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LE JOURNAL DES RIVERAINSOctobre 2014

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64dialogue

EN PREMIÈRE LIGNELes avions se mettent

au GPS

INVENTONSL’AÉROPORT DE DEMAINStationnement "net" et malin

UN ŒIL SUR...Pics de pollution :

l’aéroport sonne l’alerte

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Édito

e plus en plus, les avions entrant encontact avec la tour de contrôle naviguent

en ayant recours au positionnement parsatellite. Utilisées depuis 2009, les nouvellesprocédures GNSS (Global Navigation SatelliteSystem) ont l’avantage de s’affranchir desmoyens de radio-navigation au sol.

Elles permettent de construire plus souplementdes trajectoires de départ, d’arrivée etd’approche aux abords des aéroports. Et ellesaméliorent, dans certains cas, la question dusurvol des populations riveraines (lire encadré).

La majorité des compagnies opérant à Lyon-Saint Exupéry commence à doter ses aéronefsdes équipements de bord nécessaires. Les pilotes se forment peu à peu au suivides procédures satellitaires publiées. Lanavigation par satellite constitue unealternative efficace aux systèmes de guidagetraditionnels par ondes électromagnétiques

tel que l’ILS (Instrument Landing System). Ces équipements, onéreux à l’achat, sontimplantés au sol près des pistes, et nécessitentune maintenance coûteuse et de régulierscontrôles en vol. Ils sont donc progressivementamenés à disparaître. C’est le sens desrecommandations de l’Organisation del’Aviation Civile Internationale, qui réclame ledéploiement du système satellitaire dans lesaéroports pour 2016.

Sylvie Chambon,CHEF DU SERVICE DE LA NAVIGATION AÉRIENNECENTRE-EST

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Moins de riverains survolés

Un comptage effectué à l’occasion d’unejournée-type (159 atterrissages) adémontré que le nombre de riverainsimpactés par des survols avait baissélorsque les procédures GNSS étaientutilisées : 7 386 habitants concernés,contre 9 188 avec le système de radio-navigation classique.

En première ligne

Depuis quelques années, les technologies satellitaires révolutionnent les procéduresd’atterrissage et de décollage, qui s’affranchissent des équipements au sol etpermettent, dans certains cas, de restreindre les zones d’habitation survolées.

LES AVIONS SE METTENT AU GPS

L'OACI préconise un développement complet des technologies satellitaires dans les aéroports en 2016.

La mission du Service de laNavigation Aérienne est degarantir l’écoulement du trafic etde prévenir les collisions entreaéronefs, dans le respect del’environnement. C'est notrepréoccupation première après la sécurité des vols.

À Lyon-Saint Exupéry, lepersonnel de la tour de contrôleassure la gestion directe de lapiste, grâce à l’observationvisuelle. Mais le contrôle aérien ala responsabilité d’une zone bienplus large. Les avions sont pris encharge par nos services, depuisune salle spécialement équipéed’écrans radar, lors du passage dela phase de croisière à la phased’approche, que ce soit en montéeou en descente.

Les nouvelles technologiessatellitaires nous permettent degérer cette phase d’approche avecplus de précisions, mais sanschanger totalement la donne. Carsi une partie de nos services estbien concernée par ces évolutionsqui vont monter en puissance,nous ne sommes pas encore prêtsà nous passer des ILS (InstrumentLanding System). Ces dispositifsde radioguidage au sol sont trèsperformants pour lesatterrissages par toutesconditions météorologiques.

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Co-pilote

LE LONG-COURRIER ALLERS-RETOURS

Les élus des communesriveraines peuvent-ils venir découvrir l’aéroport ?

Florence Artolleadjointe au maire de Saint-Bonnet de Mure

Quelles sont les mesuresprises contre l’ambroisie à Lyon-Saint Exupéry ?

Gérard P. - Pusignan

Notre équipe des espaces verts estsensibilisée à la lutte contre l’ambroisie,très présente dans les secteurs enchantier. Sur le site aéroportuaire, tousles moyens d’action sont utilisés,notamment en cette période de picallergique : arrachage, traitementchimique, adaptation des systèmes detonte… En dehors du site, ces actionssont du ressort des maires et des autresgestionnaires de foncier, sous lecontrôle vigilant de la préfecture.

Des visites à destination des nouveauxélus des communes du Rhône, nommésdans leurs fonctions à l’occasion desélections municipales du mois de mars,sont organisées en septembre à Lyon-Saint Exupéry. Au programme, uneprésentation des métiers et desactivités de la plateformeaéroportuaire, mais également de ladémarche de développement durableportée par Aéroports de Lyon. Cesvisites pourraient prochainement êtreélargies aux collectivités riveraines del’Ain et de l’Isère.

Dialogue

Lionel Bessard : La flotte opérant à Lyon-SaintExupéry, composée principalement d’avions de50 à 180 places, compte de moins en moins depetits appareils. Les modules qui se développent,à l’image des Airbus A320 ou des Boeing 737,sont plutôt dotés de 150 à 180 sièges. Cesaéronefs peuvent donc embarquer plus depassagers, et chaque compagnie s’efforced’améliorer le taux de remplissage de ses vols. Lamise en service du futur Terminal 1, quiaccueillera surtout des gros porteurs, ne devraitpas infléchir cette tendance à la baisse dunombre de mouvements d'avions.

Thierry Turgis : Les compagnies sont rattrapéespar la réalité économique. Toutes essaient derationnaliser leurs programmes, avec moins devols, mais plus de passagers. Le groupe AirFrance, qui a lancé le produit HOP! pour renoueravec une économie vertueuse, a ainsi choisid’optimiser sa flotte sur un réseau resserré. Nousavons stoppé ou diminué la desserte dedestinations déficitaires et densifié celles quifonctionnent bien, aux horaires les plusdemandés. En un an, nous sommes ainsi passésde 100 à 80 appareils, et notre taux deremplissage de 68 à 76%.

Lionel Bessard : Le trafic à Lyon-Saint Exupéryest monté jusqu’à 130 000 mouvements d’avionpar an, au milieu des années 2000. En 2012, iln’y en avait plus que 116 700, et 113 420 en2013, soit une baisse de 2,3%. Cette tendancese poursuit : la baisse, pour le premier semestrede l’année, est de 7,2% et nous seronscertainement en dessous des 110 000mouvements annuels en 2014. Pour autant,cette diminution n’est pas éternelle. On peutestimer le plancher à Lyon-Saint Exupéry à 100000 mouvements annuels.

Thierry Turgis : Nous vivons une périodecharnière d’ajustement des flottes. Nous enprofitons pour renouveler la nôtre avec desavions plus économiques, moins bruyants etmoins polluants. Nos anciens Fokker 100 sontainsi remplacés par des Canadair CRJ 1000, quiémettent 20% de moins de CO2. Et pour les plus petits appareils de 50 à 70 sièges, moins nombreux mais toujours utilisés, nousnous orientons vers des turbopropulseursconsommant 30% de moins de carburant.

MOINS D'AÉRONEFS DANS LE CIEL

Thierry Turgis Chef d’escale de la compagnie HOP!

Lionel Bessard Directeur des opérations Aéroports de Lyon

Le trafic passager progresse, mais le nombre de mouvements d’avions ne cesse dedécroître au-dessus de l’aéroport. Un paradoxe qui s’explique par des appareils moinsnombreux, mais plus gros et mieux remplis.

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Vivre ensemble

PICS DE POLLUTION : L’AÉROPORT SONNE L’ALERTE

UN ŒIL SUR…

Dialogue

Lyon-Saint Exupéry s’engage dans la lutte contre les pollutions atmosphériques enrelayant les messages d’alertes auprès des voyageurs et salariés du site aéroportuaire.

L’Acnusa a publié son rapport annuel

Le rapport annuel 2013 de l’Autorité deContrôle des Nuisances Aéroportuaires(Acnusa) est consultable en ligne sur lesite Internet de l’organisme. Jugé« consistant et musclé » par MichelVallet, expert auprès de l’Observatoirede l’Environnement Sonore de l’AéroportLyon-Saint Exupéry, le document est unemine d’informations. Il fait le bilan, pointpar point, des recommandations decette instance indépendante : vols denuit, réduction des pollutions etnuisances sonores, insonorisation deslogements riverains les plus exposés.

www.acnusa.fr

Le recours aux transports en commun est l'une des principales alternatives prônées en cas de dépassement des seui ls de pollution.

Lors du 1er semestre 2014, 18 journées ont été concernées par un épisode de

pollution en région lyonnaise. Le dispositifpréfectoral a été activé 8 fois au niveauinformation, 10 fois au niveau alerte.

Pour en savoir plus : www.air-rhonealpes.fr

EST-IL VRAI QUE…… L’ON PEUT REJOINDREL’AÉROPORT TRÈS TÔT EN BUS ?

Mise en service le 17 février dernier, la ligne 46 (zone industrielle de Meyzieu,Pusignan, Lyon-Saint Exupéry, Saint-Laurent deMure, Saint-Bonnet de Mure, Genas) dessert lagare routière de l’aéroport dès 6h11, puis toutesles heures ou demi-heures jusqu’à 21h34.

Parcours & infos sur www.berthelet.fr

OUI

n mars dernier, les Parisiens découvraientla pratique de la circulation alternée,

restreignant l’usage des véhicules particuliersen fonction du numéro pair ou impair de leurplaque d’immatriculation. Une mesure rare,liée à un cumul exceptionnel d’épisodes depollution et révélatrice d’une tendance à lahausse. « Nous faisons face à un nombre accrude pics de pollution en France, ce qui nousincite à faire preuve de vigilance », confirmeDaniel Dary, Responsable environnementAéroports de Lyon.

L’aviation civile n’a pas attendu cettesuccession hors norme de dépassement desseuils de pollution pour mettre en place unplan d’engagements volontaire. L’aéroport,face à cet enjeu de santé publique, a réponduà l’appel en « élaborant un dispositif d’alertedéclenché en cas de pic ». Ce plan d’actionsvise à informer au plus vite, et de la manière laplus large possible, les passagers (messagessur les panneaux aéroportuaires, diffusion surles réseaux sociaux) et les salariés du site. Cette communication entend égalementrappeler toutes les bonnes pratiques àadopter en cas de prolongation de cesépisodes de pollution : covoiturage, réduction

de la vitesse, ou limitation de l’usage duchauffage ou de la climatisation dans lesbureaux.

En s ’ impliquant dans le dispositifd’information, Lyon-Saint Exupéry se pose enpartenaire privilégié d'Air Rhône-Alpes,l’Observatoire régional de la qualité de l’air,comme le confirme sa coordinatricecommunication Isabelle Clostre. « La diffusionpar l’aéroport de l’information en cas de pic depollution est pour nous essentielle. D’abordpour informer les voyageurs et salariés del’aéroport susceptibles de souffrir de cettepollution mais aussi pour inciter à renoncer àla voiture individuelle au profit de modes dedéplacement moins émetteurs de polluants(transports collectifs, co-voiturage, auto-partage, modes doux, etc.) »

E

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QUESTIONS À…

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Une campagne de relevés acoustiquesa été effectuée du 14 juin au 8 juilletdernier à Saint-Georges-d’Espéranche.La première série de mesures du bruitdatait de 2009.

Philippe Paillon, Responsable de la gestion des énergies Aéroports de Lyon

Relevé des situations inhabituellesVirages avant le point prévu

Approches à vue ne respectantpas les restrictions locales

Autres

Nombre de vols(1) concernés pardes dérogations accordées par la DGACpour les avions de chapitre 2

Nombre total de situations inhabituelles

Nombre de notifications d’infractionsà la restriction nocturne pour les avionsde chapitre 3 les plus bruyants(2)

TABLEAUX DE BORD

ÇA SE PASSE ICI

LE BRUIT PASSÉ AU CRIBLE

LES CHIFFRES DU 2E TRIMESTRE 2014

Avril Mai juin

2 0 0

0 0 1

0 0 0

0 0 0

2 0 1

0 0 0

(1) 1 vol = 1 atterrissage et 1 décollage(2) Arrêté du 10 septembre 2003

Sens des atterrissages/source DGAC (avril, mai, juin)

64,44 % 35,56 %Face au nord Face au sud

Sens des décollages/source DGAC

65,43 % 34,57 %Face au nord Face au sud

Dialogue

Lden (Level day evening night) : indice de bruit pondérant d’un facteur 5 le bruit de soirée (18h/22h) et d’un facteur 10 le bruit de nuit (22h/6h).

Lden mesuré par station en avril, mai, juin 2014(variation en dB(A) par rapport aux valeurs mesurées en 2013sur la même période)

Pusignan + 0,75 - 0,95 + 0,452,8* 52,9* 52,4*

Jons - 1,2 + 0,27 - 0,2857,7* 58,3* 58,9*

Janneyrias - 1,23 - 2,02 - 0,3352,4* 53* 52,9*

Grenay - 1,41 - 0,71 - 3,7150,1* 50,7* 52,3*

St-Quentin - 0,64 - 2,06 - 0,46Fallavier 54* 52,6* 54,1*

* 3,98% des mesures ont été effectuées avec un vent supérieur à 6,2 m/s

Soucieux de son empreinte environnementale et des économies d’énergie, Aéroportsde Lyon a réalisé durant l’été un diagnostic thermique de ses bâtiments.

> Avril 8551668

8551 Mai <

820> Juin 8932

848

Répartition des mouvements d’avionsjour/nuit (nuit : 22h à 6h)

Depuis quand l’aéroport travaille-t-il à la transition énergétique de ses bâtiments ?Suite au Grenelle de l’environnement, nousavons étudié nos bâtiments, qui datent de laconstruction de l’aéroport en 1975. L’objectifétait d’identifier les plus énergivores etprendre des premières mesures “faciles”,comme l’extinction automatique de l’éclairageou la modernisation de nos systèmes dechauffage et de climatisation. Nous avonsporté nos efforts sur les aérogares, avec à laclé de nombreuses économies d’énergie.Aujourd’hui, nous ne consommons pas plusd’électricité qu’en 2006, quand certainesextensions comme le Terminal 3 n’étaient pasencore construites.

Quel est l’objectif de ce nouveaudiagnostic thermique ?Après les équipements, il faut s’attaquer àl’enveloppe même des bâtiments, à la toiture,aux murs… Dans les années 70, on ne parlaitpas de double vitrage ou d’isolation, laréglementation n’était pas la même... Cediagnostic a donc été réalisé au début del’été, sur les 185 000 m2 de bâtiments quinous appartiennent. Il servira d’indicateurpour déterminer priorités et budgets. Despremières actions visant à faire baisser nosconsommations d’eau, d’électricité et dechauffage pourraient ainsi être initiées dès2015.

e site du hameau du Jacqueron n’a pas étéchoisi par hasard par Aéroports de Lyon.

C’est en effet au-dessus de cette zone que lesavions s’alignent pour atterrir face au nord.L’évolution au fil des années du niveau denuisances sonores est au cœur de l’étudedemandée par l’association Acenas.

La station de mesure mobile a enregistré unemoyenne quotidienne de 121 avions en 2014,contre 142 en 2009. Un chiffre qui s’expliquepar une baisse généralisée du nombre demouvements d’avion.

Si les résultats de cette étude ont été affinés cetété, l’expert missionné, Jean-Claude Bruyère, apu dresser un premier constat dès la fin desmesures. « La flotte aérienne se modernise peu

à peu, avec des avions plus économes et moinsbruyants. Mais c’est un long processus et il fautencore attendre quelques années avant deconstater une réduction significative du niveausonore. »

L

La restitution complète de la campagne demesures est prévue durant ce mois de septembre.

Pour en savoir plus : développement-durable@lyonaeroports.com

Mesures du bruit à Lyon-Saint Exupéry.

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ENVOL

Inventons l’aéroport de demain

LA CRÈME DU CAFÉ AVEC STARBUCKSENVOL

Un salon de café Starbucks a ouvert ses portes en juin à Lyon-Saint Exupéry. Une enseigne de choix, facilement accessibleen zone publique et génératrice de plusieurs recrutements.

Le webstore d’Aéroports de Lyon permet aux voyageurs les plus prévoyants d’économiser temps, argent et stress enréservant en ligne leur place de parking.

Dernier-né de la jolie carte de restauration de Lyon-Saint Exupéry, un salon de caféStarbucks a été inauguré le 24 juin en zonepublique. Voyageurs, salariés et riverainspeuvent désormais goûter aux recettes d’unsuccès planétaire : arômes d’exceptions,gourmandises variées et ambiance inimitable. Cette ouverture conforte l’aéroport dans sonpositionnement de proximité, celui d’un lieude vie facile d’accès, à l’offre de commerces etde services conséquente et au dynamismeprofitable à son environnement. Alors que lesseize salariés de l’ancien Grand-Comptoir sesont formés au savoir-faire et à la philosophie

de la marque Starbucks, t rois postessupplémentaires ont ainsi été créés.

Starbucks Coffee -Terminal 2Le Square (zone publique Coté Ville)

Ouvert de 6h à 20h.

STATIONNEMENT "NET" ET MALINENVOL

Lyon-Saint Exupéry vient d’inaugurer sonnouveau Store , boutique Internet dédiéepour le moment à la réservation en ligne deplaces de parking. L’offre P@rk & GO estvalable sur l’ensemble des parcs destationnement de l’aéroport. Elle propose auxclients effectuant leur réservation le plus tôtpossible, des tarifs très attractifs, l’assuranced’une place disponible et un gain de tempsappréciable aux bornes d’entrée et de sortie.À terme, le webstore d’Aéroports de Lyonpourrait héberger d’autres fonctionnalitésutiles aux voyageurs (réservation de servicesaéroportuaires, achats dans les boutiques…)

Pour réserver sur le Store :store.lyonaeroports.com

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Engagé dans un programme ambitieux de baisse de ses émissions de CO2,l'aéroport s’est fixé un nouvel objectif : rallier à cette noble cause le plus possibled’entreprises de la plateforme.

REGARDS CROISÉS

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EN BREF…

GAZ À EFFET DE SERRE :UNE DÉMARCHE FÉDÉRATRICE

Julien Lhopital Aéroports de LyonRéférent de l’équipe projet ACA 3

L’Île de Beauté,toute l’annéeDes eaux turquoises et des plages desable blond, des lacs sauvages entremer et montagne, un littoral ensoleillébordé de falaises de granit rouge : laCorse n’usurpe pas son surnom d’Île deBeauté. Une destination de rêve facile àrejoindre au départ de Lyon. Air Corsicadessert en effet Ajaccio sansinterruption deux fois par semaine(lundi et vendredi). La compagnieinsulaire a aussi décidé de pérenniser àl’année sa liaison vers Bastia, avec deuxrotations hebdomadaires égalementprogrammées le lundi et le vendredi.

www.aircorsica.com

« Quatre notions fondamentales composentl’ADN de Rhônexpress : l’intermodalité, laqualité, la proximité et la responsabilitésociétale. Dans le cadre de cette dernière,nous avons justement entamé en janvierdernier un bilan de notre empreinte carbone,première étape en vue de la réduction de nosémissions. La proposition de l’aéroport estdonc arrivée à point nommé et noussouhaitons pleinement nous inscrire danscette démarche. Rhônexpress est le mode detransport vers l’aéroport de loin le plusécologique et son trafic est en hausse de 5%par an. Il contribue déjà en lui-même à laréduction globale des émissions de laplateforme de Lyon-Saint Exupéry. L’expertised’Aéroports de Lyon va nous aider à aller plusloin. L’aéroport est notre premier partenaire etnous souhaitons contribuer à sa démarcheambitieuse en termes de développementdurable. C’est à la fois une démarchecitoyenne et une ambition que nous devons ànos clients communs. »

Lisbonne, en pleine lumière

City-break romantique, événementd’entreprise, séjour découverte… La capitale portugaise est une destinationà la mode ! La cité du Fado a en effet dequoi récolter tous les suffrages : un climatà la douceur constante, un héritagepatrimonial splendide inégalé, deshabitants chaleureux… Festive ettournée vers l’avenir, la ville portugaiseaux sept collines est particulièrement biendesservie au départ de l’aéroport lyonnais.Deux vols quotidiens sont proposés parTAP Portugal, ainsi que cinq rotationshebdomadaires par easyJet

www.flytap.comwww.easyjet.com

Cédric FechterDirecteur de Rhônexpress

« La classification Airport Carbon Accreditationest un programme de réduction des émissionsde CO2 spécialement pensé pour lesaéroports. Engagé en 2012, Lyon-SaintExupéry a obtenu le niveau 1 de l’ACA, celuide la cartographie des émissions, dès 2013.Les actions déjà engagées et la mise en placed’un système de management carbone nousont valu cette année l’obtention du niveau 2.Le prochain challenge sera de réussir, avectoutes les entreprises qui intégreront ladémarche, à définir et mettre en place desprojets permettant à chacun de trouver desvecteurs d’action : efforts sur les enginsémetteurs de CO2, adhésion au plan dedéplacement interentreprises, économiesd’énergie… Nous avons lancé un appel àcandidature en juillet et une première réunionde travail est programmée en septembre.L’objectif, après six mois de mise en route, estd’arriver à des actions concrètes dès 2015pour une obtention du niveau 3 de l’ACA en2016. C’est ambitieux, mais Aéroports de Lyona mobilisé les moyens nécessaires pourremplir ces objectifs. »

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Édité par Aéroports de Lyon - Direction de la communication - Tél. : 04 72 22 81 87Directeur de la publication : Philippe Bernand - Directeur de la rédaction : Arnaud BessonRédactrice en chef : Isabelle Guillaume - Comité de rédaction : Louise Charbonnier,Daniel Dary, Lionel Lassagne, Anne Lecointre - Conception, réalisation : Brainstorming -Rédaction : France Médias International - Crédit photos : M-A Stourm/Auxilia, OlivierChassignole, Miguel Coelho, Philippe Frieh, Isabelle Guillaume, Fotolia/Xavier Marchant -Rhônexpress, Fotolia/stadelpeter, Thierry Thurgis - Imprimé par Gibert Clarey Imprimeurs - ISSN1280-4207, dépôt légal décembre 2008/62 000 exemplaires.

Le répondeur du médiateur

mediateur@lyonaeroports.com

Vos questions 24h/24

Aide à l’insonorisation

04 72 22 48 87Contact : Cécile Sornin

Ce journal est imprimé sur un papier issu de forêts gérées durablement.

Offres d’emploi et CV,inscription aux ateliers d’information :

www.satoemplois.com

Les entreprises évoluant sur le site de CargoPort sont en recherche constante de la perle rare.

Journal Dialogue - BP 113 - 69125 Lyon-Saint Exupéry Aéroport

insonorisation.riverains@lyonaeroports.com

Une quarantaine d’entreprises de toutesdimensions, des PME aux ténors internationaux,évoluent sur le site de CargoPort, la plateformemultimodale dédiée au fret. Tous sont desemployeurs en puissance, dans le cadre de leursactivités de transitaires ou/et d’affréteurs,comme UTI, DHL ou encore Fedex. « Lesopportunités d’emplois existent, mais ce sontdes postes pas toujours faciles à pourvoir »,explique Nora Chikhaoui, missionnée par PôleEmploi pour animer Satoemplois. Ce dispositif,créé il y a 18 ans, favorise l’emploi des riverainssur la plateforme aéroportuaire.

Dans le fret, les besoins de recrutementconcernent principalement des techniciensqualifiés, capables de gérer les dossiersmaritimes ou aériens, voire les deux. « Nouscherchons des personnes réactives, dégourdies,dotées du sens des responsabilités et d’unexcellent relationnel », témoigne PatriciaCombe, manager chez LogFret Lyon. Ceséléments sont essentiels, dans un secteurd’activités qui donne autant d’importance ausavoir-faire qu’au savoir-être.

LE FRET, UN SECTEUR PORTEURÀ Lyon-Saint Exupéry, les métiers du transport de marchandises constituent unimportant vivier d’emplois. Exploitants, commerciaux, déclarants en douane,agents de quai sont les profils les plus recherchés dans ce secteur dynamiqueet exigeant.

L'alternance, portail vers l'emploi

La plateforme de Lyon-Saint Exupérya toujours su donner sa chance aux jeunes.

C’est le fruit d’une longue traditioncultivée dans les différents secteursd’activité, de la restauration auxservices, en passant par le fret, lamanutention ou l’assistance en escale.Ces contrats d’alternance s’adressent leplus souvent aux entrants dans la vieactive, via des contrats d’apprentissageou de professionnalisation, maiségalement aux actifs désireux deréorienter leur carrière. En 2013, unecentaine de contrats d’alternance,première étape vers l’embauche, ont ainsi été signés sur le siteaéroportuaire par l’intermédiaire de Satoemplois.Pour en savoir plus : www.satoemplois.com

Des métiers et des hommes

Les métiers de l’acheminement des marchandises sont multiples :exploitants chargés de la gestion administrative des dossiers, développeurs d’affaires

aux compétences plutôt commerciales, ou encore déclarants en douane…

Les profils les plus recherchés sont les diplômés Bac+2, BTS ou DUT transport ou commerce international.

L’expérience est appréciée et la maîtrise de l’anglais est essentielle. L’alternance est également un accès aux opportunités d’emploi.

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