange est un coach digital, qui, met le numérique au service de la culture et promeut de nouveaux usages, dans le tourisme par exemple, où les initiatives se multiplient dans les territoires : NFC, réalité augmentée ou encore analyse de données mobiles pour stimuler et fortifier l’attractivité des territoires ou perfectionner les services offerts aux visiteurs. Par ailleurs, grâce à différentes initiatives

comme l’open Innovation, nous participons à la dynamisation du tissu économique local, en accueillant étudiants, ingénieurs, développeurs, designers et créateurs d’entreprise dans nos locaux, afin d’innover encore plus vite, ensemble.

Comment Orange travaille-t-il concrètement avec les élus ?S. R. : Nous mettons notre expertise d’opérateur et d’intégrateur au service des collectivités et des acteurs des territoires, en nous appuyant à la fois sur notre présence mondiale et sur notre proximité territoriale. Notre ancrage territorial est une force et nous permet, aux côtés des collectivités, d’être au plus près des enjeux d’aménagement numérique des territoires. Dans le déploiement du FttH, nous coopérons étroitement avec les collectivités pour dialoguer, prioriser certains quartiers, nous aider à implanter nos ouvrages, et nous appliquons une logique de complémentarité (des investissements et des technologies) dans le cadre des réseaux d’initiative publique.Au quotidien, nos 31 directions régionales sont au service des acteurs publics locaux, chaque élu connaît son délégué régional et sait qu’avec Orange il peut compter sur des relations de partenariat et de proximité. En outre, ce sont 29 000 de nos

collaborateurs qui se consacrent à l’entretien et la modernisation du réseau, 39 000 de nos salariés dédiés à la relation clients et près de 1 000 boutiques sont ouvertes sur le territoire.

Dans six ans, selon vous, à quoi ressemblera le paysage numérique ?S. R. : Nous vivons dans un monde où les choses vont très vite et on peut, sans grand risque, parier que dans six ans, à l’aube des prochaines municipales, de nombreuses innovations auront bouleversé nos vies. Les bases de l’écosystème numérique sont désormais bien posées. Il participe à une nouvelle structuration de pans entiers de nos économies. L’apprentissage et la formation, tout comme la santé ou nos modes de travail (télétravail) connaîtront des changements de grande amplitude. Le développement de la télémédecine pourra contribuer à résoudre les difficultés d’accès dues au vieillissement, à l’éloignement ou à l’isolement. Les outils numériques sont un atout pour optimiser la consommation des ressources et accompagner l’essor des villes intelligentes. Demain, nos villes conjugueront qualité de vie élevée et développement économique durable, à travers une gouvernance participative car avec le numérique naîssent de nouveaux modes de participation démocratique. Enfin, j’imagine que dans six ans, le numérique sera tellement ancré dans notre quotidien que nous ne le qualifierons même plus. Il fera naturellement partie de notre vie.

08 enjeux enjeux 09

“À la croisée d’une économie ouverte, mondialisée et de la révolution digitale, un nouvel écosystème se construit chaque jour autour du digital.»

“J’imagine que dans six ans le numérique sera tellement ancré dans nos vies quotidiennes que nous ne le qualifierons même plus.”

grands témoins

La modernisation de l’action publiqueOlivier Dussopt, député de l’Ardèche, maire d’Annonay (07)“Les petites villes sont aujourd’hui confrontées à trois défis : participer à l’effort de redressement de nos comptes publics tout en continuant à assurer leurs missions de service public, ce qui suppose donc une modernisation de leur action publique. Le numérique apparaît alors comme un outil indispensable aux petites villes. Par sa généralisation et ses usages innovants, il contribue à l’optimisation de la gestion interne des petites villes, à l’attractivité de ces dernières, à l’amélioration du service rendu aux citoyens et à la simplification de la relation administration-usagers. Dans ma ville d’Annonay, par exemple, le numérique est au cœur de la mutualisation des services de la commune et de son intercommunalité.”

L’attractivité du territoire liée à la connectivitéMichel Destot, député-maire de Grenoble (38)“La bataille de l’innovation constitue un enjeu primordial pour les grands pôles urbains parce que la qualité de la connectivité (très haut débit, fibre, 4G) et les usages qu’elle permet aux entreprises comme aux habitants conditionnent l’attractivité d’un territoire alors que la concurrence, tant au niveau national qu’international, est de plus en plus

grande. Moteurs économiques, les grandes agglomérations sont au cœur du processus de la modernisation de notre pays. La ville de demain est une ville ultra connectée avec son environnement et s’inscrit de ce fait dans une envergure internationale. Le numérique nous accompagne vers une ère nouvelle où le citoyen n’est plus un simple acteur de sa ville mais son réalisateur.”

Nouveaux services, nouvelles dynamiquesValérie Létard, sénatrice du Nord (59)“Le développement d’infrastructures et de services numériques apparaît dorénavant comme une évidence en matière d’attractivité d’un territoire, et constitue l’un des piliers de la stratégie d’aménagement portée par Valenciennes Métropole. L’accès au très haut débit, notamment, est un pré-requis à l’implantation de toute entreprise sur une zone d’activité. De même, l’installation de nouveaux ménages au sein d’une commune est désormais conditionnée en partie par les possibilités d’accès internet aux services numériques indispensables et quotidiens (éducation, culture, télétravail, e-santé). C’est pourquoi il appartient à la collectivité d’assurer non seulement l’accès, mais également le développement éventuel (e-administration), et la mise à disposition de ces services auprès des habitants.”

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solutions10

Chaque jour, plus de deux millions de déplacements sont effectués dans l’agglomération nantaise. Pour fluidifier le trafic, Nantes Métropole a créé Info circulation en 2006. Présentation avec Jean-François Retière, vice-président de Nantes Métropole en charge des transports et déplacements (44).

Info circulation remplit-il ses objectifs ?Jean-François Retière : Info circulation s’inscrit dans un ensemble d’actions destinées à partager l’espace public et à rééquilibrer la part de la voiture au profit de la marche, du vélo, des transports en commun, du covoiturage, et de l’auto-partage. Une enquête sur les pratiques de déplacements des habitants de Nantes Métropole, effectuée en octobre 2012, donne des résultats très encourageants : les habitants se déplacent autant mais différemment en profitant du réseau et des offres de service de mobilité.

Quels sont les atouts du service ?J-F. R. : Sur infocirculation.fr, les usagers sont informés en direct des conditions de circulation, 24h/24 et 7j/7.

Ils peuvent également se connecter à des caméras pour visualiser leur temps de parcours jusqu’au centre-ville, recevoir des alertes SMS, obtenir des informations sur la boîte vocale et sur les panneaux à messages variables (PMV), ou encore écouter les messages diffusés par nos partenaires médias et consulter le site de covoiturage de Nantes Métropole et du conseil général de Loire-Atlantique.

Les usagers sont-ils satisfaits ?J-F. R. : Selon une enquête téléphonique réalisée auprès de 1 100 habitants, 80 % trouvent le site Infocirculation.fr utile dans leurs déplacements en voiture et en deux roues motorisés. Sur les 6 000 abonnés au service, 88 % pensent que les alertes SMS représentent une aide dans leurs déplacements.

/// gestion de la collectivité

Info circulation pour mieux se déplacer

Posez vos questions à Jean-François Retière sur le site www.parolesdelus.com

Retrouvez toute l’actualité de Paroles d’élus sur notre page Facebook et sur notre fil Twitter

Jean-François Retière, vice-président de Nantes Métropole en charge des transports et déplacements

/// parolesdelus.com

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/// réseau et services

ConnectiCité, un nuage de proximitéOrange Business Services, en partenariat avec Gfi Informatique, propose ConnectiCité, soit trois offres permettant aux collectivités de bénéficier des avantages du cloud et du travail en mobilité, tout en renforçant leur proximité avec les citoyens. Explications avec Marc Blanchet, directeur du marché Entreprises France chez Orange.

En quoi les services de ConnectiCité répondent-ils aux attentes des élus et des collectivités territoriales ?Marc Blanchet : Le programme ConnectiCité s’adresse à la fois aux citoyens, aux élus et aux agents. Il permet de répondre à trois enjeux importants. Tout d’abord, optimiser les services aux citoyens avec l’offre Connect Citoyen, un bouquet de 15 téléservices et de solutions multicanales et collaboratives. Ensuite, dématérialiser les documents de la collectivité, grâce à l’offre Connect Élu, qui permet de gérer les courriers et les délibérations des conseils et des commissions, et de signer électroniquement les documents. Enfin, permettre aux petites et

moyennes collectivités, avec Connect Agent, d’avoir accès à des offres packagées de gestion financière et de gestion RH à partir de 200 €/mois.

Comment ces services sont-ils administrés ?M. B. : Les trois offres sont accessibles sans investissement de départ avec un abonnement mensuel. Elles sont hébergées en France dans les datacenters Orange.

ConnectiCité découle d’un partenariat avec Gfi Informatique. Comment avez-vous travaillé ensemble ?M. B. : Nous discutons avec Gfi depuis plus de deux ans, mais aussi avec d’autres éditeurs,

car nous sommes convaincus que nos expertises sont complémentaires et porteuses de valeurs pour nos clients collectivités. Avec Gfi, nous avons identifié de nombreuses synergies et des complémentarités, ainsi qu’une volonté forte de partenariat.

Marc Blanchet, directeur du marché Entreprises France chez Orange

/// en perspective

Grâce au cloud computing, les entreprises et les collectivités locales peuvent externaliser tout ou partie de leur SI – postes de travail, serveurs, applications, stockage, etc. – et ainsi réduire leurs coûts d’exploitation. Pour faciliter cette migration, Orange Business Services dispose à la fois d’un important réseau de datacenters et d’une offre de services d’accompagnement dédiée. Son ambition est d’être le partenaire de confiance des collectivités pour développer les usages cloud, sous leurs différentes formes (privé, public, hypbride…).

/// réseau et service

un nouvel essor pour les télécentres

/// réseau et service

le Wi-Fi gratuit à Marseille

À l’occasion de Marseille-Provence 2013, Marseille a lancé une offre de Wi-Fi gratuit dans 30 sites publics, en partenariat avec Orange. Retour sur cette initiative avec Daniel Sperling, conseiller régional et adjoint au maire en charge du numérique (13).

Pourquoi Marseille a-t-elle décidé d’être à la pointe en matière de numérique ?Daniel Sperling : Aujourd’hui, il n’est plus possible de se passer de connexion internet. Qu’il s’agisse des entreprises, des artisans, des PME, des professions libérales, des commerçants ou des entités publiques et parapubliques, il est indispensable d’être connecté ! Développer l’offre numérique répond donc à un enjeu économique d’attractivité. C’est une priorité pour Marseille.

Où en est l’offre numérique sur le territoire ?D. S. : Grâce aux investissements d’opérateurs comme Orange, plus de 60 % des 340 000 foyers marseillais sont éligibles à la fibre optique, et 98 % du territoire bénéficie

d’un accès internet supérieur ou égal à 2 Mbit/s. Par ailleurs, les réseaux mobiles très haut débit 4G sont désormais accessibles au plus grand nombre, alors que le taux de pénétration des mobiles dépasse 115 % ! Ces chiffres démontrent que notre population est hyper connectée.

Vous avez souhaité proposer le Wi-Fi gratuitement. Pourquoi ?D. S. : L’organisation des évènements labellisés “Marseille Capitale Européenne de la Culture 2013” a été à l’origine de notre volonté de développer une offre de Wi-Fi gratuit, 7j/7, sur des plages horaires très larges, et accessible en des lieux publics. Avec Orange, un partenariat exemplaire s’est mis en place pour équiper 30 sites stratégiques : les principaux lieux

culturels de la ville (musées, bibliothèques) et ceux impactés par “Marseille Capitale Européenne de la Culture 2013”, tels que l’esplanade de l’Hôtel de Ville, le Pavillon M, l’Office du Tourisme, Notre Dame de la Garde et les Plages du Prado. Plus de 100 000 connexions ont été enregistrées sur les 30 sites.

Ce service sera-t-il maintenu en 2014 ?D. S. : Nous devons évaluer cette opération pilote et réfléchir à la pertinence de son maintien sur certains sites, ainsi qu’à sa promotion. À travers elle, Marseille a démontré qu’elle est une ville connectée. Notre ambition est d’en faire un territoire hyper connecté et intelligent au service de ses entrepreneurs et de l’activité

économique, de ses habitants et des citoyens, de l’environnement et du développement durable. Convaincue que le numérique est un atout majeur pour le “mieux-vivre ensemble”, la ville de Marseille a élaboré un programme d’actions numériques autour de ces axes.

Daniel Sperling, conseiller régional et adjoint au maire de Marseille en charge du numérique

12 solutions solutions 13

Regus, premier fournisseur mondial d’espaces de travail

flexibles, s’associe à la Caisse des Dépôts et à

Orange pour installer, gérer et exploiter un réseau

de télécentres en France. Ces centres de

télétravail concerneront les zones urbaines,

périurbaines ou proches des “nœuds

de transport”.

Frédéric Bleuse, DG France de Regus

« Trois grands types de clientèles »

« L’objet de ces télécentres est de proposer des espaces de travail qui vont du salon d’affaire, où s’installer une demi-heure, aux bureaux individuels à l’année,

sans oublier les espaces de coworking ou des salles de réunion ; ces espaces disposeront de connexions haut débit, visioconférence, ainsi qu’un service d’accueil et d’assistance. Trois grands types de clientèles sont visés : les entrepreneurs locaux, les grandes entreprises dont les salariés peuvent opter pour le télétravail et enfin les nomades, comme certains commerciaux ou consultants. La collectivité, les entreprises et les utilisateurs vont y trouver des avantages : réduction du temps et du coût de transports pendulaires, du coût de l’immobilier, motivation des salariés, productivité, attractivité d’un territoire, stimulation de l’emploi au niveau local… C’est un projet qui rencontre l’adhésion de tous et qui est prioritaire pour contribuer à la compétitivité de notre pays. »

Karen Le Chenadec, directrice du département Développement numérique des territoires, Caisse des Dépôts

« Les télécentres représentent un sujet d’intérêt général »

« Nous avons constaté une carence de lieux consacrés au télétravail près des zones d’habitation en périphérie des grandes agglomérations et

près des nœuds de transport. Le développement des télécentres se fera en partenariat avec les collectivités locales, car c’est un sujet d’intérêt général notamment pour accompagner la décongestion des transports, le développement économique local et répondre aux attentes des entreprises. Nous avons prévu de créer 15 télécentres sur trois ans, en commençant par la région parisienne où les besoins sont importants et où plusieurs collectivités ont déjà montré leur intérêt. Mais le potentiel existe dans toutes les grandes agglomérations. »

Nathalie Leboucher, directrice du programme Smart Cities d’Orange

« Une évolution majeure des modes de travail »

« Participer à l’aménagement du territoire, accompagner les collectivités dans le développement de services à destination

des entreprises et permettre aux salariés et travailleurs de disposer de l’ensemble des moyens numériques près de leur domicile sont autant d’objectifs qu’Orange poursuit à travers la création de la future société. Nous sommes ravis de pouvoir contribuer aux côtés de Regus et de la Caisse des Dépôts à ces évolutions majeures des modes de travail et de proposer une solution contribuant à une réduction de la congestion urbaine. »

C’est en octobre dernier que le Conseil national du numérique a publié son rapport sur une nouvelle politique d’inclusion numérique. Entretien avec Valérie Peugeot, chercheuse chez Orange Labs et vice-présidente du CNNum.

Pourquoi parler d’inclusion dans une société numérique plutôt que de fracture ?Valérie Peugeot : Parce que les choses sont beaucoup plus complexes que dans les années 1990 et 2000 où la question prioritaire était celle de l’accès à un ordinateur et à une connexion, puis d’un apprentissage rudimentaire : envoi d’un e-mail, achat ou formalité en ligne… Les personnes concernées ne sont plus les mêmes, du “digital native” marginalisé au cadre supérieur tétanisé par un outil qu’il ne maîtrise pas, tout le monde est potentiellement concerné. Il n’y a plus une

fracture à résorber, mais un accompagnement permanent et durable à mettre en place au fur et à mesure que de nouvelles innovations se déploient dans notre quotidien, appelant à chaque fois des apprentissages supplémentaires. Il faut réfléchir à une société inclusive en général, sachant que le numérique est partout dans cette société.

Comment faire de l’accès à Internet un droit effectif, comme vous le préconisez dans le rapport ?V. P. : L’accès n’est que la partie émergée de l’iceberg, même s’il y a toujours un effort à faire par exemple vers les publics marginalisés, les zones rurales ou le logement social. Nous mettons en avant l’idée de “trousseau numérique”, un espace dématérialisé comprenant

le strict nécessaire pour ce qui concerne la vie en ligne : e-mail, administration, services au public en général… Mais le plus important est la littératie numérique, c’est-à-dire l’ensemble des compétences nécessaires pour ne pas subir la société digitale : manipulation des outils et des interfaces, connaissances informatiques de base, compréhension de l’environnement économique du numérique, gestion de ses données personnelles, produire et partager des contenus, etc.

Comment y arriver ?V. P. : Nous avons besoin de médiateurs numériques pour aider le public à acquérir ces compétences et à maîtriser la complexité des usages. Il peut s’agir de lieux construits autour du numérique comme les

espaces publics numériques (EPN), les fab-labs, les living labs, mais aussi d’autres lieux où se rendent les gens qui en ont le plus besoin comme Pôle emploi, les CAF, les maisons de retraite, les associations ou les maisons de quartier…

Quel rôle peuvent jouer les élus ?V. P. : Un rôle essentiel. Pour cela, il faut une approche plus globale. Au-delà des problématiques d’aménagement du territoire et de communication avec les citoyens, ils doivent s’emparer de la question de la médiation numérique et penser en termes d’impact sur la sociabilité, la manière de se déplacer, de travailler ou de coconstruire l’avenir d’un territoire. Cela ouvre des champs du possible passionnants.

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/// usages et pratiques

« Nous avons besoin de médiateurs numériques »

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Valérie Peugeot, chercheuse chez Orange Labs et vice-présidente du CNNum

À l’initiative des agences régionales de santé (ARS) d’Aquitaine et d’Auvergne, Orange a développé des plateformes régionales de téléconsultation médicale. À ce jour, elles permettent le traitement de l’AVC via télémédecine, ou la mise en place de consultations.

/// santé

la téléconsultation médicale en marche

Docteur François Rouanet, neurologue au CHU de Bordeaux

« Le temps, c’est du cerveau »

« L’AVC est une urgence médicale. Les médecins ne disposent que de quatre heures trente après le premier symptôme pour essayer de déboucher l’artère

bouchée, c’est la thrombolyse, après il est souvent trop tard. Pour débuter ce traitement, il faut un environnement médical et des compétences spécifiques qui ne sont pas disponibles dans tous les établissements de santé. Le projet aquitain est appelé “télé-thrombolyse” pour souligner l’enjeu thérapeutique de cette organisation. L’idée est de porter l’indication, de débuter la thrombolyse dans l’établissement ayant reçu le patient et de le transférer par la suite dans un service spécialisé, l’unité neuro-vasculaire. Ce projet permettra d’améliorer l’accès des patients à la thrombolyse mais aussi de favoriser la collaboration et les transferts de compétences entres les équipes. »

Thomas Moritel, directeur Développement Santé chez Orange

« Favoriser les collaborations médicales »

« Orange s’est positionné en tant que tiers de confiance pouvant intégrer, héberger et exploiter les données médicales dans ses datacenters sécurisés agréés par

l’ASIP. La mise en place par Orange d’infrastructures hautement sécurisées et hautement disponibles est clé, notamment dans le contexte de l’AVC où la prise en charge du patient se fait dans un caractère d’urgence. Pour mener à bien ces projets, Orange s’est associé à des partenaires (Covalia et Accelis Vepro) proposant les logiciels métiers permettant la mise en place de collaborations médicales et le partage d’informations, y compris en situation de mobilité entre les différents professionnels de santé du territoire. »

Michèle Tardieu, directrice de la délégation à la stratégie et à la performance de l’ARS d’Auvergne

« Réduire les disparités d’accès aux soins »

« En réponse à nos priorités de santé définies, et notamment réduire les disparités d’accès aux soins dans notre région, l’ARS d’Auvergne a confié à sa maîtrise d’ouvrage

déléguée le Groupement Sanitaire (GCS) Système d’Information Médicale Partagée en Auvergne (SIMPA), la réalisation de sa plateforme de télémédecine avec deux projets prioritaires : l’accident vasculaire cérébral (AVC) et la gérontologie.Cette plateforme de télémédecine va ainsi permettre de faire de la téléconsultation sur différents axes de coopération médicale : traitement de l’AVC aux urgences, téléconsultation gériatrique en EHPAD, téléconsultation psychiatrique, dermatologie…Cette solution fonctionne selon un modèle de réseau totalement sécurisé, auquel les professionnels de santé ne peuvent accéder qu’avec leur carte professionnelle. »

Téléthon et Orange Labs : un feu d’artifice de donDu 6 au 8 décembre 2013, pour la troisième année consécutive, l’AFM et Orange Labs ont illuminé le Téléthon d’une multitude de feux d’artifice représentant, département par département, les promesses de dons faites au 3637. Le principe est simple : les données sont agrégées au niveau départemental, pondérées en fonction du nombre d’habitants et situées sur une échelle de 0 à 1. Une application réalisée sous Unity 3D (moteur de visualisation utilisé par de nombreux jeux vidéo et pour la visite d’espaces virtuels) traduit ensuite ces données en feux d’artifice partant de chaque département et plus ou moins étoffés selon leur “score”. Cette animation est diffusée en direct sur France Télévisions lors de temps forts de l’émission et correspond presque systématiquement à une augmentation du nombre d’appels. En tout, l’édition 2013 du Téléthon a permis de récolter plus de 78 millions d’euros de promesses de dons.

Trimestriel – Orange, Direction des relations avec les collectivités locales Groupe. 78, rue Olivier de Serres, 75015 Paris – www.orange.com/collectiviteslocales Directeur de la publication : Bruno Janet. Rédactrice en chef : Delphine Balleyguier, [email protected]. Rédactrice en chef adjointe : Camille Martin. Comité de rédaction : Olivier Abuli - Jean Barré - Sophie Bonnier - Patrice Carré - Caroline Crousillat - François Duquesnoy - Anne Fleuret - Anita Iriart-Sorhondo - Hubert Mallet - Pierre Petillault - Émilie Richer - Sylvie Rousseau. Rédaction, maquette et coordination : humancom, 3 rue Nationale, 92100 Boulogne-Billancourt. Rédacteurs en chef délégués : Charles Legueltel - Thibaut Ribet. Rédaction : Charles Legueltel - Laurent Durasnel - Camille Martin - Thibaut Ribet. Crédits photo : François Maréchal pour Orange - CG08 Bruno Gouhoury - Alice Barraja - Anne Duchesse - Patrick Garçon - Thinkstock - France Télévisions. Impression : Gutenberg Networks. Tirage : 52 200 exemplaires. Dépôt légal : février 2014.

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